Journal n°11 - Septembre / Octobre 2007

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Métropole

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Du 16 au

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N°11. Septembre / Octobre 2007

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Emploi : agir au plus près des quartiers Page 18 et 19 Urbanisme

Le nouveau

Saupin

Pages 2

Aménagement

Retour aux rives de Loire Page 8 Patrick Garçon

Infographie du dossier

Enseignement supérieur et recherche Votre métropole compte près de 50 000 étudiants et près de 2 000 chercheurs. Des forces vives pour préparer l’avenir. Pages 11 à 16

L’enseignement supérieur et la recherche

Pages 12 et 13

Basse-Goulaine / Bouaye / Bouguenais / Brains / Carquefou / Couëron / Indre / La Chapelle-sur-Erdre / La Montagne / Le Pellerin / Les Sorinières / Mauves-sur-Loire / Nantes / Orvault / Rezé / Saint-Aignan-de-Grand-Lieu / Saint-Herblain / Saint-Jean-de-Boiseau / Saint-Léger-les-Vignes / Sainte-Luce-sur-Loire / Saint-Sébastien-sur-Loire / Sautron / Thouaré-sur-Loire / Vertou

Métropole grands événements

La nouvelle vie de Saupin

Le site du stade Marcel Saupin va accueillir de nouveaux bâtiments et de nouvelles activités, tout en conservant son usage sportif. seuls ou en famille, un hébergement, des services communs et des espaces de rencontres. Les thèmes d’études de l’Institut porteront sur les rapports entre pays du Nord et ceux du Sud. 25 % de logements sociaux. À l’Est, un ensemble immobilier de bureaux sera assis sur un socle de parkings. Cette partie du nouveau Saupin répond à la stratégie de développement économique de Nantes Métropole, dont l’ambition consiste à développer l’activité tertiaire au cœur de la ville et des quartiers. Ici, cette partie du projet prend tout son sens à deux pas du Nouveau Malakoff. Sur cette parcelle, à l’Est de l’opéraVue d'ensemble du nouveau Saupin.

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ester soi, tout en changeant. C’est à ce pari que répond le projet du nouveau Saupin. Rester soi ?

Cela signifie que, au sein de ce projet, il s’agit en premier lieu de maintenir l’activité sportive du stade. Conservée et remise aux normes de sécurité, la tribune Nord offrira 1 864 places, dont 54 pour les personnes à mobilité réduite. Notons que le confort des spectateurs sera amélioré par la présence de sièges de type coque.

Sur le plan de l’architecture, les grandes virgules de béton de cette tribune accueilleront à leur pied des vitres transparentes entre l’espace public et le cœur du stade. De plus, une « peau » métallique en Inox brossé sera posée sur la partie opaque de la façade côté rue. Le coût de l’opération est estimé à 6,8 millions d’euros, et il est financé par la Ville de Nantes. C’est sur l’espace laissé libre par les trois

autres tribunes que les changements seront les plus importants.

Face à la Loire, s’élèvera l’IEA, un Institut des Études Avancées dédié à la recherche internationale, la Maison des Sciences de l’Homme (MSH), des logements pour les chercheurs et une résidence services (location de courte durée de petits appartements) à destination des professionnels de passage à Nantes. Cette dernière sera un édifice de 15 étages, sorte d’étape visuelle inter-

médiaire entre les hauteurs de la ville et celles des tours du quartier Malakoff. « L’ensemble de cette partie du projet est ouvert sur la Loire, explique Philippe Gazeau, l’un des trois architectes du projet. Les façades seront habillées de polycarbonate coloré dont la couleur changera avec l’ensoleillement. Ces bâtiments comporteront des terrasses. » Parmi eux, l’IEA sera à la fois un lieu de recherche et un lieu de vie.

Il offrira aux chercheurs, venus

Les couleurs des façades changent selon l'ensoleillement.

- Nantes Métropole - septembre / octobre 2007

« Les façades seront habillées de polycarbonate coloré dont la couleur changera avec l’ensoleillement.

Ces bâtiments comporteront des terrasses. » Philipppe Gazeau, architecte.

tion de bureaux, un programme de logements de 5 000 m², dont 25 % de logements sociaux, est d’ailleurs en cours d’élaboration. À l’Ouest, du côté du canal Saint-Félix, le projet est en cours d’étude. Dans l’attente qu’un projet soit arrêté, un aménagement paysagé sera installé.

Dans son ensemble, le projet de réaménagement met également en valeur les bords de Loire en créant une promenade le long du fleuve pour les vélos et les piétons.

De quoi se dégourdir les jambes avant d’assister à un petit match de foot dès l’automne 2008. •

Retrouv

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Métropole grands événements

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Une semaine pour être mobile Comme partout en Europe, Nantes Métropole célèbre la Semaine de la mobilité et vous invite à « réinventer la rue ». Du 16 au 22 septembre, mettez-vous à l’heure européenne pour célébrer la mobilité sous toutes ses formes !

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Valéry Joncheray

À la mi-septembre, toute la métropole se mobilise pour vous concocter une semaine de découvertes et d’animations. Sujet de cette semaine : la mobilité, bien sûr, des transports innovants aussi, et surtout des déplacements qui vous permettront de laisser de temps en temps au repos votre auto.

Pourquoi toute une semaine ?

Dominique Godineau, directrice de la Mission des mobilités de Nantes Métropole, vous répond : « Sur une journée, on ne se rend pas forcément compte de l’intérêt de nouveaux modes de déplacement, alors que sur Semaine de la Mobilité ? L'occasion de goûter à tous les modes de déplacement. une semaine on peut vraiment apprécier les différences et les attraits de moyens de dépla- sur des questions publiques, une balade à deux-roues, et égacement innovants, comme les sur la sécurité, sur les trans- lement circuler sur un parcours navettes fluviales. » Ainsi, cette ports en commun et les trajets. en fauteuil roulant pour mesurer année, comme l’an dernier, une les difficultés. tarification incitative sera pro- « Sur une semaine Une information ciblée sera posée : « 7 jours / 7 euros », aussi diffusée dans les comon peut vraiment bre 07 22 septem Du 16 au pour essayer les transports en apprécier les munes de l’agglomération, où commun pendant une semaine. différences et les le passage de la Caravane de la Le mot d’ordre de cette nou- attraits de moyens mobilité, composée de trois bus, velle édition, inscrite dans de déplacement est programmé : « Par exemple, le cadre de la Semaine de la innovants, comme les le chronobus à la Chapelle-surmobilité est : « Réinventons navettes fluviales. » Erdre, ou la connexion des lignes la rue. » Exprimé d'une autre Dominique Godineau, 1 et 2 du tramway va intéresser façon : « Faisons respirer la directrice de la Mission des mobilités Rezé, et moins Couëron. Il faut ville ». Sur la place Royale, un donner des informations qui Village égayera toute la jour- Il y a un véritable intérêt sur la concernent les villes en quesnée du mercredi 19 septem- façon dont on se déplace. » On tion. » Vous avez des questions ? bre, sous la houlette de Nantes pourra aussi y louer un vélo pour Alors, prenez rendez-vous dès Métropole et de ses partenaires. un euro, jouer en équipe pour maintenant avec la Caravane et « Les curieux nous interrogent « sauver la planète », partager sur le Village… • Retrouvez de la mobilité ne la carava aine toute la semmération glo dans l’ag

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Nantes Métropole - septembre / octobre 2007 -

Nantes Métropole actualités Olivier Le Gal,

chef de service au PC Exploitation Routière.

Quels autres moyens et actions permettent de faciliter l’accès aux informations et d’en améliorer la qualité et la précision ?

Outre le site Internet, le Numéro vert et le service alerte SMS gratuit, le PC est en contact direct avec plusieurs médias télévisuels et radiophoniques locaux, qui informent régulièrement sur l’état de la circulation et les chantiers en cours. De plus, la mutualisation des informations avec le PC Semitan, le PC de la DIRO (gestionnaire du périphérique) et le PC du Conseil général optimise le service rendu à l’usager. Enfin, la collecte des données via les équipements placés sous la chaussée va peu à peu s’étendre aux principaux axes de l’agglomération non équipés à ce jour, des outils de mesure étant en effet installés au gré des travaux.

Axes rénovés Une nouvelle liaison entre le centre-bourg de Bouaye et le quartier des Ormeaux a été inaugurée le 21 juin.

L’aménagement de l’avenue Notre Dame de la Route et de la route de la Barre comprend notamment une piste cyclable bidirectionnelle et la création de trottoirs bien isolés de la circulation pour assurer une continuité des cheminements en modes doux. La voie pour les automobilistes, élargie à 5,5 m, a fait l’objet d’aménagements pour limiter la vitesse. La présence des exploitations viticoles le long de cet axe a été prise en compte dans l’installation d’un éclairage adapté, qui limite les rayonnements susceptibles d’attirer les insectes et de perturber le cycle végétal.

Temps de parcours, inscription gratuite aux alertes SMS… www.infocirculation.fr

Une équipe au service de la circulation Pour gérer le trafic routier et informer les automobilistes de son état, l’équipe du PC circulation de Nantes Métropole s’affaire de 7 heures à 20 heures.

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ous avez un message : « Traversée des ponts : Pirmil vers Nord : saturé depuis 8 h 32. Trois Continents : Fluide… ».

Un constat s’impose : de temps en temps, en début de matinée ou en début de soirée, ça bouchonne. C’est comme ça dans toutes les métropoles du monde, à Nantes comme ailleurs. Les raisons sont multiples : trop de monde au même moment, au même endroit, accident, travaux, etc. Pour mieux circuler, en particulier aux heures de pointe, les automobilistes ont besoin d’être mieux informés.

C’est le rôle du PC circulation.

Temps de parcours, état du trafic, accès aux zones piétonnes, accidents, travaux et déviations.

Le PC circulation, créé en 1983 et modernisé depuis 2 ans, a fort à faire pour accompagner l’utilisation de la voiture dans l’agglomération.

Comment ça marche ? Il faut d’abord avoir une idée du trafic routier. Pour cela, près de 350 capteurs sont implan-

tés dans la voirie et récoltent, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, des informations en temps réel.

Centralisées par le système baptisé VEGA, ces données sont

Une quarantaine de caméras permettent de contrôler visuellement ce qui se passe en cas de problème. Mais aucun enregistrement de ces images n'est effectué. analysées, triturées, converties, traduites, et ce en un temps record ! L’enjeu ? Il faut être réactif quand un incident intervient, particulièrement durant les heures de pointe. Analyser le problème, ses causes et conséquences, étudier les alternatives, puis informer l’automobiliste en lui proposant la solution.

Sous forme de carte colorée en fonction de l’état du trafic, le PC a ainsi une vision globale de la circulation dans l’agglomération. Une quarantaine de caméras, situées sur des nœuds

Le PC circulation récolte les images de 40 caméras.

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stratégiques de la circulation (carrefours, ponts, etc.), permettent de contrôler visuellement ce qui se passe en cas de problème. Précision de taille : aucun mouvement ou zoom n’est possible sur les habitations ou les personnes, « pour qu’il n’y ait pas atteinte à leur vie privée ». Autre point, aucun enregistrement de ces images n’est effectué. Toute implantation d’une nouvelle caméra est présentée à la préfecture.

Ces informations seront, en parallèle, diffusées sur la trentaine de panneaux d’information dynamique et sur le site Internet d’InfoCirculation www.infocirculation.fr. En cas d’incident ou d’accident, le PC alerte gratuitement par SMS les quelque 10 000 abonnés à InfoCirculation. Près de 1,3 million de SMS ont été envoyés en 2006.

Ceux qui ne possèdent pas Internet ne sont pas oubliés.

Un numéro vert existe : l’usager peut obtenir, via une boîte vocale fonctionnant 24 h/24, des informations sur les travaux en cours et sur les conditions de circulation. De 7 h à 17 h, il peut également être mis en relation avec un opérateur (Numéro vert : 0800 508 568). Enfin, un point est effectué tous les quarts d’heure avec France Bleu Loire Océan 101.8 FM et d’autres radios locales qui relaient les informations de Nantes Métropole. C’est aussi l’occasion de prendre connaissance d’incidents rapportés par les auditeurs. À 20 heures, l’équipe du PC circulation fait la synthèse des événements pour préparer la journée de demain. •

Nantes Métropole actualités

Feydeau, l’île retrouvée Le centre-ville de Nantes change de visage. Au printemps prochain, c’est le versant Nord de l’Île Feydeau qui entamera sa métamorphose, neuf ans après le versant Sud.

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usqu’à la fin des années 1990, l’Île Feydeau était un vaste giratoire cerné par des voies rapides à sens unique, un joyau du XVIIIe siècle échoué au milieu d’un flot de voitures. En 1999, le Sud de l’île retrouvait ses quais et se ceinturait d’un ovale de gazon évoquant l’eau disparue. Aujourd’hui, l’aménagement du versant Nord de l’île est une nouvelle étape de la reconquête des bras comblés de l’Erdre et de la Loire engagée il y a 20 ans. De l’immeuble Neptune à la place du Bouffay, et du Château des ducs de Bretagne au cours des 50 Otages, une vaste promenade arborée va voir le jour.

La partie nord de l'Île Feydeau sera un lieu de promenade ouvert et ombragé.

de douves vertes, comme le long de l’allée de Turenne au Sud. Côté Bouffay, on retrouvera les grands dallages gris et les arbres du cours des 50 Otages. Située au centre de cet espace, la station de tramway Bouffay sera entièreDouves vertes et terrasses. ment intégrée à cette vaste esplaCôté Feydeau, l’esprit des quais nade de plain-pied. Les terrasses renaîtra grâce à l’aménagement des cafés et les boutiques inves-

tiront largement ce nouveau lieu de flânerie et de détente dédié aux piétons et aux cyclistes. Grâce à cet aménagement, la beauté des façades qui bordent le site ainsi que son ampleur exceptionnelle seront enfin révélées. Outre ces travaux sur l’espace public, l’immeuble Neptune va disparaître au profit d’un nouvel ensemble

Une économie dynamique

Nouveau Chronobus

Les chiffres clés sur la métropole nantaise en 2006

30 000 295 000

établissements privés et publics

+ 2,5 %

emplois

2 929

(dont 206 268 salariés privés)

d’emplois en plus entre 2004 et 2005* (+ 0,7 % en France)

entreprises créées en 2006

Fich ier

8,8 %

de chômage

(9 % en france)

87 700 m2

commercial auquel s’ajouteront une centaine de logements et un parking public de 560 places.

Avec la rénovation de ce secteur, le centre-ville de Nantes poursuit son embellissement, renforçant ainsi son attrait tout en améliorant le cadre de vie de tous les habitants de l’agglomération. •

de bureaux commercialisés

* L'emploi s'est accru de 9,15% depuis 2001 sur Nantes Métropole

Depuis le 27 août, afin d'améliorer le service aux habitants, une nouvelle ligne Chronobus relie le bourg de La Chapelle-sur-Erdre à l’arrêt de tramway Recteur Schmitt en en moins de dix minutes. Un temps de parcours assuré grâce à l’aménagement de couloirs dédiés à cette ligne rapide. Aux heures de pointe, un bus partira toutes les 10 minutes. Une fréquence qui passera à 20 minutes pendant les heures creuses.

Nantes Métropole - septembre / octobre 2007 -

Nantes Métropole actualités

La nouvelle gare de Rezé-Pont Rousseau Depuis le 27 août, la gare de Rezé-Pont Rousseau a changé de visage. Le site n’est plus une simple gare, mais un véritable pôle d’échanges qui facilite vos déplacements.

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ntre le Sud et le Nord de l’agglomération nantaise, le nombre de déplacements ne cesse de croître.

La population augmente, et les besoins de bouger aussi, que ce soit pour le travail, les loisirs, les écoles, la formation, le commerce, etc. Pour votre métropole, c’est un devoir et un défi aussi de garantir les meilleures conditions de mobilité. L’un de ses moyens d’action consiste à améliorer les services et les performances des transports en commun. Ce travail s’effectue en coordination avec

la TAN et la SNCF. Désormais, les lignes 2, 3 et 4 allient leurs forces pour répondre au besoin de déplacements entre le Nord et le Sud. Mais proposer des moyens de transport en commun n’est pas une fin en soi, encore faut-il que ces moyens « dialoguent » bien entre eux. C’est-à-dire que lorsque l’on veut passer de la voiture au tramway ou au BusWay, du train au tramway ou du vélo au tramway, par exemple, cela doit être évident (on se repère facilement) et rapide (on n’attend pas pendant trop longtemps et on connaît la durée d'attente). « L’aménagement de la gare de Rezé-Pont Rousseau et la construction à deux pas du nouveau terminus de la ligne 2 répondent à ces besoins, explique Éric Chevalier, directeur du service des transports

collectifs à Nantes Métropole.

Cela renforce l'intérêt des usagers qui gagnent du temps. En outre, tout à côté de la gare, un nouveau parking-relais (P+R) propose 170 places. C’est cela un pôle d’échanges intermodal : il vise à faciliter le passage d’un mode de transport à un autre. » Rezé-Pont Rousseau s’impose aujourd’hui comme une gare d’entrée dans l’agglomération nantaise qui permet de rejoindre facilement le réseau de transports en commun. Elle propose désormais de nouvelles solutions de déplacements plus rapides et efficaces. Un atout pour séduire les usagers qui empruntent les lignes TER Nantes/Pornic et Nantes/SaintGilles-Croix-de-Vie et les automobilistes qui font le choix du parking-relais avant de prendre les lignes de tramway 2 et 3. •

Le nouveau pôle d'échanges à Rezé-Pont Rousseau facilitera le passage du train au tramway.

Éric Chevalier, directeur du service des transports collectifs à Nantes Métropole.

Pour cette rentrée, quels sont les changements importants à retenir dans l’organisation des transports en commun ?

Depuis la fin août, les terminus des lignes de tramway 2 et 3 sont réorganisés pour mieux desservir les usagers. La ligne 2 assure maintenant les liaisons entre Orvault Grand Val et Rezé-Pont Rousseau.

La ligne 3 assure les liaisons entre Sillon-de-Bretagne et la Neustrie. En parallèle, sur l’axe Est-Ouest, sur la portion de la ligne 1 la plus fréquentée, nous augmentons les cadences du tramway entre les stations Jamet, rouverte, et Hôpital Bellier. C’est un apport important que nous estimons à environ 25 % de potentiel passagers en plus. Sur la ligne 4, nous augmentons la fréquence de passage du BusWay aux heures de pointe.

Ces nouveaux moyens sont désormais au service des habitants.

Compostage réussi L’expérience de compostage individuel menée à Orvault et Bouguenais rencontre l’adhésion des habitants. 96 % des 6 200 foyers équipés depuis le début de l’opération en juin 2005 utilisent régulièrement leur composteur.

Ces bacs mis à disposition gratuitement accueillent les déchets organiques de la maison qui se décomposent et forment un humus utile. Une expérience réussie, puisque le volume de déchets collectés a diminué de 7 %. À partir de septembre, l’expérience va donc être généralisée à l’ensemble de l’agglomération : 50 000 foyers devraient à terme être équipés.

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Quand la musique donne l’APESH L’école de musique associative de Couëron a mis l’accueil des personnes handicapées au cœur de son projet. Lancé en janvier, un atelier d’éveil musical réunit chaque semaine huit jeunes de 6 à 36 ans venant de toute l'agglomération.

« On peut être handicapé et faire de la musique, même si on n’a pas une parfaite maîtrise du langage ou de la coordination des gestes. L’école de musique n’a pas de vocation thérapeutique : on y apprend la musique en tant que loisir et avec plaisir », glisse Thierry Joseph. Ce professeur de piano et de solfège est à l’initiative du projet Apesh (Accueil des personnes en situation de handicap) qui a amené l’école à repenser son action et son organisation. « Avec

430 inscrits, l’école roulait sans problème. Nous accueillions quelques élèves handicapés dans la mesure où ils étaient capables de s’adapter à un atelier ou de suivre un cours individuel.

Il n’y avait pas, comme cela existe à Saint-Nazaire, d’accueil collectif avec du matériel adapté », se souvient Philippe Brethomé, secrétaire adjoint de l’association, qui a coordonné la mise en place de l’atelier Apesh, animé par Thierry Joseph et Sandrine Mary.

« Chaque séance dure 45 minutes. Après 10 minutes de relaxation et d’échauffement, Sandrine travaille le chant avec la moitié du groupe et moi le rythme avec l’autre. Nous nous retrouvons tous le dernier quart d’heure », explique Thierry Joseph. Outre cet atelier d’éveil musical, Apesh prévoit aussi des cours individuels d’instruments. À qui le tour ? L’école de musique ne se satisfait pas pour autant d’être la seule école associative du

« Guillaume s’ouvre aux autres » « Laetitia démarre le piano » Thérèse Joly, mère de Guillaume, 32 ans, Saint-Herblain.

Valérie Gourdon, mère de Laetitia, 16 ans, Cordemais.

Les pouvoirs publics ne mesurent pas l’importance des activités de loisir pour les personnes handicapées. Guillaume est toute la journée avec nous à la maison, il est important qu’il voie d’autres personnes. Auparavant, il prenait des cours individuels à Saint-Herblain. J’apprécie que l’atelier mêle tous les âges. Il est difficile pour Guillaume de s’intégrer dans un groupe, mais depuis janvier, il commence à s’ouvrir aux autres.

Depuis des années, nous recherchions ce type de groupe. À 6-7 ans, Laetitia avait pu aller à l’école de musique de la Chapellesur-Erdre et sa prof avait continué à la suivre pendant un an dans son établissement.

La première difficulté, c’est l’accessibilité : bien souvent les locaux associatifs sont inaccessibles en fauteuil. Le but de Laetitia, c’est d’apprendre la musique en individuel : depuis la rentrée, elle prolonge l’atelier avec un quart d’heure de cours de piano.

département à proposer des cours adaptés aux personnes handicapées : « Les élèves viennent de Rezé, Orvault, Cordemais, SaintHerblain, Nantes et Couëron.

Nous serons heureux d’aider les associations qui voudraient se lancer. Il faut une mobilisation de tous : c’est une traduction concrète de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des personnes handicapées. » Cette expérience unique révèle, s'il était nécessaire, que la musique est à la portée de tous. •

« Pas question pour Florian de rater une séance » Françoise Belin, mère de Florian, 26 ans, Nantes Florian est autiste, il a toujours été fan de musique. C’était un enfant hyperactif, très agité, sauf pendant les concerts : les musiciens captent toute son attention. Il ne raterait pas une séance de l’atelier musical. La présence des autres ne lui pose pas de problème et il participe beaucoup. Cela n’irait pas de soi dans d’autres circonstances.

Il y va avec beaucoup de plaisir.

Pour joindre l'école de musique de Couëron et participer à l'atelier APESH : 02 40 85 01 77

Nantes Métropole - septembre / octobre 2007 -

Une Métropole d’avance

« Rives de Loire »,

c’est 10 000 ha, sur 110 km de rives et 7 îles jalonnant le cours du fleuve.

Reconquérir le fleuve Inscrit dans le cadre de « Rives de Loire », le nouveau quai du Pellerin verra le jour début 2008.

À

partir de novembre prochain, la commune du Pellerin va changer de visage. Du quai Provost au site de Bikini, les bords de Loire vont être réaménagés. Offrant une magnifique vue sur le fleuve, ce site est aujourd’hui peu propice à la flânerie. Les voitures occupent beaucoup d'espace, et les façades du quai, où de typiques maisons de pêcheurs côtoient les belles demeures des armateurs, sont peu mises en valeur. Menés jusqu’en 2008, les travaux vont permettre de réorganiser la cir-

culation et le stationnement, et créer, d’un bout à l’autre du quai, une agréable promenade. Ainsi rénové, le quai sera ponctué d’estacades de bois surplombant la Loire. Grâce à cet aménagement, Le Pellerin, commune ligérienne par excellence, va renouer avec le fleuve.

Transports, aménagement urbain, patrimoines industriel et naturel, le programme concerne toutes les facettes de la vie du fleuve.

Retrouver le fleuve, se réconcilier avec lui, tel est le but de « Rives de Loire », un programme lancé par l’agglomération nantaise en 1997. Regroupant de nombreux projets sur 14 des 24 communes

Malakoff ? Branché !

Depuis le mois de juillet, les 4 500 habitants de Malakoff peuvent accéder à Internet pour 5 € par mois via leurs prises de courant électrique. Le CPL, ou Courant Porteur en Ligne, est une technologie innovante qui permet de bénéficier d’un accès haut débit comme de la téléphonie illimitée.

Le raccordement des 1 450 logements et de la cinquantaine d’associations du quartier à ce réseau fait partie du projet « Malak de l’In off numérique », dont l’objectif est de mettre à la portée de tous l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.

En complément, le cybercentre ouvert en septembre 2006 accompagne les utilisateurs qui ont besoin d’un coup de main. Plus de 1 000 visiteurs sont déjà venus apprendre ou se perfectionner à la microinformatique avec les animateurs de l’association Médiagraph.

de Nantes Métropole, Rives de Loire vise à reconquérir le fleuve, développer et dynamiser ses territoires, et valoriser le patrimoine fluvial. Transports, aménagement urbain, patrimoines industriel et naturel, économie, le programme concerne toutes les facettes de la vie du fleuve. Des exemples : des quais devenus promenades de Couëron à Saint-Sébastien-surLoire, une plage verte à Mauvessur-Loire, un parc urbain et un ponton sur le site des chantiers navals de Nantes, une navette fluviale reliant Trentemoult à Chantenay… Au XXe siècle, les communes baignées par la Loire se détournèrent d’elle, laissant peu à peu les friches envahir ses rives. Ce temps-là est révolu. La métropole nantaise retrouve la Loire, de plus en plus. •

Menhirs Vestiges néolithiques, le menhir des Faux et le menhir des Hautes Landes aux Sorinières sont inscrits à l’Inventaire des monuments historiques. Les périmètres de protection autour de ces monuments, situés rue de Babylone et rue du Menhir, viennent d’être redéfinis.

Réaménagement des quais de Loire au Pellerin.

- Nantes Métropole - septembre / octobre 2007

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Au Pôle Sud Sept cents emplois créés grâce à la Zone d’Activité Pôle Sud implantée à Basse-Goulaine.

L’aménagement de cette zone, réalisée par phases successives ces dix dernières années, s’est achevé en 2006. Sur une surface de 25 ha, ce sont 55 entreprises qui ont pu s’implanter dans cette zone axée sur l’accueil d’activités industrielles légères, commerciales et tertiaires.

Une Métropole d’avance

De l’eau de Loire au robinet

L’usine de La Roche, à Nantes, fabrique 120 millions de litres d’eau potable par jour pour les habitants de Nantes métropole.

« Le Château La Pompe » a la cote.

Pour la première fois depuis 1999, les Français déclarent consommer plus d’eau du robinet que d’eau en bouteille. Sur votre territoire, c’est Nantes Métropole qui a en charge le service public de production d’eau potable. Chaque année, les 580 000 habitants des 24 communes de son territoire consomment 32 millions de m3. À l’entrée de Nantes, sur un site de 12 ha, l’usine de production d’eau potable de La Roche couvre 90 % des besoins de l’agglomération (et 45 % de la consommation de Loire-Atlantique). Pour des questions d’organisation de réseau, neuf communes du sud-ouest sont alimentées partiellement par l’usine de Basse-Goulaine. L’usine de La Roche fournit également la communauté d’agglomération de la région de Saint-Nazaire (CARENE). « Elle est capable de produire 240 millions de litres d’eau potable par jour, même si elle n’en traite effectivement que la moitié avec des pointes à 150 millions de litres », explique Pierre Ageneau, chef de service.

Sécuriser la ressource. L’eau brute est pompée en Loire à

Mauves-sur-Loire par trois pompes débitant 6 000 m3 par heure.

Elle est acheminée sur 15 km jusqu’à l’usine de La Roche par une canalisation de 1,40 m de diamètre. Une prise d’eau de secours se situe au droit de l’usine, au pied du pont de la Vendée. « Pour sécuriser et diversifier sa ressource en eau, Nantes Métropole créera, fin 2008, une prise d’eau complémentaire dans l’Erdre, au niveau de l’écluse Saint-Félix », annonce Jean Monteil, directeur de la Régie de l’eau de Nantes Métropole.

Lorsque vous ouvrez le robinet, saviez-vous que, depuis son pompage en Loire, l’eau a subi 22 séquences de traitements physiques, chimiques et biologiques pour devenir potable ? Et tout cela en temps réel, car l’eau courante est un produit alimentaire et vivant ne pouvant être durablement stocké. À chaque étape, la qualité de l’eau est contrôlée par la Régie de l’eau et les pouvoirs publics. « L’eau brute prélevée, l’eau traitée en usine et celle effectivement fournie aux usagers après traitement doivent être conformes aux normes en vigueur. Près de 900 prélèvements sont ainsi effectués chaque

Jean Monteil et Pierre Ageneau.

année, donnant lieu à l’analyse de 350 paramètres », détaille Pierre Ageneau. Pour parvenir jusqu’à vous, l’eau potable circule dans un réseau totalisant 3 000 km de canalisations, également placé

Les Français aiment leur eau du robinet Selon l’édition 2007 du baromètre du Centre d’information de l’eau, 82 % des Français estiment que leur eau du robinet est « sûre » contre 66 % il y a dix ans. Jamais les Français n’ont affiché une telle confiance dans la qualité de l’eau courante. Aujourd’hui, ils considèrent leur eau du robinet comme un bien « précieux » (76 %) alors qu’ils continuent d’en ignorer bien des choses. Un Français sur deux est convaincu que les stations d’épuration fabriquent de l’eau potable. Or les stations d’épuration traitent nos eaux sales, puis les rejettent dans les cours d’eau après en avoir retiré les saletés et les microbes. Environ 60 % des Français se disent incapables de chiffrer le prix moyen du mètre cube d’eau, tout en la trouvant « plutôt chère » ! Pour Nantes Métropole, le tarif unique du m3 est de 2,77 € pour une facture de 120 m3, ce qui nous situe dans la moyenne nationale.

Pour en savoir plus : Qualité de l’eau, conseils, services en ligne : http://www.nantesmetropole.fr rubrique Eau et assainissement.

sous haute surveillance, car la qualité de l’eau doit être conservée jusqu’au robinet. La distribution de l'eau est assurée par trois opérateurs : la Régie communautaire, Veolia et la Saur. •

Ligne express Rejoindre l’arrêt de tramway Gare Maritime depuis le bourg de Couëron en une demi-heure, c’est ce que propose la ligne express mise en service le 27 août. Le principe : une dizaine de points d’arrêt à Couëron puis une desserte directe jusqu’à Nantes avec une fréquence de 10 minutes entre deux bus.

La ligne fonctionne de 6 h 30 à 8 h 30 et de 16 h à 19 h 30 du lundi au vendredi.

Nantes Métropole - septembre / octobre 2007 -

Une Métropole d’avance

Insertion Les chantiers de Nantes Métropole sont l’occasion de favoriser le retour à l’emploi des personnes en difficulté d’insertion professionnelle.

Grâce aux clauses d’insertion dans les marchés publics, les entreprises doivent consacrer 5 à 15 % du nombre d’heures de travail prévues aux demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires des minima sociaux, jeunes de 16 à 25 ans sans qualification, personnes en situation de handicap et publics issus de quartiers difficiles. En 2006, ce dispositif mis en place sur 127 chantiers a permis à 360 personnes de trouver un emploi. 44 % d’entre elles ont accédé à un emploi durable ou à une formation à l’issue de leur contrat de travail.

Faciliter l’accès au Zénith

Un nouveau parking, une passerelle… Nantes Métropole se mobilise pour que cet équipement métropolitain soit plus facilement accessible.

PTZ Nantes Métropole En six mois, le Prêt à Taux Zéro Nantes Métropole a été accordé à 629 ménages. Lancé le 1er septembre 2006, il favorise l’accession à la propriété pour les personnes aux revenus modestes, éligibles au PTZ de l’État. En complément du PTZ Nantes Métropole, dont les intérêts sont pris en charge par la communauté urbaine, les banques partenaires proposent un prêt à taux spécial sur une partie de l’emprunt. L’objectif initial – aider en particulier les jeunes ménages à s’installer sur l’agglomération – a été atteint, puisque le profil type du bénéficiaire est un couple de 31 ans achetant un appartement de 75 m2 à 143 000 e. Un partenaire supplémentaire vous propose le Prêt à Taux Zéro Nantes Métropole ! Le Crédit Foncier vient de signer une convention avec la Communauté Urbaine de Nantes lui permettant de proposer ce dispositif d’aide pour une première accession sur l’agglomération.

La future passerelle du Zénith enjambera la route Nantes-Vannes.

Depuis son ouverture le 2 décembre dernier, le Zénith Nantes Métropole ne désemplit pas.

Dépassant les estimations les plus optimistes, la plus grande salle de l’Ouest de la France a déjà accueilli plus de 350 000 spectateurs au cours de 75 soirées inoubliables s’adressant à tous les publics, de 7 à 77 ans.

Cet incroyable succès n’est pas sans causer quelques désagréments aux proches riverains du Zénith. Certains soirs, stationnement sauvage et pollution sonore sont leur lot. Pour remédier rapidement à cette situation, Nantes Métropole met en place des nouvelles mesures dès la rentrée.

10 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2007

Tout d’abord, la fréquence des navettes reliant le terminus de la ligne 1 de tramway au Zénith sera renforcée. Il s’agit de favoriser au maximum l’usage des transports en commun. Nantes Métropole a également décidé la création de 450 nouvelles places de stationnement, venant s’ajouter aux 2 200 places déjà existantes. Denis Turmel, directeur du Zénith Nantes Métropole, se félicite de cette création : « Ces nouvelles places répondent à un réel besoin pour les concerts rassemblant plus de 8 000 spectateurs, soit une vingtaine dans l’année ». Par ailleurs, un nouveau plan de circulation permetParking et passerelle.

tant d’orienter les voitures vers le périphérique et non plus vers le boulevard Marcel Paul sera mis en place.

Enfin, début 2008, une passerelle reliant le parking d’Atlantis au Zénith verra le jour. Réservée aux piétons et complétée d’un itinéraire sécurisé à travers le site d’Atlantis, cette passerelle franchira la quatre voies Nantes – Vannes. D’une longueur de 115 m, cet ouvrage entièrement métallique sera équipé de goulottes latérales permettant de pousser un vélo. « Grâce à cette passerelle, le public sera encore plus nombreux à venir en tram », prédit Denis Turmel. •

Région Pays de la Loire, département de Loire-Atlantique et Nantes Métropole, les collectivités territoriales sont devenues des partenaires indispensables au développement de l’enseignement supérieur et de la recherche. En ce domaine, en particulier, elles collaborent étroitement aux financements des projets du territoire.

Enseignement supérieur et recherche

C

Enseignement supérieur et recherche

Nantes métropole se mobilise pour l’enseignement supérieur et la recherche.

Un pari indispensable pour l’avenir.

ertains diront que les chercheurs sont des rêveurs.

Pourquoi pas. Mais il est étonnant de constater que ces rêveurs sont indispensables à nos vies. Ils conçoivent des satellites qui nous permettent de regarder la télévision ou de téléphoner. D’autres découvrent de nouveaux médicaments. D’autres encore identifient les raisons du malaise social, de la violence ou de l’augmentation du nombre de chômeurs.

Quelques-uns améliorent les performances de nos voitures, de nos bus ou de nos tramways. Une poignée nous permet de mieux comprendre l’Univers. La recherche scientifique et l’innovation technologique sont les clés du développement futur de tout pays, de toute métropole. La métropole nantaise ne manque pas de ce genre de talents. Aussi, chaque année, elle soutient à hauteur d’environ 10 millions d’euros l’enseignement supérieur et la recherche. Sur son territoire, l’Université de Nantes, les grandes écoles et de nombreux centres de recherche bénéficient en priorité de ce soutien. L’enjeu est de taille. En effet, face aux transformations du monde, face à la concurrence dans le secteur économique en particulier, il est indispensable d’être inventif, créatif, imaginatif et réactif. Les grandes entreprises de la métropole qui œuvrent dans la construction navale, aérienne, dans l’agroalimentaire, la santé, ou les nombreuses petites et moyennes entreprises ont besoin d’innover, d’inventer de nouveaux Encourager la procédés de fabrication, de nouveaux transmission produits. Des étudiants bien formés des savoirs, la seront un véritable réservoir de comformation, la pétences pour les entreprises, et, en recherche, c’est premier lieu, pour les milliers d’entre préparer le elles situées sur la métropole nandéveloppement taise. Une recherche active, ce sont économique de aussi des brevets, des découvertes, demain. qui peuvent fructifier ici, demain, à condition qu’on les soutienne au début et qu’on les accompagne pendant plusieurs années.

Concrètement, les 10 millions d’euros de financements servent à construire des bâtiments de recherche (Institut de recherche thérapeutique), à aménager le campus de l’Université de Nantes (Tertre et Lombarderie), à agrandir des locaux de grandes écoles (Subatech, École de design, École des Mines, etc.), à financer la construction de bibliothèques universitaires, à payer des outils scientifiques de haut niveau comme le Cyclotron Arronax pour la lutte contre le cancer, à financer le travail de jeunes chercheurs prometteurs (prix de thèses, bourses Hampâté Bâ, etc.), etc.

Nantes Métropole accompagne aussi les projets de nombreux laboratoires de recherche. Elle accorde une attention particulière aux domaines de la biologie, de la santé, des matériaux, du génie naval et océanique, du génie civil, des technologies de l’information et de la communication et des sciences humaines et sociales. Ces domaines construisent son identité et donneront envie à des entreprises et à des chercheurs de venir s’installer ici. Les actions de votre métropole sont un investissement pour l’avenir. Seul moyen réellement efficace de résister aux bouleversements du monde. Et un bon moyen aussi de continuer à rêver en regardant les étoiles. • Nantes Métropole - septembre / octobre 2007 - 11

Enseignement supĂŠrieur et recherche

Que fait Nantes MĂŠtropole pour l'enseignement supĂŠrieur et la recherche ?

Enseignement supérieur et recherche

Zoom sur l’Université de Nantes Créée en 1961, l’Université de Nantes est jeune. Sur son campus, elle accueille près de 35 000 étudiants auxquels elle propose un riche panel de formations. Elle compte environ 2 000 enseignants-chercheurs travaillant dans de nombreux domaines de pointe des sciences et des technologies. Rencontre avec Yves Lecointe, le nouveau président de l’Université de Nantes.

Quels sont les atouts de l’Université de Nantes ?

Après Paris, l’Université de Nantes est la deuxième université française par le nombre de ses étudiants : 35 000. Elle est pluridisciplinaire, c’està-dire qu’elle forme des étudiants dans presque tous les domaines de la connaissance : sciences humaines et sociales (langues, droit, économie, sociologie, psychologie, etc.), sciences dures (physique, biologie, chimie, etc.), technologies (informatique, télécommunication, etc.) et santé (médecine, pharmacie, odontologie, etc.). Elle est le premier pôle d’enseignement supérieur et le second pôle de recherche du Grand Ouest. Nos équipes d’enseignants et de chercheurs sont de premier plan. Nos parcours de formation et nos diplômes sont en relation avec des réseaux européens et internationaux. Nous délivrons 270 diplômes universitaires, professionnels ou technologiques. Du jeune bachelier au retraité qui veut s’inscrire à l’Université permanente, études courtes ou études longues, formation initiale, continue, par apprentissage ou à distance, l’Université de Nantes offre un choix de formations à la portée de tous.

Sur le plan de la recherche, quelles sont les « spécialités nantaises » ?

Il y en a de nombreuses, mais trois grands domaines scientifiques d’excellence se dessinent. Le premier : la biologie, la recherche médicale et leurs applications. Le second : les sciences et les technologies. Le troisième : les lettres, les langues, les sciences de l’homme et de la société.

Beaucoup de ces laboratoires travaillent ensemble, autour de centres de recherche interdisciplinaires : l’Institut des matériaux, Subatech, la Maison des sciences de l’Homme, le pôle mer et littoral en lien avec l’Ifremer de Nantes… L’Université regroupe 73 équipes de recherche, notamment du CNRS, de l’Inserm, de l’Inra. Parmi elles, des laboratoires classés parmi les meilleurs en France, voire dans le monde.

Quand on est étudiant à l’Université de Nantes, fait-il bon vivre sur le campus ?

Le campus de l’Université est implanté sur trois sites magnifiques, à Nantes sur les bords de l’Erdre, à Saint-Nazaire, près de la mer, et à La Roche-sur-Yon, dans un grand parc paysager. Il existe de nombreux services pour les étudiants (tutorat, orientation, santé, etc.). Au pôle étudiant, des associations accompagnent la vie quotidienne des étudiants et répondent à leurs attentes. Les pratiques sportives, culturelles, festives, humanitaires, les échanges avec les étudiants étrangers enrichissent la vie étudiante et favorisent leur intégration et leur épanouissement. Les étudiants sont nos futurs ambassadeurs dans le monde du travail. Nous souhaitons mettre l’accent sur le plaisir d’être étudiant à Nantes. Nous allons remettre au goût du jour la remise de diplôme, avec les enseignants, les familles, les amis. Nous voulons renforcer le sentiment d’appartenance à l’Université de Nantes et enrichir la relation entre l’Université et la ville de Nantes. • 14 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2007

Yves Lecointe, président de l'Université de Nantes.

Université permanente : la formation en continue Se former tout au long de la vie est aujourd’hui indispensable.

Chaque année, plus de 11 000 adultes (7 000 auditeurs et 4 500 tagiaires) suivent des cours ou des conférences à l’Université de Nantes au titre de la formation continue et de l’université permanente. Près de 500 organismes, administrations et entreprises font ainsi appel à l’Université pour former leurs salariés. Un gage d’excellence pour qui veut trouver une formation de qualité à l’âge adulte. Pour le simple plaisir d’apprendre encore ou pour renforcer ses compétences, l’Université et les instituts associés proposent des formations dans de nombreux domaines : droit, économie, gestion, communication, littérature, linguistique, sciences de l’homme et de la société, sciences et techniques du sport, santé, technologie… Quelque 600 diplômes sont délivrés chaque année.

Le service de formation continue se situe sur l’Île de Nantes, dans le bâtiment « Ateliers et Chantiers de Nantes » 2 bis rue Léon Bureau, 44262 Nantes CEDEX 2.

Tél. : 02 51 25 07 25 Site : www.univ-nantes.fr/formationcontinue E-mail université permanente : univ-perm@univ-nantes.fr E-mail formation continue : formation.continue@univ-nantes.fr

Le pôle étudiant a été construit et financé entièrement par Nantes Métropole dans le cadre du contrat État-Région.

Enseignement supérieur et recherche

Un carrefour de la vie étudiante Ouvert en septembre 2005, après la mise en place du Service de la vie étudiante à l’Université de Nantes, le Pôle étudiant est un espace de vie au cœur du campus du Tertre.

L

e Pôle étudiant permet au Service de la vie étudiante de mener à bien ses trois missions : informer les étudiants, soutenir les associations étudiantes et animer le campus. L’accueil oriente les étudiants sur la vie culturelle, la santé, le sport, etc. La deuxième de ses missions : le soutien aux associations (sports et loisirs, filières, solidarité, médias, culture, etc.) avec la mise à disposition, à l’étage, d’une salle de réunions, de bureaux et d’une salle informatique. Sans compter que les associations peuvent s’y domicilier, comme c’est le cas pour une vingtaine d’entre elles. « Le Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes (FSDIE) existe pour les aider à développer leurs initiatives », précise Anne-Sophie Laréal, directrice du Service de la vie étudiante.

Troisième rôle du Pôle étudiant : l’animation du campus, grâce à une salle d’animation à géométrie variable, présentant une capacité d’accueil maximum de 600 personnes debout avec une scène modulable. Les soirs en semaine, particulièrement le jeudi soir, spectacles vivants, conférences, soirées à thème et projections s’y succèdent. Un aspect convivial que la présence d’une cafétéria parachève. • Rens. à www.univ-nantes.fr/sve

Le pôle étudiant accueille les associations étudiantes.

Pour mieux les faire connaître, un « Mois des associations » se tiendra du 18 septembre au 18 octobre 2007 sur plusieurs sites universitaires.

Un annuaire des associations peut être consulté sur le site de l’Université de Nantes : www.univ-nantes.fr/associations.

Les lauréats de Nantes Métropole Pour soutenir la recherche et faciliter la vie des étudiants chercheurs, Nantes Métropole attribue chaque année des bourses d’études.

Parmi ses actions de soutien et d’aide à la recherche, en 2006, Nantes Métropole a attribué 3 prix de thèse, 10 bourses de recherche doctorales, et 5 bourses Hampâté Bâ destinées à de jeunes post-doctorants africains, le tout pour un montant de 147 204 euros. Pour les étudiants chercheurs dépourvus de revenu financier, ces bourses sont capitales. Grâce à elles, de jeunes doctorants effectuant des travaux de recherche intéressant la métropole nantaise renforcent le potentiel de recherche de l’Université de Nantes. La prévention des risques professionnels dans le secteur maritime, les milieux insulaires face au développement touristique, l’effectivité du droit communautaire en matière de gestion des déchets, la transformation du rapport au politique des populations aidées par la coopération décentralisée, la recherche sur les cellules cancéreuses, tels sont quelques-uns des travaux de recherche distingués cette année. •

Remise des prix de thèse.

Nantes Métropole - septembre / octobre 2007 - 15

Enseignement supérieur et recherche

L’Université de Nantes, la Région Pays de la Loire et Nantes Métropole ont lancé un magazine scientifique trimestriel : « Têtes Chercheuses ». ce magazine pédagogique est distribué gratuitement dans les lieux dédiés à la diffusion de la culture scientifique. www.tetes-chercheuses.fr

Le logement étudiant Vous êtes étudiant et vous cherchez un logement ? Le Crous peut vous aider.

Trop cher, trop loin du campus, mal desservi par les transports en commun… Les difficultés que rencontrent les étudiants pour trouver un logement adapté à leur vie et à leurs revenus reviennent à chaque rentrée universitaire.

Loger décemment les étudiants qui en ont le plus besoin est l’une des missions essentielles incombant au Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous). À Nantes, comme dans toutes les autres villes universitaires de plus de 10 000 habitants, l’ambition du Crous est de loger 10 % des étudiants en privilégiant les moins favorisés et les étrangers. Pour atteindre cet objectif, le Crous, en lien avec les collectivités locales, rénove

son patrimoine pour sans cesse améliorer le confort, et construit des logements neufs. En 2003, le Crous logeait 6,4 % des étudiants nantais, contre 10,5 % des Rennais. À Nantes, il a donc fallu combler un certain retard.

De 134 à 300 euros. Offrant 488 nouveaux studios, les résidences Alice Milliat et Longchamp sont sorties de terre en 2005. L’année suivante, 135 studios ont été livrés sur l’Île de Nantes. Situées dans des quartiers résidentiels, ces cités universitaires facilitent l’intégration des étudiants dans la ville. Si 75 % du parc du Crous sont affectés sur critères sociaux, les 25 % restants sont réservés aux étudiants étrangers, dont la venue à Nantes est un véritable enjeu de développement pour l’Université. « Nous favorisons partout une mixité Français-étrangers, faisant de notre patrimoine une

immense résidence universitaire internationale », déclare Michel Noctulle, directeur du Crous de Nantes. Aujourd’hui, sur l’agglomération nantaise, le Crous dispose de 3 590 logements, de la chambre de 9 m2 au studio, pour 134 à 300 euros par mois.

Mobilisant de nombreux partenaires, d’autres projets sont en cours. Il s’agit que Nantes Métropole soit accessible à chaque étudiant, quels que soient ses revenus. • Pour en savoir plus : www.crous-nantes.fr

Résidence universitaire Alice Milliat.

Étudiants d’ailleurs

Chaque année, l’Université de Nantes et les grandes écoles de l’agglomération accueillent environ 4 000 étudiants étrangers.

Rencontre avec deux d’entre eux.

Sophia Basista, polonaise, étudiante en architecture.

que je peux vivre seule à l’étranger. Je dois retourner en Pologne « Je suis à Nantes depuis 4 mois. pour finir mes études, mais c’est Je voulais venir en France et j’ai sûr, je reviendrai à Nantes. » choisi Nantes car l’école d’architecture est bien cotée. Je me suis très bien intégrée ici. Je trouve les Nantais très accueillants. Grâce à la vie en cité universitaire, j’ai pu rencontrer d’autres étudiants étrangers. Cette expérience m’a permis d’élargir mon horizon, de découvrir d’autres cultures.

J’aime Nantes et la vie que je mène ici. La ville est vraiment belle. Mon passage en France est très important. À présent, je sais 16 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2007

Jing Zhang, chinoise, étudiante en management des entreprises.

pays. Je crois que Nantes est une ville facile pour les étrangers. Je me suis vite intégrée. J’aimerais « Je vis à Nantes depuis 18 mois. vraiment rester ici mais je ne sais Je suis arrivée ici par hasard pour pas où je serai dans un an. » • faire un stage de fin d’études.

Nantes est une ville ouverte, et les Nantais sont chaleureux. En sortant beaucoup, j’ai vraiment pu découvrir la culture française tout en gardant des liens avec mes compatriotes grâce à l’association des étudiants chinois.

L’Université de Nantes propose beaucoup d’activités culturelles et de loisirs très enrichissants quand on ne connaît rien d’un

En dépit des difficultés rencontrées avec le « Canard » ou la « Maison dans la Loire », Estuaire 2007 a rencontré un vif succès : plus de 590 000 visites sur les sites, plus de 45 400 places de croisières vendues ainsi que 9 330 Pass Estuaire achetés.

• SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUA

Estuaire au fil des mots Au terme de trois mois de croisières de Nantes à Saint-Nazaire, de découvertes, d’émotions partagées, de fêtes, de spectacles, de nuits sous la fontaine, Estuaire 2007, 1re biennale d’art contemporain de la basse Loire, vient de s’achever. Sur le bateau qui sans cesse a descendu puis remonté l’estuaire de la Loire, les commentaires des petits et des grands allaient bon train.

« Regardez, regardez, les chats crachent dans la Loire ! » s’écrie Chloé face à Capitaine Cat, l’œuvre d’Alain Séchas qui domine le fleuve au niveau de Saint-Jean-de-Boiseau.

Fixant l’écran, des écouteurs rivés sur la tête, Marie suit attentivement le documentaire diffusé à bord : « Les commentaires sont vraiment très bien. On apprend plein de choses sur le patrimoine industriel et sur la façon dont les artistes ont réalisé les œuvres. » Sur le pont, emmitouflé dans sa veste, face à la beauté sauvage de la nature, Paul affronte les embruns : « Les dimensions de l’estuaire sont vraiment très impressionnantes. On se sent tout petit ». « Eh ! Vous croyez que le bateau va finir par tomber dans l’eau ? Il faudrait le redresser quand même ! », commente le petit Benjamin, devant la création d’Erwin Wurm sur les bords du canal de la Martinière. Au niveau de Cordemais, David, étudiant en architecture, s’extasie : « Cette centrale est une véritable création architecturale. Avec ces grandes cheminées et ces énormes tuyaux, elle me fait penser au Centre Beaubourg. » À Lavau-surLoire, Fabrice, pince-sans-rire, lâche : « Cette maison, c’est l’ultime limite de l’étalement urbain ». Saint-Nazaire approche, et Sophie a encore le temps d’admirer Paimbœuf : « Ces maisons colorées sur le quai sont vraiment jolies. Cela me rappelle un peu l’Irlande ! ».

Le bateau accoste. Un peu soûlés par le grand air mais conquis par Estuaire, les voyageurs descendent à terre. La suite ? À terre. Pour observer les œuvres au plus près et pour un nouveau cocktail d'émotions. •

• SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUAIRE 2007 • SPÉCIAL ESTUA

Nantes Métropole - septembre / octobre 2007 - 17

Grand angle sur l'emploi www.me-metropole-nantaise.org

Agir là où l’emploi fait le plus défaut Les quartiers en difficulté sont au centre de la politique de l’emploi menée par Nantes Métropole. Un dispositif large est en place, à commencer par la Maison de l’Emploi. À l’initiative de Nantes métropole, la Maison de l’Emploi a été bâtie en fédérant les moyens et les compétences de l’État, de la Région, du Département, de l’ANPE et de l’Assedic, mais aussi de la Mission Locale. Ses sept espaces sont aujourd’hui à disposition des habitants de la métropole nantaise dans les quartiers prioritaires. La Maison de l’Emploi mobilise également les entreprises locales et vise à associer les partenaires sociaux.

Explication ? « L’emploi est de la compétence de l’État, explique Étienne Fabry, directeur de l’emploi à Nantes Métropole.

Pour autant, chaque jour, la Communauté Urbaine agit au plus près de son territoire. Elle sait repérer les attentes de ses habitants et de ses entreprises en

matière d’emploi. Elle connaît les quartiers où les besoins sont les plus criants. Elle peut donc agir de façon ciblée et efficace. C’est ce qui motive, entre autres, le projet de la Maison de l’Emploi. » En parallèle, pour les habitants qui connaissent de grandes difficultés d’insertion sociale ou professionnelle, Nantes Métropole soutient le Plan local pour l’emploi et subventionne des entreprises d’insertion, des associations intermédiaires et des chantiers d’insertion. En 2006, près de 750 000 euros ont ainsi été versés à ces Structures d’Insertion par l’Activité Économique. Mais Nantes Métropole intervient également pour développer la création et la reprise d’entreprises, et elle soutient les acteurs qui accompagnent ou financent

La Maison de l'emploi à Bellevue.

les projets portés sur le territoire. Parmi ces opérateurs, BG Ouest, l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique), le FONDES (Fonds de développement solidaire), Nantes Initiatives ou L’Ouvre-Boîtes 44. « Cette dernière symbolise assez bien trois des principales priorités de Nantes Métropole en matière d’emploi, poursuit Étienne Fabry. S’adressant prin-

cipalement à des demandeurs d’emploi, L’Ouvre-Boîtes permet à des futurs créateurs d’entreprises de développer leur projet en leur offrant un espace de test. Elle prouve également la pertinence et la valeur ajoutée des initiatives de l’économie sociale et solidaire, notamment sous la forme coopérative. De plus, elle est géographiquement implantée dans un quartier prioritaire. » •

Favoriser l’ouverture des boîtes !

Depuis sa création en 2003, L’Ouvre-Boîtes 44 accompagne les porteurs de projets pour qu’ils vivent de leur travail.

L’Ouvre-Boîtes 44 est l’une des dernières-nées des Coopératives d’activité et d’emploi. Sa vocation consiste à « compléter les outils favorisant la création d’entreprises qui existent sur le terrain », comme le souligne Andrée Terrien, sa directrice.

Intervenant dans le champ de la « très petite entreprise » (TPE), L’Ouvre-Boîtes 44 accompagne les porteurs de projets « en amont de la création juridique, pour vérifier la viabilité économique du projet. On teste aussi s’ils vivent bien leur fonction d’entrepreneur ». L’un des attraits réside dans l’hébergement juridique, administratif, fiscal, qui est mutualisé entre les différents entrepreneurs. « À la fin du mois, ils ont leur compte de résultat, avec le détail des charges et des bénéfices. » L’Ouvre-Boîtes 44 se singularise par une présence légèrement majoritaire de femmes (55 % contre 35 % en France) mais rejoint les données nationales quant à la viabilité des projets : 1/3 d’abandons, 1/3 de retours à l’emploi, 1/3 de développement ou de création d’une entreprise. « Faute de trouver un emploi, on crée son entreprise », analyse Andrée Terrien. En permanence, une soixantaine d’entrepreneurs développent leur projet.

En 3 ans, ils sont 28 à avoir créé leur entreprise. www.ouvre-boites44.coop

18 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2007

Andrée Terrien, directrice de L'Ouvre-Boîte 44.

Grand angle sur l'emploi

Une microentreprise de la crêpe Pour avoir fait partie d’une coopérative à Teillé, Carole Leble, 39 ans, ne s’est pas sentie dépaysée à L’Ouvre-Boîtes 44, dont elle franchit la porte en 2003, accompagnée d’une amie. « J’avais déjà travaillé chez un traiteur-crêpier. D’où l’idée de la SCOP. » Des divergences d’objectifs apparaissant entre les deux femmes, le binôme se sépare. Carole y reste deux années supplémentaires, le temps « de retrouver confiance en moi. Cela m’a aussi apporté un réseau, par rapport à la clientèle ». La deuxième année, elle atteint les 60 heures mensuelles salariées, avant, début janvier 2007, de créer sa microentreprise, La Belle Bretonne. La clientèle, particuliers et entreprises, suit. « La comptabilité, je connais.

Le secrétariat, c’est mon métier de base. » Prochaine étape : l’achat d’un véhicule utilitaire. labellebretonne@9business.fr

Le tir à l’arc en ligne de mire Depuis 1987, Fabrice Bonnaud a axé sa vie professionnelle autour du tir à l’arc : d’abord cadre technique à la Ligue des Pays de la Loire, puis ensuite employé dans une armurerie à la Roche-sur-Yon. Un emploi qu’il quitte à cause des allers-retours trop onéreux. L’idée de se lancer dans l’encadrement de ce sport de concentration germe alors. Sa femme entend parler de la Coopérative des porteurs de projets, où il entre, en juin 2006. Salarié à temps plein dès octobre 2006, il en est pourtant toujours membre. « J’ai encore des choses à apprendre : la communication, les budgets, la comptabilité… » Surtout, il est décidé à déposer sa candidature, fin 2007, pour entrer dans la Coopérative d’emplois, en cours de création, car « être un entrepreneur associé, c’est un statut intéressant ».

L’homme aux fontaines On lui doit nombre de fontaines de Nantes et de la région, dont les plus récentes, au nombre de quatre, ont égayé les bords de Loire pendant l’exposition Estuaire. Se présentant comme « l’un des premiers salariés de L’Ouvre-Boîtes », statut acquis six mois après y être entré en 2004, Laurent Fauchoix raconte être « revenu aux sources », c’est-à-dire son métier de fontainier, après une parenthèse dans la maintenance immobilière (réparation). « L’Ouvre-Boîtes, c’est un tremplin, qui offre la possibilité de se mettre à son compte. Dans la phase d’accompagnement de trois mois, on peut toucher des indemnités. En attendant de pouvoir se salarier. » Désormais, il collabore avec Diluvial, le bureau d’études où il a été auparavant simple salarié. Clin d’œil et discret hommage à la coopérative, il a baptisé son entreprise… la Boîte à outils !

La communication pour cible Désireuse de se lancer à son compte dans la communication, et forte d’années d’expérience en temps que conceptrice graphique, Mathilde Lagonotte rencontre une première fois L’Ouvre-Boîtes 44 en 2003, qu’elle intégrera au printemps 2006. « Les clients et les partenaires m’ont fait confiance. J’ai pu tisser ma toile en densifiant mon réseau. » En 2007, elle débute une collaboration avec la société de services nantaise A&A, où elle approche son métier en conjuguant créativité, partenariat et efficacité. « L’OB44 m’a permis de consolider mon projet d’entrepreneuse. » Au sein d'un studio graphique, Mathilde Lagonotte intervient aujourd’hui, avec d’autres indépendants du secteur de la communication, sur des projets variés et principalement dans l’immobilier, « dans une optique d’échange de compétences, pour servir l’intérêt du client. » http://papricat.ultra-book.com

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• SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE D

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réinventer la rue !

Du 16 au 22 septembre, Nantes se met à l’heure européenne pour célébrer la mobilité sous toutes ses formes ! Un village, une caravane et dans leur sillage des expositions, des jeux, des stands, des promenades, des films et des ateliers pour vous présenter les modes doux de déplacement, les projets de transports collectifs et les dernières innovations de la mobilité. Une semaine découverte à destination des grands et des petits pour s’amuser, s’initier et, ensemble, réinventer la rue.

La caravane de la Toute la semaine, mobilité, c’est : retrouvez : • 1 bus info TAN

Venez découvrir les nouveautés de la rentrée sur le réseau TAN.

• 1 bus vélo NGE

Venez louer des vélos à 1 euro la demi-journée et puis vous balader à vélo dans les communes visitées.

• 1 bus info/expo Nantes Métropole

Avec ses jeux à destination des enfants : le jeu « Sauvons la Planète » (10 ans et plus) et le jeu de l’oie sur les déplacements et les transports à Nantes Métropole (à partir de 5 ans).

Venez découvrir les différentes actions menées par Nantes Métropole en matière de déplacements. Nous vous proposons également de venir dans le bus expo de Nantes Métropole pour y découvrir le site de covoiturage et y déposer des annonces.

La Caravane de la mobilité (9 h -18 h) sera présente • à Indre le 16 septembre, • à La Chapelle-sur-Erdre le 17 septembre, • à La Montagne le 18 septembre, • à Saint-Jean-de-Boiseau le 20 septembre, • à Rezé le 21 septembre, • à Bouguenais le 22 septembre.

Offre TAN : 7 euros pendant 7 jours

• Ville à vélo pour 1 euro la demi-journée.

Louez un vélo en libre-service dans les parkings NGE et sur la Caravane de la mobilité. Tél. 02 51 84 94 51 • Cours de vélo urbain. "Place au vélo" vous apprend à rouler en toute sécurité en ville. Durée : 45 minutes Infos et inscriptions au 02 20 200 400 • Exposition de dessins sur le thème « vélobus » à la médiathèque de Bouguenais.

• Le Manège d’Andréa, c'est une activité ludique autour des modes de transport pour les jeunes. Bouguenais, Place de l’Église.

Au centre des expositions de Nantes Métropole :

• L’exposition interactive « L’esprit métropolitain » : modules, image 3D…

• L’Album des Paysages. Venez découvrir au travers de 32 photographies d’hier et d’aujourd’hui ce témoin saisissant de la transformation des paysages nantais.

Dimanche 16 septembre Indre : Caravane de la mobilité, Place Jean

Ligonday (9 h-14 h).

Bourse au covoiturage Couëron : Émille Zola « Jour de fête ». "Place

au vélo" vous offre gardiennage et contrôle technique gratuit de votre vélo. Samedi et dimanche (14 h - 19 h) - Marquage vélo 4 euros (pièce d’identité à fournir).

Bouguenais : Inauguration du Manège

d’Andréa pour les enfants. Une façon ludique de sensibiliser les jeunes sur la notion de mobilité durable.

Randonnée vélo pour tous : Départ de la place de l’Église avec parcours fléché. Stand de location à disposition.

Lundi 17 septembre

La Chapelle-sur-Erdre : Caravane de la

mobilité place de l’Église. Présentation de la ligne 86 Chronobus, de la connexion entre les lignes de tram 1 et 2 et du projet Tram-train.

Informations covoiturage. Animations avec les scolaires.

Nantes, Place Bretagne : Balad’Air. Écopôle

organise une promenade pédagogique de sensibilisation à la qualité de l’air en plein cœur de la ville - De 10 h à 12 h - Inscriptions : 02 40 48 54 54 ou contact@ecopole.com

• SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE D

0 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2007

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DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉCIAL SEMAINE DE LA MOBILITÉ • SPÉC

Mercredi 19 septembre :

Jeudi 20 septembre

Mobilité regroupe tous les partenaires et propose :

mobilité, parking de la Salle des Genêts avec informations dédiées au covoiturage.

Nantes, Place Royale : Le Village de la

• Balades urbaines gratuites avec Cyclocab.

• Contrôle technique gratuit avec ATAO cycles

Valéry Joncheray

• Cours de vélo urbain proposés par Place au vélo. Rendez-vous au stand – (départs prévus 10 h, 11 h, 14 h, 15 h, 16 h, 17 h)

Mardi 18 septembre

La Montagne : Caravane de la mobilité, place

Similien Guérin.

Parcours et atelier de sensibilisation à la pratique du vélo pour les jeunes, proposé par "Place au vélo".

Nantes, Place du Commerce : Course relais

Spécial Olympics ouverte aux entreprises au profit des personnes handicapées mentales.

Départ à 12 h Inscriptions au 06 89 02 66 57 ou à sophie.jouineau@yahoo.fr Nantes, Place Bretagne : « À l’écoute de ta

ville ». Cet itinéraire pédagogique vous propose d’écouter les sons de la ville. De 10 h à 12 h Inscriptions Écopôle au 02 40 48 54 54

• Marquage cycle 4 euros au stand de Place au vélo. Protégez votre vélo en cas de vol ! (pièce d’identité à fournir) • Parcours en fauteuil roulant. Pour prendre conscience des obstacles rencontrés par les personnes à mobilité réduite !

• Présentation de Polyjoule et du prototype du vélo à assistance électrique sur les stands de Polytechnique et du Lycée la Joliverie.

• Stand de Nantes Métropole, venez jouer au volant d'un BusWay sur le module Transport.

Découvrez l’Album des paysages et jouez au jeu « Sauvons la Planète » et au « jeu de l’oie transport ».

• Stand du Conseil général. Découvrez le réseau de transport « Lila » pour se déplacer dans tout le département pour 2 euros !

• Stand du Conseil régional : découvrez tous vos itinéraires sur grand écran avec DESTINEO.fr • Participez à l’enquête policière sur les transports. Inscription Corto Loisirs au 02 40 50 18 63 (selon places disponibles) Nantes, Place Bretagne : « À l’écoute de

Saint-Jean-de-Boiseau : Caravane de la

Nantes, Place Bretagne : Balad’Air. De

10 h à 12 h Écopôle organise une promenade pédagogique de sensibilisation à la qualité de l’air en plein cœur de la ville. Inscriptions 02 40 48 54 54 / contact@ecopole.com La Montagne, Cinéma le Montagnard :

Projection Une vérité qui dérange, suivie d’un débat sur le covoiturage.

Vendredi 21 septembre

Rezé : Caravane de la mobilité. Place du 8 mai. À 11 h, inauguration des nouveaux abris vélos.

Une carte sur les nouveaux aménagements cyclables sera offerte.

Bouguenais, Cinéma Le Beaulieu :

20 h 30 Projection d’un film d’animation Le Fleuve aux grandes eaux de F. BACK suivi d’un débat.

Samedi 22 septembre

Bouguenais : Caravane de la mobilité, Place

de l’Église.

Atelier de marquage et de réparation vélo.

Inaugurations des nouveaux locaux « Grain de Pollen » (49 rue Aristide Briand) et de la station au gaz naturel de ville au garage municipal.

Nantes, Place Viarme : Contrôle technique

gratuit par "Place au vélo", de 11 h à 17 h.

Les quais de Trentemoult : Réservés aux

cycles et piétons pour la journée.

www.nantesmetropole.fr

ta ville ». Cet itinéraire pédagogique vous propose d’écouter les sons de la ville. De 10 h à 12 h Inscriptions Écopôle au 02 40 48 54 54 / contact@ecopole.com

www.infocirculation.fr

Nantes, Place du Maréchal Foch :

Nantes : Place du Pont Morand : 11e Bourse

www.covoiturage.nantesmetropole.fr TAN www.tan.fr NGE tel. 02 51 84 94 51 / www.nge-nantes.fr

• Promenade à vélo dans le centre-ville. Départ place Foch à 19 h 30 - organisée par Nantes Métropole et Vélocampus Bouguenais : Atelier d’enfants au centre de loisirs sur la « mobilité durable », Inscriptions à la mairie : 02 40 32 29 29

Samedi 29 septembre

au vélo de "Place au vélo". Venez acheter ou vendre un vélo d’occasion. Dépôt de 9 h 30 à 11 h / vente de 11 h à 16 h.

La Montagne : Contrôle technique gratuit avec

sensibilisation aux éclairages des cycles.

Place au Vélo tel. 02 40 200 400 /

www.nantes.fubicy.org

DESTINEO www.destineo.fr Réseau Lila www.cg44.fr Écopôle tel. 02 40 48 54 54 / www.ecopole.com Metroceane www.metroceane.fr

Seront présents avec Nantes Métropole le mercredi 19 septembre : La TAN, Air Pays de la Loire, Place au vélo, Vélocampus, Dyna-mots, Cyclocab, ATAO cycles, le Conseil Général de Loire-Atlantique, le Conseil Régional des Pays de la Loire, Nantes Gestion Équipement (NGE), les Directions Départementale et Régionale de l’Équipement, le Syndicat des Taxis Nantais 44, le Syndicat Départemental des Artisans Taxis, la Police nationale, Écopôle, l’École Polytechnique, le Lycée la Joliverie, l’Association Française contre les Myopathies (AFM), l’Association des Paralysés de France (APF), Cap Vert, le Comité d’Organisation pour les Handicapés visuels de Loire-Atlantique (COPHAVI).

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Nantes Métropole - septembre / octobre 2007 - 21

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Les trésors de l'Île Bikini

Saint-Jean-de-Boiseau. Entre Saint-Jean-de-Boiseau et Le Pellerin, un site vraiment hors du commun vous attend. Baignée par la Loire et

offrant une magnifique vue, l’Île Bikini est un lieu sauvage, chargé d’histoire et quelque peu surréaliste. Au milieu d’un paysage typique des bords de Loire, plusieurs mâts de bateaux surgissent du sol sablonneux et semblent fendre les nuages. Y aurait-il des vaisseaux amiraux sous nos pieds ? Eh bien oui ! À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, en 1944, lors de la débâcle des troupes allemandes, ces dernières ont voulu barrer l’accès au port de Nantes en sabordant plusieurs navires dans le lit de la Loire. Ce barrage fut détruit en 1946, mais le renflouement des bâtiments et la remise en état du fleuve ont duré jusqu’en 1952. Du barrage, ne subsistent aujourd’hui que les mâts de l’Antarktis, un caboteur pétrolier. Afin de dégager les carcasses enfouies dans la vase, d’énormes quantités de sable ont été extraites et déplacées, formant les dunes et la plage de Bikini.

En voyant l’immensité du trou creusé dans la Loire pour enlever les épaves des bateaux, les habitants ont songé à une explosion atomique. Ils ont donc baptisé le site « Bikini », du nom de l’atoll polynésien où les essais nucléaires américains avaient lieu. Aujourd’hui, l’Île Bikini accueille petits et grands pour se détendre. Des jeux y attendent les enfants de 2 à 6 ans.

Pour vous y rendre : suivre « Bikini » depuis le centre-bourg de Saint-Jean-de-Boiseau.

La Framboise Frivole Humour musical. De Peter Hens et Bart Van Caenegem. Avec Peter Hens accompagné d’un pianiste. Humour complètement délirant, acrobaties vocales et cascades musicales restent le credo de la Framboise Frivole. Ce duo de Belges prouve que l’on peut être à la fois musicien virtuose et comique virtuose.

Le 25 septembre à l’Odyssée, Bois Cesbron à Orvault.

Tarifs : 8/19/22 €. Rens. : 02 51 78 37 47.

Sur le site de l'Île Bikini l'œuvre d'Alain Séchas : 3 fontaines au sommet des mâts de l'Antarktis.

Casse Noisette Ballet en deux actes de Piotr Ilitch Tchaïkovski.

Chorégraphie de Jo Stromgren. Ballet de l’Opéra national du Rhin.

Direction de Bertrand d’At. Accompagnement orchestral enregistré. Les 25, 27 et 28 septembre au Théâtre Graslin, place Graslin à Nantes.

Tarifs : 5/30/40 €. Rens. : 02 40 69 77 18.

Robin McKelle Jazz vocal. Le premier album de Robin McKelle s’inscrit dans la lignée du swing rétro et fait référence avec subtilité au jazz de l’Amérique des années 1940.

22 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2007

Le 23 octobre à La Fleuriaye, rue Léonard de Vinci à Carquefou.

Tarif : 26 €.

Rens. : 02 28 22 24 24.

Ciels de Nantes Observation publique au moyen de lunettes et télescopes. « Jupiter et ses satellites galiléens » proposé par la Société d’astronomie de Nantes (SAN). Manifestation gratuite et ouverte à tous. Le 22 septembre au parc du Grand Blottereau à Nantes.

Rens. : 02 40 68 91 20.

Tatoo Expo La « 2nd International Tatoo Convention de

Nantes ». Exposition et spectacles divers pendant deux jours. Les 15 et 16 septembre à la Trocardière, rue de la Trocardière à Rezé.

Rens. : 02 99 79 22 39.

Mergorette Spectacle de marionnettes par la Cie Garin Trousseboeuf. Écriture et mise en scène Fabienne Rouby et Patrick Conan. À partir de l’étonnant procès d’une truie à Falaise en 1386, Patrick Conan et Fabienne Rouby ont imaginé une farce cruelle pour comédiens et marionnettes qui met en perspective notre

humanité. Spectacle présenté dans le cadre de « Voisinages », temps fort pour les compagnies en régions. Les 25 et 26 octobre au Grand T (ex-Espace 44), rue du Général Buat à Nantes.

Tarifs : 8/13/15 €. Rens. : 02 51 88 25 25.

The John Butler Trio Pop Rock. Fort de 13 titres attachants, Sunrise Over Sea, premier opus de John Butler Trio, est un savant mélange parfaitement éclectique de blues, reggae, country, folk, funk et hip-hop. Le 7 octobre à La Carrière, rond-point des Moulinets

à Saint-Herblain.

Tarif : 29 €.

Regards Croisés Exposition de photographies. Regards croisés sur le quartier Pin Sec / Pilotière.

Des adolescents ont photographié leur quartier, livrant un regard personnel sur leur quotidien. Ils ont réalisé un film à partir de leurs échanges de souvenirs avec d’autres générations, les impressions des uns et des autres sur les modes de vie des adolescents entre la seconde moitié du XXe siècle et le début du XXIe siècle.

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Couëron en Fête 2007

Couëron. La 4e édition de « Couëron en Fête, le rendez-vous des bords de Loire », se tiendra les 15 et 16 septembre prochains. Cet événement populaire, convivial, et familial attire environ 50 000 personnes venues de toute l’agglomération nantaise. De multiples animations sont proposées à tous les publics : chansons, déambulations, et arts de la rue, hip-hop, spectacles et activités jeune public, expositions, balades, lectures, espaces détente et restauration… Grande manifestation culturelle, Couëron en Fête invite également, le temps d’un week-end, à découvrir une programmation artistique de qualité. Cette année, chansons tendres, musique afro-cubaine, blues rock, fanfare… seront au programme avec, entre autres : Polo, Mas bajo, Nomad Spirit, Nery, et la fanfare du Belgistan, Santa Macairo Orkestar, Cirkatomik, Les Oignons, Calyp’s Atlantic, Chel et l’Atelier Grand Délire, le Ministère de la Jeunesse et de la Magouille, Philippe Ménard, Chasseloup, les 5 000 doigts du docteur K, La Cabine, Les Poules, La Fanfare Orange Acoustique, La Grotte de Pan… Rens. : 02 28 25 85 35 ou www.ville-coueron.fr

La Nuit des Chercheurs Nantes. Le 28 septembre prochain, partout en Europe, se déroulera la 3e édition de « La Nuit des

Chercheurs ». À Nantes, tout le centre-ville sera investi le temps d’une soirée scientifique et festive.

Un FightPod (duels musicaux) sera animé par les chercheurs étrangers. Quand des chercheurs se mêlent de musique, cela peut également donner OMax, un logiciel pouvant copier le style musical d’un artiste. Côté théâtre, la compagnie Science 89 jouera Le Livre des Savants : une pièce de théâtre sur les grandes découvertes scientifiques du XVIIe siècle à nos jours. Avec « Dessine moi un chercheur », collégiens, lycéens et étudiants nous feront partager leurs visions des scientifiques.

Quand Alain Connes parle de mathématiques, on croirait entendre un philosophe… à la suite d’un petit film sur ce grand mathématicien, les chercheurs nantais ouvrent le débat ! Enfin, petits et grands pourront admirer des photos de planètes en 3D et participer à des expériences scientifiques accessibles à tous… Le 28 septembre à partir de 18 h 00 dans le centre-ville de Nantes et sur le campus universitaire. Entrée libre. Rens. : www.nuitdeschercheurs-france.eu ou 02 40 99 84 93.

Du 11 au 16 septembre à la Médiathèque Est Floresca Guépin, rue de la Haluchère à Nantes.

Rens. : 02 40 93 41 60.

Fest-Noz Le Quadrille Sèvre et Maine organise un festnoz avec les groupes Skolvan, Jacal, Yves Leblanc, Mike James et Cadic / Le Mouël.

Le 20 octobre à la salle Sèvre et Maine, rue Sèvre et Maine à Vertou.

Rens. : 02 40 33 41 72.

Isabeau de R. Humour. Derrière Isabeau de R. se cache une ex-business woman de la finance. C’est

aussi une bourgeoise, bien élevée dans une bonne famille très stricte.

Cinglante ou incisive, malicieuse ou pincée, elle s’amuse quand elle croque, égratigne et persifle le monde policé qu’elle connaît si bien.

Du 18 au 29 septembre (relâche dimanche et lundi) à la Compagnie du Café-Théâtre, rue des Carmélites à Nantes.

Tarifs : 10/15 €.

Rens. : 02 40 89 65 01.

Chasseurs de Sons Humour musical avec Cinq de Cœur. Cinq de Cœur, ce sont 5 chanteurs évadés du

classique, et aussi…

20 personnages empruntés au musichall, à la comédie. Cinq cents ans de voyage nous transportent de la musique classique à la chanson française et internationale, en passant par le blues, des créations, des musiques de films… Spectacle pour toute la famille, à partir de 6 ans. Les 20 et 21 octobre à la Fleuriaye, rue Léonard de Vinci à Carquefou.

Tarif : 20 €.

Rens. : 02 28 22 24 24.

Don Quichotte D’après Miguel de Cervantès. Adaptation

et mise en scène de P. Adrien, avec la Compagnie du Troisième Œil et Bruno Netter. Les aventures picaresques d’un chevalier errant illuminé qui se bat contre des moulins, voit ce que les autres ne voient pas, et poursuit, en compagnie de son fidèle serviteur, un impossible rêve. Coréalisation Grand T – Théâtre Universitaire dans le cadre de « Voisinages », temps fort pour les compagnies en région.

Du 16 au 22 octobre, au Théâtre Universitaire, chemin de la Censive du Tertre à Nantes.

Tarifs : 8/13/15 €.

Rens. : 02 51 88 25 25.

Tarifs : 6/15/18 €. Rens. : 02 51 78 37 47.

Rose et Diane K Chansons. Rose aime Janis Joplin et Bob Dylan.

De Janis, elle a la folie passagère. Chez Dylan, elle a puisé une inspiration folk, sur fond de guitare et d’harmonica. Elle parle d’amour et de ses deux pendants, espoir et désillusion, avec une simplicité attachante.

En 1re partie, Diane K nous promène de ballades intimes en blues imparables, de pop british en mélodies country. Le 2 octobre à l’Odyssée, Bois Cesbron à Orvault.

Les Prisons de Nantes Exposition. Chansons populaires et folkloriques de Bretagne « De la Duchesse Anne aux Prisons de Nantes ».

Les manuscrits et ouvrages anciens du fonds patrimonial nous font parcourir plusieurs siècles de chansons nantaises et bretonnes.

Du 14 septembre au 30 octobre à la Médiathèque Jacques Demy, quai de la Fosse à Nantes.

Rens. : 02 40 41 95 95.

Nantes Métropole - septembre / octobre 2007 - 23

Esprit métropolitain

Jusqu’au bout du monde avec un litre d’essence Philippe Maindru et les étudiants du lycée de la Joliverie ont inventé l’auto qui consomme 0,026 l/100 km.

L

e petit Philippe n’avait pas encore l’âge de raison quand la magie Fangio et la Ferrari bleue de Stirling Moss lui ont renversé le cœur. Sur le bord de la piste des 24 heures du Mans, papa Maindru imaginait-il qu’une vie d’homme plus tard son fiston transmettrait à son tour à d’autres jeunes ses plus fortes passions d’enfance : le plai-

sir de la course automobile et celui d’appren- diesel. La drôle de machine a parcouru 400 km dre à l’école ? Ces jeunes, ce sont les élèves avec 1 litre de gazole à la vitesse de 30 km/h. de BTS MCI (moteur à combustion interne) Trois générations de Microjoule ont succédé du lycée La Joliverie, à Saint-Sébastien-sur- à « Petit Joule », 23 promotions d’élèves ont Loire. Philippe Maindru les emmène au bout multiplié ses résultats par dix, capitalisant un du monde à la conquête d’un record qui a de palmarès de 28 victoires sur les circuits du plus en plus d’avenir en ces temps de quête monde entier. Invaincu depuis 1992 à l’étrande sens écologique et de défis énergétiques : ger, Microjoule est le seul véhicule à moteur parcourir la plus longue disà combustion interne à tance possible avec 1 litre de « C’est par la formation avoir dépassé la barre des 3 500 km au litre. carburant. des jeunes qu’on va « Désormais, il faut Sorti troisième de l’École sauver la planète au compter avec les carbusupérieure des techniques XXIe siècle. » aéronautiques et automorants alternatifs. Depuis biles de Paris, le jeune ingénieur angevin a trois ans, nous avons lancé le projet Polyjoule décliné les propositions de l’industrie auto- en partenariat avec Polytech’Nantes pour mobile et choisi l’enseignement, un lycée où développer un véhicule propulsé par une pile tout était à construire – La Joliverie – et le à combustible. 2007 a été une belle année : territoire nantais, « un havre de paix, un lieu Microjoule et Polyjoule ont remporté les deux de stimulation intellectuelle, un lieu de ren- premières places du Shell Eco-Marathon, disputé en mai 2007 sur le circuit français de contres, en un mot un lieu de vie ».

En 1984, la création de la première course Nogaro. » énergétique en France lance une aventure La constance dans la progression des perqui va lui permettre de concilier toutes ses formances de La Joliverie n’a pas manqué préoccupations : expérimenter une pédagogie d’éveiller la curiosité des constructeurs autodifférente, active et solidaire, portée par un mobiles. « Nous n’avons techniquement rien projet décloisonnant les matières ; relever inventé, mais notre réussite est belle parce le challenge de la moindre consommation ; qu’elle est collective. Industriellement, ça a du retrouver le frisson des circuits et de la com- sens. La multiplication des intelligences nous pétition automobile « en y mettant désormais a permis de toujours prendre le bon train des évolutions technologiques. » De tous ceux qui du sens ».

Une aventure collective. Sur la ligne de ont salué Microjoule (Georges Charpak, Nicolas départ, douze participants et l’esprit péta- Hulot…), le commissaire européen à l’Énerradant de créativité des pionniers à qui tout gie Andréas Pielbag a eu la plus belle formule : est possible. La Joliverie l’emporte avec Petit « C’est une voiture qui fait réfléchir… ». Pour Joule, chef-d’œuvre d’ébénisterie pour lequel Philippe Maindru, c’est un encouragement à les étudiants ont développé un petit moteur tracer la route. •

Adresses, numéros et sites utiles • SAMU (urgence médicale) 15 • Pompiers : 18 • Police : 17 • SOS médecins : 02 40 50 30 30 • Allô Enfance Maltraitée : 119 • Sida Info Service :

• Nantes Métropole 02 40 99 48 48 www.nantesmetropole.fr www.me-metropole-nantaise.org

• Infocirculation

www.infocirculation.fr

• Tan 0 810 444 444 www.tan.fr

24 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2007

Prix d’un appel local.

• Centre des Expositions 02 40 99 48 94 • Parkings NGE 02 51 84 94 51 www.nge-nantes.com

• Office de Tourisme de Nantes Métropole (OTNM) 0892 464 044 www.nantes-tourisme.com

Nantes Métropole, 2 cours du Champ de Mars 44923 Nantes CEDEX 9. Directeur de la Publication : Jean-Marc Ayrault.

Codirecteur de la publication : Frédéric Vasse.

Rédacteur en chef : David Pouilloux. Rédactrice : Carole Paquelet. Directeur artistique : Olivier Leprévost. Maquette : Olivier Loyen. Photographe : Patrick Garçon. Ont collaboré à ce numéro : Franck Albert, Caroline Demaison, Édith Panigot, Emmanuelle Ramond, Sylvia Gillion, Hélène Balasakis, Isabelle Corbé, Emmanuel Bouvet, Fabien Le Dantec. Diffusion : La Poste - Virginie Barbault et Sophie Oliviero. Conception : Double Mixte / enodenis. Éditeur : Direction de la communication de Nantes Métropole. Infographie : idé. Impression : Imaye Graphic, Label IMPRIM’VERT, Laval.