Journal n°06 - Novembre / Décembre 2006

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Métropole

inauguration

BusWay :

c’est le jour J !

Pages 3 et 22 Nantes

Quand les nefs se dévoilent Page 7 Métropole

Zénith : l’heure du grand spectacle Page 2 PATRICK GARÇON

Communauté urbaine

Des logements pour tous Face au défi du logement et de l’habitat, Nantes Métropole mobilise ses forces. Un dossier pour comprendre l’action de votre agglo.

Mieux prévenir les risques

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Infographie du dossier

Habitat et logement Pages 12 et 13

Basse-Goulaine / Bouaye / Bouguenais / Brains / Carquefou / Couëron / Indre / La Chapelle-sur-Erdre / La Montagne / Le Pellerin / Les Sorinières / Mauves-sur-Loire / Nantes / Orvault / Rezé / Saint-Aignan-de-Grand-Lieu / Saint-Herblain / Saint-Jean-de-Boiseau / Saint-Léger-les-Vignes / Sainte-Luce-sur-Loire / Saint-Sébastien-sur-Loire / Sautron / Thouaré-sur-Loire / Vertou

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Métropole grands événements Histoire de Zénith Lancé dans les années 80, le concept de «Zénith» a vu le jour grâce à Daniel Colling et Daniel Keravec, deux spécialistes de la production musicale.

Le concept deviendra salle de spectacle sous le crayon des architectes Philippe Chaix et Jean-Paul Morel. Auteurs du premier Zénith, celui de Paris en 1984, cette équipe originelle a été retenue par Nantes Métropole pour le Zénith métropolitain, le douzième de France.

Son jeune directeur, Denis Turmel, nous explique le pourquoi du comment du Zénith Nantes Métropole. «La plupart des salles de spectacles produisent les artistes et proposent une billetterie. Le Zénith fonctionne autrement. Le principe : un producteur loue, à l’exploitant du Zénith, la salle de spectacle.» Ce producteur peut donc lancer dans cette arène l’artiste qu’il estime capable de remplir cette grande salle. Pas étonnant alors de retrouver à l’affiche, dès le 4 décembre, le groupe

Les 4, 7, 8 et 9 décembre, quatre soirées d’inauguration et de fêtes exceptionelles.

Zénith : ouverture imminente Début décembre, le Zénith Nantes Métropole ouvrira ses portes aux visiteurs et aux artistes… Plusieurs délicieuses soirées en perspective.

D Denis Turmel et Daniel Colling

Placebo, puis Jean-Louis Aubert ou Patrick Bruel. A leur suite, Age tendre et tête de bois, Guy Bedos, Pierre Perret, Muse, Florence Foresti, Indochine, Garou, Aïda, Pietragalla, Johnny Hallyday, Pascal Obispo, Michel Leeb, Holiday on Ice, Linda Lemay, Franck Michael, Jean Marie Bigard, André Rieu, Grande Guinguette, Star Academy, Eddy Mitchell, Laurent Gerra et Chimène Badi, le Roi Soleil, Renaud et Zazie. L’un des clous du spectacle sera de recevoir la troupe des Enfoirés, en janvier, et ce durant 6 jours. Soit 50 000 places disponibles. Faites votre choix !

Pour en savoir plus :

www.zenith-nantesmetropole.com

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ans un mois exactement, le Zénith «Spectacle rock, comédie musicale, artisNantes Métropole s’offrira à vous. tes de variété, comique, poursuit Denis TurAvant l’arrivée des vedettes du rock mel, Directeur du Zénith, cette salle a et du rire, la nouvelle salle de spec- vocation à recevoir des artistes populaires tacle montrera ses formes à qui vou- dans toutes les familles du spectacle dra les contempler. Le dimanche 3 vivant.» L’originalité de la salle, c’est de décembre, lors d’une journée de portes reprendre pour la scène et les gradins, la ouvertes, le grand public disposition d’un amphithéâtre, pourra découvrir le bâtiment, «Le Zénith est si chère aux Grecs et aux la scène et la salle. La suite ? une offre Romains.Cette forme antique Vous l’imaginez. Les 4, 7, 8 et complémentaire permet d’assurer à tout specta9 décembre, quatre journées des salles de teur, quel que soit l’endroit où de concerts exceptionnels spectacle il se trouve et la configuration pour inaugurer cette nouvelle existantes.» de la salles (de 1800 à 8500 plasalle du grand ouest, le Marie-Françoise Clergeau, ces), un confort, une vue sur la deuxième Zénith de France en vice-présidente de N.M. scène et une acoustique irréterme de capacité. prochable. «L’un des autres Le 4 décembre : Placebo et Émilie Simon, atouts du Zénith métropolitain, explique le 7, Jean-Louis Aubert, Cali, et Smooth, le Marie-Françoise Clergeau, vice-présidente 8, Tool et Mastodon, et le 9, Patrick Bruel, de Nantes Métropole en charge des grands Francis Cabrel et Laurent Voulzy. équipements, c’est aussi les conditions «Tous les publics et tous les répertoires d’accès pour les personnes handicapées, et auront leur place, rapporte Daniel Colling, la présence d’une boucle magnétique inventeur du concept Zénith et grand mon- (unique en France) qui permettra aux persieur du monde du spectacle. sonnes malentendantes de profiter au Pour la première année d’exploitation, nous mieux de la musique.» Tout pour la visons 90 spectacles et 300 000 entrées.» musique, donc ! •

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Un week-end festif de découverte «à la carte»

A service exceptionnel, week-end exceptionnel. Pour fêter son arrivée dans la métropole, la ligne 4 se laissera découvrir gratuitement les 4 et 5 novembre.

Gardez la ligne en BusWay Édito

Plus que quelques jours de patience : les 4 et 5 novembre, pour fêter son inauguration, le BusWay se laissera découvrir sur toute la ligne… gratuitement.

Le BusWay reliera la Porte de Vertou à la place Foch en 20 min.

«Pour aller au Conservatoire, originalité, très marquée par c’est bien celui là ?». «Oui rapport aux véhicules traditionmadame, mais pas tout de nels. Avec 45 places assises -120 suite… Aujourd’hui c’est juste au total- quatre ouvertures aux pour une visite». Durant la portes coulissantes, deux rampes Semaine de la d’accès horizontaMobilité, du 16 «Sur l’axe qu’il les, le BusWay joue au 22 septembre, dessert, le BusWay la carte de l’accesles habitants de permettra de sibilité maximale. la métropole ont doubler, voire Placés en hauteur, pu découvrir le tripler le volume les diodes lumiBusWay, appréneuses jaunes du cier son esthé- de passagers schéma de ligne tique, tester le utilisant les dynamique s’alluconfort de ses transports en ment pour indisièges… et pa- commun.» quer la prochaine tienter un peu. François de Rugy, vice-président de N.M. station. «Mais une Les questions se des grandes noubousculent : «Il a des rails ? veautés de ce véhicule réside Ah, des roues… Il est plus long dans l’intégration de quatre qu’un bus, non ? Il fait la même écrans plats. Ils indiqueront, taille ! En tout cas, on dirait vrai- début 2007, à l’arrivée d’un pôle ment un tram». Mais le gris d’échanges, le temps disponimétallique du véhicule, ses vitres ble avant le départ de son bus noires et son liseré orangé, son ou son tramway» commente carénage, sont les signes de son Philippe Bègue, chef de projet

technique véhicules BusWay. Environ 25 000 voyageurs sont attendus quotidiennement sur cette nouvelle ligne de bus gérée comme une ligne de tramway, dont pourront aussi profiter les automobilistes grâce aux 830 places de stationnement gratuit réparties sur les quatre parkings relais (P+R) de la ligne.

Chantal, adepte de la marche à pied, attend avec impatience la mise en service de la ligne pour se rendre à l’école d’infirmières.

Et pour elle en tout cas, pas d’hésitation possible, dans un BusWay «on se croirait presque dans le métro !». •

Le BusWay en pratique Comme le tramway, le BusWay sera en service 7/7 jours, de 5 h à 0 h 30 environ. Il circulera toutes les 4 minutes entre 7 h et 9 h – 12 h et 14 h – 16 h 45 et 19 h.

Nantes métropole mobilise d’importants moyens en faveur du logement. Engagé depuis 2004, année de l’adoption à l’unanimité du Programme local de l’habitat (PLH) de l’agglomération qui fixe nos objectifs en la matière, cette politique volontaire commence à porter ses fruits. La construction de logements est depuis lors en forte progression. En 2006, ce sont plus de 4 700 logements qui vont être lancés, dont 900 logements sociaux.

La contribution de Nantes Métropole est multiple : acquisition de foncier ; participation active à la réalisation de nouveaux quartiers, notamment en veillant à un bon équilibre dans l’offre des logements proposés ; attribution de prêts à taux zéro pour favoriser l’accession à la propriété pour les jeunes ménages de l’agglomération ; soutien à la réhabilitation ou à la réalisation de logements sociaux (avec une aide moyenne portée à 6000 euros par logement, soit le triple de celle accordée par l’Etat).

Tout ceci est rendu possible grâce à l’appui résolu des 24 communes de Nantes Métropole qui partagent la même volonté de promouvoir un développement durable maîtrisé, solidaire. Avec le souci permanent d’éviter l’étalement urbain, et de faire en sorte que la ville soit accessible à tous.

JEAN-MARC AYRAULT

Président de Nantes Métropole

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Laisser «Libre cour» à votre culture À l’issue de 18 mois de travaux, la médiathèque de Vertou a été inaugurée début septembre, avec le concours de Nantes Métropole.

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nstallée en plein centre, dans l’ancien hôpital de la ville dont l’architecture a été conservée, la médiathèque «Libre cour» s’étend sur 1300 m2 de salles et rayonnages. Près de 100 m2 correspondent à la cour originelle.

Celle-ci a été investie et aména-

« Cette médiathèque incarne un pont entre le passé et l’avenir… » Laurent Dejoie, Maire de Vertou.

gée, avec un toit en charpente métallique et tuyaux apparents et de grandes baies vitrées ouvrant sur la rue. «Nous souhaitions que cette médiathèque incarne un pont entre le passé et l’avenir, avec des matériaux contemporains dans un bâtiment ancien. Que ce lieu historique retrouve une nouvelle jeunesse. » explique Laurent

Dejoie, maire de Vertou.

Autres matériaux, le bois et l’ardoise se combinent dans un lieu conçu pour une fonctionnalité maximale : une signalétique pour les personnes handicapées et malvoyantes, un éclairage direct, subtilement atténué grâce à une coursive, pour éviter un rayonnement trop intense sur les livres, des déflecteurs au plafond… Outre un poste multimédia pour les tout petits, plusieurs salles sont destinées à accueillir des réunions, groupes de travail, expositions…

Développement durable oblige, la toiture est végétale, afin de limiter les chocs thermiques, un stockage des eaux pluviales complétant l’installation.

Adultes, adolescents et enfants : il y en a pour tous les âges et pour tous les goûts, parmi les 30 000 documents recensés, dont 3000 CD. De plus, une partie de l’ancienne chapelle a été préservée et aménagée pour accueillir des lectures de contes et des concerts.

L’objectif est «qu’on y passe du temps», insiste Laurent Dejoie, rappelant la liberté de l’accès, seul l’emprunt étant payant. Un accès

favorisé, de plus, par la proximité de transports en commun.

Cette transformation de l’ancienne bibliothèque en médiathèque se traduit aussi en termes d’effectifs, qui sont passés de 4 à 11 personnes.

Financée à 70% par la mairie, elle aura coûté pas loin de 4,7 millions d’euros (Nantes Métropole y contribue pour 1/6). En fait, la médiathèque est «le premier édi-

fice du renouvellement urbain», a rappelé le maire : en effet, l’aménagement piétonnier autour de Libre Cour, soutenu par Nantes Métropole, sera le deuxième temps fort urbanistique de la ville, fin 2008. • Libre cour, rue Henri Charpentier, Vertou.Tél. 02 40 34 88 87 www.mairie-vertou.fr

Vue de l’intérieur, la médiathèque montre son ancienne architecture.

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Un chauffeur pour faire vos courses !

Un chauffeur pour faire vos courses, une proposition des commerçants.

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Après la « Semaine coup de cœur » organisée du 29 septembre au 7 octobre dernier à l’occasion de la réouverture de la rue du Calvaire, l’association des commerçants du centre ville de Nantes « Plein Centre », a décidé de vous faciliter la vie. Comment ? En mettant des chauffeurs à votre disposition lors de vos séances de shopping.

Ce service de voituriers, déjà expérimenté en 2005, sera reconduit cette année du 11 au 23 décembre, de 14h30 à 19h30. Les clients de magasins participants à l’opération pourront ainsi se faire raccompagner jusqu’à leur domicile s’ils habitent Nantes, ou jusqu’au parking-relais de leur choix, s’ils habitent une autre commune de l’agglomération.

En 2005, cette initiative a été couronnée de succès avec près de 900 courses effectuées. Cette année, l’objectif est de doubler ce chiffre pour que vous puissiez réaliser vos achats en toute tranquillité. •

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Soutenir les entreprises solidaires Grâce à plusieurs dispositifs, le Fondes soutient financièrement les entreprises d’économie sociale et solidaire.

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réé en 1997, le Fonds de développement solidaire (Fondes) est financé par les collectivités territoriales (Pays de la Loire, Département, Ville de Nantes, Nantes Métropole), l’État, la Caisse des dépôts, des banques et des fondations. Ses cinq antennes départementales emploient 11 personnes. À l’image des structures d’autres régions, membres du réseau France Active, le Fondes propose plusieurs dispositifs, parmi lesquels le FAG (France active Garantie) qui apporte des garan-

teur du Fondes. Chaque dossier est expertisé. «On étudie l’adéquation porteur/projet, la faisabilité économique. Une analyse est faite pour trouver le meilleur montage financier.»

Le dossier est ensuite soumis à un comité d’engagement, qui prend une décision. Autre dispositif, le FGIF (Fonds de garantie à l’initiative des femmes) est un fonds d’état. «20 % des garanties FGIF en France ont

été réalisés par le Fondes des Pays de la Loire» rappelle Grégoire Delrue, ajoutant : «On aime dire qu’ici, une créatrice sur deux est un homme.»

En 2005, 500 créations d’entreprises ont été accompagnées sur la Région (200 avec une garantie bancaire, 300 avec un prêt d’honneur de l’État). 83 d’entre elles, soit 20 % (163 emplois concernés), sont localisées sur la métropole nantaise. •

« Lutte contre l’exclusion, service à la personne, commerce équitable… Le Fondes accompagne des projets d’entreprises sociales et solidaires. » Grégoire Delrue, directeur du Fondes.

ties bancaires dans les cas de reprise ou création d’entreprise : «Le but est d’aider à décrocher un prêt bancaire à taux préférentiel, sans frais de dossiers.» explique Grégoire Delrue, direc-

MAISON DE L’EMPLOI Depuis le 14 septembre, l’espace Rezé-Pont Rousseau de la Maison de l’emploi est ouvert à tous les publics en recherche d’emploi. Après les Dervallières et la Bottière, la Maison de l’emploi de Rezé est la troisième mise en service.

Rens.:8,rue Jean-Baptiste Vigier, 44400 Rezé.Tél. : 02 51 70 32 17

CROISSANCE EFFECTIVE L’Unedic publie les chiffres de l’emploi salarié privé. La performance économique mérite d’être saluée : tandis que, sur l’ensemble de la France, le taux de croissance des effectifs salariés en 2005 s’établit à 0,7 %, l’emploi dans les entreprises de Nantes Métropole progresse de 2,5 %.

Grâce à l’obtention d’un FGIF (Fonds de garantie à l’initiative des femmes), Nathalie Gauvreau, 26 ans, a ouvert, début juillet, sa boutique de confection sur mesure et de vente de vêtements.

Anago, 17 rue Voltaire 44000 Nantes

Consolider et développer l’emploi Le Fondes accompagne financièrement le développement et la consolidation de structures d’utilité sociale, associations ou entreprises. Et ce, quand ces dernières créent ou soutiennent des emplois pour les personnes en difficulté. C’est ainsi une façon de maintenir ou de développer l’emploi. Sur la Région Pays de la Loire, une quarantaine d’entreprises (dont une vingtaine sur l’agglomération nantaise) sont soutenues.

L’enveloppe globale est d’1,5 million d’euros. Enfin, destiné aux mêmes structures, le Dispositif local d’accompagnement est, lui, plus technique.

Un diagnostic de l’entreprise est réalisé. Des missions d’appui conseil peuvent être effectuées par des consultants spécialisés.

Au total, ce dispositif concerne 180 entreprises sur la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire, dont 59 sur l’agglomération nantaise.

Fondes, (Antenne Loire-Atlantique), 6 rue de Bel-Air, 44000 Nantes. Tél. 02 28 08 21 21.

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GOÛT ET COULEURS… Jean-Pierre Macé, architecte de l’agence Tetrarc, explique ses choix pour la route de Vannes : « Des rochers colorés qui sortent de terre ?

Pour border et protéger les espaces verts. Rouges et bleus ? Leurs couleurs vives sont là, elles, en écho aux enseignes lumineuses des commerces ! Le terre-plein central en imitation pierre rappelle l’ancienne voie romaine. Les pins maritimes, bordés d’herbes folles composées de sagines et de carex, soulignent que la route de Nantes à Vannes va jusqu’à la mer. »

Patrick Rimbert, vice-président de Nantes Métropole, en charge des projets urbains.

Quels sont les enjeux urbains d’un aménagement comme celui de la route de Vannes ?

L’un des premiers aspects est la requalification de cette route en entrée de ville, grâce à un aménagement de qualité, arboré, comme un vrai boulevard. Il y a des pistes cyclables, les piétons peuvent circuler d’un point à un autre… On a marqué l’urbanité de cette entrée de ville, à l’image du quartier Clos Toreau, contigüe à la ligne 4 BusWay. Autre point très important : cet aménagement de la route de Vannes devrait être un levier pour une transformation de ce centre commercial linéaire, avec, sans doute, la mise en place d’une signalétique commune des commerces et une évolution qualitative du bâti commercial, qui existe déjà. L’objectif est d’avoir une rue commerçante pérenne, plus urbaine, moins hors la ville.

La route de Vannes

Entre la porte de Sautron et le carrefour Thébaudières-Morlière, une entrée d’agglomération vient d’être redessinée et inaugurée le 21 octobre dernier. Visite entre pins et code-barres.

Désormais, une voie centrale accueille le transit sur deux voies, transports en commun compris, avec une fluidité améliorée par la transformation des carrefours en giratoires, simples, légèrement bombés.

Fonctionnant comme des rues, des contre-allées permettent l’accès aux commerces, avec, nouveauté, des trottoirs côté façade, pour les piétons. Entre les deux, un espace gazonné, parsemé d’énormes cailloux rouges et bleus tenant lieu de bornes anti-stationnement, comprend un aménagement cyclable. Les passages pour piétons sont en nombre, 19 au lieu de 6 auparavant, et plus adaptés aux cheminements. Certains empruntent à la signalétique commerciale, avec une matérialisation sous forme de codebarres !

Voilà quelques-unes des transformations les plus visibles de cette portion d’1,7 kilomètre de la route de Vannes, au terme de deux ans de travaux et moult réflexions. «Nous voulions préserver les deux fonctions, pas forcément compatibles, de la route de Vannes : celle de route pénétrante et d’axe de transit intercommunal entre Orvault et Saint-Herblain, et celle de pôle commercial.

Il fallait réorganiser l’espace tout en respectant ses fonctions, son caractère urbain et en préservant l’activité existante.» rappelle Manuel Fernandez, chef de projet à la direction de l’espace public de Nantes Métropole.

Des candélabres et des pins.

Cette réorganisation passe aussi

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par la plantation de 136 pins parasol, «clin d’oeil à la mer», envisagés «comme une signalétique destinée à cadrer l’espace». Ou par un meilleur éclairage, sous forme de candélabres aux formats variables, «50% de l’activité commerciale se faisant en fin de journée». Celui des giratoires, sous forme de diodes aux couleurs changeantes, est le plus étonnant. Lors de ce

grand chambardement, les commerçants ont été associés dès l’origine du projet et tout au long des travaux. Des solutions pour maintenir la circulation et l’accès aux commerces ont été aménagées durant les travaux (itinéraires malins, signalétique et jalonnement commercial spécifiques, mutualisation des accès…). La prochaine tranche des travaux débutera en 2008. •

Bilan positif pour les commerçants «Les commerçants sont fiers de leur axe, qui est devenu plus esthétique» estime Tony Lesaffre, PDG d’Europcar Atlantique et co-président de l’association des commerçants de la route de Vannes. Celle-ci regroupe une centaine de commerçants sur les 350 recensés sur cet axe commercial de première importance.

Plusieurs de leurs souhaits ont été pris en compte : des rond-points plus nombreux, des places de parkings préservées «et même améliorées» ainsi qu’une bonne visibilité des commerces: «On ne voulait pas un mur vert, qui cache les façades. Le projet des îlots de pins parasols est donc très bien.». Pour le reste, un satisfecit aux responsables du projet et leur «souci d’écoute, de concertation et d’arrangement permanent». Un nouveau logo vient d’être choisi par l’association des commerçants (voir haut de page).

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Stationnement. Deux nouveaux parcs en enclos Tourville (148 places) et Bellamy (78 places) viennent d’être ouverts.

Les Nefs mises à nu

FELTRE ET CALVAIRE

Une cathédrale de fer et d’acier est apparue au cœur de Nantes, sur la pointe ouest de son île.

Les nefs des Chantiers de la Loire ont été déshabillées, révélant au monde toute leur superbe.

«Ces nefs sont nées avec le 20e siècle. Construites à partir de 1902, elles abritaient les ateliers de grosse chaudronnerie des Chantiers de la Loire. Chaque jour, des milliers d’hommes investissaient le site pour construire ces énormes mécaniques parfaitement huilées. Jusqu’en 1987, date de la fermeture des chantiers, elles ont été l’un des hauts lieux de la construction navale nantaise. Nous nous sommes battus pour qu’elles restent debout», raconte Jean Relet, président de la Maison des Hommes et des Techniques et ancien de la navale.

Machines de l’Ile. Dans quelques mois, les nefs de la Prairie aux Ducs accueilleront un nouveau pôle touristique et culturel. Dans la partie sud de l’édifice, s’implantera la Fabrique, lieu de création dédié aux musiques actuelles, aux arts visuels et numériques. Dans la partie nord, face au quai de la Fosse, ce seront les Machines de l’Ile, nées de l’imagination de François Delarozière et Pierre Oréfice, qui prendront possession du lieu.

Grâce à ces projets, les nefs des

CHÂTEAU DES DUCS

L’ossature en acier des nefs évoque la charpente d’un navire.

Chantiers de la Loire, symboles du passé naval et industriel de Nantes, vont renaître. Leur valeur historique est reconnue.

«Le projet de réhabilitation du site visant à en faire un espace public à caractère patrimonial est un élément très positif.

Toutes les traces du passé vont être conservées et valorisées, se félicite Jean Relet. Les chantiers

navals, c’est le lieu de la culture industrielle et maritime de Nantes. Aujourd’hui, nous avons un peu peur qu’ils soient vidés de leur sens. Nous n’avons jamais été pour la transformation du site en mausolée mais nous voulons qu’il reste celui de la culture ouvrière. Les projets menés ici doivent renforcer la symbolique des lieux». •

Une nouvelle salle d’activités à Sautron Cette opération menée par la Mairie de Sautron a bénéficié du soutien de Nantes Métropole.

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La rue de Feltre et la rue du Calvaire, à Nantes, ont fait l’objet d’une vaste opération d’aménagement. Cet axe majeur du commerce nantais a été inauguré le 29 septembre dernier. Le samedi près de 24 000 piétons l’empruntent. En concertation avec les commerçants et les riverains, la Ville de Nantes et Nantes Métropole ont élaboré un programme visant à dynamiser l’attractivité de son centre ville, en privilégiant, le parcours piétonnier et commercial du centre ville, tout en améliorant l’offre de transports en commun.

Club photo, peinture sur porcelaine, bricolage pour les juniors, dessin, encadrement… À Sautron, ces multiples activités avaient besoin d’un nouveau cadre où chacun pourrait exprimer sa passion. En 2007, un bâtiment de 450 m2 s’élèvera pour accueillir les associations proposant tout ce panel de loisirs. Mêlant architecture contemporaine et style traditionnel, ce bâtiment communal sera construit à côté de l’Espace Saltéra avec le concours financier de Nantes Métropole.

Dans le même temps, et au même endroit, les anciens ateliers municipaux seront transformés en Espace Jeunes. •

C’est désormais officiel, l’édifice ouvrira ses portes aux visiteurs à compter du 8 février 2007. Pour le découvrir avant l’ouverture : www.chateau-nantes.fr

ENQUÊTES PUBLIQUES Deux nouveaux ponts vont voir le jour sur la Loire. Les enquêtes publiques seront lancées du 15 novembre au 22 décembre 2006. Vous pouvez vous renseigner dans les mairie annexes de Beaulieu et de Malakoff, ainsi qu’à la mairie centrale de Nantes et à celle de Saint-Sébastien-sur-Loire.

C’EST TON DESTINEO… Un site pour surfer sur les transports ? Destineo.fr est une centrale de mobilité sur internet destinée à favoriser l’utilisation des transports publics. Elle propose des itinéraires pour se rendre d’une adresse à une autre, en utilisant ou en combinant différents modes de transports : bus, tram, vélo, pieds, navibus, train, car…

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Une Métropole d’avance

Les ambassadeurs Tri’sac Après Londres et Barcelone, Nantes expérimente le système de collecte sélective Tri’Sac. Cinquante ambassadeurs du tri accompagneront les habitants.

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partir du 27 novembre, Nantes Métropole lance Tri’Sac, le nouveau système de collecte sélective des déchets en porte à porte, dans trois quartiers tests de Nantes : Chantenay/St-Anne, St-Donatien/St Clément et une partie de Nantes Nord.

Le principe ? Très simple : chacun trie à domicile. Les déchets recyclables vont dans le sac jaune, les autres dans le sac bleu. Déposés dans le bac de collecte habituel, les sacs seront ensuite

automatiquement séparés par reconnaissance optique. Ce système innovant, mis au point en Suède et inédit en France, permet d’étendre le tri sélectif sans encombrer la ville de nouveaux containers ni multiplier les ramassages.

Très bien mais, au quotidien, comment bien trier, où trouver les sacs, à qui s’adresser pour toute question sur la gestion des déchets? Pas de panique, dès le 6 novembre, 50 ambassadeurs du tri vont sillonner les trois quartiers pilotes. Leur mission : rencontrer les 40000 habitants concernés pour leur présenter Tri’Sac, leur remettre un guide pratique et des sacs bleus et jaunes pour six mois de collecte.

Information de proximité. Les ambassadeurs du tri ont été

La chaîne du tri avec la mise en place du système Tri’Sac.

Comment reconnaître un ambassadeur Tri’sac?

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Ce système innovant de tri, mis au point en Suède, est totalement inédit en France. ils se posaient les mêmes questions que ceux avec qui ils vont dialoguer. Cela a donné lieu à des échanges nourris lors de leur semaine de formation !», rapporte Yann Le Fur, animateur de projet Toubitri. Sur le terrain, les ambassadeurs seront dûment encadrés par cinq chefs d’équipe et un coordinateur. «Cette première phase sera très suivie et menée avec une démarche d’amélioration continue. L’indicateur de réussite sera l’analyse de la qualité du tri. Le dispositif sera ajusté en vue de l’extension de Tri’Sac à trois nouveaux quartiers en mai 2007 (40 000 nouveaux habitants) puis, progressivement, à l’ensemble de Nantes jusqu’en 2010.» •

Toubitri, pour tout bien trier Créée à Nantes en 1998, l’association Toubitri est spécialisée dans la communication sur la collecte sélective et la protection de l’environnement pour le compte des collectivités du Grand Ouest. Seule association locale sur ce secteur d’activité, elle emploie 10 permanents à temps plein.Toubitri a déjà accompagné 20 communes de l’agglomération.

«Une opération de communication bien menée assure un retour sur investissement : à Rennes Métropole, les objectifs de tri ont été dépassés de 50% en tonnage, avec un taux d’erreurs de tri diminué de 50%», assure AnneMarie Héry, directrice de Toubitri.

Pour en savoir plus : 0 800 344 000 C’est le numéro vert pour toutes vos questions concernant TRI’Sac.

MONÉO Depuis la rentrée, le mode de paiement Monéo a été mis en place sur toutes les caisses des parkings et parcs en enclos publics de Nantes Métropole.

Ce mode de paiement est accepté par tous les horodateurs de la ville de Nantes.

TOP 10

STÉPHAN MENORET

Les ambassadeurs du tri font du porte à porte du mardi au samedi, aux heures de repas. Arborant un coupe-vent jaune pétant, ils se présentent avec un badge nominatif de Nantes Métropole et une lettre d’accréditation. Les ambassadeurs feront également des animations sur les marchés et au pied des immeubles.

recrutés et formés mi-octobre par l’association Toubitri, pour le compte de Nantes Métropole.

«Nous avons utilisé tous les relais emplois de l’agglomération. Les futurs ambassadeurs ont été choisis pour leur sensibilité à l’environnement, leur bonne humeur et leur facilité à communiquer. Ce sont avant tout des particuliers ;

Le top 10 des secteurs qui recrutent sur la métropole ?

En 1er, les métiers du bâtiment, en 2e, les fonctions commerciales. L’industrie se hisse à la 3e place. Plus de détails sur : www.nantesdeveloppement.com

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Du 27 septembre au 1er octobre 2006, la 20e conférence de l’ESB (European Society for Biomaterials ) s’est tenue à la Cité Internationale des Congrès de Nantes. Nantes conforte ainsi son image de place forte des biomatériaux.

Une Métropole d’avance

L’énergie en débat conseil personnalisé autour des techniques d’isolation, des aides et des subventions possibles, des préconisations pour réduire sa consommation de chauffage. Cela devrait se généraliser bientôt à l’ensemble de l’agglomération.

Les pistes à creuser sont nombreuses : la production d’énergies renouvelables, les biocarburants pour les voitures, le choix des réseaux de chaleur dans une Zac… Certains projets sont en

AURAN

Du 9 au 15 octobre dernier, la Display, conçu par l’association EuroCité, diaSemaine de l’énergie a permis internationale gnostic énergétique complet d’aborder les différentes actions appliqué à six de ses bâtiments menées par Nantes Métropole techniques et administratifs (plus une trentaine de bâtiments sur la question énergétique. de la ville de Nantes et plusieurs Adopté en conseil communautaire autres dans l’agglomération). le 21 avril 2006, le plan plurian- Elle consulte actuellement pour nuel d’actions pour l’énergie créer un important réseau de débouche sur nombre de chan- chaleur sur la partie ouest de l’Ile tiers et d’actions. En cours ou à de Nantes, qui sera opérationvenir, certains ont été l’objet d’une nel à partir de 2008 .

Pascale Chiron, conseillère communautaire, en charge d’une mission sur l’Énergie à Nantes Métropole.

Quelles sont les grandes lignes de la politique de Nantes Métropole en matière d’énergie ?

Nantes Métropole doit avoir un rôle d’animateur énergétique du territoire. Nous devons créer un réseau d’animateurs énergie au niveau des communes pour qu’il y ait un partage des connaissances et une conception globale de l’énergie.

Sur ce thème, la politique de Nantes Métropole comporte quatre grands axes : faire des économies ; développer les énergies renouvelables ; sensibiliser et informer le grand public, via des initiatives comme la semaine de l’énergie ; créer un partenariat avec les acteurs locaux de l’énergie. Un axe « aménagement et habitat » est développé, notamment grâce à des dispositifs comme le PLH (une aide financière supplémentaire apportée aux bailleurs, s’ils réunissent certains critères énergie) ou encore dans les futures Zacs (des critères énergétiques sont inscrits dans les cahiers des charges).

À gauche, vue aérienne d’un quartier de Rezé. À droite, ce même quartier, vu par une caméra infrarouge.

présentation lors de la semaine de l’énergie, organisée parallèlement aux Assises nationales du développement durable. «L’objectif est de sensibiliser le public aux questions énergétiques» souligne Patrick Labbé, directeur de la mission Énergie à Nantes Métropole, avec, en ligne de mire, une diminution de la consommation énergétique, par tous, institutions comme simples citoyens, en commençant par les scolaires.

Ainsi, la communauté urbaine a lancé un audit sur l’éclairage public, qu’elle gère dans l’ensemble des 24 communes. Elle a aussi adopté le système d’évaluation

Programme-test. Touchant plus

le grand public, un programmetest de thermographie aérienne s’est déroulé sur 10% du territoire, dont le quartier de la Houssais à Rezé. Le principe de la thermographie? «Pendant les mois d’hiver, on survole les habitations et on photographie les toitures avec une caméra infrarouge. Les déperditions de chaleur se font en effet par les toits», explique Claude Denis, en charge du dossier Thermographie, à l’Auran, agence d’urbanisme de Nantes Métropole. Une mission d’assistance est ensuite mise en place, avec possibilité d’un

cours, comme la création d’une centrale électrique à partir de capteurs photovoltaïques (Projet européen Concerto). D’autres sont à l’étude, comme la construction des premières éoliennes du département. À court ou long terme, toutes ces initiatives sont destinées à corriger, diversifier et assainir nos modes de consommation d’énergie. • Pour en savoir plus : La maison de l’énergie, sur l’Ile de Nantes, 1 rue Julien Grolleau, du lundi au vendredi, de 14h à 18h.

Tél. 02 40 08 03 30.

FAIRE DES ECONOMIES D’ÉNERGIE Durant les Assises nationales du développement durable, qui se sont tenues à Angers et à Nantes du 11 au 14 octobre, trois conseils de bons sens ont été rappelés par EDF, partenaire des assises.

Je ne surchauffe pas mon logement et je l’isole le mieux possible.

Je choisis des appareils économes en énergie.

J’éteins les appareils électriques au lieu de les laisser en veille.

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Une Métropole d’avance

Connaissez-vous le challenge « Les Entrepreneuriales » ? C’est un programme de sensibilisation à la création d’entreprise pour des étudiants à partir de Bac + 2 en cours. Plus d’infos ? www.ouestfrance-emploi.com/entrepreneuriales

L’Ecole des Mines met la main à la pâte Créée en 1990, la benjamine des sept écoles nationales des Mines forme des ingénieurs et mène des recherches pour l’industrie, sur le campus universitaire de la Chantrerie.

«Elle appartient à cette race d’écoles qui préfèrent entreprendre plutôt que de discourir.» Le commentaire est de Georges Charpak, prix Nobel de physique, initiateur de l’opération «La main à la pâte».

Le 29 novembre prochain, l’École

des Mines de Nantes (EMN) fêtera ses dix années d’implication dans cette méthode pédagogique alternative qui fait découvrir les sciences aux enfants du primaire à partir d’expériences et d’observations.

A l’épreuve du réel. Reconnue pour son innovation pédagogique, l’École des Mines applique la même philosophie avec ses élèves-ingénieurs. «L’apprentissage par l’action, c’est notre marque de fabrique, souligne Stéphane Cassereau, directeur de l’ENM et par ailleurs directeur régional de l’industrie, de la recherche et de l’environnement des Pays de la Loire (DRIRE). Dès leur arrivée, les élèves perçoivent une caisse à outils pour revisiter les théories physiques qu’ils ont apprises à travers des problèmes concrets. Ils doivent construire des systèmes et des solutions qui

« L’apprentissage par l’action, c’est la marque de fabrique de l’École des Mines de Nantes. » Stéphane Cassereau, directeur de l’École des Mines de Nantes.

fonctionnent !» L’apprentissage par l’action est maintenant décliné dans les programmes de mathématiques, d’informatique et de langues. Cette démarche correspond bien aux attentes des

600 élèves sur un campus international L’École des Mines de Nantes fait partie du groupe des Écoles des Mines comprenant Albi, Alès, Douai, Nantes, Nancy, Paris et Saint-Étienne. Elle recrute chaque année 150 élèves, essentiellement en classes préparatoires (Maths sup. et spé.). Leur cursus d’ingénieur, réalisé à 40 % en entreprise, s’articule autour d’un des domaines d’excellence de l’école : informatique et systèmes d’information ou systèmes environnementaux et énergétiques. Quatre masters of science, 100 % en anglais, et deux mastères spécialisés sont proposés. L’Ecole des Mines de Nantes est jumelée avec une quarantaine d’établissements étrangers. Elle accueille chaque année 90 étudiants étrangers, venus principalement, d’Asie, d’Amérique Latine et d’Europe.

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entreprises. «Poussées à l’évolution permanente, avec un encadrement de moins en moins hiérarchique, elles peinent à mettre en place une organisation de projet efficace. Nous formons des architectes capables de construire une solution globale et de manager sa mise en œuvre.» •

Transformer les graisses en biocarburant Une équipe du département «Systèmes énergétiques et environnement», l’un des cinq départements de recherche de l’École des Mines de Nantes, a mis au point un procédé innovant de transformation des déchets de l’industrie agro-alimentaire en biocarburants. Ce secteur, concentré à 50 % dans le Grand Ouest, produit 40 0000 t de déchets par an, surtout des graisses animales et des résidus végétaux. Les étudiants chercheurs font tourner, moyennant des modifications, des moteurs diesel à partir de graisses animales et des moteurs à gaz à partir de déchets végétaux. Les émissions nocives sont réduites de 80 % par rapport au diesel conventionnel. Un brevet a été déposé et deux doctorants envisagent de créer une société proposant aux entreprises et aux collectivités d’optimiser leur consommation d’énergie en valorisant les déchets organiques.

ROULER AU VERT Nantes Métropole s’engage pour l’utilisation de carburant propre. Depuis le vendredi 6 octobre, une centaine de véhicules du parc auto de la Morhonnière utilise du biocarburant : le Diester. Ce carburant est issu du colza ou du tournesol.

Un l de l’habit

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L

Un logement pour tous Dans le cadre de son programme local de l’habitat (PLH), Nantes Métropole œuvre pour le logement accessible à tous.

Le logement est la toute première préoccupation des Français. Et comment pourrait-il en être autrement lorsque l’on sait qu’il mobilise en moyenne 20 % de leurs revenus ? Or, trouver un logement adapté relève souvent du parcours du combattant, et coûte de plus en plus cher. Depuis 1999, le prix de l’immobilier a connu en France une augmentation de l’ordre de 40 %.

Adopté en 2004, le Programme local de l’habitat (PLH) de Nantes Métropole vise à répondre aux besoins en logement de tous les habitants de l’agglomération.

Favorisant la mixité sociale, il poursuit trois objectifs : proposer à tous des logements plus nombreux, plus variés et plus accessibles. À la fois réaliste et ambitieux, le PLH de Nantes Métropole prévoit la construction de 3 900 logements par an, dont 900 logements sociaux, visant ainsi le taux de 20% instauré par la loi Solidarité et renouvellement urbain de 2001. Cette loi est le cadre de l’action de toutes les collectivités territoriales.

Remplir les objectifs du PLH exige un effort collectif.

Communes, bailleurs sociaux, aménageurs, «Le droit au logement tous se mobilisent et est, dans nos travaillent ensemble sociétés, le droit de pour faire de Nantes la personne humaine Métropole une agglomération accessible à qui conditionne tous. Aujourd’hui, parl’exercice de tous les tout sur le territoire, le autres.»

PLH se concrétise.

Jean-Marc AYRAULT, président de Si les logements doiNantes Métropole. vent être suffisamment nombreux, ils doivent également être adaptés. Une personne seule et une famille de 3 enfants n’ont évidemment pas les mêmes besoins, mais tous doivent pouvoir se loger dans des quartiers agréables, dotés de commerces et de services, et bien desservis par les transports urbains. Ainsi, Nantes Métropole prévoit la construction de logement variés, de la chambre universitaire à la maison individuelle, dans des quartiers à vivre.

Soucieuse de faciliter l’accession à la propriété des ménages, la communauté urbaine vient de mettre en place le « Prêt à taux zéro Nantes Métropole» dont les intérêts sont entièrement pris en charge. Afin de favoriser la construction de logements abordables, la communauté urbaine finance les opérations d’aménagement publiques pilotées par les communes, réduisant ainsi le coût de la charge foncière.

Par la mise en oeuvre de son PLH, Nantes Métropole agit quotidiennement pour faciliter l’accès au logement de tous ses habitants. La métropole nantaise entend relever ainsi un double défi : construire une agglomération solidaire et durable, une métropole du bien vivre ensemble. •

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«C’est pour encore mieux anticiper l’avenir que Nantes Métropole s’est récemment dotée d’un négociateur foncier dont la mission est de faire de la prospective sur les disponibilités foncières du territoire.»

Christian Pelloquet, vice-président de N. M.

Le logement social

Gilles Retière,

Aujourd’hui, 70% des Français peuvent, selon leurs revenus, prétendre accéder au logement social. Pour répondre à une demande croissante de logements, la production d’habitat social est capitale.

vice-président de Nantes Métropole en charge de l’Urbanisme et de l’Habitat.

THIERRY MEZERETTE

Quels sont les objectifs de Nantes Métropole en matière de logement social ?

Nantes Métropole se mobilise pour créer des quartiers agréables à vivre.

La loi Solidarité et renouvellement urbain toutes les communes. Enfin, Nantes (SRU) de 2001 instaure au moins 20% de Métropole compense le désengagement de logements sociaux dans les 742 villes fran- l’Etat dont les aides sont passées de 6 000 euros par logement en çaises de plus de 3 500 habi2002, à moins de 2 000 tants. 19 des 24 communes euros aujourd’hui pour les de Nantes Métropole sont «Notre objectif est d’instaurer de la mixité constructions neuves, et de concernées par cette loi. Le 1 500 euros par logement PLH de Nantes Métropole sociale et de la diversité en 2002 à 300 euros aus’est donné comme objectif dans toutes les jourd’hui pour les réhabide construire 900 logements communes : construire litations. sociaux par an. Si ce rythme davantage de logements Comment agit Nantes est soutenu, c’est parce que individuels à Nantes et Métropole pour le logeles besoins sont importants ment et l’habitat ? Votre et que la demande ne cesse quelques collectifs dans communauté urbaine insd’augmenter. Une demande les bourgs.» truit, autorise, finance les que les 47 000 logements Gilles Retière, vice-président de N. M. programmes, puis elle sociaux de Nantes Métropole, engage les aides de l’Etat. dont plus de 30 000 à Nantes, ne suffisent pas à satisfaire, malgré l’attri- Mais Nantes Métropole ne construit, ne gère, bution de 4 800 logements sociaux en 2005. ni ne réhabilite directement les logements.

La concentration d’habitat social cède aujour- En lien avec les communes, cette mission d’hui la place à la mixité sociale. Nantes incombe aux bailleurs sociaux qui conjuMétropole introduit 20% de logements guent leurs efforts pour que le parc de logesociaux dans toutes les opérations publiques ment social de Nantes Métropole soit de quad’aménagement. Aujourd’hui, l’effort de pro- lité, équilibré, varié et bien réparti sur duction de logement social est supporté par l’ensemble des 24 communes. •

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Le PLH de Nantes Métropole prévoit la construction de 900 logements sociaux par an.

En 2005, les prévisions ont été dépassées.

Ces logements sociaux doivent être destinés d’abord aux ménages les plus modestes. Même si la loi Solidarité & Renouvellement Urbain nous le permet, on ne souhaite pas construire du logement intermédiaire au détriment du logement locatif social de base.

Aujourd’hui, Nantes Métropole investit trois fois plus que l’Etat dans le logement social. Interlocutrice des sociétés HLM, c’est elle qui accorde les agréments et qui engage les aides de l’Etat. Toutes les communes de l’agglomération sont acquises au logement social. Notre objectif est de construire plus et partout pour que l’offre soit bien répartie. Si la location sociale est essentielle, l’accession sociale à la propriété l’est aussi. C’est tout l’enjeu du « Prêt à taux zéro Nantes Métropole » en direction des jeunes ménages notamment.

Logement social en hausse

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«Anticiper nous permet de maîtriser l’espace et l’équilibre du territoire dans le cadre d’un développement durable et harmonieux de celui-ci, afin que tous nos concitoyens y trouvent leur place.» Christian Pelloquet, vice-président de N. M.

L’ADIL : des réponses pour le logement Vous cherchez à construire, acheter, vendre, louer un logement, ou faire des travaux d’amélioration de l’habitat ? L’association départementale d’information sur le logement (ADIL) est faite pour vous. a encore 10 ans. Ils viennent nous voir car ils n’ont pas d’autre solution », affirme JeanFrançois Couret, le directeur de l’ADIL. En 1997, à la demande des organismes HLM et de la Ville de Nantes, puis de Nantes Métropole, l’ADIL a créé l’Espace habitat social. L’objectif : recueillir les demandes de logement social des particuliers et les inscrire immédiatement au fichier départemental à partir duquel les organismes HLM attribuent les logements. Chaque année, l’Es-

Logement :

pace habitat social enregistre 17 000 contacts. «On a développé une véritable compétence. On aide les gens à affiner leur demande et on les oriente dans l’environnement complexe du logement. Pour qu’un maximum de demandes soient satisfaites, nous sommes obligés d’être performants» souligne JeanFrançois Couret. • ADIL 6, rue de l’Arche-Sèche 44 000 Nantes.

Tél. : 02 40 89 30 15

ERIC MILTEAU

Fondée il y a 25 ans, l’ADIL conseille et informe gratuitement les particuliers sur toutes les questions juridiques, financières et fiscales liées au logement. 70 ADIL existent en France, formant un réseau national présent sur tout le territoire.

L’ADIL de Loire Atlantique, c’est 8 juristes qui assurent un service public de proximité. En 2005, les experts juridiques de l’ADIL ont été consultés à plus de 24 000 reprises. « Aujourd’hui, on reçoit des gens en très grande difficulté qu’on ne voyait pas il y

Christian Pelloquet, viceprésident de Nantes Métropole en charge de l’Action foncière.

objectif dépassé Prêt à taux zéro Le Prêt à taux zéro (PTZ) Nantes Métropole, dont les intérêts sont pris en charge par la communauté urbaine, est accessible depuis le 1er septembre dernier. Infirmière de 24 ans, Sandrine est l’une premières bénéficiaires de cette aide à l’accession à la propriété. «J’ai décidé de me lancer dans l’achat de mon logement au printemps dernier. L’ADIL m’a parlé du PTZ Nantes Métropole.

Grâce au PTZ, j’achète un T3 neuf à Saint-Herblain. Ce prêt et celui de l’Etat représentent le tiers de mon emprunt total. J’ai choisi Saint Herblain car je voulais emménager le long d’une ligne de tram». •

Pour aménager un territoire équilibré et accessible à tous, la maîtrise du foncier est un enjeu essentiel. Quels sont les axes d’intervention de Nantes Métropole en la matière ?

En 2004, Nantes Métropole a décidé d’amplifier la constitution de réserves foncières pour faire face à une demande très importante notamment en matière de logement social.

Aujourd’hui, il y a des réserves foncières dans les 24 communes de Nantes Métropole. En 2005, Nantes Métropole a acquis près de 10 hectares situés en zone urbaine.

Notre politique en matière d’acquisition foncière vise à bâtir des logements inscrits dans le Programme local de l’habitat, mais pas seulement.

Nous achetons également des terrains destinés à accueillir des activités économiques, des espaces publics, des lignes de transport en commun, ou pour préserver des zones naturelles.

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La Communauté urbaine Philippe Marest, directeur général adjoint en charge des services urbains à Nantes Métropole.

Vos services préparent un document, le Dicrim, sur les risques majeurs.

Dans quel contexte se situe cette action ?

Depuis les tempêtes de 99, l’explosion de AZF en 2001 ou la canicule en 2003, les Français ont pris vraiment conscience que des risques existaient et qu’il était nécessaire d’agir en faisant de la prévention. Le Dicrim est une action parmi d’autres dans la prévention des risques. En partenariat avec les 24 communes de l’agglomération, et en coordination avec les services de l’État, nous mettons d’autres outils au point pour les élus et les habitants : amélioration du système d’alerte à la population (sirènes), plan d’intervention communautaire en cas de crise, centre de réception des appels institutionnels (meilleure organisation des actions), etc.

L’originalité de notre projet, c’est d’associer toutes les communes de la métropole, et non de laisser chacune se débrouiller seule.

VÉRONIQUE Elle a été désamorcée le 17 septembre dernier. Surnommée «Véronique», la bombe de la Seconde Guerre Mondiale (250 kg) découverte non loin du CHU, a mobilisé, entre autres, les équipes de Nantes Métropole. Patrick Langenbach, directeur du pôle NantesLoire : « Cette opération a été menée à bien grâce à une collaboration exemplaire tant au coeur des services de Nantes Métropole qu’entre les différentes structures mobilisées : Nantes Métropole, Ville de Nantes et Etat ».

Les risques majeurs expliqués au citoyen Dans les semaines qui viennent, un document recensant les risques majeurs sera édité. Il est destiné à informer l’ensemble des habitants de la métropole. À Nantes, la récente découverte d’une bombe de 250 kilos datant de la seconde guerre mondiale a rappelé l’existence de certains risques, dévoilant aussi la réponse des pouvoirs publics concernés (Etat, Métropole, Mairie…), notamment la mise en place concertée d’un dispositif d’évacuation de la population, avant le déminage de l’engin.

Les risques ? Ils existent. Dans un document, en cours d’élaboration, ils seront bientôt dûment répertoriés et expliqués. Son nom : le Dicrim ou Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs, dont l’objectif est de «sensibiliser le citoyen actions des pouvoirs publics ? Et aux risques majeurs, de le surtout que faire en cas de danger ? Partant du constat que le Le Dicrim ? citoyen bouge dans l’agglomération et peut donc se trouver Document confronté à l’ensemble des d’Information risques, les maires de Nantes Communal sur les Métropole ont choisi d’élaborer Risques Majeurs. ce document dans une approche responsabiliser pour le rendre intercommunale, tout en décriacteur de sa sécurité» rappelle vant les particularités des 24 comIsabelle Besançon, chef de pro- munes. jet à la Mission risques et pollu- Résultat : les 3/4 du document sont identiques, le dernier 1/4 tions Pour chaque commune, le concerne la commune en quesDicrim se doit de recenser les tion. Les consignes de sécurité ou points suivants : quels risques ? gestes à proscrire sont expliqués à quels endroits ? quelles sous forme de pictogrammes, tan-

dis que les différents risques sont détaillés. Le zoom sur la commune rappelle les événements qui s’y sont déroulés et l’organisation mise en place en cas d’événement grave à gérer.

«Les pouvoirs publics font des actions de prévention. Le Dicrim doit amener le citoyen à prendre sa place dans le dispositif, pour bien réagir face aux risques» souligne Isabelle Besançon. Ce document sera délivré sous forme d’un petit livret de 16 pages. La plupart des habitants de l’agglomération devrait le découvrir, prochainement, dans leur boîte aux lettres et dans leur mairie. •

C’est quoi un risque majeur ?

Les risques majeurs sont appelés ainsi quand ils sont de faible probabilité mais ont des conséquences très graves. Par exemple, une grosse inondation. « La dernière inondation de la Loire remonte à 1999, rappelle Isabelle Besançon, de la Mission risques et pollutions. Elle n’avait pas, cette fois, causé beaucoup de dégâts, mais nous ne sommes pas à l’abri d’une crue historique, comme en 1910 ». Autre cas : un accident industriel majeur, tel celui d’AZF à Toulouse en 2001 : « Localement, il y a un seul site classé Seveso sur l’agglomération. C’est très peu. Pour le reste, ce sont des installations industrielles qui stockent des hydrocarbures ou des produits chimiques et qui peuvent poser problème, par exemple en cas d’incendie. » Autre risque, le transport des matières dangereuses qui concerne tous les axes de transport et les mouvements de terrain. « On a quelques falaises en bord de Loire, avec un risque faible de chute de blocs ».

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La Communauté urbaine

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Expressions politiques

Logement, habitat : quelles doivent être les prio Un logement pour chacun Groupe PS et apparentés. La Communauté

Urbaine de Nantes doit répondre au besoin de logement des habitants des 24 communes de la métropole, par une politique volontariste, mais aussi imaginative et qui donne à chacun l’habitat qui lui correspond tout au long de sa vie.

Nous travaillons sur un triple objectif : des logements plus nombreux, mais aussi plus variés et plus accessibles. Ce, en tenant compte d’une évolution démographique favorable, des réalités économiques et professionnelles de chacun, comme des attentes des habitants tels une distance raisonnable entre domicile et lieu de travail, une bonne desserte des centres urbains de l’agglomération, des services publics de qualité et à proximité.

Avec le Programme Local de l’Habitat, Nantes Métropole, s’est dotée en 2004, d’un outil efficace pour répondre aux déséquilibres des marchés de l’habitat et lutter contre l’étalement urbain, notamment par la construction de logements neufs. Ces deux dernières années, les objectifs fixés ont été dépassés avec un effort financier sans précèdent. De plus, l’adoption en février dernier, par le conseil communautaire, d’une règle identique de production de logements locatifs sociaux pour toutes les communes, réaffirme un engagement fort pour la mixité sociale. Mais nous devons continuer à travailler avec les organismes H.L.M et les communes (avec l’acquisition de foncier par la collectivité, par exemple) afin d’offrir un habitat de qualité aux familles les plus modestes. Il nous faut permettre, aussi, l’accès au logement abordable en location comme accession.

Cela passe par une réflexion avec les professionnels de l’immobilier privé (où nous les inciterions à une réelle maîtrise des coûts de construction), mais aussi par une organisation de l’urbanisation qui optimise le foncier. La mise en place d’un dispositif d’aide en faveur de l’accession sociale à la propriété (prêt à taux zéro de Nantes Métropole et taux bonifiés pour le complément, par les banques conventionnées) est une première nationale. Mais, ce n’est qu’une étape vers des formes plus imaginatives

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d’acquisition -location avec option d’achat, propriété des murs mais non du foncier…Alors, nous pourrons offrir, à chacun, un parcours résidentiel cohérent et en adéquation avec ses attentes et ses envies.

Un toit pour chacun : il y a urgence !

Groupe Verts, régionalistes et solidaires. Nous réaffirmons :«Un habitat accessible à tous, économe en énergie et en espace, bien insonorisé et ceci dès sa conception. Concrètement, nous proposons une production de 1000 logements à loyer modéré par an dont 100 réservés aux situations d’urgence. Objectif : qu’il n’y ait plus de logements insalubres ou indignes dans 5 ans.»

En France, plus de trois millions de personnes ne sont pas ou sont mal logées, près de six millions vivent dans des conditions d’habitat de réelle fragilité selon la Fondation Abbé Pierre. Le non respect de la loi S.R.U par 742 communes françaises prive 830 000 personnes de logement social. Or en 2007, le gouvernement prévoit une baisse du budget logement de 2,8 à 2,1 millions d’euros. Quelle incohérence entre les discours et la pratique!

Pour nous, Nantes Métropole doit permettre la construction de logements, particulièrement pour les revenus faibles.

L’objectif de construction de 900 logements sociaux par an est un minimum. Seules Nantes et Saint-Herblain atteignent l’obligation des 20%. Parallèlement, il n’est pas normal que les logements dont le prix de revient s’élève à 1 500 euros/m2, se revendent jusqu’ à 3 500 euros/m2. Cette plus value est insupportable Nous rappelons enfin notre exigence pour que l’accès au logement soit une réalité pour tous

Répondre à l’extrême urgence Groupe communiste. Malgré les choix de Nantes Métropole en matière de politique de

logements, et la très nette reprise de la construction, les besoins en logement restent immenses, et la réduction des fractures sociales et territoriales encore à faire.

Dans un contexte où la précarité gagne du terrain, où de nombreuses personnes doivent vivre avec de faibles revenus, la politique du logement doit permettre à tous les ménages, notamment aux plus fragiles, d’accéder à un logement et de s’y maintenir. La priorité de Nantes Métropole doit être de répondre à cette extrême urgence.

Droit constitutionnel, le droit au logement est largement bafoué aujourd’hui. Pour exemple, des milliers de demandes d’HLM sont aujourd’hui en attente dans l’agglo, 10 villes n’ont pas atteint les 20% de logements sociaux prévus par la loi SRU, alors que ce chiffre est une limite basse et que l’impact de cette loi a été amoindri par la droite.

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Pour 15 % des Français,

l’accès aux transports en commun est le critère numéro un dans le choix de leur logement.

Expressions politiques

nt être les priorités de Nantes Métropole ? un ensemble de mesures favorisant la production de logements tant en accession privée, qu’en locatif privé, qu’en accession sociale ou locatif social sans oublier le logement intermédiaire ou la rénovation de logements anciens.

Diverses opérations peuvent bénéficier des mesures nationales comme elles peuvent bénéficier de mesures complémentaires de collectivités territoriales, possibilité prévue par la loi.

Les élus du groupe ETIC ont toujours considéré que le logement social ne devait pas s’arrêter à la définition stricte du logement locatif public. Ils partagent certes l’avis général que l’effort doit porter sur ce type de logement locatif pour répondre à une demande croissante, mais ils souhaitent aussi que la Communauté Urbaine apporte en complément de l’Etat une aide significative aux opérations d’accession sociale à la propriété car il faut bien reconnaître que la primo-accession devient financièrement difficile dans l’agglomération comme dans toutes les autres grandes métropoles françaises.

La révision des Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) engagée dans les 24 communes de l’agglomération ouvrira des possibilités attendues de constructions en libre accession. Il leur apparaît également important d’encourager la rénovation de logements anciens destinés à la location avec financement de l’Agence Nationale de l’Habitat comme l’investissement locatif intermédiaire avec le dispositif « Borloo ».

Pour une offre diversifiée adaptée aux réalités communales N’exclure aucune Les élus du groupe ETIC après personne des avoir fait valoir leurs positions ont voté le Programme Local de l’Habitat (PLH) de Nantes centres-villes Groupe ETIC.

Métropole qui fixe un objectif de constructions de logements avec un pourcentage de logements sociaux.

Ils entendent ainsi participer à la réponse au besoin de l’agglomération qui ne fait pas exception au besoin global sur le plan national.

Ils entendent tout autant veiller à la prise en compte des réalités locales, veiller au développement harmonieux de leurs communes et faire respecter leurs diversités identitaires.

La loi portant « engagement national pour le logement » votée en juin dernier comprend

Groupe Démocratie et Progrès. Chacun a droit à un logement décent.

Les actions qui favorisent l’offre locative sociale et l’accession à la propriété des familles, telles que la constitution de réserves foncières et le prêt à taux zéro communautaire, sont de bonnes initiatives.

Cependant, par ses critères d’attribution, le logement social qui permet de démarrer dans la vie doit rester provisoire et autoriser le renouvellement des bénéficiaires.

On ne peut dissocier les problèmes de logement de ceux des transports, ni la mixité sociale du développement économique. C’est l’aménagement de tout le territoire qui doit être cohérent pour : - maintenir tous les types de population dans les centres-villes ; - permettre à tous ceux qui le désirent d’y vivre, afin d’éviter le déséquilibre de l’agglomération, l’éloignement des travailleurs et l’accroissement des problèmes de transport ; - favoriser le maintien ou l’implantation de petites entreprises non polluantes et de commerces dans la ville-centre, les bourgs et le long des axes de transports en commun, afin d’assurer la mixité sociale et celle des emplois et des activités.

Yves AUMON, président.

Permettre à chacun de réaliser son parcours résidentiel Groupe équilibre et développement. Le logement est un enjeu majeur du lien social et du soutien à la croissance de l’agglomération. Qui peut imaginer l’insertion dans notre métropole d’hommes et de femmes, l’avenir de nos entreprises, de notre université, si se loger dans l’agglomération ressemble à un parcours du combattant ? Des réponses doivent être apportées à tous les échelons. Les mesures du gouvernement sont une première réponse à des années d’immobilisme. Quant à l’agglomération, elle doit assurer son rôle en répondant à 5 objectifs: préserver l’attractivité de la métropole; accueillir les jeunes actifs; proposer des solutions aux personnes âgées; combattre la hausse des prix; éviter l’étalement urbain. Mais, à Nantes, les classes moyennes et les familles n’ont plus la capacité d’accéder à la propriété, ni celle de faire face à des loyers élevés. C’est pourquoi l’opposition municipale nantaise s’est battue pour que soit crée à Nantes, un prêt à taux zéro, dispositif permettant à chacun de réaliser son parcours résidentiel.

Opposition Municipale Nantaise.

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Nantes Métropole agenda PARCOURS DE RÊVES Du 13 octobre au 7 janvier, le Conseil Général, et les villes de Nantes et de Couëron proposent de découvrir Alain Thomas, Parcours de Rêves. En hommage à la carrière du chef de file de la peinture naïveprimitive, cette rétrospective va plonger l’agglomération nantaise dans l’univers merveilleux et féerique du célèbre peintre ligérien en présentant ses thèmes de prédilection : le cycle des saisons, la Russie, l’Orient et le bestiaire avec notamment les oiseaux d’Amérique du Sud dont les toucans. Les visiteurs découvriront 250 œuvres réalisées entre 1962 et 2006 sur plusieurs sites : le Muséum d’Histoire Naturelle, le Jardin des Plantes, la Cathédrale, l’Hôtel du Département à Nantes, et la Maison Audubon à Couëron.

ROMÉO ET JULIETTE L’histoire d’amour la plus célèbre du monde de William Shakespeare revue et corrigée par l’Atelier de création du Théâtre Universitaire de Nantes.

Un soir de bal à Vérone, Roméo et Juliette tombent éperdument amoureux.

Un amour condamné d’avance du fait de la haine farouche qui sépare les deux familles. Du 21 novembre au 2 décembre, relâche les 26 et 27 novembre, au Théâtre Universitaire, chemin de la Censive du Tertre à Nantes.

Tarifs : 6 / 8 / 10 € Rens. : 02 40 14 55 14.

Derrière le Rideau…

Ça y est, l’automne est de retour et avec lui, le temps des promenades en forêts. Pour profiter de cette saison et des ses plaisirs, rendez-vous le long du Rideau. Ce petit ruisseau qui s’écoule au fond d’une vallée encaissée, entre Carquefou et Mauvessur-Loire, vous ravira. Bordée par un sentier botanique long de 3 km., la vallée du Rideau est un petit havre de paix, à quelques minutes du centre de l’agglomé-

Carquefou.

MÉTIERS DU BÂTIMENT Les Compagnons du bois, du métal, et de la pierre envahissent l’Hôtel de Ville de Saint-Sébastien avec des œuvres monumentales qui attestent de l’excellence compagnonnique dans les corps de métiers du bâtiment. Du 6 au 22 novembre à la Mairie de Saint-Sébastien-surLoire. rue du Petit Anjou.

Entrée libre.

Rens. : 02 40 80 86 05.

CLAIRE ET SES RADIS Claire vit entourée de ses quatre radis… et c’est autour d’une collation potagère et entre poésie et

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réalisme qu’elle mène le bal de sa voix sensuelle et fragile. Portée par une musique aérienne, cette chanteuse mêle bonheur, émotion, humour et intelligence dans ses textes ciselés. Le 17 novembre au café-concert du Parc du Loiry à Vertou.

Tarif : 7 €.

Rens. : 02 40 34 12 22.

GUINÉ YÉ Exposition. Si la Guinée reçoit beaucoup d’eau, le pays manque toutefois d’eau potable. Cette problématique est abordée sous trois angles différents : l’eau comme phénomène climatique, l’utilisation de l’eau dans

ration. Alors n’hésitez plus, allez découvrir ce chemin que même les chevaux peuvent arpenter.

Pour cela, il vous faudra suivre la fleur verte au cœur jaune qui balise la promenade. Sur le sentier, en lisière de bois, il n’y a qu’à se pencher pour ramasser glands et châtaignes. Pour les moins pressés, les panneaux qui jalonnent le sentier seront autant de prétextes à des haltes et des séances d’observation de la la vie quotidienne, et les solutions aménagées pour la maîtriser. Du 6 décembre au 10 janvier au Château de la Gobinière, avenue de la Ferrière à Orvault.

Rens. : 02 51 78 33 33.

MONSIEUR NO « Monsieur No : une petite fête entre amis ». Un chanteur pas comme les autres, avec des chansons poétiques et rigolotes. Un spectacle festif et convivial. A partir de 5 ans. Le 8 novembre au Piano’Cktail, rue Ginsheim Gustavsburg à Bouguenais.

Tarif : 5,20 €.

Rens. : 02 40 65 05 25.

futaie. Sentier botanique oblige, ces panneaux donnent des indications sur les espèces que l’on trouve ici en quantité : noisetiers, houx, chênes.

Pour vous y rendre : allez au rond-point de la Belle Etoile à Carquefou, prenez la direction de la déchetterie sur 3 km., tournez à droite direction «sentier nature» et garez-vous sur le parking de la Gouachère. Vous y trouverez la 1e fleur verte.

LAISSEZ PORTER Art du cirque par la Compagnie XY. Ils sont six, ingénieux et vertigineux acrobates, porteurs et voltigeurs, trois duos de main à main qui s’emparent avec brio de toutes les situations. Un spectacle qui nous parle de départ, d’embarquement, de quai de gare… Du 8 au 10 décembre à l’Onyx, place Océane – Atlantis à SaintHerblain.

Tarifs : 12 / 15 / 18 €.

Rens. : 02 28 25 25 00.

TERRAIN VAGUE Danse Hip Hop par la Compagnie Käfig. Pour cette nouvelle création, acrobates, danseurs hip

hop et comédiens sont réunis sur un même plateau ayant pour décor un terrain vague. Un lieu de vie où les personnes se rencontrent, se chamaillent… Un voyage visuel, sensoriel, chorégraphique et musical.

Les 21 et 22 novembre au Lieu Unique, quai Ferdinand Favre à Nantes.

Tarifs : 8,5 / 11 / 17 €.

Rens. : 02 40 12 14 34.

MOINS 2 Mise en scène de Samuel Benchetrit, avec JeanLouis Trintignant, Roger Dumas... Dans une chambre d’hôpital, 2 malades vivent leurs

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Les Utopiales

du 2 au 5 novembre, se déroule la 7e édition du festival international de Science-Fiction de Nantes. La SF à travers toutes ses dimensions : cinéma, littérature, BD, arts plastiques, jeux… www.utopiales.org

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Le Festival des 3 Continents Métropole. Du 21 au 28 novembre prochain, place au 7e Art ! La 28e

édition du Festival des Trois Continents investit Nantes. Créé en 1979 par Philippe et Alain Jalladeau, ce festival de cinéma se consacre aux œuvres d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud. Depuis sa création, le Festival des Trois Continents a su s’imposer comme un rendez-vous incontournable pour les professionnels et les amateurs. Il a permis la diffusion de plus de 1 000 films inédits en France, et a largement contribué à la révélation de nombreux talents. La sélection officielle de cette 28e édition met en compétition 25 films, fictions ou documentaires, avec une attention particulière pour les œuvres audacieuses. Outre cette compétition officielle, le Festival des Trois Continents rend hommage au cinéaste bengali Satyajit Ray, dont l’œuvre exceptionnelle est depuis longtemps quasi-absente des écrans. Cette année encore, le Festival des Trois Continents organise des séances scolaires et participe aux dispositifs Collégiens et lycéens au cinéma. Rendez-vous à tous le 28 novembre pour connaître le lauréat de la Montgolfière d’or. Et d’ici-là, bonne séance !

Rens. : www.3continents.com

Livres gourmands Thouaré-sur-Loire. La 15ème édition de Bibliopolis, Festival du Livre se déroulera les 18 et 19 novembre prochains à Thouaré-sur-Loire. Le programme est riche en animations pour les bibliophiles mais aussi pour les gourmands puisque le thème est «Gourmandises».

Les visiteurs pourront flâner et échanger autour des stands des nombreux exposants, auteurs, libraires, éditeurs, artistes, chiner à la foire aux livres le dimanche matin, participer à la dictée Bibliopolis ou encore assister aux différentes tables rondes et rencontrer les invités de cette édition. Ce cru 2006 sera parrainé par Robert de Goulaine, auteur du livre Les vins rares et disparus. Pendant les 2 jours, de nombreuses animations et expositions gourmandes sont au programme. Les 18 et 19 novembre à la Salle du Pré-Poulain, route de Carquefou à Thouaré-sur-Loire. Entrée libre.

FORÊTS Théâtre. Textes et mise en scène de Wajdi Mouawad.

«Forêts» est la 3e partie

d’un quator dont « Littoral » et «Incendies» sont les premiers opus. Récits entrelacés de 6 femmes qui, brutalement, font face à l’incohérence de leur existence, histoire d’une désertion et d’un mal incurable… Du 14 au 18 novembre à l’Espace 44, rue du Général Buat à Nantes.

Tarifs : 9 / 19 / 24 €.

Rens. : 02 51 88 25 25.

ZUT EN CONCERT POUR DE VRAI Concert à partir de 4 ans.

Un concert dynamique et drôle. Le groupe Zut déjà reconnu a notamment composé la musique du dessin animé « L’âne

Troto ». Il explore le quotidien des enfants et le transpose avec humour sur des musiques actuelles. Le 22 novembre au Ligéria, rue de la Loire à SainteLuce-sur-Loire.

Tarif : 7 €.

Rens. : 02 40 68 16 39.

THANK YOU SATAN Un tour de chant consacré à Léo Ferré, dont Michel Hermon, comédien et chanteur largement reconnu, s’est emparé avec force, dans une incarnation toute particulière où il s’approprie avec une personnalité étonnante un répertoire de maître. Le 7 décembre au Théâtre municipal de

Les 10, 11,12 et 17, 18,19 novembre 2006, se tiendra le Salon préférences habitat au Parc des Expositions de la Beaujoire, à Nantes. 20 000 m2 d’exposition et 350 exposants vous attendent dans ce haut lieu de la construction, de l’ameublement, de la décoration et autre design.

Cette année, on vous propose un zoom sur la salle de bain….

Dans le même temps, à deux pas de là, les 11, 12 et 13 novembre se tiendra le salon de l’Habitat sain et des énergies renouvelables.

Parc des Expositions de la Beaujoire – Route de St Joseph de Porterie – Nantes

Renseignements et inscription pour la foire aux livres : 02 40 68 09 70 ou www.thouare.fr derniers jours Avec leurs 3 semaines d’espérance de vie à 2, ils préfèrent fuguer.

Les 2 héros se promènent dans un doux cauchemar éveillé, parcouru de rencontres avec des gens malheureux. C’est néanmoins une comédie car le dialogue s’amuse des duretés de la vieillesse et des misères de la jeunesse. Du 28 novembre au 2 décembre à la Fleuriaye, rue Léonard de Vinci à Carquefou.

Tarif : 36 €.

Rens. : 02 40 68 72 72.

SALONS DE L’HABITAT

Rezé, rue Guy Lelan.

Tarifs : 6 / 13 / 15 €.

Rens. : 02 51 70 78 00.

LES CIGOGNES SUR L’ESTUAIRE Projection du film de Laurent Villani (Les Films de l’Estuaire), suivie d’une discussion avec le réalisateur. Le 28 novembre au Théâtre Boris Vian, rue Edmond Rostand à Couëron.

Rens. : 02 28 25 85 35.

7 FOIS DANS TA BOUCHE Théâtre. Entre paroles perdues, non-dits et discours, les deux interprètes s’amusent avec des codes de jeu dan,s

une adresse directe aux spectateurs. Dans le cadre du parcours Théâtre à Cru. Du 22 au 25 novembre au Studio Théâtre, rue du Ballet à Nantes.

Tarifs : 7 / 13 €.

Rens. : 02 40 14 55 14.

CHŒUR NANTES ATLANTIQUE Chansons d’hier et d’aujourd’hui, interprétées par la Chœr Nantes Atlantique : Jonasz, Souchon, Chamfort, Cherhal, Juliette… Chef de chœur : Martin Leray. En première partie : La Tangente. Deux filles, trois garçons, quatre auteurscompositeurs et 15 instruments. Les 21 et 22

décembre à Capellia, chemin de la Roche Blanche à La Chapellesur-Erdre.

Tarifs : 10 / 18 €.

Rens. : 02 40 72 97 58.

SALON D’AUTOMNE Associés à cette manifestation, les artistes amateurs de BasseGoulaine, sculpteurs, peintres ou photographes, exposent au côté de Sophie Sirot, invitée d’honneur de cette 15e édition du Salon d’Automne. Les 18 et 19 novembre à la Salle Paul Bouin, ensemble du Grignon à BasseGoulaine. Entrée libre.

Rens. : 02 40 03 53 47.

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Le Salon de l’Antiquité et des Collections se tiendra du 24 au 27 novembre au Parc des Expositions de la Beaujoire à Nantes. Plus de 100 professionnels de renom seront présents.

Le BusWay en fête !

Aménagement intérieur du BusWay.

Métropole. Le BusWay arrive ! Ce nouveau mode de transport tant attendu entre en service le 6 novembre prochain. Il permettra de relier le centre ville de Nantes à la Porte de Vertou en 20 minutes, améliorant ainsi très largement la desserte en transports en commun du Sud Loire de l’agglomération nantaise. A événement exceptionnel, inauguration exceptionnelle.

Durant 2 jours, les 4 et 5 novembre, les habitants de Nantes Métropole sont invités à fêter et à essayer le BusWay en avant-première.

Le 4 novembre, de 11h30 à 18h30, la ligne 4 se laissera découvrir avec une fréquence d’un BusWay toutes les 7 minutes. Voyages gratuits, animations et spectacles en tous genres sont au programme entre Nantes, Saint-Sébastien-sur-Loire et Vertou.

Le 5 novembre, de 14h à 18h, voyages gratuits toujours, animations et visites guidées au départ des stations de ce nouveau venu des transports en commun.

Au-delà de la ligne 4, c’est tout le centre de l’agglomération qui va dignement fêter son arrivée avec notamment un concert déambulatoire de LA 44. Une création inédite de Pierrick Sorin, un plasticien, investira le Cours Saint-Pierre.

Et bien d’autres surprises encore… Alors tenez-vous prêts !

EN AVANT SARTRE !

Lectures, débats, chansons. Les Amis de Vasse et la Compagnie théâtrale Science 89 présentent « En avant Sartre ! ». Sartre et ses amis : Simone, Juliette, Boris, Raymond et les autres, au temps de SaintGermain-des-Prés. Le 13 novembre et le 12 décembre à la Salle Vasse, rue Colbert à Nantes.

Entrée libre, réservation obligatoire : 06 62 22 34 30.

Caniveau. Deux comédiens trash pour un spectacle mordant et provocant, pour faire hurler de rire le spectateur qui en veut toujours plus. Mazout et Neutron proposent une vision hallucinée d’un monde où la misère est un crime, la bêtise un étendard et le cynisme un principe moral et politique.

Le 8 décembre au Ligéria, rue de la Loire à SainteLuce-sur-Loire.

Tarif : 14 €.

Rens. : 02 40 68 16 39.

MAZOUT ET NEUTRON

MÊME PAS MORTS FESTIVAL !

Humour. « Viens rire avant de mourir » par la Compagnie du Théâtre du

Festival présenté par La Barakason. Evénement autour des projets qui font

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l’actu de la Barakason… même lorsqu’elle est en travaux (jusqu’en septembre 2007) !

Multimédia et projections vidéos, musiques alternatives et opérations festives en tout genre. Le 16 décembre à la salle Hippolyte Derouet, rue des papillons aux Sorinières.

Rens. : 02 51 70 75 75.

GUITARE ET MULTIMÉDIA Illustrations sonores et trois films des années 1930. Sur les compositions d’Arthuro Gervasoni, les élèves guitaristes et leurs professeurs des écoles de musiques de SaintNazaire, Saint-Herblain,

Châteaubriant et Orvault, replongent dans l’atmosphère du cinéma muet. Le 26 novembre à l‘Odyssée, Bois Cesbron à Orvault.

Rens. : 02 51 78 33 33.

LOVE LETTERS L’œuvre d’Albert Ramsdell Gurney mise en scène par Sandrine Dumas, avec Anouk Aimée et Philippe Noiret. Gurney a inventé entre ses 2 personnages, Alexa et Thomas, une correspondance qui va durer toute leur vie. Bref, un flirt épistolaire au second degré qui devient une pièce parfaite, car pure. Sans un mot de trop.

Du 7 au 11 novembre à La

Les Rockeurs ont du Cœur

Les Rockeurs ont du Cœur et l’Olympic proposent cette soirée pour que les Restos du Cœur récoltent des jouets et des livres. Ces objets seront offerts à des enfants pour Noël. La soirée sera placée sous le signe de la fabuleuse histoire du Rock Nantais. Les vieux, les jeunes, les reformations, les moins vieux et les plus jeunes en devenir ou déjà confirmés se mélangeront allègrement. Au programme : Mansfield Tya, les Jambons, Picasso y los Simios, Dominique A, Flamingos… Le 15 décembre à 20h30 à l’Olympic, place Jean Macé à Nantes.

Tarif : un jouet d’une valeur minimale de 10 €.

Pas de réservation. Rens. : 02 51 80 60 80.

Fleuriaye, rue Léonard de Vinci à Carquefou.

Tarif : 36 €.

Rens. : 02 40 68 72 72.

O TOULOUSE Hommage à Claude Nougaro par Eddy Louiss à l’orgue, Maurice Vander au piano, Bernard Lubat à la batterie, et Luigi Trussardi à la contrebasse. Ces quatre complices, anciens instrumentistes et compagnons de route de Claude Nougaro, sont aussi de grands musiciens de jazz. Le 1er décembre au Piano’ctail, rue Ginsheim Gustavburg à Bouguenais.

Tarifs : 18 / 23 €.

Rens. : 02 40 65 05 25

HOCUS POCUS Conférence musicale.

Hocus Pocus est une formation atypique dans l’univers du hip hop français. Cette conférence présente le genre musical et les spécificités de ce groupe, les principes de la Musique Assistée par Ordinateur, l’utilisation d’une platine disque comme instrument ainsi que le processus qui va de la création sur machines à la transcription en studio et sur scène. Le 10 décembre à l’école de musique de SaintSébastien-sur-Loire, bd des Pas Enchantés.

Entrée libre.

Rens. : 02 40 80 86 05.

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Évènement

Tissé Métisse est une manifestation culturelle unique en France qui propose des spectacles de tous horizons. Chaque année, Tissé Métisse rassemble plus de 20 000 spectateurs.

Sortie

www.tisse-metisse.org

Tissé Métisse 2006 Métropole. Le samedi 9 décembre 2006, de 16h à 1h, la Cité Internationale des Congrès de Nantes Métropole accueillera la 14e édition de Tissé Métisse. Née en 1993, cette manifestation fait se croiser les mondes du travail, de l’engagement associatif, des quartiers et de l’éducation pour lutter contre le racisme et la discrimination, et construire une société plus juste et plus solidaire. Spectacles, animations, jeux, débats, expositions, et restauration variée et colorée, Tissé Métisse, c’est la fête au cœur de l’hiver ! Une fête populaire, interculturelle et intergénérationnelle, un temps convivial, contre toute forme de discrimination et pour le mieux vivre ensemble. La fête et ses événements sont organisés par l’association Tissé Métisse, composée de représentants de l’Association des Comités d’Entreprise de Nantes et la Région (ACENER) et du Centre Interculturel de Documentation (CID). Cette année, Tissé Métisse, c’est 19 spectacles sur 6 scènes, et des artistes parmi lesquels Souad Massi, K2R Riddim, El Gafla, Map. En plus de ces têtes d’affiche, Tissé Métisse programme de nombreux artistes locaux et régionaux et soutient les créations locales.

Tarifs : 7 / 13 / 15 €.Tél. : 02 51 84 25 80

Une pièce de théâtre pour toute la famille mise en scène par Teresa Ludovico d’après le conte de Hans Christian Andersen. Il y a bien longtemps, la très belle Reine des Neiges embrassa le petit garçon Kay et sa bouche gela. Elle l’embrassa sur le cœur et son cœur gela. Tout le monde le crut mort. Tout le monde, sauf la petite fille Gerda qui se mit en route pour ramener Kay à la vie. L’intérêt de cette très belle fable réside dans sa richesse symbolique. La Reine des Neige est le parcours initiatique de deux enfants depuis l’enfance jusqu’à l’adolescence. Le baiser de glace de la Reine des Neige efface l’émerveillement de l’enfance et la rationalité domine alors l’existence. Du 20 au 22 décembre à l’Espace 44, rue du Général Buat à Nantes. Tarifs : 8 / 12 / 15 €. - Rens. : 02 51 88 25 25

Film réalisé et commenté par Jamel Balhi. Ecrivain, photographe et marathonien, Jamel Balhi est le premier homme à avoir accompli le Tour du Monde en courant. A raison de 70 km par jour, ses courses nous plongent au cœur des réalités de notre monde avec un regard particulier sur le quotidien des habitants de la terre. Projections du 15 au 19 décembre au Katorza, rue Corneille à Nantes.

PLAT DE RÉSISTANCE Théâtre en cuisine par la Compagnie de l’Ephémère. Une performance théâtrale et culinaire ou comment parler du monde d’aujourd’hui dans l’espace intime d’une cuisine. Trois cuisinierscomédiens et un pianistechanteur nous servent l’écriture incisive de JeanYves Picq autour d’une vraie batterie de cuisine rutilante. Du 8 au 10 novembre à l’Onyx, place Océane – Atlantis à Saint-Herblain.

Tarifs : 17 / 24 €.

Rens. : 02 28 25 25 00.

LE COMPAGNON Par la Compagnie du Cercle. « Le Compagnon » est le plus beau conte merveilleux norvégien. Il s’impose par son originalité, son suspense glacial et magique dans un climat très nordique où les trolls sont partout.

Spectacle pour tous, à partir de 8 ans. Le 5 décembre au Piano’Cktail, rue Ginsheim Gustavsburg à Bouguenais.

Tarifs : 6,70 / 12,20 €.

Rens. : 02 40 65 05 25.

ATTENTION PEINTURE !

10e salon sébastiannais des peintres amateurs.

ALAIN THOMAS

La Reine des Neiges

Le Tour du Monde en courant

Lieu d’échange, ce salon permet l’expression d’artistes débutants ou confirmés, mais jamais dans un esprit de comparaison. Le prix du public Jacques Podemski sera remis au terme de ce salon. Du 28 novembre au 12 décembre, à la Mairie de Saint-Sébastiensur-Loire. rue du Petit Anjou. Entrée libre.

Rens. : 02 40 80 86 05

LE ZOO DES ARTS Exposition. Tout un joyeux bestiaire avec les sculpture de René Souchaud, Jacques Tempereau, Catherine Clément… et les photospeintures de Gildas Bitout

Tarifs : 5,50 / 8,50 €. Rens. : 06 73 43 35 65

et Maëlle de Coux. Une exposition qui démontre que l’art animalier est un art à part entière.

Jusqu’au 28 novembre au Château de la Gobinière, avenue de la Ferrière à Orvault.

Rens. : 02 51 78 33 33.

EXPÉRIENCE FERRÉ Spectacle théâtral qui touche aussi à la danse et à la musique. L’essentiel est constitué des textes dits seul ou à plusieurs. Il s’agit de faire vivre les mots, les idées, le style Léo Ferré avec des jeunes comédiens âgés de 18 à 24 ans. Du 28 au 30 décembre au Théâtre

Graslin, place Graslin à Nantes.

Rens. : 02 40 12 06 09.

Y’A PAS DE QUOI RIRE !

Arts du cirque, clowns.

Une fameuse équipe : rené, Julot, et Lolo ! avec leur roublardise de garnements préparent une farce, ils enchaînent jongleries à bretelles, concertos pour cornes de brumes, embrouillamini de pétanque, chorégraphie à la mode de chez eux, et le fameux « Julot Shox ». Le 17 décembre au Théâtre municipal de Rezé, rue Guy Lelan.

Tarifs : 8 / 13 / 15 €.

Rens. : 02 51 70 78 00.

LES VERTIGES DU VENT Danse jeune public par la Compagnie Gianni Joseph. Un voyage poétique, ennivrant, coloré dans le monde de l’enfance, un monde fait d’imaginaire, de peurs et d’émotions, marqué par les premières tendresses, la timidité, les idéaux, l’exclusion, les complexes, la compréhension de la différence.

A partir de 6 ans.

Le 16 décembre au Théâtre Boris Vian, rue Edmond Rostand à Couëron.

Tarifs : 3,50 / 7,50 €.

Rens. : 02 28 25 85 35.

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Esprit métropolitain

Il fait tout pour l’éco-logis Du gros œuvre à la décoration, chez Elyan Cohin, il y a tout ce qu’il faut pour construire bio.

H

uit ans au rayon bricolage dans la grande distribution lui ont appris «les ficelles du commerce et tout ce qu’il ne faut pas reproduire.» En parallèle, des années de militantisme pour la protection de l’environnement ont cimenté, à l’épreuve du terrain, une formidable envie de construire. «Un jour, je ne me suis plus senti capable de

faire un métier qui ne soit pas en France : «Les matériaux d’isolation, par accord avec mes convictions et le pro- exemple : le chanvre vient de Chemillé, la jet de société que je défends. Mon laine de mouton de Mazamet, la fibre de bois intérêt pour l’habitat écologique, c’est de Casteljaloux…» la suite logique d’un parcours.»

Pas évidente pour autant la pratique du comElyan Cohin se forme chez les compa- merce équitable. « Ici, pas de carte de fidélignons, à Saint-Sébastien-sur-Loire, té ou de vente à prix coûtant. Certains ont mais, à 40 ans passés, son CAP de char- parfois du mal à comprendre que lorsque j’apentier intéresse «moyennevance un prix, il corment» les entreprises. Il se «Une maison saine respond à la réalité écotourne alors vers le négoce. nomique de mon activité.

2 de 100 m «Bio-construction MaMes tarifs sont transpaà 100 000 euros, tériaux» ouvre en janvier rents. Les seules remises 2003 à la Chevrolière, déméque je pratique sont celles c’est possible.» nage six mois plus tard à Rezé consenties par les fourpour une boutique de 25 m2 avec le stock nisseurs sur les grosses quantités.» en campagne («sacrée gymnastique Alors, au final, une maison bio, ça coûte plus pour les clients !») avant de se poser, il cher ? «L’habitat écologique ne se limite pas y a quelques mois, route de Nantes, à au choix des matériaux. C’est le projet dans son Bouaye. Six cents mètres carrés de ensemble qui doit être étudié avec un archimagasin et entrepôt, un vrai parking tecte ou des artisans convaincus. Mais je souet, à l’accueil, Martin et Pénélope, les tiens qu’à budget égal, on peut construire une ânes du voisin «qui font tondeuses maison bio de meilleure qualité qu’une habitation conventionnelle.» Il dit : «Une maiécologiques». son saine de 100 m2 à 100 000 euros, c’est Commerce équitable. Après avoir possible.» couru les marchés et les salons pour se Manifestement, la recherche d’un habitat sain faire connaître, Elyan Cohin est en train fait son chemin dans les consciences. «Les de gagner son pari : «Mettre à la por- gens qui viennent demander conseil sont déjà tée du plus grand nombre des matériaux bien informés. Ce secteur d’activité se déved’éco-construction qui, de leur fabrication à loppe. Maintenant, les collectivités doivent leur mise en œuvre ont le moins d’impact s’engager. Là encore, il y a trop de décalage possible sur la nature et la qualité de vie dans entre les discours, l’idéologie et la pratique.

Communiquer sur une démarche de haute la maison.»

Par souci de cohérence, Elyan Cohin tend à qualité environnementale pour construire s’affranchir des réseaux de distribution et à des bâtiments en béton et en laine de verre, sélectionner des fournisseurs travaillant en c’est un non-sens.» •

ADRESSES, NUMÉROS ET SITES UTILES • SAMU (urgence médicale) 15 • Pompiers : 18 • Police : 17 • SOS médecins : 02 40 50 30 30 • Allo Enfance Maltraitée : 119 • Sida Info Service :

• Nantes Métropole 02 40 99 48 48 www.nantesmetropole.fr www.nantesmetropole.fr/ligne4/

• Infocirculation www.infocirculation.fr

• TAN 0 810 444 444 www.tan.fr

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Prix d’un appel local.

• SNCF www.ter-sncf.com

• Parkings NGE 02 51 84 94 51 www.nge-nantes.com

• Office de Tourisme de Nantes Métropole (OTNM) 0892 464 044 www.nantes-tourisme.com

Nantes Métropole, 2 cours du Champ de Mars 44923 Nantes CEDEX 9. Directeur de la Publication : Jean-Marc Ayrault.

Co-directeur de la publication : Frédéric Vasse. Rédacteur en chef : David Pouilloux. Rédactrice : Carole Paquelet.

Directeur artistique : Olivier Leprévost. Maquettiste : Olivier Loyen .Photographe : Patrick Garçon. Ont également collaboré à ce numéro : Franck Albert, Caroline Demaison, Anne Marquet, Edith Panigot, Emmanuelle Ramond, Sylvia Gillion, Hélène Balasakis, Isabelle Corbé, Emmanuel Bouvet. Conception : Double Mixte / enodenis. Editeur : Direction de la communication de Nantes Métropole. Infographie : IDE. Impression : Imaye Graphic, Label IMPRIM’VERT, Laval.