Le monde au naturel - Juin 2014

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Santé

Par Guylaine Campion, ND

plus les moments de se nourrir, en mangeant quand on en a envie!

Cependant, les aliments consommés durant ces collations ajoutent un lot de calories quotidiennement. Ainsi, une personne qui grignote régulièrement ajoute en moyenne 484 calories par jour, soit l’équivalent d’un double hamburger.

Les femmes ont plus tendance à grignoter. En effet, 65 % d’entre elles grignotent régulièrement contre 57 % des hommes. Les femmes apprécient particulièrement le gras-sucré tel que le chocolat, les biscuits et les pâtisseries, soit 44,3 % et seulement 11,9 % d’entre elles choisissent plutôt un fruit. Pour leur part, les hommes, eux, préfèrent faire une pause avec des calories vides, soit un soda sucré ou une boisson alcoolisée.

LA COMPLICITÉ DE L’INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE Plusieurs compagnies dans l’industrie de l’agro-alimentaire ont bien saisi l’opportunité et ne cessent de développer de nouvelles gammes de produits à grignoter et dont les emballages favorisent le grignotage comme par exemple, des sacs à glisser dans la poche ou des petites collations contenant seulement une centaine de calories. Difficile parfois de résister à toutes ces tentations!

POURQUOI GRIGNOTE-T-ON? Des repas trop légers ou avalés en vitesse ne rassasient pas toujours et font en sorte qu’on compense en grignotant. De plus, nos sens, étant sans arrêt sollicités par des images et des odeurs qui stimulent l’appétit, ont fini par succomber à la tentation.

Cependant, ce sont surtout nos émotions qui nous poussent à grignoter sans avoir réellement faim et sans en avoir vraiment besoin. Par exemple, une émotion positive telle qu’un parfum ou une saveur peut nous rappeler de doux moments, des souvenirs de notre enfance ou des vacances et nous voilà prêt à succomber à la gourmandise. Le plus souvent, toutefois, ce sont nos émotions négatives qui suscitent les fringales telles que l’ennui, la solitude, le stress, l’anxiété et aussi la colère!

Le snacking : une nouvelle tendance en matière d’alimentation Les adeptes du snacking sont de plus en plus nombreux. Collations écourtées, vie urbaine, célibat à la hausse, le snacking est devenu une nouvelle tendance en matière d’alimentation.

Le snacking signifie tout produit qui ne nécessite pas d’être consommé à une table et qui peut être pris en dehors des repas réguliers ou qui peut les remplacer.

Dans notre société, les occasions de grignoter sont nombreuses et cette tendance contribue à modifier nos comportements alimentaires. En fait, plutôt que de manger trois repas complets quotidiennement additionnés d’une collation, on divise de plus en

Parfois, on mange pour se sentir mieux. Rappelons-nous que nous donnons le biberon à un bébé qui pleure. Ce réflexe oral qui remonte à notre petite enfance est toujours présent à l’âge adulte.

La nourriture sert alors à remplir un vide, à soulager la souffrance et à atténuer une crise. On ne mange pas pour nourrir notre organisme. Manger devient un antidépresseur qui agit sur-lechamp. Mais attention, viennent ensuite les crises de culpabilité et les kilos en trop!

Le danger est que, souvent, les adeptes du snacking oublient de comptabiliser leurs calories ce qui mène à un surpoids. De plus, le grignotage devenant un geste machinal, les perceptions de la faim et de la satiété sont brouillées.

LE SNACKING : BON POUR LA LIGNE? On dit que le snacking est bon pour la ligne à condition de grignoter qu’une seule fois par jour. En effet, une bonne collation en milieu d’après-midi peut aider à tenir le coup jusqu’au repas du soir. On choisit des aliments nutritifs dont le corps a besoin afin d’avoir l’énergie nécessaire pour terminer la journée.

Le snacking est tout indiqué pour ceux et celles qui ne mangent pas beaucoup pendant les repas et qui ont faim durant la journée. Par contre, bien entendu, il est à éviter pour ceux qui dévorent durant les repas et qui n’ont jamais faim entre les repas. Cela ne ferait qu’ajouter des calories supplémentaires, pour rien!

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Soins du corps

La silice : le minéral beauté

Des cheveux en santé. Une peau radieuse. Des dents, des ongles et des os solides. Ils ont ceci en commun que tout le monde en veut. Ils ont aussi à la base un même besoin : un minéral indispensable, la silice. Celle-ci est tellement importante pour les cheveux, les dents, les os et les ongles que nous l’appelons le minéral de la transformation. Mais attention, avant de prendre la première bouteille qui vous tombe sous la main, sachez que tous les produits de silice ne sont pas égaux. La silice se présente sous différentes formes. Le dioxyde de silicium est la forme de la silice que l’on trouve dans le verre et le sable. Elle est très difficile à digérer. Par ailleurs, l’acide orthosilicique est la forme hydrosoluble de la silice, présente dans les plantes. C’est celle qui est le plus facilement absorbée par le corps qui l’utilise pour créer du tissu conjonctif et des os solides, ainsi que ces cheveux forts et ces ongles en santé qui font l’envie de tous.

Pourquoi prendre de la silice?

Vous connaissez sûrement une personne d’un certain âge dont la peau a simplement « l’air d’être parfaite ». C’est probablement parce que son taux de collagène est élevé. En effet, le collagène est l’élément liant qui assure littéralement la liaison de toutes les parties du corps. Toutefois, avec l’âge, il se détériore et perd de son élasticité. Résultat? Relâchement de la peau, perte de cheveux et ongles cassants. Le collagène en abondance donne à la peau un éclat de jeunesse et une élasticité qui aide à prévenir les rides. La

silice est l’un des principaux composants du collagène. Un certain nombre d’études scientifiques montrent que la silice joue un rôle crucial dans la synthèse du collagène et la densité osseuse. Une étude menée au R.-U. auprès de 2 847 personnes a permis d’établir un lien positif en le silicium et l’augmentation de la densité osseuse.

L’apport en silice a été associé à une hausse de 9,6 % de la densité minérale osseuse de la hanche chez les femmes avant la ménopause et de 4,3 % chez les hommes. L’apport quotidien moyen au cours de ces études était d’environ 25 mg par jour.

Quelle est la différence entre silice et silicium?

Le silicium est un minéral, tandis que la silice est une combinaison de silicium et d’oxygène. Ils sont souvent interchangeables parce que le corps peut produire du silicium à partir de la silice.

Silice – vous convient-elle?

Bien que la silice soit présente dans certains fruits, légumes et céréales entières, de nombreuses personnes en Amérique du Nord ne consomment pas suffisamment d’aliments sains pour obtenir toute la silice dont leur corps aurait besoin pour être plus en santé.

C’est dans la bière que l’on trouve la plus haute teneur en silice alimentaire, mais il est déconseillé d’en consommer des caisses pour obtenir votre dose quotidienne! La solution que nous offrons contient beaucoup moins de calories. Un moyen pratique d’obtenir de la silice est sous forme de supplément standardisé.

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Alimentation

Par Nicole Renaud, M.A., ND.A membre de l’Association des Naturopathes Agréés du Québec

Souffrez-vous de problèmes digestifs?

Les problèmes digestifs touchent environ 20 millions de Canadiens selon Statistiques Canada (2009) et 42% de ces cas peuvent être évités. L’obésité, le stress, la prise de médicaments comme les anti-inflammatoires entre autres, une mauvaise alimentation, un déficit d’enzymes digestives, sont quelques-unes des causes de ces maux. Les problèmes digestifs peuvent commencer dans la vingtaine, alors qu’on est supposé être au sommet de notre forme. Si vous allez voir un médecin avec des brûlements d’estomac, on vous donnera certainement un médicament qu’on appelle un « inhibiteur de la pompe à proton » pour diminuer l’acidité stomacale. Or, il peut arriver que ce soit à cause d’un manque d’acidité que les problèmes d’estomac surgissent. Les problèmes d’estomac sont le résultat de plusieurs années de digestion inappropriée. En vieillissant, les enzymes diminuent et nous en avons besoin d’autant plus que notre alimentation n’est plus adéquate. Nous sommes bombardés de publicité autour de nous, nous incitant à manger ceci ou cela et ces aliments ne facilitent en rien la digestion.

Comment se passe la digestion Le travail de notre système digestif est d’ingérer, de digérer, d’assimiler et d’éliminer. Le foie, la vésicule biliaire et le pancréas sont aussi impliqués dans ce travail. Il est important de bien mastiquer, plusieurs fois, jusqu’à ce que la nourriture que nous avons dans la bouche devienne en purée.

La première enzyme disponible provient de la salive et se nomme la ptyaline ou l’amylase. La digestion des glucides – farineux et légumes – débutent dans la bouche. Dès que la nourriture pénètre dans celleci, le mouvement du système digestif se met en branle. C’est le péristaltisme. (Imaginez le mouvement d’un ver de terre) La nourriture passe ensuite dans l’œsophage et en quelques secondes se retrouve dans l’estomac. Celui-ci travaille comme un robot culinaire en mélangeant les aliments, les broyant, afin qu’ils deviennent en bouillie à l’aide de l’acide chlorhydrique et l’enzyme pepsine, servant à digérer les protéines. Puis, l’estomac fait parvenir le tout au petit intestin, dont la première partie s’appelle le duodénum. Dans cette partie de l’intestin, la purée d’aliments contient également de l’acide chlorhydrique et du mucus. Le petit intestin sécrète également des enzymes pour faciliter l’assimilation des nutriments. Le foie va sécréter la bile afin de permettre au gras d’être émulsionné et le rendre hydrosoluble. page 6 • été 2014 • Le monde au naturel

Quant au pancréas, il devra sécréter des enzymes, l’amylase, la lipase et la protéase, pour faciliter l’assimilation de ces gras. Par la suite, les nutriments – vitamines, minéraux, acides aminés – pourront passer la membrane intestinale pour se rendre dans le système sanguin. Les fibres et tout ce qui n’est pas digérer vont constituer les déchets, et par l’action du péristaltisme vont se diriger dans le gros intestin communément appelé le côlon. Le mouvement du système digestif est donc important et permet, avec les nerfs et les hormones, de travailler en harmonie.

La plupart des problèmes digestifs sont fonctionnels dus à une défectuosité dans la mobilité (péristaltisme), l’assimilation et la sécrétion enzymatique.

Dans le système digestif résident des milliards de bactéries, des levures et des parasites qui vivent en harmonie, principalement dans le côlon, mais aussi partout dans le système digestif. Il est donc important que les bonnes bactéries soient plus importantes en nombre que les mauvaises bactéries pour l’assimilation des vitamines B, incluant la B12, la biotine et la vitamine K. Les bactéries servent également à contrôler la santé de la paroi intestinale, « tuer » les toxines et stimuler le système immunitaire.

Un mot sur le système nerveux Le processus de digestion est sous le contrôle du système nerveux. Plus de la moitié des cellules nerveuses résident dans l’intestin. Il y a un lien direct entre le système nerveux et la digestion ce qui fait dire que le système digestif, en l’occurrence l’intestin, a son propre cerveau. Cette révélation fut démontrée par le Dr Michael Gershon , en 1998, dans son livre intitulé « le second cerveau ». Je ne m’étendrai pas sur les neurotransmetteurs de l’intestin puisque j’en ai déjà parlé dans un article précédent traitant des probiotiques. Le système nerveux contrôle donc l’activité du système digestif et ne vous surprenez pas si votre naturopathe ou votre médecin vous demande si vous vivez du stress lorsque vous consultez pour des problèmes digestifs.

Pourquoi ça ne va pas En vieillissant, il y a une tendance à un ralentissement du métabolisme tout en entraînant une déficience en enzymes digestives et en production d’acide chlorhydrique. De plus, la digestion peut être inappropriée résultant de plusieurs facteurs comme le stress, la maladie, la prise de médicaments, une alimentation dénaturée, le « junk food », une mastication insuffisante, une trop grande quantité d’aliments ingérée en même temps, la prise de liquide durant le repas, le manque de fibre. Les bonnes bactéries diminuent, les toxines se multiplient, une déficience en antioxydants s’installe puis les gaz et les ballonnements apparaissent. La multiplication des parasites et des champignons peuvent aussi causer un problème à ce moment-là.

La détérioration du système digestif débute sans qu’on s’en rende compte. Toutefois, les maux de tête, la constipation, le manque de résistance aux infections peuvent être un prélude aux problèmes digestifs.

Comment revenir à la normale et prévenir les problèmes Le premier facteur à considérer pour une bonne digestion est

l’ambiance. Vous savez sans doute que la télévision, les chicanes à la table et manger en vitesse sont à proscrire.

Une alimentation aussi équilibrée que possible avec de bons ingrédients frais, beaucoup de légumes crus et cuits sont à privilégier.

Manger de façon frugale, c’est-à-dire sans être complètement rassasié, est un atout. D’autres trucs sont aussi importants : ne pas manger un gros repas avant d’aller au lit (3 heures avant), faire de l’exercice régulièrement afin d’aider au péristaltisme, diminuer ou éliminer la caféine et l’alcool, bien mastiquer, manger lentement, ne pas boire une grande quantité de liquide en mangeant car cela dilue les sucs gastriques; éviter les boissons gazeuses, les breuvages glacés et trop chauds, choisir des aliments qui vont bien ensemble et ne surchargent pas l’estomac comme les pâtes et le pain, la viande et les œufs; ne pas manger de fruits aux repas mais les manger en collation; ne pas manger quand vous êtes fatigué, énervé ou dérangé psychologiquement. Vous pouvez aussi ingérer des suppléments d’enzymes pour faciliter la digestion, au besoin.

Recommandations Je vous ferai une liste, ici, de quelques suppléments qui peuvent être pris lors de problèmes digestifs sans nécessairement élaborer sur les pathologies puisque votre médecin est la personne toute indiquée pour faire un diagnostic.

Le DGL (réglisse déglycyrrhinizée) à prendre avant le repas lors de brûlement d’estomac; le jus d’aloe vera pour adoucir le système digestif au complet; la poudre de l-glutamine afin de favoriser la restauration de la membrane intestinale; les enzymes digestives pour mieux digérer et éliminer les gaz et les ballonnements; un probiotique contenant l’acidophilus et le bifidus bactéries; le pistachier lentisque (mastic) agissant comme un antibactérien lors de présence d’helicobacter pylori; la bétaine pour les personnes en manque d’acide chlorhydrique; les tisanes de gingembre; le miel de manuka; D’autres produits comme la chlorophylle, le vinaigre de cidre et le citron peuvent aussi aider différents troubles digestifs. Bien sûr, vous devrez éliminer de votre alimentation tous les aliments susceptibles de vous nuire selon votre problème de santé ainsi que quelques exercices de relaxation que ce soit la cohérence cardiaque, le yoga, la méditation… Vous pouvez également vérifier vos intolérances alimentaires de type IGg, afin d’éliminer les aliments responsables de l’inflammation, pour quelque temps.

Test maison pour vérifier l’acide chlorhydrique À jeun le matin, avant de boire ou manger, mettre ½ c. à thé de bicarbonate de soude (la petite vache) dans ¾ de tasse d’eau. Buvez en entier et calculez, à l’aide d’un minuteur, dans combien de temps vous aurez un rot. Résultat : si immédiatement = taux élevé d’acide chlorhydrique; si à l’intérieur de 5 minutes = taux normal; si audelà de 5 minutes = manque d’acide chlorhydrique.

Nicole Renaud, N

ND.A.

naturopathe agréée, maîtrise en éducation

• Bilan de santé complet • Problèmes gastro-intestinaux • Problème hormonal hommes, femmes, adolescents • Analyses fonctionnelles de laboratoire Téléphone : 819-371-2336 • 5360, boul. Jean XXIII Trois-Rivières • membre de l'ANAQ Le monde au naturel • été 2014 • page 7

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Actualités Par Guylaine Campion, ND

En Europe : l’aspartame n’est plus au banc des accusés

Depuis plus de 25 ans, l’aspartame fait partie de nos vies. Des millions de personnes en consomment à travers le monde.

L’aspartame, on le sait, est cette poudre blanche qui remplace le sucre. En Europe, l’agence européenne de sécurité des aliments a récemment affirmé que l’aspartame ne représentait plus un danger pour la santé. Mais doit-on croire nos cousins du vieux continent?

L’ASPARTAME EST « BLANCHI » L’EFSA (Autorité européenne pour la sécurité des aliments) estime que l’additif controversé est sûr « pour la consommation humaine aux niveaux actuels d’exposition », c’est-à-dire au niveau autorisé en Europe. Il s’agit donc des conclusions d’une première évaluation complète des risques associés à cet édulcorant de synthèse. « Pour la population générale, la dose journalière acceptable actuelle de 40 mg par kg de poids corporel par jour constitue une protection adéquate », souligne l’Agence. « Un garçon de 20 kg peut boire un litre et demi de soda édulcoré par jour en restant sous le seuil, indique Claude Lambré, l’un des vice-présidents du comité d’experts. « Par contre, consommer quotidiennement six canettes et dix yaourts sucrés à l’aspartame ne rentre pas dans le cadre d’un régime raisonnable », ajoute-t-il. Ce verdict a fait plaisir à l’industrie agroalimentaire, confrontée depuis plusieurs années à une méfiance des consommateurs et des scientifiques pour son recours à cet additif alimentaire dans les sodas, desserts, gommes et produits pour la perte de poids.

Par ailleurs, l’Agence exclut le risque potentiel que l’aspartame provoque des dommages aux gènes ou induise le cancer. Les experts ont aussi conclu que l’aspartame n’entraînait pas de dommages pour le cerveau et le système nerveux et qu’il n’affectait pas le comportement ou le fonctionnement cognitif chez les enfants et les adultes.

Ces conclusions doivent maintenant être évaluées par la Commission européenne et par les états membres.

L’Agence européenne de sécurité des aliments a procédé à une revue complète de 112 études prenant en compte les recherches menées sur l’animal et sur l’homme. page 8 • été 2014 • Le monde au naturel

DE NOMBREUSES RÉACTIONS L’Association internationale pour les édulcorants (ISA) qui représente notamment le géant américain Coca-Cola a « salué une décision qui vient corroborer les conclusions de plus de 600 travaux scientifiques sur 40 ans ». « L’Agence européenne pour la sécurité des aliments n’a pas su édulcorer son avis sur l’aspartame », a ironisé, pour sa part, la députée et ex-ministre française de l’environnement, Corinne Lepage. Elle avait dénoncé le premier avis provisoire de l’Agence comme étant « un copié-collé des études des fabricants ». On dit que l’Agence est régulièrement soupçonnée de céder aux pressions de l’industrie.

Toutes les études financées par l’industrie concluent que l’aspartame est sans danger. D’un autre côté, 92 % des études indépendantes de l’industrie en arrivent à la conclusion que l’aspartame peut nuire à la santé.

Mentionnons, toutefois, que la plupart des études qui ont observé des effets néfastes à la consommation de l’aspartame ont été réfutées parce qu’elles avaient plusieurs failles ou parce que les résultats ne pouvaient s’appliquer aux humains ou à un mode de vie habituel.

Du côté du Canada, l’Association canadienne des boissons a réagi : « Nous sommes très satisfaits des résultats de l’EFSA, car son avis renforce la position de Santé Canada selon laquelle l’aspartame est sans danger pour la consommation par l’ensemble de la population, y compris les femmes enceintes », a affirmé le président Jim Goetz.

L’aspartame est l’édulcorant le plus utilisé au monde. Il se retrouve dans plus de 6 000 produits. Selon le Réseau Environnement Santé (RES) qui regroupe des médecins et des chercheurs reconnus, 200 millions de personnes en consommeraient régulièrement. Chez les enfants et les jeunes femmes, l’absorption quotidienne est estimée entre 2,5 et 5 mg par kg de poids corporel.

Le monde au naturel • été 2014 • page 9

SCe que révèlent vos pieds Santé

Par Guylaine Campion, ND

sur votre santé

Saviez-vous que vos pieds peuvent vous en dire beaucoup sur votre état de santé? Un problème aux pieds peut avoir certaines conséquences comme par exemple, vous faire prendre du poids parce que vous marchez moins ou bien provoquer des douleurs à cause d’une mauvaise posture. De plus, le risque de chute ou de fracture augmente. Voici d’ailleurs quelques signaux que vos pieds peuvent vous révéler.

PIEDS DOULOUREUX Des pieds douloureux chez une femme sédentaire dans la cinquantaine peut signifier la présence de petites fractures discrètes dues, entres autres, à une baisse de densité osseuse, une carence en vitamine D ou une difficulté à absorber le calcium.

CRAMPES AUX PIEDS Une contraction violente d’un muscle peut se produire lors d’un effort physique intense ou en état de déshydratation. Toutefois, si elles sont fréquentes, elles peuvent être dues à un manque de calcium, de potassium ou de magnésium. Il est donc recommandé de manger plus de légumes et de combler les carences en minéraux.

PIEDS FROIDS Chez la femme âgée de plus de 40 ans, les pieds glacés peuvent être liés à un problème de la glande thyroïde. Cette dernière régule la température et le métabolisme du corps. Les pieds froids peuvent aussi résulter d’une mauvaise circulation sanguine.

PIEDS ENGOURDIS Avoir des fourmis dans les pieds ou ne pas les sentir peut être le signe d’un trouble neurologique. Le diabète, la chimiothérapie ou l’excès d’alcool peuvent en être la cause. Des sensations de brûlures ou des picotements peuvent aussi apparaître dans les mains, puis les bras et les jambes. Votre médecin peut vous aider à identifier la cause de cette perte de sensibilité.

UNE MAUVAISE CICATRISATION AUX PIEDS Habituellement, il s’agit d’un symptôme relié au diabète.

L’augmentation du taux de sucre dans le sang endommage les cellules nerveuses des pieds, ce qui signifie donc une perte de sensibilité. Par le fait même, les irritations, les égratignures et les page 10 • été 2014 • Le monde au naturel

coupures sous les pieds sont insensibles. Non soignées, ces blessures peuvent s’infecter et même à la limite, conduire à l’amputation. Il est donc nécessaire, si vous êtes diabétique, de vérifier vos pieds à tous les jours.

DES POILS QUI DISPARAISSENT Les poils sur les orteils qui disparaissent sont dus à une mauvaise circulation sanguine reliée souvent à une maladie vasculaire. Dans ce cas, le durcissement des parois des artères appelé artériosclérose empêche le cœur d’irriguer convenablement les extrémités des membres. Le corps concentre alors ses efforts pour irriguer les parties vitales.

DES ORTEILS QUI CHANGENT DE COULEUR Lorsqu’il fait froid, la maladie de Raynaud change la couleur de vos orteils. Ils deviennent d’abord blancs, puis bleus et passent au rouge avant de reprendre leur couleur naturelle. Le problème est lié aux vaisseaux sanguins qui se contractent momentanément, amenant un changement de couleur. Les orteils deviennent glacés et engourdis. Le même phénomène peut être observé sur les doigts, les lèvres, le nez et les lobes d’oreille. Ce sont les femmes qui sont le plus souvent atteintes de la maladie de Raynaud, les habitants des pays froids et les personnes très stressées.

ONGLES DE PIEDS COURBÉS Cette déformation des ongles courbés comme une cuillère cache souvent une grave carence en fer (anémie). En cas d’anémie, les pieds sont souvent froids, les ongles peuvent être cassants et le dessous des ongles des pieds et des mains est pâle. L’anémie s’accompagne également de vertiges, de maux de tête, de grande fatigue et de souffle court.

UN GROS ORTEIL ENFLÉ Si vous vous réveillez un matin avec une douleur au gros orteil et que ce dernier a pris une couleur rouge violacé, il est fort à parier qu’il s’agit de la goutte. Il s’agit d’une forme d’arthrose qui résulte d’un excès d’acide urique. L’acide urique forme des cristaux à basse température, soit dans la région la plus éloignée du cœur. Ainsi, la goutte s’attaque d’abord au gros orteil.

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Santé

Par Guylaine Campion, ND

Intolérance au gluten : une molécule pour lutter contre l’inflammation cœliaque pourraient voir guérir certaines de leurs lésions intestinales. Ils pourraient suivre leur régime de façon moins rigide, sans toujours craindre de manger du gluten par mégarde. « Bien sûr, il n’est pas question que les malades se mettent à manger du gluten, mais au moins pourront-ils guérir plus rapidement de leurs lésions et moins ressentir les symptômes en cas de crise », explique Elena Verdu, qui a participé à cette étude publiée sur le site de la revue American Journal of Gastroenterology.

À ce jour, aucun traitement n’existe contre l’intolérance au gluten, mais voilà qu’un groupe de chercheurs, composé de Canadiens, de Français et de Suisses, mise sur une protéine humaine appelée : élafine.

Cette protéine pourrait révolutionner la vie quotidienne des nombreuses personnes souffrant de cette maladie auto-immune.

L’élafine jouerait un rôle-clé dans la digestion du gluten et aurait un effet protecteur à la réaction inflammatoire caractéristique de la maladie cœliaque.

Cette découverte pourrait également aider les gens qui souffrent de certains troubles gastro-intestinaux tels que le syndrome du côlon irritable.

DE NOMBREUX SYMPTÔMES Pour les personnes qui sont atteintes de la maladie cœliaque, il est impossible de consommer du gluten sans en subir les conséquences soit des douleurs abdominales chroniques, des crampes et des diarrhées. On retrouve principalement le gluten dans le blé, l’épeautre, le kamut, le seigle, l’orge et l’avoine. Suivre une diète sans gluten devient donc un combat quotidien pour les personnes atteintes.

LE RÔLE DU GLUTEN DANS NOTRE ALIMENTATION • Le gluten est une protéine qui est présente dans les céréales et qui influence les propriétés de cuisson de la farine. Il est responsable de l’élasticité de la pâte. En fait, il assure la cohésion du pain.

• Le gluten est utilisé fréquemment dans l’industrie alimentaire et peut se cacher dans plusieurs produits.

L’intolérance au gluten détruit progressivement l’intestin grêle et peut avoir de graves conséquences si la personne atteinte ne suit pas un régime sans gluten. À la base de ce problème de santé, on trouve une protéine incapable de dégrader correctement le gluten, lors de la digestion. L’élafine, elle, peut interagir avec cette protéine responsable de la mauvaise dégradation du gluten et même réussir à inhiber une étape importante de cette dégradation.

• Le gluten se divise en deux groupes soit les prolamines et les gluténines. Mais ce sont les protéines de la famille des prolamines qui sont responsables de la maladie cœliaque.

• En ces temps modernes, les industries agroalimentaires modifient de façon exagérée les céréales qui sont devenues beaucoup plus difficiles à assimiler et encore plus toxiques qu’elles ne l’étaient autrefois.

Des chercheurs de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) et de l’Inserm ont constaté que les personnes intolérantes au gluten ont dans leur intestin une quantité moindre de molécules élafines que les autres. Les chercheurs ont donc injecté cette molécule à des souris pour ainsi constater que leur muqueuse intestinale était alors protégée.

• Même pris en très petite quantité, un aliment contenant du gluten peut provoquer des lésions à l’intestin.

Donc, la découverte de cette molécule miraculeuse pourrait donner beaucoup d’espoir aux personnes atteintes de cette maladie.

Donc, grâce à cette injection, les gens souffrant de la maladie

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A La lucuma : l’or des Incas Alimentation

Par Guylaine Campion, ND

Pour transformer le fruit en poudre, on récupère la chair du fruit, on la déshydrate à basse température et on la réduit en poudre. Les précieuses propriétés nutritives sont ainsi conservées. Ainsi, on obtient une farine douce et légère sans gluten et avec une saveur qui ressemble à celle de l’abricot et de la vanille.

La poudre de lucuma mélangée à un peu de lait végétal constitue un mets très nutritif et délicieux. Ce mélange peut donc être servi sous forme de coulis pour accompagner un dessert. Vous pouvez aussi verser un peu de poudre de lucuma dans vos céréales, vos smoothies, vos boissons végétales lactées, vos crèmes glacées, vos sorbets, vos compotes de fruits, vos purées de légumes, etc.

Sa saveur fruitée au goût de vanille se marie très bien à celle de la noix de coco, du cacao, du riz, de la banane, de la poire, de l’amande et à bien d’autres aliments. À vous d’en faire l’expérience!

La lucuma est un fruit précieux originaire de l’Amérique du Sud. L’arbre qui en donne le fruit pousse à plus de mille mètres d’altitude. Plusieurs tentatives de culture dans d’autres régions du monde et sous d’autres climats ont été effectuées mais en vain, les arbres mouraient ou les fruits n’avaient pas aussi bon goût que ceux poussant en Amérique du Sud.

Pour conserver tous ses nutriments, on ne doit pas soumettre la poudre de lucuma à des températures supérieures à 40 degrés Celsius, donc ne pas la faire cuire. Un bon truc pour les plats chauds est de l’ajouter à la toute dernière minute à votre plat.

Ensuite, il ne reste qu’à savourer ces petits délices!

UN FRUIT VÉNÉRÉ PAR LES INCAS Un arbre peut produire environ 500 fruits, annuellement. Voilà pourquoi les Incas vénéraient tant cet arbre si généreux qui pouvait offrir une abondance de fruits.

La lucuma possède une forme ovale et mesure entre 5 et 8 centimètres de long. Mûre, sa couleur est d’un vert doré alors que sa chair est orangée.

Consommée depuis très longtemps, les Européens l’ont découvert en Équateur en 1531. Ce fruit était d’ailleurs souvent représenté sur les céramiques des Indigènes. Aujourd’hui, au Pérou, la lucuma est plus populaire que le chocolat et elle est très appréciée sous forme de crème glacée. Elle possède une saveur subtile, un peu sucrée, très douce et crémeuse.

La lucuma possède de précieux nutriments de même que des hydrates de carbone complexes, des vitamines et des minéraux.

Elle est riche en béta-carotène, vitamine B3 (niacine) et en fer. Elle contient aussi du calcium et du phosphore. Avec son index glycémique bas, les diabétiques peuvent donc s’offrir ce petit plaisir savoureux!

POUDRE OU FARINE DE LUCUMA La poudre de lucuma, qui se mélange à toutes les préparations culinaires, est très appréciée par les adeptes de recettes crues qu’elles soient salées ou sucrées. On pense, entre autres, aux soupes, aux gâteaux, aux smoothies, etc. page 12 • été 2014 • Le monde au naturel

Soulage les douleurs du dos et de l’arthrite L’huile musculaire anti-inflammatoire est une synergie d’huiles essentielles biologiques dans un extrait de millepertuis et une huile de pépin de raisin. C’est l’union de plusieurs huiles essentielles ayant en commun des propriétés antispasmodique, anti-inflammatoire et relaxant musculaire. La texture douce et fine de l’huile pénètrera rapidement et ne laisse pas de résidus gras.

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Le monde au naturel • été 2014 • page 13

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Santé Par Guylaine Campion, ND

Des aliments et des plantes pour une prostate en santé page 14 • été 2014 • Le monde au naturel

L’hypertrophie de la prostate touche environ un homme sur deux après 50 ans et la grande majorité en sont atteints après 80 ans. Sachez qu’il est possible de prévenir et de traiter les problèmes de prostate avec des moyens naturels et efficaces.

DES SYMPTÔMES AGAÇANTS Des besoins pressants d’uriner, l’obligation de se lever la nuit, la sensation de ne jamais pouvoir se soulager vraiment, voilà quelques symptômes d’une hypertrophie de la prostate. Quand cette dernière enfle, elle peut comprimer l’urètre, gênant ainsi la miction et empêchant la vessie de se vider correctement. Ces troubles urinaires peuvent quelquefois mener à une infection, une inflammation ou des calculs dans la vessie.

Le volume de la prostate semble augmenter avec l’âge. Par ailleurs, la prostate grossit quand l’équilibre entre les hormones sexuelles se modifie.

DE BONNES HABITUDES ALIMENTAIRES Il est possible de prévenir et de réduire les troubles urinaires de même que d’écarter les risques de complications par des bonnes habitudes alimentaires.

D’abord, il est important de maintenir un poids santé. Un excès de poids entraîne une pression sur la vessie, ce qui augmente les symptômes gênants. Par ailleurs, la multiplication des cellules graisseuses peut perturber l’équilibre des hormones. Une alimentation équilibrée jumelée à de l’exercice physique régulier est donc un facteur important.

Vous pouvez prévoir une heure d’exercice physique cinq jours par semaine soit la marche, le jardinage, le vélo, la natation, le tennis, etc.

Il est primordial de réduire votre consommation de matières grasses animales telles que les laitages, les charcuteries ou la viande.

Il a été prouvé qu’elle augmente les risques d’hypertrophie bénigne de la prostate de 31 %. Ces graisses augmenteraient les phénomènes inflammatoires et feraient donc grimper les taux d’hormones agissant sur la prostate. Par ailleurs, il est important de limiter la consommation de viande rouge. Par contre, les volailles, les poissons et les protéines végétales ralentissent la croissance de la prostate de 15 %.

Il est suggéré de manger beaucoup de fruits et de légumes et de consommer de la graine de lin, qui améliore les symptômes urinaires après plusieurs mois de consommation.

Buvez du thé vert et mangez des aliments riches en quercétine tels que les oignons rouges, les pommes, le brocoli, les haricots verts et les poivrons. La quercétine et le thé vert agissent en synergie. Évitez de prendre des plantes diurétiques et des boissons qui irritent la vessie telles que le café ou les sodas à la caféine, l’alcool fort et les boissons gazeuses. Buvez suffisamment d’eau pour bien hydrater les reins.

Enfin prenez un peu de vin. En fait, deux verres par jour est un facteur protecteur de la prostate, qui diminue le risque d’une hypertrophie de 33 %.

DES TRUCS POUR PRENDRE SOIN DE LA PROSTATE Outre les conseils alimentaires, certains gestes peuvent grandement contribuer à maintenir une prostate en bonne santé, à améliorer les symptômes et à éviter les complications.

D’abord, évitez de manger en soirée pour ne pas augmenter la pression sur la vessie. Choisissez des légumes cuits ou des soupes plutôt que des aliments sucrés, le pain, les céréales raffinées et les pommes de terre. Traitez la constipation qui peut nuire à la miction.

Au moment d’uriner, il est important de bien vider la vessie. De plus, il est possible d’entraîner la vessie en tentant de repousser les envies soudaines dans le but d’augmenter la capacité de contenance de la vessie.

Buvez de façon modérée après le souper afin de diminuer les symptômes qui peuvent survenir la nuit.

Pratiquez des techniques de détente telles que le yoga, le tai chi et le Qi Gong. Ces activités sont efficaces pour porter son attention ailleurs qu’aux fréquentes envies d’uriner, mais également pour mieux contrôler les symptômes qui irritent la vessie.

DES PLANTES EFFICACES Pour les hommes souffrant d’hypertrophie de la prostate, certaines plantes peuvent être d’un bon secours. Elles sont très bien tolérées, n’ont pas d’effets secondaires indésirables et elles peuvent soulager les troubles urinaires modérés et améliorer la qualité de vie.

D’abord, le palmier nain ou saw palmetto est une plante très utilisée pour les troubles d’hypertrophie de la prostate. L’extrait contient des composés anti-inflammatoires et d’autres substances qui inhiberaient l’action de l’enzyme qui convertit la testostérone en DHT, c’est-à-dire un composé très actif dont la quantité jouerait un rôle important dans l’hypertrophie bénigne de la prostate. Il est toutefois préférable de toujours associé le palmier nain à d’autres plantes.

L’extrait de prunier d’Afrique (pygeum africanum) possède des propriétés anti-inflammatoires et anti-œdèmes qui semblent agir sur la prostate.

De son côté, la grande ortie (urtica diocia) contient des stéroïdes qui inhiberaient plusieurs enzymes agissant sur les cellules de la prostate. Cette plante, très utilisée en Europe, réduirait le volume de la prostate et améliorerait de façon significative les symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate.

Pour sa part, le pollen de fleurs de seigle présente des propriétés anti-inflammatoires. Il inhiberait la formation de DHT et la croissance des cellules de la prostate. De plus, des études ont démontré son efficacité pour contrôler les envies nocturnes.

Ajoutons que la quercétine est un antioxydant ayant des actions anti-inflammatoires. On la retrouve dans les pommes, les raisins, le thé vert et les oignons rouges ou sous forme de supplément.

En terminant, sachez qu’il a été démontré qu’il était toujours préférable d’associer plusieurs plantes ou substances ensemble afin d’obtenir de meilleurs résultats. Il est donc recommandé de choisir un supplément qui regroupera un mélange de plantes actives.

Le monde au naturel • été 2014 • page 15

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Du vin sans souffre à la SAQ Une première, la Société des alcools du Québec accepte finalement de mettre sur nos rayons des vins sans soufre.

HUILE POUR LES OREILLES • Utilisée en application topique pour soulager la douleur associée aux infections de l’or eille l’oreille l’or externe et moyenne. moyenne.

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En effet, pour la première fois, deux vins sans soufre font leur entrée à la SAQ. Il s’agit de vins produits par le réputé Gérard Bertrand dans le Languedoc: le Naturae Syrah et le Naturae Chardonnay au prix de 18,95 $.

La série Naturae regroupe 9 vins axés sur les cépages et vendus dans 17 pays. C’est une production totale de 800 000 bouteilles.

Ce ne sont pas des vins bio, mais des vins produits en agriculture raisonnée. M. Bertrand dit utiliser peu de produits chimiques sur ses vignes et ne pas ajouter d’additifs dans ces vins. Il dit suivre une démarche de vinification naturelle. Toutefois, il ne veut pas donner toute sa recette.

Ne pas vouloir tout dévoilé à suscité de la suspicion dans le monde des chroniqueurs vin du Québec. Mais Gérard Bertrand me répond : «Pas de suspicion, mais mille et un détail depuis la vigne jusqu’à la mise en bouteille. Le fait que l’on ne dévoile pas tout notre savoir-faire vient du fait que l’on a travaillé dur pendant 3 ans à faire beaucoup d’essais et de suivi avant de se lancer, car justement on tenait à ne pas utiliser à aucun moment de soufre et qu’il fallait donc être très minutieux, méthodique et rigoureux durant toutes les étapes. Tout simplement.»

Deep ImmuneMD pour Enfants est disponible en bouteilles de 50mL, de 100mL et de 250mL. Huile pour les Oreilles est disponible en bouteille de 30mL. Pour de plus amples informations sur ces pr produits, oduits, visitez notr notre e site Web! Web!

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page 16 • été 2014 • Le monde au naturel

Une entreprise familiale canadienne

Un voile de mystère plane donc au-dessus de ces vins d’autant plus que la fermentation du moût des raisins en vin produit elle-même du soufre qui varie de quelques milligrammes à 40 milligrammes par litre, souvent plus dans certains cas.

Ce sont donc les deux seuls vins sur les rayons de la SAQ qui n’affichent pas la mention «contient des sulfites».

Date de préemption Une première aussi: ces vins affichent une date de préemption. Le producteur dit que «c’est le premier vin au monde qui est vendu comme un produit frais. Donc, on garantit une durée de vie de 18 mois sur lequel on s’engage à ce qu’il n’y ait aucune déviance.»

Nous pouvons ainsi lire sur la contre-étiquette du Naturae Syrah 2013 que «pour apprécier pleinement ce vin, nous vous conseillons de le boire avant le 31 octobre 2015.»

Le Chardonnay indique «jusqu’au 31 juillet 2015».

Sans soufre ajouté Ceci dit, ce sont les deux premiers vins sans soufre à être vendu par la SAQ, mais ce ne sont pas les premiers vins sans soufre ajoutés.

Naturae Syrah 2013, Gérard Bertrand Très aromatique, fruits des champs, fruits murs et abondants, bouche ample, beaucoup de fruit, aussi beaucoup de tanins pour une syrah. Des tanins bien enrobés par un fruité assez gras. Une finale fruitée très longue. Savoureux et croquant. Le vin a du caractère. Très bon.

Bouchon de liège. Alc. 13,5 %.

12184821 Prix : 18,95 $ Naturae Chardonnay 2013, Gérard Bertrand Un vin blanc bien aromatique, fruit blanc, pêche.

Fruits jaunes et miel en bouche. Bien fruité, saveurs de biscuit. de pâte d’amande, de miel de sarrasin en se réchauffant. Saveurs rappelant le pain aussi.

Acidité modérée. Très goûteux et long. Notes de noix de Grenoble en se réchauffant. À servir avec des plats costauds ou des fromages. Bien bon.

Capsule à vis. Alc. 13 %.

12178869 Prix : 18,95 $ Paso a Paso 2012 Un vin rouge d’Espagne très aromatique, beaucoup de fruits confits. Fruits noirs, un vin riche, très ample, peu tannique sur le fruit confituré, presque onctueux. Très longue finale fruitée avec une jolie note de vanille. Très bon.

Pour accompagner les plats copieux. Cépage tempranillo. Une nouveauté de la maison Volver.

Capsule à vis. Alc. 13,5 %.

12207771 Prix : 17,55 $

En effet, le Château Le Puy, dont j’ai parlé le mois dernier et les vins d’Henri Bonneau à Châteauneuf du pape ainsi que le CôteRôtie de Jean-Michel Stephan ne contiendraient aucun soufre ajouté.

Il y a donc du progrès de ce côté-là. La SAQ est très réticente à mettre sur le marché des vins sans soufre, car elle craint que ce soit des vins instables et que les clients les retournent.

On conseille d’ailleurs de conserver ces vins peu soufrés à des températures ne dépassant pas 14 degrés Celsius afin d’éviter le développement de bactéries et la refermentation en bouteille.

Voici quelques suggestions de bons vins.

Les deux premiers ne sont pas bio, mais sont sans soufre.

Pétale de Rose 2013 Le meilleur rosé de la saison! Il est bio en plus! Un rosé de Provence à la teinte très pâle, couleur melon.

Un bouquet bien aromatique invitant de fruits et de fleurs. Une belle bouche au fruité sec sur une belle acidité. C’est vif, délicat et fringant. Très bon. Ne le servez pas trop froid, laissez-le se réchauffer. La vigneronne suggère de le servir à 14 degrés. Donc 90 minutes au frigo, ou 15 minutes au congélateur. Un vin de Régine Sumeire, Domaine La Tour de l’Évêque.

«Cueillis à la main, les raisins sont triés et mis directement dans le pressoir sans foulage. Seule une légère pressée est effectuée pour obtenir le maximum de délicatesse et de parfum au cœur même du grain de raisin.»

Cépages: grenache 37%, cinsault 30%, syrah 16%, mourvèdre 6%, rolle 3%, sémillon 3%, ugni blanc 3% et cabernet sauvignon 2%.

Alc. 13,5 %.

425496 Prix : 19,95 $ Le Pive Gris 2012 Un des deux seuls rosés bio répertoriés à la SAQ. Un rosé pâle au beau fruité assez gras, c’est frais, léger, sec et souple. Très agréable à boire. Bien bon.

Grenache gris, grenache noir, merlot et cabernet franc.

Capsule à vis. Des sables de Camargue. Vignobles JeanJean. Alc. 12 %.

11372766 Prix : 15,70 $

Vignoble Pigeon Hill Ce producteur québécois de Saint-Armand fait de bons vins bio. Sa Cuvée 2012 dans une bouteille bourguignonne dégage de beaux arômes de fruits écrasés qui rappellent un peu les baies d’amélanchier. Floral. Même chose en bouche, assez gras. Juteux, ample. Très aromatique. Peu tannique. Texture bien enveloppante. Assez long.

Cépages marquette et frontenac. Alc. 12,8 % Sa cuvée Marquette 2012, dans une bouteille bordelaise a un nez floral, fin sur une note de vanille et de petits fruits. Bouche souple. Plus léger, plus fin, plus élégant que le Cuvée 2012. Du beau fruit.

Cépage marquette «petit-fils du pinot noir», dit la contre-étiquette. Alc. 13 %.

Ces deux vins sont disponibles au domaine à Saint-Armand, près de Cowansville. Prix 15 $.

L’auteur de cette chronique, Marc André Gagnon, est journaliste depuis plus de 30 ans. Il est maintenant journaliste indépendant (depuis 2004) et spécialisé dans le domaine du vin. Il anime le site internet Vin Québec qui est le guide vin le plus consulté au Québec. (vinquebec.com) Le monde au naturel • été 2014 • page 17

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Sortie resto Par Pascal Fureteur, votre goûteur

Le Clocher Penché 203, rue St-Joseph Est Québec (QC) G1K 3B1 418.640.0597 www.clocherpenche.ca

Bistrot contemporain

Le clocher Penché Dans cette chronique, j’ai l’habitude de vous relater ma découverte d’un nouveau resto. Cette fois-ci fera exception à la règle par contre. Je vous amène découvrir un endroit que je connais bien, le Bistrot contemporain Le Clocher Penché. Ça fait un moment déjà que j’aspire à vous parler de ce petit bijou, secret bien gardé au cœur du quartier St-Roch à Québec.

Pour citer les copropriétaires sur le site web du Clocher : nous travaillons sans cesse à offrir une table qui reflète les qualités humaines inspirées de nos artisans fournisseurs : rigueur, simplicité, générosité et amour du métier. Ce souci de transmettre à travers une cuisine exquise et sans artifice des valeurs qui nous sont chères définit l’expérience unique du Clocher Penché. Je vous le confirme, ici les babines suivent les bottines!

Leurs artisans ce sont entres autres : un paysan maraîcher qui cultive les légumes biologiques depuis plus d’un quart de siècle dans le Charlevoix et un artisan boulanger bien connu des amateurs dans la région de Québec, Éric Borderon. Sans compter tous les autres produits locaux, bio, équitables figurant à leur menu.

Je profite donc d’un weekend éclair à Québec pour y faire un saut. Ma seule journée disponible pour y aller est dimanche et malheureusement, le dimanche le Clocher n’est ouvert que pour le brunch, de 9 h à 14 h. Qu’à cela ne tienne, même pour le brunch, ça vaut le détour! Avec mon complice habituel, nous serons trois pour le brunch, retrouvailles impromptues avec un bon ami obligent.

Attention, si vous ne pouvez vous concevoir un brunch autrement qu’avec une assiette composée d’œufs, bacon, saucisses, jambon, patates, fèves au lard, cretons, pain doré et crêpe, stoppez votre lecture ici. Pour les autres, vous ne serez pas déçus!

Le menu teinté d’une thématique « d’église catholique » (le nom du bistrot est inspiré par l’église Notre-Dame, juste en face, reconnu pour son clocher légèrement penché) n’a pour autant rien d’un menu de carême : La première communion, pain brioché doré et fruits de saison, crème d’amande, crème fraîche aux épices, sirop d’érable.

Le péché du pêcheur, tartare de saumon au pamplemousse, fenouil confit, betterave marinée, marmelade d’agrumes, huile d’herbes, croûton.

L’abbé Chamel, œuf poché sur une gaufre de sarrasin, jambon de la ferme Turlo, fromage Brie, sauce béchamel, champignons, pommes de terre rissolées.

Et ça continue avec six autres options!

Découvrez les autres sorties resto de Pascal Fureteur : peel777.wordpress.com

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Mon ami retrouvé arrête son choix sur La sœur volante, une tartiflette de canard confit, pomme de terre, fromage Le Gaulois de Portneuf, lardon, salade de pomme et huile d’herbe. Mon complice habituel quant à lui opte pour Le corps du Christ, servi sur bagel grillé, brouillade d’œuf au maquereau fumé, bacon épicé, tomates fraîches, laitue, maquereau confit, mayonnaise d’herbes et pommes de terre rissolées.

Pour ma part je choisis Le père Chicon, une tarte fine à l’endive braisée, fromage ricotta, sauce à l’œuf cuit dur et moutarde, salade d’endive fraîche.

ANTI-PARASITE #1

Ai-je vraiment besoin de vous en dire plus ? Sinon que c’était succulent! Dans tous les cas, le mélange des saveurs est franchement réussi celui des textures aussi et la présentation est tout simplement magnifique. Toutes les options brunch inclues un bol de café au lait ou deux allongés, pour ma part, j’ai pris une allongé double rallongé, certains appellent ça un américano. Aussi, une verrine gourmande nous fut servie avant nos assiettes principales, un mélange aigre-doux fort agréable où l’on devine la pomme et le sirop d’érable.

Une expérience agréable, comme d’habitude! Service courtois et convivial, belle déco. Petite curiosité qui personnellement m’amuse : le bistrot occupe les locaux de ce qui devait être une institution financière et les toilettes se trouvent dans ce qui était le coffre-fort de l’institution, la gigantesque porte (ouverte) du coffre en témoigne. À partir de 17$ par personne.

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SÉloigner Santé

Par Guylaine Campion, ND

la maladie d’Alzheimer en stimulant le goût et l’odorat

La maladie d’Alzheimer inquiète de plus en plus. Avec une population vieillissante, les cas se multiplient, faisant craindre le pire aux moindres signes de perte de mémoire.

Vous cherchez votre voiture garée dans un stationnement, vous ne retrouvez plus vos clés, vous tentez de retrouver où vous avez classé ce dossier si important? Puis, en blaguant, un ami vous dit subtilement que c’est peut-être un début d’Alzheimer! Et voilà que la peur vous envahit... Pourtant, il s’agit peut-être tout simplement d’une conséquence reliée à une surcharge de travail, la fatigue par

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manque de sommeil ou l’anxiété face à certains problèmes familiaux. Mais votre père ou votre mère a souffert de cette terrible maladie et voilà que la crainte qui revient. Et si c’était la génétique…

QUELS SONT LES FACTEURS DE RISQUE? Malheureusement, pour un certain pourcentage de la population, la maladie d’Alzheimer guette et peut être une fatalité. Il est donc primordial de connaître les facteurs de risque de cette maladie, car il n’est jamais trop tard pour les modifier.

Le manque d’activité physique peut être l’un des facteurs de risque.

Des chercheurs ont démontré le lien qui unit l’activité physique et l’activité mentale. Passer plusieurs heures quotidiennement devant le téléviseur ne stimule pas l’esprit à part quelques rares émissions à caractère plus intellectuel. De son côté, l’activité physique stimule et redonne énergie et vitalité.

Réduisez votre graisse abdominale! Augmentez votre énergie!

Dès l’âge de 30 ans, le taux de testostérone commence à baisser chez les hommes.

De mauvaises habitudes alimentaires peuvent mener à l’hypertension artérielle, l’obésité et le diabète. On dit que ces trois facteurs de risque sont chacun présents dans 10 % des cas d’Alzheimer. Il est donc important, tant pour la santé physique que mentale, d’adopter de bons comportements alimentaires.

En plus d’augmenter les risques de cancer, le tabagisme abîme le cerveau de même que toutes drogues.

Enfin, la génétique peut être l’un des facteurs de risque de développer la maladie d’Alzheimer.

Il existe, toutefois, deux signes précoces à ne pas négliger : la perte du goût et de l’odorat. La perte de l’odorat serait l’un des premiers signes par dégénérescence, semble-t-il, des neurones situés au niveau du bulbe olfactif. Ce symptôme a pour nom l’anosmie et il est rarement signalé par les malades. Ces derniers peuvent percevoir les odeurs, mais oublient leurs caractéristiques.

COMMENT STIMULER LE GOÛT ET L’ODORAT Il est important de stimuler les papilles de la langue et l’une des façons est de prendre le temps de bien mastiquer les aliments. En effet, ne pas mastiquer signifie perdre lentement le sens du goût.

Les papilles de la langue se renouvellent mal quand elles ne sont pas stimulées. Le fait de manger par habitude sans vraiment goûter fait que l’on perd progressivement le goût des aliments.

Il est donc nécessaire de changer d’alimentation et de redécouvrir les odeurs et le goût des aliments. Une bonne façon est de faire la découverte de cuisine étrangère.

Par ailleurs, les chercheurs croient qu’en stimulant son odorat, on peut faire reculer la maladie d’Alzheimer de cinq ans. Il peut donc être d’un grand secours de s’amuser à différencier les différentes odeurs de fleurs, d’huiles essentielles ou de parfums.

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Taux de testostérone Sécrétion en milligrammes

LES PREMIERS SIGNES D’abord, il y a le manque de spontanéité et la baisse de l’énergie vitale. On se rend compte que l’on fait les choses moins rapidement qu’avant et moins bien. On peut commencer à chercher ses mots de plus en plus créant ainsi une certaine inquiétude. On est moins performant qu’il y a quelques années. À ce stade, il n’y a pas lieu de s’inquiéter de façon excessive puisqu’une perte de mémoire légère est généralement banale.

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« Je devais absolument vous écrire et vous dire à quel point Ultimate Male Energy me procure des résultats sensationnels. Je me retrouve tel que j’étais il y a vingt ans! Mes vêtements me vont à la perfection, je déborde d’énergie et d’endurance... je vous remercie d’avoir conçu un produit aussi incroyablement efficace. »

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PNO.CA Le monde au naturel • été 2014 • page 21

Chia Sunrise TREMPAGE DE 10 À 15 MINUTES PRÉPARATION 5 MINUTES PORTIONS 2 USTENSILE MÉLANGEUR • 375 ML (1 1⁄2 TASSE) DE JUS D’ORANGE • 140 G (1 TASSE) DE FRAISES CONGELÉES • DE 1 C. À CAFÉ À 1 C. À SOUPE • DE NECTAR D’AGAVE, AU GOûT • 1 C. À CAFÉ DE GRAINES DE CHIA • 160 ML (2⁄3 TASSE) DE KOMBUCHA RISE À L’HIBISCUS OU DE KOMBUCHA MAISON • ADDITIONNÉ DE 3 GOUTTES D’EAU DE FLEUR D’ORANGER POUR LES SOIRS DE FêTE 90 ML (3 Oz) DE TEQUILA AñEJO OU REPOSADO DÉCORATION SUGGÉRÉE zESTES D’ORANGE

Les recettes sont tirées des livres : Les jus de Crudessence et Les salades de Crudessences aux éditions de l’homme

1. Au mélangeur, réduire le jus d’orange, les fraises et le nectar d’agave en un liquide homogène.

2. Ajouter les graines de chia et mélanger avec une cuillère. Laisser reposer de 10 à 15 minutes.

Ajouter le kombucha et remuer précautionneusement. Si désiré, ajouter la tequila en même temps que le kombucha.

3. Répartir dans les verres.

CRÉÉ POUR UN STYLE DE VIE ACTIF ET EN SANTÉ

page 22 • été 2014 • Le monde au naturel

La berbère

Recettes végétaliennes

PRÉPARATION 45 minutes CUISSON 40 minutes PORTIONS 2 USTENSILES four, 2 plaques à biscuits, robot culinaire, couteau bien affûté

Les recettes sont tirées des livres : Les jus de Crudessence et Les salades de Crudessences aux éditions de l’homme

• 375 G (1⁄2 TASSE) DE COURGE POIVRÉE (ENVIRON 1⁄2 COURGE) • 125 G (1 TASSE) DE CUBES DE PATATE DOUCE (ENVIRON 1⁄2 PATATE DOUCE) • 150 G (1 1⁄4 TASSE) DE PANAIS PELÉ ET COUPÉ EN GROS MORCEAUx (ENVIRON 4 PANAIS) • 350 G (4 TASSES) DE CHOU-FLEUR EN FLEURONS (ENVIRON 3⁄4 CHOU-FLEUR) • 4 ABRICOTS FRAIS COUPÉS EN LANIèRES • SEL ÉPICES À MARINADE • 1 C. À SOUPE DE CANNELLE • 1 C. À SOUPE DE CUMIN • 1⁄2 C. À SOUPE DE CURCUMA • 1⁄2 C. À CAFÉ DE PIMENT DE CAyENNE • 3 C. À SOUPE D’HUILE D’OLIVE • 3 C. À SOUPE D’EAU SAUCE • 125 ML (1⁄2 TASSE) D’HUILE D’OLIVE ExTRA-VIERGE • 2 ORANGES, zESTE ET JUS • 1 C. À SOUPE D’ÉPICES À MARINADE (VOIR CI-DESSUS) FINITION FEUILLES DE CORIANDRE FLEUR DE SEL OU SEL DE MALDON FILET D’HUILE D’OLIVE ExTRA-VIERGE 1. Préchauffer le four à 180 °C (350 °F).

2. Dans un bol, mélanger tous les ingrédients des épices à marinade.

3. Tailler des quartiers de courge poivrée en gardant la pelure. Retirer les graines. Déposer les quartiers sur une plaque à biscuits.

Les badigeonner d’épices à marinade et saler. Cuire au four de 20 à 25 minutes. Retirer du four et laisser refroidir.

4. Mettre les cubes de patate douce dans un bol. Ajouter les épices à marinade (en réservant 1 c. à soupe pour la sauce) et remuer pour bien enrober les cubes. Les déposer sur une plaque et cuire au four de 10 à 15 minutes ou jusqu’à tendreté. Retirer du four et laisser refroidir.

5. Déposer les morceaux de panais et les fleurons de chou-fleur au robot culinaire. Pulser afin d’obtenir une texture de semoule de blé assez grosse. Procéder en plusieurs fois pour mieux contrôler la texture.

6. Au fouet, mélanger les ingrédients de la sauce dans un grand saladier. Ajouter la semoule de légumes et remuer pour bien enrober le tout.

7. Peler les quartiers de courge refroidis. Couper la chair en cubes et les ajouter à la semoule de légumes. Incorporer les dés de patate douce et les abricots. Assaisonner au goût et mélanger.

8. Au moment de servir, garnir de feuilles de coriandre.

9.Saler et arroser d’un bon filet d’huile.

Le monde au naturel • été 2014 • page 23

JCultiver vos fines herbes et Jardinage

Par Marie Eisenmann, cofondatrice des Urbainculteurs

fleurs comestibles : une vaste palette à explorer

Donnez-leur un petit coin de balcon ou de terrain : les fines herbes et fleurs comestibles vous le rendront bien ! Faciles à cultiver, elles sont toute désignées pour le jardinier débutant ou le dilettante.

Utiles au quotidien, il est toujours pratique de les avoir sous la main. Compactes, elles trouvent leur place sur le plus petit des balcons qu’elles embellissent de vert et de couleurs.

Cultiver ses fines herbes et fleurs comestibles, c’est aussi s’assurer qu’elles soient biologiques tout en réduisant ses coûts d’achats et le gaspillage. Sans oublier leur effet répulsif pour les insectes qu’elles éloignent des légumes du jardin. Un dernier atout ? Outre les grands classiques, elles offrent toute une gamme de couleurs, de saveurs et de textures à explorer. Des heures de plaisir de la terre à la table !

Rayons fines herbes : quelques espèces à découvrir Bien sûr il y a l’incontournable ciboulette, le classique persil et le délicieux basilic. Mais, quand on jardine, le rayon fines herbes est bien plus garni qu’à l’épicerie. Lors de l’achat de vos plants, explorez la nouveauté : il y a de belles découvertes à la clef.

N’hésitez pas à frotter délicatement les feuilles, sentir voire goûter : c’est le meilleur moyen de savoir si vous aimez.

Parmi nos coups de cœur : D’autres basilics. Le thaï aux accents exotiques de cannelle et réglisse : un succès garanti ! Le grec à petites feuilles au goût proche du basilic régulier mais d’aspect original avec ses petites feuilles et sa forme buissonnante. Le pourpre pour la couleur qui est du plus bel effet dans une plate bande et le citron pour les amateurs d’agrumes.

La coriandre vietnamienne. Son goût est un peu plus léger que celui de sa cousine mais elle ne monte pas en graine comme cette dernière, ce qui permet une récolte tout l’été. C’est une belle plante rampante à installer en avant des autres dans votre aménagement. page 24 36 • été mai2014 2014••Le Lemonde mondeau aunaturel naturel

La menthe poivrée ou la chocolat. Elles sont beaucoup plus parfumées que la simple menthe verte qu’on trouve habituellement. Essayezles dans une salade de fraises avec une touche de sirop d’érable…

Divin ! Fraîches ou séchées, on peut les utiliser à toutes les sauces : salades, tisanes, cocktails, etc. Vivace, la menthe est très envahissante. Impossible donc de manquer sa culture mais à cultiver absolument en pots pour éviter l’invasion du jardin.

La mélisse. Elle forme une belle touffe verte au parfum citronné à utiliser avec les poissons ou en tisane, etc. C’est aussi une vivace (donc elle reviendra chaque année).

Le stévia. Cet édulcorant naturel est 300 fois plus sucré que le sucre et il ne fait pas monter la glycémie donc il est tout indiqué pour les diabétiques. On peut s’en servir frais ou séché. Il suffit de couper une branche pour qu’elle sèche rapidement. Ensuite on peut broyer les feuilles au mortier ou dans un moulin à café. Le stévia peut même être rentré à l’intérieur pour l’hiver.

Manger des fleurs ? Belles et bonnes à la fois !

Plusieurs des fleurs que nous connaissons sont comestibles. C’est un 3 en 1 qui mérite d’être connu ! Après les avoir admirées au jardin, elles nous régalent les yeux dans l’assiette avant de régaler notre palais par leur goût ou leur texture originale.

Les cultiver soi même, c’est s’assurer qu’elles sont exemptes de produits chimiques. En plus, elles sont généreuses : plus on les récolte, plus elles produisent ! Plusieurs façons de les utiliser : décors d’assiettes, salade, cristallisées. Et aussi : congelées individuellement dans un bac à glaçons pour décorer agréablement vos boissons. Une excellente lecture pour explorer le sujet : Fleurs comestibles, du jardin à la table, de Mélinda Wilson.

Parmi nos suggestions : La capucine. Fleurs et feuilles se consomment et toutes deux se caractérisent par leur goût piquant qui rappelle le radis. Même les boutons floraux peuvent se déguster comme des câpres. Préférez un terreau pauvre pour favoriser les fleurs plutôt que les feuilles.

Seul bémol : la capucine attire les pucerons mais cela permet de les détourner des autres plantes et il suffit de laver fleurs et feuilles pour retirer les « invités » le cas échéant.

pot de 10 / 12 pouces et avec un bon terreau (25 à 50 % compost), un basilic atteint facilement trois pieds de haut. Au jardin, répartissez vos fines herbes et fleurs au milieu des légumes pour leur effet répulsif sur les insectes.

Le calendula (ou souci). D’un goût très neutre, ses pétales jaunes ou orangés sont un vrai soleil au milieu d’une salade ou d’un plat de riz. Le calendula a aussi des propriétés médicinales. En fin de saison, laissez quelques fleurs former leurs graines pour les semer l’année suivante.

Graine ou plants ? Fines herbes et fleurs comestibles peuvent être démarrées à la graine mais rendu en juin, il est préférable d’acheter des plants pour assurer une récolte pas trop tardive. Vous trouverez des plants en centre jardin, dans les marchés et certaines quincailleries ou auprès de petits producteurs spécialisés. On trouve parfois des plants à l’épicerie mais la belle touffe de basilic contient en fait plusieurs dizaines de plants donc séparez-les après avoir mouillé le terreau et placez-les à 10 pouces de distance sinon la compétition finira par les tuer.

Les pensées. Disponibles dans une large gamme de couleurs et de tailles, elles ajoutent une touche délicate à n’importe quel plat. D’un goût très doux, on les aime surtout pour leur beauté et leur récolte très généreuse. Les sauvages sont vivaces.

Les œillets et tagètes (mary gold). Tous se consomment mais si vous achetez des plants non biologiques, retirez les fleurs existantes et attendez la nouvelle récolte pour les manger.

La ciboulette. Une fine herbe dont les belles fleurs mauves se mangent ! Égrenez-les dans une salade ou sur des bouchées; elles leur apporteront un petit goût aillé.

Comment cultiver fines herbes et fleurs comestibles En pot ou pleine terre ? Fines herbes et fleurs comestibles se cultivent aussi bien en pot qu’en pleine terre. Dans le premier cas, évitez l’erreur fréquente qui consiste à cultiver cinq sortes de fines herbes dans une mini-jardinière remplie de vieille terre ! Vos plants resteront petits et vous devrez les arroser très souvent. Dans un

Ensoleillement ? Comme la plupart des légumes, les fines herbes et fleurs aiment le soleil. Menthe, mélisse, ciboulette, persil peuvent se satisfaire de la mi-ombre.

A l’intérieur ? Si vous n’avez pas de place pour jardiner à l’extérieur, vous pouvez cultiver les fines herbes à l’intérieur sur un bord de fenêtre très ensoleillé. En fin de saison, certaines espèces peuvent être rentrées mais pas toutes avec succès car elles souffrent souvent du changement de conditions (humidité, ensoleillement). Il ne vous coûte rien d’essayer ! Romarin et stévia passent bien l’hiver à l’intérieur.

Tailler pour stimuler. Une récolte régulière (les feuilles du haut et les fleurs) stimule la production. C’est notamment essentiel avec le basilic. Dès qu’il atteint 20 cm, coupez lui la tête (3/4 cm) pour l’inviter à former d’autres branches et retirez les fleurs dès qu’elles commencent à se former.

GAMME

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MOUSTIQUES

La gamme antimoustiques a l’efficacité prouvée contre les moustiques des zones tempérées et tropicales et est l’allié idéal pour éloigner les moustiques et éviter les piqûres.

www.florame.ca En vente dans les magasins de produits de santé naturels Le monde au naturel • été 2014 • page 25

A L’avocat : Alimentation

Par Guylaine Campion, ND

un fruit exceptionnel contre le vieillissement cellulaire

On entend beaucoup parler des radicaux libres, c’est-à-dire des molécules agressives qui s’attaquent aux cellules et même à l’ADN. Ces radicaux libres accélèrent le vieillissement et contribuent à l’apparition de plusieurs maladies reliées à l’âge telles que l’athérosclérose, les problèmes de vision, les démences et le cancer.

Les radicaux libres proviennent, entre autres, de la pollution, des produits chimiques et de la cigarette, mais aussi du fonctionnement normal des cellules. En effet, plus vous faites du sport, plus vous utilisez votre cerveau ou éprouvez de fortes émotions, plus vous vivez de façon intense, plus vous produisez de radicaux libres.

Pour éliminer les radicaux libres, il faut des antioxydants, des composés qui protègent les cellules du corps. Les antioxydants sont présents naturellement dans le corps et dans les fruits et légumes frais.

L’AVOCAT : UN FRUIT AUX POUVOIRS MAGIQUES Lors d’une étude, des chercheurs ont découvert que manger de l’avocat en même temps que des crudités dans une salade pouvait multiplier le taux d’absorption de lycopène par 4 et le taux de bêtacarotène par 2,6.

Fruit d’un arbre originaire d’Amérique centrale et du Sud, l’avocat est riche en acides gras nécessaires à la santé. Par ailleurs, lorsqu’on ajoute de l’huile d’avocat aux crudités, le taux d’alpha-carotène est multiplié par 7,2, celui de bêta-carotène par 15,3 et celui de la lutéine (qui protège la rétine de l’œil) par 5,1.

L’avocat possède des antioxydants naturels qui préviennent la maladie dont certains cancers. Au total, un avocat contient presque autant d’antioxydants qu’une demi-tasse de brocoli cuit. De plus, les avocats contrôlent la glycémie, entretiennent la paroi des artères et réduisent l’hypertension artérielle. Manger un demi-avocat le matin au petit-déjeuner est très nourrissant.

Talons doux

Notre produit le plus populaire le “Talons Doux” est disponible en deux formats. Un petit format (11g) et en gros format (70g)

LES AUTRES VERTUS DE L’AVOCAT L’avocat est riche en vitamine K, une vitamine importante pour la coagulation du sang. Elle contribue également à la solidité des os.

Ce fruit est également une bonne source de vitamine B9, nécessaire à une bonne reproduction cellulaire et au développement des tissus, de vitamine E, qui protège les tissus contre les radicaux libres, de lutéine pour la protection des yeux et de la peau, de vitamine C pour renforcer le système immunitaire et neutraliser les radicaux libres et enfin, de vitamine B6, qui aide aux fonctions nerveuses et à la synthèse des globules rouges.

L’avocat est constitué de bons gras pour la santé cardiovasculaire.

Une étude a d’ailleurs démontré que le remplacement d’une partie des matières grasses de l’alimentation par de l’avocat pendant trois semaines pouvait apporter une diminution des lipides sanguins et ce, sans diminuer la concentration de bon cholestérol.

Par ailleurs, plusieurs recherches in vitro prétendent que l’avocat aurait des propriétés favorables à la prévention du cancer. En effet, l’une de ces études a démontré qu’un extrait de chair d’avocat pouvait diminuer la prolifération de cellules cancéreuses humaines de la prostate. De plus, d’autres études ont fait une découverte très intéressante à l’effet qu’un composé naturel de l’avocat appelé persenone avait la capacité de réduire l’activité d’enzymes impliqués dans le développement du cancer. Toutefois, ces résultats in vitro ne peuvent être, pour l’instant, appliqués à l’humain.

page 26 36 • été mai2014 2014••Le Lemonde mondeau aunaturel naturel

SSouffrez-vous Santé

Par Guylaine Campion, ND

du Candida albicans?

Si vous êtes triste sans raison, anxieux et que le moindre défi vous paraît lourd… Si vous avez de la difficulté à vous lever le matin…

Si vous souffrez de problèmes digestifs, de migraines et de démangeaisons… Si vous manquez de concentration et si après avoir suivi bon nombre de régimes, vous ne réussissez pas à maigrir, vos souffrez peut-être du Candida albicans, appelé aussi infection à levure ou candidose.

UNE INFECTION À NE PAS NÉGLIGER Le Candida albicans peut provoquer le syndrome du côlon irritable, de l’asthme, des ballonnements, des flatulences, des vaginites, des champignons aux ongles, de la fibromyalgie, de la fatigue chronique, un manque de concentration, des rages de sucre, de l’irritabilité, etc.

Le corps a de plus en plus de difficulté à se débarrasser des germes responsables des mycoses. Une prise d’antibiotiques à répétition, la cortisone ou l’hormonothérapie peut mener au développement du Candida albicans.

Souvent, les médecins peuvent avoir de la difficulté à diagnostiquer une infection à levure, tant les symptômes sont variés et peuvent être confondus avec la maladie de Lyme.

Sachez toutefois qu’il est possible de lutter contre les mycoses et de rééquilibrer la population de levures et de bactéries de l’organisme, afin de réduire les mycoses et les candidoses qui causent beaucoup de problèmes.

Le Candida albicans est un champignon microscopique, c’est-àdire une levure qui vit dans l’intestin. On le retrouve également dans l’appareil urinaire et génital.

Nous vivons tous avec des centaines d’espèces de microbes dans l’intestin. Il s’agit de la flore intestinale. Quand celle-ci est équilibrée, ces bactéries sont très bénéfiques puisqu’elles protègent des infections, assurent le bon état de la paroi intestinale, complètent la digestion des aliments et maintiennent nos défenses naturelles. Saviez-vous que 50 % à 70 % des cellules immunitaires sont dans l’intestin?

Malheureusement, certains facteurs peuvent perturber cet équilibre et c’est alors que les troubles éclatent.

QUOI FAIRE POUR RÉTABLIR L’ÉQUILIBRE Les mycoses apparaissent quand les levures (Candida albicans) se développent de façon abusive dans l’intestin. En fait, si vous détruisez les bactéries avec des antibiotiques et que vous gavez vos levures de sucre (elles en raffolent!), ces dernières se multiplient pour ensuite aller coloniser d’autres parties du corps. On peut en retrouver dans la gorge, les ongles, la peau, les oreilles, etc.

Pour rétablir l’équilibre de la flore intestinale, on doit d’abord adopter un régime alimentaire sans sucre et sans levure mais riche en ail, oignon, échalotes, crucifères et huile d’olive.

Il est suggéré de consommer de la poudre de noix de coco riche en acide caprylique et de boire des tisanes de romarin ou de fenouil.

Il est également important d’ensemencer le tube digestif avec des probiotiques. Il peut prendre de deux à six mois pour régénérer une flore intestinale fortement contaminée par le Candida albicans.

Certaines plantes peuvent aider à éliminer le Candida albicans telles que la cannelle, le clou de girofle, le thym, l’extrait de pépin de pamplemousse, les feuilles d’olivier et l’ail.

Il faut également renforcer le système immunitaire.

page 28 36 • été mai2014 2014••Le Lemonde mondeau aunaturel naturel

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SLes dangers Santé

Par Guylaine Campion, ND

du pamplemousse Peut-on imaginer les dangers d’un fruit quand il entre en interaction avec des médicaments? Oui. C’est le cas du pamplemousse dont la consommation fait l’objet de mises en garde.

Les risques du pamplemousse sont majeurs avec la prise de nombreux médicaments. Les effets secondaires de ces médicaments peuvent être multipliés par 20 lorsqu’ils sont jumelés à un verre de jus de pamplemousse avec des conséquences qui peuvent parfois être fatales.

BLOCAGE DE LA MÉTABOLISATION Quand vous prenez un médicament, ce dernier passe dans votre système sanguin et il est utilisé par l’organisme. Des enzymes vont alors digérer le médicament pour ensuite le transformer en substances utilisables par les cellules qui vont l’absorber puis ensuite rejeter des déchets par le système urinaire.

Le pamplemousse contient des produits actifs nommés « furanocoumarines » qui bloquent de façon irréversible un de nos enzymes : le CyP3A4. Cet enzyme est celui qui sert à assimiler plusieurs médicaments contre le cancer, l’hypertension, les problèmes cardiovasculaires, les problèmes urinaires, de même que les médicaments immunodépresseurs, des anti-infectieux, des analgésiques et des tranquillisants.

LES EFFETS DE L’INTERACTION Quand une personne boit un jus de pamplemousse avec la prise de ces médicaments, ces derniers passent dans le sang, mais ne sont pas métabolisés, car l’enzyme est bloqué. La concentration sanguine en médicament augmente jusqu’à atteindre l’overdose avec des effets très graves dont la mort subite, le blocage rénal aigu, l’arrêt de la respiration, des saignements gastro-intestinaux et la destruction de la moelle osseuse chez les personnes ayant un système immunitaire faible. « Prendre un comprimé avec un verre de jus de pamplemousse est comme prendre 20 comprimés avec un verre d’eau », explique David Bailey, un pharmacologue canadien au Lawson Health Research Institute à London et cité par CBSnews Health, qui a page 30 36 • été mai2014 2014••Le Lemonde mondeau aunaturel naturel

découvert ce phénomène il y a une vingtaine d’années. « Il s’agit d’overdose accidentelle », poursuit-il.

PLUSIEURS MÉDICAMENTS CONCERNÉS Il existe plusieurs médicaments qui sont métabolisés par l’enzyme CyP3A4 et dont la métabolisation est bloquée par le pamplemousse d’où l’importance de vérifier les interactions. À noter que l’effet indésirable se produit même avec des petites quantités de pamplemousse.

Sur son site Internet, Santé Canada fait une mise en garde concernant l’interaction entre le pamplemousse et certains médicaments et ajoute que les oranges de Séville ou leur jus peuvent avoir un effet similaire. La plupart des autres agrumes tels que le citron, les limes, les oranges naturellement sucrées et les tangerines sont considérés comme étant sans danger. Toutefois, le tangelo, un hybride de pamplemousse peut aussi interagir avec certains médicaments.

Le ministère canadien de la Santé affirme travailler avec les fabricants de médicaments dont les produits entrent en interaction avec le pamplemousse pour s’assurer que l’information requise figure sur les étiquettes des produits.

Si vous ne prenez pas de médicament, vous pouvez continuer de manger ce délicieux fruit. Par contre, si vous prenez des médicaments et que vous consommez régulièrement des pamplemousses, informez-vous auprès de votre pharmacien afin d’éviter toutes complications possibles. .

Le coin lecture Découvrez les vertus thérapeutiques d’un vaste répertoire de plantes et sachez les choisir, les conserver et les doser.

Au quotidien, les relations parents-enfants peuvent malheureusement devenir génératrices de tensions et de stress.

Apprenez à préparer vos propres remèdes : décoctions, onguents, crèmes, infusions, sirops, cataplasmes, inhalations etc.

Ce livre vous invite à cesser de considérer le stress comme un ennemi et reconnaître en lui un signal précieux qui vous indique que quelque chose ne tourne pas rond. Faites de lui votre allié et voyez comment il peut vous aider à rester calme et à faire preuve d’ouverture d’esprit, de créativité et d’empathie avec vos enfants.

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Relevez le défi d’une alimentation sans On a souvent vu des gens se découvrir gluten grâce à des plats substantiels et des forces insoupçonnées devant la savoureux! Les mets proposés dans cet maladie. Pour certaines personnes, ouvrage ne tolèrent aucun compromis celle-ci a même servi de tremplin vers sur le plan de la saveur: saumon grillé une vie plus authentique. D’autres ont accompagné de pois chiches à la compris à quel point une attitude marocaine, des steaks nappés de sauce positive pouvait produire des effets crémeuse, des macarons à la noix de remarquables sur leur état physique et coco, et même une version sans gluten psychologique. Qui sont tous ces gens du classique macaroni au fromage. Des aux parcours extraordinaires et recettes faciles à préparer, ainsi que des qu’ont-ils à nous apprendre? Lucie astuces pour garnir votre garde-manger.

Mandeville met en lumière huit attitudes qui favorisent un retour à la santé et qui nous permettent de reprendre notre vie en mains.

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Métro, boulot, rendez-vous, courses à faire, soucis quotidiens… Au cœur de ce tumulte, comment peut-on rester zen? Existe-t-il une méthode pour échapper aux courriels qu’on consulte vingt fois l’heure? Comment quitter le monde des fausses urgences et vivre davantage au présent?

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Autodidacte érudit de la nutrition, chef en alimentation vivante et thérapeute en shiatsu, David Côté est cofondateur et président de Crudessence. Il est aussi professeur à l’Académie de l’alimentation vivante.

Les jus de Crudessence - David Côté - Éditions de l’Homme - 24,95$ Le monde au naturel • été 2014 • page 31

E

Environnement

Par Dr Carol Vachon, Président de l'AMSB de 1996 à 2000 et auteur du livre Pour l'amour du bon lait, le Dr Carol Vachon est consultant en nutrition.

La symphonie toxique

La notion de toxicité revient sans cesse dans les conversations.

Tout mycologue ne cesse d’en parler. Les pépins de pomme sontils toxiques ?

utilisés dans les cultures varient selon qu’il s’agit de maïs, de pommes et ainsi de suite, mais ils se retrouvent tous ensemble dans notre organisme.

J’ai toujours été intrigué par les interactions entre plusieurs choses, de là mon choix de la concentration physiologie (étude du fonctionnement du corps) lors de mon baccalauréat en biologie : interactions entre les systèmes, entre les multiples sentiers métaboliques, etc. Au cours des années, le corps s’étalait en un chantier intrigant étonnamment complexe.

Or on connaît les interactions multiples entre différentes substances : interactions médicamenteuses, entre médicaments et aliments, entre aliments, etc. Un jour, je posai la question à un expert lors de sa conférence sur les substances toxiques environnementales. On n’a tout simplement pas le temps de le faire, me répondit-il. Inquiétant, car il y a bien d’autres substances questionnables, tels les additifs, etc. Mais comme les chercheurs fouinent partout, il y a bien des données sur le sujet.

Une véritable boîte de Pandore À quels endroits s’exprime la toxicité dans ce véritable labyrinthe ?

D’autre part, l’essor de l’industrie chimique a apporté dans l’environnement des milliers de substances toxiques artificielles auxquelles le corps n’était pas préparé. En plus, ce corps si complexe vit des situations d’une variabilité impressionnante selon les individus en fonction de l’alimentation, de l’activité physique, du degré de stress, des expériences de vie, des mutations, etc., et qui favorisent les différences entre les individus : toute expérience scientifique montre que certains réagissent très différemment du groupe.

Prenons l’exemple des pesticides. Par mesure de précaution, on en évalue l’éventuelle toxicité puisque leur rôle est de tuer pour améliorer la productivité des cultures. J’étais intrigué par le fait qu’on ne parlait pas de la toxicité de mélanges de pesticides : y aurait-il des synergies toxiques pour notre organisme du fait d’ingérer les résidus de plus d’un pesticide ? Car les pesticides page 32 36 • été mai2014 2014••Le Lemonde mondeau aunaturel naturel

Une féminisation tous azimuts Une forte proportion des pesticides ont des propriétés des œstrogènes, les hormones féminines. La question devient de plus en plus préoccupante. On retrouve des poissons hermaphrodites (ayant les organes sexuels des deux sexes) dans nos rivières. Le taux de spermatozoïdes baisse de façon inquiétante dans le sperme.

Dès 2000, le groupe d’Andreas Kortenkamp s’est intéressé à des doses apparemment insignifiantes de quatre substances oestrogéniques, soient le pesticide DDT, deux acylphénols synthétiques et la génistéine, un antioxydant du soja en même temps qu’un phyto-œstrogène. À des doses insignifiantes pour être actives, ces quatre substances produisaient ensemble une action significativement efficace (1).

En avril 2001, on a testé quatre pesticides organochlorés à effet oestrogénique, le lindane, deux formes de DDT et un produit du métabolisme du DDT. Pas d’effet sur des cellules de sein à des doses très faibles, mais une action nettement efficace lorsque ces substances sont mélangées à ces très faibles concentrations (2). Or il y a tant de substances chimiques artificielles dans l’environnement. Aujourd’hui, nos jeunes se développent dans cette soupe…

Des couleurs troubles Des chercheurs de Liverpool ont montré qu’un mélange de MSG et de bleu brillant, ou un mélange d’aspartame et de jaune de quinoléine bloquent la croissance de cellules nerveuses et interfèrent avec leur fonctionnement. Bien plus, l’effet sur les cellules du mélange MSG-bleu brillant était quatre fois plus prononcé que la somme de leurs effets individuels, alors que dans le cas du mélange aspartame-jaune de quinoléine, l’effet était sept fois plus fort (3).

Il y a évidemment d’autres données, mais c’en est assez pour se faire une tête. On devine l’importance de la question pour l’enfant chez qui la sensibilité aux agents chimiques est clairement plus grande que chez l’adulte. Malheureusement, le milieu scientifique, qui est à la source de ces substances, n’est pas près de renier leur création à laquelle il attribue la grande productivité de l’agriculture chimique actuelle, ce qui est discutable.

Des études montrent que la production biologique répond à presque tous les problèmes. Passons le message que, si le milieu scientifique consacrait ne serait-ce qu’une infime proportion des énormes sommes englouties dans la recherche sur l’agriculture chimique, le bio trouverait toutes les réponses.

Morale de cette histoire, mangeons bio, mais que ce ne soit pas au prix de s’exempter de manger des fruits et légumes sous prétexte qu’ils ne le sont pas.

Références 1. Kortenkamp, A et coll. 2000. Environmental Health Perspectives, 108(10) : 983-987.

2. Environmental Health Perspectives, 2001, 109(4) : 391-397.

3. Lau, K et coll, 2006, Toxicological Sciences, 90(1) : 178-187.

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Le monde au naturel • été 2014 • page 33

SLa chrononutrition : Santé

Par Guylaine Campion, ND

manger en suivant les rythmes biologiques de son corps

La chrononutrition est une façon de s’alimenter en suivant les rythmes biologiques de notre corps. Ainsi, il est possible de manger de tout, mais pas n’importe quand. Dépendamment de ces rythmes, notre corps élimine ou emmagasine et cela joue sur notre poids.

RESPECTER SON HORLOGE BIOLOGIQUE Notre horloge biologique conditionne la sécrétion des enzymes nécessaires à l’absorption des aliments. Selon la chrononutrition, les besoins de notre corps seraient inscrits dans nos gènes. Ces enzymes suivent un rythme cyclique : les lipases qui dégradent les graisses sont sécrétées le matin, les protéases qui visent les protéines sont actives le midi. En après-midi, on recommande une collation sucrée parce que l’insuline utilise les sucres pour ainsi éviter les coups de barre et finalement le soir, nous ne sécrétons pratiquement plus d’enzymes, ce qui entraîne donc un stockage de ce que nous mangeons. Donc, si on résume : on peut manger gras le matin, copieusement le midi, sucré l’après-midi et léger en soirée.

Comme dit l’adage : « Mangez comme un roi le matin, un prince le midi et un mendiant le soir ».

page 34 36 • été mai2014 2014••Le Lemonde mondeau aunaturel naturel

On doit donc consommer des aliments en fonction de l’horaire de la journée.

UNE FAÇON DE PERDRE DU POIDS Certaines personnes utilisent la chrononutrition pour maigrir et rester mince. D’ailleurs cette méthode pour perdre du poids a été créée pour le Dr Delabos, en 1986. Il s’agit d’une méthode sans privation, qui permet de rééquilibrer son alimentation tout en suivant les rythmes biologiques de l’organisme.

La chrononutrition permet également de trouver son propre morphotype afin de comprendre pourquoi on stocke des kilos à certains endroits et comment corriger la situation par l’alimentation. Cette méthode a été testée médicalement par des chercheurs de l’IREN (Institut de recherche européen sur la nutrition).

Dans la chrononutrition, on peut donc manger de tout, même les aliments qui sont habituellement interdits dans les autres diètes et on perd du poids! Cependant, on doit manger ces aliments

seulement à certains moments de la journée et changer nos habitudes alimentaires.

Selon le Dr Delabos, la grande majorité des gens, quand vient le temps de se nourrir, se basent beaucoup plus sur leurs goûts et leurs envies que sur leurs besoins. Les gens ne s’alimentent plus instinctivement. La vie a beaucoup évolué, la place du travail a pris de l’importance, tout est rapide, on mange mal et en vitesse. En résumé, notre façon de nous alimenter ne va plus avec la chronobiologie de notre corps et si l’on espère mincir et non maigrir, comme l’explique le Dr Delabos, on doit modifier nos habitudes alimentaires et rééquilibrer notre alimentation afin d’agir sur notre poids et aussi sur notre aspect physique.

QU’EST-CE QUE LA MORPHONUTRITION? Le Dr Delabos croit que nos habitudes alimentaires sont presque toujours responsables de notre silhouette. Nous ne grossissons pas et nous n’amincissons pas tous de la même manière. Ainsi, le Dr Delabos propose la morphonutrition, une façon qui permet d’évaluer la morphologie de la personne, d’obtenir son morphotype et d’avoir des recommandations personnelles pour mincir à l’endroit voulu. Le Dr Delabos affirme que cette analyse repose sur une méthode de calcul brevetée validée par l’IREN. Ce programme nutritionnel personnalisé est basé sur le poids, la grandeur, le tour de poitrine, le tour de taille et les mensurations des hanches et du poignet.

Voici quelques exemples : si vous êtes de type « sablier » c’est-àdire une poitrine et des hanches imposantes et pas de graisse au nouveau de la taille, on dit que vous avez une alimentation trop sucrée. Par contre, si vous avez un surpoids au niveau du bas du corps et que vous êtes plutôt svelte dans le haut du corps, cela signifierait que vous mangez trop de végétaux et pas assez de protéines.

LE BON MOMENT POUR SE NOURRIR En chrononutrition, il est important de manger les bons aliments au bon moment. Contrairement à nos vieilles habitudes, on n’a pas besoin de se préoccuper de l’heure des repas.

En résumé, il est recommandé de prendre son petit déjeuner dans l’heure qui suit le lever. Vous devez manger gras et éviter les sucres rapides. Vous choisissez pain, beurre, fromage et œuf et mettez de côté céréales et lait.

Cinq heures plus tard, soit le midi, vous mangez plus de protéines et moins de lipides. Vous optez pour un plat unique composé de viande ou de poisson et de féculent (riz, pâtes). Vous ne mangez ni d’entrée, ni de fromage et ni de dessert.

Cinq heures plus tard, c’est l’heure de la collation et vous devez alors manger sucré, car elle sera votre alliée pour couper la faim du souper et pourrez alors manger plus léger. Vous choisissez un bol de fruits frais, des fruits secs, des noix ou 30 g. de chocolat noir. Donc, vous éliminez les yaourts, le pain, le beurre, les biscuits, les pâtisseries et les crèmes. Il est suggéré de ne jamais sauter la collation et d’attendre d’avoir faim avant de prendre le repas du soir.

En terminant, le souper peut se prendre 1 heure 30 minimum après le goûter ou 1 heure 30 maximum avant le coucher. Il doit être léger. Vous oubliez les glucides et les lipides. Vous optez plutôt pour du poisson, des fruits de mer, de la viande blanche et des légumes verts. Par ailleurs, manger léger le soir favorise un bon sommeil.

Vous avez droit à deux repas libres par semaine ce qui donne donc l’occasion de manger au restaurant.

Pour ce qui est des quantités, il est suggéré de lire le livre : « Mincir sur mesure grâce à la chrononutrition » du Dr Alain Delabos.

LES AVANTAGES ET LES DÉSAVANTAGES La chrononutrition est un régime relativement facile à suivre et pas compliqué à appliquer. Il n’y a pas de calories à compter. En fait, il ne s’agit pas d’un régime de perte de poids, mais bien d’un rééquilibrage alimentaire en tenant compte des rythmes biologiques de l’organisme. L’intérêt est tourné vers la silhouette et non pas vers la balance : mincir et non pas maigrir.

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Le monde au naturel • été 2014 • page 35

A Les fruits vedettes de l’été Alimentation

Par Dr Jean-Claude Rodet

Le mot fruit vient, semble-t-il, du latin « fructus » qui veut dire plaisir. Les fruits, par leur nature même, sont riches en eau, en sucre, en vitamines et en acides organiques.

Dans l’optique d’une saine alimentation, il est recommandé qu’un adulte consomme 6 à 12 portions de fruits en été et 4 à 5 en saison froide. Il paraît judicieux de remplacer les fruits par des légumes lorsque le climat est très froid ou humide. C’est une règle incontournable de la nutrithérapie intelligente de s’adapter aux saisons, aux climats, comme il faut modifier les proportions de fruits et de légumes en fonction de l’activité physique ou professionnelle, l’âge, le sexe, le type métabolique des personnes, etc…

Bleuet (Vaccinium angustifolium) Le fruit aux mille vertus aux propriétés anti-oxydantes est reconnu pour la santé cardio-vasculaire. Astringent et antiseptique, c’est un désinfectant intestinal puissant. Les antocyanines contenus dans les baies permettent de traiter les infections des voies urinaires et rénales. La néo-myrtilline qu’il contient agit comme l’insuline et fait baisser la glycémie chez les diabétiques. Le bleuet a la réputation d’améliorer l’acuité visuelle et de prévenir la fatigue oculaire. Il arrive en tête de liste des antioxydants efficaces contre le vieillissement. À consommer lorsqu’il est à maturité complète. Peut être transformé en jus, servir à agrémenter des sorbets estivaux, des smoothies, des crèmes glacées.

Canneberge (Vaccinium macrocarpum) Ces petites « cerises » acidulées qui croissent dans les tourbières sont nommées également « atokas » (mot d’origine amérindienne) et sont devenues populaires depuis les études médicales nordaméricaines qui ont démontré leurs vertus : contre les infections des voies urinaires, pour réduire les tumeurs cancéreuses, pour prévenir les processus de sénilité, réduire la faune bactérienne dans l’urine, empêcher la multiplication de la bactérie E-coli et son adhésion aux parois des voies urinaires, et même prévenir les ulcères gastriques et duodénaux (hélicobacter pylori).

Cantaloup (Cucumis melo var. cantalupensis) Selon l’enseignement soufi, le melon est le fruit du paradis qui contient 1000 bénédictions et 1000 miséricordes. À consommer à pleine maturité et seul (non mélangé à d’autres aliments) afin d’éviter les ballonnements et les perturbations de la digestion.

Le melon contient du brome et du Super Oxyde Dismutase (S.O.D.) lequel joue un rôle d’antioxydant. Il peut aider à rétablir l’équilibre acido-basique.

Cerises de terre (Physalis pubescens) Appelé aussi alkékenge, ce petit arbuste est cultivé soit à des fins ornementales soit à des fins comestibles. Réputé pour sa richesse en Fer, en vitamines C et A, ce fruit est considéré comme dépuratif du foie, laxatif, diurétique. Les anciens le recommandait

comme fruit anti-rhumatismal et antigoutteux et contre les calculs d’oxalates des voies urinaires.

Fraise (Fragaria vesca) Les fraises constituent une excellente source de vitamine C, de Silice, de Potassium et de Magnésium. Madame Tallien (marquise de Fontenay) utilisait les fraises pour conserver le velouté et l’éclat de sa peau. Les fraises contiennent un dérivé salicylique (éther métylsalicylique) qui explique les vertus curatives du fruit contre les rhumatismes et la goutte. Elles sont considérées comme hypotensives, diurétiques, laxatives, dépuratives et certains nutrithérapeutes les suggèrent en monodiètes pour balayer les toxines produites par les régimes hypercarnés, l’alcool ou les abus de mets sucrés.

Framboise (Rubus idaeus) Ce fruit qui présente des baies poilues possède des vertus de tonique cardiaque, des propriétés rafraîchissantes, sudorifiques et dépuratives. Comme les autres petites baies sauvages, la framboise contient une grande concentration d’anti-oxydants (flavonoïdes, caroténoïdes, vitamine C) et un bon taux de Magnésium et de Potassium. Je la suggère pour tous les états d’asthénie (physique ou intellectuelle). À consommer en cas de présence d’urée, d’acide urique, de rhumatismes, de goutte (en monodiète de courte durée, à répéter plusieurs fois). À éviter en cas de diverticulose : les grains sont irritants pour la muqueuse intestinale fragile.

Melon d’eau (Cucumis melo) Sa richesse en eau recommande de le consommer seul (idéalement en monodiète : 1-2-3 -… repas durant 2-3 jours). Consommé ainsi, c’est l’ami des hépatiques. Ses fibres composées surtout d’hémicelluloses et de pectines sont particulièrement efficaces pour accélérer le transit intestinal. À consommer sans aucun sucre ajouté.

Contre-indiqué évidemment aux entéritiques, en cas de froid, de diarrhée, d’aérophagie.

Ne pas consommer glacé.

page 36 • été mai2014 2014••Le Lemonde mondeau aunaturel naturel

H

Homéopathie

Par Richard Boulanger, N. D. H. D

Une petite trousse d’urgence pour un été sans souci!

On n’y croyait plus. Le froid, la pluie, le printemps tardif en avaient démoralisé plusieurs, mais là c’est vrai, l’été est à nos portes, le gazon pousse ses tiges vers le ciel aussi heureux que nous de revivre dans la lumière et la chaleur. Les montagnes de mes Laurentides sont passées du gris- blanc au vert lime nous offrant, comme à chaque année, un spectacle toujours resplendissant et surprenant. Désormais, un sentiment de renaissance vivifiant et apaisant nous habite, je peux vous l’assurer. Wow!

POLLENOX

L’été qui s’installe nous incite à nous préparer pour les vacances.

C’est présentement la période du dernier sprint de travail avant les grands rassemblements d’amis, les fêtes de famille, les soirées barbecue interminables, les visites de connaissances lointaines, les petits lunchs extérieurs sur les terrasses et pour les plus aventuriers, des expéditions, des visites et des excursions sur notre merveilleux territoire ou à l’étranger. Cette période faste nous fait sortir de nos habitudes de vie et parfois, certaines conditions peuvent nous surprendre et créer des maux insoupçonnés. Vaut mieux être préparé et bien équipé pour profiter à plein de cette chaleur salvatrice, j’en sais quelque chose.

C’est pour cette raison que depuis quelques années, je conseille souvent à mes patients de se prémunir d’une petite trousse de quelques produits miracles pour les surprises inattendues, qui souvent nous mettent dans l’embarras à des moments inopportuns. Prenez le temps de prendre connaissance de cette liste et faites vos choix, vous en serez gagnant, assurément.

Pour les allergies aux pollens ou aux poils d’animaux : Pollenox et Allerginox Pour les nausées en voiture ou dans tous les types de transport : Transportaise Pour les douleurs musculaires après un effort intense : Musc-Lax Pour les indigestions ou les intoxications alimentaires : Digestox Pour les diarrhées fortes, les gastros avec épuisement et faiblesse : Diarrhox Pour les coups de chaleur et les fièvres qui en suivent : Fibridoux Pour les otites de piscine ou les infections du tube auditif : Altotite Pour le rhume avec mal de gorge et les infections ORL : Rhumalt

Calme rapidement les crises d’allergies au pollen et graminées; stoppe l’irritation et l’inflammation des voies respiratoires; désensibilisant naturel efficace sans effet secondaire.

ALLERGINOX Allergies aux moisissures, à la poussière, aux acariens et aux poils d’animaux; freine rapidement les réactions d’inflammation et d’irritation respiratoires; désensibilisant naturel efficace sans effet secondaire.

IMMUNHO Équilibreur des fonctions et des réactions immunitaires; stimule ou ralentit le système immunitaire dysfonctionnel; support naturel et efficace lors de troubles immunologiques.

Facile, tous ces remèdes peuvent être pris aux heures dans les manifestations de symptômes désobligeants. Il est simplement recommandé d’espacer les prises à l’amélioration des symptômes et le tour est joué et ce, après quelques prises, la plupart du temps.

Je vous le répète, rien de mieux qu’une petite trousse de produits homéopathiques dans vos bagages quand des situations imprévisibles se manifestent. Très peu onéreux, sans effets secondaires, d’action rapide et très efficaces, ces remèdes ont fait leurs preuves depuis plus de 20 ans. Ne serait-ce que pour se donner la chance d’éviter des attentes aux urgences ou des nuits de souffrance ou encore des dégâts dans la voiture…

Bonne saison estivale!

L’homéopathie, au service de l’humain *Ce produit peut ne pas vous convenir

En vente dans les magasins de produits de santé naturels

www.herbier.ca Le monde au naturel • été 2014 • page 37

P

Pause détente

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Gagnante du mois d’avril 2014 Mme Sandra Lessard de St-Gédéon

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Retournez votre coupon avec les 7 erreurs à : Le monde au naturel, 65 boul. Ste-Madeleine, Trois-Rivières (Qc) G8T 3K8 Le tirage aura lieu le 15 août 2014. page 38 • été 2014 • Le monde au naturel

Le magazine Le monde au naturel est publié 9 fois par année.

Distribué à 30 000 exemplaires à travers le Québec.

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Téléphone : (819) 694-9050 Télécopieur : (819) 694-9045 Courriel : info@natworld.ca Directrice générale Nathalie Gélinas Éditeur Benoit Ouimet Publicité Nathalie Gélinas Téléphone : (819) 694-9050 ngelinas@natworld.ca Graphiste Benoit Ouimet Aide graphiste Luc Duchesne lduchesne@natworld.ca

Journaliste Guylaine Campion, Marc-André Gagnon Collaborateur Richard Boulanger, Marie Eisenmann, Pascal Lupien, Nicole Renaud, Dr Jean-Claude Rodet, Dr Carol Vachon,

Correctrice Julie Doré, Safran rédaction Imprimeur Solisco Distribution Nationex / Poste Canada

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