ÉTrouver l’équilibre pour Éditorial
une meilleure santé De plus en plus d’études nous confirment l’importance d’entretenir un contact avec la nature pour bénéficier d’une santé optimale. Paradoxalement, nous sommes envahis par toutes les nouvelles technologies qui gardent notre esprit occupé et nous déconnectent souvent de la réalité. Celles-ci sont omniprésentes dans nos vies, et même si elles facilitent notre travail et nos communications, il n’en demeure pas moins qu’elles nous éloignent parfois de choses toutes simples et pourtant essentielles à notre bien-être. Laisser sa tablette et son ordinateur de côté et aller faire une marche dans le bois, profiter d’une journée en forêt, contempler toute la beauté de la nature, respirer, s’arrêter. Ces moments n’ont pas de prix. Même si notre travail nous oblige à vivre en milieu urbain, il est primordial de se garder des moments de ressourcement dans la nature.
Toujours en ce qui concerne notre longévité, je vous propose de lire un article qui nous révèle que de simples changements dans nos habitudes peuvent prolonger notre espérance de vie. Par exemple, saviez-vous qu’on peut gagner trois années de vie à manger plus de fruits et de légumes? On peut aussi en gagner quelques autres en ne restant pas trop longtemps en position assise ou en faisant régulièrement de la marche rapide! Ces changements peuvent avoir un impact positif majeur. Il s’agit tout simplement de les mettre en application et d’en être conscient. Dans un autre ordre idées, notre herboriste Nathalie Beaudoin nous présente cinq plantes qui calment l’anxiété. Après une journée de travail bien mouvementée, plutôt que de se gaver de chocolat pour contrer le stress, pourquoi ne pas se préparer une décoction de plantes calmantes ou se plonger dans un bain à la lavande?
Le mois dernier, nous vous donnions des conseils homéopathiques pour combattre la maladie de Lyme. Ce sujet d’actualité soulève de nombreuses questions auprès de nos lecteurs et lectrices, si bien que ce mois-ci, c’est au tour de la naturopathe Nicole Renaud de nous en informer.
D’ailleurs, un de nos articles de ce mois-ci présente une étude de chercheurs portant sur l’association entre la présence de végétation et le taux de mortalité. On y apprend que les 20 % de femmes qui vivent entourées du plus de végétation ont un taux de mortalité moins élevé que celles qui bénéficient moins de cet environnement. Voilà une statistique qui devrait inciter nos urbanistes à prévoir plus de végétation en zones urbaines pour notre mieux-être collectif.
Ce numéro nous apprend également que le fait de cultiver la proximité avec les autres représente un gage de longévité. Avec notre vie mouvementée, les heures de travail qui s’éternisent et les mille et une obligations de la vie quotidienne, on oublie souvent l’importance de créer des liens, de prendre le temps de recevoir notre famille, nos amis et de fraterniser avec les gens qui nous entourent. Nos ancêtres entretenaient ces liens particuliers et se visitaient régulièrement dans les campagnes. Pourquoi ne pas profiter des froides soirées d’automne pour accueillir nos proches et créer des liens chaleureux autour d’un bon repas!
Enfin, j’aimerais vous inviter à vous rendre à votre magasin de produits naturels préféré pour participer au concours que nous avons mis sur pied en collaboration avec les fournisseurs et détaillants. Il s’agit de gratteux qui vous donnent la chance de gagner des produits et même une tablette iPad. N’hésitez pas à profiter de cette offre qui vous permettra de découvrir aussi de nouveaux produits de santé naturelle.
Erratum Dans l’édition du mois de septembre, une erreur s’est glissée dans le nom de l’auteure du texte « La curcumine : le pouvoir enfin décuplé d’une championne de la santé ». Nous aurions dû lire « Par Anna Mincheva ». Bonne lecture à vous chères lectrices et chers lecteurs,
Nathalie Gélinas Présidente Le monde au naturel.ca • octobre 2016 • page 3
A
Alimentation
Par Guylaine Campion, ND
L’alimentation : au secours des yeux secs
L
e syndrome des yeux secs peut être très incommodant avec les yeux qui rougissent, qui picotent ou qui chauffent. Mais saviez-vous que l’on peut y remédier en modifiant notre alimentation?
La sécheresse oculaire est provoquée par une baisse de la production de larmes ou par leur évaporation excessive. Elle peut apparaître, entre autres, à la suite d’une chirurgie au laser, à cause du syndrome de Gougerot-Sjögren, d’allergies ou du vieillissement. Il y a peu de traitements pouvant soigner le syndrome des yeux secs, et souvent les personnes qui en souffrent doivent avoir recours aux larmes artificielles. Cette pathologie peut nuire à la vision, aux activités quotidiennes et à la qualité de vie. Bonne nouvelle, cependant, l’alimentation peut aider à remédier à la situation. LE CAFÉ ET LA PRODUCTION DE LARMES Lors d’une étude, des chercheurs japonais ont fait une découverte étonnante. Ils ont démontré que la caféine pouvait atténuer le syndrome des yeux secs, en augmentant la production de larmes, soit de 30 %. Notons que les personnes souffrant de ce syndrome qui sont déjà sensibles aux effets stimulants de la caféine avaient plus de chances de bénéficier de cette amélioration. LES OMÉGA-3 ET LE PROCESSUS INFLAMMATOIRE La sécheresse oculaire pourrait être liée à un dérèglement immunitaire, conduisant à une inflammation continue. Étant donné que les oméga-3 influencent les processus inflammatoires, ils pourraient en limiter les symptômes.
Lors d’une étude espagnole, on a voulu savoir si une supplémentation en oméga-3 pouvait soulager les symptômes de la sécheresse oculaire. Un nombre de 1419 participants ont pris part à l’étude. Parmi eux, 74,3 % étaient des femmes âgées en moyenne de 58,9 ans. Tous les participants souffraient de sécheresse oculaire et utilisaient des larmes artificielles. page 4 • octobre 2016 • Le monde au naturel.ca
Pendant 12 semaines, les participants ont pris trois capsules par jour d’oméga-3 et les chercheurs ont observé la présence des symptômes suivants : sensation de picotement, rougeur de l’œil, yeux fatigués ou douloureux et vision floue. Après les 12 semaines d’analyse, tous les symptômes de sécheresse oculaire se sont atténués et l’utilisation de larmes artificielles a pu diminuer. La supplémentation d’oméga-3 semblait donc efficace pour traiter la sécheresse oculaire. Rappelons que l’on peut trouver aussi les acides gras oméga-3 dans les poissons gras (sardine, saumon, maquereau, flétan, thon, hareng ….) et les crustacés ainsi que dans les graines de lin et les huiles de canola et de noix.
SANS LAIT ET SANS GLUTEN POUR LE SYNDROME DE GOUGEROT-SJÖGREN Le syndrome de Gougerot-Sjögren est une affection chronique d’origine auto-immune. Beaucoup de travaux ont démontré que les maladies auto-immunes avaient pour origine une perméabilité de l’intestin grêle. Pour diminuer cette perméabilité, le régime sans lait et sans gluten du Dr Jean Seignalet est tout indiqué. On suggère également d’éliminer les édulcorants, les additifs et les pesticides, car ils perturbent le microbiote intestinal. Par ailleurs, il est conseillé de prendre des prébiotiques et des aliments fermentés qui renforcent le microbiote. Sur le site du Dr Jean Seignalet, on retrouve les résultats d’analyses de ce régime chez des participants souffrant de différentes maladies auto-immunes.
Dans le cas du syndrome de Gougerot-Sjögren, sur 86 patients, 11 ont observé une nette amélioration, 48 ont remarqué une amélioration de leur état de 50 %, 15 ont eu une rémission complète, alors que 12 ont connu un échec.
S
Santé
Par Guylaine Campion, ND
Des trucs pour prendre soin de sa mémoire
STIMULER LES CELLULES DE NOTRE CERVEAU Plus on traite d’informations dans notre cerveau, plus notre réseau de neurones s’amplifie. Lire, apprendre, faire des études, réfléchir, s’intéresser à la nouveauté, avoir des loisirs intéressants, échanger avec les autres, voilà des actions avec lesquelles nos neurones carburent. La mémoire déteste l’isolement! Ce qui est encourageant, c’est qu’il semblerait que l’on peut stimuler nos neurones même à 80 ans! OXYGÉNER NOTRE CERVEAU Pour que les fonctions cérébrales fonctionnent de façon optimale, il faut bouger, faire de l’exercice. Des études ont d’ailleurs montré le lien qui existe entre l’activité physique et la mémoire. Quand on fait de l’exercice physique, on stimule la circulation sanguine et les molécules d’oxygène se répandent partout dans l’organisme et nourrissent le cerveau. S’ALIMENTER ADÉQUATEMENT Le régime méditerranéen a prouvé son efficacité pour soutenir la mémoire et protéger le système cardiovasculaire. Ce régime privilégie les produits céréaliers complets, les fruits, les légumes, l’ail, l’oignon, les épices, les aromates, l’huile d’olive, les légumineuses, les noix, les graines, le yogourt, le fromage, les poissons, la viande blanche et un verre quotidien de vin rouge. Adopter le régime méditerranéen apporte à l’organisme beaucoup de vitamines, de minéraux et d’antioxydants qui aident les neurones à combattre les effets du vieillissement. Par ailleurs, les poissons tels que le saumon ou les sardines sont riches en acides gras oméga-3 nécessaires au bon fonctionnement du cerveau. Ils contribuent à la conduction de l’influx nerveux entre les neurones.
Nos capacités cognitives peuvent continuer à s’améliorer quel que soit notre âge. Un sommeil réparateur, la pratique d’une activité physique, une bonne gestion du stress et une saine alimentation sont autant de facteurs qui peuvent protéger nos neurones et prévenir la maladie d’Alzheimer. Voici donc quelques trucs qui vous aideront à éliminer les trous de mémoire parfois si incommodants.
Nos neurones sont fragiles et pour bien performer, ils doivent être constamment stimulés, protégés et nourris. Conserver une information dans notre mémoire nécessite que nos neurones communiquent entre eux et tissent des réseaux, des connexions.
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AVOIR UN SOMMEIL RÉPARATEUR Il est important de bien dormir la nuit afin de bien mémoriser le jour. Cette règle est aussi valide pour un enfant que pour une personne âgée. On le répète souvent : avant d’aller dormir, il faut fermer téléviseur, ordinateur, tablette et téléphone intelligent. Envoyer des courriels, regarder des vidéos ou discuter sur les réseaux sociaux sollicitent le cerveau alors qu’il a besoin de récupération. Il est donc important d’éteindre tous les écrans au moins une heure et demie avant d’aller se coucher. On dit que le sommeil aiderait à éliminer des plaques amyloïdes du cerveau des personnes âgées. Il s’agit d’une accumulation de protéines associée à la maladie d’Alzheimer. BIEN GÉRER SON STRESS Le stress intense et l’anxiété ne font pas bon ménage avec la mémoire. D’ailleurs, un stress brutal peut mener à des troubles importants de la mémoire. Les chocs post-traumatiques que vivent les victimes d’attentats ou d’agressions peuvent causer de véritables problèmes, car la mémoire est sensible aux émotions fortes.
A
Actualités
Par Guylaine Campion, ND
Manger des fibres pour vieillir en santé
Une nouvelle étude effectuée sur une période de plus de dix ans révèle que les personnes qui mangent le plus de fibres vieillissent mieux. Les fibres procurent de nombreux bienfaits pour la santé et on les retrouve en abondance dans les légumineuses, les légumes, les céréales complètes, les fruits et les noix.
Dans cette étude, les scientifiques ont analysé les données de 1600 Australiens en bonne santé et âgés en moyenne de 49 ans. « Parmi toutes les variables que nous avons étudiées, l’apport en fibres alimentaires était celle qui avait l’influence la plus forte sur le vieillissement réussi », affirment-ils. En fait, les personnes qui consommaient le plus de fibres avaient deux fois plus de chances de bien vieillir que le reste de la population. Pour eux, un « vieillissement réussi » signifie : atteindre un âge avancé sans souffrir de maladie, être en bonne forme physique et ne pas présenter de symptômes tels que ceux de la dépression, de la sénilité, des problèmes respiratoires ou des maladies chroniques. Les personnes étant décrites comme ayant « bien vieilli » étaient donc moins à risque d’hypertension, de diabète, de démence, de dépression ou d’incapacité fonctionnelle.
Cependant, on ne peut pas établir de lien de cause à effet étant donné qu’il s’agit d’une étude d’observation, mais nous n’avons rien à perdre et tout à gagner à consommer davantage de fibres.
Les vitamines D et K : une bonne combinaison pour la santé des artères La combinaison de suppléments de vitamines D et K de même que de calcium améliore l’élasticité des artères et diminue la résistance à l’insuline chez les diabétiques.
C’est du moins ce que rapporte une étude à laquelle ont participé 66 personnes diabétiques présentant une maladie cardiovasculaire. Les participants ont été séparés en deux groupes. Le premier groupe a reçu un placebo alors que le deuxième devait prendre deux fois par jour pendant trois mois un supplément contenant les vitamines D et K de même que du calcium. La cosupplémentation a diminué de façon considérable la rigidité des artères, les concentrations d’insuline, la résistance à l’insuline, le fonctionnement des cellules béta du pancréas, la concentration en protéine C-réactive (un marqueur de l’inflammation) et en malondialdéhyde (un marqueur de stress oxydatif). Elle a aussi augmenté la teneur en bon cholestérol.
Le monde au naturel.ca • octobre 2016 • page 7
A
Alimentation
V
Par Guylaine Campion, ND
Comment optimiser son assiette avant un examen scolaire ous étudiez à temps partiel tout en travaillant. La période d’examens de mi-session arrive et vous appréhendez ce moment. Saviez-vous que l’alimentation pouvait vous aider à mieux réussir vos examens scolaires? Nous vous suggérons quelques trucs pour optimiser votre assiette et bien vous préparer au jour de l’examen afin d’obtenir les meilleurs résultats possible. JE RÉPARTIS ÉQUITABLEMENT MES APPORTS ÉNERGÉTIQUES Le cerveau qui consomme beaucoup d’énergie a besoin d’être nourri régulièrement pour fonctionner à son maximum. Il ne s’agit pas ici de grignoter toute la journée, mais plutôt de composer trois bons repas faits d’aliments sains et nutritifs. Il suffit de répartir équitablement ses apports énergétiques. Il va sans dire qu’on ne doit ni sauter un repas ni en alléger un autre. Chaque repas doit être complet afin d’assurer au cerveau un apport énergétique adéquat. J’OPTE POUR UN DÉJEUNER COMPLET Pour bien commencer la journée, quoi de mieux qu’un déjeuner complet! Un déjeuner de roi, comme on dit. On élimine donc les sucres rapides et on choisit des céréales muesli sans sucre ou un pain multigrains, un fruit, un yogourt et une protéine, par exemple : un œuf, des amandes ou du beurre d’arachide sans sucre, sans sel et entièrement naturel. JE CONSOMME BEAUCOUP DE FRUITS ET DE LÉGUMES Les fruits et les légumes regorgent de vitamines, minéraux et nutriments indispensables au bon fonctionnement du cerveau. Par exemple, la vitamine C stimule les terminaisons nerveuses, qui sont les points de communication entre les neurones. J’ÉVITE LES REPAS RAPIDES DE TYPE « FAST-FOOD » On se prépare un bon repas pour le midi composé d’aliments sains et on élimine les repas rapides de type « fast-food » riches en gras et peu nutritifs. On prend le temps de se concocter un bon lunch si on doit manger à l’extérieur. On élimine les mauvais gras qui donnent une sensation de somnolence après le repas. JE BOIS DE L’EAU DURANT L’EXAMEN Le cerveau se compose d’eau, il a donc besoin d’être hydraté régulièrement. Une bouteille d’eau durant l’examen assurera une bonne hydratation.
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JE CHOISIS LES BONNES HUILES Afin de fournir au cerveau les bons acides gras et de la vitamine E, je choisis les huiles d’olive, de coco, de noix et de colza. JE N’OUBLIE PAS LES COLLATIONS Afin de ne pas flancher entre les repas et subir des baisses d’énergie, il est important de prendre une collation, soit un fruit, quelques noix ou amandes, ou un yogourt. AUTRES CONSEILS POUR SE DONNER TOUTES LES CHANCES… Afin d’être en forme le jour de l’examen, de ne pas y arriver épuisé, on se couche tôt la veille et on s’assure d’une bonne nuit de sommeil réparateur, qui permettra au cerveau de bien se reposer. On évite la télévision et l’internet avant le sommeil, on opte plutôt pour une séance de méditation pour retrouver le calme.
D’autres choisiront de faire une marche ou tout simplement de colorier des mandalas pour se relaxer avant d’aller dormir.
Si le sommeil ne vient pas, une tisane à la camomille ou à la passiflore saura vous plonger dans les bras de Morphée! Le jour de l’examen, on visualise la réussite et on ressent dans son cœur les sentiments et sensations qui s’y rattachent. Enfin, juste avant l’examen, si le trac et la nervosité vous envahissent, n’oubliez pas le remède de secours des Fleurs de Bach. Ce mélange de cinq essences de fleurs saura vous apporter calme et sérénité durant l’examen. Bonne chance!
Le monde au naturel.ca • octobre 2016 • page 9
S
Santé
V
Par Guylaine Campion, ND
Mer, montagne ou campagne : où habiter pour vivre en santé?
ivre à la campagne, à la montagne ou sur le bord de la mer serait bon pour la santé.
Des chercheurs de la Harvard University’s Public Graduate School et du Brigham and Women’s Hospital ont étudié l’association entre la présence de végétation et le taux de mortalité. Pour ce faire, ils ont analysé les informations médicales de plus de 108 000 femmes ayant participé à la Nurses Health Study, aux États-Unis, entre 2000 et 2008. Ils ont comparé le risque de mortalité avec le niveau de végétation présent autour des habitations de ces femmes. Durant la période étudiée, il y a eu 8 604 décès.
Les 20 % de femmes qui vivaient entourées de plus de végétation présentaient un taux de mortalité de 12 % inférieur aux autres. Les chercheurs ont constaté que ce lien était particulièrement fort dans les cas de mortalité respiratoire (34 %) et causés par le cancer. On explique ces associations par des facteurs tels que : l’activité physique, l’exposition à la pollution de l’air, le bruit, le stress, la vie sociale, la santé mentale. Voilà donc des résultats qui devraient encourager les urbanistes à prévoir plus de végétation dans les zones urbaines. GARDER SA LIGNE À LA MONTAGNE Selon une étude américaine, les personnes ayant un surpoids auraient moins de risques de basculer dans l’obésité s’ils vivent à la montagne, c’est-à-dire en haute altitude. En effet, lorsque l’altitude augmente, la pression de l’air diminue et l’organisme a plus de difficulté à s’approvisionner en oxygène. Il est alors en hypoxie. Par ailleurs, des études ont démontré une page 10 • octobre 2016 • Le monde au naturel.ca
réduction de l’appétit et des graisses corporelles dans des conditions d’hypoxie. Celle-ci est associée à une augmentation de la leptine qui supprime l’appétit.
D’autres observations ont permis de constater que des soldats affectés en haute altitude avaient un taux d’obésité réduit de 41 % par rapport à ceux basés en basse altitude. Fait intéressant, la ville américaine où habitent les gens les plus minces est Boulder, au Colorado (1 650 m d’altitude), alors que Huntington, en Virginie occidentale (171 m d’altitude), est celle où résident les gens les plus gros. UN BON SYSTÈME IMMUNITAIRE À LA CAMPAGNE Plusieurs croient que les problèmes immunitaires tels que l’asthme et les allergies augmentent dans les pays occidentaux à cause d’un excès d’hygiène. Les contacts des humains avec les animaux et les espaces verts ont diminué avec l’urbanisation, et aussi celui de notre système immunitaire avec des micro-organismes de l’environnement, des conditions de vie qui causeraient de l’inflammation chronique. UNE BONNE SANTÉ AU BORD DE LA MER Un séjour au bord de la mer est bénéfique puisque l’exposition au soleil permet de faire le plein de vitamine D. De plus, des chercheurs de l’Université d’Exeter, en Angleterre, ont analysé la santé des populations anglaises à différents endroits et ils ont conclu que ceux qui vivaient près des côtes avaient une meilleure santé, notamment en raison de la réduction de stress et de la pratique régulière d’une activité physique.
Luce Bertrand, B.Ped, Rel.Hum, M.Ps. Coach spirituelle, conférencière, auteure. Enseignante de « Un Cours en Miracles »
Pour plus de détails, allez sur mon site : www.lucebertrand.com
Du NOUVEAU ! Achetez mes conférences en ligne (sur mon site) Visionnez mes vidéos bimensuelles sur Facebook ou Youtube (gratuit) Voici les dates de mes prochaines conférences au centre communautaire de Ste-Thérèse : 4 oct. Allez au-delà de l’humain: Nous découvrirons le nouvel humain que nous serons, qui, entre autres, vivra plus longtemps, en paix, aura plus d’intuition et fonctionnera mieux dans son corps. 1er nov. La lumière touche-t-elle tout le monde? : La lumière est attirée par l’énergie des gens ouverts à la Nouveauté et aux Changements. Qu’arrive-t-il de ceux qui n’ont pas cette connaissance?
Dates du prochain Cours en Miracles : 10 au 13 novembre 2016 Réservation : 450-689-1149 • coursenmiracles@lucebertrand.com
Je suis également auteure de plusieurs livres que vous pouvez vous procurer sur mon site, dont :
Est-ce que je m’inquiète de ce qui pourrait arriver si je ne m’inquiétais pas? Qui a vendu l’idée que pour être un bon parent il fallait s’inquiéter? Plusieurs personnes, surtout des femmes, pensent que si une mère ne s’inquiète pas pour son enfant, elle est dénaturée. La femme qui met un genre d’attelage à son petit quand elle sort dans la rue pour ne pas le perdre est complètement abasourdie quand elle en voit une autre laisser le sien courir partout. Celle dont les enfants n’ont pas le droit de quitter la cour clôturée aurait été scandalisée de voir les cinq enfants d’une de mes voisines se promener en très bas âge sur leurs vélos dans les rues du quartier sans qu’elle soit jamais dehors. Et je suis sûre que les personnes inquiètes de nature avaient le réflexe de les surveiller à la place de leur mère. Quand on souffre d’« inquiétomanie », on la projette à l’extérieur, dans le présent mais aussi dans l’avenir. Combien de personnes s’inquiètent de ce qui va leur arriver dans vingt ans? Dit de cette façon, ça paraît exagéré, mais plein de quadragénaires craignent de ne pas avoir de pension de la vieillesse rendus là ou s’alarment à la pensée qu’il n’y aura peut-être plus de relève pour s’occuper d’eux dans un centre d’accueil? Le fait de s’inquiéter pour ça changera-t-il quelque chose à l’issue de ce qui se passera effectivement pour eux à ce moment-là? Plein de parents s’inquiètent de ce que leurs enfants deviendront? J’ai un client dont le père a refusé de lui acheter la guitare qu’il demandait depuis son tout jeune âge pour la seule raison qu’il avait peur qu’il devienne un rocker, drogué et pauvre. Il est devenu un agent d’immeubles riche et malheureux jusqu’à ce qu’il achète à 37 ans une guitare à son enfant intérieur, à qui il compose depuis de belles chansons. Que pourrait-il bien arriver si je ne m’inquiétais pas? Si je laisse la vie apporter la vie? Rien d’autre que ce qu’on est venu expérimenter. Aurais-je pu empêcher quelqu’un de se noyer si je m’étais inquiété davantage? Pas si cette finalité était au programme de cette personne. Je connais une femme qui avait très peur de l’eau et interdisait à ses enfants de s’en approcher quand ils étaient petits. Trois de ses fils adultes sont pourtant morts noyés, un deuxième en essayant de sauver le premier et un troisième parti à la pêche. Sa fille et sa petite fille sont aussi mortes noyées, assises dans l’auto restée au neutre pendant que le mari allait acheter des cornets et qui a reculé jusque dans le canal Lachine. L’ego nous persuade que l’inquiétude se trouve du côté de l’amour alors qu’en réalité il s’agit de peur. Et quand on a peur, on pense que les mécanismes de protection qu’on déploie comme autant de barrières mises autour des gens qu’on veut protéger les sauveront de tout. J’ai connu une petite fille qui s’est fait mordre par un chien qui avait réussi à passer sous la clôture de cinq pieds dans sa cour. Ce qui devait arriver arriva! Peut-on vraiment croire que le pire va arriver si on ne s’inquiète pas? La prévention est une chose, l’angoisse de l’inquiétude en est une autre. La personne qui s’inquiète appréhende toujours le pire? Pourquoi l’avion de son fils devrait-il tomber quand il part en voyage? Est-il plus en sécurité parce qu’elle s’alarme? Sa frayeur peut-elle le sauver de quelque chose? Un couple de personnes âgées qui n’avait jamais voyagé par peur de l’avion est mort projeté à travers la porte patio de leur maison alors qu’un avion s’est écrasé dans leur rue, dans la ville d’Albany. Ce qui devait arriver arriva. Chacun a un plan de vie, une date de péremption, des leçons à vivre, une récolte à assumer de ce qu’il a semé et des apprentissages à faire pour grandir. La surprotection d’un parent, d’un partenaire ou d’un adulte quelconque a plus de chances de brimer ses élans, sa personnalité et sa confiance en lui que de l’aider à s’épanouir. La personne qui s’inquiète doit pour sa part aller visiter ses peurs et les guérir plutôt que de les projeter sur les autres. Est-ce aimer quelqu’un que de lui dire même à cinquante ans : « Mets ta tuque, attache ton manteau, mange pas ça, va pas là, fais pas ça? » L’inquiétude est une maladie qui peut se guérir surtout si on en prend conscience et que l’on comprend qu’il ne s’agit pas d’amour mais de contrôle. On ne peut pas et on ne doit pas priver des personnes de leurs apprentissages! Et de s’inquiéter pour elles crée une vibration complètement négative, comme si on les entourait d’une aura sombre où l’enseigne « Danger » clignote en permanence. Est-ce vraiment ce qu’on veut leur faire vivre? Le résultat est qu’on leur transmet nos peurs ou qu’on les amène à devenir téméraires par réaction. Donc, place à la guérison! N.B. Pour répondre à la question que plusieurs me posent, oui je fais de la consultation par téléphone au 450 689-1149 Le monde au naturel.ca • octobre 2016 • page 11
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Mieux-être
Par Suzanne Cholette
Enrayer du bout des doigts nos émotions négatives? t j’ajouterai… en très peu de temps. Oui… c’est possible, et la beauté de la chose est que non seulement nous enlevons l’empreinte négative d’un sentiment tel que le manque de confiance en soi, la rancune, le jugement envers soi ou les autres, la jalousie, etc.; mais également tous symptômes physiques résultant d’une telle émotion chronique et toxique.
E
La TLE, ou technique de libération émotionnelle, tient sa découverte de Gary Craig, ingénieur de formation, ministre ordonné et praticien certifié en PNL. Il fonde la TLE durant les années 1990 à la suite de nombreux apprentissages auprès du docteur Roger Callahan. Cette technique vise l’inconscient par le biais d’une stimulation avec les doigts de certains points d’acupuncture, toujours les mêmes, et de notre intention à cibler nos pensées négatives. Elle peut anéantir en quelques minutes nos fausses croyances (telles que : « je ne vaux rien », ou « nous devons adhérer à certains règlements afin d’être aimé », ou encore « il n’y a que la nourriture qui me comprend et m’aime »), à condition que notre inconscient n’en décide pas autrement et résiste à se débarrasser de cette façon toxique de survivre.
Dans ma pratique en tant que coach de vie et praticienne en TLE, il m’arrive donc souvent de devoir faire face à la résistance d’un client ou d’une cliente, et ce, fréquemment sans que ceux-ci s’en rendent compte. C’est en travaillant directement, avec la TLE, sur ces résistances et ces croyances, combiné avec le vouloir de l’individu à se débarrasser de cette façon de survivre que nous arrivons au plus beau succès.
Une vie saine, harmonieuse, authentique, vraie et surtout dépourvue d’émotions négatives résultant de cet enregistrement qui roule sans cesse le même message dans notre inconscient et même dans notre conscient.
Quel bonheur… cette technique, mieux connue en anglais par EFT (emotional freedom technique) ou tapping, ne prend que quelques minutes ou heures, contrairement aux méthodes conventionnelles de thérapie, avant de définitivement et facilement laisser aller nos modes de comportement qui résultent constamment en déception. Lorsque nous visons la cause, notre façon de voir la vie se transforme pour le meilleur, et ce changement est permanent. Il suffit d’y être ouvert, enfant ou adulte, prêt à vivre avec de nouvelles et réalistes croyances. Pour les
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Chinois, une émotion négative est le résultat d’un obstacle ou d’une stagnation sur un des trajets des méridiens. En stimulant avec les doigts certains points d’acupuncture, nous touchons à trois niveaux de l’être : le physique, le mental (ce que nous nous répétons sans cesse) et l’émotif (le ressenti de nos émotions). Contrairement au traitement d’acupuncture qui est différent dépendamment de ce que nous voulons traiter, en TLE, les points stimulés sont toujours les mêmes.
Par exemple : Durant la rencontre avec le professionnel de cette technique, vous avez fait le lien avec le désir d’être parfait pour être aimé et le fait de vivre des épisodes où vous désirez tout manger ce qui se trouve dans votre réfrigérateur.
Lorsque cette envie se manifeste, vous dites votre intention tout en « tapotant » les neufs points d’acupuncture de la TLE.
Voici les neufs points : Il importe peu que vous stimuliez les points en tapant quelques fois (deux ou trois fois) sur ceux-ci d’un seul côté du corps ou des deux côtés en même temps. 1. Sur le côté de la main, à la base du petit doigt, vous dites toujours : « Même si j’ai envie de manger le gâteau au chocolat au complet dans mon réfrigérateur, je m’accepte totalement et complètement. » Sur les huit autres points, vous intensifiez votre intention et la cause, si vous la connaissez, en disant : « J’ai le goût de tout manger, car j’ai de l’anxiété à tout contrôler afin d’être parfait. Si je ne suis pas parfait, je ne serai pas aimé, comme ma mère m’a fait ressentir tout au long de ma vie. » 2. Sur le dessus de la tête, soit sur la ligne imaginaire joignant les deux oreilles. 3. Au début de l’arcade sourcilière, sur l’os. 4. Sur le côté de l’œil, sur le rebord de l’os. 5. Sous l’œil en plein milieu, sur le rebord de l’os. 6. Sous le nez et au-dessus de la lèvre supérieure. 7. Sous la lèvre inférieure, sur le menton où il y a déjà un creux. 8. Sous la clavicule, à un pouce, de chaque côté du sternum. 9. Sous l’aisselle, sur les côtes, à la hauteur du mamelon.
Après avoir complété les neuf points, toujours les mêmes, vous réévaluez si vous ressentez toujours cette réalité ou pas. Si oui, vous recommencez. Vous devriez voir un changement même après la première ronde de ces points. Si, par exemple, conjointement au regard empli de jugements et d’étiquettes négatifs que vous portez sur vous-même vous développez des migraines, mais que vous n’en avez jamais fait le lien direct, et que par « je ne sais quoi » celles-ci disparaissent quand il s’exerce au plus profond de vous une clarté et une vision tout autre et positive. Le contraire se produit également, c’est-à-dire que si votre inconscient décide de contempler à nouveau vos anciennes croyances, eh bien, il en résultera que vos migraines reviendront. En d’autres mots : notre corps possède cette Sagesse d’équilibre à tous les niveaux, d’homéostasie cellulaire, et comme nous sommes nés avec celle-ci, elle réside à tout jamais au plus profond de nous, et c’est elle qui nous fait signe soit par des symptômes physiques ou des émotions négatives lorsque nous ne sommes plus en équilibre avec elle.
J’écris le mot « Sagesse » avec une grand « S », car pour les Chinois et peut-être pour plusieurs d’entre nous, ce sont l’aspect divin, notre essence, notre âme, notre intuition avec laquelle nous sommes nés, qui nous guident tout au long de cette vie. C’est l’énergie vitale qui voyage sur les trajets des méridiens et nous maintient ou non en harmonie, pour notre plus grand bien. La technique ne consiste qu’en neuf points à stimuler (il en existe quinze, mais la technique de base en comprend neuf) et elle s’apprend rapidement afin que l’individu s’en serve dès l’apparition de symptômes physiques ou
d’émotions négatives, lorsqu’il ou elle est à la maison, au boulot et même en voiture (en imaginant les points visés). Vous pouvez visionner une vidéo de six minutes sur mon site Web (suzannecholette.com) sous l’onglet « Services » et « TLE » pour voir l’enchainement de cette technique. Si vous désirez enrayer la cause des débalancements, je vous suggère d’avoir recours à un professionnel qui a suivi la méthode telle qu’enseignée par Gary Craig et sa fille Tina. Vous serez certain d’obtenir l’authentique version de cette technique, qui a été, malgré son fondateur, malheureusement, adaptée quelques fois autrement.
Cette approche est également souvent appelée psychologie énergétique, car elle s’appuie sur les méridiens d’acupuncture afin de désamorcer nos pensées non constructives que nous alimentons en nous, uniquement afin de survivre. Il existe donc une façon alternative de survivre sainement. Votre corps, votre mental et votre être vous en seront très reconnaissants!!
Un mot sur Suzanne Cholette : Conférencière, certifiée coach de vie par la CCF (Certified Coaches Federation), thérapeute holistique et certifiée en médecine traditionnelle chinoise et en shiatsu, réflexologue et praticienne en TLE, elle a suivi des études en psychologie, en sexologie, en andragogie à l’UQAM, aussi certifiée formatrice en milieu de travail. Ses études ont été complétées par l’étude de l’homéopathie classique, le diagnostic oriental de l’institut Ohashi, la communication efficace basée sur la théorie d’Harville Hendrix et la thérapie dite Imago, et l’apprentissage de la TLE par Gary Craig et le coaching de Tina Craig. Elle peut être contactée sur son site Web : www.suzannecholette.com
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Santé
Par Marie-Hélène Proulx
Sexualité et diabète: oser choisir ses plaisirs! près les printemps des premiers papillons dans l’estomac, apparaît fatalement le jour où le corps s’enveloppe de formes un peu plus mûres et semble parfois moins enclin à céder aux désirs coquins d’antan. Mais lorsque le déclin arrive plus rapidement que prévu, avant d’accuser uniquement les rigueurs de l’âge, il peut être bon d’envisager d’autres causes possibles, dont le diabète. Bien sûr, pour les amateurs de douceurs sucrées, la nouvelle n’est pas fabuleuse, mais elle permet d’espérer retrouver une part de ses plaisirs, à condition d’accepter, au passage, quelques leçons de sagesse nous guidant vers une meilleure écoute des signaux de son corps.
A
LA PREMIÈRE ÉTAPE : OBSERVER LE CORPS... ET LE CŒUR Bien que le diabète puisse être facilement diagnostiqué, à l’aide de la technologie actuelle, il n’est pas toujours évident de déterminer les causes exactes des dysfonctions sexuelles pour chaque personne diabétique, en premier lieu parce ces difficultés n’apparaissent pas toujours et, lorsqu’elles le font, ne se manifestent qu’avec le temps, comme plusieurs autres symptômes d’ailleurs, durant les années où le diabète s’installe sans que la personne qui en souffre en soit consciente; cette période s’étend souvent sur plusieurs années. Lorsque ces troubles apparaissent, on peut souvent leur trouver d’autres sources d’explication, comme la ménopause ainsi que les problèmes de cholestérol, d’embonpoint et de haute pression, souvent associés au diabète de type 2, qui apparaît plus tard dans la vie et est réputé pour être plus directement associé aux troubles sexuels que le diabète de type 1. Les symptômes et même les traitements de tout ce qui tourne autour du diabète peuvent aussi avoir leur lot de conséquences : certains traitements, notamment ceux qui sont associés à la haute pression, dont les bêtabloqueurs et les diurétiques, peuvent parfois gêner les fonctions sexuelles.
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Le diabète en lui-même amène aussi un risque accru de dépression, dont les symptômes, autant que les traitements, sont réputés pour jouer durement sur la vie sexuelle. Le diabète agit également sur le système hormonal ainsi que sur les connexions nerveuses, contribuant autant à mieux sentir les touchers qu’à envoyer au corps les messages menant à l’érection du pénis et du clitoris. Le surpoids, souvent un facteur déclenchant du diabète de type 2, peut aussi contribuer à une baisse d’androgène.
D’autres conditions associées, comme la multiplication de vaginites, l’usage d’une pompe à insuline ou le simple fait d’avoir négligé des problématiques sexuelles incomprises, affectent aussi l’estime de soi et, par le fait même, peuvent amener des conséquences qu’une simple pilule ne peut régler en quelques heures. Voilà un ensemble de facteurs auxquels se trouve souvent confronté l’endocrinologue André Carpentier : « Il faut explorer les aspects mécaniques et psychologiques, en passant, par exemple, par les érections matinales. Mais beaucoup de patients se plaignent alors qu’ils ne semblent pas avoir de problèmes mécaniques ou biologiques. Souvent, cela semble être un problème de couple. »
Des tests permettent toutefois de détecter ce qui cloche du côté de la pression, du cholestérol, des connexions neurologiques, de la circulation ainsi que des hormones et, dans la plupart des cas, d’y remédier. Mais encore faut-il repérer pour chaque personne, à travers le rythme des silences et des révélations, quels sont les symptômes qui, entre le corps, le cœur et la tête, affectent le plus négativement la vie sexuelle. Les spécialistes admettent parfois devoir y aller d’abord à tâtons, en proposant des solutions comme le Viagra, le Levitra ou le Cialis, ne serait-ce que pour redonner un peu de confiance à ceux qui l’ont perdue. Pourtant, ces initiatives comportent des risques pour des populations qui présentent aussi souvent des troubles cardiaques. Ces médications ne répondent pas non plus aux besoins des femmes diabétiques, à qui les spécialistes admettent avoir beaucoup moins à offrir, si ce n’est des lubrifiants ou une hormonothérapie, pour atténuer les symptômes de la ménopause. OSER ABORDER LE DÉSIR Afin d’arriver à cette prise de conscience de l’influence des problématiques de santé sur la vie intime, le premier pas est alors de parvenir à oser s’ouvrir sur les difficultés rencontrées. La situation s’avère d’autant plus délicate que, dans les couples, les problématiques qui se sont installées lentement, sans qu’il en résulte toujours des pertes totales de désir ou d’érection, ont parfois mené à certains deuils ou à certains silences, sur lesquels le Dr David Morris se souvient d’avoir soulevé des voiles passablement douloureux : « Avec les diabétiques de type 2, un des plus gros problèmes à traiter, c’est l’estime de soi. Si un homme a commencé à avoir des problèmes d’impuissance depuis un bon moment, il devient difficile de renverser la situation après un certain temps, parce que l’angoisse génère l’angoisse. » Bien que le rôle du médecin ne soit pas de bouleverser l’équilibre que les couples sont parvenus à se recréer, le
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Dr André Carpentier constate que le discours est parfois bien différent lorsque les partenaires sont finalement rencontrés en l’absence du conjoint. « Les patients ne m’ont pas beaucoup parlé du deuil de leur sexualité. Ils s’expriment surtout à propos de deuils concernant des aspects beaucoup plus globaux de leur vie. J’ai vu des couples qui m’ont dit “Ça a fait son temps, je passe à autre chose”. Ils mettent cela sur le compte du vieillissement. Jusqu’à quel point cela représente ce qu’ils ressentent profondément? C’est difficile à dire. »
Pourtant, la présence du partenaire ne constitue pas qu’un obstacle, au contraire. Les différents endocrinologues constatent même que l’entente conjugale qui a permis à certains couples de continuer à aborder ensemble les discussions à propos de la sexualité, malgré les difficultés rencontrées, est un des facteurs qui contribuent le plus au retour à une sexualité satisfaisante. La qualité de cette relation joue un rôle d’autant plus important que des études révèlent que la motivation à traiter son diabète peut diminuer lorsque les problématiques commencent à affecter les fonctions sexuelles (Colson, Roussey 2013), ce que le docteur Jean-Louis Chiasson explique, en partie, par la tendance à nier tout ce que peut représenter la maladie : « Souvent la dysfonction érectile et le cardiovasculaire vont ensemble. Mais c’est certain que ceux qui font du déni sont moins bien en contrôle, ce qui va avec la dysfonction. » Bien que la simple prise en charge de son taux de sucre constitue habituellement une étape significative de la résilience sexuelle, l’acceptation du diabète suppose aussi, en effet, celle de certaines limites dans sa vie. Un mauvais contrôle de sa glycémie et des soins liés au diabète, de façon prolongée, peut mener à certaines complications telles que des limitations sensorielles parfois irréversibles, mais qui, heureusement affectent généralement moins le tronc et la tête que les extrémités.
Dans les cas graves d’atteintes neurologiques, des implants péniens peuvent être proposés. Lorsque les atteintes physiques s’avèrent moins dramatiques, les spécialistes doivent aussi répondre à des aspirations concernant la rigidité des érections ou la constance des désirs, des attentes qui peuvent frôler l’angoisse de performance. Le docteur Carpentier doit alors parfois faire le point sur ce qui peut être attendu de la science : « Les hommes célibataires, les jeunes surtout, confondent souvent fonction et performance. Les gens voient leur situation comme un problème et la tentation est forte de médicaliser. J’ai même vu des gens surévaluer leurs symptômes pour avoir de la médication. » PRENDRE SON CORPS EN MAIN Devant ces motivations et ces degrés d’anxiété des plus variables, les spécialistes sont appelés à expliquer, à sensibiliser et à dédramatiser la situation pour les personnes diabétiques, mais également pour les conjoints : « Je leur explique que leur vision de la normalité doit être modifiée afin de parvenir à créer de nouveau des ambiances érotiques. C’est mon travail de “dépathologiser” le diabète pour qu’ils se sentent moins malades », résume le docteur Morris.
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Mais quelle autre voie s’offre à la personne diabétique, désireuse de se prendre en main, que la seule écoute docile du médecin? Concernant les médecines douces, les endocrinologues suggèrent plutôt la prudence, insistant sur le fait que le meilleur traitement demeure la prévention et le diagnostic précoce. Le docteur Morris a quand même pu observer, dans sa pratique, que des suppléments de vitamine D ont contribué à la vigueur sexuelle de certains de ses patients et que des remèdes de grand-mère, comme le yogourt, pouvaient s’avérer plus efficaces que bien des onguents médicamenteux pour venir à bout des vaginites causées par l’urine trop sucrée. André Carpentier croit, pour sa part, qu’un petit massage, surtout s’il est pratiqué en couple, ne peut pas faire de tort, pour aider à retrouver un peu de complicité, même s’il ne croit pas que de tels touchers puissent contribuer à faire retrouver au corps sa sensibilité parfois perdue. La règle générale des spécialistes demeure néanmoins de veiller à éviter les contre-indications ou de mettre en péril son équilibre glycémique ou lipidique par des produits de remplacement non approuvés. Afin de limiter les conséquences neurologiques, les diabétiques sont incités à réduire leur consommation d’alcool. Quant au reste, l’acquisition de certaines règles visant la vérification des mains et des pieds ainsi que l’assainissement des habitudes de vie concernant le sport et l’exercice constituent encore, selon tous les spécialistes, les meilleurs moyens, pour les personnes diabétiques, d’augmenter la qualité de vie et de réduire les risques associés au diabète. En ce sens, le Dr Jean-Louis Chiasson se défend bien de tenter de limiter ses patients à un régime de vie « de diabétique » : « On ne veut pas leur faire peur, mais les responsabiliser. La diète que nous leur proposons, par exemple, ce n’est pas une diète diabétique, mais une façon de manger santé et équilibrée, que tout le monde aurait avantage à suivre. Ce n’est pas l’idéal pour un party de sucre, mais à ce moment-là, certains peuvent parfois s’injecter de l’insuline en conséquence. On essaie de s’assurer que les gens aient la vie la plus normale possible. » Merci à : Dr Jean-Louis Chiasson, endocrinologue, Centre de recherche du CHUM, Axe cardiométabolique ; Dr André Carpentier, endocrinologue au CHUS ; Dr David Morris, endocrinologue au Département de médecine et de gynécologie du Centre universitaire de santé McGil.l
Autre source citée : Colson, M.-H., G. Roussey (2013), « Dépistage et prise en charge de la dysfonction érectile des patients diabétiques : une nécessité pour tout praticien. Revue de littérature », Sexologies, vol. 22, p. 3-9.
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Alimentation
Par Guylaine Campion, ND
Comment déjouer les pièges des repas au restaurant pour rester minces et en santé
S
uivre une diète à la maison est relativement facile, car nous pouvons contrôler tout ce que l’on met dans notre assiette, mais lorsqu’on doit manger au restaurant fréquemment pour des réunions d’affaires ou tout simplement pour partager un souper entre amis, il peut s’avérer plus difficile de conserver ses bonnes habitudes alimentaires. D’ailleurs, une étude américaine conclut que les repas servis dans les restaurants sont généralement très caloriques. Nous vous suggérons donc quelques règles simples à suivre pour éviter les pièges des repas pris à l’extérieur afin de rester minces et en bonne santé.
- Évitez les boissons alcoolisées et les jus de fruits trop sucrés.
- En attendant de prendre votre repas, ne sautez pas sur la corbeille à pains. L’index glycémique des petits pains offerts dans les restaurants se trouve souvent très élevé. - Vous pouvez faire baisser la charge glycémique de votre repas en choisissant des plats riches en fibres.
- Si vous commandez une salade, évitez une vinaigrette riche en gras. Optez plutôt pour du jus de citron qui s’avère, par surcroît, excellent pour le foie. - Choisissez des plats où les légumes (sauf les pommes de terre) représentent la moitié de l’assiette. Les légumes sont à la fois peu caloriques et nourrissants.
- Si vous allez dans un buffet, servez-vous dans de petites assiettes. Vous diminuerez ainsi vos portions. Des études ont prouvé que la taille des récipients a une influence déterminante sur la quantité de nourriture consommée. Par ailleurs, on constate une consommation accrue avec l’utilisation d’une grande cuillère. Donc, idéalement, servez-vous dans des assiettes de petite taille et avec de petits couverts. - Évitez d’aller au restaurant tard en soirée. Des études ont prouvé qu’on dort plus facilement et qu’il est plus facile de garder la ligne lorsqu’on mange tôt.
- Méfiez-vous des pizzérias, des restaurants italiens où les plats de pâtes sont caloriques et des restaurants chinois où on sert souvent des mets très salés. Optez plutôt pour les restaurants vietnamiens, japonais ou végétariens. Les restaurants végétariens poussent comme des champignons ces temps-ci et ils regorgent de bons plats sains et nutritifs. Pas question donc de s’en priver!
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- Au dessert, choisissez un sorbet ou une salade de fruits frais. - Commandez un plat et partagez-le à deux.
- Faites attention si vous allez manger en groupe, il est prouvé que plus le nombre de personnes à table se trouve élevé, plus nous avons tendance à manger! On dit que nous consommons 35 % de nourriture supplémentaire quand nous mangeons avec une autre personne et même 75 % de plus avec trois autres personnes. Un bon truc : commencez le repas en dernier et mangez au rythme du mangeur le plus lent à table! Bon appétit!
A
Actualités
Par Guylaine Campion, ND
Le lait de soja
pour prévenir le cancer de la prostate Des études épidémiologiques cliniques et expérimentales suggèrent que les aliments à base de soja (surtout fermentés) ou les isoflavones comme la génistéine pourraient prévenir le cancer de la prostate ou réduire sa progression même si de nombreuses incertitudes demeurent. Des chercheurs ont testé un extrait de lait de soja issu de la digestion (ELSD) sur des cellules cancéreuses de la prostate en s’intéressant à un récepteur des œstrogènes.
Ce récepteur intervient dans la croissance des cellules de la prostate. Au terme de l’étude, les résultats ont indiqué que le lait ou jus de soja peut inhiber la prolifération des cellules cancéreuses humaines de la prostate par l’intermédiaire de la régulation de l’expression génétique de plusieurs acteurs de la cancérogénèse.
Perte d’appétit : vous manquez peut-être de zinc Une étude expérimentale affirme qu’une carence en zinc perturberait la digestion et diminuerait l’appétit. Le zinc est un oligo-élément essentiel, particulièrement pour la croissance et le développement, la fonction neurologique et l’immunité. On le trouve dans la viande, les crustacés, le blé, l’orge, la betterave, le chou, l’épinard, la tomate, la pêche et l’orange. La carence en zinc touche particulièrement les enfants africains, notamment les Éthiopiens. « L’accumulation de nourriture non digérée dans l’intestin (due à la déficience en zinc) serait la cause de la perte d’appétit », affirment les scientifiques au terme de leur étude. « Même de courtes périodes d’une alimentation déficitaire en zinc devraient être évitées », concluent-ils. Les chercheurs conseillent donc aux végétariens stricts et végétaliens de surveiller leur apport en zinc.
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SLes bienfaits de Soins du corps
O
Par Guylaine Campion, ND
l’eau de rose
n dit de la rose qu’elle est la « reine des fleurs ». Son parfum et sa beauté sont synonymes de « romantisme ». D’ailleurs, la rose a inspiré bon nombre de poètes à travers les temps. Victor Hugo confiait : « Je regarde une rose et je suis apaisé. » Depuis toujours, son eau florale est reconnue pour donner un « teint de rose », et les laboratoires cosmétiques ont démontré scientifiquement qu’elle apportait fraîcheur au teint et apaisement à la peau. D’autres études lui confèrent une action purifiante sur les peaux grasses et sensibles. Avec ses pouvoirs astringents et régénérateurs, l’eau de rose s’avère tout indiquée pour prendre soin des peaux fatiguées.
UNE EAU FLORALE UNIQUE Depuis l’Antiquité, la rose est appréciée pour sa couleur et son parfum. Il s’agit d’une des fleurs les plus cultivées au monde et il en existe des milliers de variétés. Cependant, la rose de Damas et la Centifolia sont les plus appréciées en cosmétique et en parfumerie.
Le rosier de Damas est originaire d’Orient, plus précisément de Syrie. Il aurait été apporté en Occident lors des croisades. On cultive sa fleur principalement au Maroc, en Bulgarie et en Turquie. Son odeur particulière rappelle le parfum des jardins de nos grands-mères. Autrefois, l’eau de rose faisait l’objet d’un commerce actif autour de la Méditerranée. On l’employait aussi en cuisine pour la préparation de gâteaux et de boissons. Elle était souvent associée à l’eau de fleur d’oranger.
Encore aujourd’hui, l’eau de rose est utilisée dans la préparation des desserts d’inspiration orientale, pour parfumer une crème fouettée ou une crème chantilly. On la met aussi dans le thé glacé, le sorbet, le lait végétal parfumé ou dans les boissons et desserts aux fruits rouges. On dit qu’elle forme un mariage parfait avec la framboise!
Saviez-vous qu’il faut une cinquantaine de roses fraîches pour fabriquer un litre d’eau florale? Il s’agit d’un secret de beauté ancestral. UNE ALLIÉE ANTI-ÂGE Super régénératrice, l’eau de rose possède de précieux actifs anti-âge. Elle stimule la réparation des cellules endommagées et aide à conserver un air de jeunesse. Sa forte teneur en acides gras essentiels améliore la barrière hydrolipidique et la qualité des fibroblastes qui agissent sur la fermeté et la fabrication du collagène. Elle possède un effet tenseur. Ses propriétés antirides et raffermissantes sont idéales pour les peaux qui manquent de fermeté. L’épiderme se retrouve repulpé, le teint est rafraîchi et le coup d’éclat instantané. De plus, grâce à sa richesse en vitamine E, elle protège la peau contre les radicaux libres. L’eau florale de rose s’avère un incontournable pour lutter et prévenir le vieillissement de la peau. PLUSIEURS AUTRES VERTUS L’eau de rose apaise les peaux sensibles et atténue les rougeurs. Grâce à son action anti-inflammatoire, elle est efficace pour soulager les coups de soleil. Elle possède une action astringente et elle resserre les pores de la peau. De plus, on peut l’appliquer directement sur le cuir chevelu afin de calmer les picotements et stimuler la microcirculation. Véritable trésor de la beauté, l’eau florale de rose tonifie, rafraîchit, purifie, hydrate, adoucit et apaise la peau. À ajouter donc dans sa trousse de beauté!
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Le monde au naturel.ca • octobre 2016 • page 23
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Portrait
Par Guylaine Campion, ND
Les miels d’Anicet : l’héritage d’une passion pour l’apiculture qui dépasse les frontières
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Tout a commencé en 1978 quand Claude Desrochers et son épouse, Marie-Claude Dupuis, font l’acquisition de leur première ruche à Ferme-Neuve, dans les Hautes-Laurentides. La même année, Anicet Desrochers, celui qui allait transformer la passion de ses parents en une expertise reconnue internationalement, voit le jour. « Je dis souvent que je suis né dans une ruche, confie-t-il en riant. Mon père était un apiculteur autodidacte sans formation qui a acquis son expertise à travers des essais et des erreurs dans les années 1980 dans un territoire des Hautes-Laurentides reconnu pour être propice à la production de miels sauvages de qualité supérieure. »
À la fin de cette même décennie, les parents d’Anicet se lancent dans la production d’hydromel, une eau miellée fermentée. Pendant ce temps, Anicet évolue dans la structure entrepreneuriale de ses parents. Le nombre de ruches n’était pas imposant : un cheptel de 200 à 300 ruches tout au plus, mais qui allait un jour se multiplier de façon phénoménale. DE FERME-NEUVE À L’OCÉAN INDIEN En 1996, Anicet Desrochers quitte les Hautes-Laurentides pour aller étudier l’anthropologie à Montréal. Attiré aussi par l’ethnologie et la botanique, il part ensuite pour Madagascar et l’île de La Réunion, dans l’océan Indien, à la suite de la suggestion d’un ami. « Je suis parti avec mon sac à dos et j’ai vraiment eu un beau choc en arrivant là-bas. J’ai rencontré des apiculteurs de l’île de La Réunion qui faisaient des miels de litchi. Je n’avais jamais pensé que le miel et l’apiculture pouvaient sortir de Ferme-Neuve et des Hautes-Laurentides. C’est vraiment à l’île de La Réunion que j’ai réalisé qu’avec l’anthropologie je pouvais faire de l’apiculture, de la botanique et de la recherche dans un même métier. Je suis alors revenu au Québec avec le but de me perfectionner dans la génétique et la biologie des abeilles. J’ai étudié à l’Université Fraser, à Vancouver, puis dans un collège en apiculture spécialisé en Alberta, et j’ai fait des stages en Californie, où j’ai découvert ma passion pour l’élevage des reines abeilles. » CONSULTANT INTERNATIONAL EN APICULTURE Son amour pour les abeilles, pour l’anthropologie et l’ethnologie amène ensuite Anicet Desrochers à se promener sur les cinq continents à travers des cultures différentes. Il devient alors consultant international en apiculture. « Cela a été une révélation pour moi, car je ne me voyais pas faire de l’apiculture à l’image de mon père dans un contexte fermé. J’avais des idées de grandeur qui dépassaient les frontières. page 24 • octobre 2016 • Le monde au naturel.ca
En m’ouvrant sur le monde, je me suis construit un réseau de contacts international dans l’élite mondiale. »
Les miels sauvages qu’il produit à Ferme-Neuve ont maintenant leur propre signature territoriale par rapport aux miels sauvages de Madagascar, par exemple. La ferme est située sur un territoire vallonné et parsemé de collines boisées, de prairies naturelles, de lacs et de rivières. Il s’agit donc d’un environnement idéal et d’une extrême qualité pour les abeilles. Cette diversité florale parfume de façon exceptionnelle les miels d’Anicet au fil des saisons. LA SAUVEGARDE DES ABEILLES : UNE MISSION DE VIE
À travers son métier, Anicet Desrochers découvre aussi l’adaptation de l’abeille dans l’environnement et dans les bouleversements climatiques ainsi que sa résistance et sa tolérance face aux pathogènes. Sa passion pour l’apiculture se transforme alors en une mission de vie : la sauvegarde des abeilles. « L’élevage des reines abeilles allait me donner l’un des moyens et la prise en charge d’un but dans la vie, celui de pouvoir améliorer les choses. C’est une vision en mouvement continuel afin d’arriver à comprendre l’abeille le mieux possible. Celle-ci nous enseigne sa résilience depuis des millions d’années sur la terre. L’apiculteur se retrouve entre l’abeille et la nature. On veut changer les choses dans une apiculture en mouvement, en transition, comme la nature l’est aussi en ce moment. Notre mission est d’avoir un laboratoire de recherche et d’expérimentation ici à Ferme-Neuve et d’aller chercher de l’expérience ailleurs durant l’hiver afin de partager et d’obtenir des gains, car c’est dans le partage qu’on gagne le plus. C’est lorsqu’on donne que l’on reçoit le plus », dit-il avec sagesse.
Le monde au naturel.ca • octobre 2016 • page 25
« Le travail de l’éleveur de reines abeilles est devenu extrêmement important dans les dernières années, poursuit-il. Avec le taux massif de mortalité, les demandes sont devenues phénoménales. C’est rendu de la science-fiction. Un redressement de l’équilibre est en train de se produire au niveau des modèles agricoles. On essaie de comprendre ce qui a pu se produire. L’éleveur de reines se retrouve en première ligne. » En 2001, Anicet Desrochers revient à Ferme-Neuve, achète un terrain connexe à celui de ses parents, reprend le cheptel d’abeilles de son père, mais sans affiliation avec l’entreprise de ses parents. Depuis les 300 ruches de son père au départ, le cheptel d’Anicet en compte maintenant 1500, ce qui en fait le plus grand producteur de reines abeilles au Canada. Son centre d’élevage de reines distribue à travers l’Amérique du Nord. En 2003, « Les miels d’Anicet », d’une qualité unique et produits en milieu sauvage forestier, obtiennent une certification biologique et sont distribués dans des centaines de boutiques au Québec. AUX MIELS S’AJOUTENT DES PRODUITS COSMÉTIQUES ET GOURMANDS Puis à partir de 2005, sa conjointe, Anne-Virginie Schmidt, comptable agréée, quitte la vie urbaine pour la vie à la ferme et se laisse séduire par les abeilles. Aujourd’hui, elle s’occupe de la production d’une gamme de produits cosmétiques, biologiques et naturels pour la peau à base de miel. Un laboratoire de transformation connexe à la miellerie voit le jour.
« Gourmands de nature, on a décidé ensuite de développer des produits parallèles gourmands : tartinades, confitures, miels fabriqués avec des chocolats et des caramels », dit Anicet. Puis un café-cantine qui offre des goûters à base de miel est maintenant ouvert en saison.
Miels d’Anicet, c’est aujourd’hui une entreprise qui compte 25 employés en saison, une quinzaine hors saison, et qui offre toute une gamme de produits à base de miel uniques à découvrir.
Si vous avez le goût d’en connaître encore plus sur Miels d’Anicet, sachez qu’ils participent à la télé-réalité La classe ouvrière, diffusée à Télé-Québec. Cette série d’émissions présentée cet automne nous fait découvrir le monde merveilleux entourant les abeilles.
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Santé
Par Stéphanie Bureau, n.d
Une vraie petite merveille de la nature, le charbon activé Il n’est malheureusement pas aussi bien connu qu’il devrait l’être quand l’on considère ses incroyables avantages thérapeutiques et ses nombreuses autres applications potentielles. En effet, le charbon activé est un essentiel qui devrait avoir une place d’honneur dans toute pharmacie ou trousse de premiers soins.
Le charbon lui-même aurait été utilisé dans l’Antiquité par Hippocrate vers 400 ans av. J.-C. et même par les Égyptiens vers 1550 ans av. J.-C. pour des usages médicinaux. Il est dit qu’au XVIIIe siècle, le charbon était employé pour la purification des liquides par filtration ou sédimentation.
Le charbon activé disponible de nos jours commence sous forme de charbon de bois ordinaire, qui est ensuite « activé » avec des gaz oxydants, tels que la vapeur ou l’air, à des températures très élevées. Ce processus oxydatif a pour but d’éroder davantage les surfaces internes du charbon, ce qui augmente sa capacité d’adsorption en créant un réseau interne d’innombrables pores minuscules, le rendant ainsi de deux à trois fois plus efficace que le charbon ordinaire. Les matières premières les plus couramment utilisées dans la fabrication de charbon activé sont le charbon d’os, les coquilles de noix de coco, la tourbe, le charbon, le coke de pétrole et les sciures de bois, bien que d’autres substances sont aussi parfois utilisées. À l’achat, cherchez pour une étiquette sur laquelle la notation USP (pharmacopée américaine) apparaît, ce qui signifie que le charbon activé en question est de grade pharmaceutique, qui correspond au plus haut standard de qualité et de pureté. En termes très généraux, on s’entend pour dire que la propriété la plus prisée du charbon activé est sa capacité de s’accrocher à une variété de substances toxiques dans le corps et de les tenir captives jusqu’à ce qu’elles soient évacuées par les voies traditionnelles d’élimination (excréments). Le charbon activé a en fait la capacité de piéger de nombreuses fois son propre poids en matières toxiques et indésirables. UN PUISSANT DÉTOXIFIANT Le charbon activé est efficace contre pratiquement tout surdosage s’il est administré à temps en quantité suffisante (c’est-à-dire pendant que la substance en cause est encore dans le tractus gastro-intestinal). Il importe aussi de souligner que les propriétés thérapeutiques considérables du charbon activé ont été validées cliniquement et scientifiquement à maintes reprises, et ce, depuis des décennies. ARTHRITE, ARTHROSE ET SANTÉ DES ARTICULATIONS : Les Candida albicans sont des habitants communs du tractus intestinal. En fait, il est dit que tout le monde porte ces levures dans leur tube digestif. En tant que telles, les levures sont des résidents normaux, mais apparemment non essentiels du gros intestin. Malheureusement, parfois elles peuvent se multiplier
hors de contrôle, ce qui peut causer de nombreux problèmes, tel que la libération de déchets et de toxines provenant de ces levures - composés nuisibles au corps et à la santé en général. Ces déchets seront automatiquement reconnus comme dangereux par le système immunitaire et provoqueront une variété de réactions immunitaires potentielles. Le charbon actif offre un énorme potentiel thérapeutique ici - et devrait absolument faire partie d’une approche multidimensionnelle efficace contre la prolifération de Candida. En effet, le charbon se liera aux déchets et toxines libérés par la levure, et les empêchera d’être réabsorbés dans la circulation. DÉTOXIFICATION ET EMPOISONNEMENT : Le charbon actif agit comme traitement de premier ordre pour prévenir et combattre les intoxications alimentaires ou médicamenteuses. En fait, dans la communauté médicale conventionnelle (salles d’urgence), le charbon actif est généralement le premier outil utilisé pour traiter l’empoisonnement par voie orale, tant chez les adultes que les enfants, avant le pompage de l’estomac. Ceci est dû à la fois à sa grande efficacité, ainsi qu’à la nature peu invasive de l’approche. Flatulence, gaz, ballonnements, dyspepsie, diarrhée, éructations, indigestion : Le fait que le charbon actif peut retenir 100 fois son volume en gaz lui octroie la position de remède de premier ordre pour les troubles de flatulence et de ballonnements. Puisqu’il permet également l’adsorption de liquides, toxines, virus et bactéries, on peut aussi l’utiliser en cas de diarrhée occasionnelle, d’indigestion, et de gastroentérite infectieuse. MÉTAUX LOURDS : Le charbon activé est reconnu pour son incroyable capacité à détoxifier les métaux lourds de l’eau. Avec une multitude d’études scientifiques à l’appui, il est d’ailleurs utilisé à travers le monde comme méthode rapide et peu dispendieuse pour traiter les eaux et en retirer les métaux lourds contaminants et le chlore. C’est justement la même approche que l’on utilise dans les filtres d’eau maison du type Brita, ainsi que dans les filtreurs d’aquariums. Dans cette même optique, plusieurs praticiens utilisent le charbon activé comme partie intégrante de toute approche visant la détoxification de métaux lourds du corps.
Dépendamment du trouble à traiter, l’anis, l’aneth, la cardamome et le fenouil peuvent complémenter le charbon actif de façon assez polyvalente. Pour traiter des problèmes digestifs encore plus efficacement, le thym ou l’angélique, ainsi que la levure Saccharomyces boulardii très bien peuvent s’associer au charbon végétal. Pour des problèmes intestinaux, il peut aussi être combiné à l’argile verte. Pour régulariser le transit intestinal et rehausser l’immunité, l’ajout d’une bonne formule probiotique est un excellent choix. À noter que le charbon activé doit être administré deux heures après la prise d’autres médicaments ou suppléments, car son pouvoir d’adsorption peut affecter l’efficacité de ceux-ci. Le monde au naturel.ca • octobre 2016 • page 27
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Santé
Par Guylaine Campion, ND
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Les relations humaines :
un secret
de longévité
Nous savons déjà qu’une bonne alimentation, une activité physique pratiquée de façon régulière, une bonne gestion du stress, un sommeil réparateur et une protection contre les pesticides, les perturbateurs endocriniens et les médicaments toxiques sont des gages de longévité. Mais saviez-vous qu’il en existe un sixième? Entretenir de bonnes relations humaines!
page 28 • octobre 2016 • Le monde au naturel.ca
LA SARDAIGNE : UN LIEU OÙ RÈGNE LA LONGÉVITÉ La longévité des habitants de la Sardaigne est impressionnante. Il s’agit d’ailleurs de l’un des seuls endroits au monde où les hommes vivent presque aussi vieux que les femmes. On dit qu’il y a là-bas 10 fois plus d’hommes âgés de plus de 100 ans qu’ailleurs dans le monde. L’explication paraît étonnante : les hommes entretiennent des relations riches et étroites avec les autres. En général, ce sont les femmes qui ont des contacts plus intenses avec leurs familles, leurs amies ou les voisines. Voilà pourquoi elles vivent plus longtemps que les hommes. Dans les villages de la Sardaigne, les hommes ont des relations humaines aussi fréquentes que les femmes.
Susan Pinker, qui a cherché à comprendre le secret de longévité de ces hommes centenaires, a vite constaté qu’ils ne se trouvaient jamais seuls, qu’ils vivaient souvent avec leurs enfants et que les résidences pour personnes âgées n’existaient pas. Pour eux, s’occuper des aînés est important, puisque ceux-ci représentent les racines du peuple. UNE MÊME PROXIMITÉ SOCIALE AU JAPON Cette même proximité sociale se retrouve aussi à Okinawa, au Japon, où les liens familiaux s’avèrent très importants et où les aînés se voient honorés et respectés.
Là-bas, il existe un club social nommé « moai » dans lequel une personne est inscrite dès son enfance. Les membres de ce club se rencontrent régulièrement pour s’amuser, chanter et prendre le thé ou boire du saké. Le « moai » est une grande famille dans laquelle chaque membre peut compter sur les autres en cas de difficulté ou de maladie. La solidarité représente une valeur primordiale à Okinawa. DES ÉTUDES AMÉRICAINES CONCLUANTES Une étude de l’Université Harvard qui a débuté à la fin des année 1930 et qui se poursuit encore aujourd’hui a observé les habitudes de vie de centaines d’Américains. On y apprend que les hommes qui étaient proches des
membres de leur famille, de leurs amis et de leurs voisins étaient plus heureux et vivaient plus longtemps. À l’opposé, on constate que l’isolement tue. Il faut aussi avoir une ou plusieurs personnes près de soi sur qui on peut compter en cas de besoin.
Dans cette étude, on a noté que les mariages stables sont un gage de santé, alors que les conflits au sein du couple pouvaient avoir des conséquences désastreuses au niveau de la longévité des conjoints et de la santé mentale. Plus un couple est uni, moins il y a de risques que les partenaires développent des maladies chroniques, des maladies mentales ou subissent un déclin cognitif.
Des psychologues de l’Université du Michigan ont constaté en 2014 que les personnes qui ont peu de relations humaines ont plus de risques de faire une crise cardiaque. Par ailleurs, l’année suivante, on a démontré que l’isolement social augmentait le risque de mortalité de 30 %. Puis, des chercheurs de l’Université de la Caroline du Nord ont constaté que les gens bien entourés ont une meilleure tension artérielle et moins d’inflammation. Une autre étude a conclu que les personnes âgées qui sont isolées souffrent deux fois plus que les autres de déclin cognitif que celles bénéficiant de bonnes relations humaines. Enfin, des chercheurs de l’Université de la Californie pensent que les bonnes relations humaines ont un lien direct avec nos gènes et plus particulièrement ceux qui soutiennent notre système immunitaire et qui combattent le cancer.
En conclusion, lorsque nous sommes aimés et entourés, les fonctions physiologiques sont en harmonie et notre santé s’en trouve meilleure.
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S Les bienfaits de l’huile Soins du corps
Par Guylaine Campion, ND
d’avocat
T
out comme le fruit, l’huile d’avocat se trouve riche en vitamines et en acides gras essentiels. Elle est nourrissante pour la peau et aide à lutter contre le vieillissement. On l’utilise pour les soins de la peau, des cheveux et même dans certains produits de maquillage. On la retrouve, entre autres, dans les masques de beauté. Certaines personnes s’en servent comme démaquillant.
L’huile d’avocat est extraite de la pulpe du fruit de l’avocatier. On dit que le Aztèques et les Mayas du Mexique et du Guatemala mangeaient des avocats il y a environ 10 000 ans. Si l’avocat a été si populaire dans l’Amérique précolombienne, c’est qu’il apportait aux Amérindiens de bons gras. Par ailleurs, les Aztèques auraient utilisé la chair de l’avocat sous forme de cataplasme pour soigner les plaies et protéger la peau des vents secs. Après la Conquête, les Espagnols ont fait connaître l’avocat au reste du monde en l’introduisant en Europe, aux Antilles et dans les régions tropicales et sous-tropicales où l’on retrouve des conditions propices à sa culture. UNE HUILE ADOUCISSANTE L’huile d’avocat est adoucissante, nourrissante et apaisante pour les peaux sèches et fragiles. Assouplissante, elle redonne de l’élasticité à la peau. Elle est aussi fort appréciée pour soigner les peaux matures, car elle est antioxydante et régénérante. Elle pénètre facilement la peau. Elle possède des propriétés émulsifiantes dans les formules de soins ou de maquillage. Dans les savons, on l’aime pour ses vertus protectrices.
Fait intéressant : l’huile d’avocat contient de l’acide palmitoléique qui ressemble au sébum humain et qui possède une parfaite affinité avec la structure de la peau. Celle-ci se retrouve bien hydratée et éclatante. Riche aussi en vitamine E, l’huile d’avocat aide la peau à lutter contre la surproduction de cellules mortes. Son acide oléique assouplit la peau sèche. L’huile d’avocat est recommandée pour calmer les brûlures et soulager les problèmes de peau tels que l’eczéma et le psoriasis. Elle laisse un écran protecteur sur la peau qui réduit les effets asséchants du vent et du soleil.
Elle atténue les vergetures et les prévient surtout si elle est mêlée à du beurre de karité. Appliquée sur les talons, elle les adoucit. On peut ajouter quelques gouttes à la crème à mains ou à celle pour les pieds. UNE HUILE ANTIOXYDANTE ET ANTI-ÂGE Grâce à sa richesse en tocophérols (vitamine E), en phytostérols et en caroténoïdes, l’huile d’avocat protège page 30 • octobre 2016 • Le monde au naturel.ca
la peau contre les méfaits des radicaux libres et stimule le renouvellement cellulaire. Elle la protège aussi des agressions extérieures. Elle restructure l’épiderme et a un effet antirides. Elle régénère la peau et efface les signes de fatigue. De plus, elle atténue les cernes et les poches donnant, du même coup, un effet rajeunissant. Elle est idéale pour la peau fragile du cou et du contour des yeux. Grâce aux phytostérols, elle améliore la microcirculation et stoppe le vieillissement cutané. UNE HUILE FORTIFIANTE POUR LES CHEVEUX L’huile d’avocat s’avère aussi idéale pour les cheveux ternes et secs. Elle fortifie la chevelure et lui donne brillance et éclat. De plus, elle favorise la pousse des cheveux et prévient leur chute. Vous pouvez masser le cuir chevelu afin de stimuler la repousse. Elle peut s’appliquer sur des cheveux secs en massant quelques minutes avec le rinçage à l’eau froide. On procédera de la même manière pour redonner vie à des cheveux abîmés, notamment sur les pointes, avec pour seule différence une application d’une durée de deux heures. On enveloppe la chevelure d’une serviette pour le temps d’attente avant le rinçage.
Le monde au naturel.ca • octobre 2016 • page 31
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Herboristerie Par Guylaine Campion, ND
Le fragon : une plante miraculeuse contre l’insuffisance veineuse
e fragon, aussi appelé « petit houx », est une plante miraculeuse pour traiter l’insuffisance veineuse, tonifier les veines, améliorer la circulation sanguine et diminuer la lourdeur dans les jambes.
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On dit que l’efficacité du fragon est supérieure à celle du marronnier d’Inde et qu’il est le plus puissant vasoconstricteur naturel connu.
UN EFFET TONIFIANT Le fragon est tout indiqué pour traiter les maladies des veines et des capillaires, les varices, les séquelles de phlébites, les jambes lourdes, l’enflure des membres inférieurs, les impatiences nocturnes et les hémorroïdes. On peut aussi l’utiliser pour atténuer les rougeurs du visage et les poches sous les yeux. En effet, il draine et décongestionne les poches ou les cernes visibles. Ceux-ci sont provoqués par une diminution de la circulation veineuse et lymphatique durant la nuit due à l’immobilité des paupières. Le fragon s’avère également efficace dans les cas de couperose. Enfin, certaines femmes y ont recours pour traiter le gonflement et la prise de poids avant les menstruations.
Plante aux multiples vertus, le fragon a la propriété de tonifier et d’assouplir les veines. Il facilite le retour veineux et soulage la mauvaise circulation pouvant provoquer le gonflement des jambes. Il agit comme désinfiltrant cellulaire, il empêche l’accumulation de sang dans les membres inférieurs et réduit l’inflammation. SON SECRET : SA RICHESSE EN RUSCOGÉNINE Le secret du fragon réside dans sa richesse en ruscogénine. Il s’agit d’une molécule qui n’est pas naturellement présente dans le corps humain, mais que l’on extrait plutôt du fragon. La ruscogénine stimule la musculature lisse des vaisseaux sanguins et favorise une meilleure élimination de l’eau dans les cellules. Cette molécule active la microcirculation et réduit la perméabilité cellulaire. Pour une meilleure efficacité, on peut associer le fragon à de la vitamine C. D’autres plantes, telles que le marronnier d’Inde, l’hamamélis, la vigne rouge, le cyprès et le mélilot, peuvent être combinées au fragon pour optimiser encore plus les résultats. UN PEU D’HISTOIRE… Autrefois, les herboristes européens avaient recours au fragon pour soulager la constipation et la rétention d’eau. Pendant des siècles, les gens auraient consommé cette plante étroitement liée à l’asperge comme un légume.
Le nom anglais de la plante, butcher’s broom, signifie « balai de boucher ». En effet, autrefois, les bouchers européens utilisaient les tiges de fragon pour balayer leur table de travail avant de couper les viandes. On appréciait leurs tiges non seulement pour leur solidité et leur rigidité, mais aussi parce qu’on croyait que l’huile essentielle du fragon inhibait la prolifération bactérienne et aidait à éloigner la vermine et les souris.
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Faites attention si vous souffrez d’hypertension, le fragon pourrait contribuer à augmenter la tension artérielle en raison de son effet vasoconstricteur.
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Santé
Par Guylaine Campion, ND
Des trucs santé qui prolongent l’espérance de vie
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e rêve de tout être humain est de vivre longtemps et en santé. Adopter une bonne alimentation, maintenir un poids santé, avoir une consommation d’alcool modérée, faire du sport, ne pas fumer et bien gérer son stress représentent des moyens pour y arriver. Mais des chercheurs ont voulu aller plus loin en quantifiant l’effet d’un mode de vie sain. Résultat : on pourrait facilement augmenter de quelques années notre espérance de vie. Voici donc quelques gestes à poser pour atteindre cet objectif. MANGER BEAUCOUP DE FRUITS ET DE LÉGUMES : 3 ANS Le premier truc à adopter est de manger un minimum de cinq portions de fruits et de légumes par jour. Ceux et celles qui respectent cette recommandation pourraient gagner trois ans de vie à comparer aux gens qui n’en mangent jamais. Les fruits et les légumes sont riches en nutriments et pauvres en sel. Manger beaucoup de fruits et de légumes permet aussi de limiter la consommation d’aliments gras. PERDRE LA GRAISSE ABDOMINALE : 5 ANS On le dit souvent, la graisse qui se loge au niveau abdominal est très nocive pour la santé. Elle peut favoriser le développement de maladies cardiovasculaires. On dit qu’à partir de 70 cm de tour de taille, chaque gain de 5 cm est associé à une diminution d’espérance de vie de 17 % chez les hommes et de 13 % chez les femmes. Le seuil à ne pas dépasser pour demeurer en santé est de 102 cm pour un homme et 88 cm pour une femme. NE PAS RESTER ASSIS : 1 ½ AN Réduire le temps passé en position assise devant le téléviseur et l’internet est une autre façon d’augmenter son espérance de vie. En fait, une diminution de deux heures par jour permettrait de gagner près d’une année et demie de vie.
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SE PROTÉGER DU SOLEIL : 5 ANS On peut gagner cinq ans en se protégeant du soleil. Ses chauds rayons causent des rides, des taches sur la peau et le cancer. Il est donc primordial de choisir une bonne crème solaire et d’éviter l’exposition au soleil en après-midi. Voilà un conseil qui peut nous rajeunir de cinq ans. MODIFIER SA FAÇON DE GÉRER SON TEMPS : 7 ANS Aujourd’hui, on ne peut plus vivre sans internet et notre téléphone intelligent. Nous sommes toujours sollicités de minute en minute. L’actualité est devenue instantanée et le monde se trouve à notre portée en quelques secondes. Cette nouvelle façon de vivre peut parfois devenir envahissante. Prendre du temps pour soi, méditer, découvrir une nouvelle passion, s’amuser, sont des façons qui permettent d’éloigner le stress. Rester optimiste face à la vie et avoir toujours des projets en tête s’avèrent de bons moyens pour rester en forme et en santé longtemps. On pourrait y gagner sept ans ! UN SOMMEIL RÉPARATEUR : 5 ANS Un minimum de six heures par nuit est recommandé pour obtenir un sommeil réparateur. Bien dormir permet de rajeunir de cinq ans! Par contre, dormir plus de neuf heures par nuit est déconseillé, puisque cela ferait diminuer l’espérance de vie. FAIRE DE LA MARCHE RAPIDE : 3 ANS Pratiquer la marche rapide une quinzaine de minutes tous les jours augmente l’espérance de vie de trois ans par rapport aux gens qui demeurent sédentaires. Voilà une bonne façon d’améliorer sa santé cardiovasculaire. Ajoutons en terminant que selon Statistique Canada, l’espérance de vie d’un homme est de 79 ans alors que celle d’une femme est de 83 ans.
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Santé
Par Nicole Renaud, ND.A
Pour des articulations et des os en santé
L’arthrose atteint un Canadien sur 10 et pour certaines personnes, ce problème de santé est très souffrant. L’arthrose résulte d’une dégradation du cartilage au niveau des articulations. Souvent liée à l’âge, elle affecte surtout les genoux, les chevilles, les hanches et les doigts ainsi que la colonne vertébrale chez certains. Le poids et l’acidité corporelle s’avèrent des facteurs importants. Le sucre fait partie des aliments les plus acidifiants. Il est donc suggéré de diminuer voire d’arrêter sa consommation de sucre. La sédentarité représente une autre cause, et le fait de bouger peut permettre une meilleure circulation au niveau des articulations. Attention toutefois à l’excès dans certains sports! Une ou des blessures subies par le passé peuvent aussi contribuer à l’arthrose. Tout comme les os, les articulations se régénèrent. Pour ce faire, on doit, en plus d’adopter une alimentation adéquate, se procurer un ou des suppléments qui aideront à régénérer le collagène, cette protéine qui assure l’élasticité et la souplesse des tissus. Les os contiennent également des fibres collagènes, et c’est pourquoi en travaillant la structure osseuse l’état des articulations s’améliorera.
Le silicium est un minéral sous forme d’oligo-élément présent en grande quantité dans l’organisme. Il y a environ de 5 à 7 % de silice dans le corps humain. Les végétaux produisent aussi de la silice, qui se montrera assimilable pour l’homme si elle est organique, contrairement à la silice à l’état inerte. Une substance comme l’acide orthosilicique, qui a fait l’objet de plusieurs études, ne fait pas que procurer de la silice aux os et aux articulations, elle permet la production de collagène et agit comme antioxydant contre le vieillissement. L’acide orthosilicique stabilisé avec de la choline devient encore mieux assimilable. Il se trouvera donc indiqué pour les articulations et les os pour la fixation du calcium autant chez les femmes, les hommes que les enfants en croissance. La supplémentation en acide orthosilicique stabilisé avec de la choline est aussi suggérée pour les femmes enceintes, en cas de fracture et de déminéralisation. N’hésitez pas à le demander auprès de votre conseiller en santé.
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Actualités
Par Guylaine Campion, ND
Asthme : les oméga-3 diminuent les symptômes
Les acides gras oméga-3 diminueraient l’inflammation et les symptômes de l’asthme chez 70 % des enfants asthmatiques. Dans une étude, les chercheurs se sont intéressés à l’effet des oméga-3 à longue chaîne, l’EPA et le DHA, bien connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires. Près d’une quarantaine d’enfants ont participé à cette étude durant trois mois. Ils devaient prendre une capsule de 180 mg d’EPA et de 120 g de DHA chaque jour. Les chercheurs ont mesuré la fonction pulmonaire ainsi que les taux sanguins des cytokines, des médiateurs de la réponse immunitaire de l’organisme. Elles permettent d’évaluer l’état inflammatoire.
Résultat : après trois mois, les chercheurs ont observé une diminution de marqueurs de l’inflammation. De plus, 72 % des enfants ont vu leurs symptômes s’améliorer et 32 % ont observé de grandes améliorations de leurs capacités pulmonaires. Cette étude a donc confirmé les bienfaits des oméga-3 à longue chaîne sur l’asthme. On les retrouve aussi dans les poissons gras comme
le saumon et les sardines, dans le cerveau des mammifères ou dans certaines algues comme la spiruline. Les oméga-3 sont anti-inflammatoires. Ils protègent du diabète, des maladies cardiovasculaires, des maladies neurodégénératives et auto-immunes.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, près de 330 millions de personnes souffrent d’asthme dans le monde. Il y a de fortes disparités suivant les pays, l’asthme étant lié surtout à l’urbanisation et aussi à l’excès d’hygiène. Il faut dire que les enfants vivent dans un environnement de plus en plus aseptisé et pollué. Or, la faible exposition aux pathogènes pendant leurs premières années de vie et l’exposition aux polluants atmosphériques sont les causes principales du développement de l’asthme.
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Aromathérapie
V
Par Michel Turbide, Professeur et conférencier en aromathérapie
Douleurs musculaires et courbatures atténuées par les huiles essentielles ivre la douleur pour certains, c’est vivre l’enfer sur terre. Les huiles essentielles proviennent d’éléments du ciel et de la terre. Elles ont besoin du soleil pour exister. Des enzymes transforment l’énergie de cet astre et stimulent la transformation des composantes de la plante en molécules aromatiques. Seules certaines plantes bénéficient de ce processus.
La valeur des huiles essentielles réside dans la concentration élevée des principes actifs, voire 100 %. Certaines huiles comme le basilic tropical, le clou de girofle et la gaulthérie odorante comptent plus de 80 % d’une même molécule. Les huiles essentielles sont composées de centaines de molécules aromatiques, toutes répertoriées et classées par groupes moléculaires et thérapeutiques. Ainsi, on peut définir leurs propriétés et leurs effets secondaires. Cette connaissance nous permet de mieux les utiliser comme outils thérapeutiques. Leur valeur réside aussi dans leur accessibilité à la douleur musculaire. C’est ce qui les rend si efficaces pour la soigner. Les huiles essentielles sont lipophiles, la peau les absorbe facilement. Elles rejoignent la région endolorie, elles traversent la peau. Lorsqu’on les utilise, on les associe à des huiles végétales afin d’adoucir leurs usages. Massez-vous les pieds avec Eucalyptus radiata ou une autre huile, et vous goûterez, dans les 5 à10 minutes, l’eucalyptus dans la bouche.
LES MUSCLES Les muscles sont des organes chargés de convertir l’énergie chimique en énergie mécanique. Leur contraction résulte de la contraction coordonnée de chacune de leurs cellules. Chaque fibre musculaire est en contact avec une fibre nerveuse qui commande son activité, par une impulsion électrique qui déclenche la contraction musculaire. Courbatures, douleurs musculaires, torticolis Les courbatures se manifestent à nos muscles. Faire forcer ceux-ci dans des mouvements ou des exercices inhabituels provoque des microlésions sur les fibres musculaires, auxquelles l’organisme réagit en déclenchant une réaction inflammatoire. Les muscles deviennent sensibles au toucher et engendrent de la douleur au moindre mouvement dans les jours qui suivent. Les courbatures peuvent aussi être dues à une infection virale, comme dans le cas de la grippe.
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Le torticolis consiste en des contractions musculaires douloureuses du cou. Les causes sont la fatigue, l’angoisse ou des traumatismes des microfibres musculaires. Il peut aussi toucher d’autres endroits, comme les muscles du milieu du dos. Le torticolis gêne les mouvements normaux de la nuque et même parfois des épaules. Il peut se manifester après un mouvement brusque, un léger traumatisme, un effort inhabituel. HUILES ESSENTIELLES ANTIDOULEUR, RELAXANTES-CALMANTES, ANTI-INFLAMMATOIRES ET CICATRISANTES DES TISSUS Pour neutraliser les effets des courbatures musculaires comme la douleur, les huiles essentielles s’avèrent une solution intéressante. Certaines d’entre elles ont des propriétés analgésiques, anti-inflammatoires, décontractantes et calmantes. De plus, d’autres sont cicatrisantes et aident à réduire les traumatismes, les microdéchirures des fibres musculaires. Les huiles essentielles ont été maintes fois éprouvées. On a juste à penser au baume du tigre ou aux onguents analgésiques vendus en pharmacie, composés de molécules de synthèse qui imitent les molécules aromatiques comme l’eugénol et le salicylate de méthyle.
Relaxant musculaire, anti-inflammatoire et cicatrisant Les contractions musculaires sont atténuées par les molécules aromatiques, que l’on nomme phénols méthyl-éthers. Les huiles comme l’anis étoilé, le basilic tropical, l’estragon en contiennent des taux élevés (plus de 70 %), le laurier noble, un peu moins. Ces molécules possèdent une action relaxante puissante et fiable sur les fibres musculaires. Si on les associe à d’autres molécules comme les esters (lavandin super, lavande vraie, camomille noble, petit grain mandarinier), elles ajouteront une dimension de calme, d’apaisement du système nerveux. Par la suite, elles aideront à relaxer davantage les muscles. De plus, elles agiront comme agents anti-inflammatoires.
La gaulthérie odorante est habitée par un ester particulier (salicylate de méthyle). On la choisira pour sa valeur décontractante musculaire efficace, mais aussi comme agent réchauffant. Elle soulage les courbatures et les crampes après l’effort. Ses propriétés anti-inflammatoires en font également un remède pour diminuer les inflammations.
Le romarin officinal à camphre offre une huile essentielle intéressante pour les problèmes musculaires; c’est un décontractant qui soulage les crampes en dissolvant les déchets métaboliques. Elle s’utilise avant l’effort pour prévenir et après l’effort pour récupérer. Cette huile s’avère particulière : si on l’utilise en grande quantité en soins cutanés, elle détend les muscles; et si on l’utilise en petite quantité, elle aura des effets toniques musculaires. C’est le camphre ou bornéone qui lui procure cette propriété.
Et voici une huile à ne pas omettre dans les cas de courbatures ou de déchirures ligamentaires : l’hélichryse italienne. Elle offre une dimension de réparation des tissus, intéressante pour d’éventuelles microdéchirures associées à la courbature. De plus, cette huile possède des esters, donc elle contribue à réduire l’inflammation. ANTIDOULEUR S’il y a des douleurs, on combinera des huiles antidouleur à la préparation du mélange. Le clou de girofle et le laurier noble seront ajoutés au mélange en raison de leur teneur en eugénol. Le clou de girofle gèle la douleur parce qu’il contient une quantité importante de cette molécule. Cette huile s’avère donc un analgésique efficace. Quant au laurier, il possède moins de cette molécule et réduit moins la douleur, mais comme il contient aussi des molécules aromatiques d’esters et des phénols méthyl-éthers, il agit aussi comme relaxant musculaire.
Pour conclure, l’aromathérapie concerne la connaissance des molécules aromatiques. Connaître et comprendre les mécanismes de l’anatomie physiologique du corps, de la maladie et des molécules aromatiques permet de devenir un meilleur intervenant dans le soin. Voici des suggestions – voie cutanée (adulte)
Courbature H.E. Lavande vraie ou super (Lavandula angustifolia vera)10 gttes H.E. Basilic exotique (Ocimum basilicum ssp basilicum) 10 gttes H.E. Clou de girofle (Eugenia caryophyllus) 10 gttes H.E. Laurier noble (Laurus nobilis) 10 gttes * H.E. Hélichryse italienne (Helichrysum italicum) 10 gttes * H.E. Gaulthérie odorante (Gaultheria fragrantissima) 10 gttes Huile végétale d’arnica 1c.à thé Applications locales de 4 à 6 fois par jour.
Contraction musculaire, torticolis H.E. Lavandin super (Lavandula hybrida super) H.E. Basilic exotique * H.E. Clou de girofle H.E. Laurier noble * H.E. Gaulthérie odorante Huile végétale d’arnica Applications locales de 4 à 6 fois par jour. Douleur * H.E. Laurier noble * H.E. Clou de girofle
H.E. Menthe poivrée (Mentha x piperita) Huile végétale au choix
10 gttes 1c.à thé
Applications locales de 2 à 6 fois par jour, à adapter selon l’évolution.
Fatigue musculaire H.E. Épinette noire (Picea mariana) 10 gttes * H.E. Clou de girofle 10 gttes H.E. Laurier noble 10 gttes H.E. Menthe poivrée 10 gttes * H.E. Romarin officinal camphre (Rosmarinus officinalis camphre) 5 gttes Huile végétale au choix 1c.à thé
Applications locales de 4 à 6 fois par jour.
H.E. = Huile végétale * H.E. = La quantité minimale pour réduire les symptômes dans les recettes proposées. Mélanger les deux huiles essentielles avec ½ c. à thé d’huile végétale Contre-indications des mélanges proposés • Déconseillé pendant les 3 premiers mois de grossesse et chez les enfants de moins de 6 ans. • Déconseillé d’utiliser la gaulthérie odorante chez les personnes allergiques à l’aspirine. • Ne pas mettre les huiles essentielles pures sur la peau, les mélanger à l’huile végétale.
L’aromathérapie soulage douleur, inflammation, angoisse et fatigue Ce livre a pour but de vous indiquer comment l’aromathérapie peut vous aider à soulager les douleurs musculaires, tendineuses et articulaires, ainsi que la fatigue et les effets du stress grâce aux huiles essentielles. L’usage des huiles essentielles peut s’avérer un outil thérapeutique de choix pour augmenter la valeur du soin. Les bienfaits des massages combinés aux bienfaits des huiles essentielles amplifient les effets de détente, d’anti-fatigue, de soulagement des douleurs musculaires, de bien-être en plus du plaisir olfactif.
20 gttes 10 gttes 10 gttes 10 gttes 10 gttes 1c.à thé
20 gttes 10 gttes
Édition SANTÉ-ARÔME 310 pages, Pour le commander. www.sante-arome.com Le monde au naturel.ca • octobre 2016 • page 41
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Soins du corps Par Shirley Séguin | www.mabeautebio.com
Les bains d’huiles comme traitements capillaires
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os cheveux sont secs, cassants, abîmés ou ternes? Votre cuir chevelu démange? Vous avez des pellicules? Si oui, faire un bain d’huiles pour vos cheveux est le traitement incontournable à adopter rapidement, puisqu’il agira sur ces problèmes précis! En fait, les bains d’huiles s’avèrent d’excellents traitements hydratants et réparateurs pour votre chevelure. Naturels, peu coûteux et surtout... efficaces! Je sais qu’au premier abord, l’idée de mettre une huile végétale sur votre cuir chevelu et vos longueurs ne doit pas vous paraître très attirante! Par contre, en s’y prenant de la bonne façon, en choisissant l’huile qui convient à la nature de votre chevelure et aux besoins spécifiques de celle-ci, je peux vous assurer que vous ne serez pas déçu(e) du résultat! QU’EST-CE QU’UN BAIN D’HUILES EXACTEMENT? Il s’agit simplement d’un traitement pour le cuir chevelu et les cheveux qui consiste à y appliquer une petite quantité d’huile végétale (vous pouvez en mélanger plusieurs) en prenant le temps d’effectuer un massage et en laissant celui-ci agir plusieurs minutes ou heures. Évidemment, inutile de vous mentionner que c’est un soin à faire avant le shampoing! Personnellement, j’adore ajouter quelques gouttes d’huiles essentielles pour parfumer, mais aussi pour leurs bienfaits multiples, notamment sur la pousse des cheveux ainsi que sur la microcirculation sanguine.
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s et ar t iculation Tr ait e la m ent de dou l eur
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COMMENT LE FAIRE? Ces bains sont très simples à réaliser! Il importe de bien humidifier vos cheveux de prime abord, ils se retrouveront alors plus réceptifs au soin. Faites attention cependant de ne pas les mouiller à outrance, puisque s’ils sont trop imbibés, il se produira l’effet inverse, c’est-à-dire que les huiles pénétreront difficilement la cuticule. Ma méthode personnelle consiste à prendre une petite quantité d’huile, que je mets dans le creux de mes mains avant de frotter celles-ci ensemble afin d’étaler le produit également. Par la suite, je répartis minutieusement l’huile mèche par mèche (en prenant quand même de grosses sections). Attention! Pour avoir fait le test, vos cheveux ne doivent pas dégouliner d’huile... sinon il vous sera difficile d’enlever le tout! Il vaut mieux y aller par petites quantités et en remettre au besoin.
Le temps de pause peut varier de 30 minutes à plusieurs heures! Plus longtemps vous laissez l’huile, plus vous aurez un résultat satisfaisant, mais si vous manquez de temps, vous bénéficierez quand même des vertus. ASTUCE POUR MAXIMISER LES RÉSULTATS Pour aider le traitement à pénétrer dans vos cheveux, il suffit de mettre une pellicule plastique ou un film alimentaire sur votre tête et ensuite, de simplement passer un coup de séchoir rapide sur l’ensemble de l’œuvre (vous allez comprendre le sens du mot œuvre inséré dans cette phrase lorsque vous allez vous croiser dans le miroir avec votre film alimentaire sur la tête). De cette façon, vous allez réchauffer le tout et permettre une absorption maximale! Woohoo! LES BIENFAITS DES HUILES Le bain d’huiles s’avère littéralement un rituel beauté dont vous ne pourrez plus vous passer! De façon générale, les huiles sont assouplissantes, réparatrices et bien sûr, elles apportent douceur et brillance à votre chevelure. Outre l’aspect cosmétique de la chose, les huiles permettent d’équilibrer le cuir chevelu, de favoriser la pousse des cheveux et de nourrir en profondeur. Elles laissent aussi un léger film de protection sur les cheveux (sans effet gras) et aident énormément à atténuer les démangeaisons lors de la saison froide. L’important est de bien choisir l’huile en fonction de vos besoins. COMMENT CHOISIR L’HUILE QU’IL ME FAUT? Tel que mentionné précédemment, il sera indispensable de prendre en considération la nature de votre chevelure! C’est pourquoi je vous ai dressé une liste des huiles à choisir en fonction de certains besoins précis :
FLOBAX COLLAGEN Collagène Hydrolysé, Glucosamine, Chondroïtine, MSM, griffe du diable, griffe du chat et écorce de saule
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l age la
ner v osit é et tonifie
Cuir chevelu sec et cheveux secs : Appliquez l’huile végétale sur votre cuir chevelu ainsi que sur l’ensemble de votre chevelure. Produits phares : huile de coco, huile d’amande douce (attention pour la quantité), macadamia et bourrache.
Cuir chevelu gras et cheveux secs : Appliquez le soin sur les longueurs et les pointes seulement. Produits phares : argan et noyau d’abricot. Cuir chevelu gras et cheveux gras, pointes fourchues : Appliquez seulement au niveau des pointes. Par contre, 1x/mois, il serait intéressant d’appliquer un peu d’huile au niveau du cuir chevelu afin d’équilibrer cette zone. Produits phares : huile de jojoba et huile de cumin noir.
Cuir chevelu irrité, eczéma/psoriasis : Faites-vous des bains avec de l’huile de margousier que vous appliquerez au niveau des racines. Vous pouvez aussi sans problème en appliquer sur les longueurs. RECETTE DE BAIN D’HUILES FAVORISANT LA POUSSE DES CHEVEUX Ingrédients - 2 gouttes d’huile essentielle de romarin ct cinéole - 15 ml d’huile de coco - 1 goutte d’huile essentielle de menthe poivrée - 15 ml d’huile d’avocat - 5 ml de poudre d’amla
Mélanger tous les ingrédients ensemble dans un petit bol et simplement répartir sur votre chevelure!
STRESS-X Valériane, Houblon & Ginseng Sibérien Vitamines – Minéraux
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Herboristerie Alimentation
Par Nathalie Beaudoin, herboriste-thérapeute accréditée
Se détendre et retrouver son calme avec des plantes
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rises sur une base quotidienne, les plantes peuvent soulager, drainer, stimuler, nettoyer, et certaines d’entre elles possèdent également de formidables capacités lorsqu’il s’agit de décompresser. Huiles essentielles à diffuser dans le salon ou la chambre à coucher pour favoriser le sommeil, gélules ou tisanes calmantes, les solutions ne manquent pas pour parer aux petits coups de stress. CINQ PLANTES POUR CALMER L’ANXIÉTÉ Si les antidépresseurs et les anxiolytiques ont la faveur des médecins pour traiter les symptômes les plus lourds comme la dépression, la pharmacopée à base de plantes a fait ses preuves pour des troubles plus légers. La passiflore, la camomille, la ballotte, l’aubépine, la valériane, le millepertuis... Certaines ont reçu une autorisation de mise sur le marché par Santé Canada et la Commission E, ce qui représente des garanties pour certains. Mais attention aux effets secondaires et aux interactions avec d’autres médicaments. Pour être bien sûr de votre choix, n’hésitez pas à communiquer avec votre herboriste-thérapeute ou le naturopathe de votre région. L’aubépine Crataegus oxycantha, C. monogyna, C. laevigata Les principes actifs de cette plante, contenus dans ses fleurs, ses feuilles ou ses baies, sont particulièrement recommandés en cas de palpitations chez les personnes sujettes à une certaine agitation et aux manifestations désagréables du stress. Elle agit également sur l’état du sommeil. Utilisée principalement en infusion, elle est préconisée pour retrouver sérénité et sentiment de détente. La lavande Lavendula (ou Lavandula) angustifolia, L. officinalis Son utilisation est ancestrale! Cette plante entre dans la composition de nombreux breuvages et autres recettes de grands-mères propices à apaiser les esprits. La lavande est toujours très présente dans de nombreux produits du commerce. Grâce à un léger effet narcotique, elle apaise illico les états de nervosité et d’anxiété. En infusion des fleurs séchées ou en inhalation avec quelques gouttes d’huiles essentielles, vaporisée ou diffusée dans la chambre à coucher, elle n’a pas son pareil pour calmer et garantir un sommeil satisfaisant.
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Le millepertuis Hypericum perforatum Contre les petits coups de blues passagers, rien de tel que le millepertuis, en gélules, en infusion ou en teinture-mère d’alcool. Cette plante a un effet calmant, voire antidépresseur. Grâce à ses propriétés propices à la détente qui facilitent le sommeil, on l’utilise volontiers contre les insomnies et en cas de manifestations d’anxiété. La passiflore Passiflora incarnata Tension nerveuse, irritabilité, anxiété, stress… Si vous souffrez de ce type de manifestations, prenez sans hésiter de la passiflore. Très présente en tisane ou en teinture-mère d’alcool, elle entre également dans la composition de certaines gélules, et permet aussi de retrouver calme et sérénité grâce à ses vertus antipalpitations. En cas d’agitation et de difficultés à dormir, vive la passiflore pour ses capacités sédatives.
Le tilleul Tilia americana, T. cordata, T. glabra C’est la plante superstar des tisanes et infusions de fleurs. Ses vertus apaisantes ne sont plus ou presque un secret pour personne! À boire en fin de dîner ou avant de se mettre au lit, l’infusion de tilleul est particulièrement appropriée pour se détendre et se préparer à un meilleur sommeil grâce à ses capacités tranquillisantes promptes à faire chuter les tensions. C’est en plus l’une des infusions les plus simples à réaliser soi-même. Où s’approvisionner Vous trouverez ses plantes sous différentes formes facilement dans tous les supermarchés, les herboristeries et dans les magasins biologiques de votre communauté. Et pour en savoir davantage sur les plantes qui diminuent le stress et accompagnent le système nerveux, j’ai créé un cours d’herboristerie en ligne intitulé « Découvrir les plantes du système nerveux » qui vous permettra d’en connaître davantage sur le sujet. Je vous souhaite à tous de passer un merveilleux automne et de profiter d’une bonne détente avec les plantes médicinales!
Le monde au naturel.ca • octobre 2016 • page 45
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Alimentation
Par Mélissa Larivière, Dt.P. Diététiste | Nutritionniste
Bien manger au féminin, les nutriments beauté à mettre au menu
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e mois d’octobre est bien connu pour être celui de la sensibilisation et de la prévention du cancer du sein. Comme j’ai déjà écrit récemment sur l’alimentation anticancer et le rôle des antioxydants dans la prévention de cette maladie, dans ce numéro, j’ai plutôt décidé d’aborder le sujet en beauté! Saviez-vous que plusieurs nutriments et aliments se retrouvant dans notre alimentation quotidienne peuvent prévenir le vieillissement, vous donner un teint de pêche ou encore même, embellir vos ongles et vos cheveux? Vous retrouverez dans les prochaines lignes quelques trucs nutritionnels à adopter dès maintenant afin de vous sentir belle tous les jours et surtout, le plus naturellement possible. Tout d’abord, assurez-vous d’avoir un bon apport quotidien en protéines, en incluant une source à chaque repas et à
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chaque collation. La répartition de celles-ci au cours de la journée est primordiale afin d’en assurer une bonne absorption et donc utilisation. Notez qu’une consommation excessive de protéines n’aura aucun effet supplémentaire. Elles pourront même rapidement se transformer en un surplus de calories qui entrainera une prise de poids chez les moins actives d’entre vous. Je conseille également de varier vos sources de protéines. Sans avoir à vous convertir au végétarisme, essayez d’inclure davantage de protéines végétales à votre alimentation. Le soya, les légumineuses, le tofu, les noix et les graines en sont des exemples parmi les plus connus et donc plus faciles à intégrer au quotidien. Les viandes, les volailles, les poissons, les fruits de mer et les produits laitiers représentent les autres groupes qui vous permettront de compléter vos besoins journaliers.
Deuxièmement, les acides gras essentiels jouent un rôle des plus importants quant à votre apparence générale, autant en ce qui concerne votre chevelure que vos ongles, mais c’est surtout votre peau et votre teint qui en bénéficieront le plus. En effet, ces gras essentiels préviennent les problèmes cutanés et la sécheresse de la peau. On les retrouve sous deux formes dans les aliments d’origine végétale (huiles, noix, graines), soit l’acide linoléique, mieux connu sous le terme oméga-6, et l’acide a-linoléique, aussi appelé oméga-3. Les meilleures sources d’acides gras oméga-6 dans les aliments sont les graines de tournesol, les noix de pin, les noix de Grenoble, l’huile de carthame ou de pépins de raisins et les graines de sésame. Pour ce qui est des acides gras oméga-3, on les retrouve dans l’huile et les graines de lin, l’huile de noix et de canola. Troisièmement, parlons de la santé de vos cheveux. Que devez-vous manger pour conserver une chevelure brillante et volumineuse? Comment faire pour remédier aux cheveux ternes et cassants? En plus de vous assurer d’avoir une bonne consommation en protéines et en acides gras essentiels, assurez-vous d’un apport adéquat en fer, en zinc et en vitamines du complexe B, tous indispensables. Pour celles d’entre vous qui perdent facilement leurs cheveux ou que la chute importante de ceux-ci inquiète, le zinc que l’on retrouve dans les huîtres, les fruits de mer, la viande, les légumineuses et le germe de blé sera votre allié pour y remédier. Le fer joue aussi un rôle important dans la prévention de la chute des cheveux; même si les sources animales s’absorbent mieux par l’organisme, il n’empêche que plusieurs végétaux en regorgent. La majorité des légumineuses,
les céréales à déjeuner, le tofu, les graines de citrouille et les légumes verts n’en sont que quelques exemples. Par contre, pour en optimiser l’assimilation, combinez toujours une source de vitamine C à votre repas ou collation, celle-ci se retrouvant en abondance dans la grande majorité des fruits et des légumes. Quant aux vitamines du complexe B contenues dans les produits céréaliers, la levure de bière et le germe de blé, elles procurent une chevelure plus forte et du même coup plus en santé.
Quatrièmement, plusieurs femmes se plaindront au cours de leur vie d’ongles cassants, mous, raboteux ou même ternes. En plus de tous les nutriments vus dans les paragraphes précédents, ajoutez à ceux-ci le calcium, le magnésium et les vitamines A et D. Une déficience en calcium peut rendre les ongles plus cassants ou entrainer l’apparition de stries longitudinales. Le magnésium quant à lui vous assurera des ongles durs et empêchera le dédoublement de ceux-ci. Enfin, un manque de vitamine A et D est aussi associé à des ongles mous.
En conclusion, pas besoin de recourir à des crèmes ou à des traitements très onéreux pour conserver une apparence saine malgré les années qui passent. Une alimentation équilibrée combinée à un niveau d’hydratation optimale, au moins deux litres d’eau quotidiennement, vous assurera un vieillissement en santé autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de votre corps. Pour plus de détails pour bien manger au féminin, je vous invite à vous procurer le plus récent livre du duo Isabelle Huot et Josée Lavigueur, Mang er et bouger au quotidien, d’où sont tirés la grande majorité des conseils qui se retrouvent dans cet article.
Le monde au naturel.ca • octobre 2016 • page 47
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Homéopathie
Par Françoise Marc, HD
Nos hormones sacrées ne doivent pas devenir nos sacrées hormones
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epuis bientôt 30 ans, j’ai reçu en consultation de nombreuses femmes persuadées que leurs problèmes étaient liés à leur condition de femmes. NON, tout symptôme menstruel physique ou émotionnel est lié à un mauvais équilibre hormonal et peut donc être rectifié.
Dès qu’on parle de physiologie hormonale, on entre dans des pathologies complexes, car toutes les sécrétions hormonales dépendent les unes des autres. Je vais donc commencer par vous donner un petit aperçu simplifié du fonctionnement des hormones féminines avec le tableau ci-dessous. Ce tableau se base sur un cycle normal de plus ou moins 28 jours.
CAS N0 1 : Le premier problème féminin, le plus courant à notre époque, est un dérèglement des œstrogènes. Un excès de ceux-ci est la forme la plus fréquente de ce dérèglement.
Pourquoi cet excès d’œstrogènes? Facteurs en cause : La prise de pilule anticonceptionnelle, non seulement par vous-même, mais par vos mères et vos grands-mères, ce qui a créé une fragilité envers cette hormone. Les œstrogènes, présents à peu près partout dans notre environnement, dans les dérivés du pétrole d’abord. On retrouve en effet dans toutes les matières plastiques des produits qui élèvent les taux de cette hormone. Exemple : on a mesuré le taux d’œstrogènes chez une personne qui avait roulé quelques heures en voiture chauffée, avant le départ et à l’arrivée, et celui-ci avait augmenté de manière considérable sous l’effet des matières plastiques de l’habitacle. La même chose se produit avec tous les emballages de plastique, bouteilles de boisson, etc. page 48 • octobre 2016 • Le monde au naturel.ca
L’utilisation de soja un peu partout également. En effet, on peut en consommer sciemment, mais aussi sans le savoir, dans diverses farines, petits pots, etc. Le soja contient beaucoup d’œstrogènes, trop pour les enfants, adolescents ou femmes adultes.
Dans les viandes, il y en a peut-être aussi, et ça, nous ne le savons pas. Il y a en tout cas de la farine de soja dans les nourritures pour animaux. SYMPTÔMES LES PLUS MARQUANTS D’UN DÉRÈGLEMENT ŒSTROGÉNIQUE PHYSIQUES 1 - sensibilité des seins 2 - rétention d’eau 3 - taches à l’ovulation (milieu de cycle) 4 - cystites prémenstruelles 5 - crampes utérines 6 - vaginites 7 - gain de poids 8 - perturbation de la faim, de la soif, de la libido, du sommeil et du rapport chaleur-froid 9 - mal de tête 10 - fringales de sucreries 11 - acné 12 - constipation ou diarrhée 13 - mal de dos, raideur musculaire, fatigue 14 - endométriose 15 - kystes au sein, fibromes PSYCHOLOGIQUES 1 - dépression ou sensation d’abattement 2 - épuisement 3 - hypersensibilité / agressivité 4 - irritabilité 5 - gaucherie 6 - difficulté de concentration 7 - difficulté à décider 8 - diminution ou augmentation pour le sexe 9 - changements d’humeur 10 - sensation de se laisser contrôler par l’entourage 11 - besoin de plus ou moins de sommeil 12 - insomnie Si 50 % de ces symptômes vous concernent et si aucune pathologie grave telle que fibrome ou endométriose n’a été diagnostiquée, vous pouvez prendre Ménorose No 1, 4 sprays le 12e et le 21e jour du cycle.
En homéopathie, ce remède qui contient de l’œstrogène homéopathique a non seulement la propriété de régulariser celuici, mais aussi, par réflexe, le taux de progestérone. En effet, ces deux hormones, grâce à la sécrétion compensatoire de FSH* et de LH*, se rééquilibrent mutuellement. Pour des cycles plus courts ou plus longs, prenez conseil auprès de votre praticien de la santé.
CAS N0 2 : Les dérèglements de progestérone sont plus rares. Ils peuvent surtout nuire à la fertilité et provoquer des fausses couches. Ils doivent faire l’objet de consultations auprès de votre gynécologue conjointement à vos rencontres avec votre homéopathe.
L’homéopathie, au service de l’humain
CAS N0 3 : La MÉNOPAUSE : Dans ses débuts, les symptômes varient d’une femme à l’autre. Ils se montrent d’autant plus violents que vos cycles menstruels étaient perturbés. Il est donc fortement conseillé de soigner ceux-ci bien avant l’arrivée de la ménopause.
MENOROSE 1
Les symptômes de cette période sont très variables, car nous subissons des variations imprévisibles de taux d’hormones – sucre et alcool étant des perturbateurs importants. C’est le moment de prendre Ménorose No 1 tant qu’il y a des bouffées de chaleur. Calorastop le complète très bien. Ménorose No 2 si l’on se sent vieillie, le moral dérouté par ce changement dans notre féminité.
• Fibromes • Oedème prémenstruel • Menstruations retardées • Règles trop abondantes • S.P.M. avec seins sensibles
Lorsque les règles s’arrêtent définitivement, œstrogènes et progestérone ne sont quasiment plus sécrétés, et vient le moment de prendre ORMONA, qui va aider à soutenir pour quelques années encore la production de ces hormones. Pour toutes les posologies, vous devez contacter votre praticien de la santé, car chaque cas demande un petit interrogatoire pour la déterminer efficacement.
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SSûreté des cosmétiques :
Soins du corps
Par Cornelia Dum
les Canadiens mal informés!
vec un chiffre d’affaires de plus de 350 milliards de dollars US annuels dans le monde (8 milliards pour les produits naturels), l’industrie cosmétique conventionnelle se caractérise par l’emploi massif des substances chimiques et plaide pour leur utilisation plutôt que d’y renoncer.
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Comme le dit si bien Marie-Monique Robin, « Après des décennies de croisade victorieuse, la chimie a offert au monde 60 000 substances synthétiques, 50 000 insecticides et engrais, 30 000 médicaments chimiques et un arsenal phénoménal de produits de soins corporels les plus divers. » L’homme et la nature forment depuis des millénaires un ensemble, un tout harmonieux; en choisissant l’utilisation massive d’ingrédients chimiques dans la fabrication des produits de consommation, nous avons brisé cet équilibre. Dans ce tourbillon, l’être humain devient un cobaye pour chaque nouvelle substance découverte et incorporée dans notre consommation ou dans notre milieu environnant. Les effets secondaires ne seront cependant connus que des décennies plus tard.
Voici quelques exemples de substances longuement employées dans l’industrie cosmétique : - le Lyral, une substance employée depuis les années 1960 dans les parfums; on n’a découvert que 30 ans plus tard qu’elle pouvait déclencher de fortes réactions allergiques; - certains substituts du vrai musc ont été interdits, car on s’est aperçu qu’ils étaient cancérigènes; - les CMR (substances cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques) sont classées en trois catégories; plusieurs substances de catégorie 2 comme le phtalate de dibutyle, le diméthoxydiglycol, le colorant bleu Disperse Bleu et les solvants éthoxyéthanol et méthoxyéthanol ont été interdites, d’autres sont toujours acceptées dans la fabrication des cosmétiques; - les parabènes, interdits dans plusieurs pays depuis 2011 dans tous les produits destinés aux enfants, sont toujours permis dans les produits pour adultes. Santé Canada a interdit jusqu’à maintenant 500 substances qui ont déjà été utilisées dans la fabrication des cosmétiques. Vous pouvez consulter la liste complète d’ingrédients interdits ou à usage restreint sur le site web de Santé Canada.
Deux autres exemples très récents : au Canada, grâce à la pression de milliers de partisans de la défense de l’environnement, le gouvernement a déclaré les microbilles (produits exfoliants, dentifrices, etc.) toxiques. Dorénavant, elles sont répertoriées comme une substance toxique en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE). Les cotons-tiges qui finissent
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dans l’estomac des oiseaux et des poissons seront bientôt interdits en France. POURQUOI LES CONSOMMATEURS NE SONT PAS SUFFISAMMENT PROTÉGÉS? D’abord, la législation en vigueur ne garantit pas la sécurité. Voici deux exemples allant dans ce sens :
1. Santé Canada exige d’un fabricant 10 jours après la mise en vente d’un nouveau produit, le nom de tous les ingrédients qu’il contient. Même si ces ingrédients n’ont pas été évalués, les entreprises ne sont donc pas tenues d’informer Santé Canada des incidents de santé et de sécurité liés à l’utilisation de leurs cosmétiques.
2. Ce que l’on appelle en Europe la « 7e clause » est l’obligation du fabricant d’indiquer « la période de stabilité » du produit, c’est-à-dire la période pendant laquelle on peut le consommer après ouverture. Sachez qu’au Canada le fabricant n’a pas l’obligation d’indiquer ni la période de stabilité ni une date d’expiration quelconque bien que tout le monde sache que, notamment dans les produits biologiques, de la nourriture jusqu’aux cosmétiques, le temps de vie du produit est raccourci, car il ne contient pas de conservateurs (pour la nourriture) ou il contient des conservateurs moins résistants, comme les huiles essentielles (pour les cosmétiques). 3. Contrairement aux lois de l’Union européenne, qui a identifié (depuis 2005 déjà) de façon accessible à la population une liste de 26 substances allergènes dont la présence doit être mentionnée sur l’étiquette du produit dès lors que leurs concentrations dépassent 0,001 % pour les produits à ne pas enlever (crème) et 0,01 % pour les produits à enlever par rinçage, au Canada, il n’existe pas de liste identifiant des substances allergènes et les personnes souffrant d’allergies n’ont pas vraiment de soutien dans leur démarche d’évitement de ces substances. On estime que 45 % des allergies sont dues aux substances parfumantes présentes dans les produits de soins.
4. Sous les génériques « parfum » « arôme », « fragrance », « saveur » se cachent 3000 produits chimiques et toxiques que les fabricants dissimulent souvent au nom du « secret commercial ». La mention « non parfumé » ne représente aucune protection non plus, car les fabricants utilisent d’autres substances toxiques pour masquer les odeurs désagréables du produit. L’étiquette « non parfumé / sans parfum », selon le site de Santé Canada, signifie qu’« il n’y a pas de parfums ajoutés, ou qu’il y a un ingrédient qui masque l’odeur des autres ingrédients dans le cosmétique ».
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5. Les autorités de contrôle manquent de moyens et de personnel. Santé Canada dispose de quelques inspecteurs seulement pour plus de 4000 nouveaux produits commercialisés par année sur les étagères des magasins. Dans ce contexte, il est difficile, voire impossible pour l’organisme d’en évaluer rapidement l’innocuité.
Malgré la loi de l’affichage INCI de 2006, selon le sondage effectué par la Fondation David Suzuki, sur 12 500 produits de soins personnels, plus de 1000 produits présentaient une étiquette incomplète ou pas clairement indiquée. Essayez donc de faire une plainte, vous allez abandonner avant même d’arriver à la bonne personne!
6. Les procédures de recherche et de décision prennent des années, à l’image d’un compte-gouttes. On a mis plus de 10 ans à interdire certaines substances hautement dangereuses dans la composition des teintures à cheveux, mais il reste encore 33 substances à examiner! À la suite de plusieurs décès survenus dans les dernières années, à partir du 1er novembre 2012 la mise en garde « Peut provoquer une réaction allergique » a été remplacée par « Les colorants capillaires peuvent provoquer des réactions allergiques sévères. Lire et suivre les instructions. Ce produit n’est pas destiné à être utilisé sur les personnes de moins de 16 ans […] » Sur les 10 500 ingrédients chimiques utilisés dans les produits de soins personnels (selon E.W.G), seulement 4000 ont été étudiés, et ces observations ont été faites sur les produits séparément, sans égard aux effets pour la santé à long terme ou bien pour la bioaccumulation. Au Canada, les règlements sur les cosmétiques interdisent seulement quelques composants de plus qu’aux ÉtatsUnis, mais de nombreux produits vendus ou fabriqués dans notre pays, y compris des produits destinés aux bébés, contiennent toujours des substances toxiques et dangereuses pour la santé.
Voici quelques exemples : Le formaldéhyde et le toluène présents surtout dans les vernis à ongles ainsi que dans les fortifiants pour les ongles, les savons, les shampoings et les préparations pour la croissance des cheveux, sont des ingrédients cancérigènes en cas d’inhalation (risque de cancer des poumons), très allergisants et irritants (brûlement des yeux et des bronches).
L’aluminium synthétique , la poudre de talc et les dioxines sont également des ingrédients dangereux présents surtout dans les déodorants et les savons antibactériens.
Le triclosan est un perturbateur endocrinien et le plus grand biocide (dont l’utilisation nous rend insensibles aux antibiotiques) se trouvant dans une vaste gamme de produits non seulement cosmétiques, mais aussi d’usage quotidien comme des meubles, des jouets, des tissus, des produits de ménage, et bien que classé par Environnement Canada comme toxique pour l’environnement, il est encore présent dans les dentifrices, les rincebouches, les antitranspirants, les nettoyants pour le corps et les savons. C’est le cas aussi des nanoparticules qui se sont retrouvées même dans les produits certifiés biologiques. Dans un rapport rendu public en mai 2016, la commissaire Julie Gelfand signale que les Canadiens ne disposent pas de toute l’information sur les produits cosmétiques pour faire un choix éclairé et pour protéger leur santé.
Santé Canada ne teste pas régulièrement les cosmétiques pour contrôler la teneur en substances interdites, contaminants microbiens et métaux lourds – une information qui devrait être soulignée aux consommateurs, nous dit le même rapport. Selon la commissaire, Santé Canada prend par ailleurs trop de temps pour agir lors de déclarations de cosmétiques qui indiquent la présence de substances interdites dans les produits, ce qui pourrait « exposer les consommateurs à des produits dangereux pendant des périodes prolongées ». Elle invite par ailleurs Ottawa à se pencher sur le commerce de cosmétiques en ligne, très peu surveillé, ainsi que les produits contrefaits. En conclusion, avec un système de lobbying à l’avantage des commerçants et une législation pas assez sévère, l’innocuité des produits repose sur la responsabilité des fabricants et leur niveau de conscience.
Quatre-vingt-dix pour cent de la cosmétique est dominée par l’industrie conventionnelle basée sur la chimie et la pétrochimie, et elle appartient à un petit groupe, dont L’Oréal, Procter & Gamble, Unilever, Estée Lauder. L’industrie conventionnelle est menée par un seul principe, l’appât du gain, la tromperie marketing et la manipulation systématique des consommateurs. Toutes les recherches, toutes les publications et toutes les personnes qui se sont approchées de près pour comprendre cette industrie vous confirmeront ces affirmations. Rita Stiens en Europe, Gillian Deacon et Adria Vasil au Canada , Stacy Malkan aux États Unis.
De plus en plus les consommateurs répliquent. Plus de 1000 personnes poursuivent actuellement Johnson & Johnson Co. et Imerys Talc America, les producteurs de poudre de bébé, parce qu’ils ont omis de les avertir du lien que plus de 20 études ont trouvé entre une utilisation à long terme de talc et le cancer de l’ovaire.
Enfin, si vous désirez des exemples concrets, avec les noms de produits, l’UFC-Que Choisir a repéré parmi les rayons des produits cosmétiques du quotidien (dentifrices, shampooings, déodorants, crèmes de visage, après-rasage…), pas moins de 185 produits contenant des substances préoccupantes du fait de leur caractère toxique, allergisant, irritant ou perturbateur endocrinien.
Vous pouvez aussi consulter le rapport de l’association Women in Europe for a Common Future (WECF), qui repose sur un réseau de 150 organisations environnementales et féminines présentes dans 50 pays, qui a passé au crible 341 produits cosmétiques pour bébés vendus en 2015 dans les pharmacies, supermarchés et magasins biologiques en France. Sur ce panel, 299 sont composés d’ingrédients « à risque élevé » selon les critères des autorités sanitaires de l’Union européenne (Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, SCCS) et française (Agence nationale de sécurité du médicament, ANSM).
Bien évidemment, vous pouvez vérifier l’innocuité de vos produits sur ewg.org, le site du Environmental Working Group.
Mais, de combien de preuves avons-nous besoin? Il ne s’agit pas ici d’un discours alarmiste, mais la dangerosité de certains ingrédients présents dans les produits d’hygiène et de beauté conventionnels étant un fait scientifiquement prouvé, les normes canadiennes sur les cosmétiques étant insuffisantes et plutôt au service de l’industrie, il faut donc faire preuve de prudence. En attendant des lois plus sévères, des contrôles plus stricts et que la responsabilité prenne le dessus sur le profit, demeurons vigilants. Le monde au naturel.ca • octobre 2016 • page 53
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Vin
Par Marc André Gagnon
Le prix améliore-t-il le goût du vin? Les chercheurs ont alors noté que les participants qualifiaient systématiquement de meilleur les vins dont on prétendait que le prix était élevé, même s’il ne s’agissait pas du bon prix.
De plus, tout en faisant l’expérience, les chercheurs examinèrent les cerveaux des volontaires dans un appareil d’imagerie par résonnance magnétique (IRM). Ils ont noté que lorsqu’ils disaient qu’un vin était cher, une section du cortex orbitofrontal des volontaires s’activait. Le cortex orbitofrontal est une zone qui reflète le plaisir des odeurs, des saveurs et de la musique.
L
a question semble étrange. Le prix améliore-t-il le goût du vin? Un vin cher est-il meilleur qu’un vin peu cher? Est-ce que l’on monte en qualité lorsque l’on monte en prix? Je vais vous compter une expérience intéressante faite en Californie.
On suppose que le plaisir de la consommation d’un produit découle de la qualité de celui-ci et de l’état du consommateur. Un soda sera bon selon la qualité de ses molécules et de la soif du consommateur.
Toutefois, plusieurs études ont démontré que les attentes du consommateur peuvent modifier la perception du goût d’un produit. Si le produit a une bonne réputation, on aura tendance à l’aimer. La couleur aussi peut avoir une influence, sa texture, l’emballage...
Des chercheurs se basant sur ces études voulaient savoir si le prix d’un produit avait lui aussi une influence sur la perception de sa qualité. En 2007, un groupe de chercheurs de l’Institut de technologie de la Californie ont fait goûter des vins de prix différents à un groupe de 21 volontaires de 21 à 30 ans. On leur a servi cinq vins faits de cabernet sauvignon. Le but de l’expérience était de voir si les dégustateurs pouvaient classer les vins selon leurs prix. Donc, si le vin le plus cher était jugé le meilleur. En fait, il n’y avait que trois vins différents, deux d’entre eux étant présentés à deux prix différents.
Le premier vin était présenté comme ayant couté 5 $; puis en disant qu’on l’avait payé 50 $. Le deuxième était parfois présenté à 10 $; d’autres fois à 90 $. Le troisième était toujours présenté à 35 $. page 54 • octobre 2016 • Le monde au naturel.ca
Donc, ce qui compte, c’est aussi le prix, pas seulement les saveurs en bouche. Ainsi, aussitôt que les participants connaissaient le prix élevé d’un vin, ils éprouvaient plus de plaisir. Le même vin suscite plus d’activité dans la zone du plaisir du cerveau lorsque l’on croit qu’il est plus cher. Le prix d’un vin nous fait donc saliver! « Nos résultats démontrent que l’augmentation du prix d’un vin augmente les rapports subjectifs de saveurs plaisantes ainsi que le niveau d’oxygène dans le sang selon l’activité du cortex orbitrofrontal médian », disent les chercheurs dans leur document intitulé Marketing actions can modulate neural representations of experienced pleasantness. Huit semaines plus tard, ils ont refait l’expérience, mais sans mentionner cette fois les prix des vins. Les dégustateurs n’ont plus vu alors de grandes différences de qualité entre les vins. En fait, le vin le moins cher a cette fois été décrit comme étant meilleur.
Ils en concluent que « cette étude fournit la preuve que le marketing a la capacité de moduler les mécanismes qui procurent des expériences plaisantes ».
Donc, la réponse est : oui, le prix élevé du vin donne plus de plaisir. C’est subjectif. On suppose de prime abord qu’un vin cher sera meilleur et on le trouvera souvent effectivement meilleur.
« Ainsi, un changement d’information sur le prix d’un vin peut modifier et moduler l’activité dans cette partie du cerveau qu’est le cortex orbitofrontal médian et conduire à un changement de la perception du goût réel du vin découlant de sa consommation. »
Il y en a plusieurs qui ont compris cela. Les producteurs de champagne en particulier excellent dans cette forme de marketing. Ils prétendent produire des vins de luxe. Ils maintiennent des prix élevés en se disant que les gens vont croire qu’il s’agit aussi de vins de qualité élevée. Ce qui n’est pas toujours le cas, loin de là.
À Bordeaux aussi on travaille le côté riche du marketing. Le producteur du Château Angelus compare même son vin à un foulard de luxe pour justifier le prix faramineux qu’il en demande. Un foulard Hermès peut se vendre à plus de 200 $.
Il faut aller voir dans les magasins Signature de la SAQ à Montréal et à Québec les gens saliver à la vue des fioles à fort prix. À la succursale Signature de Montréal, on expose presque 400 vins à 300 $ et plus et même 94 vins à plus de 1000 $.
Maintenant, si on vous dit que le vin est bio, sera-t-il meilleur? Voici d’ailleurs quelques suggestions de vins bio pour expérimenter.
Domaine d’Aupilhac, Lou Maset 2014 Très beau vin rouge, velouté et bien texturé. Texture juteuse de gelée de fruits. Pas translucide, donc peu filtré. Légèrement épicé. Gourmand et digeste. Servezle légèrement rafraîchi à 15 degrés. Très agréable à boire. Grenache, cinsault, complété de syrah, de grenache et de mourvèdre. Cueillis à la main. Alc. 13 %. Sucre 1,4 g/l. Très bon. code : 11096116 Prix : 17,00 $
L’auteur de cette chronique, Marc André Gagnon, est journaliste depuis plus de 30 ans. Il est maintenant journaliste indépendant (depuis 2004) et spécialisé dans le domaine du vin. Il anime le site internet Vin Québec qui est le guide vin le plus consulté au Québec. (vinquebec.com) Vous pouvez le contacter à cette adresse : info@vinquebec.com
Malagousia Tetramythos Achaïe 2014 Il y a seulement quatre vins de ce cépage blanc malagousia à la SAQ. Ce vin de Grèce est très aromatique, pêche, lime avec une note de sapinage. C’est d’un beau fruité muscaté en bouche. Une bouche vive d’ailleurs. Le vin se trouve bien sec. La finale est très longue, carrée, légèrement amère et minérale. Savoureux. Pour accompagner les coquillages, les riz, les salades, les caris et le jambon. Alc. 13,5 %. Sucre 1,8 g. Bouchon de liège aggloméré. Malagousia à 100 %. Le vin provient du nord du Péloponnèse, dans la région appelée Achaïe. Bien bon. code : 12910335 Prix : 18,50 $ Cette maison Tetramythos fait aussi un très bon vin blanc avec le cépage roditis.
Chinon 2013, Bernard Baudry Chinon avec Saumur-Champigny sont les appellations qui produisent les plus beaux vins rouges de la Loire. Ce sont les terroirs de prédilection du cabernet franc. Celui-ci a une belle texture granuleuse, donnée par des tanins à la fois fermes et élégants. On a l’impression que les tanins roulent en bouche. Les saveurs et arômes rappellent un peu les framboises et le cuir. Très bon. Notez le taux d’alcool à seulement 12 %. code : 10257571 Prix : 23,50 $
Le monde au naturel.ca • octobre 2016 • page 55
S Stoppez la perte de cheveux
Soins du corps
V
Par Lorna Vanderhaeghe, MS
diagnostiquée. En raison de besoins en fer plus élevés liés aux menstruations, les femmes doivent absorber 20 mg de fer élémentaire par jour, mais la plupart d’entre nous n’en ingèrent par l’alimentation que 8 mg quotidiennement. Et du fait à présent que nous mangeons moins de viande rouge, même les femmes ménopausées et les personnes âgées souffrent de carence en fer.
ous ne pouvez pas ouvrir un journal ou un magazine sans tomber sur des publicités proposant des moyens pour enrayer la perte de cheveux chez les hommes, mais très peu de solutions sont offertes aux femmes qui vivent le même problème. Plus des deux tiers d’entre elles souffrent de perte de cheveux, et celle-ci peut être plutôt extrême, faisant passer de l’état de cheveux clairsemés à celui d’un début de calvitie. Heureusement, peu de femmes deviennent totalement chauves, contrairement aux hommes, mais il n’est rien de plus désolant que de voir vos cheveux tomber en abondance. Les solutions topiques (pour application locale) pour les femmes n’inversent que rarement le processus de la perte de cheveux. Et les médicaments mis sur le marché sont destinés principalement aux hommes et ne s’attaquent pas aux causes profondes de la chute de cheveux chez les femmes. Les trois principales raisons de la perte des cheveux chez les femmes sont : une carence en fer, l’hypothyroïdie et une insuffisance en minéraux dans l’alimentation.
Autres symptômes associés à une carence en fer : • Manque d’énergie, fatigue • Teint pâle • Essoufflement au moindre effort physique • Cernes autour des yeux • Vertiges • Ongles fragiles, cassants et fragmentés • Jambes sans repos • Extrémités froides
CARENCE EN FER ET CHUTE DE CHEVEUX Une des causes les moins connues de la perte des cheveux est une faible teneur en fer. Vous n’avez pas besoin d’être anémique pour perdre vos cheveux. Et même si votre médecin vous informe que votre taux de fer se trouve normal, nous savons qu’une faible teneur en cet élément peut entraîner d’importantes chutes de cheveux. Nous observons ce phénomène chez les femmes qui viennent d’accoucher et durant les années périménopausiques au moment où elles sont sujettes à des règles abondantes. Le fait d’être une femme en âge de procréer fait courir automatiquement le risque de souffrir d’une carence en fer. Jusqu’à 60 % des femmes ont cette carence qui, souvent, n’est pas
NE VOUS FIEZ PAS À UN TEST DE TENEUR EN FER NORMALE Si votre médecin vous dit que votre teneur en fer est normale, demandez-lui les résultats du test. Il y a deux tests sanguins de teneur en fer permettant de vérifier les taux d’hémoglobine et de ferritine. Pour l’hémoglobine, l’échelle est de 117-160 g/L pour les femmes (taux considéré comme normal par votre médecin). Nous savons toutefois qu’un taux d’hémoglobine inférieur à 140 g/L peut engendrer une importante chute de cheveux. En ce qui a trait à la ferritine, stockée dans l’organisme, l’échelle est de 15-160 ug/L, mais pour éviter la chute de cheveux et avoir une chevelure épaisse, le taux de ferritine devrait être supérieur à 40 ug/L.
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Les follicules pileux contiennent de la ferritine. Quand la réserve de celle-ci diminue dans ces follicules, cela affecte la croissance des cheveux en empêchant les cheveux fins non pigmentés de se développer. Ces cheveux sont souvent confondus avec l’alopécie androgénétique. Un faible taux de ferritine peut également avoir des répercussions sur la texture des cheveux, qui deviennent secs, cassants et ont du mal à rester bouclés ou à tenir la couleur. La perte de cheveux peut être graduelle – les cheveux s’amincissent au fil des ans – ou peut être soudaine et inattendue.
Les suppléments en fer constituent un autre défi, car vous souhaitez absorber du fer qui ne constipe pas ni ne cause de troubles digestifs tout en étant efficace et à action rapide. S’il y a un choix à faire, vous jetterez sans doute votre dévolu sur un fer liquide. Et mieux encore, vous vous devez de choisir la technologie liposomale (qui transmet le fer sous forme de liposomes). Le fer y est enfermé dans une bulle protectrice qui le guide à travers la zone acide de l’estomac jusqu’à l’intestin grêle où il est absorbé rapidement et sûrement. D’après des recherches, il s’est avéré que le fer liposomal, deux heures après avoir été administré par voie orale, a été cinq fois mieux absorbé que le fumarate ferreux, sel de fer commun (sous forme de comprimés) recommandé par les médecins. Et douze heures après son ingestion, on a observé que le fer liposomal était deux fois mieux absorbé que tous les autres types de fer. Vous avez besoin d’une à trois cuillères à café de fer liposomal liquide (10 à 30 mg de fer élémentaire) pour
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des résultats rapides. La plupart des femmes ont constaté que, grâce à ce type de fer, leurs cheveux avaient repoussé en seulement six semaines. L’HYPOTHYROÏDIE AFFECTE JUSQU’ À 23 % DES FEMMES À l’instar d’une carence en fer, l’hypothyroïdie ou un taux anormalement bas d’hormones thyroïdiennes est une affection non diagnostiquée au Canada. Vingt-trois pour cent de la population féminine prend des médicaments contre le ralentissement de la glande thyroïde et jusqu’ à 30 % de femmes sont atteintes d’hypothyroïdie subclinique ou d’hypothyroïdie de faible intensité alors que leurs hormones stimulant la thyroïde (TSH) se situent dans la fourchette « normale » de 5 à 5,5 UI/ml. Et pourtant, ces femmes éprouvent toutes les symptômes de l’hypothyroïdie. Cheveux clairsemés, chute de cheveux et perte de poils des sourcils constituent les symptômes communs de l’hypothyroïdie. Une déficience de ces hormones peut également engendrer quelques-uns des symptômes suivants : constipation, peau sèche, gain de poids ou difficulté à perdre du poids, intolérance au froid, problèmes menstruels et règles abondantes, fatigue ou léthargie ou maux de tête. Il est important que vous demandiez à votre médecin les résultats du test de TSH parce que, bien qu’ils puissent paraître « normaux », des études ont démontré que si le taux de TSH d’une femme dépasse 2,0 UI/ml, celle-ci souffre probablement d’hypothyroïdie, ce qui entraînera une perte de cheveux.
Il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour soutenir le fonctionnement de votre glande thyroïde. Lisez mon livre, offert gracieusement en ligne, An A-Z Woman’s Guide to Vibrant Health, au chapitre intitulé « Thyroïde » sur le site hormonehelp.com. En outre, pour celles qui prennent des médicaments afin de soigner leur thyroïde ou qui souffrent d’insuffisance de la glande thyroïde, mais ne prennent pas d’hormones thyroïdiennes, il existe des nutriments essentiels qui peuvent contribuer au bon fonctionnement de la glande. Il s’agit notamment de l’iodure de potassium, de la tyrosine, de l’ashwagandha, des gugguls et de l’acide pantothénique. Cherchez une formule combinée et prenez deux gélules au petit-déjeuner. Si vous prenez des médicaments pour traiter la thyroïde, faites-le en premier lieu avec un estomac vide et prenez ensuite ce supplément au petit-déjeuner. Une fois le ralentissement sous-jacent de la thyroïde résolu, et que le taux de TSH est inférieur à 2, les cheveux commencent à repousser dans un intervalle de six à huit semaines. PENSEZ « MINÉRAUX » Un Canadien mange rarement de 7 à 10 portions de fruits et de légumes tous les jours, comme cela est conseillé. La majorité d’entre nous ne mange que deux ou trois portions quotidiennement. De plus, le mode de vie effréné s’avère néfaste avec ses « voleurs de nutriments » tels que le stress, les médicaments, la pilule contraceptive, le tabagisme, l’alcool qui contribuent à l’épuisement de nos réserves. En conséquence,
les carences en nutriments essentiels, favorisant une chevelure saine, sont endémiques. Le zinc, le silicium et le sélénium, par exemple, sont indispensables à la croissance des cheveux, mais la plupart des gens n’en absorbent pas suffisamment. Tout le monde devrait prendre conjointement des multivitamines et des minéraux pour éviter les carences nutritionnelles associées non seulement à la perte des cheveux, mais également à des maladies chroniques. Des multivitamines de qualité prises avec des minéraux sont un gage nutritionnel et devraient contenir 15 mg de zinc et de silicium et 100 mcg de sélénométhionine à base de plante. Pour les femmes qui sont découragées à l’idée de prendre une autre gélule, je leur conseille de chercher une multivitamine avec des minéraux dans les paquets de poudre. Mélangez-les dans votre boisson (aux protéines) fouettée, au petit-déjeuner, ou bien agitez dans de l’eau ou du jus de fruit au moment des repas. Entamez la journée avec du fer liquide, une formule favorisant la fonction thyroïdienne, une multivitamine et des minéraux, et vous verrez que votre chevelure retrouvera tout son éclat. Il n’est pas normal de regarder au fond de la baignoire et de ne voir que des cheveux tourbillonnant autour du drain. Analysez bien les trois causes principales et vous vous apercevrez que votre plombier sera tout aussi ravi que vous devant votre chevelure plus abondante et plus épaisse.
La référence en santé naturelle depuis 1968
Roland Lauzon N.D.
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Le monde au naturel.ca • octobre 2016 • page 59
S
Santé
Par Nicole Renaud, ND.A. membre de l’ANAQ
Et si c’était la maladie de Lyme
n novembre 1975, au Connecticut, plus précisément à Lyme, d’où le nom de la maladie, une partie de la population, enfants et adultes, fut affectée par un ensemble de symptômes : douleurs articulaires et musculaires, maux de tête, engourdissement, grande fatigue, fièvre intermittente, palpitations, atteinte aux nerfs, douleurs au cou, hémorragie des muqueuses. Malgré le fait que ces symptômes se manifestaient dans d’autres villes du Connecticut, on a traité ces gens comme s’ils étaient atteints d’une maladie nouvelle, non reconnue. Les médecins et chercheurs ont tenté de trouver le responsable de cette maladie et ont conclu qu’il s’agissait de la tique du chevreuil, surtout que certaines gens en avaient vu une quelques semaines auparavant dans les parages.
E
Les tiques sont actives au-dessus de 10 °C. L’été, lorsqu’il fait très chaud, elles s’enfouissent dans le sol. Les hivers très froids, les fourmis, les araignées, les minuscules guêpes et certains oiseaux représentent les ennemis jurés de la tique. En 1981, un entomologiste annonce que la bactérie Borrelia burgdorferi passée à l’humain par la tique s’avère la cause de la maladie de Lyme. Comme personne n’aime la tique de toute façon, ce fut facile d’introduire cette théorie.
Le plus spectaculaire, c’est que des milliers de personnes aux États-Unis reçoivent un diagnostic de la maladie de Lyme sans jamais avoir été en contact avec une tique. Qui plus est, la plupart des gens vaporisent sur eux un produit antimoustiques lorsqu’ils vont en forêt. Certains auteurs affirment que la bactérie Borrelia n’est pas en cause dans la maladie de Lyme. (On teste également la bactérie Bartonella et le parasite microscopique Balbesia.) Par exemple, le Dr Thomas Rau, de la grande Clinique Paracelsus, en Suisse, soutient la cause virale et traite la maladie plutôt comme un syndrome. Plusieurs Américains s’y rendent pour se faire soigner, à des coûts élevés. Par contre, la communauté médicale ne cherche pas à connaître d’autres raisons de la maladie de Lyme. Elle croit encore qu’elle est due à une bactérie ou à un parasite. La borréliose est responsable de 150 à 800 maladies allant de la fièvre récurrente à la fatigue chronique, du syndrome grippal aux douleurs articulaires chroniques. La maladie a grandement altéré la population depuis plus de 60 ans, et ce, de diverses façons, sans qu’aucun antibiotique n’ait eu un effet.
LA MALADIE DE LYME Se pourrait-il que cette maladie ne soit causée ni par une bactérie ni par un parasite, mais qu’elle résulterait d’un virus qui aurait muté depuis plusieurs années, voire depuis le début des années 1900. Les symptômes de la maladie de Lyme diffèrent d’un individu à l’autre, tout comme les symptômes du rhume et de la grippe. page 60 • octobre 2016 • Le monde au naturel.ca
Selon le système immunitaire de l’individu, son alimentation plus ou moins acidifiante, son état de stress, la maladie apparaîtra plus ou moins violente. Par exemple, si vous accumulez les métaux lourds dans votre organisme, spécialement le mercure, vous serez plus affecté par la maladie de Lyme. Une piqûre de tique fait partie des déclencheurs les plus minimes, soit pour moins de 0,5 % des cas de la maladie de Lyme. D’ailleurs, 90 % des travailleurs en forêt en Suisse sont testés positifs sans jamais avoir de symptômes, tout en demeurant aussi robustes et jouissant d’une bonne santé.
Les principaux déclencheurs de cette maladie sont : les champignons et les moisissures à la maison ou au bureau; le mercure; les pesticides et les herbicides en haute quantité dans votre environnement, surtout à la campagne où il y a des épandages; les grosses émotions négatives causant du stress, comme le décès d’un être cher; les drogues et les médicaments à l’excès qui peuvent influer sur le système immunitaire et le foie; une morsure d’araignée, de tique ou de guêpe mal soignée. Tous ces facteurs peuvent réveiller un virus endormi en vous, que ce soit le virus Epstein-Barr ou un autre.
Certains auteurs affirment que c’est un virus qui cause la maladie de Lyme et que si vous avez les symptômes suivants : spasmes, fatigue, perte de mémoire, douleurs aux nerfs et aux muscles, cerveau embrouillé, tics, et que vous éliminez toutes les autres causes de ces symptômes, vous avez certainement une maladie virale. Selon le Dr Thomas Rau, qui collabore également avec l’Institut Marion, aux États-Unis, la maladie de Lyme serait la syphilis des temps modernes, et il l’explique bien dans une vidéo à ce sujet sur Internet. Dès que vous avez des symptômes qui ne ressemblent ni à une grippe ou à un rhume et qui persistent au-delà de deux semaines, n’attendez pas que votre système immunitaire ne puisse prendre le dessus et procurez-vous ce qu’il faut pour le renforcer.
TESTER LA MALADIE DE LYME Il y a deux tests disponibles pour diagnostiquer la maladie de Lyme : le test ELISA (Enzyme-Linked Immunosorbent Assay) et le Western Blot, appelé aussi transfert de protéines. Ces deux tests permettent de vérifier l’infection par Borrelia burgdorferi. En Californie, au laboratoire IGeneX, on teste également les pathogènes suivants : Babesia, Anaplasma, Ehrlichia, Bartonella ou Rickettsia. Il peut donc arriver qu’un patient présente les symptômes de la maladie de Lyme tout en ayant des tests négatifs. Par contre, si vous souffrez de candidose, grippe, infection à staphylocoque, il y a de fortes chances que le test s’avère positif. De plus, pour des gens en bonne santé, le test peut s’avérer positif sans qu’ils aient de symptôme. Est-ce à dire que ces tests ne sont pas adéquats?
Si par contre vous vous présentez chez votre médecin avec une rougeur migrante (érythème), il y a de fortes chances pour que celui-ci vous fasse passer des tests afin de vérifier vos anticorps. On pourra vous traiter avec des antibiotiques sans que cela ne change rien. Même si vous n’avez jamais été piqué par une tique, vous pouvez présenter les symptômes de la maladie de Lyme : douleurs articulaires, musculaires, acouphènes, maux de tête, problèmes visuels, engourdissement, grande fatigue, troubles du rythme cardiaque, paralysies faciales et fièvre, raideur de la nuque, ganglions enflés. Vous pourriez recevoir un diagnostic de fibromyalgie, sclérose multiple, lupus, Parkinson, Alzheimer, arthrite rhumatoïde, etc. La maladie de Lyme imite plusieurs autres maladies et dans sa phase tardive, on rencontre en plus des pathologies précédemment mentionnées, des inflammations du genou et de la psychose. SOIGNER LA MALADIE DE LYME Le temps de récupération de la maladie, selon l’individu, peut prendre de six mois à deux ans.
Il faut d’abord vérifier la teneur de métaux lourds dans le système et vous assurer que vous n’avez pas de mercure, puisque ce métal fait croître la maladie. Dès les premiers symptômes, il appert que les plantes médicinales immunostimulantes seraient un allié ainsi qu’une alimentation adéquate contenant des aliments guérisseurs.
Il s’avère important également de prendre soin de votre système digestif, puisque les bactéries, virus et champignons qui y vivent doivent se comporter harmonieusement. S’il arrive un intrus, ils doivent pouvoir l’éliminer avec l’aide du système immunitaire. Plus votre intestin est en santé, plus l’est aussi votre système immunitaire.
Certaines plantes médicinales comme la racine de réglisse à haute dose et l’armoise, pour ne nommer que celles-là, la lysine, le reishi, l’argent colloïdal, et les remèdes homéopathiques peuvent aider. L’ethnobotaniste Wolf-Dieter Storl, lui-même atteint de la borréliose par le passé, et se spécialisant dans les plantes sauvages et médicinales, s’est soigné avec la racine de cardère. Il explique bien dans son livre Guérir naturellement la maladie de Lyme comment venir à bout de ce germe qui peut causer la mort.
N icole Renaud,
ND.A.
naturopathe agréée, maîtrise en éducation
• Bilan de santé complet • Problèmes gastro-intestinaux • Problème hormonal hommes, femmes, adolescents • Analyses fonctionnelles de laboratoire
Téléphone : 819-371-2336 • 5360, boul. Jean XXIII Trois-Rivières • membre de l'ANAQ
Nom : Prénom : Adresse :
# J’accèpte de recevoir des infos lettres par courriel
Courriel : Tél. : Je désire m’abonner au magazine Le monde au naturel pour 1 an, 9 numéros pour 50 $ taxes incluses.
Pour informations : 819-694-9050
Retournez votre chèque à : Le monde au naturel, 65 boul. Ste-Madeleine, Trois-Rivières (Qc) G8T 3K8 OU
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A
Actualités
Par Hélène Vadeboncoeur, présidente du RESQ et chercheuse dans le domaine de la santé
Enfin une association québécoise d’électrosensibles!
les ondes. En ville, en particulier, il n’est pas évident de trouver un lieu adéquat où habiter ou travailler. Et même à la campagne, c’est de plus en plus ardu. De plus, le diagnostic d’ES ou d’EHS n’est pas reconnu au Québec. La population en général et l’entourage des personnes électrosensibles ne comprennent pas ce qui leur arrive. Dans bien des cas, on cite des autorités médicales pour nier tout lien entre les CEM et les symptômes d’électrosensibilité.
Entre 1 et 3 % de la population dit être handicapée par les champs électromagnétiques.
A
vec la prolifération récente des technologies sans fil qui permettent la transmission d’informations à distance, de plus en plus de gens, partout dans le monde, développent des problèmes de santé à la suite de leur exposition à des champs électromagnétiques (CEM) de radiofréquences (RF) émises par ces équipements. Contrairement à ce que l’on pense, cette forme d’hypersensibilité est documentée depuis longtemps. En effet, en 1969, la Marine américaine résumait la littérature publiée dans les pays de l’Est depuis 19331 sur la maladie des micro-ondes qui affligeait les militaires surexposés aux RF. Les micro-ondes (hyperfréquences) sont des RF se situant dans la plage du spectre électromagnétique entre 300 mégahertz (MHz) et 40 gigahertz (GHz), selon Ressources naturelles Canada.
Ces dernières années, on a de plus en plus entendu parler de cette sensibilité environnementale, désormais appelée électrosensibilité (ES) ou électrohypersensibilité (EHS). Les personnes atteintes prennent souvent du temps à comprendre ce qui leur arrive et à faire le lien entre leurs nombreux symptômes (neurologiques, cardiaques, dermatologiques, etc.) et leur exposition à des champs électromagnétiques (CEM). Les travailleurs et les gens ordinaires ont d’abord remarqué qu’ils étaient incommodés par les CEM d’extrêmement basses fréquences (60 hertz) des lignes à haute tension et des appareils comme les écrans cathodiques des télévisions et des ordinateurs. Mais depuis l’arrivée en masse des antennes de téléphonie cellulaire, des téléphones portables et des autres technologies sans fil, entre 1 et 3 % de la population mondiale dit souffrir d’EHS au point d’en être handicapée. De plus, jusqu’à 10 % des gens éprouveraient des symptômes plus ou moins sévères d’intolérance aux CEM, selon divers sondages européens2. À l’ère du tout-au-sans-fil, la vie de ces personnes devient de plus en plus infernale. Elles doivent fréquemment quitter leur logement pour en trouver un moins exposé aux RF. Souvent, elles n’arrivent plus à travailler dans les lieux envahis par
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MISSION DU RESQ C’est principalement pour répondre aux besoins du nombre croissant d’hypersensibles québécois qu’une association a vu le jour le 18 juin dernier : le Rassemblement ÉlectroSensibilité Québec (RESQ). Organisme à but non lucratif, le RESQ vise à :
• Représenter les personnes électrosensibles du Québec et être leur porte-parole. • Favoriser le regroupement et les échanges entre personnes électrosensibles. • Faire reconnaître et défendre leurs droits. • Faire connaître les ressources pouvant leur venir en aide. • Sensibiliser la population québécoise à l’électrosensibilité et aux effets biologiques des champs électromagnétiques. Depuis sa fondation, le RESQ a élu un conseil d’administration, créé un site Web, publié une infolettre et mis sur pied deux comités de travail : l’un dédié à l’information et l’autre au soutien aux personnes électrosensibles. Ces dernières, leurs proches et les personnes désireuses de les soutenir peuvent devenir membres de l’association. Le RESQ invite toute personne désireuse de remplir le formulaire disponible sur son site Internet. En tant qu’organisme à but non lucratif (OBNL) dûment enregistré, le RESQ peut aussi recevoir des dons qui serviront à assumer les frais de ses activités. Si vous souhaitez faire un don, veuillez SVP envoyer un chèque libellé au nom du Rassemblement ÉlectroSensibilité Québec (RESQ), au 158, rue De Cournoyer, Boucherville, J4B 7N6. Vous pouvez aussi nous écrire à electrosensibilitequebec@gmail.com.
N’oublions pas que les personnes électrosensibles sont comme les canaris dans les mines : elles ressentent en premier les effets biologiques des radiations électromagnétiques qui nous atteignent tous. Pour en savoir davantage : electrosensibilitequebec.wordpress.com
1. Clinical and hygienic aspects of exposure to electromagnetic fields, A review of the Soviet and Eastern European Literature, Christopher H. Dodge, Biometrics Division, US Naval Observatory, Washington : http://www.nextup.org/pdf/EHS2006_HallbergOberfeld.pdf 2. Letter to the Editor: Will We All Become Electrosensitive, Hallberg et Oberfeld, Electromagnetic Biology and Medicine, 25: 189–191, 2006 : next-up.org/pdf/EHS2006_HallbergOberfeld.pdf
Le monde au naturel.ca • octobre 2016 • page 63
SUne pomme par jour, c’est
Sans gluten
Par Caroline Roy
du bonheur qu’on savoure! Q
uand les feuilles se parent peu à peu des couleurs des plus beaux couchers de soleil, on sent monter en nous, de façon presque instinctive, le goût de croquer à pleines dents dans une pomme bien mûre, bien fraîche. C’est enfin le temps des pommes. Sentez! Ça embaume! L’histoire de la pomme Cortland, McIntosh, Lobo, Empire et plus encore... On retrouve en effet sur le marché plusieurs variétés de pommes, pour tous les goûts, afin de séduire les palais les plus fins! Tout comme moi, vous en avez sûrement presque toujours à la maison. Mais vous êtes-vous déjà questionné sur l’origine de ce fruit que l’on retrouve maintenant partout au Québec, peut-être même sur votre terrain? Pour ma part, j’ai la chance de vivre près de Compton, magnifique village des Cantons-de-l’Est où l’on retrouve plusieurs vergers. « C’est en 1617 que le premier pommier cultivé fait le grand voyage vers l’Amérique. Louis Hébert en plante près de Québec; on en trouve ensuite près de chaque ferme de la colonie. Aux États-Unis, c’est vers 1630 que le gouverneur Endicott plante le premier pommier près de Boston dans la baie du Massachussetts. « Mais c’est en 1812, au cœur de la communauté anglophone de Saint-Paul d’Abbotsford, que naît le premier Centre de pomiculture du Québec. À l’époque, la pomme la plus populaire est la « Fameuse ».
« Puis, vers 1900, le gouvernement québécois crée une station d’arboriculture fruitière à Compton. Aux environs de 1935, Ubald Gagnon y établit le premier verger commercial. La ferme existe toujours sur le chemin Hatley. Depuis, Compton compte une dizaine de vergers, dont celui du Gros Pierre qui prit racine en 1980.1 » FRUIT SANTÉ En plus de procurer le ravissement de mordre dans un bon produit bien de chez nous, manger des pommes est un cadeau divin pour la santé. Il semblerait même que les gens qui consomment régulièrement des pommes réduisent d’environ 27 % les risques liés notamment aux troubles du diabète et des maladies cardiovasculaires.
La pomme est riche en fibres mais également en oligoéléments, si précieux pour la santé : le phosphore, le magnésium et le potassium, pour ne nommer que ceux-ci. Riche en antioxydants et en glucides, elle regorge de vitamines A, C et E en plus des vitamines du complexe B. Elle contribue à la diminution du cholestérol et constitue un excellent coupe-faim page 64 • octobre 2016 • Le monde au naturel.ca
faible en calories. Comme le dit le dicton : « Une pomme par jour éloigne le docteur! ». Prenons donc l’habitude de l’intégrer à notre quotidien, aux repas comme aux collations.
Ce cadeau de la nature est même désaltérant, car il contient 85 % d’eau. Mais surtout, la pomme demeure d’abord et avant tout délicieuse, croquante, juteuse, parfumée et… rassembleuse! Qui, par un beau dimanche d’automne ensoleillé, n’a pas été animé de cette envie d’« aller aux pommes »? LA POMME DANS NOTRE CUISINE La pomme est polyvalente. Ce fruit subtil sait se marier à tant de mets savoureux. Pour ma part, ma préférée d’entre toutes est sans contredit la Cortland. J’ai si hâte à la fin septembre pour pouvoir la savourer fraîchement cueillie, mais également pour en faire provision et la cuisiner! J’apprécie cette pomme pour son goût et aussi pour sa très grande polyvalence culinaire. Elle résiste au noircissement et se cuisine à merveille. Tartes aux pommes et compotes sont pures délices avec la pomme Cortland! Je profite toujours de l’automne pour préparer une grande quantité de compote de pommes maison, que je congèle par la suite dans des pots de verre, que je priorise plutôt que le plastique. Il suffit simplement de ne pas remplir complètement les pots, puisque la compote prendra de l’expansion en gelant. Par la suite, vous n’aurez qu’à la laisser dégeler au réfrigérateur ou sur le comptoir et vous pourrez alors vous en régaler tout au long de l’année! PETIT-DÉJEUNER ET COLLATION SANS GLUTEN... INCLUANT LA POMME! On connaît tous cette phrase populaire : « Le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée. » Ce premier repas aide en effet à démarrer la journée avec une bonne dose d’énergie, en autant qu’il soit sain et nutritif. Car trop souvent, il peut être composé de céréales à déjeuner sucrées et autres aliments à index glycémique élevé, ce qui provoque dans le corps une hausse rapide du taux de sucre. Et pour couronner le tout, les aliments à index glycémique élevé ouvrent l’appétit... car lorsque le taux de sucre redescend, on a faim et on veut encore manger! Je vous propose donc deux recettes à base de pommes que vous pourrez servir autant au petit-déjeuner qu’en guise de collation : de délicieuses gaufres aux pommes et au sarrasin ainsi que de savoureux muffins aux pommes et aux carottes. Ainsi, après chaque dégustation, vous n’aurez qu’une autre envie… celle de tomber dans les pommes! 1. Tiré du site Web du verger le Gros Pierre : http://www.grospierre.com/
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R Recettes
Par : chef Caroline Roy
GAUFRES AUX POMMES ET AU SARRASIN
sans gluten, sans produits laitiers et hypotoxiques Portions : 8 Préparation : 20 minutes INGRÉDIENTS • 140 g (1 tasse) de farine de sarrasin • 140 g (1 tasse) de farine tout usage La Merveilleuse (de Cuisine l’Angélique) • 15 ml (1 c. à soupe) de poudre à pâte • 5 ml (1 c. à thé) de cannelle moulue • 2,5 ml (1/2 c. à thé) de muscade moulue • Une pincée de sel • 3 œufs moyens, séparés • 250 g (1 tasse) de boisson végétale, au goût • 50 g (1/4 tasse) d’huile d’olive douce • 2 pommes en petits cubes (230 g environ)
PRÉPARATION 1. Dans un bol, mêler la farine tout usage, la farine de sarrasin, la poudre à pâte, la cannelle moulue, la muscade et le sel. Ajouter les jaunes d’œufs, la boisson végétale, l’huile et la vanille et battre à vitesse maximale du batteur électrique jusqu’à ce que le mélange épaississe (environ une minute). 2. Monter les blancs en neige jusqu’à obtention de pics fermes. 3. À l’aide d’une spatule, incorporer les blancs d’œufs à la pâte en pliant délicatement. 4. Toujours à l’aide d’une spatule, incorporer ensuite les pommes. 5. Laisser reposer de cinq à dix minutes. 6. Déposer une partie de la pâte sur le gaufrier, préalablement chauffé et badigeonné d’huile, étendre légèrement au besoin et faire cuire, jusqu’à bien doré. 7. Entre chaque cuisson, pour obtenir de bonnes gaufres croustillantes, badigeonner légèrement la surface de cuisson du gaufrier avec de l’huile. Les pommes et le sarrasin se marient très bien ensemble. Ces gaufres vous feront aussi d’excellentes collations. Vous pouvez même y ajouter des noix au goût, afin d’en augmenter la valeur nutritive.
MUFFINS POMMES-CAROTTES
Sans gluten, sans produits laitiers, végétalien et hypotoxiques Portions : 12 / Préparation : 15 minutes Repos : 15 minutes / Cuisson : 30 minutes INGRÉDIENTS • 250 g (1 tasse) de compote de pommes non sucrée • 30 ml (2 c. à soupe) de boisson végétale, au goût • 5 ml (1 c. à thé) de chia • 5 ml (1 c. à thé) de vinaigre de cidre • 210 g (1 1/2 tasse) de farine tout usage La Merveilleuse (de Cuisine l’Angélique) • 10 ml (2 c. à thé) de poudre à pâte • 5 ml (1 c. à thé) de bicarbonate de soude • 5 ml (1 c. à thé) de cannelle moulue • 2,5 ml (1/2 c. à thé) de muscade moulue • 1 ml (1/4 c. à thé) de sel • 145 g (2/3 tasse) de sucre de canne • 65 g (1/3 tasse) d’huile d’olive douce • 175 g (1 tasse) de carottes râpées • 85 g (1/2 tasse) d’amandes hachées finement
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Dans un bol, mêler ensemble la compote de pommes, la boisson végétale, le chia et le vinaigre de cidre. Laisser reposer 15 minutes. Préchauffer le four à 180 0C (350 0F).
Mélanger ensemble la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude, les épices et le sel. Réserver.
Dans un autre bol, combiner le sucre de canne, l’huile et le mélange de chia préalablement trempé. Battre à l’aide d’un batteur électrique pour faire émulsionner l’huile et les autres ingrédients liquides.
Incorporer le mélange sec aux liquides et battre, toujours à l’aide d’un batteur électrique, jusqu’à ce que la pâte commence à épaissir (environ une minute).
À la cuiller de bois, ajouter les carottes râpées et les amandes. Répartir la pâte dans des moules à muffins tapissés de moules en papier. Cuire au four sur la grille centrale, environ 30 minutes, jusqu’à ce qu’un cure-dents inséré au milieu en ressorte propre. Démouler à la sortie du four et laisser refroidir sur une grille. À la pause collation, je vous propose cette recette de muffin pommescarottes, savoureux et moelleux à souhait!
Conseil pratique Pensez à doubler la recette et à en congeler une partie en portions déjà emballées individuellement. Vous en aurez ainsi toujours sous la main! Variante Vous pouvez remplacer les amandes par des noix de Grenoble ou encore des raisins secs.
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A
Alimentation
L’index glycémique en quelques mots…
Maisons saines et écologiques Formations d’automne à Montréal
L’index glycémique est la mesure qui permet de décrire l’influence de la consommation de glucides sur la glycémie (taux de glucose dans le sang). Il est utilisé pour décrire le type de glucides contenus dans un aliment et susceptibles d’avoir une influence sur l’augmentation du taux de glucose sanguin. Les aliments à index glycémique élevé sont susceptibles de déséquilibrer la glycémie, il est donc important d’en surveiller la consommation en cas de diabète.
Les lipides en quelques mots…
Les lipides sont plus connus sous le nom de graisses. Leur utilité est multiple : ils nous apportent de l’énergie (1g de lipides équivaut à 9 kilocalories, soit 9000 calories) et des vitamines A, D, E et K, participent à la constitution de la membrane des cellules (60 % du cerveau est constitué de lipides), et sont précurseurs de certaines hormones comme les oestrogènes ou la progestérone... Dans notre alimentation, on retrouve des lipides dans les matières grasses animales (les viandes, poissons, oeufs et dérivés, et les dérivés du lait : beurre, crème fraiche, fromage) et les matières végétales. La consommation excessive de certains lipides favorisant les maladies cardio-vasculaires, donc le choix des lipides est important. Il est conseillé de privilégier la consommation de lipides contenant des acides gras mono insaturés (huile d’olive, de colza, graisse de canard).
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FENG SHUI, NUISANCES SUBTILES ET GÉOMÉTRIE SACRÉE, avec l’architecte Marie Louise Roy (29 octobre) MAISONS SAINES : LES MEILLEURES PRATIQUES, avec l’architecte André Bourassa, architecte (5 novembre) MAISONS SOLAIRES, avec André Fauteux, éditeur, et Rémy Prat, électricien (26 novembre) CHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES, avec Stéphane Bélainsky de 3E (3 décembre) Un production du magazine La Maison du 21e siècle Informations et inscriptions : www.maisonsaine.ca 450 228-1555
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P
Pause détente
Gagnante du mois de septembre 2016 Mme Micheline Raymond de Sorel
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Retournez votre coupon AVEC les 7 erreurs à : Le monde au naturel, 65 boul. Ste-Madeleine, Trois-Rivières (Qc) G8T 3K8 Le tirage aura lieu le 15 novembre 2016. page 70 • octobre 2016 • Le monde au naturel.ca
Le magazine Le monde au naturel est publié 9 fois par année. Distribué à 45 000 exemplaires à travers le Québec. Si vous avez des commentaires ou des questions n’hésitez pas à nous contacter. Téléphone : (819) 694-9050 Télécopieur : (819) 694-9045 Courriel : info@natworld.ca Directrice générale Nathalie Gélinas Éditeur : Benoit Ouimet Publicité • Nathalie Gélinas ngelinas@natworld.ca
Journaliste Guylaine Campion, Marc André Gagnon Marie-Hélène Proulx Collaborateur Nathalie Beaudoin, Stéphanie Bureau, Suzanne Cholette, Mélissa Larivière, Françoise Marc, Nicole Renaud, Caroline Roy, Shirley Séguin, Michel Turbide, Hélène Vadeboncoeur, Lorna Vanderhaeghe
Révision • Louise Quintin Denis Dionne Cell.: 514.772.2586 louise.mondeaunaturel@hotmail.com Imprimeur Solisco Graphiste Distribution Benoit Ouimet Nationex / Poste Canada Messageries Dynamiques
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