Journal n°13 - Janvier / Février 2008

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J O U R N A L

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C O M M U N A U T É

U R B A I N E

D E

N A N T E S

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B I M E S T R I E L

Métropole

Les futurs ponts sur la Loire

N°13. Janvier / Février 2008

P. 2 et 3

Développement durable

1 3 4 5 2

Plan Climat :

le temps d’agir

P. 18 et 19

Formation

Une école pour les marins P. 8 Que fait Nantes Métropole pour l’emploi ?

7. Innovation

Université

1. Emploi et proximité

Se former tout au long de la vie P. 9

La Direction Générale du développement économique de Nantes Métropole pilote la politique votée par les élus communautaires.

Sa direction de l’emploi est chargée de mettre en œuvre cette politique. Les dix pôles de proximité apportent des solutions aux besoins quotidiens des entreprises (extension, etc.).

Nantes Métropole Développement, l’agence de développement économique de votre métropole, recherche des entreprises, les aide à s’implanter et les accompagne durant leur croissance.

5. Maison de l’Emploi

Patrick Garçon

2. Attirer et accompagner

Nantes Métropole finance Atlanpole, la structure d’accompagnement des entreprises innovantes, notamment dans les secteurs des biotechnologies et des technologies de l’information et de la communication.

Depuis dix ans, l’emploi croît à grande vitesse sur la métropole nantaise : + 35 % d’emplois créés entre 1996 et 2006. Mais avec environ 22 000 demandeurs d’emploi sur son territoire aujourd’hui, la communauté urbaine de Nantes se doit de lutter contre le chômage.

Elle mobilise ainsi ses forces pour attirer les entreprises, faire émerger les projets, faciliter et accélérer l’accès au travail. Autant d’actions qui créent une dynamique territoriale pour l’emploi.

Pour faciliter l’accès à l’emploi pour tous, en particulier dans les quartiers, Nantes Métropole a mis sur pied la Maison de l’Emploi. Elle conjugue l’action de l’ANPE, de l’Assedic, de la mission locale, de l’État, de la région, du département, de l’agglomération nantaise et associe les entreprises et les partenaires sociaux.

Sept espaces sont ouverts aux demandeurs d’emploi.

Infographie du dossier

3. Entrepreneurs

Emploi: les actions de votre métropole De grandes manifestations à la Cité internationale des Congrès et au parc des expositions de la Beaujoire font connaître la métropole nantaise au monde des entrepreneurs.

Pour les futurs entrepreneurs, Nantes Métropole a mis en place, en partenariat avec la Chambre de commerce et de l’industrie et le Conseil général, la Maison de la Création et de la Transmission d’entreprise.

4. Insertion par l’activité économique

Votre métropole soutient les parcours d’insertion des personnes en difficulté.

Par le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi et au moyen de subventions pour des entreprises d'insertion, des associations intermédiaires et des chantiers d’insertion.

Exemples : Envie 44, Atao, Jardin du cœur, Ateliers des deux rives, Océan.

8. Mission locale

Emploi, formation, démarche professio La Mission locale propose un suivi pers difficulté de 16 à 26 ans.

9. Marchés publics 6. Sociale et solidaire Nantes Métropole soutient l’économie sociale et solidaire (ESS), ainsi que les Ecossolies. Services à la personne, lutte contre l’exclusion, commerce équitable, ce secteur représente 29 000 emplois dans l’agglomération. Nantes Métropole a lancé, en 2006, un appel à projets pour les acteurs de l’économie sociale et solidaire.

Nantes Métropole introduit des clauses d’insertion dans les marchés publics (Zénith Nantes Métropole, chantier du BusWay, etc.), ce qui favorise l’accès à l’emploi pour les personnes en grande difficulté.

L’emploi

Attirer des entreprises, agir pour l’insertion, faciliter la création d’entreprises :

avec ses partenaires, Nantes Métropole se mobilise pour l’emploi. Pages 11 à 15

P. 12 et 13

Basse-Goulaine / Bouaye / Bouguenais / Brains / Carquefou / Couëron / Indre / La Chapelle-sur-Erdre / La Montagne / Le Pellerin / Les Sorinières / Mauves-sur-Loire / Nantes / Orvault / Rezé / Saint-Aignan-de-Grand-Lieu / Saint-Herblain / Saint-Jean-de-Boiseau / Saint-Léger-les-Vignes / Sainte-Luce-sur-Loire / Saint-Sébastien-sur-Loire / Sautron / Thouaré-sur-Loire / Vertou

Métropole grands événements

La fabuleuse histoire des ponts de Nantes Aujourd’hui, 14 ponts permettent aux habitants de l’agglomération nantaise de passer quotidiennement d’une rive à l’autre de la Loire. Il n’en fut pas toujours ainsi…

Le pont de Cheviré a été inauguré en 1991.

V

ille de fond d’estuaire, Nantes s’est construite de part et d’autre du fleuve qui la traverse. Facteur d’enrichissement, d’essor économique, et d’échanges avec l’outre-mer, la Loire fut aussi un obstacle à l’urbanisation. Nantes, qui fut longtemps nommée la

Venise de l’Ouest, dut apprivoiser et franchir le fleuve pour s’étendre.

Ainsi, l’histoire de la ville est étroitement liée à celle de ses ponts.

Pirmil, Cheviré, Trois Continents, Bellevue, Haudaudine… Nantes est jalonnée par de nombreux ponts, comme autant d’étapes ponctuant le cours de la Loire.

- Nantes Métropole - janvier / février 2008

deux nouveaux franchissements Nord-Sud commence enfin. Au terme de quatre ans de travaux, les ponts Aristide Briand et Georges Clemenceau sont inaugurés le 17 septembre 1966. Mais nous sommes dans les Trente Glorieuses, et la circulation routière ne cesse de croître.

Bientôt, les deux lignes de ponts ne suffisent plus pour absorber le trafic automobile.

Dès lors, l’histoire des ponts nantais s’accélère et de nombreux ouvraPont Clemenceau en 1966 puis aujourd'hui. ges voient le jour.

Aujourd’hui, 14 ponts, dont 3 Ce sera d’abord le pont de réservés aux trains et un aux pié- Bellevue en 1970, puis le pont tons, permettent aux habitants de Anne de Bretagne en 1975, et l’agglomération nantaise de pas- enfin le pont de Cheviré en 1991. ser quotidiennement d’une rive à Ultimes étapes de ce périple : le l’autre du fleuve, mais il n’en fut pas pont Willy Brandt et le pont des toujours ainsi. La première ligne Trois Continents sont inaugude ponts, formée rés en 1995. En L’histoire de la ville du pont Audibert 2001, la pas(ancien pont de est étroitement liée serelle Victor la Madeleine) à celle de ses ponts : Schœlcher, et du pont de Pirmil, Cheviré, Trois l’unique franPirmil, fut le seul Continents, Bellevue, chissement de passage entre le Haudaudine…

Loire stricteNord et le Sud de Nantes jusqu’à la ment piéton, permet aux Nantais fin des années 1960. Pourtant, un de rallier l’Île Gloriette à l’Île projet de seconde ligne de ponts fut de Nantes en quelques pas. à l’étude dès le XVIIIe siècle, sans Aujourd’hui, la fabuleuse hiscesse remis à plus tard. toire des ponts de Nantes n’est De Briand à Schœlcher. En 1962, pas finie, elle se poursuit avec la construction tant attendue de deux nouveaux projets. •

Nantes Métropole vous présente

Métropole grands événements

Deux ponts sur la Loire En 2010, deux nouveaux ponts enjamberont la Loire. Les premiers travaux démarrent dans quelques semaines.

L

es villes qui grandissent au bord d’un fleuve font toutes face aux mêmes soucis. Un jour, la grande et belle langue d’eau qui les traverse coupe la ville et la vie en deux. Or le pont est ce que l’humanité a trouvé de mieux pour relier les quartiers entre eux et permettre à chacun de passer d’une rive à l’autre sans faire longs détours.

Comme d’autres, la métropole nantaise s’agrandit. Chaque année, Le pont du bras de Pirmil mesurera 300 m de long. environ six mille nouveaux habitants viennent s’installer sur l’une des 24 communes de ce territoire.

L’urbanisation progresse et les déplacements augmentent. Sans parler du développement de l’Île de Nantes. Il fallait un nouveau duo de ponts à la métropole.

Les voilà ! Le premier sera un pont à haubans et se situera sur le bras de La Madeleine. D’une longueur de 210 m et d’une largeur de 28 m, il reliera le quar- Le pont du bras de La Madeleine s'élancera au-dessus de la Loire sur 210 m. tier du nouveau Malakoff à l’Île de Nantes. Un second pont, un sit rapide entre le Nord et le Nord/Sud. En effet, la majorité peu plus au sud, d’une longueur Sud, mais plutôt l’allure de rues des déplacements entre le domiprolongées avec élégance sur le cile et le travail se font du Sud, fleuve. Ces ponts très urbains historiquement plus résidentiel, Le premier rôle des nouveaux ponts sera donneront plus de place aux vers le Nord. Or la plupart des modes de déplacements doux déplacements voiture passent de faciliter Le lancement des premiers (piétons, cyclistes) et transports par les ponts du périphérique et les échanges entre travaux préparatoires en commun qu’à la voiture. Ils les ponts du centre. les quartiers. à l’aménagement des têtes se raccorderont en douceur L’augmentation des franchisde ponts devrait avoir lieu : de 300 m et de 17,15 m de lar- avec les voies de circulation et sements de véhicules sur l’en• Côté Île de Nantes sur geur, raccordera l’Île de Nantes l’aménagement. À ce propos, ce semble des ponts, périphérique le boulevard de la Loire à Saint-Sébastien. Les premiers raccordement se fera sans dou- compris, est de plus de 3% par au 1er trimestre 2008 travaux démarreront lors de ce leur pour le milieu naturel. Site an depuis 10 ans. Les voies sur • Côté Malakoff : mi-2008 premier trimestre 2008. classé Natura 2000, cette partie berge seront également soulaLe premier rôle sera de faciliter des berges de Loire sera préser- gées. Enfin, le pont « Nord » • Côté Île de Nantes sur le quai les échanges entre les quartiers ver lors des travaux. accueillera la future ligne 5 de Dumont d’Urville au situés sur les deux rives. L’accès L’autre utilité de ses ponts est évi- transports en commun en site 1er trimestre 2008 au cœur de l’agglomération sera dente : les flux de voitures entre propre qui sillonnera votre • Côté Saint-Sébastien-suren outre amélioré. Ces deux le Nord et le Sud se répartiront métropole d’Est en Ouest dans Loire : été 2008 ponts n’auront d’ailleurs rien mieux. Les deux nouveaux ponts quelques années pour vous facide mastodontes voués au tran- faciliteront les déplacements liter la vie et la ville. •

Les premiers travaux

ses meilleurs vœux pour l'année 2008

Nantes Métropole - janvier / février 2008 -

Nantes Métropole actualités

Les potagers de Malakoff En juin prochain, 22 nouveaux jardins familiaux fleuriront à Malakoff. À Malakoff, entre Loire et voies ferrées, le parc de la Roche est l’un des plus grands parcs de Nantes. Il est en pleine transformation. Accueillant déjà une école, un centre de loisirs et des terrains de sport, ce site de 4 hectares s’apprête à recevoir de nouveaux équipements publics ainsi que des jardins familiaux. À la place de l’ancienne piscine de la Roche, 22 parcelles de terrain vont en effet être mises à disposition des habitants du quartier pour cultiver leurs potagers. D’une surface de 80 à 150 m2, ces lopins de terre verront bientôt pousser poireaux, carottes, tomates, fraises et autres radis à quelques encablures de la tour Corse.

Nouveau lieu de promenade et de loisir, ces jardins ont aussi une vocation sociale. « Les jardins familiaux sont un formidable outil pour créer une dynamique locale. Travailler la terre ensemble renforce le lien social et le sentiment d’appartenance au quartier. Les habitants deviennent les acteurs de l’avenir du site », déclare Marie-France

Ringeard du Service des espaces verts de la Ville de Nantes (Seve).

Ainsi, le jardinage devient prétexte à la rencontre et à l’échange, et les jardins familiaux, des lieux de mixité et de cohésion sociales.

Trois ans d’attente. Aujourd’hui, Nantes compte 17 sites de jardins familiaux regroupant environ

850 parcelles. Chaque année, le Seve enregistre 200 nouvelles demandes. Pour faire face à cette affluence constatée dans toutes les métropoles européennes, de nouveaux jardins sont créés.

L’objectif de 1 000 parcelles en 2009 devrait réduire le délai d’attente, d’environ 3 ans aujourd’hui.

Avec les jardins familiaux, le développement durable devient concret. C’est aussi cela qui explique leur succès. Dans un jardin, composter, cultiver sans pesticide, manger bio, préserver l’environnement, deviennent évidents et faciles. • www.seve.nantes.fr

Sous le boulevard de Sarrebruck Il file le long de la Loire et c’est l’un des boulevards les plus empruntés de la métropole nantaise.

En ce début 2008, le boulevard de Sarrebruck est l’objet de divers travaux qui impacteront peu la circulation, en juillet et en août, au moment où la fréquentation automobile est faible. L’objet principal de ces travaux : l’installation d’une canalisation d’eau d’un mètre de diamètre. En cas de pollution de la Loire, cette prise d’eau de secours alimentera l’usine de production d’eau potable de la Roche, et ses 580 000 habitants. Une solution qui, jusque-là, manquait. En outre, au même endroit, démarrent les travaux liés à la construction du nouveau pont qui reliera le quartier Malakoff à l’Île de Nantes, ainsi que ceux dus au projet Rives de Loire. La gestion des travaux et une signalisation permettront aux automobilistes de ne pas trop souffrir durant ces transformations indispensables.

- Nantes Métropole - janvier / février 2008

Pour la piscine du Petit Port, NGE innove en proposant des abonnements à l’heure, en plus des formules habituelles.

Piscine d’agglomération La rénovation du centre de loisirs du Petit Port a mobilisé 26 entreprises locales. Un chantier de deux ans qui a permis d’agrandir le complexe de 5 900 m². Coût de l’opération : 17 millions d’euros. Avant sa cure de jouvence, Le Petit Port accueillait déjà 400 000 personnes chaque année.

Il en vise désormais moitié plus. « C’est le seul espace de loisirs de ce type dans l’agglomération, déclare Alain Breysse, directeur général de NGE. À ce rayonnement d’agglomération, voire départemental, s’ajoute une bonne desserte par les transports en commun. » Plus de la moitié des patineurs ou des nageurs du Petit Port ont moins de 18 ans et se déplacent donc majoritairement en tram ou en bus.

Nantes Métropole actualités

Beaux bains à la piscine du Petit Port Dans son écrin de verdure à quelques minutes du centre de Nantes, la nouvelle piscine du Petit Port vient d’ouvrir ses portes au public.

Quatre bassins, 1 000 m² de plages de détente, 300 m² de solarium orienté plein sud : bienvenue à la piscine du Petit Port, embarquement en famille !

Le bassin de 25 m propose aux nageurs 6 lignes d’eau, le bassin ludique, une boule à vagues, unique dans l’agglomération. À côté, le bassin de loisirs accueille les activités familiales : bébés nageurs, aquagym, cours d’apprentissage et de perfectionnement. Enfin, les petits s’éveillent aux joies de l’eau dans la pataugeoire équipée de jeux rigolos. Envie de sensations fortes ? Lancez-vous dans le « black hole », 80 m de glissade dans le noir, zébré de bandes fluos, avec réception en douceur sur un tapis d’eau. On a le droit de préférer le petit toboggan de 22 m, découvert celui-là ! Au total, 900 m² de plan d’eau voués à tous les plaisirs aquatiques.

Toboggans et palmiers. L’ambiance sonore est tamisée par d'élégants panneaux de bois et des palmiers contribuent au dépaysement.

L’architecte Jean-Louis Berthomieu a conçu un ensemble bâti en harmonie avec le site naturel qu’il doit valoriser. « L’eau n’est plus traitée au chlore mais à l’ozone : elle ne pique plus les yeux, souligne Alain Breysse, directeur général de NGE, gestionnaire de l’équipement pour le compte de la ville de Nantes. Les bassins de la piscine sont des

cuves en inox (recouvertes d’un liner), un matériau recyclable. Le chauffage de la piscine recycle les calories extraites de la glace de la patinoire du Petit Port. » Celle-ci a été entièrement rénovée.

La production de froid est assurée par de l’eau glycolée en circuit fermé, ce qui exclut les fuites de fréon, toxique pour l’environnement. La patinoire et la piscine bénéficient d’un nouvel accueil commun : une vaste agora de verre et d’alu intégrant sur 1 900 m² un bar-restaurant et des activités multiples. Ça donne envie de plonger. •

Bicloo : vive le libre-service vélo !

Nom de code : Bicloo. Sa mission : vous faciliter la ville à vélo.

Les Bicloo de Nantes Métropole arrivent au printemps ! Dans le cadre de son plan de déplacements urbains, Nantes Métropole a décidé de proposer un service de location de vélos en libre-service dans l’agglomération nantaise.

Complémentaire des autres modes de transport, ce nouveau service, baptisé Bicloo, sera performant et innovant. Pourquoi Bicloo ? Eh bien, parce que, comme l'indique le dictionnaire, un biclou, c'est une bicyclette. Et "loo" (prononcé "lou") ? Parce que c'est une location. Enfin, un logo au joli sourire pour dire que le vélo, c'est avant tout du plaisir. L’entreprise JC Decaux a été choisie après appel d’offres pour en assurer la mise en place, la gestion et la maintenance. Les chiffres : 79 stations et 700 vélos seront proposés aux usagers au printemps prochain, sur une zone de 6 km² qui couvrira le centre-ville, s’étendra jusqu’à la gare et le Nord de l’Île de Nantes. Les tarifs d’accès à ce nouveau service resteront modestes (abonnement : 1 euro pour 24 heures, 20 pour un an), tout comme ceux de l’utilisation (la 1ere 1/2 h d’utilisation sera gratuite, la 1ere heure coûtera 1 euro). Une façon de le rendre accessible au plus grand nombre. Le nouveau service contribuera à promouvoir le vélo auprès des usagers pour des trajets de courte durée, professionnels ou de loisirs. • Nantes Métropole - janvier / février 2008 -

Nantes Métropole actualités

estacade sur l’Erdre

Des logements sociaux dans un moulin Transformer un moulin en logements sociaux. Une initiative originale mise en œuvre avec le concours des collectivités locales. À La Chapelle-sur-Erdre, au lieu-dit Les Crétinières, un ancien moulin datant de 1907 vient de connaître un destin bien singulier. En août 2006, Bruno Auréjac, négociant en produits agricoles, tombe sous le charme de cette vieille bâtisse.

Convaincu qu’il faut sauver cet élément patrimonial de la destruction, il décide de l’acquérir pour le réhabiliter et le transformer en un ensemble immobilier.

Pour cela, il doit d’abord consulter la ville afin de connaître ses projets en matière d’habitat.

C’est alors qu’apparaît la possibilité de faire du logement social, avec des aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et des collectivités locales pou-

vant atteindre 70 % du total de l’investissement. Avec l’Anah, Bruno Auréjac élabore un projet comprenant 15 logements, dont 6 sociaux et 1 conventionné.

Ensuite, l’Anah le met en relation avec L’Édit de Nantes, une association d’insertion sociale dont la vocation est d’accompagner les jeunes de 18 à 30 ans, qui ne peuvent accéder facilement à un logement.

Opération équilibrée. Bruno Auréjac signe un contrat de 9 ans avec cette association qui lui garantit l’occupation des 6 logements sociaux, pour un prix équivalant à 50 % de celui du marché, soit 6 € le mètre carré.

En contrepartie, Bruno Auréjac se voit verser des subventions par l’Anah, le département de Loire-

- Nantes Métropole - janvier / février 2008

Atlantique et Nantes Métropole. « Je me retrouve complètement dans cette opération, car je suis convaincu qu’il faut favoriser la mixité sociale. J’ai été séduit par l’action de L’Édit de Nantes qui permet à ces jeunes de se loger décemment et de retrouver un statut social. L’association fait un vrai travail d’accompagnement et d’insertion dont je suis partie prenante. Mais attention, l’opération doit être équilibrée financièrement. Je ne suis pas un philanthrope », déclare Bruno Auréjac. Depuis septembre 2007, le Moulin des Crétinières abrite ses premiers locataires. Pour Bruno Auréjac : « C’est l’aboutissement d’un challenge personnel dont je suis particulièrement fier. » •

Après plusieurs mois de travaux, la nouvelle estacade sur l’Erdre est ouverte aux promeneurs. Long de 63 m, large de 3,5 m, l’ouvrage longe la rive droite de la rivière entre le pont de la Tortière et la base nautique du club d’aviron universitaire.

Accessible par tous les temps et éclairée la nuit, la nouvelle estacade débouche sur la balade piétonne longeant la rivière jusqu’à La Jonelière et sur la nouvelle piste cyclable longeant la base nautique et la faculté de sciences pour filer ensuite vers le campus du Tertre. Long de 3 km, ce nouvel itinéraire vélos-piétons est désormais ouvert dans sa totalité.

579 800

c'est le nombre d'habitants qui vivent aujourd’hui sur le territoire de Nantes Métropole (Source : Auran 2007).

Nouveaux commerces Financée à 70 % par Nantes Métropole, et menée à bien par Nantes Aménagement, la rénovation du centre commercial du quartier du Château de Rezé est sur le point d’être achevée. Les commerces sont modernisés, plus aérés, plus visibles, plus colorés. Une équipe de commerçants redynamise déjà le centre commercial flambant neuf. L’espace public sera achevé début 2008.

485 000 C’est le nombre de personnes ayant assisté à un spectacle au Zénith Nantes Métropole en un an. Ce qui place ce Zénith en tête des 14 Zénith de France, pour la fréquentation, juste derrière celui de Paris.

Développer l’insertion, une bonne clause Grâce aux clauses d’insertion, les marchés publics favorisent l’accès ou le retour à l’emploi de personnes en difficulté sociale.

Depuis trois ans, Nantes Métropole fait le pari de la création d’emplois par l'intermédiaire de ses marchés publics. Comment ? En intégrant des clauses réservant une partie du travail à des salariés en insertion. « La mise en œuvre des clauses d’insertion concerne les secteurs du bâtiment, des travaux publics, des espaces verts, de l’environnement et de la propreté.

Elles représentent en moyenne chaque année 200 000 heures dédiées à l’insertion. À la fin 2007, 434 personnes en ont bénéficié.

Suite à ces contrats, 48 % ont obtenu un emploi ou une formation de longue durée », rapporte Didier Oble, responsable de la cellule technique qui, au sein de la direction de l'emploi de Nantes Métropole, coordonne le dispositif auprès des entreprises, des collectivités et des structures d’insertion par l’économique.

Beau potentiel. La construction du Zénith, la ligne de BusWay ou l’aménagement de la route de Vannes font partie des 183 chan-

tiers comprenant une clause d’insertion. Ces équipements bénéficient ainsi doublement à la collectivité, par les services qu’ils rendent et par les emplois qu’ils génèrent.

Olivier Quignon, directeur de centre adjoint de l’entreprise de travaux publics Colas est convaincu de l’utilité du dispositif. « Dans un premier temps, il faut reconnaître que nous avons été surpris. Nous étions habitués à l’obligation de résultat, pas de moyens. Mais nous y avons vu une opportunité pour recruter et former de nouveaux collaborateurs. » L’entreprise de maçonnerie Drouin Cattoni a également intégré la clause d’insertion dans son système de recrutement qui doit répondre à un besoin de main-d’œuvre. « Il faut de la volonté de la part de l’entreprise : le turn-over dans l’insertion est important. Mais l’implication dans la démarche et la patience permettent de découvrir des gens à beau potentiel : nous venons de finaliser un deuxième recrutement, sur un poste adapté de métreur pour une personne handicapée », explique Michel Chevallier, directeur général.

De plus en plus de donneurs d’ordre intègrent désormais cette clause : villes de Nantes, Bouguenais, Rezé, SaintHerblain, La Chapelle-sur-Erdre, la Semitan… Il faut donc travailler sur la qualité et la performance du système. L’entreprise de nettoyage industriel Onet a ainsi nommé dans son service ressources humaines une personne référente de l’ensemble des clauses d’insertion. « Cela permet d’accompagner les parcours et de diminuer

Leschiffres chiffres clauses d'insertion Les desdes clauses d’insertion pour 2006 183 opérations

133 entreprises

contenant une clause d'insertion professionnelle

mobilisées sur ces chantiers, dont 39 de travaux publics et 66 du bâtiment

434 bénéficiaires d'un contrat de travail Jeunes de moins de 26 ans

Autres Personnes en situation de handicap

8% 13%

11%

Bénéficiaires du RMI

41% 27% Demandeurs d'emploi de longue durée

48 % des personnes

bénéficiaires ont accédé à un emploi ou à une qualification à la fin de leur contrat de travail

Quelques grands chantiers concernés • Le Zénith de Nantes Métropole • La mairie de Chantenay • La piscine de Malakoff • L'aménagement de la route de Vannes • La ligne du BusWay • La médiathèque Doulon

Les postes occupés • aide-maçon • poseur en menuiserie • peintre • ouvrier en terrassement • ouvrier d'entretien d'espaces verts • plombier • métallier • agent de propreté

la précarité en regroupant les heures pour éviter des temps de travail trop fragmentés », souligne Laurent Guillou, directeur d’agence. Dans le secteur des espaces verts, l’entreprise Jaulin pratique, dans le même esprit, la mutualisation des heures d’insertion demandées par ses différents marchés. Une façon de proposer des contrats suffisamment longs afin que l’insertion permette d’acquérir de bonnes capacités pour une embauche. •

Forum Nantes Métropole a participé à la 2e édition du forum « Place à l’emploi » qui s’est déroulée les 15 et 16 novembre derniers dans la galerie d’Atlantis Le Centre. Ce forum a accueilli près de 10 000 visiteurs et rassemblé près de 40 secteurs d’activités.

Organisé par la Maison de l’emploi et le GIE Atlantis, il a permis d’atteindre un public plus large et de rapprocher les métropolitains de l’emploi.

* De janvier 2005 à juin 2007.

Nantes Métropole - janvier / février 2008 -

Une Métropole d’avance

L’école des marins de Nantes L’École de la marine marchande de Nantes forme des professionnels de la mer pour les navires de commerce et la pêche. Maître mot à bord : la sécurité.

D

epuis la nuit des temps, la beauté et le mystère de l’océan attirent des milliers d’entre nous vers les métiers de la mer. L’appel du grand large résonne aujourd’hui autant qu’hier, ailleurs et ici, que ce soit à Singapour, Dakar ou Nantes. Ville portuaire, cette dernière fait naître des gens de mer depuis longtemps. Non loin du quai de la Fosse, elle héberge en son sein l’une des quatre écoles de la marine marchande française. Cet établissement forme des futurs capitaines de navire et des chefs mécaniciens pour les flottes de commerce ou de la pêche. « Nous accueillons environ 100 à 140 élèves par an, estime Dominique Flaux, directeur de cette école. Des jeunes et des marins déjà confirmés qui veu-

lent parachever leur formation.

Ils se destinent soit au service pont (conduite du navire, chargement, sécurité), soit au service machine (propulsion, électricité, eau, déchets, etc.). » La sûreté maritime semble être le maître mot à bord de cette école, qui a participé activement à la préparation d’un colloque sur ce

ont de lourdes responsabilités. Ils doivent être conscients des enjeux et surtout formés pour savoir réagir en cas de crise. » Plus quotidiennement, la sûreté maritime concerne la sauvegarde des vies humaines en mer, la formation à l’abordage (éviter les risques de collisions) et à la navigation (notamment grâce à un simulateur de passerelle). « Nous formons également des inspecteurs de la sécurité maritime, c’est-à-dire des personnels d’État chargés de

Il manque des milliers d’officiers de marine pour conduire à bon port de nombreux navires. thème, fin septembre de cette année, à Nantes. « Les événements du 11 septembre ont eu une conséquence très importante : les aéroports et les avions se sont révélés très vulnérables au terrorisme. » Dans le monde de la mer, le parallèle a vite été fait : les ports et les navires pouvaient devenir la cible d’attentats. « Nos capitaines

vérifier si un navire est aux normes de sécurité, s’il doit être refoulé ou rester à quai. » Avenir maritime. À l’heure où de nombreux jeunes cherchent un métier, il est intéressant de noter qu’il manque plusieurs milliers d’officiers de marine pour conduire à bon port pétroliers, méthaniers, minéraliers et autres

navires de croisière. « Le volume du transport maritime augmente de 8 à 10 % par an, souligne Dominique Flaux. Les jeunes officiers peuvent rapidement avoir des postes importants avec des salaires attrayants. » Si les cieux étoilés vous émerveillent, si la puissance océane vous émoustille, si les embarquements de plus d’un mois ne vous impressionnent pas, si le plaisir de la navigation vous tente, si la mécanique marine vous fascine, le métier de marin au long cours est fait pour vous. À condition d’en avoir la qualité principale : « La rigueur, affirme Dominique Flaux.

La rigueur dans tous les domaines et à tous les instants. On ne peut pas jouer avec la sécurité. » Lors des escales, même exotiques, le capitaine d’aujourd’hui ne quitte jamais son navire. • Pour en savoir plus : www.hydro-nantes.org

Eurocités

Simulateur de pilotage des navires.

- Nantes Métropole - janvier / février 2008

L’Assemblée générale d’Eurocités, organisation visant à favoriser les échanges de bonnes pratiques entre métropoles européennes, s’est tenue à Gdansk, en Pologne, du 21 au 24 novembre dernier.

Réunissant 400 représentants de plus de 100 métropoles européennes, cette assemblée a été l’occasion du renouvellement du tiers du Comité exécutif de l’organisation, formé de 12 membres. De nouveau candidate, Nantes Métropole a été réélue. Par ce vote, les grandes villes ont voulu saluer l’engagement de Nantes Métropole pour la construction européenne et son expertise en matière de développement des villes en Europe.

L’Université permanente est soutenue par la Région Pays de la Loire.

Une Métropole d’avance

Se former tout au long de la vie L’Université de Nantes permet à des milliers de métropolitains de se former à l’âge adulte. Visite sur site !

Pierre Chambon, directeur de la formation continue.

L’endroit est beau. C’est un lieu au passé prestigieux. Le bâtiment Ateliers et Chantiers de Nantes se dresse sur l’Île de Nantes, avec ses murs blancs et ses briques rouges. Sur l’ancien site des chantiers navals, il abritait autrefois la direction et l’administration des Ateliers et Chantiers de la Loire. Aujourd’hui, il accueille le Centre d’histoire du travail, le centre interculturel de documentation, la Maison des Hommes et des Techniques, mais aussi la Formation continue de l’Université de Nantes et l’Université permanente. « Chaque année, plus de 11 000 adultes suivent des

cours ou des conférences sur ce site de l’Université, précise Pierre Chambon, directeur de la formation continue. Il y a en gros deux types de public : ceux qui viennent pour le plaisir de savoir et ceux qui viennent pour se former, pour augmenter leur qualification professionnelle. » Droit, économie, gestion, communication, littérature, linguistique, architecture, sciences de l’homme et de la société, sciences et techniques du sport, santé, technologie, développement durable : l’Université et les instituts associés proposent des formations dans de nombreux domaines et elle vise

l’excellence. « Nous avons 7 000 inscrits à l’Université permanente et 4 500 stagiaires en formation professionnelle, détaille Pierre Chambon. Cela place Nantes parmi les trois ou quatre en tête au niveau national. Nous avons 450 formateurs qui viennent de toutes les universités et nous faisons venir des professionnels de partout. » Quelque 600 diplômes sont délivrés chaque année. Parmi eux, le DAEU ou diplôme d’accès aux études universitaires, un véritable équivalent du baccalauréat pour ceux qui ne l’ont pas eu. « Beaucoup de nos stagiaires ont

Pour en savoir plus Le service de formation continue se situe sur l’Île de Nantes, dans le bâtiment Ateliers et Chantiers de Nantes, 2 bis rue Léon Bureau, 44262 Nantes CEDEX 2. - Tél. : 02 51 25 07 25 Site : www.univ-nantes.fr/formationcontinue E-mail Université permanente : univ-perm@univ-nantes.fr E-mail formation continue : formation.continue@univ-nantes.fr

eu des difficultés dans leur vie scolaire et ont lâché les études. Ils peuvent ici valider leurs acquis d’expérience, obtenir des diplômes, déclare Pierre Chambon.

Cela leur donne confiance en eux.

C’est aussi un moyen de promotion sociale. » Près de 500 organismes, administrations et entreprises font ainsi appel à l’Université pour former leurs salariés. « Nous calons nos formations sur les besoins des entreprises, explique Maryse Rougier, en charge du secteur sciences et techniques et des programmes européens. Les gens seraient étonnés de savoir qu’on forme des personnes du monde du BTP dans leur entreprise. » Une autre particularité de cette université qui la place parmi les plus performantes : ses formations sont ouvertes au monde entier. Des cours sont donnés, via les techniques de l’enseignement à distance, à des élèves répartis sur l’ensemble de la planète. « Le partage des savoirs, répondre aux besoins de connaissance à travers le monde, est l’une des missions de l’Uni-

«L’université doit être le miroir du monde.»

Georges Fargeas, directeur de l’Université permanente

versité, estime Patrick Morand, directeur adjoint, en charge des formations sur les droits de l’homme. Grâce à Internet, un cours donné à Nantes peut être suivi en Afrique ou en Asie. » « Depuis plus de 30 ans, nous enseignons toutes les disciplines de la connaissance, explique Georges Fargeas, directeur de l’Université permanente.

L’université doit être le miroir du monde. Elle donne à tous l’accès à la citoyenneté et à la beauté. » •

Nantes Métropole - janvier / février 2008 -

Une Métropole d’avance

Handicap et cap au large

N

ous sommes le 18 novembre 1990. Les skippers de la Route du Rhum arrivent en Guadeloupe après avoir passé 14 jours en mer. Le jeune Damien, venu au monde sans main gauche, est alors âgé de 11 ans. Il file à la marina pour voir les voiliers arriver. Florence Arthaud remporte l’épreuve, et le petit garçon, fasciné, décide de retourner dans son club de voile, qu’il avait quitté un an auparavant.

Sa persévérance est aujourd’hui récompensée. Damien Seguin, 28 ans, a déjà été médaillé d’or aux JO paralympiques d’Athènes en 2004. Il est aussi président d’une association basée à Nantes, «Des pieds et des mains », qui se bat contre les préjugés sur le handicap. « La place des handicapés est parmi les valides, dit-il. Dans la ville, au travail, et durant les loisirs, comme le sport. » Dans moins d’un an, le champion participera aux épreuves paralympiques de voile à Qingdao, en Chine, où il est venu s’entraîner en septembre, et où il reviendra en mai. « La voile nécessite une constante adaptation.

Je viens donc ici pour étudier tous les scénarios. On a remarqué que

les marées étaient variables, qu’il y avait beaucoup de courant, car il n’y a pas de barrière entre la mer de Chine et la côte. Je sais maintenant à quoi m’attendre et je vais pouvoir adapter mon matériel ».

Insatiable de défis, Damien réfléchit déjà à l’après JO « Un de mes grands projets est de participer au Vendée Globe, le tour du monde en solitaire, en 2012. » Sport et handicap. Né sans main gauche, Damien n’a jamais été freiné par son handicap. « Cela ne m’a jamais arrêté, c’était plutôt un jeu pour moi d’essayer de trouver des combines. » Il a d’abord pratiqué la voile avec des valides. « J’ai découvert la pratique handicapée en 2002, avant je ne me posais même pas la question. » Cette même année, il découvre le 2.4mR, son voilier. « Ce bateau m’a plu. Il est réservé aux personnes handicapées, mais j’ai eu le sentiment de pouvoir progresser avec. J’ai réalisé aussi que, sportif de haut niveau et handicapé, je ne connaissais pas la pratique handivoile. J’ai eu envie de la faire découvrir et donner une vitrine à ce sport. ».

Prof de sport dans le civil, Damien a créé son association en 2004.

Stephane Lhote

Damien Seguin pratique le handivoile en professionnel, et déborde de projets sur mer et sur terre.

Damien Seguin

« Quand j’ai annoncé mon projet de faire la course au large, la solitaire du Figaro, des personnes se sont mises en travers de ma route et m’ont dit que je ne pouvais pas le faire car j’étais handicapé. Je me suis dit, si ça m’arrive à moi, ça doit arriver à beaucoup de personnes tous les jours.

De nombreux enfants handicapés font face quotidiennement à un parcours du combattant pour impo-

ser leurs rêves. » Son association milite ainsi pour un sport mixte, afin de décloisonner les pratiques « handi » et valide. Damien se rend régulièrement dans les clubs pour voir les enfants progresser sur l’eau, et c’est sa « plus belle récompense », confie-t-il. Sur tous les fronts, à s’entraîner en mer ou sur terre, à faire tomber les barrières du handisport, Damien Seguin a le vent en poupe ! •

L’accessibilité, au rapport !

Après un an d’enquêtes menées sur l’ensemble des 24 communes de la métropole nantaise, la commission d’accessibilité vient de rendre son premier rapport.

Le rapport concerne l’accessibilité des transports collectifs et de l’espace public, pour les personnes handicapées et à mobilité réduite, qui est l’une des missions menées à Nantes Métropole. Ce document indique que 80 % de l’ensemble du matériel roulant est accessible (tramway, BusWay, bus). Sur le réseau TAN : 88 % des bus sont équipés de plancher bas, alors que, sur les lignes affrétées, ce taux est de 44 %. Sur les 28 lignes de bus, où circulent exclusivement des véhicules dotés de plancher bas, 917 points d’arrêt sur 1 687 sont entièrement ou partiellement accessibles. En liaison avec chacune des 24 communes, Nantes Métropole a tenu compte du principe de continuité de la chaîne de déplacement. À partir d’arrêts de transports en commun, des cheminements ont été identifiés, cheminements qui desservent les principaux pôles de commerces, services, établissements de soins, centres culturels et de loisirs.

10 - Nantes Métropole - janvier / février 2008

En application de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, Nantes Métropole met à votre disposition un registre qui vous permet de signaler tout obstacle à la libre circulation des personnes à mobilité réduite sur le réseau des transports en commun de l'agglomération nantaise. www.nantesmetropole.fr

« L’État joue un rôle central dans la politique de l’emploi qui reste de sa responsabilité. Mais localement, son action est complétée par Nantes Métropole qui connaît les besoins de son territoire et les acteurs de l’emploi (entreprises, associations, etc.). Elle joue un rôle d’animateur efficace parce qu’elle se mobilise pour rassembler des moyens au service de l’emploi des habitants. » Étienne Fabry, Directeur de l’emploi à Nantes Métropole.

T

Agir pour l’emploi Attirer des entreprises, soutenir les créateurs d’entreprise et accélérer l’insertion, telles sont quelques-unes des actions de Nantes Métropole pour l’emploi.

out habitant de la métropole nantaise peut se poser cette question simple : que fait Nantes Métropole pour l’emploi ?

Première réponse : face au défi de l’emploi, consciente des enjeux que cela représente pour chacun de vous, Nantes Métropole s’est dotée d’une direction générale au développement économique et à l’international. Au sein de celle-ci, la direction des entreprises et de l’innovation et la direction de l’emploi veillent à mettre en œuvre la politique de l’emploi votée par vos élus communautaires. Menée de concert avec tous les partenaires (État, Région, Département, CCI, Anpe, Assedic, Mission locale, etc.), cette politique en faveur de la dynamique économique, et donc de l’emploi, repose sur trois principaux piliers.

Le premier pilier : Nantes Métropole agit pour attirer, accompagner et développer les entreprises. Elle investit pour son territoire en créant des zones d’activités communautaires, et elle agit pour convaincre des chefs d’entreprise de s’implanter ici, apportant ainsi de nouveaux emplois. Nantes Métropole Développement, l’agence de développement économique, se charge en particulier de présenter les forces de votre territoire : dynamisme de l’économie locale, qualité des ressources humaines, coûts d’exploitation compétitifs, pôles d’excellence (santé, biologie, Le développement BTP, nouveaux matériaux, etc.), économique, qualité de vie à Nantes, etc. Ensuite, l'innovation l’agence accompagne les entreprises et l'insertion dans leur développement, au même participent à la titre que les pôles de proximité de création d'emplois Nantes Métropole. Atlanpole, la techsur la métropole nopole métropolitaine, soutient pour nantaise. sa part les jeunes entreprises très Denis Caille, Directeur général innovantes, au potentiel de croisadjoint de Nantes Métropole. sance important (80 nouveaux projets sont ainsi suivis chaque année).

Le deuxième pilier : Nantes Métropole aide à faire émerger les projets. Celles et ceux qui veulent créer une entreprise peuvent trouver des aides et des soutiens auprès de la Maison de la Création et de la Transmission d’entreprises ou auprès des structures locales d’accompagnement et de financement des créateurs d’entreprises (BG Ouest, Ouvre-Boîtes 44, ADIE, FONDES, Nantes Initiatives, etc.). Pour les entreprises du secteur culturel, il existe le service Nantes création.

Le troisième pilier : Il consiste à faciliter et accélérer l’accès et le retour à l’emploi. Au cœur de ce dispositif, on trouve la Maison de l’Emploi, avec son siège et ses 7 espaces de proximité, installés dans les quartiers dits prioritaires, là où l’emploi fait le plus défaut. Il y a également l’action métropolitaine de la Mission Locale pour les jeunes, qui contribue à proposer aux 1626 ans les plus en difficulté des réponses sociales et qualifiantes pour leur insertion professionnelle.

Les résultats de ce travail partenarial : en dix ans, l’emploi salarié privé a augmenté de 37 %, passant de 155 000 à 212 000. Une dynamique pour l’emploi par le développement et l’insertion existe sur votre territoire et elle a un double objectif : faire reculer le chômage et aider à créer un emploi durable pour tous. • Nantes Métropole - janvier / février 2008 - 11

Que fait Nantes Métropole pour l’emploi ?

1. Emploi et proximité La Direction Générale du développement économique de Nantes Métropole pilote la politique votée par les élus communautaires.

Sa direction de l’emploi est chargée de mettre en œuvre cette politique. Les dix pôles de proximité apportent des solutions aux besoins quotidiens des entreprises (extension, etc.).

2. Attirer et accompagner

Depuis dix ans, l’emploi croît à grande vitesse sur la métropole nantaise : + 35 % d’emplois créés entre 1996 et 2006. Mais avec environ 22 000 demandeurs d’emploi sur son territoire aujourd’hui, la communauté urbaine de Nantes se doit de lutter contre le chômage.

Elle mobilise ainsi ses forces pour attirer les entreprises, faire émerger les projets, faciliter et accélérer l’accès au travail. Autant d’actions qui créent une dynamique territoriale pour l’emploi.

5. Maison de l’Emploi Pour faciliter l’accès à l’emploi pour tous, en particulier dans les quartiers, Nantes Métropole a mis sur pied la Maison de l’Emploi. Elle conjugue l’action de l’ANPE, de l’Assedic, de la mission locale, de l’État, de la région, du département, de l’agglomération nantaise et associe les entreprises et les partenaires sociaux.

Sept espaces sont ouverts aux demandeurs d’emploi.

Nantes Métropole Développement, l’agence de développement économique de votre métropole, recherche des entreprises, les aide à s’implanter et les accompagne durant leur croissance.

3. Entrepreneurs De grandes manifestations à la Cité internationale des Congrès et au parc des expositions de la Beaujoire font connaître la métropole nantaise au monde des entrepreneurs.

Pour les futurs entrepreneurs, Nantes Métropole a mis en place, en partenariat avec la Chambre de commerce et de l’industrie et le Conseil général, la Maison de la Création et de la Transmission d’entreprise.

6. Sociale et solidaire 4. Insertion par l’activité économique Votre métropole soutient les parcours d’insertion des personnes en difficulté.

Par le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi et au moyen de subventions pour des entreprises d'insertion, des associations intermédiaires et des chantiers d’insertion.

Exemples : Envie 44, Atao, Jardin du cœur, Ateliers des deux rives, Océan.

Nantes Métropole soutient l’économie sociale et solidaire (ESS), ainsi que les Ecossolies. Services à la personne, lutte contre l’exclusion, commerce équitable, ce secteur représente 29 000 emplois dans l’agglomération. Nantes Métropole a lancé, en 2006, un appel à projets pour les acteurs de l’économie sociale et solidaire.

7. Innovation

10. Entreprises

Nantes Métropole finance Atlanpole, la structure d’accompagnement des entreprises innovantes, notamment dans les secteurs des biotechnologies et des technologies de l’information et de la communication.

Votre métropole crée des zones d’activités à vocation économique sur l’ensemble des 24 communes de son territoire. Les jeunes entrepreneurs sont accueillis au sein d’hôtels, d’immeubles et de pépinières d’entreprises.

11. Créativité Nantes Création est un service de Nantes Métropole qui soutient et accompagne les entreprises du secteur culturel, artistique et créatif.

12. Financement Nantes Métropole soutient les structures locales d’accompagnement et de financement des créateurs d’entreprises (BG Ouest, Ouvre-Boîtes 44, ADIE, FONDES, Nantes Initiatives, etc.).

Budget de l’emploi de Nantes Métropole

5,5 millions d’euros Emplois-Tremplins (dispositif régional cofinancé par NM)

Études et prestations

0,13 M�

0,37 M�

8. Mission locale Emploi, formation, démarche professionnelle, logement, santé…

La Mission locale propose un suivi personnalisé aux jeunes en difficulté de 16 à 26 ans.

Maison de l'Emploi

1,6 M�

Économie Sociale et Solidaire

0,48 M�

Création Entreprises

0,63 M�

9. Marchés publics Nantes Métropole introduit des clauses d’insertion dans les marchés publics (Zénith Nantes Métropole, chantier du BusWay, etc.), ce qui favorise l’accès à l’emploi pour les personnes en grande difficulté.

Insertion

1,3 M�

Mission locale

0,99 M�

Forte croissance dans le privé Nombre d’emplois salariés du privé sur 10 ans

211 782 200 000

175 000

154 987 150 000 1996 97 98 99

00

01 02 03 04 05

06 2007

« Pour beaucoup de personnes éloignées depuis longtemps du monde du travail, la dynamique du retour à l’emploi n’est possible qu’avec le soutien des structures d’insertion par l’activité économique. Nantes Métropole reconnaît la qualité de leur accompagnement et soutient financièrement leur activité. » Dominique Desblés, chargé de mission emploi-insertion.

Un Parrain, 1 Emploi Depuis plus de 10 ans, Un Parrain, 1 Emploi relie les jeunes diplômés au monde du travail.

Créée en 1996, l’association Un Parrain, 1 Emploi met en relation des jeunes diplômés à la recherche d’un premier emploi, avec des cadres ou des dirigeants d’entreprise. En 2002, l’association a élargi son public aux adultes en situation de handicap, et en 2004, aux femmes en retour à l’emploi. Le parrainage permet aux demandeurs d’emploi de bénéficier pendant 6 mois d’une aide individuelle, sur la base d’échanges avec un professionnel de leur secteur de recherche. Selon les besoins, le binôme travaille sur la rédaction du CV et de lettres de motivation, la définition du projet professionnel, ou la connaissance de l’entreprise.

Depuis sa création, l’association a parrainé près de 3 000 personnes, dont 70 % ont trouvé un travail ou repris une formation.

Réussite partagée. Plus qu’une aide technique, le parrainage apporte écoute, soutien moral, et regain de motivation. « En arrivant à l’association, mon

projet était de reprendre des études pour travailler en librairie. Grâce au parrainage, je me suis aperçue que je manquais de réalisme et que je devais me remettre en question. Le parrainage m’a ouvert les yeux et fait reprendre confiance en moi », déclare Angélique Tréneau qui, au terme de quatre mois passés au sein de l’association, a signé un CDD en tant que secrétaire dans une structure pour enfants handicapés. Cette réussite, Angélique la partage avec Thierry Rocourt, directeur de cinémas et « parrain » depuis un an. « Je me suis investi dans l’association parce que je ressentais le besoin d’être utile. Le chômage est l’affaire de tous. Quand on a une bonne situation, on se doit d’aider. Tout le monde y gagne. Parrainer m’apporte beaucoup en tant que manager. » • Pour en savoir plus : www.parrainemploi.com ou 02 40 47 11 12

ADC Propreté : l’économie au service de l’homme L’entreprise de nettoyage nantaise ADC Propreté conjugue développement économique et insertion professionnelle et sociale.

Créée en 1984, ADC Propreté assure le nettoyage de près de 500 sites de l’agglomération nantaise, des locaux commerciaux aux équipements culturels, en passant par des cabinets médicaux. Entreprise locale pérenne et performante dont le taux de croissance annuel dépasse les 10 %, ADC Propreté est aussi une entreprise d’insertion par l’économique. Près de la moitié de ses 200 salariés sont en contrat d’insertion. D’une durée de 24 mois maximum, ces contrats de travail s’adressent à des personnes peu qualifiées et éloignées du monde du travail.

Tonneau des Danaïdes. Lors de leur passage chez ADC Propreté, ces salariés sont formés, acquièrent des compétences professionnelles reconnues, et bénéficient d’un accompagnement social. Plus de 50 % d’entre eux retrouvent une situation stable, dans le domaine du nettoyage pour la plupart. « Nous formons les gens pour la concurrence, constate Michel Plassart, directeur d’ADC Propreté. Et chaque année, nous nous séparons de nos meilleurs éléments dont le contrat d’insertion s’achève, pour embaucher des gens sans expérience. Comme le remplissage du tonneau percé des Danaïdes, ce travail est sans fin. » ADC Propreté est l’une des plus anciennes et des plus importantes entreprises d’insertion de France.

Pourtant, Michel Plassart l’affirme : « ADC vend de la propreté, pas de l’insertion. Nous convainquons nos clients par la qualité de notre travail et nos salariés retrouvent une dignité par l’exigence, non par la compassion. Pour nous, tout projet économique n’a de sens que s’il se met au service de l’homme ». • 14 - Nantes Métropole - janvier / février 2008

« Nantes Métropole inscrit sa politique de l’emploi dans le cadre du développement durable. Depuis 2002, elle travaille avec les acteurs de l’Économie sociale et solidaire. Elle soutient ainsi des projets porteurs d’emploi et d’innovation sociale. » Jean-Paul Huard, chargé de mission Économie sociale et solidaire à Nantes Métropole.

Accenture met l’accent sur le futur Xavier Lejeune dirige la branche française d’une des plus grandes entreprises du monde informatique : Accenture Technology solutions (ATS). Ce patron raconte les raisons de son implantation sur la métropole nantaise et annonce 200 recrutements.

L'entreprise Accenture est installée sur la commune d’Orvault. Elle compte déjà 200 collaborateurs, principalement des programmateurs et des ingénieurs informatiques capables de gérer les systèmes informatiques de grandes banques, de compagnies d’assurances, d’institutions publiques. « Nous étions 6 en 2005, 200 en 2007, nous serons 400 d’ici à 2010, annonce Xavier Lejeune, 44 ans, un patron qui a 2000 personnes sous sa responsabilité. La plupart de nos futurs collaborateurs seront de jeunes diplômés, issus des 11 écoles et organismes associés avec lesquels nous sommes en relation sur

Nantes Métropole. » Il y a trois ans, au moment du choix du site d’implantation, la présence de ce riche vivier informatique (l’Eni école informatique, Supinfo, l’IUT, l’École des mines, etc.), était d’ailleurs l’un des critères déterminants pour choisir Nantes. Autre élément de séduction : Nantes Métropole Développement, l’agence de développement économique de Nantes Métropole. « Elle s’est montrée à la hauteur de nos attentes, sensible à nos besoins, capable de nous accompagner, de nous proposer des sites, etc. On s’est senti très aidé. » Autres arguments ? « La qualité de vie ici, la dynamique économique,

le coût de la vie, tous ces éléments ont fait la différence par rapport à Lyon, Lille ou Toulouse. » La possibilité de recruter sur place s’accompagne d’une sincère volonté de s’intégrer à la vie locale, aux quartiers, au tissu social. « Une

entreprise ne doit pas être juste posée là, sans s’intéresser à ce qui se passe autour d’elle. La Maison de l’emploi a été notre partenaire pour recruter quatre jeunes des quartiers que nous allons former. Plus de 40 collaborateurs se sont inscrits pour devenir leur parrain dans l’entreprise. » Marathonien, ancien jeune champion d’échecs, guitariste à ses heures d’évasion, Xavier Lejeune trouve le temps de faire vivre de nombreuses passions, en dépit de ses responsabilités. « Le sport et la musique exigent la même chose que le monde de l’entreprise, de la rigueur, un bon tempo. » Et de beaux résultats. •

Des talents récompensés

Deux associations nantaises ont reçu des prix nationaux au concours Talents des cités 2007, organisé par le Ministère du Logement et de la Ville et le Sénat.

La Boutique de gestion Ouest au cœur des quartiers

La Boutique de gestion Ouest a reçu le Prix spécial de l’accompagnement 2007 pour son soutien apporté aux entrepreneurs et sa contribution au développement socio-économique des quartiers.

Ce prix met en valeur le travail de proximité et la culture de coopération, qui caractérisent la « philosophie » des boutiques de gestion. « Le partenariat avec Nantes Métropole et la Maison de l’emploi en est une traduction concrète », indique Serge Danielou, directeur de la Boutique de gestion Ouest.

Sur le territoire de Nantes Métropole, une quinzaine de conseillers de la Boutique de gestion accueillent chaque année 1 000 personnes envisageant un retour à l’emploi par la création d’entreprise. « Nous en accompagnons 500 avec 50 % de création. Ces entreprises sont pérennes à 75 % après 3 ans. C’est 15 % de plus que la moyenne nationale, avec un public qui n’avait pas forcément vocation à devenir entrepreneur, au départ. » Contact : 02 40 52 52 12. www.bgouest.com

Kenja crée de l’art et du lien social

Emmanuelle Kena et Aurélie Jarnet ont créé l’association Kenja début 2006 pour valoriser les richesses multiculturelles des quartiers et permettre le développement personnel par la création artistique. Ancrée à Malakoff, Kenja anime des ateliers de décoration, de couture et de personnalisation de vêtements. « Nous travaillons aussi en réseau avec de multiples associations nantaises sur la création de spectacles, d’expositions ou d’événements culturels. Actuellement, le projet “Nos héritages” nous occupe beaucoup. L’objectif est de présenter et partager diverses cultures et traditions du monde à travers des ateliers d’écriture, cuisine, multimédia, et ateliers couture… » Emmanuelle et Aurélie ont associé leurs compétences (comptabilité et animation socioculturelle d’une part, arts plastiques et menuiserie d’autre part) et leur goût d’entreprendre pour créer leurs emplois. Soutenue par Nantes Métropole, la Ville de Nantes et le Conseil général, Kenja tire 18 % de ses ressources de son chiffre d’affaires, avec de belles perspectives de croissance.

Contact : 02 53 45 16 62 / 06 24 26 16 04 http://kenja.hautetfort.com

Nantes Métropole - janvier / février 2008 - 15

Communauté urbaine

Dix pôles pour plus de proximité Afin de répondre au mieux aux attentes immédiates de ses habitants, Nantes Métropole est découpée en 10 territoires. Chaque zone constitue le territoire d’action d’un pôle de proximité.

En 2001, lors de la création de Nantes Métropole, les élus ont voulu doter l’agglomération d’un pouvoir urbain fort et intégré, sans perdre en réactivité.

Pour remplir ces objectifs, les maires ont adopté un dispositif de proximité inscrit dans la charte de fonctionnement de la Communauté urbaine adoptée en 2000. Il s’agit d’un dispositif de déconcentration répondant au besoin de proximité et de réactivité, et améliorant le service rendu aux habitants. Comme le résume Maurice François, directeur général de la Proximité à

Nantes Métropole : « l'agglomération nantaise a mis en œuvre son intercommunalité en affichant le souci d’éviter l’éloignement de l'habitant de la structure communautaire, notamment en s’attachant à la qualité du service rendu aux usagers ».

Grâce à son découpage en 10 pôles de proximité, Nantes Métropole est présente au quotidien sur l’ensemble de son territoire. Les effectifs des pôles ont été constitués en majeure partie par les agents des servi- regroupent aujourd’hui plus de ces municipaux concernés par 1 000 agents, soit plus de 40 % le transfert de compétences. Ils de l’effectif total de Nantes Métropole.

Ils sont le relais technique de la communauté urbaine auprès des citoyens-usagers. Ils assument principalement des misLes fonctions déconcentrées. sions d’aménagement de l’esChaque pôle de proximité dis- pace (projets, maintenance, pose de missions polyvalentes. et nettoiement de la voierie), Toutes les compétences de la de développement urbain, de

Grâce à son découpage en 10 pôles de proximité, Nantes Métropole est présente au quotidien sur l’ensemble de son territoire. communauté urbaine ont été développement économique, passées au crible de la proximité et d’assainissement. Afin d’être pour identifier celles qui devai- toujours au plus près des habient être exercées au plus proche tants, des agents de proximité du terrain. Les pôles de proximi- assurent le suivi au quotidien té sont donc appelés à intervenir de la réception et du traitement dans tous les champs de com- des demandes émanant de la pétences de Nantes Métropole. population. •

Les instances politiques : les commissions locales Instituée dans chaque pôle de proximité, la commission locale réunit les conseillers communautaires du pôle et est coprésidée par les maires des communes du pôle, et pour les quartiers de Nantes, par les élus référents désignés par la ville. La commission locale évalue l’activité du pôle. Elle fait aussi des propositions à la communauté urbaine sur tout projet intéressant les services publics ou les équipements de proximité. Enfin, elle joue un rôle pédagogique et de concertation pour les projets intercommunaux. Pour Maurice François, directeur général de la Proximité à Nantes Métropole : « Grâce aux commissions locales, les maires échangent entre eux, ce qui n’était pas le cas auparavant, et les élus de quartier nantais peuvent discuter avec les maires des communes voisines. Les élus peuvent ainsi réfléchir à l’échelle du pôle et non plus se limiter à leur seule commune. Ce système est gage de transparence, de démocratie, et crée une culture commune ».

16 - Nantes Métropole - janvier / février 2008

Nantes Métropole et ses 10 pôles de proximité Créée en 2001, Nantes Métropole compte 24 communes et 579 800 habitants.

Pour être plus proche de vous, Nantes Métropole s’est organisée en 10 pôles de proximité qui exercent les compétences communautaires, en lien direct avec les usagers et les élus municipaux.

Leur périmètre Le périmètre des pôles de proximité a été défini selon les limites communales, les 11 quartiers de la Ville de Nantes, et les données géographiques et naturelles.

Résultat : 3 pôles constitués de plusieurs communes, 3 pôles formés de quartiers nantais, et 4 pôles regroupant des communes et un quartier de Nantes. Soit 10 pôles, dont la population va de 34 000 à 72 000 habitants chacun.

Pour quoi faire ?

• Se rapprocher des élus, des citoyens et du territoire pour répondre plus vite et mieux aux besoins du quotidien.

Erdre-Fleuriaye

Erdre et Cens

Loire-Chézine

NantesCens ChantenayChézine

Pôle de l’Aubinière NantesLoire Loire et Sèvre

Sud-Ouest Pôle du Vignoble

Commission locale : maires et adjoints

• Se placer aux côtés des élus et des usagers, sur le territoire, pour mieux apprécier l’impact de l’action communautaire.

• Se positionner entre la commune et Nantes Métropole pour faciliter les échanges, traduire les objectifs et les besoins, et favoriser la compréhension des politiques communautaires.

Pôle : 1 directeur et 3 cadres Autour de son directeur, chaque pôle comprend une équipe de trois cadres.

Un pôle est doté d’une commission locale.

Lieu d’échanges et de concertation, celle-ci réunit les élus communautaires du pôle.

Les compétences des pôles • Espace public : conception et réalisation des projets d’aménagement ; entretien, maintenance, sécurisation, et nettoiement.

• Assainissement : réalisation des réseaux secondaires.

• Développement économique : traitement des demandes des entreprises implantées sur le territoire, commercialisation des zones d’activités, et suivi des disponibilités foncières et immobilières.

• Urbanisme : modifications des Plans locaux d’urbanisme (PLU) et droit des sols.

Nantes Métropole - janvier / février 2008 - 17

Grand angle sur le climat

Le Plan Climat : un enjeu mondial, une action locale Nantes Métropole s’engage et agit depuis longtemps en faveur de l’environnement. Après avoir adopté en 2006 son Agenda 21, 21 actions pour le développement durable de la métropole, la Communauté urbaine vient de se doter d’un Plan Climat 2008-2010.

Ainsi, Nantes Métropole lance 15 actions concrètes pour infléchir la courbe des émissions de gaz à effet de serre de son territoire et lutter contre le réchauffement climatique. L’objectif : économiser 45 000 tonnes de CO2 dès 2010, puis 50 000 tonnes chaque année.

Cet effort considérable nécessite la mobilisation de tous : habitants, entreprises, collectivités locales.

1. Forêts urbaines Trois forêts urbaines, soit 1 500 hectares, sont en cours de plantation sur l’ensemble de l’agglomération. Objectif : planter 100 hectares de plus d’ici 2010.

Chaque hectare de forêt stocke 25 tonnes de CO2 par an.

2. Plans de mobilité d’entreprise et parkings-relais Le développement des plans de mobilité d’entreprise, pour 30 000 salariés de plus, est prévu en 2010. Création de 730 nouvelles places de stationnement en parking-relais en 2010.

3. Logements sociaux exemplaires Un immeuble de logements sociaux exemplaire en matière d’éco-construction et de performance énergétique sera construit. Ce bâtiment sera à énergie positive, c'est-à-dire qu'il produira plus d'énergie qu'il n'en consommera.

4. Améliorer la performance thermique des bâtiments Une Opération programmée d’amélioration thermique des bâtiments (OPATB) sur l’Île de Nantes va concerner, sur 5 ans, 900 logements et 20 000 m2 de bureaux, soit 1 500 tonnes de CO2 économisées par an, à partir de 2010.

5. Améliorer la performance énergétique des bâtiments Nantes Métropole incite et accompagne les bailleurs sociaux à développer des réhabilitations et des constructions économes en énergie, permettant de réduire les charges énergétiques des locataires.

Objectif : 2 000 logements concernés dès 2008.

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6. Diagnostic énergétique Effectué grâce à la thermographie aérienne, ce diagnostic permettra de réaliser un bilan de la performance énergétique des différents bâtiments, et de donner des conseils aux habitants.

7. Privilégier le vélo en libre-service 700 vélos en libre-service seront mis à disposition des habitants au printemps 2008. Quarante kilomètres de pistes cyclables supplémentaires vont être créés.

8. Extension du réseau de transports collectifs Étendre le réseau de tramway et les lignes Chronobus.

Réaliser la liaison tram-train entre Nantes, La Chapelle-surErdre et Châteaubriant. Objectifs : 10 % de voyages en plus en 2010, 100 % de bus propres, utilisation de bus pilotes hybrides.

9. Lancer un service d’auto-partage Ce nouveau service permettra aux habitants de Nantes Métropole de disposer d’une voiture à partager avec d’autres automobilistes. Objectif : un réseau de 15 stations et une flotte de 45 véhicules en 2010.

10. Développer le photovoltaïque Deux hectares de panneaux photovoltaïques vont être installés sur le territoire de Nantes Métropole, soit la consommation électrique annuelle de 500 logements. Déjà, 1 500 m2 sont en cours d’installation au centre commercial Beaulieu.

11. Traitement des déchets et réseaux de chaleur La collecte sélective Tri’Sac sera étendue. Une filière de valorisation des biogaz issus des déchets sera étudiée.

Un réseau de chaleur alimenté par l’usine Valorena et des réseaux de chaleur bois seront créés sur l’Île de Nantes.

12. Exemplarité de Nantes Métropole Nantes Métropole vise « l’exemplarité carbone » : 40 % de véhicules propres, usage accru des modes de déplacements doux, diagnostic énergétique des bâtiments de Nantes Métropole, performance énergétique de l’éclairage public améliorée, actions « Écogestes » pour sensibiliser les agents de Nantes Métropole.

13. Label « haute performance énergétique » Un label « haute performance énergétique » sera créé pour qualifier les immeubles d’habitation neufs sur les Zones d’aménagement concerté dès 2008.

14. Compteur carbone Un compteur carbone indiquera les économies de CO2 réalisées depuis 2007. Un observatoire climat-énergie informera et mettra en relation les fournisseurs d’énergie, les techniciens et les scientifiques, le Conseil de développement de Nantes Métropole et les habitants.

15. Pépinière EcoTech Une « pépinière EcoTech » sera créée pour devenir le lieu de ressources des éco-entreprises, porteuses de projets innovants, en matière de développement durable (biotechnologie, énergie, construction, etc.)

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Nantes Métropole agenda

Le Circuit de La Montagne La Montagne. D’une longueur de 7 km, le Circuit de

Carnet Gastronomique Le carnet du gastronome nantais 2008 vient de sortir !

Retrouvez-le à l’Office de Tourisme de Nantes Métropole et dans les 105 restaurants participant au prix Charles Monselet. Dans le carnet, vous trouverez les jours et horaires d’ouverture de ces restos, des fourchettes de prix, un classement par catégories (cuisine gourmande, gastronomique, brasserie, bistrot, crêperie) et tous les lauréats des prix précédents ! Créé à l’initiative de l’Office de Tourisme de Nantes Métropole et du Conseil Interprofessionnel des Vins de Nantes, le prix Charles Monselet met en valeur la cuisine nantaise, les produits de ses terroirs et les chefs qui font vivre notre patrimoine culinaire, ainsi que les vins de Nantes. Bonne dégustation ! Les prix seront décernés le 31 mars 2008.

Pour en savoir plus : www.nantes-tourisme.com Khaban’ Les textes de Khaban’ parlent souvent d’amours égratignés, d’excès, de sourdes échappées nocturnes. Emmenés par Stéphane Balmino, chanteur à la voix rocailleuse, les musiciens sont à l’unisson d’un rock musette à la croisée du jazz, des rythmes tsiganes et du rock. Le 27 janvier à la Salle Paul Bouin, Ensemble du Grignon à Basse-Goulaine.

Tarifs : 5/12 €.

Rens. : 02 40 03 53 47.

Fées Pièce de théâtre de Ronan Chéneau, mise en scène par David Bobée.

La Montagne offre une grande diversité de paysages et recèle de nombreuses curiosités. Accessible à toute la famille, des plus petits aux plus grands, cette promenade vous permettra de dominer la vallée de la Loire. L’embrassant d’un seul regard, vous apercevrez Cheviré, Haute-Indre et BasseIndre. Un peu plus loin, vous traverserez le Bois des Fous. L’origine de son nom proviendrait de faou qui signifie « hêtre » en breton. Ce bois comporte de nombreuses essences : hêtres, chênes, châtaigniers, merisiers, peupliers, bouleaux et quelques érables champêtres. Au printemps, des fleurs sauvages égayent le sous-bois. Autre élément remarquable : le Château d’Aux. Le Chevalier d’Aux de Bournay confia la construction de cette vaste demeure au célèbre architecte Ceineray à partir de 1769. Monsieur d’Aux tenait sa fortune des plantations d’ananas qu’il possédait à Saint-Domingue. La Révolution sonna le glas de cette magni-

Fées est le deuxième volet d’une trilogie consacrée aux enfants des années 1970, une tentative de portrait d’une génération « coupable de ne pas savoir refaire le monde que leurs parents leur ont laissé ». Un théâtre intimiste et politique. Du 8 au 11 janvier au Lieu Unique, quai Ferdinand Favre à Nantes.

Tarifs : 11/14/17 €.

Rens. : 02 40 12 14 34.

La crèche à moteur Théâtre roulant de marionnettes automatiques. Dans un décor de camionnette tube Citroën, les membres

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ficence. En 1791, la garnison s’installa dans le château du seigneur ruiné pour protéger la fonderie de canons d’Indret. Aujourd’hui, le Château est devenu une Maison d’Enfants. Un peu plus loin, entre La Montagne et Bouguenais, vous découvrirez le village de Roche-Balue, dont le port connut une activité importante à partir du XIVe siècle. RocheBalue est propice à la rêverie, et ses ruelles, à l’égarement. Laissez-vous perdre et rêvez quelques instants face au petit port : avec un peu de chance, vous assisterez à l’arrivée d’une embarcation. •

de l’Opus (« Office des Phabricants d’Univers Singuliers ») traitent avec humour nos héritages culturels en glissant un désordre charmant et modeste sur les idées « préphabriquées ». Le tableau de la Nativité est prétexte à la poésie, la cocasserie et la jubilation.

Les 22 et 23 janvier à l’Onyx, place Océane – Atlantis à SaintHerblain.

Tarifs : 17/21/24 €.

Rens. : 02 28 25 25 00.

et calme… Mais ce n’est pas toujours le cas dans l’espace du ciel : des planètes en pagaille, des étoiles à profusion, ah la la… Que de tracas… Un peu de ménage et puis voilà ! Lilie raconte avec douceur et malice les histoires du ciel. Spectacle pour grands et petits, à partir de 4 ans. Du 19 au 22 février au Théâtre du Cyclope, rue Joffre à Nantes.

Tarif : 5 €.

Rens. : 02 51 86 45 07.

Pagaille dans le ciel Marionnettes. Albert et Lilie profitent d’une soirée étoilée, la nuit est douce

Le Palais des Fêtes Pièce de théâtre de Yukio Mishima, par la Compagnie Fidèle Idée.

Dans le Japon de la fin du

XIXe siècle, la comtesse Kageyama retrouve son ancien amant en même temps que le fils qu’ils ont eu ensemble. Pour éviter le meurtre du père par le fils, elle décide de trahir ses principes de fidélité à la tradition et paraît au Palais des Fêtes où doit se jouer le drame. Une pièce riche en actions et en rebondissements.

Le 8 février au Théâtre Boris Vian, rue Edmond Rostand à Couëron.

Tarifs : 7/13 €. Rens. : 02 28 25 85 35.

Les Joyeux Urbains Ce quatuor déjanté nous invite à prendre « un bon

café » autour de chansons torréfiées au rock, reggae, java, swing, funky et aux textes toujours aussi corsés. Leurs « chansons à voir » aux jeux de mots improbables se mettent au light. La version acoustique n’enlève pourtant rien au poids de leurs prestations scéniques. Le 22 janvier à la Salle Paul Fort, rue Basse Porte à Nantes.

Tarifs : 16/18 €. Rens. : 02 51 72 10 10.

Abd Al Malik Entre chanson, jazz et slam, Abd Al Malik, Strasbourgeois d’origine congolaise, renouvelle l’esthétique du rap. Avec ce nouveau parlé-chanté,

Studyrama, le salon des études supérieures de Nantes est un lieu où trouver les réponses à toutes les questions des étudiants ou futurs étudiants.

Sortie

Les 1er et 2 février 2008 à La Trocardière de Rezé. Entrée libre.

Folle Journée 2008

Schubert dans tous ses états Métropole. Pour sa 14e édition, le festival de musique

classique La Folle Journée met Schubert à l’honneur. Au XVIIIe siècle, Vienne est la capitale européenne de la musique et voit naître plusieurs grands compositeurs : Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert. Des musiciens de cette époque ayant passé une grande partie de leur vie à Vienne, Schubert est le seul à y être né et mort, sans presque jamais la quitter.

Parfait symbole du voyageur romantique, tant par sa vie que par son œuvre, Schubert est le dernier représentant d’un certain classicisme viennois. Successeur de Haydn et de Mozart, il n'en sera pas moins un novateur. Schubert est l’un des compositeurs ayant le plus influencé les générations suivantes. On ne compte plus les transcriptions de ses œuvres effectuées aux XIXe et XXe siècles, et ses compositions continuent d’inspirer les compositeurs d’aujourd’hui. C’est pourquoi, et pour la première fois dans l’histoire de La Folle Journée, trois compositeurs ont été invités à écrire une œuvre d’après une pièce de Schubert ou dans l’esprit du grand musicien viennois : les Japonais Dai Fujikura, Toshio Hosokawa, et le Français Bruno Mantovani ont accepté l’invitation. Cette année, La Folle Journée se déroulera du 25 au 27 janvier en région Pays de la Loire, et du 30 janvier au 3 février à la Cité Internationale des Congrès de Nantes.

Billetterie à partir du 5 janvier 2008 aux guichets de la Cité Internationale des Congrès, rue de Valmy à Nantes.

Internet : www.follejournee.fr à partir du 6 janvier à 10 heures.

Tél. : 0892 705 205 (0,34 €/mn), à partir du 7 janvier à 9 heures.

il donne vie à un nouveau swing urbain. Gibraltar, son album subversif et patriote, a été récompensé par une Victoire de la Musique en 2007. Le 15 février à Capellia, chemin de Roche Blanche à La Chapelle-sur-Erdre.

Tarifs : 15/23/27 €. Rens. : 02 40 72 97 58.

Sombrero Danse. Spectacle de Philippe Decouflé, sur une musique de Brian Eno, et des textes de Claude Ponti. Philippe Decouflé joue avec les mots et les corps pour s’envoler dans un univers fantaisiste où l’on retrouve Christophe Salengro et toute une

troupe de danseurs qui cavalcadent en hommage à Dreyer, Murnau et aux westerns spaghettis.

Tous publics à partir de 10 ans. Du 4 au 7 février au Grand T, rue du Général Buat à Nantes.

Tarifs : 10/20/24 €. Rens. : 02 28 25 25 00.

Karl Seglem Karl Seglem est originaire de la région des fjords norvégiens.

Saxophoniste de jazz peu à l’aise avec l’héritage du jazz américain, il se met à explorer les chansons traditionnelles de sa région. Naît une démarche artistique : des compositions personnelles

inspirées des musiques populaires norvégiennes.

Concert donné dans le cadre de « Brèches », temps forts consacré aux expériences musicales les plus novatrices de musiciens issus des musiques traditionnelles.

Le 26 janvier au Nouveau Pavillon, rue Célestin Freinet à Bouguenais.

Tarifs : 10/14 €. Rens. : 02 40 02 35 16.

Palavras da Amazonia Spectacle jeune public de et par la Compagnie Quetzal. Avec Delphyne Sterne et Marcos Delaunay. Voyage conté et musical à travers

les légendes de la Grande Forêt où nous apprendrons que les noix de coco ont des yeux, comment sont apparus le manioc, les moustiques, et la Voie lactée. À partir de 7 ans. Les 12 et 13 février à la Salle Vasse, rue Colbert à Nantes. Tarifs : 4/6 €.

Rens. : 06 73 73 36 83.

Le système Ribadier Théâtre de Georges Feydeau par le Théâtre du Sphinx, sur une mise en scène de Patrice Fourreau.

Le système Ribadier est le moyen employé par un mari volage pour tromper sa femme fort jalouse.

Monsieur Ribadier, doué

d’un impressionnant pouvoir hypnotique, endort sa femme en la fixant dans les yeux lorsqu’il a envie de courir les jupons. Jusqu’au 8 mars au Théâtre du Sphinx, rue Monteil à Nantes. Tarifs : 8/10/12 €.

Rens. : 02 40 89 19 09.

Blanc Pièce d’Emmanuelle Marie avec Isabelle Carré et Léa Drucker, sur une mise en scène de Zabou Bretman.

Deux sœurs se retrouvent pour veiller leur mère, mais, étrangement, ce n’est pas triste. Ces deux femmes se découvrent, se reconnaissent, roulent des cigarettes,

mangent des religieuses au chocolat. Les mots retenus renouent peu à peu les liens distendus. Le 16 janvier à la Fleuriaye, rue Léonard de Vinci à Carquefou. Tarif : 36 €.

Rens. : 02 28 22 24 24.

The Long Life The New Tiga Theatre sur une mise en scène d’Alvis Hermanis. Ce spectacle qui vient de Lettonie dit avec humour fragile, cocasserie acide et cruauté ténue, mais sans parole, le corps qui se délite. Cinq jeunes acteurs se métamorphosent en vieillards dans un appartement

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Sortie

Paroles d’Afrique Contes. Paroles du griot le soir sous le baobab, c’est l’atmosphère de l’Afrique, le parfum des épices, le son du balafon et du tam-tam. Pour enfants à partir de 4 ans. Le 9 février à la Médiathèque René-Guy Cadou, place de la Chantrie à Basse-Goulaine. Entrée libre. Réservation obligatoire : 02 40 06 00 22.

Rosier Désir

Danse par la Compagnie Esther Aumatell.

Après avoir déjà été présentée en 2004, cette pièce belle et émouvante revient à Couëron, à destination du jeune public cette fois. Entre animal et végétal, quatre créatures hybrides mues par l’élan de la vie créent un univers fragile et émouvant, tiraillées entre enracinement et désir d’inconnu, entre cocon douillet et attirance pour un monde fait d’inconnu et de rencontres. La douceur, le raffinement, et le secret y contrastent avec le jaillissement du mouvement. Ce quatuor sauvage et instinctif met la prouesse technique au service de la poésie et de l’exigence.

Couëron.

La Grande aventure du disque et du son Vertou. Cette exposition

réalisée par L’Orage Continental, et agrémentée de diffusions sonores et de projections, raconte l’histoire de l’enregistrement au travers de ses inventeurs, des premiers cylindres jusqu’au MP3, en passant par les 78 tours et autres gramophones. Dans le cadre de cette exposition, le 5 février, de 17 heures à 19 heures, venez découvrir la pratique virtuose des platines et du scratching, grâce à l’association nantaise KontratDixion. Vous pourrez même effectuer vos premiers pas dans cet art redoutable. Le 14 mars à 18 heures, Thierry Brisach de L’Orage Continental vous fera vivre la grande aventure du disque et du son, incluant des écoutes sur appareils d’époque.

Le 19 janvier au Théâtre Boris Vian, rue Jean Rostand à Couëron. Tarifs : 7,5/6,50 €. Rens. : 02 28 25 85 35

Homme pour Homme Nantes. Pièce de théâtre de Bertolt Brecht sur une mise en scène

d’Emmanuel Demarcy-Mota. Production de La Comédie de Reims, centre dramatique national. Une guerre coloniale lointaine. Un brave homme part au marché acheter du poisson et se fait embarquer par trois soldats pour remplacer un des leurs, disparu. Bon gré, mal gré, il devient une machine à tuer, un enragé.

Un homme quelconque peut-il être remplacé par n’importe quel autre ? La pièce de Brecht, selon Emmanuel Demarcy-Mota, est une fable à l’imaginaire débridé, un cauchemar théâtral, qui ne se donne pas comme une histoire vraie, un conte exotique et burlesque avec assaut de pagodes en état d’ivresse, vente d’éléphants factices, concours de tirs sur un œuf. Un vertige de l’identité et de la représentation avec Hugues Quester et Marie-Armelle Deguy, magnifiques.

Du 29 janvier au 15 mars à la Bibliothèque Libre Cour, rue Henri Charpentier à Vertou. Entrée libre. communautaire de l’ancienne URSS. Du 28 janvier au 1er fév. au Théâtre Universitaire, chemin de la Censive du Tertre à Nantes.

Tarifs : 7/11/14 €.

Rens. : 02 40 14 55 14.

La Reine des Couleurs Vidéo, théâtre d’ombres et accordéon par le Erfurt Theater (Allemagne).

Spectacle magique qui donne le pouvoir au dessin. Le décor est dessiné par un peintre, animé par un manipulateur, filmé et projeté en direct sur écran. Prix du meilleur spectacle jeune public au Festival mondial de

Prague en 2002. À partir de 4 ans. Le 13 fév. à la Médiathèque Diderot, place Le Meut à Rezé.

Tarif : 6 €.

Rens. : 02 51 70 78 00.

Le Fantôme de l’Opéra Par le Ballet-Théâtre Atlantique du Canada, sous la direction artistique d’Igor Dobrovolskiy, et la musique de Francis Poulenc. Une interprétation originale du roman de Gaston Leroux qui évoque les images et le thème éternel du rejet social, de l’amour et de la solitude. Exilé, rejeté par le seul milieu qu’il connaît, le Fantôme est un

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Du 18 au 25 janvier au Grand T, rue du Général Buat à Nantes.

Tarifs : 10/20/24 €. Rens. : 02 51 88 25 25.

personnage romantique à l’âme sensible qui consacre sa vie à la musique. Le 6 fév. à la Cité des Congrès, rue de Valmy à Nantes.

Tarifs : 33/45 €.

Rens. : 02 51 88 23 05.

son partenaire. Numéros de jonglage et d’équilibre de haute volée. Spectacle pour enfants à partir de 5 ans. Le 27 janvier à l’Odyssée, Bois Cesbron à Orvault. Tarifs : 5/6 €.

Rens. : 02 51 78 37 47.

scène tout en préservant jovialité et simplicité, pour des spectacles vivifiants.

Le 1er février au Lieu Unique, quai Ferdinand Favre à Nantes.

Tarifs : 11/14/17 €.

Rens. : 02 40 12 14 34.

Balla Balla Cirque burlesque par la Smart Compagnie. Miscouts anciens modèles, mi-collégiens attardés, le duo de Gérard et Andrew entraîne le public dans son univers où les pitreries burlesques alternent avec la virtuosité technique.

L’un est appliqué, sérieux, un brin poète. L’autre est brusque, maladroit et s’ingénie à faire échec à

Kek Lang Musique tsigane. Venu de sa profonde campagne hongroise, Kek Lang reste le groupe le plus traditionnel et le plus représentatif du style tsigane gili. D’amuseurs de fêtes villageoises, les membres des deux familles qui composent Kek Lang se sont métamorphosés en musiciens de grande

La Guerre des Boutons Par la Compagnie Attention Fragile. D’après Louis Pergaud, sur une mise en scène de Gilles Cailleau. Gros décor, spectateurs dans l’arène, l’histoire de La Guerre des boutons grandeur nature, version « théâtre de rue en intérieur ». Les 8 et 9 janv. au Ligéria, rue de la Loire à Sainte-Luce-sur-Loire.

Tarifs : 13/14/16 €.

Rens. : 02 40 68 16 39.

L’œil dans le rétro et Karpatt Chansons. L’Œil dans le rétro propose un voyage musical enivrant et festif. Chansons rock, réalistes et populaires, empruntant des chemins d’Asie Mineure, yiddish, andalous ou encore jazz.

Le trio parisien de Karpatt propose une musique aux multiples influences (biguine, cajun, java, valse, etc.). Le 23 janv. à la salle Paul Fort, rue Basse Porte à Nantes.

Tarifs : 12/14 €.

Rens. : 02 51 72 10 10.

La célèbre et traditionnelle Revue de La Cloche alterne sketches humoristiques, parodies burlesques et dialogues mordants.

Sortie

Du 30 décembre au 10 février au Parc des Expositions de la Beaujoire, route de Saint-Joseph à Nantes.

Rens. : 02 40 05 11 87.

Salon d’art textile

Péplum

Orvault. Pour sa 12e édition, le Salon d’art textile d’Orvault accueille l’exposition « Artextures », fruit d’une sélection de l’association France Patchwork, et rassemble les œuvres d’une cinquantaine d’artistes d’Europe et d’ailleurs. Artextures, dont l’artiste invitée est la sculptrice Jill Gallieni, a pour ambition ce besoin de découvrir et d’apprendre qu’ailleurs il y a d’autres modes d’expression. Jill Gallieni modèle ses sculptures, toujours des femmes, travaille sans cesse à la limite du déséquilibre et confère à ces belles demoiselles des allures expressionnistes, entre douleur et attitude corporelle. Avec l’apport de broderies, pour l’expression des visages, de bouts de tissu bigarrés ou de voiles transparents qui couvrent ou suggèrent les carnations, plus ou moins dévoilées, le geste de Jill Gallieni permet de faire vivre toutes ses héroïnes.

Du 10 janvier au 21 février au Château de la Gobinière, avenue de la Ferrière à Orvault. Rens. : 02 51 78 33 33.

Festival Magie Thouaré-sur-Loire. Les 18, 19 et 20 janvier prochains le

Festival Magie et Humour célèbrera sa sixième édition. Depuis 2003, la ville de Thouaré-sur-Loire organise ce rendez-vous qui reste l’unique manifestation de ce type dans le Grand Ouest.

Un moment de mystère et de gaieté qui charme un public nombreux, séduit par le music-hall et le cabaret. Le plateau de l’édition 2008 réaffirme la variété et la qualité des numéros d’arts de magie présentés. Spectaculaire et humoristique !

Une occasion renouvelée d’assister à un spectacle de qualité, avec huit artistes internationaux choisis pour leurs talents et reconnus à la fois de leurs pairs et du public. Quatre représentations sont au programme : vendredi 18 janvier à 20 h 30, samedi 19 janvier à 15 heures et à 20 h 30 et dimanche 20 janvier à 15 heures, salle du Pré Poulain, route de Carquefou à Thouaré-sur-Loire.

Tarifs : 15/20/25/30 € Rens. : 02 40 68 09 70 ou www.thouare.fr

Formica Spectacle de la Compagnie à l’Envers.

Lucette Petitjonc, Théodore Grollier et Richard Chalut ont décidé de s’essayer à la scène en créant « un bien chouette spectacle » dans lequel ils interprètent le plus brillamment possible des compositions tout droit sorties d’un buffet Formica.

Le 8/02 à l’Espace de la Morvandière, rue de Mauves à Thouarésur-Loire.

Tarif : 8 €.

Rens. : 02 51 13 02 97.

Médée Théâtre – musique d’après Sénèque. Par amour

pour Jason, Médée la magicienne trahit, vole, tue, renonce à tout, s’exile en terre étrangère, à Corinthe, chez le roi Créon.

Anéantie par la trahison de son amant, elle tue ses enfants. Du 5 au 8/02 au Théâtre Universitaire, chemin de la Censive du Tertre à Nantes.

Tarifs : 7/11/14 €.

Rens. : 02 40 14 55 14.

Les Escaliers du Sacré Cœur Par le Théâtre du Reflet.

Texte dramatique de l’auteur argentin Copi. Une œuvre contemporaine qui s’inspire d’une tradition littéraire ancienne, notamment des tragédies

anglaises et espagnoles de la Renaissance. Si les dialogues sont en vers, il n’est pas difficile de saisir des thèmes actuels : l’exil, la famille, la rupture sociale sont dévoilés au grand jour par une poésie crue, voire subversive.

Cette pièce en deux actes élabore du début jusqu’au dénouement un véritable coup de théâtre. Conseillé à partir de 16 ans. Le 22 janvier à l’Embarcadère, rue Marie Curie à SaintSébastien-sur-Loire.

Tarifs : 5/8/10 €.

Rens. : 02 40 80 86 05.

Sun Ra Arkestra Jazz. Sans conteste l’un des orchestres les plus

déterminants de l’histoire du jazz, le Sun Ra Arkestra pratique un funk céleste, un free jazz sans prétention, profondément ancré dans le groove. Le Sun Ra Arkestra est dirigé par le saxophoniste Marshall Allen. Le 14/02 au Lieu Unique, quai Ferdinand Favre à Nantes.

Tarifs : 11/14/17 €.

Rens. : 02 40 12 14 34.

L’Endroit Jamais Théâtre pour deux mains.

Direction artistique par Pascal Vergnault. « Je ne sais pas où dormir… » Les mots, la musique, les gestes, les marionnettes faites avec des petits riens, tout amène le jeune

Danse par la Compagnie La maison. Un péplum rock pour un hommage vibrant au cinéma hollywoodien et à ses figures mythiques.

Avec Péplum, le chorégraphe explosif Nasser Martin-Gousset nous livre dans un langage contemporain sa réflexion sur le pouvoir, l’ambition et la passion. La pièce réunit 10 interprètes et 3 musiciens pour la plus somptueuse virée qu’on puisse imaginer sur les traces d’Antoine et Cléopâtre. Coréalisation Onyx – La Carrière et le Grand T. Les 15 et 16 janvier à Onyx, place Océane – Atlantis à SaintHerblain. Tarifs : 17/21/24 €.

Rens. : 02 51 88 25 25.

Mayra Andrade Musique du Monde. Entre tradition et modernité, Mayra Andrade (Cap-Vert) chante d’une voix puissante et sensuelle. Elle interprète en créole capverdien des rythmes traditionnels de l’île de Santiago et un titre en français. Sa voix se pose en douceur sur des courants jazz et afro. Le 26 janvier à Capellia, chemin de Roche Blanche à La Chapelle-sur-Erdre.

Tarifs : 12/18/21 €.

Rens. : 02 40 72 97 58.

spectateur à saisir ce qu’est la précarité, tout en douceur. Théâtre de marionnettes et d’objets pour enfants à partir de 6 ans. Le 12/02 au Ciné Vaillant, rue du Général de Gaulle à Vertou.

Tarifs : 3/4 €.

Rens. : 02 40 34 94 36.

La Belle de Cadix Opérette de Francis Lopez. Les jeux de l’amour et du hasard sur fond de tournage cinématographique en Andalousie. Francis Lopez a composé là sa plus célèbre partition qui projeta au firmament des étoiles la voix ensoleillée de Luis Mariano. Le 13 janvier à la

Cité des Congrès, rue de Valmy à Nantes.

Tarifs : 47/50 €.

Rens. : 02 51 88 23 05.

Ha ha ha Spectacle clownesque par Okidok. De et avec Xavier Bouvier et Benoît Devos. Ici, le rire est maître.

Succession de sketches aussi improbables que désopilants. Ha ha ha se joue des artifices et autres flonflons. On reste ébahi par l’inventivité et l’adresse de ce tandem de clownsjongleurs-acrobates. Le 12 janvier au Théâtre Boris Vian, rue Edmond Rostand à Couëron. Tarifs : 9/16 €.

Rens. : 02 28 25 85 35.

Nantes Métropole - janvier / février 2008 - 23

Esprit métropolitain

Les Biennales internationales du spectacle se tiennent à Nantes, les 16 et 17 janvier 2008, à la Cité internationale des Congrès.

Quand Nicolas se donne aux spectacles Nicolas Marc, 34 ans, homme de presse et éditeur, directeur des Biennales internationales du spectacle, vit et vibre pour les arts de la scène.

A

vant d’être adopté par Nantes et d’en devenir l’un des acteurs clés de la vie culturelle, le petit Nicolas est né en Normandie, à Bayeux, ville célèbre pour ses tapisseries, joyaux de broderie sur toile de lin retraçant l’épopée de Guillaume le Conquérant. Mais au jeu des armes, le jeune Normand, qui s’envole rapidement vers Caen, préfère celui des mots et des notes. Ses parents lui font découvrir le théâtre et, à cinq ans, le mettent au violon, un instru-

ment qui chevauche son épaule jusqu’à l’âge Paris et dotée d’un aéroport ! » Trois possibilide 18 ans. « C’est un âge clé pour moi, raconte tés : Lyon, Lille, Nantes. L’appel de l’Ouest est le ce jeune papa aux cheveux couleur de cuivre. Je plus fort. « Mon équipe a choisi Nantes à l’unapouvais faire de la musique un métier ou faire nimité ! Il y avait des projets artistiques fabuun autre choix. » Il prend le chemin de la fac leux. » Un heureux événement arrive en 2004. de droit. Mais l’art reste là, au plus près de lui. Sous la houlette de ce défenseur des arts de la « J’organisais des concerts et j’étais critique scène, les BIS ou Biennales internationales du pigiste pour Ouest-France. Tous les soirs, spectacle voient le jour. Cette manifestation est vite devenue le plus grand j’assistais à un spectacle « Créer ma maison rendez-vous des profesmusical. » d'édition, c’était Le monde de la scène et celui sionnels de ce secteur. risqué, mais j’étais de l’écrit sont désormais à Un lieu d’effervescence, dans l’insouciance jamais liés. Il lâche le droit, d’échanges, de rencontres de la jeunesse ! » qu’il aime, mais qui l’enprofessionnelles, de lancenuie un peu. « À 21 ans, j’ai créé mon entre- ment de projets artistiques. « En 2006, nous prise et je suis devenu éditeur, dit le patron de avons accueilli 4 500 acteurs de la vie culturelle Millénaire Presse (25 collaborateurs). C’est internationale. Trente-deux pays étaient repréune façon d’être libre, de pouvoir donner sentés : Canada, Belgique, Brésil, Inde, Ukraine, corps à des idées, de donner vie à des projets. » Australie, Japon… », précise celui qui en est Rapidement, sort La Scène, une revue à destina- le directeur. Cette manifestation génère sur la tion des professionnels du spectacle, produc- métropole des retombées estimées à 2,5 milteurs, artistes, compagnies, responsables des lions d’euros pour les hôtels, les restaurants, et services culturels des villes. Une belle revue, autres entreprises locales. Et par sa dimension pratique, une référence aujourd’hui, qui leur internationale, elle participe au rayonnement parle de théâtre, de musique, de danse, d’opéra, de la métropole nantaise. « Pendant deux jours, de cirque et des arts de la rue. « C’était vraiment Nantes est en quelque sorte la capitale mondiale innovant, estime Nicolas Marc. Il y avait un vide du spectacle vivant. » et beaucoup d’attente. » Le jeune homme met Un message ? « Aller au spectacle est vital. Et ses cent mille francs d’économies dans la pro- ce ne sont pas les propositions qui manquent motion : un mailing part vers 30 000 profes- dans l’agglomération. D’un bon concert ou sionnels. Dans la semaine, mille s’abonnent à d’une pièce de théâtre, on ressort différent, plus la revue. Ouf ! « C’était risqué, mais j’étais dans riche. » Une ambition ? « Les salles de spectal’insouciance de la jeunesse ! » Suivent d’autres cles doivent renouveler les publics, et donner titres (Le Jurisculture, la Lettre du spectacle, aux plus jeunes le goût du spectacle, l’envie de Culture Média), et des guides pour ce public de quitter l’écran de la télévision pour le spectacle spécialistes. En 2001, il souhaite quitter Caen, de la scène. » Un rêve ? « Un grand festival à pour une ville plus dynamique, tant sur le plan destination du jeune public, à Nantes. » De culturel qu’économique. « À deux heures de belles idées à mettre en scène… •

Adresses, numéros et sites utiles • SAMU (urgence médicale) 15 • Pompiers : 18 • Police : 17 • SOS médecins : 02 40 50 30 30 • Allô Enfance Maltraitée : 119 • Sida Info Service :

• Nantes Métropole 02 40 99 48 48 www.nantesmetropole.fr www.me-metropole-nantaise.org

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24 - Nantes Métropole - janvier / février 2008

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Codirecteur de la publication : Frédéric Vasse.

Rédacteur en chef : David Pouilloux. Rédactrice : Carole Paquelet. Directeur artistique : Olivier Leprévost. Maquette : Olivier Loyen. Photographe : Patrick Garçon. Ont collaboré à ce numéro : Franck Albert, Caroline Demaison, Édith Panigot, Emmanuelle Ramond, Sylvia Gillion, Hélène Balasakis, Virginie Druneau, Emmanuel Bouvet, Fabien Le Dantec. Diffusion : La Poste - Virginie Barbault et Sophie Oliviero. Conception : Double Mixte / enodenis. Éditeur : Direction de la communication de Nantes Métropole. Infographie : idé. Impression : Imaye Graphic, Label IMPRIM’VERT, Laval.