Le monde au naturel - Janvier 2016

É

Éditorial

Une année 2016...au naturel!

Depuis maintenant près de trois ans, votre magazine « Le Monde au Naturel » est distribué dans plus de 300 magasins de produits naturels au Québec et il est aussi offert en abonnement. Et cette année, nous vous annonçons une très bonne nouvelle puisque, dorénavant, il sera maintenant possible de se procurer « Le Monde au Naturel » en kiosque. Nous vous remercions d’être si nombreux à nous lire. Votre fidélité et votre intérêt nous motive sans cesse à vouloir bien vous informer sur toutes les nouvelles tendances au niveau de la santé au naturelle.

Déjà une nouvelle année qui commence, une année 2016 remplie de promesses où plusieurs prendront de bonnes résolutions afin d’améliorer leur santé, changer des mauvaises habitudes, perdre du poids et pourquoi pas, se lancer le défi d’adopter un nouveau mode de vie. À ce sujet, je vous propose un article sur toutes les nouvelles tendances qui domineront le domaine de l’alimentation et de la nutrition en 2016. Pour ma part, je préconise l’option d’acheter des produits locaux. Ainsi, j’encourage les gens de ma municipalité et l’économie locale. Quel plaisir pour moi d’acheter mes produits chez les commerçants du coin et de profiter de leurs bons conseils!

Sans vouloir dénigrer les supermarchés, je dois vous avouer que j’aime bien la relation de proximité que l’on peut établir avec nos marchands locaux. Et en cette année 2016, j’opte aussi pour une alimentation bio et sans gluten!

San Francisco, un modèle pour la réduction des déchets À lire en page 32

Pour poursuivre dans l’optique des nouvelles tendances, j’attire votre attention sur un article fort intéressant sur la ville de San Francisco qui devient un modèle pour la réduction des déchets.

Cette ville de la Californie a fait le pari qu’elle parviendrait à recycler ou à composter 100% de ses rebuts. Quel beau défi alors que l’environnement et l’avenir de notre planète sont au centre de nos préoccupations! Cette ville californienne veut éduquer et sensibiliser la population à changer ses comportements. Je crois que le défi de la ville de San Francisco doit nous faire réfléchir sur notre responsabilité à chacun et chacune d’entre nous de minimiser notre impact sur les dommages causés à l’environnement. Des petits gestes comme réduire le temps passé sous la douche ou tout simplement moins utiliser la chasse d’eau peuvent faire toute la différence à long terme. Il est de notre devoir en tant que citoyen de la Terre d’en prendre conscience.

Je vous suggère également un article sur l’exposition aux champs électromagnétiques et ses effets nocifs sur notre santé. Avec notre mode de vie effrénée, notre course contre la montre de tous les jours, nous sommes devenus dépendants de nos téléphones sans fil et mobiles, nos tablettes électroniques, nos portables. Mais il est tout de même possible de limiter l’exposition à nos outils de travail. Nous dormons 8 à 10 heures par nuit, pourquoi ne pas profiter de ce temps de la journée, pour éliminer de notre chambre à coucher tous ces objets et minimiser leurs effets plutôt nocifs sur notre santé?

Connaissez-vous la théorie des signatures? À lire en page 4

D’autre part, j’aimerais attirer votre attention sur un article à la fois intéressant et amusant : la théorie des signatures! Avez-vous déjà remarqué, comment s’apparente la forme de certains fruits et légumes avec nos différents organes? Même si l’idée peut paraître farfelue, il existe bel et bien une similitude entre les deux et il s’avère que l’aliment en question est tout indiqué pour soigner l’organe qui lui est associé. D’ailleurs, la science moderne confirme la justesse de cette théorie. N’avez-vous pas remarqué qu’une carotte coupée ressemble à l’iris d’un œil ou qu’un avocat a la forme d’un utérus? Et concernant ce dernier, aussi étonnant que cela puisse paraître, il faut neuf mois pour voir croître un avocat de la fleur jusqu’aux fruits à maturité. Intéressant n’est-ce pas? Je vous invite donc à découvrir plein d’autres associations d’aliments qui vous feront sûrement sourire. « Que ton aliment soit ton remède et ton remède ton aliment »!

Enfin, j’aimerais souhaiter la bienvenue à deux nouvelles collaboratrices qui se joignent à nous : Isabelle Huot, docteure en nutrition et Cornelia Dum, spécialiste en cosmétologie.

En terminant en ce début du mois de janvier, toute l’équipe du « Monde au Naturel » se joint à moi pour vous souhaiter une merveilleuse année 2016 remplie de joie, de bonheur et surtout de santé …au naturel!

Bonne Année 2016 à vous tous et toutes!

Paix et Lumière dans vos cœurs!

Nathalie Gélinas Présidente

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 3

A

Alimentation

Par Guylaine Campion, ND

Connaissez-vous la théorie des signatures?

La théorie des signatures est une ancienne sagesse qui fait le lien entre un fruit ou un légume et un organe du corps. Cette ressemblance ou conformité agit comme un signal d’alarme pour nous indiquer que cet aliment est bénéfique pour notre santé. Aussi étonnant que cela puisse paraître, la science moderne confirme la justesse de cette théorie.

Depuis très longtemps, l’homme a appris à se soigner avec les plantes et ce qu’il pouvait trouver dans son environnement naturel.

L’origine de la théorie des signatures provient de la Grèce antique, mais on soupçonne qu’elle devait exister dans d’autres cultures. En fait, c’est l’alchimiste suisse Paracelse qui au 16e siècle a rendu célèbre cette doctrine. Par leur image, les plantes montraient la « signature » de leurs pouvoirs. Il disait : « Tout ce que la nature crée, elle le forme à l’image de la vertu qu’elle entend y attacher. » NOIX ET CERVEAU… Avez-vous déjà remarqué comment une noix ressemble à un petit cerveau avec des hémisphères gauche et droit, supérieur et inférieur? De plus, les sillons de la noix sont similaires à ceux du néocortex. Les noix aident au développement des fonctions cérébrales.

CAROTTES ET YEUX Nous savons tous que les carottes, riches en bêta-carotène, améliorent la santé des yeux. Mais si vous coupez une carotte et examinez la tranche, vous y voyez alors un œil avec sa pupille et son iris. Étonnant, n’est-ce pas?

CHAMPIGNONS ET OREILLES Si vous tranchez un champignon en deux, vous remarquerez sa ressemblance avec une oreille humaine. Riches en vitamine D, les champignons aident à améliorer l’audition. De plus, la vitamine D est importante pour la santé des os et même des petits os de l’oreille, qui transmettent les sons au cerveau.

RAISINS ET POUMONS Les grappes de raisins ont la forme des alvéoles des poumons. Par conséquent, un régime riche en fruits et particulièrement en raisins pourraient réduire le risque de cancer du poumon. Par ailleurs, l’extrait de pépin de raisin, riche en proanthocyanidines, aide à diminuer la sévérité de l’asthme lors d’allergies.

TOMATE ET CŒUR De couleur rouge, la tomate ressemble au cœur. Riche en lycopène, un antioxydant, la tomate normalise le taux de cholestérol dans le corps et régularise la pression artérielle, ce qui est excellent pour la santé du cœur.

ET AUSSI GRAINS DE CAFÉ ET CERVEAU Les grains de café ont la forme des lobes du cerveau. D’ailleurs, ils ont une action stimulante sur les plans psychique et physique.

HARICOTS ROUGES ET REINS Quelle ressemblance entre les haricots rouges et les reins! Pas étonnant qu’ils aident à maintenir une bonne fonction rénale. En fait, les haricots rouges agiraient sur les cellules des tissus filtrant les reins et ils posséderaient la propriété de resserrer les tissus dilatés et de fortifier ainsi que régénérer les reins fatigués. page 4 • janvier 2016 • Le monde au naturel

GINGEMBRE ET ESTOMAC Vous avez sûrement remarqué que les morceaux de gingembre ressemblent souvent à la forme d’un estomac. On sait que le gingembre facilite la digestion et soulage les douleurs gastriques.

D’autre part, sa réputation n’est plus à faire pour calmer les nausées et le mal des transports.

PATATE DOUCE ET PANCRÉAS Avec la forme d’un pancréas, la patate douce aide vraisemblablement à équilibrer l’index glycémique. En effet, la patate douce, dont la pelure est blanche, diminuerait la résistance à l’insuline, ce qui favoriserait le contrôle de la glycémie.

CÉLERI ET OSSATURE Une branche de céleri ressemble à un os et voilà que le céleri, riche en sodium, en potassium et en phosphore, cible de façon spécifique la solidité des os.

TIGE DE PRÊLE ET COLONNE VERTÉBRALE La tige de prêle a la forme d’une colonne vertébrale et est reliée au dos. En fait, elle contient de la silice, un minéral nécessaire à une bonne ossature.

AVOCAT ET UTÉRUS Sous la forme des organes féminins, l’avocat agit sur la fonction de la matrice et du col de l’utérus. En fait, l’avocat aide à l’équilibre hormonal féminin et à la perte de poids après un accouchement tout en prévenant le cancer du col de l’utérus. Fait étonnant, on dit qu’il faut neuf mois pour voir croître un avocat de la fleur jusqu’au fruit à maturité.

OLIVES ET OVAIRES Les olives, avec leur forme ovale, aident à la santé et au fonctionnement des ovaires et plus particulièrement l’huile d’olive.

Certaines études font un lien entre l’huile d’olive et la prévention du cancer des ovaires.

GINSENG ET DÉSIR SEXUEL Le ginseng avec sa forme phallique fait partie des trois plus populaires aphrodisiaques de l’Orient avec la corne de rhinocéros et le bois de gazelle. Le ginseng a la propriété de stimuler la libido et d’agir puissamment au niveau de la virilité. Représentant aussi le corps humain dans sa totalité, c’est un puissant tonifiant pour tout l’organisme.

FIGUES ET SPERMATOZOÏDES Au moment de leur croissance, les figues pendent deux par deux et ressemblent donc à des testicules. Les figues ont d’ailleurs la propriété d’augmenter la mobilité des spermatozoïdes, d’accroître leur nombre et de lutter contre la stérilité masculine, l’impuissance de même que l’inflammation de l’urètre.

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 5

S

Soins du corps

Par Guylaine Campion, ND

Qu’est-ce que la gyrotonic? des exercices avec des appareils dotés de poids en fonte, de harnais et de poulies. Ces appareils sont conçus de façon spécifique pour favoriser un travail musculaire tout en douceur. Le travail des muscles à 360 degrés permet de vraiment s’étirer et de se tonifier.

Après avoir fait travailler différents groupes musculaires tels que les bras, les jambes et les abdominaux, on termine la session par quelques minutes de relaxation. Le système de contrepoids est variable et on ajuste la tension selon son rythme.

DES MOUVEMENTS DOUX ET FLUIDES Étant donné que tous les mouvements suivent le rythme de la respiration, ils sont doux et fluides. Ils procurent souplesse, endurance, coordination, alignement corporel et équilibre énergétique. Certains vont même jusqu’à dire que la gyrotonic est une méditation en mouvement.

Lors des premières séances, il est possible de ressentir des courbatures. C’est normal puisqu’il s’agit de travailler les muscles en profondeur.

La gyrotonic est une méthode d’entraînement, d’assouplissement et de renforcement des muscles profonds inspirée du yoga, de la danse, de la gymnastique et du tai-chi.

Inventée par un danseur aux États-Unis dans les années 80, cette pratique est fort appréciée même par ceux et celles qui, par le passé, n’ont jamais vraiment accrochés à une discipline de fitness.

Elle allie à la fois douceur, cardio et travail musculaire. De plus, ceux et celles qui la pratique ont l’impression d’avoir grandi de quelques centimètres.

DES RÉSULTATS CONCLUANTS Souvent après un mois, les adeptes de la gyrotonic voient leurs abdominaux renforcés. Cette pratique permet aussi aux ligaments de s’assouplir et de se renforcer. De plus, la gyrotonic aide à stimuler l’énergie, à apprendre à respirer, à libérer les tensions accumulées, le stress et la fatigue et à apaiser le mental. Par ailleurs, cette technique sculpte, galbe et affine la silhouette, améliore le maintien et procure un effet anti-âge.

Les mouvements circulaires, contrairement au Pilates qui sont plutôt linéaires, se pratiquent en position assise ou debout et privilégient l’étirement de différents groupes musculaires.

Cette technique et très populaire auprès des sportifs de haut niveau et les danseurs, mais les sédentaires peuvent aussi l’apprécier. La gyrotonic permet de soulager les maux de dos et du cou, les tendinites, les bursites et bien d’autres douleurs.

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page 6 • janvier 2016 • Le monde au naturel

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Certaines saveurs coupent L’huile d’olive réduit la faim, mais sans les papilles considérablement le Fait étonnant : on apprend que les récepteurs du goût ne sont pas seulement placés sur les papilles gustatives, mais aussi tout au long du système digestif et le fait de stimuler certaines saveurs comme l’umami directement dans le système digestif peut réduire l’appétit.

C’est ce que démontre une étude menée par des chercheurs hollandais (Wageningen). En fait, les récepteurs gustatifs peuvent distinguer cinq goûts différents : sucré, salé, amer, acide et umami, que ce soit sur la langue ou dans l’estomac.

Les chercheurs ont voulu savoir si les goûts perçus directement par le système digestif pouvaient aussi agir sur la faim. Lors de l’étude, cinq exhausteurs de goût ont été administrés à 15 volontaires durant une heure. Par la suite, les participants ont partagé un repas durant lequel les chercheurs ont observé les signes de faim et de satiété.

Les chercheurs ont alors constaté que les volontaires n’ont pas abordé le repas de la même manière et aussi que la saveur umami inhibe la faim et ce, même si cela n’est pas suivi d’une diminution de la quantité de nourriture ingérée. Seule la combinaison de trois exhausteurs a réduit de façon significative l’ingestion d’aliments. De plus, aucun changement n’a été constaté avec les autres goûts administrés individuellement.

En conclusion, cette étude confirme l’importance et la complexité du système digestif relativement à la sensation de faim. On peut donc imaginer qu’un jour, des « coupe-faims gustatifs » pourraient agir directement sur le système digestif.

risque de cancer du sein

Une étude espagnole révèle qu’un régime méditerranéen riche en huile d’olive extra-vierge diminuerait, de manière considérable, le risque de cancer du sein par rapport à un régime pauvre en graisses. Cette analyse a été effectuée auprès de 4 152 femmes en bonne santé.

Au cours de cette étude, un groupe de volontaires a suivi un régime méditerranéen riche en huile d’olive extra-vierge, représentant 15 % de leurs calories, et un autre groupe a suivi un régime méditerranéen pauvre en graisses.

Après cinq ans, 35 femmes ont développé un cancer. Les femmes du groupe « huile d’olive » sont celles qui ont été les moins touchées, avec une réduction du risque de 68 % par rapport au groupe « pauvre en graisses ».

Toujours selon cette étude, on dit que chaque fois que le régime méditerranéen comprend 5 % de calories supplémentaires apportées par l’huile d’olive, le risque de cancer du sein diminue de 28 %. Toutefois, il est probable que l’huile d’olive agit en synergie avec d’autres constituants de ce régime, riche en végétaux et en poisson et pauvre en viande et en produits laitiers.

page 8 • janvier 2016 • Le monde au naturel

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Santé

Par Guylaine Campion, ND

La spiruline : une algue anti-âge Saviez-vous que la spiruline, cette petite algue bleue antioxydante et régénérante, stoppe les effets du vieillissement? Existant depuis plus de trois milliards d’année sur la planète, sa valeur est énorme pour notre santé. On la retrouve dans des lacs d’eau chaude et alcaline. De nos jours, elle est cultivée dans de gigantesques bassins.

On dit que lorsque les Européens arrivèrent en Amérique centrale, ils découvrirent que les Aztèques tiraient du grand lac Texcoco, situé près de Mexico, une sorte de boue bleue à haute valeur nutritive qui était, en fait, de la spiruline.

Cette algue aide à combattre les radicaux libres. Elle est en conséquence une amie précieuse pour contrer les problèmes reliés à l’âge. Parmi ses bienfaits, elle protège la santé des yeux et lutte contre le cholestérol, les troubles cardiovasculaires, les rhumatismes ainsi que l’arthrose. Elle agit donc à plusieurs niveaux.

Plusieurs facteurs accélèrent le vieillissement : les toxines dans l’environnement, les carences nutritionnelles, un système immunitaire faible, le ralentissement du métabolisme, les déséquilibres hormonaux, les métaux lourds, etc.

DÉCOUVRIR CETTE ALGUE BLEUE La spiruline est la plus ancienne des algues bleues. Nommée « spiruline » à cause de sa forme spiralée, elle appartient à la famille des cyanobactéries ou micro-algues bleu-vert. Il existe près de 1 500 espèces d’algues bleues et 36 d’entre elles sont comestibles.

Dans les produits naturels, elle se présente généralement sous forme de poudre bleu-vert déshydratée, en vrac ou en capsules.

La spiruline contient des anti-radicaux libres très puissants tels que le superoxyde dismutase, les flavonoïdes et la bêta-carotène. De plus, elle est riche en phycocyanine, un pigment bleu qui agit comme anti-inflammatoire naturel et qui intervient sur les processus débutants de dégénérescence. Ces anti-radicaux libres luttent efficacement contre les métaux lourds, les toxines et stoppent efficacement le vieillissement.

Elle contient du fer et de la vitamine B12 facilement assimilables, que l’on retrouve rarement dans le règne végétal, une quantité énorme de vitamines, de minéraux et d’oligo-éléments (manganèse, zinc, sélénium et cuivre), qui aident à lutter contre le vieillissement cellulaire, et aussi de la chlorophylle. D’ailleurs, grâce à sa richesse en chlorophylle, la spiruline aurait des effets purificateurs et protecteurs, constituant une barrière idéale contre la radioactivité et détoxifiant ainsi l’organisme des métaux lourds et des polluants.

On dit qu’en Russie la spiruline a été utilisée pour traiter les malades irradiés lors de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. La spiruline est très reminéralisante.

Grâce aux acides aminés et à la vitamine B qu’elle contient, elle peut être de bon recours dans les cas de maladie de Parkinson ou de déficience en dopamine.

Selon certaines études, la spiruline aiderait à traiter l’hypercholestérolémie, la rhinite allergique et le diabète. De plus, elle stimulerait le système immunitaire et favoriserait la perte de poids.

UN SUPER-ALIMENT RICHE EN PROTÉINES La spiruline procure des protéines d’excellente qualité à toutes nos cellules. En fait, elle procure de 55 % à 70 % de protéines. Elle possède des bienfaits antifatigue et antistress et elle augmente les capacités physiques et intellectuelles. Elle est une plante précieuse dans les cas d’épuisement. Sa richesse en fait un « super-aliment » incontournable. Étant donné que la spiruline et très riche en nutriments, elle est utilisée pour combattre la malnutrition dans plusieurs pays à travers le monde, notamment en Inde, au Pérou, au Togo, en Chine et au Vietnam, où des sites de production ont été mis sur pied.

L’ONU soutient le développement de la spiruline en tant que « meilleure nourriture du futur ». D’autre part, la NASA et l’Agence spatiale européenne ont même proposé la spiruline comme nourriture à cultiver lors de missions à long terme dans l’espace.

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 9

A Les aliments du bonheur Alimentation

Par Guylaine Campion, ND

Dépression saisonnière, fatigue, anxiété, stress, … À ce temps-ci de l’année, il est parfois difficile de garder le moral! Et si le contenu de notre assiette et nos habitudes alimentaires pouvaient nous redonner la bonne humeur! Examinons ensemble quelques notions de « l’alimentation du bonheur ».

POISSON ET HUILE VÉGÉTALE : SOURCES D’OMÉGA-3 Les poissons gras tels que le saumon et le thon de même que les huiles d’olive, de tournesol et de lin sont d’excellentes sources d’oméga-3. Cet acide gras essentiel stimule la sécrétion de la mélatonine, qui régularise l’hormone du sommeil et les rythmes chrono-biologiques. Donc, pour lutter contre la déprime de l’hiver, rien de mieux que d’ajouter régulièrement du poisson gras et de l’huile végétale au menu.

NOIX DU BRÉSIL ET SÉLÉNIUM La consommation quotidienne de noix de Brésil procure à l’organisme un apport important en sélénium, un oligo-élément très apprécié pour prévenir le stress, la dépression et certains cancers. De plus, le sélénium réduit les effets nocifs de l’alcool, du tabac, du café et de la pollution. Plusieurs autres aliments sont riches en sélénium : champignons, tomates, oignon, ail, germe de blé, viandes rouges et fruits de mer.

CHOCOLAT NOIR ET MAGNÉSIUM Le chocolat noir, les graines de tournesol, le soya, les épinards, les betteraves, les dattes, les amandes et les noix sont riches en magnésium, qui est très utile pour combattre le stress et détendre les muscles. Il régularise l’équilibre nerveux et agit sur les palpitations et les tremblements.

DES LÉGUMES VERTS ET LES VITAMINES DU GROUPE B Les vitamines du groupe B interviennent dans plusieurs réactions de l’organisme, particulièrement au niveau du système nerveux. Les plus importantes sont les vitamines B9 et B12. La B9, appelée aussi acide folique, joue un rôle essentiel au niveau de la communication entre les neurones. Pour sa part, la B12 agit sur la fatigue, la nervosité et l’humeur changeante.

page 10 • janvier 2016 • Le monde au naturel

LES ACIDES AMINÉS : DES ANTIDÉPRESSEURS NATURELS Les acides aminés sont les principaux constituants des protéines.

Ils sont à l’origine de plusieurs réactions chimiques dans notre organisme, comme celles reliées au transport de l’oxygène, à la transmission de l’influx nerveux ou à l’immunité.

Parmi les acides aminés importants, on retrouve le tryptophane, précurseur de la sérotonine. Ce neurotransmetteur joue un rôle essentiel sur l’humeur. Au niveau de l’alimentation, on retrouve le tryptophane dans la morue, le persil, le soja, le veau, les graines de tournesol et les flocons d’avoine.

Par ailleurs, deux autres acides aminés sont essentiels pour maintenir un bon moral : la tyrosine et la phénylalanine. Ce sont des précurseurs de la dopamine, un autre neurotransmetteur qui combat l’état dépressif. On les retrouve dans les avocats, les bananes, les asperges, les carottes, les épinards, les graines de citrouille, les fromages, les œufs et les amandes.

En terminant, s’il existe des aliments du bonheur, il y a également des aliments qui nuisent à notre mieux-être comme par exemple, les sucres, les aliments transformés et le gluten. Ces aliments doivent donc être évités.

Dates des prochains Cours en Miracles:

Luce Bertrand, B.Ped, Rel.Hum, M.Ps. Coach spirituelle, conférencière, auteure.

Enseignante de « Un Cours en Miracles »

3 au 6 mars 2016: et du 12 au 15 mai

Bonjour et divine année à vous tous Veuillez noter que je donnerai une conférence « Sommes-nous faits l’un pour l’autre » à Trois-Rivières, le mercredi 27 janvier de 19h à 21h au coût de 20$. Vous devez réserver vos billets au 1-866-694-9050.

Réservation: 450-689-1149 coursenmiracles@videotron.ca Je suis également auteure de plusieurs livres que vous pouvez vous procurer via mon site, dont :

Voici aussi les titres des conférences que vous pourrez entendre à la Salle Communautaire de Ste-Thérèse dans les mois qui suivent : 2 février: Se souvenir de tout: Du but de notre incarnation, des contrats qu’on a pris, des raisons de nos rencontres…

1er mars: Un instant d’Amour saint: Plus besoin de dérober personne pour combler nos besoins. L’Amour saint apporte la complétude et l’unité.

Pour plus de détails, allez sur mon site : www.lucebertrand.com

Chronique

Spiritualité

Comment se créer une vie inspirante?

Tenez-vous avec des personnes inspirantes, des gens souvent très simples mais qui rayonnent la joie, le bien-être, l’amour de tout ce qui est. Des êtres qui ont la capacité de l’émerveillement de leur enfant intérieur devant la nature : la beauté d’un lac, d’un coucher de soleil, des premiers flocons de neige. Des gens qui sont appréciatifs de tout ce qu’on prend trop souvent pour acquis : le fait de n’avoir qu’à lever un petit bouton pour avoir de la lumière ou de la chaleur ou activer une laveuse; le fait d’avoir des personnes qui se dévouent pour ramasser nos vidanges, déneiger nos rues, nous servir à l’épicerie; le fait d’avoir tellement de variétés pour combler tous nos goûts et tout cela grâce à notre Mère Terre qui nous fournit le coton, le lin, la laine; le bois, le métal, le verre; l’eau, l’air, le feu; les légumes, les fruits et j’en passe.

Des personnes qui savent dire merci, je t’aime, tu es un ange sur mon chemin; des êtres qui donnent joyeusement, qui partagent naturellement, qui sont spontanément généreux parce qu’ils savent que selon la Loi cosmique tout ce que tu donnes te reviens au centuple même si ce n’est pas de la personne à laquelle tu as donné. La générosité amène l’abondance à tous les niveaux et la richesse du cœur nous ouvre les portes du vrai bonheur, de la réelle satisfaction et d’une grande joie de vivre permanente.

Soyez authentiques. Vivez une vie honnête et fidèle à ce que vous êtes vraiment, c’est-à dire des créations d’Amour. Et l’honnêteté consiste d’abord à être en équilibre avec ce que vous pensez, dites, voulez et faites. Bien souvent on ne dit pas ce qu’on pense et on va même souvent jusqu’à dire le contraire. Combien de fois avez-vous dit oui alors que vous ne vouliez pas vraiment? Pour ne pas déplaire? Se déplaire à soi-même amènera tôt ou tard des frustrations qui seront forcément projetés sur l’extérieur, ce qui finira par déplaire de toute façon. Un tel manque de transparence nous fera perdre notre paix à coup sûr. Puis ensuite on fait le contraire de ce qu’on veut et l’insatisfaction est à son comble. Certains diront qu’on ne peut pas toujours faire ce qu’on veut dans la vie… N’oubliez pas que la pensée crée! Il n’y a pas d’obligations il n’y a que des opportunités. Et c’est en changeant notre perception qu’on peut transformer les musts-devoirs-obligations en choix-options-possibilités.

Vivez avec bonté. Agissez en partant de votre cœur. Au quotidien il y a une multitude de gestes qu’on peut faire dans ce sens. Générez de la compassion pour les êtres qui souffrent et pour les gens qui leur apportent ces leçons qui semblent parfois injustes. Nous sommes tous des enseignants et des étudiants les uns pour les autres. Faites-vous une joie de faire une différence dans la vie des autres. Apportez un sourire à quelqu’un qui est triste, une soupe à celui qui est seul, aidez une personne âgée à traverser une rue ou portez-lui un paquet. Mentionnez à vos enfants à quel point ils sont précieux pour vous. Faites attention à notre planète: apportez vos sacs à l’épicerie, compostez, achetez bio le plus possible. Cultivez la douceur, excusez-vous auprès des gens envers qui vous avez manifesté de l’impatience, remerciez votre patron de vous avoir offert un travail ou un employé de ses bons services. Soulignez le bon chez les autres et ce sont les aspects qu’ils vous manifesteront. Je crois que nous pouvons rendre notre monde meilleur une personne à la fois. Choisissez d’être cette personne inspirante pour les autres.

Faites un travail dans lequel vous excellez et que vous aimez. Tout travail est une occasion d’exploiter les dons, le potentiel et les talents qui nous ont été donnés et ceci avec dévotion et passion, énergie et excellence. De cette façon notre productivité va être une source d’inspiration pour les autres et fera une différence dans la vie de ceux qui nous entourent. Quand on le fait de cette façon, on peut dire qu’on ne travaille pas mais qu’on s’amuse. Ce peutêtre votre rôle de mère qui en est un de première importance, celui d’aidante naturelle si indispensable ou de bénévole si généreux et utile. Peu importe où vous êtes vous pouvez aider, servir et être utiles à quelqu’un d’autre. On est toujours au bon endroit au bon moment! Vous êtes peut-être dans ce milieu de travail pour apporter le calme à un patron survolté, pour offrir un peu d’amour à des enfants mal aimés, pour apporter de la lumière, pour être un phare dans un milieu ténébreux. Notre âme est souvent en mission là où notre corps semble exercer un travail qui nous semble ordinaire.

Faites tout avec amour. Le but de la vie c’est d’aimer, de démontrer que l’Amour est notre véritable identité. Ce but doit être au centre de notre vie.

Amour de soi, de la vie, de tout ce qui est, y compris les leçons qu’on appelle souvent des problèmes. Les aimer d’abord et les accueillir, aident à en comprendre le sens, à passer le test et à évoluer vers un mieux-être. Il y a une raison pour chaque chose. Rien n’est l’effet du hasard! Filtrer tout par le cœur : les pensées les paroles et les gestes et aimez-vous assez pour demander de l’aide si vous avez de la difficulté à aimer.

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 11

A

Aromathérapie

Par Michel Turbide, Professeur et conférencier en aromathérapie

Les bienfaits des huiles essentilles par diffusion aérienne L’environnement que nous habitons accumule des odeurs ainsi que des émanations chimiques. Elle est accentuée durant la période de l’automne jusqu’au printemps parce que les fenêtres et les portes demeurent fermées à l’air extérieur. Le Dr. David Suzuki mentionne que l’air intérieur de nos habitats est de 10 à 20 fois plus pollué que l’air extérieur? L’air ambiant devient donc vide d’énergie.1

La diffusion aérienne permet d’assainir l’air et d’énergiser l’air ambiant. En délogeant les microbes indésirables qu’il contient tels que les bactéries, les virus et les spores provenant des champignons. De plus, elle aide à élever l’énergie de la maison, à réduire les réactions allergiques, à éloigner les insectes ou encore à parfumer tout naturellement l’intérieur de la maison. Le diffuseur d’huiles essentielles est vivement conseillé pour assainir l’atmosphère des pièces.

Au Royaume-Uni, à l’Université de Manchester, des chercheurs ont démontré, à plusieurs reprises, que les huiles essentielles en diffusion aérienne, étaient capables de désinfecter totalement une pièce, sans que ne subsiste un seul germe vivant, même pas les microbes les plus inquiétants tels que les bactéries SARM, multirésistantes aux antibiotiques. Il a suffi de 2 minutes de contact direct entre les germes et l’huile essentielle pour en assurer la destruction!2 Le nébuliseur électrique La diffusion aérienne avec un nébuliseur c’est une vapeur froide qui entraîne avec elle les molécules aromatiques. Elle conserve 100 % de leurs vertus thérapeutiques.

Il suffit de le remplir d’eau et d’ajouter l’huile essentielle. Le nébuliseur est silencieux, il comporte un contrôle digital avec fonction d’arrêt automatique s’il n’y a plus d’eau et il est facile d’entretien. De plus, l’appareil génère un flux important d’atomes d’oxygène chargés d’ions négatifs, ce qui favorise une bonne respiration. Il est économique, car quelques gouttes seulement d’huile sont nécessaires. Les ions négatifs sont présents dans la nature. Les taux les plus élevés sont près des chutes et dans les forêts. Dans les villes et surtout dans les maisons, le taux est à son plus bas.

Quelles huiles essentielles peut-on diffuser?

Certaines sont moins recommandées, car elles peuvent irriter les voies respiratoires. C’est le cas, par exemple, de l’écorce de cannelle de Ceylan ou de Chine, de l’origan compact et de la sarriette des montagnes. Ce n’est pas dangereux, mais leur diffusion à dose élevée est légèrement irritante. Par contre, ces huiles peuvent assainir une chambre dans laquelle une personne a été très malade et où l’air, les murs et les tissus sont saturés de microbes. Comme ces huiles sont un peu irritantes pour les yeux et les muqueuses du nez, il ne faut pas demeurer dans la pièce pendant leur diffusion. page 12 • janvier 2016 • Le monde au naturel

Les huiles les plus souvent utilisées sont les huiles d’agrumes. Les zestes de citron, d’orange et de mandarine, par exemple, sentent délicieusement bon. Leur odeur est fraîche et elles sont assainissantes et relaxantes à la fois.

En hiver, on peut avoir recours à l’eucalyptus radiata pour son effet antiviral qui protège des maux d’hiver. Et, pour un été à l’abri des moustiques et des petites mouches noires, il y a l’eucalyptus citronné avec du géranium rosat bourbon.

Il n’y a vraiment aucun danger que les animaux domestiques soient perturbés lorsqu’ils sont placés dans l’environnement proche d’un diffuseur. Si cela les importune, ils quitteront la pièce.

Suggestions de mélange • POUR COMBATTRE LES ALLERGIES : 10 gouttes de camomille bleue, 10 gouttes d’estragon et 2 gouttes de menthe poivrée • ANTI-BACTÉRIENNE / ANTIFONGIQUE : 12 gouttes de géranium bourbon, 2 gouttes de clou de girofle et 8 gouttes de litsée citronnée • ANTISEPTIQUE : 2 gouttes d’écorce de cannelle de Ceylan et 15 gouttes de sapin baumier ou de zeste d’orange • ANTIVIRALE : 15 gouttes d’eucalyptus radiata et 2 gouttes de clou de girofle

• ENVOÛTANT : 2 gouttes d’écorce de cannelle de Ceylan, 15 gouttes de graines de cardamone et 2 gouttes de ylang ylang • SPIRITUEL : 10 gouttes d’encens, 10 gouttes d’eucalyptus radiata et 5 gouttes de vraie lavande

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Le monde au naturel • janvier 2016 • page 13

A

Alimentation

Par Isabelle Huot, Dre en nutrition

Résolutions 2016 : perdre du poids sagement Après les excès du temps des Fêtes, le début d’année amène inévitablement le retour des résolutions santé.

Perdre du poids compte parmi la résolution la plus fréquemment adoptée. Plutôt que de se tourner vers des régimes drastiques qui ne feront qu’affecter le métabolisme à long terme, il suffit d’adopter de petits changements tout simples qui, au bout de quelques mois, auront un impact significatif non seulement sur le poids mais également sur l’état de santé global.

Tour d’horizon des habitudes à intégrer!

1 • Bannir les régimes sévères Oublions les régimes paléo, protéinés et les cures detox! Ces régimes ne font qu’affecter votre métabolisme et votre moral et nuire à votre perte de poids à long terme. Il ne faut pas habituer votre organisme à manger moins de 1300 calories par jour au risque de jouer au yo-yo toute votre vie avec votre poids!

2 • Question de portions!

Si certains aliments sont plus avantageux pour la santé que d’autres, il n’y a pas d’aliments interdits comme tel. Si une frite vous fait envie, optez pour la plus petite portion. Si vous avez envie de croquer dans une barre de chocolat, choisissez une chocolat de qualité et limitez-vous à une portion de 30 grammes. Mieux vaut choisir un yogourt non allégé et en manger une seule portion que d’opter pour une variété allégée et en prendre deux portions.

3 • Faire les bons choix au resto!

Si vous fréquentez régulièrement les restaurants, il faut être attentif dans sa sélection afin d’éviter de faire grimper le compte calorique trop rapidement. Deux entrées suffisent souvent à combler la faim et le dessert est souvent de trop. Pourquoi ne pas terminer avec un café latte ou encore un thé vert? Respectez vos signaux de satiété!

4 • 5 fruits et légumes par jour : un minimum à respecter Non seulement les fruits et les légumes contribuent à la prévention des maladies cardiaques et des cancers mais, en plus, ils rassasient rapidement de sorte qu’en mangeant une belle portion de légumes le midi et le soir, vous mangez nécessairement moins de calories.

5 • Éviter les calories liquides C’est prouvé, les calories liquides ne rassasient pas autant que les calories provenant des aliments solides. Préférez les fruits frais aux jus qui, grâce aux fibres alimentaires, rassasient davantage. Limitez au maximum les boissons gazeuses, les milk-shakes et les boissons alcoolisées. Ces dernières stimulent l’appétit. page 14 • janvier 2016 • Le monde au naturel

6 • Intégrer le poisson régulièrement En améliorant l’équilibre émotionnel, les Oméga-3 contenus dans le poisson contribueront à vous faire affronter l’hiver avec plus de sérénité. Manger du poisson, gras de préférence, de 2 à 4 fois par semaine, devrait être au cœur des résolutions de 2016.

7 • Augmenter la consommation de fibres et de protéines En mangeant plus de fibres et de protéines, lesquelles ont l’avantage d’être particulièrement rassasiants, on mange moins. Privilégiez les grains entiers et les protéines maigres et vous épargnerez un nombre de calories significatif.

8 • Respecter les recommandations en calcium Des recherches indiquent qu’un apport adéquat en calcium peut favoriser la perte de poids. Deux à trois portions de produits laitiers ou substituts par jour semblent suffisants pour avoir un tel impact.

9 • Développer une relation saine avec les aliments Les résultats d’un sondage révèlent que les Québécois entretiennent une relation plutôt malsaine avec les aliments.

Plus de 80% des répondants affirment manger lorsqu’ils sont tristes, déprimés, frustrés ou qu’ils s’ennuient. C’est la situation de plusieurs personnes qui ont du mal à gérer leurs poids car les émotions reprennent souvent le dessus et une perte de contrôle amène un apport énergétique important.

Il faut parfois consulter pour améliorer sa relation avec les aliments. Un psychologue spécialisé saura déterminer les facteurs qui influencent la prise alimentaire et les façons de mieux les gérer.

10 • S’accorder des petits plaisirs En se privant constamment des choses que l’on aime, on finit par craquer et tomber dans la démesure. C’est important de s’accorder des petits plaisirs… de temps en temps. Pourquoi ne pas réserver nos « vrais » desserts aux week-ends? Ne mangez des croissants que le dimanche matin? Ainsi, on peut manger de tout, tant que ça reste occasionnel! On aime bien aussi les formats à 100 Calories qui permettent aux mangeurs compulsifs de se gâter tout en étant raisonnables.

11 • Rechercher le support des proches Les gens qui ont le support de leur conjoint, de leur famille ou de leurs collègues de bureau réussissent mieux une démarche de perte de poids. Un sondage récent conduit auprès des femmes par Léger et Activia indiquait que 8 femmes sur 10 pensent qu’elles réussiraient à maintenir ses résolutions si elle s’y mettait avec une amie ou un proche. Si vous désirez modifier vos habitudes de vie, demandez à vos amis de vous encourager. Échangez des recettes, des trucs, aller marcher en groupe, etc.

12 • Consulter des experts Pour maigrir sainement, il faut souvent chercher de l’aide.

Un nutritionniste saura dresser un plan alimentaire personnalisé, un kinésiologue intégrer un programme d’exercice à votre quotidien et un psychologue, vous aider à manger en fonction de votre faim réelle. Le sondage mené auprès des femmes rapporte d’ailleurs que 75% des femmes croient qu’elles réussiraient mieux à maintenir leurs résolutions si elles étaient accompagnées par des experts.

N’hésitez pas à consulter pour démarrer sur la bonne base.

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 15

S

Santé

Par Nicole Renaud, ND.A, membre de l’ANAQ

Devons-nous prendre des suppléments alimentaires?

Croyez-vous que la quantité de vitamines et minéraux qui se retrouvent aujourd’hui dans vos fruits et légumes est différente d’il y a 50 ans? En vérifiant les études sur le sujet, je m’aperçois qu’on ne s’accorde pas à dire la même chose, soit parce que la méthode diffère d’une année à l’autre, soit parce qu’on n’utilise pas les mêmes données. Par contre, on s’entend pour dire que certains minéraux ont diminué tandis que certaines vitamines ont augmenté et vice-versa selon l’aliment.

Il y a les pesticides et les herbicides qui peuvent affecter la qualité d’un fruit et d’un légume, la terre dans laquelle ils sont cultivés, la provenance, la conservation, la cuisson ainsi que leur exposition à la chaleur, à l’air et à la lumière. Le défi d’aujourd’hui est de manger 5 fruits et légumes par jour; le faites-vous?

Avez-vous une alimentation saine?

page 16 • janvier 2016 • Le monde au naturel

Pour ce qui est de la viande et des autres protéines, leur nutriment dépend de la nourriture de l’animal et de son lieu d’élevage, et des autres aspects énumérés ci-haut.

L’humain a besoin de nutriments pour vivre. La nourriture que vous mangez vous procure les protéines, les graisses, les hydrates de carbone et un peu d’eau. Une personne sédentaire aura des besoins différents d’une personne active; un enfant d’un adolescent ou d’une personne âgée. Vous êtes sans doute d’accord avec moi, toutes les personnes qui liront cet article n’ont pas les mêmes besoins et ont un métabolisme différent. Par conséquent, il sera nécessaire d’ajouter les micronutriments comme les vitamines, les minéraux, les acides aminés, les gras essentiels à leur repas quotidien.

Il faut aussi tenir compte de la génétique, de ce qui vous est transmis d’une génération à l’autre, de votre sexe et de votre état de santé. Savez-vous que les gènes déterminent 33% de votre santé actuelle? Le 67% restant est déterminé par votre mode de vie : alimentation, activité physique, stress, médicament, etc. Selon le rapport américain sur les phytonutriments paru en 2009, huit Américains sur neuf souffrent d’un déficit en nutriments. La personne moyenne mange plus de pains, de viande, de pâtes et de gras que de fruits et légumes. Par conséquent, les micronutriments sont manquants. Or, il est possible que vous puissiez empêcher les maladies de vos ancêtres de se répercuter sur vous à la condition d’avoir une alimentation propre à votre métabolisme, selon votre tempérament et votre style de vie. Ce n’est pas parce que votre mère est diabétique que vous serez diabétique.

LE STRESS Le stress est le premier élément qui demande un apport additionnel de nutriments. Un stress chronique, par exemple, vous rend plus fragile aux infections, cause de la fatigue et de l’anxiété. Les surrénales sont sollicitées et le besoin en vitamines B est accru.

On appelle stress tout changement dans l’état stable d’un individu : l’exercice physique, la présence de pollution, la restriction alimentaire, un nouvel emploi, les déménagements, les décès, et même une naissance causent un stress.

Sur le site http://www.stressanxiete.fr/32/les-causes-du-stress.html vous pourrez lire sur les causes et facteurs du stress et si vous vous reconnaissez ne serait-ce qu’une seule fois, vous aurez besoin d’un supplément pour vous aider. N’attendez pas d’être à la limite de vos capacités et de sombrer dans la dépression.

LE FOIE La façon dont votre foie fonctionne est un autre élément à tenir compte dans l’ajout de suppléments alimentaires. Les xénobiotiques dans votre environnement peuvent influer sur le fonctionnement du foie ainsi que la pollution environnementale, les métaux lourds et les médicaments. Si vous avez de la difficulté à digérer les gras, peut-être avez-vous besoin d’enzymes?

Le foie doit gérer toutes les molécules du corps, tout ce qui rentre et tout ce qui est généré par les cellules. Pour ce faire, il doit recevoir une alimentation de qualité et, quelques fois, a besoin d’un coup de pouce pour bien fonctionner.

Les phytonutriments comme les antioxydants donnent une protection supplémentaire pour contrer le stress, gérer l’expression des gènes, aider les enzymes à mieux travailler. Ils permettent aussi de contrer l’inflammation.

DÉTERMINER VOTRE BESOIN Vos besoins changent avec l’âge, selon votre poids, votre sexe,

votre taille et votre activité physique. Voyons cela comme une pyramide au même titre qu’une pyramide alimentaire qu’elle soit méditerranéenne ou autre.

Connaissez-vous le degré d’oxydation de votre corps? Avez-vous des allergies environnementales? Êtes-vous en préménopause ou enceinte? Êtes-vous intoxiqué aux métaux lourds? Manquez-vous d’oméga-3? Souffrez-vous d’intolérances alimentaires? Avez-vous des douleurs? Souffrez-vous d’acidité? Avez-vous une maladie chronique? Autant de points dont il faut tenir compte pour préparer sa pyramide.

La première partie de votre pyramide est celle qui doit être la plus solide et doit vous procurer tous les nutriments nécessaires pour la production d’énergie, la réparation et la régénération cellulaires. Presque tout le monde a les mêmes besoins fondamentaux, ce sont : les omega-3, les probiotiques, la vitamine D et en vieillissant, le Coenzyme Q10. J’aurais envie d’ajouter le magnésium parce que presque tout le monde manque de magnésium, les sols en étant appauvris.

La deuxième partie de la pyramide est celle qui vous personnifie selon votre hérédité, et vous aidera à prévenir des maladies; celle pour laquelle vous devez prendre soin de votre santé parce que vous faites de la haute pression, vos triglycérides sont élevés, vous faites de la résistance à l’insuline, vous avez un problème musculaire, vous avez souvent le rhume, etc. Par conséquent, les suppléments de cette deuxième partie vous aideront à demeurer alerte et tiennent compte de votre santé actuelle et vous seront bénéfiques. Dans cette catégorie, on ajoute les antioxydants comme le curcuma, le resvératrol, la quercetine, l’extrait de thé vert, l’extrait de pépins de raisins, etc.

La troisième partie de la pyramide contient des suppléments qui optimiseront votre qualité de vie. Par exemple, vous pourriez décider de prendre un supplément pour la mémoire, pour vos yeux ou tout simplement un supplément anti-âge comme le collagène.

Il y a plusieurs façons de déterminer vos besoins en vitamines, minéraux et autres nutriments. L’analyse minérale des cheveux est un outil qui détermine vos manques en minéraux et indique si vous avez un surplus de métaux lourds. L’analyse métabolique va vous indiquer vos besoins selon votre métabolisme; l’analyse salivaire hormonale vérifie si vos hormones sont balancées.

Voici donc les raisons pour lesquelles vous n’avez pas besoin de suppléments : • Je ne vis pas de situation de stress • Je ne suis pas constipée et je n’ai jamais la diarrhée • Je vis dans un milieu exempt de pollution • Je digère très bien et n’ai jamais de reflux • J’ai une très bonne mémoire • Je n’ai aucun cancer et n’en ai jamais eu • Je n’ai pas d’excès de poids • Je n’ai aucun problème pulmonaire • Je n’ai aucune maladie de peau • Je ne souffre pas d’insomnie • Je n’ai aucune douleur • Je ne suis pas fatiguée • Je n’ai aucun problème cardiovasculaire • Je n’ai jamais le rhume ou la grippe • Je ne prends pas de médicaments ni d’hormones • Je suis actif Si vous avez répondu favorablement à toutes ces questions c’est que…vous vivez probablement au paradis.

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 17

page 18 • janvier 2016 • Le monde au naturel

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 19

S

Santé

Par Martine Hamel

Blues de lumière?

Vous l’avez peut-être déjà expérimenté, la luminosité peut affecter notre humeur. Les journées ensoleillées peuvent nous rendent plus joyeux que les journées nuageuses ou pluvieuses.

Toutefois, même si nous sommes affectés par ces changements de luminosité, cela ne modifie pas nécessairement notre vie quotidienne. La plupart des gens ont une bonne capacité d’adaptation face à la baisse de luminosité. Néanmoins, pour certaines personnes, l’automne et l’hiver apportent différents symptômes qu’on associe à la dépression saisonnière, aussi appelée trouble affectif saisonnier.

page 20 • janvier 2016 • Le monde au naturel

Dans les pays nordiques, 3 à 10 % de la population adulte souffrirait de ce trouble. La dépression saisonnière ressemble beaucoup à la dépression (non saisonnière), mais sa particularité est que les symptômes apparaissent de façon graduelle à l’automne (vers le mois d’octobre) et diminuent avec l’arrivée du printemps, en avril ou en mai. Contrairement à ce que certains pourraient penser, le froid et la neige ne sont pas en lien avec cette condition; ce sont seulement les changements dans la luminosité qui sont responsables des symptômes. En effet, en automne et en hiver, l’exposition à la lumière du jour est considérablement réduite. La lumière du soleil agit sur différents neurotransmetteurs du cerveau, entre autres la mélatonine et la sérotonine. Ces neurotransmetteurs exercent une action sur la régulation de l’humeur, l’appétit et le sommeil.

Puisque les premiers symptômes peuvent être subtils, il est possible de ne pas réaliser que l’on est affecté par cette problématique. Au début, un simple changement dans l’appétit et une fatigue peuvent être des signes avant-coureurs. Voici une liste des signes et des symptômes possibles, qui doivent être ressentis au moins deux hivers consécutifs et se résorber au printemps : • perte d’énergie/fatigue (difficulté à se lever le matin); • hypersomnie; • changements au niveau de l’appétit (tendance marquée pour les aliments sucrés et riches en glucides); • gain de poids; • anxiété; • irritabilité; • diminution de la concentration et de la mémoire; • baisse de la libido; • perte d’intérêt et/ou de motivation.

Pour contrer les effets de la dépression saisonnière, plusieurs solutions sont envisageables.

LUMINOTHÉRAPIE La luminothérapie est l’exposition à une lumière artificielle qui remplace partiellement la lumière naturelle du soleil. En plus d’être utilisée contre la dépression saisonnière, la luminothérapie peut être employée contre les troubles du sommeil et le décalage horaire, afin de rétablir le cycle circadien qui contrôle les cycles de veille et de sommeil. Il est conseillé d’utiliser la lampe le matin au lever, à raison de 30 minutes chaque matin. Les bienfaits peuvent se faire sentir après quatre jours, mais peuvent aussi parfois prendre jusqu’à trois semaines. L’emploi de la luminothérapie est considéré sécuritaire et ne comporterait que peu ou pas d’effets secondaires, mais certaines personnes peuvent avoir des nausées, des maux de tête, de la transpiration ou une sensation d’agitation.

Dans ces cas, il s’agit de diminuer le temps d’exposition à la lumière.

période de l’année. Notez qu’il est possible de vérifier les niveaux de vitamine D. Demandez à votre médecin.

OMÉGA-3 Très connus pour leur action protectrice contre les maladies cardiovasculaires, les omégas-3 (plus spécifiquement les EPA et DHA) sont maintenant aussi reconnus pour améliorer l’humeur et diminuer les états dépressifs ainsi qu’anxieux. Il est donc conseillé d’utiliser des huiles provenant des poissons puisque celles provenant des végétaux n’ont pas la même efficacité d’action au niveau du cerveau.

MILLEPERTUIS Le millepertuis est une plante reconnue depuis longtemps pour son efficacité dans le traitement de la dépression légère à modérée.

Ses fleurs en forme d’étoiles jaunes comme le soleil sont tout à fait indiquées pour le traitement de la dépression saisonnière. Certaines études ont démontré que le millepertuis est aussi efficace que certains des antidépresseurs les plus populaires (comme Prozac, Zoloft ou Celexa) et ce, sans les effets secondaires. Par contre, il est important de noter que la prise de cette plante peut interagir avec plusieurs médicaments d’ordonnance.

En définitive, la dépression, qu’elle soit saisonnière ou non, est une condition qui doit être prise au sérieux. Plusieurs solutions de rechange à la médication conventionnelle sont possibles avec souvent d’excellents résultats; plus le problème est pris tôt, meilleurs seront les résultats. Il est fortement conseillé de consulter un professionnel de la santé (médecin, naturopathe, herboriste ou pharmacien) avant d’entreprendre un quelconque traitement, car certains médicaments peuvent entrer en interaction avec certaines solutions présentées dans cet article.

N icole Renaud,

ND.A.

naturopathe agréée, maîtrise en éducation

• Bilan de santé complet • Problèmes gastro-intestinaux • Problème hormonal hommes, femmes, adolescents • Analyses fonctionnelles de laboratoire

Téléphone : 819-371-2336 • 5360, boul. Jean XXIII Trois-Rivières • membre de l'ANAQ

VITAMINE D Des recherches démontrent l’efficacité de la vitamine D pour contrer les symptômes de la dépression. Certaines études suggèrent que des bas niveaux de vitamine D augmentent les chances de souffrir de dépression. Or, de l’automne au printemps, nous n’absorbons plus la vitamine D provenant du soleil. Nous sommes donc pour la plupart carencés en vitamine D durant cette période de l’année. En effet, les rayons UVB permettent la production de la vitamine D par la peau. Il est donc fortement conseillé de prendre un supplément de vitamine D3 durant cette Le monde au naturel • janvier 2016 • page 21

A

Alimentation

Par Guylaine Campion, ND

Le défi de se désintoxiquer du sucre Savez-vous quel est le pire ennemi pour notre santé et notre poids : le sucre! Pourtant, plusieurs d’entre nous sommes accros au sucre. On mange du sucre pour se donner de l’énergie, se remonter le moral, se réconforter, ou tout simplement parce que cela fait partie de nos mauvaises habitudes alimentaires.

Voici donc quelques trucs pour vous aider à éliminer le sucre de votre alimentation tout en continuant à vous faire plaisir.

Généralement, les produits riches en sucre sont associés au plaisir. Le sucre nous rappelle notre enfance ainsi que des moments joyeux et festifs. En fait, le sucre agit sur certaines parties de notre cerveau et il nous apporte le bien-être.

De nos jours, la grande majorité du sucre consommé provient des produits transformés, souvent sous forme de glucose ou de fructose.

Les céréales, les biscuits, les barres chocolatées et les gâteaux sont remplis de sucre. En fait, le sucre est devenu omniprésent dans notre alimentation.

page 22 • janvier 2016 • Le monde au naturel

EXCÈS DE SUCRE : RÉSULTATS DIFFICILES À CONTRÔLER Depuis qu’on a masqué et camouflé le sucre, sa consommation a pris des proportions incroyables dans les pays industrialisés. Notre corps ne sait pas comment métaboliser tout ce sucre. Le foie transforme alors le sucre en gras expliquant ainsi l’augmentation importante du surplus de poids et l’apparition de problèmes métaboliques. Par ailleurs, tout comme une drogue, une surconsommation de sucre peut créer une dépendance. De plus, en provoquant une forte montée du taux de glycémie, lorsque celui-ci redescend, les fringales reviennent et nous entrons dans un cercle vicieux! En stabilisant votre glycémie, vous limitez les coups de fatigue et les fringales.

En éliminant le sucre de votre alimentation, vous aurez une peau plus belle et en santé et vous pourrez plus facilement maintenir votre poids surtout à la ménopause où le métabolisme diminue.

D’autre part, l’excès de sucre fatigue le pancréas, ce qui peut provoquer l’apparition du diabète de type 2.

Par ailleurs, certaines études revues par les experts du Fonds mondial de la recherche contre le cancer font un lien entre une importante consommation de sucre et la prolifération de lésions précancéreuses sur la muqueuse du côlon. Ces experts considèrent toutefois que nous avons besoin de preuves supplémentaires pour confirmer cette observation. Cependant, l’Association canadienne du cancer colorectal rapporte que de récentes recherches ont, depuis, renforcé ce lien. Une chose est sûre, on sait qu’une alimentation très sucrée mène au surpoids et a l’obésité, ce qui peut engendrer certains cancers, dont des cancers hormonodépendants.

COMMENT SE SEVRER DU SUCRE Pour se sevrer du sucre, vous devez, d’abord et avant tout, analyser la relation que vous entretenez avec ce dernier.

Un bon truc est de remplacer les jus de fruits sucrés par un grand verre d’eau. Aussi, un jus fait maison peut remplacer le fruit du matin. En d’autres temps, dans la journée, vous pouvez boire des tisanes ou des thés aromatisés et non sucrés.

Selon les experts, les boissons sucrées telles que les boissons gazeuses, les boissons aux fruits, les thés glacés et les limonades, constituent l’une des causes les plus importantes de l’augmentation de la consommation du sucre et de l’obésité sur la planète. En plus de faire prendre du poids, ces boissons n’apportent aucune satiété.

Offertes en grand format, elles incitent toujours à en boire davantage. De leur côté, les boissons sans sucre ne sont pas caloriques, mais elles entretiennent le goût du sucre.

Évitez les produits transformés. Sachez que l’industrie alimentaire utilise tout un éventail de mots pour signifier la présence de sucre.

Sur les emballages, on peut retrouver les mots suivants : fructose, glucose, maltose, dextrose, galactose, sucrose, lactose, sirop, sirop de maïs, sucre de canne, miel, mélasse, cassonade, etc.

De plus, plusieurs aliments non sucrés au goût contiennent tout de même du sucre. En fait, il y a du sucre dans la grande majorité des produits alimentaires industriels tels que les soupes en boîte, les cornichons, les marinades et le pain. On ajoute du sucre pour améliorer la saveur ou pour prolonger la conservation.

Une bonne alternative est de faire vos propres biscuits et gâteaux en diminuant les quantités de sucre. Vous pouvez faire aussi des

compotes sans sucre. Il existe aussi sur le marché des pains sans sucre et sans gras. Vérifiez toujours les quantités de glucides dans les produits et évitez les édulcorants, car ils incitent à manger davantage de produits sucrés. De plus, ces substances chimiques peuvent perturber le métabolisme.

Pour donner du goût à vos yogourts sans sucre, vous pouvez les aromatiser de cannelle ou de gingembre.

Quand vous avez des fringales, vous pouvez opter pour des noix ou des amandes au lieu d’une collation sucrée.

Choisissez de bons féculents tels que le riz complet, le quinoa ou le sarrasin. Avec un index glycémique bas à modéré, les glucides qu’ils contiennent sont assimilés par l’organisme plus lentement.

De plus, il est bon d’associer les féculents avec les légumes, car ces derniers sont riches en fibres. En fait, les végétaux ralentissent l’assimilation des glucides contenus dans les féculents.

Optez pour des aliments riches en tryptophane que l’on retrouve dans les oléagineux, la volaille et les œufs et qui aideront à maintenir un bon taux de dopamine et de sérotonine dans l’organisme. Des insuffisances en dopamine et en sérotonine peuvent provoquer des fringales sucrées.

En terminant, ajoutons que l’envie de sucre signifie un besoin de réconfort. Plutôt que de se gaver de chocolat, de biscuits, de sucreries ou de friandises, pourquoi ne pas combler ce manque d’une autre manière. Par exemple, appeler un proche, s’offrir un petit cadeau, regarder un bon film ou se rappeler de bons souvenirs!

S

Santé

Par Christine Angelard thérapeute en santé globale

En période d’épidémie comment éviter la grippe?

La prévention véritable de la grippe passe par un système immunitaire fort, ou en tout cas en bon état. C’est simple, mais essentiel.

Il faut préciser ce qu’on entend par grippe. En effet, on parle trop souvent de grippe pour des refroidissements qui n’ont rien à voir avec la grippe. On parlera de grippe lorsqu’il y a fièvre élevée, des maux de tête, des courbatures qui nous tiennent alités. La grippe terrasse et nous maintient au lit. Une personne grippée, sans fièvre qui va travailler, n’a pas la grippe.

Quelques règles hygièno diététiques : A-Privilégier une alimentation saine en évitant une sur-consommation de sucres, de gras et de produits laitiers de vache qui acidifient votre système. Consommer des fruits et des légumes tous les jours.

B- Respecter des temps de sommeil suffisants.

C- Bouger, rester confiné chez soi vous fragilise, et fragilise votre capacité d’adaptation au froid Soignez votre flore intestinale Pensez à faire une cure de probiotique, surtout si vous avez dû prendre des médicaments “lourds” comme anti biotiques ou chimiothérapie, ou si votre transit intestinal oscille entre diarrhée et constipation. Petit rappel : un transit normal : c’est une selle tous les jours de consistance ferme, et peu odorante, dans les cas contraires, il y a déséquilibre de la flore consultez votre naturopathe) Vitamines, anti oxydants : La vitamine D connue comme cofacteur de la synthèse du calcium a aussi un effet anti oxydant, anti rouille, si vous préférez au niveau de nos cellules. Elle prévient la maladie, diminue l’impact de l’infection, renforce la lutte anti-microbienne. Prendre à partir de l’automne entre 1000 et 4000 UI par jour.

La vitamine C naturelle ou échinacée : qui a la propriété d’éviter la multiplication du virus grippal dans l’organisme, et raccourcit la durée d’une infection. Prendre entre 1000 et 3000 mg, en répartissant les prises au cours de la journée lorsque l’on se sent fragilisé ou lors d’épidémie dans notre environnement.

Le sélénium est un oligo-élément très efficace dans lutte antioxydante de l’organisme. Il est important d’éviter tout déficit, car il aggraverait la propagation du virus de la grippe. La dose efficace en prévention durant la période d’épidémie, donc est 1 micro-gramme de sélénium par kilo de poids corporel.

Les plantes, et autres produits naturels Le sureau noir est un anti viral particulièrement efficace dans le traitement de la grippe. Il se présente en sirop le plus souvent

La propolis fabriquée par les abeilles pour tapisser l’entrée de leur ruche et la protéger ainsi de toute intrusion bactérienne ou virale, est riche de plus de 300 substances actives. Elle est surtout connue chez l’homme pour lutter contre les infections respiratoires. En fait, les flavonoïdes qu’elle contient lui confèrent une action page 24 • janvier 2016 • Le monde au naturel

inhibitrice sur la réplication du virus. De plus, la propolis stimule l’activité du système immunitaire. Elle pourra être prise en prévention lors d’épidémie ou lors de fatigue. On mélangera quelques gouttes dans un peu d’eau 2 ou 3 fois par jour pendant 4 à 5 jours.

La recette de nos grands-mères : miel + citron + gingembre dans une tasse d’eau bien chaude.

Les huiles essentielles Elles ont toutes des propriétés anti infectieuses…mais variables. Je vous suggère en période d’épidémie, Raventsara à appliquer sous la plante des pieds, au niveau des poignets, le lobe de l’oreille. Vous créez ainsi une barrière efficace contre les virus. Et bien sûr en diffusion dans la maison.

Un remède efficace si la grippe vous a surpris et atteint, le chlorure de magnésium. Il est cependant totalement contre indiqué en cas de pathologies rénales, d’hypertension.

Si la fièvre le mal de tête les courbatures entrent en scène : diluer un sachet de 20 gr de Chlorure de magnésium dans un litre d’eau et boire ce litre en 12 à 24 h selon votre tolérance : cela va entrainer certes une diarrhée, mais aussi la destruction massive du virus. Le chlorure de Mg a la propriété d’activer la performance de nos globules blancs.

Le corps se débarrasse ainsi très vite de sa charge virale.

Cette cure associée à un massage des pieds avec l’HE de Raventsara, avec la prise de vitamine C et de sureau vient à bout de pratiquement toute grippe débutante en 24 à 48 h.

PRÊT ? À L’ATTAQUE !

Un simple picotement dans la gorge ?

Vraiment ?

C’est l’élément déclencheur de la guerre contre le VIRUS DU RHUME ! MUNISSEZ-VOUS !

Incroyable soulagement de la douleur articulaire avec

Sulfates de glucosamine et chondroïtine Combat l’infection

Vitamine C

Soldes de la circulaire valides du 1er au 29 janvier 2016 Offerts chez tous les détaillants de produits et d’aliments naturels participants jusqu’à épuisement des stocks.

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 25

A

Actualités

2016

Par Guylaine Campion, ND

Quelles sont les nouvelles tendances en matière d’alimentation?

Le domaine de l’alimentation et de la nutrition est en pleine effervescence.

De plus en plus, les consommateurs recherchent des produits frais, naturels et bons pour leur santé.

Voici d’ailleurs les tendances qui domineront cette année 2016.

ON LIT LES ÉTIQUETTES On prend le temps de lire les étiquettes, de connaître la provenance des aliments et on s’intéresse aussi aux valeurs nutritives, aux pourcentages de lipides, de gras trans, de glucides, de cholestérol, de sodium, etc.

ON RÉDUIT NOTRE CONSOMMATION DE VIANDE On note aussi une baisse constante de la consommation de viande et plus particulièrement de la viande rouge. D’ailleurs, le tiers des Canadiens affirment être végétariens ou avoir réduit leur consommation de viande. Fait intéressant : le Canada fait partie des huit pays à travers le monde à avoir diminué sa consommation de produits animaux. Depuis 2011, le Canada a réduit sa consommation de viande de 10 % et celle des produits laitiers de 25 %. Les autres pays ayant diminué leur consommation de produits animaux sont l’Espagne, la Grande-Bretagne, la Suède, l’Israël, l’Inde, l’Allemagne et les États-Unis. On dit qu’Israël est la capitale du monde « vegan », ayant la plus forte proportion entre le nombre de personnes vegans et le total de ses habitants. D’autre part, en Inde, la ville de Palitana, dans l’état de Gujarat, est la première ville végétarienne au monde. La consommation de chair animale et d’œufs ayant été bannie là-bas.

ON ACHÈTE DES PRODUITS LOCAUX De plus en plus, les consommateurs privilégient les produits locaux. Les aliments étant issus des régions environnantes et nécessitant moins de transport, ils sont perçus comme étant plus sains et de meilleure qualité. De plus, l’achat de produits locaux encourage les producteurs de la région. On recherche des produits du terroir, des produits non transformés, simples et naturels.

On profite donc, cette année, de tous les bons produits de chez-nous que l’on retrouve dans nos marchés publics. page 26 • janvier 2016 • Le monde au naturel

ON CHOISIT LES LÉGUMINEUSES L’alimentation végétarienne est « très tendance » et les Nations Unies ont même désigné l’année 2016 comme étant « l’année internationale des légumineuses ».

L’ONU indique que « les légumineuses, telles que les lentilles, les haricots, les pois et les pois chiches, constituent, pour les populations partout dans le monde, une source essentielle de protéines végétales et d’acides aminés ainsi qu’une source de protéines végétales pour les animaux. » L’ONU ajoute l’importance des légumineuses pour une bonne nutrition et aussi pour la santé des sols.

ON CUISINE DEVANT NOS CONVIVES Faire la cuisine est un art, un plaisir que l’on veut partager avec ses convives et ses amis. La nouvelle tendance est de vouloir impressionner nos invités en cuisinant devant eux, en innovant et en dévoilant nos dernières trouvailles culinaires. On recherche constamment de nouvelles recettes et de nouvelles saveurs pour surprendre nos invités et faire d’un repas une soirée réussie!

ON MANGE « BIO » Le marché de l’alimentation « bio » a connu un essor considérable au cours de dix dernières années. Les consommateurs veulent de moins en moins d’aliments issus d’une agriculture ayant eu recours à des pesticides.

ON VISITE DES ÉPICERIES SPÉCIALISÉES Visiter une épicerie spécialisée est une invitation aux voyages. C’est partir à la découverte de nouvelles saveurs, d’arômes, de parfums envoûtants et de produits exotiques. C’est découvrir toutes les cuisines du monde! Ainsi, des aliments inconnus deviennent de véritables aliments « vedettes » dans nos assiettes.

ON PART À LA DÉCOUVERTE DES THÉS ET DES TISANES Les thés et les tisanes connaissent un regain de popularité. On prend plaisir à fréquenter des salons de thé pour y déguster des thés uniques. On découvre de nouveaux accords « thés et mets ». On recherche des menus offrant une belle variété de mélanges de thés spécialisés de qualité supérieure.

ON OPTE POUR LE MENU « SANS GLUTEN » AU RESTO De plus en plus de gens adoptent une alimentation sans gluten et y découvre tous les bienfaits. Beaucoup de restaurants offrent maintenant des menus sans gluten. Pourquoi ne pas les essayer? Profitons donc de cet engouement pour le « sans gluten » et de cette bonne initiative de plusieurs restos pour cette nouvelle tendance!

ON PHOTOGRAPHIE NOS CRÉATIONS CULINAIRES On prend plaisir à partager avec nos amis sur les réseaux sociaux des photos de nos créations culinaires, nos recettes, nos trucs santé et nos dernières trouvailles alimentaires. Le partage culinaire représente un nouveau moyen de communiquer.

ON S’INTÉRESSE AU BON TRAITEMENT DES ANIMAUX Les gens choisissent de plus en plus leur viande et leurs œufs en tenant compte de la façon dont les animaux ont été traités. On se préoccupe maintenant des conditions de vie des animaux avant leur abattage.

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 27

S

Soins beauté

Par Cornelia Dum

Shampoings : acheter en connaissance de cause Trois mille cinq cents euros de produits de beauté et de soins personnels sont vendus dans le monde chaque seconde! Les ventes mondiales de cosmétiques se chiffrent à 110 millions d’euros par an et l’industrie des produits capillaires représente 27 % de ce joli montant. Cependant, il y a moins de 50 ans, le lavage des cheveux se faisait une fois par semaine, avec du savon traditionnel suivi d’un rinçage à l’eau vinaigrée ou citronnée pour les fortunés, pour que ça brille! Qui parmi ceux nés au milieu du siècle dernier n’a pas craint, dans son enfance, le rituel du lavage de la crinière à cause du savon qui piquait les yeux? Ce n’est qu’après la deuxième guerre mondiale que le shampoing moussant se démocratise, inonde littéralement les magasins et change nos habitudes.

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Aujourd’hui, la plupart des produits de bain, les gels de douche, les shampoings et les revitalisants sont élaborés à partir d’un cocktail de produits chimiques, dont les plus employés sont le sodium lauryl sulfate, le sodium laureth sulfate, le sodium lauroyl sarcosinate, le sodium laureth sulfosuccinate, le disodium EDTA, les PEG (qui rendent la peau plus perméable tout en facilitant la pénétration des corps étrangers) ainsi que les très allergisants methylisothiazolinone et cocamidopropyl betaine. Un shampoing est fabriqué à 70 % d’eau et à 15 % de tensioactifs, d’où l’importance de vérifier s’il s’agit de tensioactifs doux (glutamates) ou de tensioactifs chimiques, issus de la pétrochimie, irritants, allergènes pas ou très peu biodégradables et polluants. Les tensioactifs donnent la mousse, mais n’oubliez pas que la mousse ne fait que mousser, elle ne lave pas! La présence en excès d’un de ces ingrédients chimiques, dont le rôle est de faire mousser, peut mener à l’élimination quasi totale des gras sur la peau et sur les cheveux en provoquant la sècheresse du cuir chevelu et l’apparition de plaques ou de croûtes. D’ailleurs, l’état du cuir chevelu, qui ne produit pas assez ou trop de sébum en donnant des cheveux gras ou secs, dépend, en grande partie, de la qualité des tensioactifs utilisés dans la fabrication du shampoing et de la fréquence des lavages. Deux à trois lavages par semaine sont largement suffisants!

Le plus grand leurre dans la bouteille demeure cependant les silicones. Sur la liste INCI, ces produits se terminent généralement par « cone » ou « xane » (dimethicone, adimethicone, cyclopentasiloxane, cyclomethicone, polysilicone-11, silicone quarternium). Ces agents filmogènes issus de la pétrochimie

(paraffine) enrobent les cheveux d’une fine couche qui se colle à la fibre capillaire et y reste, même après plusieurs lavages. Ainsi les cheveux paraissent en santé, luisants et lisses. Or, ces silicones ne réparent strictement rien. Au contraire, ils empêchent les véritables soins de pénétrer et de nourrir le cheveu! La vérité est qu’une simple cuillère à soupe d’huile d’olive pourrait faire beaucoup plus de bien à vos cheveux que toutes ces promesses publicitaires « double ou triple action » qui restaurent, renforcent, infusent, fortifient, ravivent, nourrissent, redonnent douceur et brillance à votre précieuse chevelure!

Les ingrédients ainsi dits « actifs », affichés quelque part à la queue du peloton INCI, comme des traces d’arginine, d’avocat ou de protéine de blé (mieux vaut manger un peu de pain complet, ma foi!) se trouvent dans des pourcentages en dessous de 1 %, noyés dans le parfum synthétique, des conditionneurs chimiques et des conservateurs particulièrement problématiques pour la santé et l’environnement! Tous ces mots pompeux et pseudo-scientifiques de la « hair expertise » avec lesquels on nous bombarde et auxquels on ne comprend que dalle ainsi que toute cette stratégie marketing qui se sert de formules sensationnelles, dignes de la magie blanche pour intimider le consommateur, ne font qu’allonger la liste des 100 000 molécules synthétiques que la chimie moderne nous a fourni en quelques décennies et qui circulent librement dans nos produits et nos salles de bain!

Enfin, pour stopper mon élan critique, je dirais que la conclusion est la suivante : si on exclut les nouveau-nés, les inconditionnels

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 29

du bio, les adeptes du « no poo » et quelques territoires encore vierges, plus personne sur la planète ne possède des cheveux naturels. Des traces du shampooing risquent de se retrouver bientôt dans l’ADN du génome humain, car de toute évidence, notre dépendance aux silicones est devenue particulièrement grave. Évidemment, la question qui se pose après tout ce râle furieux contre des produits dont les ingrédients sont reliés au cancer, à la neurotoxicose, aux allergies, au développement du fœtus, à l’infertilité, aux perturbations endocriniennes ou à la pollution environnementale, est la suivante : quelles sont les solutions de rechange et existe-t-il des shampoings honnêtes?

La réponse est oui. Des produits qui jouissent d’une composition irréprochable se trouvent en vente libre, mais force est d’admettre, il existe aussi des difficultés réelles quant à la satisfaction de la clientèle. Si les soins capillaires occupent 27 % de l’industrie conventionnelle, dans celle biologique, le même secteur n’occupe que 5 %. Pourtant, la population se dit de plus en plus ouverte à l’utilisation de produits « sans produits chimiques ».

Quelles sont ces difficultés?

D’abord, certaines certifications biologiques (Ecocert et Cosmebio, NaTrue) autorisent encore l’ammonium lauryl sulfate ou le sodium lauryl sulfate ainsi que le cocamidopropyl betaine qui ont un potentiel irritant élevé. Ceci rend donc notre vie encore plus compliquée, car en principe, une certification devrait nous protéger et nous garantir un produit non seulement biologique, mais surtout sécuritaire. Je tiens à préciser qu’il y a cependant des shampoings certifiés par ces organismes qui ne contiennent pas ces tensioactifs. Seule la certification BDIH n’autorise pas les ingrédients que je viens de nommer. Il faut aussi savoir que, malgré la surabondance des « shampooings naturels » sur les tablettes des boutiques et même parmi les shampoings certifiés biologiques, ceux qui jouissent d’une innocuité irréprochable sont très, très rares. Juste avant d’écrire cet article, j’ai vu, dans un magasin de produits naturels, des shampooings qui affichent, en contrevenant à la loi sur les cosmétiques, « food preservative » dans leur liste INCI ou bien « natural fragrance » sans nommer les ingrédients spécifiques qui composent la « fragrance »…

Le fait que vous l’avez payé cher, que vous l’avez acheté dans une boutique de produits naturels où le commis a été très convaincant, que le shampoing est fabriqué par une compagnie locale ou que tout simplement la marque jouit d’une bonne renommée, cela ne garantit strictement rien côté innocuité! Le même fabricant peut manufacturer des produits bons et moins bons en termes de toxicité. Selon les défis du mode de production, on certifie le produit et non la marque. « Sans sulfate », « sans parabène » ou « sans phtalate » ne garantit rien non plus. La seule chose sur laquelle on peut compter est la liste INCI du produit. Vous pouvez consulter à cet effet de nombreuses analyses de shampoings sur les sites de : EWG, Rita Stiens, Adria Vasil et Cornelia Dum.

Enfin, le défi majeur des shampoings honnêtes est la texture des cheveux après le lavage, car malgré la douceur des tensioactifs, les cheveux restent ébouriffés et mats. Il faut donc compléter avec un revitalisant ou bien avec des huiles. Je ne suis pas la seule à affirmer que l’industrie a de la difficulté à nous proposer des produits compétitifs qui remplissent leurs fonctions et qui ont des formules propres et des prix décents. Ainsi donc, après avoir trouvé le produit honnête, il faudrait voir si l’effet obtenu est celui escompté et pour ceci, il faut l’essayer. La diversité des cheveux (longs, courts, page 30 • janvier 2016 • Le monde au naturel

colorés, ondulés, frisés, gras, secs, fins, etc.) et l’état du cuir chevelu vont produire une diversité de résultats, ce à quoi on ajoute notre degré personnel d’ouverture, de tolérance ou d’attachement aux critères innocuité, esthétique, santé/allergies, idéologie, conscience environnementale, etc. Je pense que, particulièrement dans le domaine des shampoings, avant de tirer des conclusions basées sur les expériences des autres, on se doit d’essayer. Seule notre exploration personnelle peut être concluante.

Pour ma part, qu’elle soit conventionnelle ou non, je vous suggère une consommation consciente, à l’abri de la désinformation et de la publicité mensongère, et je me garderai dans cet article de nommer des produits, vu la complexité de la situation. Ce sera à vous de décider quels produits vous adopterez.

Oui, il existe réellement des liens entre le plancton et notre shampoing, entre la disparition des félins et notre savon à mains et il n’y a que l’éducation qui puisse nous aider à supprimer le sentiment de séparation que nous éprouvons à l’égard d’autrui et de notre environnement. Nous avons tous le pouvoir de contribuer à un monde plus sain et plus honnête.

E San Francisco, un modèle Envirronement

Par Valérie Renaud-Martin

pour la réduction des déchets

Une société sans déchet et sans gaspillage, impossible vous pensez? Et pourtant, c’est ce que San Francisco s’est donné comme objectif à atteindre d’ici 2020, avec un ambitieux programme baptisé « Zero waste » ou « Zéro déchet » en français. En effet, cette ville très connue de la Californie, aux États-Unis, a fait le pari qu’elle parviendrait à recycler ou composter 100% de ses rebuts, faisant d’elle la première ville à n’envoyer aucun déchet à la décharge ou à l’incinération.

Si l’on remonte à cette époque, les habitudes de recyclage étaient loin d’être ce qu’elles sont aujourd’hui et l’on peut s’imaginer que personne n’aurait pu croire que cette ville réussirait cet exploit. L’ancien directeur du département de l’environnement de San Francisco, Jared Blumenfeld, avoue même « s’être fait traiter de fou ». Et pourtant, 13 ans plus tard, la ville atteint maintenant 80% de son objectif, preuve de l’efficacité du système instauré.

On peut qualifier la ville de San Francisco d’avant-gardiste puisque c’est en 2002 que la ville américaine a entamé ses premières démarches afin de devenir une ville « Zéro déchet ».

Des initiatives législatives Accomplir un objectif de cette taille ne se fait pas tout seul. Pour y arriver, la ville a donc demandé la collaboration de ses quelque

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850 000 habitants et s’est dotée de « Smart Policies » (politiques intelligentes) afin de réduire le gaspillage et de faciliter l’accès au recyclage et au compostage. Parmi les plus importantes, on retrouve entre autres l’obligation pour tous les résidents et entreprises de trier leurs déchets ménagers selon trois catégories.

Depuis 2009, la ville exige que chaque maison et immeuble dispose de trois poubelles : la verte pour les matières organiques dites compostables, la bleue pour les matières recyclables et la noire pour tous les autres déchets. Un peu avant, en 2007, est aussi mise en place une politique ayant pour but de bannir les sacs de plastique dans les supermarchés et les commerces de détail. Seuls les sacs de papier recyclé ou de plastique compostable sont autorisés et depuis 2012, un frais de dix cents par sac est facturé au client. Autre mesure importante instaurée en 2007: l’interdiction pour les restaurants et les casse-croûtes d’utiliser des contenants en polystyrène. Ces derniers doivent être remplacés par des contenants recyclables et compostables.

Parce qu’il n’y a pas que le secteur résidentiel qui génère des déchets, tous les secteurs sont pris en compte dans la réalisation de l’objectif « Zéro déchet ». Des entreprises au secteur de la construction et de la démolition, en passant par l’événementiel et le gouvernement, tous les citoyens de San Francisco sont conscients des efforts qu’ils doivent faire et chaque secteur est la cible de stratégies pour recycler plus et mieux.

Sensibiliser sa population pour prévenir les déchets.

Changer le comportement des gens, c’est loin d’être chose facile.

San Francisco mise donc aussi sur l’éducation et la sensibilisation de sa population pour l’inciter à réduire sa consommation à la source. Des outils et des moyens sont mis de l’avant pour informer les citoyens et les amener à adopter de meilleures habitudes de vie.

Sur le site du département de l’environnement de la ville, de nombreux liens dirigent vers des organismes faisant la promotion du « Zéro déchet » et plusieurs trucs sont aussi proposés. Par exemple, on peut y lire des conseils pour mieux planifier son épicerie, réduire le gaspillage en provenance de son frigo et mieux conserver les aliments. On y retrouve également des façons de réduire les emballages, entre autres en proposant des alternatives comme emporter une tasse réutilisable pour le café et le thé et utiliser ses propres sacs lors des emplettes, ou encore faire preuve de créativité et utiliser de vieux calendriers ou de vieux journaux à titre d’emballage-cadeau.

Même les camions à ordures sont impliqués dans le processus de sensibilisation. En effet, depuis 2009, on profite des collectes d’ordures pour faire la promotion de l’objectif Zéro déchet. Sur les camions, on peut désormais lire en caractères gras « Regardez vos poubelles de plus près, elles sont composées de ressources qui devraient être recyclées ou compostées »; ou encore des images 3D de déchets alimentaires et de matières recyclables donnant l’illusion qu’on peut voir le contenu des camions. Le but? Faire prendre conscience aux gens de la valeur de ce qu’ils jettent et qu’ils réalisent que la plupart des déchets sont recyclables ou compostables.

Un exemple à suivre Un virement comme celui de San Francisco ne passe pas inaperçu et la ville continue de bousculer les consciences. Son modèle est étudié et maintenant cité en exemple aux quatre coins du globe.

Générant des bénéfices pour l’environnement, mais également des bénéfices financiers, le programme « Zéro déchet » est la preuve qu’il existe des solutions pour un monde meilleur.

S

Santé

Par Guylaine Campion, ND

Combattre les allergies de l’hiver Avec les longues journées froides d’hiver, nous avons tendance à nous enfermer dans nos maisons. Or, pour les personnes allergiques, cela signifie aussi se confiner avec leurs ennemis. Avec les fenêtres fermées et le manque d’air, les acariens, les poils d’animaux et les moisissures envahissent nos maisons. Les bronches sont alors en état d’alerte et le nez coule. Les muqueuses ne réussissent plus à agir comme barrières naturelles à tous ces envahisseurs. Les allergènes s’infiltrent dans l’organisme! ÉLIMINEZ LA POUSSIÈRE La poussière est l’ennemi numéro un puisqu’elle renferme toutes sortes de substances irritantes et allergènes. Une bonne hygiène de la maison est donc la meilleure façon de combattre l’ennemi.

Dans un premier temps, les acariens sont une cause très fréquente d’allergies respiratoires. Fait intéressant à souligner : il semblerait que 70 % des cas d’asthme seraient liés à la présence d’acariens.

Ces allergies sont chroniques et durent toute l’année. Les symptômes sont des éternuements répétitifs, le nez bouché ou qui coule, les yeux et la gorge qui piquent ainsi qu’une fatigue intense.

Certaines personnes peuvent même souffrir d’eczéma et de troubles du sommeil.

Les acariens, ces petites bêtes microscopiques qui se logent dans la literie, les tapis et les tissus des sofas, se nourrissent de peaux mortes, de cheveux et d’ongles. On dit qu’il y aurait jusqu’à 10 000 acariens par grain de poussière et ils seraient environ deux millions dans un lit. D’ailleurs, l’hiver est une période propice aux acariens, car l’humidité et la chaleur forment un climat idéal pour leur prolifération.

Il est donc nécessaire de respecter des mesures d’hygiène pour s’en débarrasser en agissant sur l’environnement, en aérant toutes les pièces de la maison et en évitant le chauffage élevé et les tapis.

Dans un deuxième temps, il est important de laver la literie à haute température afin que les acariens ne puissent survivre. Pour ce qui est des jouets en peluche, on peut les placer au congélateur durant 72 heures et répéter l’opération tous les trois mois.

Vous pouvez vaporiser votre literie avec un mélange d’huiles essentielles à base d’arbre de thé, de margousier, de citron et de lavande. Ces huiles sont très efficaces pour lutter contre les acariens. Vous pouvez aussi saupoudrer votre matelas et vos oreillers avec du bicarbonate de soude. On dit qu’il tue la totalité des acariens en quelques heures.

PIÉGEZ LA POLLUTION CHIMIQUE L’hiver, nous passons la grande majorité de notre temps dans des espaces clos où l’air n’est pas toujours sain. La pollution de l’air à l’intérieur peut créer des problèmes chez les personnes souffrant d’allergies et de maladies respiratoires. En général, les substances chimiques sont irritantes et abîment les muqueuses déjà enflammées. De plus, elles augmentent la réponse immunitaire.

Les substances irritantes proviennent des parfums d’ambiance, des page 34 • janvier 2016 • Le monde au naturel

produits d’entretien, de la peinture, de la colle, etc. Ajoutons à cela le tabagisme, la combustion du bois et les appareils de chauffage mal entretenus qui diffusent des particules, qui s’infiltrent dans les voies aériennes puis dans l’organisme et qui irritent les bronches.

Pour se protéger contre la pollution chimique, il existe des solutions. Il faut éviter le tabagisme à la maison, limiter l’utilisation de produits ménagers contenant des matières toxiques, être vigilants avec les parfums d’ambiance, les bougies parfumées et les encens, ne pas surchauffer la maison et ramoner la cheminée.

ATTENTION AUX POILS D’ANIMAUX… Le chat est souvent source d’allergies à cause d’une protéine présente dans sa salive, son urine et sur sa peau. Étant donné qu’il se lèche souvent, cette protéine se retrouve sur son pelage puis ensuite dans la poussière. Idéalement, la personne allergique n’aura pas de chat. Or, parfois le cœur n’y peut rien et le désir d’avoir un animal de compagnie est plus fort que tout. Il y a tout de même quelques règles simples à suivre pour réduire les risques, comme par exemple, toiletter le chat au moins deux fois par mois, lui interdire l’accès à la chambre où l’on passe huit heures par jour à dormir et se laver les mains après l’avoir caressé. … ET AUX MOISISSURES Les moisissures sont des champignons microscopiques qui se développent à l’intérieur des maisons dans les pièces humides : salle de bain, cuisine, sous-sol, lorsque le taux d’humidité est trop élevé, soit supérieur à 60 %.

Durant la saison hivernale, des logements mal chauffés, mal isolés et obscurs peuvent favoriser le développement de ces microorganismes. Il est important de noter que les moisissures aggravent l’asthme et irritent les yeux, les voies respiratoires ainsi que la peau.

Afin de lutter contre les moisissures, il est nécessaire de toujours bien nettoyer les bouches d’aération et de changer les filtres régulièrement. Il faut aussi corriger rapidement toute infiltration d’eau ou dégât d’eau, tenir l’humidité relative à moins de 60 % et nettoyer les taches de moisissures à l’eau de javel.

H

Homéopathie

Par Françoise Marc, HD

Quels sont nos choix face à la vaccination?

Devant le grand mouvement populaire qui se questionne sur l’utilité ou la nocivité des vaccins, j’ai tenté de simplifier le sujet et les diverses possibilités qui s’offrent à vous face à un choix parfois difficile.

Si vous voulez aller au plus simple et à la solution qui satisfait aussi bien ceux qui pour la vaccination que ceux qui sont contre, lisez directement la SOLUTION 5. Je vais essayer de clarifier le sujet du mieux qu’il est possible de le faire, devant un sujet d’actualité très médiatisé.

SOLUTION 1 : Se faire vacciner et ne se soucier de rien Certains enfants et certains adultes ont une si bonne constitution qu’ils semblent passer sans encombre ni réactions à travers de nombreuses vaccinations. Comme si leur organisme prenait le bon de la vaccination et éliminait les divers métaux et adjuvants ajoutés au produit.

SOLUTION 2 : Décider de ne pas se faire vacciner Cela reste un choix personnel et parfois familial après avoir examiné tous les avis qui sont proposés sur Internet où en librairie. À noter que le meilleur livre que j’ai lu sur le sujet est Vaccinations de Michel Georget. Datant déjà de quelques années, il ne parle pas des plus récents vaccins comme Rotarix (rotarvirus), Prevnar, Synflorix (pneumoccoques) ou Gardasil (papillomavirus).

Néanmoins, c’est un livre très détaillé et sa bibliographie est impressionnante, apportant preuves et statistiques de tout ce que l’auteur affirme.

SOLUTION 3 : Se demander quelles sont les aides naturelles qui peuvent éviter de fâcheuses réactions tout en se faisant vacciner La première règle capitale est de s’assurer que la personne qui doit être vaccinée est en bonne forme physique, qu’elle n’est ni grippée, ni enrhumée, ni porteuse d’une infection et qu’elle n’est pas en période de fatigue ou de convalescence. Dans ce cas, régler le problème avant le jour du vaccin a de grandes chances d’aider à mieux supporter ce que le Dr Elmiger appelle le « choc vaccinal », choc à la fois physique et énergétique. Quand ma fille devait se faire vacciner – à l’époque où j’étais une très jeune maman et que je croyais que les vaccins étaient tous obligatoires - je lui donnais de l’eau argileuse avant et après le vaccin pour éliminer les produits indésirables et potentiellement nocifs.

Pendant la période qui entoure une vaccination, il est aussi important d’adopter un régime alimentaire qui est le moins industriel possible avec le maximum d’aliments biologiques et préparés à la maison, sans additifs ni colorants. Si vous allaitez votre enfant, vous devez vous efforcer de suivre un tel régime alimentaire. Ce sera toujours une surcharge que l’organisme n’aura pas à éliminer. Il est aussi recommandé de boire beaucoup d’eau de source.

Je peux vous recommander également le produit BIOTOX de Alterra qui draine les métaux, donc une partie des adjuvants des vaccins.

page 36 • janvier 2016 • Le monde au naturel

SOLUTION 4 : Voir ce que l’homéopathie peut vous offrir Vous pouvez utiliser la méthode classique avec des remèdes homéopathiques d’élimination avant et après la vaccination : Thuya 15 CH, Nux vomica 15 CH, Silicea 4 CH, 3 granules diluées dans un peu d’eau ou pris par la maman 10 minutes avant la tétée pour le premier vaccin de 2 et 4 mois. Une autre possibilité est VACCINAID de Alterra.

Tous les vaccins proposés, existent, dilués selon la technique homéopathique par les laboratoires spécialisés. Certains homéopathes vaccinent leur(s) enfant(s) en leur donnant le vaccin homéopathique à la place du vaccin allopathique. Il est, par contre, difficile d’affirmer si les résultats sont positifs ou négatifs étant donné que l’enfant ainsi protégé n’aurait peut-être pas attrapé la maladie de toute façon.

Il est clair que le vaccin homéopathique ne déclenche pas de production d’anticorps, comme le vaccin allopathique, mais qu’il avertit l’organisme de manière à ce qu’il sache se protéger s’il est mis en présence du virus ou de la bactérie d’une maladie contagieuse.

Selon les principes homéopathiques, il est certain qu’il y aura un effet de ce type, reste à savoir pour combien de temps. Peut-être que certains homéopathes se sont penchés sur ce sujet et pourraient vous donner davantage de certitudes.

SOLUTION 5 Une des solutions est celle que propose le Dr Elmiger. Ayant suffisamment d’années d’expérience en cette matière, je peux vous confirmer qu’elle fonctionne très bien. Je la propose toujours aux familles dont la maman ne désire pas la vaccination tandis que papa y tient absolument ou lorsque l’angoisse est si grande de mettre l’enfant en danger en ne le vaccinant pas qu’il est meilleur pour l’ambiance familiale d’accepter la vaccination. Ainsi tout le monde est satisfait.

Cette technique consiste à donner la veille de la vaccination une dose de 200 K du vaccin ou des vaccins que la personne doit recevoir le lendemain. Par exemple, le vaccin prévu est le RRO. On donne donc, la veille, une dose de 200 K de RRO homéopathique. Et quatre semaines après le vaccin, la durée nécessaire à la production des anticorps, on donne la séquence de nettoyage des toxines, avec ce qu’on appelle des doses en échelle de 30 K, 200K, MK, XMK du vaccin en question, l’une après l’autre, en 4 jours.

SOLUTION 6 En cas de multiples vaccinations déjà pratiquées, on peut choisir la thérapie séquentielle du Dr Elmiger, qui apporte un nettoyage des toxines accumulées au cours des années, sans effacer l’effet protecteur des vaccinations. Cette technique est précise et minutieuse, elle ne peut donc être pratiquée que par un homéopathe formé à cette technique et dont vous trouverez la liste sur son site Internet (jelmiger.com).

Si vous désirez des renseignements supplémentaires, n’hésitez pas à me contacter. Francoise Marc : fllmarc@me.com site : www.homeo-ludivine.com

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Herboristerie

Par Nathalie Beaudoin, Hta Herboriste-thérapeute accréditée

Soutenir le travail du foie et de la digestion avec des plantes Après cette période de fêtes où on se permet habituellement plus d’écarts et de folies qu’à l’ordinaire, nous sentons parfois le besoin de ralentir, de prendre soin de son système digestif et surtout de soutenir son foie...

FOIE ENGORGÉ ET DIGESTION LENTE Certaines personnes diront de sentir leur foie, comme “s’il prenait plus de place” dans leur abdomen. Il se peut que vous ayez la langue pâteuse le matin, un peu de nausées ou des brûlements d’estomac ou encore que vous soyez plus grognons que d’habitude... Tous ces indices sont des signes que votre foie a besoin d’un peu de vacances et de soutien de plantes médicinales particulières.

AIDER VOTRE FOIE NATURELLEMENT La recommandation la plus simple est sans aucun doute de prendre du repos et de diminuer les sources de stress. Le foie aime aussi beaucoup le mouvement : marcher, nager, danser, bouger sont toutes des activités qui aideront à faire circuler librement l’énergie dans votre corps et aider ainsi la santé de votre foie.

régénérer. On peut en consommer les graines après les avoir moulues ou prendre le chardon-Marie en teinture-mère quotidiennement sur une courte ou longue période de temps dépendamment du besoin.

Le curcuma (Curcuma longa) Tout comme le chardon-Marie, le curcuma est une plante qui aidera à régénérer et protéger le foie. Pris avec un repas, c’est une plante extraordinaire pour soutenir le système digestif. Elle agira alors comme des enzymes digestifs et diminuera gaz, ballonnements, constipation et augmentera l’assimilation de tous vos aliments. Elle peut être prise à court terme comme soutien digestif ou à long terme pour traiter un problème de fond.

Côté alimentation, choisir des aliments au goût amer en début de repas (laitue frisée, radicchio, endives, etc.) et faire une petite cure où vous ne mangez que des légumes verts pendant quelques jours ou des bouillons de miso, aideront grandement toute la digestion.

Le pissenlit (Taraxacum officinale) Tonique digestif, plante de mouvement et d’élimination, le pissenlit travaille à la fois au niveau du pancréas, de la rate, du foie et des reins. L’inuline contenue dans la racine régularise la glycémie. Les feuilles sont riches en minéraux. Efficace en cas de digestion lente et de foie engorgé.

LES PLANTES MÉDICINALES POUR SOUTENIR LE FOIE Plusieurs plantes médicinales vont soutenir le travail du foie. Elles peuvent être prises sur une courte période de temps, en cure de quelques semaines, dans le cas de périodes particulières comme après le temps des fêtes ; ou encore sur de longues périodes de temps, voir plusieurs mois ou années, pour aider à traiter un problème de fond (constipation chronique, hépatite, inflammation chronique, psoriasis, etc.).

Le romarin (Rosmarinus officinalis) Stimulant circulatoire, le romarin a la particularité d’amener le sang vers les extrémités, aidant à oxygéner le cerveau rapidement et donc à avoir les idées claires. La tisane de romarin peut donc efficacement remplacer l’effet du café du matin. Cette plante facilite en autre la digestion, stimule le foie et disperse les gaz intestinaux.

Le chardon-Marie (Silybum marianum) Le chardon-Marie est une excellente plante pour soutenir le foie.

Il aide le foie à se protéger des toxines extérieures, mais aussi à le page 38 • janvier 2016 • Le monde au naturel

BON À SAVOIR Attention si vous prenez des médications métabolisées par le foie, les dosages pourraient être affectés puisqu’il y aura une plus grande absorption due au fait que votre foie travaillera mieux.

tiguée tiguée?

Formule de fer et de vitamines qui aide à prévenir l’épuisement et la fatigue Liste des symptômes reliés à une carence en fer symptômes suivants ? m en t f a t ig ué e ou pé tit ? la f a r d e e t d e s c e r n e s t d e la di f f i c ul t é t d e s f r is s o n s o u um e f a c il e m e n t ? s ou le s che v eu x

l e s v o us a v e z r é p o n du nces de souf frir d’une e en f er e s t r ar em en t c d e m a n d e r un t e s t d e n.

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 39

E

Éco-habitation

Par Par André Fauteux, éditeur magazine La Maison du 21e siècle

Électrosmog : nouvelles directives médicales européennes De nouvelles lignes directrices européennes viennent d’être publiées concernant la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies et problèmes de santé liés aux champs électromagnétiques (CEM). Développées pendant deux ans, elles sont le fruit du groupe de travail sur les CEM de l’Académie européenne de médecine de l’environnement (European Academy for Environmental Medicine ou EUROPAEM). Leur auteur principal est le Dr Gerd Oberfeld, médecin au Département de santé publique de la région autrichienne de Salzbourg. Il fut secondé par 16 autres experts, dont le docteur en radiobiologie Igor Belyaev, chercheur sur le cancer aux Académies des sciences slovaque et russe.

Intitulé EUROPAEM EMF Guideline 2015 for the prevention, diagnosis and treatment of EMF-related health problems and illnesses, le rapport de 35 pages contient 235 références et prend le relais des directives en la matière publiées par l’Association médicale autrichienne en 2012. Ce nouveau rapport vient d’être publié dans la revue scientifique Reviews on Environmental Health et peut être téléchargé gratuitement sur le site https://europaem.eu/en. Voici un extrait de son introduction (traduction libre du texte anglais) :

« […] il existe des preuves solides que certaines expositions à long terme aux champs électromagnétiques (CEM) sont un facteur de risque pour des maladies telles que certains cancers, la maladie d’Alzheimer et l’infertilité masculine. D’autre part, l’électrohypersensibilité (EHS) émergente est de plus en plus reconnue par les autorités de santé, les administrateurs et intervenants de cas d’invalidité, les politiciens ainsi que les tribunaux. Nous recommandons de traiter cliniquement l’EHS dans le cadre du groupe de maladies multisystémiques chroniques conduisant à une déficience fonctionnelle, mais toujours en reconnaissant que la cause sous-jacente demeure l’environnement.

Au début, les symptômes de l’EHS ne se produisent souvent qu’occasionnellement, mais avec le temps ils peuvent augmenter en fréquence et en gravité.

Les symptômes typiques incluent des maux de tête, les problèmes de concentration et de sommeil, la dépression, le manque d’énergie, la fatigue et des symptômes pseudo-grippaux. Un historique complet des antécédents médicaux, qui devrait inclure tous les symptômes et leurs manifestations dans le temps et dans l’espace ainsi que dans le contexte de l’exposition aux champs électromagnétiques, est la clé du diagnostic.

L’exposition aux CEM peut être évaluée en investiguant les sources typiques comme les routeurs et points d’accès Wi-Fi, les téléphones sans fil et mobiles ainsi que les mesures d’intensité des CEM à la maison et au travail. Il est très important de tenir compte des prédispositions individuelles.

page 40 • janvier 2016 • Le monde au naturel

La principale méthode de traitement devrait d’abord être axée sur la prévention ou la réduction (ou même élimination) des expositions aux CEM et des sources de ceux-ci, à la maison et au travail. Cette réduction devrait également être étendue aux espaces publics comme les écoles, les hôpitaux, les transports publics et les bibliothèques afin de permettre aux personnes EHS une utilisation sans entraves (mesures d’accessibilité). Lorsque une exposition aux CEM préjudiciable est réduite suffisamment, le corps a une chance de récupérer et les symptômes seront réduits ou même disparaîtront. De nombreux exemples ont montré que de telles mesures peuvent se révéler efficaces.

De plus, le taux de survie des enfants atteints de leucémie dépend de leur exposition aux CEM d’extrêmement basses fréquences (60 hertz) à la maison. Pour augmenter l’efficacité du traitement, il faut aussi réduire le large éventail d’autres facteurs environnementaux qui contribuent à l’ensemble de la charge corporelle. Tout ce qui soutient une homéostasie équilibrée permettra d’accroître la résilience d’une personne contre la maladie et par le fait même contre les effets nuisibles des CEM.

Il y a de plus en plus de preuves que l’exposition aux CEM a un impact majeur sur la capacité de régulation du stress oxydatif et nitrosatif chez les individus touchés. Ce concept peut aussi expliquer pourquoi le niveau de la sensibilité aux CEM peut changer et pourquoi le nombre de symptômes signalés dans le cadre de l’exposition aux CEM est si grand. Sur la base des connaissances actuelles, une approche de traitement qui minimise les effets néfastes de la péroxynitrite — comme on le fait de plus en plus dans le traitement de troubles multisystémiques — est la plus efficace. » Pour en savoir davantage, Champs électromagnétiques : douze façons de se protéger : www.tinyurl.com/cem12-facons-de-se-proteger

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Santé

Par : André Fauteux, éditeur magazine La Maison du 21e siècle

La diète qui a renversé le diagnostic d’autisme de deux frères Voici un nouveau livre très important qui mérite d’être lu par tous, que l’on soit en santé ou non : Être et ne plus être autiste ou comment notre famille a vaincu l’autisme naturellement (éditions Fides, 2015).

L’auteure, Nathalie Champoux, une maman de 36 ans, y raconte la descente aux enfers de sa famille et la rémission — confirmée par plusieurs spécialistes — de ses deux enfants. Le premier avait reçu un diagnostic d’autisme et le deuxième attendait le diagnostic officiel. Mme Champoux avait tout simplement retiré le gluten et les produits laitiers de leur alimentation en plus d’avoir réparé leur muqueuse intestinale et dépollué leur environnement. « Nous n’avions rien à perdre en tentant cette approche qui n’était nullement dangereuse. Jamais nous ne l’avons regretté, précise-telle aujourd’hui en transmettant son message d’espoir. Il faut dire aux familles que si les maladies, troubles et syndromes de toutes sortes connaissent présentement une explosion fulgurante et inquiétante, il faut cesser de tout mettre sur le dos de la génétique et commencer à chercher des causes dans notre environnement…

Une augmentation de 600 % des cas en 20 ans ne peut pas s’expliquer uniquement par les mutations génétiques. » (Il y a quelques années, des psychiatres ont d’ailleurs pris le monde par surprise avec cette étude concluant que la susceptibilité au trouble du spectre de l’autisme chez les jumeaux était modérément d’héritage génétique avec une substantielle composante environnementale partagée : Genetic Heritability and Shared Environmental Factors Among Twin Pairs With Autism, fut publié en novembre 2011 dans Archives of General Psychiatry.)

Des intolérances très répandues Bien qu’on ne puisse parler de panacée, Mme Champoux affirme que selon des chercheurs de pointe, l’approche qu’elle et plusieurs autres parents ont adoptée pourrait s’appliquer à un très grand nombre de troubles et de syndromes neurologiques et neurodéveloppementaux tels que l’autisme, le déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH/TDA), la dyspraxie (la maladresse pathologique), la dyslexie, les troubles anxieux, le syndrome de Gilles de la Tourette, la dépression, la schizophrénie… la liste est longue. En effet, le gluten du blé pourrait causer divers problèmes de santé en rendant le petit intestin perméable, selon l’étude Non-Celiac Gluten Sensitivity : The New Frontier of Gluten Related Disorders, signée par 24 auteurs et publiée en septembre 2013 dans la revue scientifique Nutrients.

Réduire ou éliminer le blé de sa diète ne serait donc pas uniquement bénéfique pour les gens allergiques au gluten, qui souffrent de la maladie cœliaque, mais aussi pour la population en général. Il faut savoir qu’aucun aliment n’a subi autant de modifications que le blé. Il possède aujourd’hui 42 chromosomes au lieu de 14 autrefois. Il y a 40 ans, 80 % des protéines du blé sont devenues des protéines de gluten, dans le but de fabriquer du pain bon marché rempli d’air. page 42 • janvier 2016 • Le monde au naturel

L’histoire du lait de vache est similaire, D’abord, nous n’en buvons que depuis 10 000 ans, raconte l’auteure : « pendant des millions d’années, les ancêtres de l’homme et de l’Homo sapiens, apparu il y a environ 200 000 ans, n’ont consommé que le lait maternel ». Ils avaient sans doute compris que le lait de vache était constitué pour permettre à un veau de se développer selon les caractéristiques de son espèce, et d’atteindre un poids de 130 kg à l’âge de six mois — alors qu’un humain ne devrait en peser que sept ou huit! Et aujourd’hui, les vaches sont nourries au maïs et au soja transgéniques.

Finalement, la pasteurisation du lait détruit des enzymes bénéfiques, mais pas l’hormone IGF-1 (pour Insulin Growth Factor) produite par notre foie ainsi que celui des bovins. En excès dans le corps humain, elle est liée à l’incidence accrue du cancer et du diabète ainsi qu’à la mortalité due au cancer. Mme Champoux rapporte également que 75 % de la population mondiale est intolérante au lait, car elle ne possède pas l’enzyme lactase permettant de digérer le sucre laitier. Mais le plus gros problème, ce sont les caséines du lait qui s’apparentent fortement à la gliadinea présente dans le gluten. Comme elle l’explique dans son livre : « Et lorsque l’intestin est trop perméable, elles circulent librement dans le sang et passent la barrière hématoencéphalique (barrière chimique qui protège le système nerveux central) pour agir sur la production ou le contrôle des neurotransmetteurs, ce qui expliquerait l’autisme et les nombreuses maladies neurologiques et pathologies neurodéveloppementales ».

L’histoire de ses fils Tout a commencé en 2011, alors que le fils aîné de Mme Champoux, Nicolas, a reçu un diagnostic d’autisme et de troubles anxieux alors que son deuxième enfant, Olivier, attendait la confirmation de son hypothèse d’autisme. À cette époque, Nathalie Champoux accompagnait ses garçons en thérapie quatre jours par semaine – en attendant deux thérapies supplémentaires – et faisait de la réadaptation avec eux tous les soirs. En plus des plans d’interventions et des rencontres avec les multiples spécialistes. « Je ne dormais plus et ne pouvais plus travailler, raconte-t-elle. Je ne faisais qu’être auprès d’eux, jour et nuit. Un jour, voyant que je ne parvenais pas à faire mon deuil et que je devenais de plus en plus malheureuse, j’ai amorcé des recherches qui ont allumé en moi une lueur d’espoir : contrairement à ce que les médecins affirmaient, j’ai découvert une piste qui voulait que l’autisme ne soit peut-être pas irréversible. » C’est alors qu’elle et son conjoint ont complètement modifié l’alimentation de leur famille pour revenir à une alimentation ancestrale, beaucoup plus saine. Dès lors, les premiers changements se sont manifestés. Et parmi ceux-là, il y a

eu l’explosion du langage de Nicolas. Peu avant ses trois ans et demi, l’enfant qui, selon les spécialistes, ne devait jamais parler ou du moins, pas de façon intelligible, a prononcé sa première phrase complète. C’était après trois semaines de sevrage du lait et du blé, lors desquelles il était devenu agressif, comme un toxicomane en manque. Puis ce fut le calme après la tempête : « Mon enfant revenait au monde et une nouvelle vie s’offrait à lui, raconte sa maman. Comme l’avait été le jour de sa naissance, c’était, pour la seconde fois, la plus belle journée de ma vie. »

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Nettoyer le corps et l’environnement Par la suite, une naturopathe a aidé les deux frères à éliminer les métaux lourds accumulés dans leur organisme (grâce à une chélation en douceur à base de plantes) et à traiter leur intestin pour stopper l’inflammation, réduire la porosité, éliminer les pathogènes et l’ensemencer de bonnes bactéries. Puis, Nathalie Champoux et son conjoint ont agi sur leur environnement, notamment en réduisant au maximum les polluants et les métaux lourds, et en supprimant les champs électromagnétiques car ils semblent nuire à l’élimination des métaux lourds chez les autistes1.

Et ils ont réussi. « En moins d’un an, le diagnostic d’autisme est tombé et nos deux garçons ont retrouvé la santé, sans conserver le moindre trait autistique. Les médecins, physiatres, ergothérapeutes, physiothérapeutes, orthophonistes, éducatrices spécialisées, bref, tous les spécialistes qui les entouraient ont confirmé que leur développement était parfaitement normal! » Selon son orthophoniste, Nicolas est passé du 9e au 93e rang centile en matière de langage et compréhension, atteignant le niveau d’un enfant de cinq ou six ans à l’âge de trois and et demi.

Le huitième jour de sa chélation, il est devenu propre, de jour comme de nuit. Et après 15 jours de thérapie d’oxygène en chambre hyperbare, il a fait son premier dessin figuratif alors qu’auparavant il n’avait fait que des gribouillis incompréhensibles.

Quand à Olivier, il a gagné trois mois et demi de développement moteur en cinq semaines, selon sa physiothérapeute. Et à 16 mois, il savait déjà dire 41 mots. Qui que vous soyez, bien ou moins bien portant, que vous connaissiez ou non un enfant aux prises avec un trouble neurologique ou de développement, je vous recommande fortement ce livre très bien documenté. Sa bibliographie cite 20 ouvrages, dont ceux de la docteure en virologie Jacqueline Lagacé qui est l’une de ses grandes alliées.

Cette ancienne professeure d’immunologie et de virologie à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal a notamment signé le succès de librairie Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique (Fides, 2011), qui traite de la diète sans gluten et sans produits laitiers. Sur son blogue, Mme Lagacé répondait aux critiques de la journaliste scientifique Valérie Borde en soulignant notamment que « la diète hypotoxique repose maintenant sur des prémisses bien démontrées concernant les propriétés pro-inflammatoires de ces aliments ». Comme le dit si bien Nathalie Champoux : « Pas besoin d’être malade pour comprendre que notre environnement a un impact réel sur notre santé et que de simples changements dans notre mode de vie peuvent faire toute une différence. »

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V

Vin

Par Marc André Gagnon

Du vin naturel ou du vin chimique?

Il y a tout un débat actuellement dans le monde du vin au sujet de sa fabrication. Le débat porte sur l’utilisation des pesticides dans la vigne et des sulfites dans les chais, les caves des vignerons.

la vie des agriculteurs. En fait, ces produits permettent de limiter les pertes liées aux attaques des champignons.

D’un côté, il y a des consommateurs qui veulent avoir les produits les plus sains possible. De l’autre côté, il y a deux types de producteurs : l’un qui fait des vins dits de type industriel et l’autre, des gens qui veulent faire des produits les plus naturels que possible.

Toutefois depuis quelques années, nous assistons à un retour du balancier. Certains vignerons disent qu’on est allé trop loin dans l’usage du chimique; d’autres pour des raisons de santé abandonnent les pesticides; d’autres enfin, chez les jeunes surtout, veulent faire du vin comme leurs grands-pères, le plus près de la nature possible.

C’est un débat qui porte sur la qualité du vin et surtout sur l’amélioration de la qualité.

De plus, les vignerons ont accès de plus en plus à une panoplie de produits oenologiques, des tanins en poudre, des levures, des sulfites pour améliorer et conserver leurs vins.

Les producteurs du premier type veulent utiliser tous les moyens technologiques et oenologiques disponibles afin de faire le vin de leur choix. Pendant que d’autres disent vouloir utiliser le moins de produits dans leurs champs et dans leurs vins.

Ainsi est né la mode bio, ou plutôt le retour au bio. Car autrefois, toutes les cultures étaient bio.

Les produits en cause utilisés dans les vignes sont principalement les pesticides, particulièrement les fongicides destinés à tuer les champignons mildiou et oïdium. Ainsi que les produits utilisés dans les caves de vinification, tels que les sulfites et les levures de synthèse reproduite en laboratoire.

Depuis la dernière guerre mondiale, les industriels du monde de la chimie ont développé des matières phytosanitaires qui facilitent

page 44 • janvier 2016 • Le monde au naturel

Il y a aussi des vignerons qui n’ont jamais utilisé le chimique. C’est le cas de la famille Amoreau qui produit le Château le Puy près de Saint-Émilion. Mon grand-père était trop radin me dit Jean-Pierre Amoreau. Il a refusé d’acheter les engrais que voulaient lui vendre les fabricants de nitrate et de phosphate qui voulaient écouler ces produits après la guerre.

Ainsi, les vins du Château le Puy sont bio et ont toujours été bio.

De plus, ils sont sans sulfites ajoutés. Ce sont donc des vins que l’on appelle des vins nature. En théorie, ce sont des vins moins protégés que les autres, parce que sans sulfites. On dit souvent que ces vins doivent être transportés et conservés à des températures toujours inférieures à 14 degrés Celcius. M. Amoreau affirme que ce n’est pas nécessaire pour ses vins. Pourquoi? Il nous répond que ses vins sont habitués à des variations de température. Il fait froid dans sa cave l’hiver et chaud l’été.

Le goût des pesticides Un professeur de biologie de l’Université de Caen en Normandie soutient que les pesticides altèrent le goût du vin. M. Gilles-Éric Séralini a fait des tests avec des dégustateurs professionnels. Il leur a présenté deux vins de vignerons voisins. Deux vins de même cépage; l’un en bio, l’autre non bio. Le deuxième contenait des résidus de 5 pesticides au nom peu avenant : iprodione, iprovalicarbe, pyriméthanil, boscalid et fenhexamide. La plupart des dégustateurs (16 sur 22) ont reconnu le vin bio « pour ses parfums aromatiques plus riches, subtils, et plus persistants ! » Les dégustateurs professionnels ont « pu détecter le fait que des pesticides nous provoquaient le nez avec une sensation de carton, de chlore, même de fruit ou bonbon chimique à la fraise artificielle pour le second d’entre eux. Une grande majorité a alors trouvé l’odeur d’au moins un pesticide dans le vin traité ; il coupait la longueur du vin en bouche, perdait sa saveur rapidement après une sensation putassière », a dit Anne-Claude Leflaive du réputé Domaine Leflaive à Puligny-Montrachet.

Voici donc quelques très bons vins bio qui n’ont pas ces goûts étranges.

Château le Puy 2010 Un bordeaux très aromatique, juteux sur de beaux tanins.

Pour le producteur Jean-Pierre Amoreau ce qui compte c’est l’équilibre 50-50 entre les tanins de la peau et les tanins des pépins. C’est ce que l’on pourrait appeler un vin nature. Un vin sans soufre ajouté. (soufre total 5 mg/l.) D’une jolie vivacité. pH 3,37. Merlot avec un peu de cabernet sauvignon et de carmenère. En biodynamie.

Pour quelques années de cave.

709469 Très bon. Prix : 28,85 $ Blanc puis Rouge rien de bouge, Muscadet Nouveau 2015 Le meilleur « vin nouveau » de cette année au Québec n’est pas un beaujolais et il n’est même pas rouge. Il n’est pas fait du cépage gamay, mais plutôt du melon de Bourgogne. C’est un muscadet au nom étrange « Blanc puis Rouge rien de bouge », de Bernard et Benoît Landron. Donc un vin blanc de la Loire et bio en plus!

C’est frais, fruité, rafraîchissant. La bouteille ouverte est encore bonne une semaine plus tard! Il a de belles saveurs de pêches et de poires mûres. C’est plaisant à boire.

12847073 Prix : 18,95 $ Château Vallon des Brumes, Bordeaux 2011 Un vin de Bordeaux n’a pas toujours besoin d’être cher pour être bon et bio en plus! Ici ce vin a des arômes discrets et invitants de bordeaux. Un beau fruité fin à l’attaque, puis une jolie sensation tannique. Agréable en bouche. Équilibre et belle longueur gustative. Merlot à 80 % et cabernet. Sucre 2,1 g/l. Alc. 12,5 %. Producteur: Vignobles Boissonneau.

10863070 Prix : 15,60 $ Vento di Mare, Pinot Grigio 2014 Un bon vin blanc à 10 dollars! Un pinot grigio de la Sicile sec bien aromatique, très fruité, assez vivace, net et coulant. C’est savoureux. Des saveurs de fruits blancs et de lime. D’une belle vivacité pour un pinot gris. Capsule à vis. Sucre 2,9 g/l. Alc. 12,5 %.

EPP BIO Idéal lors de changements de saison ou en période hivernale, le EPP BIO est un véritable élixir d'immunité. Sa teneur en bioflavonoïdes lui confère des propriétés stimulantes et protectrices pour augmenter la résistance et soutenir le métabolisme.

Disponible en magasins de produits de santé naturels

Une lectrice de La Prairie qui a bien aimé le vin me demande « comment peut-on faire un vin bio à 10.00 $ ? » La question est pertinente. Le représentant du producteur au Québec, M. Pascal Brouillard de l’agence Authentic nous répond que « le climat de la Sicile est propice à faire des vins bio. Une température chaude et sèche avec des vents qui soufflent de la mer permet de garder les vignes saines contre les maladies, les moisissures et les insectes. » Une belle surprise!

12560401 Prix : 10,00 $ Les vins bio sont indiqués à la SAQ par ce logo.

L’auteur de cette chronique, Marc André Gagnon, est journaliste depuis plus de 30 ans. Il est maintenant journaliste indépendant (depuis 2004) et spécialisé dans le domaine du vin. Il anime le site internet Vin Québec qui est le guide vin le plus consulté au Québec. (vinquebec.com) Vous pouvez le contacter à cette adresse : info@vinquebec.com

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 45

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Santé Par Guylaine Campion, ND

Des trucs pour prendre soin de sa voix de façon naturelle Notre voix est un outil précieux et il faut l’avoir perdue pendant quelques jours lors d’une pharyngite ou d’une laryngite pour constater toute son utilité.

Sans voix tout se complique et les origines d’un enrouement peuvent être multiples.

En hiver, il est fréquent de perdre la voix. Après un simple refroidissement, elle peut devenir voilée ou cassée. Souvent, le problème disparaît aussi rapidement que la vilaine grippe qui l’accompagne. Si la perte de voix est due à une infection, il faudra, bien entendu, la traiter.

Un enrouement de la voix est le signe d’une inflammation des cordes vocales. Elle peut être occasionnée par de grands cris, une fatigue générale ou par des facteurs extérieurs comme le tabac ou l’air sec.

page 46 • janvier 2016 • Le monde au naturel

LE SILENCE : LE PREMIER SOIN Le premier réflexe est de mettre la voix au repos. Les chanteurs connaissent bien ce truc. L’idéal est de faire un silence complet pour ne plus faire vibrer les cordes vocales. S’il est impossible de pratiquer le silence, il faut absolument parler le moins souvent possible et surtout ne pas chuchoter puisque cela force encore plus les cordes vocales. Évitez de prendre de l’alcool et du café durant cette période de silence. Aussi, il est important de ne pas respirer par la bouche en hiver, car l’air froid peut irriter les cordes vocales.

En fait, il est préférable de toujours inspirer par le nez, car l’air est alors filtré et réchauffé, ce qui diminue l’inflammation.

Un silence de deux à trois jours suffit parfois pour faire passer l’enrouement. Toutefois, si le problème dure plus d’une semaine, il est donc important de consulter un ORL.

irritation de la gorge ou tout simplement pour l’adoucir, le miel est un remède classique. On peut tout simplement remplacer le sucre dans une boisson chaude par du miel. On peut aussi s’en servir pour se gargariser. On y ajoute du citron pour son effet antiseptique et bactéricide. Le citron a la propriété de stimuler les défenses naturelles et d’activer la production de globules blancs.

Une bonne tasse d’eau chaude avec du miel et du citron est donc un remède de grand-mère qui peut nous aider grandement à retrouver la voix.

Une tisane de thym est aussi de bon recours, surtout dans les cas de toux et de maux de gorge associés à l’extinction de voix.

Des inhalations d’huile essentielle d’eucalyptus peuvent aider grandement à traiter l’enrouement, la toux et les bronches.

Quelques gouttes dans un grand bol d’eau chaude humidifient la gorge et procurent un soulagement rapide.

COMMENT PRENDRE SOIN DE SA VOIX Si vous devez travailler avec votre voix et ne pouvez pas vous permettre de la perdre, voici quelques trucs qui sauront vous aider.

Le vinaigre de cidre peut également être utilisé comme gargarisant pour soigner les maux de gorge.

D’abord et avant tout, nous savons tous que le miel fait des merveilles au niveau de la voix. Que ce soit pour soigner une

Et n’oubliez pas de boire beaucoup d’eau durant la journée.

Les probiotiques : une solution aux allergies alimentaires?

Tisane au gingembre : un bouclier pour l’hiver

Une étude parue dans The ISME Journal affirme qu’une supplémentation en probiotiques d’une préparation infantile permet de supprimer l’allergie au lait de vache en modifiant les bactéries intestinales du nourrisson. De plus, on constate que les bactéries intestinales des enfants qui ont développé une tolérance au lait de vache après le traitement aux probiotiques sont différentes et ce, de façon significative de celles des enfants qui sont demeurés allergiques.

On sait que les allergies alimentaires sont de plus en plus présentes dans les pays développés avec une augmentation de 20 % au cours de la dernière décennie. L’allergie au lait de vache est l’une des plus fréquentes et touche environ 3 % des enfants à travers le monde.

On dit que, globalement, la flore intestinale des enfants allergiques est différente de celle des autres enfants, ce qui laisse entendre que les différences de composition de la flore intestinale influencent le développement des allergies.

Dans cette étude, on remarque que les enfants qui ont reçu la préparation supplémentée en probiotiques et qui ont développé une tolérance au lait de vache, avaient aussi des niveaux plus élevés de bactéries qui produisent du butyrate (un acide gras à chaîne courte) que les enfants allergiques ayant également reçu une supplémentation en probiotiques, mais n’ayant pas développé de tolérance au lait de vache. En somme, cela signifie que la tolérance est liée à l’acquisition de souches spécifiques de bactéries qui produisent du butyrate. Le butyrate aide à maintenir l’homéostasie dans l’intestin.

En conclusion, la découverte de bactéries, qui mènent à la tolérance d’aliments potentiellement allergiques, pourrait être essentielle dans le développement de nouveaux traitements pour aider les enfants souffrant d’allergies alimentaires.

À base de gingembre, car c’est une plante « réchauffante » qui a un fort pouvoir antiseptique.

Le gingembre régule très vite et très bien la température du corps, de plus il calme les symptômes digestifs, comme les ballonnements.

Enfin, il régule l’activité rénale et l’activité cardiaque.

Ingrédients : 1 morceau de gingembre frais (2-3 cm de long) 1 litre d’eau 2 cuillères à soupe de bon miel 1 citron.

Recette : Épluchez le gingembre et coupez-le en fines tranches. Mettez le gingembre dans une casserole d’eau bouillante.

Laissez bouillonner à feu doux, au moins 15 à 20 minutes.

Ensuite, placez la casserole hors du feu et faire reposer pendant 5 minutes.

Filtrez puis sucrez avec du miel et ajoutez le citron qui lui aussi a un bon pouvoir anti infectieux.

Extrait du livre : Les essences-ciel pour le corps et pour l’âme par Christine Angelard (Ed Bayard)

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 47

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Santé Par Guylaine Campion, ND

Passer un hiver sans prendre de poids : voilà tout un défi! L’hiver est la saison des plaisirs gourmands, des bons plats mijotés, des invitations et de la convivialité! Voici donc deux règles d’or toutes simples pour passer la saison de belle façon sans prendre un kilo.

OPTEZ POUR UNE ALIMENTATION SAINE Dans un premier temps, vous devez prendre le temps de bien analyser votre alimentation et d’y apporter les correctifs nécessaires. D’abord, réapprenez à manger avec trois bons repas par jour et deux collations saines, tels qu’un yogourt ou un fruit. Adoptez la règle qui dit : « un déjeuner de roi, un dîner de prince et un souper de mendiant », car les aliments pris après 18 h se stockent plus facilement dans l’organisme. Donc, apprenez à prendre un souper léger.

Ne sautez pas de repas. Certains croient qu’en sautant un repas pour éviter des calories est une bonne idée. C’est faux car cela perturbe le bon fonctionnement de l’organisme.

Variez votre alimentation afin de ne pas plonger dans la monotonie. De plus, en ayant une alimentation variée, vous comblerez encore plus vos besoins nutritionnels. Ajoutez des fines herbes et du jus de citron afin de rehausser le goût de vos plats.

Prenez le temps d’organiser à l’avance vos menus. Prenez plaisir à fouiller dans vos livres de recettes pour trouver de nouveaux plats succulents et peu caloriques.

Il est primordial de boire beaucoup d’eau.

En favorisant la bonne hydratation de votre organisme, vous éliminerez plus facilement les déchets.

page 48 • janvier 2016 • Le monde au naturel

Passer l’hiver sans engraisser

Est-ce nécessaire de rappeler l’importance de bouger suffisamment, même en hiver?

Plus vous bougez, plus vous brûlez des calories. Si vous n’êtes pas sportive, vous pouvez tout simplement prendre l’escalier au lieu de l’ascenseur, descendre un ou deux arrêts d’autobus avant votre destination et marcher, utiliser moins souvent la voiture quand le trajet se fait bien à pied et danser chaque fois que vous le pouvez. Bien entendu, si vous pouvez ajouter à votre programme de la marche, de la natation ou de la gymnastique, c’est encore mieux!

ADOPTEZ UN MODE DE VIE ZEN Saviez-vous que le stress fait grossir? Il est donc important d’avoir un mode de vie zen et de relaxer. Pourquoi ne pas profiter de l’hiver pour faire de la méditation ou suivre un cours de yoga?

Profitez de vos activités en plein air pour bien oxygéner votre cerveau et maintenir votre vivacité d’esprit. De bonnes grandes respirations lors d’une marche en plein air aura un effet revivifiant! En fait, une activité extérieure en hiver fait augmenter notre métabolisme de base. Nous brûlons alors plus de calories. Cela favorise également une bonne digestion.

Gardez-vous, durant la journée, du temps de repos et n’oubliez pas de rire! Le rire est bon pour la santé Profitez donc de la saison hivernale pour prendre du bon temps et faire des choses agréables que vous aimez. Masi surtout faites-vous un très beau cadeau, celui de bien vous alimenter. Quand on est bien dans sa peau, on n’a plus envie de grignoter!

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Sans-gluten Par Caroline Roy

Le pain a toujours été au cœur de mes nombreuses passions. Toute petite déjà, j’étais fascinée par le mystère et la beauté entourant sa création : la pâte se mettant à gonfler au contact de la levure… le plaisir de pétrir et ensuite façonner cette pâte… l’odeur délectable du pain en train de cuire… pour ensuite se régaler d’un bon pain fraîchement sorti du four!

Dès l’âge de 8 ans, je boulangeais le pain pour toute la maisonnée.

Chaque fois, c’était un nouveau défi, puisque plusieurs facteurs entrent dans la fabrication du pain. Et jamais je ne me lassais de recommencer! Au contraire, chaque moment de panification représentait pour moi une nouvelle aventure, de nouvelles découvertes, de nouvelles réalisations…

Depuis longtemps déjà, je caressais le rêve de posséder un jour ma propre boulangerie artisanale. Jamais je ne me serais doutée que mon parcours me mènerait à démarrer finalement une boulangerie page 50 • janvier 2016 • Le monde au naturel

L’art de la boulangerie sans gluten

offrant des pains et pâtisseries biologiques, sans gluten et sans produits laitiers. C'est en voyant les yeux de mon fils briller de joie, en mangeant pour la première fois après plus de deux ans, un pain qui ressemblait enfin à un « vrai » pain, mais version sans gluten, que nous avons décidé, mon mari et moi, d'en faire bénéficier les gens en démarrant notre entreprise. Le pain n'est-il pas une des bases de notre alimentation? Quoi de plus réconfortant qu'un bon pain, fraîchement sorti du four? Et il est si difficile, lorsque l'on doit exclure le gluten de son alimentation, de pouvoir se régaler d'un bon pain frais.

J'ai donc décidé de vous livrer les résultats de plusieurs années d'expérience ainsi qu'une délicieuse recette qui vous permettra, à votre tour, de trouver réconfort dans une bonne tranche de pain frais, sans gluten, que vous aurez préparé vous-même!

L'art de la boulangerie est une science en soi. Chaque paramètre de la recette a son importance, autant les ingrédients que la température de l'eau, la quantité de levure, la quantité de sel, etc.

Chaque aliment a une interaction spécifique et voici donc tous mes conseils afin d'optimiser vos chances de réussite.

LA TEMPÉRATURE DE L'EAU Comme je le dis souvent lors de mes cours de cuisine, un des outils essentiels à tout bon boulanger, est un thermomètre. Les températures demandées pour les recettes doivent être respectées, puisque la boulangerie sans gluten demande encore plus de précision que la boulangerie traditionnelle. La levure prend action avec la chaleur. Une température trop chaude aura comme effet de complètement tuer votre levure. À l'inverse, une température trop froide ralentira la levure et le résultat final sera un pain qui ne pourra pas lever adéquatement et qui sera fort probablement beaucoup trop dense.

LA QUANTITÉ D'EAU Plus la précision est de mise en sans gluten, plus les chances de réussite sont optimisées. Le deuxième outil qui permet donc une plus grande précision en boulangerie est la balance. Les tasses à mesurer n'ont pas la même exactitude et parfois, une différence de seulement 30 grammes peut faire une énorme différence, surtout si le pain sans gluten est réalisé sans oeuf. Ainsi, si une recette vous propose les mesures en grammes, je vous suggère fortement d'y aller de cette façon.

L'AJOUT D'OEUFS Souvent, en boulangerie sans gluten, on utilise des oeufs dans les recettes. La propriété des oeufs, en plus d'agir en tant qu'agent liant, permet à votre pain de pouvoir lever plus et d'avoir une mie encore plus aérée.

LA GRANDEUR DU MOULE Le pain sans gluten a ses petits caprices...et ce jusqu'à la grandeur du moule! Ainsi, il faut respecter ce qui est inscrit dans la recette.

Comme la pâte d'un pain sans gluten est totalement différente de celle d'un pain traditionnel (aspect d'une pâte à gâteau très épaisse), il faut vraiment porter une attention particulière à la grandeur du moule demandée dans la recette. Le pain doit vraiment prendre appui sur le moule pour monter et si la paroi du moule est trop petite pour la quantité de pâte qui est en train de lever, comme elle ne se tient pas comme une pâte traditionnelle, ce qui se produira sera un débordement à l'extérieur du moule. À l'inverse, si le moule

utilisé est trop grand pour la quantité de pâte, la levée sera beaucoup moins bonne.

LA LEVURE La levure sert à faire lever le pain mais également à liquéfier la pâte.

Une pâte trop liquide recalera à la cuisson tandis qu'une pâte trop épaisse ne lèvera pas assez. Il faut donc respecter la quantité de levure demandée et s'assurer d'avoir vraiment la levure qui est indiqué dans la recette. Il existe une levure de type « traditionnelle ».

Cette levure doit tout d'abord prendre action dans une eau tiède.

Souvent, les recettes sans gluten demandent plutôt une levure à action rapide (instantanée). Cette levure se mêle directement aux ingrédients secs, avant le rajout des ingrédients liquides. Cet aspect est donc important lorsque vous suivez une recette de pain sans gluten, car ceci pourrait vraiment résulter en un échec si la mauvaise levure était utilisée.

CUISSON DU PAIN On pense souvent, à tort, que, plus on fera lever le pain, plus il sera beau. Souvenez-vous que la levure fait liquéfier le pain et qu'un pain trop liquide aura tendance à retomber à la cuisson. Le pain sera prêt à cuire dès qu'une légère pression du doigt laissera une petite empreinte, sans plus. Il faut alors, sans retirer le pain du four, démarrer le four à la température demandée. Le pain continuera sa levée puis amorcera ensuite sa cuisson. Contrairement au pain traditionnel, que l'on met dans le four une fois qu'il a atteint sa température, le pain sans gluten aime bien terminer sa levée dans un four qui amorce sa cuisson. Cela permettra à la levure de terminer son action et d'avoir un pain qui aura vraiment la levée maximale désirée. Le four chaud fera cesser trop rapidement l'action de la levure et ainsi empêcher le pain d'atteindre une hauteur optimale.

AUTRE OPTION QUE LE PAPIER PARCHEMIN Pour éviter que le pain ne colle aux parois du moule, il faut utiliser un papier-parchemin pour le pain sans gluten. Mon petit truc pour éviter le parchemin et avoir une belle croûte garnie de graines est le suivant : huiler le fond et les côtés du moule et y apposer des graines pour vraiment bien couvrir tout le moule : graines de tournesol, chanvre, citrouille verte, sésame. Ainsi, le pain ne collera pas et vous aurez une croûte tout simplement délicieuse!

Et voilà! Vous êtes maintenant prêt à passer à l'étape suivante, celle de faire votre propre pain sans gluten! À vos fourneaux... et bonne dégustation!

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 51

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Herboristerie

Par Robert Dadd, maître herboriste

Détoxication par les plantes pour une meilleure santé Notre corps est conçu pour éliminer naturellement les toxines.

Toutefois, dans le monde industrialisé moderne d’aujourd’hui, le corps humain doit composer avec plus de produits chimiques toxiques que jamais. La pollution atmosphérique (causée par les usines et les véhicules automobiles), les pesticides agricoles et les produits chimiques dangereux provenant de l’industrie (qui se retrouvent dans notre sol, notre eau et notre approvisionnement alimentaire) ont été liés à des maladies respiratoires et cardiovasculaires, des troubles endocriniens, etc. Ce type de pollution est encore pire dans les pays en développement, mais une analyse publiée dans le British Medical Bulletin indique que la situation des nations occidentales pourrait être pire d’une certaine façon. Cette situation est due à notre dépendance accrue aux transports routiers, de l’utilisation plus importante de produits chimiques dans l’agriculture ainsi que du temps que nous passons dans des édifices modernes fermés hermétiquement, entourés de mobilier et de tissus à base de produits chimiques. Ces facteurs pourraient en fait augmenter notre exposition aux toxines environnementales et accentuer les risques pour la santé.

LA TOXICITÉ NE SURVIENT PAS DU JOUR AU LENDEMAIN À mesure qu’il augmente dans notre environnement, le niveau de pollution et de déchets écrasent notre capacité à les éliminer. À chaque seconde, 310 kilogrammes de produits chimiques toxiques sont rejetés dans l’air, le sol et l’eau par des usines industrielles dans le monde entier. Ces déchets se déposent dans nos cellules et tissus, où ils minent la capacité de notre corps à fonctionner efficacement, entraînant des symptômes tels que la fatigue, les maux de tête, les ballonnements et flatulences, les odeurs corporelles, la constipation, les irritations cutanées et les rougeurs, ainsi que l’insomnie. Ces toxines et déchets préparent le terrain pour de futures maladies chroniques.

DES PLANTES QUI PURIFIENT ET GUÉRISSENT L’utilisation de plantes médicinales purifiantes au cours d’un usage quotidien que l’on boit en tisane peut s’avérer une façon simple d’aider à contrer l’accumulation de toxines et de déchets. Voici des exemples d’excellentes plantes et herbes qui peuvent vous aider à purifier votre corps au niveau cellulaire, éliminant les produits toxiques et chimiques qui peuvent s’y retrouver. Le chardon bénit élimine la congestion du foie et soutient la détoxication de la peau.

Cette plante amère est également un tonique digestif qui stimule les sucs gastriques afin de soulager les indigestions. La bardane est un antioxydant et une herbe purifiante qui soutient le fonctionnement du foie. Le varech est une algue riche en minéraux qui favorise des intestins en santé. Le varech contient plus de deux douzaines de minéraux importants, de même que des protéines, des glucides et des acides gras essentiels. La petite oseille est connue comme étant un laxatif doux et diurétique qui purifie les intestins. L’orme rouge aide à éliminer les phlegmes, le mucus et d’autres particules dans les voies respiratoires. Il est également nutritif et connu pour ses propriétés diurétiques. La rhubarbe turque normalise les fonctions et les tissus du corps et améliore la page 52 • janvier 2016 • Le monde au naturel

digestion. Elle fournit aussi un soutien détoxifiant au système digestif, au côlon, au foie et au sang. Le trèfle rouge favorise la production de cellules en santé. Cet antioxydant apporte un soutien aux reins ainsi qu’à l’appareil urinaire. Le cresson est utilisé pour ses propriétés restauratrices et détoxifiantes. Il est également connu comme étant un diurétique.

UNE DÉTOXICATION QUOTIDIENNE PERMET À NOTRE CORPS DE FONCTIONNER DE FAÇON OPTIMALE Nos reins et notre foie sont les deux organes principaux qui purifient la majorité des déchets et des toxines que nous absorbons par la nourriture et l’environnement. Ils purifient notre sang, décomposent et neutralisent les déchets et les toxines et veillent à ce que ces produits soient éliminés. Grâce à leurs effets diurétiques et à la promotion d’une élimination et d’une digestion saines, les herbes purifiantes mentionnées dans le présent article soutiennent ces processus de détoxication naturels. Nos reins et notre foie sont très résilients et performants, mais, en raison du vieillissement, du stress chronique, d’un mauvais régime alimentaire et des aliments transformés, ainsi qu’une exposition accrue aux toxines, ces organes ont besoin d’aide et de soutien. Les herbes purifiantes permettent d’aider votre corps à retirer, à décomposer et à éliminer ces déchets et toxines pour que votre corps puisse être à son meilleur. Un mélange de plantes détoxifiantes peut aider à vous protéger contre toutes les toxines qui s’accumulent au fil du temps dans vos organes et cellules, favorisant ainsi un corps plus radieux et en santé.

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SANS GLUTEN | SANS OGM | BIOLOGIQUE | À BASE DE PLANTES | VÉGÉTALIEN Le monde au naturel • janvier 2016 • page 53

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Soins du corps

Par Louise-Maëna Paquette, B.Sc. Kinésiologue accréditée FKQ

Hiver, charmant hiver : psoas et fibulaires, les muscles vedettes Chaque saison nous porte inconsciemment à transformer notre état d’être. Beaucoup de gens trouvent difficile le passage de l’hiver.

Le soleil se lève plus tard et se couche plus tôt, la froideur, les trottoirs glacés, etc. tous ces inconvénients peuvent rendre les gens anxieux voire même angoissés et effrayés par le changement des conditions de vie qu’oblige l’hiver.

C’est une chance pour nous, les Occidentaux, d’avoir accès aux informations d’une autre culture qui nous permettent de faire un lien avec la réalité saisonnière et d’y trouver des solutions intéressantes.

En médecine traditionnelle chinoise, l’hiver est régit par l’élément EAU où les émotions de peur et de frayeur se font sentir lorsque celui-ci est en déséquilibre dans l’organisme. Ces émotions sont gérées par le méridien du rein, qui est supporté par le méridien de la vessie. Ces deux méridiens correspondent à l’organe ainsi qu’au viscère cités, dont un muscle principal leur est jumelé.

Tous savent que l’activité physique aide à maintenir la santé autant physique, physiologique que mentale. Si nous pouvons cibler les bons exercices qui activent les muscles correspondant au couple d’organe-viscère de la saison, nous nous en porterons que mieux pour terminer cette saison hivernale!

Allons-y avec le muscle qui est jumelé au rein, le psoas, puisqu’il est le principal concerné. Nous poursuivrons avec les fibulaires, qui correspondent à la vessie et viennent complémenter le rôle du psoas.

LE PSOAS, « MUSCLE DE L’ÂME » Le psoas porte cet attribut de « muscle de l’âme » parce qu’il supporte le rein, qui est la réserve de l’énergie que nous avons à la naissance : le Jing. Cette énergie héréditaire et ancestrale porte l’information de toute la lignée familiale.

C’est une énergie qui est pure et qui permet de maintenir la vitalité primordiale dans l’organisme pour la croissance, le développement et la reproduction dont le rein est le réceptacle aux niveaux physiologique et physique. Le rein est aussi impliqué dans l’équilibre des liquides organiques ainsi que dans l’énergie acquise. Le maintien de l’équilibre rénal est important pour un équilibre général et une bonne vitalité.

Cette énergie préservée dans le rein se renouvelle grâce à l’énergie acquise par la respiration (poumons), les aliments (digérés et transformés par l’estomac et la rate) et l’activité physique qu’elle soit conventionnelle ou provenant du Qi-gong (la méthode classique ou le jeu des cinq animaux Zhi Neng Qi-gong sont les plus indiqués).

Le psoas fait aussi partie des muscles supporteurs des organes internes en plus d’être le seul muscle à relier la colonne vertébrale

page 54 • janvier 2016 • Le monde au naturel

(niveau lombaire) aux jambes. Vous comprendrez que ce muscle est d’une grande importance puisque la colonne vertébrale représente nos valeurs dans la symbolique du corps, dont la jambe devient l’action pour aller de l’avant.

Biomécaniquement, renforcer le psoas permet une stabilité supérieure et un meilleur équilibre en plus de réduire les maux de dos.

LES FIBULAIRES : ACTEURS ESSENTIELS DE LA MARCHE Les fibulaires sont jumelés au viscère de la vessie. Dans son aspect de méridien, la vessie vient supporter le rein dans sa dynamique énergétique pour ainsi assurer l’équilibre des fonctions organiques.

Dans leur aspect biomécanique, ces deux muscles, situés sur le côté de la jambe, sont responsables de « l’éversion » du pied soit quand nous portons notre pied vers l’extérieur en levant le petit orteil.

Ces muscles viennent en complémentarité avec le rôle du psoas pour assurer l’équilibre en station debout et en situation de sol instable.

Ces muscles sont essentiels pour alléger la marche et maintenir un meilleur équilibre en tout temps et surtout en période hivernale, où la stabilité des pieds sur le sol est encore plus importante alors que la chaussée est dénivelée par les amas de neiges ici et là!

Voici quelques exercices simples à inclure à votre routine : 1- Squat larges sur le bout des pieds Avec appui, garder le dos droit en équilibre sur les deux jambes. Descendre sur le bout des pieds en fléchissant les genoux.

Remonter. Faire 5 à 10 répétitions lentes

Attention : diriger les genoux alignés avec les pieds – vaut mieux descendre moins bas et mieux diriger les genoux.

2 – Fentes avant dynamiques Position debout, garder le tronc droit et la tête haute. Mains à la taille – avancer le pied gauche et fléchir le genou. Maintenir la cuisse parallèle au sol. Revenir à la position de départ et répéter en avançant le pied droit. Faire 5 à 10 répétitions de chaque côté

Attention : pied dirigé, les orteils vers l’avant, et genou ne dépassant pas les orteils.

3- Fentes avant dynamiques – en progression Même consigne qu’en 1, sauf que le pied se dépose sur un support sécuritaire et stable (cube en bois ou banc d’exercice solide).

4- Abdominaux avec ballon

Assis au sol ou sur une planche inclinée, genoux fléchis et ballon entre les chevilles, déposer les mains en appui. Monter les jambes à angle droit avec le tronc et redescendre les pieds en fléchissant les genoux. Sans toucher au sol, remonter les jambes. Faire 5 à 10 répétitions lentes

Att enti on : garder le dos rectiligne et éviter de courber les lombaires. Pour plus de facilité ou si vous avez de la difficulté avec les épaules, le cou et/ou le dos, appuyez-vous sur une planche inclinée.

Utiliser une planche de stabilité carrée avec berceau (en progression, utiliser une planche ronde). Planche berceaux en position latérale, se tenir debout sur la planche, les genoux légèrement fléchis. Maintenir l’équilibre latéral de 30 à 60 secondes. Répéter l’exercice en tournant la planche de façon à ce que les berceaux soient en position avant-arrière En progression : effectuer des squats le dos droit, sortir la poitrine, garder la tête haute et gainer les abdominaux.

5- Planche de stabilité

6- Renforcement des fibulaires Assis, les genoux à 90 degrés. Utiliser un élastique d’exercice. Entrer le pied gauche dans l’élastique de façon à ce que l’élastique soit au milieu du pied.

Pied au sol, tourner le pied vers l’extérieur. Faire 5 à 10 répétitions lentes Attention : aucune rotation du genou ne doit être effectuée dans cet exercice. Le mouvement vient de la cheville.

7- Étirement des adducteurs Assis au sol, le dos droit et la tête haute.

Placer les plantes des pieds face à face en fléchissant les genoux. Presser sur les genoux pour faciliter l’étirement. Maintenir la position 15 secondes en respirant profondément. Faire 3 répétitions Le monde au naturel • janvier 2016 • page 55

R Recettes

Par : chef Caroline Roy

Pain ménage sans gluten sans gluten, sans produits laitiers (sans caséine), hypotoxique et végétalien.

Préparation : 15 minutes Temps de levée total : 1 h 15 Cuisson : 60 minutes Requiert un moule à pain de 9 x 5 pouces INGRÉDIENTS : 385 g (2 3/4 tasse) de farine tout usage La Merveilleuse (de Cuisine l'Angélique) 30 ml ( 2 c. à soupe) de chia 3,5 ml (3/4 c. à thé) de sel 5 ml (1 c. à thé) de levure instantanée 385 g (1 2/3 tasse) d’eau à 45 0C (113 0F) 30 ml (2 c. à soupe) d’huile 30 ml (2 c. à soupe) de sirop d’érable PRÉPARATION : Dans un grand bol, mêler ensemble la farine, le chia, le sel et la levure. Ajouter ensuite l’eau, l’huile et le sirop d’érable. Brasser vigoureusement le mélange, soit à la cuiller de bois, au batteur

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électrique ou au mélangeur sur socle, munit d’un batteur plat, à vitesse moyenne, environ deux minutes. Recouvrir le bol d’un linge humide et laisser reposer 45 minutes à la température de la pièce.

Après ce temps de repos, bien brasser la pâte à la cuiller de bois.

Recouvrir un moule à pain de 9 x 5 pouces d’un papier-parchemin ou le huiler et le garnir de graines au choix. Déposer la pâte dans le moule et l’étendre uniformément à l’aide d’une spatule mouillée, puis, au goût, saupoudrer des graines de chanvre sur le dessus.

Mettre au four sur la grille centrale, avec la lumière allumée, et laisser lever de 25 à 30 minutes. Le pain sera prêt à cuire lorsqu’une légère pression du doigt sur la pâte laissera une empreinte (il ne rebondit plus au toucher).

Sans retirer le pain, allumer le four à 180 0C (350 0 F).

Cuire de 60 à 70 minutes, jusqu’à ce qu’il soit bien doré.

Démouler et laisser refroidir sur une grille.

Cette recette de pain plaira même aux adeptes du pain “traditionnel”!

BON APPÉTIT!

Frite d’aubergine à la spiruline fumÊe Sans Gluten, vÊgÊtalien

PrÊparation : 5 minutes Cuisson : 25 minutes 2 portions INGRÉDIENTS : 1 grosse aubergine 4 c. à soupe d’huile d’olive de première pression 2 c. à soupe de paprika fumÊ 1 c. à soupe de spiruline en poudre ½ c. à thÊ de curcuma moulu 1 pincÊe de sel rose himalayen PRÉPARATION : PrÊ chauffer le four à 375F. Laver et couper l’aubergine en forme de frite. PlacÊ les frites prÊs coupÊs dans un bol et verser l’huile d’olive dessus de façon uniforme.

Soupe au tomates et courges Sans Gluten, vÊgÊtalien PrÊparation : 30 minutes 4 portions

INGRÉDIENTS : 3 tomates mÊdium 1 grosse patate 1 tasse de courge à spaghetti prÊcuite 2 c. à soupe d’huile d’olive première pression à froid 1 pincÊe de sel 23/4 tasses de bouillon de lÊgumes biologique Poivre moulu au goÝt

Par : Rose Marie Jarry, chef et athlète chez Kronobar

Saupoudrer les frites avec tous les Êpices et la spiruline, et mÊlanger avec une pince a salade pour bien recouvrir les aubergines avec les Êpices. Étaler les frites sur une plaque a biscuits non adhÊsive et faire cuire au four 25-30 minutes. Vous pouvez mÊlanger les frites une fois lors de la cuisson pour assurer une cuisson plus uniforme.

Retirer du four lorsque les frites commencent Ă ĂŞtre un peu croustillantes sur les rebords. Laisser refroidir 3-4 minutes avant de trop les manipuler, cela permettra aux aubergines de se solidifier un peu.

Bon AppĂŠtit!

1. Si vous n'avez pas de courge dÊjà cuisinÊe, vous pouvez prendre une courge entière et la couper en moitiÊ. Mettre les moitiÊs sur une papier-parchemin face contre la plaque et cuire dans le four à 400F pour environ 90 minutes. Je vous suggère d’en cuire quelques-unes et les mettrent au congÊlateur pour une utilisation future dans d'autres recettes.

2. Couper tous les lĂŠgumes en dĂŠ et les faire cuire dans une casserole avec le bouillon de lĂŠgumes. MĂŞme si votre courge est prĂŠcuite, on l'ajoute avec les autres ingrĂŠdients.

3. Cuire pendant 20 minutes à chaleur moyenne/haute, jusqu’à ce que les pommes de terre soient cuites.

4. MĂŠlanger le tout dans un mĂŠlangeur ou un robot de cuisine jusqu'Ă ce que vous ayez une texture douce et crĂŠmeuse.

5. Verser l'huile d'olive et le sel de mer au goĂťt.

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Signature :

TĂŠl :

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 57

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Santé

Par Guylaine Campion, ND

L’importance de se protéger contre l’aluminium L’aluminium est partout dans notre environnement : on le touche, on le respire, on le boit et on le mange! On peut même dire que l’aluminium s’impose dans nos produits de consommation.

Pourtant, il est toutefois possible de diminuer notre exposition quotidienne à ce métal dont les méfaits ne sont pas à négliger.

L’aluminium est un métal en abondance sur la terre. Il est le troisième constituant de l’écorce terrestre après l’oxygène et le silicium.

De plus, il est l’un des produits les plus utilisés dans l’industrie automobile et aéronautique. On le retrouve souvent dans les boîtes de conserve, les canettes et les produits électroménagers. Par surcroît, on le retrouve aussi dans les produits cosmétiques, certains vaccins, les denrées alimentaires, en particulier sous forme d’additifs, et dans l’eau. Nous nous trouvons exposés à des concentrations de plus en plus élevées d’aluminium. Son omniprésence dans notre environnement est inquiétante compte tenu des résultats de certaines études qui font état de sa toxicité.

LES MÉFAITS DE L’ALUMINIUM Une fois dans l’organisme, l’aluminium peut se loger dans les os, les poumons, le foie et le cerveau. Même si les reins en excrètent une grande partie, une petite quantité peut toutefois échapper au filtrage.

En 2 000, une publication de l’Inserm a pointé du doigt l’aluminium, révélant un risque accru de développer une démence ou la maladie d’Alzheimer en cas d’exposition à une eau contenant une certaine concentration d’aluminium. Cette concentration est due à la présence de sulfate d’aluminium qui est utilisé dans le processus d’assainissement de l’eau.

Mais le problème ne s’arrête pas là puisqu’on sait aujourd’hui que l’alimentation contient de l’aluminium à cause des additifs alimentaires ou des emballages. Les risques d’exposition à l’aluminium sont donc considérables.

D’autre part, l’aluminium est présent naturellement dans la plupart des fruits et des légumes, mais aussi ajouté dans beaucoup d’autres aliments tels que les charcuteries et les confiseries. En effet, l’aluminium est un additif employé comme conservateur, mais aussi comme colorant, par exemple.

Pour sa part, l’Organisation mondiale de la Santé considère qu’un adulte peut absorber sans danger 50 mg d’aluminium par jour. Selon Santé Canada, les Canadiens en ingèrent en moyenne 10 mg par jour, celui-ci provenant surtout des aliments et des ustensiles de cuisine.

Le ministère de la Santé nous met en garde : pendant la cuisson, l’aluminium se dissout plus facilement si le contenant est usé ou abîmé. « L’aliment en absorbera plus s’il est cuit ou conservé longtemps dans ce contenant », dit le Ministère. Par exemple, les légumes feuillus (laitue et chou) et les aliments acides (tomates et agrumes) s’en imprègnent plus facilement. Santé Canada conclut : « pour réduire les risques, ne faites pas cuire ou ne conservez pas longtemps des aliments dans des contenants en aluminium. » page 58 • janvier 2016 • Le monde au naturel

CERTAINS VACCINS EN CONTIENNENT Actuellement, les sels d’aluminium sont utilisés comme adjuvants dans plusieurs vaccins. Fait inquiétant : des études ont récemment prouvé que l’aluminium ne se dissolvait pas automatiquement dans les tissus. Par ailleurs, on dit que la présence d’aluminium dans les vaccins pourrait favoriser l’apparition d’une maladie dégénérative identifiée, en 1998, par le Professeur Gherardi, soit la myofascite à macrophages, une maladie qui engendre une fatigue chronique associée à des troubles musculaires, articulaires et neurocognitifs.

Un constat qui n’est pas à négliger.

Attention à l’utilisation fréquente des antiacides, car ils renferment beaucoup d’aluminium. Leur prise doit demeurer occasionnel et il ne faut surtout pas les associer à du jus.

ATTENTION AUX DÉODORANTS Tout le monde le sait, l’aluminium est très utilisé dans les cosmétiques. L’aluminium facilite la pénétration des crèmes et agit comme agent durcisseur des vernis à ongles, agent blanchissant et anti-transpirant.

Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Genève en Suisse et financée par la fondation Meyer a récemment relancé le débat sur la toxicité des sels d’aluminium dans les déodorants.

Cette étude met en lumière les effets néfastes des sels d’aluminium présents dans les déodorants sur des cellules mammaires humaines in vitro, sans vraiment affirmer qu’ils seraient responsables du développement de cancers du sein. On sait que la grande majorité des déodorants contiennent des sels d’aluminium. La pénétration dans l’organisme de cet élément étant multipliée par six sur une peau lésée, il est donc recommandé, par mesure de précaution, de ne pas appliquer de déodorant contenant de l’aluminium après le rasage des aisselles. Choisir la pierre d’alun n’est pas une solution de rechange, car elle contient, elle aussi, des sulfates d’aluminium et de potassium.

COMMENT SE PROTÉGER En 2003, l’Institut de veille sanitaire en France a déclaré que de nombreuses études prouvaient que l’aluminium peut être toxique pour les plantes, les animaux et les humains. Et pourtant, l’aluminium continue de nous envahir tous les jours. Chez nous, Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments s’assurent que les concentrations d’aluminium présentes dans les aliments ne mettent pas en danger les consommateurs.

Toutefois, il y a des façons de se préserver de certains contacts avec l’aluminium, comme par exemple, éviter d’acheter des plats préparés qui risquent de contenir de l’aluminium sous forme d’additifs. Il est aussi suggéré de ne pas cuisiner avec du papier d’aluminium et de préférer des ustensiles de cuisine en bois ou en acier inoxydable. Enfin, choisissez des produits cosmétiques sans aluminium. Lisez les étiquettes et privilégiez les produits qui contiennent peu ou pas d’ingrédients à base d’aluminium.

Disponible dans les magasins suivants et dans tous les bons magasins d’aliments naturels.

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 59

S

Santé

Par Jonathan Léger Raymond Thérapeute en Ayurvéda et herboriste accrédité

Comment et pourquoi utiliser les six saveurs en alimentation ayurvédique Les chefs cuisiniers connaissent l’importance d’équilibrer les saveurs dans leurs créations culinaires. Nous pouvons intégrer un peu de chaque saveur dans un même plat pour créer des effets de complexité et de complémentarité qui enchanteront nos papilles et procureront une sensation de satiété et de contentement.

La médecine naturelle indienne, l’ayurvéda, s’allie aux traditions culinaires indiennes pour nous renseigner sur l’art de combiner et d’équilibrer les saveurs au sein d’un même repas.

l’aide de saveurs plus prononcées et réchauffantes comme l’acidulé et le piquant. Du poivre sur les œufs, de la cannelle dans le yogourt ou du citron dans une sauce sucrée sont des applications concrètes de ce principe.

Pour les repas plus gras, l’amertume et l’astringence seront salutaires car la saveur amère stimule le foie qui participe à la digestion des graisses tandis que l’astringence implique la présence de tannins qui absorbent les corps gras. On retrouve ces saveurs surtout dans les légumes verts et feuillus comme le radicchio, l’artichaut et les germinations. Ces aliments peuvent simplement être déposés dans l’assiette pour accompagner un repas ou alors on peut couvrir une quiche ou un plat de pâte avec des feuilles de roquette.

L’ACIDULÉ Le goût acide est surtout présent dans de nombreux fruits et dans les aliments fermentés comme le fromage vieilli, le kombucha ou le vinaigre. Il est aussi subtilement ressenti chez certaines céréales comme le blé ou le seigle. À moins qu’il ne s’agisse d’acide dû à la fermentation, cette saveur est indicative de la présence d’antioxydants et de vitamines.

LES SIX SAVEURS Selon l’Ayurvéda, il existe six différentes saveurs soit : le sucré, l’acidulé, le salé, l’amer, le piquant et l’astringent.

Les quatre premières font réagir nos papilles gustatives tandis que les deux dernières sont des sensations tactiles. Le piquant est une sensation d’irritation et de douleur, alors que l’astringent est une sensation d’assèchement et de resserrement.

En cuisine indienne et ayurvédique, on intègre presque toujours les six saveurs au sein d’un même repas, si ce n’est que pour ajouter une touche subtile de certaines d’entre elles. La cuisine indienne a perfectionné l’art de chevaucher le spectre des saveurs des aliments afin de créer un effet de continuum tout en couvrant un large spectre gustatif.

LE SUCRÉ La saveur sucrée est de loin la plus présente dans notre alimentation. Pour bien saisir la totalité du concept, il faut y inclure les aliments « doux » comme les céréales, les légumineuses, les noix, les viandes et ainsi de suite. En fait, tout aliment riche en glucides, protéines et/ou lipides aura un aspect doux et sucré, même si d’autres saveurs peuvent également être présentes. Par exemple, la graine de citrouille est amère, en plus d’être sucrée.

On équilibre les plats plutôt fades, doux ou carrément sucrés à

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L’acidulé est contrebalancé par l’ajout d’aliments sucrés qui estompent cette saveur, ou encore par l’amertume des légumes verts, riches en minéraux alcalinisants. L’ajout de verdure ou de sirop d’érable à un jus ou une vinaigrette citronnés illustre cette idée. L’astringence vient aussi équilibrer le côté « visqueux » de l’acidité par son effet asséchant. Pour observer cet aspect du goût acide, roulez un peu de jus de citron entre vos doigts et vous constaterez la texture visqueuse qui accompagne les substances acides.

Cependant, faites attention de ne pas confondre « saveur acide » et « effet acidifiant » car ceux-ci ne vont pas toujours de pair. Pour clarifier ce sujet, consultez l’article « Préserver son équilibre acidobasique », du même auteur.

LE SALÉ La saveur salée est bien connue et essentiellement facile à cerner comme concept. Les produits de la mer et les plantes de bord de mer sont presque toujours salés en raison du sel de mer qu’ils contiennent. Plus subtilement, le céleri ainsi que les fines herbes et les alliacées telles le persil, la coriandre, l’oignon et l’ail présentent aussi quelques touches salées en bouche.

Le salé doit être employé avec parcimonie car on peut aisément faire des excès dommageables pour la santé à long terme sans pour autant sans rendre compte. Hormis l’amer, les autres saveurs auront de la peine à estomper la saveur salée au goût et elles ne pourront rien contre les effets néfastes d’un excès de sel dans la nourriture. Les aliments doux pourront néanmoins diluer la saveur salée, puisqu’on peut en consommer en assez grande quantité.

L’AMER L’amertume est une saveur que l’on apprend – ou non – à apprécier. Les aliments amers sont bien souvent des feuilles : de roquette, de pissenlit, de radicchio, d’artichaud, de céleri, d’endive ou d’absinthe. Parfois, on retrouve l’amertume dans les racines comme le navet, les carottes sauvages, l’hydraste et l’aunée, les tubercules comme les topinambours et les graines en germinations.

Il est rare et quelque peu inusité de faire des excès d’amer, parfois chez des individus à la recherche des vertus purifiantes et stimulantes de cette saveur, parfois à cause des remèdes à base de plantes médicinales lors des cures de désintoxications ou de certains jeûnes.

On dit de cette saveur qu’elle supplante les autres, alors il est très difficile d’équilibrer un excès d’amertume dans la nourriture. On ne peut alors qu’espérer la diluer avec des aliments doux et fortifier les saveurs salée, acidulée et piquante pour créer une alternative au goût amer en bouche, ce qui rendra le repas plus attrayant.

LE PIQUANT La sensation piquante passe de l’effervescence du basilic au feu brûlant du habanero, et se mesure avec l’échelle de Scoville. Tout ce qui est aromatique contient des huiles essentielles et présente une saveur au moins un peu piquante, que ce soit des fines herbes, des épices ou des piments forts. Le fenouil, le thym, la cannelle, le gingembre, le poivre en sont de bons exemples. Les légumes aussi peuvent être piquants comme le radis, l’ail ou l’oignon.

La saveur douce ou sucrée est idéale pour équilibrer le piquant.

Les farines, les produits laitiers et les laits végétaux permettent de réduire la sensation de brûlement provoquée par un excès de piquant. En Inde, du yogourt nature est mis à la disposition des

Maisons saines et écologique

convives et permet d’estomper effectivement l’intensité des piments forts dans les plats. Par ailleurs, l’amertume est une saveur rafraîchissante qui peut équilibrer l’effet réchauffant de la saveur piquante.

L’ASTRINGENT L’astringence est une saveur méconnue qui est en fait une sensation d’assèchement et resserrement provoquée par la présence de tannins dans la nourriture. Les tannins sont présents à fortes doses dans les fruits qui ne sont pas mûrs, dans les feuilles de chênes, de framboisier et de thé. On en retrouve à plus faibles doses dans le riz, la cannelle, le citron, les germinations, les épinards et les lentilles.

Pour équilibrer l’astringence, on ajoute des corps gras qui viendront compenser la sécheresse provoquée par l’astringence.

Nous pourrions par exemple ajouter de la vinaigrette sucrée à une salade astringente d’épinards et de germinations. De plus, un peu de salé et d’acidulé dans la nourriture feront sécréter davantage de salive et autres fluides digestifs. L’astringence est une saveur qui se consomme d’ordinaire en petites quantités et nous ne sommes généralement pas enclins à en faire des excès en raison de l’assèchement sitôt ressenti en bouche.

Jonathan Léger Raymond Thérapeute en Ayurvéda et herboriste accrédité www.ayurvedarevolution.com Courriel : namaste@ayurvedarevolution.com • Téléphone : 514.845.7745

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Le monde au naturel • janvier 2016 • page 61

T

Thérapie

Par Alexandre Nadeau, spécialiste dans le domaine du développement humain

Auto hypnose : la méthode Betty Erickson

Voici une méthode simple qui vous permet d’utiliser vos processus inconscients. Nous avons remarqué que les personnes qui pratiquent l’auto hypnose développent une relation de plus en plus intéressante avec ce que l’on appelle « l’inconscient ». Ces personnes ont des idées de plus en plus créatives, vivent des changements d’attitudes et de comportements et vivent de nouveaux états de conscience.

Il y a aussi d’autres avantages à l’autohypnose. Vous êtes autonome (vous ne dépendez pas de quelqu’un) et vous apprenez à créer les résultats que vous désirez par vous-mêmes. Vous pouvez aussi aller de plus en plus dans la direction d’un alignement conscientinconscient.

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Au lieu de vivre des conflits internes, vous pouvez développer une meilleure communication avec vos processus inconscients et vous assurez que vos décisions conscientes et vos processus inconscients vont dans la même direction. Vous pourrez enfin utiliser plus des ressources de votre merveilleuse neurologie…

LA TECHNIQUE 1-La première étape consiste à donner de instructions à votre inconscient. Pour vos premières expériences, il serait utile d’utiliser des instructions simples tel que : « Je vais maintenant aller en transe et j’aimerais que toi, mon inconscients, me réveille dans 15 minutes, me permettant de me sentir reposé et régénéré par cette expérience. » Ensuite, vous êtes prêt à commencer l’induction.

2- L’induction utilise les trois principaux systèmes de représentation : visuel, auditif et kinesthésique (sensations). Vous dites dans votre tête trois affirmations visuelles, trois auditives et ensuite trois kinesthésiques. Ça pourrait ressembler à ceci : « Je vois mon écran d’ordinateur.

Je vois des lettres noires apparaître quand j’écris. Je vois une calculatrice noire sur le bureau. » « J’entends de la musique classique. J’entends le bruit des touches quand je tape le texte. J’entends un autobus passer dans la rue. » « Je ressens mon dos collé sur le dossier. Je ressens le contact de mes pieds sur le plancher. Je sens l’air passer dans mes narines quand j’inspire. » ÊTES-VOUS DÉJÀ EN TRANSE? 3- Vous recommencez ensuite le cycle en répétant dans votre esprit deux descriptions visuelles, deux auditives et deux kinesthésiques.

Vous faites encore un cycle en répétant encore une description de votre environnement de façon visuelle, auditive et kinesthésique.

4- Fermez les yeux et faites des descriptions internes de ce que vous voyez et entendez dans votre esprit et décrivez une sensation dans votre corps.

Par exemple : « Je vois un chevalier bleu sur un cheval noir.

J’entend le cheval galoper rapidement et je ressens de la chaleur au niveau des pieds ».

Donnez ensuite deux descriptions visuelles de vos images internes, deux descriptions auditives et deux sensations dans votre corps (lourdeur, relâchement, respiration, etc.). Et continuez à décrire votre expérience interne de plus en plus. Vous devriez déjà être en transe profonde, alors laissez-vous aller et vous serez sûrement surpris de vous réveiller dans 15 minutes.

Luce Bertrand, B.Ped, Rel.Hum, M.Ps. Coach spirituelle, conférencière, auteure.

Enseignante de « Un Cours en Miracles »

Pour la première fois à Trois-Rivières CONFÉRENCE DE LUCE BERTRAND

« Sommes-nous faits l’un pour l’autre? » Mercredi le 27 janvier de 19h à 21h Au 3239 Papineau (Société St-Jean-Baptiste) au sous-sol Réservation obligatoire à l’avance au : 819-694-9050 ou 1-866-694-9050 Coût : 20$ On entend souvent dire : « Les opposés s’attirent »… mais pour combien de temps?

• Y a-t-il des différences plus conciliables que d’autres?

• Est-ce que ce qui m’attire c’est d’être avec quelqu’un comme moi pour ne pas quitter ma zone de confort?

• Ou suis-je quelqu’un qui a besoin de challenge, donc attiré par des différences…mais jusqu’à quel point?

Nous ferons le tour de la question dans cette conférence à ne pas manquer!

Vous trouverez les chroniques de Luce en page 11 de notre magazine « Le Monde au Naturel » sous l’onglet Spiritualité.

Luce offrira aussi du coaching spirituel individuel ce même mercredi dans la journée au 65 boul. Ste-Madeleine, Trois-Rivières.

Pour la consulter, réservez au même numéro le 819-694-9050 ou le 1-866-694-9050

Le monde au naturel • janvier 2016 • page 63

Voilà pour la technique! Laissez-vous absorber par votre description interne et vous remarquerez qu’une belle transe profonde se développe. Après quelques expériences, vous n’aurez qu’à fermez vos yeux, donnez les instructions à votre inconscient et vous serez déjà en transe, car le processus sera devenu automatique pour vous.

PARLONS MAINTENANT DES DIFFÉRENTES APPLICATIONS DE L’AUTO HYPNOSE… Les applications de l’auto hypnose ne sont limitées que par votre créativité et comme vous pouvez développer votre créativité avec cette technique, les possibilités sont illimitées. Je vais me concentrer sur le développement personnel, les changements émotionnels et comportementaux et la créativité (trouver de nouvelles solutions à vos problèmes).

Je vais vous donner différents types d’instructions que vous pouvez utiliser pour obtenir le résultat désiré.

Pour ce qui est de la créativité, vous pouvez utiliser une instruction semblable à celle-ci : « Je vais maintenant aller en transe pendant 15 minutes et je demande à mon inconscient de laisser monter à mon conscient la meilleure solution créative pour ce problème (nommer le problème) quand je vais me réveillé et ouvrir les yeux. » Si vous désirez être plus positif, vous pouvez faire la même instruction pour une projet au lieu de l’utiliser pour un problème

Quand vous ouvrirez les yeux, remarquez la première pensée qui vous passe par l’esprit et prenez-la en note… même si elle semble farfelue. Vous pouvez aussi prendre en note votre train de pensées si vous vous sentez inspirés. La réponse peut être plus simple que vous ne le croyez. Si vous n’avez pas de réponse immédiate, restez alertes au cours de la journée. Quand vous avez une solution, il vous reste à la mettre en application et de remarquer les résultats que vous obtenez (sans cette étape, le processus n’est qu’un exercice intellectuel…).

Pour le développement personnel, vous trouvez un aspect de votre expérience que vous voulez améliorer : créativité, sens de l’humour,

page 64 • janvier 2016 • Le monde au naturel

honnêteté, concentration, bien-être, etc.). Avant d’aller en transe, vous donnez une série d’instructions à votre inconscient.

Vous demandez à votre inconscient de revivre en images, en sons et en sensations les occasions où vous avez été particulièrement efficaces pour accomplir un de vos objectifs.

Demander à votre inconscient d’extraire de ces expériences les éléments communs qui ont permis cette efficacité et demandez ensuite à votre inconscient d’incorporer spontanément ces éléments importants de plus en plus fréquemment dans votre vie de tous les jours.

Disons que je veux améliorer mes compétences de formateur, je pourrais dire : « Mon inconscient, j’aimerais que tu revives en images, en sons et en sensations les cinq fois où j’ai été le plus efficace, créatif et énergétique dans un cours. Prend les éléments communs importants dans chacune de ces expériences et incorpore-les de façon appropriée dans mon enseignement demain. » J’irais ensuite en transe profonde en spécifiant la durée de la transe et en utilisant la méthode d’induction décrite plus haut.

Voyez-vous toutes les possibilités ! Vous pouvez améliorer votre humour, vos compétences de vente, vos expériences sexuelles, vos prises de décisions, votre leadership, etc.

Bien sûr, vous aurez des résultats seulement en utilisant la technique. Une lecture passive ne produira pas les résultats désirés…

Une meilleure santé cardiovasculaire grâce aux protéines

Une boisson sucrée par jour augmenterait d’un tiers le risque d’infractus

Les femmes qui mangent le plus de protéines auraient moins de rigidité au niveau des artères et une pression artérielle plus basse.

C’est ce qu’affirme une nouvelle étude publiée dans la revue Journal of Nutrition. On sait que l’hypertension artérielle est l’un des facteurs de risque les plus importants pour les maladies cardiovasculaires. Par le fait même, une baisse de la pression artérielle permet de limiter le risque de mortalité par accident vasculaire cérébral ou maladie coronarienne.

Au cours de cette étude, des chercheurs de l’Université d’East Anglia ont étudié l’effet de sept acides aminés sur la santé cardiovasculaire soit l’arginine, la cystéine, l’acide glutamique, la glycine, l’histidine, la leucine et la tyrosine sur 1 898 femmes âgées entre 18 et 75 ans, qui avaient un indice de masse corporelle normal.

Les chercheurs ont constaté que les personnes qui consommaient de grandes quantités d’acides aminés avaient une pression artérielle plus basse et une rigidité artérielle moindre.

Ils ont aussi découvert que la source de protéines était importante : des apports plus élevés en protéines végétales étaient associés avec une pression artérielle plus basse et des apports plus élevés en protéines animales avec une moins grande rigidité des artères. Par conséquent, l’acide glutamique, la leucine et la tyrosine, que l’on trouve dans les protéines animales, sont associés à des niveaux plus bas de rigidité artérielle. « L’augmentation de la consommation d’aliments riches en protéines comme la viande, le poisson, les produits laitiers, les haricots, les lentilles, le brocoli et les épinards pourrait être un moyen important et facilement réalisable pour réduire le risque de maladie cardiovasculaire », a mentionné Amy Jennings, la principale auteure de l’étude.

Une nouvelle étude, publiée dans le Journal of the American College of Cardiology, pointe du doigt les boissons sucrées avec du saccharose ou du sirop de glucose et de fructose. En effet, les chercheurs de l’École de santé publique de Harvard sont convaincus que ces boissons sont associées au surpoids, au risque de développer une maladie cardiovasculaire et au diabète de type 2 et ce, après avoir examiné les données de 125 000 personnes.

Ils ont conclu que les personnes qui consomment une à deux boissons sucrées par jour ont un risque d’infarctus ou de mort subite qui augmente de 35 %, un risque d’accident vasculaire cérébral de 16 % et un risque de développer un diabète de 22 %.

Selon Franck Hu, le principal responsable de l’étude : « bien que la réduction de la consommation de boissons sucrées ou de sucre ajouté ont, à elles seules, peu de chances de résoudre l’épidémie d’obésité, limiter la consommation est un changement simple qui aura un impact mesurable sur le contrôle du poids et la prévention des maladies cardio-métaboliques. »

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Journaliste Guylaine Campion, Marc André Gagnon

Directrice générale Nathalie Gélinas

Collaborateur Christine Angelard, Nathalie Beaudoin, Robert Dadd, Cornelia Dum, André Fauteux, Martine Hamel, Isabelle Huot, Rose Marie Jarry, Jonathan Léger Raymond, Françoise Marc, Valérie Martin-Renaud, Alexandre Nadeau, Nicole Renaud, Caroline Roy, Michel Turbide

Éditeur Benoit Ouimet

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