Espace-vie n°269 | Mars 2017 - La Hulpe veut contrôler sa pression foncière

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Belgique - België PP 1300 Wavre 1 BC 0481 Bureau de dépôt 1300 Wavre

197 269 mars 2017 2009 décembre mensuel mubw.be

espace-vie La revue de la Maison de l’urbanisme / Centre culturel du Brabant wallon La revue de la Maison de l’urbanisme / Centre culturel du Brabant wallon

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URBANISME A Nos A villes ont-elles un sexe ?

Une étude va dicter les besoins locaux aux nombreux promoteurs La Hulpe veut contrôler sa pression foncière EARCHITECTURE SUn hangar agricole

réinventé à Walhain

CULTURE BW CULTURE BW Un L zoo de marionnettes pour stimuler la créativité


Une question qui jaillit en écho à celle-ci : « Nos villes

sommaire

édito

Nos villes sont-elles diverses ? ont-elles un sexe ? » ou, autrement dit : « Comment l’aménagement du territoire est-il sensible à la question

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En deux mots

du genre ? ». De plus en plus de villes, soucieuses d’une

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Dossier La Hulpe veut contrôler sa pression foncière

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Urbanisme Vers la fin des petites infractions urbanistiques

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Immobilier Les notaires estiment qu’un plafond a été atteint

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Urbanisme Nos villes ont-elles un sexe ?

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Architecture Un hangar agricole réinventé à Walhain

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Festival / Un zoo de marionnettes pour stimuler la créativité

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Conférence-spectacle / Halte aux Thuyas, aux caricatures et aux préjugés

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épinglé pour vous… L’agenda du mois

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Midi de l’urbanisme Nos villes ont-elles un sexe ?

approche inclusive, intègrent ce paramètre dans leurs programmes de régénération urbaine. Cet enjeu ­sera exploré à l’aune des réalités du Brabant wallon lors de notre prochain Midi de l’urbanisme. Place au débat, place à l’« espace public », place à l’expérimentation puisque cette préoccupation commence progressivement à s’immiscer dans le cursus de nos facultés d’architecture. Mais, derrière cette question du genre stricto sensu émerge plus globalement celle d’un urbanisme attentif à la diversité des usages et des usagers. En effet, enfants, PMR, personnes âgées, femmes, étudiants, résidents, personnes précarisées, travailleurs, etc. élargissent sans cesse les territoires de la recherche de l’aménagement du territoire. Et ce, à la faveur d’essais, de démarches exploratoires et d’expérimentations collectives. Finalement, l’enjeu majeur de ce 21e siècle n’estil pas de faire de la ville et de l’espace public le laboratoire du vivre ensemble et du faire ensemble ? > Karima Haoudy

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Espace-vie est la revue mensuelle de la Maison de l’urbanisme du Brabant wallon - CCBW. Elle a pour objet de vous informer sur des sujets ayant trait à l’aménagement du territoire, à l’urbanisme et à la définition du cadre de vie. Le CCBW y ajoute quatre pages dédiées à l’actualité culturelle du Brabant wallon. Éditeur responsable : édith Grandjean - Coordination : Xavier Attout, Karima Haoudy, Marie-Pierre Uenten (culture BW) - Rédaction : X. Attout , C. Dunski, S. Evrard Équipe de la Maison de l’urbanisme : K. Haoudy, A. Chevalier, X. Attout, S. Evrard - Président de Maison de l’Urbanisme : Mathieu Michel Maquette : www.doublepage.be - Mise en page : Béatrice Fellemans - Imprimeur : jcbgam - Tirage : 7 700 exemplaires Adresse : 3, rue Belotte, 1490 Court-Saint-étienne - Contact : 010 62 10 30 ou m.urbanisme@ccbw.be - Site internet : www.mubw.be - www.ccbw.be Espace-vie est publié avec le soutien de la Wallonie et de la Province du Brabant wallon. Imprimé sur du papier recyclé. Publication gratuite (dix numéros par an) pour les habitants du Brabant wallon, 10 €/an hors Brabant wallon (877-7092102-57). Ne peut être vendu. Toute reproduction partielle ou totale nécessite une autorisation préalable de l’éditeur responsable. Dessin : Marco Paulo. Photo de couverture : X. A.

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Le montant, en millions d’euros, qu’il manque pour boucler les travaux du RER selon la Cour des Comptes. Quant au timing de fin des travaux des lignes 124 et 161, ils sont désormais de moins en moins nombreux à évoquer une date de mise en service. Même si 2028 semble l’option la plus plausible.

Neuf projets citoyens soutenus par le Contrat de rivière Le Contrat de rivière Dyle-Gette a financé la réalisation de neuf projets citoyens en 2016. On y retrouve notamment la réalisation de deux films (« La Dyle, un avenir pour notre vallée » et « cohabiter avec le castor, une opportunité en Brabant Wallon »), l’achat de matériel pour faciliter le sauvetage des batraciens pour l’asbl La Hulpe Environnement, la réalisation et le placement de six panneaux didactiques dans la réserve du Ru Milhoux à Lasne ou encore la lutte contre la renouée du Japon en bordure de la Dyle, à Wavre, et la replantation des berges avec des espèces indigènes. Soit une aide de 7 732 euros. Un nouvel appel à projets est lancé en 2017 pour un montant total de 9 000 euros.

en deux mots

800

Des solutions pour la mobilité à Court-Saint-Étienne La mobilité va être améliorée à Tangissart (Court-Saint-Étienne) grâce à des aménagements de sécurité et de nouvelles pistes cyclables. Le carrefour situé entre la N275 et la rue de Villers sera réaménagé, alors qu’un sentier entre l’école de Tangissart et la N275 sera installé. La piste cyclable rue de Beaurieux sera allongée alors qu’une piste cyclable sera créée ruelle des Maçons. La Wallonie finance cet investissement de 338 145 euros à hauteur de 200 000 euros.

« Le cout de la maintenance est devenu trop élevé pour des performances complètement dépassées aujourd’hui. » Carl Cambron, bourgmestre f.f. de

Puget

Perwez au sujet du démantèlement

Les habitants de Court Village attendus cet été Jodoigne réorganise son territoire D’importants projets de réaménagement urbain sont prévus dans le centre de Jodoigne. Un pôle sportif, regroupant la future piscine, le nouveau hall sportif, une salle polyvalente ainsi que plusieurs autres infrastructures sportives, sera aménagé sur un site de 12 hectares situé entre la chaussée de Tirlemont, la rue de Piétrain et le Chemin Vert. L’investissement s’étendra sur vingt ans et coutera 22 millions d’euros. Une réflexion va être entamée sur les développement urbanistiques à réaliser sur le site de l’ancien hall Baudouin 1er, à proximité du centre, qui accueillait jusqu’à présent certaines de ces activités sportives. Du logement y est notamment envisagé.

Les travaux de l’éco-quartier « Court Village », à Court-Saint-Étienne, progressent bien. Les premiers habitants sont attendus d’ici la fin de cet été. Ils s’installeront dans un site qui n’aura plus rien à voir avec le chancre des anciennes usines Henricot II. Cette première phase comprend 132 appartements. à terme, on en retrouvera 350 et 8.600 m2 de commerces. Par ailleurs, deux maisons situées avenue de Wisterzée viennent d’être détruites pour créer la future rue du Modelage, de manière à relier le site au centre de l’entité.

de la première éolienne installée dans cette commune.

➢> Gros lifting pour la Régie foncière provinciale qui change de nom, de dynamique et de logo. Elle devient l’Agence de promotion immobilière du Brabant wallon et ambitionne désormais d’être un réel acteur du marché. > Le Collège communal de Chaumont-Gistoux a remis un avis négatif sur l’implantation de dix éoliennes sur les communes de Chaumont-Gistoux et de Walhain par la société Electrabel. Une fois que Walhain aura rendu son avis, le fonctionnaire délégué tranchera. > Deux recours ont été introduits auprès du ministre Di Antonio contre le projet de tour-hôtel à Wavre : l’un, attendu, par le fonctionnaire délégué, l’autre par quatre habitantes du quartier. espace-vie mars 2017 n° 269 l

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dossier

La commune entend dicter ses besoins aux nombreux promoteurs

La Hulpe veut contrôler sa pression foncière La Hulpe est à un moment charnière de son histoire. Près de 500 logements sont en préparation. La commune veut donc encadrer ce développement en variant l’offre d’habitat. Elle a commandé une étude qui déterminera le programme architectural des zones soumises à pression foncière.

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e n’est pas une surprise : la pression mune, vu les prix de l’immobilier. « Il est foncière à La Hulpe est l’une des plus donc temps de penser à rééquilibrer notre importantes du Brabant wallon. Cela dure type d’habitat, poursuit Christophe Dister. depuis le début des années 2000 et cela ne Nous avons 95 % de maisons unifamiliales. cesse de s’intensifier. Sa proximité avec Il y a très peu de petits logements d’une Bruxelles et son cadre verdoyant étant chambre ou deux. Or, la demande pour ce deux éléments qui séduisent particuliètype d’habitation est présente. Nous ne rement les habitants. Si, jusqu’alors, cette pouvons exclure certaines personnes de pression concernait principalement les notre commune pour cette raison. Il est maisons unifamiliales et les lotissements donc nécessaire que tous les futurs prode taille moyenne, elle s’est déplacée dejets tiennent compte de cet aspect. » puis vers des projets bien plus importants. La commune vient donc de lancer un L’attractivité de La Hulpe ayant diversifié et multiplié « Nous sommes à un les envies des promoteurs tournant. Nous devons donc et investisseurs immobiliers ces derniers mois. être extrêmement attentifs Si bien que la commune au développement futur que arrive à un moment charnous souhaitons. » nière de son existence. « Nous sommes clairement appel d’offres à des urbanistes pour à un tournant, explique le bourgmestre commander une étude prospective sur Christophe Dister, en charge de l’Améle type d’habitat à développer dans les nagement du territoire. Plusieurs projets prochaines années dans la commune, et d’envergure sont arrivés sur notre table sur la fonctionnalité des zones soumises ces derniers mois. Il s’agit des derniers à pression foncière. Le programme de grands aménagements dans la commune, chaque projet immobilier sera donc défini le foncier disponible se réduisant de plus dans ce document d’orientation, avec le en plus à peau de chagrin. Nous devons type d’habitat souhaité, de même que le donc être extrêmement attentifs au déveprogramme architectural à développer. loppement futur que nous souhaitons. De Le promoteur devant s’y plier s’il souhaite manière à transformer cette demande en aménager son projet. « Il faudra aller asopportunité. » sez vite car les différents projets avanDéterminer le type d’habitat cent rapidement, fait remarquer Isabelle à développer Hinderyckx, échevine de l’Urbanisme. Ce Et ce, dans un contexte où, étonnamment, travail sera évolutif. Le but sera de donner la population de La Hulpe est en baisse un signal très clair aux promoteurs. » Et (100 habitants de moins entre 2016 et 2017). Christophe Dister d’embrayer : « Il n’est La raison est simple : les enfants quittent pas question de ne pas avoir la main sur les grandes villas de leurs parents et ne cet enjeu capital pour l’avenir de notre peuvent continuer à habiter dans la comcommune. Il dépasse d’ailleurs le cadre espace-vie mars 2017 n° 269 l

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politique. Tout le Conseil communal y sera associé, majorité comme opposition. Nous allons également ouvrir le débat aux citoyens. L’objectif est, notamment, de développer des projets de logements à prix modérés et non pas seulement des logements de standing. »


Pour l’heure, plusieurs projets sont dans le pipeline. Le plus emblématique est celui développé par Atenor en face du Grand Étang, dans le centre de la commune. Le promoteur local veut reconvertir l’ancien site de Swift (18 000 m2) en un ensemble rassemblant 180 logements et 4 000 m2 de bureaux. Un Plan communal d’aménagement dérogatoire (PCAD) est en cours pour baliser le développement des Berges de l’Argentine. En face du centre sportif, un autre immeuble de bureaux entamera d’ici peu sa reconversion en logement résidentiel. L’ancien immeuble d’Axa (ex Dow Corning, 7 000 m2) sera transformé par le promoteur Eaglestone en une centaine de logements, dans une architecture résolument contemporaine dessinée par L’Atelier de Genval. L’objectif sera notamment de mettre en valeur la vue vers le « Grand Étang » et d’y ajouter divers équipements. D’autres projets sont en cours à Gaillemarde et à la gare. « Tous ces projets ne sont pas mis au frigo le temps que l’étude prospective se termine, lance Christophe Dister. Ils progressent sur le plan administratif. Mais nous pourrons les recadrer si besoin. » Au total, près de 500 logements seront donc construits d’ici cinq à dix ans. Soit

une hausse de la population de 1 000 à 1 500 habitants. Une nouvelle donne qu’il faudra digérer en matière d’équipements (école, crèche, centre sportif, etc.) et, surtout, de mobilité. La commune étant déjà largement saturée aujourd’hui sur ses grands axes.

« évitons la waterlootisation de La Hulpe »

Créer un pôle dédié à la mobilité électrique « Il est très difficile pour nous d’agir sur ce point, regrette le bourgmestre. C’est le cas de bon nombre de communes du centre du Brabant wallon. Nous ne pouvons attendre le RER, qui n’arrivera que d’ici 10 à 15 ans. Nous avons donc décidé de nous concentrer sur notre mobilité interne. Un pôle spécifique y sera dédié, valorisant la mobilité électrique (ndlr : vélos et voitures électriques à louer par exemple). » Enfin, ajoutons que la commune compte remettre à jour tous ses outils d’aménagement du territoire (Règlement communal d’urbanisme et Schéma de structure), dès que le Code du Développement Territorial sera en vigueur. De manière à intégrer les nouvelles technologies et les impératifs environnementaux. > Xavier Attout

Renaud Delfosse est président de l’asbl La Hulpe Nature

> La Hulpe doit faire face actuellement à une multitude de projets immobiliers. Avez-vous des craintes pour le cadre de vie local ? Oui, il y a une crainte générale. La pression immobilière est très forte chez nous. Nous donnons donc notre avis pour diminuer le plus possible les conséquences négatives de ces projets. > Comment mieux encadrer ce développement ? Il faut trouver un modus vivendi au niveau politique. Nous sommes à la veille de la waterlootisation de La Hulpe, qu’il faut éviter. C’est-à-dire, à la veille de devenir en quelque sorte une ville dortoir. Et il faut lutter contre cela. Que peut-on faire ? Le souci vient en fait de l’élaboration du plan de secteur dans les années 1970, qui a favorisé le développement de nombreuses zones d’habitat. Nous en subissons aujourd’hui encore les conséquences. > Avec quels souhaits ? Les La Hulpois espèrent trouver des projets qui sont les plus respectueux de leur cadre de vie. Le politique doit donc aller en ce sens. Le bourgmestre souhaite augmenter la population. Je peux le comprendre car l’entité doit se renouveler, doit pouvoir garder ses jeunes, de même qu’une population moins aisée, qui n’a pas accès à toutes ces promotions immobilières. En fait, on peut dire que nous subissons les affres d’un village qui est situé trop près d’une grande ville. > Le Collège veut contraindre les promoteurs à proposer une diversité d’habitats. Y croyez-vous ? Le but d’un promoteur est de rentabiliser son terrain et de proposer le plus d’appartements possible. Il y a bien évidemment toujours une marge de négociation. Mais, je reste néanmoins perplexe sur les possibilités d’y arriver. Des balises doivent être mises. Si le Collège parvient à mettre des limites et à diversifier la typologie d’habitat, j’applaudirai des deux mains. > Propos recueillis par X. A.

5 05 La Hulpe doit faire face pour la première fois de son histoire à une multitude de projets immobiliers d’envergure. © X. A.

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urbanisme

Les infractions urbanistiques mineures d’avant 1998 bientôt amnistiées ?

Vers la fin annoncée des petites infractions urbanistiques  Le Code du Développement Territorial n’est pas encore entré en vigueur que les premières modifications sont déjà votées au Parlement wallon. Deux décrets vont également bientôt être approuvés. Ils concernent l’amnistie de certaines infractions urbanistiques, de quoi rassurer de nombreux propriétaires.

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n propriétaire qui a construit une véranda attenante à sa maison avant 1998, sans demander de permis, va pouvoir souffler. Deux décrets relatifs à l’amnistie des infractions urbanistiques sont en discussion au Parlement wallon et devraient être approuvés d’ici peu. L’idée générale est de simplifier le traitement de ces infractions. L’objectif est que ces décrets entrent en vigueur le 1er juin, en même temps que le nouveau CoDT.

Quid de la situation actuelle ? En matière urbanistique, la prescription n’existe donc pas. Et l’explication juridique actuellement en vigueur est simple : les infractions en cette matière sont « continues dans le temps », qu’elles soient récentes ou très anciennes. Ce qui amène parfois des situations problématiques. Comme quand vous achetez un bien et que l’infraction s’impose au nouveau propriétaire en cas d’héritage ou de vente. Et ce, même si les notaires doivent normalement vérifier si le bien dont ils ont la charge est couvert par

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un permis d’urbanisme. « Le passé, c’est le passé. À un moment, il faut pouvoir remettre les compteurs à zéro, ont expliqué les auteurs du texte, les députés Edmund Stoffels et Dimitri Fourny. Trop d’immeubles sont entachés de petites infractions qui sont parfois à l’origine de blocages importants ou de soucis dans le chef des acquéreurs ou des héritiers. » Quelle est la proposition pour les anciennes infractions ? L’idée est que les travaux infractionnels réalisés avant le 1er mars 1998 ne feront plus l’objet de poursuites judiciaires et administratives, telles que la demande d’un permis de régularisation ou le paiement d’une transaction. L’amnistie devient donc la règle avant cette date. Des exceptions sont toutefois prévues. Pas question de régulariser une maison construite au beau milieu d’une zone verte ou une véranda aménagée sur un terrain agricole. Le bien doit avoir été construit sur une zone éligible au permis d’urbanisme et

il ne doit pas faire l’objet d’une division illégale en plusieurs logements. Quid du présent et de l’avenir ? C’est encadré dans un second décret. La prescription urbanistique serait donc dorénavant introduite. Elle serait d’application après dix ans. Plus aucune poursuite ne pourrait être entamée après cette date. Quatre catégories d’infractions ont toutefois été définies : 1. Ce sont les cas les plus graves. Ils concernent des travaux qui ne sont pas conformes au plan de secteur. On parle ici de la création d’un ou plusieurs logements dans une habitation, de la division d’un immeuble existant qui ne permet pas d’avoir des logements salubres, de l’exécution de travaux sur un bien concerné par une mesure de protection du patrimoine ou sur des zones non destinées à l’urbanisation. Les poursuites restent obligatoires. 2. Il s’agit d’infractions graves qui peuvent être régularisables (intervention sur un immeuble classé, division de logements sans permis mais qui sont salubres). Dans ce cas, il n’y a pas de poursuites judiciaires si une régularisation est apportée. Il n’y a pas non plus de prescription. 3 & 4. Il s’agit dans ces cas-ci de travaux de moindre importance. Ils sont illégaux de par l’absence de permis ou de par la méconnaissance des règles urbanistiques. Un permis de régularisation pourra être introduit dans les dix ans. Après, l’infraction tombera. Cela concerne par exemple la construction d’une véranda ou d’un car-port dont la superficie ne respecte pas les prescrits. Ajoutons que, dans tous les cas de figure, si une action en justice est déjà engagée, la nouvelle législation ne s’appliquera pas. > Xavier Attout

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« Les prix de l’immobilier ont atteint leur maximum »

immobilier

Les notaires s’attendent à une baisse des prix en 2017, vu la hausse des taux d’intérêt

Une activité en baisse et des prix en recul pour les maisons : l’immobilier semble avoir connu en 2016 son premier retour de bâton depuis longtemps. Une bonne nouvelle pour les candidats acquéreurs, une moins bonne pour les propriétaires. L’année 2017 devrait conforter cette tendance.

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e pic était attendu. Il semble atteint. L’insolente résistance de l’immobilier belge ces dernières années cachait d’importantes disparités entre régions. La Flandre et Bruxelles tirant les statistiques vers le haut alors que les prix de l’immobilier en Wallonie subissaient une courbe descendante. Le Brabant wallon résistait, il a craqué. Si l’on tient compte de l’inflation, les prix sont en recul pour les maisons. Seuls les appartements et les villas se maintiennent et partent à la hausse. « L’année 2016 marque un tournant pour l’immobilier en Brabant wallon, fait remarquer JeanPaul Mignon, notaire à Ittre. Les prix ont atteint leur maximum, par rapport à ce que les gens sont prêts à payer pour leur logement, compte tenu du taux d’intérêt hypothécaire moyen. Les Brabançons wallons ont donc atteint leur limite en matière d’emprunt. C’est ce qui explique une diminution de l’activité bancaire de 2,8 % en Brabant wallon. » Des transactions à la baisse Le nombre de transactions a diminué de 2,8 % entre 2015 et 2016 en Brabant wallon. En matière d’octroi de permis d’urbanisme, l’activité connait un certain regain avec une hausse de 18 %. Soit 1 178 logements contre 996 en 2015. Nivelles, Braine-l’Alleud, Grez-Doiceau, Waterloo et Ottignies-Louvain-la-Neuve sont les communes qui ont octroyé le plus de permis. Ajoutons que les appartements représentent aujourd’hui plus de 50 % des permis octroyés, de quoi conforter l’idée que ce type d’habitation a le vent en poupe dans la province. Les prix des maisons en recul Le prix moyen d’une maison diminue de

2,8 % avec 302 062 euros contre 310 693 euros en 2015. « La diminution des avantages fiscaux, l’augmentation des droits d’enregistrement pour le troisième immeuble d’habitation et de l’inflation n’y sont probablement pas étrangères : le pouvoir d’achat des candidats acquéreurs en a été directement impacté. », note Nicolas Lambert, notaire à Brainele-Château. Lasne (- 15, 2 %), Wavre (10,3 %) et Walhain (- 12,3 %) ont connu des baisses significatives alors que les prix se sont envolés à Court-SaintÉtienne (17 %), Nivelles (14,4 %), Jodoigne (13,5 %). Reste que ces derniers chiffres doivent toujours être relativisés, vu les baisses ou les hausses parfois surprenantes des prix. Le rebond tronqué des villas Après un déclin ces dernières années, les villas ont repris du poil de la bête avec une hausse des prix de 12 %. Ces chiffres sont toutefois trompeurs car ils sont liés à la vente de villas neuves. Les anciennes villas très énergivores ne séduisent en effet plus, depuis longtemps. Quid en 2017 ? Une hausse des taux d’intérêt est attendue, ce qui aura donc des répercussions sur le pouvoir d’achat. L’inflation ne cesse de grimper. Avec ici aussi une influence sur le pouvoir d’achat. Ce dernier se verra quant à lui touché par les différentes réformes fiscales. « Résultat : on devrait assister à une légère baisse de l’activité et des prix en 2017, conclut Jean-Paul Mignon. À terme, je me demande si on ne va pas se retrouver sur un marché d’acheteurs plutôt que de vendeurs ! »

Les appartements ont la cote Le prix moyen d’un appartement en Brabant wallon était de 209 669 euros en 2015 et passe à 219 228 euros en 2016, soit une hausse de 4,6 %. Une hausse attendue, vu la demande sur le marché. Notons qu’il y a de plus en plus de transactions pour les appartements trois chambres. « Cette hausse des prix peut s’expliquer par le fait que lorsque des acquéreurs trouvent le prix des maisons trop chères, ils se rabattent sur un appartement, plus abordable, lance Emmanuel Estienne, notaire à Genappe. Quitte à le revendre ultérieurement. Les appartements séduisent aussi de nombreux investisseurs. » Enfin, notons la particularité de Louvainla-Neuve qui voit ses prix augmenter de 34,7 %. Une situation liée à la commercialisation de l’un ou l’autre projet haut de gamme, comme l’Agora d’Eckelmans, mais également à la qualité de vie et l’attrait de la ville piétonne. Les prix baissent par contre de 12 % à Waterloo. Alors que le marché arrive à saturation à Tubize, qui compte déjà trop d’appartements.

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> Xavier Attout espace-vie mars 2017 n° 269 l

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aménagement du territoire

La ville pour tous : le genre, un nouveau paramètre qui compte

Nos villes ont-elles un sexe ? Qui conçoit nos villes et comment ? Sont-elles davantage aménagées par et pour les hommes ? Les études démontrent que le genre façonne notre place dans l’espace et le rapport que nous entretenons avec notre environnement. Le genre dans l’aménagement du territoire : une question émergente ?

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espace public appartient-il à tout le monde, de manière équitable ? L’appropriation de la ville par les femmes est loin d’être une évidence. Aménagements urbains difficilement accessibles avec des poussettes et enfants en bas âge, manque d’éclairage, sentiment d’insécurité ou infrastructures quasi exclusivement utilisées par les hommes (cafés, parcs, plaines de jeux) : la ville n’est pas vécue de manière identique selon les sexes1. Il serait dommage de reléguer la question du genre dans l’aménagement du territoire à de la coquetterie. La question porte davantage sur l’inclusion des femmes dans la ville que sur un positionnement féministe, pour peu que l’on soit tenté de brandir cet étendard pour récuser la pertinence du sujet. Plusieurs études démontrent en effet qu’il existe des usages sexués de l’espace urbain. Alors que les femmes investissent davantage leur quartier, elles sont minoritaires dans certains lieux publics. La nuit, particulièrement, elles désertent les centres urbains qui sont, à tort ou à raison, jugés insécurisants. La gent féminine constitue pourtant 70 % des utilisateurs des transports en commun, 80 % des travailleurs pauvres et 90 % des personnes qui subissent des violences sexuelles dans l’espace public.

La peur, facteur excluant

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Une enquête réalisée en 20112 par l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) dans la région parisienne épingle la différence d’usage sexué de la ville. Les résultats démontrant que 58,7 % des femmes, contre 30,7 % d’hommes, ont peur dans les transports, ce qui risque d’induire une sous-mobilité, autre facteur d’exclusion espace-vie mars 2017 n° 269 l

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qui a également un impact économique et social. La même étude montre encore que le sentiment d’insécurité chez les femmes est de 36,7 % dans leur quartier, contre 9,7 % chez les hommes, alors qu’elles l’investissent davantage que ces derniers. Des résultats qu’il ne faudrait par contre pas systématiquement attribuer à une potentielle « vulnérabilité féminine », mais au fait que les hommes passent souvent directement de leur domicile à leur voiture, alors que les femmes ont des déplacements séquencés : elles conduisent les enfants à l’école, marchent ensuite jusqu’aux transports en commun ou vers les commerces, puis vers leur travail.

Choix urbanistiques et mixité La bonne nouvelle c’est que plusieurs études démontrent que l’aménagement urbanistique, allié à une vision claire des spécificités de genre, favoriseraient davantage la mixité dans l’espace public. Outre le manque de praticité de certains équipements (trottoirs, métro, entrées d’immeubles par exemple), beaucoup de centres-villes ont choisi d’installer des urinoirs à la place de toilettes publiques qui pourraient pourtant servir aux deux sexes. De même, des lieux de loisirs comme les skatepark ou terrains de football sont créés pour canaliser le trop plein d’énergie des jeunes hommes, au lieu d’être conçus pour attirer les jeunes filles au sein d’espaces communs. Des exemples qui démontrent l’influence réelle que peut avoir l’aménagement urbanistique sur l’usage de la ville, mais aussi la philosophie qui sous-tend les choix effectués en amont.


Évidemment, on ne peut occulter l’existence d’autres paramètres d’ordre socioculturel pour expliquer ces enjeux. Le sentiment d’insécurité et les incivilités se mêlent allègrement à cette problématique. L’intérêt de prendre en compte la question du genre dans l’aménagement du territoire permet de proposer un modèle de ville où hommes et femmes participent à la vie urbaine de façon égalitaire, ce qui est enrichissant pour l’ensemble de la population. Cela relève finalement avant tout d’une conception et d’une vision plus globales et inclusives de l’espace urbain. Ce qui n’empêche pas la société civile et les acteurs publics liés à l’aménagement du territoire de s’emparer « d’outils » qui permettent d’agir sur la planification territoriale en amont. Pour « faire la ville » avec les femmes, l’association Garance organise par exemple des marches exploratoires au sein de

différents quartiers, avec les femmes qui y habitent. En parcourant leur quartier à pied avec une accompagnatrice au fait de cette matière, les riveraines sont invitées à exprimer les difficultés et obstacles rencontrés et à proposer des pistes d’amélioration.

genrés. L’introduction de la question du genre au sein des facultés d’architecture, dès septembre 2017, devrait également faire évoluer la prise en considération de cet enjeu. > Sandra Evrard

Pour en savoir plus : Conférence-débat « Nos villes ont-

Une réflexion émergente

elles un sexe » ? Le 24 mars, de 13h à 14h30. Auditoire

Des outils et réflexions qui cheminent tout doucement. Si la question est certes émergeante en Belgique, plusieurs villes font aujourd’hui appel à ces marches exploratoires dans le cadre de rénovations de quartiers. En France, cet enjeu est davantage pris en considération. En octobre 2016, la mairie de Paris a notamment publié un guide « Genre et espace public » qui propose un ensemble de recommandations pratiques pour inciter les urbanistes et les aménageurs à repenser les villes en tenant compte de critères

BARB 91, Pl. à Louvain-la-Neuve. (Infos page 16)

1) Article d’Yves Raibaud, chercheur en géographie au CNRS, spécialiste du genre et de l’espace urbain. www.lesinrocks.com/2014/03/30/actualite/ genre-urbanisme-la-ville-espace-de-loisir-pour-leshommes-11492476/ Rapport pour un monde de villes inclusives. www.uclg-cisdp.org/fr/observatoire/ rapports/pour-un-monde-de-villes-inclusives 2) Source : IAU (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme) îdF – enquête « victimation et sentiment d’insécurité en Île-de-France » de 2011.

« Ça roule ma poule ? »

Les marches exploratoires : une démarche pour mieux repenser la ville. © Garance

Claudine Lienard, auteure d’études sur le genre, pour l’Université des femmes. > Le genre intervient-il dans la mobilité ? Les femmes et les hommes n’investissent pas l’espace public de la même façon. Mais les études démontrent aussi des différences dans la manière de se déplacer. Dans les grandes agglomérations urbaines, les femmes constituent 2/3 des utilisateurs des transports publics. Même au niveau du déplacement en voiture, on relève des différences : les femmes sont plus souvent passagères que conductrices. Elles bénéficient moins de voitures de société, car elles occupent moins de fonctions de cadres. Et quand les femmes emploient la voiture, c’est surtout pour faire leurs courses ou accompagner des personnes, alors que les hommes l’emploient plus pour aller travailler. Enfin, elles marchent davantage pour se déplacer, mais sont minoritaires au niveau de l’utilisation du vélo. > Quels sont les impacts de ces enjeux de mobilité ? L’impact le plus notable est celui de la sous-mobilité. Lorsqu’un ménage s’installe en banlieue, on note souvent que cela a une incidence sur le travail de la femme. Celle-ci ayant tendance à rechercher un emploi plus près de son domicile que son conjoint, ce qui restreint aussi les possibilités et les niveaux de rémunération. Cela a donc également un impact socio-économique pour les femmes. En Brabant wallon, par exemple, on a remarqué qu’un certain nombre de chercheuses d’emploi n’ont pas leur permis de conduire. Or, la problématique de mobilité rencontrée au niveau urbain est d’autant plus importante dans les zones rurales et péri-urbaines, caractéristiques de la province. > Les hommes n’ont-ils pas les mêmes problèmes ? Si, lorsqu’ils prennent les transports en commun et se déplacent avec des poussettes. Les usagers faibles (enfants, personnes âgées, à mobilité réduite) également. Mais, curieusement, ce sont les femmes qui essaient d’alerter sur ces problématiques, car elles sont plus massivement concernées. Je pense que prendre en compte leurs problèmes permettrait d’envisager des territoires plus inclusifs pour tous. Le genre n’est pas une théorie, mais un concept de réflexion. espace-vie mars 2017 n° 269 l

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architecture

Une habitation familiale construite sur une parcelle tout en longueur à Walhain

Un hangar agricole réinventé par le biais de l’architecture Si la maison contemporaine dessinée par l’Atelier d’architecture Mathen se veut relativement sobre de l’extérieur, avec des lignes claires, l’architecte a réussi à lui donner un certain dynamisme par le biais de touches particulières. Comme cet effet de boites dans la boite.

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n champ à perte de vue. Et des éoliennes qui tournent dans le fond, au cœur de la campagne walhinoise. Depuis quelques mois, une bâtisse s’est immiscée dans ce beau paysage, sur une parcelle à bâtir particulièrement étroite. Une contrainte, parmi d’autres, qui a poussé l’architecte Jean-Christophe Mathen à concevoir une maison contemporaine inspirée d’un hangar agricole, tout en longueur. Le fruit, également, d’un compromis entre les exigences de la commune et l’imagination de l’architecte, qui a du revoir quelques fois sa copie. L’environnement rural n’étant pas encore tout à fait compatible avec l’architecture contemporaine dans la tête de certains. « La phase de conception et d’acceptation a en effet été plus longue que prévu, sourit aujourd’hui Jean-Christophe Mathen. D’autant que le fonctionnaire délégué estimait que la parcelle ne pouvait être bâtie (ndlr : une différence d’interprétation par rapport à la densité de la parcelle). Nous avons donc dû déposer un recours auprès du ministre de l’Aménagement du territoire, Carlo Di Antonio. Suite à son avis favorable, nous avons pu déposer le projet à la commune. Après de multiples discussions avec l’administration, on s’est rendu compte que la commune souhaitait un bâtiment assez classique avec une toiture à deux versants. D’où l’idée de créer une sorte de tube tout en longueur, soutenu par sept arceaux en acier. » L’habitation est en effet particulièrement longue, s’étendant sur 26,85 mètres et 6,20 mètres de large. Caractéristique espace-vie mars 2017 n° 269 l

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particulière de la bâtisse, son toit « déborde » tant à l’avant qu’à l’arrière. À l’avant, pour englober une chambre suspendue en bois faisant également office de car-port à l’extérieur. À l’arrière, pour disposer d’une petite terrasse couverte. « Je souhaitais avant tout une maison qui soit lumineuse avec de grandes ouvertures, explique la propriétaire, Anne Defru. Il est vrai que le projet réalisé n’est pas celui que j’imaginais au départ. Mais c’est également l’avantage de faire appel à un architecte. Il pousse notre réflexion et fait tomber certaines barrières. »

Une boite en bois qui définit les flux de circulation Si la commune souhaitait que l’aspect extérieur de l’habitation soit relativement sobre, l’architecte a néanmoins réussi à donner du rythme par le biais d’une dizaine de longues fenêtres verticales et par l’originalité de la façade avant, avec cette boite en bois qui invite le visiteur à rentrer dans la maison. Cette boite est d’ailleurs assez caractéristique des aménagements intérieurs, puisqu’on la retrouve au cœur du grand hall qui définit les flux de circulation au sein de la maison. « La faitière du toit s’étend jusqu’à 6m40 pour la cuisine, le salon et le hall, explique Jean-Christophe Mathen, qui a supervisé les 14 mois de construction. Ce qui offre de très belles perspectives, avec un côté muséal que le maitre d’ouvrage souhaitait, pour y installer ses tableaux. Nous y avons accolé une boite recouverte de planches en bois (épicéa) d’une teinte brun/rouge, donnant une ambiance chaleureuse à la maison. La boite est à

la fois discrète et importante puisqu’elle définit dès lors tous les espaces. » Cette boite permet en effet d’accéder au différentes pièces du rez-de-chaussée. Elle fait également office d’escalier pour rejoindre les deux chambres à coucher et la salle de bain. Ajoutons que cette maison de 165 m2 pourra être agrandie ultérieurement puisque l’architecte a déjà intégré la possibilité d’étendre la mezzanine audessus du salon et de la cuisine. « C’est une tendance qui se fait de plus en plus. L’idée de créer des habitats modulables, qui savent évoluer avec le temps, permet d’avoir des maisons vraiment durables. » Enfin, précisons que cette maison rassemble toutes les normes énergétiques les plus poussées, qu’un matériau isolant de 18 cm a été posé, et que les grandes baies vitrées permettent à la lumière de pénétrer aisément dans la maison, ce qui permet de ne pas actionner trop souvent le chauffage par le sol (au gaz). > Xavier Attout

Un bureau centré sur le scolaire Le bureau d’architecture Mathen est basé à Corbais. Il est dirigé par Jean-Paul Mathen et son fils JeanChristophe. Ils comptent neuf collaborateurs. Le bureau s’est davantage spécialisé dans la confection d’écoles et d’immeubles de logement plutôt que d’habitations unifamiliales. Il vient d’ailleurs de terminer la bibliothèque de Blanmont, à Mont-Saint-Guibert.


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culture BW

9e Festival de la marionnette

Un Zoo de marionnettes pour stimuler la créativité Du 27 février au 29 mars, Tubize organise déjà la 9e édition du Festival de la marionnette. En amont, 300 personnes de tous âges ont créé des marionnettes qui seront réunies dans un Zoo unique en son genre.

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epuis 1997, tous les trois ans désormais, l’ancienne cité industrielle propose une programmation qui s’est progressivement étendue dans sept communes de l’ouest et du centre du Brabant wallon. Une programmation dans laquelle, au gré du temps, une place plus importante a été réservée aux compagnies brabançonnes. Cette année, Les Pieds dans le Vent, le Tof Théâtre, Les Royales Marionnettes et le Théâtre des 4 Mains présentent leurs créations : Ficelles, Dans l’atelier, Piccoli Sentimenti, Fraise au balcon et Poupette in Bruxelles. « On a la chance, en Brabant wallon, d’avoir des compagnies de marionnettes de qualité, connues et reconnues au niveau national, mais aussi international », explique Maïté SaintGuilain, animatrice au CCBW.

Déconstruire les stéréotypes

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En amont du Festival, qui comprend 11 spectacles, des animations, des expositions et une table ronde sur le thème de la marionnette, 20 associations et écoles de la région ont pris part à des ateliers de création et de manipulation de marionnettes animés par le collectif Boite à Clous. Quelque 300 personnes de tous âges, des petits bouts de 3e maternelle aux adultes bénéficiaires du CPAS en passant par les ados des maisons de jeunes ou de l’IPPJ de Braine-le-Château, y ont découvert différentes techniques : théâtre d’ombre, marionnettes géantes, vidéos, films d’animation… « L’objectif de ces ateliers est de faire espace-vie mars 2017 n° 269 l

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découvrir l’univers de la marionnette de l’intérieur, en créant soi-même, en manipulant, explique encore Maïté. Il s’agit de permettre de nouveaux modes d’expression, de stimuler la créativité, de déconstruire les stéréotypes autour de la marionnette, et de montrer que ce n’est pas une discipline réservée aux enfants. Des ados et des adultes ont participé aux ateliers et créé un univers complètement décalé. Les jeunes de la MJ Antistatic de Tubize et Alex, animateur de Boite à Clous, sont partis dans le délire de créer un Panda Bling Bling. La section menuiserie de l’IPES Tubize participe aussi au projet en construisant une partie des décors, notamment un pont. »

Développer un regard critique L’intérêt de projets concrets, tels que les ateliers de Boite à Clous, réside dans le fait qu’ils offrent le cadre idéal à la mise en place d’une réflexion. Par exemple, quand on utilise du matériel de récupération pour réaliser des marionnettes, on réfléchit aux raisons et à la façon de faire de la récup’. Par le biais de l’asbl Article 27, quelques bénéficiaires du CPAS de Tubize ont travaillé sur le thème de l’Afrique et créé un éléphant qui promènera les enfants dans le Zoo tubizien. Le projet concret leur offre les moyens de porter un regard critique sur leur vie et sur le monde. Dans l’École libre d’Ittre, Alex et Noémie ont animé des ateliers avec les classes de 3e maternelle et de 2e et 4e primaires. Les plus petits ont réalisé des

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silhouettes articulées d’animaux et des décors de zoo à manipuler sur un fond vert. Celui-ci permettra, en postproduction, d’insérer un décor de savane, de fond marin ou de jungle. Filmées, les saynettes deviendront des petites capsules comme autant de captures de caméras de surveillance. « Avant de commencer l’atelier en tant que tel, nous leur avons montré comment fonctionne la technique du fond vert, les enfants ont halluciné ! », confie Alex.

Apprendre en créant Les ateliers de l’école ittroise s’inscrivent dans un « partenariat durable » avec le CCBW et le Centre culturel d’Ittre, dans le cadre du décret « Culture-École » de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Gisèle Van Overstraeten qui suit, pour le service Culture et Enseignement de l’administration, les 80 projets brabançons subventionnés dans tous les réseaux et à tous les niveaux de l’enseignement

obligatoire, souligne que « le premier critère de subventionnement de ces projets est le partenariat réel entre le prof et l’animateur. Pendant les cours, le prof constate toujours qu’il y a un avant et un après atelier. Il peut faire intervenir dans ses matières scolaires les apprentissages acquis au cours des ateliers. »

féeriques, bizarres et rigolos et pourront nourrir des dauphins, plonger dans un aquarium, chasser le tyrannosaure, admirer des papillons… bref, vivre une expérience unique ! > Caroline Dunski

Infos pratiques : Du 27 février au 29 mars 2017, à Rebecq, Tubize,

Pour présenter le résultat de la vingtaine d’ateliers, Boite à Clous a proposé une formule vivante, festive et interactive qui n’est ni un spectacle, ni une expo. Les deux premières éditions avaient pris la forme d’une kermesse. Pendant deux folles après-midi, les visiteurs ont écouté madame Irma, admiré la femme à barbe, les animaux monstrueux et leurs intrépides dompteurs, se sont défoulés aux stands de tir et sur les autotamponneuses et ont frémi dans le train des horreurs. Cette fois, c’est un zoo qui s’offrira à la curiosité des visiteurs. Ils découvriront des animaux étranges,

Braine-le-Château, Ittre, Nivelles, Braine-l’Alleud et Ottignies-Louvain-la-Neuve. 02 355 98 95 - www.tubize-culture.be wwww.culturebw.be

légendes : 1/ Fraise au balcon, 3/ ça file, 6/ Piccoli Sentimenti, 2, 4 et 5/ ateliers

« Ça file ! »

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Avec Loustic amoureux, une adaptation libre de la pièce Satinette ou le diable amoureux de Pierre Gripari, les marionnettes partent à la rencontre du public. Sur les routes du Brabant wallon, au détour d’un marché, sur le parking d’un shopping ou à la sortie d’une école, les comédiens du Théâtre des 4 Mains installent leur castelet au milieu de la foule et proposent un spectacle étonnant, drôle et impertinent. Cette petite forme d’une vingtaine de minutes s’adresse autant aux enfants qu’aux ados et aux adultes. Elle a pour but de capter les gens de passage pendant un court moment pour leur faire découvrir un univers, une histoire, le monde des marionnettes et, ensuite, les laisser reprendre le cours de leur vie, la tête pleine d’images, de rêves... 4

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Les prochaines dates de la tournée > 08/03 à 13h30 à Tubize / École Saint-Joseph, 31 Grand Place > 1/03 à 18h30 à Ittre / Grands feux > 15/03 à 13h30 à Tubize / École Arc-en-ciel, 243 chaussée d’Enghien > 18/03 à 14h30 et 16h à Braine-l’Alleud / Centre culturel, 4 rue Jules Hans > 19/03 à 11h et 12h à Braine-l’Alleud / Marché Grand Place > 9/03 à 17h à Saintes / Carnaval, Place Dupont > 22/03 à 10h et 11h à Ittre / École libre, 4 rue de la Montagne > 05/06 à 14h à Braine-le-Château / Kunstenbo(!)sdesarts > 17/06 à Waterloo / 1er QG des enfants Un projet conçu et réalisé à l’initiative du Centre culturel de Tubize en collaboration avec le Centre culturel du Brabant wallon et le Théâtre

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des 4 Mains. Il est soutenu par Le Brabant wallon. espace-vie mars 2017 n° 269 l

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culture BW

Le Brabant wallon, sujet d’une conférence décalée

« Halte aux Thuyas », aux caricatures et aux préjugés Une conférence-spectacle créée afin de mieux connaitre les habitants du Brabant wallon a entamé son itinérance, de maison en maison. Les salons se transforment en salles de spectacle où voisins, amis, familles donnent un nouvel écho au décryptage de la province.

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n 2015, l’équipe du CCBW sillonnait le Brabant wallon avec la camionnette de Micro Mobile. Objectif : partir à la rencontre des habitants de la province pour, grâce à leurs témoignages et à leurs ressentis, chercher à connaitre la réalité de vie dans notre province. Depuis, la matière récoltée sur les marchés, dans des lieux publics et festifs, a été confiée à deux artistes, Janie Follet et Alexandre Dewez, qui s’en sont emparés pour créer une conférence-spectacle originale, burlesque et décalée...

Transformez votre maison en salle de spectacle Accueillez « Halte aux Thuyas » chez vous pour un moment de théâtre à domicile ! Bloquez une date dans votre agenda, contactez-nous pour confirmer votre participation et invitez vos amis et votre famille à savourer ensemble une pause culturelle, dans la chaleur et l’intimité de votre salon. Si ce cadeau leur plait, ils peuvent à leur tour programmer le spectacle chez eux, et ainsi de suite. De bouche à oreille, de maison en maison… Intéressé ? Contactez Emmanuelle Windelinckx à l’adresse hat@ccbw.be ou au numéro 010 62 10 59

Prochaine dates dans des lieux publics - le 1er avril à 18h, à Incourt, salle Moderna (rue de la Dérivation 4 à Opprebais) - le 26/8 à Ramillies, place de la Gare - le 14/10 à Hélécine, place de Linsmeau www.ccbw.be

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« On a écouté tous les témoignages, dont on a tiré les principales thématiques de notre spectacle : le vivre ensemble, la mobilité et l’urbanisme », confie Janie. « Ensuite, on est parti prendre des photos avec l’idée de mettre un cadre aux paroles venant d’habitants du Brabant wallon, pour avoir une image correspondant, ou pas, à ces paroles, poursuit Alexandre. Nous avons aussi été chercher le regard extérieur d’habitants de Bruxelles et de Namur sur le Brabant wallon et ses habitants. La majorité des personnes interrogées étaient dans le stéréotype. » « Ce qui nous a frappé, c’est la grande diversité des témoignages entendus dans Micro Mobile. Elle montre une population très hétéroclite », précise encore Janie. La vie en territoire brabançon est donc, en réalité, bien moins caricaturale qu’on ne l’imagine.

Un point de vue loufoque et sociologique Cynthia et Jean-Patrick (ce sont les prénoms que se sont attribués les comédiens de la compagnie ZOÉ (asbl)), sont les fonctionnaires atypiques du tout fictif service Cadre de Vie de la Fédération WallonieBruxelles. Des témoignages sélection-

nés dans la riche matière collectée dans Micro Mobile, et des photos ramenées de leur périple en Brabant wallon, ils ont fait trois photos-montages qui saisissent et déconstruisent les stéréotypes les plus féroces pour révéler les aspects touchants et contradictoires de cette région en pleine mutation. Ils ont ensuite écrit leur conférence en partant des règles de bienséance, des questions de confiance en l’autre… Halte aux Thuyas nous livre leur point de vue loufoque, mais aussi sociologique, sur l’identité et le vivre ensemble dans cette province. Le regard de ces deux comédiens, qui habitent à l’extérieur de nos contrées, amène de la distance à la restitution. Au travers de romans photos thématiques, de micro-trottoir et d’anecdotes historiques... Rapidement, la conférence se transforme en voyage initiatique pour leurs personnages, qui n’hésitent pas à stimuler leur public pour sonder leur identité brabançonne et tenter de dépasser les murs végétaux qui se dressent entre eux. En tant que spectateur, on rit, et tout naturellement on poursuit le constat, on se pose d’autres questions, on en parle à son voisin... Ces échanges font tout l’intérêt de la démarche. Cynthia, spécialiste en développement personnel, invite le public de la conférence à participer, à appliquer des techniques de bien-être et à ouvrir son Ki (son Chi ou encore son Qi). « La proximité et le côté intime amené par les représentations à domicile fonctionnent bien avec la conférence, parce qu’elle permet l’interaction. » > Caroline Dunski


agenda 3/17 épinglé pour vous…

ve 10/3 à 20h, à Nivelles / théâtre La Compagnie du Comble vs Molière 373 ans et 254 jours plus tard Le 30 juin 1643, Molière fonde l’Illustre Théâtre. Le 11 mars 2017, soit 373 ans et 254 jours plus tard, la Compagnie du Comble se prend pour l’Illustre Théâtre et interroge : pour qui se prend-il, ce Molière ? Qu’estce que son malade imaginaire, son médecin volant, ses précieuses ridicules, son mariage forcé, son école des femmes, ses femmes savantes peuvent bien nous raconter ? La Compagnie du Comble va s’en mêler et tirer au clair cet étrange succès qui dure… Molière nous en apprend plus en une heure sur la vie au 17e siècle que des hectokilos de romans historiques ! 067 88 22 77 - www.ccnivelles.be sa 11/3 à 19h, à Louvain-la-Neuve / musique Grand Tremplin Depuis 2008, le Grand Tremplin du Brabant wallon offre aux musiciens des opportunités précieuses pour passer de la formation du groupe dans un petit bout de garage à une tournée professionnelle : un processus jalonné de sessions d’enregistrement et de coachings, couronné par une soirée de concerts à la Ferme du Biéreau. Le grand plongeon ne se fera pas seul, puisque les groupes partageront la scène avec une formation connue et reconnue : Dan San, l’un des grands défenseurs de l’indie folk belge. Le groupe revient avec Shelter, un second opus long format, adoubé par la critique, dans lequel les six musiciens synthétisent leur héritage folk tout en prenant le goût du danger, des sonorités synthétiques et d’une sensibilité décomplexée. 070 22 15 00 (0.3€/min) - www.ccbw.be sa 11, sa 18, di 19 et sa 25/3, à Beauvechain / musique Festival de Musique Max van der Linden La deuxième édition du festival créé en hommage au célèbre céramiste belge offre un programme ambitieux avec six concerts surprenants, visant à innover la présentation de la musique classique et offrant des expériences inoubliables. 0470 32 27 70 - www.festivalmaxvanderlinden.com me 15/3 à 20h15, à Waterloo / musique Soledad - New Tango & Musique de chambre singulière La nouvelle formule « trio », avec Manu Comté au bandonéon, Jean-Frédéric Mollard au violon et Alexander Gurning au piano, offre un répertoire allant de Piazzolla à Ravel en passant par quelques compositions originales. Entre distillation de couleurs et intensité émotionnelle, ce retour à l’essentiel permet à leur énergie originelle de s’exprimer avec aisance et générosité. 02 352 01 17 - www.musicchapel.org

(Sylvie Landuyt) - interroge ce qu’éprouvent les femmes d’aujourd’hui, héritières de cinq décennies de lutte pour leur libération. Que leur reste-t-il de cette traversée ? Sont-elles guerrières insoumises ? Aliénées au besoin de reconnaissance ? Une performance à deux voix et un musicien, dans une forme théâtrale vive, actuelle et gorgée de sens. 010 41 44 35 - www.poleculturel.be ve 17 au di 19/3, à Perwez / cinéma Vivre Debout Chaque année, des citoyens et des citoyennes, des associations locales élaborent ensemble le programme du Festival du Film social selon un processus participatif et collectif. Autour des films, des invités et du débat, des animations pour les grands et les petits, des expositions autour du thème de l’utopie, une sélection de livres et de jeux, une photo cabine pour se tirer le portrait en héros et héroïnes de l’utopie, bar et petite restauration. 0495 53 09 52 (laisser un message) info@vivredebout.be - 081 23 45 55 info@foyerperwez.be ve 17 au di 19/3 à Court-Saint-Étienne / arts plastiques Parcours d’artistes Le 8e Parcours d’artistes de Court-Saint-Étienne se tiendra chez l’habitant et au Foyer populaire, point de départ du parcours. En plus de ses créations, chaque artiste est invité à proposer une œuvre plus spécifiquement liée au thème du seau. 010 61 41 14 - www.maisonartistes.be ma 22/3, à Wavre / arts plastiques et littérature Des mots dans les arbres Le vernissage de l’exposition, fruit d’un travail socioartistique mené par le CAL et Alain de Pierpont avec des jeunes des Clairs Vallons (section secondaire) et du Plan de Cohésion de Wavre, se fera autour d’une installation artistique composée de livres ouverts symboles de liberté - entourant les troncs des arbres de la rue du Pont du Christ, au centre de Wavre. Ces pages résultant de l’intervention artistique et surtout philosophique des jeunes participants. Elles reflèteront graphiquement les opinions, pensées et réflexions qu’ils souhaiteront exprimer à propos de la liberté. L’exposition est visible pendant les deux mois du Printemps des libertés. 0478 28 51 44 - www.article27.be ou www.wavre.be

culture BW

invitation Nuit de la création

Du 24 mars à 19h30 au 25 mars à 11h

Pendant les Nuits d’encre, à la Maison des Jeunes Chez Zelle, une quinzaine de jeunes se lanceront dans des workshops d’écriture, de dessin et de sérigraphie avec l’écrivain Antoine Wauters et le graphiste et sérigraphe Nicolas Belayew. Au petit matin, le public découvrira sur les murs de la MJ les affiches imaginées et sérigraphiées pendant cette nuit créative.

Ouvert à tous pour les moments de rencontre prévus le soir et le matin. Workshops gratuits (destinés aux jeunes à partir de 15 ans) Chez Zelle, Maison des jeunes de Louvain-la-Neuve, 3 voie des Hennuyers à 1348 Louvain-la-Neuve Inscriptions indispensables : 010 45 54 35 - chezzelle@skynet.be Dans le cadre des Nuits d’encre www.lesnuitsdencre.be

Cet agenda est absolument incomplet ! Consultez nos articles et Culturebw.be, vitrine de la culture en Brabant wallon

ve 17/3 à 20h30, à Ottignies / théâtre et musique Elle(s) L’identité, la question des genres, les rôles que la société assigne aux hommes et aux femmes… Elle(s) - Prix de la Critique 2014, Meilleur espoir féminin (Jessica Fanhan) et Meilleure auteure

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invitation

portrait

Agréation P102024 - Exp. - édit. resp. : Edith Grandjean 3, rue Belotte 1490 Court-Saint-étienne - Bureau de dépôt 1300 Wavre

midi de l’urbanisme Nos villes ont-elles un sexe ?

> Jean-Didier Bergilez Architecte, enseigne à la Faculté d’Architecture La Cambre Horta de l’ULB > Laura Chaumont Chargée du projet « Genre et espace public » chez Garance asbl > Sophie Marischal Géographe, employée au Département de l’Aménagement urbain de la Ville de Namur > Emmanuelle Lenel Sociologue, chercheuse sur les rapports à la ville contemporaine

Vendredi 24 mars 2017 de 13h à 14h30 Université Catholique de Louvain Auditoire BARB 91 - 1, place Sainte-Barbe 1348 Louvain-la-Neuve

Sommes-nous tous égaux face à la ville ? Qui conçoit nos espaces urbains et comment ? Seraient-ils davantage aménagés par et pour les hommes ? C’est ce que démontrent les études réalisées sur la question du genre et de l’aménagement du territoire. Le genre façonne notre place dans l’espace, ainsi que le rapport que nous entretenons avec notre environnement. À titre d’exemple : les femmes constituent 80 % des travailleurs pauvres, 70 % des usagers des transports en commun, 90 % des personnes qui subissent des violences sexuelles dans l’espace public. Alors qu’elles investissent davantage leur quartier, notamment de par la fréquentation des écoles, elles sont parallèlement minoritaires dans certains espaces publics et à certains moments, tels qu’en soirée. Au travers d’un ensemble de recommandations pratiques, différents acteurs liés à la ville (chercheurs, associations, pouvoirs publics) souhaitent inciter davantage les urbanistes et les aménageurs à repenser l’espace public. Le but ? Faciliter, à travers la mise en place d’aménagements adaptés, l’appropriation de l’espace par les femmes – et plus généralement par les catégories sociales peu représentées dans les réflexions d’aménagement du territoire (enfants, personnes âgées, handicapés, etc.). Outre la dimension du genre stricto sensu, cet enjeu sollicite donc le débat de la ville inclusive. Nous l’aborderons à l’aune des réalités en Brabant wallon, où la présence d’une ville universitaire met en relief l’importance de cette question.

Inscriptions obligatoires avant le 17 mars 2017 m.urbanisme@ccbw.be 010 62 10 55 Tarif entrée: 2,5 € Pas de restauration prévue

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