Le monde au naturel - Fevrier 2017

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Éditorial

Huile d’olive, huile de coco, beurre de ghee… quoi choisir? On cuisine à peu près tous avec de l’huile d’olive, mais il faut bien avouer que l’huile de coco gagne en popularité comme ingrédient de choix dans les recettes. Alors, laquelle choisir et comment l’utiliser? On fait donc la lumière ce mois-ci sur la différence entre ces deux huiles, leurs bienfaits et leur utilisation optimale. Saviez-vous que l’huile de coco remplace très bien le beurre dans toutes les recettes de pâtisserie sans gluten?

simplement, sans additifs, sans pesticides. Ils mangent ce qu’ils chassent et ce qu’ils cueillent.

Dans un même ordre d’idées, il est question aussi dans votre magazine du beurre de ghee : une autre option à découvrir. Ce beurre clarifié d’origine indienne est en train de conquérir l’Occident et les amateurs de cuisine saine. Sa particularité : sans lactose et facile à digérer. On vous explique comment l’utiliser dans vos recettes et même de quelle manière fabriquer votre propre ghee à la maison.

Puis, en ce mois de la Saint-Valentin, on retrace pour vous l’histoire du chocolat, vous décline tous ses bienfaits pour la santé lorsqu’il est bien choisi et vous apprend comment reconnaître un bon chocolat de qualité. Ne dit-on pas que le chocolat rend heureux?

Chez moi, on utilise l’huile de coco tant pour les soins du corps que dans la cuisine. Mon fils âgé de huit ans est capable de faire ses œufs et je lui ai enseigné comment les faire cuire avec de l’huile de coco. Malgré son jeune âge, il accorde beaucoup d’importance à l’utilisation de cette huile et s’assure toujours d’en retrouver dans le garde-manger. Dans cet article, on apprend aussi comment faire une pâte à tarte à l’huile de coco qui se roule facilement tout en ayant une texture feuilletée.

Toujours dans la même veine, nous en profitons pour faire le point sur l’huile de palme qui a défrayé les manchettes récemment. Cette huile, on le sait, est souvent montrée du doigt, notamment à cause de ses gras saturés. On dit que sa consommation pourrait mener à plusieurs problèmes de santé. De plus, on accuse sa surproduction de provoquer une déforestation catastrophique dans le monde. Peut-on oui ou non la consommer? Est-elle vraiment dangereuse pour la santé et peut-on la remplacer? Voilà des questions auxquelles nous répondons dans cet article. Connaissez-vous les « Hadza de Tanzanie »? Il s’agit d’un peuple de chasseurs-cueilleurs dont les habitudes de vie ont suscité de l’intérêt au niveau scientifique. Ce peuple dont la grande partie de l’alimentation est végétale ne souffre pas de maladies de civilisation telles que le diabète, l’obésité ou les maladies autoimmunes. Les Hazda sont plus actifs que nous, dorment moins longtemps, ne souffrent pas d’insomnie et possèdent une flore intestinale très différente de la nôtre. Ils se nourrissent

Pour 2017, moi et ma famille avons décidé de revenir à la simplicité dans notre façon de nous alimenter. On n’achète que des aliments complets et on élimine les additifs de notre alimentation. En revenant à la simplicité, on sait exactement ce qui se trouve dans notre assiette. Notre nourriture n’est donc pas composée de plusieurs ingrédients mélangés dont on ignore les impacts sur notre santé à long terme. Avez-vous déjà pensé que l’on passe les 20 premières années de notre vie à se bâtir une santé et le reste à la détruire en mangeant n’importe quoi? Si on veut profiter de la vie, vivre vieux et en santé, il faut porter une attention toute spéciale à notre alimentation afin d’éviter que les troubles dégénératifs finissent par nous rejoindre au fil du temps.

Et pour conclure en ce mois de l’amour, Luce Bertrand nous parle du mythe qui consiste à ne faire qu’Un avec l’autre. Elle nous explique l’importance de ne pas s’oublier lorsqu’on est en amour et de ne pas se fondre en l’autre jusqu’à se perdre. Elle nous invite donc à vivre en couple de façon évolutive. Pour ma part, je vous propose de vous faire vous-même un très beau cadeau : celui de vous donner la santé en adoptant une saine alimentation et de bonnes habitudes de vie. Bonne Saint-Valentin chères lectrices et chers lecteurs!

Nathalie Gélinas Présidente

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Santé

Par Guylaine Campion, ND

Comment bien prendre soin de ses dents naturellement

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os dents sont un bien précieux dont on doit prendre soin afin de les conserver le plus longtemps possible. Une mauvaise santé buccale peut entraîner de lourdes conséquences sur la santé. Voici donc quelques moyens naturels qui vous aideront à prendre soin de votre santé buccodentaire. QUE RETROUVE-T-ON SUR NOS DENTS? Des milliers de bactéries, des bonnes et des moins bonnes, vivent sur chacune de nos dents même si on a la bouche propre. Les bactéries créent une fine couche appelée « plaque dentaire » qui adhère à la surface de la dent. Trop de plaque amène son lot de problèmes : mauvaise haleine, dents plus jaunes, inflammation des gencives, caries. Par ailleurs, les personnes qui ont beaucoup de mauvaises bactéries dans la bouche ont plus de risques de souffrir d’artériosclérose et de durcissement des artères. Les risques cardiaques sont donc plus élevés. Les bactéries qui envahissent la bouche peuvent causer d’autres problèmes en créant un environnement inflammatoire dans l’organisme susceptible de mener même au développement de certains cancers. D’autre part, une mauvaise santé de la bouche et des dents pourrait aussi être associée à un risque accru de développer le diabète de type 2 et de la démence. DES SOINS APPROPRIÉS Parmi les soins de base, bien entendu, un bon brossage et l’utilisation de la soie dentaire vont de soi pour s’assurer d’une bonne hygiène et d’une santé buccodentaire optimale.

Une grande controverse existe quant à l’utilisation d’un dentifrice contenant du fluor. En effet, un apport trop élevé de fluor peut provoquer la fluorose avec pour conséquences des taches sur les dents. Son accumulation peut aussi entraîner d’autres problèmes de santé. Il existe dans les magasins de produits naturels des dentifrices sans fluor. Appliquer un peu de poudre de bicarbonate de soude sur la brosse à dents, une fois par semaine, s’avère un bon truc pour blanchir les dents. De plus, il s’agit d’un détartrant naturel. Ses propriétés abrasives douces permettent de réduire la plaque dentaire et de lisser l’émail des dents. Il assainit la bouche et prévient la carie.

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L’huile essentielle de tea-tree s’avère excellente pour assainir la bouche et traiter la gingivite, les aphtes, les abcès et la mauvaise haleine. Elle possède des vertus antibactériennes et antifongiques. On peut se gargariser avec un demi-verre d’eau dans lequel on en a déposé quelques gouttes. On peut aussi appliquer une goutte de cette huile directement sur l’aphte avec un coton tige une fois par jour jusqu’à sa disparition.

Un autre excellent soin serait de faire tourner dans sa bouche une cuillerée d’huile de coco vierge et de la faire circuler entre les dents pendant quelques minutes. Ainsi, l’huile emporte et dissout les bactéries. L’huile de coco se trouve très riche en acide laurique : un triglycéride à chaîne moyenne capable de détruire virus, bactéries et levures. Cette technique de soin procure une sensation de fraîcheur, des dents plus blanches, saines et brillantes, une diminution des saignements et des inflammations des gencives et aussi du nombre de bactéries pathogènes dans la bouche et de caries. L’IMPORTANCE D’UNE BONNE ALIMENTATION Dans un premier temps, une bonne alimentation peut aider à avoir une meilleure santé buccodentaire, il faut donc d’abord éliminer les aliments pro-inflammatoires tels que le sucre raffiné, le fructose et les gras trans.

Pour ne pas tacher l’émail de vos dents, il est préférable de réduire la consommation de certains aliments. Si un aliment peut tacher une nappe, sachez qu’il pourra aussi tacher vos dents. Étant donné que l’émail des dents est légèrement poreux, de fines particules d’aliments peuvent y pénétrer et s’y accrocher. Les bleuets, les mûres, les cerises, les grenades, les betteraves, la sauce tomate et la réglisse peuvent tacher les dents de même que le vin rouge, le thé, le café et les boissons de couleurs foncées telles que les jus de raisin et de canneberge. Par ailleurs, les aliments qui produisent des acides après fermentation peuvent augmenter la porosité de l’émail des dents. On pense surtout au sucre, au miel, aux confitures, aux boissons énergétiques, aux sodas et à la bière.


Un bon truc pour prendre soin de votre émail est d’éviter de vous brosser les dents durant les 30 minutes qui suivent la consommation d’aliments acides comme les agrumes, par exemple. Ce truc permettra à votre émail de se reminéraliser. Chaque fois que vous mangez du sucre, l’émail se déminéralise. De plus, de nombreux aliments riches en fibres contribuent à conserver des dents blanches. Parmi ceux-ci, on retrouve les pommes, les carottes et les amandes. Le fait de les manger produit un brossage naturel qui stimule la production de salive, neutralisant du même coup l’acidité des bactéries. Par ailleurs, les aliments riches en acide oxalique tels que les épinards, la rhubarbe, les crucifères et le cacao forment une couche protectrice en capturant le calcium des dents. Attention cependant, ces aliments ne sont pas recommandés si vous souffrez d’insuffisance rénale. Le fromage est un aliment de choix pour lutter contre la carie en raison de sa richesse en caséine.

Attention au pain de mie qui a tendance à coller aux dents et à favoriser la prolifération de bactéries. Il est préférable de manger du pain bien cuit.

Un truc de grand-mère est de frotter les dents avec l’intérieur d’une pelure d’orange, c’est-à-dire la partie blanche entre l’écorce et la partie charnue du fruit. Cette partie contient des composés chimiques qui blanchiraient les dents. On frotte 45 secondes pour ensuite se brosser les dents 30 minutes après. CoQ 10 ET VITAMINE C : DES NUTRIMENTS « AMIS » DE LA BOUCHE Certains nutriments sont nécessaires pour conserver une santé buccodentaire optimale. Par exemple, la coenzyme Q10 est une molécule antioxydante qui prévient le saignement des gencives.

La vitamine C est également très importante. On sait très bien que le scorbut dont souffrait l’équipage du Jacques Cartier, et que l’on retrouve encore parfois aujourd’hui en 2016 chez des gens qui s’alimentent mal, est causé par une carence en vitamine C. UN PEU D’HISTOIRE… On dit que dans l’Égypte antique, on traitait les accidents de la dentition des enfants par…(tenez-vous bien!)… l’ingestion de souris écorchées et cuites! D’ailleurs, des restes de souris auraient été retrouvés dans des momies d’enfants. Ce remède assez particulier aurait été adopté par la suite par les Grecs, les Romains, les Coptes et les Arabes. En Chine, on aurait utilisé des excréments de chauve-souris pour réparer les caries dentaires! De leur côté, les Romains gardaient sous la langue une feuille de myrrhe, se rinçaient la bouche avec du vin et des roses sèches et mâchaient de la verveine et du plantain pour avoir une bonne haleine.

Enfin, on aurait trouvé dans une tombe datant du 3e siècle avant Jésus-Christ un pont de trois dents reliées par un fil d’or. Le monde au naturel • février 2017 • page 7


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Santé

Par Guylaine Campion, ND

Comment surmonter la fatigue hivernale de façon naturelle Au mois de février, après plusieurs semaines de froid hivernal, il est fréquent que notre énergie soit à la baisse. Le froid, la pluie, l’humidité et le manque de luminosité viennent à bout de notre moral. On devient plus irritable et plus fatigué. On attrape souvent un rhume ou une grippe durant cette période. Notre système immunitaire et nerveux est fragilisé. On a besoin de « recharger nos batteries » afin de pouvoir tenir le coup quelques semaines encore, le temps que le printemps s’installe. Voici donc quelques conseils pour établir un plan antifatigue. UNE ALIMENTATION ÉNERGÉTIQUE Tout passe d’abord par l’alimentation! En attendant les beaux jours, on choisit des aliments énergétiques. La banane s’avère un excellent choix lors des coups de pompe. Elle est riche en potassium et facile à digérer. Comme elle contient du tryptophane, un acide aminé indispensable à la production de sérotonine, la banane est le fruit de la bonne humeur! L’œuf est un autre aliment super-énergétique et très nourrissant. Il représente sans contredit un aliment complet. Avec sa grande richesse en protéines, il donne entrain et motivation pour bien commencer la journée.

On mange des noix du Brésil qui figurent parmi les aliments les plus riches en magnésium. Ce dernier est un minéral excellent pour contrer la fatigue, la déprime et le stress.

Et pourquoi pas un carré de chocolat noir? Celui-ci renferme une multitude de substances qui agissent sur le tonus et le moral. Lui aussi se trouve riche en tryptophane et en magnésium.

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DES PLANTES À LA RESCOUSSE Parmi les plantes à privilégier pour combattre la fatigue hivernale, il y a l’eucalyptus sous forme d’huile essentielle. Agissant comme vasodilatateur, l’eucalyptus permet une meilleure circulation sanguine et par le fait même, un meilleur apport en oxygène dans les muscles. Il s’avère utile dans les cas de fatigue physique et intellectuelle. De plus, son action tonifiante agit particulièrement bien sur les fatigues dues au surmenage ou à une infection virale. Cette plante donne un regain de vitalité. Une simple vaporisation ou quelques gouttes en inhalation suffisent. Attention : l’eucalyptus est déconseillé chez la femme enceinte. De son côté, l’huile essentielle de menthe poivrée agit également sur les fatigues physique et intellectuelle de même que sur les sentiments d’abattement et de mélancolie. Grâce à son odeur puissante, elle stimule l’organisme et possède des propriétés antidépressives.

Les huiles essentielles de conifères sont excellentes pour traiter les fatigues physique, cérébrale et nerveuse. Elles tonifient l’organisme. L’huile essentielle de sapin baumier, par exemple, tonifie l’activité des glandes surrénales et du système immunitaire. Elle se montre particulièrement efficace dans un diffuseur et de plus, son parfum est très agréable ! Pour sa part, la spiruline est une micro-algue aux pouvoirs extraordinaires! Elle s’avère d’une richesse incroyable en protéines, en vitamines et minéraux. Elle procure un bon apport en fer et s’assimile bien. Une bonne cure de spiruline pendant quelques semaines saura sûrement vous aider à terminer l’hiver du bon pied.


Une cure de gelée royale est aussi très appropriée pour vaincre la fatigue et remonter le système immunitaire à la saison hivernale. Ce super-produit de la ruche procure vitamines, minéraux et oligo-éléments.

Le ginseng peut également être de bon recours car il s’agit d’un très bon stimulant physique et intellectuel. Cette racine redonne vigueur et énergie.

La Rhodiola rosea a des effets bénéfiques sur le stress et la fatigue en général. Durant la journée, elle redonne un coup de fouet. Elle agit aussi comme antidépresseur et chasse la déprime. EXCÈS DE TOXINES : FATIGUE Souvent à la fin de l’hiver, l’organisme peut être intoxiqué par un excès de toxines accumulées. Vous pouvez vous sentir lourd, souffrir de maux de tête ou de somnolence après les repas et avoir de plus en plus de difficulté à digérer les gras. Une cure de radis noir peut être une façon de stimuler la fabrication de bile et de favoriser l’élimination des toxines. Attention : le radis noir est contre-indiqué chez les gens souffrant d’obstruction des voies biliaires. En terminant, n’oublions pas que la fatigue est souvent un message que le corps nous envoie afin que nous ralentissions et prenions soin de nous-même. Un bon truc est d’aller prendre l’air et marcher dans la nature par une belle journée ensoleillée. On prend de profondes respirations afin de bien oxygéner notre organisme. On peut utiliser la luminothérapie durant les jours plus gris. Et puis, on s’encourage en attendant le retour du printemps qui ne saurait tarder…

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Santé

Par Guylaine Campion, ND

Des trucs santé pour prévenir la dégénérescence maculaire vec le vieillissement de la population, on entend de plus en plus parler de gens qui souffrent de dégénérescence maculaire. Mais saviez-vous qu’il existe quelques trucs naturels pour prévenir cette maladie et maintenir une bonne santé oculaire?

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La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) affecte la macula, c’est-à-dire une petite zone de la rétine située au fond de l’œil et qui commande la vision fine. Cette maladie entraîne une perte progressive et parfois importante de la vision centrale. DES SUPPLÉMENTS « AMIS » DE LA RÉTINE DE L’ŒIL Des compléments à base d’antioxydants et contenant les vitamines C et E, le cuivre, le zinc, la lutéine et la zéaxanthine sont habituellement utilisés pour combattre cette maladie.

De plus, les oméga-3 à haute dose pourraient aussi améliorer la vision des gens souffrant de dégénérescence maculaire.

Avant que la dégénérescence maculaire ne s’installe, il existe cinq bonnes habitudes de mode de vie pouvant diminuer le risque d’être atteint un jour de la maladie. Les voici : ADOPTER LE RÉGIME MÉDITERRANÉEN Les personnes qui choisissent d’adopter le régime méditerranéen et qui consomment beaucoup de fruits ont un risque 35 % plus faible de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Dans une première étude, les chercheurs ont vérifié les effets de la consommation quotidienne d’un œuf sur le taux sanguin de caroténoïdes chez 33 hommes et femmes âgés de plus de 60 ans. Après cinq semaines, les taux sanguins de lutéine et de zéaxanthine avaient augmenté respectivement de 26 et 38 % sans avoir un impact sur les concentrations de cholestérol LDL, HDL ou triglycérides. Dans une deuxième étude, 24 femmes ont consommé six œufs par semaine pendant 12 semaines. Le but était d’étudier la concentration de lutine et de zéaxanthine au niveau de la rétine. En fait, ces deux caroténoïdes s’accumulent au niveau de la rétine et la protègent du stress oxydant, notamment celui induit par la lumière. Comparativement à l’étude précédente, seul le niveau de zéaxanthine, mais pas de lutéine, augmentait de même que la densité optique du pigment maculaire.

« Bien que la concentration globale en caroténoïdes du jaune d’œuf soit relativement modeste comparée à d’autres sources, telles que les épinards, son effet sur la rétine semble bénéfique en raison notamment d’une grande biodisponibilité », affirment les auteurs de l’étude. Ajoutons que la lutéine et la zéaxanthine sont aussi présentes dans les légumes verts à feuilles tels la laitue, le brocoli et le chou frisé.

Ce régime est basé sur la consommation de fruits et légumes, céréales complètes, légumineuses, poissons, huile d’olive et noix.

NE PAS FUMER Par ailleurs, des chercheurs du Centre de recherche pour la vision de Sydney ont suivi 2454 personnes âgées pendant plus de 10 ans. Les conclusions sont claires : les fumeurs ont quatre fois plus de risques de souffrir de DMLA! De plus, les anciens fumeurs ne sont pas à l’abri. L’étude a démontré que même ceux qui avaient abandonné la cigarette étaient quand même trois fois plus susceptibles d’être atteints de dégénérescence maculaire que ceux qui n’ont jamais fumé. Voilà donc une raison de plus pour se débarrasser de cette habitude.

BOIRE DU CAFÉ Les mêmes chercheurs, dont les résultats ont été présentés à la 120e réunion annuelle de l’American Academy of Ophthalmology, ont aussi démontré l’effet protecteur de la caféine sur le risque de cette maladie.

FAIRE DE L’EXERCICE RÉGULIÈREMENT Selon un article paru dans Ophthalmology, l’exercice physique semble prévenir en partie la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Des chercheurs ont montré que l’activité physique faisait partie des facteurs qui influençaient la fréquence des déficiences visuelles : la déficience visuelle touchait 6,7 % des personnes inactives mais seulement 2 % des personnes qui faisaient de l’exercice au moins trois fois par semaine. Les chercheurs ont également conclu que les personnes qui faisaient régulièrement de l’exercice avaient un risque diminué de 58 % de développer des problèmes de vision par rapport aux inactifs.

Des chercheurs ont étudié un groupe de Portugais composé de 883 personnes âgées de 55 ans et plus, soit 449 atteintes de DMLA et 434 qui ne souffraient pas de cette maladie. Résultat : celles qui adhéraient le plus à un régime méditerranéen avaient une diminution significative du risque de DMLA et particulièrement celles qui avaient une consommation élevée de fruits.

MANGER DES ŒUFS Selon deux études de l’Université du Massachusetts, la consommation d’un œuf par jour pourrait augmenter les taux sanguins de lutéine et de zéaxanthine : deux antioxydants qui appartiennent à la famille des caroténoïdes et qui, du même coup, réduisent le risque de DMLA. page 10 • février 2017 • Le monde au naturel


Luce Bertrand, B.Ped, Rel.Hum, M.Ps. Coach spirituelle, conférencière, auteure. Enseignante de « Un Cours en Miracles »

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Je suis également auteure de plusieurs livres que vous pouvez vous procurer sur mon site, dont :

L’idéal, c’est : un couple, deux coupes L’ego nous a vendu le « mythe » de l’amour qui consiste à ne faire qu’Un même en étant deux individus. Pour y arriver il faut donc se fractionner. Dans la romance, on parle de sa douce moitié, mais il n’y a pas que deux demies qui font Un, 1/8 et 7/8 font également Un. Dans cette équation, l’une des deux parties sera complètement assujettie à l’autre à qui elle aura donné tout pouvoir. Dans mon livre Nous sommes tous des apprentis sages, je développe entre autres ce sujet et j’utilise une image qui représente bien cet amalgame, soit une coupe à sundae dans laquelle les deux parties veulent fusionner. Avant d’être en couple on avait notre propre coupe remplie de tout notre potentiel, nos talents, nos habiletés, nos ressources, nos expériences, et voilà que lorsqu’un autre petit corps se présente à nous, on est prêt à s’abandonner, à se laisser tomber, à renoncer à tout ce qu’on a bâti jusque là pour fusionner avec ce nouvel être. L’ego nous vend que dans la fusion il y a une garantie d’appartenance et plusieurs signent un contrat de mariage comme un achat de propriété en vertu duquel l’autre est désormais sa possession. « Tu m’appartiens » est un thème qui a beaucoup été chanté. Il n’y a que la peur et un immense sentiment de vide qui peuvent susciter ce besoin de posséder quelqu’un d’autre, et ce genre de relation engendre la jalousie, le contrôle et bien souvent la violence, parce que tout est basé sur la peur et non l’Amour. Le véritable Amour n’exige aucun sacrifice de la sorte. Certains répondront que ce n’est pas un sacrifice mais un plaisir de se vautrer dans les pinottes, le butterscotch et la crème glacée commune dans la même coupe à sundae. L’ego, qui veut toujours nous faire souffrir, peut y voir un avantage en effet, celui de nous inscrire comme dépendant affectif, celui qui chante : « Je ne suis rien sans toi. » Bien sûr, on voit de plus en plus de coupes à sundae qui se brisent, laissant se répandre toute la crème glacée et disparaître toutes les illusions. Bien des gens le vivent comme une fin du monde et ils mettront souvent beaucoup de temps à rapatrier leur constitution. Mais sachez que lorsque cela arrive, c’est toujours un cadeau du Soi divin. Pourquoi? Pour nous rappeler que nous sommes un être entier rempli de toutes les potentialités et que c’est à nous de les développer et à l’autre de son côté. Est-ce que ça veut dire que l’idéal serait de rester seul(e)? Pas du tout. Mais de vivre un couple dans chacun notre coupe. Nous voyons d’ailleurs de plus en plus de couples qui ne cohabitent pas. L’important, c’est d’équilibrer le féminin et le masculin en nous, de développer notre propre complétude, de s’aimer soi-même pour ensuite être plus apte à accompagner quelqu’un d’autre sur son chemin d’évolution. Devenir des compagnons et des compagnes qui marchent côte à côte, main dans la main, dans la même direction et sans se perdre. « On ne devrait aimer que lorsqu’on n’a plus besoin d’être aimé(e). » Dans la coupe à sundae commune, on existe que par le regard de l’autre et notre estime monte ou descend au gré de celui-ci. Si c’est quelqu’un qui ne s’aime pas, on en subit les conséquences dans la discrimination, l’avilissement, la colère et autres. Dans ses périodes de high ou de besoin de se faire pardonner, on est amené au septième ciel, mais jamais pour très longtemps. Quand on vit un couple tout en ayant notre propre coupe, l’autre est simplement un plus dans notre vie, mais jamais un tout, une cerise sur notre sundae. Mais un sundae sans cerise est aussi bon. L’autre est là pour nous apporter un contact, une parole, un réconfort, qui vont parfois nous aider à avancer sur notre chemin d’évolution. Mais si on laisse quelqu’un être un tout pour soi, c’est que nous ne sommes rien pour nous-mêmes, et si on veut être 100 % pour l’autre, il ne reste rien pour soi. Examinez votre vie. Vivezvous dans l’ombre de quelqu’un ou vice versa? La pensée de perdre la personne avec laquelle vous partagez une coupe vous fait-elle un effet de fin du monde? Si oui, c’est que vous vivez une dépendance affective qui ne se situe pas du côté de l’Amour mais bien de la peur. L’année 2017 est une année 1. Quelle belle occasion pour se mettre au premier plan, retrouver son unicité, vivre son couple d’une façon évolutive ou recommencer à neuf, entreprendre une nouvelle relation en s’assurant de choisir une personne qui a sa propre coupe, qui n’est donc pas dans le besoin de dominer ou de dépendre, de posséder ou de se fondre jusqu’à se perdre. Quelqu’un qui est capable de reconnaître sa propre valeur et donc la vôtre. Bien sûr, l’ego va résister fortement à ce que vous changiez ce modèle d’assuétude, mais votre Soi divin va toujours vous y encourager. Et si vous avez besoin d’être accompagné pour le faire, je suis à votre disposition, en personne ou par téléphone (sans frais d’interurbain) 450 689-1149. Le monde au naturel • février 2017 • page 11


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Santé

Par Nicole Renaud, ND.A. Membre de l’ANAQ

Le syndrome de mononucléose chronique (Epstein-Barr) Je m’inquiète depuis quelque temps des problèmes de santé des personnes qui vont consulter en médecine conventionnelle et pour lesquelles on prescrit un médicament, souvent même un antibiotique, sans qu’elles recouvrent la santé. Pire encore, elles se retrouvent avec des effets secondaires. On continue de leur suggérer des antibiotiques pour des semaines. Malheureusement, on ne cherche pas les causes sous-jacentes des symptômes que le patient ressent. Et si c’était un virus… QU’EST-CE QU’UN VIRUS? Un virus est une particule 100 fois plus petite qu’une bactérie et il ne peut pas vivre par lui-même. Il doit obligatoirement parasiter une cellule animale, végétale ou bactérienne pour croître et se multiplier. Certains virus sont spécifiquement adaptés pour infecter une bactérie avec leur propre matériel génétique et c’est pourquoi on prescrira un antibiotique en pensant que le problème de santé est relié à une bactérie. Or, les antibiotiques n’ont aucun effet sur le virus. Celui-ci provient de l’environnement, du sol, de l’eau ou d’un autre individu et va se lier à une cellule avec laquelle il a de l’affinité. Par exemple, le virus du rhume et de la grippe s’infiltre au niveau des systèmes respiratoire ou digestif, au sein desquels il pourra se multiplier. Par la suite, il injecte son ADN sur la cellule « hôte » afin de prendre ses enzymes et pouvoir ainsi se développer. Cette façon de faire crée un nouveau virus qui pourra à son tour détruire une cellule saine de l’organisme et ainsi de suite. Heureusement, notre système immunitaire est doté de cellules tueuses qui peuvent combattre le virus. Toutefois, il arrive que ce dernier soit si bien dissimulé qu’il restera latent jusqu’à ce qu’un événement déclencheur lui permette de se multiplier de nouveau et de causer de graves problèmes de santé. Or, depuis des décennies, les virus subissent des mutations et deviennent plus performants que les virus précédents, et c’est pourquoi on rencontre des patients avec des symptômes qui ressemblent à ceux causés par le virus d’Esptein-Barr (EBV). D’ailleurs, selon Jones JF et al.(Ann Intern Med 1985), il y aurait une évidence d’une forme active infectieuse du EBV chez les personnes ayant une maladie inexpliquée persistante. Plusieurs auteurs ont fait cette découverte dans les années 1980. LE VIRUS EPSTEIN-BARR (EBV) Le virus d’Epstein-Barr, reconnu pour causer la mononucléose infectieuse, est souvent asymptomatique, tout comme le virus de l’herpès. Aux États-Unis, comptant près de 320 millions d’habitants, plus de 225 millions d’Américains en sont infectés selon les dernières statistiques, et ce, sous des formes diverses. Certaines gens souffriront de fatigue chronique et de douleurs non diagnostiquées; pour d’autres, surtout des femmes, on leur

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prescrira des hormones, pensant que leurs symptômes sont reliés à la ménopause. Pourquoi ces malentendus? La gent médicale ne reconnait qu’une version ou souche de l’EBV alors qu’il en existe plus de soixante variétés. Comme tout virus, l’EBV a eu beaucoup de temps pour muter depuis son implantation au début du 20e siècle. Ce virus est en cause dans plusieurs problèmes de santé tels la fibromyalgie, la fatigue chronique, les maux de tête permanents, les vertiges, les problèmes thyroïdiens, l’acouphène et même la dépression. L’infection peut se produire lors d’une grossesse, si la mère est déjà infectée, par le sang (transfusion ou aiguilles souillées), par la salive (un seul baiser peut suffire), lors de relations sexuelles. Il faut aussi savoir qu’on peut être porteur du virus sans être contagieux.

Première phase À prime abord, le virus va s’infiltrer dans le corps d’une personne et attendra le moment opportun pour se multiplier. L’épuisement physique pendant plusieurs semaines, les grands changements hormonaux (puberté, grossesse et accouchement, ménopause) occasionnant une fatigue, le manque de zinc et de vitamine B12, le stress émotionnel sont autant de facteurs qui permettront au virus de monter en puissance dans le corps. Comme vous n’avez pas de symptômes spécifiques, il ne sera pas vérifié. Deuxième phase Le stade 2 de l’EBV est celui où le virus se manifeste pour la première fois sous forme de mononucléose (la tristement célèbre « maladie du baiser »). Il sera alors plus contagieux que la phase I et il faudra éviter tout contact de fluides émanant d’une personne souffrant de mononucléose. Pourront apparaître la fatigue, l’œdème du foie et de la rate (car le virus aime bien se loger dans ces deux organes surtout à cause des toxines qui y sont accumulées). On pourra également constater une laryngite due au fait que son amie, la bactérie streptocoque, fera également des siennes. L’organisme devra alors combattre et la bactérie et le virus en même temps, d’où une plus grande fatigue. Il arrive que le streptocoque infecte la gorge, les sinus, le nez ou la bouche; il est également parfois à l’origine d’infections des voies urinaires, du vagin, des reins ou de la vessie (d’où certaines cystites). Tout dépend de la santé de votre système immunitaire. C’est pourquoi des gens contracteront le virus et ne consulteront pas, car leurs symptômes ne sont pas assez significatifs et ne dureront que d’une à deux semaines, tandis que pour d’autres, les symptômes peuvent durer jusqu’à trois mois voire six.



Troisième phase Une fois le virus installé dans le foie, la rate et dans d’autres organes, il y fera son nid. À ce stade, le médecin pourra vérifier les anticorps, et si le résultat s’avère positif, il vous dira que vous avez déjà été infecté par le passé alors que le virus est encore en forme active. Malheureusement, le système immunitaire ne combattra pas puisque l’EBV ne se trouve pas dans le sang mais bien camouflé dans vos organes. Ce que vous ne savez pas, c’est que l’EBV peut dormir des semaines, des mois et des années avant d’occasionner des symptômes débilitants. À moins de prendre les mesures adéquates pour enrayer le virus, il y restera, mais vous pourrez souffrir d’un œdème du foie ou de la rate. Le virus d’Epstein-Barr excrète des déchets appelés spirochètes et peut alors amener à un faux diagnostic de la maladie de Lyme. Quand une cellule virale meurt, elle laisse une matière toxique qui empoisonne l’organisme et vous vous retrouvez avec une fatigue continue; le virus peut aussi générer une neurotoxine qui perturbe le système nerveux. Les symptômes de la troisième phase sont souvent silencieux : mauvaise détoxication du foie, hépatite C, hypochlorhydrie (manque d’acide chlorhydrique dans l’estomac) pouvant causer la constipation, les ballonnements, l’intolérance alimentaire comme celle aux produits laitiers.

Quatrième phase Il arrive que le système immunitaire a de la difficulté à empêcher le virus d’infiltrer le système nerveux et vous remarquerez alors des palpitations, des douleurs aux nerfs, aux muscles, aux articulations, au dos, des tremblements, des fourmillements aux pieds et aux mains, des migraines, des sueurs nocturnes, de l’insomnie; vous pourrez aussi recevoir un diagnostic de fibromyalgie, de lupus, d’arthrite rhumatoïde, de dépression et de fatigue chronique. SOLUTIONS On peut attraper facilement l’EBV, mais il n’est pas facile de détecter si oui ou non vous en êtes infecté puisque le monde médical n’utilise qu’une seule analyse, soit les IgVCA, alors qu’il faudrait vérifier les EBNA IgG. Vous pouvez demander cette analyse à votre médecin si vous suspectez d’être infecté. La rémission peut prendre jusqu’à un an si vous travaillez à fond votre système immunitaire en augmentant votre mécanisme de défense par une alimentation appropriée et par les suppléments adéquats. Il faut non seulement aider à faire disparaître le virus, mais aussi travailler sur le terrain, c’est-à-dire nettoyer le système. Le côté émotionnel est également à considérer. Tuer le germe n’enlèvera pas le terrain morbide.

Parmi les aliments à privilégier, il y a le bleuet sauvage. En effet, ce fruit aide à restaurer le système nerveux central et à éliminer les neurotoxines virales du foie. Les germinations, riches en zinc et en sélénium, aideront le système immunitaire à lutter contre l’EBV. Quant aux herbes et compléments alimentaires, la lysine, la griffe-de-chat, l’astragale, la curcumine et l’hydraste du Canada sont quelques exemples à favoriser quotidiennement.

Je vous invite également à lire un article paru dans le journal Le Soleil et dans lequel le professeur Pierre Talbot, de l’institut Armand-Frappier, relate sa découverte d’un virus s’apparentant à celui du rhume. Ce virus, dans 20 % des cas, peut se loger dans le tissu cérébral et causer la sclérose en plaques et les maladies comme l’alzheimer, le parkinson et l’encéphalite virale. C’est le même phénomène pour Epstein-Barr. Comme quoi il y a encore beaucoup à faire en médecine. http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/sante/201609/26/01-5024630-un-virusdu-rhume-derriere-la-sclerose-en-plaques-et-lalzheimer.php. Cette analyse permet un diagnostic de certitude d’infection au virus Epstein-Barr, et il sera possible de distinguer une primo-infection, une infection ancienne ou une infection néoplasique liée au virus Epstein-Barr.


Le monde au naturel • février 2017 • page 15


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Alimentation

Par Mélissa Larivière, Dt.P. Diététiste | Nutritionniste

Le chocolat, d’hier à aujourd’hui! Peu importe l’occasion, le chocolat est souvent relié aux événements heureux de notre vie. Que ce soit une boîte de chocolat reçue de notre partenaire pour la Saint-Valentin ou une bonne tasse de chocolat chaud dégustée en famille après une belle journée à l’extérieur à profiter des joies de notre hiver, le chocolat, ça rend heureux. En plus de faire plaisir, le chocolat, lorsqu’il est bien choisi, a aussi des effets bénéfiques pour notre santé. Dans les prochaines lignes, vous aurez donc un bref aperçu de l’arrivée du chocolat sur nos sociétés, des différents types offerts sur le marché et comment reconnaître un bon chocolat de qualité.

Le chocolat au fil du temps

Découvert par les peuples maya et aztèque il y a près de 3500 ans, c’est d’abord sous forme de boisson que le chocolat se consommait. Une fois broyées, les fèves de cacao formaient une pâte que l’on mélangeait à de l’eau, des épices et parfois de la vanille ou du miel. Cette boisson amère était réservée aux nobles et accompagnait plusieurs événements marquants comme une naissance, un mariage ou encore même des funérailles.

C’est seulement en 1674 que le chocolat à croquer fut découvert et vendu pour la première fois dans une boutique de Londres. À partir de ce moment, les déclinaisons de chocolats n’ont cessé de se multiplier. De la poudre de cacao soluble découverte par Conrad van Houten en 1828 au chocolat blond Dulcey lancé par la compagnie Valrhona en 2013, en passant par l’arrivée dans nos marchés de la barre Mars (1911), des chocolats Reese’s (1923) et de la barre Oh Henry (1925).

page 16 • février 2017 • Le monde au naturel


Grandes familles de chocolat

Sur le marché, nous pouvons diviser le chocolat en trois grandes familles : le chocolat noir, le chocolat au lait et le chocolat blanc.

Le chocolat noir est le plus intéressant de tous tant au niveau gustatif que préventif. Lorsque le taux de cacao se trouve supérieur à 50 %, il peut être classé dans cette famille. Par contre, au point de vue santé, les vertus associées à la consommation de chocolat sont directement reliées à sa teneur en cacao. Selon la majorité des études sur le sujet, la pâte de cacao contient des quantités importantes de polyphénols, les proanthocyanidines, des molécules reconnues pour leurs propriétés antioxydantes. Des études récentes sur le microbiome (ensemble des bactéries colonisant notre organisme) semblent aussi attribuer aux polyphénols d’autres vertus quant à la transformation de celui-ci. Pour en retirer les bienfaits et éviter une trop grande consommation de calories provenant des sucres et des gras ajoutés, mieux vaut choisir un chocolat contenant au moins 70 % de cacao. Dans la liste d’ingrédients, on retrouve du cacao, du sucre, du beurre de cacao, de la lécithine (pour empêcher les matières grasses de se séparer) et de la vanille. Le chocolat au lait est quant à lui composé d’une plus grande quantité de sucre et de moins de cacao que le chocolat noir. On y ajoute également du lait en poudre, ce qui lui donne son nom. Même s’il peut avoir moins bonne réputation que le chocolat noir, le chocolat au lait n’est pas à bannir de nos petits plaisirs gustatifs. Bien choisi, un chocolat au lait de qualité aura une texture crémeuse, un léger goût de cacao et une faible teneur en sucre. Retenez également qu’un faible pourcentage en cacao est souvent signe d’une teneur en sucres ajoutés élevée. Finalement, le chocolat blanc complète les trois grandes familles. Ce dernier n’a de chocolat que le nom puisqu’il ne contient aucun cacao et qu’il est davantage considéré comme une friandise. Fabriqué à partir de beurre de cacao et de lait en poudre, on y ajoute aussi du sucre, de la lécithine et de la vanille.

Tous les chocolats ne sont pas égaux

Voici un tableau illustrant à la fois la teneur en cacao (lorsqu’elle est disponible) et en sucres ajoutés de différents chocolats ou friandises offerts sur nos tablettes. La quantité de référence est de 20 g, puisque selon les nombreuses études, c’est la quantité suffisante pour en retirer les bienfaits anticancer quotidiennement.

En conclusion, lorsque vous achetez une tablette de chocolat ou un mélange de chocolat chaud, recherchez une teneur en cacao supérieure à 50 %, idéalement même 70 %. La liste d’ingrédients devrait être courte et exempte de sucres de type sirop ou glucose-fructose ou d’huiles hydrogénées. Vous ne devriez pas retrouver autre chose que les ingrédients de base de chaque famille mentionnée plus haut. Le meilleur des chocolats chauds demeure celui préparé à la maison avec comme base un cacao en poudre de bonne qualité mélangé dans du lait chaud et auquel on y ajouterait un soupçon de sirop ou de sucre d’érable pour une petite touche québécoise. Pour en découvrir davantage sur l’histoire et la fabrication du chocolat, je vous recommande fortement la lecture du livre Passion chocolat : l’étonnante aventure du cacao écrit par la chocolatière québécoise Geneviève Grandbois et publié aux Éditions de l’Homme.

Le monde au naturel • février 2017 • page 17


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Alimentation

Par Linda Plante

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Perdre du poids n’est pas toujours facile! Certaines personnes plafonnent à un certain poids, d’autres vivent l’effet yo-yo et se découragent devant le peu de bons résultats. Malgré de grands efforts, la perte de poids peut parfois subir un ralentissement ou même carrément s’arrêter. Il existe plusieurs causes qui empêchent la perte de poids. En voici quelques-unes :

causes qui empêchent la perte de poids

VOUS NE MANGEZ PAS SUFFISAMMENT DE PROTÉINES Les protéines sont très importantes pour perdre du poids. Elles réduisent considérablement les fringales. Il est d’ailleurs suggéré de consommer beaucoup de protéines au petit-déjeuner. Ainsi, vous n’aurez pas de creux durant la matinée. De plus, manger beaucoup de protéines permet d’éviter le ralentissement du métabolisme, ce qui s’avère fréquent lors de la perte de poids. VOUS NE MANGEZ PAS SAINEMENT Lors d’un régime, on vérifie les quantités mais il est tout aussi important de s’assurer de la qualité des aliments. Manger sainement améliore la santé et régularise l’appétit. Évitez les produits transformés même s’ils sont peu caloriques. Privilégiez les aliments simples et non transformés dans votre assiette. VOUS NE FAITES PAS ASSEZ D’EXERCICE La marche, la natation et la course à pied sont des activités très efficaces pour perdre du poids et particulièrement pour éliminer de la graisse viscérale. Cette graisse s’accumule dans le ventre autour des organes de l’abdomen. Se débarrasser de cette graisse s’avère un très bon moyen pour améliorer sa santé.

VOUS BUVEZ TROP DE BOISSONS SUCRÉES Les boissons sucrées et les jus de fruits ne doivent jamais être consommés en trop grande quantité. Un seul verre de jus contient autant de sucre que plusieurs fruits. VOUS MANQUEZ DE SOMMEIL Quand on ne dort pas bien, on manque d’énergie. Le corps et le cerveau cherchent alors à compenser par des calories supplémentaires surtout sous forme de sucre. page 18 • février 2017 • Le monde au naturel


Un bon sommeil est donc primordial afin de maintenir une bonne santé physique et mentale de même que votre ligne.

Des études ont démontré que le mauvais sommeil représentait un des principaux facteurs de risque d’obésité. On dit que les adultes et les enfants qui n’ont pas un sommeil réparateur ont respectivement 55 % et 89 % de risque supplémentaire de devenir obèses. VOUS MANGEZ TROP DE GLUCIDES Si vous avez beaucoup de poids à perdre ou si vous souffrez de diabète ou de prédiabète, il serait bien de suivre un régime pauvre en glucides. Certaines études ont révélé que ce type de régime peut faire perdre de deux à trois fois plus de poids que le régime classique pauvre en graisses. VOUS NE BUVEZ PAS ASSEZ D’EAU Boire beaucoup d’eau peut faciliter la perte de poids, en plus d’aider à éliminer les toxines et nettoyer l’organisme. VOUS BUVEZ TROP D’ALCOOL La bière, le vin et les boissons sucrées alcoolisées sont très riches en calories. Il est donc préférable d’éviter l’alcool et les fortes consommations durant un régime amaigrissant. VOUS NE MANGEZ PAS EN PLEINE CONSCIENCE Manger en pleine conscience est une technique qui implique de s’arrêter, de s’asseoir à table, de méditer au moins 30 secondes avant le repas, de savourer chaque bouchée tout en étant à l’écoute des signes naturels qui disent à votre cerveau que vous avez suffisamment mangé. Plusieurs études ont démontré que le fait de manger en pleine conscience peut entraîner une perte de poids significative. Manger en pleine conscience, c’est prendre le temps de manger sans distraction, en mâchant doucement, en prenant conscience des couleurs, des odeurs et des textures. Quand vous ressentez les signes de satiété, buvez un grand verre d’eau et arrêtez de manger. VOUS AVEZ UN PROBLÈME MÉDICAL QUI VOUS EMPÊCHE DE MAIGRIR Certains troubles de santé, comme l’hypothyroïdie, peuvent rendre la perte de poids plus difficile. Certains médicaments peuvent avoir le même effet et même faire engraisser. Si c’est votre cas, il serait bon d’en parler avec votre médecin.

Le monde au naturel • février 2017 • page 19


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Herboristerie

Par Guylaine Campion, ND

Les effets méconnus de la

coriandre a coriandre est une plante qui pousse un peu partout dans le monde mais principalement en Méditerranée et en Asie occidentale. Il s’agit à la fois d’une herbe et d’une épice.

L

Cette plante était fort appréciée par l’écrivaine du 17e siècle Madame de Sévigné. Voici d’ailleurs ce qu’elle écrivait à sa fille dans une de ces célèbres lettres : « Je prends de la coriandre après mes deux verres de limonade et cela me fait du bien. » L’écrivaine connaissait bien les vertus de la coriandre, qui permettent une bonne digestion et la réduction des gaz stomacaux et intestinaux ainsi que des spasmes. UNE PLANTE AUX NOMBREUSES PROPRIÉTÉS Plusieurs études ont analysé les vertus des graines et des herbes de coriandre. On leur reconnaît, entre autres, des propriétés antimicrobiennes, antioxydantes, hypoglycémiques, anxiolytiques, analgésiques, anti-inflammatoires et anticancer. Ses feuilles sont très riches en flavonoïdes, polyphénols et acides phénoliques. Une étude a d’ailleurs révélé que la coriandre contenait les plus hauts taux de nutriments antioxydants et très protecteurs tels que le bêta-carotène, la lutéine et la zéaxanthine, parmi plusieurs autres herbes dont le basilic, la sauge, le romarin et l’estragon.

De plus, l’huile de graines de coriandre contient une bonne quantité de linalol, un terpénoïde aux puissantes vertus antioxydantes.

La médecine traditionnelle iranienne utilise les graines de coriandre pour traiter l’anxiété et l’insomnie. Son huile essentielle diluée peut être appliquée sur la peau pour traiter les infections cutanées mineures. Elle serait aussi efficace dans les cas de levures, salmonelles et autres bactéries.

UNE HERBE ANTI-INFLAMMATOIRE ET ANTI-ALLERGIQUE Très riche en quercétine, la coriandre est reconnue comme étant un antihistaminique naturel.

D’autre part, les feuilles de coriandre peuvent aider à réduire les douleurs arthritiques et rhumatismales grâce à leur teneur en vitamines A et C, en acides phénoliques et en polyphénols. La coriandre est riche aussi en vitamine K. Ses feuilles contiendraient une plus grande quantité d’acides phénoliques que ses graines. page 20 • février 2017 • Le monde au naturel

On peut masser une région douloureuse avec quelques gouttes d’huile essentielle de coriandre mélangée dans de l’huile d’amande douce. LA CORIANDRE DANS NOTRE ASSIETTE Certaines données suggèrent la consommation combinée de coriandre et d’aliments contenant des métaux lourds tels que les poissons et fruits de mer. La coriandre aiderait à réduire l’absorption de toxines. Il est également suggéré d’ajouter des graines de coriandre moulues dans les lentilles ou les légumineuses lors de la cuisson. Elles en facilitent la digestion.

Par ailleurs, l’ajout d’extraits de graines de coriandre dans l’alimentation pourrait aider à diminuer le taux de glycémie chez les diabétiques. Ces graines contiendraient des composés capables de stimuler la sécrétion d’insuline et d’augmenter l’entrée du glucose dans les cellules. C’est ce qui a été démontré chez des souris diabétiques. Cependant, des études cliniques contrôlées sont nécessaires afin de prouver si un tel effet se produit aussi chez les humains. Un autre test dont l’efficacité reste à vérifier chez les humains mais qui a été démontrée chez les rats est l’ajout de coriandre dans l’alimentation afin de diminuer les taux de cholestérol total et LDL (mauvais) et de triglycérides et l’augmentation du HDL (bon).

La coriandre donne une délicieuse saveur aux viandes, aux soupes et aux veloutés. LA CORIANDRE D’HIER À AUJOURD’HUI… Saviez-vous que les graines de coriandre étaient déjà employées 6000 ans avant Jésus-Christ. Par la suite, les Égyptiens, les Grecs et les Romains l’ont choisie pour aromatiser leurs pains? La coriandre est aussi mentionnée dans la Bible, alors qu’on la compare à la « manne ». Déjà au Moyen-Âge cette plante était présente dans toute l’Europe et elle est arrivée chez nous en Amérique grâce aux Espagnols lors de la Conquête.


Lin Oméga 3

Sésame Oméga 6

Tournesol Oméga 6

Coco Oméga 9

Les Oméga simplifiés Des oméga 3+6+9 dans un mélange pratique. L’Huile d’UdoTM fournit tous les oméga dont vous avez besoin dans une seule cuillerée... Nous parlons d’oméga 3 et d’oméga 6 en plus des bienfaits des oméga 9. Nous utilisons de l’huile de lin pure fraîchement pressée et nous la mélangeons à de l’huile de coco, de tournesol et de sésame pour assurer que vous obtenez tous les oméga à base de plantes dont vous avez besoin. Puisque votre corps ne peut pas les produire, il est important d’utiliser l’Huile d’UdoTM au quotidien. Vous n’avez qu’à l’ajouter à vos repas. L’Huile d’Udo™, une façon simple d’obtenir les oméga dont vous avez besoin. En vente dans les magasins de produits de santé naturels, ainsi que dans certaines épiceries.

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Le monde au naturel • février 2017 • page 21


SQu’est-ce qu’un cosmétique

Soins du corps

Par Guylaine Campion, ND

végétalien? D

epuis quelque temps, la tendance « vegan » ou végétalienne prend de plus en plus d’ampleur dans le domaine de la santé naturelle et de la saine alimentation. Les gens qui adoptent une alimentation végétalienne sont d’abord et avant tout très sensibles à la cause animale. Ils ne consomment donc pas de viande, ni de lait, ni d’œufs.

LES EXTRAITS D’ANIMAUX BANNIS DU VÉGÉTALISME Parmi les matières animales traditionnellement utilisées en cosmétique, on retrouve, entre autres, le miel. Mais la liste des autres matières animales est longue et étonnante. Voici quelques exemples :

On vous explique donc quels sont les avantages du végétalisme dans le domaine de la beauté.

Le carmin consiste en une couleur rouge tirée de cochenilles écrasées. Le pigment rouge est extrait du corps et des œufs de l’insecte. Ce colorant est communément utilisé dans les rouges à lèvres et les fards à joues.

Cette tendance s’est dorénavant étendue à la cosmétique. Aujourd’hui, la grande majorité des gens ne veulent pas acheter un produit qui a nécessité la mort d’un rat ou d’un lapin.

LES CARACTÉRISTIQUES D’UN COSMÉTIQUE VÉGÉTALIEN Bien entendu, un cosmétique végétalien est exempt de tests sur des animaux. Mais de plus, la formule du cosmétique ne contient ni de matière animale, ni de matière produite par un animal. Oubliez aussi les pinceaux en poils de chèvre ou les brosses à cheveux en poils de sanglier. Dans les cosmétiques végétaliens, les végétaux prennent toute la place. Un cosmétique 100 % végétalien est donc seulement végétal et minéral.

page 22 • février 2017 • Le monde au naturel

La cire d’abeille se trouve souvent présente dans les baumes à lèvres car elle s’avère protectrice, mais on la retrouve aussi dans des baumes pour le corps, les mains et les ongles.

Le collagène provient des os, des tissus conjonctifs et de la peau des animaux. En cosmétique, on l’utilise pour son effet repulpant ou raffermissant. On en trouve dans certaines crèmes de beauté, des lotions et des gloss.


La guanine provient des écailles de poisson. On s’en sert pour créer une essence de perle qui, par la suite, pourra être ajoutée aux produits pour donner un effet « nacré ». On utilise parfois la guanine pour la fabrication de vernis, d’ombres à paupière ou de blush. La kératine se retrouve à l’état naturel dans les poils, la peau et les cornes d’animaux. Elle est parfois utilisée dans les produits capillaires pour renforcer les cheveux. La lanoline est dérivée de la graisse des poils de mouton. Émolliente et hydratante, on la retrouve dans les lotions, baumes et crèmes.

Le squalane peut être à la fois d’origine végétale (olive) et animale (huile de foie de requin). Il peut être présent dans les crèmes et cosmétiques anti-âge hydratants. POURQUOI ACHETER UN COSMÉTIQUE VÉGÉTALIEN? Se procurer un cosmétique végétalien, c’est s’associer à un mode de consommation éthique qui respecte à la fois les animaux, la planète et la santé. Toutefois, attention de ne pas confondre la cosmétique bio à la cosmétique végétalienne. Les cosmétiques bios sont composés de produits issus de l’agriculture biologique. Un cosmétique bio peut donc contenir de la cire d’abeille ou du miel, par exemple. Pour leur part, les cosmétiques végétaliens ne doivent pas contenir de produits d’origine animale et doivent garantir qu’aucun de leurs composants n’a fait l’objet de tests sur des animaux.

Le monde au naturel • février 2017 • page 23


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Santé

Par Guylaine Campion, ND

Des trucs pour vaincre la frilosité en hiver Durant les mois d’hiver, plusieurs personnes ont peine à se réchauffer! Malgré plusieurs couvertures de laine ou des vêtements superposés, la moindre chute de température peut provoquer de nombreux frissons. Pourquoi cette frilosité et comment y remédier?

page 24 • février 2017 • Le monde au naturel


UNE MAUVAISE CIRCULATION VEINEUSE Durant les grands froids d’hiver, le corps concentre sa chaleur autour des organes vitaux tels que le cœur et les poumons et délaissent les extrémités. Ce phénomène normal est cependant amplifié chez les personnes ayant des problèmes de circulation sanguine.

Il est donc suggéré de faire régulièrement des mouvements antifrissons. En effet, pour propulser le sang jusqu’aux extrémités, il faut bouger. On peut balancer les bras en marchant et agiter les doigts ou les frotter les uns contre les autres.

Pour les pieds gelés, on peut effectuer des petites rotations et flexions au niveau des chevilles et des mouvements des orteils à plusieurs reprises et si possible en surélevant les jambes.

Il existe des plantes veinotoniques qui peuvent donner un coup de pouce à la circulation sanguine telles que le marronnier d’Inde, la vigne rouge et l’hamamélis. On les associe au gingko biloba qui active les petits vaisseaux capillaires des doigts. UNE THYROÏDE DÉFICIENTE Saviez-vous que la thyroïde agit directement sur notre thermostat interne? Une personne frileuse qui, en plus, a pris du poids, qui a de la difficulté à le perdre, qui a la peau sèche, qui fonctionne au ralenti et qui a des problèmes de concentration, devrait demander à son médecin un test pour mesurer son taux d’hormones thyroïdiennes, car il pourrait s’agir d’une hypothyroïdie. Le corps fonctionne alors au ralenti. Si le bilan sanguin indique un taux plutôt bas sans toutefois être insuffisant, il s’agit peut-être d’une légère carence en iode. Il est donc suggéré d’aller en chercher dans les aliments. Par exemple, on peut consommer des algues dans les salades ou les soupes. Si vous n’aimez pas les produits de la mer, vous pouvez vous tourner vers le varech : une plante riche en iode.

UNE CARENCE EN FER Grelotter constamment, être fatigué et avoir l’intérieur des paupières très pâles peuvent être des signes d’une carence en fer. En effet, le fer joue un rôle clé dans l’acheminement des cellules d’oxygène dans le sang. Quand le corps manque de fer, il a plus de difficulté à se réchauffer. Les viandes, les poissons, les légumes secs et le jaune d’œuf peuvent aider à combler une carence en fer. Par ailleurs, le fait de consommer beaucoup de fruits et de légumes pendant le repas et d’arroser le poisson ou autres aliments du jus d’un demi-citron aide à l’assimilation du fer. En effet, la vitamine C en renforce l’absorption. Attention : une supplémentation en fer est recommandée seulement selon l’avis du médecin et après un bilan sanguin ayant clairement démontré une carence, car un surdosage de fer peut être dangereux.

UNE ACCUMULATION DE FATIGUE La fatigue accumulée peut dérègler un peu notre système nerveux et tous les mécanismes du corps qui permettent de réguler la température corporelle. Quand le corps est trop fatigué, il produit moins d’énergie et cela peut se traduire par une baisse de la température corporelle. On a alors la sensation d’avoir froid de l’intérieur et malgré les chandails et les lainages, on ne se réchauffe pas. Un sommeil réparateur et des moments de détente doivent faire partie du quotidien. En terminant, prenez de bonnes respirations, car elles réchauffent en relançant la circulation sanguine.

Le monde au naturel • février 2017 • page 25


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Alimentation

Par Linda Plante

Connaissez-vous le ghee? I

ngrédient phare de la cuisine indienne et fort apprécié, le ghee est en train de conquérir les amateurs de cuisine saine du monde occidental! Ses principales qualités : facile à digérer et sans lactose. En Inde, on l’utilise à la fois pour la cuisine (pour préparer naans, riz, currys et pâtisseries) et la beauté. D’autres peuples utilisent également le beurre clarifié, par exemple les Marocains. En médecine ayurvédique, on dit qu’il favorise la digestion et la guérison des brûlures légères et des coups de soleil. Il régénère l’organisme et fortifie le corps. Il a une grande capacité à nourrir les tissus. Il peut être utilisé pour hydrater la peau, les lèvres ou les cheveux. Il représente une bonne source de vitamines A et K2. Le ghee possède donc de nombreuses vertus. Partons à sa découverte...

page 26 • février 2017 • Le monde au naturel


COMMENT CUISINER LE GHEE? Le ghee est un beurre clarifié d’origine indienne dont on a retiré l’eau, le lactose et les protéines (caséine) et qui ne contient plus que des graisses. D’ailleurs, « ghee » est un mot hindi qui signifie « graisse ».

En Inde, on le considère comme la matière grasse la plus pure et la plus noble.

En supprimant les protéines de lait et le sucre (lactose), le ghee représente une alternative intéressante pour les gens souffrant d’une intolérance au lactose. Le ghee s’avère idéal pour faire revenir les viandes, préparer des sauces ou faire sauter des légumes. On dit que l’utilisation du ghee est le secret d’un curry réussi. Son petit goût de noisette est également apprécié pour faire des muffins et des

biscuits. Il se cuisine comme une huile ou comme du beurre. Ses acides gras supportent bien les hautes températures. FAIRE SON PROPRE GHEE À LA MAISON Il est facile et économique de fabriquer son propre ghee. Il s’agit de faire fondre un beurre bio non salé à feu doux dans une casserole à fond épais, sans remuer. Ensuite, on élimine la mousse à la surface avec une écumoire. Un truc pour connaître le temps idéal de cuisson consiste à jeter quelques grains de riz dans la casserole. Quand ceux-ci commencent à brunir, on peut alors arrêter le feu. On sépare ensuite le ghee des dernières substances qui ont bruni en utilisant un filtre à café. Puis, on verse dans un bocal en verre stérilisé. D’une couleur jaune doré, le ghee peut se conserver durant un mois dans un bocal hermétique. On peut le mettre au réfrigérateur pour le solidifier ou bien le conserver à température ambiante dans sa forme plus liquide.

EAU FLORALE BIOLOGIQUE Eau de rose : coup d’éclat visage, cicatrisante et anti-inflammatoire, couperose

Eau de lavande : antiseptique, purifiante, cicatrisante, pour tous types de peaux, combat les imperfections comme l’acné, apaise les coups de soleil, idéale pour après rasage des messieurs

Eau de bleuet : décongestionne et raffermit les yeux bouffis et irrités (paupières et contours des yeux)

Eau florale de camomille et chaga : anti-inflammatoire, calmante et apaisante. Combiné au chaga qui apporte un soutien antiviral et antioxydant.

NOUVEAU eau lavande

LA NOUVELLE EAU FLORALE Le monde au naturel • février 2017 • page 27


SLes Hadza de Tanzanie : Santé

Par Guylaine Campion, ND

un peuple aux habitudes de vie particulières

L

es Hadza de Tanzanie sont un peuple de chasseurs-cueilleurs dont les habitudes de vie font l’objet d’études.

Ils vivent près du lac Eyasi dans la superbe vallée du Rift et sur le plateau de Serengeti. Ils sont au nombre de 1000 habitants dont 300 à 400 vivent de la chasse et de la cueillette. Leur mode de vie est proche de nos ancêtres du paléolithique avant l’apparition de l’agriculture. UNE ALIMENTATION PLUTÔT VÉGÉTALE Leur façon de s’alimenter est très différente du régime occidental. Leur alimentation est en majeure partie végétale et se compose à 30 % d’oiseaux et d’animaux issus de la chasse. Leur régime varie d’une année à l’autre et de saison en saison, la viande étant plus consommée durant la saison sèche.

UN MODE DE VIE QUI SUSCITE L’INTÉRÊT Le mode de vie des Hadza attire l’attention car ce peuple ne souffre pas de maladies de civilisation telles que le diabète, l’obésité ou les maladies auto-immunes. Et même si cette page 28 • février 2017 • Le monde au naturel

population a un taux de mortalité infantile très élevé, son espérance de vie à l’âge de 15 ou 29 ans est élevée et parfois même identique à celle d’adultes occidentaux.

Ce peuple de chasseurs-cueilleurs actuels représente un modèle d’étude pour les sociétés ancestrales de l’ère préindustrielle qui inspirent le régime paléo. BEAUCOUP PLUS ACTIFS QU’UN AMÉRICAIN MOYEN Les chercheurs ont mesuré l’activité physique de 46 membres des Hadza. On a constaté qu’ils passaient beaucoup de temps à des activités physiques de modérées à vigoureuses (en moyenne 135 minutes par jour) et tout le long de leur vie. En somme, les Hadza font 14 fois plus d’activités qu’un Américain moyen. De plus, les chercheurs n’ont trouvé aucune preuve de facteurs de risque cardiovasculaire dans cette population (faible prévalence de l’hypertension et niveaux optimaux de marqueurs de santé cardiovasculaire, c’est-à-dire protéine C-réactive, cholestérol et triglycérides). Ces résultats confirment donc le lien entre l’activité physique et la santé cardiovasculaire.


Formulé à base de 10 actifs dont 3 huiles d'exception : • Huile d'Argan Bio aux propriétés régénératrices et contribue à restaurer le cheveux. • Huile de graines de Limnanthe qui hydrate et protège le cuir chevelu. • Huile de graines d'Abyssinie qui apporte brillance naturelle aux cheveux.

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UN MAXIMUM DE 6 À 7 HEURES DE SOMMEIL PAR NUIT Des chercheurs de l’Université de la Californie à Los Angeles ont analysé le sommeil de trois tribus de chasseurs-cueilleurs : les San de Namibie, les Tsimane de Bolivie et les Hadza de Tanzanie. Résultat : les trois peuples avaient une organisation du sommeil similaire. Entre le début et la fin du sommeil, il se passait entre 6,9 et 8,5 heures, mais la durée du sommeil variait de 5,7 à 7,1 heures. La plupart des membres dormaient moins de 7 heures par nuit avec une moyenne de 6 heures 25 minutes, soit bien moins que la moyenne de 8 heures généralement recommandée dans les pays occidentaux. Bien que n’ayant pas d’électricité, les peuples étudiés ne se couchaient pas à la tombée de la nuit et restaient éveillés pendant 3 heures 20 minutes en moyenne après le coucher du soleil. Cela va donc à l’encontre de l’idée selon laquelle il serait contre-nature de rester éveillé après le coucher du soleil.

De plus, ces travaux démontrent l’importance de la température dans le contrôle du sommeil, puisque le réveil coïncidait avec le point le plus froid, généralement avant le lever du soleil. Donc, selon ces résultats, pour lutter contre l’insomnie, il faudrait que la température des chambres diminue la nuit au lieu de rester stable. Il y avait aussi une différence d’environ une heure de sommeil entre l’été et l’hiver chez ces peuples de chasseurs-cueilleurs, alors qu’il n’existe pas cet effet saisonnier du sommeil dans les sociétés industrielles. En terminant, l’étude a montré que les siestes étaient rares chez ces peuples et que l’insomnie était absente. Peut-on alors conclure que des nuits de 6 à 7 heures de sommeil sont une règle à adopter chez les humains avec cependant des couchers et des levers plus précoces que ceux que nous connaissons habituellement?

UNE FLORE INTESTINALE TRÈS DIFFÉRENTE DE LA NÔTRE Des chercheurs internationaux dont des Allemands ont étudié la flore intestinale de 27 membres de la population Hadza âgés de 8 à 70 ans. Ils l’ont comparée à celle de 16 adultes italiens et ont trouvé une plus grande diversité bactérienne chez les Hadza. L’étude a aussi révélé des faits étonnants. D’abord, les chercheurs n’ont pas trouvé de bactéries Bifidobacterium chez les Hadza. Les bifidobactéries seraient donc spécifiques aux peuples agricoles.

Puis, les chercheurs ont découvert un nombre important de bactéries du genre Treponema chez les Hadza. C’est dans cette famille que se trouve la bactérie Treponema pallidum qui cause la syphilis. Ces bactéries ne causent pas de problème chez une personne en bonne santé mais pourraient être problématiques chez des personnes ayant un système immunitaire faible. Toutefois, les Hadza ne souffrent pas de maladies associées à ces bactéries. Enfin, les chercheurs ont vu une différence entre les flores intestinales des hommes et celles des femmes Hadza. Leurs modes de vie en seraient la cause. Les hommes chassent et mangent beaucoup de viande et de miel. De leur côté, les femmes cueillent les fruits et les tubercules et les consomment en plus grande quantité.

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Soins du corps

Par Shirley Séguin | www.mabeautebio.com

Peaux sensibles : Il faut qu’on se parle!

i vous êtes des adeptes et des utilisateurs de cosmétiques naturels, tout d’abord BRAVO car vous évitez ainsi d’appliquer sur votre épiderme une panoplie d’ingrédients allergènes, cancérigènes, phyto-œstrogènes, irritants et j’en passe! Peut-être aussi vous êtes vous tournés vers les soins bio parce que vous avez une peau sensible et réactive, sujette aux dermatites…

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Si c’est le cas, vous devez absolument acquérir une connaissance de base et des astuces afin d’éviter la dégradation de votre peau et peut-être même, diminuer vos symptômes ou enlever la sensibilité existante une fois pour toute!

J’ai décidé de vous faire part dans cet article de petits trucs et d’informations pertinentes pour prendre soin de votre peau, en douceur quotidiennement! Rien de plus rassurant que de calmer des démangeaisons ou retrouver une certaine souplesse lorsque nous avons une peau très sensible! Le nettoyant : votre meilleur ami! L’étape du nettoyage est souvent peu considérée, voir carrément bâclée! Dans le sens où, trop souvent, les peaux sensibles achètent et utilisent un produit qui n’est pas adapté à l’état de leur peau. Je comprends qu’un nettoyant sous forme de gel ou de mousse peut paraitre attrayant et laisser une sensation de « réelle » propreté mais… La vérité est que ces textures risquent d’assécher votre épiderme davantage. Si vous avez la peau sensible et sèche/très sèche, vous devriez opter plutôt pour un lait nettoyant afin de ne pas agresser la peau, la nourrir et lui redonner un peu de souplesse! Ce changement améliorera grandement au passage les sensations de tiraillements et d’inconfort, promis! L’eau du robinet = NON! Oui vous avez bien lu! L’eau du robinet est beaucoup trop ‘’dure’’ et asséchante pour être utilisée sur votre joli minois! Lorsque vient le temps de rincer votre lait, choisissez une eau thermale ou une eau florale plutôt que l’eau de votre robinet. Ceci aidera particulièrement les peaux présentant des rougeurs et autres inflammations cutanées, vous verrez la différence! Mes eaux florales préférées : Chaga et camomille, rose ou bleuet! Pour ce qui est de l’eau thermale, il faut toujours choisir les eaux isotoniques qui ne nécessitent pas de rinçage. page 32 • février 2017 • Le monde au naturel

Attention à l’exfoliation Il est bien vrai qu’exfolier la peau est en général une très bonne chose à faire, au moins 1x/semaine. Cela dit, si vous avez de la couperose, rosacée ou toutes rougeurs installées, vous devez obligatoirement éviter d’exfolier ces zones! Vous pouvez exfolier la peau autour du visage mais ne passez jamais sur les zones très rouges et/ou capillaires sanguins brisés (petites veinules). Protégez-vous du froid! L’hiver est vraiment le pire moment de l’année pour toutes les peaux sujettes aux dermatites et réactives! Évidemment, le vent et le froid agressent les régions déjà très sensibles de votre visage. C’est pourquoi j’attire votre attention sur le fait qu’il serait intéressant de vous protéger contre ces intempéries avec un écran solaire ET un soin de type cold cream. Si vous n’avez pas accès à ce genre de produit, vous pouvez simplement appliquer du beurre de karité sur les zones affectées. À noter que cette indication est uniquement valide pour les peaux normales, sèches et très sèches. Le beurre de karité peut être utilisé sur les enfants et les bébés sans aucune contre-indication. Pensez toujours DOUCEUR Votre épiderme doit être traité aux petits oignons! Quand je parle de douceur, je veux aussi dire qu’il est préférable de ne pas utiliser de débarbouillette ou tout autre linge rugueux pour nettoyer votre visage! Les petits linges pour bébé ou tous les morceaux de tissus doux/en coton biologique pourront être efficaces.

Il est important aussi de savoir que si vous achetez des cotons démaquillants pour enlever votre maquillage et pour appliquer votre tonique, ils doivent être certifiés biologiques afin d’éviter toute trace de chlore (utilisé comme agent de blanchiment). Ces petites astuces simples appliquées quotidiennement aideront grandement votre épiderme et vous permettront aussi, d’améliorer plus facilement vos problématiques !


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AL’encens, une huile entre

Aromathérapie

Par Michel Turbide, Professeur et conférencier en aromathérapie

toutes, dédiée à la divinité Pourquoi cette huile a-t-elle été vénérée dans le passé et pourquoi l’est-elle encore aujourd’hui?

Les rois mages ont choisi l’encens, la myrrhe et l’or comme offrandes au roi des hommes, Jésus, dont le père est Dieu. Ils choisirent l’encens et la myrrhe probablement pour leurs significations symboliques, mais aussi pour leurs fortes références à la spiritualité relatées dans les textes sacrés de cette époque.

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L’encens est mentionné à cent-vingt reprises dans la Bible et le Nouveau Testament avec le récit de l’Épiphanie, mais surtout dans les écrits de l’Ancien Testament, plusieurs milliers d’années avant les rois mages, soit dans l’Exode, dans la liste des Rois d’Israël, dans le Cantique des cantiques, etc.

Dans l’Exode (480 environ av. J.-C.), l’encens figure en bonne place chez les Hébreux et la Bible indique les ingrédients nécessaires que Moïse devait préparer pour une rencontre avec Dieu sur le mont Sinaï : « L’Éternel dit à Moïse : prends des aromates, du stacté, de l’ongle odorant et du galbanum, et de l’encens pur, en parties égales… » (Exode, XXX, 7-8). Dans les chroniques du règne de Salomon, on relate le récit où la reine de Saba a offert de grandes quantités d’encens au roi Salomon (970-931 av. J.-C.) pour l’honorer.

Dans le Cantique des cantiques (1000 environ av. J.-C.), on mentionne dans le chapitre 4 verset 6 : « Avant que vienne la fraicheur du jour, et que les ombres fuient, j’irai à la montagne de la myrrhe, et à la colline de l’encens. » Voici selon cabbale.org l’interprétation de ce texte : « L’encens est pour encenser les dieux, la myrrhe pour embaumer les mortels; l’un signifie la mort, qui est myrrhe, et les souffrances en raison de son amertume, mais sa gomme est verte et rend les corps morts incorruptibles; l’encens dont la vapeur s’élève en haut indique la résurrection... » AILLEURS DANS LE MONDE Quelle que soit la culture ou la religion, l’encens est perçu comme un lien d’union entre les humains et les puissances célestes. Il représente un hommage à la divinité. C’est une substance sacrée entre toutes. En Égypte, l’encens était dédié à Râ, le dieu soleil. L’Égypte devait s’en procurer de grandes quantités et devait organiser des expéditions, dont la première est attestée vers 2540 av. J.-C. On se rendait en Somalie, au nord de l’Éthiopie et à l’est du Soudan. On rapporta d’énormes quantités d’encens, de myrrhe et de cannelle.

Dans le rituel hindou, l’encens se rapporte à l’élément air et représente la conscience omniprésente. Celle-ci aide à rétablir la communion avec le divin, elle agit sur le septième chakra.

En Chine, on utilisait des mélanges de benjoin, de myrrhe et d’encens. Confucius disait qu’un gouvernement idéal « doit exhaler une odeur d’encens ». (Référence : Maurice Chastrette, professeur émérite à l’Université de Lyon.) DESCRIPTION L’encens est aussi connu sous les noms oliban ou frankincense et en latin, Boswellia carterii. C’est une sécrétion résineuse qui se présente sous forme de larmes colorées, provenant d’arbustes de la famille des Burséracées qui poussent presque exclusivement au sud de la péninsule arabique (Yémen, Oman) et en Somalie. C’est un arbuste à petites fleurs blanches ou roses. Des incisions sont faites sur son tronc afin de récupérer la substance résineuse blanchâtre et aromatique qui deviendra orangée en durcissant.

Le mot encens vient du latin ecclésiastique incensum (ce qui est brulé). L’odeur de l’encens s'obtient par la technique très ancienne de la combustion, qui a donné le mot « parfum » à partir de per fumum, par la fumée. Par exemple, on brule de l’encens dans l’encensoir à l’église, ce qui invite les gens au recueillement, à la méditation. L’huile essentielle d’encens (Boswellia carterii) provient de la distillation de l’oléorésine. L’huile essentielle est plus pure que la résine, elle n’emboucane pas. L’ENCENS ET LES MIRACLES Il circule présentement de l’information à l’effet que cette plante serait un agent anticancer et qu’elle possèderait des propriétés miraculeuses. Je ne crois pas que ce soit le cas. Il n’y a rien qui justifie ces dires, d’un point de vue moléculaire.

Cette huile contient des sesquiterpènes à 5 %±, des monoterpènes à 75 % ± en majorité et la balance se constitue

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de molécules autres en très petites quantités. Puisqu’elle contient ces composantes, on peut dire que cette huile agit comme agent mucolytique, expectorant, antibactérien léger et oxygénant++. Elle est indiquée pour soigner certains problèmes respiratoires et cutanés. On doit l’associer à d’autres huiles essentielles pour obtenir de meilleurs résultats. On l’utilise aussi pour réduire les états d’anxiété et de dépression nerveuse légère. Elle est équilibrante émotionnelle. Précautions d’utilisation : déconseillé durant les trois premiers mois de la grossesse.

CONCLUSION Que vous alliez à l’église ou pas, que vous soyez mage, sage ou non, espérons que ces explications sur l’encens vous aideront à vous garder en bonne santé et éclaireront votre chemin spirituel. SUGGESTIONS D’UTILISATION (suggestions pour adulte) Dépression nerveuse légère, mélancolie Lavandin super (Lavandula hybrida super) Ylang-Ylang (Cananga odorata) Litsée citronnée ou verveine exotique (Litsea citrata) Encens (Boswellia carterii) Huile végétale (au choix)

15 gouttes 2 gouttes

5 gouttes 5 gouttes 1 c. à thé (5 ml)

Mélanger tous les ingrédients. Utilisation: Appliquer ce mélange sur le plexus solaire et sur la face interne des poignets de 2 à 3 fois par jour. Pour un effet plus prononcé, appliquer le mélange le long de la colonne vertébrale, au cœur, sur les pieds (dessous et au-dessus) et derrière la nuque, 2 fois par jour. Ce mélange ne remplace pas les médicaments. Petite déprime – bain réconfortant Orange douce (Citrus sinensis) Lavandin super (Lavandula hybrida super) Encens Pamplemousse rose

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60 gouttes 60 gouttes 40 gouttes 40 gouttes

Huile végétale au choix Savon liquide au choix

1 c. à thé 3 c. à soupe

Pour la méditation, à diffuser Bois de Santal (Santalum album) Bois de Hô (Cinnamomes camphora) Encens

20 gouttes 12 gouttes 5 gouttes

Parfum, bain, massage et diffusion Encens Basilic sacré (Ocimum sanctum) ou Encens Lavande vraie ou lavandin super

10 gouttes 10 gouttes

Mélanger tous les ingrédients. Utilisation: prendre 1 c. à thé du mélange et le mettre dans un verre, y ajouter de l’eau, mélanger et verser dans le bain. Ce mélange donne 10 bains.

Mélanger les ingrédients dans un petit flacon en verre. Utilisation: Ajouter quelques gouttes du mélange à votre diffuseur-nébuliseur.

8 gouttes 15 gouttes

FABRIQUER VOTRE PARFUM : Le mélange proposé plus 1 cuillère à thé d’alcool (70 %). Mélanger le tout et le mettre dans une bouteille à vaporiser.

Diffuseur : Mettre le mélange et diffuser dans son espace de vie.

Bain : Le mélange proposé plus ½ cuillère à thé d’huile végétale avec un jaune d’œuf dans un verre, y ajouter un peu d’eau du bain, mélanger et verser dans le bain. On peut remplacer le jaune d’œuf par 1 cuillère à thé de savon liquide.

Masser : Le mélange d’huiles essentielles proposé plus 1 cuillère à soupe d’huile végetale. Appliquer sur la région du plexus solaire et du cœur et masser les pieds (dessous et au-dessus).


A

Actualités

Par Josée Labrie

La vitamine D augmente l’espérance de vie Plusieurs études ont démontré que la vitamine D est associée à la longévité chez l’homme. Cette fois-ci, une nouvelle étude de l’Institut Buck de recherche sur le vieillissement révèle pourquoi un déficit en vitamine D est associée à des maladies telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou les cancers. Dans un premier temps, la vitamine D est surtout reconnue pour son rôle important dans l’absorption du calcium et la croissance osseuse. Mais il semble que son action serait beaucoup plus large. En effet, la vitamine D influence des centaines de gènes et la plupart des cellules possèdent des récepteurs de la vitamine D.

Au cours de cette étude, des chercheurs ont utilisé un ver nématode (Caenorhabditis elegans) à durée de vie courte. Ils ont alors démontré que la supplémentation en vitamine D ralentissait le vieillissement du ver. De plus, ils ont identifié le mécanisme qui explique comment la vitamine D agit sur le vieillissement, soit en prévenant l’accumulation des protéines insolubles. Notons que des maladies humaines liées au vieillissement sont aussi associées à une accumulation de protéines : les protéines bêta-amyloïdes pour la maladie d’Alzheimer et les alpha-synucléines pour la maladie de Parkinson.

« La vitamine D3 convertie en une forme active de vitamine D a supprimé l’insolubilité des protéines dans le ver et empêché la toxicité causée par la protéine bêta-amyloïde humaine associée à la

maladie d’Alzheimer », explique Gordon Lithgow, l’auteur de ces travaux. « Étant donné que les processus de vieillissement sont considérés comme similaires entre le ver et les mammifères, y compris les humains, il est logique que l’action de la vitamine D soit ainsi conservée à travers les espèces », conclut-il. Ajoutons que le fait qu’il existe des réponses à la vitamine D dans le ver, qui n’a pourtant pas d’os, montre bien que celle-ci joue aussi des rôles importants dans d’autres fonctions que celle de la croissance osseuse.

Le monde au naturel • février 2017 • page 37


H

Herboristerie

Par Nathalie Beaudoin Hta Herboriste-thérapeute accréditée

Soulager les symptômes du rhume et de la grippe avec des plantes Notre système de défense s’affaiblit l’hiver, et plusieurs d’entre nous ont de la difficulté à éviter la grippe, la toux ou le rhume. Il suffit d’un coup de froid ou d’un manque de sommeil et voilà que l’on est saisi de frissons, que notre nez est bouché, et qu’on a mal à la gorge et à la tête… Armez-vous contre les microbes et infections! Découvrez comment stimuler votre système immunitaire juste en respectant quelques règles d’hygiène de vie grâce à quelques trucs de grand-mère et des astuces naturelles de votre herboriste. RHUME ET GRIPPE : QUELLE EST LA DIFFÉRENCE? Une manière facile de déterminer s’il faut soigner un rhume ou une grippe : les symptômes du rhume se concentrent au-dessus des épaules : éternuements, écoulement nasal incolore et fluide, écoulement rhinopharyngé (mucus dans la gorge), fatigue, mal de gorge, fièvre modérée, obstruction nasale et épaississement du mucus au bout d’une semaine et toux durant souvent plus d’une semaine. Alors que pour la grippe, on ajoute à ces symptômes des douleurs musculaires, de la fièvre, des maux de tête et une fatigue généralisée.

Les meilleurs conseils et habitudes santé pour prévenir le rhume - Lavez-vous souvent les mains avec un savon doux au moins pendant 15 secondes chaque fois; - En plus de vous protéger la tête et le cou dès que vous mettez le nez dehors par temps froid, songez aussi à garder vos pieds au sec et au chaud dans vos bottes; - Buvez plusieurs tasses de thé vert pour prévenir le rhume; - Consommez du yogourt ou des graines de chia enrichi de probiotiques (gonflées dans du lait d’amande); - Faites infuser des plantes médicinales dans vos bouillons de soupe : racine d’astragale (Astragalus membranaceus), racine d’ashwagandha (Withania somnifera) et des champignons médicinaux comme le chaga (Inonotus obliquus), le reishi (Ganoderma lucidum) et le shitake (Lentinula edodes); - Faites régulièrement de l’exercice et ne fumez pas; - Couvrez-vous la bouche et le nez quand vous éternuez ou toussez; - Ne vous touchez pas le visage ni la bouche sans vous être lavé les mains; - Prenez congé si vous êtes malade; - Dormez bien pour mieux combattre le rhume. SOIGNER SON RHUME ET SA GRIPPE AVEC L’HERBORISTERIE Concocter un remède maison efficace contre le rhume ou la grippe ne nécessite pas des connaissances approfondies en herboristerie. Vous n’avez pas besoin non plus de vous procurer des herbes aux noms inconnus et exotiques. Plusieurs remèdes naturels maison se trouvent déjà dans votre cuisine et ces derniers sont très efficaces. page 38 • février 2017 • Le monde au naturel

Bien sûr, si l’état se prolonge ou que le traitement maison semble ne pas faire effet, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé, mais pourquoi ne pas commencer par ces quelques astuces d’herboristerie inspirées des trucs de grand-mère qui ont fait leurs preuves au cours des siècles :

• Pour soigner le rhume et les maux de gorge, on se gargarise avec du jus de citron ou de l’eau salée. • On fait des infusions de thym, puis on ajoute du jus de citron et du miel, et on boit le tout, bien chaud. Prendre note qu’il n’est pas recommandé de donner de miel aux bébés de moins d’un an en raison du risque de botulisme et qu’il ne faut pas administrer d’antitussif aux jeunes de ce groupe d’âge. Mais pour les autres, une cuillerée tous les soirs avant d’aller au lit favorise le sommeil. • On déguste un bon bouillon de poulet, idéalement additionné de quelques gousses d’ail hachées pour soigner le rhume. • On boit beaucoup (beaucoup!) d’eau : ça aide à éclaircir le mucus, et à se décongestionner. • On fait des inhalations d’eau chaude additionnée de quelques gouttes d’une des huiles essentielles suivantes : arbre à thé (Melaleuca alternifolia), eucalyptus commun (Eucalyptus globulus) ou eucalyptus radié (Eucalyptus radiata), lavande vraie / lavande officinale (soit Lavandula angustifolia, Lavandula vera (sauvage), Lavandula officinalis (cultivée)) ou de menthe poivrée (Mentha piperita). • On boit de 2 à 3 tasses de tisane, les fleurs ou les baies, de sureau noir (Sambucus nigra) ou sureau du Canada / sureau blanc (Sambucus canadensis). • On prend un bain très chaud, puis on s’emmitoufle, et on se glisse au lit. • Dans la soirée, on boit un peu de vin chaud ou un jus de pomme brut (additionné d’un peu de rhum si désiré), bien chaud et additionné d’épices (cannelle, gingembre, muscade, clou de girofle). • Si nécessaire, on utilise en prévention quelques gouttes de vinaigre blanc (vinaigre distillé) dans le canal auditif, après le bain. Le vinaigre aidera à diminuer toute tentative d’infection. • On se repose pour soigner sa grippe : il faut dormir le plus possible pour que le corps puisse utiliser toute son énergie à combattre le virus. • On s’assure que l’air n’est pas trop sec : un air sec dessèche et agresse les muqueuses, ce qui retarde la guérison. On allume l’humidificateur si on en a un; sinon, on place des bols d’eau chaude à proximité des calorifères. • On utilise un diffuseur (nébulisateur ultrasonique) d’huiles essentielles en y ajoutant quelques gouttes d’huile essentielle de sapin, lavande et citron.


Le monde au naturel • février 2017 • page 39


• On booste son système immunitaire pour soigner son rhume : on mange de l’ail, des oignons, du gingembre, on prend des gouttes de teinture mère d’astragale (Astragalus membranaceus) sur une longue période ou au besoin et du raifort. • On mange des fruits et des légumes qui contiennent beaucoup de vitamines C dont : goyave, poivron rouge, poivron vert, papaye, kiwi, orange, mangue, brocoli, choux de Bruxelles, fraises, etc. QUELQUES PLANTES POUR VOUS AIDER À SOULAGER LES SYMPTÔMES Échinacée (Echinacea purpurea et E. Pallida var. angustifolia) L’extrait dans l’alcool de racines fraîches d’échinacée tonifie le système immunitaire, est employé contre et combat la plupart des infections : otites, grippes, amygdalites, maux de gorge, sinusite, bronchites, etc. Il est beaucoup plus efficace d’utiliser l’échinacée au tout début d’une infection, en grande quantité (de 5 à 15 gouttes, voire plus, pour au moins 5 fois par jour) alors que tout le système immunitaire n’est pas encore complètement déployé. Donc, il ne convient pas de prendre de l’échinacée sur de longues périodes. Hydraste du Canada (Hydrastis canadensis) La racine d’hydraste du Canada stimule le système immunitaire et renferme des composés qui tuent les virus, notamment du rhume. Dès que vous commencez à vous sentir malade, prenez 125 mg ou quelques gouttes de teinture-mère, de 10 à 15 gouttes, de 1 à 3 fois par jour, pour un maximum de 15 jours consécutifs. L’hydraste est contre-indiquée pour les femmes enceintes ou qui allaitent. Marrube blanc (Marrubium vulgare) Cette plante est désinfectante et aseptique pour les poumons, est un cardiotonique, diurétique, digestive et dépurative. L’infusion peut être consommée froide ou tiède et en raison de son goût très amer, on la combine avec d’autres plantes et on boit 1 tasse, au moins 3 fois par jour durant la période de rhume ou de grippe. Le marrube blanc est contre-indiqué pour les femmes enceintes.

Molène (Verbascum thapsus) Les feuilles de molène ou de bouillon-blanc (Verbascum thapsus, V. phlomoides) sont particulièrement utilisées pour dégager et régénérer les alvéoles pulmonaires. La molène équilibre les muqueuses en asséchant le mucus excédentaire ou alors en humidifiant les muqueuses desséchées. Elle est aussi adoucissante et anti-inflammatoire. On l’utilise en prévention pour se prémunir contre les bronchites, les rhumes et la toux ou alors pour soigner l’insuffisance pulmonaire, l’asthme et toute forme de congestion respiratoire. Pour une tasse d’eau bouillante, il suffit de mettre 1 c. à soupe de feuilles de molènes séchées et laisser infuser 5 minutes; boire de 2 à 4 tasses par jour.

À cause de son léger contenu en coumarines, on évite de consommer la molène en compagnie de médicaments qui fluidifient le sang ou avant une opération médicale. Certaines personnes réagissent aux petits poils de la molène qui échappent en partie aux passoires et aux instruments qui servent à filtrer les tisanes. Lorsque ceux-ci provoquent des inconforts, il suffit de filtrer la tisane dans un filtre à café.

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Tussilage (Tussilago farfara) Les bienfaits du tussilage sont multiples et reconnus. Les feuilles et les fleurs de tussilage sont expectorantes, légèrement soporifiques (ayant la vertu d’endormir, d’assoupir), nettoyantes et toniques. Le tussilage calme la toux, éclaircit la voix, soulage les bronches irritées tout en les dilatant, et facilite ainsi la respiration en cas d’asthme. Il se consomme de diverses façons, le plus souvent en infusion, ou quelquefois mélangé à du miel, en se servant surtout des feuilles ou des fleurs printanières. Utiliser sur de courtes périodes pour les enfants. Éviter durant la grossesse et l’allaitement. Usnée barbue (Usnea barbata) Fabuleuse plante antibiotique, l’usnée est un lichen employé depuis très longtemps pour combattre les infections. Elle pousse en filament entremêlé ressemblant à des touffes de poils, avec les algues vertes couvrant les fils de blanc, les champignons. La meilleure façon d’identifier l’usnée est de tirer sur un fil et de le séparer pour découvrir le filament blanc à l’intérieur. Par contre, puisque l’usnée est presque impossible à trouver dans les guides et rarement dans les livres sur les herbes, je recommande de montrer un échantillon à une personne bien informée pour confirmer que vous avez la bonne plante. Ou bien vous trouverez la teinture-mère dans l’alcool de la plante fraîche en herboristerie ou dans les magasins d’aliments naturels. Il est recommandé de prendre de 10 à 25 gouttes de teinture-mère, de 2 à 3 fois par jour pour remonter un système immunitaire affaibli. ET LES PRODUITS NATURELS DANS TOUT ÇA? Le zinc Dès les premiers signes d’un rhume, sucez une pastille de gluconate de zinc toutes les quelques heures. Cependant, n’en prenez pas pendant plus d’une semaine, le zinc en excès risquant d’affaiblir le système immunitaire. Évitez celles qui renferment de l’acide citrique ou qui sont édulcorées au sorbitol ou au mannitol; il semble que ces ingrédients diminuent l’efficacité du minéral. Les capsules de sapin clair La gomme de sapin baumier est un remède de médecine traditionnelle utilisé pour soulager l’infection et l’inflammation des voies respiratoires. Les capsules naturelles de gomme de sapin sont un excellent choix de produit pour les fumeurs, car elles nettoient les poumons et soulagent l’irritation de la gorge. Le liquide dans les capsules (la gomme de sapin) peut également être utilisé à l’externe comme un analgésique de guérison et de protection pour couvrir coupures et ecchymoses. Le sirop de Jérusalem des Produits Mathias Ce sirop est un des produits vedettes conçus et élaborés par l’herboriste-naturopathe Pierre Noreau, des Produits Mathias. Il contient entre autres de l’aloe vera et un miel spécial provenant d’un apiculteur du Québec. Sa composition apaisante combat les symptômes incommodants du rhume, tout en soulageant la toux et la congestion bronchique. Il aide à dégager le mucus tout en étant expectorant pour les bronches. Ce merveilleux sirop est offert à l’herboristerie C. Charles, à Carignan, et par la poste en commande spéciale.


L’onguent camphré Le camphrier ou arbre à camphre (Cinnamomum camphora) est une espèce d’arbre de la famille du laurier dont on extrait le camphre par distillation de son bois, dit « bois de Hô ». Le camphre est un ingrédient important dans les onguents, car cette substance est très bien absorbée par la peau et efficace pour soulager les douleurs en traitement local. Le camphre dispose de propriétés antibactériennes et a un effet analgésique qui en fait une huile de massage essentielle pour soulager les douleurs des muscles endoloris et les douleurs arthritiques. Il aide à soulager les congestions nasales et calme la toux lorsque l’on en met sur la poitrine. Les probiotiques En plus d’améliorer la santé intestinale et la digestion, ils stimulent le système immunitaire et peuvent protéger contre le rhume et la grippe. Certaines études ont démontré que les enfants qui avaient pris des probiotiques chaque jour, pendant six mois, ont réduit leur incidence d’infections virales, raccourci la durée des infections et diminué la nécessité de prescriptions d’antibiotiques. Demandez à votre naturopathe, pharmacien ou à votre médecin de famille de vous en recommander si vous n’êtes pas sûr lesquels sont bons pour vous. Et prenez la dose recommandée sur l’étiquette. FABRIQUER SES PROPRES REMÈDES MAISON Sirop à l’oignon et aux clous de girofle On fabrique un sirop maison pour soigner sa grippe constitué d’un oignon piqué de clous de girofle que l’on fait cuire dans un peu d’eau. Ensuite, on passe au robot (sans les clous), on ajoute 1 cuillerée à soupe de miel et un peu de jus de citron, si nécessaire, pour ajuster la texture qui doit être celle d’un liquide épais. Ce n’est pas très bon dans la bouche… mais excellent partout ailleurs! Cataplasme à la moutarde Mélanger 1 cuillerée à thé de moutarde sèche avec de l’eau ou de la mélasse. Étendre cette préparation sur un linge ou du papier brun (vous jetterez le tout par la suite) et appliquer sur la poitrine ou dans le dos une dizaine de minutes ou jusqu’à ce que ça chauffe. C’est efficace, mais une application prolongée peut brûler la peau. Pastilles contre le mal de gorge Voici la recette de pastilles du thérapeute en Ayurvéda et herboriste accrédité Jonathan Léger Raymond. Vous retrouverez les ingrédients suivants dans les herboristeries spécialisées et les magasins d’aliments naturels.

Si elle est entière, réduire 4 c. à thé de myrrhe (Commiphora myrrha) en poudre à l’aide d’un mortier et la tamiser. Ne vous en faites pas pour votre mortier si la myrrhe semble y coller irrémédiablement : un bon trempage d’eau chaude fera l’affaire. Mettre la poudre obtenue dans un bol et y ajouter 3 c. à table de poudre d’orme rouge (Ulmus rubra), 2 c. à thé de poudre de racine de réglisse (Glycyrizzha glabra), 2 c. à thé de poudre de gingembre séché (Zingiber officinalis) et bien mélanger. Incorporer progressivement 3 c. à soupe de miel et quelques gouttes d’eau, jusqu’à ce que la poudre en soit entièrement humectée, tout en conservant une consistance aussi épaisse que possible. Ensuite, façonner de petites pastilles avec les doigts en se servant d’un peu de poudre d’orme rouge en extra pour éviter que la mixture ne vous colle trop aux doigts. Enrober les pastilles de poudre d’orme rouge ou de poudre caroube et les déposer sur une tôle de métal ou un plat pyrex également poudré. Sécher au four au feu minimum, 100-150C, pendant 2 à 3 heures. Conserver les pastilles dans des contenants de verre, à l’abri de la lumière et de la chaleur pour au moins un an. QUELS SONT VOS TRUCS NATURELS POUR SOIGNER LE RHUME ET LA GRIPPE? Veuillez prendre note que lorsque l’on travaille avec les plantes médicinales, il importe de traiter en continu. Il est donc conseillé d’administrer les plantes toutes les heures pendant la phase aigüe et ensuite de diminuer toutes les deux heures et ainsi de suite, en fonction de l’état de santé. N’oubliez pas que les clés du succès sont le repos, le repos, le repos et le repos (la répétition mène à l’intégration :-) ainsi que l’hydratation et beaucoup d’amour. Merci à l’herboriste clinicienne Myriam Marleau, à l’herboriste-naturopathe Pierre Noreau, des Produits Mathias, au thérapeute en Ayurvéda et herboriste accrédité Jonathan Léger Raymond et à Carole, de l’herboristerie Desjardins, pour les idées et l’inspiration de l’article.


M

mieux-être

Par Alexandre Brochu

Le Zen-Stretching : une gymnastique douce pour un rééquilibrage énergétique

L

e Zen-Stretching consiste en une gymnastique basée sur la tonification des muscles et l’étirement. Cette activité créée par Silvia Marchesa Rossi, une enseignante de Shiatsu à Milan, en Italie, se trouve accessible à tous et toutes et procure un rééquilibrage énergétique. DES EXERCICES LIÉS AUX MÉRIDIENS Ce qui caractérise le Zen-Stretching est son ensemble d’exercices qui permettent d’établir un bilan énergétique et un traitement adéquat basé sur les méridiens d’acupuncture. Lors des exercices, le corps réagit avec fluidité ou avec effort, indiquant alors si le méridien correspondant se trouve en excès ou en vide d’énergie. Une séance de Zen-Stretching permet de réaliser un rééquilibrage énergétique du corps. En pratiquant régulièrement les exercices appris lors d’un stage, on peut d’ailleurs constater une nette amélioration de notre bien-être. Cette gymnastique douce s’appuie sur le système des méridiens de Masunaga. Précisons que Shizuto Masunaga est un Japonais qui a bouleversé la pratique du Shiatsu par son approche unique, mariant à la fois les connaissances thérapeutiques orientales et occidentales. Cette approche intègre des concepts millénaires dans une pratique thérapeutique du Shiatsu adaptée au monde occidental. La méthode Masunaga utilise les pouces, les paumes, les coudes et les genoux pour harmoniser la circulation énergétique. Né à Hiroshima en 1925 et décédé en 1981, Masunaga était membre de l’Institut de médecine orientale et

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de l’Association de psychologie du Japon. Il a enseigné à l’Institut japonais du Shiatsu à Tokyo avec la particularité d’inclure dans son enseignement un volet artistique. UNE GYMNASTIQUE POUR PRENDRE SOIN DE SON CORPS Le Zen-Stretching aide à dénouer les contractions, à drainer les toxines, à acquérir agilité, souplesse et élasticité et à tonifier les muscles. En fait, le Zen-Stretching est une forme de gymnastique souple qui se fonde sur l’étirement et la tonification des muscles le long des méridiens énergétiques. Lors de la pratique des exercices de base, les sensations ressenties aident à déterminer ce dont nous avons besoin pour améliorer notre condition. Certains exercices ont pour but d’évacuer le stress, de renforcer le dos, de relâcher la colonne vertébrale ou de s’enraciner.

En fait, le Zen-Stretching représente une approche intéressante de la conception orientale de la santé et du mouvement. Les adeptes du Shiatsu apprécieront sûrement cette façon de ressentir le parcours des méridiens énergétiques grâce aux mouvements. Cette gymnastique douce permet donc d’évaluer son état de vitalité afin d’équilibrer l’énergie du corps. Elle promet d’accroître la vitalité, de libérer la fatigue et les raideurs corporelles et de prendre soin de nous!



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Actualités

Par Josée Labrie

Du miel bio pour neutraliser la toxicité des pesticides

Le miel bio permet de protéger efficacement les cellules exposées aux pesticides comme le Roundup. C’est du moins la conclusion de chercheurs italiens. En effet, ceux-ci ont démontré que les polyphénols présents dans le miel bio peuvent nous protéger des dommages provoqués par les pesticides. Le glyphosate présent dans le Roundup et les insecticides organophosphorés peuvent causer des dommages à l’ADN cellulaire, ce qui peut conduire à un cancer chez les personnes exposées, soit parce qu’elles vivent dans des zones agricoles ou soit parce qu’elles consomment des aliments fortement traités. De leur côté, les polyphénols présents dans les fleurs, les fruits et les légumes peuvent protéger nos cellules soit en diminuant les radicaux libres et les espèces réactives de l’oxygène ou en activant les mécanismes de réparation du code génétique.

Les enfants nourris au soja auraient des os plus solides Le fait de consommer du soja dans les premières années de vie pourrait procurer des bénéfices à long terme sur la santé des os.

C’est la conclusion d’une étude expérimentale parue dans The FASEB Journal. Cette étude révèle que la consommation de protéines de soja durant l’enfance pourrait prévenir les formes graves de perte osseuse à l’âge adulte et aiderait aussi à assurer une bonne qualité osseuse.

« Les études montrent que l’acquisition d’une masse osseuse optimale tôt dans la vie est essentielle pour réduire le risque de fracture plus tard et retarder le déclin de celle-ci jusqu’à des niveaux critiques symptomatiques de troubles osseux dégénératifs », expliquent les auteurs de l’article.


Consommation de produits laitiers : cancer de la prostate Les hommes qui consomment beaucoup de lait entier auraient un risque plus élevé de mourir d’un cancer de la prostate.

Des chercheurs chinois ont publié dans Nutrition Journal une méta-analyse d’études concernant la relation entre la consommation de produits laitiers et la mortalité par cancer.

leur ensemble est liée à un risque de cancer augmenté de 7 % pour chaque portion de 400 grammes par jour. Pour le lait, l’augmentation du risque est de 3 % pour chaque portion de 200 grammes et ce risque augmente de 6 % pour le lait écrémé ou demi-écrémé. Concernant le fromage, le risque augmenterait de 9 % par portion quotidienne de 50 grammes.

Le cancer de la prostate est le deuxième cancer le plus fréquent chez les hommes. Les études montrent que l’incidence de ce cancer est 70 fois plus élevée en Amérique du Nord, en Europe du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande là où l’on consomme de grandes quantités de produits laitiers comparativement à certaines régions d’Asie et d’Afrique.

On y découvre qu’une consommation plus élevée de lait entier est liée à un risque significativement accru de mortalité par cancer de la prostate. Ce risque augmente de 50 % chez un homme qui boirait un verre et demi ou un bol et demi de lait entier comparativement à un homme qui n’en boirait pas. Étant donné qu’il s’agit d’une méta-analyse d’études d’observation, celle-ci ne permet pas de conclure à une relation de cause à effet. Par ailleurs, en 2015, une méta-analyse initiée par le Fonds mondial de recherche sur le cancer et portant sur 32 études de cohorte a conclu que la consommation de produits laitiers dans

Le monde au naturel • février 2017 • page 47


PSURO : Portrait

Par Guylaine Campion, ND.

un projet de semi-retraite qui devient une entreprise florissante sureau européen. « On a été le premier producteur de sureau au Canada à détenir un NPN. Aujourd’hui, le sureau canadien est accepté par Santé Canada. Toutes nos installations sont à même l’entreprise : laboratoire, production, entreposage, etc., et toute la ligne de production est automatisée. » De plus, Sylvain Mercier et Jacinthe Desmarais peuvent compter sur l’expertise de Lawrence Tomlinson, un allié précieux qui occupe le poste de directeur des opérations au sein de l’entreprise.

En 2002, Sylvain Mercier, un entrepreneur, et son épouse, Jacinthe Desmarais, une chiropraticienne, naturopathe et ostéopathe, sont à la recherche d’une terre à cultiver. Le couple ne se doutait pas alors qu’un simple projet de semi-retraite allait se transformer en une entreprise florissante. « On a trouvé à Saint-Bernard-de-Lacolle une terre vierge mais avec énormément de potentiel. On a découvert alors que le sureau poussait à l’état naturel », nous dit Sylvain Mercier. « C’est une mauvaise herbe et ici c’est un microclimat. Il y en avait partout! Jacinthe a commencé à faire des extraits de sureau. De mon côté, j’ai cherché au Canada dans les produits naturels pour constater que personne ne fabriquait des produits à base de sureau. À ce moment-là, il n’y avait qu’un seul producteur qui faisait une liqueur de sureau au Québec. Puis, on a planté 3000 plants de sureau au printemps 2004 et la folie a débuté! La folie de pouvoir créer quelque chose qui n’existait pas! » Pour Jacinthe et Sylvain, il s’agissait de la combinaison parfaite qui mariait à la

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fois leur amour de la nature, de la santé et d’une bonne alimentation à leur mission d’aider les gens à être en meilleure santé, et ce, grâce aux bienfaits du sureau. LE PREMIER GRAND PRODUCTEUR DE SUREAU BIO EN AMÉRIQUE DU NORD Aujourd’hui, SURO est le plus grand producteur de baies de sureau biologique et de produits à base de sureau en Amérique du Nord. L’entreprise offre sur le marché une gamme complète de produits naturels avec des formules approuvées par Santé Canada. Toutes les formules des produits ont été conçues par Jacinthe Desmarais. L’entreprise fabrique des sirops à base de sureau, des teinturesmères et des extraits selon les plus hauts standards de qualité. SURO possède une licence d’exploitation auprès de Santé Canada. « Quand on a commencé, on entrait dans l’ère du NPN », explique Sylvain. Jacinthe a dû travailler pendant trois ans pour démontrer à Santé Canada que le sureau canadien était équivalent en termes de qualité et même supérieur au

DES PRODUITS DISTRIBUÉS EN EUROPE ET EN ASIE Les baies de sureau sont cueillies à la main. Les teintures sont faites à partir de fleurs et de baies fraîches. Pour les autres produits, les baies sont congelées immédiatement après la cueillette afin de conserver tous les bienfaits et les valeurs nutritives du fruit.


De couleur pourpre et avec une riche saveur mariant mûres et framboises, les baies de sureau du Canada contiennent de deux à trois fois plus d’antioxydants et de vitamines A et C que les bleuets et les canneberges.

Plusieurs recherches scientifiques ont démontré le lien entre la consommation des baies de sureau et l’optimisation du système immunitaire. D’ailleurs, il existe plusieurs autres études scientifiques qui se sont penchées sur les bienfaits des baies de sureau sur la santé de la prostate et sur le potentiel protecteur contre les accidents vasculaires cérébraux.

« Avec l’Université du Missouri, on a vraiment créé de nouvelles variétés de plants de sureau », précise Sylvain Mercier. On a travaillé au niveau de la recherche sur le cancer de la prostate et sur les accidents vasculaires cérébraux. Une personne qui prend du sureau après un AVC peut avoir des résultats phénoménaux de récupération. On travaille aussi avec l’Université de Vancouver sur la toxicité du fruit de sureau, car quand il n’est pas mûr, il peut s’avérer toxique. On investit énormément sur la croissance du sureau. » Reconnu mondialement pour son expertise en culture et commercialisation du sureau, Sylvain Mercier peut maintenant partager sa passion avec des gens de partout dans le monde, lors des conférences qu’il donne, notamment à l’Université du Missouri. Sylvain travaille aussi en étroite collaboration avec Patrick Buyers, une sommité aux États-Unis en ce qui a trait aux petits fruits.

UNE BELLE PHILOSOPHIE D’ENTREPRISE SURO priorise les produits du Québec pour fabriquer les siens. « Nous, on travaille avec du miel et du vinaigre de cidre du Québec pour fabriquer nos produits sauf pour l’échinacée, qui vient d’une petite ferme du Vermont, explique Sylvain. On travaille beaucoup avec les producteurs de chez nous pour fabriquer un produit haut de gamme. C’est pourquoi SURO se retrouve maintenant en Europe et en Asie. »

Par ailleurs, quand arrive le temps de la récolte, en septembre, les baies de sureau sont cueillies à la main par des bénévoles qui, au fil des ans, reviennent aux champs de Saint-Bernardde-Lacolle. « Les gens aiment tellement cela venir cueillir les baies de sureau », affirme Sylvain. « Ce sont toujours les mêmes personnes qui reviennent d’année en année et qui sont en amour avec le sureau. Il y a des gens qui prennent l’avion pour aller faire les vendanges en Europe. Ici, les gens viennent chez nous pour le plaisir de venir cueillir le sureau en pleine nature et ramasser toute l’énergie du fruit. On a un four à pizza dehors et on leur donne des cadeaux. » « On est là pour produire des produits de qualité afin d’aider les gens à avoir une meilleure santé. Qu’une personne me dise qu’elle prend moins souvent de cortisone ou de pompe pour ses bronches grâce aux produits, voilà ma mission! Aider les gens naturellement pour leur bien-être », conclut Sylvain Mercier.


M

Mieux-être

Par Louise-Maëna Paquette, B.Sc. Kinésiologue accréditée FKQ

Le cœur :

histoire humaine

Février, fête des amoureux, célébration des relations de cœurs et du cœur lui même. Lorsque l’on parle du cœur les poumons sont toujours très proches et vice versa. Une bonne santé du cœur commence par une bonne santé alimentaire et de l’exercice, certes. Toutefois, la vie affective et émotive est tout aussi importante; cela tient d’une hygiène de vie saine et non seulement des habitudes de vie. Souvenez-vous des moments joyeux où vous avez senti votre cœur s’emplir de joie; les moments vécus dans des conversations cœur à cœur alors que d’autres vous auraient brisé le cœur…

La déception aura un effet réprimant sur le cœur. D’où l’importance d’être attentif dans les échanges relationnels. Certes, il y a des relations plus superficielles et on parlera plus de conversations utilitaires ou passagères sans trop de conséquences.

Toutefois, il y en a d’autres que l’on souhaite plus profondes, vraies et intègres où le cœur se trouve au centre de la relation. Celles-ci, nous souhaitons les vivre dans l’ouverture du cœur. Lorsque l’une des deux parties garde son cœur fermé, gérant tout avec la tête, par peur, par blessure, par gêne même, ce qui est communiqué de tout cœur par l’émetteur de ce message lui rebondit vers lui dans un vide et sans réponse, comme s’il s’était adressé à un contenant sans contenu. Ce senti risque de provoquer de la déception, même un état de déprime chez l’émetteur. De bien tristes histoires en ressortent. Vous voyez, ce n’est pas une histoire de filles : mais plutôt une histoire d’humains!

Ce mois-ci je vous propose des exercices pour l’entretien de votre cœur. À partir du moment où l’on choisit de faire attention

page 50 • février 2017 • Le monde au naturel

à notre cœur, la joie revient, le calme du cœur si important à l’esprit clair et au calme en général refait surface.

Il est tout aussi important de prendre soin de son cœur dans son aspect affectif, émotif que dans son aspect physique et physiologique. L’un étant très près de l’autre! Bien que selon la médecine traditionnelle chinoise le chagrin loge aux poumons, le cœur en ressent les rebonds. Le précieux cœur aussi nommé « l’Empereur » est protégé par le péricarde au plan physique et par le plexus solaire, appelé « cour jaune » en médecine traditionnelle chinoise.

Au quotidien, cet espace de nous a la responsabilité de filtrer les émotions avant de les laisser entrer au cœur. Dans une autre école de pensée, certains diront que ce rôle revient au péricarde. Cette membrane qui loge devant le cœur; je suis d’accord avec ces deux écoles de pensée après l’avoir constaté à maintes reprises en consultation individuelle. Vous savez, les gens et le corps ont leurs variantes dans la gestion des événements. J’ai déjà vu de la colère dans un poumon lors d’une séance de Qi Gong médical. Tout est une question d’intensité, d’interprétation de l’évènement par l’individu et de reconnaissance de l’identité d’un organe donné.

Si je vous dis le mot « pomme », vous l’imaginerez peut être rouge, alors que d’autres la verront verte ou jaune. Une petite McIntosh surette? Une grosse Cortland juteuse? C’est selon. L’interprétation des événements, c’est pareil. Chacun a sa vision du monde et chaque vision est légitime même si pour vous la réaction vous semble excessive, elle fait suite à l’histoire de la personne qui la vit.


DÉSAMORCER OU ENTRETENIR? Je vous propose quelques exercices pour entretenir votre cœur afin d’être en mesure de le renforcer dans plusieurs facettes et de bien vivre avec cet organe vital qui est au centre de toutes nos activités. S’il y a quelque chose à désamorcer, ça viendra en son temps!

3- Énergiser le cœur

• Debout, pieds parallèles, dos droit, tête comme suspendue au ciel par un fil, étirer le cou vers le haut, menton légèrement avancé. • Monter les bras hauteur des épaules, fléchir les coudes. • Laisser un léger espace entre les doigts qui sont vis-à-vis. • Porter le regard sur le dessus des doigts. • Garder cette posture aussi longtemps que vous le pouvez. • Détendre les bras pendant quelques minutes et répéter 3 fois.

Tout d’abord, un exercice de respiration simple que vous pouvez même faire en file d’épicerie!

Tous ces exercices s’effectuent inspir, expir par le nez, langue au palais. 1- Respiration abdominale

4- Renforcer le cœur

• Inspirer la joie du cœur vers le ventre. • Expirer la vitalité du ventre vers le cœur. Répéter 5-10 fois plusieurs fois dans la journée. 2- Exercice du poumon

• Debout, pieds parallèles, dos droit, tête comme suspendue au ciel par un fil, étirer le cou vers le haut, menton légèrement avancé. • Expirer l’air des poumons et joindre les mains derrière le dos. • Inspirer lentement du thorax en étirant les mains vers l’arrière. • Expirer en laissant aller les bras vers l’avant, les doigts pointés. • Lever les bras dans un grand cercle avant-arrière, doigts toujours pointés vers l’avant. • Croiser les mains à l’arrière du dos et répéter 7 fois. Variante : à l’inspir, sentir l’air vivifier les tissus pulmonaires et à l’expir, imaginer que l’air vicié sort de vos poumons.

• S’étendre sur une surface ferme sur le côté gauche. • Étendre le bras gauche le long du corps, la main tournée vers le genou : le corps repose sur le bras gauche, ce qui exerce une pression sur la région du cœur et de la poitrine. • Garder la jambe gauche allongée et le genou droit replié. • Placer la main droite devant le visage, tel qu’illustré. • Fermer les yeux, expirer lentement tout l’air des poumons. • Sentir la fatigue du cœur sortir en même temps que l’air quitte les poumons. • Inspirer lentement, s’imaginer que cet air vient fortifier et revitaliser le cœur. • Porter l’attention sur l’exercice pour une meilleure efficacité. • Important : Ne pas faire cet exercice sur le côté droit : les organes pressent alors sur le cœur, ce qui le fatigue. Répéter 5 fois. 5- Le pancréas • Debout ou assis, placer la main droite sur le côté droit à la base de la cage thoracique. • Masser vers le centre en inspirant. • Masser vers le côté gauche en expirant. • Revenir à la position de départ. • Répéter 36 fois. Rester attentif pendant l’exercice pour un meilleur résultat. 6- L’eau céleste La langue est en relation avec le cœur, nous l’avons dans le dernier numéro. Pour compléter, je vous invite à tourner votre langue dans tous les sens, bouche fermée. La salive émergera dans votre bouche. Nous appelons cette salive l’eau céleste. Tourner ainsi de 1 à 2 minutes. Avaler en trois portions. Cet exercice très simple entretient vos glandes salivaires, fait du bien à votre système digestif et le mouvement de la langue favorise la tonification de votre cœur.

Le monde au naturel • février 2017 • page 51


S

Soins du corps

Par Guylaine Campion, ND.

Les bienfaits de la grenade pour la peau et les cheveux

e grenadier est un très bel arbre aux fleurs d’un rouge vif poussant dans les zones de la Méditerranée. Son fruit au goût sucré et acidulé se trouve très riche en antioxydants. Ses graines pulpeuses auraient des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire, les cellules cancéreuses et certains troubles neurologiques. Mais la grenade s’avère également très efficace en cosmétique grâce à ses molécules aux propriétés actives.

Par ailleurs, l’huile de grenade que l’on trouve dans les graines du fruit est vraiment très appréciée dans les formules anti-âge pour ses actions anti-inflammatoires et apaisantes. Elle ralentit la dégradation des fibres de collagène et le vieillissement cutané.

UNE HUILE AUX VERTUS ANTI-ÂGE Les feuilles du grenadier possèdent une très forte concentration de tanins catéchiques. Ceux-ci ont une action antimicrobienne et astringente. Ils aident aussi à la cicatrisation.

On retrouve de plus en plus la grenade dans les produits de soin tels que les gels ou les huiles pour le corps. Elle possède des propriétés raffermissantes et assouplissantes. Par surcroît, avec ses acides gras linoléique et oléique, l’huile de grenade assure une très bonne hydratation des tissus.

L

Parmi une quarantaine de fruits, la grenade domine quant à sa richesse en antioxydants. Son activité antioxydante serait d’ailleurs supérieure à celle du thé vert et du vin rouge. De plus, son effet protecteur se montrerait plus puissant que celui des jus de bleuet et de raisin ou du vin rouge riches en composés phénoliques.

page 52 • février 2017 • Le monde au naturel

Fait intéressant : des chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne ont cherché à savoir d’où venaient les propriétés antiâge de la grenade, jugeant que son taux élevé d’antioxydants ne pouvait tout expliquer. D’après leur étude dont les conclusions ont paru dans la revue Nature Medicine, l’effet anti-âge de la grenade provient d’une molécule contenue dans le fruit et transformée en eau de jouvence par les bactéries intestinales. Boire du jus de grenade est donc excellent à la fois pour la santé et pour lutter contre le vieillissement.


Par ailleurs, la peau de la grenade, très concentrée en tanins, aide à fixer les pigments de couleur sur la fibre du cheveu. De plus, sa richesse en polyphénols préserve l’éclat de la coloration tout en limitant le phénomène d’oxydation.

résistance de son écorce, la grenade se conservait longtemps et était peu susceptible d’être abîmée durant le transport. De plus, sa pulpe gorgée d’eau permettait d’étancher la soif des caravaniers durant la traversée du désert.

UN PEU D’HISTOIRE… Le terme « pume grenate » désignait tout d’abord ce fruit en 1175, puis le terme « grenade » a fait son apparition dans la langue française en 1314. Son nom vient du latin « malum granatum » qui signifie « fruit à petits grains ». Il s’agit d’une grosse baie comprenant des pépins entourés individuellement d’une pulpe rouge. Le nom latin actuel de la grenade est « punica » et vient des Romains, qui appelaient également le fruit « punicum malum », c’est-à-dire « pomme punique », faisant allusion à l’ancienne Phénicie où l’on retrouvait de grands vergers de grenadiers.

De nos jours, le grenadier est cultivé dans plusieurs régions tropicales et subtropicales sèches de l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie, de même qu’en Amérique, de la Californie jusqu’au Chili.

Il y a bien longtemps, la grenade était l’un des aliments de base des voyageurs et des caravaniers. En effet, en raison de la

En Mésopotamie, la grenade est un symbole de fertilité. Par ailleurs, en Asie et dans la Grèce et la Rome antiques, elle a d’autres significations dans les trois grandes religions monothéistes : chez les Hébreux en exil, elle représente la nostalgie de la terre promise, chez les Chrétiens, elle symbolise les perfections divines et chez les Musulmans, elle est l’antidote contre la haine et l’envie.

Louise-Maëna Paquette

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B.Sc. Kinésiologue accréditée FKQ

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ADoit-on éliminer l’huile de Alimentation

Par Guylaine Campion, ND.

palme de notre alimentation?

L’huile de palme ne fait pas l’unanimité et elle est souvent montrée du doigt pour plusieurs raisons, notamment à cause de ses gras saturés. Elle est une matière grasse extraite des fruits du palmier à huile, largement utilisée par l’industrie alimentaire dans la fabrication de différents produits transformés.

On accuse sa surproduction de provoquer une déforestation catastrophique, plus particulièrement en Indonésie. De plus, sa consommation pourrait mener à de multiples problèmes de santé tels que les maladies cardiovasculaires, la maladie d’Alzheimer, le cancer du sein, etc. Est-elle vraiment dangereuse pour la santé? Et peut-on la remplacer?

POURQUOI DOIT-ON LIMITER SA CONSOMMATION? L’huile de palme représente 25 % des huiles consommées dans le monde. On la retrouve majoritairement dans des produits industriels, par exemple : gâteaux, biscuits, craquelins, plats cuisinés, pâtes à tarte, pâtes à tartiner ou croustilles. Elle figure page 54 • février 2017 • Le monde au naturel

souvent sous le nom « huile végétale ». Elle peut aussi revêtir d’autres appellations telles que : graisse végétale, acide palmique ou huile végétale hydrogénée. On retrouve également l’huile de palme dans environ 20 % des produits de beauté, notamment dans les savons et les crèmes hydratantes. Et elle entre dans la composition de certains biocarburants. L’huile de palme est utilisée massivement parce qu’elle s’avère peu coûteuse comparativement aux autres huiles.

La graisse de palme ne poserait pas plus de problèmes de santé que le beurre ou les huiles partiellement ou totalement hydrogénées. Cependant, mieux vaut limiter la consommation de produits contenant de l’huile de palme, non pas à cause de sa présence mais plutôt parce que ce sont des aliments ultratransformés riches en gras, en sucre et pauvres en micronutriments, fibres et antioxydants.


Le monde au naturel • février 2017 • page 55


L’huile de palme contient 55 % d’acides gras saturés comparativement à 7 % pour l’huile de colza et 10 % pour l’huile de tournesol. Spécifions que le beurre en renferme aussi 55 %, mais il s’agit de gras saturés à courte chaîne. La richesse en acides gras saturés donne du moelleux ou du croustillant et une bonne résistance à la chaleur et à l’oxydation.

Sur le plan social, les petits producteurs chargés de la récolte des fruits du palmier à huile seraient exploités. Ils travaillent dans des conditions pénibles et dans la misère.

Parmi les nombreuses études qui se sont penchées sur la consommation de graisses saturées totales, les données les plus sérieuses portent sur le risque cardiovasculaire, notamment en faisant augmenter le taux de mauvais cholestérol. Les résultats des études concluent que si l’on remplace 5 % des graisses saturées de l’alimentation par le même pourcentage de graisses polyinsaturées, on peut voir le risque cardiovasculaire chuter de 8 à 13 %. Par ailleurs, la dernière méta-analyse confirme que substituer les acides gras saturés par des acides gras polyinsaturés diminue le risque de maladie cardiovasculaire. De plus, avoir une alimentation riche en acides gras saturés augmenterait de 33 % le risque de cancer du sein chez les femmes ménopausées. Une autre étude en 2016 fait le lien entre la consommation d’acides gras saturés durant l’adolescence et le cancer du sein.

Plusieurs études concluent que les acides gras saturés augmentent le risque de maladie d’Alzheimer. L’huile de palme peut avoir des effets néfastes dans le cadre d’une alimentation non équilibrée ou d’un manque d’activité physique. L’huile de coco pourrait être une bonne alternative pour les industriels et les consommateurs.

L’huile de palme brute est appelée « red palm oil » à cause de sa couleur rouge liée à sa richesse en caroténoïdes. D’ailleurs l’huile de palme a déjà été utilisée dans des pays d’Afrique, notamment au Burkina Faso, pour lutter contre les carences en vitamine A. À noter que les caroténoïdes sont éliminés lors du raffinage. Dans certains pays africains, l’huile de palme est consommée brute et représente la principale source de corps gras dans le régime alimentaire. Par contre, dans la plupart des autres pays, l’huile de palme transformée est utilisée dans des produits préparés. L’HUILE DE PALME ET L’ENVIRONNEMENT Le palmier à huile est originaire des pays d’Afrique de l’Ouest et il est cultivé dans les zones tropicales humides. Sa production se trouve en grande majorité assurée par l’Indonésie et la Malaisie qui totalisent 87 % des approvisionnements. Les pays asiatiques s’avèrent les plus grands consommateurs de cette huile.

L’huile de palme possède les coûts de production les moins élevés des huiles végétales. Cependant, la culture du palmier à huile provoque une déforestation intense ayant des conséquences majeures sur le climat. Les arbres ne jouent plus leur rôle d’absorbeurs de gaz à effet de serre, particulièrement important dans la forêt tropicale. De plus, la libération du CO2 emprisonné lors de la destruction des forêts a un impact très négatif sur l’environnement. D’autre part, il y a des problèmes de biodiversité car plusieurs espèces animales vivant dans ces milieux, par exemple le rhinocéros, le tigre ou l’orang-outan, sont menacées.

page 56 • février 2017 • Le monde au naturel

De nos jours, beaucoup d’entreprises travaillent avec des associations comme Greenpeace afin de mettre en place des systèmes de cultures durables selon des critères stricts, tant sur le plan environnemental que social. Il existe des organismes tels que Table ronde sur l’huile de palme durable (RSPO) qui permettent à des entreprises d’obtenir une certification (CSPO) répondant à différents critères de développement durable. Des compagnies utilisent des huiles de palme certifiées à 100 % et s’engagent à s’approvisionner en matières premières agricoles issues de l’agriculture durable dont l’huile de palme à 100 %. En conclusion, les experts affirment qu’une consommation occasionnelle d’huile de palme en petites quantités ne serait pas problématique. Cependant, les huiles végétales riches en gras insaturés comme l’huile d’olive ou de canola ont de bien meilleurs effets sur la santé.



AL’huile d’olive et l’huile de Alimentation

Par Caroline Roy

coco, des atouts en cuisine sans gluten

O

n me demande souvent, lors de mes cours de cuisine, la différence entre l’huile d’olive et l’huile de coco. Quels sont leurs bienfaits sur la santé et surtout, comment les utiliser de façon optimale dans la cuisine sans gluten. Avec cet article, laissez-moi vous éclairer un peu plus sur le sujet. L’huile d’olive Constituée principalement d’acides gras monoinsaturés, l’huile d’olive est d’abord reconnue pour ses bienfaits sur la santé cardiovasculaire. Contrairement aux acides gras saturés (présents dans la viande, le fromage, le beurre, etc.), les gras monoinsaturés de l’huile d’olive réduisent le taux de LDL et aident à prévenir la coagulation du sang, deux facteurs de protection contre les maladies cardiovasculaires. L’huile d’olive est riche en antioxydants (comme la vitamine E et les polyphénols) qui permettent de prévenir les maladies cardiovasculaires, les cancers et le vieillissement. De plus, elle contient des acides oléiques qui stimulent la production de bile et assurent le bon fonctionnement de la digestion. Pour la pâtisserie, je priorise une huile d’olive de qualité mais délicate au goût. Il existe plusieurs sortes d’huiles d’olive sur le marché et certaines sont très goûteuses et se prêtent mieux aux vinaigrettes qu’aux pâtisseries. Les expressions « goût subtil » ou « huile délicate » pourront être des mots clés à rechercher pour l’achat d’une huile d’olive au goût moins prononcé. Vous découvrirez peut-être que l’huile de certaines entreprises est très douce bien que ce ne soit pas écrit sur l’étiquette.

Assurez-vous de vous procurer une huile de première pression à froid et biologique de préférence, qui ne se compare en rien aux huiles raffinées du commerce. Retenez également qu’une huile de qualité se vend dans un contenant opaque, souvent en verre, puisque l’huile s’oxyde à la lumière. L’huile de coco L’huile de coco se compose principalement de bons acides gras saturés, contrairement à ceux d’origine animale. Ces derniers peuvent en effet contribuer à faire augmenter le cholestérol, ce qui ne se trouve pas le cas avec les gras saturés de l’huile de coco, formée de triglycérides à chaînes moyennes qui procurent de l’énergie. Il vaut mieux toutefois choisir une huile de grande qualité, c’est-à-dire une huile pressée à froid et de préférence biologique. En effet, puisqu’elle contient des gras saturés, dès qu’elle est hydrogénée, les gras qui la composent se transforment en page 58 • février 2017 • Le monde au naturel

acides gras trans, reconnus pour leur impact sur l’incidence, entres autres, de risques accrus de maladies cardiovasculaires. S’assurer également, si l’huile sera utilisée en cuisine, de choisir une huile de coco qui se trouve ferme à la température ambiante. L’huile de coco vendue à l’état liquide (huile à laquelle on rajoute des triglycérides à chaînes moyennes pour l’empêcher de figer) ne donnera pas les résultats désirés. L’atout de ces huiles en cuisine sans gluten Pour la boulangerie et la pâtisserie sans gluten, j’aime beaucoup utiliser ces huiles pour les effets spécifiques qu’elles vont apporter au résultat final.


Chacune a ses propres propriétés. Laissez-moi vous guider pour vous permettre de faire les choix adéquats dans vos propres recettes.

Voici comment je procède : à la base, dès que je désire cuisiner une recette qui demande de l’huile végétale, je remplace systématiquement par de l’huile d’olive. Je sais qu’elle possède les mêmes propriétés et me donnera le résultat optimal. En effet, simplement à titre d’exemple pour bien comprendre, 125 ml (1/2 tasse) d’huile, peu importe laquelle, occupe toujours la même densité et procure donc la même quantité de liquide requise pour une recette donnée.

Autre atout de l’huile d’olive : le fait qu’elle fige au froid. Cette propriété s’avère très intéressante en pâtisserie sans gluten, surtout pour la confection de biscuits. En effet, en cuisine sans gluten, des gommes (guar ou xanthane) sont utilisées pour aider à recréer l’action liante du gluten. Par contre, ces gommes « figent » au froid et se liquéfient ensuite à la chaleur. Pour les biscuits, le principe est fort simple : si la pâte n’a pas eu le temps de refroidir suffisamment pour permettre à l’huile d’olive et aux gommes de bien « figer », le biscuit s’écrasera à la cuisson avant d’être saisi par la chaleur et de cuire adéquatement. En réfrigérant la pâte à biscuits de deux à trois heures avant la cuisson aidera donc à obtenir les résultats optimaux.

Quant à l’huile de coco, elle remplace judicieusement le beurre dans toutes vos recettes de pâtisserie sans gluten. Par exemple, dans une recette de biscuits demandant du beurre, vous pouvez remplacer par la même quantité d’huile de coco, pour autant que vous ayez vraiment acheté une huile de coco ferme à la température de la pièce. Vous verrez, vos biscuits seront aussi savoureux et croustillants que si vous aviez utilisé du beurre! Il importe toutefois de ne pas substituer l’huile d’olive à l’huile de coco ou vice-versa dans une recette spécifique, car les résultats ne seront pas les mêmes. Elles ont chacune leurs propriétés et il faut les utiliser selon ces dernières.

Pour conclure, je vous propose ce mois-ci une recette qui manque tellement aux gens devant suivre un régime sans gluten, la fameuse pâte à tarte! En effet, un des grands défis de la pâtisserie sans gluten est de réussir une pâte à tarte qui se roule avec facilité tout en ayant la texture feuilletée si appréciée de tous. J’espère donc que ma recette de pâte à tarte à l’huile de coco vous permettra de vous régaler, enfin, de délicieuses tartes et de savoureux pâtés. Bonne cuisine à tous!

Pâte à tarte à l'huile de coco Sans gluten, sans caséine et hypotoxique Rendement : 4 croûtes de 23 cm (9 po) Préparation : 15 minutes

Ingrédients : • 385 g (2 3/4 tasses) de farine tout usage La Merveilleuse (de Cuisine l'Angélique) • 0,5 ml (1/8 c. à thé) de sel • 100 g (1/2 tasse) d'huile de coco * • 50 g (1/4 tasse) d'huile d'olive douce • 160 g (2/3 tasse) d'eau • 1 oeuf moyen (45 g), battu

Chef Caroline Roy

Préparation : 1. Dans un grand bol, mélanger la farine et le sel. 2. Dans une petite casserole, faire fondre à feu doux l'huile de coco. 3. Dans un autre bol, battre ensemble l'huile, l'eau et l'oeuf. Il est important que l'eau et l'huile soient très bien émulsionnées. Ajouter l'huile de coco fondue et battre de nouveau. 4. Faire un puits au centre de la farine, verser le mélange liquide et bien mêler le tout à l'aide d'une cuiller de bois. 5. Couvrir la pâte et réfrigérer pour un minimum de six heures (idéalement toute la nuit). Instructions pour rouler la pâte : 1. Sortir la pâte du réfrigérateur au moins 15 minutes avant de la rouler car elle sera très ferme et ceci lui permettra d'être plus malléable. 2. Diviser la pâte et enfariner les boules avant de les abaisser, afin qu'elles ne soient pas collantes. 3. Délicatement, abaisser chacune sur une surface enfarinée sur un seul côté, sans retourner la pâte. 4. La déplacer doucement, en la soulevant, et enfariner de nouveau la surface et le rouleau à pâte. Il faut toujours s'assurer que la pâte ne colle pas. 5. Plier la pâte en deux, la déposer doucement dans l'assiette puis la déplier. 6. Cuire à 180 0 C (3500 F) sur la grille du bas, jusqu'à ce qu'elle soit dorée. 7. Vous pouvez congeler les croûtes non cuites en les séparant avec un papier ciré.

* Si vous ne suivez pas de régime excluant les produits laitiers ou si vous suivez le régime hypotoxique, vous pouvez remplacer l'huile de coco par du beurre clarifié (ghee). Ce beurre, appelé aussi beurre de cuisson, est conforme au régime hypotoxique car la caséine (protéine du lait) est retirée de ce dernier.

Le monde au naturel • février 2017 • page 59


A

Herboristerie

Par : Anny Schneider, herboriste-thérapeute senior, auteure et conférencière

Les plantes énergisantes, pour des journées plus dynamiques Celles-ci sont des carburants nutritifs et stimulants du cerveau et des glandes, gestionnaires de l’énergie nerveuse et hormonale L’ORTIE (Urtica dioica ou Laportea canadensis)

À prendre le jour de préférence, avant les repas, mais en plus haute dose sous forme liquide, le soir seulement en prévision d’une nuit « chaude »… LA CHLORELLE (Chlorella pyrenoidosa ou vulgaris) C’est une algue très ancienne vieille de près de quatre milliards d’années, et outre l’eau pure, on pourrait survivre en se contentant d’elle pour se nourrir.

Elle contient tous ces nutriments :18 acides aminés (58 % de son poids est composé de protéines); vitamine A, groupe B, incluant la vitamine B12, C, E, AGE avec oméga-3 et DHA; tous ces minéraux : fer, calcium, magnésium, zinc, potassium, soufre, manganèse. Elle est surtout une source incomparable de chlorophylle et d’acides nucléiques antioxydants, très toniques et dynamisants. Plante à feuilles très vertes et aux poils urticants, elle est aussi très riche en chlorophylle et très concentrée en minéraux, surtout le calcium, la silice, le fer non hémique. Merveilleuse reconstituante, elle est aussi dépurative, diurétique et antihistaminique. À boire à volonté, en tisane bio ou à prendre en concentré liquide, en cure assez prolongée. LE GINSENG CANADIEN (Panax quinquefolius)

Elle contient 10 fois plus de vitamine A que le foie de bœuf et 40 fois plus de protéines que le soja, le riz ou le blé. C'est surtout la plante la plus riche en chlorophylle (4 fois plus que la spiruline).

Petite araliacée à cinq feuilles et une tige centrale fructifère qui arbore de jolis fruits rouges brillant à maturité, elle est désormais presque introuvable en forêt à l’état naturel. On en cultive des variétés adaptées au Québec et en Ontario, d’excellents choix offerts en extraits liquides ou en capsules. Notre plante de longévité est un tonique glandulaire et immunitaire, reconnu dans le monde entier, même vendu comme antigrippal commercial dans nos grandes pharmacies avec un nom anglais(!) suivi du suffixe FX… Excellent tonique des surrénales, notre racine de longévité convient aux deux sexes, autant pour stimuler l’énergie mentale que physique. Pris à la bonne dose, il nourrit et active le Chi ou l’énergie vitale.

page 60 • février 2017 • Le monde au naturel

Elle est essentiellement détoxiquante et énergisante, avec des composés nutritifs et un taux d’hormone de croissance hors du commun. On la trouve dans nos magasins naturels en comprimés ou en poudre. Elle est cultivée dans des bassins d’eau douce tropicaux. Son cousin direct est le phytoplancton marin, notre principale source de chlorophylle et d’oxygène, surtout l’hiver. Hélas! à cause de la pollution des mers, celui-ci est en déclin inquiétant (40 % en moins depuis 50 ans!).

N icole Renaud,

ND.A.

naturopathe agréée, maîtrise en éducation

• Bilan de santé complet • Problèmes gastro-intestinaux • Problème hormonal hommes, femmes, adolescents • Analyses fonctionnelles de laboratoire

Téléphone : 819-371-2336 • 5360, boul. Jean XXIII Trois-Rivières • membre de l'ANAQ


Le monde au naturel • février 2017 • page 61


V

Vin

Par Marc André Gagnon

Les

défauts

vin

du

O

ui, le vin n’est pas parfait. Le vin peut avoir des défauts et plus souvent qu’on ne le pense.

Il peut dégager de mauvaises odeurs causées par des bactéries, des levures, une mauvaise fermentation, de mauvaises conditions d’entreposage... Les principaux défauts sont : •Le goût de bouchon •L’odeur de ferme, d’écurie •L’oxydation •La refermentation en bouteille •L’excès d’acidité volatile •D’autres mauvaises odeurs LE GOÛT DE BOUCHON C’est le défaut le plus souvent mentionné. Le vin dégage des odeurs de liège, de moisissure ou de cave humide. C’est dû à une contamination par une molécule appelée TCA (2,4,6trichloroanisole). Elle provient principalement du liège. En plus de dégager une mauvaise odeur, cette molécule modifie le goût du vin. Celui-ci sera alors fade, aura peu de saveurs ou pas de saveur du tout. Ce défaut s’accentue à l’oxydation. Alors, si vous avez un doute, laissez le verre de côté, et s’il est vraiment bouchonné, il sentira encore plus au bout de 15 ou 30 minutes. Il peut arriver aussi que le vin n’ait aucune odeur, ni saveur. Ce serait aussi l’œuvre de ces fameuses TCA. L’ODEUR DE FERME OU D’ÉCURIE On rencontre de plus en plus ce défaut dans les vins. Il provient d’un groupe de levures, les Brettanomyces, appelées communément Brett. Ce sont des levures présentes dans l’environnement et qui prolifèrent rapidement dans les vins peu acides et peu sulfités. En faibles quantités, elles donnent une odeur de cuir au vin. Ce qui n’est pas désagréable. Toutefois, en plus forte dose, elles communiquent au vin des odeurs de page 62 • février 2017 • Le monde au naturel

ferme, de sueur, d’écurie plus ou moins forte selon le degré de contamination. Le réchauffement climatique et les nouveaux modes de vinification du vin font que ce problème s’amplifie et nécessite une plus grande hygiène dans les chais. L’OXYDATION C’est le défaut le plus courant, mais aussi le plus difficile à détecter. Une légère oxydation ou une lente oxydation communiquent de beaux aromes au vin, particulièrement aux vins vieux. Toutefois, si le producteur a laissé trop d’oxygène dans son vin ou si le bouchon n’est pas bien étanche, l’oxydation réduira ses aromes et ses saveurs fruités. Au lieu d’aromes de fruits frais, nous aurons des odeurs de fruits secs, de pruneaux secs, de dattes séchées, de fleurs fanées. L’oxydation n’est pas toujours perçue comme étant un défaut puisque ces odeurs ne sont pas vraiment désagréables. De plus, il peut s’agir de saveurs recherchées et voulues par des producteurs qui veulent faire des vins dits de type oxydatif (avec des saveurs prononcées de noix, de noisette). Cependant, trop d’oxygène dans la bouteille réduit la fraicheur fruitée du vin. LA REFERMENTATION Il peut arriver dans le cas des vins peu soufrés qu’il y ait refermentation en bouteille. Dans ce cas, nous aurons du gaz carbonique et même des bulles dans le verre. En petite quantité, ce n’est pas mauvais, on dit alors que c’est perlant. Toutefois, ça peut donner des résultats désagréables. L’EXCÈS D’ACIDITÉ VOLATILE Cet excès communiquera des odeurs d’œuf et même d’oeuf pourri au vin ou encore de vernis à ongles, de solvant. L’aération du vin dans le verre fera disparaître temporairement ces odeurs.


D’AUTRES MAUVAISES ODEURS Les odeurs de choux bouillis, de plastique brûlé, de caoutchouc, de vieilles sandales, de linge mouillé, d’égout peuvent se sentir dans certains vins. Ce sont des défauts dus à la fermentation, à des virus de la vigne ou à des bactéries. Quelques fois, ces odeurs disparaissent à l’aération, d’autres fois elles persistent.

Il faut dire ici qu’aucun de ces défauts n’est nuisible à la santé. De plus, il ne faut pas s’étonner si vos convives ne sentent pas tous ces odeurs. Leur taux de perception varie énormément d’une personne à l’autre. Et maintenant, quelques vins bio! Chapoutier Les Meysonniers Rouge 2014 De la syrah de belle qualité. Un beau fruité, légèrement tannique sur des saveurs de fruits, d’épices et de réglisse. C’est à la fois ferme et tendre. Longue finale très agréable. Digeste. Meilleur encore le lendemain. Récolte manuelle. Élevage 12 mois en cuve de béton. Appellation Crozes-Hermitage. Alc. 13 %. Sucre <1,2 g/l. Servir à 15-16 degrés. Excellent. 10259876 Prix : 28,05 $ Côte-du-Rhône, Collection bio, Chapoutier 2015 Chapoutier est une grande et grosse maison qui nous donne des vins de grande qualité. Il y a présentement 42 vins de Chapoutier sur les rayons de la SAQ. Ce jeune vin des Côtes-du-Rhône est délicieux avec ses arômes fins de cerise. La bouche est sur le fruit avec une note d’épice. De la belle syrah. Le vin est encore jeune, ferme, sur la retenue et un peu austère. Il se révèle plus à l’aération. Ce n’est pas un vin de dégustation, mais de repas. Alc. 14 %. Sucre 2,7 g/l. Très bon. 12207025 Prix : 21,45 $ Ces deux vins de Chapoutier sont aussi offerts dans des magasins SAQ Dépôts, donc avec un rabais de 15 %.

QUE FAIRE AVEC UNE BOUTEILLE DÉFECTUEUSE? La retourner. En effet, la Loi québécoise de protection du consommateur oblige un marchand qui a vendu un produit défectueux à le rembourser, à l’échanger ou à le réparer.

Ainsi, les magasins de la SAQ doivent reprendre tout produit défectueux. Il s’agit de retourner la bouteille au moins au trois quarts pleine dans n’importe quelle succursale et de dire que le vin est défectueux. Vous pouvez alors l’échanger pour un autre produit. Château Gaillard, St-Émilion Grand Cru 2013 Des arômes de bordeaux dans ce vin velouté aux tanins fins qui lui donne une texture d’un beau granulé. C’est sec, assez vif. Le boisé est bien intégré. La finale est sur les fruits noirs et la vanille. Merlot et cabernet franc. Sucre 1,8 g/l. Servir avec des côtes de boeuf et des champignons. Très bon. 919316 Prix : 31,00 $ Bonterra Viognier North Coast 2014 Un viognier floral sur des flaveurs de fruits exotiques. C’est d’une texture ronde, d’un beau moelleux, peu acide et légèrement sucré. Longue finale savoureuse. Bien fait et facile à boire. Alc. 14,1 %. Sucre 6 g/l. Capsule à vis. 898767 Prix : 20,05 $

Vous trouverez bien d’autres vins bio et biodynamiques à cette adresse : http://vinquebec.com/bio

L’auteur de cette chronique, Marc André Gagnon, est journaliste depuis plus de 30 ans. Il est maintenant journaliste indépendant (depuis 2004) et spécialisé dans le domaine du vin. Il anime le site internet Vin Québec qui est le guide vin le plus consulté au Québec. (vinquebec.com). Vous pouvez le contacter à cette adresse : info@vinquebec.com

Le monde au naturel • février 2017 • page 63


A

Actualités

Par Guylaine Campion, ND.

Nouvelle mesure pour sensibiliser le consommateur à l’agriculture de proximité Le ministre fédéral de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Lawrence MacAulay, et le ministre québécois de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Pierre Paradis, ont annoncé, en novembre dernier, la mise sur pied d’une première mesure afin de sensibiliser et éduquer les consommateurs à l’agriculture de proximité au Québec. Avec une enveloppe de 500 000 dollars répartie sur deux ans, cette nouvelle mesure se greffe au Programme Proximité. Par exemple, des initiatives collectives permettront aux citoyens de mieux comprendre les techniques de production à l’origine des aliments. Il pourrait s’agir d’initiatives visant à acquérir des habiletés pour transformer et conserver des aliments dans une perspective de saine alimentation ou encore à se familiariser avec l’agriculture de proximité.

« Les citoyens s’intéressent de plus en plus à ce qu’ils consomment. Non seulement les agriculteurs canadiens produisent la nourriture que nous mangeons, mais ils sont aussi des leaders dans la création d’emplois et de l’innovation. Ce programme permettra aux Québécois d’en apprendre davantage sur le monde fascinant de l’agriculture », a indiqué le ministre MacAulay.

« Notre volonté avec cette nouvelle mesure est d’encourager notre agriculture qui profite autant à l’économie locale qu’à l’entrepreneur agricole et au consommateur. La mesure répond aussi à la demande de citoyens qui cherchent de plus en plus à se rapprocher de leur alimentation, par exemple en achetant des produits locaux ou en cultivant eux-mêmes leurs légumes à la maison. C’est aussi une façon de mettre en valeur le métier d’agriculteur », a affirmé le ministre Paradis.

page 64 • février 2017 • Le monde au naturel

QU’EST-CE QUE LE PROGRAMME PROXIMITÉ? Le Programme Proximité vise à inciter les producteurs et les transformateurs artisans du secteur bioalimentaire à tirer profit des occasions d’affaires que représente la mise en marché de proximité.

Les entreprises agricoles, les transformateurs artisans de même que différents acteurs du milieu peuvent bénéficier d’une aide financière pour des projets collectifs ou individuels. Il peut s’agir de projets ayant comme but de concevoir des modes de mise en marché de proximité, d’acquérir une meilleure connaissance des besoins des consommateurs ou de sensibiliser et éduquer des consommateurs citoyens à l’égard des différents aspects du système alimentaire de proximité. Ce programme est en vigueur jusqu’au 31 mars 2018. UN « COLLOQUE DES IDÉES À RÉCOLTER » Déjà, les 2 et 3 décembre derniers, à l’occasion des 20 ans des paniers bio du réseau des fermiers de famille, Équiterre, en collaboration avec l’Association des marchés publics du Québec, a organisé un colloque dédié à la mise en marché de proximité à la Grande Bibliothèque à Montréal.

C’était une belle occasion pour les producteurs, les intervenants de l’agroalimentaire, les décideurs, la relève agricole et les chercheurs dans le domaine de réseauter et de faire partager leurs idées et leur savoir-faire. Les participants ont pu s’inspirer d’initiatives gagnantes pour augmenter leurs ventes, fidéliser leur clientèle et développer de nouveaux marchés. Ils ont pu aussi échanger sur les succès et innovations en matière de produits locaux et d’aliments biologiques afin de poursuivre le développement de ce marché qui est en pleine croissance au Québec.


Le monde au naturel • février 2017 • page 65


Gagnante du mois de décembre 2016 Sandra Lessard, de Saint-Gédéon

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Un coffret cadeau de tisane Four O’Clock Nom : Adresse :

Le magazine Le monde au naturel est publié 9 fois par année. Distribué à 35 000 exemplaires à travers le Québec. Si vous avez des commentaires ou des questions, n’hésitez pas à nous contacter. Téléphone : (819) 694-9050 Télécopieur : (819) 694-9045 Courriel : info@natworld.ca

Journaliste Guylaine Campion, Marc André Gagnon

Directrice générale Nathalie Gélinas

Collaborateur Nathalie Beaudoin, Alexandre Brochu, Rose Marie Jarry, Josée Labrie, Mélissa Larivière, Louise-Maëna Paquette, Linda Plante, Nicole Renaud, Caroline Roy, Anny Schneider, Michel Turbide

Éditeur : Benoit Ouimet

Courriel : Tél. :

Publicité • Nathalie Gélinas ngelinas@natworld.ca

page 66 • février 2017 • Le monde au naturel

Révision Denis Dionne

• Louise Quintin Imprimeur Cell.: 514.772.2586 louise.mondeaunaturel@hotmail.com Solisco

J’accepte de recevoir les actualités santé et lettre informative sur la santé.

Retournez votre coupon AVEC les 7 erreurs à : Le monde au naturel, 65 boul. Ste-Madeleine, Trois-Rivières (Qc) G8T 3K8 Le tirage aura lieu le 15 mars 2017.

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Pause détente

Graphiste Benoit Ouimet

Distribution Nationex / Poste Canada Messageries Dynamiques




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