Journal n°19 - Janvier / Février 2009

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J O U R N A L

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C O M M U N A U T É

U R B A I N E

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N A N T E S

B I M E S T R I E L

International

L’Europe à la une

N°19. Janvier / Février 2009

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Entreprise

Des cartons et des idées

Nantes Métropole agit pour le logemen Page 4

Pour chacun d’entre nous, le logement est un enjeu très important. Car, sans logement, il est difficile Santé et recherche de s’insérer socialement et de trouver un travail. Trouver un toit qui nous convient n’est aujourd’hui pas chose aisée. Consciente de cet enjeu, Nantes Métropole agit quotidiennement pour que tous les habitants de l’agglomération aient accès à un logement adapté à leurs besoins et à leurs ressources, notamment en développant le logement social. Bailleurs sociaux Le développement et la gestion du parc C’est quoi le PLH ? locatif social du territoire de Nantes Métropole sont assurés par une dizaine de bailleurs sociaux. En lien étroit avec les collectivités locales, ils construisent, réhabilitent, gèrent, attribuent. Toutes les demandes de logement social sont traitées à partir d’un unique fichier de demandes, commun à tous les bailleurs du département.

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Infographie du dossier

Patrick Garçon

Adopté en 2004, le Programme local de l’habitat (PLH) de Nantes Métropole définit des objectifs chiffrés et les principes d’une politique intercommunale visant à répondre aux besoins en logements et à favoriser la mixité sociale. Le PLH assure une répartition équilibrée et diversifiée de l’offre en logements sur l’ensemble du territoire. Le PLH de Nantes Métropole, qui sera revu en 2009, poursuit 3 objectifs : construire des logements plus nombreux, plus variés et plus accessibles.

Le cyclotron en route

Réhabilitation

Nantes Métropole, dans le cadre de son PLH, finance la réhabilitation de 850 logements so dont 50 font l’objet de restructurat Nantes Métropole participe égalem à des Opérations publiques d’amé de l’habitat (OPAH) sur des logeme privés pour lutter contre le logeme indigne et insalubre.

Nantes Métropole se mobilise

pour le logement Utiliser le PLU

Le logement et l’habitat sont au cœur de votre vie quotidienne et au cœur Le PTZde Nantes Métropole l’action de votre métropole. Un dossier pour comprendre. Pages 11 à 17 Le Plan local d’urbanisme (PLU) fixe l’utilisation des sols en intégrant les objectifs du PLH. Pour organiser la ville dans un souci de développement durable, le PLU s’appuie sur plusieurs principes : • créer des quartiers à vivre regroupant habitat, activités économiques et commerces ; • construire en priorité le long des lignes de transports collectifs ; • combler les espaces inoccupés, les « dents creuses », pour limiter l’étalement urbain ; • préserver le patrimoine.

Lancé en septembre 2006, le Prêt à taux zéro Nantes Métropole, dont les intérêts sont pris en charge par la Communauté urbaine, a pour objectif d’aider les ménages, sous certaines conditions de ressources, à acquérir un bien immobilier dans l’agglomération.

Le Logement C’est quoi une ZAC ?

Une ZAC est une Zone d’aménagement concertée. Un périmètre sur lequel une réflexion d’ensemble est menée pour contribuer au juste développement des villes de l’agglomération. Quels aménagements ? Quels publics ? Quels usages ? Quels équipements publics ? C’est l’illustration de la politique d’urbanisme et d’habitat de Nantes Métropole. C’est aussi une garantie minimum de 20 % de logements sociaux sur les programmes d’habitations.

Loi SRU

Pages 12et 13

Adoptée en 2001, la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) instaure au moins 20 % de logement les 742 villes françaises de plus de 3 19 des 24 communes de Nantes Mét concernées par cette loi. Pour répon croissante de logements sociaux, Na la part de logements sociaux dans to opérations.

Basse-Goulaine / Bouaye / Bouguenais / Brains / Carquefou / Couëron / Indre / La Chapelle-sur-Erdre / La Montagne / Le Pellerin / Les Sorinières / Mauves-sur-Loire / Nantes / Orvault / Rezé / Saint-Aignan-de-Grand-Lieu / Saint-Herblain / Saint-Jean-de-Boiseau / Saint-Léger-les-Vignes / Sainte-Luce-sur-Loire / Saint-Sébastien-sur-Loire / Sautron / Thouaré-sur-Loire / Vertou


Métropole grands événements

Les villes d’Europe s’engagent pour le climat Le 27 octobre dernier à Lyon, 45 villes membres du réseau Eurocities signaient une déclaration commune pour lutter contre le changement climatique. Ce travail a été animé par Nantes Métropole.

Nantes Métropole plante des forêts urbaines pour lutter contre le réchauffement climatique.

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ujourd’hui, 1 homme sur 2 vit en ville. Ainsi les villes émettent aujourd’hui 85% des gaz à effet de serre, et consomment 75% de l’énergie de la planète. Elles doivent donc agir face au réchauffement du globe. Réunis le 27 octobre à Lyon, les maires de 45 villes d’Eurocities ont signé une déclaration qui « affirme l’engagement des collectivités locales dans la lutte contre le changement climatique ». Présentée par Jean-Marc Ayrault, président de Nantes Métropole, et Ronan Dantec, vice-président de Nantes Métropole chargé du développement durable, cette déclaration atteste de la pertinence du niveau local pour agir et permettre un changement de comportement des citoyens. « Le problème du changement climatique peut être résolu localement. En signant ce texte, les métropoles européennes s’engagent à mettre en œuvre des politiques innovantes plus respectueuses de l’environnement. Notre but est de diviser par 4 nos

Eurocities : la voix des villes européennes

émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 », explique JeanMarc Ayrault. Vélo et HQE. Pour atteindre cet objectif, les villes signataires de la déclaration d’Eurocities ont pris plusieurs engagements en s’appuyant sur un recensement des bonnes pratiques de plus de 20 villes, dont Berlin, Varsovie, Barcelone et Londres, effectué par Nantes Métropole. En matière de mobilité urbaine, il s’agit de développer les modes de déplacements doux — le vélo et la marche — et les transports collectifs, peu polluants. Les villes doivent aussi limiter leur étalement urbain et préserver ainsi les espaces naturels. La densité urbaine est gage d’économie d’espace et d’énergie. Enfin la déclaration d’Eurocities invite les villes à agir sur l’efficacité énergétique des bâtiments, généraliser l’architecture à haute qualité environnementale, créer des éco-quartiers, utiliser des énergies renouvelables, réduire le volume des déchets, et planter des arbres. « L’approche environnementale doit être le fil rouge de toutes nos politiques publiques, assure Ronan Dantec. La ville durable est notre priorité, elle doit devenir le modèle de l’avenir pour toute l’Europe et au-delà. L’Europe ne peut s’engager dans la voie du changement climatique sans le concours des villes. » • CP

Fondé en 1986, Eurocities est le réseau des grandes villes européennes. Réunissant 130 villes de plus de 250 000 habitants de 34 pays différents, Eurocities représente les intérêts de ses membres auprès des institutions européennes. L’objectif du réseau : faire entendre la voix des villes au plus haut niveau de l’Europe et permettre à ses membres d’échanger idées et bonnes pratiques mises en œuvre sur leurs territoires. Ainsi, le réseau veille à ce que les questions urbaines et le rôle des villes soient pris en compte par l’Union européenne. Eurocities agit dans tous les domaines relevant des politiques publiques des villes. Grâce à ce réseau, les villes européennes s’enrichissent les unes les autres, profitent des expériences menées par leurs voisines, identifient les problèmes et développent des solutions innovantes.

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édito

Nantes Métropole vous présente ses meilleurs vœux. L’année 2009 sera l’année européenne de la créativité et de l’innovation.

La culture au cœur de l’Europe adjointe  au  Maire  de  Nantes  en  charge  de  l’Europe  et  des  relations internationales. Ce partenariat entre villes permet d’agir  sur les orientations de la politique  européenne.  »  Autrement  dit,  L’Union  européenne,  c’est  Barcelone, Helsinki, Eindhoven,  aujourd’hui un ensemble de 27 pays  Stockholm, Nantes, même comet de 493 millions d’habitants…  Parfois, il est ainsi difficile de se  « Eurocités permet faire entendre de l’Europe, même  de faire davantage si l’on s’appelle Nantes Métropole  entendre la voix des et que l’on pèse 580 000 habitants.  villes. » Alors, pour peser plus, pourquoi  Karine Daniel, ajointe au Maire de Nantes en charge ne pas s’associer à d’autres grandes  de l’Europe et des relations internationales. villes qui ont les mêmes besoins  dans le domaine des transports,  bat.  Il  y  a  quelques  semaines  du développement économique ou  de  cela,  à  Istanbul,  en  Turquie,  de la culture ? C’est un peu l’idée  Nantes  a  été  élue  à  la  tête  du  d’Eurocities (ou Eurocités en fran- Forum culture d’Eurocités, tançais), une association regroupant  dis que Varsovie assurera la viceles 130 plus grandes métropoles  présidence. À compter de janvier  européennes. « Eurocités permet  2009, la Ville de Nantes et Nantes  de faire davantage entendre la voix  Métropole  seront  les  interlocudes villes, estime Karine Daniel,  teurs  de  la  Commission  euro-

Nantes a été élue à la présidence du Forum culture des Eurocités. Une première pour une ville française.

péenne  pour  la  culture.  «Nous  avons  fait  des  propositions  sur  l’accès des jeunes à la culture, la  mobilité des artistes, le dialogue  interculturel et la créativité culturelle, poursuit Karine Daniel. Ces  sujets  font  partie  de  l’identité  nantaise, et ils permettent de faire  rayonner Nantes au niveau européen. » Rayonner ? Cela veut dire  accroître la notoriété. Une nécessité pour une métropole qui veut  attirer à elle touristes, chefs d’entreprise,  chercheurs,  étudiants,  qui tous participeront à son développement futur. « Au-delà de ça,  continue Karine Daniel, une ville  a  besoin  d’échanges.  Avoir  des  collègues étrangers, des copains  étudiants venus d’ailleurs, côtoyer  dans son quotidien des Espagnols,  des  Suédois,  des  Irlandais,  des  Italiens,  change  notre  vie  et  notre  vision  de  l’Europe  et  du  monde. » • DP

L’Europe au cœur La crise financière, économique et sociale actuelle doit nous encourager à être plus exigeants et plus inventifs. Face aux difficultés, nous devons agir, mais nous ne pouvons agir seul. Aujourd’hui, 27 pays et près de 500 millions d’habitants vivent le projet européen. C’est pourquoi, Nantes Métropole travaille depuis longemps à l’échelle européenne. Avec le concours de l’Europe, nous finançons quantité de projets qui font votre quotidien aujourd’hui comme le tramway ou le BusWay. Nantes Métropole est également partie prenante d’Eurocities. Cette association regroupe les 130 plus grandes villes européennes. Ensemble, elles pèsent sur les décisions qui seront prises demain sur le changement climatique, les transports ou la culture. L’Europe s’est construite il y a 50 ans sur un rêve de paix. Aujourd’hui, c’est à 27 que nous pouvons relever le défi du développement économique, le défi social et le défi écologique. Face aux immenses choix qui nous attendent, l’échelle européenne s’impose plus que jamais. Nos investissements futurs devront préparer l’avenir, favoriser l’innovation, renforcer la cohésion sociale et permettre une croissance durable, tel est mon vœu. Un vœu que je souhaite vous adresser à toutes et à tous en ce début d’année 2009. Jean-Marc Ayrault

Président de Nantes Métropole

Partager la culture, un enjeu majeur pour l’Europe.

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Ses idées font un carton Céline Baranger vient de monter une société au nom évocateur : Dreamdéco. Entre ses mains de fée, le carton se métamorphose en meubles et objets de décoration enchanteurs.

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es armes de Céline Baranger pour conquérir la métropole nantaise sont originales : un cutter, des ciseaux, un pistolet à colle, du carton et une malle pleine d’idées. Travaillant à la commande et sur mesure, cette habitante d’Orvault propose des tonnes de créations sur son site Internet. Rien que des pièces

uniques pour petits et grands ! a été aidée par L’ouvre-Boîtes 44, Certaines boutiques nantaises une coopérative d’activités et sont également intéressées par ses d’emploi soutenue par Nantes œuvres insolites : luminaires, boî- Métropole. Je propose également tes à thé, table de nuit nénuphar, des journées ateliers pour partager arbre bibliothèque, etc. Et ce n’est mon savoir-faire. J’ai choisi le carpas tout ! « Je peux décorer des ton pour des questions pratiques événements familiaux (mariage, et aussi éthiques, mais je travaille baptême, etc.) ou des devantures également d’autres matériaux. commerciales, explique celle qui L’idée de donner une deuxième

« Quand je ne trouvais pas de meubles à ma convenance, je les fabriquais moi-même. »

Céline Baranger fabrique des meubles à la mesure de vos rêves.

vie à une matière délaissée me plaît beaucoup.» Impressionnant ! On comprend facilement que la passion du bricolage de Céline Baranger ne date pas d’hier. « Ma mère était passionnée de bricolage. On rénovait les maisons qu’on louait. Nos propriétaires nous adoraient. » La petite Céline grandit, devient infirmière, puis opticienne, mais sa passion reste intacte : « Quand je ne trouvais pas de meubles à ma convenance, je les fabriquais moi- dreamdeco@yahoo.fr même. » En 2005, elle prend un Tél. : 06 89 11 71 62 www.lafeedreamdeco.com congé parental. Cette parenthèse

L’exemple par le T-shirt Imaginez : vous êtes un professionnel du textile. Supposez qu’on vous propose un modèle de T-shirt en coton à 50 centimes l’unité. Demandez-vous alors combien gagnent ceux qui cultivent le coton, le tissent ou teintent les fibres... Pour Jerri Bassett et son associé Jean-Yves Goulet, ce commerce-là est impensable. C’est pour filer un meilleur coton, dans le respect du travail de chacun et de l’environnement, que ces deux habitants de la région nantaise, l’un britannique, l’autre breton, ont décidé de créer la marque Nojoke, 100% éthique et coton biologique. En un an et demi, une vingtaine de modèles de T-shirts et sweat-shirts sont sortis de l’atelier de confection certifié par un label international qui garantit les bonnes conditions de travail et de sécurité des ouvriers qui les réalisent en Turquie. Les visuels originaux sont dessinés par Jean-Yves. Il dénonce avec humour et esthétisme les travers de la société de consommation, espérant ainsi sensibiliser la clientèle au bien-fondé de sa démarche et contribuer au développement d’une filière textile irréprochable en France. • IC Boutique en ligne : www.nojoke-coop.com

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dans sa vie lui permet de faire le point sur sa vie professionnelle et de redonner vie à sa passion créative. Elle fabrique une « bibliothèque fusée » pour la crèche où sont ses enfants. Le succès auprès des parents, des enfants et du personnel est immédiat. Ensuite, par l’intermédiaire de son blog, un éditeur remarque son talent. Il commande dix malles en carton qui feront l’objet d’un livre de loisirs créatif : « J’ai fait les maquettes en une nuit ». La suite ? La rencontre avec l’Ouvre-Boîtes 44 est décisive. Cette coopérative d’activités et d’emploi permet aux apprentis entrepreneurs de structurer leur projet. « Pour franchir le pas, dit Céline, j’avais besoin de me sentir épaulée. » Il y a un an maintenant, elle se lance, et ça marche. Ses réalisations sont poétiques, mais n’oublient pas d’être solides. « Je teste mes meubles sous presse. » Son but : faire plaisir aux gens en donnant vie à leurs rêves et les enchanter… • Gilles Rihet


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La Salle du Choiseau

Vélo sur l’Île

À Mauves-sur-Loire, une nouvelle salle culturelle sort de terre. Baptisée pour l’instant Salle du Choiseau, du nom du vallon qui la jouxte, elle ouvrira ses portes au printemps prochain. « Cet équipement va répondre aux La salle du Choiseau accueillera danse, musique, théâtre et lecture ! besoins d’une politique de lectures publiques qui se développe troupes artistiques en résidence grera au vallon du Choiseau. tout au long de l’année, grâce est aussi envisagé. Son rayonne- L’aménagement se veut très ment dépassera donc les frontiè- naturel. Dans le hall d’entrée, « Cet équipement va res de Mauves-sur-Loire. Dédiée une vaste baie vitrée offrira une répondre aux besoins à des soirées à l’ambiance essen- vue sur le vallon et, à l’extérieur, d’une politique de tiellement acoustique, cette salle une passerelle enserrant la salle lecture publique. » sera dotée d’une scène à plat, de le surplombera, offrant un joli gradins amovibles d’une capaci- point de vue. Le vallon va deveJean-François Retière, Maire de Mauves-sur-Loire. té d’environ 230 places, et d’un nir un vrai lieu de promenade notamment au Festival Mauves en matériel son et lumière adap- pour tous les Malviens. Enfin, Noir », explique Jean-François table à diverses scénographies. une esplanade verte sera créée Retière, maire de Mauves-sur- Situé à 200 mètres de l’hôtel de jusqu’au pied du nouvel édifice. Loire. Avant tout dédiée aux ville, cet équipement marquera « Au-delà de la salle elle-même, associations culturelles de danse, l’entrée de la ville. Conçu par les le projet concerne sa relation théâtre ou musique, elle pourra architectes Haumont et Rattier avec les beaux espaces naturels accueillir des débats publics ou de Châteaubriant, le bâtiment, qui l’entourent », souligne Jeandes conférences. L’accueil de en verre et en bois, s’inté- François Retière. • CP

Sur l’Île de Nantes, entre le site du Tripode et le Palais des sports de Beaulieu, une nouvelle continuité cyclable et piétonne de 300 m de long vient d’être réalisée par Nantes Métropole. Début 2009, 300 mètres supplémentaires verront le jour. À terme, l’objectif est de créer une promenade de 12 km de long faisant le tour complet de l’île et passant le plus près possible de l’eau. Déjà aménagé pour un tiers, ce nouveau parcours vélos et piétons avance progressivement.

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Nantes Métropole et les communes travaillent main dans la main pour renforcer l’attrait des centres-bourgs. Exemple à Mauves-sur-Loire où une nouvelle salle de spectacle va bientôt voir le jour.

Bicloo 4800 abonnés bicloo. En ce début d’année, faitesvous plaisir : abonnez-vous à ce vélo en libre-service ! Les 30 premières minutes sont gratuites. www.bicloo. nantesmetropole.fr

Bon plan

Triez les briques, elles se recyclent ! Renfermant jus de fruits, lait et autres soupes, la brique alimentaire est entièrement recyclable. Pourtant, parce qu’elle contient encore quelques gouttes de liquide au moment de la jeter, beaucoup d’entre nous ne la trient pas. Résultat, son taux de recyclage (39 %) est le plus faible des emballages alimentaires. Pour tenter d’inverser cette tendance, Nantes Métropole, Tetra Pak et l’association de protection de l’environnement WWF s’associent pour informer et sensibiliser le public. L’objectif : augmenter de 50 % le taux de recyclage des briques alimentaires sur l’agglomération nantaise. Une fois recyclées, les briques sont très utiles. Elles servent notamment à fabriquer du papier-toilette, de l’essuie-tout, des enveloppes ou des couvertures de bandes dessinées. Alors, pour lui offrir une seconde vie et contribuer ainsi à la protection de la planète, jetez la brique dans le sac ou le bac jaune ! • CP

193 plans de mobilité ont été signés concernant près de 62 000 salariés. D’autre part, 67 plans concernant près de 10 000 salariés sont en cours d’étude. Enfin, 210 entreprises totalisant près de 18 700 salariés ont engagé la réflexion préalable à l’élaboration de leur plan de mobilité.

Covoiturage ? Diviser pour mieux rouler, ça vous intéresse ? Dans ce cas, surfez sur www.covoituragenantesmetropole.fr

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Gros plan sur des métiers qui recrutent On connaissait l’association Entreprises dans la Cité pour son rôle phare dans la manifestation de quartier Place Ô Gestes. La revoici dans un projet audiovisuel baptisé Métiers à la Une. Ce projet est consacré à la découverte de métiers en tension, autrement dit qui peinent à trouver des recrues. « Le mieux pour découvrir un métier, c’est d’en parler avec des professionnels qui

cile, de technicien réseau en élec- de documentation pédagogique Festival international de l’image tricité et d’opérateur sur machine de l’Éducation nationale et dif- des métiers de Pézenas, l’associaautomatisée, chacun travaillant fusés sur Télénantes. Forte de ce tion entend poursuivre l’aventure en binôme avec un étudiant de premier succès couronné par un en 2009 avec une autre série de Polytech’Nantes. « Il a fallu trou- prix « coup de cœur » du jury au 3 ou 4 films. • ALP ver des réalisateurs pour piloter et filmer les jeunes, des moyens financiers, des entreprises d’accord pour accueillir les équipes », se souvient Nathalie Pinson, responsable du projet. Les apprentis filmeurs ont suivi une formation de trois jours, participé au casting de celui ou celle qui raconte son métier ainsi qu’aux repérages

savent communiquer leur intérêt, sans fard et dans l’authenticité de la rencontre », résume Alain Zivy, président d’Entreprises dans la Cité. Avec le concours d’un réalisateur professionnel, des élèves de troisième du collège nantais Claude Debussy ont ainsi approché de près les métiers d’aide à domi-

techniques pour ensuite tourner pendant une semaine, tantôt en situation, tantôt derrière la caméra et finalement prendre part au montage. Le résultat tient en 3 films de 18 minutes, bientôt accessibles aux enseignants et à leurs classes grâce à un partenariat établi avec le Centre national

DR

L’idée : faire découvrir des métiers qui recrutent en laissant des jeunes en parler.

Des collégiens nantais ont réalisé des films sur les métiers qui recrutent.

François Gauducheau

Gaëtan Poulain

Kamelia Hammou

Documentariste

Élève ingénieur à Polytech’Nantes

Collégienne devenue lycéenne

« Des rencontres et des histoires »

« Des heures et des heures de montage »

« Un petit film de rien du tout… »

« Je me suis lancé dans l’aventure pour faire œuvre utile et promouvoir auprès des jeunes des métiers qui recrutent, en présentant leurs qualités mais aussi leurs contraintes. Il n’était pas question de faire des films langue de bois. On voulait proposer de vraies rencontres avec des moments inattendus. Dans les trois premiers films de la collection, on sent une progression dans le regard que pose le collégien sur le métier présenté ainsi que sur le monde de l’entreprise en général. Le très bon accueil reçu lors des premières projections me conforte dans l’idée que ce sont les rencontres et les histoires humaines qui marchent au cinéma, qu’on s’adresse aux jeunes ou aux moins jeunes. »

« J’avais envie de faire autre chose qu’étudier. Dans le cadre du projet 100 000 étudiants 100 000 élèves, on nous a proposé de participer à Métiers à la Une. J’y ai vu l’occasion de découvrir comment on fait un film. Et je n’ai pas été déçu : le tournage, c’est une chose, mais ce qui prend le plus de temps, c’est le montage, un exercice difficile ! Je garde un excellent souvenir de tous ces moments passés avec les réalisateurs et mon équipière, une jeune fille très dynamique. Je me suis rendu compte que le métier d’aide à domicile est fatigant, notamment parce qu’on est confronté à beaucoup de difficultés sociales. »

« Avant de faire le film l’an dernier, je ne connaissais pas le métier d’aide à domicile. Je ne me doutais pas que c’est un métier aussi important : ceux qui le font aident beaucoup de gens. Ils se lèvent tôt… On a travaillé sur le film jusqu’à 3 ou 4 fois par semaine en fonction de mon emploi du temps. Refaire plusieurs fois les mêmes prises pendant le tournage, c’était difficile. J’ai participé au choix des images pendant le montage. Je pensais qu’on avait fait un petit film de rien du tout, et pourtant, on a eu un prix. Je suis contente de voir que ce qu’on a fait intéresse du monde. »

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La Montagne se fait belle La Montagne réaménage son centre-bourg pour plus de convivialité.

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evenue commune au XIXe  siècle, La Montagne a une  histoire  toute  particulière. Entre 1839 et 1841,  Aristide Demangeat, fils  cadet de l’ex-directeur de l’arsenal  d’Indret, fait construire, au sommet du coteau, une demeure bourgeoise  entourée  d’un  parc  et  de  dépendances, qu’il nomme Villa La  Montagne. Le village qui se forme  autour devient tout naturellement  La Montagne. Bientôt, les ouvriers  d’Indret forment la majorité de la  population, achetant des terrains  qu’ils  construisent  et  cultivent  après leur journée de travail dans  les villages alentour. Souvenir de  ce passé, le blason de la commune  comporte le symbole des ouvriers  de l’arsenal, des ancres marines,  et une ondée d’azur qui rappelle la  Loire. Aujourd’hui, La Montagne  compte près de 6 000 habitants.  En  lien  avec  Nantes  Métropole,  elle s’est lancée dans un projet de  renouvellement  urbain  visant  à

faire de son centre-bourg un cœur  de ville attractif et dynamique.  Tilleuls et dalle bleue. Sur la place  de l’église, 20 nouveaux logements  sociaux, dont 2 maisons, sont sortis  de terre en lieu et place d’un hangar  industriel désaffecté. La construction de cet ensemble s’est accompagnée de la rénovation complète  de  l’espace  public  par  Nantes  Métropole.  Auparavant  envahie  par les voitures, la place de l’église  est désormais une vaste esplanade ouverte et conviviale faisant la

part belle aux piétons. Au pied du  grand cèdre planté près de l’église,  une aire de jeux pour enfants a été  créée. Des bancs publics ont été  installés sous les vieux tilleuls. Le  stationnement et la circulation ont  été réorganisés, les trottoirs, élargis, les réseaux aériens, enfouis,  et l’éclairage public, rénové afin  de  mettre  en  valeur  l’église.  Au  sol,  le  cheminement  piéton  est  matérialisé par une dalle de granit  bleu  gravé  d’un  motif  ondoyant  évoquant la proximité de la Loire.  L’aménagement paysager rappelle  la flore ligérienne. « Le réaménagement  de  la  place  de  l’église  n’est que la première phase de la  rénovation du centre-ville, explique  Liliane  Plantive,  maire  de  La  Montagne  et  vice-présidente  de Nantes Métropole. Le bourg a  vraiment besoin d’être remodelé.  Notre objectif est de répondre aux  attentes des habitants, d’améliorer  leur qualité de vie et leur sécurité,  et d’embellir la ville.»  • CP

Chateaubriand redessinée à Carquefou À  Carquefou,  la  rue  FrançoisRené de Chateaubriand va faire  peau neuve. Sur une distance de  600 mètres, des travaux d’aménagement  vont  débuter  sur  cet  axe  important.  Menés  par  Nantes  Métropole,  ces  travaux  s’inscrivent  dans  la  continuité  de  ceux  qui  furent  réalisés  en  2005.  «  L’objectif  est  d’apaiser  la  circulation,  de  créer  un  véritable boulevard urbain et de  requalifier cette entrée de ville  tout en améliorant la sécurité des  habitants et la qualité paysagère  du site », déclare Claude Guillet,  maire de Carquefou et vice-président  de  Nantes  Métropole.

Ainsi, des bandes cyclables et des  trottoirs vont être créés afin que  tous les usagers puissent trouver  leur place. Le stationnement va  être  réorganisé  sous  forme  de

un carnet très gastronomiQue ! Le carnet du gastronome nantais version 2009 est arrivé ! Depuis le 10 décembre, vous pouvez le trouver dans les 84 restos qui participent cette année au prix Charles Monselet. Créé à l’initiative de l’Office de Tourisme de Nantes Métropole et d’InterLoire Nantes, le prix Charles Monselet met en valeur la cuisine nantaise, les produits de ses terroirs et les chefs qui font vivre notre patrimoine culinaire, ainsi que les vins de Nantes. Leur bébé, ce carnet rose, est particulièrement alléchant : un jeu concours vous y attend en effet. Remplissez un bulletin et gagnez des repas, des coffrets œnologiques et des cours de cuisine ! www.nantes-tourisme. com

tri’sac s’étend

« poches » positionnées à intervalles réguliers. Des arbres vont  être plantés unilatéralement afin  de préserver la perspective sur le  clocher de l’église. Les traversées piétonnes vont être sécurisées et, pour réduire la vitesse  des automobilistes, des plateaux  et  des  chicanes  seront  mis  en  place. Les réseaux aériens, qui  aujourd’hui  zèbrent  l’horizon, vont être enfouis. Pendant  toute la durée des travaux, soit 10  mois environ, la circulation sera  maintenue  sur  une  file  depuis  le centre-ville et une déviation  sera mise en place pour entrer  dans Carquefou. • CP

Depuis début décembre, Tri’Sac, la collecte sélective des déchets en porte à porte sur Nantes, s’est étendue à de nouveaux quartiers : Île de Nantes, Malakoff, Carcouët, les Dervallières. Lancé en novembre 2006 auprès de 40 000 habitants de trois quartiers nantais, ce système de collecte innovant concerne à présent 185 000 Nantais. Aujourd’hui, 100 % des habitants de Nantes Métropole ont la possibilité de trier leurs déchets, dont 80 % bénéficient d’un service de collecte sélective en porte à porte.

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Une Métropole d’avance

Huit semaines sans voiture La Zenuis expérience ? Vous connaissez ? La voilà : 4 personnes ont renoncé à leur voiture pendant huit semaines et expérimenté les autres moyens de transport de l’agglomération nantaise : bus, tram, vélo, marche, voiture en libre-service Marguerite… « Mon budget transport divisé par deux »

« Se déconditionner est finalement facile »

Edouard Goin, 30 ans, réalisateur TV

Cécile Baudry, 30 ans, employée de banque

« J’habite en centre-ville de Nantes, à deux pas du travail et de la nounou. En sortant de chez moi, j’ai la chance de disposer de la ligne de tramway n°1, d’une station bicloo et d’une station Marguerite de voiture en libre-service. Pourtant, par facilité, je faisais tous mes trajets en voiture. À peine 3 km par jour, en semaine ! L’expérience m’a permis de casser mes habitudes : j’ai testé toutes les solutions et appris à choisir le mode de transport le plus adapté à chaque trajet. Evidemment, cela demande un peu plus d’organisation, mais on y arrive. Je suis passionné d’automobile, mais j’ai mis la mienne en vente. Je divise mon budget transport par deux et je me fais plaisir en louant de belles voitures le week-end. » « Jusqu’au périphérique, c’est assez simple… »

E ric Cabanas, 50 ans, journaliste et artiste peintre « J’aime pouvoir partir au dernier moment. Je n’ai pas beaucoup de mérite : j’habite en centre-ville de Nantes où la voiture ne se justifie pas le plus souvent. La complémentarité des offres de transport est convaincante si on reste dans le périmètre du périphérique. Au-delà, c’est plus sportif ! La voiture en libre-service Marguerite est indispensable si on veut abandonner son véhicule personnel. Mais il faut améliorer le choix des emplacements, la modularité des lieux de restitution… Je mesure mieux les efforts restant à mener pour donner au vélo et aux piétons la place qui leur revient. Durant ces huit semaines, j’ai failli me faire renverser trois fois, cours des 50 Otages. Et je ne compte plus les refus de priorité que j’ai subi en tant que cycliste… »

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« À Paris, je vivais très bien sans voiture. Revenue vivre à Nantes, j’en ai repris une pour seulement 15 minutes de trajet domicile-travail que je pourrais très bien faire à vélo ou en transports en commun ! Désormais, je co-voiture presque tous les jours, alors que je pensais que cela serait difficile avec mes horaires variables. Lorsque ce n’est pas possible, j’arrive à compenser avec le bus. Penser autrement les transports s’avère assez facile, mais il faut se “reprogrammer ” : réveil un peu plus tôt ; ne pas oublier sa carte de transport TAN… Je vais néanmoins conserver ma voiture car l’organisation familiale va évoluer avec l’arrivée d’un bébé. Mais nous envisageons de nous séparer d’une des deux autos du foyer. » « Une seule voiture suffira largement »

Cyrille Guérin, 30 ans, sapeur-pompier « J’habite Sainte-Luce-surLoire, une commune bien desservie par les transports en commun. Je n’ai modifié aucune de mes destinations, seulement les moyens de transport. Tout est affaire d’anticipation. Aux beaux jours, ma femme s’est mise à aller au travail à vélo ! Nous n’utilisions plus aucune voiture. Avec deux enfants en bas âge, il est plus simple de marcher et de prendre le bus que d’aller chercher une voiture Marguerite ou un vélo. Je me suis surpris, grâce au bus, à redécouvrir le centre-ville de Nantes. J’y fais mes courses désormais, alors qu’avant j’allais dans les grandes surfaces en périphérie. La dépendance à la voiture est étonnante : durant l’expérience, les amis me charriaient, mais, derrière les blagues, il y avait beaucoup de curiosité. » • EB


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Cyclotron : une arme contre le cancer

Pierre Jallet, président du

Inauguré le 7 novembre, le cyclotron Arronax, le plus puissant accélérateur de particules existant, est un équipement de premier plan dans la lutte contre le cancer.

Comment Arronax va contribuer à la lutte contre le cancer ?

Erigé à Saint-Herblain, à proximité de l’hôpital Laënnec, un bâtiment de 4 000 m2 abrite l’accélérateur de particules d’un diamètre de 4 mètres. Une infrastructure que l’un des trois initiateurs du projet, Jacques Martino, chercheur et professeur à la Faculté de Nantes, décrit comme « un outil de développement de la région, tant au niveau de la recherche qu’au niveau éco-

nomique ». Il souligne l’atout majeur de ce prototype nouvelle génération : « le cyclotron assurera la production de radio-isotopes en quantité significative, pour la recherche et pour l’industrie. » Ces radionucléides sont produits, actuellement, en quantité insuffisante. Pour preuve, ceux utilisés par l’Association européenne de médecine nucléaire proviennent « de Russie et d’Afrique du

Cancéropôle Grand Ouest

Sud », témoigne le professeur anglais Peter J. Ell. 37 millions d’euros. Majo­ ritairement dévolu à la médecine nucléaire, pour le diagnostic comme pour la thérapie en cancérologie, ce cyclotron va aussi être exploité dans la recherche en radiochimie, axée sur l’interaction des rayons avec la matière, afin de répondre au problème de stockage des déchets nucléai-

Un bâtiment de 4000 mètres carrés abrite le cyclotron Arronax.

Le Cyclotron Arronax sera dédié à la recherche et à la santé.

res. Dernière application, et non des moindres : l’enseignement supérieur (physique nucléaire, radiochimie, radiopharmacie, radiobiologie…). Son budget de 37 millions d’euros est financé aux deux tiers par les collectivités territoriales locales, qui ont montré « leur capacité à se rassembler », comme l’a relevé Jacques Auxiette, président du Conseil régional des Pays de la Loire. Le tiers restant est pris en charge par l’État et l’Europe (FEDER). « Cet équipement de recherche de classe mondiale » va, selon le Premier ministre, François Fillon, « conforter l’attrait de la région Ouest dans le domaine biomédical. » • IC

« Arronax va produire des atomes radioactifs, qui vont servir à fabriquer des médicaments, lesquels seront injectés aux malades pour faire des diagnostics par imagerie ou pour traiter certains cancers. Certains atomes radioactifs (cuivre et gallium) vont permettre de détecter les petites tumeurs aux premiers stades de leur développement, au moment où le traitement est le plus efficace, et d’optimiser ce traitement. Arronax va aussi produire une toute nouvelle génération d’atomes radioactifs émettant un rayonnement beaucoup plus toxique pour les cellules tumorales que celui émis par les atomes radioactifs actuellement utilisés. Un autre usage (hors cancer) dans le secteur de la cardiologie : pour l’imagerie, avec des examens plus performants, moins longs, et à plus faible dose d’irradiation. »

Le grand palais de la Beaujoire Construit en 1971, le grand palais de la Beaujoire, qui s’étend sur 12 000 m², n’avait jamais été réhabilité. Réalisés de juin 2007 à novembre 2008, des travaux d’un montant de 6 millions d’euros ont consisté à la mise aux normes et à l’embellissement de cet équipement .

Le clin d’œil au web…

Retrouvez 3 films sur www.nantesmetropole.fr

L’emploi en direct Une visite dans la galerie d’Atlantis Le Centre.

Entreprendre autrement L’économie sociale et solidaire à l’honneur.

Economiser l’énergie

Une semaine pour apprendre à faire mieux.

Nantes Métropole - janvier / février 2009 - 9


Une Métropole d’avance

A

utomne 2008. Université de Nantes. L’ouverture de locaux remis à neuf dédiés à la formation professionnalisante des étudiants est imminente et signe le démarrage officiel des ateliers WIIN (Workshop Industrie Innovation Nantes). Les quatre salles équipées pour des travaux en électronique ou en mécanique constituent la partie visible d’un dispositif conçu pour permettre aux étudiants de master professionnel d’honorer les commandes d’industriels volontaires. « Les entreprises de toutes tailles intéressées par les compétences de nos étudiants

eux pour s’assurer de sa faisabilité et confie ensuite sa réalisation à un binôme d’étudiants. » Ces derniers planchent pendant une durée moyenne de six mois comme de vrais professionnels impliqués de la conception à la réalisation de prototypes qu’ils

« C’est une façon de mettre le pied à l’étrier des étudiants dans l’industrie. » Christian Boisrobert, chef de projet WIIN.

présentent eux-mêmes à l’industriel. « Le système est destiné à favoriser un bon départ des étudiants en leur mettant le

Projets industriels pour étudiants Le dispositif WIIN imaginé par la faculté des sciences et techniques de l’Université de Nantes propose de mettre à contribution les compétences des étudiants pour des projets industriels innovants. n’ont qu’à nous contacter pour pied à l’étrier, mais il ne s’agit déposer leurs projets, explique pas de remplacer le départeChristian Boisrobert, ensei- ment R&D des entreprises ni gnant-chercheur et chef du pro- de développer la recherche unijet. Le Comité de suivi de WIIN, versitaire », précise son fondacomposé d’industriels et d’en- teur. À l’instar de Valeo, 3M ou seignants, étudie chacun d’entre Capa Electronic déjà séduits, les

entreprises s’engagent à suivre les étudiants tout au long du projet et contribuent au financement de WIIN, soit en lui versant une partie de leur taxe d’apprentissage, soit en faisant don d’équipements nécessaires

à la réalisation des projets. Le Conseil régional, la Chambre de commerce et d’industrie Nantes-Saint-Nazaire, le Medef local et l’Université de Nantes soutiennent cette initiative. • Anne Le Pennec

Pascal Penneau

Bouchrah Saroukou

PDG de Capa Electronic

Étudiante en master 2 professionnel

« Cette logique de cotraitance convient bien aux petites entreprises »

« La filière universitaire est peu connue des industriels, qui ont plutôt tendance à recruter des ingénieurs issus d’écoles. À l’Université, j’ai découvert des étudiants polyvalents capables de s’adapter à des postes évolutifs, très intéressants à ce titre pour les petites entreprises comme la mienne. Dans le partenariat prévu par WIIN, l’industriel pilote le projet dans une logique de co-traitance et non de sous-traitance. Soumettre un projet de formation est particulièrement facile et ne coûte rien. J’ai aujourd’hui plusieurs sujets sous le coude, tous susceptibles de déboucher sur des solutions industrielles innovantes. Chacun représente des heures de travail qu’on ne pourrait pas fournir en interne. Là, on bénéficie d’une collaboration précieuse tout en formant d’éventuels futurs salariés, c’est une chance. »

« On apprend à se débrouiller »

« J’ai commencé à travailler sur ce projet l’an dernier, quand les étudiants en master 2 sont partis en stage. Pendant l’été, la société a affiné son cahier des charges et découpé le travail en 3 parties. Mon binôme et moi sommes chargés de tester une fibre optique. Comme la source optique est chère, l’industriel espère à terme réduire ses coûts en l’exploitant au mieux. On apprend à se débrouiller seul quelle que soit la personne avec laquelle on fait équipe, comme en entreprise. Pour nous, c’est une chance d’être mis en situation réelle et de fabriquer un composant à partir de rien. En travaux pratiques, nous n’aurions pas pu appliquer nos résultats. En principe, nous serons en mesure de présenter des prototypes à l’industriel début 2009. »

Pour en savoir plus ou déposer un projet industriel : christian.boisrobert@univ-nantes.fr

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dossier logement

L

Agir pour

le logement Le logement et l’habitat sont au cœur de votre vie quotidienne et au cœur de l’action de votre métropole.

a crise financière actuelle produit des effets qui se font déjà sentir dans plusieurs domaines de l’économie. Dans le secteur de l’immobilier, les achats et ventes enregistrent partout un recul. Des opérations immobilières sont retardées et la production de logements ralentit. « Pour faire face à cette situation, Nantes Métropole ne baisse pas les bras, déclare JeanMarc Ayrault, président de Nantes Métropole. Il faut continuer à mener une politique volontariste en matière de logement et d’habitat en développant notamment le logement social. » Adopté en 2004, le Programme local de l’habitat (PLH) de Nantes Métropole vise à répondre aux besoins en logement de tous les habitants. Favorisant la mixité sociale, il poursuit 3 objectifs : proposer à tous des logements plus nombreux, plus variés et plus accessibles. Réaliste et ambitieux, le PLH de Nantes Métropole prévoit la construction de 3 900 logements par an, dont 900 sociaux, répondant ainsi à l’obligation de la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) de 2001 qui impose 20 % minimum de logements sociaux dans les communes de plus de 3 500 habitants. Contrairement à une idée trop souvent répandue, les logements sociaux ne sont pas réservés aux plus modes« Notre objectif tes d’entre nous. 70 % des est que tous Français peuvent prétendre y les ménages, accéder et la demande ne cesse quelle que soit de croître. Nantes Métropole leur situation introduit 25 % de logements économique, sociaux dans toutes les opépuissent se loger rations publiques d’aménagedans toutes les ment, comme le Pré Gauchet communes de ou l’Île de Nantes. l’agglomération. » Remplir les objectifs du PLH et faire de Nantes Métropole Gilles Retière, vice-président délégué à l’urbanisme et à l’habitat une agglomération accessible de Nantes Métropole. à tous exigent un effort collectif. Aujourd’hui, le PLH porte ses fruits. En 2007, 5 200 logements, dont 950 sociaux, ont été construits, portant ainsi le nombre de logements de l’agglomération à 255 350, dont plus de 47 600 sociaux, soit 18,3 % de l’ensemble. Chaque nouveau logement social est financé en moyenne à hauteur de 8 000 € par Nantes Métropole et de 5 000 € par l’État. Malgré ce rythme soutenu de production, les besoins restent importants. Sur plus de 22 000 demandes de logement social enregistrées en 2007, 5 119 ont été satisfaites. La production de logement social relève de Nantes Métropole mais elle ne construit, ne gère, ni ne réhabilite directement. Cette mission incombe aux bailleurs sociaux, qui conjuguent leurs efforts pour que le parc de logement social de Nantes Métropole soit de qualité, équilibré, varié et bien réparti sur les 24 communes de la métropole nantaise. Le journal vous propose ainsi un dossier complet sur le logement au moment où cette préoccupation est importante pour nombre d’entre vous. • CP

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Nantes Métropole agit pour le Pour chacun d’entre nous, le logement est un enjeu très important. Car, sans logement, il est difficile de s’insérer socialement et de trouver un travail. Trouver un toit qui nous convient n’est aujourd’hui pas chose aisée. Consciente de cet enjeu, Nantes Métropole agit quotidiennement pour que tous les habitants de l’agglomération aient accès à un logement adapté à leurs besoins et à leurs ressources, notamment en développant le logement social. Bailleurs sociaux Le développement et la gestion du parc C’est quoi le PLH ? locatif social du territoire de Nantes Adopté en 2004, le Programme local de l’habitat (PLH) de Nantes Métropole définit des objectifs chiffrés et les principes d’une politique intercommunale visant à répondre aux besoins en logements et à favoriser la mixité sociale. Le PLH assure une répartition équilibrée et diversifiée de l’offre en logements sur l’ensemble du territoire. Le PLH de Nantes Métropole, qui sera revu en 2009, poursuit 3 objectifs : construire des logements plus nombreux, plus variés et plus accessibles.

Métropole sont assurés par une dizaine de bailleurs sociaux. En lien étroit avec les collectivités locales, ils construisent, réhabilitent, gèrent, attribuent. Toutes les demandes de logement social sont traitées à partir d’un unique fichier de demandes, commun à tous les bailleurs du département.

Sally Bornot pour Idé

Utiliser le PLU Le Plan local d’urbanisme (PLU) fixe l’utilisation des sols en intégrant les objectifs du PLH. Pour organiser la ville dans un souci de développement durable, le PLU s’appuie sur plusieurs principes : • créer des quartiers à vivre regroupant habitat, activités économiques et commerces ; • construire en priorité le long des lignes de transports collectifs ; • combler les espaces inoccupés, les « dents creuses », pour limiter l’étalement urbain ; • préserver le patrimoine.

Le PTZ Nantes Métropole Lancé en septembre 2006, le Prêt à taux zéro Nantes Métropole, dont les intérêts sont pris en charge par la Communauté urbaine, a pour objectif d’aider les ménages, sous certaines conditions de ressources, à acquérir un bien immobilier dans l’agglomération.

C’est quoi une ZAC ? Une ZAC est une Zone d’aménagement concertée. Un périmètre sur lequel une réflexion d’ensemble est menée pour contribuer au juste développement des villes de l’agglomération. Quels aménagements ? Quels publics ? Quels usages ? Quels équipements publics ? C’est l’illustration de la politique d’urbanisme et d’habitat de Nantes Métropole. C’est aussi une garantie minimum de 20 % de logements sociaux sur les programmes d’habitations.


logement Réhabilitation Nantes Métropole, dans le cadre de son PLH, finance la réhabilitation de 850 logements sociaux par an, dont 50 font l’objet de restructurations lourdes. Nantes Métropole participe également à des Opérations publiques d’amélioration de l’habitat (OPAH) sur des logements privés pour lutter contre le logement indigne et insalubre.

Des logements plus nombreux Le PLH a pour but de relancer à court terme la construction de logements sur l’ensemble des 24 communes. L’objectif : construire au moins 3 900 logements neufs par an, pour répondre aux besoins de tous les habitants. En 2007, environ 5 150 logements ont été construits sur l’ensemble du territoire.

Des logements plus variés Nantes Métropole s’engage dans une politique de diversification des types de logements, du studio à la maison individuelle. Le PLH tient également compte des publics spécifiques, tels que les étudiants, les jeunes actifs, les personnes âgées ou les gens du voyage.

Des logements plus accessibles Loi SRU Adoptée en 2001, la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) instaure au moins 20 % de logements sociaux dans les 742 villes françaises de plus de 3 500 habitants. 19 des 24 communes de Nantes Métropole sont concernées par cette loi. Pour répondre à la demande croissante de logements sociaux, Nantes porte à 25 % la part de logements sociaux dans toutes les nouvelles opérations.

Aujourd’hui Nantes Métropole compte plus de 47 000 logements sociaux. Pour répondre à une demande croissante, la politique de Nantes Métropole prévoit la construction de 900 logements sociaux par an. En 2007, 950 logements sociaux ont été construits.


dossier logement

«P our l’aménagement d’une ville, les élus écrivent une partition qui tient compte des besoins des habitants et de l’expertise des services publics. » Alexandre Mazzorana-Kremer, vice-président de Nantes Métropole et président de Nantes Aménagement.

« Le logement est un enjeu de cohésion sociale » Entretien avec Gilles Retière, vice-président délégué à l’urbanisme et à l’habitat de Nantes Métropole. il faut construire partout des logements à faible loyer. La construction de 20 % de logements sociaux doit être systématique, diffuse sur tout le territoire. Aujourd’hui, avec la crise immobilière, de nombreuses opérations intégrant des logements sociaux ralentissent, menaçant les résultats du PLH en 2008. »

En quoi consiste la politique de logement et d’habitat de Nantes Métropole ?

« Notre objectif est que chaque habitant puisse trouver un logement adapté sur tout le territoire de l’agglomération. Pour cela, il faut diversifier l’offre. Cela passe par la construction de logements sociaux et le développement du parc locatif privé. Seule une offre diversifiée permet une réelle diversité sociale. Chaque quartier doit receler tous les types de logements afin d’accueillir tous les types de populations : propriétaires et locataires, familles et célibataires, jeunes actifs et personnes âgées, personnes modestes et plus aisées. »

Le PLH de Nantes Métropole sera révisé en 2009. Quels en seront les grands axes ?

« Le logement social est un enjeu de cohésion sociale. Nous devons offrir des solutions aux ménages à très faibles revenus qui ont peu de solutions pour se loger. La production de logements sociaux doit leur permettre d’avoir un vrai parcours résiden-

Gilles Retière. à leurs attentes. Pour cela, tiel conforme

Thierry Mezerette

Pourquoi le logement social est-il si important ?

« Le logement social sera véritablement le fond de notre intervention. Nous allons continuer à le soutenir fortement en construisant et en réhabilitant les logements existants. Nous allons aussi aider le locatif privé dans le cadre d’opérations publiques d’amélioration de l’habitat. Le Prêt à taux zéro Nantes Métropole sera maintenu, selon des critères différents. Enfin, nous agirons aussi pour des populations spécifiques, comme les personnes âgées, les personnes en situation de handicap et les gens du voyage. » • CP

Construire la ville ensemble Franck Savage est le directeur de Nantes Aménagement. Cette société d’aménagement assure le développement urbain et économique d’une grande partie de la métropole nantaise. Entretien. Qu’est-ce qu’une société d’aménagement ?

« Une ville qui se développe a des besoins en logements, en bureaux, en équipements (crèche, piscine, etc.). Les élus formulent un projet public de développement urbain. Ils peuvent déléguer à une société d’aménagement comme Nantes Aménagement la conduite du projet. Notre travail s’apparente à celui d’un chef d’orchestre. Il consiste à mettre en musique les intérêts privés (propriétaire foncier, promoteur, constructeur, urbaniste, architecte, etc.) autour d’un projet public. Sur une ZAC (zone d’aménagement concerté), on pilote l’opération du début à la fin, de la friche à la réalisation d’un quartier. »

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Quels sont les objectifs à respecter ?

« Un programme de construction doit être bien pensé, répondre aux idées des élus et au travail des services. Ces idées répondent, elles, aux attentes des habitants, aux besoins des entreprises. Nous sommes attentifs à la diversité sociale et urbaine, à la préservation du patrimoine et à la qualité architecturale. » Quels types d’activités Nantes Aménagement mène-t-elle ?

« Elles sont de trois types. La maîtrise d’ouvrage sur les Zac, la maîtrise d’ouvrage sur la réalisation de bâtiments (IEA, MSH, piscine de la Petite Amazonie, etc.) et la

gestion d’immobilier économique (accueil de créateurs d’entreprises dans des pépinières). Actuellement, cela représente 25 concessions, 507 hectares à aménager, 9 500 logements, un quart du plan local de l’habitat de l’agglomération, la moitié de celui de la ville de Nantes. Sur le quartier Bottière-Chênaie, nous menons une opération de 1 600 logements. » • David Pouilloux


Le clin d’œil au web…

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Le Nouveau Malakoff Un quartier en pleine métamorphose.

La mixité pour vivre la cité Le logement social est aujourd’hui diffus, disséminé dans toutes les villes et dans tous les quartiers. « Adoptée en 2001, la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) impose 20 % minimum de logements sociaux dans les communes de plus de 3 500 habitants, rappelle Patrick Rimbert vice-président de Nantes Métropole en charge du Grand Porjet de Ville. Par ailleurs, l’un des objectifs du Plan local de l’urbanisme (PLU) de Nantes Métropole est de créer des quartiers à vivre mêlant toutes les fonctions urbaines. » S’appuyant sur ce cadre réglementaire, Nantes Métropole mène des opérations d’aménagement où cohabitent logements sociaux et privés, commerces, services, activités économiques, espace public. C’est ce qu’on nomme la mixité, sociale

et fonctionnelle. L’heure n’est donc plus aux grands ensembles de logements sociaux comme ce fut le cas dans les années 1960. Aujourd’hui, le logement social est diffus dans tous les quartiers d’une même ville. À Nantes, dans le quartier Madeleine-Champs de Mars, l’aménagement de l’îlot Crucy-Fouré s’est achevé début 2007. Composé de 233 logements, dont 54 sociaux, de 1 000 m² de locaux commerciaux, d’un immeuble tertiaire de 3 000 m², d’un mail piétonnier et d’un jardin paysager, cet ensemble est l’archétype de l’aménagement urbain d’aujourd’hui. Chimère urbaine. Situés sur l’Île de Nantes, Playtime et Arboréa, immeubles remarquables d’un

une école de sport pour l’autre. « L’exigence de mixité introduit de la complexité urbaine, enrichit les formes et les usages, et provoque du plaisir urbain. On crée ainsi des sortes de chimères urbaines. L’ambition architecturale est de plus en plus grande dans le logement social qui a toujours été un champ d’expérimentation pour les architectes. On développe pour le parc social les formes éprouvées dans le logement privé. En tant qu’architectes, nous traitons les logements sociaux exactement de la même manière que les logements privés. Au final, il ne doit pas y avoir variés, du studio pour étudiant de différence », explique Michel à la maison familiale, une cli- Bertreux, architecte de l’agence nique vétérinaire pour l’un, et Tétrarc. • CP

point de vue architectural, illustrent aussi la mixité désormais de mise. Conçus par le cabinet Tétrarc, ils abritent des logements, privés et sociaux, de types

« On se sent vraiment comme chez nous » Magalie, Patrice et leurs trois enfants, Nicolas, Julie et Lison vivent en logement social à Rezé depuis plus d’un an. « Avant d’arriver ici, nous étions a aucune différence. C’est même locataires d’un appartement mieux. Nous sommes ravis dans le privé. Nous avions une d’avoir pu emménager ici. Les surface de 80 m² pour un loyer transports en commun desserde plus de 700 €. Avec notre vent vraiment bien le quartier, il niveau de revenus, nous som- y a des commerces de proximité mes éligibles au logement social. et c’est extrêmement calme. Ce Nous avons donc déposé une logement ne correspond pas demande et, au bout de 5 ans, du tout aux HLM telles que les on nous a proposé cette maison. gens se les imaginent. Ici, dans Nous vivons ici depuis septem- ce quartier, il y a des locataires bre 2007. Avec trois chambres et des propriétaires, des jeunes et un grand salon, nous avons ménages et des personnes âgées une surface habitable de 90 m², et l’ambiance est très bonne. auxquels s’ajoutent un garage Même si nous n’avons pas les et un beau jardin. Le tout pour moyens d’acheter, nous avons 598 € par mois. Le logement le sentiment d’être comme chez social est vraiment moins cher nous ici. » • et, au niveau de la qualité, il n’y Carole Paquelet

Nantes Métropole - janvier / février 2009 - 15


dossier logement

Profession : bailleur social Présents sur l’ensemble du territoire de Nantes Métropole, les bailleurs sociaux ont construit 950 nouveaux logements en 2007.

Le nouveau Malakoff, un quartier qui renaît.

Le 21 février 1913, le maire de Nantes, Paul Bellamy, crée l’Office public d’habitation à bon marché (OPHBM) pour lutter contre l’insalubrité des logements et offrir une alternative à l’initiative privée. Avec cette création, Paul Bellamy fait de Nantes une ville pionnière en matière de logement social, puisque c’est la deuxième ville française à se doter d’un OPHBM, après celle de La Rochelle. Aujourd’hui, près d’un siècle plus tard, avec Nantes Habitat, héritier historique de l’OPHBM, une dizaine de bailleurs sociaux proposent plus de 47 000 logements sur l’ensemble du territoire de l’agglomération nantaise. En lien avec tous les acteurs du service public du logement, ils assument plusieurs missions fondamentales. Cohésion sociale. Pour faire face à une demande qui ne cesse de croître, ils construisent et achètent de nouveaux logements. Ils réhabilitent et entretiennent leurs patrimoines, assurent une haute qualité de service auprès des locataires qu’ils accompagnent dans leur parcours résidentiel et développent l’accession sociale. Enfin, avec les élus, ils attribuent les logements. « Les bailleurs sociaux ont vocation à loger les personnes les plus défavorisées qui n’ont pas accès au marché privé. Il s’agit là d’une mission de service public essentielle et d’un enjeu de cohésion sociale, d’égalité et de justice. Donner la possibilité à tous les habitants, quelle que soit leur situation économique, de se loger dans les meilleures conditions possible est une nécessité absolue », explique Patrick Rimbert, président de Nantes Habitat et viceprésident de Nantes Métropole. • CP

Le logement social en hausse Vote du PLH

950 819

665

497 416 2003

2004

2005

2006

2007

Pour faire une demande de logement social Retirez le formulaire d’enregistrement auprès de votre mairie, de votre préfecture, de l’un des bailleurs sociaux du département, de l’Agence départementale pour l’information sur le logement (ADIL), ou téléchargez-le sur Internet. Retournez votre demande dûment remplie et signée, en lui joignant vos deux derniers avis d’imposition. À partir de là, grâce à un fichier commun, tous les bailleurs sociaux de Loire-Atlantique ont connaissance de votre demande, vous donnant ainsi accès à une offre plus large selon les disponibilités de leurs parcs et les souhaits que vous avez exprimés. Un seul dépôt suffit. Par retour, vous recevrez une attestation d’enregistrement indiquant votre numéro unique. Votre demande a une durée de validité de 12 mois et doit être renouvelée 1 mois avant la date d’expiration. www.adil44.fr

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dossier logement

« Le besoin en logements reste important » Bertrand Mours est le directeur général de l’ADI, l’Atlantique Développement Immobilier, une société de promotion immobilière située à Nantes. Il est également président de la Fédération des promoteurs et constructeurs (FPC) Pays de la Loire et pilote l’OLOMA, l’Observatoire du logement de la métropole atlantique. Comment travaillez-vous avec les collectivités territoriales ?

« Nous sommes un promoteur immobilier régional. Nous réalisons des logements, des bureaux, des résidences services sur la métropole nantaise et sur la Loire-Atlantique. La qualité architecturale et le développement durable sont deux de nos valeurs. Avec les collectivités territoriales, nous nous positionnons comme un partenaire. Il est important pour nous de comprendre les attentes des élus en matière de logement social, de mixité, d’accessibilité pour les personnes en situation de handicap ou en termes d’efficacité énergétique des bâtiments. » Depuis quelques mois, l’immobilier va mal.

« Depuis 2006, un ralentissement se faisait sentir. Depuis quelques mois, c’est un gros coup de frein. Il y a une crise de confiance. La crise financière, la

il faut agir sur plusieurs leviers. Les taux pour les prêts (autour de 5 %) sont encore élevés et les prix des logements neufs (+ 65 %) et anciens (+ 130 %) ont beaucoup augmenté en 10 ans, en partie en raison de la spéculation. Le foncier reste cher. Ce sont des freins importants pour Évolution de la construction les ménages qui veulent acheter Évolution de la construction de logements sur Nantes leur logement et pour les inves- deNantes logements Métropole sur Nantes Métropole Nantes hors Nantes Nantes Métropole Métropole tisseurs qui souhaitent acheter Nantes Objectif PLH hors Nantes 5 200 pour louer. Des réponses exis5 000 Objectif PLH 5 200 tent pour faire redémarrer la 5 000 4 000 machine : faire baisser 3 000les taux des prêts, diminuer les2 000prix des 4 000 logements en adaptant1 000la taille, 3 000 libérer du foncier pour 0agir sur 2 000 les prix, réduire la TVA dans 2001 cer02 03 04 05 06 2007 Source : DRE-AURAN Comment débloquer la taines zones, trouver des solu- 1 000 situation ? tions bancaires (prêt à taux zéro, 0 « Nous devons aider les ménages Pass-foncier, etc.). La confiance 2001 02 03 04 05 06 2007 à redevenir solvables. Pour cela, est à ce prix. » • DP Source : DRE-AURAN

Logement :

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crise bancaire, les craintes sur l’économie réelle ont des répercussions dans tous les secteurs, sur le bâtiment évidemment. Au troisième trimestre 2008, la baisse des ventes de logements neufs est de 30 % en LoireAtlantique par rapport à la même période en 2007. C’est mieux qu’au niveau national cependant : - 44 %. Mais en dépit du contexte difficile, le besoin en logements reste important. Il est de l’ordre de 10 à 12 000 par an dans notre département, dont la moitié pour la métropole nantaise. Les acheteurs et les locataires potentiels sont là. »

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Bertrand Mours.

L’Îlot Crucy-Fouré, à Nantes, réalisé par l’ADI : Pyramides d’or en 2007, un prix régional pour le Logement durable.

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La Métropole avec vous

www.nantes-citoyennete.com

Conseil de développement nouvelle formule Cette année, la rentrée du Conseil de développement de Nantes Métropole est marquée par une innovation : 75 citoyens volontaires rejoignent des personnalités et des associations déjà membres de cette structure de démocratie participative. thèmes de son choix, pointer des axes de réflexion, identifier des problématiques sociales à venir. « C’est une structure d’anticipation, d’alerte et de veille », considère Gabriel Vitré, animateur du Conseil de développement.

« Nous avons besoin d’avis pour faire nos choix. » Cette réflexion plurielle va prendre en compte des enjeux que JeanMarc Ayrault, président de Nantes Métropole, a égrenés : « l’attractivité de la métropole nantaise, la cohésion sociale, la dimension écologique, avec la question du réchauffement climatique ». Au passage, le maire de Nantes et président de Nantes Métropole a suggéré des pistes de concertation, telles que « le handicap, le sport ». « Sur le plan local, nous pouvons agir. Mais nous avons des choix à faire et nous avons besoin d’avis […]. L’expertise du Conseil de développement est importante pour aider les élus à prendre des décisions. » Sur un dossier comme les déplacements, l’expression citoyenne dans d’autres structures intercommunales devrait être observée et étudiée. « Sur tous ces points, j’ai envie d’entendre vos avis », a insisté le président de la Communauté urbaine. • Isabelle Corbet Expertise citoyenne.

75 citoyens et citoyennes volontaires dans le Conseil de développement.

Lundi 17 novembre. Plus de 200 Conseil peut faire l’objet d’une personnes sont présentes pour saisine de la part de Nantes la réinstallation du Conseil de Métropole ou du Conseil régiodéveloppement. Toutes sem- nal, sur des dossiers précis. Ce blent bien décidées à « mobi- fut le cas dernièrement avec le liser leurs capacités d’analyse suivi de l’Agenda 21, le Plan de et leur créativité », selon l’ex- déplacement urbain, le Schéma pression de son président, JeanJoseph Régent, pour donner un nouveau souffle à ce qui est l’une des boîtes à idées de Nantes Métropole. D’ailleurs, la mobilisation se diversifie cette année avec un élargissement de la structure à la société civile : 250 citoyens ont répondu à l’appel à candidatures lancé avant l’été. Parmi eux, « 75 vont contribuer à accompagner la construction de de cohérence territoriale l’intercommunalité », poursuit (SCOT). De son propre chef, il Jean-Joseph Régent. Espace peut aussi s’autosaisir d’autres de débat et de concertation, le sujets, délivrer des avis sur des

Le clin d’œil au web…

Un film sur le Conseil de développement sur : www.nantesmetropole.fr

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Témoignage

« Participer à la vie de la communauté » « Jeune retraité », Dieudonné Siwa a découvert, admiratif, « l’énorme travail qui se faisait là-bas », au Conseil de développement. Lui-même habitué d’un conseil de quartier, à Saint-Sébastien-sur-Loire, sa commune de résidence, il s’est porté volontaire, guidé par « l’envie de participer à la vie de la communauté et à l’avenir du territoire ». Les deux délégations qui le motivent sont les enjeux du développement durable et les nouveaux médias, ce dernier point « important » selon lui, afin de « mieux répondre aux attentes ».

Conseil, mode d’emploi Créé en 1996, alors Conférence consultative de l’agglomération, le Conseil de développement réunit une centaine d’organismes économiques, sociaux, institutionnels, associatifs, culturels, sportifs et la trentaine de personnalités qui la composent, plus les 75 citoyens volontaires (en tout, environ 200 personnes). Chacun peut s’inscrire dans une ou plusieurs des sept délégations : développement, rayonnement et attractivité; ressources, emplois, formation; modes de vie, comportements sociaux; nouveaux médias, nouveaux réseaux numériques; territoires de vie quotidienne ; enjeux du développement durable; sport. Dans chacune de ces délégations, des groupes de travail sont constitués.


La Métropole avec vous

« La thermographie aérienne a concerné l’ensemble des communes de Nantes Métropole. » Claude Denis chargé de mission à l’Auran

La chasse au gaspi en bon voisinage Depuis qu’elle s’est engagée dans un programme de maîtrise des dépenses énergétiques, la ville de Rezé s’appuie sur des habitants motivés pour relayer l’information dans leur quartier et encourager les voisins dans la chasse au gaspi. Ou comment le dialogue permet de faire des économies. Deux cents familles ont ainsi pu trouver réponse à des questions très concrètes : comment réduire mes consommations d’énergie, comment décrypter mes factures, quelles aides pour mieux isoler mon logement, les énergies renouvelables, etc. Une belle boîte à outils. Les « experts bénévoles » disposaient d’une boîte à outils : une mallette pédagogique, réalisée avec la mission Agenda 21 de Rezé, contenant une riche documentation technique, provenant de l’ADEME et de leurs propres recherches. Les habitants pouvaient aussi visuali-

« La thermographie a beaucoup intéressé »

ser les déperditions de chaleur de leur logement sur les cartes thermographiques aériennes réalisées par l’Agence d’urbanisme de l’agglomération nantaise (AURAN) au cours de l’hiver 2005. Au printemps 2008, la municipalité de Rezé a étendu cette campagne d’information à l’ensemble de la population. 250 personnes ont reçu des conseils personnalisés lors des permanences assurées l’association Alisée. Cette action de proximité devrait être reconduite en 2009 et les habitants de La Houssais sont toujours partants ! • Emmanuel Bouvet

Rezé 3 ville de France à e

obtenir des certificats d’économies d’énergie L’Agenda 21 mis en place en 2002 par la municipalité de Rezé fait des économies d’énergie une priorité. Les efforts réalisés sont récompensés : au regard du bilan, l’État a reconnu son Agenda 21 et lui a délivré des certificats d’économies d’énergie pour un montant de 3 millions de kWh économisés, au titre des travaux réalisés en 2006 et 2007 dans les bâtiments neufs ou existants de la commune. Lancé par l’État en 2006, ce dispositif permet de financer certains travaux d’économie d’énergie a posteriori. Objectif national : économiser 54 milliards de kWh entre juillet 2006 et juin 2009.

« Il faut aller au bout de la démarche »

Alain Fouassier

Jean-Michel Guégan

« Cette communication de proximité est intéressante. Les cartes thermographiques ont beaucoup intéressé les gens qui voulaient connaître l’état de leur maison. Dans mon voisinage, il y a eu pas mal de travaux de rénovation et j’ai l’impression que les habitants font plus attention à leurs consommations. Tout du moins, ils en parlent. Avec le groupe, on travaille sur les économies d’énergie depuis 4 ans, les outils d’information sont prêts : il faut transmettre et agrandir le cercle. »

« Ayant travaillé comme expert thermique, j’ai répondu à l’appel à candidatures pour partager mon expérience au sein du groupe de travail sur les économies d’énergie dans l’habitat. Cette démarche participative est pertinente mais elle reste à améliorer. La boîte à outils est très bien faite. Il faudrait l’utiliser pour un véritable travail d’information, en porte à porte, auprès de nos voisins. Les permanences ne suffisent pas. Il y a eu beaucoup de communication d’annonce mais pas de bilan. Je veux bien repartir en 2009 mais avec une feuille de route plus précise. »

AURAN

Il y a quelques années, une dizaine d’habitants du quartier de La Houssais se sont regroupés pour échanger sur les moyens d’améliorer leur habitat. Ce quartier résidentiel d’aprèsguerre a été choisi comme « pilote » pour un programme d’actions de sensibilisation aux économies d’énergie. Le groupe de passionnés a été associé à l’élaboration du projet qui s’est également enrichi au sein du conseil consultatif du quartier. Durant un an, les habitants de La Houssais volontaires ont tenu des permanences mensuelles d’information et de conseil.

Pour les bâtiments, la thermographie aérienne fait apparaître les zones de pertes de chaleur (en rouge).

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Grand angle

Tout un monde de musées Faire connaître et transmettre une histoire et une identité, tel est le rôle essentiel des musées, lieux vivants de découverte. Petit tour d’horizon de la richesse en musées de notre territoire. Géant de schiste et de granit échoué au cœur de Nantes, le Château des ducs de Bretagne a rouvert ses portes en 2007, après 15 ans de travaux. Entièrement restauré, le bâtiment du XVe siècle accueille désormais un musée consacré à l’histoire de Nantes et de son territoire. Grâce à un parcours thématique et chronologique déployé sur 32 salles des sous-sols aux combles, ce musée d’histoire urbaine permet de connaître le passé, mieux comprendre le présent et imaginer le futur. 800 objets de collection, du plus modeste au plus prestigieux, nous racontent Nantes, des origines à la métropole de demain. Pour Marie-Hélène Jouzeau, directrice du patrimoine et de l’archéologie de la Ville de Nantes : « Les musées, repères hérités du passé pour le présent et pour l’avenir, jouent un rôle fondamental dans

la vie du territoire. Sorte de lien intergénérationnel, ils contribuent à ce que les habitants s’approprient l’identité territoriale et éprouvent un sentiment d’appartenance ». Pour découvrir et s’imprégner de la culture locale, de nombreux musées émaillent la région nantaise, comme autant de « portes d’entrée vers le territoire d’aujourd’hui et ceux qui y vivent », comme aime à les définir Marie-Hélène Jouzeau.

Creuset vernien et saga LU.

Installé dans une maison du XIXe siècle en haut de la butte SainteAnne, le musée Jules Verne surplombe la Loire. Créé en 1978 et rénové en 2005, il accueille 22 000 visiteurs par an. Si l’écrivain n’a pas vécu ici, il « a dû venir souvent contempler de cette hauteur le fleuve, là où il devient la porte du large et le chemin de l’aventure », ainsi que l’écrivait Julien

Gracq. Dans ce lieu magique, Jules Verne se livre à travers les objets de sa vie quotidienne, les manuscrits des Voyages extraordinaires, des affiches, des éditions originales. Celui pour qui l’écriture était « la source du seul bonheur véritable » a écrit 62 romans et est aujourd’hui l’un des auteurs les plus traduits dans le monde. Même si son existence le mena bien loin de Chantenay, Jules Verne revint régulièrement à Nantes, creuset de son inspiration, de ses envies d’écriture et de voyage. À partir de 1850, alors que Jules Verne n’est qu’un jeune écrivain, Nantes s’industrialise. De nouvelles activités liées au port se développent : savonneries, conserveries, biscuiteries et, en 1846, Louis Lefèvre-Utile ouvre son premier magasin. C’est le début d’une aventure industrielle qui se lie bientôt au monde de l’art. À

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partir de 1880, Louis Lefèvre-Utile sollicite les artistes pour orner les boîtes de ses biscuits. Ainsi, Quinton, de Broca, Bouisset, Mucha et plus récemment Sempé, le mime Marceau, Folon, créent des œuvres inspirées du petitbeurre. Depuis 1999, cette magnifique collection est exposée au Château de Goulaine. Plus de 500 objets, affiches, tableaux, boîtes émaillées et papiers d’emballage, retracent 120 ans de publicité, à Haute-Goulaine. Impressions viticoles. Pour emballer conserves et biscuits, il fallait produire étiquettes, papiers et boîtes marqués du sceau des grands industriels d’alors. C’est ainsi que Nantes fut le siège de grandes imprimeries. Créé en 1986, le musée de l’Imprimerie est un véritable conservatoire des gestes et des techniques, un lieu vivant d’échange de savoirs

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et d’apprentissages. Toutes les machines exposées fonctionnent encore et des cours de reliure, de calligraphie et d’enluminure sont proposés. Unique musée-atelier d’Europe, le musée de l’Imprimerie de Nantes contribue à la transmission des techniques et des savoir-faire anciens. Si Nantes fut une grande ville industrielle, elle fut aussi un port de commerce par lequel transitaient des marchandises du monde entier. Parmi elles, un produit local : le vin de Loire. Situé au Pallet, le musée du Vignoble nantais donne à voir toutes les étapes de la fabrication du muscadet et autres cabernets, de la viticulture à la vinification. Sur plus de 1 000 m², charrues, tracteurs, outils agricoles, pressoirs, alambics, objets de tonnellerie sont présentés dans leur contexte d’utilisation. Lieu de conservation du patrimoine et de transmission, le musée organise chaque année la vendange manuelle de son conservatoire de cépages. « Les musées sont un lien intergénérationnel. En redonnant vie à des gestes et des techniques disparus,

ils participent à la transmission du patrimoine immatériel et suscitent notre curiosité et notre imaginaire », explique Marie-Hélène Jouzeau. On y redonne à voir la vie d’autrefois. Voyage imaginaire. Porte ouverte sur l’outre-mer, l’estuaire de la Loire, de Nantes à Saint-Nazaire, est un haut lieu de la navale. Depuis 2000, l’ancienne base sous-marine de Saint-Nazaire héberge Escal’Atlantique, recréation de l’univers des paquebots transatlantiques, des premiers « vapeurs » des années 1860 au France de 1962. Pendant un siècle, ces grands paquebots, véritables villes flottantes, régnaient sur les océans, assurant des liaisons régulières entre l’Europe et les Amériques. À bord d’Escal’Atlantique, les passagers d’un jour explorent le majestueux paquebot dans ses moindres recoins, de la salle des machines aux cabines, en passant par le pont-promenade. Quand le bateau accoste et qu’il est temps de regagner la terre ferme, on est un peu perdu, entre nos rêves et la réalité. • Carole Paquelet

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1. Musée de l’imprimerie à Nantes

5. Musée Jules Verne à Nantes

2. Figure de proue dans le musée du Château des Ducs de Bretagne

6. Musée du Château des Ducs de Bretagne

3. Musée du vignoble nantais, au Pallet

7. Musée LU du château de Goulaine, à Haute-Goulaine

4. Musée Escal’Atlantique, à Saint-Nazaire

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Expressions politiques

Quelles doivent être les priorités de Nantes Métropole en m Un habitat de qualité et accessible à tous Groupe Socialiste, Radical, Républicain et Démocrate. Dans un contexte économique

et financier marqué par l’incertitude quant à l’ampleur et la durée de la crise actuelle, le renoncement à nos priorités n’est pas de mise, bien au contraire. Le rôle de la collectivité, à la fois volontariste et ambitieux, s’avère d’autant plus primordial qu’il permet l’accès à un logement de qualité à chacun de nos concitoyens. Face au désengagement permanent de l’État qui se défausse sur les collectivités, face au plan de relance annoncé par le Président de la République largement insuffisant par rapport aux enjeux actuels auxquels sont confrontés nos concitoyens, Nantes Métropole continuera à assumer ses engagements et ses responsabilités en faveur du logement. Ce rôle moteur de la collectivité en faveur de la construction de logements répond également au souhait de soutenir un secteur du bâtiment et de la construction, riche en emplois et que la crise actuelle menace fortement. Le volontarisme affiché dans le Programme local de l’habitat de Nantes Métropole doit se poursuivre et s’accentuer sur la construction de logements aussi bien en termes quantitatifs que qualitatifs sur l’ensemble des communes afin de permettre une action efficace et adaptée sur les trois segments du logement : le locatif social, le locatif privé et l’accession aidée à la propriété. Á l’échelle de Nantes Métropole, plus de 20 000 logements sont programmés dans des opérations publiques sur les dix prochaines années. Cet effort important de la collectivité se traduit de manière concrète et prioritaire par la construction de logements sociaux. La collectivité s’est donné comme priorité d’atteindre le seuil minimum de 20% de logements sociaux sur l’ensemble des communes par une action d’accompagnement. Concernant l’accession aidée à la propriété, l’action de la collectivité est un succès à accentuer pour répondre à une demande forte des ménages. Dans chaque opération publique d’aménagement, une partie non négligeable, à hauteur de 15% de la production de logement, est consacrée à de l’accession aidée.

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Cet effort de la collectivité se traduit également à travers le succès du Prêt à taux zéro de Nantes Métropole qui a permis à de nombreux ménages d’accéder à la propriété en restant sur le territoire de l’agglomération. Ce PTZ a également bénéficié à des ménages, locataires du parc social, en leur permettant ainsi de devenir propriétaires de leur logement. Notre action collective doit se poursuivre sur l’ensemble de notre territoire via les programmes d’amélioration et de renouvellement urbain dans nos quartiers prioritaires. Comme à Malakoff avec le GPV (Grand projet de ville), 1200 logements seront réhabilités d’ici à 2015, aux Dervallières, au Clos Toreau à Nantes où sur le quartier du Sillon de Bretagne à Saint-Herblain. L’intervention sur le parc privé et la lutte contre l’insalubrité ne sont pas oubliées, avec, aujourd’hui, sur DecréBouffay et Chantenay à Nantes, deux OPAH (Opération programmée d’amélioration de l’habitat). Par ailleurs, l’effort de solidarité intergénérationnelle constitue un axe important de nos actions dans un contexte d’augmentation de l’espérance de vie. L’ambition affichée de la collectivité est de permettre à nos aînés de trouver une place adaptée à leurs besoins en termes de confort et d’accès aux services tout en bénéficiant du choix de leur lieu de résidence sur le territoire communautaire. L’ensemble de ces actions en cours et à venir doit nous permettre d’affronter les défis à venir tout en conservant intacte notre cohésion sociale à laquelle nous sommes tous attachés. Les élus de notre groupe vous présentent leurs meilleurs vœux. Contact: groupe.srd@nantesmetropole.fr

Un logement pour chacun Groupe Verts, régionalistes et solidaires.

C’est une priorité parmi les priorités. Trop de personnes sont encore mal logées : logements insalubres, trop petits… La modification de notre PLH doit garantir la construction de plus de logements abordables, mieux répartis sur le territoire communautaire afin de répondre aux demandes en attente et permettant un

véritable parcours résidentiel. À ce titre, nous avons une responsabilité pour que le marché soit réglementé. Il nous faut être plus exigeant vis-à-vis des promoteurs pour développer de vrais logements abordables pour tous. La densification urbaine de la ville centre, intra périphérique, doit s’accompagner d’un renforcement des services publics, des transports collectifs et d’un travail sur les formes urbaines et architecturales favorisant un habitat de qualité, performant énergétiquement, garantissant un vivre ensemble de qualité. Des sites pilotes doivent mettre en œuvre de nouvelles manières d’habiter, intégrant la gestion de l’énergie, de l’eau, des déplacements, de services mutualisés... Le parc ancien est la cause d’une grande partie des émissions des gaz à effet de serre. Nous devons apporter une réponse crédible aux urgences climatiques qui sont face à nous, en développant une politique énergétique ambitieuse de ces logements par le Plan Climat. Enfin, nous travaillons à offrir davantage de structures d’accueil d’urgence pour les publics en difficulté, mais ces structures doivent être mieux coordonnées, avec un accompagnement social plus adapté. Il nous revient en effet de permettre l’accès à l’autonomie et la citoyenneté pour tous. A ce titre, il est pour nous inacceptable que l’association Droit Au Logement ait été condamnée pour avoir soutenu des Sans Domicile Fixe. Non seulement le gouvernement ne cesse de se


matière de logement et d’habitat ? grande politique publique de l’habitat, d’une politique ambitieuse de construction, la loi à venir sera une arme contre le logement social et les locataires, l’État se reposant sur la bonne volonté des collectivités. Nous vous présentons nos meilleurs vœux 2009. Groupe des élu-e-s communistes

Un logement acceptable pour tous Groupe Équilibre et Démocratie. Adopté en

désengager mais il participe à la criminalisation du mouvement social. Le groupe Verts, régionalistes et solidaires vous présente ses meilleurs vœux durables pour l’année 2009.

Logement : faire face à l’urgence Groupe des élu-e-s communistes. Dans le contexte de crise économique que nous connaissons la demande de logement est de plus en plus sociale. Nantes Métropole n’a de cesse, à travers une politique offensive, de financer la construction de logements qui tendent à répondre aux besoins existants. Pour autant, cette volonté affichée connaît ses limites. Au plan local tout d’abord puisque l’effort des communes n’est pas identique. Quand certaines dépassent les 20% de logements sociaux d’autres peinent à atteindre les 4%. Les élus communistes dénoncent cette situation qui va à l’encontre de la mixité sociale et du droit à un logement à prix modéré. C’est pour cette raison qu’ils réclament la modulation de la dotation versée par Nantes Métropole aux 24 communes en fonction de leurs objectifs. Comment ne pas évoquer, enfin, le désengagement de l’État avec une diminution de 7% du budget logement pour 2009. À l’heure où il faudrait se doter d’une

2004, le Programme Local de l’Habitat (PLH) de Nantes Métropole poursuivait 3 objectifs : construire des logements plus nombreux, plus variés et plus accessibles. De réelles avancées ont été réalisées, en particulier en ce qui concerne les logements sociaux, par toutes les villes. Aujourd’hui, une impulsion nouvelle doit être donnée afin d’orienter la politique du logement vers d’autres priorités : - le développement de l’accession sociale à la propriété. Pour cela, il faut déployer une offre abordable et mettre en place des actions sur la solvabilité des ménages : augmenter le nombre de prêts à taux zéro (+ de 50 % des ménages originaires de l’agglomération construisent en dehors du territoire), - l’amélioration des parcours résidentiels des ménages en offrant un habitat accessible au plus grand nombre, - la réhabilitation du parc ancien, qui doit concerner l’ensemble de la Communauté urbaine. Nantes Métropole n’a pas bien assuré son rôle d’intermédiaire entre l’Etat et les propriétaires pour la réhabilitation des logements privés, - la mise en œuvre de la diversité dans les quartiers, pour répondre à l’échec de la mixité sociale géographique, - la réalisation effectives des terrains d’accueil pour les gens du voyage, en particulier ceux déjà décidés, - l’intégration des personnes âgées ou handicapées doit être améliorée, - le maintien d’un rôle d’accueil des populations les plus modestes, - favoriser un environnement urbain de qualité (offres urbaines, dessertes en transports

en commun, services et équipements, réalisation des espaces publics nécessaires, etc...) en y associant davantage les habitants et en étudiant les conséquences de la densification (près de 80 % des logements construits sont collectifs). La prochaine révision du PLH devra mettre l’accent sur toutes ces politiques et notamment développer les dispositifs d’accession à la propriété. Nous vous souhaitons une très bonne année 2009. Les élus du Groupe EQUILIBRE & DEMOCRATIE

Encourager la baisse du foncier et l’éco-construction Groupe Centre, Démocratie et Progrès. Nos

principales propositions : − constituer des réserves foncières à prix maîtrisés, pour éviter l’inflation ; − développer le prêt communautaire à taux zéro ; − revoir les critères d’attribution des logements sociaux, pour faciliter le renouvellement dans la durée ; − favoriser l’offre locative sociale, l’accession à la propriété (neuf et ancien) des familles modestes, l’achat de logements gérés par les bailleurs sociaux et la rénovation du bâti ancien ; − conserver, en partenariat avec les communes, la diversité de l’habitat, condition de leur pérennité ; − densifier le long des axes structurants de transports en commun et en centres-villes, pour permettre à tous les types de population d’y vivre, sans déséquilibre social ; − ajouter aux documents d’urbanisme des mesures contraignantes pour faciliter l’accès des Personnes à Mobilité Réduite ; − informer sur les énergies renouvelables, la démarche Haute Qualité Environnementale et les produits financiers adaptés ; − faciliter l’accès des artisans à ces nouveaux marchés et créer une charte de bonnes pratiques. Une bonne année 2009 à vous toutes et tous. groupecdp@free.fr

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Nantes Métropole agenda

Le Jardin de Pontpierre En cette période où les frimas gagnent nos contrées, que diriez-vous d’une petite incursion en Méditerranée ? Situé à un kilomètre du bourg de Saint-Herblain, le site de Pontpierre est une invitation au voyage, direction le sud. De 1934 à 1983, ce site de 23 hectares fut occupé par une carrière de sable et de gravier. Au plus fort de l’activité, 600 000 tonnes de granulats étaient extraites chaque année. Depuis le printemps dernier, un jardin de plantes méditerranéennes a pris place sur l’ancien site industriel. Aménagé dans la partie nord du site de Pontpierre, ce jardin s’étend sur 5 000 m². Abrité des vents par le front de taille de l’ancienne carrière et exposé plein sud, le lieu est particulièrement propice aux plantes aimant la chaleur et l’aridité. Organisé en cinq parties portant chacune sur un thème végétal différent, et séparées par des allées circulaires, le jardin accueille 17 000 plants. Ainsi, les promeneurs peuvent déambuler successivement dans le jardin de cistes, arbrisseaux à fleurs Saint-Herblain.

Le lycée Clemenceau a 200 ans À l’occasion du 200e anniversaire du lycée Clemenceau, les éditions Coiffard publient un ouvrage consacré à cette institution nantaise. En près de 500 pages, les trois auteurs, Jean Guiffan, Joël Barreau et Jean-Louis Liters, retracent l’histoire de l’enseignement public, éternel rival de l’enseignement religieux si important dans l’Ouest. La parole est donnée à des écrivains, anciens élèves ou professeurs, évoquant le lycée. Enfin, l’ouvrage se termine par la notice biographique de plusieurs centaines d’anciens élèves : Jules Verne, Aristide Briand, Georges Clemenceau, Julien Gracq, Édouard Herriot, Jacques Garnier, René-Guy Cadou, etc. L’Oignon de Trévignolles Théâtre. La Compagnie à l’Envers boucle sa trilogie avec un spectacle décapant et déganté. Cette fois, les trois compères sillonnent les routes de France afin de promouvoir leur patrimoine local : l’oignon. Gare aux délires, ça va encore chauffer sous les tricots ! Le 23 janvier à la Salle Hippolyte Derouet, rue des Papillons aux Sorinières. Tarifs : 4/8 €. Rens. : 02 40 13 00 00. Au pied levé ! Danse. Les quatre drôles de dames de Macadam Tap conjuguent rythme et rire à tous les temps. Le

rythme jaillit d’éblouissants numéros de claquettes, de simples claquements de doigts, ou encore de façon aussi inattendue qu’en frappant des poubelles ou en croquant des biscottes ! Le rire surgit à chaque instant de situations cocasses et d’une énergie gouailleuse qui ne faiblit jamais. Clowns, comédiennes, musiciennes et danseuses hors pair, les Macadam Tap ont tous les talents. Le 27 février à l’Odyssée, Bois Cesbron à Orvault. Tarifs : 8 à 22 €. Rens. : 02 51 78 37 47.

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Dobet Gnahore Musique du monde. Cette chanteuse ivoirienne incandescente, formée à la pluridisciplinarité artistique au village Ki-Yi d’Abidjan, vient nous offrir avec fougue son Afriki. Une Afrique aux sonorités plurielles qu’elle magnifie de sa voix puissante, de son chant habité et de ses danses fiévreuses. Qu’importe la langue, dida, guéré, wolof ou malinké, entre douleur et lueurs d’espoir, son chant et sa musique sont universels et vibrent d’une rare intensité. Le 24 février à la Salle Paul Fort, rue Basse Porte à

roses ou blanches utilisés en parfumerie, le jardin de fétuques, graminées des prés et des bois, le jardin sec qui recèle de nombreux yuccas, le jardin luxuriant où bananiers et lauriers-roses s’en donnent à cœur joie, et enfin le jardin exotique où l’on pourra profiter de l’ombre des palmiers. Au sol, le sable évoque le désert. Un vrai dépaysement instructif, grâce aux nombreuses étiquettes botaniques, et enchanteur. Ne manquent que les cigales. Pour vous y rendre : garez-vous sur le parking de la salle de La Carrière, rond-point des Moulinets.

Nantes. Tarifs : 16/18 €. Rens. : 02 51 72 10 10. Le Visiteur Théâtre. Vienne 1938 : les nazis ont envahi l’Autriche et persécutent les Juifs. Par optimisme, Sigmund Freud ne veut pas encore partir ; mais en ce soir d’avril, la Gestapo emmène Anna, sa fille. Freud, désespéré, reçoit alors une étrange visite. Un homme en frac, dandy léger, cynique, entre par la fenêtre. Qui est-il ? Un fou ? Un rêve de Freud ? Ou bien est-il celui qu’il prétend être : Dieu ? Comme Freud, chacun décidera, en cette nuit folle et grave, qui est le visiteur.

Le 14 janvier à La Fleuriaye, rue Léonard de Vinci à Carquefou. Tarif : 36 €. Rens. : 02 28 22 24 24. Celt Musique du Monde. Né dans les plaines du Connemara, Celt est un condensé de la culture traditionnelle irlandaise. Les jeunes artistes de Galway, Dublin ou Belfast, conjuguent le tempo ambitieux des claquettes, la grâce de la danse, la rythmique frénétique de la musique et la mélancolie des ballades irlandaises. Celt nous invite au voyage au cœur de l’Irlande sauvage, nous emmène dans l’atmosphère

chaleureuse des pubs irlandais. Le 25 janvier à la salle Paul Bouin, Ensemble du Grignon à BasseGoulaine. Tarif : 12 €. Rens. : 02 40 03 53 47. Le Temps d’une Coccinelle Théâtre pour enfants par la Compagnie Atelier de Papier. Qu’est-ce que le temps pour une coccinelle ? Est-ce qu’on calcule vraiment son âge grâce aux points noirs sur son dos ? Ce spectacle joue avec le temps, relatif et constant. Le temps des ombres qui s’allongent, du sable qui coule dans les mains, des horloges qui font tic tac… Mais aussi


Estuaire 2009 >> La deuxième édition de la biennale d’art contemporain investira l’estuaire de la Loire, de Nantes à Saint-Nazaire, du 6 juin au 23 août 2009. Comme en 2007, des artistes du monde entier vont créer des œuvres éphémères, visibles durant les trois mois de la manifestation, mais aussi des œuvres pérennes.

Sortie

www.lesmachines-nantes.fr

Hydrogen Jukebox Nantes. À la fin des années 1940, trois écrivains, William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac, se rencontrent à l’université de Columbia. Ils partagent la déraison d’une vie qui débute, la haine d’une guerre qui finit. Et couvent une œuvre au vitriol. Alcool, sexe, drogue, ils illustrent la profession de foi de Kerouac : « Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, d’être sauvés, qui veulent jouir de tout à la fois ». Leur vie de bohème et leurs œuvres militantes inspireront Mai 68. En 1988, l’auteur Philip Glass part à la recherche d’Allen Ginsberg. Ensemble, ils rassemblent les vers de Kerouac et imaginent Hydrogen Jukebox, un kaléidoscope de l’Amérique des années 1950 à 1980. Vingt ans plus tard, le metteur en scène Joël Jouanneau laisse Hydrogen Jukebox se créer à nouveau. Du 12 au 14 janvier au Théâtre Graslin, place Graslin à Nantes, et les 22, 24 et 26 janvier au Grand T, rue du Général Buat à Nantes.

Tarifs : de 5 à 40 €. Rens. : 02 40 89 84 00 ou www.angers-nantes-opera.com.

La Folle Journée 2009 Nantes. Pour sa 15e édition, le festival de musique classique nantais emprunte les chemins qui mènent

aux sources de la musique de Jean-Sébastien Bach. Quatrième Folle Journée baroque, l’opus 2009 se consacre à Bach, Buxtehude et Schütz. Ambitionnant de présenter une grande partie de l’immense œuvre de Bach, cette édition explore l’œuvre des compositeurs qui l’ont précédé et qui forment l’essentiel de son héritage. Praetorius, Schütz et ses élèves, Reincken, Buxtehude, Böhm, Bruhns, Froberger apparaissent aujourd’hui comme les véritables fondateurs de la musique allemande. Ce sera assurément l’un des mérites de cette Folle Journée 2009 que de porter à la connaissance du public cette œuvre méconnue et rarement jouée en concert. Comme les autres années, la Folle Journée investira toute la région des Pays de la Loire, de Fontevraud à l’île d’Yeu, en passant par Cholet, Challans, Saint-Nazaire, du 23 au 25 janvier. Du 28 janvier au 1er février à Cité internationale des Congrès Nantes Métropole, rue de Valmy à Nantes. Billetterie :

- Guichets de la Cité internationale des Congrès Nantes Métropole à partir du 3 janvier 2009 ; - Internet : www.follejournee.fr à partir du 4 janvier ; - Téléphone : 0892 705 205 à partir du 5 janvier.

le temps des enfants qui grandissent. Un théâtre d’ombres et d’objets, un parcours sonore instructif et ludique. À partir de 4 ans. Le 4 février au Grand T, rue du Général Buat à Nantes. Tarif : 5 €. Rens. : 02 51 88 25 25. La Grande Sophie Chanteuse française née en 1969, La Grande Sophie s’est révélée à la fin des années 90. Au carrefour de la chanson, de la musique pop-rock et du bricolage, son univers pétillant charme par ses mots, ses dérisions et sa spontanéité. Figure de la scène alternative à textes, La Grande Sophie avec sa

musique « beatlesienne » risque bien de devenir une des chanteuses incontournables de la culture pop-rock française. Le 27 février à Capellia, chemin de la Roche Blanche à La Chapellesur-Erdre. Tarifs : 16/27 €. Rens. : 02 40 72 97 58. Aladin Aladin, un pauvre esclave orphelin sans autre bagage que son amour se lance au secours de Shéhérazade, la fille adorée du Grand Calife de Bagdad, enlevée et retenue prisonnière par un puissant et maléfique magicien noir… Mais le Grand Vizir, qui se trouve être le maître d’Aladin,

se voit lui, déjà, calife à la place du calife, et compte bien, pour arriver à ses fins, épouser la princesse de gré ou de force! Le tout mené tambour battant en chansons. Le 11 janvier au Zénith Nantes Métropole, Zac Ar Mor à SaintHerblain. Tarifs : de 20 à 35 €. Rens. : zenithnantesmetropole.com Zeitung Danse par la Compagnie Rosas. Présentée en première mondiale au Théâtre de la Ville en janvier 2008. Dans cette pièce pour neuf danseurs et un pianiste, Alain Franco célèbre l’alliance de la

musique et de la danse, du romantisme et du désenchantement. Une partition signée par Bach, Schönberg et Webern. Une variation lyrique et sombre d’une époustouflante virtuosité, qui consacre la chorégraphe flamande Anne Teresa de Keersmaeker comme l’une des plus grandes. Les 19 et 20 janvier au Grand T, rue du Général Buat à Nantes. Tarifs : 10/20/24 €. Rens. : 02 51 88 25 25. Les Maîtres de Shaolin Les 20 maîtres du kungfuwushu de Shaolin, de notoriété internationale, vous feront vivre la

vie au monastère à travers les scènes les plus audacieuses et les plus magiques. Cet art plurimillénaire venu de Chine, repose sur la trilogie de Shaolin : le physique, le mental et le spirituel. Un spectacle tous publics, rythmique et dynamique, à vous couper le souffle ! Le 28 janvier à l’Embarcadère, rue Marie Curie à SaintSébastien-sur-Loire. Tarifs : de 15 à 25 €. Rens. : 02 40 80 86 05 ou www. saintsebastien.fr. Mon Navire sur la Mer Micro-opéra pour enfants. Ce spectacle réunit deux artistes engagés

dans les écritures et les formes musicales contemporaines : JeanChristophe Feldhandler et Aurélie Maisonneuve. Alliant l’exigence artistique et l’expérience de la rencontre avec le jeune public, Mon Navire sur la Mer mêle voix, images, percussions, gestes, regards. Dans un univers d’une esthétique pure, influencée par l’Orient, une femme en kimono chante, parle, chuchote et nous raconte un voyage, au-delà des mers. Dès 1 an. Le 14 janvier à l’Espace Diderot, place Lucien Le Meut à Rezé.

Nantes Métropole - janvier / février 2009 - 25


Nantes Métropole agenda

Salon d’Art Textile

Orvault. Du 7 janvier au 22 février, le salon d’Art Textile investira le château de la Gobinière. Pour cette 13e édition, le salon accueille les œuvres raffinées, étincelantes, riches et colorées de Shoko Furuta et Ina Georgeta Statescu. Le travail de ces deux artistes, empreint de créativité, de poésie et d’originalité, prouve, si besoin était, que l’art textile est en perpétuel renouvellement et qu’il peut encore nous réserver bien des surprises. Somptueux et tout à la fois enchanteur ! Du 7 janvier au 22 février au château de la Gobinière, avenue de la Ferrière à Orvault.

Rens. : 02 51 78 33 33

Richard III

Saint-Herblain et La Chapelle-sur-Erdre. Théâtre de chair et de papier par la Compagnie Les Aphoristes. En plus du jeu d’acteurs, cette adaptation utilise des personnages de papier, sortes d’origamis géants, pliés et manipulés en direct. Une mise en scène très créatrice et d’une grande sobriété. Le roi Richard III règne par la terreur. Mais Henri Tudor convoite lui aussi la couronne d’Angleterre. Une bataille se prépare donc. Le désir du pouvoir va mettre en péril l’équilibre de la paix. À partir de 14 ans. Le 16 janvier à l’Onyx, place Océane – Atlantis à Saint-Herblain. Tarifs : 10/12 €. Rens. : 02 28 25 25 00. Le 6 février à Capellia, chemin de la Roche Blanche à La Chapellesur-Erdre. Tarifs de 9 à 15 €.

Rens. : 02 40 72 97 58.

Tarif : 6 €. Rens. : 02 51 70 78 00. Génération Frankenstein Humour par la Théâtre du Reflet. À chaque époque son Frankenstein, son monstre et ses modes de création. En s’emparant du film « Frankenstein Junior » de Mel Brooks, le Théâtre du Reflet renoue avec le mythe. La scène théâtrale s’offre aux dialogues endiablés d’un scénario écrit dans les années 1970. Six comédiens remuent la poussière sous le tapis du château ancestral. Quels monstres y trouveront-ils ? À partir de 10 ans. Du 13 au 17 janvier au Théâtre

Universitaire, chemin de la Censive du Tertre à Nantes. Tarifs : 7/11/14 €. Rens. : 02 40 14 55 14. Le Jardin de la Mère Conte en musique par la Compagnie NBA Spectacle. Le paradis des isolés, c’est là qu’on allait le dimanche pique-niquer au bord de la fontaine sans fond, et où, avec mon frère, on s’affrontait à la pêche à la ligne et on jouait à la grande guerre des moutons… Entre vrais faux souvenirs d’enfance, magie des mots et des notes, un récit sensible d’une douce enfance présenté par le

26 - Nantes Métropole - janvier / février 2009

comédien Didier Bardoux, accompagné de Sébastien Mesnil à l’accordéon. Le 1er mars au Café-concert du Loiry, parc du Loiry à Vertou. Tarif : 4 €. Rens. : 02 40 34 76 14. Cocorico Humour. Un spectacle basé sur la virtuosité corporelle de Patrice Thibaud et son sens de l’observation, qui évoque avec humour et poésie nos espoirs et nos défauts, nos habitudes et nos perditions, nos manies et nos tendresses. Aux côtés de Patrice Thibaud, Philippe Leygnac, musicien multiinstrumentiste, mais aussi comédien, voire acrobate

RIDEP Un Monde de dessins de presse

Carquefou. Un pays, un dessin, un message, tel est le concept des Rencontres internationales du dessin de presse (RIDEP) proposées depuis 2000 par la Ville de Carquefou, et ayant à cœur de défendre les valeurs de liberté, d’expression et des Droits de l’homme. Pour leur 10e anniversaire, les RIDEP transposent l’actualité mondiale avec « Un Monde de dessins de presse ». Durant 3 jours, 25 dessinateurs du monde entier témoigneront des combats et des espoirs que portent leurs dessins. Clin d’œil humoristique, l’exposition « Le tour du monde en 300 coups de crayons » permettra de revivre les moments forts de l’actualité mondiale de ces 10 dernières années. En collaboration avec Reporters sans frontières et Amnesty International, des conférences ouvriront le débat : « Liberté d’expression, humour et religions : jusqu’où peuvent-ils dessiner ? », « Informer en zones de conflits : quelle réalité sur le terrain ? ». Du 16 au 18 janvier à La Fleuriaye, rue Léonard de Vinci à Carquefou.

Rens. : www.carquefou.fr/ridep

et dessinateur, ponctue en direct les rêves et péripéties du personnage. Le 10 janvier au Théâtre Boris Vian, rue Edmond Rostand à Couëron . Tarifs : 10/14/16 €. Rens. : 02 40 38 58 80. Fantaisie polaire Théâtre pour enfants par le Théâtre des Sept Lieues. Au commencement du commencement, c’est tout blanc. Dans la nuit des temps, blanc! Ourson polaire, demoiselle Sapin et Boneige vont éclabousser l’hiver. Dans leur nuit des temps, va surgir la chanson des couleurs. À partir de 6 mois. Les 2 et 3 février à

la Salle Vasse, rue Colbert à Nantes. Tarifs : 2/3 €. Rens. : 02 40 73 12 60. 100 violons tsiganes Quand les violons tsiganes résonnent, l’enthousiasme gagne. Alors quand ils sont cent, le plaisir est total. Qu’il s’agisse des élégantes « Danses hongroises » de Brahms ou de la tempétueuse « Danse du sabre » signée Khatchaturian, on se laisse emporter par la fougue et la virtuosité des artistes hongrois. Et que la promenade est belle sur les rives calmes du « Beau Danube bleu » ! Les instruments flamboient de

joie et les polkas débordent de légèreté. Le 23 janvier au Piano’Cktail, rue Ginsheim Gustavsburg à Bouguenais. Tarif : 28 €. Rens. : 02 40 65 05 25. Kalinka Danses et chants traditionnels. Sur scène, 35 danseurs, chanteurs et musiciens vous feront découvrir la culture slave, ses chants et ses musiques populaires interprétés par les virtuoses du « Hightlights of SaintPetersburg ». Kalinka vous propose de vous faire revivre, dans la grande tradition des spectacles « à la russe » et à travers 25


Sortie

V Day au Zénith

Till l’Espiègle

Saint-Herblain. Si vous en avez assez des dîners en tête à tête de la Saint-Valentin, rendez vous au Zénith Nantes Métropole le 14 février prochain. Sur scène, 30 femmes, actrices, comédiennes, chanteuses, sportives, journalistes, musiciennes ou simples anonymes, se succèderont pour lire la célèbre pièce d’Eve Ensler, « Les Monologues du Vagin ». Dans le hall du Zénith, des associations féministes et humanitaires (Sidaction, Unicef) seront présentes, tandis que le parvis sera investi par des troupes de spectacle de rue. Ensuite, le Zénith se transformera en un bal populaire. Grâce à un partenariat avec Nantes Métropole et au bénévolat de tous les artistes présents sur scène, la recette de la soirée sera entièrement reversée à trois associations locales de lutte contre les violences faites aux femmes. Parrainé par Line Renaud, ce V Day se veut un moment militant et festif, une ode à la féminité. Le 14 février au Zénith Nantes Métropole, tramway arrêt Schœlcher. Tarif : 30 €. www.zenith-nantesmetropole.com.

Anne de Bretagne

Couëron. Marionnettes. Les

facéties de Till l’Espiègle, petit personnage frondeur et épris de liberté. Till est le héros d’aventures picaresques inépuisables qui mettent en avant la victoire de l’intelligence et de l’astuce sur la force brute et la bêtise des puissants et des faibles. « Il y a quelques années, j’ai raconté l’histoire de Till l’Espiègle à mes enfants et nous avons ri ensemble. J’ai voulu créer un Till farcesque, donnant l’image d’un être libre, bouillonnant de vie », explique Guy Jutard, metteur en scène. Le 17 janvier au Théâtre Boris Vian, rue Edmond Rostand à Couëron.

Tarifs : de 3,5 à 7,5 €. Rens. : 02 40 38 58 80.

Basse-Goulaine. La vie d’Anne de Bretagne, figure emblématique de Nantes, est ici présentée, par l’Agence culturelle de Bretagne, à travers des enluminures provenant de célèbres manuscrits. Ce personnage, qui fut la cible de complots en son temps, reste aujourd’hui encore une figure marquante de l’histoire de la Bretagne et de la France. Cette exposition, avec sa riche iconographie, nous apprend à mieux connaître la destinée hors du commun d’une femme hors du commun. Du 13 au 24 janvier à la Médiathèque René-Guy Cadou, place de la Chantrie à Basse-Goulaine.

Entrée libre. Rens. : 02 40 06 00 22.

tableaux vivants, 300 ans de la vie de la capitale des tsars de l’ancienne Russie. Le 8 février à la Cité des Congrès, rue de Valmy à Nantes. Tarifs : 25/40/45 €. Rens. : congres-nantes.fr.

son talent : sensualité, gourmandise, virtuosité, clarté de l’articulation, sens du swing. Les 26 et 27 février à La Fleuriaye, rue Léonard de Vinci à Carquefou. Tarif : 20 €. Rens. : 02 28 22 24 24.

Anne Ducros Musique actuelle. Anne Ducros, la voix féminine du jazz français, est une chanteuse d’exception, riche d’un parcours exigeant et singulier, qui donne à sa musique toute sa consistance. Gratifiée de multiples et prestigieuses récompenses, c’est indéniablement sur scène que la chanteuse donne la pleine mesure de

VOILA Les Américains Spectacle musical par l’Ensemble Skéné. Une expédition musicale, sonore et visuelle, dans un Far-West bigarré et subjectif, un rêve d’Amérique peuplé de pionniers fondateurs de la musique américaine du XXe siècle et d’aujourd’hui. Soutenu par une création vidéo, le spectacle réunit

des musiciens, une chanteuse et l’acteur Geoffrey Carey. En contrepoint d’auteurs emblématiques souvent contestataires, son récit est le fil rouge insolite d’une autre Amérique. Du 24 au 27 février au théâtre municipal de Rezé, rue Guy Lelan. Tarifs : de 8 à 15 €. Rens. : 02 51 70 78 00. Hop là, nous vivons ! Théâtre par la Compagnie La Fidèle Idée. Karl Thomas, prisonnier politique, est gracié in extremis et conduit dans un asile. À sa sortie, 8 ans plus tard, l’Allemagne

a beaucoup changé. Ses amis aussi. Seuls le cynisme et le réalisme sont désormais d’usage. Mais Karl Thomas ne peut se résoudre à abandonner son rêve d’un monde meilleur. À travers ce destin singulier et tragique, Ernst Toller brosse le portrait d’une époque et une galerie de personnages emblématiques de nos démocraties. Le 27 février au Théâtre Boris Vian, rue Edmond Rostand à Couëron. Tarifs : 6/8/11 €. Rens. : 02 40 38 58 80.

l’Amérique contemporaine. Un jeune chanteur célèbre, violent et tourmenté, chuchote son malaise sans pudeur à l’oreille du spectateur. Un garçon joué par une jeune fille à demi nue, enfant à la sexualité crue qui porte un regard brutal sur lui et ses contemporains. Portrait à la fois terrifiant et fascinant de l’individu noyé dans le vide d’aujourd’hui. Du 22 au 24/01 au Lieu Unique, quai Ferdinand Favre à Nantes. Tarif : 11 €. Rens. : 02 40 12 14 34.

Dedans Dehors David

Petit Jean le Bossu Conte. Dans ce spectacle, inspiré d’un conte

Théâtre. Une descente dans les obsessions de

traditionnel breton, Marc Michaut nous emmène au pays des korrigans et des lutins. Ces petits êtres magiques qui vivent dans la lande bretonne exauceront-ils le vœu du pauvre bossu ? Au son de l’accordéon diatonique et de la guimbarde, les enfants participent activement à cette histoire issue du folklore breton. À partir de 3 ans. Le 17 /01 à la Médiathèque René-Guy Cadou, place de la Chantrie à BasseGoulaine. Entrée libre / réservation obligatoire : 02 40 06 00 22.

Nantes Métropole - janvier / février 2009 - 27


Esprit métropolitain

L

orsque l’on approche un champion, il y a dans ses yeux quelque chose qui brille encore, même longtemps après sa victoire. Une joie discrète qui a la brillance de la soie. Julien Bontemps, 29 ans, a décroché une médaille d’argent aux derniers Jeux olympiques de Pékin en planche à voile. Plusieurs semaines après les épreuves qui l’ont vu triompher sur le bassin de Qingdao, l’athlète irradie de bonheur tel un astre. Que ressent-on au moment où l’on franchit la ligne et que l’on sait la médaille gagnée. « C’est une très grande émotion, ditil cheveux aux vents sur les quais de l’Île de Nantes. Une immense joie. J’étais au bout

Le rêve de la médaille Julien Bontemps a décroché une médaille d’argent aux Jeux olympiques de Pékin. Un rêve d’enfant pour cet habitant du Pellerin.

de la fatigue. Il y avait les larmes. J’ai tout physiquement, mentalement. Sans eux, je lâché. » Et à qui l’on pense ? « À ma famille, n’aurais pas cette médaille. » à ma femme, Irina, à ma mère, mon père, à Avant d’avoir cette rage de vaincre, cet esprit mes entraîneurs, à mes partenaires d’entraî- de compétition qui anime tout sportif de haut nement, à mes amis, à toutes ces personnes niveau, Julien a été un petit garçon, étonqui m’ont aidé, soutenu, encouragé, supporté namment né, non en bord de mer, mais en bord de lac, à Gérardmer dans les Vosges. aussi, pendant la préparation… » « Il y avait un club de voile. » Le Dans la conquête des cimes vent emportera l’ado à La Baule, olympiques, le champion « Maintenant, au centre d’entraînement, puis n’est en effet pas seul. Dans je vise les JO de une discipline individuelle Londres en 2012. » le jeune homme fera sport études. Son talent lui fera intégrer comme la planche à voile, ces alliés sont aussi nombreux que ses adversai- l’équipe de France en 1998. Champion d’Eures sur la ligne de départ. C’est à son équipe rope en 2001 puis en 2003, puis champion donc que Julien rend hommage en premier. du monde en 2004, ce membre du club de « Françoise Le Courtois m’entraîne depuis 15 voile de l’AS PTT Nantes part à Athènes ans, Jean-Claude Ménard, mon préparateur dans la peau d’un futur dieu de l’Olympes. mental, me suit depuis 10 ans. Je les remer- Faustine Merret, son alter ego féminin, cie profondément. Ils m’ont suivi jour après décroche l’or. Lui ? Patatras. « J’étais favori. jour, m’aidant à progresser techniquement, J’ai terminé neuvième. C’était un échec dur

Adresses, numéros et sites utiles • SAMU (urgence médicale) 15 • Pompiers  : 18 • Police  : 17 • SOS médecins  : 02 40 50 30 30 • Allô Enfance Maltraitée  : 119 • Sida Info Service  :

•  Nantes Métropole 02 40 99 48 48 www.nantesmetropole.fr www.me-metropole-nantaise.org

• Infocirculation

www.infocirculation.fr

• Tan 0 810 444 444 www.tan.fr

28 - Nantes Métropole - janvier / février 2009

Prix d’un appel local.

• Centre des Expositions 02 40 99 48 94 • Parkings NGE 02 51 84 94 51 www.nge-nantes.com

• Office de Tourisme de Nantes Métropole (OTNM) 0892 464 044 www.nantes-tourisme.com

à vivre. J’ai pensé arrêter. Mais la passion était là. Je devais continuer. Cela aurait été plus dur encore d’arrêter. » Son palmarès s’étoffe d’un nouveau titre de champion du monde en 2005. Puis il collectionne les places d’honneur sur les podiums européens et mondiaux. Le 20 août 2008, Julien Bontemps offre à la France sa trentième médaille aux JO de Pékin. « Sur le podium, c’est un honneur et une fierté de représenter son pays. » Mais encore ? « C’était un grand soulagement, après tout ce stress accumulé. Mais c’était surtout la réalisation d’un rêve. Mes proches étaient très contents pour moi. » Un autre rêve ? « Avoir un enfant », confesse le champion. « J’aimerais aussi soutenir une association de protection de l’environnement. Aider les jeunes à protéger notre planète. » Et sur le plan sportif ? Eh bien, lorsqu’il reste une marche à franchir sur un podium, les grands champions veulent toujours faire un pas de plus. « Les JO de Londres en 2012. Il faut d’ailleurs que je trouve des partenaires… » Pour viser l’or, encore, et le décrocher, il faut aussi de l’argent. • David Pouilloux Nantes Métropole, 2 cours du Champ de Mars 44923 Nantes CEDEX 9. Directeur de la Publication  : Jean-Marc Ayrault. Codirecteur de la publication  : Frédéric Vasse. Rédacteur en chef  : David Pouilloux. Rédactrice  : Carole Paquelet. Photographe  : Patrick Garçon. Mise en pages : Studio NM. Ont collaboré à ce numéro  : Franck Albert, Caroline Demaison, Édith Panigot, Emmanuelle Ramond, Sylvia Gillion, Hélène Balasakis, Isabelle Corbé, Emmanuel Bouvet, Fabien Le Dantec, Anne Le Pennec, Gilles Rihet. Diffusion  : La Poste - Virginie Barbault et Sophie Oliviero. Éditeur  : Direction de la communication de Nantes Métropole. Infographie  : idé. Impression  : Imaye Graphic, Label IMPRIM’VERT, Laval.


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