Journal n°18 - Novembre / Décembre 2008

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C O M M U N A U T É

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N A N T E S

B I M E S T R I E L

Développement durable

Une semaine pleine d’énergie

N°18. Novembre / Décembre 2008

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Étudiant

Des logements pour les étudiants

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Économie sociale et solidaire

Recycler les ordinateurs Pour créer ou reprendre une entreprise, ce n’est pas toujours facile de savoir à quelle porte frapper. Conseils, formation, financement, expertise, hébergement : les besoins sont nombreux. Nantes Métropole et ses partenaires proposent plusieurs portes d’entrée à celles et ceux qui veulent se lancer dans l’aventure. Mode d’emploi pour monter votre boîte !

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Maison de la création rise et de la transmission d'entrep regroupe un grand nombre À Nantes, cette Maison . la création d’entreprises de structures d’appui à démarches Sa mission : faciliter les par la CCI Nantes des entrepreneurs. Financée Métropole et le Conseil Saint-Nazaire, Nantes elle accueille général de Loire- Atlantique, à l’initiative l’Association pour le droit boutique de gestion économique (ADIE), la Saint-Nazaire, ouest (BGO), la CCI Nantes le réseau Nantes Initiative, le Fondes, Entreprendre Atlantique... des permanences. D’autres structures y assurent Bisson à Nantes. rue 8, Adresse : MCTE. 44.fr www.creation-reprise-

Nantes M Développ

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C’est l’agence économique de Elle fait valoir le nantaise auprè d’entreprise ex Elle les accomp les étapes jusq www.nantes-d

Avec ses partenaires, Nantes Métropole se mobilise pour soutenir la création d’entreprises et la création d’emplois. Pages 11 à 15

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Nantes Métropole : la culture de l’emploi

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Sally BORNOT pour

Patrick Garçon

Infographie du dossier

Maison de l’emploi peuvent Les créateurs d’entreprise d’aide à la création. y trouver deux services de projet informe Un service d’amorçage prioritaires sur les habitants des quartiers . Un service la création d’entreprises par le Fondes de proximité est assuré par Nantes Initiative et BG Ouest ainsi que et l’ADIE. ntaise.org www.me-metropole-na

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Nantes c

Cette structu s’adresse au qui veulent m dans le secte www.nantes

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Pôles de proximité de leur Pour le développement foncier, entreprise (recherche de entrepreneurs d’immobilier, etc.), les déjà implantés sur le territoire s’adresser métropolitain peuvent de Nantes aux pôles de proximité Métropole. www.nantesmetropole.fr

UN PILOTE ÉCONOMIQUEdirection générale du développement économique

Nantes Métropole possède une la politique Celle-ci coordonne et met en œuvre et de l’attractivité internationale. de zones de Nantes Métropole. Création économique définie par les élus et à la création d’entreprises, financement d’activités, soutien à l’implantation sociale, soutien à l’emploi et à l’innovation d’hôtels et de pépinières d’entreprises, et soutien à l’enseignement supérieur aide à l’innovation technologique création la favorisant votre métropole et à la recherche : les actions de ne manquent pas. et le développement d’entreprises

Créer son entreprise

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Basse-Goulaine / Bouaye / Bouguenais / Brains / Carquefou / Couëron / Indre / La Chapelle-sur-Erdre / La Montagne / Le Pellerin / Les Sorinières / Mauves-sur-Loire / Nantes / Orvault / Rezé / Saint-Aignan-de-Grand-Lieu / Saint-Herblain / Saint-Jean-de-Boiseau / Saint-Léger-les-Vignes / Sainte-Luce-sur-Loire / Saint-Sébastien-sur-Loire / Sautron / Thouaré-sur-Loire / Vertou

CHIFFRES C

2 893

entreprises

… ont été créées sur Nantes Métropo

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Métropole grands événements

La bonne énergie attitude Quatre métropolitains nous racontent leur démarche pour économiser de l’énergie. Se chauffer bioclimatique

Une maison en paille

Quand Tessa Fort et son mari ont acquis une petite maison de 56 m2, À Chantenay, Chantal Lapraye a fait le choix, pour l’isolation de sa à Brains, la question du choix de l’énergie, et des économies à réali- maison de 80 m2, du « matériau le plus performant et écologique » : ser, s’est vite posée puisqu’ « il n’y avait pas le gaz ». Agrandi de 100 de la paille bio, achetée à un agriculteur vendéen. Les bottes sont m2, avec le concours d’un architecte « travaillant sur le bioclima- empilées dans l’ossature en bois, gages « de murs épais, compacts et tique », leur habitat est depuis 2005 chauffé par le solaire, grâce à très respirants ». Un enduit en terre argileuse recouvre le tout. « La 12 m2 de panneaux installés sur terre prend la chaleur et la resle toit et un ballon d’eau chautitue. Idem pour la fraîcheur. » de de 700 litres : « Trois cents De plus, « elle empêche le feu servent à l’usage sanitaire, le de passer ». Cette maison, elle reste au chauffage par le sol ». autoconstruit depuis 2 ans, sur L’eau circule dans des tuyaux une bande de terre acquise situés sous le sol en terre cuite. avec un couple d’amis. ­ « Une « Il y a un système de régusuper aventure, mais beaucoup lation dans toute la maison. de manutention ». Chantal C’est plus pointu que le chaufLapraye a tout pensé afin de fage électrique. » L’hiver, un chauffer le moins possible : poêle à bois est utilisé comme une orientation plein sud, des appoint, le plus souvent le soir. murs intérieurs en brique de « Avec le chauffage solaire, on terre crue… « Je choisis des économise autour de 3500 kW matériaux qui viennent de la par an », estime Tessa Fort. terre et qui ne polluent pas. » Énergies renouvelables

Revendiquant « une fibre écologique », Jacques Testard a commencé à équiper sa maison située à Couëron, dès 1985, avec un chauffe-eau solaire thermique, « qui tourne encore comme une horloge ». Ce « chaud partisan du solaire » a acquis sa première installation photovoltaïque en 2003, complétée par une seconde, cette année, soit en tout 40 m2 de surface. « C’est un choix de vie, le choix des énergies renouvelables », explique-t-il, insistant sur un point : « Certes, il y a un investissement financier, mais il s’amortit à terme. » Une verrière bioclimatique (avec double vitrage et isolation en laine de bois), un poêle à granulés, des ampoules à leds (3 watts) vont contribuer, en 2009, à en faire une maison « à énergie positive », c’est-à-dire « qu’elle produira plus d’énergie, par le biais du photovoltaïque, qu’elle n’en consommera ». Selon Jacques Testard, « la meilleure maîtrise d’énergie concerne celle que l’on ne consomme pas ».

Informer et conseiller les particuliers

Mis en place par l’ADEME et l’association Alisée en 2001, l’espace Info Energie de Nantes Métropole conseille environ 3 000 personnes chaque année, que ce soit par téléphone ou dans leurs locaux.« L’information donnée concerne l’énergie renouvelable et le développement durable », explique Julien Bouron, l’un des trois conseillers de la structure nantaise. « Qu’il s’agisse d’un changement de chaudière ou de la réhabilitation d’une grange du XVIIIe siècle, on aborde tous les aspects : techniques, pratiques, écologiques », l’objectif étant que « la personne dispose d’un aperçu de toutes les possibilités, afin de faire le bon choix ». Dernièrement, la demande d’information a connu une évolution notable. Les habitants souhaitent réduire leur impact sur l’environnement et, en même temps, du fait de la hausse des coûts de l’énergie, cherchent à dépenser moins. • Isabelle Corbé

Maison des Energies, 1 rue Julien Grolleau 44200 Nantes. 02 40 89 23 22. http://www.alisee.org 2 - Nantes Métropole - novembre / décembre 2008


Apprendre à économiser quatre jours, Nantes Métropole et les associations se mobilisent pour partager leurs savoirs, à l’image du CIVAM (Centre d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural), venu promouvoir le bois et les modes de chauffage afférents, ou Araïs pour Affiner et actualiser ses connais- des conférences sur la précarité sances en matière d’énergies énergétique des ménages. renouvelables ou d’économies d’énergie au quotidien, piocher des idées pour améliorer son « La réduction des gaz habitat, découvrir ce qui se cache à effet de serre passe derrière l’expression « préca- aussi par une réponse rité énergétique »… Ce sont les locale. » grands axes de cette Semaine Pascale Chiron, vice-présidente de Nantes Métropole. de l’énergie organisée dans la métropole nantaise. Ce temps Reconstitution 3D. Une remorfort est destiné à la fois à donner que comportant des modules des pistes concrètes pour mieux en trois dimensions sur la maîconsommer, et aussi informer sur trise d’énergie a été conçue par les enjeux économiques, écologi- l’association nantaise Alisée, en ques et sociaux d’une meilleure partenariat avec de nombreumaîtrise de l’énergie. Durant ces ses institutions (l’ADEME, la

Du 19 au 22 novembre, des animations, conférences et démonstrations vont informer et sensibiliser le public à une meilleure maîtrise de la consommation énergétique.

CARENE, le Conseil général, Nantes Métropole et la Région des Pays de la Loire ainsi que des partenaires privés). Les solutions et les recommandations pour une meilleure maîtrise des énergies sont détaillées dans la remorque : chauffage, isolation, éclairage, appareils électroménagers, eau, etc. (Place Sainte-Croix, du 19 au 22 novembre). Visites des sites. Il est possible de se faire une idée concrète des techniques explorées en visitant des habitats dont la construction ou la rénovation a été pensée et décidée afin de minimiser la facture énergétique. Plusieurs maisons seront ainsi ouvertes et présentées par leurs habitants, comme à Chantenay, le samedi 22 novembre, de 10 h à 12 h (lire portrait de Chantal Lapraye cicontre), et sur d’autres communes de l’agglomération. • IC

édito

« Nantes Métropole doit être un animateur sur les questions de l’énergie : proposer des lieux d’échanges d’expériences, être une boîte à idées et une boîte à outils au service des habitants. » Pascale Chiron, vice-présidente de Nantes Métropole en charge de la maîtrise de l’énergie et des réseaux de chaleur.

Un devoir de pédagogie La crise de la finance mondiale nous pose à tous une question: qui a les moyens de mesurer les risques et les conséquences de la tempête qui chamboule l’économie depuis plusieurs semaines ? Face à la complexité du monde, le rôle des femmes et des hommes politiques est, plus que jamais, d’expliquer ce qui se passe et de dire ce qu’ils comptent faire. Nous avons le devoir de nous faire comprendre. Et ce devoir de pédagogie accompagne ce qui nous anime, depuis toujours, le devoir d’agir. Dans le contexte économique très difficile que nous connaissons actuellement, sachez que nous gardons le cap. Nous agissons en particulier, et avec force, dans le domaine du développement économique et de l’emploi. Nantes Métropole et ses partenaires encouragent la création d’entreprises et soutiennent sans relâche la création d’emplois. Sa méthode : fédérer les énergies, associer les talents, combiner les savoir-faire des uns avec les compétences des autres, et travailler en étroite collaboration avec ses partenaires locaux (entreprises, associations, chambres consulaires, université, grandes écoles, etc.). Aujourd’hui, l’État doit prendre ses responsabilités à son niveau. Tandis qu’à l’échelle de votre territoire, nous devons tout faire pour limiter les effets des soubresauts du monde. Jean-Marc Ayrault Président de Nantes Métropole

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Nantes Métropole actualités

10 000 C’est le nombre d’abonnements Tan Pass’Partout souscrits par les habitants, dans le cadre des plans de mobilité entreprise. Déjà, 182 plans concernant 60 650 salariés sont en œuvre, 57 font actuellement l’objet d’études, et 206 entreprises totalisant plus de 20 000 salariés ont engagé une réflexion préalable. Grâce à un partenariat entre Nantes Métropole, la Tan et les entreprises signataires des plans de mobilité, les salariés bénéficient d’une réduction d’au moins 30% sur le coût de leur abonnement Tan.

Nouveau boulevard Becquerel Le 29 septembre dernier, le boulevard Becquerel, à La Chapelle-sur-Erdre, et la rue du Capitaine Dreyfus, à Nantes, ont été inaugurés. Lancés en janvier 2007, les travaux ont consisté à transformer cet axe routier en un boulevard urbain. Ainsi, trois aménagements majeurs ont été réalisés. Deux giratoires ont été créés, une voie en site propre dédiée à la ligne Chronobus a été tracée, et le pont franchissant le Gesvres a été réhabilité par le Conseil général.

Musique Le 27 septembre dernier, la nouvelle école de musique de Carquefou a été inaugurée sur le site des Renaudières. Au terme d’une année de travaux, les Carquefoliens ont pu découvrir le nouvel espace culturel ouvert aux 600 élèves et à leurs 21 enseignants. De plus, conçu pour offrir aux musiciens un confort optimal, le bâtiment s’intègre parfaitement à son environnement.

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ondée en novembre 2006 par un petit groupe d’habitants de l’agglomération nantaise, l’association L’Écho Habitant s’est donné pour objet de permettre à ses adhérents de développer des projets d’habitats sociaux et écologiques dans le cadre de coopératives d’habitants. À l’origine de cette association subventionnée par Nantes Métropole depuis 2007, une poignée d’hommes et de femmes, tous issus de l’économie sociale et solidaire, qui tentent d’apporter une solution au problème de l’accès au logement que rencontrent de plus en

Les coopératives d’habitants pour habiter autrement Un habitat partagé, économique, écologique, social, et solidaire, c’est ce que cherche à promouvoir l’association l’Écho-Habitant de Mauves-sur-Loire. plus de ménages. « L’idée n’est pas nouvelle et le principe est simple. Une structure collective, la coopérative, devient propriétaire d’un immeuble et attribue les logements en jouissance aux habitants en échange de parts sociales payées à la coopérative. Quand les habitants veulent partir, la coopérative rachète les parts », explique Olivier Cencetti, secrétaire de l’Écho-Habitant qui a vécu une expérience d’habitat partagé à Berlin. Cette forme d’habitat, répandue chez nos voisins européens, permet de limiter les risques, de mutualiser les coûts, et est gage de lien social. Qui dit coopérative d’habitants dit en effet espaces partagés — un jardin, une laverie, un atelier de bricolage — et solidarité entre les habitants. « Mais attention, la coopérative d’habitants n’est pas une résurgence des communautés hippies des années 1970, se défend Olivier Cencetti. Nous

nous inscrivons plutôt dans la continuité des expériences d’habitat autogéré des années 70 et 80. En fait, la coopérative d’habitants, c’est chacun chez soi, mais avec les autres. » Droits et devoirs. Si cette façon d’habiter ouvre de nombreux droits, elle implique également des devoirs. Les coopérateurs doivent participer à la gestion et à l’entretien du patrimoine partagé, et prendre part aux décisions. Pour cela, chaque famille dispose d’une voix, indépendamment du nombre de parts sociales détenues. Malgré les avantages qu’offre la coopérative d’habitants, sa mise en œuvre est aujourd’hui impossible en France. « En droit français, il n’existe aucune notion entre l’accession à la propriété et la simple location. La propriété n’est qu’individuelle, elle ne peut pas être partagée. De ce fait, il n’existe aucun statut pour les coopératives d’habitants », Pour en savoir plus : http://lechohabitants.free.fr

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explique Olivier Cencetti. Cette barrière juridique, les membres de L’Écho-Habitant, et ceux des 200 autres associations françaises militant pour les coopératives d’habitants, espèrent bien la voir se lever un jour. D’ailleurs, un projet d’habitat solidaire, groupé et écologique est sur le point de voir le jour à La Trocardière à Rezé, mais aussi à Rennes, Lyon, Strasbourg, Bordeaux… En attendant, les membres de l’Écho-Habitant informent le grand public et les élus locaux. Ils viennent tout juste d’adresser un courrier aux 24 maires de Nantes Métropole pour présenter leur projet et leur démarche. « Nous sentons un vrai intérêt et une vraie dynamique autour de notre projet. Les choses changent doucement », atteste Olivier Cencetti, conscient que la route sera encore longue avant que cette façon d’habiter autrement devienne chose courante. • CP


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167 nouveaux logements pour les étudiants À deux pas du restaurant universitaire La Lombarderie, près de la fac de Sciences, les studios de la résidence de la Haute-Forêt accueillent depuis septembre une centaine d’étudiants. Vont venir s’y ajouter 65 logements supplémentaires au printemps 2009. Originaire du Finistère, Rachel, 19 ans, étudiante en troisième année d’école d’architecture, fait partie des résidents qui ont investi les 102 premiers studios de la résidence de la Haute-Forêt, lors de la rentrée universitaire de septembre. Un coin-cuisine, une salle d’eau, une terrasse avec vue sur jardin : son studio est tout confort, deux fois plus spacieux que la chambre en cité U où elle logeait l’an dernier. « C’est un petit peu plus cher, mais, avec l’aide au logement, ça va ». Situés dans l’ancienne Clinique de la Haute-Forêt, acquise par le Conseil général de Loire Atlantique et dont la réhabilitation s’est achevée au terme de 17 mois de travaux, les 102 logements inaugurés le 9 septembre sont destinés aux étudiants aux revenus les plus

modestes (conventionnement à l’Aide personnalisée au logement). Pointant « la localisation adaptée », à proximité du campus du Tertre et de la ligne de tramway, Patrick Mareschal, président du Conseil général de Loire Atlantique, souligne l’intérêt de « réhabiliter un bâtiment existant », afin de réduire « le déficit en logements universitaires » qui concerne l’agglomération nantaise comme la plupart des grandes villes universitaires. Qualité environnementale. Le Conseil régional des Pays de la Loire finance le projet à hauteur de 2 millions d’euros. L’opération a bénéficié du soutien de Nantes Métropole. L’opération sera définitivement achevée au printemps 2009, avec la livraison de 65 studios supplémentaires, un bâtiment neuf venant prolonger l’existant… En 2006 et 2007, lors des précédentes rentrées, environ 800 autres logements étudiants avaient été livrés. À la même période, un centre médico-social ouvrira ses portes dans les anciennes salles de soins de la clinique, au rez-de-jardin. À noter que cette réhabilitationconstruction intègre nombre d’aménagements respectueux

de l’environnement : isolation thermique renforcée, choix des matériaux à forte durabilité, traitement acoustique des façades… Autre projet d’envergure destiné lui aussi à réhabiliter l’habitat

étudiant, que Jean-Marie Falip, directeur du CROUS, a rappelé : la rénovation de 6 cités universitaires à Nantes, Angers et au Mans, d’ici à 2013. • Isabelle Corbé

Rachel, étudiante en architecture, bénéficie d’un logement étudiant.

300 nouveaux logements à Saint-Herblain La Zac Les Tilleuls accueillera ses premiers résidents à l’automne 2009. Priorités de ce projet : l’accès à la propriété pour les primo-accédants et la prise en compte du développement durable. Délimitée par les quartiers Crémetterie et Bellevue, contiguë au nouveau groupe scolaire de la Crémetterie, la partie nord de la ZAC Les Tilleuls comprendra 300 appartements, regroupés en 5 bâtiments collectifs, 6 petits collectifs, et une trentaine de maisons de ville. 20 %

de l’ensemble de ces logements sont destinés aux logements locatifs sociaux, 30% des logements en accession sont réservés aux primo-accédants, « afin que les ménages modestes réussissent à se loger tout en demeurant dans l’agglomération », précise Stéphanie Bourcier,

chargée d’opérations à Loire proximité de commerces et du Océan Développement. Le pari tramway. est gagné, car les prix de vente Elle comprendra également des de ces logements répondent aux espaces verts (20% de la superattentes de Nantes Métropole. ficie) et des chemins piétonCertifiés « Habitat et environ- niers. Les premiers résidents nement », les bâtiments seront sont attendus dans un an. Les raccordés au réseau du chauffage derniers logements seront acheurbain. La Zac bénéficiera de la vés d’ici 2011. • IC

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Nantes Métropole actualités

Le Cens dans le bon sens De Sautron à Nantes, la restauration du Cens a débuté en juillet. Elle s’inscrit dans le cadre du programme Neptune III pour la qualité des cours d’eau et la restauration des milieux aquatiques.

Nantes Métropole dispose d’un patrimoine exceptionnel parfois méconnu. La Loire, l’Erdre, le Gesvres, la Sèvre, et 42 autres cours d’eau baignent son territoire. Ainsi, l’agglomération nantaise compte plus de 250 km de rives où s’épanouissent des espaces naturels souvent fragiles : zones humides, prairies,

marais ou forêts. Pour améliorer la qualité de l’eau, protéger et restaurer ces milieux aquatiques, Nantes Métropole, en partena-

l’urbanisation ; protéger et valo- préserver les habitations des riser les coulées vertes de l’ag- inondations ; valoriser les payglomération en restaurant leur sages et les continuités piétonqualité écologique et paysagère. nes. Ainsi, à Nantes, le long du sentier du Petit Port, les berges du Cens ont été reconstituées et « Nantes Métropole travaille pour améliorer le stabilisées grâce à une technicadre de vie de ses habitants. » que innovante de génie végétal. Christian Couturier, vice-président de Nantes Métropole. À Sautron, une passe à poissons riat avec l’Agence de l’eau Loire Ainsi, 10 bassins versants ont vu a été créée. Partout, les rives - Bretagne, a lancé en 2004 le leur restauration inscrite au pro- sont débroussaillées, certains programme Neptune III, qui gramme Neptune. Parmi ceux-ci, arbres élagués ou abattus, la vase, s’achèvera fin 2009. Ce program- celui du Cens qui, de Sautron à extraite, les mares, approfondies, me poursuit 4 objectifs : sécuri- Nantes, fait l’objet de travaux. et la renouée du Japon, plante ser la ressource en eau potable Renouée du Japon. Commencés trop envahissante asphyxiant la par la création d’une prise d’eau l’été dernier, ces travaux visent flore locale, arrachée. Les contide secours dans l’Erdre ; limiter à protéger les écosystèmes et la nuités piétonnes sont elles aussi les rejets polluants ; adapter les qualité des milieux aquatiques restaurées : de nouveaux sentiers dispositifs d’assainissement à pour préserver la biodiversité ; ont été aménagés, un belvédère sera créé au Bois Saint-Louis à Orvault et, par endroits, des barrières ont été posées pour une meilleure sécurité des promeneurs. « Nantes Métropole restaure les continuités piétonnes pour que les habitants puissent s’approprier les cours d’eau et comprennent qu’il faut les protéger. Dans une grande agglomération comme la nôtre, l’existence de ces coulées vertes, bordées de sentiers, est essentielle. C’est le gage d’un cadre de vie préservé pour tous les habitants et d’un développement maîtrisé », souligne Christian Couturier, viceprésident de Nantes Métropole en charge de l’assainissement et de la qualité des eaux. • CP

Tout beau et tout nouveau CCO

En 2008, le Centre de communication de l’Ouest (CCO) célèbre son 25e anniversaire et inaugure ses nouveaux espaces. Situés au pied de la Tour Bretagne à Nantes, les 1 200 m2 du CCO viennent de faire peau neuve. Créé en 1983, le CCO est un centre de ressources à la disposition de tous : entreprises, collectivités locales, chambres consulai-

res, associations, médias, grand public. Sa vocation est d’assurer la promotion de la région et de favoriser les rencontres. Pour cela, il poursuit trois objectifs : promouvoir les entreprises régionales, créer un espace de rencontres

ouvert à tous, et fédérer les médias 25 ans sont toujours d’actualité : et les communicants locaux. volonté de faire rencontrer tous Lieu d’échanges économiques, les acteurs du territoire et ambiculturels et médiatiques, le CCO tion d’être l’ambassadeur des reflète la richesse et la diversité initiatives régionales », assure du territoire. « Les valeurs qui ont Christophe Caillaud-Joos, direcprésidé à la création du CCO il y a teur général du CCO. • CP

Pour en savoir plus : www.cco-nantes.org 6 - Nantes Métropole - novembre / décembre 2008


Deux pistes plus loin Afin d’encourager la pratique du vélo, bon pour la santé, le porte-monnaie et l’environnement, Nantes Métropole crée de nouveaux itinéraires protégés. Exemples à Nantes et à Orvault.

D

epuis le mois de mai, le campus du Tertre à Nantes est doté d’une nouvelle liaison dédiée aux piétons et aux cyclistes. Réalisé par Nantes Métropole, cet aménagement vise notamment à mieux relier les sites universitaires au centre-ville. Couvrant une distance de 3 km, ce nouvel itinéraire sillonne les sites du Tertre et de la Lombarderie, depuis la cale du boulevard Van Iseghem au Sud jusqu’à la place de la Noé au Nord. Il dessert successivement la faculté de Sciences, le Rectorat, les facultés de Droit et de Lettres, l’Ifremer, l’École Centrale, et permet aussi d’accéder au Navibus Erdre. Entre le pont de la Tortière et la faculté des Sciences, cette nouvelle piste emprunte une estacade, sorte de passerelle de bois au fil de l’eau.

Plus qu’un trajet très utile, cette nouvelle liaison s’avère être une vraie promenade d’agrément sur les rives de la « plus belle rivière de France », comme aimait à le dire François 1er. Chauves-souris. À Orvault aussi, une nouvelle piste cyclable va bientôt ouvrir. Sur une distance de 1,1 km, cette voie relie le centre-bourg au quartier de la Bugallière en franchissant le Cens par une passerelle. Longue de 24 mètres sur 3 mètres de large, cette passerelle recèle un secret… Une cabane pour chauves-souris est dissimulée sous son tablier. Ce dispositif favorise l’installation des gentilles petites bêtes dans la vallée du Cens. Sur le reste du parcours, la piste a fait l’objet d’un aménagement paysager rappelant les bords de la rivière. Afin de garantir l’accès des personnes à mobilité réduite

malgré une pente constante d’environ 4 %, des paliers de repos ont été aménagés. « Aujourd’hui, Nantes Métropole compte 376 km de pistes cyclables, contre 250 en 2001. Nous devons poursuivre cet effort. Notre objectif est que 100 000 déplacements

Le tram sur de bons rails

Pour garantir la mobilité à tous les habitants de l’agglomération, Nantes Métropole et la Semitan développent le réseau de tramway. Un nouveau prolongement sera mis en service le 5 janvier prochain.

Avec ses 3 lignes couvrant une distance de plus de 42 kilomètres, Nantes Métropole dispose du plus long réseau de tramway français. De Saint-Herblain à Bouguenais, et de Rezé à Orvault en passant par Nantes, le tramway sillonne aujourd’hui toute

l’agglomération, desservant plus de 70 stations. Et ce n’est pas fini ! Le 5 janvier prochain, un nouveau tronçon sera mis en service. Reliant le Sillon de Bretagne, actuel terminus de la ligne 3, au dépôt des Lions de la Semitan situé boulevard Marcel Paul à Saint-Herblain, ce prolongement couvre une distance de 700 mètres et comporte une nouvelle station terminus nommée Angevinière. Il s’accompagne de la création d’un nouveau parking-relais P+R de 100 places. La création de ce nouveau terminus et de ce P+R a un intérêt tout particulier pour les habitants

du voisinage immédiat, mais pas seulement. Leur situation, à proximité du périphérique, va permettre aux automobilistes de l’Ouest de l’agglomération de venir directement stationner leur

par jour se fassent en vélo en 2010, contre 46 000 en 2002. Pour cela, il faut créer davantage de liaisons protégées », explique Jacques Garreau, vice-président de Nantes Métropole en charge du vélo et des modes de déplacements doux. • CP

véhicule dans un parc sécurisé et d’utiliser ensuite le tramway pour rejoindre le centre-ville de Nantes sans encombre. À la clé : gain de temps, économie et sérénité. • CP

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Une Métropole d’avance

Tourisme : Nantes est attirante Le tourisme sur la métropole nantaise se porte bien, en particulier du côté des touristes venus de l’étranger.

On mesure parfois la notoriété d’une métropole au nombre de langues parlées dans ses rues. L’été 2008, marqué par une hausse de 36 % des clients étrangers, souligne l’entrée de Nantes dans le concert des destinations qui comptent à l’extérieur de nos frontières françaises. Si l’on se réfère aux chiffres de l’Office de tourisme de Nantes Métropole, les Britanniques (+ 20 %), les Espagnols (+11 %), les Allemands (+ 35 %) ou les Australiens (+ 221 %) se sont

« La métropole nantaise propose un tourisme urbain et vert de grande qualité. » Valérie Demangeau, Vice-Présidente de NM.

rués sur le Château des Ducs de Bretagne, les Machines de l’Île ou les cryptes de la cathédrale. Les Français : 9 % de clientèle française supplémentaire. « Nantes a l’image d’une ville dynamique sur le plan culturel, explique Rachel Bocher, conseillère communautaire et présidente de l’Office de tourisme de Nantes Métropole, c’est aussi une ville touristique avec une offre qui peut séduire une clientèle internationale, comme la biennale d’art contemporain Estuaire. » L’un des atouts premiers de cette

Le boom des touristes Origine géographique des touristes s’étant présentés à l’Office de tourisme de Nantes Métropole en juillet/août.

30 186 26 383

23,6%

22 624

Total de touristes

19,9% 25,2%

% de touristes étrangers

80,1%

76,4%

74,8% % de touristes français

28,2%

dont, % de touristes locaux

20,4%

20,4%

2006 offre est bien entendu le Château des Ducs, magnifique bâtisse en plein cœur de la ville : 310 000 visiteurs cet été. Un joyau qui se veut également une rampe de lancement vers les autres châteaux de la Loire, si prisés par les amateurs de belles pierres. Autre réussite : les Machines de l’Île.La fréquentation (80 000 visiteurs en juillet / août) a augmenté en grande partie grâce au flot de clientèle étrangère (+ 60 % en

2007

août). Et le centre-ville n’est pas le seul objet de contemplation touristique. « Les 24 communes de Nantes Métropole proposent un choix de tourisme urbain, mais aussi un choix de tourisme vert, avec le vignoble, les bords de l’Erdre, de la Loire, rapporte Valérie Demangeau, maire du Pellerin et vice-présidente Nantes Métropole en charge du tourisme. Et ce tout au long de l’année. » L’un des aspects mar-

2008 quants de cette saison touristique semble être l’impact de la baisse du pouvoir d’achat. L’affluence est là, mais la consommation marque le pas. « Les touristes recherchent le meilleur prix, les offres gratuites, explique JeanMarc Devanne, directeur de l’Office de tourisme. Ils font le tour des remparts du château, sans forcément visiter le musée. » Un bémol qui n’empêche pas d’avoir globalement le sourire. • DP

Le clin d’œil au web…

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L’or des vendanges

Baptême de feu

L’Île de Nantes

Voyage à Saint-Fiacre-surMaine au pays du muscadet.

Le Maxi Trimaran Banque populaire a été baptisé sur les quais de Nantes.

Tour d’horizon du projet de l’Île de Nantes à travers de grandes réalisations.

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Une Métropole d’avance

Alis 44 libère les vieux ordinateurs L’association Alis 44 collecte des ordinateurs et les reconditionne avec des logiciels libres pour les donner aux personnes en situation de précarité et aux associations. Fabriquer un ordinateur nécessite 240 kg de combustible fossile, 22 kg de produits chimiques et 1500 litres d’eau. En France, il s’est vendu, en 2007, 5 millions de micro-ordinateurs neufs ! D’ici à cinq ans, ces machines seront considérées comme obsolètes. Cette course à la performance, très commerciale, est dangereuse pour l’environnement. Les fondateurs d’Alis 44 (Association libre informatique et solidaire) sont issus d’associa-

tions artistiques, informatiques et de l’économie sociale et solidaire. Ils ont lu avec attention la directive européenne relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques qui impose leur collecte et leur valorisation « avec une priorité donnée à la réutilisation avant le recyclage », précise Nasser Zourane, son président. Économie du don. L’association a déjà récupéré 200 ordinateurs auprès d’entreprises et de particuliers pour les distribuer à

des personnes précaires et des associations. « Donner votre ancien ordinateur encore en état de marche est un geste social et écologique », résume Frédéric Arnaud, l’unique salarié de l’association, chargé de reconditionner les machines avec Linux et des logiciels libres. « Chaque adhérent reçoit un ordinateur à l’issue d’un atelier d’initiation aux logiciels les plus courants de bureautique et de navigation sur Internet. Certains n’ont jamais touché une souris », indique

« Pour du boulot et pour mon association »

« Consommer moins en réutilisant »

« Le RMI et les petits boulots ne me permettent pas d’acheter un ordinateur neuf. J’ai vu une affiche d’Alis 44 à la maison de quartier de l’Île de Nantes où je venais taper mes lettres de candidature ou éditer les documents de l’association que j’ai créée (www.myspace.com/associationgetup). J’ai adhéré à Alis 44 qui m’a donné un PC et une petite formation. Je ne connaissais pas Linux : c’est gratuit, plus simple que Windows et il n’y a pas de virus… »

« Dans mon travail d’informaticien, je suis écœuré du gâchis. La production industrielle rend les objets irréparables. Grand bricoleur, j’ai beaucoup accumulé, jusqu’à changer ma manière de faire : j’ai vidé mon garage qui était bourré de choses pouvant encore servir. Je me suis impliqué dans la création d’Alis 44 et j’ai donné 2 PC. Nous sommes noyés dans un océan d’objets dont on n’est pas aptes à gérer les flux. J’essaie de consommer moins en réutilisant au maximum. »

Nicola Rubeo, bénéficiaire

Jean-François Rolez, donateur

Alis 44 : 17 rue Paul Bellamy à Nantes. Tél. 02 51 89 47 16. Rencontre et ateliers du don le jeudi de 14 h à 19h. www.alis44.info

Benjamin Larcher, bénévole. À travers son action, Alis 44 revendique « une économie du don » basée sur l’échange libre. « L’association n’a pas vocation à se développer. La logistique et le fonctionnement deviendraient trop complexes, dit Nasser Zourane. Par contre, nous mettons à disposition tous les documents permettant la constitution de structures identiques, dans les maisons de quartier, par exemple. » • Emmanuel Bouvet

« Une démarche citoyenne et pragmatique »

Philippe Le Cam, directeur organisation et systèmes d’information de Système U Ouest

« Nous avons signé un partenariat avec Alis 44 après avoir engagé une démarche similaire avec une association d’insertion il y a quelques années. Contribuer à la diffusion de l’outil informatique auprès des personnes défavorisées est une démarche citoyenne. Chaque année, l’entreprise met à disposition d’Alis 44 trois cents PC. Ces machines de plus 6 ans sont amorties mais peuvent encore être utiles. Nous entretenons avec l’association une relation de confiance, simple, et pragmatique. » •

Nantes Métropole - novembre / décembre 2008 - 9


Une Métropole d’avance Pour en savoir plus : www.nantes-chercheurs.org

La Maison des chercheurs étrangers a un an Unique en France, la Maison des chercheurs étrangers les aide à se sentir pleinement nantais en facilitant leur séjour. Les laboratoires de l’université et les grandes écoles attirent chaque année 400 chercheurs du monde entier. Soutenue par Nantes Métropole, l’association Chercheurs étrangers à Nantes propose un guichet unique d’accueil et d’information, simplifiant les démarches liées à leur séjour. « Selon les nationalités, les titres de séjour et les procédures changent. Nous centralisons les dossiers et leur traitement en préfecture », indique Caroline

Sezestre, la chargée de mission de l’association. Autre demande : l’hébergement. Ouverte il y a un an en plein centre-ville de Nantes, la Maison des chercheurs étrangers intègre 24 appartements meublés. « Nous n’avons pas une vocation hôtelière : il s’agit de locations courtes, de 15 jours à 6 mois maximum, laissant aux chercheurs le temps de trouver un logement. » Tisser des liens. L’association propose un agenda d’activités interculturelles et des cours de

français. Lieu de vie et de convivialité, la Maison des chercheurs ouvre son espace salon multimédia et ses salles de conférences aux établissements d’enseignement supérieur. « Les chercheurs peuvent ainsi découvrir d’autres laboratoires et présenter leurs recherches. » L’association tient à cet esprit d’ouverture. « Les laboratoires restent responsables de l’accueil des chercheurs qu’ils reçoivent. Nous intervenons en soutien,

favorisant les rencontres et la vie de réseau entre de multiples établissements qui ne se connaissent pas toujours. » La Maison des chercheurs étrangers cohabite avec la Maison des échanges internationaux et de la francophonie, dédiée à l’accueil des 3 300 étudiants étrangers et aux étudiants nantais préparant un cursus à l’étranger. Les deux associations contribuent à l’ouverture de Nantes au monde, et participent ainsi à son rayonnement. • EB

« Je ne me sens pas vraiment étranger à Nantes »

« Mes meilleurs souvenirs : les crêpes et le feu d’artifice »

« L’expatriation en famille, c’est délicat »

Antoine de Padoue Nsegbe

Hao Wang

Elena Pomakhina

« J’ai étudié la chimie à Oxford et c’est mon premier séjour en France. Je travaille dans l’équipe de Jean-Luc Duvail, qui a fait sa thèse avec le prix Nobel Albert Fert, sur des nanomatériaux et leurs applications pour le stockage informatique. Nantes est une ville très agréable pour les chercheurs et les étudiants étrangers. Je suis un inconditionnel des activités proposées par l’association : excursions, concerts, sports… Je me souviendrai longtemps des crêpes et d’un feu d’artifice sur l’Île de Nantes. »

« Chimiste spécialisée en spectroscopie, je travaille sur un projet associant l’Institut des matériaux de Nantes et le Laboratoire central des Ponts et Chaussées pour améliorer le traitement des sols argileux en génie civil. Je ne parle pas français, l’association m’a bien aidée dans les démarches administratives. Ma fille Ana est en CM1 à l’école Emile Péhan. Au bout d’un mois, elle se débrouillait déjà très bien avec ses nouveaux amis. Nous avons beaucoup aimé le voyage à Noirmoutier avec des Français, des Roumains, des Chinois, des Indiens… C’était très cosmopolite ! » •

Enseignant à l’université de Douala au Cameroun – Doctorant à la Maison des sciences de l’homme

« Je prépare une thèse en géographie à l’université de Yaoundé sur les impacts du développement urbain sur le littoral camerounais. Grâce à la bourse HampâtéBâ de Nantes Métropole, je peux travailler trois mois à l’université de Nantes avec Patrick Pottier qui codirige ce travail. L’association fait en sorte que je ne manque de rien et mes recherches avancent mieux que prévu malgré un planning serré. Nantes est très accueillante. Mais quel froid de canard ! »

Chine – Contrat post-doctoral à l’Institut des matériaux Jean-Rouxel

Maison des chercheurs étrangers à Nantes : 8, rue Perrault. Tél. 02 53 46 21 73

10 - Nantes Métropole - novembre / décembre 2008

Russie – Contrat post-doctoral à l’Institut des matériaux Jean-Rouxel


« Notre capacité à travailler ensemble pour développer notre territoire est notre force. » Charles Gautier, vice-président de Nantes Métropole en charge du développement économique.

L

Agir ensemble

pour l’emploi Avec ses partenaires, Nantes Métropole se mobilise pour soutenir la création d’entreprises et la création d’emplois.

a finance mondiale va mal et beaucoup d’entre nous s’inquiètent pour leur avenir. Difficile, aujourd’hui, de mesurer les conséquences pour chacun de la crise qui s’abat sur le monde de la finance et des banques. Mais une chose est sûre, Nantes Métropole, à travers ses compétences en matière de développement économique et d’emploi, a un rôle à jouer très important. À travers ses actions sur son territoire, elle favorise la création et la reprise d’entreprises, ce qui est un levier important pour créer de l’emploi. C’est aussi une protection pour résister aux turbulences du monde économique. Entre 2001 et 2008, la métropole nantaise a vu le nombre de création d’emplois augmenter de 14,5 %, ce qui la place au second rang au niveau national. « Notre territoire possède une dynamique économique forte et cette performance est à mettre au crédit d’un travail en partenariat très fort, déclare Patrick Rimbert, vice-président de Nantes Métropole en charge de l’emploi. Cependant on ne crée pas de l’emploi simplement en le décrétant, mais en mettant en place une politique d’accompagnement forte des porteurs de projets d’entreprise. » « Nous devons stimuler Soutenue par Nantes l’esprit d’entreprendre Métropole, la Chambre de commerce et de l’indusdes habitants de la trie, le Conseil général, la métropole nantaise, Maison de la création et de nos jeunes en de la transmission d’enparticulier. treprise est un exemple de dispositif élaboré à En créant son plusieurs. Il a été mis en entreprise, on crée place pour simplifier la vie son propre emploi. » des futurs créateurs d’enPatrick Rimbert, vice-président de Nantes treprise. Sous un même Métropole, en charge de l’emploi. toit, tous les acteurs de la création d’entreprises conseillent, étudient, forment, expertisent, accompagnent celle ou celui qui veut créer sa propre affaire. Une façon de ne pas mettre la clé sous la porte après quelques mois d’activités… « Un projet d’entreprise, entre l’idée de départ et l’installation réelle, a besoin de mûrir, explique Etienne Fabry, directeur de l’emploi et de l’innovation sociale à Nantes Métropole. Tous les partenaires de la création, les associations, les entreprises, les chambres consulaires, sont là pour aider le créateur d’entreprise dans son parcours. Étape après étape, ils consolident son projet, le rendent plus viable, l’aident à mieux naître et à mieux se développer. » En novembre, des événements soulignent l’importance de ce travail en commun : Forum de l’emploi, Salon des entrepreneurs, 10 ans du Fondes, Journées de l’économie sociale et solidaire. « Nantes Métropole est un territoire attractif, insiste Patrick Rimbert. Des entreprises viennent s’y installer et créent des emplois. Mais nous devons aussi stimuler l’esprit d’entreprendre de nos habitants, de nos jeunes en particulier. En créant son entreprise, on crée aussi son propre emploi. » • David Pouilloux

Nantes Métropole - novembre / décembre 2008 - 11


Pour créer ou reprendre une entreprise, ce n’est pas toujours facile de savoir à quelle porte frapper. Conseils, formation, financement, expertise, hébergement : les besoins sont nombreux. Nantes Métropole et ses partenaires proposent plusieurs portes d’entrée à celles et ceux qui veulent se lancer dans l’aventure. Mode d’emploi pour monter votre boîte !

1

Maison de la création entreprise et de la transmission d'

4

bre regroupe un grand nom À Nantes, cette Maison s. ise epr ntr d’e n atio cré la de structures d’appui à démarches Sa mission : faciliter les ée par la CCI Nantes anc Fin s. eur des entrepren Métropole et le Conseil Saint-Nazaire, Nantes ique, elle accueille général de Loire- Atlant it à l’initiative dro le l’Association pour tique de gestion bou la IE), économique (AD ntes Saint-Nazaire, ouest (BGO), la CCI Na des, le réseau Nantes Initiative, le Fon e... iqu Entreprendre Atlant . urent des permanences D’autres structures y ass Bisson à Nantes. Adresse : MCTE. 8, rue 4.fr e-4 ris www.creation-rep

IDE Sally BORNOT pour

Maison de l’emploi

ise peuvent Les créateurs d’entrepr d’aide à la création. es y trouver deux servic de projet informe Un service d’amorçage rs prioritaires sur les habitants des quartie s. Un service la création d’entreprise par le Fondes uré de proximité est ass Nantes Initiative par que si et BG Ouest ain et l’ADIE. ntaise.org www.me-metropole-na

Pôles de proximité

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nt économique direction générale du développeme Nantes Métropole possède une la politique re œuv en met et ne . Celle-ci coordon et de l’attractivité internationale zones de tion Créa le. ropo Mét tes de Nan économique définie par les élus cement et à la création d’entreprises, finan d’activités, soutien à l’implantation ion sociale, ovat l’inn à et ploi l’em à rises, soutien d’hôtels et de pépinières d’entrep r rieu e et soutien à l’enseignement supé aide à l’innovation technologiqu tion créa la t risan favo le ropo mét e votr et à la recherche : les actions de ne manquent pas. et le développement d’entreprises

9

Atlanpole Technologies de l’in formation et de la communica tion, biotechnologies, en vironnement… Atlanpole, la technop ole du bassin économique de Nante s Atlantique, détecte et soutient les projets novateurs pour déve lopper les PME. www.atlanpole.fr

2 893

Sous l’égide de la CC I et de l’Université de Nantes, avec le soutien de Nantes Mé tropole, elle s’adresse à tou s les étudiants. Sa mission : dévelop per et valoriser les compétences en trepreneuriales des étudiants de l’U niversité et des grandes école s. www.entrepren dre.univ-nantes .fr Tél. : 02 40 14 12 72

Les entreprises ont créé

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6 608 emplois

urs Cette structure s’adresse aux entreprene erce comm de t ayant un proje (habillement, librairie, alimentation, etc.) ou un projet industriel. ci.frr .cci.f ire.c zaire naza stna tesst ntes .nan ww.na www ww

Chambre de métiers et de l’artisanat

1100 C’est votre interlocuteur si vous souhaitez

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Chambre de commerce et de l’industrie (CCI)

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Maison de l’entrepren

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l’Ouvre-Boîtes Deux coopératives d'activité et d'emploi, aux porteurs aide une sent 44 et Bâticréateur 44, propo alisés mutu sont ces servi de projet. Certains entre les entrepreneurs. p op .coo 4.co es44 ites4 -boit re-bo uvre .ouv ww.o www w

devenir artisan. Coiffure, boulangerie, boucherie, maçonnerie : il existe plus de 500 activités différentes. w.artisanat.fr et www.cm-nantes.fr www

Cette structure de Na ntes Métropole s’adresse aux entre preneurs qui veulent monter une entreprise dans le secteur cultu rel et créatif. www.nantescreatio n.fr

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Coopératives

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Nantes création

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UN PILOTE ÉCONOMIQUE

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C’est l’agence de dé veloppement économique de Na ntes Métropole. Elle fait valoir les ato uts de la métropole nantaise auprès de s porteurs de projet d’entreprise extérieu rs au territoire. Elle les accompagne dans toutes les étapes jusqu’à l'in stallation. www.nantes-develo ppement.com

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Nantes Métropole Développement

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Une Fabrique et un Salon Le Salon des entrepreneurs à la Cité internationale des congrès les 13 et 14 novembre.

Le salon des entrepreneurs a vocation à rassembler autour des créateurs et repreneurs d’entreprises tous ceux qui peuvent contribuer à faire aboutir leur projet. « Le dynamisme du territoire et la capacité des acteurs à travailler ensemble sont ici une réalité que nous observions depuis plusieurs années. En organisant l’événement avec Nantes Métropole et le Conseil régional, nous espérons resserrer encore un peu plus ce maillage », rapporte Nicolas Douchement, commissaire général du Salon. L’occasion leur étant offerte de projeter l’image de la com-

plémentarité de leurs actions, les réseaux de soutien locaux à la création d’entreprise ont eu l’idée de se présenter ensemble sous le nom de La Fabrique pour souligner leur volonté de coopérer entre eux et avec les collectivités locales. Y auront lieu de nombreux micro-ateliers thématiques. « Nous avons commencé par collaborer au sein d’un groupe de travail en nous appliquant une des notions que nous tentons de faire passer aux créateurs d’entreprises : on réussit mieux avec d’autres que tout seul ou contre eux », résume Yannick Ducleux, délégué régional des trois boutiques de gestion ligériennes, dont le métier consiste à accompagner les créateurs d’entreprise tout au long de leur parcours. L’emploi doit beaucoup à la création d’entreprises qui s’avère cruciale pour renouveler le tissu économique. Dans les faits, les boutiques de gestion des Pays de la Loire aident à l’émergence de plus d’un millier d’entreprises par an et constatent que celles qui perdurent au-delà de trois ans génèrent en moyenne trois emplois chacune. • Anne Le Pennec

Une campagne

pour l’emploi

Quatre rendez-vous emploi au programme en novembre : Place à l’emploi, Journées d’études et de mobilisation de l’économie sociale et solidaire, Salon des entrepreneurs et Rencontres européennes sur l’emploi et l’insertion.

Les 6 et 7 novembre 2008 : tous à Place à l’emploi La Maison de l’Emploi de la métropole nantaise et Atlantis Le Centre renouvellent leur action Place à l’emploi dans la galerie commerciale Atlantis à Saint-Herblain. Ce grand rassemblement permet d’accueillir un grand nombre d’entreprises regroupant plus de 40 secteurs d’activités, avec des offres multisectorielles. L’objectif est de proposer à des demandeurs d’emploi de tous âges, toutes catégories et à des actifs ayant un projet professionnel, un cadre convivial permettant de favoriser les

échanges entre particuliers et entreprises et de proposer des offres concrètes d’emploi auxquelles postuler immédiatement. L’an passé, 500 recrutements ont été enregistrés. Un zoom sera effectué sur le programme 6 000 Compétences pour les métiers de l’industrie. Préparez votre CV et osez la rencontre ! Accès : Tramway Ligne 1 (arrêt Tourmaline) ou périphérique porte d’Atlantis ou porte d’Armor.

Rencontre européenne et clause d’insertion Réserver aux personnes en insertion une partie du travail commandé dans le cadre des marchés publics, Nantes Métropole le fait depuis juin 2004. Avec fin 2007 plus de 200 chantiers concernés, 515 bénéficiaires, dont 50% ont accédé à un emploi ou à une qualification en fin de contrat, l’agglomération jouit d’une reconnaissance internationale. Ainsi organise-t-elle, au Centre d’exposition de Nantes Métropole, le 17 novembre la première Rencontre européenne sur l’emploi et l’insertion. On viendra de Bristol, Vienne ou encore Barcelone pour débattre de l’impact de la clause d’insertion sur l’emploi et le développement économique des territoires.  Adresse : Centre des expositions de Nantes Métropole, 2 cours du Champ de Mars, à Nantes.

14 - Nantes Métropole - novembre / décembre 2008


Les Journées d’études et de mobilisation de l’économie sociale et solidaire se dérouleront du 12 au 14 novembre au Centre des expositions de Nantes Métropole.

Le FONDES, financièrement solidaire Voici plus de 10 ans que le FONDES (Fonds de développement solidaire) est aux côtés des créateurs d’entreprise ligériens.

Le Fondes fournit un financement aux jeunes entrepreneurs

Depuis fin 1997, cette association régionale membre du réseau national France Active aide les porteurs de projets à financer la reprise, la création et le développement de leur activité dans le cadre de l’entreprenariat classique ou de l’économie sociale et solidaire (associations, coopératives, entreprises adaptées, entreprises d’insertion, etc.). « Plus que la situation sociale des personnes, nous regardons leur projet ainsi que leur capacité à le porter au regard de leur dynamisme et de leurs compétences », résume Grégoire Delrue, directeur du FONDES. Pour proposer garanties bancaires sur emprunts et apports en capitaux aux projets auxquels il croit, le FONDES s’appuie sur l’argent public versé par les

collectivités publiques, dont Nantes Métropole, partenaire de toujours, mais également sur l’épargne salariale consentie par les comité d’entreprise et les particuliers. « Grâce à ce dispositif, l’argent généré par le travail des uns bénéficie au développement de l’emploi pour d’autres », explique Grégoire Delrue qui poursuit : « En dix ans, de vrais outils solidaires se sont mis en place, qui ont encore besoin d’être développés pour servir une économie différente, mais pas à part et surtout performante. » En 2007, le FONDES a accompagné 153 entreprises, en grande partie portées par des femmes, contribuant ainsi à la création et à la consolidation de plus de 1 500 emplois, dont 132 créations d’emplois directs. • ALP

Recherche têtes bien faites

Créé en 1993, le groupe Europe Technologies emploie aujourd’hui plus de 130 personnes, dont une centaine à Carquefou, qui contribuent à faire de la métropole nantaise le leader national en matière d’innovation composite.

Chez Europe Technologies, on composite. « Nous avons du mal le groupe favorise le travail en n’ignore pas le point commun à recruter, constate le PDG Patrick binôme avec un salarié plus entre la découpe du foie gras et le Cheppe. La haute technologie est aguerri. Pour préparer la relève, renforcement des pièces d’avion : particulièrement gourmande en il propose des stages aux étudiants ces deux procédés d’usinage ou de compétences, notamment parce des écoles d’ingénieurs et de l’IUT grenaillage font appel aux ultra- que ce secteur évolue très vite. On de Nantes et mise sur la formasons et se situent au cœur d’un a énormément déprécié les filières tion en alternance. « On revient savoir-faire industriel reconnu techniques ! Les tourneurs, frai- finalement à l’apprentissage. » Si par des clients dans les domaines seurs et ajusteurs précis et dotés Europe Technologies participe à de la plasturgie, l’agroalimen- d’un réel sens pratique sont rares, des rencontres autour de l’emploi, taire, l’énergie ou l’aéronau- tout comme les chargés d’affaires c’est moins pour se faire connaîtique. Créé en 1993, le groupe expérimentés avec un bon esprit tre que pour recueillir des canemploie aujourd’hui plus de 130 de synthèse capables de prendre didatures auxquelles il donnera personnes, dont une centaine à en main des dossiers techniques suite en fonction de son carnet de Carquefou, qui contribuent à faire complexes impliquant plusieurs commandes. Cette année, Patrick de la métropole nantaise le leader cœurs de métier. » À défaut de Cheppe sait déjà qu’il recrutera national en matière d’innovation trouver d’emblée la perle rare, deux à trois chargés d’affaires. •

Patrick Cheppe

Nantes Métropole - novembre / décembre 2008 - 15


Grand angle

150 ans d’architecture nantaise L’agglomération nantaise recèle mille et un trésors architecturaux. Vestiges historiques, urbains, et témoins de leurs époques, ils s’entremêlent et cohabitent pour former la métropole d’aujourd’hui. Au XIXe siècle, le passage est à la mode. Toutes les villes s’en dotent. Réalisé grâce au notaire Louis Pommeraye et ouvert en 1843, le passage Pommeraye est l’œuvre des architectes Buron et Durand-Gasselin. De style néo-classique, sa décoration est éclectique : arcades de stuc façonnées de lianes, médaillons, statues allégoriques, motifs floraux, verrières ornées de feuilles d’acanthe. Ce lieu magique frappa les surréalistes et fut immortalisé dans Lola, de Jacques Demy. Dans les années 20 et 30, le béton, d’abord utilisé par les ingénieurs, devient le matériau de prédilection des architectes. C’est aussi l’époque où les ArtsDéco connaissent un vif succès. Empruntant à l’Antiquité, ce style redécouvre la mosaïque et la sculpture. Construit en 1933 par Henri Vié, l’immeuble CGA

passé industriel, jugées peu dignes d’intérêt auparavant, explique Philippe Bataille, De l’Art Nouveau au recyclage. directeur de l’École nationale « Pour susciter la gourmandise, supérieure d’architecture de rien de tel que de séduire l’œil », Nantes. La transformation de proclamait Louis Lefèvre-Utile. l’usine LU en Lieu unique par Fort de cet adage, en 1903, l’in- Patrick Bouchain est à ce titre dustriel flanqua l’entrée de son exemplaire. L’identité de l’usine usine de deux tours aux couleurs est respectée, les vestiges indusvives et d’allure pâtissière. Pour triels, conservés et enrichis. cela, il fit appel à l’architecte Cette logique de recyclage préBluysen qui s’inspira de l’Art side aujourd’hui à de nombreuNouveau. Aujourd’hui, il ne ses réalisations. » On construit reste qu’une tour qui retrouva avec le passé. On pense ici aux sa splendeur en 1997 grâce à Nefs, au site des Chantiers, et Jean-Marie Lepinay. Ses cou- à tant d’autres réalisations de leurs d’origine — bleu, rouge l’Île de Nantes, où, comme le dit et or —, son bas-relief de la souvent Alexandre Chemetoff, Renommée et sa coupole ornée architecte-urbaniste : « le passé d’aigles lui furent rendus. « La de l’Île de Nantes n’est pas une restauration de la tour LU est contrainte, mais une ressource symptomatique d’une époque. pour les nouveaux projets. Le Désormais, on garde les traces patrimoine historique est intédu passé, notamment celles du gré dans la matière même des de la rue Racine, qui abrite une vaste verrière multicolore, en est un bel exemple.

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16 - Nantes Métropole - novembre / décembre 2008

nouveaux espaces publics ou des nouveaux bâtiments. » Trente Glorieuses. Nantes a été profondément marquée par la guerre. En 1945, la ville meurtrie se relève. Les priorités sont alors au logement et à la reconstruction. C’est le début des Trente Glorieuses. Sise à Rezé et inaugurée en 1955, la Maison Radieuse, ou « unité d’habitation de grandeur conforme », de Le Corbusier, est une des premières expériences locales de logement social de masse. Montée sur pilotis, sa structure en béton armé abrite 294 logements. « La clé de l’unité d’habitation est dans la nature : soleil, espace, verdure », déclarait Le Corbusier qui voulait bâtir « la cité-jardin verticale ». Autre grand ensemble : le Sillon de Bretagne construit à Saint-Herblain en 1968 et basé

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Grand angle

sur une utopie autogestionnaire. Dessinée par l’architecte Le Maresquier, sa silhouette en forme d’escalier domine l’horizon. Comme la Maison Radieuse, il s’inspire de la Charte d’Athènes : habitat vertical au cœur de vastes espaces verts. Pendant ce temps, Nantes se dote d’un ouvrage de 29 étages à l’aspect rigide et monolithique signé Claude Devorsine. En 1976, la Tour Bretagne se veut la vitrine de la modernité et des ambitions nantaises. Simplicité et épure. Les années 1990 et 2000 sont marquées par le retour de la simplicité, des matériaux bruts et des lignes épurées. Bloc de pierre blanche insolite échoué cours des 50 Otages, l’hôtel La Pérouse date de 1993. Imaginé par Barto et Barto, il revisite l’architecture classique. Résolument moderne mais de guingois, il s’intègre parfaitement à l’ancien centreville. Longtemps nomade, le Fonds régional d’art contemporain s’est installé à Carquefou en 2000 dans un bâtiment de Jean-

Claude Pondevie. Ecartant toute ostentation, l’architecte a opté pour un volume pur et élégant, traversé par une faille vitrée. Acte I de la renaissance de l’Île de Nantes, le Palais de Justice de Jean Nouvel a vu le jour en 2000. « Cet immense parallélépipède noir à l’architecture symbolique et forte se veut une référence aux valeurs profondes de l’autorité et de la justice, explique Philippe Bataille. Ce bâtiment sombre mais pourtant lumineux, presque transparent, est ouvert sur la ville. À l’intérieur, la monochromie, chère à Jean Nouvel, est de mise. Rien ne doit distraire l’exercice de la Justice. » La suite de l’histoire ? Elle se construit chaque jour tout près de vous, un peu partout. Un exemple : Arboréa, un bâtiment qui intègre le bois sur ses façades, de la végétation aussi, pour dire qu’il est temps de revenir à des matériaux naturels et qu’il faut penser aussi à notre planète… L’architecture raconte souvent les préoccupations de son temps. • CP

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1 - L’immeuble Arts-Déco CGA, Nantes 2 - La tour Lu, Nantes 3 - Le passage Pommeraye, Nantes 4 - Palais de justice, Nantes 5 - La tour Bretagne, Nantes 6 - Hôtel La Pérouse, Nantes 7 - Le Frac, Carquefou 8 - Arboréa, Nantes 9 - La Cité Radieuse, Rezé 10 - Le Sillon de Bretagne, Saint-Herblain

Nantes Métropole - novembre / décembre 2008 - 17


Expressions politiques

Pourquoi et comment Nantes Métropole peut-elle enc Un développement au service de tous Groupe Socialiste, Radical, Républicain et Démocrate. Notre métropole bénéficie

d’une qualité de vie reconnue et d’une économie locale solide. Ce développement, nous l’avons choisi, et nous l’avons voulu au service de tous, car une économie plus juste est aussi une économie plus efficace. Une économie locale performante crée les richesses permettant de financer équipements et services publics. Sans entreprise et sans emploi, nous ne pourrions offrir à la population de la métropole le même niveau d’aménagement, de manifestations culturelles, de solidarités. Nous ne pourrions pas non plus investir de la même façon dans la recherche, l’éducation ou la préservation de l’environnement. De même, en s’installant à Nantes, les entreprises savent qu’elles vont trouver des conditions avantageuses pour se développer, pour elles et pour leurs salariés, et que cela est important pour leur compétitivité. Entre 2001 et 2008, le nombre d’emplois sur notre territoire a augmenté de 14,5% ; c’est la deuxième meilleure performance française et c’est le résultat du travail conjugué des collectivités territoriales, des entreprises locales et de tous les acteurs intéressés. Il n’y a pas à cet égard de miracle nantais, simplement un travail collectif qui doit être poursuivi. Nantes Métropole se trouve au cœur d’une économie ouverte et fortement concurrentielle. Si nous ne voulons pas subir les changements qui s’annoncent, nous devons poursuivre dans le sens d’un développement économique maîtrisé et partagé, au service d’une métropole forte, dynamique et solidaire. Aujourd’hui, deux facteurs viennent renforcer notre détermination : d’une part, la crise financière provoquée par un capitalisme laissé sans aucun contrôle va avoir des conséquences sur l’économie réelle et nos vies quotidiennes. D’autre part, alors que l’orage s’annonce, l’État est en train d’abandonner le territoire. Sept ans de politiques de droite ont creusé les déficits, et les derniers cadeaux fiscaux laissent peser sur le Service public de grandes incertitudes. Dans ces conditions, il

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importe plus que jamais de conforter l’activité des entreprises et l’emploi de tous les habitants sans céder à la tentation de la pause. Avec nos partenaires économiques, nous devrons relever plusieurs défis : - Préparer l’avenir : face à la concurrence internationale, il faut investir en permanence dans l’innovation et la formation. Nantes Métropole participe au financement de plusieurs projets scientifiques et universitaires majeurs; - Conforter l’existant : nous investissons pour renforcer et moderniser les zones d’activités qui accueillent les entreprises; - Assurer le renouvellement : Nantes Métropole travaille avec la Chambre des métiers et de l’artisanat pour aider les artisans souhaitant partir en retraite à transmettre leurs entreprises à des jeunes; - Développer de nouveaux marchés : avec la Chambre de Commerce et d’Industrie, nous travaillons ensemble pour toujours dynamiser notre économie et l’ouvrir à l’international ; - Ouvrir de nouveaux marchés : Nantes Métropole travaille pour attirer de nouvelles entreprises sur son territoire mais aussi pour aider celles qui sont déjà présentes à exporter leurs services. Ces défis, les élus de la majorité entendent bien les relever collectivement, au sein de Nantes Métropole et aux côtés de tous nos partenaires (entreprises, universités, associations… ) pour vous et pour les générations à venir. Contact : groupe.srd@nantesmetropole.fr

Pour une Économie plus écologique et plus solidaire Groupe Verts, régionalistes et solidaires.

L’actuelle crise financière, conséquence de la logique libérale débridée, nous renforce dans nos convictions : l’économie entière doit être sociale et solidaire, un modèle à promouvoir, porteur de transformation sociale et de développement soutenable. Avant que l’ensemble de l’économie adopte ces principes, rappelons que l’Économie dite sociale et solidaire

représente aujourd’hui 30 000 emplois sur Nantes Métropole, presque autant que l’industrie (31 000) ou le commerce (35 000). Au cours du précédent mandat, grâce à notre action, l’économie sociale et solidaire s’est affirmée comme un secteur économique à part entière dans notre communauté urbaine. Nous avons mis en priorité la structuration des acteurs avec l’appui à l’association Ecossolies, la promotion du secteur coopératif – dans la création comme dans la reprise d’activités –, le soutien aux projets innovants par un appel à projets lancé en 2006. À ce jour, nous avons soutenu près de 50 projets, défricheurs de champs économiques et sociaux nouveaux, comme le logement intergénérationnel, les services collectifs de proximité, le tourisme participatif. Cette politique se traduit également par l’intégration d’une clause visant à promouvoir l’insertion professionnelle dans les marchés publics. Nous devons davantage soutenir les secteurs créateurs d’emplois: le bâtiment, l’énergie, le traitement des déchets, les transports, qui nous permettent de lancer les actions pour un développement soutenable. Pour mener à bien ce projet, tous les acteurs politi-


courager la création d’entreprises sur son territoire ? et un contrôle des politiques de l’emploi, avec des exigences en matière de création d’emplois pérennes, de formation et un contrôle de l’usage des fonds publics. La situation de l’emploi dans notre agglomération restant préoccupante, maintenir les activités industrielles et donc l’emploi sur notre territoire doit être une priorité.

L’investissement économique pour priorité La Métropole bénéficie d’une attractivité incontestable (qualité de vie, proche de Paris…), mais elle n’est pas reconnue sur le plan du dynamisme économique en Europe. Si les élus du groupe Équilibre et Démocratie trouvent que la politique économique de Nantes Métropole va dans le bon sens, ils estiment qu’il faut aller plus loin et exister au niveau européen. Attirer, accompagner et aider l’implantation et le développement des entreprises sur le territoire de Nantes Métropole, c’est permettre à ses habitants d’y avoir un emploi. Afin d’y contribuer, de nombreuses actions peuvent être mises en place sur lesquelles il est important de plus investir. Actions prioritaires : - investir dans des grands équipements structurants : voies de communication, étoile ferroviaire, parkings-relais, l’aéroport Notre-Dame des Landes… - faire bénéficier les entreprises d’une fiscalité attractive en stabilisant la pression fiscale qui pèse sur elles (versement transport, taxe professionnelle …) - promouvoir l’image de la métropole, en particulier à l’étranger, afin d’attirer des entreprises internationales et permettre l’enracinement de sièges sociaux, ce dont nous manquons cruellement - rattraper le retard du pôle universitaire - évaluer les politiques actuelles Soutenir: - la réussite des pôles de compétitivité - les filières innovantes, la recherche et le développement tout en maintenant un

Groupe Équilibre et Démocratie.

ques, économiques et sociaux doivent se mobiliser ensemble. La création de la pépinière d’entreprises, Ecotech, intégrée au projet global de l’Île de Nantes, en sera la déclinaison concrète.

Pour des emplois durables et qualifiés Groupe des élu-e-s communistes. La territorialisation des politiques de l’emploi marque une évolution inquiétante du désengagement de l’État en la matière. Cette démarche accompagne une stratégie de démantèlement de l’emploi industriel. Les dispositifs d’actions que nos collectivités sont amenées à mettre en œuvre sont étroitement encadrés par l’État qui conserve la maîtrise des instruments financiers et réglementaires. De plus, ces dispositifs restent trop intégrés aux incitations financières dominantes qui poussent à la baisse du coût du travail et à la mise en concurrence des travailleurs et même des territoires entre eux. Nantes Métropole doit pour nous concevoir son intervention par un diagnostic, un suivi

tissu économique riche et diversifié (PME, industrie, commerces de proximité…) Accentuer la collaboration avec les clubs d’entreprises et la CCI pour : - développer les structures d’accueil spécifiques aux entreprises (pépinières, zones d’activités…) sur l’ensemble du territoire - intégrer dans le PLU une charte relative à l’implantation des banques et travailler sur le foncier économique. Faire de Nantes Métropole une capitale d’envergure internationale avec des centres de recherche, des sièges sociaux et de nombreux échanges économiques, tel est notre objectif. Les élus du Groupe ÉQUILIBRE & DEMOCRATIE

Fédérer les partenaires des aides à la création Groupe Centre, Démocratie et Progrès.

Le développement économique, compétence obligatoire de Nantes Métropole, lui impose d’encourager sur son territoire la création d’entreprises pour favoriser et développer l’emploi. Le plus souvent il s’agit de PME, premiers employeurs de France. Pour développer notre agglomération, comme une commune, nous devons prendre en considération le toit et l’emploi auxquels sont associés le transport et les déplacements. Conforter l’attractivité du territoire, c’est aussi : favoriser l’installation de chercheurs en renforçant les liens avec l’université et les grandes écoles, l’innovation et les réseaux d’entreprises, en les animant, et les écotechnologies créatrices de compétences et d’emplois ; adapter les zones d’activités aux différents secteurs du territoire et les implanter à proximité de l’habitat ; diagnostiquer et évaluer les aides avec les différents partenaires en les fédérant, afin d’en accroître la pertinence. La fiscalité ne devant pas menacer la pérennité des créations. Yves AUMON, Saint-Sébastien Benoît BLINEAU, Nantes Jean-Yves BOCHER, Saint-Herblain gerard.demaille@nantesmétropole.fr

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Nantes Métropole agenda

Les Îles de Loire La Région des Pays de la Loire a entrepris une nouvelle démarche citoyenne dans le but d’élaborer un Agenda 21 régional : c’est à une vaste consultation sur les territoires régionaux que sont conviés tous les habitants des Pays de la Loire autour du thème « Développement durable, comment faire ensemble ? ». Inscrites dans le prolongement des Assises régionales 2005, dans la continuité des actions mises en œuvre depuis 2004, les Assises 2008 sont organisées étape par étape : elles impliquent la participation de chacun à la réflexion qui aboutira à la rédaction d’un Agenda 21 régional, véritable plan d’action pour la Région des Pays de la Loire. Tous les habitants de la métropole nantaise ont rendez-vous le jeudi 20 novembre à 18h30 pour débattre sur le thème de l’énergie. Lieu : Nantes, à l’Hôtel de Région. Adresse : 1, rue de la Loire 44000 Nantes. www.assises2008.paysdelaloire.fr

Les Quat’z’Elles Chanson, humour. Les Quat’z’Elles, quatre filles complices, toniques, aux chevelures et tenues plus créatives les unes que les autres, vous invitent dans leur univers chatoyant, rose azuré et vert douceur. Charme, chorégraphies, polyphonies, surprises, complicité partagée… Telles de charmantes hôtesses, elles ont pensé à tout pour vous accueillir chez elles. Une heure et demie de voyage en chansons pour découvrir leurs amours, leurs fous rires et leurs caractères aussi affirmés que féminins. Un voyage que vous ne regretterez pas !

Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, Saint-Sébastien-sur-Loire ressemblait à une petite Venise. L’archipel sébastiennais ne comptait alors pas moins de sept îles : Héron, Pinette, Forget et les îles qui forment aujourd’hui le quartier Beaulieu, jusqu’au bras de la Madeleine. Si Nantes a fait de Beaulieu un pôle urbain tourné vers le XXIe siècle, Saint-Sébastien a préservé le caractère naturel des 140 hectares de son patrimoine insulaire. Complices inséparables de la Loire, les îles de Saint-Sébastien sont en effet aujourd’hui un espace naturel de loisirs et de promenade tout à fait remarquable. Leur paysage très ouvert balayé par les vents venus de l’estuaire est propice à la rêverie. D’un seul regard, on embrasse les vastes prairies où seules sont plantées des haies bocagères de saules, frênes, peupliers, et chênes. En faisant preuve d’un peu de patience, on pourra apercevoir des hérons cendrés, des lapins de garenne, ou des étourneaux. Mais surtout, sur l’île Forget, petits et grands pourront approcher de près « la plus belle conquête de l’homSaint-Sébastien-sur-Loire.

Développement durable

Les 12 et 13 novembre au Théâtre du Sphinx, rue Monteil à Nantes. Tarifs : 8/10/12 €. Rens. : 02 40 89 19 09.

chemin de la Roche Blanche à La Chapellesur-Erdre. Tarifs : 9/15 €. Rens. : 02 40 72 97 58.

Arbon Chanson. Ce tour de chant original est ponctué par un dialogue entre le chanteur Arbon et le physicien Etienne Klein, sur leurs thèmes favoris : le temps, le monde, la vie. Un échange surréaliste et plein d’humour. Professeur à l’École Centrale et à l’Université de Nantes, Etienne Klein est passé expert dans la vulgarisation de la physique quantique. Le 18 novembre à Capellia,

Dialogues Danse. La danse vive et imaginative de la compagnie baroque l’Éventail explore ici les dialogues du temps : mouvement perpétuel et tourbillon, ralenti et accélération, passé et présent, éternité et éphémère… Après Tempo, en première partie, alternance de pièces lentes de Vivaldi et de mouvements rapides de Bach, la compagnie propose sa vision baroque

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me ». Un centre équestre étant implanté sur l’île, les chevaux sont partout. Ils arpentent les vastes prairies et viennent saluer les promeneurs. Leurs robes noir corbeau, alezanes, baies ou aubères composent des dégradés chatoyants. Tout au long des sentiers, des bancs et des aires de pique-niques attendent les randonneurs. Au loin, on aperçoit la riche végétation forestière de l’île Héron, propriété privée accessible seulement deux fois par an. Pour vous y rendre : garez votre véhicule sur le parking des Îles de Loire qui borde le boulevard des Pas Enchantés et, en quelques enjambées, devenez îliens.

et moderne des Quatre Saisons de Vivaldi en deuxième partie. Le 2 décembre à La Fleuriaye, rue Léonard de Vinci à Carquefou. Tarif : 20 €. Rens. : 02 28 22 24 24. Le Livre de la Jungle Qui ne connaît pas l’histoire extraordinaire et initiatique de Mowgli, fils de la jungle ? Bébé perdu dans le milieu hostile de la jungle, Mowgli est recueilli par une meute de loups et confié à Bagherra, la panthère noire. Aidée par Baloo, l’ours pédagogue et fantasque, Bagherra

transmet à l’enfant les principes et les règles pour grandir et devenir un homme. Le Livre de la Jungle nous raconte cette merveilleuse aventure dans un grand spectacle musical pour toute la famille. Le 30 novembre à la Cité des Congrès, rue de Valmy à Nantes. Tarifs : 25/29 €. Rens. : www. congrès-nantes.fr Bevinda chante Gainsbourg Chanson. Reconnue comme l’une des figures du nuevo fado, Bévinda chante pour la première fois en français. Avec délicatesse et puissance, elle interprète les textes

de Gainsbourg avant qu’il ne soit Gainsbarre. « Les goémons », « 12 belles dans la peau », « L’eau à la bouche », onze chansons entre 1958 et 1968 dans un univers de cabaret feutré qui nous plonge dans le Saint-Germain-desPrés d’alors, mis en relief par trois musiciens d’exception. Le 21 novembre au Piano’Cktail, rue Ginsheim Gustavburg à Bouguenais. Tarif : 23 €. Rens. : 02 40 65 05 25. Onze débardeurs Par le Théâtre de l’Ephémère. Un fait divers est à l’origine de ce texte


Le Salon de l’Habitat sain et des Energies renouvelables se déroulera

Sortie

du 14 au 16 novembre au Parc des Expositions de la Beaujoire, route de Saint-Joseph à Nantes. Rens. : www.salon-habitat-sain.fr

www.lesmachines-nantes.fr

L’Eté indien aux Nefs

Nantes. Après le printemps, voici l’été indien. Les Machines de l’Île de Nantes proposent une nouvelle fois

une programmation saisonnière qui plaira aux grands et aux petits. Des talents d’ici et d’ailleurs investissent les Nefs jusqu’au 29 novembre. Du 9 au 11 octobre, Acrobat, une jeune compagnie de cirque australienne, propose un spectacle époustouflant baptisé « Smaller, poorer, cheaper ». Les 3 acrobates exécutent des solos racontant, sans paroles, une part de leur vie intime. Ils sont accompagnés par Tim Barrass qui joue en live une bande-son sur mesure, faite des mélodies envoûtantes et de bruissements étranges. Le 23 octobre, French Cowboy invite deux groupes de Tucson, Arizona, à partager la scène des Nefs. Solace Bros joue un rock puissant, enraciné dans la musique populaire américaine, mêlant énergie punk et inventivité mélodique. Les Golden Boots, quant à eux, produisent une country pop lumineuse. Pour clôturer dignement L’Île était une fois, les Nefs accueillent un concert de musique cubaine pour réchauffer les cœurs et les âmes, le 25 octobre. Secreto Cubano s’inspire de musique traditionnelle, de latin jazz et de salsa. Ambiance muy caliente garantie ! Enfin, du 6 au 29 novembre, la compagnie circassienne Maboul Distorsion présentera sa nouvelle création « Parallèles et bipèdes ». •

Jusqu’au 29 novembre aux Nefs des Machines de l’Île, boulevard Léon Bureau à Nantes. Tarifs : de 7 à 14 €.

Miroir, mon beau miroir…

1938 – 2008

Nantes. Le Musée d’histoire de Nantes présente une exposition intitulée « Miroir, mon beau miroir… le pouvoir politique en images hier et aujourd’hui ». En balayant plusieurs siècles, celle-ci propose un parcours riche d’interrogations qui invite les visiteurs à décrypter la manière dont le pouvoir politique se met en scène et comment se construit une image officielle : du costume de sacre aux portraits des présidents de la République, en passant par le buste de Marianne, ou encore la caricature. L’exposition, qui bénéficie de prêts prestigieux, rassemble des peintures, gravures, objets, photographies, affiches… dont les plus belles pièces sont des portraits royaux et des allégories de la République. Avec cette présentation, le Musée d’histoire de Nantes s’attache à renforcer son rôle de musée citoyen en conviant le public à décoder images et messages qui permettent de mieux comprendre la société d’aujourd’hui. Jusqu’au 4 janvier 2009 au Château des ducs de Bretagne, place Marc Elder à Nantes. •

Exposition. Pour son 70e anniversaire, la Maison des Marionnettes de Nantes vous invite à un grand voyage à travers le temps en compagnie de 300 personnages qui ont marqué des générations de Nantais. Vidéos, documents rares, collection de marionnettes d’ici et d’ailleurs, et surtout spectacles. Du 9 décembre au 4 janvier à Cosmopolis, passage Graslin – rue Scribe à Nantes. Entrée libre. Rens. : 02 51 84 36 70.

Tarifs : de 3 à 8 €. Rens. : www.chateau-nantes.fr

d’Edward Bond. Dans un collège, suite à une rixe entre élèves, un garçon de 14 ans se dispute avec le directeur et le poignarde. Un professeur veut comprendre les motivations de cet acte. Que se passe-t-il dans la tête d’un adolescent pour qu’il arrive à une telle issue ? La mise en scène place le spectateur au cœur de l’action et des sentiments qui animent les personnages. Le texte d’Edward Bond est une narration guerrière et concise qui ne laisse pas de place pour des réponses rationnelles à cette dérive violente,

animale et/ou humaine. Le 18 décembre à l’Onyx, place Océane – Atlantis à Saint-Herblain. Tarifs : 16/20 €. Rens. : 02 28 25 25 00. (Not) A Love Song Comédie musicale. Trois divas et un musicien dans un décor de cinéma noir et blanc. Entre Fassbinder et Wilder, Claudia Triozzi, Vera Mantero et Miguel Gutierrez, comme des stars déchues à la voix d’or, rejouent des scènes de films et nous entraînent dans un répertoire entre rock, pop, et chanson sud-américaine revisité par Vincent Ségal. Alain Buffard, chorégraphe

contemporain, utilise avec distance les codes de la comédie musicale. Les 14 et 15 novembre au Lieu Unique, quai Ferdinand Favre à Nantes. Tarifs : 11/14/17 €. Rens. : 02 40 12 14 34. Qu’est-ce qu’on fait là ? Marionnettes d’après William Steig par Le Théâtre pour Deux Mains. Rose est pragmatique, Jaune est un rêveur. L’un est petit et rond, l’autre est grand et maigre. Ils se posent la question universelle de la création et nous plongent dans un monde imaginaire. Ils nous racontent avec

humour et poésie les choses bizarres qui se sont produites, depuis que le monde existe. Leur vision est à la fois une re-création et une récréation. À partir de 3 ans. Le 15 novembre au Théâtre Boris Vian, rue Jean Rostand à Couëron. Tarifs : 3,5/7,5 €. Rens. : 02 40 38 58 80. il fait beau, il pleut des bulles Danse pour enfants par la Compagnie Eskemm. Ils sont deux, similaires et soudés, qui roulent, tournent, s’étirent, glissent, toujours ensemble. Petit à petit, ils vont apprendre à

s’éloigner l’un de l’autre, à accepter leurs différences, et mettre en avant leur complémentarité. Dans une scénographie ludique et des costumes inventifs, les deux danseurs mêlent à merveille les gestuelles du hip-hop et de la danse contemporaine. Spectacle à partir de 3 ans. Le 26 novembre au Théâtre de la Gobinière, avenue de la Ferrière à Orvault. Tarifs : 5/6 €. Rens. : 02 51 78 37 47. Jamait Chanson. « De verre en vers », le surprenant destin de cet enfant de prolo l’aura conduit au succès par des

chemins détournés. De l’usine qu’il a quittée à 38 ans à un Olympia à guichets fermés, Yves Jamait en aura fallu de la volonté et du courage pour que ses histoires de bistrot, d’amour, d’amitié et de chômage, de valses tristes en clin d’œil java, prennent vie sous les projecteurs. Son authenticité, sa voix éraillée, sa générosité, font de ce saltimbanque écorché un des artistes les plus plébiscités de la scène française. Le 9 décembre à la Salle Paul Fort, rue Basse Porte à Nantes. Tarifs : 21/24 €. Rens. : 02 51 72 10 10.

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Nantes Métropole agenda www.3continents.com

Le Festival des 3 Continents Métropole. Du 25 novembre

au 2 décembre prochain, lors du Festival des 3 Continents, le cinéma d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie étendra sa toile sur Nantes pour la 30e année consécutive. La sélection officielle sera composée de 12 films, fictions et documentaires, totalement inédits en France. Les nominés seront départagés par un jury international. L’équipe du festival présentera ses films coups de cœur en exclusivité lors de séances spéciales et hors compétition. Cette 30e édition sera aussi marquée par la présence de réalisateurs prestigieux découverts par le festival. Les cinéphiles pourront voir ou revoir les films d’Edward Yang, réalisateur taïwanais disparu il y a tout juste un an, auquel le festival a souhaité rendre hommage cette année. Un panorama de la nouvelle vague équatoriale promet de belles surprises. Enfin, le Festival des 3 Continents c’est aussi Horizons courts, une sélection de courtsmétrages ; À l’heure du genre, des films d’horreur, fantastiques ou d’action, projetés chaque soir ; Continent J, la sélection à destination du jeune public ; et Produire au Sud.

Soha Musiques du Monde. Naturelle, fraîche et spontanée, Soha est le reflet d’un métissage tant artistique qu’ethnique. Le vent du désert coule dans ses veines et les chants traditionnels algériens de sa mère sont tatoués en transparence sur sa voix. Sa musique, subtil mélange de sonorités chaudes et envoûtantes, entremêle mélodies reggae, guitares acoustiques et tempos cubains. Un joli voyage entre le Cap-Vert et Cuba. Le 18 novembre à l’Embarcadère, rue Marie Curie à SaintSébastien-sur-Loire.

Tarifs : de 5 à 20 €. Rens. : 02 40 80 86 05. Zig Zag Danse pour enfant par la Compagnie Étant Donné. Dans ce spectacle mêlant danse, vidéo et ombres chinoises, une danseuse explore le corps et sa motricité. Avant de marcher droit, de décider de la direction à prendre, il est un temps où se déplacer est une découverte. La marche, moyen d’atteindre son but, devient l’objectif premier. Mais lorsque le pas est mal assuré, le parcours d’un point à un autre se transforme en aventure. Le chemin serait

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donc plus important que le but. Le 26 novembre à La Carrière, rue du Docteur Boubée à SaintHerblain. Tarif : 8 €. Rens. : 02 28 25 25 00. Isabeau de R Humour. Avec « Tenue correcte exigée », Isabeau de R vous emmène dans un univers bourgeois où le « ça ne se fait pas » et le « ça ne se dit pas » règnent en maîtres. Mais ses personnages trouvent, parfois malgré eux, des façons détournées de faire ou de ne pas faire, dire ou ne pas dire. Derrière Isabeau de R se cache une businesswoman de

la finance reconvertie dans le café-théâtre, et une bourgeoise (bien) élevée dans une (bonne) famille très stricte. Cinglante ou malicieuse, elle égratigne et persifle le monde policé qu’elle connaît si bien. Du 11 au 15 novembre à la Compagnie du Café-Théâtre, rue des Carmélites à Nantes. Tarifs : 12/15/17 €. Rens. : 02 40 89 65 01. Moriarty Blues, folk. Qui est Moriarty ? Première évidence : ce sont des brouilleurs de pistes professionnels. La seule chose dont on soit sûr,

c’est qu’ils sont 5 : une diva et ses 4 frères. Leur musique est peuplée par des présences lointaines : folk américain et irlandais, blues rural, country hantée et élégamment poussiéreuse. Et surtout, elle raconte des histoires… Le 2 décembre à Capellia, chemin de la Roche Blanche à La Chapelle-sur-Erdre. Tarifs : 13/22 €. Rens. : 02 40 72 97 58. Stacey Kent Née à New York, Stacey Kent se situe dans la lignée de Nat King Cole et Sinatra. Les critiques l’ont aussi comparée à Billie Holiday. Il y a quelques

années, le hasard l’a conduite à traverser l’Atlantique pour un séjour en Grande-Bretagne, où elle rencontre le saxophoniste Jim Tomlinson qui participe à la plupart de ses albums. Très suave dans son chant, portée par un phrasé impeccable, couronnée de prix, Stacey Kent a beaucoup d’allure, comme le montre son nouveau disque, Breakfast on the morning tram , où elle se fend de deux chansons en français. Les 25 et 30 novembre à la Fleuriaye, rue Léonard de Vinci à Carquefou. Tarif : 36 €. Rens. : 02 28 22 24 24.


« Portrait de famille », un spectacle au bénéfice de l’association Habitat et Humanisme qui se mobilise pour loger les plus démunis. Le 21 novembre à la Salle festive Nantes Nord, avenue du Bout des Landes. Horaire. : 20 h 30 - Rens. : 02 40 43 23 24

Celtomania Métropole. Jusqu’au 28 novembre prochain,

le festival de la culture bretonne fondé en 1989 investit la métropole. De La Chapelle-surErdre à Rezé, en passant par Nantes, Orvault, Sautron, et Saint-Herblain, de très nombreuses manifestations sont proposées. Au programme : concerts, fest noz, randonnée chantée, veillée contée, conférences, joute chantée et exposition de peintures. Dans le cadre de ce festival, l’Hôtel du Département de Loire-Atlantique accueille l’exposition riche en couleurs intitulée « Mad Da Gas Karr ». Elle rassemble les œuvres d’une quinzaine d’artistes malgaches ayant peint la Bretagne. À partir de fusain, d’aquarelle, ou de stylo à bille, les motifs bretons sont empreints d’imaginaire malgache. À découvrir.

Pour un oui ou pour un non

Pièce de théâtre de Nathalie Sarraute, mise en scène par Philippe Carbonneaux, avec Emmanuelle Laborit, Chantal Liennel, Jean-Philippe Labadie et Aristide Legrand. Deux personnages, deux amis d’enfance, s’entre-déchirent pour un rien, pour une intonation, pour un oui ou pour un non. Malentendus, suspicions, quiproquos, nondits. Pour la première fois, deux Rens. : www.celtomania.fr femmes sourdes, Emmanuelle Laborit et Chantal Liennel, jouent en langue des signes, tandis que deux comédiens, Jean-Philippe Labadie et Aristide Legrand, les Nantes. Tissé Métisse est un temps populaire, doublent, et deux musiciens les festif, culturel, engagé et intergénérationnel accompagnent. Comprendre, qui se déroule chaque année depuis 16 ans entre les mots, au-delà des mots, à la Cité internationale des Congrès Nantes tel est le défi relevé par Philippe Métropole. Autour d’une programmation Carbonneaux et son équipe. Du 11 artistique éclectique, des pôles associatifs au 15 novembre à la Fleuriaye, rue thématiques constitués de collectifs militants Léonard de Vinci à Carquefou. et engagés rendent compte des actions et des Rens. : 02 28 22 24 24 réflexions menées au quotidien. Tissé Métisse est un temps convivial fait de rencontres et d’échanges entre acteurs et spectateurs. Une nouvelle fois cette année, le programme mélange les disciplines artistiques et donne à voir des artistes professionnels et amateurs, locaux, régionaux et nationaux. À l’affiche cette année : Natacha Atlas, Gabriela Mendès, Los Duendes, Philémon, Yasmin Rahmani et bien d’autres. Le 13 décembre à la Cité internationale des Congrès Nantes Métropole, rue de Valmy à Nantes. Carquefou.

Tissé Métisse

Rens. : www.tisse-metisse.org P.O.M.P.E.I. « Presque Oubliées Mais Peut-Être Immortelles » est une création chorégraphique de Catarina Sagan. Entourée du même trio d’interprètes découverts dans la pièce Basso Ostinato accueillie la saison dernière, elle poursuit son exploration sensible des univers masculins. Pour ce faire, elle les confronte à trois portraits féminins filmés, dont celui de Vivianne de Muynck, lumineuse égérie de la compagnie flamande Needcompany. Les 2 et 3 décembre au Lieu Unique, quai Ferdinand Favre à

Nantes. Tarifs : 11/14/17 €. Rens. : 02 40 12 14 34.

Orvault. Tarifs : 8/22 €. Rens. : 02 51 78 37 47.

Amélie les Crayons Chanson. Autour de La Porte Plume se tissent des histoires extraordinaires dans des ambiances étonnantes et magiques. Des instruments inédits aux formes étranges, des musiciens farceurs et un nouveau piano qui a la folie des grandeurs. Une porte pour marquer le passage de l’Amélie les Crayons aux coquelicots à la nouvelle Amélie, danseuse, conteuse et magicienne. Le 25 nov. à l’Odyssée, Bois Cesbron à

Psy 4 de la Rime Musiques actuelles. Ces 4 Marseillais se sont rodés pendant 7 longues années sur les scènes de France avant de sortir leur premier album intitulé Bloc Party en 2002. Ces trois MC et un DJ ont atteint une efficacité encore plus grande. Avec un discours et une attitude à mille lieues des clichés du genre, ces rappeurs se voient plutôt en chroniqueurs des temps modernes. Le 18 déc. à la Trocardière, rue de la Trocardière à Rezé. Tarif : 25 €.

Sortie

La Douleur Dans une mise en scène de Patrice Chéreau, qui l’a déjà dirigée dans Phèdre, Dominique Blanc interprète La Douleur de Duras, un texte longtemps oublié et qui décrit comment elle a vécu la dernière guerre. Une femme dont le mari avait été déporté, une résistante, mais aussi un écrivain. Un journal intime, lucide, étonné, désespéré parfois, aux prises avec la terreur et la folie. Des mots calmes pourtant et une intensité rare. Le 28 nov. au Grand T, rue du Général Buat à Nantes.

Bibliopolis Thouaré-sur-Loire. La 17e édition de Bibliopolis, le salon du livre, se tiendra du 14 au 16 novembre prochain. Le thème de cette année : l’art. Afin de permettre discussions et échanges entre auteurs et lecteurs, les rencontres conviviales autour du livre seront multipliées : tables rondes, cafés littéraires, conférences, débats… Une exposition sur les livres objets et les livres d’artistes sera proposée. Espace de connaissance, le festival permettra aussi de découvrir des auteurs et des éditeurs locaux. Le soir, on pourra assister à des spectacles et des performances autour de la littérature. Enfin, un espace atelier proposera différentes animations autour du livre : atelier d’écriture, création de livres d’artistes, enluminure, calligraphie… Rens. : www.thouare.fr

Tarifs : 10/20/24 €. Rens. : 02 51 88 25 25.

Entrée libre. Rens. : 02 40 80 86 20.

Cigales et Fourmis Comédie lecture par le Théâtre du Reflet. Deux grands enfants élégants, souvenirs d’un temps où l’école se récitait, partent sur les traces de la cigale et de sa voisine la fourmi. Dans un rythme endiablé, mots lus et répliques jouées s’entrechoquent, crissent et stridulent au gré des formes : poésie, cinéma, chanson, récit. Tous publics, à partir de 10 ans. Le 13 déc. à la Médiathèque de SaintSébastien-sur-Loire, rue Jean Macé.

Cabaret Mobile Eauzone Théâtre par la compagnie le Théâtre Cabines. Petito Gabare, jadis grand cracheur d’eau dont les jets pouvaient atteindre jusqu’à 9 mètres, promène fiévreusement son cabaret portatif à la recherche de l’eau devenue rare, et tout à coup précieuse. On s’assoit, on écoute et le voyage commence. À partir de 9 ans. Les 12 et 13 novembre à la Salle Vasse, rue Colbert à Nantes. Tarifs : 3/5 €. Rens. : 02 40 73 12 60.

Nantes Métropole - novembre / décembre 2008 - 23


Esprit métropolitain

L’homme qui parlait aux abeilles Apiculteur professionnel à Puceul, Loïc Leray se bat pour la survie des abeilles. Un combat qu’il mène avec cœur et passion.

L

e 2 octobre dernier, à la mairie de Nantes, Loïc Leray, président des Apiculteurs de Bretagne et des Pays de la Loire, s’est vu remettre l’insigne de chevalier de l’ordre du Mérite agricole. Créée en 1883, cette décoration honore « les serviteurs dévoués de l’agriculture dont le labeur est incessant, les dévouements nombreux et les récompenses rares ». Pour Loïc Leray, « cette distinction est très importante. Elle vient saluer un travail collectif mené par une équipe de passionnés, celle des apiculteurs avec qui j’œuvre depuis 20 ans, et marque une nouvelle étape de mon parcours ».

Ce parcours, Loïc Leray l’a entamé il y a 35 espèces cultivées en Europe dépendent en ans dans sa ville natale de Puceul, près de effet de la pollinisation. Nozay. Le jeune Loïc a alors 14 ans et est En parallèle, Loïc poursuit son activité apprenti charpentier à la menuiserie de la d’apiculteur. En 1990, il adhère au Syndicat ville. Poncer, raboter, cheviller, Loïc travaille départemental des apiculteurs, et en devient le bois avec passion. Il aime la matière, les le président en 2000. Siégeant à l’Union essences, et les gestes de l’artisan. Un beau nationale des apiculteurs français, Loïc promatin, un ami de la famille de Loïc vient à la pose alors de poser des ruches en ville pour menuiserie pour passer une commande un protéger les abeilles et sensibiliser le grand peu particulière. Ce client souhaite qu’on lui public à leur disparition. C’est ainsi que naît fabrique des ruches. « J’ai été très intrigué le programme « Abeille, sentinelle de l’envipar cette requête. Quelques jours après, cet ronnement ». « Même si cela semble paraami, qui avait senti poindre en moi un vif doxal, les ruches sont plus populeuses et ont intérêt, m’a offert une ruche. C’est ainsi que un meilleur rendement en ville. En installant je suis entré dans le monde de l’apiculture », les abeilles en ville, nous démontrons que les se souvient Loïc, souriant et encore amusé causes de leur surmortalité sont la dégradapar le hasard des circonstantion de l’environnement et ces. Deux ans plus tard, Loïc l’utilisation des pesticides, rencontre un apiculteur de « L’abeille est et que les apiculteurs font essentielle pour Nozay qui lui apprend les bases bien leur travail », explidu métier. « Même si j’étais que Loïc Leray. Grâce à ce notre avenir. » déjà conquis, il m’a définitiprogramme, près de 150 vement transmis le virus. J’ai alors installé ruches ont déjà trouvé leur place sur l’agglo20 ruches chez moi et pratiqué l’apiculture mération nantaise. « Albert Einstein disait en amateur pendant plusieurs années », que, si l’abeille venait à disparaître, l’homme raconte Loïc, installé dans son bureau don- n’aurait plus que 4 ans à vivre. C’est là tout le nant sur le charmant et insoupçonné jar- sens de mon combat. L’abeille est essentielle din de la Maison de l’apiculture. Ensuite, pour notre avenir et celui de nos enfants. le parcours professionnel de Loïc Leray le Un animal si petit qui fait un si grand tramène sous d’autres cieux, pas si éloignés de vail, c’est vraiment fabuleux. Au-delà de son ceux fréquentés par les abeilles. En 1981, à utilité, l’abeille est fascinante. Derrière cha23 ans, il entre au Service des espaces verts que reine, il y a toute une société organisée, de la Ville de Nantes, où il reste jusqu’en laborieuse et solidaire. C’est passionnant ! 2002. Pendant toute cette période, du parc Mais attention, les abeilles se méritent. Il de Procé au Grand Blottereau, il croise des faut bien les connaître pour parvenir à entrer passionnés de nature qui lui en apprennent en contact avec elles », confie Loïc Leray, toujours plus sur les abeilles et leur rôle avec le regard rieur de celui qui détient un essentiel pour l’environnement. 84% des secret. Chut… • Carole Paquelet

Adresses, numéros et sites utiles • SAMU (urgence médicale) 15 • Pompiers  : 18 • Police  : 17 • SOS médecins  : 02 40 50 30 30 • Allô Enfance Maltraitée  : 119 • Sida Info Service  :

•  Nantes Métropole 02 40 99 48 48 www.nantesmetropole.fr www.me-metropole-nantaise.org

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• Centre des Expositions 02 40 99 48 94 • Parkings NGE 02 51 84 94 51 www.nge-nantes.com

• Office de Tourisme de Nantes Métropole (OTNM) 0892 464 044 www.nantes-tourisme.com

Nantes Métropole, 2 cours du Champ de Mars 44923 Nantes CEDEX 9. Directeur de la Publication  : Jean-Marc Ayrault. Codirecteur de la publication  : Frédéric Vasse. Rédacteur en chef  : David Pouilloux. Rédactrice  : Carole Paquelet. Photographe  : Patrick Garçon. Mise en pages : Studio NM. Ont collaboré à ce numéro  : Franck Albert, Caroline Demaison, Édith Panigot, Emmanuelle Ramond, Sylvia Gillion, Hélène Balasakis, Isabelle Corbé, Emmanuel Bouvet, Fabien Le Dantec, Anne Le Pennec. Diffusion  : Adrexo Virginie Barbault et Céline Chabot. Éditeur  : Direction de la communication de Nantes Métropole. Infographie  : idé. Impression  : Imaye Graphic, Label IMPRIM’VERT, Laval.


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