Belgique–België PP 1300 Wavre 1 BC 0481 Bureau de dépôt 1300 Wavre
197 283 juillet 20182009 décembre mensuel mubw.be
espace-vie La revue de la Maison de l’urbanisme / Centre culturel du Brabant wallon La revue de la Maison de l’urbanisme / Centre culturel du Brabant wallon
Trois nouveaux quartiers passés au crible Des images en 3D à la réalité du terrain A L
ARCHITECTURE A Un A triangle d’architecture minimaliste
LOUVAIN-LA-NEUVE E L’attractivité de la ville-campus S pour les seniors
CULTURE BW BW CULTURE Article L 27, sortir de l'isolement et s'ouvrir au monde
Trois lotissements, trois modèles de quartiers, trois
sommaire
édito
Plus belle la ville expériences urbanistiques en Brabant wallon sont mises en relief dans cet Espace-vie. C’est à l’occasion d’une visite que nous avons proposé de comprendre l’émergence de ces entités. De ces noyaux qui parviennent à produire de la
ville sur la ville à partir d’anciennes friches industrielles ou
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En deux mots
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Dossier Des images en 3D à la réalité du terrain
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Urbanisme Le futur visage wavrien prend doucement forme
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Architecture Une architecture minimaliste sur une parcelle de 22 m2
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Sociologie L’attractivité de la ville-campus pour les seniors
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Territoire L’attrait des communes pour les Smart cities
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Article 27 Sortir de l'isolement et s'ouvri au monde
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Festivités locales Y'a d'la joie dans les villages
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Épinglé pour vous… L’agenda du mois
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Donnez votre avis En quoi l'urbanisme vous intéresse ?
de témoignages patrimoniaux remarquables, en proposant astucieusement un habitat dense, diversifié et agrémenté d’équipements publics, se dégagent des questions et préoccupations comme celles de la mixité sociale et culturelle ou encore celle de la porosité avec l’environnement proche. Des efforts sont menés pour s’ouvrir aux riverains et éviter le verrouillage spatial et social que peuvent laisser entrevoir ailleurs les dérives des gated communities. Et la ville dans tout ça ? Si ces microcosmes sont révélateurs du développement d’un « urbanisme de poche », ils soulignent, plus que jamais, l’importance de la ville comme lieu d’apprentissage de l’altérité et de la diversité. La ville comme « antidote aux travers de la sédentarité, de l’enracinement, de la propriété territoriale exclusive auxquels remédient ses boulevards et ses parcs, ses lieux d’hospitalité et ses espaces publics » (I. Marlier). La ville comme horizon commun. Karima Haoudy
Espace-vie est la revue mensuelle de la Maison de l’urbanisme du Brabant wallon - CCBW. Elle a pour objet de vous informer sur des sujets ayant trait à l’aménagement du territoire, à l’urbanisme et à la définition du cadre de vie. Le CCBW y ajoute quatre pages dédiées à l’actualité culturelle du Brabant wallon.
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Éditeur responsable : Olivier Roisin - Coordination : Xavier Attout, Karima Haoudy, Joëlle Rigaux (culture BW) - Rédaction : X. Attout , C. Dunski Équipe de la Maison de l’urbanisme : X. Attout, A. Chevalier, K. Haoudy, M. Schmetz - Président de la Maison de l’Urbanisme : Mathieu Michel Maquette : www.doublepage.be - Mise en page : Béatrice Fellemans - Imprimeur : IPM Printing –Tirage : 7 200 exemplaires Adresse : 3, rue Belotte, 1490 Court-Saint-Étienne - Contact : 010 62 10 30 ou m.urbanisme@ccbw.be - www.mubw.be - www.ccbw.be Espace-vie est publié avec le soutien de la Wallonie et de la Province du Brabant wallon. Publication gratuite (dix numéros par an) pour les habitants du Brabant wallon, 10 €/an hors Brabant wallon (877-7092102-57). Ne peut être vendu. Toute reproduction partielle ou totale nécessite une autorisation préalable de l’éditeur responsable. Dessin : Marco Paulo. Photo de couverture : JCX Immo
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en deux mots
Le Château de Rixensart en passe d’être vendu La vente publique organisée le 21 juin à Wavre relative à la vente du château de Rixensart s’est soldée par un échec. Le dernier prix proposé, 1,7 million, n’a pas satisfait les vendeurs. Le bien a été retiré de la vente. Elle se poursuivra de gré à gré. Une branche allemande de la famille Merode et l’homme d’affaires wavrien, Walid Rizkallah, étaient les deux seuls candidats acquéreurs. La vente a été divisée en huit lots. Le principal concernait le château du XVIIe siècle, avec sa chapelle, son parc et un ensemble de terres pour un peu plus de 116 hectares. Le bien nécessite d’importants travaux de rénovation et de consolidation de ses fondations.
Évaluation satisfaisante pour le CoDT Le Code du Développement territorial, en vigueur depuis le 1er juin 2017, a été évalué tout au long de l’année par des acteurs de terrain au sein d’une task force. Il en ressort que les retours des acteurs de terrain sont « positifs et qu’aucun dysfonctionnement important n’a été constaté. » Une nette amélioration en matière de délai d’octroi de permis a été relevée, avec seulement 804 saisines automatiques opérées sur l'ensemble des dossiers déposés. La prorogation de 30 jours en matière d’octroi de permis a été largement utilisée par les communes.
Renipont Plage, meilleure eau de baignade du BW Parmi les différentes zones de baignade en plein air de Wallonie, une seule obtient en Brabant wallon la mention excellente pour la qualité de ses eaux. Il s’agit de la plage de Renipont, à Lasne. La plage donnant sur l’étang de loisirs fait figure d’exemple en matière de propreté et de respect de l’environnement. Renipont Plage est installée dans un écrin de verdure de 9 ha, dont une partie classée « Natura 2000 ».
« Travailler sur une parcelle en triangle de 22 m2 est un défi exaltant. Chaque centimètre de la bâtisse a dû être rentabilisé et exploité. » L’architecte Jean-Christophe Mathen.
154 Il s’agit du nombre d’avis facultatifs déposés auprès du fonctionnaire délégué par les communes en vue d’allonger les délais dans le cadre du CoDT instauré depuis un an. Soit 1,5% des 10 063 dossiers qui ont été déposés. Une proportion qui rassure la Région.
Rénovation aux écuries de la Ferme du Biéreau Les écuries de la Ferme du Biéreau, qui date du XVIe siècle, vont être rénovées. Un espace culturel comprenant une centaine de places assises va être aménagé. La cour intérieure sera rénovée dans la foulée. Les travaux devraient démarrer à l’automne 2019.
> Maureen Schmetz vient d’intégrer l’équipe de la Maison de l’urbanisme. Architecte de formation, dotée d’un master complémentaire en Urbanisme, elle travaillait auparavant au sein du bureau d’études liégeois Pluris. > Le chantier de reconversion de l’ancien athénée Folon en un ensemble résidentiel de 150 appartements vient de débuter. Ce site, qui appartient à la Province, fait office de chancre depuis de nombreuses années. L’architecte Pierre Blondel a dessiné un projet mené par le promoteur Extensa. espace-vie juillet/août 2018 n° 283 l
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dossier
Un passage qui semble de moins en moins éloigné de la réalité
Des images en 3D à la réalité du terrain Entre les images en 3D et la réalité, les écarts sont parfois bien importants. Trois projets de nouveaux quartiers en Brabant wallon ont été passés au crible. Il en ressort que la réalité peut parfois être bien différente que ce qui est montré en vidéo ou sur papier. Tour d’horizon.
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ne visite de trois nouveaux quartiers qui facilite les contacts et les relations brabançons wallons en une journée. solidaires entre toutes les générations, L’occasion de s’interroger sur la contiexplique Gaël Cruysmans, qui a piloté le nuité entre les images présentées en 3D projet pour JCX Immo. Nous souhaitions pour présenter (et vendre) en amont le également mettre en place une nouvelle projet et la réalité sur le terrain, une fois manière de vivre ensemble. Il s’agit d’ofle chantier terminé. Une manière aussi frir des structures d’accueil collectives de confronter les points de vue sur le su(maison de repos et de soins, résidence jet, avec l’avis du promoteur, du politique service, crèche, piscine, fitness, comet d’un riverain. La Maison de l’urbamerce de proximité) et un habitat familial, nisme a organisé début juin trois découd’une architecture durable, dans un cadre vertes de sites : à Waterloo (Bella Vita), s’inspirant de la Cité-jardin. » Genval (Papeteries) et Hamme-Mille (Le Le quartier a été inauguré en septembre Chabut). Des pro« Quand on voit le résultat, on jets bien différents les uns des autres peut clairement dire que ce que mais représentatifs l’on observe aujourd’hui est plus des différents débeau que les vues en 3D. Et ça, veloppements qui c’est relativement rare. » sont actuellement en cours en Brabant wallon. 2016, un peu plus de dix ans après les La vie de privilégiés premières discussions entamées entre à Bella Vita les promoteurs, la commune et les Un village intergénérationnel de 269 riverains. « Les propriétaires devaient logements (87 maisons et 182 appartes’engager à participer activement et de ments) sur l’ancien site de 14 hectares manière solidaire au Club Bella Vita dès d’une ferme-école situé à 200 mètres l’achat de leur bien, poursuit Gaël Cruysdu centre de Waterloo. Bella Vita, promans. Aujourd’hui, ils sont impliqués jet développé par JCX Immo et Immobel, dans le fonctionnement quotidien du site est unique en Brabant wallon. Il sera et se sont complètement approprié le d’ailleurs difficile de reproduire un tel projet avec la collaboration active de projet ailleurs tant il a bénéficié d’un la commune, laquelle fait d’ailleurs contexte favorable. Ce développement partie du conseil d’administration du haut de gamme semble en tout cas être même club. » une vraie réussite. Les nombreux esUne des craintes que l’on pouvait avoir paces verts renforcent la convivialité, en voyant le programme de ce projet, qui de même que la circulation limitée à 20 comprenait une supérette, un restaurant, km/h. « L’objectif a été de créer un village une piscine, une crèche, des plaines de intergénérationnel ouvert sur le quartier, jeu, des salles polyvalentes ou encore espace-vie juillet/août 2018 n° 283 l
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une bibliothèque, était de voir se développer un site refermé sur lui-même. D'où les habitants vivraient en quelque sorte en autarcie. Cela ne semble pas être le cas. « Il y a des progrès mais il s’agit clairement d’un point qui pourrait être amélioré, note Gaël Cruysmans. Les riverains
qui habitent dans un rayon de 200 mètres autour du site peuvent bénéficier des infrastructures. Les voiries ont été rétrocédées à la commune. Le restaurant accueille beaucoup de monde. Mais certains hésitent encore quelque peu à s’y balader et à franchir les portes. Seules quelques familles nous rejoignent quand nous organisons des activités. Il est vrai que les travaux ont peut-être été quelque peu traumatisants pour les riverains. »
« Comme dans un village d’autrefois » L’asbl Club Bella Vita a été spécialement créée pour animer le site. Elle est composée d’habitants qui organisent une série d’activités visant à dynamiser la vie de quartier. « Une vraie réussite, explique Pia Janssens, une des responsables du Club Bella Vita et habitante du site. Un exemple : lors de la fête des voisins, nous étions plus de 150 ! Quand je pars de chez moi pour aller faire mes courses, je parle avec des gens. Quand je suis en terrasse, on se parle. En fait, c’est comme dans un village d’autrefois. Ce quartier est vraiment différent. Les personnes peuvent parler avec d’autres. De multiples activités sont organisées, que ce soit des cours de Pilate, des ba-
lades ou même des olympiades intergénérationnelles. » Quand on regarde le profil des habitants, 51 % ont moins de 55 ans. Ce qui va quelque peu à contresens de l’image d’un village pour riches seniors. La moitié des habitations sont à louer. Les investisseurs ont donc mis la main sur bon nombre d’habitations. Un bémol : l’échange de services intergénérationnels peine à se mettre en place (l’idée était que les plus âgés fassent par exemple du babysitting pendant que des plus jeunes bricolent). « C’est un volet qui est un peu plus compliqué, poursuit Pia Janssens. Je pense qu’il faut encore un peu de temps. » Un potager collectif s’est ajouté au fil des aménagements. Les espaces publics sont particulièrement valorisés. Le sentiment de qualité de vie prédomine. Une qualité qui se paye bien évidemment, les prix affichés des logements étant, en moyenne, de 3 000 euros/m2. « Quand on voit le résultat, on peut clairement dire que ce que l’on observe aujourd’hui est plus beau que les vues en 3D, explique l’échevin de l’Urbanisme de Waterloo, Cédric Tumelaire. Et ça, c’est relativement rare dans le cadre d’un projet immobilier. On ne peut que s’en réjouir. » > Xavier Attout
interview
« Difficile de donner un avis tranché »
Chantal Vincent est ingénieur civil architecte-urbaniste au sein du bureau d’études Dessin et Construction.
> Y a-t-il une différence importante entre les images dévoilées en 3D pour présenter un projet et la réalité du terrain, que l’on peut découvrir quelques années plus tard ? Cela dépend bien évidemment des projets. On possède toutefois peu de recul en la matière pour effectuer un jugement affirmé, dans un sens ou dans l’autre. On peut néanmoins relever que ces vidéos sont réalisées pour vendre un projet, donc la réalité est quelque peu enjolivée. Mais un développeur immobilier ne peut pas non plus s’écarter trop de la réalité sous peine de recevoir un retour de manivelle par la suite. > Surtout que les images ne révèlent pas tout… En effet, notamment sur la philosophie du projet qui sera développée. Cet aspect n’intervient à aucun moment. Lors de la délivrance du permis, les gabarits sont évoqués. Mais les aspects relatifs à la qualité de vie ou à la convivialité ne sont pas mis en avant. On peut le regretter. Il manque des espaces de débat sur l’urbanisme où l’on pourrait aborder dès le départ la question du vivre ensemble et du bien habiter. > En dix ou quinze ans, avez-vous observé une évolution dans la manière d’aménager les nouveaux quartiers, comme d’anciennes friches en quartier mixte de 200 logements ? Il y a une évolution dans la manière d’aménager les lotissements. C’est indéniable. Il y a davantage de discussions en amont. Même s’il faut relever qu’il y a de grandes différences d’une région à l’autre. À Louvain-la-Neuve par exemple, la population sera beaucoup plus ouverte à une forme d’habitat plus novatrice alors que dans certaines parties plus rurales du Hainaut, la maison quatre façades reste plébiscitée. La population est moins mobilisée sur ces questions. > Propos recueillis par X. A.
Bella Vita séduit aujourd'hui tant les occupants que les visiteurs. Le quartier, qui se veut ouvert vers l'extérieur, reste toutefois quelque peu replié sur lui-même. © X. A. et JCX Immo
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dossier
Les papeteries de Genval, le premier nouveau quartier brabançon à sortir de terre
«Tirons les conclusions à la fin du projet »
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Genval, la reconversion d’une ancienne friche industrielle de 10 hectares en un quartier de plus de 350 logements est en cours. La première phase a été livrée (134 appartements) en 2015, la seconde est en travaux (tout est vendu) et la troisième (98) est en cours de commercialisation (la moitié est vendue). Une réussite sur le plan financier pour le promoteur Equilis, dont 10 000 m2 de commerces et une séniorie ont également été aménagés. « Une belle surprise au final tant il a fallu batailler pour diminuer les premières ambitions du promoteur, se souvient Michel Wautot, président de l’asbl locale Hommes et Patrimoine. Notre travail a permis de conscientiser les esprits sur le volet quartier qu’il fallait maintenir, en diminuant la hauteur du bâti de quelques niveaux. »
Le site est particulièrement dense. La mobilité compliquée, le manque d’espaces verts et le déficit d’espaces publics sont régulièrement mis en avant par les usagers. « La première phase était la plus dense, souligne Jean-Philippe Doutrelugne, promoteur pour Equilis. Les deux prochaines devraient permettre de fluidifier et d’équilibrer la circulation, de même que la proportion d’espaces verts et publics. La remise à ciel ouvert de la Lasne devrait être un atout supplémentaire ». Des véhicules partagés seront bientôt mis à disposition, suite à une demande des habitants. Pour le reste, précisons que 80 % des nouveaux habitants sont des Rixensartois, dont une majorité d’investisseurs (qui louent leur bien donc). « Et étonnamment, la proximi-
té du RER n’est pas un facteur majeur au niveau de l’achat », poursuit Jean-Philippe Doutrelugne. « Je trouve formidable d’habiter ici, explique une habitante. La qualité de vie y est élevée et nous avons de nombreux services à proximité. C’est vraiment un plus. » Précisons qu’aucune association n’est chargée de l’animation de ce quartier. « Le seul bémol est lié à la valorisation immobilière des environs du quartier, suite à l’attractivité nouvelle de ce site, explique Christophe Hanin, échevin de l’Urbanisme. Nous sommes confrontés à une hausse du nombre de projets. Or, nous ne souhaitons pas encore augmenter la densification dans cette zone. » > X. A.
© Equilis et X. A.
À Hamme-Mille, Le Chabut surprend
À
Hamme-Mille (Beauvechain), un promoteur privé a développé un quartier résidentiel de 93 maisons sur 6 hectares, situé le long de la chaussée de Namur. Un lotissement qui peut sembler relativement classique de prime abord mais qui a pourtant fait l’objet d’une réelle réflexion urbanistique menée par l’architecte et urbaniste Michel Vander Linden. « Il s’agissait d’une charrette urbanistique, une démarche qui permettait de confronter les points de vue des citoyens, de la commune et des architectes pour arriver à un projet commun, explique Michel Vander Linden. Une vraie réussite. » Les dernières maisons du quartier sont en train d’être construites. Tout est vendu. « Il y a de nombreuses maisons mitoyennes, explique le bourgmestre Marc
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Deconinck, qui habite par ailleurs le lotissement. J’ai été surpris par l’ouverture des habitants pour cet habitat. Il est beaucoup plus accepté qu’auparavant. Ce quartier est agréable à vivre. » Le seul point négatif est lié au stationnement des personnes extérieures, qui semble être parfois aléatoire. Celui des habitants est par contre particulièrement réfléchi, avec des garages qui ne sont pas liés à la maison mais bien une dizaine de mètres plus loin. De quoi créer des petites placettes dans le lotissement. « Mais d’une manière générale, entre ce que j’ai vu sur papier et la réalité, il n’y a pratiquement pas de différence, explique un des résidents du quartier, Paul Habran. C’est même plus beau que sur papier ! » > X. A.
Le futur visage wavrien prend doucement forme
urbanisme
La circulation piétonne devrait être fluidifiée à l’avenir
Le renouveau wavrien se fait attendre depuis de longues années. Tant sur le plan commercial que sur le plan urbanistique. De nombreux projets sont dans les cartons. Il semble que l’on va bientôt pouvoir enfin les ouvrir.
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riquement, être facilitée par le fait que la commune est propriétaire d’une grande partie du foncier… Dans l’optique de ce plan, une série de projets ont été lancés ou sont en passe de l’être. Le début du chantier du hall culturel baptisé La Sucrerie (avec une salle de 862 places) est attendu pour le printemps 2019. Une passerelle permettant de rejoindre le haut et le bas de la ville et passant au-dessus des voies de chemin de fer sera aménagée au printemps 2019. Le plateau de la gare sera entièrement revu, avec une gare des bus réaménagée. Le cheminement piéton sera valorisé. Il permettra notamment aux piétons de descendre vers le centre
de Wavre via l’Espace Carmes (ancienne galerie des Carmes), qui deviendra le pôle administratif de la Ville (6 200 m2) regroupant une partie des services communaux. Les piétons arriveront ensuite sur l’ancien parking des Carabiniers, où le promoteur Matexi développera un ensemble résidentiel (85 appartements) et 4 380 m2 de commerces. Le parking sera en sous-sol. Le dépôt de la demande de permis est attendu en septembre. Enfin, une piscine verra le jour à côté du nouveau pôle culturel sur le site de l’ancien roller skate (14 millions, deux bassins). Les esquisses ont été dévoilées. Aucun planning n’a toutefois été précisé. > Xavier Attout
© Agora
a Ville de Wavre a dévoilé les grandes lignes du projet Wavre 2030 à l’été 2012, suite à une étude du bureau Agora. Une belle brique qui recensait les ambitions de la Cité du Maca en matière d’aménagement de son territoire. Ces grandes orientations ont fait l’objet de nombreuses discussions et consultations publiques. Les tâtonnements semblent aujourd’hui terminés. Pour rappel, l’idée globale est de renforcer la convivialité et l’attractivité du centre, réorganiser la circulation et le stationnement, garantir une densité urbaine, pérenniser et accroitre le dynamisme commercial ou encore proposer une offre de services diversifiés. Une transformation qui devait, théo-
Vers un schéma de développement Mieux vaut tard que jamais. Wavre n’a jamais été une grande adepte des outils urbanistiques. Il s’agit par exemple de la seule commune du Brabant wallon à ne pas disposer d’une Commission consultative communale d’aménagement du territoire et de la mobilité (CCATM). Les autorités ont également toujours rejeté l’idée de lancer un schéma de struc-
ture (aujourd’hui rebaptisé schéma de développement communal), qui balise les grandes orientations urbanistiques de la commune. Voilà qu’elles changent d’avis. Un appel d’offres vient d’être lancé pour réaliser un schéma de développement communal. L’objectif est de renforcer la centralité et l’attractivité commerciale du centre de Wavre, et de
préserver le caractère villageois de Limal et de Bierges. Cet outil doit aussi permettre de mener une réflexion sur les zones d’aménagement communal concerté, sur la manière de favoriser une mobilité douce et de tenir compte des nouveaux modes d’habitat. > X. A.
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architecture
Une réalisation qui a obligé les architectes à maximiser l’espace de vie
Une architecture minimaliste sur un terrain de 22 m2 Située dans le centre de Jodoigne, cette nouvelle maison mitoyenne a été un vrai défi architectural pour le bureau Mathen. Il est parti d’une feuille blanche pour aménager, sur cette parcelle triangulaire, une bâtisse de trois étages où chaque centimètre a été exploité.
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es architectes aiment la difficulté et les contraintes de l’espace. Dans le cadre de ce projet situé rue Médard, en plein centre de Jodoigne, on peut dire que l’atelier d’architecture Mathen (Corbais) a été servi. Il s’agit d’un projet minimaliste situé sur une parcelle en triangle de 22 m2 au sol. Et pas un centimètre de plus. Une maison coincée entre deux bâtiments. Le défi a donc été de maximiser l’espace et d’offrir de nouvelles perspectives à cet ensemble. Reste qu’entre la théorie et la pratique, il y a une marge. Les contraintes ayant par exemple été particulièrement nombreuses sur le terrain. « Je n’avais jamais travaillé sur un projet de ce type, précise l’architecte Jean-Christophe Mathen. Il est clairement atypique. Ma cliente désirait investir dans un bien et cet endroit a été mis en vente. Le défi paraissait compliqué mais était exaltant. Il s’agissait également de l’intérêt principal du projet. Ce travail a en tout cas été particulièrement excitant, car il a demandé une réflexion particulière par rapport à l’utilisation de l’espace, où chaque centimètre a dû être rentabilisé et exploité. Au final, même si la construction a été compliquée, on ne peut qu’être satisfait du travail réalisé. »
Maximiser l'espace et ajouter une feuille blanche
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Martine et Sam, un couple de Perwez, ont mis la main sur cette petite bâtisse espace-vie juillet/août 2018 n° 283 l
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située dans le centre de Jodoigne en 2015. Il s’agissait de l’annexe d’une quincaillerie, inhabitée depuis plus de vingt ans. Si les propriétaires imaginaient, dans un premier temps, se lancer dans une rénovation, l’option démolition-reconstruction a très vite pris le dessus. « C’était une évidence, fait remarquer l’architecte. Les murs étaient épais de 80 cm de large, la charpente était inadaptée. Pour maximiser l’espace, il fallait repartir d’une feuille blanche. Cela nous a permis d’ajouter un étage. »
Une porte dissimulée dans une façade en bois La commune de Jodoigne a approuvé le projet sans grande remarque. Au final, on retrouve une maison deux façades de 80 m2, dotée de deux étages et de combles dans le toit. La grande fenêtre, de type vitrine, a été « renversée » pour casser le schéma classique de la rue, avec des petites fenêtres standards. Si la maison est en ossature bois, la façade est également dans la même veine avec un bardage en bois. « Nous voulions éviter une porte banale et ostentatoire, ce qui nous a poussé à la dissimuler complètement dans la façade. Nous avons travaillé avec un bardage en bois, en argumentant qu’il s’agissait du matériau utilisé par le passé dans le centre historique. » Un des principaux défis a également été de rehausser et rééquilibrer la toiture,
qui est en fait une « surface gauche ». C’est-à-dire que la surface n’est pas plane mais quelque peu « tordue ». Il a donc fallu aligner les corniches et faîtes sur ceux des voisins. Un vrai casse-tête pour le charpentier. « Cela n’était vraiment pas évident à réaliser, poursuit Jean-Christophe Mathen. Il s’est arraché quelques cheveux pour la réaliser. » Pour le reste, un escalier hélicoïdal sans poteau central a été aménagé à la pointe du triangle, de manière à ne pas perdre d’espace. Un défi pour l’entrepreneur. Il fait office de colonne vertébrale du projet. La répartition des pièces a été particulièrement réfléchie : au rez, on entre directement dans la cuisine et on retrouve une buanderie ; au premier étage, le salon ; au deuxième, une grande chambre et une salle de bain, et une petite chambre dans les combles. « Des placards ont été aménagés un peu partout de manière à utiliser tous les espaces. On retrouve également une bibliothèque qui traverse, à la verticale, les trois niveaux. Il a fallu être inventif. » Précisons que la maison a été livrée début 2018. Elle va maintenant être mise en location. > Xavier Attout
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Cette maison triangulaire de 80 m2 a fait l'objet d'une importante réflexion vu l'étroitesse de la parcelle. © Pedro Correa et bureau Mathen espace-vie juillet/août 2018 n° 283 l
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sociologie
L’UCL a analysé le profil des plus de 55 ans qui habitent Louvain-la-Neuve
L’attractivité de la ville-campus pour les seniors Ils sont cultivés, ouverts et geeks. Les seniors qui habitent Ottignies-Louvainla-Neuve ont été radiographiés par l’UCL. En ressort un constat de l’attractivité de Louvain-la-Neuve pour sa qualité de vie, sa convivialité et son calme. La mixité des logements et la propreté sont à améliorer.
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es clichés ont la vie dure. Pour certains, Louvain-la-Neuve est devenue en quelque sorte un repaire de personnes âgées et nanties. Les prix des récents développements immobiliers ne favorisant pas la mixité sociale et restreignant l’accès aux appartements flambant neufs à ceux qui peuvent vendre leur belle villa pour se rabattre sur un appartement. Ces projections semblent toutefois loin de la réalité, d’après une étude menée par l’UCL sur l’habitant type d’Ottignies-Louvain-la-Neuve de plus de 55 ans, qui vise à établir une radiographie de cette population. « Le vieillissement est une vague lente mais certaine qui va bouleverser les besoins, explique Vincent Vandenberghe, professeur à l’école des Sciences économiques de l’UCL. Il ne s’agit pas uniquement d’une affaire de financement de pensions. Cela va impacter de nombreux éléments du quotidien. Cette étude peut faire office d’exemple pour toute la Belgique. Notre intuition de départ était que Louvain-laNeuve constituait un laboratoire intéressant en matière des plus de 55 ans. Cela s’est confirmé. Sur la tranche 70-85 ans, la ville-campus a un réel pouvoir d’attractivité. »
Le cadre de vie séduit
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En résumé, le profil de cette population (9 163 personnes au 1er janvier 2017) est assez clair : cultivé, ouvert et geek. « C’est une spécificité du Brabant wallon mais une tendance encore accentuée à Ottignies-LLN : il s’agit de gens surdiplômés, espace-vie juillet/août 2018 n° 283 l
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lance Jean-Paul Sanderson, auteur de l’étude et chercheur à l’Institut d’analyse du changement dans l’histoire et les sociétés contemporaines de l’UCL. Près de 70 % des habitants de Louvain-la-Neuve sont des universitaires. » En matière de cadre de vie, 92 % des habitants sont très satisfaits d’y vivre. Des chiffres qui ont doublé par rapport à 2001. Une période qui coïncide avec le développement de la ville (Esplanade, cinéma, projets immobiliers). La cohabitation entre étudiants et personnes âgées ne semble pas poser de problème. Plus de 70 % des gens ne sont pas dérangés par le bruit qu’il y a dans les rues. « Un résultat qui m’a surpris, lance Jean-Paul Sanderson. Cela s’explique peut-être par le fait que ces habitants savaient qu’ils venaient dans une ville étudiante et qu’ils sont donc plus tolérants par rapport aux nuisances sonores. » Plus de 95 % estiment en tout cas avoir des voisins conviviaux et ont l’impression de vraiment faire partie de leur quartier.
80 % ont encore une voiture Sans surprise, Louvain-la-Neuve séduit car les déplacements y sont facilités. Les commerces et les services sont les autres éléments mis en avant. Étonnamment, 80 % des sondés possèdent encore une voiture devant chez eux. « Un constat surprenant alors que l’on pourrait se dire que l’arrivée à Louvain-la-Neuve pourrait correspondre à un changement de leur mode de vie, estime Jean-Paul Sanderson. Je pense qu’il s’agit d’une question
de génération. Ils sont encore très attachés à la notion de voiture alors que la jeune génération ne l’est plus. » Autre constat : le rapport très élevé de cette population avec les nouvelles technologies. Près de 80% des individus naviguent régulièrement sur internet (cela augmente même avec l’âge). Tandis que 40 à 60 % d’entre eux communiquent régulièrement via Skype ou WhatsApp.
La propreté et les relations intergénérationnelles Enfin, en matière de choses à améliorer, la mobilité et le logement sont le plus souvent cités. Certains avancent le fait qu’il faudrait favoriser les transports publics inter-quartiers (bus électriques), l’accès aux personnes à mobilité réduite ou encore harmoniser l’utilisation des espaces partagés. La vitesse des vélos électriques suscitant par exemple quelques inquiétudes. L’autre volet, le logement, est ciblé pour son prix élevé et le manque de logements sociaux. La propreté et les relations intergénérationnelles peuvent également être améliorées. Pour ce dernier aspect, cela passerait par exemple par la création de maisons de quartiers, par le fait de favoriser les liens avec les écoles maternelles et primaires ou encore de favoriser les rencontres avec les étudiants internationaux de l’UCL. > Xavier Attout
L’attrait grandissant des communes pour les Smart cities
territoire
L’idée est d’améliorer la qualité de vie et d’assurer une durabilité des actions
Le Smart City Institute vient de dévoiler son baromètre des Smart cities en Belgique. On y découvre que de plus en plus de communes apprivoisent ce concept et prennent conscience des atouts et des limites d’une telle démarche. En Brabant wallon, La Hulpe fait office de commune à suivre.
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a course vers des villes plus intelligentes est lancée en Wallonie. Le Smart City Institute, qui étudie ce concept de ville intelligente, vient de boucler une grande enquête sur l’évolution de la place que prend ce concept au sein des communes wallonnes. Il en ressort que les communes belges s’approprient de plus en plus le sujet et développent leur propre recette adaptée aux enjeux de leur territoire. D’après les données récoltées ces deux dernières années, la Smart city semble ne plus être un sujet nébuleux pour les communes. Seules 3% des communes jugent le concept incompréhensible. La dynamique est donc en marche. « Ces chiffres sont très intéressants car ils démontrent que les communes belges prennent progressivement conscience que le phénomène Smart city les concerne toutes, quelle que soit leur localisation, leur taille ou leur caractère urbain ou rural », explique Nathalie Crutzen, directrice académique du Smart City Institute. La perception de la Smart city diffère toutefois d’une commune àl’autre, même
si la plupart l’associent à la digitalisation de la société. Précisons toutefois que les facteurs humain et institutionnel passent au-dessus du facteur technologique. « Contrairement à certaines idées reçues qui sont toujours bien ancrées, la Smart city ne se limite pas à la digitalisation et les communes l’ont bien compris, lance le Dr. Djida Bounazef, chercheuse au Smart City Institute. Les technologies (digitales) doivent être perçues comme un outil favorisant l’amélioration de la qualité de vie, la créativité, la participation citoyenne ou la gouvernance sur un territoire donné. »
Des bénéfices à engranger Pour qu’une stratégie Smart city fonctionne, trois conditions sont suggérées : une vision partagée de la stratégie globale, un soutien politique de la démarche et un leadership flexible et participatif. Si le soutien politique est déjà bien établi, le leadership flexible et participatif est par contre plus aléatoire, tout comme la vision commune et partagée. Parmi les principales thématiques en cours de développement dans les com-
munes belges, citons l’optimisation énergétique (44 %), la participation citoyenne (44 %), la gouvernance (44 %), le transport et la mobilité (43 %), l’attractivité et le développement économique (42%), la télécommunication, la digitalisation et l’innovation (40 %). Précisons que, dans les communes rurales, les regards sont davantage tournés vers des développements technologiques précis (éclairage LED et intelligent, télécommunication, digitalisation et innovation) et l’optimisation environnementale. « Pour le reste, nous constatons que les communes belges restent encore peu conscientes des bénéfices tangibles (économies ou nouvelles rentrées) et des améliorations que la mise en place d’une stratégie ou de projets Smart city peut engendrer sur leur territoire, fait remarquer le Dr. Djida Bounazef. Les réelles retombées se feront ressentir au fur et à mesure de la concrétisation des projets lancés. Ce n’est qu’après quelques années que les communes pourront analyser les points d’amélioration nécessaires. » > Xavier Attout
La Hulpe, pionnière brabançonne La Hulpe s’est clairement positionnée depuis trois ans comme Smart village, qu’elle souhaite devenir d’ici 2025. Elle a recensé une quarantaine d’actions pour y parvenir. Il y en a pour tout le monde. Que ce soit l’utilisation de l’application Betterstreet pour avertir la commune des incivilités et autres nids de poule, la volonté de réduire de 20 % les émissions de CO2 en améliorant l’efficience énergétique des bâtiments communaux, en rénovant l’éclairage public et en recourant à des véhicules électriques,
la mise en place d’un réseau de vélos électriques partagés, l’informatisation de la gestion du stationnement ou encore la mise en place d’une gratuiteria (donnerie en ligne). Un site internet a également été mis en ligne pour permettre aux citoyens de donner leurs idées en matière d’environnement, de mobilité, de commerce ou de développement durable. Une trentaine ont déjà été déposées. > X. A. lahulpe.citizenlab.co
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Article 27 pour prendre part à la culture
Sortir de l'isolement et s'ouvrir au monde Depuis sa création en 2000, l’asbl Article 27 lutte pour l’accès à la vie culturelle des publics en situation de précarité. Le défi réside aussi dans le développement d’une réflexion critique et dans l’émergence d’une participation culturelle et d’une expression artistique.
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rticle 27 identifie de multiples freins à la fréquentation de salles de spectacle ou d’exposition : le manque d’argent, l’isolement, les difficultés de mobilité, la méconnaissance de l’offre culturelle, le manque ou la perte d’habitudes culturelles… En réponse au premier frein, l’asbl a créé un ticket modérateur qui permet aux personnes disposant de revenus d’insertion d’accéder aux manifestations culturelles pour la somme de 1,25 euro. Pour rompre l’isolement, elle a également mis en place un réseau d’ambassadeurs pour accompagner les publics (lire ci-contre).
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Gwennaëlle Bouillet est coordinatrice d’Article 27 en Brabant wallon depuis deux ans. Sur le terrain, elle porte quantité de projets avec des partenaires divers, à destination de publics très variés. « Chaque projet t’implique dans quelque chose de tout à fait différent. Ce qui me touche le plus, c’est la spécificité des publics. Par exemple, le projet que nous avons mené avec une vingtaine d’enfants du Service résidentiel pour jeunes ‘Le Refuge – Les Salanganes’. Dans le cadre de La crise sur le gâteau, un projet de théâtre jeune public qui s’accompagne d’ateliers philosophiques et artistiques, ils ont assisté à la représentation de la pièce À petits pas. Comme Gaëtan, un des comédiens, est aussi membre du Comité des jeunes spectateurs, il a rencontré les enfants juste avant le spectacle. Ça a beaucoup plu. Le lendemain, les enfants ont participé à un atelier philo. Leur éducatrice était super contente. Elle a été épatée de voir s’exprimer les enfants. Elle ne les avait jamais vu parler comme ça ! Quand ils ont participé à l’atelier de sérigraphie, ils ont pu resespace-vie juillet/août 2018 n° 283 l
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tituer ce qui s’était passé en philo. Les enfants étaient très contents et fiers du résultat montré lors de l’exposition qui a clôturé le projet. »
Reconnaissance et fierté à la clef En matière de participation culturelle, on a coutume de dire que le processus importe plus que le résultat. Inviter des groupes de personnes en grande précarité sociale ou en difficulté psychologique à s’insérer dans un projet, à le poursuivre jusqu’à son terme, représente un défi qui requiert beaucoup d’énergie. Mais dans la durée, on voit des personnes sortir de leur isolement, des liens se tisser, et le moment où les créations réalisées au cours d’ateliers sont montrées est généralement rempli de fierté et de satisfaction, pour les participants comme pour les accompagnants. Dans le cadre du « Printemps des Libertés » de la ville de Wavre, la parole a été donnée à des jeunes issus de deux associations aux publics très différents. Avec l’aide d’Alain de Pierpont de l’asbl Hors Jeu, les ados du Centre médicopédiatrique « Clairs Vallons » d’Ottignies et du PCS de Wavre ont réalisé une installation artistique et philosophique intitulée Des mots dans les arbres. Préalablement, les jeunes avaient pris part à un atelier philo en compagnie d’une animatrice du Centre d’action laïque du Brabant wallon. Ils y ont développé opinions, pensées et réflexions sur le thème de la liberté, qu’ils ont ensuite traduites artistiquement. L’installation a rencontré un franc succès auprès des passants, ce qui a été source de motivation, de fierté et de valorisation pour les jeunes parti-
cipants. Du côté des partenaires d’animation, ce projet a également été un moteur. Leur collaboration, qui ne devait être qu’éphémère et circonstanciée, les a finalement engagés dans une dynamique plus pérenne de travail commun. Il est d’ailleurs à noter que l’atelier philo donné par le CAL a eu un tel impact sur le personnel encadrant de Clairs Vallons
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que, désormais, un atelier y est donné deux fois par mois. Le projet Land Art a réuni de multiples partenaires : le CPAS de Court-SaintÉtienne, La Courtille (initiative d’habitation protégée), l’Aide alimentaire, l’AMO La Chaloupe, la coopérative à finalité sociale Quatre Quarts, la régie de quartier, Nos Oignons asbl, la Maison maternelle, Transition en Court et le CEC Le Grenier. Dix bénéficiaires du CPAS de CourtSaint-Étienne et de La Courtille ont pris part à ce projet artistique et culturel qui accompagnait une réflexion et des actions concernant l’alimentation durable accessible à tous et la création d’un potager collectif dans un espace public au centre de la commune.
Mettre tout le monde à l'aise À Tubize, le CPAS propose des ateliers créatifs et culinaires aux bénéficiaires du RIS (revenu d’insertion) et aux réfugiés d’une ILA (initiative locale d’accueil), mais aussi une sortie culturelle mensuelle (visites de musées, excursion à Bruges…) qui réunit une quinzaine de participants et quatre accompagnants. Katthy Braquenier, employée du CPAS,
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pense que « ces sorties permettent de belles découvertes et sont bien préparées par Gwennaëlle qui prévoit aussi des explications et une traduction pour les personnes qui maitrisent moins bien le français. Il y a un véritable accompagnement et on fait l’effort de mettre tout le monde à l’aise. On passe toujours un agréable moment avant de partir. On devrait en faire un peu plus pour pouvoir en faire bénéficier plus de personnes qui en ont besoin. Deux sorties par mois, ce serait bien. On pourrait aussi proposer des sorties en famille, pour que parents et enfants fassent des choses ensemble. »
Article 27 BW - Gwennaëlle Bouillet Rue Belotte 3, 1490 Court-St-Étienne 0484 60 60 64 - brabant.wallon@article27.bPhotos Ambassadeur à Court-St-Étienne : Marc Koos : 010 61 44 06
Photos : 1, 3, 8 et 9 : Des mots dans les arbres à Wavre 2 et 11 : Festival de l'Éveil créatif à Chaumont-Gistoux 4 : Focus jeune public 5 et 7 : Fresque du Potager des Archers à Brainel'Alleud 10 : Atelier Massepain du CPAS de Chaumont-Gistoux
Article 27 s’entoure également d’ambassadeurs et d’ambassadrices. En lien avec les travailleurs sociaux et la cellule locale, lors de sorties culturelles, ces personnes accompagnent les utilisateurs bénévolement et régulièrement. Il s’agit de désamorcer leurs craintes, de les sensibiliser à la culture, de favoriser le dialogue… D’établir un pont entre les utilisateurs et le monde artistique et culturel ! > Caroline Dunski
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Ambassadeurs et ambassadrices pour contrer les tabous Alice Dupiéreux est ambassadrice d’Article 27 dans la région de Chimay, Philippeville, Beaumont depuis trois ans. « J’étais membre d’une association d’échanges de services. Une dame m’a contactée parce que j’ai un diplôme de guide touristique. Comme j’étais seule et que j’allais beaucoup au théâtre, j’ai sauté sur l’occasion. »
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Les ambassadeurs sont formés par l’association pour accompagner les publics précarisés dans leurs sorties culturelles. Une fois par mois, Alice Dupiéreux participe à une sortie organisée pour des personnes hébergées dans une maison d’accueil pour sans-abris, mais la demande d’accompa5
gnement n’est pas encore très grande. Il s’agit de véhiculer les gens qui ne disposent pas des moyens de locomotion indispensables, mais aussi de leur apprendre à dépasser des tabous, comme la conviction que théâtre, danse ou opéra ne leur conviendra pas. « Une dame, par exemple, pensait 10
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qu’il fallait s’habiller en tenue de soirée pour aller au théâtre. Nous devons faire tomber les tabous, être à leur côté pour les sécuriser et les inciter à sortir. Comme nous les prenons en charge et que nous les déposons, nous coupons court aux excuses pour ne pas sortir. Les ambassadeurs les sensibilisent aussi à leur propre développement culturel. Quand on va voir une pièce de théâtre, pendant le trajet, je leur explique un peu ce qu’on va découvrir. Il y a quelques habitués qui m’appellent quand ils veulent aller au cinéma à Nismes ou à Couvin. Si le film qu’ils ont choisi me plait, je vais
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le voir avec eux, sinon, je les attends en faisant un petit tour. » Ce qui plait le plus à Alice Dupiéreux, c’est le contact humain. « Ça me fait plaisir de voir que des gens font l’effort de voir quelque chose qui sort de leurs habitudes, avec quelqu’un qui n’est pas membre de leur famille. » > C. Du.
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Le dispositif participatif de la Cie Arts Nomades à l’Est du Brabant wallon
Y’a d’la joie dans les villages À chacune des sept haltes de la tournée Scène de villages 2018, la compagnie Arts Nomades va à la rencontre des habitants pour recueillir leurs joies qui trouvent ensuite place dans un cabinet de curiosités inédit, qui s’étoffe de date en date.
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ébut juin, Autre-Église était la toute première étape de la tournée Scène de villages, qui va de place en place, jusqu’en octobre, pour renforcer la convivialité et favoriser la rencontre entre habitants. Sur la place du village, une première étagère, conçue par Allal Al Barraghi et Frédéric Piot dans le Foyer populaire à Court-Saint-Étienne, s’apprêtait à servir d’écrin aux joies récoltées par la Cie Arts Nomades. Née en 2003 sous l’impulsion de France Everard, artiste plasticienne, et de Andreas Christou, comédien, la troupe itinérante défend les arts en déplacement, la place de la foranité dans le paysage culturel, urbain et rural, et propose des créations originales, mêlant les arts plastiques et le théâtre, mais aussi la création sonore. Pour chacun de ses projets, Arts Nomades s’inspire des rencontres faites avec les occupants d’un territoire. À chaque rencontre apparaissent des nuances, des diversités, des richesses
que la compagnie transporte vers d’autres contrées, pour rendre compte de ces différences, mais aussi des ressemblances. La joie fait partie de ces émotions qui peuvent nous rassembler, indépendamment de l’origine sociale ou ethnique, de l’âge ou du lieu de vie.
Les joies en partage et en cabinet À l’Est du Brabant wallon, à chaque Scène de villages, les habitants sont invités à contribuer à une joyeuse accumulation participative. Toutes les joies trouvent place dans le cabinet de curiosités dont la collection s’enrichit alors de nouvelles récoltes, de nouveaux objets. La joyeuse équipe d’Arts Nomades entraine le public à se mettre en joie en effectuant quelques pas de danse, avant de rejoindre une table où, avec l’aide d’une plasticienne, il concevra un objet évocateur d’une joie, qu’elle soit celle du quotidien ou celle d’une vie, grande ou petite.
En amont de la Scène de villages d’Autre-Église, le CPAS de Ramillies avait organisé deux séances de création auxquelles huit personnes ont pris part. Guy, intarissable ancien directeur de banque, a trouvé l’expérience passionnante. « Je ne suis pas un peintre, mais un amoureux de la peinture. Quand j’ai eu 14 ans, mon père, qui était un grand spécialiste en restauration d’œuvres d’art ancien, m’a sommé d’arrêter. Il estimait que la peinture était une activité de vacances. J’ai retrouvé mes pastels à 78 ans », confie celui qui a aujourd’hui 85 ans. Ce sont ces mêmes pastels qu’il a utilisés pour représenter son arrièregrand-mère, Berthe Morizot. « Elle était peintre impressionniste et a épousé le frère d’Edouard Manet. J’adore le pastel, parce que je peux m’arrêter quand je suis fatigué et reprendre quand je veux. » Participer à l’atelier animé par les artistes d’Arts Nomades lui a beaucoup plu. La joie est un sujet sérieux à aborder avec le plus grand chaos ! > Caroline Dunski
Les prochaines escales N’hésitez pas, vous aussi, à partager vos joies et découvrir le cabinet des curiosités d’Arts Nomades et des habitants de l’Est du Brabant wallon. > Samedi 11 août | Sart-Risbart, rue Alphonse Robert > Samedi 25 août | Orp-Jauche, place de Maret > Samedi 8 septembre | Beauvechain, place Communale > Samedi 22 septembre | Hélécine, rue de la Station > Samedi 6 octobre | Perwez (lieu à confirmer) www.scenedevillages.be
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agenda 7-8/18
CINÉMA EN PLEIN AIR
Saint-Laurent et Roux-Miroir sont envahies de centaines de créatures étranges faites de paille et de chiffons. Non, ce n’est pas pour faire fuir les curieux, mais bien pour attirer le plus grand nombre afin de faire découvrir la ruralité et la convivialité de ces petits villages pittoresques ! Au programme de la journée festive : brocante, animations gratuites pour les enfants (châteaux gonflables, clown, grimage...), cinéma plein air gratuit ! 0473 53 05 51 – 0494 24 00 86 – www.lesepouvantails.be
Le cinéma en plein air et gratuit est devenu une activité estivale incontournable de sept communes de l’Est du Brabant wallon. La programmation s’adresse à un public familial pour le divertir, mais aussi pour l’inspirer et l’inviter à réfléchir, dès la tombée de la nuit.
épinglé pour vous…
du 3/7 au 28/8 à 15h, à Nivelles / littérature Lire dans les parcs Cet été, tous les mardis, les livres descendront dans le parc de la Dodaine pour offrir le plaisir de la lecture vivante aux enfants de 3 à 8 ans et à leurs accompagnants. Les jours de pluie, l’animation se déroulera au 1er étage de la bibliothèque. 067 89 26 30 – www.bibliotheque-nivelles.be sa 7/7 à 19h et 21h, à Opprebais / théâtre Les Lettres de mon Moulin L’acte notarié, L’installation, Le secret de Maitre Cornille, Le curé de Cucugnan et Les étoiles sont autant de textes que le spectacle dépoussière en présentant une version bien vivante, enlevée et actuelle au pays des senteurs de Daudet. Un petit bout de Provence qui s’offre au Moulin Gustot. 010 45 60 36 – www.mytyl.eu du sa 7 au je 12/7 à 20h30, à Court-Saint-Étienne / comédie de capes et d’épées Quatre guitares pour Zorro En 2019, Zorro aura 100 ans ! L’occasion pour la Vivre en fol Cie de rendre hommage à ce héros de toutes les générations dans une grande aventure mêlant théâtre, musique, capes et épées... sous leur chapiteau ! di 15/7 à 14h, à Louvain-la-Neuve / promenade guidée Visite ludique et familiale Accompagnés par un guide de l’équipe pédagogique du Musée L, vous découvrirez Louvain-la-Neuve de manière amusante et légèrement décalée. Petits et grands sont les bienvenus ! Un carnet de jeux destiné aux enfants de 8 à 12 ans sera concocté spécialement pour l’occasion. 010 47 47 47 – www.tourisme-olln.be ve 20/7 à 18h, à Virginal / sortie festive 12e Fête des Belges Comme chaque 20 juillet depuis douze ans… venez fêter votre Belgitude ! Des frites, des petits plats « maison », des animations, la Fanfare « Kermesz à l’Est » de Liège, « De Schieve Lavabo » de Bruxelles et LA Soirée dansante animée par Lady Djett ! 067 78 06 70 – www.letabledhotes.be sa 21/7 à 19h30, à Genappe / musique Kingdom Festival C’est une affiche 100% noir jaune rouge que vous propose le Centre culturel de Genappe. Au programme, côté musique : Swing, DJ SONAR et sa barbe mobile, l’indie pop de Sonnfjord, LaurentVcg. Et pour les papilles, de la bière aux limonades en passant par les food trucks, la Belgique sera mise à l’honneur et le circuit court sera au cœur de l’évènement, véritable vitrine du terroir et du patrimoine local ! 067 77 16 27 – www.ccgenappe.be
du je 23 au di 26/8, à Incourt / musique Les Sentiers de Sart-Risbart Rendez-vous insolite pour curieux et amateurs de musiques émergentes, lieu privilégié de jeunes talents prometteurs et d’artistes reconnus, un enchanteur jardin du Brabant wallon s’ouvre au jazz, au blues, aux musiques traditionnelles, classiques ou world, dans un univers de partage, de rencontres, de découvertes humaines et musicales. www.lessentiersdesartrisbart.be du sa 25 au lu 27/8, à Louvain-la-Neuve / musique Kidzik Le festival d’été des petites oreilles propose des moments poétiques, drôles ou émouvants, avec de nombreux concerts et activités dûment choisis. Vous y trouverez, par exemple, les incontournables Déménageurs en route pour une « Petite aventure », la nouvelle création d’André Borbé, empreinte d’une délicate tendresse, le Quatuor Alfama et son « Pomme Henriette » pour rêver en musique classique, ainsi que de nombreux autres concerts et ateliers musicaux. 070 22 15 00 – www.kidzik.be
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INVITATION
> 4 août | Jodoigne Tout le monde debout > 11 août | Sart-Risbart Les rayures du zèbre > 17 août | Piétrebais Tueurs > 24 août | Hélécine La ch’tite famille > 25 août | Orp-Jauche Paddington 2 > 31 août | Perwez Le retour du héros > 8 septembre | Beauvechain Le sens de la fête
www.culturalite.be
jusqu’au 25/11, à La Hulpe / exposition Folon « Photos graphiques » Jean-Michel Folon s’est aventuré sur bien des territoires artistiques : ses flirts avec le 7e art, ses sculptures, ses estampes, ses décors de scène, ses vitraux, ses céramiques, sa chapelle… En revanche, on connait peu ses photographies et pour cause, ce n’est que récemment que sa famille a légué ce précieux matériel à la Fondation. S’il a visité de nombreuses villes, c’est leur vocabulaire graphique qu’il a retenu : des flèches, des symboles, des objets qui deviennent des masques. Folon parvient à rendre compte d’un univers particulier, en travaillant sur les cadrages et en domptant la lumière de manière subtile. Une exposition exceptionnelle et inédite donc. 02 653 34 56 – www.fondationfolon.be
Cet agenda est absolument incomplet ! Consultez nos articles et Culturebw.be, vitrine de la culture en Brabant wallon
sa 18 et di 19/8, à Piétrebais / fête villageoise Depuis 2000, de la mi-juillet à la mi-septembre, les rues des villages de Piétrebais, Happeau, Chapelle
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portrait en chantier
En quoi l'urbanisme vous intéresse ?
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et été, la Maison de l’urbanisme met en chantier un nouvel outil d’information et de formation à destination du tous sur l’aménagement du territoire ! Aménagement, ménagement ou développement du territoire ? Urbanisme de loi ou urbanisme de projet ? SDT, SDC, Plan de secteur, GRU, GCU, SOLs, ZEC et ZER… Tous ces outils du Code du Développement Térritorial nous concernent-ils vraiment ?
Oh que oui ! La preuve ? On nous demande à tous notre avis régulièrement, que ce soit sur un projet précis ou sur un outil qui guidera les décisions futures. Les enquêtes publiques, les annonces de projet, les réunions de concertation ou d’information préalable sont autant d’invitations à agir. Selon le CoDT, « les résultats du processus participatif sont dûment pris en considération ».
Donc les occasions d’être acteur responsable du développement de notre territoire ne manquent pas, que l’on ait un projet de construction ou pas. Mais avons-nous en main les ressources pour réfléchir et agir efficaceme ? La majorité des réactions lors des enquêtes publiques concernent les problèmes de parking et de mobilité voiture. Est-ce là le seul problème à résoudre ? L’urbanisme et l’aménagement du territoire doivent-ils être dictés par Sa Majesté l’Automobile? Comment développer d’autres arguments ? Comment imaginer d’autres solutions ? Comment savoir ce qui est légal et ce qui ne l’est pas ? Quelles sont les questions que vous vous posez lorsque vous participez à une réunion d’information ou lorsque vous réagissez à une enquête publique / annonce de projet ? Comment parvenez-vous à évaluer si un projet est « bien intégré » ? D’ailleurs, que veut dire « bien intégré » et son complice « conforme au bon aménagement des lieux » ? Bref, si vous aviez 15 minutes pour vous informer sur l’urbanisme et l’aménagement du territoire, quels sont les thèmes qui vous parleraient le plus ? Nous avons besoin de vos avis et idées, afin de construire un nouvel outil de sensibilisation et de formation à l’aménagement du territoire à destination des adultes.
Envie de participer ? Envoyez-nous vos questions et vos idées par mail à m.urbanisme@ccbw.be Répondez au formulaire sur notre site www.mubw.be
016 La Maison de l’urbanisme en chantier, au propre comme au figuré. espace-vie juillet 2010 n° 203 © MUBW l
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Agréation P102024–Exp.–édit. resp. : Olivier Roisin, 3, rue Belotte 1490 Court-Saint-Etienne–Bureau de dépôtt : Bruxelles
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