J O U R N A L
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C O M M U N A U T É
U R B A I N E
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N A N T E S
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B I M E S T R I E L
Felice Varini, exposition “Suite d’éclats”
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Un nouveau voyage à Nantes Tourisme pages 10 à 16
Cet été, suivez la ligne verte ! Moteur de l’économie et de l’emploi, le tourisme déploie ses ailes sur la métropole avec le nouveau Voyage à Nantes.
Basse-Goulaine / Bouaye / Bouguenais / Brains / Carquefou / Couëron / Indre / La Chapelle-sur-Erdre / La Montagne / Le Pellerin / Les Sorinières / Mauves-sur-Loire / Nantes / Orvault / Rezé / Saint-Aignan-de-Grand-Lieu / Saint-Herblain / Saint-Jean-de-Boiseau / Saint-Léger-les-Vignes / Sainte-Luce-sur-Loire / Saint-Sébastien-sur-Loire / Sautron / Thouaré-sur-Loire / Vertou
Grands événements
Péage sauvage Un tronçon d’autoroute … en bois. Une œuvre d’Estuaire idéale pour admirer la petite Amazonie.
Au nom de la Loire
ici d’abord la réhabilitation de 1 300 logements sociaux et la construction d’équipements (piscine, école, maison de l’emploi, stade). Ensuite, on note que la construction du pont Éric Tabarly, la création du boulevard près de 21 000 emplois supplé- de Berlin et du mail Picasso ont mentaires et 13 000 nouveaux désenclavé ce quartier pour habitants d’ici à 20 ans. Cela mieux le relier au centre-ville nécessite de miser fortement sur les déplacements et sur l’accès aux autres secteurs du cœur de l’agglomération. Il y aura entre autres la création d’un réseau maillé des différents modes de déplacements (transports en commun comme le BusWay ou le tramway, création d’une station de gare, vélo, parcours piétons).
Les anciens bras de Loire et les quais historiques constitueront la trame des transformations futures du projet Loire en Ville. Avec le fleuve comme fil conducteur, le cœur de la métropole verra cinq secteurs clés se métamorphoser et être mieux reliés entre eux. 1. Centre-ville de Nantes : un centre élargi pour la métropole
C’est la partie la plus avancée, celle où les réalisations achevées ou en cours sont les plus visibles. Cœur de la ville et cœur de la métropole, le centre-ville de Nantes a vu la réhabilitation du Château des ducs de Bretagne, des églises Sainte-Croix et Saint-Nicolas, de la cathédrale Saint-Pierre ou du passage Pommeraye, ainsi que le réaménagement de la place Royale, de la place Graslin et de la promenade Feydeau. Aujourd’hui, des projets comme celui de la nouvelle gare de Nantes et du jardin ChâteauMercœur sont lancés. Demain, le secteur Madeleine-Champ de Mars, la place du Commerce Petite Hollande (avec un projet de grande esplanade tournée vers la Loire) et les abords de l’Hôtel de ville seront revus également. Le quai de la Fosse sera repensé, embelli et réaménagé, en écho notamment à la construction des futurs franchissements de Loire. 2. L’Île de Nantes : la métamorphose continue
5. ZAC des îles de Rezé : la vie sur les berges
C’est le secteur où la Loire est sans doute la plus présente, ainsi que les espaces verts et la nature. Ce secteur a aussi une vocation
3. Bas-Chantenay : des bords de Loire à revoir
C’est un quartier de Nantes où l’industrie et les entreprises occupent aujourd’hui encore une part importante de l’espace. C’est aussi l’une des portes d’entrée du centre-ville de Nantes et l’une de ses étapes touristiques avec le musée Jules Verne et le Planétarium. Dans le futur, ce quartier sera mieux relié au cœur de la métropole. La gare de Chantenay, le boulevard de Chantenay, Armor, la Grue Noire, les cales, les Oblates, les ateliers de la cale Crucy, le terrain de la Meuse sont des sites clés de transformation de la ville pour demain. Le devenir des bords de Loire, des berges, des quais, des activités portuaires et des cales est l’autre question déterminante du projet Loire en ville.
Quartier de la Création, déménagement du MIN (marché d’intérêt national) et nouveau CHU, grand parc urbain, nouvelle école des Beaux-Arts… Enveloppée par la Loire, l’Île de Nantes entre dans une nouvelle phase de son his- 4. Malakoff – Pré Gauchet : toire. Près de 90 hectares restent des transformations spectaculaires à aménager. Pôle d’industries créatives, de santé, de tertiaire, La transformation de ce secteur de formation, l’île accueillera est spectaculaire. On souligne
2 - Nantes Métropole - Juillet/Août 2013
vont continuer de redessiner le nouveau visage de ce quartier qui longe la Loire.
La Loire, une nouvelle échelle pour les projets de l’agglomération nantaise.
de Nantes et à l’Île de Nantes. Près de 60 000 mètres carrés de commerces et de bureaux se sont implantés sur le secteur et 130 000 sont prévus d’ici à 10 ans. L’ouverture du centre commercial de plus de 3 500 mètres carrés au printemps 2014, la création d’un pôle d’échanges multimodal en gare Sud de Nantes ainsi que les nombreux programmes de logement
économique (logistique, industrie, artisanat, commerce), avec des friches entourant des îlots d’habitat ancien. Il est au cœur de l’agglomération, à 10 minutes à vélo du centre-ville de Nantes. Ici, on profitera des berges de Loire et de la mise en valeur de Trentemoult. Quelque 500 000 m2 de constructions sont en prévus. David Pouilloux
édito
Le Pass du Voyage Donne l’accès gratuit aux musées et accès exclusif au Cercle Louis-XVI. En vente au bureau d’accueil Nantes Tourisme et au Château des Ducs de Bretagne. En ligne sur www.nantes-tourisme.com
Loire en ville : nouvel horizon pour la métropole nantaise La métropole nantaise poursuit sa métamorphose. Près de 200 ha seront aménagés dans les années à venir en bord de Loire. Ils constituent les nouvelles facettes du visage de la métropole de demain.
peut dire que cinq pièces s’assemblent pour former un puzzle urbain, le nouveau cœur battant de la métropole nantaise. « Les cinq secteurs concernés sont le centreville de Nantes, l’Île de Nantes, MalakoffPré Gauchet, le Bas-Chantenay et la ZAC des îles de Rezé, annonce Patrick Rimbert. Nous devons garder à l’esprit que la métropole nantaise comptera près de 100 000 nouveaux habitants de plus dans 20 ans. Il faut nous préparer à les accueillir. » Habitat, commerce, déplacement, santé, école, université, culture, tourisme, mais aussi espaces publics, accessibilité et développement durable : tous les ingrédients constituant un cœur attractif et agréable à vivre seront intégrés à tous les secteurs et à tous les projets. « L’extension du futur cœur de l’agglomération s’accompagne évidemment de la construction de grandes infrastructures de transports, explique Gilles Retière, président de Nantes Métropole.
Préparer de nouveaux franchissements de la loire
« La Loire structure spatialement la métropole nantaise, déclare Patrick Rimbert, maire de Nantes et vice-président de Nantes Métropole. Son passé et son avenir, ainsi que son identité, se jouent ici. Le projet Loire en ville évoque tout cela. Nous sommes à une nouvelle étape de la métropole. Un nouvel horizon se dessine. » Nouvel horizon ? Oui, lorsque l’on regarde les projets de Loire en ville, projets qui sont en cours et projets à venir, la métropole voit son cœur s’agrandir de 200 ha sur les berges de la Loire. On
Pour les déplacements, nous pensons en particulier aux piétons, aux vélos et aux transports en commun. Notre réseau est aujourd’hui surtout radial, nous devons le mailler davantage. L’autre élément important, c’est la présence de la Loire. Nous allons lancer des études pour de nouveaux franchissements. Il faut améliorer le pont de Cheviré, envisager un franchissement (pont ou tunnel) entre Rezé et le quartier du Bas-Chantenay, à Nantes. Nous réfléchissons aussi à l’élargissement du pont Anne de Bretagne, qui devra accueillir une ligne de transports en commun (BusWay ou tramway). « Nous mettrons tout cela en débat, conclut Patrick Rimbert. La concertation sur les projets est très importante. Elle doit être à la hauteur des enjeux et de l’échelle du territoire concerné par ces transformations qui vont embellir la métropole. » David Pouilloux
Transformer la ville et la vie Une métropole ne se construit pas en un jour. Le temps des projets que nous menons se compte souvent en années. Entre la décision et la réalisation d’un projet, parfois dix ans s’écoulent. On comprend mieux l’adage « gouverner, c’est prévoir ». Prévoir ce qui arrivera, c’est se pencher sur l’avenir et semer les idées qui prendront forme demain pour satisfaire vos besoins. Besoin de se loger, besoin de trouver un emploi, besoin de se déplacer, besoin de se soigner, besoin de se former, besoin de se détendre aussi, sont au cœur des préoccupations de chacun. Les politiques publiques de Nantes Métropole, à travers les actions quotidiennes qu’elle assure et les grands projets qu’elle mène, ont pour effet de transformer nos villes et nos vies. Le projet Loire en Ville, avec la nouvelle gare de Nantes ou le futur CHU sur l’Île de Nantes nous projettent dans l’avenir avec l’engagement d’investissements importants et la création d’emplois. Dans la période de doute et d’inquiétude que traverse notre pays, la métropole a les moyens et l’imagination nécessaires pour traverser ce moment difficile. Pour sortir vainqueur du combat contre la crise, elle a confiance dans les forces de ce territoire. Je termine en vous disant que dans le contexte préélectoral, lié aux élections municipales de mars 2014, l’éditorial ainsi que les tribunes politiques seront désormais absents du journal. Retour en mai-juin 2014. Gilles Retière,
président de Nantes Métropole
Nantes Métropole - Juillet/Août 2013 - 3
Nantes Métropole actualités
Question
à Michèle Gressus,
vice-présidente en charge des déchets. Que représente pour la métropole la mise en place de cette dernière étape de Tri’sac ?
« C’est pour nous la concrétisation d’un engagement lancé à la création de Nantes Métropole, qui répondait à une vraie attente des citoyens. Avec cette dernière mise en place de Tri’sac, nous avons répondu aux engagements de Nantes Métropole de faire en sorte que la collecte sélective soit opérationnelle en 2013 sur tout le territoire. Notre prochaine étape ? Continuer la modernisation des déchèteries de la métropole. Il s’agira également de continuer à développer les actions de prévention auprès des habitants et des professionnels afin de réduire les quantités de déchets produits sur la Métropole. »
Cathédrale Saint-Pierre Joyau gothique de 458 ans, il abrite un couple de gisants visibles d’une passerelle.
La collecte en porte à porte touche au but La campagne de collecte sélective en porte à porte arrive à son terme, avec la mise en place de Tri’sac dans le centre-ville de Nantes et dans les quartiers proches. 62 000 habitants sont concernés. À partir du 16 septembre, les 24 communes qui composent Nantes Métropole seront collectées en porte à porte. La dernière étape de mise en œuvre de la collecte concerne 62 000 habitants du centre-ville de Nantes et certaines parties des quartiers proches. Ils seront
collectés en Tri’sac. Ainsi, les sacs bleus et les jaunes (Tri’sac) vont être distribués aux habitants, qui pourront ensuite les déposer dans un seul et même bac. Les trois premières vagues de collecte en Tri’sac ont eu lieu en 2006, 2007 et 2008. « À la
15 000 tonnes de déchets supplémentaires. Aujourd’hui,
13 5000 habitants et commerçants, soit 75 000 foyers et 1630 professionnels, entreprises et commerçants disposent de cette collecte sélective basée sur l’utilisation de sacs bleus pour les ordures ménagères et de sacs jaunes pour les déchets recyclables. Ils sont collectés par le même véhicule et séparés ensuite à l’usine Alcéa située
augmenter la capacité de séparation des sacs jaunes et des sacs bleus.
L’extension de l’usine Alcéa va permettre d’absorber 15 000 tonnes de déchets supplémentaires par an.
62 000 habitants de plus pour le système Tri’sac.
4 - Nantes Métropole - Juillet/Août 2013
bac bleu et un bac jaune. Tri’sac est la bonne réponse. »
naissance de Nantes Métropole, en 2001, nous avons pris à brasle-corps la politique publique des déchets et avons décidé, après analyse, de répondre à la problématique de la collecte sélective par un ramassage en porte à porte, explique Michèle Gressus, vice-présidente de Nantes Métropole en charge des déchets et maire de Bouguenais. Or, il est apparu très vite que l’habitat dense ou patrimonial ne permettait pas de stocker un
sur la prairie de Mauves. Dès septembre 2013, 28 000 habitants du centre-ville et au moins 5 700 établissements passeront en Tri’sac, ainsi que 18 900 foyers, soit 34 000 habitants des autres quartiers qui n’étaient pas collectés en porte à porte. Deux mille établissements sont également concernés. Ces 62 000 habitants supplémentaires devraient générer plus de 15 000 tonnes de déchets par an. « Il était nécessaire, face à l’apport important à venir, d’augmenter la capacité de séparation des sacs jaunes et des sacs bleus », précise encore Michèle Gressus. De fait, une quatrième ligne de tri a été installée, au sein de l’usine Alcéa, qui devra, au final, trier 49 000 tonnes par an. Gwenaëll Lyvinec
La Cantine La Cantine du Voyage installée quai des Antilles, dans le prolongement du Hangar à Bananes, met les produits locaux à l’honneur avec des ateliers, des dégustations et des repas à petits prix !
À Bellevue, on se chauffe au bois
Grâce à la chaufferie biomasse du Bas-Chantenay et à l’extension du réseau de chauffage urbain, le nombre de logements alimentés en chaleur à Bellevue va augmenter. Pour les habitants, c’est un coût énergétique maîtrisé et, pour la métropole, un équipement exemplaire qui produit du chauffage d’origine renouvelable et respectueux de l’environnement. À l’extérieur, la nouvelle chaufferie du Bas-Chantenay se signale par ses couleurs orange et gris ainsi que son étroite cheminée longitudinale. À l’intérieur, chaque année, 20 000 tonnes de biomasse (écorces, plaquettes forestières, bois de recyclage) vont être valorisées. Résultat : une puissance de 13 mégawatts et une économie annuelle de 9 000 tonnes de CO2, et ce sans produire ni poussière, ni fumées, ni odeur. Étendu auparavant sur 10 km, le réseau de chaleur de Bellevue, qui se déploie sur des quartiers de Nantes et de Saint-Herblain, vient de doubler pour atteindre 20 kilomètres, touchant ainsi des zones limitrophes. « En 2017, plus de 100 kilomètres desserviront le territoire, ce qui fera de Nantes la troisième ville de France pour les réseaux de chaleur avec 2,5 fois plus de chaleur renouvelable distribuée qu’en 2012 », annonce Patrick Rimbert, maire de Nantes, qui rappelle, au passage, l’un des objectifs majeurs du Plan Climat de Nantes Métropole : « D’ici à 2020, réduire de 30 %
nos émissions de gaz à effets de serre par habitant». Pour Bellevue, cette extension du réseau va se traduire par une hausse des équivalents logements concernés : de 6 000 auparavant, ce chiffre est passé à 9 500 en 2013 et devrait, à terme, voisiner 13 000. Il s’agit de logements (dont des immeubles de bailleurs sociaux et des copropriétés privées) à 85 %, tandis que les 15% restants sont des bâtiments communaux, des établissements scolaires, des équipements sportifs... D’un budget de 22 millions d’euros, dont 5,6 investis par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), la chaufferie biomasse, cofinancée par Dalkia France qui en assure la gestion dans le cadre d’une délégation de service public, devrait également générer des économies pour les habitants. « Cet équipement contribue à la maîtrise de la facture énergétique des habitants et permet de limiter l’impact environnemental », résume Gilles Le Roux, nouveau directeur de l’ADEME-Pays de la Loire. IC
La chaufferie biomasse de Bellevue alimente l’équivalent de 9 400 logements.
Un pôle pour les entreprises responsables Recruter des publics éloignés de l’emploi ou des travailleurs handicapés, agir sur la sécurité et la santé au travail, développer des achats responsables : ce sont là quelques-unes des actions, estampillées Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), qui contribuent à améliorer la performance globale des entreprises. Nantes Métropole est engagée dans la démarche de la Responsabilité Sociétale des Entreprises, qui vise à encourager les pratiques améliorant la vie en société, protégeant l’environnement et permettant de gagner en compétitivité. Parmi ses actions, elle pilote un pôle de ressources RSE et a rejoint la chaire PME&Responsabilité encadrée par Audencia Group. En savoir plus sur www.nantesmetropole.fr et www.RSE-nantesmtropole.fr
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Nantes Métropole d’actualités Premier Forum des gestes citoyens et 21e Congrès de la protection civile
Gérard Chambrier et Maryvonne Bellier organise cette année la Semaine fédérale internationale du cyclotourisme.
Un voyage à Nantes à vélo ! Du 4 au 11 août, le Semaine fédérale internationale du cyclotourisme se tiendra à Nantes. Cet événement, soutenu par Nantes Métropole, accueillera une dizaine de milliers de personnes qui vont sillonner la métropole nantaise pour découvrir les beautés de notre territoire. Pour les amateurs de vélo et de tourisme, c’est la semaine à ne pas manquer. Durant une semaine, près de 10 000 membres de la Fédération française de cyclotourisme vont pédaler tranquillement du matin au soir pour leur plus grand plaisir. « C’est notre 75e édition, précise Gérard Chambrier, coprésident du comité organisateur de la Semaine fédérale internationale du cyclotourisme (COSFIC). Tous les ans, notre fédération choisit une ville pour y installer son village fédéral, le point de départ. Cette année, il sera à la Beaujoire. L’objectif de cet événement, c’est de faire du tourisme à vélo, de profiter d’un grand moment de convivialité et de fête. On fait découvrir à nos adhérents un département, une région. Pour Nantes, l’année 2013, c’est l’année Capitale verte. Une année parfaite pour la découvrir à vélo ! » « Pour
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Nantes Métropole, c’est une formidable opportunité de faire découvrir notre territoire, souligne Jacques Garreau, vice-président de Nantes Métropole en charge des déplacements doux. C’est aussi un événement qui valorise les efforts accomplis pour le développement de nos aménagements cyclables. » « Nous soutenons cette manifestation en mettant notamment à disposition des terrains de camping provisoires dans les alentours de la Beaujoire, explique Marion Gégot, du Service tourisme et grands équi-
être sympa et patient. pements de Nantes Métropole. Nous apportons un soutien logistique et matériel et collaborons étroitement pour élaborer les plans de circulation et de sécurité. » En effet, à chaque jour un parcours particulier, un pétale d’une fleur dont le cœur
serait Nantes. « Nous commençons par la Vallée de la Loire le premier jour, puis le Canal de Nantes à Brest, ensuite Sillon et Brière, puis Pays de Retz, Erdre et Pays de Chateaubriand, et enfin Le pays du Muscadet, détaille Maryvonne Bellier, coprésidente du COSFIC. Le jeudi, c’est repos, pique-nique géant sur les îles de Saint-Sébastien. Le matin, tout le monde ne part pas en même temps. Les départs s’échelonnent de 7 heures à 10 heures. » Un conseil pour les automobilistes qui vont les croiser ? « J’ai envie de leur dire « Soyez sympas et patients, vous aussi vous avez un vélo ! », déclare Gérard Chambrier. Les automobilistes ne doivent pas oublier que, de temps en temps, ils sont cyclistes et réciproquement. Nos cyclistes doivent respecter le code de la route et respecter les règles de sécurité des déplacements en groupe. » DP
Le 21e Congrès national de la protection civile, destiné aux bénévoles de la protection civile, maires de France et autres sapeurs-pompiers, se déroulera les 30, 31 août et 1er septembre à la Faculté de pharmacie, à Nantes, sous le haut patronage du président de la République François Hollande. À l’occasion du Congrès, le premier forum des gestes citoyens est organisé pour le grand public. Dès vendredi 30 août, un flash-mob ouvrira le ban des festivités, à 18 h, place du Commerce pour annoncer le forum. De nombreuses associations, telles la Sécurité routière 44, Humus 44 et beaucoup d’autres, seront présentes samedi de 10 h à 18 h pour initier aux gestes qui peuvent sauver des vies, sensibiliser au secourisme, aux risques sur la route, mais aussi au développement durable. Le village du forum accueillera également le public et proposera des ateliers de massage cardiaque, de « conduite et alcool » ou « voiture tonneau », de tri sélectif, etc. Forum : entrée libre dès 10 heures, face à la Faculté de médecine, à Nantes.
Zapping
Nantes Métropole
Erwan Balança
Nantes Capitale verte débute son périple à Bruxelles Nantes Capitale verte s’est posée à Bruxelles le 2 mai 2013 sous les couleurs de l’Aéroflorale II, son emblème. L’étrange vaisseau, surmonté de gros ballons blancs, et peuplé de plantes de toutes sortes a interpellé les Bruxellois, Belges de passage et autres touristes. « Cette tournée européenne de l’Aéroflorale, qui accompagne Nantes Capitale verte en Europe, permet d’aller à la rencontre des citoyens et de parler de la place du végétal en ville », estimait le commandant de bord François Delarozière. Bruxelles est la première étape de Nantes Capitale verte, qui doit se poser dans trois villes d’Europe concernées par le développement durable : Bruxelles, Turin et Hambourg. Outre l’étrange machine, Nantes Métropole proposait également sur place de découvrir la Capitale verte 2013, à travers une exposition installée dans un espace pédagogique. Déplacements, déchets, biodiversité… et toutes les politiques publiques de Nantes Métropole, révélant le travail entrepris depuis 20 ans en matière de développement durable, étaient présentés aux passants.
Turin, cité industrielle accueille l’Aéroflorale II La ville de Turin, en Italie, était la seconde étape du « tour d’Europe » de Nantes Capitale verte et de l’Aéroflorale. Dans une ville avec qui les liens se renforcent, la métropole a pu découvrir la seconde vie des friches industrielles et échanger ses bonnes idées sur le développement durable. Nantes Capitale verte a également eu un aperçu du développement de la slow food, c’est-à-dire de l’agriculture de proximité, et avec elle de la responsabilité vis-à-vis des producteurs locaux et de l’environnement, qui s’est déployée grâce aux terrains laissés par les friches industrielles.
Bristol sera la capitale verte de l’Europe en 2015
CB
À mi-parcours de l’année Nantes Capitale verte de l’Europe, le 14 juin dernier, la Commission européenne désignait la ville qui sera Capitale verte pour 2015, Copenhague étant celle de 2014. Bristol, en Angleterre a été choisie, face à Ljubljana (Slovénie), Glasgow (Écosse) et Bruxelles (Belgique). La cité britannique, qui postulait pour la troisième fois, a notamment transformé ses friches industrielles en quartiers mixtes, en développant également son réseau de transports en commun. Son objectif majeur : impliquer au maximum les jeunes dans le développement durable !
3 vidéos sur nantesmetropole.fr Bruxelles Première étape de Nantes Capitale verte de l’Europe
Turin Echanges de bonnes idées avec la cité italienne
Artistes Rencontre avec Erwan Balança et Denis Clavreul Nantes Métropole - Juillet/Août 2013 - 7
Métropole d’avance
Le Nid Une vue à 360° sur la ville, l’impression d’être dans un nid, à l’abri du tumulte citadin, au sommet de la Tour Bretagne.
Un sol et un pôle
pour Les Écossolies surface de plancher, une grange vente directe ponctuelle, issus d’environ 1 000 m² utiles et un notamment de recycleries et hangar de 750 m2. Cinq acti- d’associations comme Napce, vités y seront développées. Un Alter Eco… premier ensemble de 1 600 m2 Pépinière et incubateur d’entrecomprendra un hébergement de prises de l’économie sociale et bureaux administratifs à louer, solidaire, il recevra les porteurs soit 60 modules en bois dans de projets sur un open space, la lignée de ce qui a été fait au « qui sera un lieu de travail Karting, ou des bureaux en espace collectif et collaboratif, pourouvert, dit open space. Un espace suit Marc Richard. L’incubateur À quelques pas du Hangar à sera dédié au stockage de matériel sera là comme outil de soutien Bananes, sur l’Île de Nantes, pour les structures qui souhaitent et d’accompagnement des diftrois halles sont en cours de le louer. Un magasin collectif de férentes phases de création réhabilitation. L’ancienne friche industrielle des établissements Larivière se métamorphose premier ensemble livré : 60 modules en bois dans la lignée pour accueillir Les Écossolies, de ce qui a été fait au karting le réseau d’acteurs nantais de l’économie sociale et solidaire. Un projet d’ampleur réalisé sur 500 m2 accueillera les produits d’entreprise ». Le site dans 9 000 m2, qui permettra aux issus d’entreprises du réemploi son ensemble devrait accueillir structures locales de l’économie et les produits d’occasion, « afin plus d’une centaine d’emplois. sociale et solidaire, telles que des que l’on ait une offre permanente Une chaudière bois chauffera le structures d’insertion mais aussi par le biais de ces entreprises », site. Un système de phyto-épurades Scop comme l’Ouvre-boîtes souligne Marc Richard, directeur tion sera aussi mis en place pour 44 ou des associations comme des Écossolies. Le lieu recevra les eaux grises et du compostage Libertalia, d’avoir un site dédié, également du dépôt-vente et des pour les matières sèches. Remise et ainsi une meilleure lisibilité produits locaux et artisanaux en des clés en janvier 2014. GL pour le public. « La Samoa (Société d’aménagement de la métropole ouest atlantique) est maître d’ouvrage du chantier depuis 2011, précise Virginie Barré, chef de projet Écossolies à la Samoa. Au final, le coût des travaux devrait s’élever à près de 2,7 millions d’euros hors taxe. » Le projet est orchestré par les architectes Christophe Theilmann et Matthieu Lebot. Les Écossolies seront locataires et usagers des nouveaux locaux. Ils exploiteront, via une coopérative filiale dédiée à cette activité, le futur espace qui comprendra une grande halle de 2 700 m² de Présentation de la maquette du bâtiment des Écossolies.
Sur un terrain situé à la pointe Ouest de l’Île de Nantes, l’association Les Écossolies, réseau d’acteurs de l’économie sociale et solidaire nantais va bientôt entrer dans ses nouveaux murs. Le site accueillera plus d’une centaine d’emplois.
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Question
à Benoît Hamon,
ministre délégué chargé de l’Économie sociale et solidaire et de la Consommation. Vous avez visité le pôle de l’économie sociale et solidaire (ESS) sur l’Île de Nantes. Que pensez-vous de cette réalisation ?
C’est un projet emblématique de ce que l’on veut faire au niveau national. Ce pôle rassemble de nombreux partenaires de l’économie sociale et solidaire, et leur donne une cohérence et une structuration plus fortes. L’ESS a le vent en poupe auprès des entrepreneurs et surtout elle résiste mieux à la crise que l’économie « classique ». Performante économiquement, utile socialement, elle est aussi plus saine, car les bénéfices sont réinvestis dans l’entreprise. C’est souvent une économie de la réparation sociale, mais cela ne l’empêche pas d’être innovante et en pointe sur le plan technique. En France, aujourd’hui, l’ESS, c’est 2,4 millions d’emplois. L’État soutiendra à hauteur de 450 millions d’euros ce secteur de l’économie à travers la Banque publique d’investissement. Ce secteur a connu une croissance de l’emploi de 23 % en dix ans, emplois qui sont non délocalisables. Un projet de loi sera présenté courant juillet à l’Assemblée nationale.
Métropole d’avance
Jardins à quais Cinquante radeaux végétalisés et mis en scène à quelques pas du quai Ceineray.
Une nouvelle gare pour la métropole nantaise Sixième gare de France, en région, l’actuelle gare de Nantes sera bientôt agrandie, modernisée, pour répondre à l’augmentation forte du trafic de passagers dans les années à venir. D’ici à 2030, le nombre de voyageurs devrait passer de 11,6 à 25 millions. Première étape : lancer la concertation auprès du public. Jusqu’au 26 juillet 2013, chacun est invité à se prononcer sur le projet de nouvelle gare de Nantes dans le cadre de la concertation publique préalable. « Nous travaillons depuis très longtemps déjà sur une transformation de la gare de Nantes, déclare Patrick Rimbert, maire de Nantes. Elle est presque à saturation. Le nombre de voyageurs va doubler dans les vingt prochaines années. Aujourd’hui, il s’agit d’accueillir cette gare dans un vrai projet de ville. Nous avons travaillé de concert avec tous nos partenaires, et notamment la SNCF, pour lancer une concertation préalable en même temps, l’une sur la gare, l’autre sur la ville autour de la gare, pour soumettre au jugement de nos concitoyens le projet que nous leur présentons. » Pour l’heure, le projet est une esquisse, où apparaît une mezza-
nine qui reliera la gare Nord et la gare Sud. Le budget de transformation de la gare se situe autour de 60 millions d’euros. La surface
ville, à tout le projet urbain et à tous les modes de transport, poursuit Rachel Picard. Une gare moderne est un nœud de connexions. Le
de la gare passera de 7 000 m2 à environ 10 000 m2. Un futur pôle d’échanges rassemblant tous les modes de transport (cars, Chronobus, taxis, vélos, dépose minute, etc.) verra le jour au Sud. « La future gare de Nantes répondra à trois objectifs, résume Rachel Picard, directrice générale de Gares & Connexions. Le premier est qu’elle soit plus grande, plus ouverte, pour les voyageurs, afin de dé-saturer la gare. L’idée consiste à faire une mezzanine au-dessus des quais qui sera une nouvelle liaison entre Nord et Sud et qui offrira de nouveaux accès aux quais. On doublera la surface de circulation pour les voyageurs. » Deuxième objectif : « Mieux connecter la gare à la
dernier élément : ce sera une gare agréable à vivre, accueillante, dans laquelle on trouvera de la vie, des services et quelques commerces (restauration, journaux, etc.). » Gare cruciale. Pour Réseau ferré de France (RFF), ce projet consiste en premier lieu à libérer de l’espace au Sud de la gare, « de façon à permettre de réaménager complètement le parvis Sud, explique Xavier Rhoné, directeur régional de RFF Bretagne et Pays-de-laLoire. Cette libération de foncier porte sur environ 2 ha, situés au Sud-Est de la gare Sud, et accueillera un pôle d’échanges. Cela implique de déménager environ 150 emplois de personnel de SNCF Infrastructure vers un autre site, à
la Moutonnerie. La gare de Nantes est la plus grande gare de la région. Pour le réseau ferré, c’est une gare absolument cruciale. » « La gare de Nantes relie notre métropole à tous les territoires, notamment ceux du Grand Ouest, estime Gilles Retière, président de Nantes Métropole. Nous avons besoin d’une gare beaucoup plus performante à la hauteur des enjeux, tant locaux que nationaux. Nous devons renforcer nos capacités de circulation entre l’urbain et la périurbain, entre le centre et la périphérie de la métropole. En même temps, cette gare doit mieux nous connecter aux grandes métropoles, comme Rennes, Bordeaux ou Lille. » Concertation. « De par son emplacement, la gare de Nantes fait la jonction entre les quartiers de Malakoff et du Pré Gauchet, le Jardin des plantes et le cœur historique de Nantes, souligne Johanna Rolland, première adjointe au maire de Nantes et rapporteur du projet de gare au dernier conseil communautaire de la métropole nantaise. C’est donc aussi cette inscription que nous devons pouvoir imaginer ensemble. Le souhait de la Ville est de pouvoir favoriser le lien entre Nantes, les grandes villes de France et l’Europe, et en même temps, d’avoir une gare qui réponde aux préoccupations quotidiennes des Nantaises et des Nantais. La concertation permettra d’échanger sur tous ces sujets. » David Pouilloux Une exposition est présentée dans le Centre des expos de Nantes Métropole ainsi qu’à l’intérieur de la gare Nord. Chacun peut y déposer son avis. Pour les autres communes, plus d’infos sur www.nantesmetropole.fr
Nantes Métropole - Juillet/Août 2013 - 9
Dossier 10 - Nantes M茅tropole - Juillet/Ao没t 2013
Le nouveau Voyage à Nantes
Guide du Voyage à Nantes U n guide pour découvrir le Voyage à Nantes. Trouvez-le à l’office du tourisme de Nantes Métropole. www.levoyageanantes.fr
pages 10 à 16
> Tourisme : objectif économie et emploi p.11 > Infographie
p. 12-13
> Nouveau Voyage à Nantes
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> Entreprises portées sur l’art
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Tourisme : un moteur pour l’économie La métropole mise sur le tourisme et la créativité pour dynamiser son économie et créer des emplois.
Un petit tour à dos d’éléphant ? Un passage aux Mondes marins ? Une croisière sur la Loire ? Ou peut-être une balade artistique au cœur de la ville ? L’offre touristique proposée par la métropole est foisonnante et chacun, Nantais ou non, peut aujourd’hui y trouver de quoi satisfaire son appétit. Afin de valoriser cette offre touristique, la structure Le Voyage à Nantes a été créée. Elle regroupe l’Office de tourisme ainsi que les atouts patrimoniaux, artistiques et créatifs de la métropole comme le Château des Ducs de Bretagne, les Machines de l’Île, les œuvres d’Estuaire (Les Anneaux, Péage Sauvage, Lunar Tree, Serpent d’Océan, etc.) et quelques autres. Pour permettre à ces multiples propositions d’être plus visibles, la première édition de l’évènement Le Voyage à Nantes a été initiée en 2012. Quelque 600 000 visiteurs sont ainsi venus à Nantes. La manifestation a généré 48, 5 millions d’euros de retombées, soit 9, 1 millions d’euros de plus qu’en 2011. « Au regard de l’activité touristique nationale, précise Jean Blaise, directeur de la Société publique locale (SPL) Le Voyage à Nantes, nous avons fait 3,8 % de nuitées en hôtellerie de plus qu’en 2011, alors que toutes les autres grandes villes de France ont subi un recul de 2,2 % en moyenne. » De même, durant cette période, la fréquentation des bars et des
restaurants a progressé de 8 % sur les mois de juillet et d’août 2012. Le chiffre d’affaires redistribué aux opérateurs touristiques privés par Nantes Tourisme (hébergement, restaurants, croisières, pour groupes, particuliers et entreprises) est passé de 1,14 million d’euros en 2010 à 2,14 en 2012. Lors de l’édition 2012, 200 entreprises régionales, dont 95 % implantées en Loire Atlantique, ont contribué à l’évènement Voyage à Nantes pour un chiffre d’affaires de près de 2,1 millions d’euros. Miser sur la créativité. « Les retombées économiques du tourisme, nous les voyons certes à travers la consommation des touristes, souligne Valérie Demangeau, viceprésidente de Nantes Métropole en charge du tourisme et maire du Pellerin, mais aussi à travers le tourisme d’affaires, c’est-à-dire les chefs d’entreprise, les chercheurs, les entrepreneurs, les médecins, qui viennent en congrès et à qui on va dévoiler les facettes de la métropole. En fait, l’offre culturelle fait apparaître la métropole comme une destination de séminaires, de congrès, de colloques, plus attractive. Si on leur montre une ville agréable à vivre, créative, innovante, ils parleront de Nantes en dehors du territoire et auront envie d’y revenir pour leurs loisirs. » L’élue ajoute : « Nantes a un
côté décalé, audacieux. Cette caractéristique se retrouve d’ailleurs dans toutes nos politiques publiques, déplacements, urbanisme, déchets… C’est notre marque de fabrique ! » Le Voyage à Nantes, sorte de laboratoire d’expériences artistiques, entend ainsi proposer « au moins 30 % de nouveautés chaque année, précise Jean Blaise. Avec le VAN, nous avons la volonté de créer un évènement qui résonne à l’extérieur. Nous avons la capacité d’inventer des formules qu’on exporte dans le monde, comme la Folle Journée, les Machines… C’est sur notre créativité que nous devons miser. C’est un véritable investissement que l’on fait aujourd’hui et qui va payer rapidement. » L’an passé, une ligne rose traçait un parcours dans la ville et offrait aux curieux la découverte de patrimoines méconnus, d’œuvres d’artistes, de lieux étonnants. Cette année, le Voyage à Nantes adopte la couleur verte. « À travers nos choix d’artistes, de lieux, nous avons essayé de coller à la Capitale verte, explique Jean Blaise. Tous les artistes abordent la question du développement durable d’une manière ou d’une autre. On songe d’ailleurs à créer un parcours 100 % durable. Dans ce sens, nous avons choisi de laisser la ligne verte au sol de manière pérenne. » Gwenaëll Lyvinec
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Prendre le temps d’un Voyage à Nantes
Île de Versailles
BRANCHE 3
Le Voyage à Nantes reprend place dans la métropole. Au parcours initial, riche d’une trentaine de sites, viennent s’ajouter de nouvelles œuvres, d’autres lieux insolites et deux branches supplémentaires. De la Petite Amazonie avec son péage de bois au parc des Oblates, dernier parc aménagé de la ville, en passant par les jardins à quai, le quartier des Olivettes ou la Cantine, lieu de ralliement et de gastronomie, le Voyage à Nantes invite à prendre le temps, à déguster, à partir à l’aventure dans la métropole.
Bon voyage !
La Tour Dobrée comme on ne la voit jamais
L’ouverture exceptionnelle de la Tour Dobrée, pendant la fermeture du musée pour rénovation, va permettre de découvrir l’histoire du lieu et celle du développement urbain de Nantes depuis le Moyen Âge jusqu’à aujourd’hui.
M de arché Tale nsa c
L'Estuaire de la Loire au Muséum
L'Estuaire de la Loire s'installe au Muséum d'Histoire Naturelle révélant là son histoire et la richesse de son milieu. A découvrir également, des paysages d'estuaire des XIXe et XXe siècle et des aquarelles de Denis Clavreul, peintre-illustrateur nantais.
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Galerie Mélanie Rio
Tour Bretagne le Nid
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Opéra Graslin
Place Royale
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Cathédrale
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Château
Place du Bouffay
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Muséum d’Histoire 11 Passage Pommeraye Naturelle s r e u n Co ron b m 14 Ca
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Musée Dobrée
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Hôtel de Ville
Cour
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Jardins à Quais
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Médiathèque Mémorial
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Passerelle Schœlcher
Le Mètre à ruban
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Carroussel des Mondes 18 Marins
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Square MauriceSchwob
Musée JulesVerne
Parc des Oblates
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Hangar 32
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Palais de Justice
Parc des Chantiers
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Imaginé par Lilian Bourgeat, un mètre à ruban démesuré prend place dans la cour du siège du groupe Aethica.
CHU
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La Lo i re 30
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Quartier de la Création
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Suite d’éclats de Felice Varini
Felice Varini agit sur la réalité physique d’un paysage, d’une architecture. Il investit la Hab Galerie. Ses fragments peints dans l’espace laissent deviner une œuvre nouvelle lorsqu’ils sont assemblés formant ainsi une géométrie parfaite.
Grue Titan
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Trentemoult Rezé Vers Saint-Nazaire
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Le Serpent d’océan
Le gigantesque serpent, œuvre d’Estuaire, habille l’une des plages de Saint-Brévin-les-Pins. Elle a été conçue par l’artiste chinois Huang Yongping.
LE PARCOURS
Un jardin des plantes aux couleurs de l’enfance
Claude Ponti, auteur et illustrateur de littérature jeunesse, voit ses dessins prendre vie. Ces créations uniques ont été imaginées en exclusivité pour le Jardin des plantes.
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Jardin des Plantes
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La Sanagare pour voir le futur
Gare SNCF
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Un belvédère temporaire d’une dizaine de mètres va être réalisé et va s’insérer dans la structure métallique des anciens hangars Sternam. Une oasis, préfigurant la réappropriation du site par la nature apparaîtra.
37 38 Le Lieu Unique
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La Petite Amazonie Péage Sauvage
1 Cité des Congrès
Stade MarcelSaupin
BRANCHE 2
Quartier des Olivettes
Île de Nantes
La Lo ir e
La Cantine, point de ralliement
Lieu de restauration bio, bar, ce sera un centre culturel culinaire, avec des ateliers du goût, un marché nocturne… mais aussi une vitrine de ce que l’agriculture de proximité peut offrir.
Repères culturels et architecturaux Points de vue 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38
Jardin des Plantes, C. Ponti Chapelle de L’oratoire, les messages de L’Art Château des ducs de Bretagne Cathédrale Cercle Louis-XVI Galeries Lafayette Passage Sainte-Croix Esbanm, Raumlaborberlin Tour Bretagne, J. Jullien Passage Pommeraye Opéra Graslin Tour du musée Dobrée Muséum d’histoire naturelle Médiathèque Jacques-Demy Mémorial de l’abolition de l’esclavage Île de Nantes, Machines de l’Île Carrousel des mondes marins Arbre à basket, A/lta Station Prouvé, point info La cale 2 créateurs Les anneaux, D. Buren / P. Bouchain Quai des Antilles, la Cantine du voyage Hab Galerie, F. Varini Sanagare, Observatorium Bâtiment Aethica, L. Bourgeat Bâtiment Manny, A. Bulloch / R. Julius Maison Régionale d’architecture L’absence, Atelier Van Lieshout Ensa Nantes (École d’architecture) Les Hôtes, Fichtre Palais de Justice Passerelle Schoelcher, point de vue François Morellet Temple du Goût, I. Cordal Histoire d’un Mur, Pick Up Production Place du Bouffay, I. Cordal Stations gourmandes Canal Saint-Félix, A. Leccia Le Lieu Unique
LES PARCOURS HORS CENTRE-VILLE BRANCHE 1
Quartier des Olivettes.
BRANCHE 2
Quartier Malakoff.
BRANCHE 3 Quai Ceineray.
BRANCHE 4
Quartier Chantenay.
BRANCHE 5
Quartier Guist’hau.
Navibus Parkings Points info
Dossier
Le nouveau Voyage à Nantes
pages 11 à 18
Le Voyage à Nantes, deuxième :
suivez la ligne verte ! Emaillé d’une quarantaine d’étapes propices aux découvertes artistiques, culturelles, patrimoniales ou environnementales, Le Voyage à Nantes revient pour une seconde édition, avec un parcours urbain enrichi, long de 15 kilomètres et doté de cinq ramifications vers les quartiers nantais (Olivettes, Malakoff, Ceineray, Chantenay et Guist’hau). En résonance avec l’événement « Green Capital 2013 », les artistes associés, dont certains développent une œuvre influencée par les questions environnementales, ont été invités à se confronter à l’espace urbain, en vue de révéler des sites et des aspects singuliers du territoire nantais. Un lieu convivial incontournable, la Cantine, des expositions phares, comme celle consacrée à Felice Varini, ouverture au public du parc des Oblates... et bien d’autres propositions pour autant d’étapes, toutes reliées, comme l’an dernier, par une ligne tracée au sol, cette fois-ci de couleur verte, bien évidemment.
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Depuis Estuaire 2007, les habitants et promeneurs du port nazairien pratiquent « visuellement » sa « Suite de Triangles » de couleur rouge, perceptible diversement selon les points de vue et les perspectives. Présentée à la HAB Galerie, au Hangar à Bananes, une exposition s’attache à retracer le parcours de Felice Varini, soit 25 œuvres sélectionnées recensant les différentes typologies de créations produites depuis 1979 par l’artiste d’origine suisse : au fusain ou au pastel, marquées par le rouge, le bleu ou le jaune, d’inspiration abstraite ou autour du rond... « Les expositions de Varini s’apparentent à des chorégraphies visuelles, à des déambulations picturales », décrit David Moinard, programmateur artistique du Voyage à Nantes et commissaire de l’exposition. À l’origine de « Suites d’éclats », une proposition originale adressée au peintre, habitué à agir et réagir par rapport à l’espace : revenir sur son parcours artistique grâce à un choix d’œuvres emblématiques à transposer dans un espace fermé. « Pour lui, il s’agit d’un dispositif inversé. D’habitude, il crée in situ, en fonction des paysages et des architectures. Là, les œuvres sélectionnées vont dicter une scénographie particulière. » Par ailleurs, à l’instar des autres artistes invités par Le Voyage à Nantes, Felice Varini investit également divers lieux nantais. Ainsi, sur la façade du Hangar à Bananes, dans la crypte Après Erwin Wurm en 2008, et Roman Signer en 2012, de la cathédrale et dans les vitrines c’est au tour de Felice Varini, autre artiste de la collection des Galeries Lafayette, d’autres permanente « Estuaire Nantes < > Saint-Nazaire », d’investir « éclats » visuels vont taquiner la la HAB Galerie. Regroupant 25 œuvres, l’exposition perception du promeneur.
Le parcours de Felice Varini en une « Suite d’Éclats »
« Suite d’éclats » retrace 35 ans de carrière.
Isabelle Corbé
Stations gourmandes Parsemés en divers endroits de la ville, plantations et légumes invitent les promeneurs à croquer ou à pique-niquer.
Ouverture du beau parc des Oblates Localisés sur la butte Sainte-Anne, en surplomb de la Loire, les trois hectares de jardins, prairies et vergers du parc des Oblates sont désormais accessibles au public. Acquis par la mairie de Nantes auprès de la congrégation des Franciscaines, ce 100e parc nantais s’intègre dans le parcours du Voyage à Nantes, des installations du collectif Hehe y étant présentées. Bienvenue dans le nouveau parc de la ville de Nantes, une oasis de verdure de trois hectares qui domine la Loire et fait face à Trentemoult et le bout de l’Île de Nantes. Le parc des Oblates a été mis en sécurité par le SEVE (Service des Espaces Verts)de Nantes, qui va en poursuivre l’aménagement. « La vie de ce jardin vient de débuter. Ouvert sur la ville, ce parc de quartier va se développer avec les associations et les habitants », souligne Jacky Malinge, chef de service au SEVE de la Ville de Nantes en charge du territoire Ouest. À la rentrée, l’installation d’aires de jeux et de piquenique ainsi que la mise à disposition des jardins familiaux sont programmées. En
partenariat avec la Ligue de protection des oiseaux (LPO), des refuges destinés aux chauves-souris et aux chouettes hulottes vont également être construits. Centième jardin nantais, le parc des Oblates devient, par ailleurs, le premier maillon d’un parcours de la biodiversité allant de l’Ouest à l’Est de la ville, jusqu’au parc du Grand Blottereau. « Réchauffement domestique » par le collectif HeHe. Dans la fruitière, une bai-
gnoire dont le robinet laisse glisser de l’eau enflammée voisine avec une coulée de lave qui tombe d’une cheminée. À l’extérieur, la bande-son d’une forêt en feu se fait entendre dans le petit bois attenant. Ces
installations artistiques sont le fait du collectif HeHe, créé par Helen Evans et Heiko Hansen, en 1999. Pour Le Voyage à Nantes, ce binôme anglosaxon installé à Paris prolonge, en sons et images, une réflexion qu’il mène depuis quelques années autour des questions environnementales et énergétiques, sur des sujets comme l’énergie nucléaire ou le retraitement des déchets. Ici, les œuvres imaginées par les deux artistes font référence à un sujet d’actualité controversé : l’extraction par fracturation hydraulique des gaz et huiles de schiste. Isabelle Corbé
Ouvert de 8 h 30 à 20 h. Exposition visible de 10 h à 19 h.
Les figurines d’Isaac Cordal s’immiscent dans la ville Fruit d’une résidence de trois mois à Nantes, plusieurs installations imaginées par Isaac Cordal investissent divers espaces urbains, notamment la place du Bouffay et Le Temple du Goût, mettant en scène des centaines de personnages hauts d’une dizaine de centimètres fabriqués en ciment. Place du Bouffay, face à l’immeuble Neptune en construction, près de 2000 minuscules humains se fondent dans un impressionnant tas de gravats, comme issu de la destruction d’un immeuble. Dans les douves du Château, des businessmen, cette fois-ci grandeur nature, surnagent, plus ou moins, dans le plan d’eau. Ailleurs, s’accrochant à une façade, se glissant dans des interstices ou occupant des micro-territoires improbables, d’autres figurines vont, durant tout l’été, surprendre les promeneurs. À l’origine de ces personnages bétonnés, représentant souvent des archétypes sociétaux (soldats, simples citoyens, employés, mariés...), l’Espagnol Isaac Cordal : marqué par la bétonisation de son pays natal, taraudé par certaines thématiques environnementales (le changement climatique, la montée des eaux) et sociétales (le désœuvrement, la solitude), le
jeune artiste a entrepris de sculpter des êtres humains dans du ciment. Arrivé mi-avril à Nantes, pour un projet d’exposition au Temple du Goût, le jeune Espagnol, habitué à mettre en scène ses créations dans la rue, n’a pas rechigné à investir, comme à son habitude, l’espace public. Du Hangar 30, situé quai des Antilles, sont sortis des centaines d’êtres lilliputiens, lesquels, embusqués aux quatre coins de la ville, amusent et interpellent le passant sur son rapport aux autres et à son environnement naturel. « Le Nouvel Esclavage », au Temple du Goût (10 h – 19 h). « Follow the leaders », place du Bouffay. Fin juillet 2013, un catalogue consacré à la résidence d’Isaac Cordal va être édité par les éditions Mémo.
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Dossier pages 11 à 18
Ruban géant L’ADI a décidé de contribuer à la manifestation Le Voyage à Nantes, via une opération de mécénat. Le « Mètre à ruban » de Lilian Bourgeat se déploie devant leurs locaux. En plein cœur du Quartier de la création, au 32, rue de la Noue Bras de Fer, l’installation de l’œuvre pérenne de l’artiste Lilian Bourgeat vient clore un an et demi de travaux de restructuration du siège d’Aethica, groupe immobilier fondé en 2 000 (250 salariés en LoireAtlantique, 70 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012), auquel ADI appartient. Autour d’une cheminée réhabilitée haute de 33 mètres, vestige d’une usine de galvanisation, 1 300 m2 de bureaux ont été ajoutés aux 350 m2 existants. Des logements, ainsi que la Maison de la Longévité qui sera inaugurée à l’automne,
ont également été construits. « En 2001, lors du rachat du bâtiment à André BTP, nous nous étions engagés à le faire évoluer en respectant l’architecture de l’époque. D’où l’intégration de bardages en bois », raconte Patrick Fontaine, président d’Aethica et d’ADI. Non content d’avoir observé l’évolution de l’Île de Nantes, le promoteur immobilier a aussi fortement contribué à son écriture architecturale et urbaine, grâce à différents projets comme les immeubles de bureaux « Île-Rouge » et « Bâtiment B », ou encore le programme de 40 logements « DY25 ». L’an dernier, à la vue
de touristes suivant un certain fil rose tracé au sol, l’idée d’aller plus loin s’est imposée. « Nous avons pensé que nous pouvions participer au Voyage à Nantes, et, ce faisant, contribuer aux retombées économiques pour la ville. Cela nous semblait naturel d’accompagner le mouvement. » D’où la décision de financer une œuvre pérenne, en laissant le choix de l’artiste à l’équipe du Voyage à Nantes. « Nous avons juste posé une condition : que l’œuvre ait un rapport avec notre métier, c’est-à-dire la construction. C’est le cas de la proposition de Lilian Bourgeat, qui nous a plu.». IC
Lacroix Signalisation suit la ligne verte L’entreprise Lacroix Signalisation et sa filiale Kangourou Services se chargent pour la deuxième année consécutive de tracer l’essentiel de la ligne verte du parcours du Voyage à Nantes. Un chantier réalisé dans l’esprit Capitale verte. Devant l’Éléphant, près des Nefs, un groupe d’ouvriers et de techniciens s’applique derrière une grosse machine. Ils sont en train de dessiner au sol une ligne verte, de 2 cm de large. L’an passé, elle était rose, et reliait chaque découverte du Voyage à Nantes. Cette année, elle prend les couleurs de Nantes Capitale verte. « Le fait de travailler pour le Voyage à Nantes est doublement significatif pour nous, explique Julie Laurent, de l’entreprise herblinoise Lacroix Signalisation qui réalise des panneaux de signalisation et la ligne verte. D’abord parce qu’il est important pour nous de s’inscrire dans le territoire en travaillant à Nantes. Ensuite, la démarche de développement
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durable nous tient à cœur et nous venons d’être labellisés Green Capital. Nous avons ainsi été la première entreprise à avoir fait une analyse de la vie d’un panneau routier, nous avons entrepris une démarche d’écoconception sur nos nouvelles gammes… » L’entreprise emploie 700 salariés pour son activité de panneaux de signalisation. Leader en France dans son domaine, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 127 millions d’euros en 2012. Lacroix Signalisation est une des trois branches du groupe Lacroix, et chapeaute elle-même trois filiales (Lacroix Trafic, Kangourou Services et SDS) et une marque de mobilier urbain (Lacroix City). Kangourou Services, filiale
de Lacroix Signalisation, est aux manettes de la machine pour tous les marquages au sol simples. L’entreprise Boscher, de Couëron, se chargera, comme l’an passé, des marquages plus compliqués, sur les gravillons, les pavés, les escaliers, etc. « Nous installerons aussi 40 panneaux explicatifs près des œuvres, précise Julie Laurent. Modeste sur le plan économique, c’est un projet extrêmement intéressant de par ses enjeux. C’est une des preuves que Lacroix Signalisation peut s’adapter à une démarche différente. S’investir dans la culture, c’est aller au-delà de ce que l’on fait habituellement en termes de produits. » Gwenaëll Lyvinec
Grand angle sur le CHU
Un nouveau CHU sur l’Île de Nantes
C’est l’un des plus grands projets qui devrait voir le jour sur la métropole nantaise dans les 15 prochaines années. Un nouveau Centre hospitalier universitaire (CHU) se prépare sur l’Île de Nantes à l’horizon 2025. En juin dernier, les élus du Conseil communautaire ont voté la libération de 10 ha sur la partie Sud de l’Île de Nantes pour la construction de cet établissement de santé publique. Pourquoi un nouveau CHU ? Combien coûtera-t-il ? Quand sera-t-il construit ? Où ? Sera-t-il facilement accessible ? À quoi ressemblera-t-il ? 10 points clés pour comprendre ce dossier.
1. C’est quoi ce projet de nouveau CHU ? Le CHU de Nantes, c’est aujour d’hui neuf établissements de santé répartis sur 7 sites. Le projet de nouveau CHU concerne le regroupement sur l’Île de Nantes de l’Hôtel-Dieu et de l’Hôpital Nord Laennec dans un premier temps, en 2022, puis de l’Hôpital mère-enfant, sur le même site en 2025. Il s’agit de regrouper les activités médicales dites de court séjour, c’est-à-dire celles qui correspondent, en moyenne, à une hospitalisation inférieure à 6 jours. « Face au vieillissement des deux principaux bâtiments, face aux coûts des restaurations et des mises aux normes de sécurité, nous avons étudié tous les scénarios possibles, explique Cécile Jaglin-Grimonprez, directrice du
des patients, qui veulent plus de confort et de meilleurs soins, des visiteurs qui veulent un meilleur accueil, des médecins, des chercheurs, des enseignants et des étudiants qui souhaitent travailler et étudier dans les meilleures conditions pour être plus efficaces et disponibles. »
plan au CHU de Nantes et directrice du projet du nouveau CHU. Nous avons choisi le projet qui nous paraissait le meilleur sur le plan médical, économique et universitaire et nous l’avons travaillé à fond. Nous avons démontré –et
Les missions d’un CHU Un centre hospitalier universitaire (CHU) a trois missions principales. Une mission de soin aux patients. Une mission d’enseignement en particulier aux futurs médecins, pharmaciens et dentistes. Une mission de recherche médicale qui prépare la médecine de demain (nouveaux médicaments, nouvelles techniques, etc.). Dans sa mission de soins, il assure des prestations médicales classiques et courantes, comme le suivi de l’accouchement, l’opération de l’appendicite, de la cataracte, extraction des dents de sagesse, etc. Il assure aussi des actes médicaux de haut niveau et de grande technicité: greffes d’organes, chirurgie cardiaque, soins des maladies rares (mucoviscidose, hémophilie, etc.), maladies infectieuses, traitements innovants, etc. Le CHU héberge aussi les urgences et accueille les populations précaires (sans domicile fixe, sans-papiers, etc.).
cela a été validé par le rapport IGAS (Inspection générale des affaires sociales) à l’été 2011– que, malgré le coût d’investissement d’une reconstruction complète (650 millions d’euros), c’était la meilleure solution. Elle répond aux attentes
2. Les patients sont-ils en attente d’un nouveau CHU ? Les standards actuels recommandent 80 % de chambres à un lit équipées de douche, le CHU dispose de 36 % de chambres à un lit, sauf à la maternité. Résultat : quand un patient s’interroge sur le lieu de son hospitalisation, pour les prestations médicales courantes (accouchement, appendicite, retrait des dents de sagesse,
Soins aux patients • Accouchements • Appendicites, • Greffes • Traitements innovants • Urgences • Populations précaires Enseignement pour former les futurs médecins, dentistes, pharmaciens, etc. Recherche • Nouveaux médicaments • Nouvelles techniques • Essais cliniques
Nantes Métropole - Juillet/Août 2013 - 17
Grand angle sur le CHU
varices, etc.), il a le choix entre les cliniques privées et le CHU. « Pour ces prestations dites standards, nous sommes en concurrence avec les cliniques privées, neuves, avec une hôtellerie haut de gamme, un accueil performant, et de bonnes équipes médicales. C’est une réalité économique, insiste Cécile Jaglin-Grimonprez. Si, au CHU, on ne fait qu’une médecine de pointe pour les maladies rares ou une médecine liée à la précarité et au social, on est automatiquement en déficit. Nous devons donc développer des activités moins lourdes, plus concurrentielles et qui nous permettent d’équilibrer notre budget. » Un nouvel établissement, moderne, conçu pour répondre aux attentes des patients et des familles, permettra d’être à la hauteur du secteur privé pour les actes médicaux standards. « Une autre attente forte des patients, en dehors du confort, c’est de bénéficier des dernières innovations et des derniers apports de la recherche, constate Cécile Jaglin-Grimonprez. Et là, c’est la force d’un CHU de pouvoir proposer une médecine de recours, c’est-à-dire de pointe, en proposant de nouveaux médicaments, des protocoles médicaux innovants, sans équivalent ailleurs… » « Un nouveau CHU est en effet un projet économique qui doit être viable, mais c’est en premier lieu un projet médical cohérent avec ce projet économique, souligne Christiane Coudrier, directrice générale du CHU de Nantes. Le regroupement du CHU permet de ne pas multiplier par deux les investissements pour des équipements médicaux (scanner, IRM, etc.) très onéreux. Cette économie est au service du patient parce qu’elle permet d’acquérir
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des machines de pointe qui améliorent la finesse de notre diagnostic et sa précocité. Grâce à cela, on détecte plus tôt une maladie, on la soigne mieux et plus rapidement. Le patient est hospitalisé moins longtemps et sa rémission est moins compliquée. »
3. Que pensent les médecins d’un regroupement du CHU sur l’Île de Nantes ? « Une chose est sûre, c’est que la grande majorité de nos médecins sont pour un scénario de rassemblement des activités du CHU sur l’Île de Nantes, rapporte Christiane Coudrier, directrice générale du CHU de Nantes. Il y a plusieurs raisons à cela, mais la plus importante tient au fait que nous sommes un CHU, c’est-àdire un centre hospitalier universitaire. Nos médecins ont trois activités : ils font du soin, mais également de l’enseignement à la faculté de médecine, de pharmacie ou d’odontologie, qui sont au centre de Nantes aujourd’hui, et ils font de la recherche. Nous avons intérêt à leur offrir des conditions de travail dans lesquelles leurs lieux d’interventions sont le plus resserrés possible parce qu’ils vont être plus efficaces et perdre moins de temps. » La construction de l’hôpital et de nouveaux laboratoires de recherche sur l’Île de Nantes permet de conserver cette proximité et cette efficacité. « Notre université, pour sa partie
médecine, pharmacie et dentaire, détaille Christiane Coudrier, a fait le choix de rester en centre-ville, avec un nouveau bâtiment pour la faculté de santé qui vient de sortir de terre, avec des instituts de recherche en santé comme celui qui est situé sur le quai Moncousu, à Nantes. Deux autres projets sur l’Île de Nantes vont ouvrir en 2015. Notre logique est de rester le plus proche possible de ces activités universitaires. » Une des autres raisons majeures pour lesquelles les médecins souhaitent rester en centre-ville, à Nantes, est liée à l’une des autres missions fondamentales de l’hôpital public. « Notre service d’urgences reçoit 140 000 patients par an, rapporte Cécile JaglinGrimonprez. Cela représente une activité très importante qui nous différencie des cliniques privées. Toute la population précaire vient au CHU. Pour les personnes démunies, le service des urgences (*) et la PASS (Permanence d’accès aux soins de santé) sont souvent la porte d’entrée pour accéder aux soins et aux partenaires des services sociaux tels que le CCAS, une assistante sociale, etc. Si nous nous écartons du centre-ville de Nantes, nous savons que toute cette catégorie de patients n’aura plus du tout accès aux soins, ni même aux services sociaux. Ils n’iront pas à la périphérie de la métropole nantaise. » Autre élément : dans le contexte de concurrence avec les cliniques privées, installées
Les 10 atouts d'un regroupement du CHU sur l'Île de Nantes Un CHU …
1
… proche de ses patients
et de leurs visiteurs au cœur de l'agglomération nantaise.
2
… moderne, innovant, à la pointe de la recherche en santé et adapté au développement de la médecine ambulatoire.
… de proximité
3
pour les populations les plus précaires.
4
… proche des facultés
et des laboratoires pour les médecins et les étudiants.
5
… avec une hôtellerie
et un accueil à la hauteur des attentes des patients et des visiteurs.
6
… neuf dont le coût de construction,
650 M d'euros, est comparable à celui de la restauration des hôpitaux Hôtel-Dieu et Nord Laennec.
7
… accessible, avec tous les modes
de transports (transports en commun, vélo, piéton, voiture, etc.) et pourvu de 1000 places de parking.
8
… proche de sa plateforme logistique (repas, linge, médicaments,
etc.) située à Saint-Jacques, à Nantes.
9
… économe en énergie (réseau
de chaleur, éco-conception, etc.).
10
… qui s'inspire des meilleurs hôpitaux actuels dans le monde
et qui fera référence en France.
(*) Il y a également un service d’urgences privées à Nantes qui se trouve aux Nouvelles Cliniques Nantaises et qui enregistre environ quinze mille passages par an.
La ontagne
Le CHU de Nantes
La Chapellesur-Erdre
7 sites et 9 établissements de soins
Maison Beauséjour
Sites actuels maintenus Sites actuels transférés sur l’Île de Nantes (2025) SLD : Soins de longue durée SSR : Soins de suite et réadaptation
• SLD
Hôpital Bellier
Carquefou
• SSR • Médecine aiguë gériatrique
Hôpital la Seilleraye • SLD
Thouarésur-Loire
Orvault
Hôpital Nord Laënnec
Le Tourville
Hôtel-Dieu
Hôpital Mère-Enfant
• Médecine • Chirurgie adultes
• Hygiène • Prévention • Santé publique
• Médecine
• Gynéco-obstétrique • Médecine pédiatrique • Chirurgie pédiatrique
Nantes
SaintHerblain
• Chirurgie adultes • Urgences
Projet CHU Île de Nantes Indre
Nombre actuel de lits et places du CHU de Nantes : 2600 et 430 Bouguenais Nombre de lits et places concernés par le regroupement sur l'Île de Nantes: 1461 et 148
en périphérie pour l’essentiel, les médecins du CHU de Nantes ont plutôt un intérêt concurrentiel à faire un choix différent et être au cœur de leur bassin naturel de clientèle (50 % des patients du CHU sont de la métropole nantaise).
4. En France ou ailleurs, les autres hôpitaux se regroupent-ils et pourquoi ? À part les trois gros CHU, que sont Paris, Lyon et Marseille, des CHU avec plusieurs établissements sans aucun projet de regroupement sur un lieu unique, la plupart des CHU français sont dans la même logique que celui de Nantes. « Ils essaient de regrouper au maximum leurs activités de court séjour, résume Cécile Jaglin-Grimonprez, directrice du Plan au CHU de Nantes. Pour certains, ils ont déjà réussi : c’est le cas d’Amiens où le bâtiment est en construction, d’Orléans où l’opération est en cours d’achèvement. Poitiers et Angers sont regroupés, Montpellier et Strasbourg ont un projet de
Maison Pirmil
Rezé
• SLD • SSR
Hôpital Saint-Jacques • Psychiatrie • Médecine physique et réadaptation • Pôle logistique
mies sur les coûts d’exploitation, il faut mutualiser les frais de structures ( plateaux techniques, blocs opératoires, pharmacie, « Le regroupement du CHU sur le site Nord Laennec, à Saintbiologie, etc.). Tous ces équipeHerblain, a été étudié avec sérieux, explique Christiane Coudrier. ments et leurs équipes servent la Celui-ci poserait un problème majeur : la construction du nouveau totalité de l’activité, et quand ils CHU devrait se faire en une seule phase, et non en deux comme sont éclatés sur plusieurs sites, ils sur l’Île de Nantes. On ne peut laisser seul l’hôpital Mèregénèrent des surcoûts parce qu’il Enfant pendant 3 ans à 14 km du plateau technique (chirurgie, faut les doubler et multiplier des imagerie, etc.) du nouveau CHU, sans qu’il y ait des risques déplacements entre les sites. » pour les patients compte tenu de la distance et du temps de « Réunir sur un site unique des parcours. L’autre faiblesse de cette hypothèse est l’éloignement ressources rares difficiles à recrude la plateforme logistique de Saint-Jacques, à Nantes, qui nous ter, comme les anesthésistes ou obligerait soit à avoir des flux incessants de camions entre les les radiologues, est aussi une des deux sites, soit à construire une nouvelle plateforme près du clés pour comprendre le besoin nouveau CHU, à Saint-Herblain, ce qui augmenterait les coûts, de regroupement des deux étaen termes d’investissement et de fonctionnement. » Le projet blissements principaux du CHU de CHU sur l’Île de Nantes permet ainsi d’être au plus près de Nantes, souligne Christiane du centre logistique de Saint-Jacques qui apporte repas, linge, Coudrier. Nous ne pouvons pas médicaments, etc. Enfin, comme le souligne Benoist Pavageau, nous permettre de multiplier les « le regroupement du CHU sur Saint-Herblain, avec l’arrivée lieux d’intervention pour ce type également des cliniques Saint Augustin et Jeanne d’Arc dans le de spécialistes. » Les transports secteur, d’ici à 3 ans, auprès de la Polyclinique de l’Atlantique, en ambulance des patients entre ferait que près de 70 % de l’offre de soin se situerait alors dans l’Hôtel-Dieu et Nord Laennec le secteur Nord Ouest de l’agglomération nantaise. L’implantation du CHU sur l’île de Nantes, une position centrale, concourt coûtent à eux seuls près de 3 milau maintien de l’équilibre territorial de l’offre de santé. » lions d’euros par an. Reste, il est vrai, que l’originalité du regroupement tout comme nous. « Leur stratégie est la même projet de CHU sur l’Île de Nantes, Il y a une logique économique qui que la nôtre, estime Christiane par rapport à un certain nombre nous est commune. » Économie ? Coudrier. Pour faire des écono- de grandes villes françaises, est
Et l’hypothèse d’un regroupement à Saint-Herblain ?
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Futur CHU sur l’Île de Nantes. 225 000 m2 : 200 000 m2 pour le bâtiment du CHU, plus des bâtiments annexes (laboratoires de recherche, écoles de formation, crèche, etc.), auxquels pourraient ultérieurement venir s’ajouter l’Institut de Cancérologie de l’Ouest (ICO), aujourd’hui à Saint-Herblain. La décision de rejoindre l’Île de Nantes appartient aux dirigeants de l’ICO et à l’Agence régionale de Santé (ARS).
d’être en centre-ville. « Cela tient au contexte de Nantes avec des friches industrielles importantes, d’environ 90 ha, situées au cœur de l’agglomération, déclare JeanLuc Charles, directeur général de la Samoa, Société d’aménagement de la métropole ouest atlantique qui pilote le projet urbain de l’Île de Nantes. Ce site central est une opportunité exceptionnelle pour y bâtir le futur hôpital. Cet établissement aura une emprise d’environ 10 ha sur la partie Ouest de l’Île, en bord de Loire, et des possibilités de se déployer dans le futur dans un contexte urbain local où d’autres friches sont disponibles. Je souligne qu’ailleurs dans le monde, aux États-Unis ou au Canada, comme à Montréal, ou même en France, à Paris, par exemple, de nombreux hôpitaux sont en centre-ville et cela ne pose pas de problème, d’accessibilité notamment. » Autre avantage d’un site au centre de l’agglomération nantaise : il permet à tous les habitants des communes de la périphérie nantaise d’être tous à la même distance du CHU.
5. Qui décide et qui finance la construction du futur CHU de Nantes ? « Un CHU bénéficie d’une autonomie de gestion administrative et financière, précise Cécile Jaglin-Grimonprez, directrice du projet du nouveau CHU. Comme une entreprise publique, il est responsable de son budget et de ses investissements, mais il a des comptes à rendre pour les investissements lourds à l’Agence régionale de santé, qui dépend du ministère de la Santé, qui donne ou non son feu vert. Le projet de regroupement de l’actuel HôtelDieu et de l’hôpital Nord Laennec est une demande du monde hospitalier local. Mais la décision de le construire ou non appartient
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à l’État, via le ministère de la Santé. » Avant la rentrée de septembre, l’État devrait se prononcer sur ce projet et sur la hauteur de son apport pour le financement de ce projet (autour de 200 millions d’euros). « L’essentiel du financement sera assumé par le CHU lui-même, souligne Cécile Jaglin-Grimonprez. Sur ses fonds propres, par emprunt et par la vente des bâtiments actuels et des terrains qu’il possède. Le CHU est propriétaire de 44 ha autour de l’hôpital Nord Laennec, à SaintHerblain. »
6. Combien le nouveau CHU va-t-il coûter ? Dans l’enveloppe globale, on pourrait dire que la construction coûte à elle seule 350 millions d’euros HT. « Nous avons ensuite un prix TDC (toutes dépenses confondues) qui va comprendre les taxes, les honoraires de l’architecte, le prix des études, le coût des assurances, des expertises diverses et variées, le matériel, le mobilier. Nous passons alors à 650 millions d’euros, en valeur 2013 », déclare Cécile Jaglin-Grimonprez. Soit moins que le budget annuel du CHU (770 millions d’euros) ou dix fois le montant de ses investissements annuels, environ 60 millions d’euros. « Si l’on ajoute la mise aux normes de sécurité, la mise à niveau de l’hôtellerie et les surcoûts de fonctionnement liés à la dispersion des sites actuels, il est plus rentable de construire un bâtiment neuf, insiste Cécile Jaglin-Grimonprez. Des économies sont également réalisées en regroupant les activités de blocs opératoires ou d’imagerie (de trois sites à un), les activités de biologie (de cinq sites à un site unique) et les activités de pharmacie (fabrication de médicaments, reconstitution de médicaments pour les chimiothérapies) sur un seul site. »
7. Q uel est le rôle de Nantes Métropole dans la réalisation du nouveau CHU ? « La demande d’un nouveau CHU, d’un regroupement de l’Hôtel-Dieu et de Nord Laennec, vient du monde hospitalier, rappelle Benoist Pavageau, directeur général des services de la Ville de Nantes et de Nantes Métropole. La question centrale est celle de l’aménagement du territoire médical. Il est important de faire confiance au collectif hospitalier, qui sait de quoi il parle en matière de santé publique. Ce projet répond en particulier à cette question “ où doivent se faire les soins, la recherche, l’enseignement supérieur ? ”. Ce regroupement obéit aussi à une logique de coût, de meilleur investissement, d’économie de fonctionnement et de bonne gestion financière, ce qui est important en période de défi budgétaire. De son côté, Nantes Métropole est là pour accompagner ce projet sur son territoire et libérer l’emprise de terrains où sera construit le futur CHU. » Ce sera sur l’Île de Nantes, à l’Ouest, sur l’emprise actuelle du MIN (Marché d’intérêt national) et de la gare de l’État. Cette libération de foncier, 10 ha, a été votée lors du conseil communautaire du 24 juin dernier. Le MIN sera transféré sur la commune de Rezé, sur le site d’Océane Nord, dit de La Brosse, en 2017. « Le protocole de cession des terrains de l’Île de Nantes au CHU reposera sur un échange, déclare Benoist Pavageau. Nantes Métropole récupérera l’ancien site du CHU, des terrains au cœur de l’agglomération nantaise, qui permettront de construire la ville de demain, en échange des terrains de l’Île
de Nantes. » Le projet de CHU n’est pas seulement un projet de santé publique, mais aussi un projet urbain qui transformera le cœur de l’agglomération nantaise. « Le nouveau CHU fait partie des grands équipements qui vont renforcer la métropole nantaise, dans ses compétences en matière de soins et de santé notamment, et accélérer sa modernisation, estime Benoist Pavageau. Cela engendrera un renouvellement urbain très fort du centre de l’agglomération nantaise et permettra également une actualisation de son organisation ferroviaire qui date du début du XXe siècle. »
8. L e nouveau CHU sera-til accessible ? « Le nouveau CHU sera à moins d’un kilomètre de l’ancien CHU qui est lui-même accessible, estime Benoist Pavageau, directeur général des services de la Ville de Nantes et de Nantes Métropole. La situation également centrale du futur CHU est déjà la garantie de pouvoir profiter de toute l’offre de transports déjà disponible. Mais il est vrai que l’arrivée de nouvelles activités nous invite forcément à en revoir l’accès et surtout à les intégrer dans l’évolution des besoins des déplacements sur la métropole à l’horizon 2030. » En plus des véhicules prioritaires, ambulances notamment, bus, Chronobus C5, automobile, vélo, piéton, chaque mode de transport permettra l’accès au CHU. Pour améliorer cela, il y a le projet d’une ligne de transports en commun en site propre (tramway ou BusWay) ainsi que la réalisation de nouveaux franchissements de Loire. « Deux franchissements, dont l’emplacement est encore en débat, sont à l’étude, poursuit Benoist Pavageau. Ils viendront amélio-
Le CHU de Nantes aujourd’hui
salariés dont 2450 personnels médicaux.
en service
(lits accueillant le patient moins de 24 heures)
€
millions d’€ de budget
rer la desserte de l’île et soulager les autres ponts, car ils ont une fonction plus large que celle de simplement desservir le futur CHU, en 2025. Mais toutes les décisions ne sont pas prises et l’ensemble de ce projet d’aménagement se fera en plusieurs phases, avec des étapes de discussion et de concertation afin
patients par an, dont 140 000 aux urgences
opérations chirurgicales par an
étudiants accueillis et formés par les équipes d’enseignants du CHU
Un des 10 meilleurs CHU de France pour sa recherche et son innovation naissances en 2011
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arboré jouxtera le futur CHU, avec dire que l’on est moins bien soiune vue imprenable sur la Loire. gné. On réduit le nombre de lits à l’hôpital et on réduit le nombre 9. En quoi la médecine de jours passés à l’hôpital parce d’aujourd’hui n’est pas que l’on soigne mieux et autrecelle de demain ? ment. C’est une idée importante Autre idée forte : le développe- et qui a du mal à passer auprès ment de la médecine ambula- du grand public. La médecine toire dans le futur. « La prise d’aujourd’hui n’est plus celle d’il en charge des patients a for- y a 20 ans. La microchirurgie a remplacé pour partie la chirurgie lourde. Là où le patient pasL’accessibilité du CHU sur l’Île de Nantes sait trois jours à l’hôpital avec Transports en commun en site propre (tramway et busway) une plaie importante et un risque Projet de transports en commun en site propre pour la desserte du CHU Thouarésur-Loire Lignes de Chronobus infectieux en proportion, il passe Angers, Voies rapides désormais une journée avec une Le Mans, Paris Orvault petite plaie. Et l’hospitalisation Brest, Sainte-Lucepeut se faire de plus en plus à Vannes, sur-Loire Saint-Nazaire, domicile. » Autre fait marquant La Baule Nantes de la médecine actuelle et qui s’accentuera dans les années à Saintvenir : « On constate le dévelopGare Herblain pement des pathologies chroniques, raconte Cécile JaglinBasseC5 SaintGoulaine Grimonprez. Ce sont toutes les SébastienIndre Futur sur-Loire CHU pathologies (cancer, diabète, Poitiers, sida, etc.) avec lesquelles on Cholet vit, mais qui nécessitent qu’on revienne à l’hôpital régulièreBouguenais Rezé La Roche-sur-Yon, ment, pour quelques heures, La Rochelle, Niort, pour une séance de chimiothéBordeaux rapie, un bilan, un suivi de greffe, etc.» que les habitants s’approprient tement évolué parce que les quoi ressemblera le ces projets de franchissements progrès en médecine ont été 10. À futur CHU ? (pont et tunnel) et que les élus considérables, déclare Cécile fassent leur choix. » Du côté de Jaglin-Grimonprez. La médecine Implanté sur 10 ha sur l’Île de l’aménageur urbain de l’Île de ambulatoire (on arrive le matin, Nantes, le bâtiment comprendra Nantes, on prend aussi du recul on repart le soir) s’est énormé- 200 000 m2 dédiés aux patients sur le « problème » que consti- ment développée : 41 % des hos- et aux personnels de l’hôpituerait l’accessibilité d’un CHU pitalisations ne durent qu’une tal, avec 1400 lits et places de sur une île. « Aujourd’hui, il y a seule journée aujourd’hui, contre services (lits pour les patients cinq points d’accès au CHU de 20 % il y a dix ans. En 2025, les restant moins de 24 heures). Nantes, il y en aura 10 pour le hospitalisations sur une jour- « Notre idée est d’avoir un bâtifutur CHU » , estime Jean-Luc née devraient atteindre 60 %. ment qui fonctionne comme Charles, directeur général de « C’est une évolution, pas une une marguerite, explique Cécile la Samoa. Entre 2 800 et 3 600 révolution, et elle dure depuis Jaglin-Grimonprez. Nous avons places de parking seront à dis- 20 ans, explique Christiane au cœur du bâtiment le cœur position aux alentours du CHU, Coudrier, directrice générale du de la marguerite, c’est-à-dire dont 1 200 à l’intérieur même CHU de Nantes. Rester moins le noyau dur de l’hôpital. Dans du CHU. Un grand parc urbain longtemps à l’hôpital ne veut pas le noyau dur, il y a les urgences, t L3
l’imagerie médicale, les blocs opératoires, les services de réanimation et quelques unités d’hospitalisation très pointues (greffe de moelle, dialyse, etc.). C’est là où le besoin d’évolution est le plus fort parce que c’est là que les techniques évoluent le plus. Nous devons avoir un bâtiment modulable, au sens d’une structure simple, lisible, facile à modifier. » Deuxième partie, les pétales de la marguerite. « Autour du noyau dur, on trouvera plusieurs secteurs qui ne nécessitent pas du tout le même type de construction, poursuit Cécile Jaglin-Grimonprez. Il faut les concevoir comme des bâtiments séparés, reliés par une passerelle, comme un pétale de la marguerite, accueillant la médecine ambulatoire, l’hôtellerie, les bureaux, etc. Nous voulons offrir une vitrine ambulatoire qui soit le pétale de la marguerite le plus tourné vers le centre-ville et où les patients vont se sentir chez eux, où les médecins de ville vont venir pour utiliser un équipement innovant et se concerter avec leurs collègues hospitaliers. C’est une conception nouvelle de l’hôpital. » Une source d’inspiration pour dessiner les contours du futur CHU ? « Nous avons visité pas mal d’hôpitaux en France, en Europe (Groningen, Barcelone, Oslo), aux États-Unis (Cleveland), dit Cécile Jaglin-Grimonprez. Il y a notamment une réflexion intéressante sur le healing environment. C’est l’environnement qui soigne : tout ce qui peut apporter, en plus des soins techniques, un bien-être qui favorise la guérison, le bien-être du patient et qui lui permet au maximum de se prendre en charge de manière autonome. Nous essayons de prendre les meilleures idées partout. Notre ambition est de concevoir un hôpital innovant, que d’autres viendront visiter pour cela. » David Pouilloux
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Nantes Métropole Talents
Un beau label « Capitale verte » offert aux entreprises
Nantes Métropole estampille « Capitale verte » un bouquet d’entreprises du territoire, engagées sur la voie du développement durable. Explications de cette labellisation exceptionnelle. www.nantesgreencapital.fr
Entreprises labellisées « Une centaine d’entreprises métropolitaines sont d’ores et déjà labellisées « Capitale Verte ». Zoom sur quatre d’entre elles.
The Social Dressing,
Nature et Aliments,
le web vestiaire nantais en réseau The Social Dressing, alias TSD, est une jeune pousse entrepreneuriale qui a deux visages. C’est à la fois une plateforme web anticrise et un nouveau réseau social mode dédié aux Nantaises et aux Nantais. « L’objectif est que des vêtements pour femmes, enfants ou hommes, et des accessoires de mode, aient une deuxième vie et qu’ils soient vecteurs de rencontres entre clients et vendeurs », affirme Julie Laurent, la jeune Nantaise battante aux manettes de TSD depuis son domicile. Le mode d’emploi est simple : côté vendeur, un vêtement en bon état qui s’ennuie dans son placard est photographié et présenté en ligne à un tout petit prix. Côté client, on clique sur le vêtement qu’on désire, puis sur l’onglet « contact vendeur » pour convenir d’un vrai rendez-vous à Nantes ou autour de Nantes. « Grâce à la labellisation “ Capitale Verte ” de TSD, j’espère que je vais rencontrer des chefs d’entreprise qui ont de la bouteille pour affiner mon business-plan et des jeunes chefs d’entreprise comme moi », lance Julie Laurent. D’autant plus que TSD, en moins d’un an, compte déjà 1250 membres et grandit très vite. CF
la reine des desserts L’entreprise familiale Nature et Aliments, créatrice des marques nantaises « Plaisance » et « NatAli », est une jeune fille aux cent printemps. Qui a plus d’un sachet de poudre magique dans son sac ! De la poudre à laquelle il suffit d’ajouter du lait pour obtenir en deux temps trois mouvements un succulent dessert. Bioflans, crèmes dessert, gâteau de semoule de blé, de quinoa… auxquels s’ajoutent des potages instantanés, de l’agar-agar (gélifiant naturel), des arômes, des préparations pour fabriquer des macarons, des panna cotta, etc. Tous les produits sont biologiques, un « bio » solidaire et innovant pour lequel Nature et Aliments, rezéenne depuis 2011, milite. « Le bio s’inscrit de fait dans le développement durable, qui est une manière de produire de façon pérenne. Nous travaillons avec des fournisseurs locaux et nationaux, qui n’utilisent ni engrais ni pesticides, et nous défendons des valeurs humanistes, expliquent Magalie Jost et Sybile Chapron, codirigeantes de Nature et Aliments. Être labellisé “ Capitale Verte ” est une reconnaissance des efforts et des engagements de notre entreprise, qui arrive à point nommé l’année de ses cent ans! » CF
www.thesocialdressing.com
www.nature-aliments.com www.plaisance-bio.com
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Toutes les informations utiles sur www.nantesgreencapital.fr
Encourager le tri des déchets, acheter des ramettes de papier recyclé, optimiser la chaleur produite par les ordinateurs, mettre en place un plan de déplacements pour réduire les émissions de CO2… De plus en plus d’entreprises, loin des effets de mode, mettent en pratique le développement durable. C’est un vaste champ où poussent des entreprises de toutes tailles, de la très petite entreprise (TPE) au groupe industriel. Bien que partageant des valeurs communes – d’équité sociale, d’efficacité économique et de préservation des ressources naturelles –, elles multiplient leurs pratiques tous azimuts.
Télécharger Nantes Green sur L’App. Store et Android Market
Dans un tel contexte, comment les identifier ? Les aider à être plus visibles dans le paysage entrepreneurial? Dénicher les plus belles pépites du territoire ? Nantes Métropole, engagée sur la voie du développement durable depuis plus de 20 ans, a décidé d’inviter les entreprises, les laboratoires de recherche, les établissements d’enseignement supérieur, à déposer un dossier jusqu’au 31 décembre 2013 pour être labellisés Capitale Verte. « Les entreprises green, au sens de notre labellisation Capitale Verte, sont des entreprises qui ont intégré le développement durable et
l’environnement dans leurs activités, précise Nathalie Lambert, chargée de mission développement économique durable à Nantes Métropole ; nous souhaitons valoriser l’une de leurs actions. ». L’objectif est simple : créer un nouveau réseau « vert » qui sera intégré au futur portail RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). « Les bonnes pratiques en matière de développement durable doivent essaimer et se dupliquer entre les acteurs du territoire métropolitain, souligne Johanna Rolland, 1ère Adjointe au Maire de Nantes, en charge de la labellisation Capitale Verte.» Cécile Faver
Capitale Verte » Airbus Nantes,
Studio MS,
la seconde vie des fibres de carbone Le géant mondial de l’aéronautique Airbus agit depuis plusieurs années pour préserver la planète. À l’instar d’une « artère verte », son service « Environnement », situé à Bouguenais, irrigue l’ensemble de ses processus industriels et de ses projets. Les Airbus de nouvelle génération, tel l’A350 XWB composé de 53% de matériaux composites. Que faire des cent tonnes de déchets composites produites par an? « Ces déchets, composés de fibres de carbone et de résines, constituent un gisement en or que l’on peut recycler », explique Christophe Carré, responsable du service environnement d’Airbus. Plusieurs prototypes composés de fibres de carbone recyclées ont déjà été conçus, dont une planche de kitesurf, une tablette de voiture et une marche d’échelle de bateau. « Nous sommes des catalyseurs, souligne Christophe Carré, nous souhaitons fédérer, dans une logique de filière, les acteurs locaux et nationaux qui s’intéressent aux gisements de déchets composites, à leur traitement comme à leur réutilisation. Pour nous, la labellisation “ Capitale Verte ” est une manière de montrer l’éventail de nos actions environnementales. » Qu’il s’agisse du recyclage du carbone, de la peinture à l’eau ou de la gestion des énergies. CF
le bois pour grandir et s’agrandir Il y a trois ans de cela Studio MS était encore un « bébé-entreprise », dorloté à Couëron par ses « parents », le duo d’architectes Agnieszka Marciniszyn et Olivier Scotto. Aujourd’hui Studio MS est une petite marcheuse enthousiaste, qui avance projet par projet, essentiellement en Loire-Atlantique. Constructions d’extensions, de maisons basse consommation, rénovations d’habitations collectives… Le bois est le matériau de prédilection de Studio MS. Qui aime bien sortir des sentiers battus ! Tout en travaillant, le plus souvent possible, avec les artisans de la filière bois de la région. Aujourd’hui Studio MS s’est attelé à dessiner les dix-sept parcelles des futurs jardins familiaux, autonomes en énergie, de Couëron, impulsés par l’Amicale laïque de Couëron Centre. « Aménager ces jardins familiaux est une première pour notre agence d’architectes, raconte Agnieszka Marciniszyn, c’est pour cette raison que nous avons souhaité être labellisés “ Capitale Verte ”. Cela va nous permettre de participer au développement urbain et culturel de la métropole nantaise et d’échanger avec d’autres chefs d’entreprises du bâtiment. » Autrement dit, de continuer à construire de mille et une manières. CF
www.airbus.com
www.studio-ms.fr
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Expressions politiques
Tourisme : quelle ambition pour la métrop Une métropole étonnante et accueillante Groupe Socialiste, Radical, Républicain et Démocrate. Située entre le Val de Loire
et la Bretagne, à quelques foulées de la côte Atlantique, Nantes, cité d’estuaire, n’est plus seulement portuaire et industrielle. Elle a su s’imposer en deux décennies comme l’une des agglomérations les plus dynamiques et inventives de France, objet de la curiosité de ses visiteurs. Nous sommes ainsi devenus une destination touristique à part entière, innovante et créative, qui sait accueillir ses hôtes, et même les surprendre. Si, aujourd’hui, notre métropole s’est hissée parmi les principales destinations touristiques de France, c’est grâce à l’implication quotidienne de notre collectivité. Chaque année, nous accueillons plus de deux millions de visiteurs, simples touristes ou congressistes, venus marcher sur les pas de Jacques Demy, réveiller la Petite Géante de Royal de Luxe, écouter le barrissement du Grand Éléphant des Machines de l’Île, s’émerveiller devant les œuvres d’Estuaire, ou encore, se laisser émouvoir par les musiques de la Folle Journée. Quant au Voyage à Nantes, organisé pour la première fois l’an passé, il est reconduit dès cet été. Celui-ci offre un nouveau regard sur notre cité et son patrimoine architectural et culturel : le passage Pommeraye, le Château des Ducs de Bretagne et les métamorphoses de l’Île de Nantes... Rencontre des arts, de la création et du temps qui passe. Mais, chaque année, Nantes accueille un nombre plus important de manifestations et de congrès nationaux et internationaux à la Cité des Congrès. Occasions multiples pour nos universitaires, chercheurs et entrepreneurs d’aller à la rencontre du monde et de faire découvrir nos filières d’excellence. Et peut-être, même, de donner envie de devenir nantais. De même, l’existence du Zénith (l’un des plus fréquentés de France), la rénovation du parc
24 - Nantes Métropole - Juillet/Août 2013
des expositions de la Beaujoire et l’accueil de grandes manifestations sportives sont autant de réalisations à l’image de notre projet pour Nantes : être une des destinations françaises préférées. Car ce secteur d’activité représente près de neuf mille emplois directs et bénéficie largement aux commerces de proximité. Il est ainsi un enjeu fort pour le développement économique et social de notre métropole, une richesse à considérer pleinement. C’est pourquoi nous avons voulu nous doter d’un outil adapté à nos besoins : la société publique locale « Le Voyage à Nantes ». Il s’agit d’une structure unique en France, associant valorisation de notre patrimoine, organisation de grands évènements et promotion de notre territoire ailleurs en France et plus loin en Europe, comme dans le reste du monde. De plus, la rénovation de la gare TGV et le transfert de l’aéroport continueront d’offrir une infrastructure pérenne, indispensable à l’attractivité de notre cité. Nantes Métropole est une terre de voyages et de curiosités, un espace de découvertes et d’accueil. Ce caractère est profondément inscrit dans notre mode de pensée, dans notre histoire, le long de la Loire et de ses affluents, sur les chemins qui mènent au littoral, comme sur les routes du vignoble. Nantes suscite la curiosité. Elle est une cité qui ose. Une métropole accueillante, chaleureuse, imaginative et parfois même iconoclaste. Nantes est la destination de notre imaginaire. groupe.srd@nantesmetropole.fr
Le tourisme au service du développement local Groupe Europe Écologie Les Verts et Alternatifs. L’année 2012 aura marqué l’agglo-
mération nantaise par un grand rendez-vous, Le Voyage à Nantes. D’ordinaire somnolente l’été, notre collectivité est désormais considérée comme une importante destination touristique française. Renversé par l’art, notre territoire a montré un nouveau visage avec la mise
en valeur de ses atouts culturels mais aussi grâce au sens de l’accueil de ses habitants et commerçants. Pour les écologistes, un projet touristique soutenable doit se donner pour ambition le développement de ses ressources locales. Nous devons proposer des séjours de qualité aux touristes tout en améliorant la vie des habitants par des retombées économiques équitables et la création d’empois durables. Nous sommes pour le développement des circuits courts, c’est pourquoi nous nous sommes prononcés récemment pour soutenir les hôteliers afin de limiter les intermédiaires (centrales de réservation) et permettre aux professionnels de ce secteur de vivre convenablement. Nous réaffirmons notre attachement à la participation des artistes locaux afin de soutenir l’émergence culturelle de notre territoire. 2013, c’est aussi « Nantes Capitale verte de l’Europe », symbole d’une politique d’envergure dans le développement durable qui touche l’ensemble des actions publiques, y compris le tourisme. Il en va ainsi de notre crédibilité de nous inspirer des démarches d’éco-manifestations: poubelles sélectives, guides touristiques en papier recyclé, incitation à l’utilisation des déplacements doux (vélo, marche à pied), accessibilité des per-
ole nantaise ? pérenne, facteur d’attractivité touristique aux retombées économiques évidentes. La conversion économique de Nantes et de son agglomération réalisée en un quart de siècle doit aujourd’hui s’appuyer sur sa colonne vertébrale, la Loire, ses berges, son histoire portuaire et son potentiel de développement fluvio-maritime. Groupe-communiste@nantesmetropole.fr
Valoriser notre territoire Groupe Équilibre et Démocratie. Le tourisme
sonnes à mobilité réduite, mise en avant des commerçants qui s’inscrivent dans une démarche éco-responsable et faisant appel aux ressources locales (restaurateurs, créateurs...). Les écologistes sont enfin attachés à un accès démocratique aux offres culturelles et touristiques, pour tous les budgets. Jean-francois.tallio@nantesmétropole.fr
La Loire, enjeu de développement touristique Groupe des élu(e)s communistes. Valoriser
les atouts culturels, patrimoniaux, environnementaux et économiques de la région nantaise, tel est, pour les élus communistes, l’enjeu du développement touristique. Depuis 2005, un nouveau développement de l’offre culturelle et touristique a été impulsé. L’ambition était alors de rendre lisible le patrimoine exceptionnel de notre territoire et de le valoriser. Après la réussite d’ « Estuaire » et dans la même optique, Le Voyage à Nantes est devenu, au-delà de l’année 2012, un événement
doit permettre à notre métropole de conquérir un large public local, national et international. Pour cela, ne nous contentons pas de l’offre implantée en cœur de ville centre. Les 24 communes présentent une palette touristique riche: tourisme écologique, de plaisance, urbain, d’affaires, culturel, de terroir. Cette diversité doit être mieux prise en compte et mise en valeur pour attirer de nouveaux visiteurs et générer des séjours sur l’ensemble de notre agglomération. C’est dans le dialogue que Nantes Métropole doit construire une politique touristique ambitieuse mêlant tourisme de proximité et renommée internationale. Ainsi, pour développer son rayonnement et son attractivité, notre territoire doit bénéficier de dessertes routières, ferroviaires et aériennes compétitives. Nantes Métropole doit prendre en compte les avis de tous les acteurs locaux au service du tourisme, dont les restaurateurs, hôteliers et commerçants. Tous n’ont pas été comblés par les retombées économiques de l’évènement touristique de l’été 2012 : taux d’occupation des hôtels inchangé, difficultés d’accès au centre-ville, stabilité de la fréquentation piétonne dans le centre-ville entre 2011 et 2012 (recul de 2 % en août), baisse de l’activité commerciale entre juillet 2011 et 2012 ( - 1,8 %), attractivité limitée à l’international (baisse du nombre de nuitées sur Nantes Métropole), part limitée dans la fréquentation totale, à peine 5 %.
Un comble au regard du budget mobilisé par la SPL Voyage à Nantes : 20,5 millions de financements publics. Alors, afin que « Capitale Verte 2013 » soit un succès, Nantes Métropole doit accepter des points de vue différents et faire son autocritique. Un projet touristique est une réussite quand la concertation avec tous les partenaires (communes, associations, commerçants, restaurateurs, hôteliers, citoyens) est garantie. Il s’agit aussi de créer l’adhésion pour remporter le défi collectif de l’attractivité. equilibre.democratie@nantesmetropole.fr
Une offre globale axée sur les atouts de la Loire Centre Démocratie et Progrès. Que manque-
t-il à Nantes, ville de transit, pour devenir une véritable métropole touristique ? Une image forte, internationalement reconnue, facilement identifiable. La Loire maritime et fluviale, notre principal atout au potentiel insuffisamment exploité. L’offre touristique est un des moteurs de l’économie locale. Les tourismes, urbain et d’affaires, les plus générateurs de valeur ajoutée, augmentent la clientèle étrangère. Pour plus de manifestations et de congrès internationaux, il faut accroître la capacité de la Cité des Congrès et étendre le réseau de fibres optiques. Il faut créer un véritable port de plaisance, coordonner les offres touristiques autour de l’eau et des activités maritimes et nautiques, ce qui augmentera la durée de séjour des visiteurs et générera des emplois. La ville-centre, accueillante et propre, sans travaux permanents, doit disposer de tous ses atouts. Or le musée des Beaux-arts est fermé pour plusieurs années ; renforçons l’offre touristique des autres communes de l’agglomération, en particulier le long de la Loire et de ses affluents avec des animations permanentes. groupecdp@free.fr
Nantes Métropole - Juillet/Août 2013 - 25
Sortie(s)
Le Bastringue revient en bord de Loire Des lampions, deux orchestres, des fusées et un banquet constituent les principaux ingrédients de cette guinguette qui, comme l’an dernier, prend ses quartiers, place Odile Nilès, à Basse-Indre. Pour les gourmands, un repas de 150 couverts. Pour les enfants, le plus petit manège du monde sur lequel effectuer un grand voyage. Pour les danseurs, une piste de danse à chauffer grâce à la contribution musicale du Beïgalé Orkestra, dont la quinzaine de musiciens et danseurs interprètent des danses collectives dans la tradition des fanfares juives du début du XXe siècle (à 19 h et minuit) et, surtout, de Hot S.A., septet avec tambour, sax, trombone et trompette qui s’empare du répertoire jazz manouche du grand Django Reinhardt (21 h 30). Clou de la soirée : le feu d’artifice ! Indre.
Le samedi 13 juillet, à partir de 18 h, place Odette Nilès, Basse-Indre. Repas à 20 h (tarif 10 €). Bal à 21 h 30 et feu d’artifice à 23 h 30 (gratuit). Rens. au 02 40 85 45 74.
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Sortie(s) À Saint-Nazaire, des « Escales » groove et rock Les vendredi 2 et samedi 3 août, un grand mix de jazz, rock, funk et groove va dominer la 22e édition du festival Les Escales de Saint-Nazaire avec, en guise de têtes d’affiche, Earth, Wind and Fire, Amadou et Mariam, Oxmo Puccino et Goran Bregovic. Depuis 22 ans, chaque premier week-end d’août, le port de Saint-Nazaire s’adonne à l’exploration musicale tous azimuts, sélectionnant, à chaque édition, des escales thématiques ouvertes sur le monde. Après les voix féminines et l’Inde en 2012, place à une programmation aux accents rock et groove, déclinée en 25 concerts répartis sur 5 scènes. Six groupes se partagent le haut de l’affiche : le vendredi 2 août, la mythique formation funk Earth, Wind and Fire featuring Al McKay, le chanteur et compositeur israélien folk-rock Asaf Avidan et l’infatigable interprète de culture tzigane et balkanique, Goran Begovic. Le samedi 3, vont leur succéder le rappeur français Oxmo Puccino au hip-hop sophistiqué, le célèbre duo malien Amadou et Mariam et les Anglais de Street Pulse, adeptes d’un reggae moderne et engagé. À leurs côtés, moult formations vont contribuer à élargir et enrichir le spectre musical de la manifestation, du jazz africain au folk latino en passant par le hiphop brésilien. Signalons, entre autres, Roberto Fonseca et son jazz cubain, l’Espagnole Amparo Sanchez pour un folk-blues métissé, Juan Carmona, figure du renouveau du flamenco, ou encore SKIP&DIE, groupe de hip-hop électro formé autour de la Sud-Africaine Cata.pirata et du Hollandais Jori Collignon... Originalité de cette 22e édition ? Un focus consacré à Tucson et sa scène musicale, avec cinq groupes portés sur le blues-rock. IC Les vendredi 2 et samedi 3 août 2013, port de Saint-Nazaire, de 18 h à 2 h. Location : jusqu’au 15 juin, 18 € (1 jour), 29 € (2 jours). Du 16 juin au 1er août, 22 € (1 jour), 35 € (2 jours). Sur place : 26 € (1), 40 € (2). Rens. sur www.lesescales.com
Jazz et belle plaisance au fil de l’Erdre Depuis 27 ans, pour les Nantais, retour de vacances rime avec « Rendez-vous de l’Erdre ». Du 29 août au 1er septembre, le jazz sous toutes ses formes va régner dans six communes de l’agglomération. L’Erdre étant également, pour l’occasion, investie par de nombreux bateaux de plaisance. 150 000 spectateurs attendus, 13 scènes, dont une grande scène nautique, 300 artistes pour 110 concerts, 450 régatiers participants : ces chiffres donnent la mesure du succès populaire de ce festival de rentrée, dont la programmation s’emploie à mettre en valeur la vitalité et la diversité du jazz contemporain. Depuis quelques années, au fil des 28 km de l’Erdre, des scènes fleurissent çà et là : à Nort-sur-Erdre, Sucé-sur-Erdre, Carquefou, La Chapelle-sur-Erdre et, pour la première fois, Petit-Mars. Cependant, l’essentiel des concerts se concentre à Nantes, où sont d’ores et déjà annoncés Michel Portal Unit, Sandra Nkake, Paul Rogers Whahay et Céline Bonacina Sextet ; des formations régionales comme le Spectre d’Ottokar, Agnès Aumis Quintet et Supercateef Sextet ; des propositions plus bluesy dues à Boweavil Trio, Mountain Men et Big Daddy Wilson ; plutôt traditionnelles grâce à Hidden Orchestra et Hello Skinny. Second axe du festival, la belle plaisance sera particulièrement à l’honneur cette année, des bateaux du patrimoine local fêtant leur anniversaire (les 100 ans du Léchalas et les 125 ans du Chantenay) tandis que les Chantiers Aubin célèbrent les 50 ans d’existence du voilier Muscadet. Inauguration le jeudi 29 août, à 20 h, à Nort-sur-Erdre. Concerts sur les quais de l’Erdre, les vendredi 30 août, de 19 h à 1 h, samedi 31, de 10 h à 1 h et dimanche 1er septembre, de 10 h à 22 h. Rens. www.rendezvouserdre.com
Nantes Métropole - Juillet/Août 2013 - 27
Sortie(s) Un livre sur le cinéma local à venir
La Folie des plantes, « spécial folie verte »
Nantes / Saint-Nazaire. Auteur d’un ouvrage similaire consacré à sa ville natale du Havre, l’entrepreneur et écrivain Antoine Rabaste a décidé de s’intéresser aux liens noués entre le 7e Art et deux autres villes portuaires : Nantes et Saint-Nazaire. Provisoirement titré « Nantes, Saint-Nazaire et le cinéma », son ouvrage présente les réalisateurs et acteurs associés à cette thématique (Jacques Demy, Jean-Loup Hubert, Marc Caro...), s’intéresse aux anecdotes et lieux de tournage d’une bonne soixantaine de courts et longs métrages recensés, raconte l’histoire des salles de cinéma des deux villes. Afin de recueillir un maximum d’anecdotes et de photographies, Antoine Rabaste est d’ailleurs en recherche d’affiches, de témoignages et d’informations sur les films tournés à Nantes et Saint-Nazaire. Date de parution : fin décembre 2013, aux éditions Grand Large Éditions, en partenariat avec les villes de Saint-Nazaire et Nantes. Contact : Antoine Rabaste / Aude Tournoux, nsncinema@gmail.com ou au 06 60 87 63 78.
Nantes. Début septembre, le parc exotique du Grand-Blottereau et ses serres d’agronomie tropicale vont se laisser gagner par une folie particulièrement verte ! L’an dernier, 165 exposants, producteurs, collectionneurs et associations horticoles avaient participé à cette importante exposition-vente de plantes. Dans le cadre de « La Folie des plantes 2013 », le parc nantais mettra en scène des paysages de la métropole afin de modifier le regard des habitants sur leur environnement. Les samedi 7 et dimanche 8 septembre, de 8 h 30 à 20 h, au parc du Grand Blottereau, boulevard Auguste Péneau.
Écrivains en bord de mer
Pour cette 17e édition, le festival « Écrivains en bord de mer » se tourne vers les États-Unis, en accueillant deux invités d’exception : la romancière Laura Kasischke et le poète et traducteur Ron Padgett. Parmi la vingtaine d’auteurs présents à La Baule, venus évoquer leurs derniers ouvrages, débattre lors de tables rondes et rencontrer, en toute simplicité, les lecteurs, citons les Français François Bon, Claro, Christian Garcin, Jacques Roubeau et Tangy Viel, ainsi que les Américains Harry Mathews et Peter Gizzi. La question de la transmission littéraire, au travers du thème des ateliers d’écriture, fait partie des sujets qui seront discutés et débattus.
La Baule.
Du mercredi 17 au dimanche 21 juillet, à la chapelle Sainte-Anne, La Baule. http://www. ecrivainsenborddemer.fr/
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La course des Sentiers de Goulaine à BasseGoulaine Basse-Goulaine. Organisée par la commune de Basse-Goulaine depuis 2003, la course des Sentiers donne rendez-vous aux coureurs, amateurs et professionnels, adultes et enfants à partir de 15 ans. L’an dernier, 230 coureurs avaient pris leur marque sur la ligne de départ. Jalonnées par des animations, deux courses distinctes (« loisirs » de 6 km et « compétitivité » de 15 km) sont programmées, une occasion de découvrir et de fouler les nouveaux sentiers récemment inaugurés. Dimanche 1er septembre, au complexe Henri-Michel, rue du Grignon, Basse-Goulaine. Accueil à partir de 8 h. Départ : 9 h 30 (course 6 km), 9 h 40 (course 15 km). Gratuit. Renseignement et inscription sur www.basse-goulaine.fr à partir de début juillet.
Des histoires de sites verts Saint-Herblain. À la découverte du parc patrimoine vert herblinois, en sons et images et en deux sites : au domaine de la Bégraisière (le dimanche 7 juillet, à 15 h) et au parc de la Gournerie (dimanche 25 août, à 15 h). Avec la participation de Vincent Gallais d’« Histoire et Mémoires » À la longère de la Bégraisière, rue Rabelais, Saint-Herblain.
Le Guide de l’été de la métropole nantaise Nantes et sa métropole. Où se rendre absolument à Nantes? Quels sites de la métropole nantaise méritent d’être explorés ? Quels spectacles, festivals ou expositions valent le détour, cet été, dans la région? Réponses dans Le Guide de l’été, édité à 353 000 exemplaires et distribué, depuis le 24 juin, dans les boîtes aux lettres, avec les journaux Nantes Passion et Nantes Métropole. En une soixantaine de pages, cette publication décline les rendez-vous à ne pas rater, les expositions artistiques à visiter, les sites touristiques à découvrir ainsi que des randonnées à réaliser dans les 24 communes de l’agglomération, propices à des balades vertes au fil des nombreux cours d’eau du territoire. Outre des manifestations d’envergure comme Le Voyage à Nantes, Les Escales de Saint-Nazaire ou Nantes, Capitale verte européenne, de multiples propositions axées, entre autres, sur le sport et la jeunesse sont également présentées dans ce guide estival, que l’on peut aussi se procurer dans les locaux de Nantes Tourisme et dans certains commerces nantais.
L’été au château du Pé Au sein d’un vaste parc boisé qui domine la Loire, le château du Pé, folie nantaise des XVII-XVIIIe siècles, constitue un lieu de promenade et d’animation culturelle. Cet été, l’exposition « Poétiques urbaines » dévoile la démarche artistique de Benoît Vanoni, adepte de la « straight photography », courant artistique américain du début du XXe excluant tout artifice au tirage. Métamorphosées par des artistes internationaux dans le cadre d’Estuaire 2012, six chambres peuvent également être visitées. Enfin, rendez-vous divertissant et familial marquant la fin des vacances, « Les conviviales du Pé » vont être traversées par les facéties de la marionnette de la compagnie Rue barrée, les acrobaties musicales de la compagnie 3 x Rien, les airs dansants de la fanfare Los Trod’ chefs et le récital tonitruant de Joe Sature et ses joyeux osselets. Saint-Jean-de-Boiseau.
« Poétiques urbaines », jusqu’au 1er septembre, le dimanche de 14 h à 18 h (sauf 14 juillet). Gratuit. « Chambres d’artistes au château du Pé », jusqu’au 1er septembre, les samedis et dimanches, de 14 h à 18 h (sauf les 14 juillet et 31 août). www.estuaire.info. « Les conviviales du Pé », samedi 31 août, à partir de 16 h. Gratuit. Rens. www.chateaudupe.fr.
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Les riches heures d’un été interculturel Depuis 2005, chaque été, la ville de Nantes se met au diapason d’une programmation fondée sur le croisement et le dialogue des cultures d’ici et d’ailleurs. Au programme du festival « Aux heures d’été » : des concerts de musiques actuelles et traditionnelles, des contes pour enfants, du cinéma en plein air et des lectures publiques. À vos agendas ! Durant six semaines, aux quatre coins de la ville, une trentaine des rendez-vous culturels animent, avec brio, la saison estivale nantaise. D’ores et déjà, notez que : > chaque mardi, à 20 h, allongé sur les pelouses des douves du Château des Ducs de Bretagne, il est possible d’apprécier les prestations de duos intimistes, par exemple la création de Yom et Janick Martin (le 9 juillet) ou le piano électroriental de Bachar Mal Khalifé (le 13 août). > le mercredi, à 16 h, sous les arbres du val de Chézine (au pied du pont Jules César), l’heure du goûter se déroule sous les auspices merveilleux de spectacles mêlant contes, légendes et chansons, parmi lesquels Rose Manivelle de Ze Jam Afane et Vincent Courtois (24 juillet) et Le Chat malcommode par la compagnie La Lune rousse (7 août). > toujours le mercredi, à la tombée de la nuit (vers 22 h), à l’issue d’un pique-nique sur les coups de 20 h, les parcs nantais se transforment en salles de cinéma de plein air. À l’affiche, entre autres : Lost in translation de Sofia Coppola, au bassin des Dervallières (24 juillet) et Gadjo Dilo de Tony Gatlif, au parc de la Boucardière, à Chantenay. > le jeudi, à partir de 19 h, au square du maquis de Saffré, se croisent et dialoguent deux propositions musicales différentes, actuelle et traditionnelle, comme The Fakir et Interzone Extended (le 18 juillet) ou encore Lunacello et Heejaz (8 août). > chaque vendredi, à l’heure digestive (13 h), dans l’allée centrale du Jardin des Plantes, des lectures proposées par des comédiens (Claudine Bonhommeau le 19 juillet, Yannick Hachet le 2 août) racontent les natures des quatre coins du monde. Enfin, retenez bien les deux dates suivantes : dimanche 14 juillet, à partir de 19 h, au parc des Chantiers, se tient la grande fête républicaine avec l’afrobeat do Brasil de Bixiga 70, et, vendredi 16 août, à 20 h, dans la cour du Château des Ducs de Bretagne, un bal du monde va clore ces riches heures estivales. IC Du 9 juillet au 16 août à Nantes, dans le centre-ville et les quartiers. Programmation détaillée : www.auxheuresete.com
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Un parcours émaillé d’« Aberrations poétiques »
Mauves-sur-Loire. Des personnages saisis dans des postures incongrues, des figures humaines intégrées dans les paysages des bords de Loire : voilà, en substance, le nouveau projet artistique initié, pour la quatrième fois, par la mairie de Mauves-surLoire, en collaboration avec ses habitants. Pris en photo en situation d’interaction avec leur milieu, une quarantaine de Malviens vont donc jalonner de leur effigie grandeur nature un parcours reliant le pont de Mauves à l’Île Ripoche. Pour les promeneurs, piétons ou cyclistes, ces trompe-l’œil loufoques ou oniriques favorisent l’immersion ludique dans un quotidien « poétisé », où les frontières entre imaginaire et réalité se brouillent agréablement... Jusqu’à la mi-septembre, entre le pont de Mauves et l’Île Ripoche. Rens. au 02 40 25 50 36 ou sur www.mauvessurloire.fr
Adresses, numéros et sites utiles Nantes Métropole S AMU (urgence médicale) 15 02 40 99 48 48 Pompiers : 18 www.nantesmetropole.fr Police : 17 www.me-metropole-nantaise.org SOS Médecins : Infocirculation 02 40 50 30 30 Allô Enfance Maltraitée : 119 www.infocirculation.fr Sida Info Service : Allô Propreté
Tan 02 40 444 444
Prix d’un appel local.
www.tan.fr
Centre des Expositions 02 40 99 48 94 Office de Tourisme de Nantes Métropole (OTNM) 0892 464 044 www.nantes-tourisme.com
Nantes Métropole, 2 cours du Champ-de-Mars 44923 Nantes CEDEX 9. Directeur de la Publication : Gilles Retière. Codirecteur de la publication : Mathieu Baradeau. Rédacteur en chef : David Pouilloux. Mise en page : Studio Nantes Métropole. Photographe : Patrick Garçon. Journaliste : Gwenaëll Lyvinec. Ont collaboré à ce numéro : Caroline Demaison, Édith Panigot, Emmanuelle Ramond, Sylvia Gillion, Aurélie Roth, Nolwen Lijeour, Isabelle Corbé, Fabien Le Dantec, Cécile Faver. Diffusion : La Poste - Virginie Barbault et Sophie Oliviero. Éditeur : Direction de la communication de Nantes Métropole. Infographie : Idé. Impression : Imaye Graphic, Label IMPRIM’VERT, Laval.
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Rencontre
que je suis allé voir une grande exposition d’art contemporain à Beaubourg, j’avais dix-sept ans. Cela a été une révélation ! » Histoires de territoire. Rares sont ceux et celles qui choisissent de tracer leur sillon. David Moinard est de ceux-là, entre ambition et humilité. Comment nourrit-il les partis pris qu’il défend? En décloisonnant et
Patrick Garçon
L’ART pour RACONTER UNE HISTOIRE DE TERRITOIRE
Défricheur d’art David Moinard est responsable de la programmation artistique du Voyage à Nantes et du parcours d’art contemporain Estuaire Nantes<>Saint-Nazaire. Rencontre. Ceci est tout sauf le début d’une fiction. Une drôle de petite maison d’hôtes très seventies, la « Villa Cheminée », a poussé à Cordemais il y a quatre ans. Comment s’est-elle retrouvée là? Et cette chambre d’hôtel étonnante qui a surgi place Royale au cœur de l’été 2007? Parce que l’artiste japonais Tatzu Nishi a relevé avec brio le défi — une « première » en France — que lui a lancé David Moinard. Convaincu d’une seule chose : que les œuvres d’art révèlent les lieux et réciproquement, que ce
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soit au centre-ville de Nantes, à Saint-Nazaire ou le long des rives de la Loire. Éclaireurs du monde. « Je me bats pour dire qu’Estuaire n’a pas été avalé par le Voyage à Nantes, affirme David Moinard. Les œuvres pérennes d’Estuaire forment l’une des multiples branches à explorer qu’offre Le Voyage à Nantes ! Chaque année, je me concentre sur les sites-étapes et je choisis, avec notre équipe, les œuvres d’art indissociables des lieux. Cela crée une identité artistique, qui
prouve que l’émotion de l’art est universelle. » Être « programmateur artistique » est un métier qui ne s’improvise pas. C’est celui de David Moinard, qui, à 37 ans, sans avoir l’âme d’un artiste, a su garder intacte sa capacité d’étonnement. « Je suis un intermédiaire, racontet-il, une œuvre d’art est créée pour être montrée, vue et entendue par beaucoup de gens. Ce n’est pas une chasse gardée ! ». David Moinard rencontre tous les jours des artistes, les repère, et voyage pour aller voir ici une exposition en galerie, dans un musée, là une installation vidéo. De ces rencontres naîtra peut-être, peut-être pas, un projet artistique. « Les artistes sont des éclaireurs de la société d’aujourd’hui, comme du monde de demain, continue David Moinard. La première fois
en s’appuyant sur son itinéraire composite d’étudiant en sociologie et en géographie, ponctué d’anglais et d’histoire de l’art, à cheval entre Paris, Toulouse et Nantes. En osant. « J’ai découvert ma voie professionnelle ! J’étais à fond au moment du lancement d’Estuaire, et tout est devenu cohérent. Comment raconter un territoire ? C’est ce qui m’anime et attise beaucoup ma curiosité », explique David Moinard, Nantais d’adoption depuis l’an 2000. L’année où il est arrivé au Lieu Unique, aussi déterminé que d’habitude. Aujourd’hui, il est fortement sollicité pour son regard et son analyse des questions d’urbanisme et de territoire, sans être un expert. Ce dont il est fier ! Fier aussi d’avoir invité Stéphane Thidet à lâcher une meute de loups dans le parc du Château des Ducs pendant l’été 2009. Qu’est-ce que David Moinard a concocté cette année pour Le Voyage à Nantes ? De nouveaux chemins de traverse qui mènent là où on ne s’y attend pas, au gré de ses émotions. Mieux : en séjournant au sommet de la « Villa Cheminée », dorénavant enracinée à Cordemais, loin des rumeurs de la ville. Cécile Faver