Le monde au naturel - Mai 2017

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É

Éditorial Avec l’arrivée du mois de mai et des beaux jours, voici enfin venu le temps de planter nos fleurs et de préparer notre potager! Outre les légumes, il est très agréable de cultiver les fines herbes qui donnent tant de saveurs à nos plats.

Ce mois-ci, l’herboriste Nathalie Beaudoin nous présente dans une première partie sur ce sujet, six fines herbes, leurs particularités et vertus ainsi que quelques bonnes recettes pour les ajouter à notre menu.

Le mois de mai est aussi tout indiqué pour prendre soin de sa peau et se donner un teint radieux en prévision de la saison estivale qui arrive à grands pas. Nous vous proposons plein de recettes de beauté gourmandes à préparer avec des ingrédients de votre garde-manger. Exfoliant pour les lèvres à la cannelle, déodorant à la sauge, masque capillaire aux fraises et à l’avocat ne sont que quelques exemples de recettes que vous découvrirez dans ce numéro.

Je vous invite aussi à lire l’article de la naturopathe Nicole Renaud qui nous explique comment apparaissent les brûlures d’estomac. Elle nous conseille également plein de trucs et de bons suppléments afin d’éliminer de manière naturelle ce problème de santé. Quelques changements alimentaires, un mode de vie plus sain, des exercices de relaxation et des produits appropriés peuvent grandement renverser la vapeur et améliorer la situation.

Vous vous rappelez sûrement qu’il était question dans notre dernier numéro du face-mapping, une technique ancienne d’analyse de peau inspirée de la médecine traditionnelle chinoise et qui faisait le lien entre des problèmes de santé et des régions du visage. Ce mois-ci, nous vous présentons l’énergétique dentaire, un principe élaboré par un médecin allemand et qui relie les dents aux organes. Assez impressionnant comme approche!

Connaissez-vous l’hyperphagie? On entend souvent parler d’anorexie et de boulimie mais très peu de ce trouble alimentaire. L’hyperphagie est pourtant répandue et peut être grave pour la santé, comme vous pourrez le constater.

Luce Bertrand nous parle aussi de l’importance de s’entourer de personnes qui nous conviennent, de gens qui nous feront évoluer, grandir et devenir de meilleures personnes et qui nous aideront aussi à cheminer dans la vie. Il y a des relations que l’on doit préserver et d’autres qu’il est préférable d’abandonner pour notre mieux-être. Voilà ce que vous apprendrez dans cet article fort intéressant.

Sur ces mots, bonne lecture chères lectrices et chers lecteurs, et en ce beau mois de mai, je profite de l’occasion pour souhaiter une très belle fête des Mères à toutes les mamans qui nous lisent...

Nathalie Gélinas Présidente Le monde au naturel • mai 2017 • page 5

S Comment vaincre Santé

Par Guylaine Campion, ND

la diverticulose de façon naturelle

Très peu connue il y a une centaine d’années, la diverticulose est de plus en plus observée de nos jours. Les changements alimentaires et le mode de vie sont montrés du doigt devant la recrudescence de ce phénomène. En fait, dans les pays occidentaux, 50 % des gens âgés de plus de 60 ans souffriraient de cette maladie.

QU’EST-CE QUE LA DIVERTICULOSE? À partir de la quarantaine, des diverticules peuvent se former au niveau du gros intestin et la plupart du temps, ils n’entraînent aucun symptôme. Ils consistent en de petites excroissances extérieures, c’est-à-dire de petites poches de la taille d’une bille, situées à différents endroits du gros intestin. C’est la diverticulose. Il s’agit d’une affection qui touche principalement le côlon, cependant, on peut aussi retrouver des diverticules sur tout le tube digestif, incluant l’œsophage, l’estomac et l’intestin grêle.

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La diverticulite est une inflammation des diverticules liée à une infection. Dans ce cas, une vive douleur peut être ressentie. Elle peut entraîner alors la formation d’abcès, de saignements, une occlusion du côlon ou de l’intestin grêle.

Dans les cas plus rares, un conduit peut se former de manière anormale entre le côlon et différents organes de la cavité abdominale tels que la vessie, l’intestin grêle, l’utérus ou le vagin. Dans les cas graves, la diverticulite peut même provoquer une péritonite si la paroi du diverticule se déchire, nécessitant une intervention médicale d’urgence. Il y a alors fièvre, douleur abdominale importante, nausées ou diarrhées.

Il va sans dire qu’il est préférable de prévenir ces complications.

Un mode de vie sédentaire sans activité physique accompagné d’un régime alimentaire comprenant très peu de fibres, du stress et une mauvaise mastication sont souvent responsable de la formation de diverticules.

Malheureusement, de nos jours, beaucoup de monde ne bouge pas assez. N’oubliez pas que la marche et les efforts physiques activent les muscles du ventre, font travailler les intestins et aident au transit intestinal.

Fait à ne pas négliger, autrefois, l’industrie agroalimentaire n’existait pas et les gens se nourrissaient mieux.

DES TRUCS POUR ÉVITER LA DIVERTICULOSE Le fait d’augmenter graduellement l’apport en fibres alimentaires (légumineuses, céréales à grains entiers, fruits et légumes) aide à éliminer le risque de diverticulose. On sait

que le manque de fibres nuit au transit intestinal, ce qui augmente la pression sur les parois du côlon. Les fibres que l’on retrouve dans les légumes et les fruits se gonflent d’eau et ramollissent la matière digérée, la rendant plus glissante.

Parmi les aliments riches en fibres, on retrouve les légumineuses, les fruits, les légumes, les pains et produits céréaliers de grains entiers.

D’autres facteurs peuvent agir à titre préventif : avoir un mode de vie actif, réduire la consommation de produits raffinés, boire suffisamment d’eau, manger moins de viande et de matières grasses, consommer des probiotiques, faire de l’exercice, aller à la selle régulièrement et bien mastiquer.

Ajoutons qu’un supplément de glucomannane peut être utilisé afin de soulager les symptômes de la diverticulose chronique et pour prévenir la diverticulite aigüe. Il s’agit d’une supplémentation en fibres solubles.

N’oublions pas le jus d’aloe vera qui possède des vertus antiinflammatoires, cicatrisantes et laxatives. Par son action lubrifiante sur les parois intestinales, l’aloe vera débarrasse l’intestin des toxines. Il favorise la réparation des tissus.

Par ailleurs, l’huile de lin contient des acides gras essentiels oméga-3 qui lubrifient l’intestin.

Parmi les plantes à utiliser : la camomille en tisane réduit l’inflammation et soulage les douleurs. De plus, le thym et le curcuma possèdent également des vertus anti-inflammatoires.

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S

Santé

Par Guylaine Campion, ND

Doit-on se méfier du dioxyde de titane E171 Le dioxyde de titane ou E171 est un additif utilisé dans l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique et par les fabricants de produits d’hygiène. Fait principalement de nanoparticules, on le retrouve majoritairement dans les confiseries pour les blanchir et les opacifier. Toutefois, on peut aussi trouver cet additif dans les condiments, les préparations à base de fruits et de légumes, les vins aromatisés, les préparations de poissons et de crustacés et les produits fermentés. Le dioxyde de titane peut aussi se retrouver dans les dentifrices, les crèmes solaires, les compléments alimentaires, les médicaments, les peintures et les matériaux de construction.

Le dioxyde de titane n’a donc aucune propriété nutritive ni améliorative du processus de fabrication ou de conservation.

Il ne sert qu’à augmenter la blancheur ou la brillance des aliments, ou à modifier les teintes d’autres colorants.

UNE ÉTUDE QUI SONNE L’ALARME Voilà qu’une étude française de l’INRA (Institut national de recherche agronomique en France) publiée dans le journal britannique Scientific Reports inquiète. En effet, cette étude révèle que cet additif pénètre la paroi de l’intestin du rat, provoquant une baisse de l’activité de son système immunitaire. Par ailleurs, lors d’une exposition orale chronique sur 100 jours au E171, une inflammation du côlon est constatée, menant chez 40 % des rats étudiés à l’apparition de lésions précancéreuses. De plus, lorsque des page 8 • mai 2017 • Le monde au naturel

rats déjà atteints de ces lésions reçoivent du E171 pendant 100 jours, 20 % d’entre eux voient celles-ci grossir.

« L’intestin est le premier organe en contact avec l’environnement par le biais de la nourriture », explique Éric Houdeau, biologiste, directeur de recherche en physiologie et toxicologie alimentaire à l’INRA de Toulouse et coauteur de l’étude au journal Le Monde. « Or, des nanoparticules sont observées dans la paroi de l’intestin grêle et du côlon des rats. Elles se logent dans le noyau des cellules immunitaires intestinales, provoquant un déséquilibre des réponses immunitaires ». De plus, on constate le développement d’un « terrain micro-inflammatoire » dans la muqueuse du côlon.

Plusieurs études montrent que le E171 passe la barrière intestinale et s’accumule dans différents tissus où il a un effet toxique, par exemple dans la rate et le foie. « On ne peut pas conclure sur la base de cette étude quant au caractère cancérigène du E171 », a affirmé Fabrice Pierre, coauteur de l’étude et chercheur à l’unité Toxalim du Centre de recherche en toxicologie alimentaire de l’INRA. « Elle ne permet pas non plus une extrapolation à l’homme. En revanche, les données cumulées sur les phases précoces de la pathologie vont justifier une étude supplémentaire de deux ans sur la carcinogenèse (origine du cancer) avec des lots de 50 rats mâles et 50 rats femelles, comme le prévoient les standards internationaux de la recherche, a ajouté monsieur Pierre.

LE DANGER DES NANOPARTICULES Le dioxyde de titane est l’un des cinq nanomatériaux de synthèse les plus couramment utilisés dans des produits de consommation à usage quotidien comme l’alimentation.

Rappelons qu’en juin dernier l’ONG Agir pour l’environnement avait sonné l’alarme quant à la présence de nanoparticules comme le dioxyde de titane dans plusieurs produits alimentaires, et notamment dans plus d’une centaine de confiseries, sans être inscrites sur les étiquettes.

Précisons que les nanoparticules, extrêmement petites, soit 50 000 fois plus petites qu’un cheveu, ont la capacité de franchir des barrières physiologiques telles que l’intestin, le cerveau ou les reins.

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Pour ce qui est du dioxyde de titane, une évaluation par l’agence du cancer de l’OMS a permis de le classer comme cancérogène possible pour l’homme en cas d’exposition professionnelle par inhalation. C’est ce qu’affirme l’INRA.

« Ce travail n’est pas une analyse de risques », soulignent les chercheurs au journal Le Monde. « Il s’agit d’une recherche académique qui apporte de nouvelles données pour l’évaluation du risque de l’E171 pour l’homme, mais celle-ci doit faire l’objet d’une expertise approfondie par les agences sanitaires. »

Même si les scientifiques précisent que leurs résultats ne sont pas directement transposables à l’homme, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une sérieuse alarme sanitaire adressée aux consommateurs et aux gouvernements. Mieux vaut prévenir que guérir!

Luce Bertrand, B.Ped, Rel.Hum, M.Ps. Coach spirituelle, conférencière, auteure.

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Découvrir les personnes qui nous conviennent Ce sont nos relations avec les autres qui nous fournissent le cadre d’un véritable apprentissage. Nous avons besoin des yeux des autres pour nous faire renvoyer des aspects de nous-même dont nous ne sommes pas conscients ou qu’on ne peut pas voir clairement. On a donc besoin de la perspective des autres pour comprendre notre comportement et ce qu’il transmet. Tout ce qui est faux ou authentique peut être découvert dans le contexte de nos relations avec les autres. Disons donc objectivement que les autres sont là pour nous enseigner TOUT ce que nous avons besoin d’apprendre. La bonne personne n’est donc pas nécessairement celle qui ne me contrarie jamais. On sait bien que plusieurs personnes passent de grandes périodes de temps ensemble et que tout ce que ça fortifie, ce sont leurs jugements et leurs critiques de l’autre. Il y a aussi des gens qui passent des années ensemble sans jamais faire l’expérience l’un de l’autre. Une amie m’a dit un jour après 25 ans de mariage : « Mon mari a eu mon corps mais il n’a jamais connu mon âme. » Il y a peu de relations amoureuses qui s’avèrent des expériences d’affinités et d’identité partagées. Vous savez, nous sommes ici pour atteindre des objectifs précis en interagissant avec d’autres personnes. On doit accepter de ne pouvoir expérimenter des rapports harmonieux avec chaque individu qu’on rencontre puisqu’on a été conçu pour faire quelque chose de spécifique avec certains individus. Conséquemment, on a besoin de se retrouver avec ceux dont le plan ressemble au nôtre. Nos buts respectifs s’accorderont au mieux et ensemble nous accomplirons l’objectif visé. Mais on doit être prudent parce que nos passions, croyances et affections personnelles peuvent brouiller notre vision. L’ego est spécialiste des relations passionnelles mais destructrices qui sont davantage basées sur le corps que sur le cœur et l’âme.

On doit s’assurer d’être préparé en vue d’une telle rencontre pour reconnaître une autre personne dont le dessein originel vient compléter le nôtre. Ça exige de la retenue et du discernement, car ce n’est pas du tout le même objectif que de vouloir quelqu’un dans notre coupe. L’ego est toujours pressé. Quand on a envie de sauter quelqu’un à la première rencontre, on devrait réaliser que l’alarme est déclenchée. L’urgence se trouve du côté de la peur et non de l’Amour. Construire des rapports personnels authentiques représente tout un défi. Par conséquent, il importe qu’on s’associe avec les personnes qui conviennent à notre démarche. Ce qui importe, c’est qu’on trouve ces individus avec qui on devrait s’engager et qui diffèrent de ceux que nos attractions ou nos obsessions personnelles nous feraient choisir.

Deux personnes peuvent être destinées à servir ensemble un but plus élevé, mais il se peut aussi qu’il ne soit pas approprié pour elles de se marier.

Nous pouvons nous aimer l’un l’autre, mais il se peut qu’il soit inapproprié de s’engager dans une relation intime. Il est habituellement nécessaire d’attendre, pour bien discerner quelle forme de relation se montre la plus appropriée. On peut se retrouver en situation où on s’agence assez bien avec une personne, mais pas tout à fait. Et peut-être sera-t-il tentant de forcer les choses et de nier ou ne pas voir les raisons évidentes qui vont à l’encontre de cette relation, tout simplement parce qu’on en a marre d’être sans partenaire ou parce qu’on se dit « vaut mieux ça que rien ». Pour trouver ces individus avec lesquels nous sommes censé entrer en relation, nous devons nous libérer de ces autres tentatives de relation. Nous devons nous en éloigner. C’est à ce moment qu’on s’ouvre et qu’on se prépare à un véritable engagement.

Quand on rencontre ces personnes avec qui on est censé poursuivre un objectif élevé dans la vie, on les reconnaît tout simplement. On n’est pas emporté par une frénésie d’émotions en leur présence ni passionnément transporté. Tout se fait avec calme, simplicité et profondeur. On les reconnaîtra. Il nous sera facile de faire équipe, parce que ces deux morceaux de puzzle qui vont ensemble s’emboîteront à merveille. Il y aura peut-être des problèmes personnels tout au long du chemin, quelques désaccords, mais nos natures essentielles se compléteront à la perfection et on réalisera que les relations ne sont pas une fin mais un moyen de faire l’expérience d’un plus grand but dans la vie. Le fait de découvrir les personnes qui nous conviennent va alimenter notre aptitude à réussir dans la vie.

Ce pour quoi il est important d’attendre qu’elles se manifestent, parce que notre développement doit coïncider avec le leur. Je dis toujours : « Un rendez-vous pris est un rendez-vous dû !» Il est très tentant de justifier un engagement inapproprié en pensant être en mesure d’attendre pendant que l’autre se développe ou jusqu’à ce qu’il nous rejoigne avec le temps. Une vraie relation doit reposer sur la capacité immédiate et non sur le potentiel à venir. « Quand il aura commencé un cheminement, suivi tel cours ou arrêté de consommer ou qu’elle sera séparée ou que ses enfants seront partis de la maison… » Abandonnons les attachements qui nous enchaînent et nous rendent esclaves afin de trouver une véritable relation et un accomplissement réel dans le monde. Ce saut nous demande souvent du courage, mais c’est la porte assurée vers la libération et la possibilité d’être aux rendez-vous que nous avons pris.

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S

Santé

Par Guylaine Campion, ND

Qu’est-ce que l’énergétique dentaire?

Dans notre dernier numéro, il était question du face-mapping, une technique ancienne d’analyse de peau inspirée de la médecine traditionnelle chinoise. Rappelons-nous que cette technique fait le lien entre des problèmes de santé et des régions du visage. Le face-mapping fonctionne sous le même principe que l’iridologie qui « cartographie » l’œil et la réflexologie qui localise des points réflexes sur les pieds.

Mais saviez-vous qu’il existe une cartographie qui relie les dents aux organes? Plus précisément, il s’agit du tableau de correspondances entre les dents et les organes du Dr. Voll, un médecin allemand.

Par exemple, on dit que la quatrième molaire, disparue en Occident mais conservée dans certaines ethnies d’Afrique, serait reliée au méridien de l’intestin grêle et que la dent de sagesse serait associée au méridien du cœur.

Une carie pourrait donc être liée à un affaiblissement de l’organe correspondant à la dent. De même qu’une douleur constante à une dent pourrait être reliée au dysfonctionnement d’un organe. En fait, il s’agirait de mécanismes de défense qu’utilise l’organisme à travers la dentition pour rétablir l’équilibre.

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L’ÉNERGÉTIQUE DENTAIRE : UNE OPTIQUE QUI DÉPASSE LA DENTISTERIE CONVENTIONNELLE L’énergétique dentaire dépasse la notion de lésions anatomiques telles que les caries ou celle d’une infection locale à la dent. Ce concept se situe à un autre niveau.

Dans cette optique, des troubles organiques pourraient donner lieu à des caries ou des abcès dentaires. Le cas le plus fréquent est une fragilisation de la dent, et c’est à ce niveau que, par la suite, le microbe pourra s’activer. La localisation des caries se ferait en association à des « duos ou couples » dents-organes.

Par ailleurs, tout comme nous avons un cerveau droit et un cerveau gauche, il existe aussi une distinction entre les dents du côté droit et celles du côté gauche. De plus, il y a une mâchoire et une mandibule avec leurs propres caractéristiques.

Par exemple, si un patient souffre d’insomnie à cause de ruminations, le côté droit, au niveau de la dent de sagesse supérieure, serait affecté. La dent no 15 (deuxième prémolaire supérieure droite) reflète de l’angoisse chez un

patient au tempérament plutôt bouillant, alors que la dent no 25 (deuxième prémolaire supérieure gauche) exprimera de l’anxiété chez un patient de type apathique.

Le côté droit est positif, yang et en relation avec le système sympathique, alors que le côté gauche est négatif, yin et en relation avec le système parasympathique.

Si on veut aller plus loin dans les correspondances, les dents du bas seraient l’expression de ce qui est matériel et les dents du haut seraient plutôt celle de la spiritualité.

Fait à noter, si à la suite d’une extraction dentaire, une dent a migré et qu’elle a pris la place de la dent extraite, elle va prendre les caractéristiques de ce nouvel emplacement en lien avec certaines parties ou fonctions du corps. Le lien entre la dent et la pathologie s’établirait au niveau énergétique. Cependant, on précise que si la douleur peut passer très rapidement de l’expression dentaire à l’expression corporelle, il n’y aura jamais de douleur simultanée. En d’autres mots, le patient n’aura pas mal en même temps à la dent et à la région correspondante du corps. L’important serait de demeurer attentif aux liens existant entre les deux.

QUELQUES EXEMPLES DE LIENS ENTRE DENTS ET ORGANES AFFECTÉS Voici une liste permettant de repérer des organes affectés et des problèmes de santé reliés à des maux de dents : Une douleur à : - Incisive supérieure et inférieure : cystite, otite, pyélonéphrite - Première incisive : amygdalite, prostatite - Canine : cholécystite, hépatite - Prémolaire : colite, réaction allergique, pneumonie - Quatrième dent (en haut et en bas) : douleur au genou, au coude, à l’épaule, maladies inflammatoires, arthrite - Molaire : ulcère gastrique, ulcère duodénal, gastrite chronique, pancréatite chronique, anémie - Sixième dent inférieure : athérosclérose, problèmes d’artères - Sixième dent supérieure : inflammation des ovaires, de la rate, problèmes de glande thyroïde, sinusite - Molaire inférieure : varices, polypes dans le côlon, problèmes liés aux poumons tels que l’asthme bronchique, pneumonie, bronchite - Dent de sagesse : maladies cardiaques, maladies coronariennes, anomalies congénitales

À la lumière de ces informations, il est clair que nous ne pourrons plus voir un mal de dent de la même façon!

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ADes aliments pour Alimentation

Par Guylaine Campion, ND

raffermir la peau

Il n’est jamais trop tôt pour prendre des moyens afin de raffermir sa peau. Au contraire, tous les efforts que vous aurez mis durant vos jeunes années seront récompensés à un âge plus avancé! Votre peau vous remerciera quand il se fera un peu tard pour agir!

Pour avoir une peau jeune et fraîche, il importe de stimuler la production de collagène.

L’IMPORTANCE DU COLLAGÈNE Le collagène est une protéine à la structure fibreuse et longue qui constitue au moins 30 % du total des protéines présentes dans notre organisme. Il joue un rôle très important dans le corps humain puisqu’il soutient tous les tissus. On le retrouve principalement dans la peau, mais aussi dans les cheveux, les tendons, les tissus osseux, les cartilages, les fascias, partout!

Le collagène est responsable de l’élasticité de la peau. Ses fibres sont fortes durant la jeunesse, mais perdent de leur force dans le vieillissement. En fait, à mesure que nous avançons en âge, nous produisons moins de collagène.

On dit même qu’à partir de 25 ans, notre corps produit 1 % moins de collagène chaque année. De plus, le collagène que nous possédons déjà se détériore.

Avec l’âge, on a moins de souplesse, notre chevelure se fait moins abondante et notre peau perd son éclat.

DES ALIMENTS À LA RESCOUSSE Saviez-vous qu’en ajoutant certains aliments à votre alimentation vous pouvez aider votre peau à retrouver souplesse et fermeté.

En collation, optez pour une poignée de petits fruits riches en vitamine C. Des études ont prouvé que ces aliments aident à retarder les effets du temps. En 2007, des chercheurs ont utilisé les données d’une enquête nationale sur la santé et la nutrition reliées à des examens cliniques de la peau. Ils ont découvert qu’une consommation plus importante d’aliments riches en vitamine C était associée à une probabilité plus faible d’apparition de ridules et de sécheresse de la peau. De plus, ils ont ajouté qu’une consommation moins importante de graisses et de glucides aidait aussi à ralentir le processus.

Par ailleurs, des recherches ont révélé que le lycopène pouvait réduire les dommages causés à l’ADN de la peau, permettant ainsi de combattre les signes de vieillissement. page 14 • mai 2017 • Le monde au naturel

Les tomates sont très riches en lycopène, particulièrement celles séchées au soleil, de même que le melon d’eau.

On ne cesse de vanter les mérites des avocats! Ce fruit se trouve riche en bons gras essentiels pour la souplesse et l’hydratation de la peau. Ses bons gras aident la peau à conserver son éclat et son apparence repulpée même en vieillissant. L’avocat s’avère aussi une excellente source d’antioxydants tels que la lutéine, la zéaxanthine et la vitamine E. Et ce n’est pas tout! Des études ont révélé que ce fruit constituait un super-aliment pour lutter contre les radicaux libres. En effet, une d’entre elles, publiée en 2012, rapporte que l’huile d’avocat combat directement les radicaux libres provenant de l’exposition à la pollution, à la fumée de cigarette et aux radiations. Les radicaux libres sont les ennemis qui agressent la peau quotidiennement, menant à l’apparition de ridules et de rides.

L’ajout d’avocats dans les salades pourrait également augmenter l’absorption d’autres antioxydants trouvés dans les légumes, tel que le bêta-carotène.

Mangez des raisins, ils représentent une excellente source de resvératrol, un puissant antioxydant antiâge.

Consommez des aliments riches en prébiotiques (sarrasin) et en probiotiques (yogourt, kéfir, kombucha). Tout en aidant à stabiliser l’équilibre entre les bonnes et les mauvaises bactéries dans l’intestin, ces aliments peuvent améliorer l’état de la peau. Des chercheurs ont observé que des patients ayant de l’acné et consommant des probiotiques voyaient leur état s’améliorer. On sait que les probiotiques aident à réduire l’inflammation. D’autre part, des études récentes ont mis en lumière la capacité des probiotiques à ralentir les effets visibles du vieillissement.

Le monde au naturel • mai 2017 • page 15

S

Santé

Par Guylaine Campion, ND

L’hyperphagie : un trouble alimentaire peu connu Lorsqu’il est question de troubles alimentaires, on entend souvent parler d’anorexie ou de boulimie mais très peu d’hyperphagie. Il n’en demeure pas moins que ce grave problème de santé se trouve répandu.

L’hyperphagie se caractérise par des épisodes d’orgies alimentaires accompagnées de culpabilité et de honte.

Il s’agit d’une prise alimentaire compulsive et importante.

Les personnes qui en souffrent absorbent rapidement de grandes quantités d’aliments sans pouvoir se contrôler.

DES CRITÈRES SPÉCIFIQUES En fait, il existe six critères qui définissent l’hyperphagie : manger à une vitesse qui dépasse la normale, manger jusqu’à ressentir une gêne au niveau de l’abdomen, manger sans avoir la sensation d’avoir faim, manger en solitaire par gêne et ressentir du dégoût et de la culpabilité après avoir mangé.

Si trois de ces critères sont réunis, nous sommes en présence d’un cas d’hyperphagie.

Par ailleurs, les personnes hyperphagiques ont tendance à se cacher pour manger, à faire disparaître les emballages vides et à réapprovisionner le garde-manger rapidement pour ne pas éveiller les soupçons de leur entourage. Elles se trouvent souvent en surpoids ou obèses. De plus, elles se montrent irritables et angoissées. Elles se sentent tristes, déprimées et honteuses.

De 30 à 50 % des gens obèses souffriraient d’hyperphagie.

Selon les statistiques les plus récentes, les hommes représenteraient une forte proportion, soit deux hommes pour trois femmes.

D’autre part, alors que l’anorexie et la boulimie commencent habituellement à l’adolescence, l’hyperphagie débute généralement autour de 23 ans.

HYPERPHAGIE OU BOULIMIE? L’hyperphagie ressemble beaucoup à la boulimie. La différence : l’hyperphagique n’a pas de comportement visant à éliminer les aliments consommés. Tandis que le boulimique

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peut vivre des épisodes de vomissements, de prises de laxatifs, d’activité physique intense et des périodes de restrictions alimentaires.

Voilà pourquoi les personnes hyperphagiques sont en surpoids et peuvent même souffrir d’obésité. Surpoids et obésité mènent à encore plus de souffrance et par le fait même, les risques de crises augmentent, car la personne hyperphagique tente de fuir les émotions négatives. Un cercle vicieux s’enclenche.

Ne vous inquiétez pas si occasionnellement vous mangez trop lors d’un bon repas entre amis. On parle d’hyperphagie quand les crises surviennent au minimum une fois par semaine, et ce, trois mois consécutifs.

COMMENT TRAITER L’HYPERPHAGIE? Si une personne pense souffrir d’hyperphagie, elle doit consulter une naturopathe ou nutritionniste afin d’évaluer la situation et faire un bilan nutritionnel. Un psychologue pourra également être de bon recours pour traiter le côté émotionnel de ce trouble alimentaire et aider à comprendre son origine. Il pourra aider l’hyperphagique à trouver ce qui déclenche les crises.

Il existe des trucs à mettre en pratique pour combattre le trouble, par exemple prendre toujours ses repas en famille, se conditionner à manger lentement, prendre conscience des quantités d’aliments ingérés et limiter les achats hebdomadaires à l’épicerie. On n’achète que ce qui est nécessaire sans faire trop de provisions.

Enfin, des exercices de pleine conscience pourront aider la personne hyperphagique à ne pas se laisser envahir par les émotions négatives et à faire cohabiter celles-ci avec celles qui sont positives. Il existe des ateliers où l’on peut apprendre à manger en pleine conscience.

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A

Alimentation

Par Guylaine Campion, ND

Abus d’antibiotiques et alimentation industrielle : notre flore intestinale est bouleversée

L’abus d’antibiotiques et l’alimentation industrielle ont modifié notre flore intestinale. Les bactéries sont de plus en plus résistantes et les produits industrialisés font aussi leur part dans ce bouleversement.

Notre gros intestin est habité par des milliards de « bonnes bactéries » qui nous protègent de multiples façons. Elles interdisent l’implantation de puissants microbes, forment une barrière de protection qui empêche les organismes indésirables de passer dans notre sang, complètent la digestion de nos aliments permettant ainsi d’en extraire les vitamines B, les acides gras et les enzymes, et s’avèrent l’élément central de notre système immunitaire. D’ailleurs, les scientifiques affirment que la flore intestinale représente 80 % de nos défenses naturelles.

Mais cette flore si précieuse a besoin d’être « bien traitée », bien nourrie et surtout, elle ne doit pas être confrontée trop souvent aux produits antiseptiques et aux antibiotiques.

LE MAUVAIS TRAITEMENT DES ANTIBIOTIQUES Dès l’enfance, les tout-petits sont exposés de façon importante à des traitements antibiotiques et à des désinfectants qui détruisent leur flore intestinale. Par exemple, l’abus de produits antibactériens pour se désinfecter les mains représente une agression contre l’équilibre naturel de la flore. Plus on s’attaque aux bonnes bactéries, plus elles disparaissent et laissent toute la place aux mauvaises bactéries qui se développent alors allégrement et deviennent difficiles à combattre. Une véritable guerre se passe dans l’intestin. De là vient l’augmentation des cas de mycoses et de candidoses.

REPRENDRE CONTACT AVEC LA TERRE Il est important d’aller chercher les « bonnes bactéries » dans notre alimentation et notre environnement afin de réensemencer notre flore intestinale, et ce, surtout après des agressions aux antibiotiques.

Nos changements de mode de vie à travers les décennies font en sorte qu’il devient de plus en plus difficile de s’assurer un apport en bonnes bactéries. Citons en exemple : le fait que nous ne vivons plus dans des fermes, notre alimentation est pasteurisée et stérilisée, nous mangeons trop de sucre, trop de produits laitiers et céréales qui facilitent la prolifération de mauvaises bactéries dans nos intestins, nous vivons dans des lieux aseptisés et désinfectés et nous prenons des antibiotiques.

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La meilleure façon de rééquilibrer la flore intestinale est de rétablir un contact avec la terre et des produits de source naturelle porteurs de bonnes bactéries. Il faut manger bio et éviter les aliments tels que le gluten, les produits laitiers, les sucres et les aliments industriels. Il faut aussi s’éloigner des antibiotiques et des désinfectants et bactéricides qui anéantissent notre flore intestinale.

RÉENSEMENCER LE TUBE DIGESTIF Il est important, surtout après la prise d’antibiotiques, de réensemencer le tube digestif avec des probiotiques sous forme de complément alimentaire. Les probiotiques se présentent sous différentes souches qui peuvent donc réguler la flore intestinale, en empêchant l’implantation de bactéries pathogènes, en améliorant la digestion et en aidant à moduler la réponse immunitaire. Ces différents facteurs aident à réduire l’inflammation chronique des voies digestives et à prévenir les infections et les maladies graves.

On dit qu’une dose quotidienne de 10 milliards de probiotiques constitue une base, mais pour de meilleurs résultats, il est préférable d’y aller avec une dose de 25 milliards.

Certains aliments représentent de bonnes sources de probiotiques : yogourt, kéfir, choucroute, tempeh, miso et kombucha.

LE RÔLE DES PRÉBIOTIQUES Les prébiotiques sont aussi très importants pour la qualité d’une bonne flore intestinale, car ils nourrissent les probiotiques en place dans l’intestin. Ils sont très appréciés des bactéries dans le côlon. Les prébiotiques aident à multiplier le nombre et les effets des probiotiques dans l’intestin. L’inuline, les fructo-oligosaccharides et les galactooligo-saccharides sont des prébiotiques. On trouve de bonnes quantités de prébiotiques dans le lait maternel.

Par ailleurs, les prébiotiques sont présents dans les céréales complètes les légumineuses, les légumes et les fruits de saison.

Il va sans dire qu’il faut prendre bien soin de notre flore intestinale et bien l’ensemencer comme un bon jardinier afin de bénéficier d’une bonne santé. On évite d’y installer de « mauvaises herbes » telles que des aliments qui favorisent la prolifération de mauvaises bactéries (sucres, additifs alimentaires, édulcorants, graisses industrielles, alcool).

Enfin, on évite le plus possible d’empoisonner sa terre avec des « herbicides » tels que toxines, polluants, médicaments et antibiotiques qui déciment notre « jardin » (flore intestinale).

P

Peuple du monde

Par Guylaine Campion, ND

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Les Hunzas : un peuple de centenaires qui ne connaît pas la maladie Les Hunzas sont un peuple originaire d’une haute vallée de l’Himalaya, à l’extrémité nord du Pakistan, une région isolée du monde. Leurs particularités : ils vivraient fréquemment au-delà de 120 ans et ne connaîtraient pas la maladie.

Les chercheurs et les médecins se sont intéressés à ce peuple en raison, bien entendu, de leur longévité, mais aussi de leur santé de fer et de leur tempérament joyeux, et ce, malgré des conditions de vie extrêmement difficiles.

UN MODE DE VIE PARTICULIER Les Hunzas sont des montagnards qui galopent avec leurs chèvres de villages en villages juchés à 3000 mètres d’altitude. Ils boivent l’eau des glaciers, riche en minéraux et dans laquelle ils se baignent sans problème. Les femmes s’aspergent le visage d’eau glacée pour se rafraîchir durant la journée.

Ce peuple mange peu et absorbe environ 2000 calories par jour. Les Hunzas produisent eux-mêmes toute leur nourriture. Ils mangent principalement des fruits (pommes, mûres, cerises, poires, pêches et abricots), des légumes (pommes de terre, carottes, légumes verts, navets et courges), des noix (noisettes, amandes), du sarrasin, du millet, de l’orge, du blé et un peu de viande lorsqu’ils trouvent une chèvre blessée dans la montagne. Ils font sécher les abricots sur les toits de leurs maisons en prévision de l’hiver. Durant la saison hivernale, la nourriture se fait rare et les Hunzas pratiquent alors le jeûne.

Résultat : ce peuple ne souffre pas de cancer, ni de diabète, de maladie cardiaque, de problème de tension artérielle, de dépression et de surplus de poids.

Les femmes Hunzas paraîtraient plus jeunes que leur âge et les hommes continueraient de galoper avec leurs chèvres bien au-delà de l’âge de la retraite!

GARDER LE LIEN SACRÉ La presque totalité de la population des Hunzas est illettrée.

De plus, ils ne pratiquent aucun loisir artistique tel que la peinture, le dessin ou l’artisanat. Cependant, ils n’auraient pas perdu le lien sacré qui les relie aux éléments de la terre, aux saisons et aux lois de la nature. Selon des chercheurs, leur longévité et leur joie de vivre proviennent du fait qu’ils alimentent bien leur corps et leur esprit.

Par exemple, chez eux, le lien familial n’a jamais été rompu.

Une partie de l’éducation des enfants vient des plus anciens, parfois même des centenaires. Les ancêtres font partie de la vie et deviennent des racines sur lesquelles s’appuient les plus jeunes.

Enfin, les Hunzas pratiquent le yoga et la méditation sur une base quotidienne. Ils ont appris à vivre le moment présent : hier est déjà passé et demain n’est pas encore arrivé!

Ce peuple n’utilise ni engrais, ni pesticide, ni herbicide. Les enfants grimpent dans les abricotiers pour retirer les petites branches qui pourraient être touchées par des parasites.

De plus, l’eau limpide des glaciers minéralisée par les rochers fertilise la terre.

Le monde au naturel • mai 2017 • page 21

A

Alimentation

Par Guylaine Campion, ND

Des aliments « sains » dont il faut se méfier Nous sommes tous à la recherche d’aliments sains afin de s’assurer une meilleure santé. Mais saviez-vous que certains aliments peuvent nous donner l’impression d’être bons pour notre santé sans vraiment l’être? Sous des « allures saines », certains produits ou aliments cachent du sucre ou peuvent avoir un index glycémique élevé, d’autres peuvent cacher des produits chimiques, etc. En voici quelques-uns :

oméga-3, mais il est de plus en plus controversé à cause de la pollution qui règne dans les mers et océans. De nos jours, les poissons peuvent contenir un nombre important de produits chimiques en plus d’une quantité non négligeable de mercure.

Voilà donc une raison d’en limiter la consommation. D’ailleurs, saviez-vous qu’au Japon le sushi était un plat qui se consomme une seule fois par mois et surtout les jours de fête?

LES PRODUITS INDUSTRIELS « SANS GLUTEN » De plus en plus de gens recherchent des produits « sans gluten », mais il peut y avoir un piège. En effet, ces produits peuvent contenir des doses importantes de farine de riz, d’amidon de maïs, de fécules de pomme de terre ou du sirop de glucose : des ingrédients pouvant faire augmenter considérablement le taux de sucre dans le sang, sans oublier les agents de conservation, les agents épaississants et autres produits chimiques qui les composent possiblement.

LES JUS DE FRUITS Il est préférable de manger les fruits en entier plutôt que sous forme de jus. Saviez-vous que lorsque vous mangez votre fruit entier, ses fibres ont l’avantage de ralentir le passage du sucre dans le sang. Au contraire, lorsque vous buvez le jus du fruit sans les fibres, votre niveau de sucre sanguin augmente rapidement, ce qui épuise le pancréas.

Manger « sans gluten » s’avère une excellente initiative surtout si vous souffrez de troubles intestinaux ou de maladies auto-immunes, mais il faut d’abord privilégier les aliments entiers : légumes, fruits, noix, etc., non transformés par l’industrie agroalimentaire. Il importe aussi de bien lire les étiquettes des produits et la liste d’ingrédients qu’ils contiennent.

LE PAIN COMPLET On a tendance à croire que le pain complet est un aliment sain en raison de sa bonne dose de fibres, de vitamines et de minéraux. Mais on oublie souvent que son indice glycémique se trouve élevé. Il est salé et a moins d’être fait de céréales ancestrales, il contient beaucoup de gluten. Il vaut donc mieux ne pas en abuser. Choisissez plutôt les pains sans gluten à la farine de sarrasin ou de millet.

À éviter : les jus de fruits avec sucre ajouté et même ceux étiquetés « 100 % fruit » ne sont pas idéals pour la santé.

Leur sucre se trouve beaucoup plus rapide que celui des fruits entiers.

Privilégiez l’eau pure ou les tisanes. Si vous adorez les jus, savourez des jus de légumes beaucoup moins sucrés.

LES YOGOURTS « ALLÉGÉS » EN GRAS Les yogourts allégés en gras contiennent presque toujours du sucre ajouté. Il vaut mieux consommer des yogourts au lait de soja nature et bios afin d’éviter les pesticides et additifs dangereux.

LES SUSHIS Avec le souci d’éviter la malbouffe, vous aimez bien manger des sushis durant votre heure de lunch. Il s’agit d’un plat très salé et riche en sucres rapides. En principe, le poisson est un bon aliment avec ses protéines maigres, ses minéraux et ses page 22 • mai 2017 • Le monde au naturel

LES HUILES DE TOURNESOL, DE MAÏS ET DE PÉPIN DE RAISIN Attention, ces huiles sont très riches en oméga-6, donc proinflammatoires. Trop d’oméga-6 peut créer un déséquilibre avec nos besoins quotidiens en oméga-3. Optez plutôt pour l’huile de colza, riche en oméga-3 ou l’huile d’olive remplie d’antioxydants.

AUn pesticide responsable du Actualités

Par Linda Plante

déclin des abeilles en voie d’être interdit À travers l’Amérique du Nord, les populations d’abeilles subissent un très important déclin. La situation est presque catastrophique pour nos abeilles si précieuses pour notre santé! Ce déclin serait en majeure partie causé par un groupe d’insecticides connus sous le nom de néonicotinoïdes.

En conséquence, les autorités règlementaires gouvernementales ont décidé d’agir. D’abord, l’Ontario a entrepris de règlementer plus sévèrement l’usage des néonicotinoïdes, alors qu’au fédéral Santé Canada a émis un avis récent sur le sujet.

En effet, Santé Canada estime que l’imidaclopride, l’un des néonicotinoïdes les plus répandus, serait risqué pour la faune aquatique. Par conséquent, son utilisation sera bientôt interdite dans les fermes et les champs.

QU’EST-CE QUE L’IMIDACLOPRIDE? L’imidaclopride est un insecticide qui tue les insectes en s’attaquant à leur système nerveux. Il faut noter que même s’il est appliqué sur une seule partie d’une plante, comme les semences ou les feuilles, l’imidaclopride se propage dans l’ensemble de ses tissus.

Cet insecticide a été introduit au Canada dans les années 1990. Au Québec, il est utilisé dans la culture de la pomme de terre et du canola de même que sur les gazons pour lutter contre le ver blanc.

DES DANGERS POTENTIELS POUR LES ABEILLES Des experts et des chercheurs ont demandé de restreindre l’usage des néonicotinoïdes en agriculture en raison des dangers potentiels pour les abeilles. En effet, une récente étude a démontré que les néonicotinoïdes nuisaient à la capacité d’apprentissage, à la mémoire, à la communication, à la santé reproductive et au comportement butineur des abeilles et des autres pollinisateurs qui assurent la pollinisation de la grande partie de nos cultures alimentaires. page 24 • mai 2017 • Le monde au naturel

Ce qui inquiète, c’est que l’imidaclopride peut avoir un effet sur les cultures dans les champs pendant plusieurs années consécutives. Il persiste dans l’environnement et peut ensuite migrer dans les sols et dans l’eau, et du même coup, contaminer les eaux de surface et la faune qui s’y retrouve.

Les eaux douces de surface dans le sud de l’Ontario, dans les rivières de zones agricoles du Québec et les milieux humides à proximité des zones agricoles en Saskatchewan sont fortement contaminées à l’imidaclopride, selon des données collectées par le gouvernement et des équipes universitaires.

UNE INTERDICTION POUR BIENTÔT En novembre dernier, un rapport publié par l’Agence de règlementation de la lutte antiparasitaire a conclu que l’imidaclopride se révélait hautement toxique pour les insectes aquatiques bénéfiques tels que les éphémères.

Par la suite, Santé Canada a proposé d’abandonner de façon graduelle l’ensemble des usages de l’imidaclopride en agriculture et la majorité de ses autres utilisations d’ici trois à cinq ans.

Au cours des deux prochaines années, Santé Canada doit examiner deux autres néonicotinoïdes : la clothianidine et le thiaméthoxame. Des groupes environnementaux tel que Équiterre suivront le dossier de près.

Le monde au naturel • mai 2017 • page 25

A

Actualités

Par Linda Plante

Un Sommet sur l’alimentation au Québec en 2017 Un Sommet sur l’alimentation où le consommateur sera au cœur de la démarche aura lieu à l’automne 2017. Ce Sommet sera précédé de trois rencontres thématiques dans le but d’élaborer une politique bioalimentaire pour le Québec au printemps 2018. Cette politique guidera le développement d’une industrie bioalimentaire prospère et à l’écoute des demandes et des attentes des consommateurs.

C’est le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Pierre Paradis, qui en a fait l’annonce, il y a quelques mois, au marché Jean-Talon, à Montréal. « Pour la première fois, les préoccupations du consommateur seront au centre des discussions. Mieux informé, plus sensible à sa santé, soucieux de l’environnement, de l’éthique, de la qualité des produits et du bien-être animal, le consommateur est un acteur incontournable de l’industrie alimentaire. En entreprenant cette démarche, nous souhaitons créer un dialogue entre tous les maillons de la chaîne bioalimentaire », a expliqué le ministre.

Plusieurs sujets seront à l’honneur, par exemple le prix du panier d’épicerie, l’étiquetage, les OGM, les produits biologiques, la traçabilité, l’utilisation des pesticides, les cultures émergentes et plein d’autres préoccupations des consommateurs.

TROIS RENCONTRES PRÉPARATOIRES Trois rencontres thématiques réunissant les différents acteurs du secteur bioalimentaire serviront de préparation au Sommet.

La première rencontre a déjà eu lieu en octobre à Montréal et portait sur les attentes des consommateurs d’aujourd’hui et de demain. Le chef, animateur et entrepreneur Ricardo Larrivée était le conférencier d’honneur. Il était appuyé par un panel d’experts composé de JoAnne Labrecque, professeure de marketing à HEC Montréal, de Hélène Laurendeau, nutritionniste et animatrice, et de Hugo A. Munoz Urena, professeur de droit à l’Université du Costa Rica et chercheur principal à la Chaire de recherche en droit sur la diversité et la sécurité alimentaires de l’Université Laval.

La deuxième rencontre a eu pour thème le développement du plein potentiel de l’industrie sur les marchés d’ici et d’ailleurs. Cette deuxième rencontre, qui a eu lieu à Drummondville en février, réunissait les transformateurs, distributeurs et restaurateurs. Enfin, en mai à Lévis, une troisième rencontre portera sur les perspectives d’avenir pour les entrepreneurs agricoles et les pêcheurs. C’est l’agroéconomiste et investisseur d’Anges Québec, Claude Lafleur, qui s’adressera alors aux participants.

Afin de permettre à tous les acteurs et aux consommateurs de s’exprimer et de participer à la discussion, une plateforme Web consacrée au Sommet sur l’alimentation a été mise en ligne (mapaq.gouv.qc.ca/sommetalimqc). Cette plateforme est d’ailleurs un endroit privilégié pour en apprendre davantage sur l’industrie bioalimentaire. « J’invite toute la population du Québec à visiter la plateforme Web du Sommet sur l’alimentation et à s’exprimer sur les enjeux qui lui tient à cœur. Il s’agit d’une démarche importante pour le secteur bioalimentaire et c’est un défi qu’ensemble nous sommes capables de relever », a ajouté le ministre Paradis. « Cette démarche menant vers le Sommet sur l’alimentation témoigne encore de la volonté de notre gouvernement de définir ensemble une vision commune en vue d’assurer le plein développement du secteur bioalimentaire au Québec », a conclu le ministre.

page 26 • mai 2017 • Le monde au naturel

S

Santé

Par Guylaine Campion

Connaissez-vous les

actibiotiques?

On connaît très bien l’utilité des probiotiques et des prébiotiques, mais saviez-vous qu’il existe aussi des actibiotiques? Ces derniers jouent un rôle très particulier et peuvent être de bon recours, principalement dans les cas de côlon irritable, problème cœliaque, trouble de perméabilité intestinale, candida ou infections vaginales à répétition.

La flore intestinale est un écosystème symbiotique. Elle fait le lien entre nous et des organismes vivants provenant de l’extérieur. Ces bactéries vivent sur nos muqueuses digestives. Il existe une immense diversité de bactéries parmi les centaines de milliards qui composent la flore intestinale.

Certaines sont dominantes et d’autres sont dominées, donnant lieu à des relations complexes représentant la qualité de cette flore.

La flore bactérienne assure plusieurs fonctions essentielles au bon fonctionnement de l’organisme. Elle participe à l’absorption des nutriments, synthétise certaines vitamines du groupe B et la vitamine K, régule le transit intestinal, inhibe la prolifération des bactéries pathogènes, des virus et des levures, augmente la résistance à certaines bactéries virulentes, contribue au développement de la paroi intestinale et stimule le système immunitaire.

Chaque personne possède une flore spécifique qui peut être perturbée à un moment ou à un autre de la vie, entre autres, par une prise importante et fréquente d’antibiotiques, le stress, les aliments raffinés, le sucre, l’alcool, la vaccination ou la radiation.

QU’EST-CE QU’UN ACTIBIOTIQUE? Les actibiotiques proposent une vision écologique du fonctionnement du système digestif. Ils sont formés d’un complexe thermostable obtenu par fermentation d’une souche naturelle de Lactobacillus acidophilus : une souche aux propriétés bénéfiques pour l’écosystème digestif.

Précisons que les actibiotiques n’apportent pas de germes vivants extérieurs comme les probiotiques. Ils vont agir directement sur la consolidation des muqueuses et la réactivation de la flore intestinale spécifique de chaque individu. Leur objectif est de rétablir l’autonomie de l’écosystème tout en respectant le terrain de chaque personne.

Les actibiotiques stimulent la croissance des germes bénéfiques et inhibent celle des micro-organismes potentiellement pathogènes, par exemple les virus.

Leur effet inhibiteur agit autant sur les agresseurs présents et menaçants que sur les germes qui ont déjà pénétré à page 28 • mai 2017 • Le monde au naturel

l’intérieur de la muqueuse. En tant que modulateurs du système immunitaire, ils contribuent à l’efficacité des défenses naturelles. Ils améliorent les fonctions digestives de l’estomac et du côlon, permettant ainsi une meilleure assimilation des nutriments. On parle donc d’action préventive et réparatrice. Les actibiotiques ont ainsi un effet très intéressant sur la restauration et la consolidation des muqueuses tout en respectant le terrain individuel de chacun.

De plus, leur effet antimicrobien a également été observé contre la bactérie Helicobacter pylori au niveau de l’estomac.

UNE ACTION SUR L’ÉTANCHÉITÉ DE LA MUQUEUSE INTESTINALE Fait intéressant : les actibiotiques restaurent les cellules des muqueuses digestives et renforcent l’étanchéité entre ces cellules. On sait combien cette étanchéité est très importante, car sans elle, certains déchets et substances nocives (macromolécules, toxines, agents infectieux, etc.) habituellement stoppés par les barrières digestives peuvent alors franchir la muqueuse sans être digérés et pénétrer dans la circulation sanguine.

De nombreux facteurs peuvent altérer les muqueuses digestives : intolérances et allergies alimentaires, manque de fibres, mauvaise mastication, mauvaises combinaisons alimentaires, atteintes chroniques, infections, stress, médicaments (antibiotiques, antiacides, anti-inflammatoires, etc.) et substances irritantes (alcool, caféine, additifs, lait de vache, sucre raffiné, gras trans, gluten et abus d’aliments fermentés). Ces facteurs ont pour conséquence une profonde désorganisation cellulaire et une inflammation locale. Ces altérations se traduisent par une hyperperméabilité des muqueuses incluant une altération des capacités d’absorption et d’élimination de l’organisme.

TROIS ACTIONS SPÉCIFIQUES Les actibiotiques ont la propriété de travailler sur trois niveaux. En premier lieu, ils agissent sur les muqueuses digestives après une agression d’un facteur infectieux, un stress ou un usage répété de médicaments, en restaurant l’étanchéité cellulaire et en renforçant l’effet barrière.

Deuxièmement, ils stimulent la flore propre à chaque individu. Ils possèdent un effet antimicrobien direct sur les germes néfastes et de nombreux micro-organismes à potentiel pathogène.

Troisièmement, ils modulent de façon naturelle l’immunité.

Ajoutons en terminant que les actibiotiques aident aussi à lutter contre les allergies alimentaires.

Le monde au naturel • mai 2017 • page 29

A

Actualités

Par Linda Plante

Les bouteilles d’eau : interdites à Montréal en 2017?

En cette année 2017, Montréal pourrait bien devenir la première ville à interdire les bouteilles d’eau.

C’est le maire Denis Coderre qui avait lancé cette idée en février 2016. Bien qu’il n’y ait eu aucune suite à cette proposition jusqu’à présent, celle-ci pourrait tout de même rebondir dans les prochains mois. On se souviendra qu’au même moment le maire Coderre annonçait que Montréal interdirait les sacs en plastique en 2018.

UNE DÉCLARATION IMPORTANTE L’an dernier donc, à propos de l’interdiction des sacs de plastique pour 2018, le maire déclarait : « La question des sacs de plastique, c’est une chose. Après, on va s’enligner sur les bouteilles d’eau aussi, ça va être essentiel, important. »

Cette déclaration du maire de Montréal a retenu l’attention de Peter Gleick, fondateur du Pacific Institute, membre de l’Académie américaine des sciences et grand spécialiste des politiques de l’eau. « La proposition à Montréal est l’une des plus substantielles en Amérique du Nord », a-t-il affirmé lors d’une entrevue à La Presse.

Le Pacific Institute a publié plusieurs rapports sur l’eau embouteillée. Par ailleurs, Peter Gleick a lui-même publié un essai à ce sujet en 2010. Selon lui, d’autres villes nordaméricaines ont règlementé l’eau embouteillée, mais aucune ne l’a interdite complètement.

PLUSIEURS RAISONS ENVIRONNEMENTALES Il existe plusieurs raisons au niveau environnemental de vouloir réduire l’usage de l’eau embouteillée. Fait intéressant, La Presse mentionne un article publié en 2009 dans la revue scientifique Environmental Research Letters où monsieur Gleick a fait un calcul assez révélateur.

Celui-ci a calculé que l’énergie et les matériaux requis pour la fabrication des bouteilles en plastique pour toute l’eau embouteillée consommée sur la planète représentait environ 50 millions de barils de pétrole en 2007, dont environ le tiers aux États-Unis. Cette statistique datant d’une dizaine d’années a sûrement changé puisque la quantité d’eau embouteillée vendue augmente de 5 à 6 % par année en Amérique du Nord, selon La Presse.

La principale composante énergétique de l’eau embouteillée est la fabrication des bouteilles.

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D’autres étapes nécessitent également de l’énergie. Pensons, entre autres, au traitement de l’eau et à son transport. Peter Gleick a estimé que chaque litre d’eau nécessiterait une dépense énergétique de 5,6 à 10,2 mégajoules, selon la distance de transport. Étant donné qu’un litre d’essence contient environ 32 mégajoules d’énergie, on peut déduire que pour tous les trois à six litres d’eau embouteillée, il y a consommation d’un litre d’essence.

DES RISQUES POUR LA SANTÉ?

On sait déjà que le plastique exposé à la lumière ou à la chaleur peut se dégrader et laisser filtrer des contaminants dans l’eau. Rien de bien rassurant pour notre santé!

Par ailleurs, le faible taux de recyclage des bouteilles d’eau cause de la pollution. « L’eau du robinet est testée régulièrement, et c’est bien, il faut en parler », a souligné monsieur Gleick lors de son entrevue à La Presse. « Parfois, il y a des problèmes, et il est si facile de perdre la confiance des gens. Mais la réponse à une mauvaise qualité d’eau municipale ne réside pas dans l’eau en bouteille », conclut-il.

LA VILLE DE CONCORD EST PASSÉE À L’ACTION Déjà, en 2013, la ville de Concord, dans le Massachusetts, avait emboîté le pas en interdisant les bouteilles d’eau en plastique sur son territoire. La Conférence des maires avait auparavant voté, en 2007, une résolution appelant les municipalités à abandonner l’eau embouteillée. De fil en aiguille, l’idée a fait son chemin, et Concord est passée officiellement à l’action en janvier 2013. On voulait ainsi forcer le public à acquérir de nouvelles habitudes. Les magasins ne peuvent plus y vendre de bouteilles d’eau en plastique et les contrevenants doivent payer une amende.

Reste à voir maintenant si Montréal fera de même et donnera suite à cette idée d’interdire l’eau embouteillée sur son territoire!

Le monde au naturel • mai 2017 • page 31

A

Soins du corps

Par Shirley Séguin

Mes recettes beauté gourmandes à faire à la maison!

Le beau temps arrivé, c’est l’occasion idéale pour se donner une peau radieuse de la tête aux pieds! Voilà pourquoi je vous fais part ici de mes recettes coups de cœur très simples à réaliser afin d’avoir une vraie peau de pêche, et ce, avec des ingrédients que vous avez probablement tous dans votre garde-manger!

VISAGE SÉRUM ANTIÂGE À L’ENCENS Ingrédients - Une bouteille de type roll-on à bille pouvant contenir 5 ml - 5 gouttes d’huile essentielle de myrrhe - 5 gouttes d’huile essentielle d’encens (boswellia carterii) - 1-2 gouttes d’huile essentielle de rose (100 % pure si c’est possible) - 1-2 gouttes d’huile essentielle de lavande - 1-2 gouttes d’huile essentielle de géranium - Huile végétale de votre choix (argan : peaux mixtes; jojoba : peaux grasses; noyau d’abricot : peaux normales; pépins de framboises : peaux sèches et matures; rose musquée : peaux matures et très sèches) Préparation 1- Dans la bouteille, mettez toutes les huiles essentielles ensemble; 2- Remplissez l’espace restant avec votre huile végétale; 3- Brassez le tout et votre sérum est prêt.

Appliquez-le sur l’ensemble du visage et du cou, préalablement humidifié. Il est préférable de l’utiliser le soir au coucher.

EXFOLIANT POUR LES LÈVRES À LA CANNELLE Ingrédients - 30 ml d’huile de coco - 10 ml de sucre brun - 2 ml de cannelle - 5 ml de poudre de cacao

Préparation 1-Mélangez tous les ingrédients ensemble jusqu’à obtenir une pâte homogène; 2-Appliquez doucement en mouvements circulaires sur vos lèvres et rincez; 3-Se garde environ une semaine au frais.

MASQUE COUP D’ÉCLAT OXYGÉNANT À LA CHLORELLE Ingrédients - 2 ml de chlorelle en poudre - 15 ml de gel d’aloe vera - Un peu d’eau (à l’œil selon la texture désirée) - 1 goutte d’huile essentielle de bois de santal - 1 goutte d’huile essentielle de géranium

Préparation Mélangez tous les ingrédients dans un bol en bois. Personnellement, je me garde toujours un peu d’eau afin de pouvoir faire un mélange plus fluide.

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CORPS GEL RAFRAICHISSANT POUR LES PIEDS Ingrédients - 1 tasse de gel d’aloe vera - ½ tasse d’huile de jojoba - 5 ml de vitamine E - 5 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée - 2 gouttes d’huile essentielle de romarin Préparation 1-Mélangez tous les ingrédients ensemble dans un grand bol; 2-La préparation est prête à être appliquée sur les jambes et les pieds; 3-Se garde une semaine au frais.

CHEVEUX MASQUE CAPILLAIRE AUX FRAISES (pour un maximum de brillance) Ingrédients - 10 fraises - 20 ml d’huile de coco ou huile de ricin - 10 ml de miel - 2 gouttes d’huile essentielle de romarin

DÉODORANT À LA SAUGE (VAPORISATEUR) Ingrédients 1- 1 tasse d’eau florale de sauge officinale 2- 20 gouttes d’huile essentielle de lavande 3- 20 gouttes d’huile essentielle d’encens 4- 5 gouttes d’huile essentielle de sauge 5- Une bouteille munie d’un vaporisateur

Préparation 1-Mélangez simplement tous ces ingrédients ensemble dans un grand bol; 2-Mettez la préparation dans une bouteille pouvant contenir 250 ml; 3-Vaporisez!

Préparation 1- Passez au robot culinaire tous ces ingrédients pour créer une pâte; 2- Appliquez sur les cheveux humides et gardez 10 minutes; 3- Rincez.

MASQUE CAPILLAIRE POUR CHEVEUX ABÎMÉS À L’AVOCAT Ingrédients - ½ tasse d’avocats - ½ banane - 15 ml d’huile d’argan - 15 ml de yogourt Préparation 1- Passez au robot culinaire tous ces ingrédients pour créer une pâte lisse sans morceaux; 2- Appliquez le masque sur les cheveux humides et gardez 10 minutes; 3- Rincez.

Avez-vous une recette miracle à nous faire partager?

J’espère que ces recettes sauront vous accompagner lors de vos traitements spa à la maison!

Le monde au naturel • mai 2017 • page 33

A

Actualités

Par Linda Plante

Des chercheurs encouragent le jeûne intermittent Le jeûne intermittent pourrait nous protéger des maladies de civilisation telles que le cancer, le diabète et la maladie d’Alzheimer. C’est ce que rapporte une nouvelle étude publiée dans la revue américaine PNAS, étude qui a fait une synthèse des données scientifiques les plus récentes.

Les auteurs de cette étude sont des experts de l’Institut national du vieillissement de Baltimore et de l’École de médecine de Harvard, aux États-Unis, et du Centre de prévention du cancer du sein de l’Hôpital Wythenshawe, à Manchester, au Royaume-Uni.

et des chasseurs-cueilleurs qui ne souffrent que rarement, sinon jamais, d’obésité, de diabète et de maladies cardiovasculaires », affirment les chercheurs.

Les auteurs révèlent que le modèle d’alimentation classique des sociétés modernes, c’est-à-dire trois repas par jour et des collations, serait « anormal » du point de vue de l’évolution et probablement en contradiction avec les rythmes naturels du corps. « Ce modèle d’alimentation représente en fait une anomalie dans une perspective évolutionniste. Les études suggèrent que des périodes intermittentes de restriction énergétique peuvent en effet améliorer la santé et même contrer les processus de la maladie, tels que le développement du cancer du sein », explique la Dre Michelle Harvie, coauteure de l’étude et chercheuse à Manchester.

« Pour nos ancêtres, la nourriture était rare et principalement consommée pendant les heures du jour, faisant place à de longues heures de jeûne nocturne. Avec l’avènement de l’éclairage artificiel et l’industrialisation, les humains modernes ont commencé à prolonger leur journée après l’obscurité avec pour résultat une consommation supplémentaire de nourriture », expliquent les auteurs de l’étude. Ils ajoutent que la perturbation de l’horloge biologique du corps (les rythmes circadiens) a encouragé l’homme (et les animaux domestiques) à manger plus, ce qui le rend plus vulnérable à l’obésité et aux autres maladies.

En fait, cette étude recense plus de 80 articles scientifiques sur la biologie, les neurosciences et l’oncologie en lien avec les horaires des repas, les quantités ingérées et la santé humaine.

Le jeûne aide le corps à mobiliser les graisses corporelles, réparer les cellules, inverser le processus de vieillissement, inhiber les tumeurs et préserver les neurones des dommages causés par les maladies neurodégénératives telles que les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.

On suggère un jeûne intermittent, soit une alimentation normale pendant cinq jours et un maximum de 500 calories les deux autres jours. « Ces habitudes alimentaires sont en fait beaucoup plus conformes à celles des animaux sauvages

Les effets biologiques du jeûne qui se caractérisent, entre autres, par la production importante de corps cétoniques, sont proches de ceux du régime cétogène riche en graisses et pauvres en glucides.

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Formulé à base de 10 actifs dont 3 huiles d'exception : • Huile d'Argan Bio aux propriétés régénératrices et contribue à restaurer le cheveu.

• Huile de graines de Limnanthe qui hydrate et protège le cuir chevelu.

• Huile de graines d'Abyssinie qui apporte brillance naturelle aux cheveux.

SOIN repigmentant Il agit efficacement au coeur des cheveux pour réparer, corriger et restructurer la fibre capillaire.

Nourrir et protéger, vos cheveux retrouvent volume, brillance et luminosité et se coiffent plus facilement. Le soin repigmentant répare les cheveux mais les recharge en pigments afin de raviver la couleur et les sublimer.

Le monde au naturel • mai 2017 • page 35

SLes brûlures d’estomac Santé

Par Nicole Renaud, ND.A, membre de l’ANAQ

J’aime lire les recherches de la revue Life Extension concernant les dernières études et derniers essais cliniques relatifs aux différents problèmes de santé. Ce magazine américain est dirigé par des médecins et scientifiques cherchant à améliorer la santé des gens par l’utilisation de produits naturels. Aujourd’hui, je vous parlerai des brûlures d’estomac et de comment y remédier selon ces nouvelles recherches. En voici donc le résumé.

COMMENT APPARAISSENT LES BRÛLURES D’ESTOMAC Dans l’estomac sont produits l’acide chlorhydrique et les enzymes qui détruisent les protéines pour être assimilées sous forme d’acides aminés. Cet acide est aussi fort et brûlant que l’acide sulfurique de batterie. Une épaisse couche de mucus sépare la paroi de l’estomac de l’acide chlorhydrique sécrété par celui-ci, contrairement à l’œsophage qui n’est pas protégé par du mucus. Afin d’empêcher le contenu acide de l’estomac de remonter vers l’œsophage, un clapet appelé sphincter les sépare.

C’est un anneau musculaire situé entre l’estomac et l’œsophage. Un gros repas ou un repas riche en gras peut ralentir la vidange de l’estomac permettant ainsi la remontée vers l’œsophage.

MÉDICATION PHARMACEUTIQUE Les compagnies pharmaceutiques ont créé des médicaments qui ciblent la production acide de l’estomac et, indirectement, réduisent les symptômes du reflux. On les appelle des IPP (inhibiteurs de pompe à protons; les protons dans ce cas-ci étant des ions hydrogène). Voici la liste des IPP commercialisés au Canada : • Dexlansoprazole (nom commercial Dexilant) • Ésoméprazole (nom commercial Nexium et équivalent générique) • Oméprazole (nom commercial Losec et équivalents génériques) • Lansoprazole (nom commercial Prevacid et équivalents génériques) • Pantoprazole (noms commerciaux Pantoloc et Panto IV, et équivalents génériques) • Pantoprazole magnésique (nom commercial Tecta) • Rabéprazole (nom commercial Pariet et équivalents génériques)

Éliminer l’acidité de l’estomac fragilise son habilité à réduire la barrière aux infections et contribue à la malabsorption des nutriments due à un manque d’enzymes digestives. Il vaudrait mieux neutraliser l’acide de l’œsophage sans déranger le pH de l’estomac et ainsi permettre une meilleure digestion.

En prenant ces médicaments, vous ne corrigez pas la cause de vos brûlements et accentuez les effets secondaires liés à l’utilisation des IPP. Santé Canada a envoyé un avis aux professionnels de la santé en avril 2013 les avisant qu’ils doivent prescrire ces médicaments à la plus faible dose et pendant la période la plus courte possible.

Comme résultat, on retrouve ce qu’on appelle à tort des « brûlements d’estomac », quand il s’agit plutôt d’une remontée du mélange stomacal qui fragilise l’œsophage.

Cette douleur est brûlante et si l’inflammation persiste à long terme, elle peut être dangereuse, car les cellules de l’œsophage, non protégées par du mucus, sont délicates et auront la possibilité de se transformer en cellules cancéreuses. Le syndrome de Barrett, aussi appelé « métaplasie glandulaire de l’épithélium de l’œsophage », peut amener des complications : rétrécissement du conduit œsophagien, ulcère chronique, tumeur maligne.

Un diagnostic de hernie hiatale peut s’avérer sans conséquence, mais parfois peut provoquer des reflux acides. Si tel est le cas, je vous suggère de prendre les moyens nécessaires pour éviter les aggravations. page 36 • mai 2017 • Le monde au naturel

Effets secondaires des médicaments (IPP) Voici ce qu’on lit sur le site de Santé Canada : « Plusieurs études scientifiques indiquent que le traitement par IPP peut être associé à une faible augmentation du risque de fractures de la hanche, du poignet ou de la colonne en raison de l’ostéoporose, maladie entraînant la fragilisation des os. Le risque de fracture est plus élevé chez les patients qui ont reçu des doses quotidiennes multiples d’IPP et qui ont été traités pendant un an ou plus.

Les autres facteurs de risque d’ostéoporose, comme l’âge, le genre et la présence d’autres problèmes de santé, peuvent aussi contribuer au risque accru de fractures. » Les inhibiteurs de pompe à protons (IPP), utilisés à long terme ou deux fois par jour ou plus, contribuent à augmenter le risque (46 %) de maladie rénale chronique.

Les personnes âgées qui utilisent les IPP auront de la difficulté à absorber les minéraux. Par exemple, on a remarqué une diminution du fer, du calcium et du magnésium et de certaines vitamines chez les gens qui utilisent les IPP à long terme. Il y a également plus d’incidence d’ostéoporose ainsi que de pneumonie et d’infection au Clostridium difficile.

En diminuant voire arrêtant la production d’acide chlorhydrique dans l’estomac, on empêche l’absorption de la vitamine B12. En effet, pour absorber celle-ci, on a besoin d’acide chlorhydrique; même les personnes âgées, souvent en déficit d’acide chlorhydrique, peuvent être en manque de B12. Celle-ci est indispensable au renouvellement de la cellule, au bon état de la peau, à la formation des globules rouges, au bon fonctionnement des neurones.

On peut retrouver des troubles psychotiques et de l’humeur chez les personnes utilisant les IPP à long terme.

Je vous suggère le site suivant : http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupp lements/Fiche.aspx?doc=vitamine_b_12_ps Une large étude publiée en 2013 révélait que deux fois plus de patients présentant une déficience rénale aiguë utilisaient les IPP. Il semble qu’en éliminant ce médicament les problèmes rénaux disparaissaient en trois mois (Klepser DG & Al., 2013).

La population ne comprend pas bien les causes des brûlements d’estomac. Les IPP, selon les recherches, seraient sérieusement impliqués dans les maladies rénales, les maladies cardiovasculaires et le risque de décès.

De plus, des études publiées en 2015-2016 démontrent que les inhibiteurs de pompe à protons étaient associés à une augmentation du risque de démence surtout chez les personnes âgées. Dans The Journal of the American Medical Association Neurology, on a étudié 74 000 personnes âgées de 75 ans et plus durant sept ans pour en venir à ces conclusions.

Une autre étude sur des volontaires de 20 à 26 ans prenant des IPP durant sept jours révélait que leur performance avait diminué : mémoire, attention, fonction intellectuelle.

• Élever la tête du lit afin de permettre au contenu de l’estomac de descendre. Il faut promouvoir le mouvement vers le bas et non vers le haut.

• Relaxer. Le yoga, la méditation, le tai chi, la cohérence cardiaque sont de bons outils.

Se soigner avec les suppléments Selon les essais publiés dans le magazine Life Extension les substances suivantes seraient bénéfiques pour les personnes souffrant de reflux œsophagien (brûlure d’estomac).

• Le carbonate de calcium CROQUABLE a déjà démontré sa capacité à neutraliser l’acide de l’œsophage. À ne pas prendre à long terme.

• Le carbonate de magnésium CROQUABLE neutralise également les acides.

• La réglisse déglycéranisée CROQUABLE a été longtemps utilisée dans le traitement des ulcères d’estomac; elle agirait comme anti-inflammatoire et augmenterait la mobilité de l’œsophage en prévenant le reflux.

• Le zinc et la carnosine seraient indiqués pour les ulcères d’estomac surtout lors de l’infection à l’Helicobacter pylori.

Ils ont démontré une efficacité à réduire l’inflammation, laquelle représente un risque pour le cancer.

Il est important d’utiliser des suppléments à croquer afin de permettre aux substances d’aller directement dans l’œsophage.

Cet article est écrit dans un but informatif seulement et une évaluation par votre médecin n’est pas exclue.

Se soigner sans IPP Il faut d’abord penser à changer son style de vie et à éliminer la cause des brûlures d’estomac : • Perdre du poids.

• Éliminer le café pour un certain temps, l’alcool et les boissons gazeuses.

• Éviter la nicotine.

• Diminuer la grosseur de votre repas.

• Éviter les fritures et les aliments très gras.

• Éliminer les aliments acides comme les tomates, le ketchup, le vinaigre.

• Éviter de manger après 20 h.

N icole Renaud,

ND.A.

naturopathe agréée, maîtrise en éducation

• Bilan de santé complet • Problèmes gastro-intestinaux • Problème hormonal hommes, femmes, adolescents • Analyses fonctionnelles de laboratoire

Téléphone : 819-371-2336 • 5360, boul. Jean XXIII Trois-Rivières • membre de l'ANAQ

Le monde au naturel • mai 2017 • page 37

A

Actualités

Par Linda Plante

Le génome du quinoa décrypté Des chercheurs sont arrivés à décrypter la quasi-totalité du génome du quinoa. Cette avancée devrait faciliter l’essor de la culture de cette « graine d’or » qui pourrait aider à nourrir la planète.

En fait, le génome de cette plante cultivée dans les Andes depuis sept millénaires comporte plus de 1,5 milliard de briques d’ADN. Si on voulait l’imprimer sur du papier, cela nécessiterait 500 000 pages de texte!

Hypertension : le rôle de la perturbation du microbiote intestinal

Le quinoa possède de nombreuses propriétés. Cette pseudo-céréale est sans gluten, pauvres en lipides, riche en fer, en oméga-3 et en protéines.

Plusieurs spécialistes affirment que le quinoa est l’unique aliment végétal possédant tous les acides aminés essentiels.

Sa valeur nutritive serait plus importante que celle de l’œuf ou du lait. « Le quinoa est incroyablement résistant. Il peut pousser sur des sols pauvres, salins et à des altitudes élevées », affirme Mark Tester, professeur à la King Abdullah University of Science and Technology d’Arabie Saoudite et dirigeant de l’équipe internationale de chercheurs de cette étude publiée dans la revue Nature. « Le quinoa pourrait constituer une source de nourriture saine et riche en nutriments dans des parties du monde arides et sèches. La connaissance de son génome nous fait faire un pas de plus dans cette direction », ajoute le scientifique.

Le Pérou et la Bolivie sont les principaux producteurs de quinoa.

Une étude parue dans la revue Microbiome affirme qu’un microbiote non équilibré joue un rôle central dans le développement de l’hypertension. Pour les chercheurs de cette étude, la modulation du microbiote intestinal doit être envisagée dans le traitement de l’hypertension. « Il y a de plus en plus de preuves du lien qui existe entre le microbiote intestinal et différentes maladies comme le cancer colorectal, la cirrhose hépatique, le diabète de type 2 ou encore l’athérosclérose », expliquent les chercheurs.

« Nous pensons que le microbiote intestinal aurait la capacité de réguler la pression artérielle. Les études mettent en évidence une forte corrélation entre la dysbiose intestinale et l’hypertension et montrent l’implication du microbiote intestinal dans la régulation de la pression artérielle.

Cependant, ces résultats proviennent soit de modèles animaux, soit d’études menées sur un nombre limité de participants », précisent les chercheurs.

La dysbiose intestinale est aussi impliquée dans les cas d’obésité et de dépression.

L’hypertension représente un des principaux facteurs de risque de maladies cardiovasculaires. « Nos résultats montrent qu’il est possible de prévenir l’hypertension et ainsi diminuer le risque cardiovasculaire en agissant sur le microbiote intestinal, soit en améliorant l’alimentation et le mode de vie, soit en se supplémentant en probiotiques », concluent les auteurs de l’étude. page 38 • mai 2017 • Le monde au naturel

H

Homéopathie

www.homeo-ludivine.com Par Françoise Marc, HD

Recettes Homéopathique pour vos allergies saisonnières 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

Allium cepa 15 CH : nez coulant comme de l’eau, narines irritées Ambrosia artemisaefolia 15 CH : intolérance à l’herbe et au gazon – joueurs de golf

VEINOX

Ante hypophyse 7 CH : joue un rôle dans l’équilibre du sympathique; calme la vasoconstriction périphérique et la bronchodilatation

• Mauvaise circulation • Varices, congestion veineuse • Hémorroïdes chroniques

Apis 15 CH : effet antihistaminique prouvé par tests cliniques par Dolios Arundo donax 15 CH canne de Provence : prurit des narines de la voute palatine et des oreilles Betula pubescens 1 D anti-inflammatoire 4 CH

Cupressus simpervirens 15 CH cyprès de Provence : anti-inflammatoire, antispasmodique

Euphrasia 15 CH : larmoiement accompagnant une réaction allergique

OSTÉOROSE •Troubles de l’ostéoporose •Consolide les fractures •Stimule l’absorption du calcium

Lavendula officinal lavendula abriahl (lavandin) 1 D lavandes de Provence, calmant 5CH Olea europaea 1 D Olivier de Provence 5 CH

Poumon-histamine 30 CH similimum : anti-histaminique Ribes nigrum 1 D : anti-inflammatoire puissant

Sabadilla off 15 CH : éternuements paroxistiques des allergies Pour une allergie aux poussières, poils, moisissures, acariens Il faudrait garder • Poumon histamine • Allium cepa • Apis • Sabadilla • Ribes nigrum • Ante hypophyse • et ajouter : Poils d’animaux, Acariens, Moisissures, Poussières en 30 CH si vous pouvez les trouver.

www.herbier.ca

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L’homéopathie, au service de l’humain

SOLIDENT • Gingivite, pyorrhée • Dents friables, parodontite • Gencives saignantes

Pour info.: 1 866 694-9050 Le monde au naturel • mai 2017 • page 39

EDame Nature lave plus Environnement

blanc

On veut désinfecter, on veut assainir, on veut que ça sente bon et que ça brille. Tout cela est bien normal! Ce qui l’est moins, c’est qu’on ait omis, pendant de longues décennies, de demander à la nature de nous aider à faire maison nette...

Cela dit, les choses s’améliorent, car les biotechnologies nous font désormais connaître le pouvoir des enzymes, ces enfants légitimes des bactéries (oui oui!) qui digèrent littéralement la saleté avant de se changer en eau ou en air.

Ces produits très performants ont un pH neutre comme de l’eau et ne perdent pas leur efficacité avec le temps.

Cela s’avère une très bonne chose, car ils sont la plupart du temps vendus en formule concentrée, ce qui en prolonge le délai d’utilisation. Du coup, cela réduit leur empreinte écologique puisque leur emballage est plus compact, ce qui a de plus une incidence positive sur leur logistique de transport. Ajoutez à cela que le coût de tels produits se compare avantageusement à celui de produits classiques grâce à leur potentiel de dilution.

De la pure fiction? Point du tout! Depuis quelques années, les nettoyants à action enzymatique ont fait leur apparition sur le marché des produits d’entretien industriels et se taillent peu à peu une place auprès des consommateurs.

C’est donc dire que l’action chimique fait place à une action naturelle et biologique qui détruit la saleté sans détruire la surface sur laquelle elle se trouve et sans nuire à la santé par l’émission de composés organiques volatiles (COV) hautement toxiques comme le font les produits nettoyants classiques.

En effet, des substances comme le formaldéhyde, l’ammoniaque et le benzène se retrouvent dans une foule de produits domestiques. Il a été prouvé qu’y être exposé régulièrement provoque des ennuis de santé qui vont de la simple irritation jusqu’aux risques accrus de développer un cancer des voies respiratoires ou du sang (leucémie), en passant par les dommages au foie ou à l’appareil reproducteur, les nausées et les brûlures.

L’organisme Option consommateurs publie gratuitement sur son site internet le guide Les produits d’entretien chimiques ne sont pas sans tache, lequel révèle clairement quels sont les produits d’entretien courants qui contiennent des composés toxiques et quels sont leurs effets dévastateurs sur la santé.

Il va sans dire qu’une fois que vous aurez pris conscience de la présence de ces substances dans vos produits ménagers, vous ne regarderez plus la propreté du même œil! page 40 • mai 2017 • Le monde au naturel

Par ailleurs, en lisant bien les étiquettes, vous verrez que certains produits qui s’affichent comme étant verts n’ont de vert que la couleur de leur contenant. C’est qu’il faut répondre à plusieurs critères avant de s’autoproclamer « ami de l’environnement ». Tenez-vous-le pour dit : bon nombre de grandes marques populaires fabriquées par des multinationales ont leur propre label de certification; pas très net comme façon de s’afficher... C’est qu’au Canada il n’y a aucune exigence réglementaire pour inventorier les ingrédients sur les étiquettes des produits nettoyants.

Pour avoir la certitude que vous achetez un produit vraiment vert et inoffensif, recherchez minimalement les sept critères suivants comme le fait le guide Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi de Dominique Loreau, publié aux éditions Marabout :

1. Ses conditions d’utilisation sont écologiques.

Par exemple : un savon qui est efficace à l’eau froide pour ne pas alourdir l’empreinte environnementale en chauffant l’eau pour l’utiliser.

2. Il porte un sceau de certification indépendante comme Ecologo ou Design for the environment de l’EPA.* 3. Son fabricant fournit des preuves qu’il est doux pour l’environnement ou sans danger pour la santé, soit sur son site web ou sur celui d’un tiers indépendant.

4. Il peut se biodégrader en moins de 30 jours, foi de tierce partie.

5. Son contenant est recyclable et porte le code 01, 02 ou 03.

6. L’emballage est réduit au minimum, soit grâce à un produit concentré et à un emballage en gros.

Si l’emballage est réutilisable, c’est encore mieux !

7. Il est sans parfum donc dépourvu de phtalates qui posent un réel danger pour la santé.

*Attention toutefois : bon nombre de petites entreprises qui fabriquent ou distribuent de véritables produits verts n’ont tout simplement pas les moyens de se procurer le sceau d’un organisme reconnu. Si le produit répond à tous les autres critères, il constitue fort probablement un meilleur choix que les supposés produits verts des grandes multinationales.

Bien sûr, un produit inoffensif n’affiche pas les pictogrammes suivants sur son emballage.

A

Actualités

Par Linda Plante

Une carence en vitamine D pourrait accélérer le vieillissement

Les personnes d’âge moyen qui sont carencées en vitamine D ont des télomères (marqueurs de vieillissement) plus courts que celles qui ne sont pas carencées. C’est ce que rapporte une étude américaine parue dans le Journal of Nutrition.

Certaines études ont associé une carence en vitamine D à un risque plus élevé de mortalité et de cancer. D’autres ont démontré que des télomères leucocytaires (LTL) courts sont une caractéristique de l’instabilité des gènes et du risque de cancer.

Les télomères sont des structures spécialisées situées à l’extrémité des chromosomes. Ils protègent ceux-ci de la dégradation, les empêchent de fusionner et de se recombiner. Dans la majorité des cellules (sauf les cellules souches et germinales), les télomères raccourcissent à chaque division cellulaire. Ce processus mène à des télomères courts. Les chercheurs les décrivent comme étant un signe de vieillissement ou d’instabilité des gènes.

Chez l’animal, des télomères courts sont associés à un risque accru de cancer.

page 42 • mai 2017 • Le monde au naturel

Régime paléo ou méditerranéen : baisse de mortalité par cancer ou maladie cardiovasculaire

Les personnes d’âge mûr qui suivent un régime paléo ou méditerranéen auraient un risque réduit de mourir d’un cancer ou d’une maladie cardiovasculaire. À partir de questionnaires alimentaires, des chercheurs américains ont voulu savoir si les personnes qui suivent une alimentation de type méditerranéen et de type paléo avaient un risque de mortalité différent de celles qui ne suivent aucun des deux régimes.

Voici donc leurs résultats : la mortalité toutes causes confondues chez les personnes se rapprochant le plus du mode d’alimentation paléo était de 23 % plus faible que chez celles qui s’en éloignaient le plus. Pour le régime méditerranéen, la mortalité était réduite de 37 %. Par ailleurs, la mortalité par cancer avec le régime paléo était réduite de 28 %, et de 36 % avec un régime méditerranéen.

Finalement, la mortalité cardiovasculaire était diminuée de 22 % avec le paléo et de 32 % avec le régime méditerranéen.

Notons, cependant, qu’il s’agit d’une étude d’observation qui ne permet pas de conclure à une relation de cause à effet.

De plus, d’autres travaux ont montré les bienfaits de ces deux types de régime sur l’inflammation et le stress oxydatif, notamment en raison d’une charge glycémique modérée.

Le monde au naturel • mai 2017 • page 43

V

Vin

Par Marc André Gagnon ı vinquebec.com

La biodiversité

dans les vignes

Vous avez sûrement déjà vu ces champs de vignes à perte de vue. Ces immenses vignobles aux dizaines de milliers de plants de vigne; ces mers, ces océans de vignes. Ça semble beau, mais c’est ce qu’on appelle de la monoculture.

Ces immenses vignobles sans arbres ont des défauts. Il n’y a pas de biodiversité. Il n’y a pas d’arbres ni d’arbustes où les oiseaux peuvent nicher, se reproduire, se protéger et se nourrir.

Il n’y a pas non plus une grande diversité d’insectes.

Ces immenses champs sont donc à risque; à risque d’être attaqués; à risque d’être envahis par certains insectes ravageurs.

En effet, s’il n’y a pas de prédateurs dans un secteur, certaines colonies d’insectes peuvent proliférer, se répandre et causer de grands dégâts à la vigne, à ses feuilles et à ses fruits : les raisins.

La nature a horreur du vide. Ce secteur tend alors à se remplir, mais l’espèce envahissante n’est pas toujours désirable. Les producteurs, les vignerons doivent alors combattre ces envahisseurs. Les moyens utilisés sont souvent chimiques. Ce sont des pesticides, insecticides, acaricides et herbicides. Ils sont employés après le fait, pendant l’infestation ou encore par mesure préventive.

Ce sont des traitements que l’on doit répéter à la suite des épisodes de vents ou de pluies.

« Après la spécialisation et l’intensification de ses pratiques de production dans les années 1970 à 1990, la viticulture est de nos jours considérée comme une culture intensive à fort impact sur l’environnement », écrit Guillaume Pain, enseignant-chercheur en écologie du paysage, dans un document sur la biodiversité agricole.

Des producteurs d’une région de France ont choisi de briser ce rythme d’utilisations répétitives de produits chimiques. La solution envisagée est le rétablissement de la biodiversité dans leurs vignes. Des vignerons de la région de Saumur-Champigny dans la Loire ont entrepris un vaste plan de rétablissement de l’équilibre et de la biodiversité depuis 2004.

Ils ont commencé par refaire des haies ou établir des haies basses buissonnantes autour de leurs parcelles. Ils plantent des arbustes, des plantes florales et autres page 44 • mai 2017 • Le monde au naturel

plantes déjà présentes sur le territoire de l’appellation.

Avec l’aide de chercheurs, ils ont créé ce qu’ils appellent des « zones écologiques réservoirs ».

Le but « est d’optimiser les équilibres biologiques naturels au sein du vignoble en exploitant le potentiel des auxiliaires de culture pour gérer les ravageurs de la vigne », dit un communiqué de presse de ce projet.

On décide aussi de replanter des arbres, des amandiers entre autres; de faire pousser des grimpants sur les murets et les clôtures; de rétablir des bosquets et de laisser certaines zones non productives à l’état semi-naturel.

Les chercheurs se sont aperçus que des papillons eudémis (Lobesia botrana) – dont les larves (vers ou tordeuse de la grappe) s’attaquent aux baies des raisins et les font pourrir – prolifèrent surtout dans les vastes vignobles (les mers de vignes) et moins dans les parcelles séparées de végétation. « Une zone écologique réservoir (ZER) est une zone “non cultivée” qui ne reçoit ni engrais ni pesticides et dont l’entretien est strictement mécanique. Ces boisements, bosquets, talus, murets ou haies contribuent au développement de la biodiversité fonctionnelle (flore et faune), tout en stimulant les ennemis naturels des ravageurs. » On forme donc ce que l’on peut appeler des auxiliaires de culture. Ainsi, 78 des 130 vignerons de l’appellation Saumur-Champigny ont créé 20 kilomètres de zone naturelle. Ils ont planté des troènes, églantiers, prunelliers, sureaux noirs, noisetiers et autres « connus pour abriter des insectes auxiliaires parasites ou prédateurs des bio-agresseurs de la vigne. » On dit que les plantes locales banales hébergent le plus de biodiversité.

Il restait tout de même le problème des herbicides. Les producteurs détruisaient les herbes entre les rangs de vigne.

Le cahier des charges de l’appellation l’interdit maintenant formellement. « Un couvert végétal maîtrisé, spontané ou semé, est obligatoire sur l’inter-rang; en l’absence de ce couvert végétal, l’opérateur réalise un travail du sol afin d’assurer la maîtrise de la végétation spontanée. » De plus, l’enherbement au bout des rangs est obligatoire.

Ces haies, herbes et bosquets fournissent donc toute l’année un abri, de la nourriture et des lieux de reproduction pour les insectes, les araignées, les oiseaux et les animaux. L’enherbement entre les rangs de vignes permet de faciliter le déplacement de cette faune.

LES RÉSULTATS Les chercheurs ont noté que « plus le paysage est varié autour d’une parcelle et plus ces éléments paysagers sont proches, moins on trouve de vers de la grappe (eudémis). » De plus, ces haies aident à l’absorption des eaux de ruissellement; luttent contre les vents et l’érosion des sols; embellissent ces exploitations; et finalement, améliorent l’image et la crédibilité de l’appellation d’origine contrôlée (AOC) Saumur-Champigny. Le paysage devient plus beau, attirant ainsi plus de touristes. Les vignerons du coin utilisent aussi ce programme de biodiversité comme élément de marketing.

FINALEMENT, EST-CE QU’ILS UTILISENT MOINS DE PESTICIDES? « Sans avoir de chiffres, je constate cependant que les vignerons sont très attentifs au raisonnement des traitements en général et que la tendance est à la hausse dans la labellisation en agriculture biologique (25 domaines labellisés ou en conversion) », nous dit Marie-Anne Simonneau, chef de projet Saumur-Champigny.

Trois domaines bio de Saumur-Champigny sont au répertoire de la SAQ : Château Yvonne, Domaine Saint-Just et Domaine des Roches-Neuves. Surveillons donc les prochains arrivages.

Je vais passer quatre jours dans ce secteur de la Loire, je vous en reparlerai.

Voici quelques belles suggestions de vin bio.

Le Manoir, Alphonse Mellot 2015 Un très beau nez vif, frais, expressif et invitant. Floral et petits fruits blancs. Jolie bouche vive et minérale. Fruité fin. C’est bien ciselé. Un sauvignon non herbacé.

Cristallin. Longue finale agréable.

Laisse une belle bouche. Ne le servez pas trop froid. Le producteur dit pour 15 ans de cave et plus.

Un vignoble de 1,6 hectare silex sur argiles à silex. Culture en biodynamie. Fermentation en cuve bois tronconique et cuve inox.

Une production de 7500 bouteilles.

Mise en bouteille en fonction des lunes.

Alc. 13 %. Sucre 2,2 g/l.

12690686 Prix : 28,05 $ Château Rigaud, Faugères 2014 Des arômes de beaux petits fruits dans ce beau vin rouge. Mêmes saveurs en bouche. C’est juteux avec une sensation de gelée de fruits. Coulant, rond, doux en bouche. Légèrement réglissé.

Syrah et grenache.

Alc. 13,5 %. Sucre 2,1 g/l.

12509285 Prix : 18,65 $ Calcari, Parès Balta 2015 Un très bon vin blanc bio.

Aromatique, fruit et caramel fin.

Belle présence en bouche, acidité et fruit bien équilibrés. Sec et élégant.

Longue finale. De la belle qualité.

Un grand plaisir à boire. On ne s’en lasse pas. Cépage xarel-lo. Alc. 12 %. Sucre 1,6 g/l. Il devrait arriver 4000 bouteilles de ce vin en mai ou en juin.

11377225 Prix : 19,95 $

Château du Cèdre, Cahors 2013 Opaque. Un beau nez discret de fruits avec une fine note de bois et de graphite. Une belle bouche, ronde, équilibrée, séveuse, ample et ferme. Très beau. Le meilleur vin d’une dégustation de 33 vins bio à l’Association québécoise des agences de vin (AQAVBS). Malbec à 90 % complété d’un peu de merlot et de tannat.

Alc. 13 %. Sucre 1,7 g/l.

Pour quelques années de cave.

972463 Prix : 27,15 $ Le monde au naturel • mai 2017 • page 45

A

Alimentation

Par Émilia Sirois N.D., coach alimentaire

Causes et astuces pour remédier aux intolérances alimentaires Depuis quelques années, nous entendons parler des intolérances et allergies alimentaires. Certains en sont victimes, d’autres en nient l’existence !

Les intolérances au gluten, produits laitiers et levures sont celles que j’observe quotidiennement dans ma pratique de naturopathie.

Elles sont associées à des aliments particuliers qui affectent l’écosystème intestinal. À la différence des allergies alimentaires, les intolérances impliquent le métabolisme et le système immunitaire.

Une intolérance est une réaction négative, plus souvent différée dans le temps, à un aliment, une boisson, ou un additif alimentaire.

Comparativement à l’allergie alimentaire, il y a absence d’IgE (Immunoglobuline E), une classe d’anticorps capables de déclencher des réactions immunitaires rares mais sévères. Les symptômes d’allergies peuvent concerner la peau, les voies respiratoires, le système digestif ou une combinaison quelconque des trois.

page 46 • mai 2017 • Le monde au naturel

Le monde au naturel • mai 2017 • page 47

L’intolérance alimentaire qui affecte le métabolisme a des effets directs et indirects sur la digestion, le foie, les intestins, les reins, le sang, le système lymphatique, le système endocrinien et les cellules. Il peut se passer plusieurs années avant que l’on réalise que nous sommes intolérants à un aliment. Les intolérances amènent souvent une souffrance quotidienne sans cause apparente. De plus, elles peuvent changer, diminuer ou s’accentuer selon les années et notre mode de vie. Il est donc difficile de les diagnostiquer et de les traiter avec un protocole particulier. À long terme, elles créent un terrain propice aux maladies en ralentissant le métabolisme et en favorisant la fermentation et la putréfaction.

QU’EST CE QUI CAUSE LES INTOLÉRANCES ALIMENTAIRES ET COMMENT Y REMÉDIER ?

Le stress : Lorsque nous en sommes victimes, le système nerveux fonctionne en mode de survie! Les fonctions de digestion, d’assimilation, de la reproduction, du sommeil et d’élimination sont ralenties.

Ceci ne favorise pas la digestion, le calme, les sécrétions digestives et la mobilité du tractus gastro-intestinal.

Astuces pour y remédier :

• Prendre le temps de manger et de mastiquer longuement.

• S’accorder un moment de détente chaque jour

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• Reconnaître les émotions, les besoins et effectuer des demandes claires envers soi-même et les autres pour permettre au stress physique et nos perceptions de diminuer.

Une déficience en enzymes : Il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous pouvons manquer d’enzymes.

Une mauvaise mastication en est une, de mauvaises combinaisons alimentaires et des mauvais choix d’aliments en sont d’autres. De ces raisons découlent des problèmes de digestion impliquant l’estomac, le petit intestin, le foie et le côlon.

Astuces pour y remédier : • Pratiquer de bonnes combinaisons alimentaires pour éviter de putréfier et de fermenter les aliments.

• Favoriser l’ajout d’aliments vivants tels que les fruits et légumes crus à votre quotidien puisqu’ils contiennent des enzymes.

• Favoriser une alimentation hypotoxique afin d’éviter l’accumulation de résidus toxiques causant de la putréfaction et facilitant ainsi un terrain propice aux maladies chroniques.

L’accumulation de résidus : Certains aliments nocifs créent des résidus toxiques dans le corps qui génèrent des réactions immunitaires et rendent notre terrain propice aux maladies chroniques.

Notre alimentation moderne est inadaptée à nos enzymes. Cela crée de la putréfaction qui affecte l’équilibre acido-basique du corps. Les intolérances alimentaires créent un ralentissement de la digestion ce qui engendre de la putréfaction.

Astuces pour y remédier : • L’oxygène, notre premier aliment est le seul aliment pouvant neutraliser l’acidité.

• Opter pour une alimentation basse en toxicité (hypotoxique).

• Favoriser de bonnes combinaisons alimentaires.

• Éviter de manger 3 heures avant le coucher afin d’optimiser la digestion.

• Favoriser la consommation de protéines végétales et diminuer les protéines animales.

• Intégrer des plantes, herbes et épices favorisant l’alcalinité, la digestion, la flore intestinale et l’élimination.

ET SI LE CORPS NOUS PARLAIT ?

Le corps est une vraie foire aux mystères!

Il enregistre toutes sortes de mémoires émotionnelles. Je me souviens de conflits autour de la table lors de mon enfance ou d’états émotifs lors des repas. Mes réactions d’enfant étaient de refuser la nourriture de mes parents.

Cela me permettait d’avoir une forme d’attention, plutôt négative, mais en tant qu’enfant ce mécanisme était inconscient.

Je me demande si certaines de mes intolérances n’auraient pas été causées par ces malaises. Le corps nous alerte d’inconforts et nous oublions souvent nos émotions. À ce jour, nous ne faisons pas encore de liens concrets à ce sujet.

Par contre, j’observe qu’une personne faisant un cheminement alimentaire et émotif obtient toujours de beaux résultats et son corps physique réagit positivement en cessant les alertes aigües et mécanismes de défense inconfortables.

ALLER PLUS LOIN Vous en avez assez des ballonnements, gaz, maux de tête et autres inconforts?

Vous avez l’impression d’être en réaction à ce que vous mangez, et ce, de façon régulière? Il existe plusieurs tests d’intolérances alimentaires fiables qui peuvent vous aider à vous engager dans un cheminement alimentaire ou une thérapie de coaching qui aidera à intégrer graduellement de saines habitudes au quotidien.

Le monde au naturel • mai 2017 • page 49

HLes bienfaits des Herboristerie

Par Nathalie Beaudoin, herboriste-thérapeute accréditée

fines herbes

partie 1

En plus de relever la saveur de vos plats, les herbes fraîches peuvent vous apporter beaucoup grâce à leurs nombreux bienfaits!

Découvrez comment l’aneth, le basilic, le cerfeuil, la ciboulette, la coriandre et l’estragon peuvent être bénéfiques pour votre santé! En voici la première partie d’une série de deux articles : leurs particularités au jardin, en cuisine et les vertus qui leur sont attribuées.

L’ANETH Anethum graveolens Cette plante a un goût très particulier, qui ne ressemble à celui d’aucune autre. Dans le jardin, on la plante près des choux et loin des carottes. C’est une annuelle qui peut être semée en pot, se ressemant quand même naturellement. On doit la récolter jeune, en laissant ensuite monter le plant en graines, puisque ces dernières s’utilisent de la même façon que le feuillage.

On peut les faire sécher ou les congeler. En cuisine, elle fait des merveilles avec le concombre, les marinades, les poissons et les pommes de terre.

Effets : Riche en potassium, en sodium et en soufre, l’aneth est diurétique, est excellente pour la digestion et aide entre autres à soulager les gaz intestinaux. De plus, cette plante soulage l’anxiété, l’insomnie, les troubles digestifs, la fatigue nerveuse et diminue la mauvaise haleine. Selon les traités d’herboristerie, elle serait un bon remède contre le hoquet.

GRAVLAX (saumon à la scandinave) • 1 filet de saumon de 1 kg (2,2 lb) avec la peau, coupé en deux dans le sens de la longueur • 60 ml (4 c. à soupe) de sucre de canne doré • 60 ml (4 c. à soupe) de gros sel de mer • 250 ml (1 tasse) d’aneth frais, ciselé • 30 ml (2 c. à soupe) de vodka

1. Dans un bol, mélanger le sucre de canne, le sel, l’aneth frais et la vodka.

2. Déposer la première moitié du filet de saumon dans un plat, côté peau en dessous; y répartir la préparation et recouvrir de la deuxième moitié, côté peau dessus. Couvrir d’une pellicule plastique et mettre un poids dessus (une brique, une boîte de conserve).

3. Réfrigérer deux jours en prenant soin de retourner le poisson à quelques reprises afin de s’assurer qu’il marine également. page 50 • mai 2017 • Le monde au naturel

4. Après ces deux jours de macération, bien rincer les filets sous l’eau courante pour retirer la marinade.

5. Éponger soigneusement. Trancher finement.

Se conserve bien au congélateur.

LE BASILIC Ocimum basilicum Le basilic est une herbe incontournable dans les recettes estivales. Largement utilisé entre autres dans la gastronomie italienne, il s’utilise de préférence cru car son arôme s’atténue à la cuisson. Il existe en une multitude de variétés que l’on distingue selon leurs couleurs (vert plus ou moins foncé à rouge ou pourpre) et selon leur espèce.

Il est recommandé de ne ciseler le basilic qu’au moment de l’ajouter à votre plat, parce qu’il s’oxyde très vite et devient noir en à peine quelques minutes. Utilisez-le dans les sauces tomates, dans le fameux pesto et dans toutes vos recettes préférées, telles que les pâtes, marinades, tartinades, sauces, ragoûts, etc. Bref, on peut en mettre partout… enfin presque partout!

Effets : Le basilic détruit les radicaux libres, détend et rend… heureux! Antidépresseur, il équilibre le système nerveux et soulage la fatigue mentale. Il se montre aussi très utile pour les nausées, les spasmes et crampes, favorise la digestion et aide à l’accompagnement au sommeil.

Aussi, les feuilles fraîches appliquées sur la peau calment les démangeaisons.

Le monde au naturel • mai 2017 • page 51

PESTO AU BASILIC • 750 ml (3 tasses) de basilic frais, tassé • 60 ml (1/4 tasse) de noix de pin, grillées • 60 ml (1/4 tasse) de fromage parmesan, râpé • 15 ml (1 c. à soupe) de jus de citron • 1 gousse d’ail, pelée et hachée • 60 ml (1/4 tasse) d’huile d’olive, environ • Sel et poivre

1. Au robot culinaire, hacher finement tous les ingrédients et incorporer l’huile d’olive en filet jusqu’à ce que le mélange ait une consistance crémeuse et légèrement granuleuse. Saler et poivrer.

2. Conserver au réfrigérateur jusqu’à deux semaines ou congeler (sans le fromage).

LE CERFEUIL Anthriscus cerefolium Délicatement aromatique à l’état frais dans les salades, il perd de sa saveur lorsqu’il est séché ou bouilli. Il parfume très bien les potages, les vinaigrettes et les sauces.

Les feuilles crues donnent également une note raffinée et anisée aux omelettes, légumes, crudités, plats froids et poissons.

Effets : Le cerfeuil n’est pas seulement une excellente plante condimentaire, c’est également un bon remède végétal qui a fait ses preuves. Il procure un effet apaisant et décongestionnant. On l’utilise pour traiter les piqûres d’insectes ou les contusions. Le cerfeuil peut être consommé en infusions, pour favoriser la digestion.

S’il permet de lutter contre la rétention d’urine, il agit également sur la goutte, l’asthme, les bronchites et les calculs rénaux.

GUACAMOLE AU CERFEUIL • 3 avocats • Jus d’un citron vert • 250 ml (1 tasse) de cerfeuil, effeuillé • 45 ml (3 c. à soupe) d’huile d’olive • 5 ml (1 c. thé) de Sambal oelek • Sel de mer

1. Dans un bol, écraser la chair des avocats à la fourchette avec le jus d’un citron vert (une lime).

2. Ajouter le reste des ingrédients. Saler et poivrer.

Bien mélanger.

3. Servir en trempette, avec des tortillas.

LA CIBOULETTE Allium schoenoprasum La ciboulette est une plante aromatique originaire d’Orient, cultivée pour ses feuilles (pour ses fleurs aussi) et est utilisée aussi bien crue que cuite. On la trouve fraîche à longueur d’année et sa culture est très facile, au jardin ou au balcon l’été, en pot l’hiver.

Effets : La ciboulette contient des vitamines C, B2 et K, du calcium, du sodium, du phosphore et du fer. Elle aide à digérer, protège l’intestin des microbes et des bactéries, est diurétique et réduirait l’hypertension. page 52 • mai 2017 • Le monde au naturel

CRÈME DE CAJOU À LA CIBOULETTE • 125 ml (1/2 tasse) de noix de cajou • 125 ml (1/2 tasse) d’eau • Poivre et fleur de sel au goût • 30 ml (2 c. à soupe) de ciboulette fraîche • Le zeste d’un demi-citron

1. Faire tremper les noix de cajou dans l’eau huit heures à température pièce. Drainer et bien rincer.

2. Mettre dans le bol du mélangeur avec 1/2 tasse d’eau fraîche et le sel.

3. Mixer jusqu’à avoir une texture lisse.

4. Saler et poivrer. Ajouter la ciboulette hachée et le zeste de citron.

LA CORIANDRE Coriandrum sativum La coriandre est une plante annuelle qu’on peut semer dans la terre ou en jardinière tout le long de l’été. Une fois qu’on a récolté les feuilles, le plant meurt ou monte en graines. Ces dernières peuvent être congelées ou séchées; elles ont le même goût que les feuilles.

On peut manger les feuilles de coriandre dans les soupes orientales ou les plats de riz et de légumineuses.

Les graines séchées sont utilisées dans les marinades, les currys, les plats de viande et de légumes ou même pour aromatiser les desserts.

Effets : Toniques digestives, les graines de coriandre soulagent les gaz, ballonnements, douleurs intestinales et aident à la digestion des légumineuses quand on les fait cuire ensemble (avec des graines de cumin et de fenouil).

Ses huiles volatiles sont anti-infectieuses (bactéries, champignons et virus). Mâchée, elle rafraîchit l’haleine et diminue les odeurs d’ail et d’oignon. Elle calme la tension nerveuse et atténue la douleur (antalgique).

SALSA À LA CORIANDRE • 1 boîte (796 ml) de tomates en dés • 60 ml (1/4 tasse) oignon rouge, taillé en dés • 60 ml (1/4 tasse) coriandre fraîche, hachée • ½ piment jalapeño, finement haché • 1 gousse d’ail, finement hachée • Jus de 1 lime • Sel et poivre du moulin

1. Bien égoutter les tomates et jeter le liquide. Dans un bol, mélanger les tomates, l’oignon rouge, la coriandre, le jalapeño, l’ail, le jus de lime, le sel et le poivre moulus.

2. Pour plus de saveur, couvrir et laisser reposer au réfrigérateur une heure avant de servir.

L’ESTRAGON Artemisia dracunculus L’estragon fait partie de la même famille que l’absinthe.

C’est une vivace rustique mais fragile (à protéger des hivers rudes) qui peut être récoltée tout l’été. Traditionnellement utilisées pour calmer les rages de dents et en infusion contre les insomnies, les grandes feuilles peuvent être aussi utilisées en cuisine comme condiments, séchées, marinées ou congelées. Les plus petites peuvent être mangées fraîches, en salade. Le goût anisé de l’estragon se marie bien avec la volaille, les poissons et les sauces blanches. On peut aussi en ajouter dans les pâtes, les salades et aussi dans les desserts, par exemple avec des fraises.

Effets : L’estragon ouvre l’appétit et facilite la digestion.

En infusion, il soulage les brûlements d’estomac. Il aide à décongestionner les voies respiratoires et même à combattre la mauvaise haleine. Relaxante musculaire et antispasmodique, c’est une plante toute indiquée pour les crampes et spasmes de tout genre : crampes menstruelles ou musculaires, hoquet, torticolis et toux spasmodique. Elle équilibre le système nerveux et aide au sommeil. Les effets combinés de ses huiles essentielles peut même atténuer l’asthme (allergique ou nerveux).

FRAISES À L’ESTRAGON • 2 tasses de fraises, équeutées • 2 cuillères à soupe de sirop d’érable • Zeste d’un demi-citron vert • Quelques feuilles d’estragon frais

1. Couper les fraises en deux. Dans un saladier, mélanger le sirop d’érable et le zeste du demi-citron vert (une demilime) puis ajouter les fraises.

2. Couvrir et laisser mariner au réfrigérateur pendant une heure avant de servir.

Chacune des fines herbes de nos jardins est un trésor à découvrir. Faciles à cultiver, elles feront la joie de votre jardin, de votre corps et de votre palais!

Pour en connaître davantage sur les vertus des herbes fraîches et d’autres recettes (plus d’une centaine), je vous suggère de vous procurer ma formation en ligne « Se soigner par les fines herbes aromatiques » comprenant un ebook et des vidéos sur www.nathalieenherbe.com Le monde au naturel • mai 2017 • page 53

MMarcher pour la santé, Mieux-être

Par Louise-Maëna Paquette, B.Sc. Kinésiologue accréditée FKQ

avec plaisir!

différence dans votre journée. Encore mieux, faire partie d’un club de marche où il y a socialisation ajoute à la dimension d’une bonne santé.

La nature a doté l’humain de segments qui s’articulent où le mouvement se trouve à la base de la croissance et de la santé. Nous sommes faits pour bouger et ainsi éviter les stagnations.

La marche se pratique partout sans équipement particulier : bouteille d’eau, des bas doux et une paire de chaussures confortables sont suffisants pour une randonnée à proximité. Bien que l’on propose 30 minutes par jour, débuter par la durée qui vous est accessible avec plaisir constitue un départ. Si ce plaisir est de marcher beaucoup plus, allez-y, il n’y a pas de toxicité à marcher longuement!

Le beau temps nous ramène les moments propices à la pratique du plein air. Une activité comme la marche, pratiquée dehors, est favorable à la santé humaine à bien des égards.

Pourquoi la marche est si importante?

La marche effectuée dans la fluidité en respectant le rythme de chacun permet la transformation non seulement de la santé physique et physiologique, mais aussi de la posture et de l’humeur. Une meilleure humeur favorise une meilleure posture et vice-versa. Une meilleure posture permet aussi aux organes internes d’être à leur place. Ils sont mieux irrigués en sang et en nutriments, ce qui engendre un meilleur fonctionnement métabolique dont vous bénéficiez grandement.

Ses bienfaits non dits Tout le corps est reproduit sous les pieds par des points réflexes. Lorsqu’ils sont stimulés par l’activation du pied sur le sol, chaque partie de votre corps reçoit un signal d’harmonisation de la part du cerveau, et ce, à chaque pas.

Dix mille pas par jour est une distance favorable et se parcoure assez facilement. Il suffit de commencer à porter un podomètre pour se rendre compte du nombre de pas effectués dans la journée et de s’ajuster vers cet objectif.

Nous parlons de cubes exercices, de temps minimum d’activité ou de nombre de pas au quotidien pour maintenir une bonne santé. Toutefois, il est important de souligner l’essence de ces propositions : l’oxygénation et la circulation des liquides.

C’est une victoire chaque jour!

Pour ralentir le vieillissement des cellules, l’oxygénation et l’hydratation sont deux points importants. En manque d’oxygène une cellule meurt en trois minutes et en manque de liquide, en quelques jours. Un autre aspect très important : une cellule bien oxygénée libèrera mieux ses déchets et se nourrira mieux; sa longévité en est directement reliée.

Lorsque ces deux aspects sont atteints, l’organisme en trouve pour son compte et fonctionne de façon optimale. Sans compter qu’il devient plus facile de mieux s’hydrater, avec l’eau plutôt que d’autres boissons, et de mieux s’alimenter puisque le corps et l’esprit y sont mieux disposés.

Au niveau de l’organisme, si les déchets ne se libèrent pas adéquatement, il y aura engorgement puis une éventuelle dégénérescence de l’organisme s’engendrera.

La marche est l’exercice le plus simple pour aussi favoriser la santé mentale et même affective : un sourire échangé par une rencontre sur votre parcours peut faire toute la

Louise-Maëna Paquette

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Opter pour une marche optimale La santé ne passe pas nécessairement par une activité accélérée comme la course. La marche à l’extérieur est une excellente façon d’augmenter non seulement l’apport en oxygène à l’organisme, mais aussi d’améliorer la santé cardiopulmonaire, en sollicitant un rythme respiratoire approprié, et vasculaire, par le mouvement des muscles.

Il y a toutefois différentes façons de marcher. Parmi les types de marche bien connus, il y a la marche régulière, la marche rapide et la marche avec bâtons ou nordique, favorite chez les 65 ans et plus.

page 56 • mai 2017 • Le monde au naturel

Deux marches, qui montent au palmarès de cette activité, sont très oxygénantes et favorisent plus que la bonne santé : les marches afghane pour les longs marcheurs et Guo Lin, thérapeutique, pour améliorer une condition de santé précaire ou en prévention.

Dans ces deux méthodes, la marche est rythmée avec la respiration. Toutefois, une gestuelle accompagne la marche dans le Guo Lin. À noter qu’il y a toute une déclinaison dans leurs applications selon le terrain parcouru ou la condition de santé du marcheur.

Nous allons nous concentrer ce mois-ci sur la marche afghane, qui nous a été apportée par Edouard G. Stiegel à la suite de son observation des caravaniers afghans qui marchent aisément 60 km par jour, parfois plus, et ce, sur des dizaines de jours. Cette méthode nous permet donc de marcher sur de longues distances en se sentant à l’aise et ainsi de tirer les meilleurs bénéfices de cette activité si simple et accessible même pour des familles avec de jeunes enfants : quel beau cadeau de vie à leur offrir!

Il y a tout un concept de santé qui vient avec la pratique de la marche afghane. En effet, l’hygiène nasale et le brossage à sec font partie, sans être obligatoires, de l’optimisation de cette pratique de marche qui va plus loin que de seulement se mettre en mouvement : le contact avec soi et avec l’environnement. Toute une ouverture s’intègre par la pratique de la marche afghane. Mieux se sentir, mieux se connaître, mieux vivre!

Voici une base pour vous permettre de profiter du plein air simplement :

Rappelez-vous de respirer sans inspirer ni expirer au maximum.

Laissez-vous un espace, comme une réserve tranquille. Selon votre rythme, inspirez pour trois, quatre ou cinq pas.

Selon votre rythme, marchez avec une amplitude de pas standard pour vous. Inspirez pour 3 pas – en progression augmentez en inspirant pour 4 ou 5 pas.

Retenez votre souffle pour 1 pas.

Continuez en expirant sur la distance du même nombre de pas qu’à l’inspire soit, 3, 4 ou 5 pas. Une variante est apportée lorsque vous montez une pente ou que vous la descendez.

Toutefois, il vaut mieux prendre de l’expérience sur terrain plat.

Le temps de s’apprivoiser dans cette nouvelle façon de vivre la marche!

Bonne marche et profitez des bonnes odeurs printanières!

A

Aromathérapie

Prendre soin du visage et avoir une peau

Prendre soin de son visage pour une peau radieuse. Pour y arriver, il s’agit de nettoyer, de nourrir et de protéger sa peau. Prendre soin de sa peau, c’est aussi manger et boire des aliments de qualité. La peau se construit à partir des nutriments qu’elle reçoit du sang. Le sang se fabrique à partir de la nourriture que l’on mange et des boissons que l’on boit.

Cet article est le premier de trois sur les soins du visage. Il portera sur les exfoliations. Le deuxième présentera les masques à l’argile mélangés aux eaux florales et aux huiles essentielles faits en fonction des différents type de peau : acnéique, sensible, couperosée, grasse, sèche et mixte. Le troisième proposera des sérums qui sont des mélanges d’huiles végétales (argan, avocat, argousier, margousier, rose musquée, de jojoba, etc.) et d’huiles essentielles régénérantes pour les différents types de peau.

page 58 • mai 2017 • Le monde au naturel

naturellement belle

Par Michel Turbide, Professeur et conférencier en aromathérapie

La source de ces informations est issue en bonne partie du principe d’un nouveau cosmétique appelé « slow cosmétique ». Je me réfère aux écrits de Julien Kaibeck, cofondateur du mouvement Slow Cosmétique.

POURQUOI DOIT-ON S’EXFOLIER LA PEAU? La peau est constamment agressée par la pollution, le sébum, les peaux mortes. Ces impuretés demeurent à sa surface et l’empêche de retrouver sa beauté naturelle, sa jeunesse, son éclat. L'exfoliation devient en quelque sorte une détox à effectuer de façon régulière. Elle débarrasse l’épiderme des cellules mortes qui l’asphyxient et ternissent son éclat.

L’exfoliation du visage est une habitude à laquelle nous devrions adhérer! Celle-ci permet à la peau de s’oxygéner et de favoriser le renouvellement cellulaire. De plus, elle réduit les rides, l’acné et les cicatrices d’acné. Cette action d’exfolier permet d’éliminer les anciennes cellules, ce qui aide à l’évolution des nouvelles cellules qui rendent la peau plus lisse et la rajeunit. Les cellules de la peau se renouvellent environ tous les mois.

Voici quelques ingrédients pour fabriquer des exfoliants L’exfoliant au sucre – indiqué pour les peaux normales.

Le sucre est une source naturelle d’acide glycolique qui stimule la production de nouvelles cellules et décompose la protéine qui maintient les cellules mortes accrochées à votre peau.

La poudre de racines d’iris – idéal pour les peaux sensibles.

La poudre d’iris possède une odeur très fine. Cette poudre fine est un exfoliant doux pour le visage.

L’exfoliant au café moulu – indiqué pour les peaux normales.

La caféine contenue dans le café, lorsque directement appliquée sur la peau, stimule la circulation sanguine et contribue à la régénération cellulaire.

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L’exfoliant aux flocons d’avoine – un bon choix pour les peaux sensibles, couperosées et grasses. Les flocons d’avoine sont des exfoliants naturels très doux! Mixez-les très finement pour en obtenir une farine, mélangez avec du miel, du kéfir ou du yogourt.

L’exfoliant aux sels de mer – un choix pour les peaux sèches à normales. Le sel de mer contient des oligo-éléments qui contribuent à rajeunir la peau et qui stimulent la croissance des cellules.

L’exfoliant au miel – idéal pour les peaux acnéiques. Il s’agit d’un antibactérien, antifongique et antioxydant léger. À mélanger avec n’importe lequel des exfoliants.

L’exfoliant au bicarbonate de soude – recommandé pour les peaux sensibles, réactives. Il exfolie délicatement la peau, sans agresser. En plus, il déloge le sébum et les impuretés jusqu’au fond des pores.

L’EXFOLIATION POUR DIFFÉRENTS TYPES DE PEAU Généralement, pour les personnes plus jeunes, une exfoliation légère sera suffisante. Quant aux peaux plus âgées, une exfoliation plus profonde donnera plus de résultats. Il est inutile de frotter fort pour effectuer une bonne exfoliation. Les grains joueront leur rôle exfoliant à l’aide d’une simple friction.

Comme point de départ, pour les peaux dites normales et grasses, il serait bien de prendre un bain de vapeur. Cela consistera à mettre dans un bol de l’eau bouillante, à exposer son visage au-dessus du bol et à couvrir la tête d’une serviette pour garder la vapeur près du visage, et ce, pendant moins de cinq minutes, avant d’assécher la peau.

Ou tout simplement, après la douche, faire l’exfoliation.

La chaleur fera dilater les pores et l’exfoliation n’en sera que plus efficace. Pour les peaux dites couperosées, sensibles et réactives, l’exposition aux vapeurs d’eau provenant du bol d’eau chaude n’est pas conseillée.

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Ensuite, appliquer le mélange d’exfoliation que vous avez préparé et qui est adapté à votre type de peau. Bien choisir le mélange pour éviter de provoquer des rougeurs et des boutons. Voir les suggestions d’exfoliations.

Les fréquences d’exfoliation se font en fonction de votre type de peau. Si vous avez une peau normale, vous pouvez l’exfolier une fois par semaine, et jusqu'à deux fois pour les peaux grasses. Alors que pour les peaux sensibles et les sèches ou réactives, le traitement se fera tous les 15 jours.

Il est suggéré de procéder le soir, ce qui laissera l’épiderme se régénérer au cours de la nuit. Par la suite, il faudra bien hydrater sa peau avec de l’eau florale et appliquer des huiles végétales (sérum) ou une crème immédiatement après l’exfoliation.

Mieux encore, attendre avant d’hydrater la peau, en poursuivant le soin par l’ajout d’un masque à l’argile afin de se débarrasser des impuretés en profondeur et de donner un apport minéral. C’est un bon ajout pour obtenir une plus belle peau. Par la suite, on ajoute le sérum ou une crème de son choix.

SUGGESTION D’EXFOLIATION POUR DIFFÉRENTS TYPES DE PEAU : Exfoliez de façon circulaire et laissez reposer de 15 à 30 minutes, puis rincez et lavez.

Pour les peaux sèches • 1½ c. à soupe Amande douce moulue • ½ c. à soupe Miel • 1 c. à soupe Beurre de coco • 2 gttes Huile essentielle de bois de Hô Pour les peaux grasses • 1 c. à soupe Amande moulue • ½ c. à soupe Kéfir effervescent • 1 c. à soupe Jojoba • 2 gttes Huile essentielle de romarin officinal à cinéole Pour les peaux mixtes • 1 c. à soupe Huile de jojoba • 1 c. à soupe Poudre d'amandes • ½ c. à thé Sel • 1 gtte Huile essentielle de bois de Hô 1 gtte Huile essentielle de romarin officinal à cinéole

LES RISQUES DE L’EXFOLIATION L’exfoliation doit se faire prudemment si on a une peau réactive, acnéique, couperosée, ou une rougeur persistante, ou une hyperpigmentation comme les taches brunes. On choisira une approche douce et les fréquences seront espacées.

Pour les peaux acnéiques • 1 c. à thé Miel • 1 c. à thé Sucre • ½ c. à thé Jus de citron • 1 c. à soupe Jojoba • 2 gttes Huile essentielle de lavande aspic

CONCLUSION Grâce à l’exfoliation, l’usage d’un sérum aura une action plus pénétrante au niveau de la peau. Celle-ci deviendra plus souple, nette et lisse, et son teint sera lumineux. Une peau bien entretenue est aussi plus facile à maquiller.

L’application de produits maquillants en sera facilitée et le résultat final se trouvera par la même occasion rehaussé.

Pour les peaux couperosées et sensibles • 1 c. à soupe Soda à pâte • 1 c. à soupe Miel • 1 c. à soupe Huile margousier • 1gtte Huile essentielle de lavandin super

Le monde au naturel • mai 2017 • page 61

A

Alimentation

Par Caroline Roy

Le miel,

un aliment en or!

Pour moi, le printemps, c’est le plaisir de revoir la nature qui s’éveille, d’accueillir les sourires des enfants tout excités, de partager une joie de vivre contagieuse et de sentir cet appétit fou qui nous chatouille soudain. Toute cette effervescence m’amène à penser au bourdonnement des abeilles qui s’affairent à la pollinisation des fleurs, autant celles de nos arbres fruitiers que des fleurs qui embellissent nos paysages environnants. Et que dire du savoureux miel, fruit du travail accompli par ces ouvrières infatigables! Doré, délicieux et naturel... le miel est un aliment en or!

LE MIEL À PLUSIEURS NIVEAUX Nos grands-mères avaient depuis longtemps compris les nombreuses propriétés curatives du miel et l’utilisaient beaucoup plus que seulement pour la cuisine! Qui n’a pas déjà été soulagé d’un maux de gorge par une tasse d’eau chaude, à laquelle on rajoute tout simplement miel et jus de citron? Je revois encore ma mère qui nous préparait cette boisson chaude pour nous aider à combattre nos rhumes lorsque nous étions enfants. Eh oui... combattre! Car le miel, en plus d’être un remède de choix pour soulager les maux de gorge, a bien d’autres bienfaits! Il possède des antioxydants qui protègent notre système immunitaire et aide à tuer les bactéries, tout en accélérant la cicatrisation des plaies.

Le mot « combattre » prend donc tout son sens avec ces explications, n’est-ce pas? Avant l’avènement des antibiotiques, les médecins avaient également compris ses propriétés curatives et pour cette raison, gardaient précieusement avec eux un peu de miel. En effet, saviez-vous que le principal composant antibactérien du miel est le peroxyde d’hydrogène qu’il contient naturellement? Eh oui, c’est pour cette raison qu’il était couramment utilisé, combiné au propolis, pour contrer bactéries et infections.

page 62 • mai 2017 • Le monde au naturel

BARRES NUTRITIVES LES BARRES NUTRITIVES BIOSTEEL SANS GLUTEN ET CONFECTIONNÉES À PARTIR D’INGRÉDIENTS ENTIERS SONT UNE COLLATION IDÉALE À TOUTE HEURE DE LA JOURNÉE. CARACTÉRISTIQUES CLÉS :

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Les principaux ingrédients incluent : in Da Dattes, isolat de protéine de lactosérum, raisins, gr graines de citrouille, noix de coco, ananas, mangue et papaye.

Da Dattes, isolat de protéine de lactosérum, raisins, po pommes biologiques, ca canneberges, amandes, ép épinards, graines de chia, brocoli et betteraves. br

VÉGÉTALIEN

CASHER

BLEUET

Le principaux ingrédients Les in incluent : Da Dattes, isolat de pr protéine de lactosérum, bl bleuets sauvages, gr graines de citrouille, nectar de noix de coco ne et canneberges.

Le monde au naturel • mai 2017 • page 63

Le miel est un formidable substitut au sucre raffiné. C’est un aliment entièrement naturel riche en énergie composé de deux sucres simples : fructose et glucose. À titre informatif, les fruits et les légumes font également partie des aliments composés de sucres simples. Contrairement aux sucres doubles (sirop, mélasse, sucre) et complexes (légumineuses, céréales), le miel fait partie des glucides qui sont absorbés sous forme de glucose directement et principalement au niveau du petit intestin. Ainsi, même s’il s’agit d’un sucre naturel, il faut toujours éviter d’en consommer en trop grande quantité afin d’éviter une hausse rapide de la glycémie. Avec tout ingrédient sucrant, la phrase que je me plais à répéter est la suivante : la modération a bien meilleur goût!

REMPLACER LE SUCRE PAR DU MIEL EN PÂTISSERIE En cuisine, il est facile de remplacer le sucre par du miel, mais encore faut-il savoir comment. En effet, on ne peut remplacer un ingrédient de type « sec », comme le sucre, par un ingrédient « liquide » comme le miel en rapport 1 pour 1, car ceci affecte bien entendu la chimie alimentaire de la recette.

Voici donc comment je procède : pour chaque tasse de sucre (250 ml), je remplace par 1/2 tasse (125 ml) de miel. Le miel a un pouvoir sucrant très concentré, de là cette diminution d’un pourcentage du sucre de 50 %. Et en même temps, cela nous permet de réduire notre consommation de sucre « raffiné » en se tournant vers un sucre naturel, tout en s’habituant à un goût légèrement moins « sucré ».

J’ai fait plusieurs essais en pâtisserie pour en arriver à cette conclusion, simple par la suite à appliquer. En effet, en jouant avec d’autres dosages entre sucre et miel, il faut ensuite faire des règles de diminution partielle des liquides et le résultat n’est pas toujours aussi concluant. Je ne vous cache pas que j’ai un faible, en cuisine, pour l’utilisation des mesures en grammes, qui nous simplifient la vie et qui permettent un résultat tellement précis! Ainsi, je vous offre mon tableau de conversion de sucre pour le miel, établi à partir de mesures impériales (et ml) puis converties facilement en grammes.

Comme la densité du sucre et du miel ne sont pas les mêmes, on ne peut pas simplement faire le calcul en partant du poids du sucre et diminuer de 50 %. Je l’ai donc tout calculé pour vous et avec ce tableau, vous verrez, c’est si simple!

Mesure en ml et impériale du sucre

Mesure en grammes du sucre

Remplacement par du miel / mesure donnée en grammes

250 ml (1 tasse)

220 g

120 g

185 ml (3/4 tasse)

165 g

90 g

165 ml (2/3 tasse)

145 g

80 g

125 ml (1/2 tasse)

110 g

60 g

85 ml (1/3 tasse)

75 g

40 g

65 ml (1/4 tasse)

55 g

30 g

Et si votre miel vient qu’à cristalliser, ne vous inquiétez pas, il n’est pas gaspillé. Il s’agit là d’un processus tout à fait normal qui se produit lorsqu’il est conservé un peu trop longtemps dans son pot, tout simplement à cause du fructose qui entre dans sa composition. Pour le remettre à l’état liquide, rien de plus simple : mettre le pot dans une petite casserole avec de l’eau et chauffer à feu doux jusqu’à ce que les cristaux fondent. Le miel reprendra alors sa texture liquide originale.

MES RECETTES DU MOIS... SUCRÉES AU MIEL! Je vous reviens avec cet appétit insatiable qu’éveille le printemps. C’est pourquoi je ne peux faire autrement que de vous offrir de bonnes recettes gourmandes, toujours sans gluten et sans produits laitiers, cuisinées ce mois-ci à partir de miel! Je vous propose tout d’abord les biscuits dont raffolent mes enfants : mes biscuits au beurre d’amande, sucrés au miel, bien entendu! Puis, un gâteau de base au miel simple comme tout, que vous pourrez utiliser comme base pour vous préparer également de savoureux poudings aux fruits. Et pour conclure, une petite gâterie qui plaira aux petits comme aux grands : mes carrés au miel et au riz croquant.

Bonne cuisine à tous!

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Biscuits au beurre d’amandes Portion : 20 biscuits Sans gluten, Préparation : 10 minutes sans produits laitiers et hypotoxique Cuisson : 16 minutes Ingrédients : 210 g (1 1/2 tasse) de farine tout usage La Merveilleuse (de Cuisine l’Angélique) 30 g (1/3 de tasse) de flocons de quinoa 5 ml (1 c. à thé) de poudre à pâte Une pincée de sel 140 g (1/2 tasse) de beurre d’amandes 120 g (1/2 tasse) de miel 100 g (1/2 de tasse) d’huile d’olive douce 1 œuf moyen (45 g) 5 ml (1 c. à thé) de vanille

Chef Caroline Roy

Préparation : • Dans un bol, mélanger la farine, les flocons de quinoa, la poudre à pâte et le sel.

• Dans un autre bol, mélanger le beurre d’amandes, le miel, l’huile, l’oeuf et la vanille.

Brasser le tout vigoureusement à l’aide d’un fouet.

• Incorporer le mélange sec aux liquides et bien brasser le tout à l’aide d’une cuiller de bois.

• Couvrir la pâte et laisser reposer au réfrigérateur de 2 à 3 heures.

• Préchauffer le four à 180 0 C (350 0 F).

• Former 20 boules de pâte, les déposer sur une plaque recouverte d’un papier parchemin et les aplatir à l’aide d’une fourchette mouillée pour former un biscuit d’environ 5 cm (2 po) de diamètre. Si désiré, décorer avec une amande.

• Cuire au four sur la grille du haut, de 16 à 18 minutes, jusqu’à bien doré.

• Retirer les biscuits délicatement à l’aide d’une spatule et laisser refroidir sur une grille.

Ces biscuits de type “sec” se conservent facilement 1 semaine sur le comptoir dans un contenant à biscuits en métal ou en terre cuite.

Cette recette est tirée du livre Savoureux, santé et sans gluten!

Carrés au miel et au riz croquant Petits et grands raffoleront de cette savoureuse gâterie!

Ingrédients : 125 g (1/2 tasse) de beurre d’amandes ou de beurre d’arachides 120 g (1/2 tasse) de miel 65 g (1/4 tasse) de boisson végétale, au goût 5 ml (1 c. à thé) de vanille 150 g (3 tasses) de riz croquant * 45 g (1/2 tasse) de noix de coco râpée, non sucrée 120 g (3/4 tasse) de pépites de chocolat, mi-sucré 15 ml (1 c. à soupe) de margarine végétale * Ne pas confondre les céréales de riz croquant avec les céréales de riz soufflé.

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Sans gluten, sans produits laitiers et hypotoxique Portions : 15 Préparation : 15 minutes Cuisson : 4 minutes

Chef Caroline Roy

Préparation : • Huiler un moule de 18 cm X 28 cm (7 X 11 po).

• Dans une moyenne casserole, faire chauffer à feu doux le beurre d’amandes (ou d’arachides), le miel, la boisson végétale et la vanille, en remuant à l’aide d’un fouet.

• Dès que le mélange arrive à ébullition, fermer le feu.

• Ajouter le riz croquant et la noix de coco et bien brasser le tout à l’aide d’une cuiller de bois.

• Presser uniformément le mélange dans le moule.

• Dans une petite casserole, faire fondre à feu doux les pépites de chocolat et la margarine végétale. Étendre le chocolat sur le mélange de riz croquant.

• Laisser refroidir au réfrigérateur, puis tailler en carrés.

Gâteau au miel

Chef Caroline Roy

Portion : 8 Sans gluten, Préparation : 15 minutes sans produits laitiers et hypotoxique Cuisson : 25 minutes

Ingrédients : 140 g (1 tasse) de farine tout usage La Merveilleuse (de Cuisine l’Angélique) 1 c. à thé (5 ml) de poudre à pâte 1 pincée de sel 1 oeuf large (55 g) Boisson végétale, au goût (soya, amandes etc).

Huile d’olive douce 85 g (1/3 tasse) de miel 5 ml (1 c. à thé) de vanille Préparation : • Préchauffer le four à 180 0 C (350 0 F). Huiler et enfariner un moule rond de 20 cm (8 po) de diamètre.

• Dans un bol, mélanger ensemble la farine, la poudre à pâte et le sel. Réserver.

• Déposer l’oeuf dans le fond d’une tasse graduée pour les liquides de 8 oz. Ajouter de la boisson végétale (soya, amandes) jusqu’à atteindre la ligne indiquant 185 ml (3/4 tasse). Puis, ajouter l’huile d’olive douce pour obtenir un total de 250 ml (1 tasse) complète de liquide.

• Verser le mélange liquide dans un bol. Ajouter le miel et la vanille et battre vigoureusement à l’aide d’un fouet pour bien faire mousser le mélange.

• Ajouter les ingrédients secs, battre de nouveau jusqu’à l’obtention d’un mélange lisse et homogène.

• Verser la pâte dans le moule et faire cuire sur la grille centrale du four pendant 25 à 30 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre.

Cette recette est tirée du livre Savoureux, santé et sans gluten!

M Le rire Mieux-être

Par Josée Labrie

le meilleur antidouleur naturel Saviez-vous que votre corps peut produire des substances antidouleur?

Il s’agit des endorphines, des opiacées naturelles produites par le cerveau qui ont un effet semblable à celui de la morphine.

Pour augmenter votre niveau d’endorphines de façon naturelle, il suffit tout simplement de rire et plus spécifiquement de rire en groupe.

LE RIRE : UN BON EXERCICE PHYSIQUE Nous avons tendance à croire que le rire est une émotion qui commence par un sourire et qui est produite dans le cerveau et sur le visage. En fait, le rire commence par une forte décontraction du diaphragme, un muscle situé entre le ventre et la poitrine. Cette décontraction provoque une importante expulsion de l’air en comprimant les poumons.

Cet air provoque une vibration des cordes vocales provoquant le « Ha! », suivi de plusieurs autres : « Ha! Ho! Hi! », alors que votre diaphragme se contracte et se décontracte dans une réaction en chaîne.

Dans le cas où le rire se prolonge, en vous vidant de votre air, vous vous pliez alors en deux pour rire. Dans les cas extrêmes, vous pouvez vous rouler par terre avec un fou rire, vous perdez donc le contrôle de vos muscles et votre ventre devient douloureux sous la tension.

Pris d’un fou rire, le rieur transpire, ses veines et les muscles de son cou et de son visage gonflent et se contractent, comme s’il souffrait d’une douleur intense.

Des larmes peuvent alors apparaître dans ses yeux.

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Tout comme l’athlète qui fournit un très grand effort, la douleur et la tension musculaire déclenche une grosse production d’endorphines.

LES EFFETS DE LA PRODUCTION D’ENDORPHINES Après une libération d’endorphines, vous vous sentez heureux et êtes plongé dans un état de bien-être.

En réalité, c’est le fait d’avoir ri qui vous rend heureux, plus que ce qui a provoqué le rire.

Si vous aviez une douleur avant le rire, vous constatez que la sensation diminue après le rire. Ce phénomène a d’ailleurs été observé par une équipe de l’université d’Oxford, en laboratoire, et dont l’étude a été publiée dans la revue médicale Proceedings of the Royal Society B.

Par ailleurs, à l’instar de l’opium, les endorphines provoquent une sensation de détente et de paix intérieure qui favorise l’assoupissement.

L’EFFICACITÉ DU RIRE EN GROUPE Avez-vous déjà remarqué le sentiment de joie et de bonheur qui résulte d’un travail manuel en groupe? Faire un effort physique en groupe donne satisfaction et provoque un sentiment d’amitié dont on ne peut expliquer la présence.

Par ailleurs, faire du sport en groupe amène un sentiment d’enthousiasme et de joie plus aisément que lorsqu’on s’entraîne en solo. Avez-vous déjà observé un groupe de joggeurs dans les parcs? Ils ont l’air heureux et se racontent toutes sortes d’histoires intéressantes.

De son côté, le coureur solitaire a souvent l’air triste ou mélancolique.

La raison est fort simple : on produit plus d’endorphines en groupe. Cela a d’ailleurs été observé par le Dr Dunbar de l’université d’Oxford, en 2009, avec l’équipe locale d’aviron. Le scientifique a constaté que les rameurs qui ramaient en groupe supportaient mieux la douleur que lorsqu’ils avaient fait exactement le même effort, mais de façon individuelle. Leur niveau d’endorphines était plus élevé.

L’effet de groupe est encore plus fort avec le rire qui devient contagieux. En fait, vous avez plus de chances d’avoir un fou rire à regarder des vidéos d’humour lorsque vous êtes en groupe.

Cependant, le rire forcé n’a pas du tout le même effet. « Le rire poli n’entraîne pas de séries d’expirations répétées et incontrôlées qui sont nécessaires pour déclencher la production d’endorphines », explique le Dr Dunbar.

Voilà donc une bonne occasion pour rire le plus souvent possible!

A

Actualités

Par Linda Plante

Montréal lance sa première campagne publicitaire sur les déchets organiques Montréal a lancé sa première campagne publicitaire sur les déchets organiques avec pour thème « Les déchets alimentaires ne sont pas des déchets ordinaires ». C’est pour rejoindre les personnes les plus réfractaires au compostage que la Ville a lancé une campagne publique.

Les ambassadeurs, les verts engagés et les verts disposés ont déjà adopté le bac brun qui a maintenant atteint 60 % d’implantation (immeubles de huit logements et moins) dans les 19 arrondissements de Montréal.

Le visuel de la campagne : « Bien manger, bien jeter », vise à rendre plus acceptable le fait de manipuler des restants de table.

Dès 2020, l’enfouissement des matières organiques sera interdit au Québec.

On évitera ainsi une bonne part des émissions de GES liées à notre traitement des déchets. Afin de minimiser davantage ces émissions, il est donc important de traiter les déchets localement. À cet effet, Montréal planifie la construction de quatre installations de compostage, biométhanisation ou prétraitement. Malgré tout, le citoyen, qui est le premier maillon de la chaîne, a l’opportunité de faire sa contribution positive en séparant un maximum de déchets comestibles.

L’Aromathérapie applications thérapeutiques Huiles essentielles du Québec et du monde

Édition SANTÉ-ARÔME 450 pages

Ce traité d’aromathérapie se veut un outil avec un niveau d’information qui répond aux besoins des usagers tels que les thérapeutes les plus avertis. Vous y trouverez un vaste choix d’huiles essentielles qui ont été sélectionnées pour leur efficacité et leur polyvalence, ce qui en fait un répertoire des plus complets. Il y a une section sur les familles biochimiques et thérapeutiques.

La compréhension des composantes biochimiques établira des piliers solides pour vos connaissances en aromathérapie, en devenir familier sera un atout majeur.

Ces familles regroupent les huiles par leurs propriétés médicinales : les antalgiques, les anti-inflammatoires, les anti-infectieuses, etc... Voici un ouvrage très pratique, utile et complet, qui saura vous accompagner dans votre recherche de mieux-être en toute sécurité.

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Gagnante du mois d’avril 2017 MmeHélène Blainey, de Québec

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Distribué à 35 000 exemplaires à travers le Québec.

Si vous avez des commentaires ou des questions, n’hésitez pas à nous contacter.

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Retournez votre coupon AVEC les 7 erreurs à : Le monde au naturel, 65 boul. Ste-Madeleine, Trois-Rivières (Qc) G8T 3K8 Le tirage aura lieu le 15 juin 2017. page 70 • mai 2017 • Le monde au naturel

Publicité • Nathalie Gélinas ngelinas@natworld.ca Graphiste Benoit Ouimet

Journaliste Guylaine Campion, Marc André Gagnon Collaborateur Nathalie Beaudoin, Josée Labrie, Louise-Maëna Paquette, Françoise Marc, Linda Plante, Nicole Renaud, Caroline Roy, Shirley Séguin, Émilia Sirois, Michel Turbide Révision Denis Dionne Imprimeur Solisco Distribution Nationex / Poste Canada Messageries Dynamiques