Journal Nantes Métropole n°51 - Mai / Juin 2014

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J O U R N A L

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C O M M U N A U T É

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N A N T E S

B I M E S T R I E L

N°51. Mai/Juin 2014 Spectacle

P. 26 & 27

Comme c’est Royal ! Économie

P. 23

Un laboratoire pour l’économie sociale et solidaire

Numérique

P. 20 à 22

Photo : Stéphan Ménoret

Jour J pour le Web2day

Une nouvelle équipe pour le conseil communautaire Le premier conseil communautaire de Nantes Métropole a donné lieu à l’élection de Johanna Rolland au titre de présidente de Nantes Métropole. Une nouvelle équipe est désormais en place pour mener à bien le projet 2014-2020.

Comment ça marche

Nantes Métropole?

La Communauté urbaine de Nantes Métropole est un Établissement public de coopération intercommunal (EPCI). Un EPCI est l’association de plusieurs communes au sein d’un espace de solidarité qui sert à élaborer et conduire ensemble un projet commun de développement durable et d’aménagement de leur territoire. En 2014, vous avez élu vos conseillers communautaires en même temps que vos conseillers communaux.

Le Conseil communautaire

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membres constituent le Conseil

Le Conseil communautaire, première instance délibérante, est composé de 97 élus, issus des 24 communes membres de la Communauté urbaine de Nantes. La Communauté urbaine est présidée par Johanna Rolland, maire de Nantes. Élue par les conseillers communautaires, elle détient la fonction exécutive. Elle prépare et met en œuvre les décisions soumises aux instances délibérantes que sont le Conseil et le Bureau. La Présidente peut déléguer les décisions sous sa responsabilité et une partie de ses fonctions aux vice-présidents.

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Le bureau communautaire comprend 47 élus : la présidente de Nantes Métropole, les 20 vice-présidents et 26 autres élus communautaires.

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Le siège de Nantes Métropol générale des services (DGS) Elle est située 2 cours du Ch

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Avec la communauté urbaine Nant forme le premier pôle urbain Nantes Métropole regroupe 2 pour une superficie totale de hectares.

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milliard d’euros

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Énergie, environnement: 108 M€

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La Conférence des maires

Les 24 maires des communes de Nantes Métropole constituent la Conférence des maires.

Le Conseil de développement

Le Conseil de développement exerce auprès de Nantes Métropole une mission d'expression de la société civile sur les grands sujets qui concernent notre territoire.

Infographie du dossier P. 6 et 7

Nantes Métropole

Basse-Goulaine / Bouaye / Bouguenais / Brains / Carquefou / Couëron / Indre / La Chapelle-sur-Erdre / La Montagne / Le Pellerin / Les Sorinières / Mauves-sur-Loire / Nantes / Orvault / Rezé / Saint-Aignan-de-Grand-Lieu / Saint-Herblain / Saint-Jean-de-Boiseau / Saint-Léger-les-Vignes / Sainte-Luce-sur-Loire / Saint-Sébastien-sur-Loire / Sautron / Thouaré-sur-Loire / Vertou

Enseignement supérieur, développement économique, international, emploi, innovations sociales: 77,4 M€

15% 11%

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673

26%

Déplacements: 187,9 M€


Grand événement Le nouveau conseil communautaire Johanna Rolland :

« Nous devons concevoir ensemble À l’occasion des élections municipales et communautaires, les habitants de la métropole ont élu les nouveaux représentants du Conseil communautaire. Maire de Nantes, Johanna Rolland a été élue présidente de Nantes Métropole lors du premier Conseil communautaire le 16 avril dernier. Entretien sur les grandes orientations du projet pour la métropole nantaise. Johanna Rolland, vous êtes maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole. Que cela représente-t-il pour vous ?

C’est d’abord une responsabilité personnelle que je mesure. Je l’aborde aussi avec cette envie de renouveler les pratiques politiques et donc de construire collectivement l’avenir de Nantes et de la métropole. Dans cette période de crise économique et sociale, où beaucoup rencontrent des difficultés, la tâche qui est devant nous est exigeante. Elle est aussi passionnante. C’est un nouveau cycle qui s’ouvre, une nouvelle étape du projet va prendre forme. Ma responsabilité, aujourd’hui, avec l’ensemble des élus, est de mettre en œuvre la feuille de route pour laquelle les citoyennes et les citoyens de la métropole nous ont fait confiance.»

Photo : F. Tomps

Au sein de ce collectif, quelle est la mission de la présidente de Nantes Métropole ?

Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole.

2 - Nantes Métropole - Mai/Juin 2014

« Cette nouvelle étape reposera sur deux principes fondamentaux. Le premier, c’est la clarté. La clarté vis-à-vis des citoyens qui nous ont fait confiance sur un projet. Le second, c’est le respect de l’esprit intercommunal, principe fondamental qui passe par le respect de la légitimité de chaque maire de nos 24 communes. Ma responsabilité, c’est de tenir le cap, de porter une vision d’avenir pour la métropole, mais également d’apporter des réponses concrètes aux questions de la vie quotidienne des habitants : le transport, les déchets, la voirie,


Grand événement Le nouveau conseil communautaire

l’avenir de la métropole nantaise » l’eau, etc. Je souhaite le faire en jouant collectif. Je crois beaucoup au travail en équipe, avec les élus qui font partie de l’exécutif, en particulier les vice-présidents de la métropole. Mais je tiens aussi à travailler en lien avec chacune, chacun des maires de nos 24 communes. Nous devons savoir nous rassembler au-delà de nos différences pour œuvrer collectivement au service de notre territoire et de ses habitants. » Dans le projet pour la métropole, figurent 82 propositions. Quel est son objectif prioritaire ?

« Le premier objectif est l’emploi, tout simplement parce c’est la première préoccupation des citoyens. Le chômage est la première des inégalités. Nous agirons sur ce sujet sans démagogie, parce que sur l’emploi, nous ne pouvons pas tout, mais je suis déterminée à mobiliser toutes les énergies et à utiliser tous les leviers dont nous disposons. Pour cela, il faut à la fois investir dans les filières d’excellence et travailler en lien avec les entreprises locales. Je pense notamment aux PME et aux TPE. C’est le sens de la proposition que nous mettrons en œuvre, sur le guichet unique pour les entreprises. » La métropole est au service des habitants, elle doit aussi regarder loin...

« Bien entendu. Notre deuxième objectif est de préparer l’avenir parce que dans la sixième métropole française, on ne peut pas se contenter de gérer le quotidien. Nous devons aller au-delà. C’est le sens du travail que nous devrons poursuivre sur l’attractivité, sur notre accessibilité, sur notre ouverture à l’Europe

et au monde. C’est dans cet état d’esprit que s’inscrit notre projet de nouvelle gare, que s’inscrit aussi mon soutien au grand port maritime, ou au transfert de l’aéroport. Ces grands projets n’ont de sens que parce qu’ils sont au service d’une vision pour Nantes capitale régionale et métropole du Grand Ouest. Quels seront les grands jalons de votre action ?

Un certain nombre de grands projets marqueront les années à venir, tels que le nouveau CHU et le quartier de la santé sur l’Île de Nantes, ou encore ce que nous ferons autour de l’Institut de recherche technologique Jules-Verne, avec la filière des nouveaux matériaux. Le choix d’investir dans des filières de demain est un choix fort. Ce sera le cas pour le numérique, parce que nous avons les moyens d’être une place qui compte, en Europe, en matière de numérique. Dans cette perspective, nous avons décidé de multiplier par deux le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui passe à 100 millions d’euros sur l’ensemble du mandat. Nous considérons effectivement que cela constitue un effet de levier important pour la métropole au service de la jeunesse de nos territoires. » La Métropole a des atouts, mais elle ne peut agir seule.

« Nous avons en effet une communauté d’intérêts et de destin à défendre et à construire. Je crois à l’alliance des territoires. Je crois à la nécessité de coopérations encore plus fortes entre le département et la région. Je crois à l’alliance renforcée avec SaintNazaire, avec Rennes, et plus glo-

« C’EST UN NOUVEAU CYCLE QUI S’OUVRE, UNE NOUVELLE ÉTAPE DU PROJET VA PRENDRE FORME. » balement avec les grandes villes de l’Ouest, notamment dans le cadre du pôle Loire Bretagne. C’est une nécessité pour agir en faveur de notre développement commun, pour peser, pour figurer sur les cartes européennes et internationales. Mais tout cela n’a de sens que si au final cela nous permet d’apporter un plus, un mieux aux habitants, dans chacune de nos 24 communes. » La solidarité est l’une des valeurs fortes du projet nantais. Comptez-vous mettre l’accent sur ce volet ?

« Oui, car nous voulons aussi faire de la métropole une métropole encore plus solidaire, encore plus juste. C’est l’enjeu du logement notamment : 6 000 logements par an, 2 000 logements sociaux, 30 % de logements abordables dans les opérations d’aménagement public. Le logement pour tous, c’est fondamental. Comme la mobilité. D’ici à la fin de l’année, je proposerai une nouvelle tarification sociale des transports, plus juste. Mais la solidarité, c’est aussi la solidarité territoriale. Pour moi, il n’y a pas, d’un côté les grandes communes et de l’autre, les petites. Il y a 600 000 habitants qui aspirent

à bien vivre ensemble dans leur quartier, dans leur ville, dans leur agglomération. C’est à cela que nous allons travailler. » Les questions liées à l’environnement sont-elles aussi à l’ordre du jour ?

« Bien entendu. Notre objectif est de répondre au défi environnemental. Nous n’avons pas été Capitale verte de l’Europe en 2013 par hasard. Et pourtant, aujourd’hui, nous devons aller plus loin, nous appuyer sur cette base pour, parfois, agir autrement, faire en sorte que la transition écologique soit au service de chacune et de chacun, y compris des plus modestes. C’est dans cet état d’esprit, par exemple, que nous voulons chauffer 10 000 logements sociaux aux énergies renouvelables parce qu’à la fois, cela participe de la lutte contre le réchauffement climatique et qu’en même temps, cela fait baisser la facture d’énergie pour les locataires. Et cela dans une période où l’on sait bien que le pouvoir d’achat est une préoccupation première des citoyens. » La façon de faire, de diriger, de prendre les décisions est importante. Quelle sera votre marque de fabrique ?

« Je tiens à mettre en place une nouvelle méthode : celle d’une gouvernance renouvelée, une gouvernance collective, une gouvernance transparente. J’ai la détermination d’associer davantage, demain, les habitants, les citoyens de nos 24 communes aux décisions qui les concernent. Nous devons concevoir ensemble l’avenir de la métropole nantaise. » Propos recueillis par David Pouilloux

Nantes Métropole - Mai/Juin 2014 - 3


Grand événement Le nouveau conseil communautaire

Un nouveau cycle pour la métropole nantaise présidente de Nantes Métropole à 65 voix contre Jean-Guy Alix (31 voix). « Ce nouveau mandat s’inscrit naturellement dans une histoire, commence la nouvelle présidente dans son discours d’investiture. La construction

Fabrice Roussel, Mireille Pernot, puis Pascale Chiron et enfin Bertrand Affilé, prendront ensuite tour à tour la parole. Les élus, dont 50 sont des nouveaux, doivent voter pour les vice-présidents et le bureau du Conseil communautaire. Chacun s’emLA BATAILLE DE L’EMPLOI pare d’un petit boîtier électroEST LA PRIORITÉ NUMÉRO UNE. nique pour voter. 96 votants sur d’une intercommunalité est un 97 : le conseil sera dorénavant processus collectif nécessaire constitué de 20 vice-présidents pour répondre aux défis d’avenir, contre 33 auparavant. Fabrice en sachant conjuguer nos efforts Roussel est élu premier vicepour œuvrer collectivement au président, Bertrand Affilé, deuservice de nos 24 communes et xième vice-président. L’élection de leurs habitants. » Rappelant des 18 autres vice-présidents et le travail réalisé par Jean-Marc des membres du bureau suit. Ayrault puis par Gilles Retière, Autre chiffre important : l’asJohanna Rolland annonce « la semblée comporte 24 maires nouvelle étape » du projet de dont 12 sont de nouveaux élus la métropole. « Cette nouvelle de la métropole. Ils consti-

Photo : R. Routier

Il est 9 heures. La séance du premier conseil communautaire s’ouvre sur la prise de parole de Gilles Retière, président de Nantes Métropole depuis le départ de Jean-Marc Ayrault au gouvernement. « Je pense avoir été à l’écoute de chacun d’entre vous, dans un esprit de dialogue, débute-t-il. Tous

ensemble, nous avons bâti une agglomération dynamique et efficace, et nous avons réussi à positionner notre métropole à la place qui lui revient au sein du Grand Ouest ». À côté de lui, Jean-Guy Alix, nouveau maire de Sainte-Luce-sur-Loire et doyen de l’assemblée, s’installe pour assurer le bon déroulement de ce scrutin qui permettra d’élire la présidente de Nantes Métropole. Marie-Cécile Gessant, maire de Sautron, s’exprime au nom des élus du groupe minoritaire et propose Jean-Guy Alix comme candidat pour la présidence de Nantes Métropole. Fabrice Roussel, au nom du groupe majoritaire, propose Johanna Rolland, maire de Nantes. Résultat des votes : Johanna Rolland est élue

Photo : F. Tomps

Des agents de Nantes Métropole passent dans les rangs pour faire voter les élus.

Fabrice Roussel, premier vice-président de Nantes Métropole, et Bertrand Affilé, second vice-président, encadrent Johanna Rolland.

4 - Nantes Métropole - Mai/Juin 2014

Johanna Rolland est élue Présidente de Nantes Métropole.

étape doit répondre aux enjeux qui sont devant nous : l’emploi, le logement, la transition énergétique, notamment », reprend l’élue. Les cinq objectifs prioritaires seront de mener « la bataille de l’emploi, de préparer l’avenir de la métropole, de travailler à être une métropole solidaire, facile à vivre, d’œuvrer pour l’environnement, et de promouvoir une gouvernance renouvelée, collective, transparente ». Marie-Cécile Gessant,

tuent ensemble la Conférence des maires. Johanna Rolland énumère la liste des vice-présidents et désigne leur délégation. Sur les 20 vice-présidents de Nantes Métropole, 7 sont nantais, 13 représentent les autres communes de la métropole. Dans l’éxécutif politique, la parité homme/femme est respectée. C’est aussi la première fois qu’une femme est élue à la tête de la métropole nantaise. Gwenaëll Lyvinec

Photo : S. Menoret

Grand moment solennel pour Nantes Métropole. Le premier conseil communautaire du nouveau mandat se déroulait le 16 avril et a vu l’élection de Johanna Rolland à la tête de la Métropole. Retour sur une journée où s’est écrite la première page du nouveau mandat 2014-2020.


Grand événement Le nouveau conseil communautaire

DÉCRYPTAGE

LeLeConseil Nantes Métropole Conseil communautaire communautaire dede Nantes Métropole Le 16 avril, les 97 nouveaux élus communautaires de Nantes Métropole ont tenu leur premier Conseil. Ils feront de même 5 à 6 fois par an. Le Conseil communautaire, composé d’élus issus des 24 communes, prend de nombreuses décisions, également nommées délibérations.

Services

Présidente

À côté de la tribune, on trouve le cabinet de la Présidente (conseillers politiques) et la Direction générale des services de Nantes Métropole.

À la tribune, la Présidente de Nantes Métropole anime la séance, encadrée des deux premiers vice-présidents. Elle donne la parole aux conseillers communautaires et nomme les rapporteurs.

Rapporteurs

Les rapporteurs, élus, présentent les délibérations en fonction de leur délégation (transports, déchets, propreté, urbanisme, économie, etc.) qui sont ensuite soumises au vote.

POUR

CONTRE

ABS* *abstention

Vote

97 conseillers

Les conseillers communautaires ont une place attitrée selon leur groupe politique et leur ville.

Une quarantaine de délibérations sont présentées lors de chaque Conseil. Chacune fait l’objet d’un débat, puis d’un vote (par boîtier électronique, à main levée ou à bulletin secret).

Presse

Des journalistes suivent les débats.

Ouverts au public

Accueil

Les agents du service Vie des assemblées de Nantes Métropole remettent aux conseillers, un boîtier électronique servant aux votes. Ils renseignent le public et la presse et enregistrent les procurations.

ENTRÉE Nantes Métropole - Mai/Juin 2014 - 5


Comment ça marche

Nantes Métropole ?

La Communauté urbaine de Nantes Métropole est un Établissement public de coopération intercommunal (EPCI). Un EPCI est l’association de plusieurs communes au sein d’un espace de solidarité qui sert à élaborer et conduire ensemble un projet commun de développement durable et d’aménagement de leur territoire. En 2014, vous avez élu vos conseillers communautaires en même temps que vos conseillers communaux.

Le Conseil communautaire

1

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24

membres constituent le Conseil

Le Conseil communautaire, première instance délibérante, est composé de 97 élus, issus des 24 communes membres de la Communauté urbaine de Nantes. La Communauté urbaine est présidée par Johanna Rolland, maire de Nantes. Élue par les conseillers communautaires, elle détient la fonction exécutive. Elle prépare et met en œuvre les décisions soumises aux instances délibérantes que sont le Conseil et le Bureau. La Présidente peut déléguer les décisions sous sa responsabilité et une partie de ses fonctions aux vice-présidents.

vice-présidents

47

Le bureau communautaire comprend 47 élus : la présidente de Nantes Métropole, les 20 vice-présidents et 26 autres élus communautaires.

maires

La Conférence des maires

Les 24 maires des communes de Nantes Métropole constituent la Conférence des maires.

Le Conseil de développement

Le Conseil de développement exerce auprès de Nantes Métropole une mission d'expression de la société civile sur les grands sujets qui concernent notre territoire.


Les compétences

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24 communes …

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… une administration centrale

Le siège de Nantes Métropole accueille la Direction générale des services (DGS) et 10 autres directions générales. Elle est située 2 cours du Champ de Mars à Nantes.

590 000

Avec habitants, la communauté urbaine Nantes Métropole forme le premier pôle urbain du Grand Ouest. Nantes Métropole regroupe 24 communes pour une superficie totale de 52 336 hectares.

7 pôles de proximité

Nantes Métropole a été découpée en 7 parties distinctes. Chacune de ces zones forme le territoire d'action d'un pôle de proximité. Dotés de missions polyvalentes (déchets, assainissement, voirie, etc.), les pôles de proximité exercent toutes les compétences communautaires. Ils sont directement chargés des fonctions de la gestion de proximité avec les habitants. Ils sont les relais techniques de Nantes Métropole auprès des habitants de la communauté urbaine.

Pôle Pôle Erdre Nantes- et Cens Ouest

La Chapellesur-Erdre

Thouarésur-Loire SainteLuce-sur -Loire

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Pôle Nantes-Loire

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Pôle Loire, Sèvre et Vignoble

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Pôle Erdre et Loire

SaintLégerles-Vignes

Budget 2014

Bouguenais

Bouaye

SaintAignande-Grand-Lieu

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Vertou

Les Sorinières

1,0386

milliard d’euros Énergie, environnement: 108 M€

Enseignement supérieur, développement économique, international, emploi, innovations sociales: 77,4 M€

15%

Développement urbain des territoires, habitat et solidarités: 109,1 M€ 15%

Eau:

146,1 M€ Budget des politiques 11% publiques: 21%

673,6 M€ Commission 10% locale: 26% Espaces maires Déplacements: publics: et adjoints 187,9 M€ 75,5 M€

Autour de son directeur, chaque pôle de proximité comprend une équipe de trois cadres. Les effectifs des pôles varient selon leurs configurations: importance de la population desservie, nombre de communes couvertes, etc. Chaque pôle est doté d'une commission locale. Cette commission est composée des élus communautaires (les maires des communes et des adjoints) qui analysent les situations et les problèmes des habitants et font des propositions d'actions au pôle de proximité.


Grand événement Le nouveau conseil communautaire Le nouveau conseil communautaire

PREMIÈRE JOURNÉE POUR LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE Les moments clés du 16 avril, qui a vu notamment l’élection de la Présidente de Nantes Métropole et des vingt vice-présidents.

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1. Le 16 avril, Gilles Retière, ancien président de Nantes Métropole, a ouvert la séance du premier conseil communautaire du nouveau mandat 20142020. 2. Jean-Guy Alix, doyen du conseil communautaire et maire de Sainte-Luce-sur-Loire, a animé la séance pour le scrutin dédié à l’élection du président de Nantes Métropole. Jean-Guy Alix passe le relais à Johanna Rolland, qui vient d’être élue Présidente de Nantes Métropole. 3. Johanna Rolland, Présidente de Nantes Métropole. 4. Marie-Cécile Gessant, maire de Sautron, s’est exprimée au nom des élus du Groupe minoritaire. 5. Les 97 élus ont voté pour élire les vice-présidents et les membres du bureau du conseil communautaire. 6. Les 24 maires de l’agglomération nantaise siègent au sein de la Conférence des maires. La moitié d’entre eux effectuent leur premier mandat de maire.

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7. Johanna Rolland, présidente de Nantes Métropole, entourée de Fabrice Roussel, premier vice-président et Bertrand Affilé, deuxième vice-président. 8. Johanna Rolland dans son discours d’investiture donne les objectifs prioritaires de ce mandat. 9. Salle comble pour le conseil communautaire du 16 avril. 97 conseillers communautaires étaient présents. 50 d’entre eux sont de nouveaux élus. 10. Fin de séance pour la présidente de Nantes Métropole et ses 20 nouveaux viceprésidents.

88- -Nantes NantesMétropole Métropole- -Mai/Juin Mai/Juin2014 2014


Grandévénement événement Grand Le nouveau conseil communautaire Le nouveau conseil communautaire

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Photos : P. Garçon, S. Menoret, F. Tomps.

Nantes Métropole - Mai/Juin 2014 - 9


Photo : S. Menoret

Grand événement Le nouveau conseil communautaire

La Présidente de Nantes Métropole et les 20 vice-présidents Lecture de la photo de gauche à droite, et de haut en bas :

Jean-Claude Lemasson 10è vice-président, AGRICULTURE PÉRIURBAINE, ARBRE EN VILLE, FORÊTS URBAINES - RISQUES ET POLLUTIONS

Alain Robert 13è vice-président, GRANDS PROJETS URBAINS - GRANDS ÉQUIPEMENTS

Jacques Gillaizeau 12è vice-président, TRANSPORT AÉRIEN ET ENFOUISSEMENT DES RÉSEAUX

Michèle Gressus 6è vice-présidente, AFFAIRES GÉNÉRALES - COLLECTE ET TRAITEMENT DES DÉCHETS - PROPRETÉ

Jacques Garreau 8è vice-président, DÉPLACEMENTS DOUX, CONTINUITÉS PIÉTONNES, HANDICAP

Claudine Chevallereau 11è vice-présidente, TRANSPORTS SCOLAIRES ET SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Karine Daniel 15è vice-présidente, RELATIONS INTERNATIONALES, EUROPE – ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE

10 - Nantes Métropole - Mai/Juin 2014

Pascale Chiron 14è vice-présidente, LOGEMENT SOCIAL

Julie Laernos 18è vice-présidente, EMPREINTE ÉCOLOGIQUE - TRANSITION ÉNERGÉTIQUE - CLIMAT - ENERGIE - DÉVELOPPEMENT DURABLE

Jean-Pierre Fougerat 5è vice-président, VOIRIE

Pascal Pras 9è vice-président, URBANISME - FONCIER

Elisabeth Lefranc 16è vice-présidente, PERSONNEL

Pascal Bolo 3è vice-président, FINANCES - EVALUATIONS POLITIQUES PUBLIQUES – EMPLOI SPORT DE HAUT NIVEAU

Fabrice Roussel 1er vice-président, PROXIMITÉ - DIALOGUE CITOYEN - COOPÉRATIONS MÉTROPOLITAINES - TOURISME

Johanna Rolland Présidente de Nantes Métropole Bertrand Affilé 2è vice-président, DÉPLACEMENTS ET TRANSPORTS PUBLICS

Gérard Allard 4è vice-président, DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DES TERRITOIRES

Marie-Hélène Nédélec 19è vice présidente, COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE - POPULATION MIGRANTE - HÉBERGEMENT SPÉCIFIQUE

Christian Couturier 7è vice- président, CYCLE DE L’EAU -TRAME VERTE ET BLEUE - LOIRE ET COURS D’EAU

Mahel Coppey 17è vice-présidente, ECONOMIE SOCIAL ET SOLIDAIRE, ET ÉCONOMIE CIRCULAIRE

Mireille Pernot (absente sur la photo de groupe)

20è vice-présidente,

PRODUCTION ET DISTRIBUTION DE L’EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT


Grand événement Le nouveau conseil communautaire

Logement /habitat

Urbanisme

Nantes Métropole a mis en place un Plan local de l’Habitat qui a pour objectif la réalisation

Nantes Métropole crée des quartiers à vivre, qui regroupent logements, commerces, entreprises, équipements publics et rénove les centre-bourgs.

5000 logements

par an, de dont 1400 logements sociaux.

Grands équipements

Nantes Métropole développe ses grands équipements. La Cité internationale des Congrès, le parc des expositions de la Beaujoire avec son hall XXL, le Zénith Nantes Métropole, mais aussi l’éléphant et les machines de l’île, le stade d’athlétisme Pierre-Quinon comptent parmi les atouts de l’attractivité de Nantes Métropole.

Développement économique et emploi

Transports et déplacements

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2200 chercheurs et 54 000

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Nantes Métropole s’investit activement pour l’Université de Nantes, soutient les grandes écoles et les laboratoires de recherche.

transports, collecte et traitement des déchets, enseignement supérieur, logement… Les domaines où Nantes Métropole agit concernent le quotidien de chacun d’entre nous.

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Enseignement supérieur et recherche

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Nantes Métropole accompagne les entreprises qui s’implantent sur son territoire et crée des zones d’activités à vocation économique. Elle aide les créateurs ou repreneurs d’entreprise, et soutient l’économie sociale et solidaire. Elle a initié la Maison de l’emploi en 2005, aujourd’hui installée sur huit sites de proximité partagés avec la Mission Locale.

Nantes Métropole mise sur des modes de transport performants : 3 lignes de tramway sur 45 km, 7 lignes de Chronobus couvrant 70 km, 1 BusWay, 48 parkings-relais (P+R), soit 6 694 places. 2 lignes de Navibus, 880 Bicloo en service dans 103 stations, 450 km de pistes cyclables.

Environnement et énergie

Nantes Métropole s’engage au quotidien dans la préservation de son environnement avec la mise en place d’actions : Plan Climat, plan d’actions énergie, développement de réseaux de chaleur, de chaufferies biomasse, de transports en commun, etc.

30%

Objectif réduire de les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020.

étudiants sont accueillis à Nantes.

Eau Les habitants de la métropole consomment

38 millions de m3

près de d’eau potable par an. L’usine d’eau de La Roche alimente 90% d’entre eux. Nantes Métropole traite aussi les eaux usées via son réseau d’assainissement et ses 12 stations d’épuration.

Déchets Nantes Métropole organise la collecte, la valorisation et le traitement des déchets. Chaque année, sur la métropole,

294 000 tonnes de déchets

sont collectées. On compte 12 déchèteries, 4 éco-points et deux usines de valorisation des déchets.

Espaces publics et propreté Nantes Métropole entretient chaque jour les espaces publics, rues et parcs. Elle gère l’éclairage public, la signalisation, le nettoyage des graffiti.

280 agents

communautaires œuvrent au service de la propreté.

Nantes Métropole - Mai/Juin 2014 - 11


Nantes Métropole actualités

Une fourmi géante colonise la Galerie des Machines La Galerie des Machines, sous les Nefs, abrite désormais une nouvelle recrue qui pourra porter cinq personnes. Autre nouveauté : le Carrousel des Mondes marins révélera un décor hors norme dans sa salle des machines.

FAIRE PARTICIPER LE PUBLIC SUR LE DOS D’UNE FOURMI GÉANTE Pointant le bout de ses antennes à l’occasion des vacances de février 2014, la Fourmi porteuse est la dernière création de la Compagnie des machines. Elle a été imaginée par François Delarozière et Pierre Orefice. Du haut de ses 2,80 mètres, elle pourrait être la première d’une cohorte à naître dans les années à venir, qui formerait une colonie. « Nous avons décidé de créer un élément où l’on peut

faire participer le public », précise Pierre Orefice, co-auteur et directeur des Machines. Aussi l’insecte géant pourra-t-il être dirigé et manipulé par quatre personnes et deux machinistes, dont un au sol. L’année 2012 avait vu l’arrivée du Carrousel des Mondes marins, et avec lui la mise au vert de la Galerie des Machines. 2013 a permis de poursuivre cette évolution végétale au sein de la galerie. 2014 verra, outre l’arrivée de la fourmi géante, la mise en scène des fonds marins au cœur des entrailles du Carrousel des Mondes marins. Ce décor, qui concerne la salle des machines où deux éléments descendent, a été imaginé par le Groupe Zur d’Angers. La descente au fond des mers devrait être inoubliable pour les chanceux qui pourront l’expérimenter. Gwenaëll Lyvinec

Photo : P. Garçon

Une fourmi court sur le béton de la Galerie des Machines. Anodin ? Pas vraiment quand l’insecte mesure 4 mètres de long et 3,80 mètres de large ! Ses mandibules claquent à mesure qu’elle avance. Ses grands yeux rouges observent son environnement tandis qu’elle oscille la tête... Pas de panique ! Nous sommes au cœur de l’univers onirique des Machines de l’Île.

Les Machines de l’Île, parc des Chantiers, boulevard Léon Bureau, 44200 Nantes. Tel. 0810 12 12 25. contact@machines-nantes.fr et www.lesmachines-nantes.fr

UNE FRÉQUENTATION ASCENSIONNELLE Entre 2011 et 2013, la fréquentation des Machines de l’Île n’a cessé de progresser. Ainsi, en 2011, 306 379 touristes se sont rendus sur les lieux, dont 8 % de visiteurs étrangers. En 2012, avec l’arrivée du Carrousel en prime, les visiteurs étaient 505 244, dont 7 % d’étrangers. En 2013, les étrangers représentaient 9 % des 521 032 visiteurs. Le nombre de touristes français (hors département) est en hausse en 2013, puisqu’ils étaient 12 665 visiteurs en plus par rapport à 2012. En trois ans, entre 2011 et 2013, les Japonais sont quatre fois plus nombreux : ils étaient 367 en 2011 et sont 1530 en 2013. Enfin, la fréquentation de l’Éléphant a augmenté de 44 % en trois ans. Le Carrousel approche les 250 000 visiteurs en 2013.

12 - Nantes Métropole - Mai/Juin 2014

Les amateurs de sensations pourront grimper sur la Fourmi et la faire vivre.


Élections européennes le 25 mai,

Nantes Métropole actualités

rendez-vous aux urnes !

Coopchezvous redessine le service à la personne Coopérative d’activités et d’emploi, Coopchezvous accompagne les entrepreneurs qui se lancent dans la création d’entreprises de services à la personne. Au sein de Coopchezvous, coopérative d’activités et d’emploi basée à Saint-Herblain, les services destinés à la vie quotidienne des particuliers sont multiples et variés : nettoyage de vitres, jardinage, ménage, cours de musique soutien scolaire ou assistance informatique… À l’image d’une ruche, la structure héberge des entrepreneurs en émergence dans un même lieu : l’étage 22 du Sillon de Bretagne. Née en 2012 et soutenue par Nantes Métropole, la coopérative accompagne 20 entrepreneurs dans le domaine des services à la personne sur la métropole nantaise, et une dizaine à l’extérieur. Ils sont accompagnés dans le développement de leur projet et sont juridiquement hébergés par la coopérative. Ainsi, ils sont salariés de la coopérative, qui se charge également de leur comptabilité et de la gestion administrative. En contrepartie, ils contribuent à l’ensemble de ses services à hauteur de 13 % de leur chiffre d’affaires. Anne Chauchet et Odile Le Meil dirigent ensemble la coopérative, avec l’aide d’Élise Belard, salariée. « Les gens qui viennent ici ont un parcours derrière eux et des compétences dans les activités qu’ils veulent développer, explique Anne Chauchet. Tous ont le souhait de développer leur emploi auprès des particuliers. » Coopchezvous soutient ces nouveaux patrons, souvent confrontés à la solitude du micro-entrepreneur, via des formations, des ateliers, des moments de rencontre.

« Nous sommes une structure d’accompagnement. L’objectif est aussi que les gens testent leur activité sur le terrain. Ensuite, nous les aidons à développer des services innovants, à se démarquer des prestations classiques en restant dans le cadre régle-

MONTÉE EN COMPÉTENCES POUR LE CRÉATEUR D’ENTREPRISE mentaire. » Le fait d’être hébergé par ce type de structure offre aussi « une véritable dynamique collective », assure Anne Chauchet. Cela permet les échanges, voire de la sous-traitance. « Les gens qui viennent chez Coopchezvous ont nos valeurs de solidarité, de lien social, et ils articulent aussi leur projet dans une dimension d’accompagnement de leur clien-

tèle. » L’accompagnement dure de 18 mois à deux ans, échéance clé « pour réfléchir à sa sortie et pour voir si l’activité est viable ou non », souligne Odile Le Meil. Si elle l’est, l’entrepreneur peut continuer à s’impliquer dans la coopérative en devenant actionnaire, prendre part aux décisions importantes et ainsi aider indirectement d’autres entrepreneurs à monter leur entreprise. Il peut aussi choisir une autre voie : « La participation dans la coopérative doit être un parcours professionnalisant, qui permette de valoriser l’entreprise, quelle que soit son issue. Il y a une vraie montée en compétences pour le créateur d’entreprise. » Gwenaëll Lyvinec Coopchezvous. Sillon de Bretagne à Saint-Herblain. 02.28.07.77.07. www.coopchezvous.net

Valérie Biard, nouvel entrepreneur, Anne Chauchet et Élise Belard.

Valérie Biard.

L’AIDE INFORMATIQUE POUR LES MALVOYANTS Après un parcours professionnel dense, Valérie Biard choisit de créer son emploi et frappe à la porte de Coopchezvous. « J’ai d’abord dû rendre concret mon projet de cours particuliers d’informatique », explique la trentenaire. Au gré de salons, de rencontres opportunes, Valérie trouve son créneau : les cours d’informatique pour déficients visuels. « Je voulais rendre mes cours accessibles à tous : aux jeunes, aux adultes et aux personnes âgées avec une déficience visuelle. Il y a une vraie demande et peu de structures existantes. » Elle suit alors une formation en informatique adaptée. Elle propose son aide à la Clissa, association de handicapés visuels, se met en situation pour mieux comprendre les besoins des personnes déficientes visuelles. Aujourd’hui, avec l’Atelier informatique de l’Erdre, elle propose des cours collectifs, épaulée par l’Ouvre-Boîtes44, autre coopérative d’activités et d’emploi, et des cours individuels avec Coopchezvous. L’Atelier informatique de l’Erdre, 06 60 80 00 97. www.aidle.fr

Nantes Métropole - Mai/Juin 2014 - 13


Nantes Métropole actualités

Tramway : refaire les rails Durant l’été, des travaux de rénovation des rails vont avoir lieu sur différentes stations des lignes de tramway. Durant le mois de juin, mais plus particulièrement en juillet et août, la circulation des tramways va être perturbée. Exploitées depuis 1992, certaines parties de la plate-forme tramway ont aujourd’hui besoin d’être rénovées entre les stations tramway 8 Mai et Mangin. Ainsi, près de 1,5 km de voies qui représentent 3 000 mètres linéaires de rails seront changés. Afin de limiter ultérieurement le nombre des interventions de rénovation et, de ce fait, les perturbations sur ces lignes de tramway, plusieurs types de travaux sont réalisés en même temps :

en parallèle du remplacement de rails, il est prévu de renouveler les enrobés de 8 traversées routières, de remettre aux normes la signalisation lumineuse à ces carrefours, et de renforcer la sécurisation des carrefours en déplaçant des poteaux de ligne aérienne de contact, de réaliser des aménagements piétons et deux-roues, etc. Les travaux se dérouleront en quatre phases. Des bus relais tram (BRT) seront mis en place pour garantir les trajets des voyageurs pendant toutes les phases de travaux. Un budget de 5,4 millions d’euros est prévu.

Secteur de Pirmil.

Des guides d’information travaux seront disponibles sur les différents sites concernés, ainsi qu’à la Semitan.

Des travaux se dérouleront la nuit principalement dans le secteur de Pirmil, durant le mois de juin. La circulation ne sera pas perturbée en journée.

Informations supplémentaires : www.tan.fr N° InfoTravaux : 0800 44 20 05

EXPRIMEZ-VOUS SUR LE CHRONOBUS ! Jusqu’au 14 juin, une enquête est lancée auprès des habitants au sujet des lignes de Chronobus C5, C6 et C7. A-t-il changé votre façon de vous déplacer? Quelle place tientil dans vos déplacements ? Vous a-t-il « facilité la ville » ? Cette enquête, anonyme, constituera une source d’informations importante pour la métropole, l’objectif étant d’améliorer encore l’offre de transport et l’aménagement du territoire. Dix minutes suffisent à donner son avis sur Internet. www.enquetechronobus.fr

Station Diderot (à Rezé) à station Hôtel Dieu.

Les lignes de tramway 2 et 3 seront coupées du 7 juillet au 10 août entre ces deux stations.

Station 8 Mai à Hôtel Dieu.

Les lignes de tramway 2 et 3 seront coupées du 11 août au 24 août entre ces deux stations. Les lignes de tramway 2 et 3 seront remises en service dans leur intégralité le lundi 25 août en début de matinée

Station Pont Rousseau/ Martyrs.

La station va être intégralement refaite, de juillet à septembre. Aujourd’hui peu identifiable, elle sera totalement réaménagée. Un trottoir plus large et des aménagements piétonniers seront réalisés en arrière-station. Des magnolias viendront apporter une touche de végétal sur le site. Des travaux de finition seront également effectués pendant cette dernière phase sur l’ensemble de l’emprise de chantier. Réouverture le 7 septembre.

La station Pont Rousseau Martyrs va être totalement réaménagée durant l’été. 14 - Nantes Métropole - Mai/Juin 2014


Nantes Métropole

Zapping

Faites du vélo ! Le 15 juin tout le monde est invité à enfourcher sa bicyclette pour la Fête du vélo ! De 9 h à 18 h, les bords de Loire seront accessibles et sécurisés pour les cyclistes amateurs. Cette fête est organisée depuis maintenant 13 ans par l’association Place au vélo avec le soutien de Nantes Métropole et des collectivités départementale et régionale. Cette année seront proposées des animations sur certains sites du circuit : à Malakoff, à Nantes, à Thouaré-surLoire, à La Chapelle-Basse-Mer et à Basse-Goulaine. Pour cette édition, les communes de Nantes, Sainte-Luce-sur-Loire, Thouaré-sur-Loire, Mauves-surLoire, La Chapelle-Basse-Mer, Basse-Goulaine, Saint-Julien-deConcelles et Saint Sébastien-surLoire seront à l’honneur.

DR

Le Carrousel des Mondes marins primé à Los Angeles ! Le 5 avril dernier, François Delarozière et Pierre Orefice, tous deux co-auteurs des Machines de l’Île, ont reçu un Thea Award à Los Angeles. Ce prix récompense l’attraction la plus originale du monde 2014 : en l’occurrence le Carrousel des Mondes marins. Depuis sa création, la fréquentation du Carrousel est en constante progression et cet award vient encore renforcer la notoriété du site.

Nantes Creative Generations : il est encore temps de participer ! Jusqu’au 31 mai prochain, les jeunes âgés de 18 à 30 ans de l’agglomération nantaise, porteurs d’un projet ou d’une initiative citoyenne, peuvent présenter leur candidature pour participer au Forum Nantes Creative Generations qui se déroulera du 22 au 25 octobre 2014. Dans le cadre de ce forum, ils pourront échanger et débattre autour de leurs initiatives citoyennes locales et monter un projet avec des jeunes Européens. www.nantescreativegenerations.eu

3 vidéos sur nantesmetropole.fr Deuxième Conseil communautaire de Nantes Métropole

Premier Conseil communautaire de Nantes Métropole

Trois questions à Johanna Rolland

Nantes Métropole - Mars/Avril 2014 - 15


Métropole d’avance La Loire accueillera en son lit un bateau à aubes de 90 m de long et de 15 m de large.

Un bateau à aubes pour découvrir la Loire Le groupement d’entreprises du pôle naval Neopolia, basé à Saint-Nazaire, va réaliser trois bateaux, dont deux bateaux à aubes, pour un croisiériste strasbourgeois. L’un des navires naviguera sur la Loire dès le printemps 2015. Naviguer sur la Loire, découvrir les secrets de son lit, deviner les somptueuses demeures qui bordent le fleuve. Et se laisser vivre une semaine durant au fil de l’eau, à 15 km/heure… L’idée de remettre au goût du jour ce patrimoine naturel qu’est la Loire émane de CroisiEurope, société spécialisée dans la croisière fluviale et installée à Strasbourg. Comme elle l’a fait sur la Garonne et d’autres fleuves européens, CroisiEurope veut proposer des croisières d’une semaine sur la Loire, de Nantes à Angers-Bouchemaine, sur un bateau à aubes de 90 m de long et 15 m de large, qui pourra embarquer 96 passagers et les accueillir dans 48 cabines. Pour réaliser ce bateau, CroisiEurope a fait appel au

groupement nazairien d’entre- lérer le dossier », précise Hervé prises du monde naval, le cluster Germain, qui est aussi gérant de Neopolia, en partenariat avec les Mapac Panel à Machecoul, entreChantiers Navals de Saint-Nazaire prise qui réalise les cloisons sand(STX France). « C’est totalement wich dans les bateaux de croisière. nouveau pour Neopolia, explique Ce sera donc un bateau qui avanHervé Germain, administrateur à cera grâce à des roues à aubes, un peu à Neopolia et copilote l’image de de la filière marine. ces bateaux Il était important UN BATEAU RÉALISÉ SUR du siècle que les entre- SON LIEU D’EXPLOITATION preneurs locaux dernier qui puissent tenir ce challenge. » naviguaient sur le Mississippi, aux Quant au bateau, il a été ima- États-Unis. « En termes de proginé dans les bureaux de Stirling pulsion, c’est peu banal, assure Design International, cabinet Thibaut Tincelin, architecte d’architectures navales nantais, naval du cabinet Stirling Design qui a proposé un projet à la fois International. Pour un fleuve novateur et adapté à son envi- ayant peu de tirant d’eau, c’est le ronnement et aux normes qu’il mode de propulsion le plus fiable impose. « Le fait que le bateau soit et le plus simple. Il est entraîné réalisé sur son lieu d’exploitation par un moteur diesel, donc moins a également permis de faire accé- bruyant et plus économe en car-

burant. » Accompagné par les bureaux d’études Ship Studio et Hydrocéan, le cabinet a ainsi imaginé un bateau à coque plate, « le plus léger possible », avec « une superstructure en aluminium », ajoute Thibaut Tincelin. « C’est un bateau plat sans hélice, précise Hervé Germain. Il n’endommagera rien sur la Loire, car les roues ne toucheront pas le sable. » Le MS Loire Princesse – il se nommera ainsi – sera à quai pour le printemps 2015. Près d’une quinzaine d’entreprises du groupement Neopolia réaliseront le bateau. Un beau projet qui offre de nouvelles perspectives au groupement puisque, d’ores et déjà, la réalisation de deux autres bateaux-hôtels, dont un à aubes, a été confiée à Neopolia. Gwenaëll Lyvinec

Mobilus ou l’écomobilité dévoilée à l’école Depuis septembre 2013, plus de 400 élèves du CE2 au CM2 de l’agglomération nantaise se sont investies dans l’opération « Mobilus ». Il s’agit d’un dispositif d’éducation à l’environnement et au développement durable sur le thème de l’écomobilité mis en place par Écopôle avec l’aide de Nantes Métropole. Le point d’orgue du projet se déroule durant deux journées festives, les 12 et 13 juin, autour d’animations sur l’écomobilité et la citoyenneté, et d’une exposition de leurs œuvres réalisées dans l’année, qui permettront aux écoliers de se rencontrer et d’échanger. Les 14 et le 15 juin, l’exposition est ouverte au public de 14 à 18 h à la Maison des Hommes et Techniques - Université permanente (Île de Nantes, près des Nefs).

16 - Nantes Métropole - Mai/Juin 2014


Métropole d’avance

Plus de chaleur en ville grâce au réseau Le réseau de chaleur s’étend. 63 km vont être réalisés d’ici à 2017, faisant passer le réseau de 22 à 85 km, ceci allégeant du même coup la facture énergétique pour les foyers concernés. À partir de 2017, les quartiers de Nantes tels que Donatien, Bottière, Saint-Clément, l’Ouest de l’Île de Nantes, les Facultés, Miséricorde ou encore Michelet, seront raccordés au réseau de chaleur Centre Loire. Ce qui signifie qu’ils pourront bénéficier du chauffage collectif. 63 km viendront ainsi compléter, entre 2013 et 2017, le maillage de 22 km existant. Cela représente l’équivalent de 41 000 logements, sachant que le réseau alimente

en chaleur l’habitat social, mais aussi les bâtiments collectifs et les équipements de plusieurs quartiers. Ces travaux font partie des objectifs du plan Climat de Nantes Métropole, qui ambitionne de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30 % d’ici à 2020. C’est dans ce cadre que Nantes Métropole a décidé de déployer, mais aussi de rénover son réseau de chaleur Centre Loire. Un objectif qui permet, aux habitants qui en bénéficient,

de réduire les émissions de gaz à effet de serre générées par le chauffage et de moins dépenser pour se chauffer. Erena, filiale de Cofely, délégataire de service public de ce réseau, se charge de réaliser et de financer les nouvelles chaufferies nécessaires pour développer le réseau. Il l’exploitera durant 20 ans. Cofely porte l’investissement de près de 93 millions d’euros. L’Ademe y participera à hauteur de 28 millions d’euros.

Pour étendre ce réseau, la chaufferie Malakoff qui existe aujourd’hui va être démontée, du fait de son ancienneté et de l’extension du réseau, puis reconstruite. Elle sera dorénavant alimentée par trois types d’énergies différentes : en priorité la chaleur récupérée après incinération des déchets de l’usine de valorisation des déchets, puis par la biomasse (résidus de bois) et enfin par trois chaudières gaz d’appoint. Plus de la moitié du combustible utilisé sera constitué d’énergies renouvelables et récupérables (déchets, bois…). Un label en récompense

La chaufferie Malakoff va être démontée et reconstruite. Elle sera alimentée par trois types d’énergies différentes.

Le réseau de chaleur Centre Loire vient d’être labellisé « Écoréseau de chaleur » par l’association des collectivités territoriales et des professionnels pour les déchets, l’énergie et les réseaux de chaleur (Amorce). Il s’est distingué grâce à trois dimensions du développement durable : l’environnemental, l’économique et le social. Nantes Métropole a été récompensée pour les performances de l’année 2012 du réseau de chaleur. Le label « Écoréseau de chaleur » est un label privé, collectif, initié et contrôlé par Amorce. Il est remis en jeu chaque année, selon les performances réalisées dans l’année. Gwenaëll Lyvinec

Des travaux pour l’été Les travaux d’extension du réseau vont perturber la circulation dans certains quartiers nantais. Ils démarrent route de Sainte-Luce-sur-Loire, entre la rue du Croissant et la rue Camille Desmoulins. La rue des Chalâtres sera également en travaux ainsi que le carrefour de la rue des Chalâtres-rue d’Allonville. La circulation sur boulevard Barthou sera perturbée, tout comme sur le carrefour rue des 3 Rois-boulevard Dalby. Boulevard Louis Millet, entre la rue Jules Ferry et le boulevard de Doulon, les travaux s’achèveront cet été. La rue de la Rivetterie sera également en travaux.

Nantes Métropole - Mai/Juin 2014 - 17


Communauté urbaine

5 millions. C’est le nombre de locations de Bicloo réalisées depuis sa création. Un cadeau d’anniversaire pour le vélo citadin qui fêtera ses 6 ans du 19 au 24 mai. Pour l’occasion, des animations sur différentes stations seront proposées. www.bicloo.nantesmetropole.fr

Vélos : place à la finalisation de l’axe Est-Ouest

Le congrès Velo-City 2015 déjà en gestation

Le congrès mondial Velo-City accueille la fine fleur du vélo. Dans un an tout rond, du 2 au 5 Au moment où se prépare la fête quai de Tourville. Le second Hadrien Bédok, chef de service juin 2015, cet événement sera du vélo, le 15 juin, de nouvelles tronçon se poursuivra durant à la direction des déplacements à Nantes, témoignant de son balades à vélo se profilent dans l’été, pour réaménager le quai doux à Nantes Métropole. De grand amour de la bicyclette.

Après l’inauguration de l’axe vélo Nord-Sud, c’est au tour de l’axe Est-Ouest, en bordure de Loire, d’entrer dans son ultime phase de travaux.

la métropole avec la finalisation de l’axe vélo Est-Ouest. Un axe dédié qui relie le quai de la Fosse (pont Anne de Bretagne) au pont Willy Brandt en 2,5 km et qui promet un joli circuit pour profiter des bords de Loire. Ce nouvel axe, en travaux depuis début avril, assure aussi la jonction avec l’itinéraire « Loire à Vélo ». Jusqu’à juin, la première tranche de travaux concernera la rue Gaston Michel jusqu’au

Magellan, la rue de Fleurus, le pont Tbilissi, les abords du Stade Marcel Saupin et le quai Malakoff. Aux abords de la piste, divers cheminements piétons seront valorisés, notamment sur la rue Gaston Michel et le quai Magellan. « Comme pour l’axe Nord-Sud, cet axe Est-Ouest consiste en une piste bidirectionnelle, qui favorise les déplacements quotidiens et sécurisés, souligne

plus, il a une vocation cyclotouristique, du fait de son inscription dans l’itinéraire “ Loire à Vélo ”. Grâce à ces deux axes de qualité supérieure, les cyclistes circulent rapidement et en sécurité, tout en pouvant doubler sans difficultés. » Cet axe permettra de relier le pont Anne de Bretagne au pont Willy Brandt en 10 minutes. Il sera opérationnel pour le mois de septembre. IC

Sur les bords de Loire, les cyclistes peuvent désormais apprécier la qualité des pistes de Loire à Vélo.

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« Nous sommes entrés dans une phase active de préparation du colloque », indique Hadrien Bedok, chef de projet Velo-City 2015 à Nantes Métropole. Préparé en amont par un comité d’une quinzaine de personnes, l’appel à contributions international va être dévoilé à Adélaïde, en Australie, où se déroule VeloCity 2014, événement majeur piloté par la Fédération cycliste internationale (ECF). La sélection des contributions est prévue en septembre 2014. « Pour l’essentiel, explique Hadrien Bedock, il s’agira de propositions européennes avec, sans doute, des contributions de pays en voie de développement, notamment ceux d’Afrique du Nord. » « Par ailleurs, une réflexion est en cours afin de concevoir un dispositif d’animations en lien avec le colloque, en associant le grand public à Velo-City et en mettant en valeur l’ensemble du territoire. La conférence doit être un grand rendez-vous pour les citoyens qui se passionnent pour la question de la mobilité. » Traitant de manière transversale de la question du vélo, en explorant tous les champs possibles, Velo-City accueille chaque année pas moins de 1 000 participants. L’édition nantaise se déroulera à La Cité des Congrès. IC


Une vingtaine de « boîtes à vélos ». Depuis septembre 2013, le collectif « Les boîtes à vélos » regroupe une vingtaine de professionnels dont l’entreprise utilise le vélo au cœur de leur activité. Objectif des « Boîtes à vélos » ? Promouvoir la logistique urbaine durable et le développement de micro-entreprises à vélo.

Communauté urbaine

Une bricoleuse qui se « biporte » à domicile Depuis la création de la Bricolette il y a un an et demi, Sarah Bichon effectue des travaux de bricolage chez les particuliers, dans un périmètre intra-périphérique, en circulant sur son biporteur électrique alimenté en énergies renouvelables.

Sarah Bichon.

Parallèlement à son travail d’enseignante en métiers du bâtiment, Sarah Bichon, nantie d’un CAP de menuisier, réalisait régulièrement des travaux pour des amis. Lesquels lui proposèrent, un jour, de la rémunérer. D’où un changement de cap professionnel pour la jeune femme « passionnée de bois ». Après une période d’essai, La Bricolette voit le jour, il y a un an et demi, grâce au soutien de L’Ouvre-boîtes44 et de Coopchezvous , deux coopératives d’activités et d’emploi. Entre autres interventions, Sarah répare les meubles, change les prises, rabote les portes... « Je réalise tous les petits travaux pour lesquels un entrepreneur ne veut pas se déplacer. D’ailleurs, certains menuisiers, plombiers et peintres me contactent pour accomplir certains travaux. Il y a une complémentarité avec des professionnels du même secteur. » Outre des conseils en

aménagement, elle conçoit également du mobilier écologique ou sur mesure ainsi que des toilettes sèches intérieures. « À plusieurs reprises, j’ai effectué des travaux pour des femmes célibataires qui voulaient apprendre en même temps, pour être autonomes. Je continue à proposer ce genre de services. » Pour se déplacer, Sarah a fait le choix du biporteur électrique. « J’ai installé une caisse à l’avant pour mes outils. Et j’ai vendu ma voiture. » Depuis, elle partage un véhicule avec son compagnon, Elie Minguet, peintre à vélo et créateur de sa structure « Le Peint seau », qui, lui, utilise une bicyclette normale. « Si je n’avais pas trouvé un fournisseur en énergies renouvelables, Enercoop, je n’aurais pas fait le choix du biporteur à assistance électrique. » IC Rens. 06 25 71 20 13, labricolette@live.fr, www.labricolette.fr

Livraisons et déménagements sur deux roues Livraison d’un canapé, de paquets ou d’un bouquet de fleurs, déménagement d’un petit T2 : voilà quelquesunes des missions que Toutenvélo accepte, en privilégiant les interventions dans l’hyper-centre de Nantes. À l’origine de Toutenvélo, un concept rennais, que ses trois responsables ont souhaité dupliquer à Nantes en faisant appel à Mirella Marcon, ancienne cuisinière, et Valentin Moirez, auparavant livreur pour un dépôtvente. « Depuis mi-octobre 2013, grâce à l’Ouvre-boîtes 44, nous avons créé notre structure afin de mener un projet dont nous sommes convaincus : développer le vélo en ville », expliquent en chœur les deux entrepreneurs. Grâce à leurs deux vélos classiques, le premier pourvu d’un plateau tolérant un poids maximal de 300 kg, le second équipé d’une remorque étanche pouvant transbahuter jusqu’à 150 kg de charge, ils effectuent des livraisons de tous volumes, des entreprises sous-traitant même certaines missions avec eux. « Du fait de la logistique du dernier

kilomètre, certains transporteurs perdent parfois du temps et de l’argent. D’où l’intérêt de faire appel à nous », précise Mirella Marcon. Leur périmètre d’intervention ? L’hyper-centre nantais, où l’accès aux camions et aux voitures devient de plus en plus restreint. « Pour nous, le plus intéressant économiquement. » Leur clientèle ? « Nos services s’adressent à tout le monde. Récemment, un bar nous a contactés afin que nous transportions du matériel sono pour une soirée. » Depuis peu, ils réalisent des déménagements pour des particuliers. « Le plateau peut transporter grosso modo une pièce, cela dépend de la taille des meubles. On peut aller jusqu’au T2 », assure Valentin Moirez. IC Rens. : 06 84 89 03 23 ou 06 48 06 03 31.

Valentin Moirez et Mirella Marcon.

Nantes Métropole - Mai/Juin 2014 - 19


French Tech. Nantes Métropole a déposé sa candidature le 25 avril pour obtenir le Lable French Tech. À suivre sur www.nantestech.com

Grand angle

web2day 2014 : les nouvelles technologies se mettent sur leur 31 ! La 6e édition du web2day, créé et organisé par l’association Atlantic 2.0, aura lieu du 4 au 6 juin à la fois à Stereolux, à Trempolino, à l’Université permanente, à la plateforme Design’In et sous les Nefs, sur l’Île de Nantes, ainsi qu’au Centre de Communication de l’Ouest. C’est quoi le web2day ? Le deuxième plus gros festival du numérique en France, après « LeWeb » à Paris (décliné à Londres depuis 2012), qui réunit à Nantes toute la communauté du web et de l’innovation. Au menu des festivités : des conférences, des ateliers, beaucoup de networking (ou « réseautage » pour développer son business), un concours de start-up, des showrooms pour mieux montrer les plus récentes innovations technologiques, et des soirées où les discussions informelles priment autant que le buffet et la bonne humeur. Cette année, le web2day souffle ses six bougies, et met les petits pixels dans les grands. Plus de jours, plus de lieux, plus de conférences. Parmi elles : comment naviguer en toute sécurité sur le web ?

A l’origine de l’événement Web2day, l’équipe de la Cantine Numérique : Lucie Piriou, Adrien Poggetti, Florent Gosselin et Magali Olivier. www.web2day-nantes.org/fr

Quid de l’Internet des objets ? De la loi Hadopi, cinq ans après sa création ? Comment industrialiser l’innovation dans le secteur numérique ? Comment start-up et grands comptes industriels peuvent-ils collaborer ? Bien que le web2day soit destiné essentiellement aux professionnels – experts développeurs, start-upers, investisseurs – , beaucoup de sujets d’actualité seront abordés, comme par exemple les Big Data (données numériques massives) après l’affaire d’espionnage de la NSA, ou les MOOC, ces cours en ligne (ouverts et massifs) qui réinventent gratuitement l’enseignement. Au fait, ça ressemble à quoi un Minitel qui tweete ? Ça sert à quoi une imprimante 3 D ? Vous le saurez si vous allez au web2day ! Cécile Faver

ROSEMOOD, des faire-part « bijoux » en ligne Grégoire Monconduit, dirigeant de l’entreprise web Rosemood, animera, avec les startupers le Slip Français et Archiduchesse, la table ronde la plus glamour du web2day 2014. Le thème : quelles sont les bonnes manières pour e-vendre? Rosemood a le goût du travail d’orfèvre. Surtout quand il s’agit de redonner ses lettres de noblesse, à l’ère numérique, aux faire-part, tout en papier haut de gamme, de naissance, de mariage, ainsi qu’aux cartes d’anniversaire, de vœux ou de remerciement. Son credo : proposer aux internautes de les créer en ligne, en mode « satisfait ou réimprimé ». Rosemood a le sens du service ! Au point que chaque faire-part design, accompagné d’une photographie, d’un texte et d’une enveloppe de couleur sur mesure, ressemble à un petit bijou ciselé. « On n’envoie un faire-part que deux à trois fois dans sa vie ! souligne Grégoire Monconduit, fondateur et président de Rosemood. Bien sûr nos papiers sont plus chers, mais nous sommes plus nombreux au sein de l’entre-

prise. Toute l’équipe de Rosemood est au service de la qualité. Ce qui est un facteur différenciant, d’autant plus que 50 % du marché est sur Internet. » Créée officiellement en mai 2010, Rosemood – codirigée également par Antoine Roche et Hélène Germain – a choisi de s’installer à Nantes. Sans regret ! Aujourd’hui, loin de Paris, elle édite deux sites français qui cartonnent, et un site allemand, pour faire ses premiers pas sur la scène internationale. Tandis que l’Atelier Rosemood, en charge de l’édition et de l’impression numérique (en relation avec une imprimerie à Treillières), continue de grandir entre les murs de l’immeuble Ehundura sur l’Île de Nantes. De quoi avoir envie de créer une occasion... pour créer des faire-part signés Rosemood ! CF

Grégoire Monconduit, dirigeant de Rosemood.

www.rosemood.fr Photos : P. Garçon

20 - Nantes Métropole - Mai/Juin 2014


172 start-up. C’est le nombre de création de jeunes entreprises du numérique en 2013. En 2012, elles étaient 151. Ces start-up sont principalement issues d’Atlanpole, de la Cantine numérique, mais aussi d’incubateurs d’école d’ingénieurs.

Grand angle

NR(s) - Nantes/Rennes Métropoles

BIONICOHAND, une main robot pour revivre Nicolas Huchet est un porteur de projet ingénieux. Invité au web2day 2014, il parlera de sa main robot nommée « Bionicohand » et serrera la pince chaleureusement.

Nicolas Huchet, porteur du projet Bionicohand. bionicohand.wordpress.com

Bionicohand est une pionnière. C’est encore un prototype, mais c’est déjà une main robot en open source qui fonctionne bien. Nicolas Huchet, amputé de l’avant-bras à la suite d’un accident de travail, en est le premier utilisateur… et le concepteur. Née au LabFab de Rennes entre 2012 et 2013 de sa rencontre avec InMoov (un robot entièrement en open source), Bionicohand (beaucoup moins onéreuse qu’une prothèse de main classique) est composée notamment d’une carte électronique programmable et de capteurs musculaires. Depuis février de cette année, elle sait tenir un verre, prendre un œuf et serrer les mains de ceux et celles qui la rencontrent. Pour parler « open source », ou « accès aux technologies dans le monde du handicap ».

« Bionicohand me booste ! Elle me redonne une vie sociale comme je n’en avais plus, et j’ai davantage confiance en moi, affirme Nicolas Huchet, tout juste âgé de 30 ans. Elle est une raison de me battre, pour moi et les autres ! » Devenu depuis deux ans expert en utilisation de prothèse « bionique », il continue simultanément de former des techniciens du son (groupes musicaux en concert), grâce au collectif Soundwest, à Toulouse, à Paris et en Bretagne. Tandis que Mecanicohand, la « cousine » plus robuste de Bionicohand est en cours de conception au sein de l’Institut National des Sciences Appliquées de Rennes. Mais les aventures de Bionicohand ne s’arrêtent pas là. Après le web2day 2014, Nicolas Huchet, bourré d’idées pour développer son projet – par exemple, tisser des liens entre les FabLab nantais et rennais, créer une start-up humanitaire, promouvoir la santé pour tous à l’échelle mondiale – fera un saut à la première Maker Faire à Paris fin juin. CF

COMPANY CAMPUS, futur accélérateur privé de graines de start-up Company Campus, le premier « selfincubateur » privé de la métropole nantaise, organise le « Start-up Contest », Le concours de startups européennes du web2day 2014. Company Campus a le goût des challenges et pense en européen. Premier « self-incubateur » de la métropole nantaise, le Company Campus, niché sur l’Île de Nantes, est une « couveuse » pour start-up venant d’éclore, tels des poussins, où on joue collectif pour mieux répondre à des appels d’offres. Tout un état d’esprit que connaissent bien les jeunes pousses entrepreneuriales (30 personnes) qui ont jeté l’ancre au Company Campus, tels Clever Cloud (hébergement cloud), SounderBox (premier jukebox 2.0) et TuttiVox (outils d’e-démocratie). État d’esprit que connaissent bien également les startupers en lice lors du « Startup Contest » que le Company Campus organise depuis l’édition

Florian Hervéou, organisateur de Company Campus.

www.companycamp.us

2013 du web2day. « C’est un peu comme aux Jeux Olympiques ! explique Florian Hervéou, simultanément, à 34 ans, cofondateur-directeur de Company Campus et créateur de la société TuttiVox, mais le Startup Contest n’est pas qu’un concours, c’est un événement dans l’événement, lancé par Atlantic 2.0 depuis 2011. Nous y avons apporté un process spécifique, qui propulse les startupers et facilite leurs rencontres business avec des investisseurs. » Quarante start-up du web (objets connectés, cloud computing, économie collaborative, B2B…), venues des quatre coins de l’Europe, « pitcheront » (auto-présentation en quatre minutes), en anglais seulement, sous l’œil d’un jury très pointu, les 5 et 6 juin, jour de la « finale ». Ce qui boostera dans la foulée le Company Campus, déterminé à devenir un accélérateur européen de projets de start-up du numérique. Son objectif : faire de Nantes une ville européenne « tendances & business » où il est facile de lancer sa start-up. CF

Photos : F. Tomps

Nantes Métropole - Mai/Juin 2014 - 21


Grand angle

Grand angle

« INTERNET N’EST PAS JUSTE UN OUTIL, UN MÉDIA » Trois questions à Magali Olivier, directrice des opérations au sein de l’association Atlantic 2.0, chargée d’organiser le web2day. 1) Comment est né le web2day ? L’idée d’Atlantic 2.0 au départ était de créer un événement sur une demi-journée, qui fédère l’écosystème local, afin de commencer à avoir une vitrine du numérique à Nantes. Nous avons eu d’emblée le soutien de nos pairs parisiens, Stéphane Distinguin (président du pôle de compétitivité Cap Digital, ndlr) et Bernard Stiegler (directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation du Centre Pompidou, ndlr). Deux cents personnes sont venues lors de la première édition en 2008, ce qui était encourageant. Depuis, nous transformons cet événement tous les ans. Environ 1300 personnes sont venues en 2013, tandis que 4000 nous ont regardés en streaming. 2) Le web2day monte sans cesse en puissance. Quelle est sa prochaine étape de développement ? En 2012, il y a eu un virage. Fleur Pellerin (ministre déléguée à l’économie numérique de 2012 à 2014, ndlr) est venue nous voir, et nous avons changé d’envergure. Nous avons créé le concours de start-up, les ateliers « Hack the RH », multiplié les conférences en anglais, puis intégré les showrooms l’année suivante. Nous continuons sur notre lancée, et souhaitons embarquer à chaque fois plus de monde. Internet n’est pas juste un outil, un média. Il change nos habitudes, notre vie, nos relations à autrui, et oblige à repenser les modèles économiques des entreprises. C’est la troisième révolution industrielle ! En ce qui concerne le web2day, nous sommes en train de poser les premiers jalons de son internationalisation, en invitant des speakers et des chefs d’entreprise européens et internationaux. Mais pour l’instant, nous préférons garder secrets nos objectifs à long terme ! 3) Quel est l’état d’esprit du web2day? Il est avant tout collectif, comme à la Cantine, mais à plus grande échelle. L’idée est de créer des conditions propices aux échanges et aux rencontres entre les chefs d’entreprise, de la start-up à l’industriel, les étudiants, les financeurs, les développeurs, les médias et les élus. Le dénominateur commun, c’est le numérique allié à la convivialité. On encourage vivement l’informel, les contacts, même si les gens viennent surtout pour le business. Le web2day, c’est aussi pour apprendre des trucs nouveaux, et l’ambiance y est détendue ! Il y a une véritable alchimie qui s’y crée, avec beaucoup d’enthousiasme. Et nous avons des fans fidèles ! Propos recueillis par CF

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Devoxx4Kids : l’informatique est un jeu d’enfants Nos ordinateurs parlent un langage bien à eux, qui n’a rien à voir avec l’anglais ou le français, où tout est soit noir soit blanc, soit vrai, soit faux. Justement ! « Devoxx4Kids » est un atelier, dédié exclusivement aux enfants, pour leur donner le goût de ce langage informatique. Deux jeux outils sont Jean-François Garreau. proposés pendant tout un après-midi : « Scratch », pour apprendre à partir de 8 ans – à condition de savoir lire – ce que sont les boucles en créant un mini-jeu vidéo, et « Lego Mindstorm », à partir de 10 ans, un jeu pour créer des robots. « L’informatique est partout maintenant, mais tout le monde ne sera pas Steve Jobs ! L’idée est d’éveiller les enfants, de manière très encadrée, à l’informatique pour qu’ils sachent ce qu’il y a derrière un écran d’ordinateur, et peut-être créer des vocations ! explique Jean-François Garreau, à l’initiative du Devoxx4Kids by Nantes (soutenu par l’association ADN Ouest), par ailleurs trésorier du GDG Nantes (Google Developers Group). Coder, c’est juste une gymnastique mentale ! » CF


Nantes Métropole Talents

17 %. C’est le pourcentage de ce que représente dans l’emploi privé l’Économie sociale et solidaire à Nantes Métropole.

Le Solilab droit dans ses murs Depuis début 2014, au gré de l’installation des associations et des entreprises, l’imposant espace du Solilab, nouveau pôle de l’économie sociale et solidaire, prend vie, à la pointe Ouest de l’Île de Nantes. Les 8 salariés de Human Connect ont été parmi les premiers à emménager à Solilab. « Nous avions envie de rejoindre un cluster », raconte François Badénès, son président. Cette société nantaise spécialisée dans l’accompagnement à la transition numérique a investi trois des 40 modules en bois (OSB) de 13 à 26 m2, empilés aux deux extrémités de la grande halle. « Nos bureaux sont lumineux, et il n’y a pas de gêne acoustique. La configuration du lieu va générer de la sociabilité, des synergies et des projets. » Des salles de réunion et des bureaux en open space complètent l’offre du Solilab, auxquels s’ajoutent des espaces de stockage, une cantine, un magasin collectif de 500 m2 ouvert depuis le mois d’avril et un vaste espace événementiel pour des conférences ou des réunions...

L’ensemble de 9 000 m2 prend place dans l’ancienne friche Larivière, dont l’aménagement et la réhabilitation se parent d’une dimension écologique et innovante, avec, entre autres, un chauffage environnemental grâce à une chaudière bois et une station de phyto-épuration fonctionnant avec des bassins hors sol. Juste à côté, dans le bâtiment où les Ecossolies, association porteuse du projet, ont installé leurs bureaux, un labo va, par ailleurs, accompagner les porteurs de projets dans leur création d’entreprise. En tout, 150 personnes vont travailler et se croiser quotidiennement au Solilab. IC Le Solilab, 8 rue Saint-Domingue, Île de Nantes (près de l’ancien Karting). Magasin ouvert du lundi au vendredi.

Les « 48 heures du Solilab » Durant deux jours, les 13 et 14 juin prochains, le Solilab invite à venir le découvrir, en proposant différents ateliers et animations dans ses locaux. Vendredi 13 juin : journée destinée aux professionnels, porteurs de projets, bénévoles, étudiants et collectivités locales, destinée à mieux connaître les activités d’innovation sociale du territoire, sous forme de mini-conférences et présentations d’expériences innovantes dans des secteurs variés... Samedi 14 juin : un moment grand public et festif, avec un marché de producteurs, des ateliers de création, une expo-vente de créateurs, des animations autour des jardins et de l’écologie, un défilé de mode, des jeux, une mini-ferme, des concerts, des spectacles... Rens. http://www.ecossolies.fr/

L’équipe de Human Connect a pris place dans les locaux neufs du Solilab.

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Nantes Métropole Talents

Quand le cirque s’adapte à des publics différents Fondée à Nantes en 2003 et basée au Pellerin, l’association The Serious Road Trip anime des ateliers de cirque auprès des personnes touchées par un handicap mental ou physique. L’association escompte relancer prochainement ses projets humanitaires, destinés aux enfants d’Albanie et de Moldavie en situation de grande précarité. Né à Londres, il y a une vingtaine d’années, le projet « The Serious Road Trip » a ensuite migré vers la France, d’abord à Orléans, puis à Besançon, et enfin à Nantes. De l’objectif d’origine qui était d’apporter de l’aide aux pays en guerre, les trois structures françaises ont conservé la dimension humanitaire, y insufflant un certain esprit circassien. Leurs territoires d’action : l’Afghanistan, le Kosovo, la Roumanie, la Palestine... « À Nantes, nous sommes intervenus principalement en Albanie et en Moldavie, en proposant des ateliers de cirque pour les enfants, certains orphelins, d’autres d’origine rom, le but étant d’aider la plupart à sortir de la rue », détaille Sébastien Coquet, l’un des 5 membres actifs de The Serious Road Trip à Nantes. Mis temporairement de côté ces trois dernières années, ce volet humanitaire coexiste avec la tenue d’ateliers de cirque adapté dans la région. « Depuis 2005, nous proposons des activités dans les instituts médico-éducatifs et les structures d’hébergement accueillant des personnes en situation de handicap mental ou physique. » Cette année, grâce à une dizaine de partenariats avec des structures spécialisées, environ 80 personnes en situation de handicap s’essaient à la jonglerie, l’équilibre sur objets, l’acrobatie ou l’art du clown. IC Les 6 et 7 juin 2014, 6e édition du Festival Pelleri’nez, organisée par The Serious Road Trip, près de l’Espace René Cassin, au Pellerin, avec une dizaine de compagnies de cirque. Rens. 02 28 01 41 10.

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Nantes Métropole Talents

Des créateurs en pleine « Emergence » Fondé en 2004, le collectif Emergence regroupe actuellement 45 créateurs régionaux de mode et accessoires, dont une moitié implantée dans l’agglomération nantaise. Depuis septembre 2013, une boutique, installée dans le centre-ville de Nantes, propose leurs créations à la vente. Où dénicher des pièces uniques en matières naturelles ou qui revalorisent des matières issues de l’industrie du luxe, des sacs mixant laine et cuir, du prêt-à-porter en petites séries? Au Lab’, la petite boutique ouverte par le collectif Emergence, près du marché Talensac, et animée par Virginie Sillero. Chaque mois, selon un système de turn-over, 8 de ses 45 membres y présentent leurs créations artisanales. «Grâce à cet espace vitrine, les créateurs mutualisent les moyens de diffuser leurs créations, ce qui leur permet de produire dans leur atelier. Nous leur proposons des contrats de 2 mois à un an », précise Alice Bidau, chargée de mission à Emergence. Dans ce lieu, les vêtements, chaussures, sacs, bijoux et chapeaux sont fabriqués exclusivement en circuit court, c’est-à-dire dans la région Pays de la Loire, avec, au maximum, un intermédiaire. Autres critères que les créateurs doivent respecter : un statut professionnel, des tarifs respectant le travail effectué, un savoir-faire, de la créativité, une marque ayant une identité... Parallèlement au Lab, le collectif Emergence organise également des salons et des expositions afin de mieux faire connaître auprès des institutions, du public et des industriels le travail des créateurs mode et accessoires sur le territoire. IC Le Lab Emergence, 30 rue de Bel Air, 44000 Nantes. collectifemergence. over-blog.com Session de printemps d’« Eton’Nantes », exposition-vente mode et création, les 24 et 25 mai 2014, sur l’Île de Versailles, Nantes.

Alice Bidau, chargée de mission à Emergence.

Pirates Production en équipe.

« Un car de lune » pour le jeune public Collectif artistique promouvant les musiques et cultures du monde, Pirates Production développe le projet « Car de Lune » depuis un an, notamment sur l’agglomération nantaise. Le principe ? Dans le cadre de manifestations culturelles, aménager et animer un espace spécifique destiné au jeune public. Le festival Charivari, à Vertou, la Semaine du développement durable, aux Sorinières, la manifestation Les Instants du monde, à Rezé : depuis la création de Car de Lune, le collectif Pirates Production multiplie les interventions, au nombre d’une quinzaine en 2013. « Le projet est né d’un constat : celui d’un manque de propositions, en termes d’accueil du jeune public, durant certaines manifestations », retrace Mélanie Thiébaut, animatrice de Car de Lune. D’où l’idée de créer un espace à géométrie très variable, doté d’une scénographie adaptée aux enfants, proposant des spectacles intergénérationnels et des ateliers de musique, conte, cirque ou danse. « Une sorte de guinguette itinérante, composée de différents modules, et à laquelle les associations des quartiers ou des communes peuvent participer », décrit Laurent Imbert, coordinateur du collectif basé à Nantes depuis trois ans. En outre, la dizaine de groupes musicaux venus des quatre coins du monde (Afrique, Amérique du Sud, Balkans...) que Pirates Production soutient, depuis sa création en 1991 sur l’île d’Yeu, y participent à l’occasion, via des propositions musicales. Construit à l’échelle d’un territoire, ce projet à connotation nomade induit certains moyens matériels : un mini-chapiteau, déjà acquis, et, évidemment, le fameux car, qui donne son nom au projet, et dont l’achat doit se faire prochainement. IC

Renseignements et programme sur www.piratesproduction.net/

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Sortie(s)

20 ans de saga des Géants Entre les Géants et les Nantais s’est tissée au fil des années une histoire de cœur. Il y a déjà 20 ans que le premier Géant est apparu dans la Cité des Ducs, tombé du ciel. Les petits Nantais ont grandi avec son souvenir et ont accompagné la saga des Géants au fil des décennies. Le chapitre suivant, intitulé « Retour d’Afrique », s’est écrit en 1998, quand le Petit Géant noir est venu à la rencontre des habitants, avant de réapparaître deux ans plus tard accroché au cou d’une girafe de 12 mètres de haut, dans l’épisode « Les chasseurs de girafes ». La Petite Géante, elle, tombe du ciel pour la première fois à Nantes en 2005, dans une aventure intitulée « La visite du sultan des Indes sur son éléphant à voyage dans le temps ». À côté de l’éléphant, elle découvre la ville, entourée d’une nuée de lilliputiens. Quatre ans plus tard, elle revient accompagnée de son oncle le Géant, devenu Scaphandrier, à l’occasion d’un nouveau voyage dans le temps qui le plonge à l’époque du Titanic pour raconter « La Géante du Titanic et le scaphandrier ». Le dernier opus de la Petite Géante à Nantes date de 2011. Cette année-là, elle s’installe en ville avec sa radio sur son transat, prend sa douche, fait la sieste dans différents endroits de la cité. Elle s’empare de sa trottinette dans les rues, menée par les lilliputiens et suivie par des milliers de personnes. Elle fait la connaissance du chien géant El Xolo, animal joueur et docile de 3 mètres de haut. Et elle retrouve son oncle devenu campesino mexicain. Si les Géants ne sont pas revenus depuis lors, ils ont tout de même continué de voyager et de montrer leurs prouesses à travers le monde, au Mexique, au Chili, à Berlin, Londres. Et après leur venue à Nantes, certains repartiront à Liverpool en Angleterre. Ils pourraient même aller aux États-Unis ! Du 7 au 9 juin, une Grand-mère Géante viendra faire escale à Nantes. Mémoire intemporelle des Géants, elle contera certains chapitres de leur épopée et de la ville de Nantes. GL www.royal-de-luxe.com et www.nantesmetropole.fr

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« Un caractère fort, intrépide, malicieux et cependant plein de tendresse » Jean-Luc Courcoult, auteur, metteur en scène et fondateur de la compagnie de théâtre de rue Royal de Luxe, basée à Nantes, connait bien les Géants. Il révèle quelques secrets de leur nouveau passage. Qui sera mené par une nouvelle Géante. Propos recueillis par Gwenaëll Lyvinec Photos : P. Garçon / Nantes Métropole Que pouvez-vous nous dire du nouveau Géant ? JLC : « Il s’agit d’une grand-mère,

géante. La Grand-mère de Nantes, qui a des souches à la fois bretonnes et irlandaises. C’est une grand-mère de 85 ans. Ses origines lui ont laissé un caractère fort, intrépide, malicieux et cependant plein de tendresse. Elle navigue dans plusieurs réalités vécues, à la fois dans l’hier, l’aujourd’hui, le demain. Elle a la connaissance du monde des Géants et se plaît infiniment à le décrire. Elle porte la mémoire intemporelle. Elle fait partie de la famille des Géants. » Que vient-elle faire à Nantes ? JLC : « Elle est nantaise. C’est une

grandmère intégrée à la mondialisation. Elle va raconter des histoires de la ville de Nantes

puisqu’elle a tout vu de Nantes. Elle est capable de voir derrière le mur de Planck tout ce qu’il se passe : le passé, le futur et même l’avenir. Elle a souvent fait ce trajet, seule, ou accompagnée d’autres Géants qui atterrissent à des époques différentes de la planète. Pour tous, le voyage est court. Il ne dure que deux jours. À Nantes, elle vient simplement, comme toutes les grands-mères, raconter des histoires aux gens de la ville, comme autrefois dans nos campagnes, assise au coin du feu. Elle connaît tant de choses de la vie, comme les anciens, aujourd’hui égarés dans notre civilisation, entachée de leur silence. Cette Grand-mère va parler pour la première fois, mais elle a un langage incompréhensible. Elle a un interprète. »


Sortie(s) « Il s’agit d’une grand-mère, géante. La Grand-mère de Nantes qui navigue dans plusieurs réalités vécues. Elle a la connaissance du monde des Géants. »

Photos : P. Garçon

Jean-Luc Courcoult

Le titre du spectacle est le « mur de Planck ». D’où vient ce titre? JLC : « Les Géants viennent de derrière

le mur de Planck, qui est une limite un peu imaginaire de la pensée mathématique, scientifique. D’où le titre de cette saga. Max Planck est un physicien très célèbre, qui a eu un prix Nobel en 1918. Il a fait des travaux avec Einstein à son époque. Dans notre espace-temps, en fait, il y a le Big Bang à 13,7 milliards d’années de nous. Juste derrière, il y a ce que l’on appelle le « mur de Planck ». Encore après, c’est le monde de l’au-delà, pour ceux qui croient dans l’au-delà. Si l’on remonte vers notre époque, 3 milliards d’années après le Big Bang qui marque la naissance de l’Univers, apparaissent les galaxies et les premières étoiles. Et à 4,5 milliards d’années, c’est l’apparition du Soleil.

Puis l’arrivée de la Terre, l’apparition de l’Homme moderne à - 290 000 ans. Et maintenant la Terre aujourd’hui. La Grand-mère, et les Géants en général, font le voyage de là jusque-là. » Quand pourra-t-on découvrir la Grand-mère ? JLC : « Elle vient le 7 juin avec

un de ses enfants, pour qui elle a fait construire un petit morceau de galaxie avec les moyens du bord, pour qu’il se réveille et s’endorme l’esprit tranquille. Cette Grand-mère Géante endormie, traverse l’espace entre deux nuages de Voie lactée. Son esprit vogue d’étoile en étoile, alors que son corps est déjà parvenu au lieu de sa destination, et repose allongé dans un lit. À Nantes, elle nous racontera à sa façon les histoires passées de

la cité, souvent ébranlée, secouée, ballottée comme un navire entraîné par des légendes humaines aussi terrifiantes que magnifiques. Et puis elle s’en ira dans un grand enterrement, traverser à nouveau l’espace jusqu’au mur de Planck, mais elle reviendra. Pour la suivre, il y aura différents parcours, et des plans seront distribués. Mais il y aura aussi des surprises que l’on ne découvrira qu’en étant là au bon moment ! »

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Sortie(s) 14 et 15 juin 2014

Un « Charivari » imprégné de bohème Vertou. Avec, en guise de tête d’affiche, le dandy Thomas Dutronc, le ton de cette 5è édition de Charivari est donné : un esprit bohème, teinté de jazz manouche et de musique tzigane folklorique, va régner, les 14 et 15 juin prochains, sur les bords de Sèvre. Autre temps fort : un pique-nique suivi d’un bal de mariage traditionnel roumain, le dimanche 15 juin, à partir de midi. Sur les trois scènes aménagées sur l’ensemble du site, une trentaine de compagnies professionnelles et une quinzaine d’associations vertaviennes vont se succéder pour des propositions alternant rumba catalane, flamenco, swing guinchette, fanfare, danse tzigane, jazz swing, cirque et jonglage... Particularité de ce nouveau Charivari? Un vaste espace dévolu aux enfants de moins de 4 ans, proposé par Le Car de Lune. Gratuit et éco-responsable, tous publics et accessible aux personnes à mobilité réduite, aux malentendants et aux malvoyants, Charivari a accueilli près de 25 000 visiteurs en 2013. Samedi 14 juin, de 16 h à minuit (concert de Thomas Dutronc à 21 h), et dimanche 15 juin 2014, de 12 h à 20 h, sur les bords de Sèvre, à la Chaussée des Moines et au Parc de la Sèvre. Rens. 02 40 34 76 14.

À Mauves, des sculptures dans des jardins Manifestation biennale, « 1 jardin, 1 artiste » propose à la fois d’explorer des jardins privés de Mauves-sur-Loire et de découvrir des œuvres de sculpteurs contemporains, exposées pour l’occasion. La 6e édition de cette exposition déambulatoire se tient les 14 et 15 juin.

Partant de la salle culturelle du Vallon, le promeneur emprunte un chemin de terre fléché, qui transite par la zone artisanale de la Chesnaie et conduit au village de la Barre. Au fil de ce parcours de plus de 3 kilomètres, une vingtaine de jardins lui adressent une invitation similaire : arpenter leur espace végétalisé privé tout en se confrontant aux œuvres d’un sculpteur qui y sont essaimées. « La manifestation « 1 jardin, 1 artiste » s’adresse au grand public, qui ne fréquente pas les galeries d’art contemporain. D’ailleurs, certains viennent surtout pour visiter les jardins », souligne Jean-François Cochard, président de l’association Mauves sur Arts instigatrice de l’événement. La plupart originaires de la région, quelques-uns de Tours et de Bordeaux, la vingtaine de sculpteurs exposés seront présents afin d’échanger autour de leur pratique. « Certains sont invités par les propriétaires des jardins, d’autres par nos soins. Dans l’ensemble, nous sommes dans des propositions très contemporaines. » Au fil de sa déambulation, le curieux passe devant un bâtiment industriel, à proximité duquel se tient son concepteur, le designer Patrick Jouin, d’origine nantaise. Célèbre, entre autres, pour avoir designé plusieurs restaurants d’Alain Ducasse et les stations Vélib, il va présenter certaines de ses créations. Ailleurs, le flâneur croisera des sculptures végétales prenant forme sous les conseils avisés d’un paysagiste, ou entendra des poèmes « habiller » musicalement des sculptures en bois... « Le parcours en boucle nécessite une heure de marche. Mais, en moyenne, les visiteurs restent trois heures afin de découvrir les œuvres et de discuter avec les sculpteurs. » Il y a deux ans, en dépit d’un week-end pluvieux, 2000 personnes avaient partagé cette promenade riche en surprises et rencontres. IC Les samedi 14 et dimanche 15 juin 2014, de 10 h à 19 h. Départ à partir du parking de la salle du Vallon. Restauration sur place. http://1jardin1artiste

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Sortie(s) Un avant-goût du « Voyage à Nantes » Au menu de la 3e édition du Voyage à Nantes, un parcours qui progresse toujours dans la ville, de nouvelles étapes, comme celle du Musée Compagnonnique, à Chantenay, la réouverture de la Cantine dès le 20 mai, des créations artistiques in situ dans le centreville, une échappée belle vers le vignoble avec le retour des dîners secrets. Que nous réserve ce troisième Voyage à Nantes, prévu du 27 juin au 31 août 2014 ? Des nouveautés, parmi lesquelles le méconnu Musée Compagnonnique, situé à Chantenay, intégré, cette année, à la déambulation urbaine proposée, ainsi qu’une invitation à rejoindre Clisson, occasion de (re)découvrir le vignoble nantais et de retrouver le concept des dîners secrets, qui seront au nombre de trois. Des temps forts, avec la rétrospective consacrée à Huang Yong Ping, le concepteur du Serpent d’océan à Saint-Brevin-les-Pins, à la Hab Galerie, et l’exposition Fernand Léger, à la Chapelle de l’Oratoire. Il y aura aussi des retours, comme la Ligne verte, qui va signaler le parcours de 12 kilomètres, et les stations gourmandes, potagers essaimés aux quatre coins de la ville. Des œuvres et installations pérennes, conçues lors des précédentes éditions, comme le Nid de Jean Jullien, perché en haut de la Tour Bretagne, ou l’Arbre à basket. Sont annoncés quelques come-backs, tels celui de Claude Ponti, revenu « planter » deux nouvelles créations dans le Jardin des Plantes, ou encore celui du collectif Fichtre, dont le mobilier urbain va se poser au Parc des Chantiers, près des Nefs. Des incontournables, comme la Cantine, où les premiers repas vont être servis le 20 mai, ainsi que les croisières Estuaire, occasion de découvrir les œuvres d’art disséminées au fil de la Loire, entre Nantes et Saint-Nazaire. Et des surprises, beaucoup de surprises, tels ce dragon de 60 mètres de long, œuvre du Japonais Kinya Maruyama, qui va se dresser, courant juin, dans le square Elisa Mercœur, en partenariat avec le SEVE (Service des Espaces Verts) de Nantes, ou la nouvelle création de Royal de Luxe, dévoilée les 7, 8 et 9 juin. Et bien d’autres apparitions surprenantes, annoncées place du Bouffay, près du Théâtre Graslin ou dans les douves du Château ! IC Voyage à Nantes, du 27 juin au 31 août 2014. Parution du programme le 27 mai. La Cantine, près du Hangar à Bananes, à partir du 20 mai. 7 jours sur 7. Menu midi, 10€, soir, 13€. Les Croisières Estuaire, jusqu’au 19 octobre. Départ de Nantes ou de Saint-Nazaire (2h45 environ) / Tarifs : de 12€ à 27€ Renseignements et réservation au 0 892 464 044 (0.34€/min) – www.nantes-tourisme.com Pour découvrir le parcours dans son intégralité : www.estuaire.info

24 heures dédiées à la biodiversité Nantes et agglo. La nouvelle édition des 24 heures de la biodiversité se déroulera du 23 au 25 mai sur le territoire de Nantes, La Chapelle-sur-Erdre et Carquefou. Un week-end pour découvrir en famille et entre amis toute la biodiversité qui nous entoure : les oiseaux, les reptiles, les chauvessouris, les insectes, les poissons, les plantes… au contact des spécialistes mobilisés par les associations locales. Au programme : des sorties découverte de la faune et de la flore dans les milieux naturels de la vallée de l’Erdre et de ses affluents mais aussi des spectacles, des expositions, des animations, des ateliers nature au Jardin des Plantes. Du ven 23 et dim 25 mai 2014. Rens. sur www.bretagne-vivante.org et www.nantesmetropole.fr

« Le jardin singulier » à Couëron Pour la 5e année consécutive, la ville de Couëron et Nantes Jazz Action (Pannonica) invitent à un week-end effervescent de jazz dans la cadre verdoyant de la Maison Audubon, à la Gerbetière. À ne pas manquer si vous êtes amateur de musique et de verdure. Les 28 et 29 juin 2014, à la Maison Audubon, La Gerbetière, Couëron. www.ville-coueron.fr/

Les balades nature en Loire-Atlantique Écopôle sort la 15e édition de son guide de découvertes de la nature. Au menu, près de 700 rendez-vous dans le département programmés entre avril et décembre. Parcourir le département d’avril à décembre au gré de parcours inédits et étonnants. Voilà ce que propose la nouvelle édition du carnet de balades nature d’Écopôle. 700 rendez-vous hors des sentiers battus révèlent ainsi la nature, les espèces protégées, les jardins naturels... Cette invitation à s’évader en solo, entre amis ou en famille, à pied, à vélo ou au fil de l’eau, permet aussi de découvrir un patrimoine naturel particulièrement riche et souvent insoupçonné. Proposées par 40 associations membres d’Écopôle, les balades sont axées sur la qualité des rencontres humaines et la connaissance des enjeux environnementaux. Sur le Net, le visiteur peut naviguer sur une carte interactive qui lui permet de trouver ses sorties du jour. Le carnet de balades est une initiative soutenue par le Conseil général de LoireAtlantique et par Nantes Métropole. Rens. : Carnet gratuit, disponible sur différents sites de la métropole et au 17 rue de Bouillé à Nantes. www.baladesenloireatlantique.fr

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Sortie(s) Les Pierres Aiguës : l’occasion d’une balade sur le lac de Grand-Lieu Saint-Aignan de Grand Lieu. Chaque année, au début de l’été, l’occasion s’offre pour le grand public d’accéder au lac de Grand-Lieu, à partir du site des Pierres Aiguës. Outre de nombreuses animations proposées, parmi lesquelles des promenades en calèche, des séances de maquillage pour les enfants et un mur d’escalade de 7 mètres de haut, des balades en barques se déroulent régulièrement, lors de la Fête des Pierres Aiguës. Durant une vingtaine de minutes, elles invitent à parcourir un site à la faune et la flore particulièrement remarquables. L’an dernier, 400 personnes avaient embarqué pour cette balade au fil de l’eau. De plus, le dimanche matin, deux promenades plus longues (environ 1 h 15), encadrées par deux animateurs de la Maison de l’eau et des paysages de Corcoué-sur-Logne, visent à approfondir les connaissances sur les multiples espèces d’oiseaux, de batraciens, de poissons, de végétaux et d’algues qui peuplent ce lac de 60 km2. Enfin, deux temps forts musicaux sont également programmés : le samedi soir, durant le dîner champêtre, un concert du groupe nantais Layla Duo Blues, et, le dimanche, à l’heure de l’apéro, du jazz manouche et de la musique irlandaise. Fête des Pierres Aiguës, sam. 28 juin, de 15 h à 23 h, et dim. 29 juin, de 10 h à 18 h, sur le site des Pierres Aiguës, Saint-Aignan de Grand-Lieu.

Entrée libre, sauf pour les balades et randonnées sur le lac, les promenades en calèche et le dîner champêtre.

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23 et 24 mai 2014

Lo’Jo sous chapiteau

Indre. Groupe musical fondé à Angers, Lo’Jo, ex-Lo’Jo Triban, toujours mené par le chanteur Denis Péan, affiche, mine de rien, 32 années au compteur. Sous chapiteau, le samedi 24 mai, la formation va imposer son souk poétique et bigarré, servi par les voix magnifiques des sœurs Nadia et Yamina Et Mourid, avec un métissage de guinguette et d’effluves tziganes, de valse apache et de bamaboche rasta, de blues berbère et de swing africain, de groove et de vaudou.

Cerise sur le gâteau pour les Indrais : durant quelques mois, Lo’Jo a encadré des ateliers et répétions avec des choristes et des musiciens de la fanfare de l’école de la musique, lesquels vont s’inviter sur scène aux côtés du groupe angevin. Ce concert-événement est précédé, le vendredi 23 mai, de la rencontre de deux musiciens aux doigts d’or, entre musique classique occidentale et musique traditionnelle mandingue : celle du violoncelliste Vincent Ségal avec l’improvisateur et compositeur, Ballaké Sissoko, joueur de kora, une harpe mandingue à vingt et une cordes au son cristallin. Vendredi 23 mai et samedi 24 mai 2014, à 20 h 30, sous chapiteau, à Indre. Tarifs : de 5 à 12€. Pass deux jours : 20€. Pass familles : 30€. Rens. 02 40 85 45 74. www.ici-ou-la.fr

Des expositions et des concerts à la Vinaigrerie

Le Pellerin. Riche programme printanier, à la Vinaigrerie, avec, du 2 au 31 mai, une exposition collective d’artistes partageant un indéniable sens de l’humour, qu’il soit tendre, corrosif ou désabusé. Les portraits au dessin et à l’aquarelle de Bernard Briantais vont côtoyer les autoportraits de Jean-Luc Giraud, les obsessions d’Alain Gunst ayant souvent trait au préfixe « télé » (télégramme, télévision, télépathie...) vont voisiner les spots publicitaires traitant de l’apocalypse de Pépé Fozr... Samedi 10 mai, à partir de 16 h, un hommage à l’artiste nantais René Boisneau, connu pour ses vitraux de carton, va s’accompagner d’intermèdes musicaux, de courts-métrages et de témoignages. La semaine d’après, le vendredi 16 mai, 19 h, et le samedi 17 mai, à 15 h, des concerts de musique classique et contemporaine sont programmés. Enfin, du 6 au 29 juin, une proposition intrigante de la Nantaise Véronique Flahault, intitulée « Texte, texture, textile », va consister en une exposition de manteaux peints à l’encre et l’acrylique, traduisant les méandres poétiques de ses échanges épistolaires avec l’écrivain Paul-Louis Rossi. La Vinaigrerie, 19 quai du Docteur Provost, Nantes. Ouvert les mercredis, vendredis, samedis et dimanches, de 14 à 19 h. 02 40 03 05 52.


Sortie(s)

Terminus, Saint-Seb’ville ! DR

Saint-Sébastien-sur-Loire. Dernier temps fort de la saison sébastiennaise, « Terminus, Saint-Seb’Ville ! » invite à faire une halte pleine de détente, qui combine une rencontre à la buvette-cabaret Chez Dame Jeanne, un concert des orchestres de l’École de musique célébrant le cirque, un spectacle au Centre d’initiation du théâtre et des visites guidées d’expositions conduites par les marionnettes de la Drolatic Industry, à la gare d’Anjou. À l’Escall, « La merveilleuse », un spectacle forain fantaisiste, composé d’entresorts culinaires, à la tête desquels se tient une famille loufoque et imaginaire, les Vutron-Corby, sera suivi du « Bal des Pas Perdus », deux créations de la compagnie Mirelaridaine. « Chez Dame Jeanne », vendredi 23 mai, de 17 h à 20 h, samedi 24 mai, de 10 h à 13 h, devant la médiathèque de Saint-Sébastien-sur-Loire. « La merveilleuse » et « Bal des Pas Perdus », samedi 24 mai, de 19 h à 22 h, à l’Escall. Tarif : 16 €. Rens. 02 40 80 85 00.

Les jardins et la botanique pour petits et grands Basse-Goulaine. Deux expositions invitent à une approche à la fois plaisante et pédagogique de l’art des jardins. Ludique, l’exposition « Jeux de jardins », destinée aux enfants, propose, à partir d’œuvres d’art ou de photos, d’aborder chaque jardin à travers un jeu : le jeu des erreurs dans un jardin égyptien, la recherche de son chemin dans les jardins labyrinthiques de la Renaissance, l’initiation à l’art topiaire en s’inspirant des jardins à la française, l’apprentissage de l’utilisation des outils du jardinier... S’adressant aux adultes, « Botanique et jardinage » va permettre de reconnaître les plantes, détailler leur anatomie, comprendre leur fonctionnement vital et leur reproduction, saisir leurs relations avec leur milieu et avec les autres êtres vivants. Cette deuxième exposition réunit des planches illustrées, rappelant les « cabinets de curiosités » d’antan, qui évoquent, entre autres, certains savants ayant fait progresser la science de la botanique : Mendel, Humboldt et, surtout, Linné. Jusqu’au samedi 24 mai, à la Médiathèque René-Guy Cadou, à Basse-Goulaine. Entrée libre. http://mediatheque.basse-goulaine.fr/ 02 40 06 00 22.

Adresses, numéros et sites utiles   Nantes Métropole S AMU (urgence médicale) 15 02 40 99 48 48 Pompiers  : 18 www.nantesmetropole.fr Police  : 17 www.me-metropole-nantaise.org SOS Médecins  : Infocirculation 02 40 50 30 30 Allô Enfance Maltraitée  : 119 www.infocirculation.fr Sida Info Service  : Allô Propreté

Tan 02 40 444 444

Prix d’un appel local.

www.tan.fr

Centre des Expositions 02 40 99 48 94 Nantes Tourisme 0892 464 044 www.nantes-tourisme.com

Nantes Métropole, 2 cours du Champ-de-Mars 44923 Nantes CEDEX 9. Directrice de la Publication : Johanna Rolland. Codirecteur de la publication : Mathieu Baradeau. Rédacteur en chef : David Pouilloux. Mise en page : Studio Nantes Métropole. Photographe : Patrick Garçon. Journaliste : Gwenaëll Lyvinec. Assistante : Audrey Lehazif. Ont collaboré à ce numéro : Isabelle Corbé, Cécile Faver, Fabien Le Dantec, Caroline Demaison, Édith Panigot, Emmanuelle Ramond, Sylvia Gillion, Aurélie Roth. Diffusion : La Poste. Éditeur : Direction de la communication de Nantes Métropole. Infographie : Idé. Impression  : Imaye Graphic, Label IMPRIM’VERT, Laval.

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Photo : Patrick Garçon

Rencontre

Opticien aux petits soins Jean-Philippe Douis est un opticien qui dessine des lunettes innovantes, manufacturées à Nantes. Créateur de la marque « Naoned », il est aussi un chef d’entreprise en devenir. Les « Naoned » (autrement dit, Nantes en breton) arrivent tout juste de New York, à l’heure où les très étasuniennes « Google Glass » s’apprêtent à conquérir la France. Peut-être s’agit-il d’une pure coïncidence de l’actualité. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une histoire de lunettes, les unes pour naviguer à vue sur le web, les autres pour prendre soin de ses yeux et voir clairement. Mais comme disait le sage : « Qui aime bien ses lunettes ménage sa monture. ». Griffe d’opticien. Justement, les montures des lunettes, c’est ce que dessine Jean-Philippe Douis. Au commencement, il n’y avait rien, juste une feuille de papier et un crayon. Au bout de quelques années, il y a une gamme

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de lunettes en acétate de cellulose, conçues informatiquement au dixième de millimètre près, tout en couleur, du bleu canard au rose fuchsia, rondes, carrées, ovales ou en forme d’ailes de papillon. L’innovation : une « bulle » qui fait contrepoids à l’arrière de la monture et allège le port de ces lunettes, chic sans être m’as-tu-vu. À l’image de Jean-Philippe Douis, bouillonnant d’énergie, qui est avant tout opticien. Un opticien doté dorénavant d’une « griffe», à l’instar des créateurs de mode. « Je les dessine d’abord par empathie pour les gens, précise-t-il, mais ce qui les distingue, c’est que ce sont des lunettes d’opticien, à contre-courant de l’obsolescence d’aujourd’hui. Acheter

pour jeter, je trouve cela stupide ! » Autre distinguo : leurs noms de villes en breton, « Sant Malou » (pour Saint-Malo), « Ar Gelveneg » (pour Le Guilvinec), « Kemper » (pour Quimper)… Chaque ville est l’une dans lesquelles Jean-Philippe Douis, 36 ans, a travaillé. À chaque ville ― une trentaine ― son modèle de lunettes, et ses multiples combinaisons, le tout formant une collection. Mais une création menant à une autre, cet opticien prolifique, féru autant d’histoire de la lunette que d’eyewear et de musique, a aussi créé sa marque : « Naoned ». Entreprise en crise de croissance. « Rêvée, dessinée et

manufacturée à Nantes », telle est la phrase que l’on peut lire

sur la devanture de l’atelier de conception « Naoned », doublé d’une boutique, « Lunettes, etc », situés près du marché de Talensac. Diplômé de l’École Supérieure d’Optique de l’Ouest à Angers, Jean-Philippe Douis (originaire de Cholet) s’est métamorphosé depuis 2010 en chef d’entreprise. Nantaise de naissance, sa petite entreprise est en bonne santé économique et vient de passer le cap des trois ans avec brio. Sans que Jean-Philippe Douis et Aristide Melou, son associé, n’aient eu l’impression de révolutionner l’univers des lunettes. « Nous sommes des enfants du marketing qui prétendons faire le contraire ! lance Jean-Philippe Douis, qui est aussi l’heureux papa de deux enfants. Pendant qu’Aristide et moi cravachons, Aude et Françoise s’occupent de la boutique, et Benjamin voyage, de la Normandie à la Vendée, pour humer les tendances. » Le portefeuille de clients (environ 140 opticiens en France) ne cesse de grossir, au point que l’atelier de fabrication à Chantenay est menacé…d’industrialisation ! Naoned grandit très vite. Trois « prétendants » américains ― des agents commerciaux ― ont eu, lors du SILMO, LE salon mondial de l’optique à Paris, un vrai coup de foudre, en octobre dernier, pour la marque nantaise. « Ça s’est accéléré ! Mais la seule solution pour se développer, ce n’est pourtant pas l’export, c’est la qualité ! affirme Jean-Philippe Douis, le regard franc. En séjournant à New York j’ai vu le potentiel de Naoned et ce que représente la French Touch là-bas ! ». Bientôt, là-bas comme ici, on y portera des Naoned, sans oublier les racines de leur histoire celtonantaise, de Séoul à Miami. Cécile Faver www.naonedeyewear.com


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