ElectroVision Le mensuel pour le secteur de l’ électro Publié par NELECTRA
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Nelectra, Fédération pour le secteur de l’electro, Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde / Mensuel (6 x an) - Vingt-septième année / Bureau de dépot 8400 Oostende Mail / P2A9571
AUTOMATISATION DES BATIMENTS BUREAU D’ETUDES BOYDENS: « BIEN PLUS QUE DU PLUG AND PLAY »
IFA | les tendances MICRO-COGENERATION | schémas de mise à la terre PV | stockage sur batterie
Les nouveaux détecteurs Niko voient tout
Les nouveaux détecteurs Niko voient dans chaque situation vite et efficacement ce qu'il faut voir. Des spécialistes en la matière donc, tout comme le hibou. Niko élargit ainsi son expertise renommée au niveau des interrupteurs avec les toutes dernières technologies dans le domaine des détecteurs. Une gamme complète de plus de 150 détecteurs et d'armatures d'éclairage, soutenue par la qualité et le service Niko habituels. Bien vu, pas vrai ? Rendez-vous sur www.niko.be/détecteurs et découvrez le détecteur qui convient le mieux pour votre projet.
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Des nuits sans sommeil Rester à la page dans la branche est bien sûr tout aussi essentiel. Être au courant des nouveautés et des (r)évolutions qui nous attendent, c’est aussi un atout de taille. Les membres qui consultent régulièrement notre site web www.nelectra.be prennent connaissance, dans les nouvelles, d’une mine d’informations à jour. En outre, nous approfondissons certains sujets dans notre revue professionnelle ÉlectroVision et – bien entendu – lors de nos soirées d’information et de nos formations pour indépendants, petits ou gros Il est toujours agréable de pouvoir revenir sur une belle carrière, employeurs. Nelectra a d’ailleurs été récemment reconnue comme que ce soit dans notre fédération sectorielle ou dans une entrefournisseur de formations dans le prise électrique. Dans certaines entrecadre du portefeuille de PME de prises, le chemin vers le repos l’Agence flamande pour l’Innomérité n’est pas toujours exempt S PO RE LE RS vation et l’Entrepreneuriat. Le de difficultés, au contraire. LE CHEMIN VE RS OU logo figurant sur les invitations Nous le voyons au nombre de MÉRITÉ N’EST PAS TOUJ indique toujours pour quelles forfaillites, notamment dans notre S EXEMPT DE DIFFICULTÉ mations nos membres peuvent secteur. Pour l’ensemble des recevoir des subsides. Ne s’agit-il secteurs, ce nombre a augpas là d’une plus-value ? menté de 15,7 % par rapport à l’année passée. Et j’imagine que les Nelectra essaie de contribuer à la santé des entreprises, et elle suit entrepreneurs se demandent – peut-être pendant leurs insomnies également la situation de près. Grâce à notre électrobaromètre, que – ce qu’ils n’ont pas fait correctement, et surtout s’ils auraient pu nous comparons au baromètre général des PME et à celui du secteur l’éviter. Comme de telles situations vont souvent de pair avec de de la construction. Pour pouvoir réagir et intervenir rapidement, avec petits mais aussi parfois de grands drames humains, Nelectra a de nouvelles prestations de services adaptées ! décidé d’assister ses membres dans de telles circonstances : elle a conclu une convention de collaboration avec Dyzo, qui accomPas encore convaincu(e) ? N’hésitez pas à me contacter ! pagne les indépendants en difficulté. On peut s’adresser à cette association en toute discrétion pour sauver un commerce, pour rendre une faillite vivable et pour soutenir un nouveau départ après faillite. Une équipe de spécialistes aide l’entreprise sur les plans économique, juridique et psychologique. Qui, parmi nos membres, n’a pas eu Marleen au téléphone au moins une fois chez Nelectra ? Nos « anciens » membres la contactaient peut-être encore pour les « formulaires roses » de chômage temporaire du Fonds pour la sécurité d’existence. Après tant d’années de service, Marleen a pris sa pension. Nous lui souhaitons d’ores et déjà une longue et belle « nouvelle vie ».
Un suivi financier sans faille de la facturation grâce aux feux clignotants nécessaires peut déjà aider de manière significative à éviter une faillite. Heureusement, nos membres ne doivent pas s’en occuper seuls. Ici aussi, notre fédération sectorielle offre une assistance importante. Pour une très faible contribution, les membres peuvent souscrire à un système de recouvrement de créances automatisé, y compris une assistance professionnelle de la part de notre gestionnaire de dossier Nelectra. Car nous parlons la même langue !
Viviane Camphyn Administratrice déléguée de Nelectra Viviane.Camphyn@nelectra.be T 02/550.17.11 P.-S. : que les membres déjà convaincus n’hésitent pas non plus à nous appeler !
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CONTENU
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Magazine d’information pour les professionnels du secteur de l’électro ElektroVisie / ElectroVision a un tirage de 10.070 exemplaires. ElectroVision est un mensuel publié par:
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comité de rédaction
Viviane Camphyn, Eric Claus, Roger Coteur, Fallon Declerck, Pieter Feys, Els Heyrman, Ludo Holemans, Christophe Louage, Ronny Lannoo, Wouter Vloebergh, Rudy Van Den Bergh, Danny Hermans, Denise Weyers, Dirk Van Steenlandt
régie publicitaire Organisation professionnelle pour le secteur des électriciens Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde tél. 02/550.17.11, fax 02/550.17.29 www.nelectra.be
Rédacteur-en-chef: Marc Van Hove
tél. 02/550.17.21, fax 02/550.17.39, e-mail: marc.vanhove@electrovisie.be
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TREVI, Willem Holemans, Meerlaan 9, 9620 Zottegem tel. 09/360.62.16, fax 09/367.49.88 e-mail: willem.holemans@trevi-regie.be
traduction
Miles Translations Wetstraat 26/11, 1040 Brussel tel. 02/739.45.23 e-mail: translations@milesgroup.be www.milesgroup.be
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reportages
Wouter Vloebergh, Mediadienst UNIZO e-mail: wouter.vloebergh@telenet.be
éditeur responsable
Viviane Camphyn Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde, tél. 02/550.17.11 Les articles et les annonces paraîssent sous la responsabilité de leurs auteurs et annonceurs. La réproduction des articles est autorisée après autorisation écrite de l’éditeur. Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique
imprimerie
Goekint Graphics, 8400 Oostende, tél. 059/51.43.43, fax 059/51.44.43 e-mail: info@goekint.be www.goekint.be
administration
Françoise Martens, tel. 02/550.17.16 e-mail: francoise.martens@nelectra.be Marian Hemeryckx, tel. 02/550 17 18 e-mail: marian.hemeryckx.nelectra.be
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NELECTRA INFO Robin Verschueren (25) remporte
le prix du mémoire EOS
avec des modèles réduits de voitures de course autonomes
JOUER AVEC DES VOITURES, C’EST POUR MOI DES MATHÉMATIQUES PURES Robin Verschueren s’est vu décerner, par le populaire mensuel scientifique EOS, le prix du meilleur mémoire en sciences de l’ingénieur pour ses recherches sur les voitures de course autonomes. L’ingénieur civil de 25 ans fraîchement diplômé a entamé un doctorat en Allemagne, mais il a volontiers pris le temps d’expliquer son mémoire de master récompensé au président de Nelectra, Eric Claus. Tous deux partagent la passion de la technique, de la technologie et des véhicules autonomes. Un rêve de jeunesse en cours de réalisation ou la voiture du futur ? « J’ai programmé un régulateur qui fait rouler une voiture de course à l’échelle de manière indépendante », explique Robin Verschueren. « Ce régulateur commandait entièrement les voitures d’essai sur un circuit fermé et déterminait la vitesse de la voiture et l’intensité des virages qu’elle prenait. Pour cela, la position, la vitesse et la direction de roulage de la voiture doivent être mesurées en permanence. Mes modèles réduits de voitures parcourent le trajet en utilisant le modèle MPC, qui signifie model, predictive, control – en d’autres termes, prévoir et prendre des décisions. C’est une spécificité de mon étude, à savoir : anticiper. » Robin Verschueren a développé à cette fin un algorithme qui traite rapidement toutes ces informations pour déterminer le comportement de roulage de la voiture.
Eric Claus : Il y a beaucoup à faire en matière de véhicules autonomes. Les obstacles les plus importants sont ici les signaux d’erreur, un piéton qui traverse soudainement, par exemple. Comment abordez-vous ce problème ? Robin Verschueren : Un véhicule de ce type reçoit beaucoup de données, à la fois de bons signaux et des signaux d’erreur. En ce qui concerne les signaux d’erreur, ceux-ci constituent un des grands défis pour l’avenir des véhicules autonomes. Notre objectif, c’est de rendre la technologie plus performante que le comportement des conducteurs humains. Des accidents se produisent chaque jour avec des véhicules circulant dans le trafic, et c’est une utopie de penser que la technologie des véhicules autonomes va y mettre fin. Mais si nous parvenons à réduire le nombre d’accidents de 20 % d’ici 20 ans, ce sera un très bon résultat. EC : Les gadgets électroniques de la voiture sont très commodes, mais la réaction de la voiture est tout de même parfois très surprenante. Robin Verschueren : En tant qu’être humain, vous tirez des leçons de certaines situations de circulation, et vous savez comment vous devrez réagir la prochaine fois. Un ordinateur ne le fait pas, vous devez tout lui apprendre, donc le programmer. Et ce processus est continu. Dans un environnement contrôlé, comme par exemple une autoroute, vous pouvez faire rouler la voiture de manière autonome, mais si vous roulez dans la campagne, cela fonctionne moins bien. Les voitures de Google sont testées en Californie en région urbaine, mais elles y roulent beaucoup plus lentement. Audi et Volvo ont déjà élaboré un système d’autoroute. Vous n’y trouverez pas de piéton sur le parcours d’essai. EC : Et qu’en est-il de la pluie et du brouillard ? Et des véhicules venant en sens inverse sur un parcours sinueux ? Robin Verschueren : Volvo a déjà testé un tel système pour camions sur la voie publique. Les camions peuvent visualiser le trafic qui les précède, ce qui favorise la sécurité. Mais il y a encore des défauts. D’une part,
Robin Verschueren 6 | ElectroVision - octobre 2016
l’aspect juridique de la problématique n’est pas encore au point. Car qu’en est-il de la responsabilité ? Et d’autre part, comment des marques concurrentes communiquentelles entre elles ? EC : Le système Lidar (Light Detection and Ranging) détecte des obstacles proches de la voiture autonome. Tous les obstacles sontils détectables à l’aide de rayons laser ? Tout le monde se rappelle l’accident mortel de cet été avec une Tesla autonome qui s’est retrouvée sous un semi-remorque. Robin Verschueren : L’accident révèle assurément un point faible, à savoir les capteurs. La tendance sera à l’avenir de réunir un plus grand nombre de capteurs différents qui se chevauchent. Des capteurs de meilleure qualité doivent être développés, cela ne fait aucun doute, mais je pense qu’on évoluera plutôt vers un cocktail de capteurs que vers un capteur unique qui devra être 100 % fiable. EC : Bluetooth peut-il être utilisé pour déterminer la position ? Robin Verschueren : Mon expérience avec Bluetooth n’est pas très positive. Pendant l’essai de ma thèse, j’ai remarqué un important retard, et le fait qu’un grand nombre d’applications Bluetooth ne collaborent pas entre elles représente un inconvénient supplémentaire. Le wi-fi ne constitue pas non plus un bon choix. La détermination de position la plus précise s’obtient actuellement avec le DGPS (Differential Global Positioning System), mais c’est pour l’instant encore une solution (trop) coûteuse. EC : Dans la ville française de Lyon, un projetpilote a été lancé avec des bus autonomes qui parcourent un trajet fixe de 1,3 kilomètre à une vitesse de 20 km par heure. Les véhicules autonomes n’ont-ils pas un avenir surtout dans les transports en commun urbains ? Robin Verschueren : Il ne faut pas sous-estimer non plus l’importance du gain d’efficacité dans le transport individuel. Si le chauffeur d’un véhicule privé a le temps de se consacrer à d’autres tâches pendant qu’il se déplace du point A au point B, cela représente une importante amélioration. Je crois aussi en l’avenir des véhicules autonomes dans les transports en commun, surtout si le trajet parcouru est toujours le même. L’incon-
NELECTRA INFO vénient, c’est que les transports en commun sont généralement aux mains de sociétés de transport publiques, qui ne sont pas toujours les organisations les plus progressistes. La technologie existe, mais il y a encore un grand nombre de remarques à faire sur les plans juridique et sociologique. EC : L’autonomie demande aussi de l’énergie, et on en vient à la capacité de la batterie… Robin Verschueren : Les chercheurs essaient d’optimiser et de maximiser les batteries en récupérant l’énergie de freinage. Ici aussi, il s’agit clairement d’un défi. Le facteur décisif, c’est que la batterie n’est pas suffisamment performante pour le moment. Les voitures de course de mon mémoire de maîtrise avaient une petite batterie lithium-ion, des capteurs, et la communication s’effectuait via Bluetooth. Et cet équipement consommait tout de même beaucoup de courant. Bien entendu, il y a aussi un risque pour la sécurité. Je n’y ai pas été confronté pendant mon examen, mais une batterie lithium-ion est susceptible d’exploser, comme Samsung en a récemment fait l’expérience. EC : Je trouve qu’on invente sans cesse de nouvelles choses, mais qu’on ne tient pas compte des risques dans la science. Robin Verschueren : En tant que scienti-
fique, on se consacre surtout à faire des recherches sur un thème bien déterminé. On ne peut pas prévoir que la technologie connaîtra une percée. Ce serait évidemment la cerise sur le gâteau. C’est le rêve de tout scientifique. Mais d’autres facteurs jouent un rôle important, comme l’attitude des autorités. Il manque un cadre législatif pour les véhicules autonomes ; par exemple, il subsiste encore de nombreuses questions au sujet de la responsabilité. Et pour un scientifique, c’est assez frustrant. EC : En ce moment, vous vous occupez de votre doctorat à l’université de Fribourg. Poursuivez-vous sur le même thème ? Robin Verschueren : En effet. Mon doctorat se concentre davantage sur le logiciel, et la voiture autonome est une application. Dans la ville de Fribourg, on n’a d’ailleurs de cesse de rechercher de nouvelles techniques plus durables. La ville est un modèle de technologie respectueuse de l’environnement. EC : Vous êtes extrêmement motivé par votre discipline. Qu’est-ce qui vous a incité à vous y consacrer ? Robin Verschueren : Je trouve que les mathématiques sont une matière passionnante. Et surtout les mathématiques appliquées, car elles ne sont encore que trop peu enseignées
aux jeunes. Pour moi, cette recherche, jouer avec des modèles réduits de voitures, c’est des mathématiques pures. Je suis heureux qu’à l’avenir, les jeunes entrent davantage en contact avec la technologie au cours d’un premier degré élargi. Ce qui est dommage par contre, c’est qu’on recoure si peu à l’informatique. Je n’entends pas par là apprendre à utiliser des applications de bureau, mais apprendre à programmer des « hands-on ». EC : Le secteur électronique évolue rapidement pour le moment. On développe un grand nombre de nouvelles technologies. Robin Verschueren : Nous sommes pleinement dans l’époque de la quatrième révolution industrielle. On aura de plus en plus besoin de gens compétents. Pour chaque emploi qui disparaît, un nouvel emploi sera créé. Le nombre d’emplois ne diminuera pas, leur contenu sera différent. Il est fort possible que davantage d’électrotechniciens soient nécessaires dans le futur. Je suis convaincu que les robots ne peuvent pas reprendre toutes les tâches. Mais il ne peut être question d’une opposition entre scientifiques et électrotechniciens. Nous devons tous participer au progrès. Texte : Els Heyrman Photos : Dann
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LE SECTEUR 149.01
Nelectra signe le Plan pour une Concurrence loyale dans le Secteur électrotechnique
15 MESURES CONTRE LA FRAUDE SOCIALE ET LA CONCURRENCE DÉLOYALE
N
electra a signé le mois dernier le Plan pour une Concurrence loyale. Dans ce Plan pour l’avenir, les employeurs et les travailleurs du secteur électrotechnique belge demandaient unanimement une approche énergique de la concurrence déloyale et de la fraude sociale. Le plan contient 15 mesures concrètes ; il a été signé par le secrétaire d’État à la Lutte contre la fraude sociale, Philippe De Backer, par le ministre des Classes moyennes, des Indépendants, des PME et de l’Agriculture, Willy Borsus, et par les partenaires sociaux de Volta, l’organisation faîtière paritaire du secteur électrotechnique. Le secteur électrotechnique est un secteur très important dans notre pays. Plus de 4 600 employeurs y sont actifs, et environ 35 000 travailleurs. Mais le secteur électrique éprouve
des difficultés face à la concurrence déloyale. En deux ans de temps, plus de 1 000 emplois ont disparu parmi les électriciens, pas moins de quatre pour cent de l’emploi total du secteur. Cela représente deux emplois par jour. Les raisons en sont multiples : il s’agit d’un secteur à forte utilisation de main-d’œuvre, la concurrence sur les prix y est rude, il existe
un important afflux de main-d’œuvre étrangère (illégale), et les règles européennes en matière de détachement sont contournées. Le Plan pour l’avenir contient des mesures au niveau national, au niveau du Benelux et au niveau européen. Pour en savoir plus, visitez le site web de Nelectra www.nelectra.be
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DISTRIBUTION
IFA 2016 Cette année encore, au début du mois de septembre à Berlin, l’IFA était le salon CE idéal pour découvrir les tendances et techniques les plus récentes. C’est ce qu’ont fait de nombreux visiteurs professionnels venus du monde entier : c’est en effet lors de l’IFA qu’ils décident de ce qu’ils présenteront dans leurs salles d’exposition pendant la période de fin d’année.
L
’IFA est d’ailleurs une véritable fête populaire, qui attire quelques centaines de milliers de visiteurs non professionnels, venus voir avec de grands yeux la technologie et les gadgets les plus récents. Et parmi eux, impossible de ne pas les remarquer : ces nombreuses entreprises qui présentent des produits permettant d’expérimenter la réalité virtuelle et la réalité augmentée. L’année passée, elles étaient au nombre de trois, et aujourd’hui, une quarantaine, parmi lesquelles des acteurs importants comme Samsung, Sennheiser et Epson. Les files d’attente devant les locaux de démonstration étaient donc très longues.
Mais commençons par quelques chiffres : l’IFA 2016 a été (de nouveau) un franc succès, avec 1 823 exposants (+ 13 %) sur une surface de 158 000 m² (+ 5 %), 240 000 visiteurs et environ 4,5 milliards de commandes enregistrées. 64 000 visiteurs venaient de l’étranger !
Smart : plus intelligent que jamais ! Il y a pas mal de choses en chantier en matière de Smart Homes et d’appareils intelligents. C’est ce qui est apparu pendant les diverses allocutions de la première journée de l’IFA. Le Dr Karsten Ottenberg, CEO de BSH, a présenté « Mykie », un (mignon) petit robot destiné à la cuisine, qui pourra peut-être passer à très court terme d’un environnement de laboratoire à la cuisine de tous les jours. Mykie est l’assistant intelligent qui réagit aux « petits chefs », qui se familiarise rapidement aux autres appareils connectés de la maison, et qui communique par des mouvements, par la voix ainsi que par des « expressions du visage ». Le nouveau salon Smart Home, dans le hall 6, a rencontré un grand succès auprès des visiteurs et des médias. Un peu plus de 40 entreprises ont exposé divers produits et services pour l’automatisation intelligente de la maison, comme la commande de l’éclairage, du chauffage et la gestion de l’énergie. Des petits robots de toutes sortes pour la maison et le jardin. En outre, à d’autres endroits de l’IFA, on pouvait découvrir les solutions les plus récentes en matière de Smart Home sur le stand de 150 fabricants. L’Internet of Things deviendra très vite une réalité.
UHD et OLED
OLED gagne du terrain
Un petit robot pour la cuisine
Les télévisions Ultra HD gagnent tranquillement du terrain, mais le consommateur est de plus en plus perturbé par la profusion de dénominations qui existent pour désigner cette technologie. Une personne sur quatre prévoit d’acheter une télévision UHD comme prochain appareil, surtout en raison de la meilleure qualité de l’image – qualité qu’on peut, il est vrai, surtout apprécier pour l’instant via UHD Blu-ray, en ligne et via des canaux satellitaires UHD. Les barres sonores sont de plus en plus considérées comme un substitut à part entière aux installations de haut-parleurs complexes dans la salle de séjour, et les télévisions deviennent de plus en plus grandes : les modèles 50 et 65 pouces sont désormais la norme. Les écrans OLED sont disponibles chez des fabricants toujours plus nombreux. Voilà les principales tendances, mais bien entendu, le consommateur reste très axé sur les économies d’énergie en ce qui concerne ses appareils. Quoique : l’intelligence de ces appareils va jouer un rôle de plus en plus important dans le processus d’achat. Mais le tout doit être d’une utilisation aisée. Et par exemple, un petit robot comme Mykie peut apporter une aide précieuse… Rendez-vous à l’IFA 2017, du 1er au 6 septembre ! mvh
Réalité virtuelle octobre 2016 - ElectroVision | 9
INSTALLATION PROFIL D’UN BUREAU D’ÉTUDES TECHNIQUES : BOYDENS ENGINEERING (2)
Construire intelligemment, c’est bien plus que du
«plug and play» Dans ce second (et dernier) article consacré au bureau d’études Boydens, nous abordons principalement la construction intelligente et le rôle qu’y jouent l’installateur électrotechnique et le bureau d’études. Sous la forme d’un récit, ces contributions résultent des entretiens qui ont eu lieu lors de la visite que le président de Nelectra Eric Claus et quelques installateurs ont rendue au siège de Boydens Engineering à Loppem, près de Bruges. Wim Boydens, manager conceptuel technique auprès du bureau et professeur invité à l’Université de Gand, commence par expliquer quelle peut être l’utilité d’un concept tel que GEOTABS ou d’un système comme MPC, y compris pour l’installateur. Ensuite, les experts de Boydens répondent à un certain nombre de questions posées par le secteur électrique.
C
et article ainsi que le précédent s’inscrivent dans le cadre plus large de la série de contributions actuellement pu-
Eric Claus : réduire la complexité 10 | ElectroVision - octobre 2016
bliées par ÉlectroVision et traitant des « smart homes » ou de l’automatisation de l’habitation, en un mot de la domotique. L’efficacité énergétique est étroitement liée à cette problématique. Wim Boydens a fait un exposé à ce sujet : comment peut-on combiner efficacement création de chaleur et délivrance de chaleur ?
GEOTABS, « smart grids » et MPC Wim Boydens : « Lorsqu’on parle d’efficacité énergétique, la combinaison de pompes à chaleur géothermiques (GEO) et de l’activation du noyau de béton (ANB – TABS en anglais) - donc, ensemble, GEOTABS - peut avoir pour effet de réduire la quantité d’énergie nécessaire pour chauffer et refroidir un bâtiment et, de plus, d’accroître la part d’énergie renouvelable. Une équipe de recherche internationale composée de scientifiques liés à des universités et d’experts du monde de l’entreprise, dont Boydens Engineering a également fait partie, s’est penchée sur cette question. Nous nous sommes surtout concentrés sur les immeubles de bureaux. En chauffant, il apparaît que le sous-sol se refroidit, ce qui procure un rendement supérieur pendant la saison froide qui suit. Avec l’activation du noyau de béton, le béton, une masse dense, est littéralement activé du fait qu’il emmagasine ou délivre de la chaleur ou du froid à certains moments bien choisis. Vous créez ainsi un tampon face aux températures extérieures extrêmes et vous pouvez même choisir le moment où le système chauffe ou refroidit votre bâtiment, et ce, d’une manière très diffuse et agréable. Cet échange de chaleur par rayonnement procure une impression de confort accrue et vous pouvez utiliser le même système à la fois pour le chauffage et pour le refroidissement. L’activation du noyau de béton ne demande pas d’investissement complémentaire, elle est relativement bon marché et ne nécessite presque pas d’entretien. Associé à la géothermie, donc dans GEOTABS, ce système peut entraîner d’importantes économies de coûts énergétiques, ne fût-ce que parce que les pics sont atténués. Dans cette optique, je
Wim Boydens : combiner les techniques pense aussi aux «smart grids», c’est-à-dire des réseaux électriques basés sur des technologies intelligentes via la mise en concordance de l’offre (par exemple, une période de moindre apport des panneaux solaires) avec la demande (comme les compteurs intelligents dans le ménage). Une solution efficace et durable, donc, qui apporte aussi davantage de confort et contribue à augmenter la part renouvelable de notre système énergétique. Concrètement, dans le cadre de GEOTABS, vous pouvez vous rendre compte, dans un immeuble de bureaux de Torhout que nous accompagnons et qui est remarquable sur le plan architectonique, de la façon dont le chauffage et le refroidissement y sont en équilibre. » « Un autre domaine de recherche de la KU Leuven qui s’y rattache à maints égards avait trait aux techniques de régulation optimisées qui apportent un avantage énergétique. Cependant, dans ce cas, le gestionnaire du bâtiment ou le maître d’ouvrage (h/f) et l’installateur, notamment, doivent eux aussi adopter une approche très intelligente. Il
INSTALLATION
Réalisation à Torhout s’agit ici du MPC – qui signifie en français «contrôle prédictif basé sur un modèle», par exemple du système de chauffage –, avec une fois encore pour but d’augmenter à la fois le confort thermique et l’efficacité énergétique. Via un logiciel ou des programmes de calcul spécifiques et des formules mathématiques (algorithmes), vous pouvez piloter le processus énergétique et réaliser des prévisions pour le chauffage, l’éclairage, etc. Dans ce domaine, une proposition de projet européenne a récemment été émise dans le cadre d’un accord de coopération entre des universités et des partenaires industriels. Boydens Engineering en a fait partie, la deuxième équipe de recherche internationale dans ce domaine étant dirigée par des chercheurs flamands. Et ce projet a récem-
Dirk Van Steenland : un responsable général se révèle nécessaire
Hanne Ledure: collaboration multidisciplinaire ment été à nouveau couronné par la Commission européenne. Une caractéristique importante de ce projet d’automatisation au niveau du système, c’est que l’intervention d’un installateur lors de la mise en service est limitée. Les résultats concrets de ce projet seront très probablement obtenus vers 2020 et nous nous attendons à une percée vers 2024. Initialement – nous parlons du tournant du siècle –, notre attention s’est surtout portée sur l’application du concept GEOTABS aux immeubles de bureaux, mais, entre-temps, s’y sont ajoutées les maisons de repos, et nous examinons quels sont les bâtiments qui pourront également bénéficier de leur part de GEOTABS dans le paysage énergétique de 2030. Nous voulons étudier quelle influence la combinaison optimisée de la géothermie et de l’activation du noyau de béton peut y avoir sur la consommation d’énergie, le profil d’utilisation, le coût pour l’utilisateur et l’amélioration du confort. En attendant, nous nous contentons de «simplement» suivre l’installation pendant un certain temps, et même de l’optimiser à partir de constatations faites pendant son fonctionnement. Un investissement en temps important dans le marché concurrentiel des bureaux d’ingénieurs-conseils. Dès qu’une installation hybride a le choix du système à mettre en œuvre, comme par exemple, dans le cas d’un concept avec création de chaleur conventionnelle, cogénération, et géothermie avec stockage, l’application du MPC peut donner d’excellents résultats. » Le président de Nelectra Eric Claus se demande si, avec un procédé de construction aussi intelligent, on n’est pas confronté à un trop grand nombre de points de mesure et si l’ensemble ne devient pas confus en raison
de la complexité de la programmation. Wim Boydens : « On ne peut pas tout mesurer. Il faut donc faire une sélection, et tous les points de mesure ne sont pas parfaits. Dans un bâtiment complexe où interviennent de nombreux «acteurs», on doit, si on cherche à obtenir une automatisation de grande ampleur, mettre sur pied une collaboration aussi étroite que possible, même si c’est peut-être une utopie. Dans la problématique GEOTABS hybride, vous pouvez envisager une connectivité entre différents bâtiments. Ou bien, par exemple, une extraction de chaleur des égouts ou via des pompes à chaleur. Ainsi, nous développons, à Luxembourg, un projet qui utilise en outre les eaux usées du complexe de bâtiments, mais cela suppose un investissement important en études et en réalisation, et l’entretien constitue un point délicat, de même que la commande ; ce projet est du reste une véritable première dans la région, puisqu’il fonctionne entièrement avec des pompes à chaleur électriques connectées à différentes sources : air, sol et eaux usées ». Hanne Ledure, project manager au sein du bureau d’études, cite l’immeuble de bureaux de Torhout mentionné plus haut et souligne à cet égard l’importance de la collaboration dans une équipe « multidisciplinaire ».
« L’installateur doit «upgrader» ses connaissances » Mieke Bonnarens, expert énergétique chez Bouwunie et Nelectra, est préoccupée par le rôle de l’installateur dans cette problématique tout de même complexe. Doit-il/elle donc tout simplement tout savoir et tout pouvoir faire ? Wim Boydens : « L’électro-installateur doit connaître son affaire et donc bien s’informer. Mais mettre ses connaissances en pratique octobre 2016 - ElectroVision | 11
INSTALLATION demande en effet de plus en plus de disposer d’une bonne compréhension du sujet. Et les «fabricants de régulation» doivent créer des modèles intelligents ». À cet égard, l’installateur Dirk Van Steenlandt affirme qu’une formation sérieuse et des informations fouillées vont rendre les produits plus coûteux. À nouveau, Wim Boydens explique : « Comparons avec l’apparition de l’électronique et de l’informatique dans le secteur automobile : le garagiste et son personnel ont dû «upgrader» leurs connaissances, et dans la branche de l’installation, il n’en va pas autrement. Il suffit de voir le rôle crucial de l’intégrateur domotique ». (Sourire de Pieter Feys, installateur et surtout intégrateur, qui fait remarquer qu’on exige beaucoup des intégrateurs et installateurs). Inquiétude, encore une fois, chez Eric Claus et Dirk Van Steenlandt : « Même si nous avons confiance dans la technique, les installations deviennent extrêmement complexes. Toutes ces techniques sont-elles encore maîtrisables ? Et qui va les maintenir à jour ? » Wim Boydens : « Les gros entrepreneurs travaillent dès aujourd’hui avec des intégrateurs de systèmes. Mais dans le domaine du refroidissement et du chauffage, par exemple, nous n’y sommes pas encore : de plus amples connaissances et une meilleure compréhension sont nécessaires. Au bout du parcours, l’investisseur reçoit assurément le return nécessaire. En fin de compte, l’objectif, c’est de bien gérer la complexité avec une technologie performante et qui s’acquiert par auto-apprentissage. Et en ce qui concerne
Maison de repos Ter Potterie à Bruges l’installateur, il doit continuer à se distinguer de la concurrence belge et étrangère. Dans le sillage de mon exposé GEOTABS, il y a d’ores et déjà un rapprochement ou une intégration nécessaire entre l’électro-installateur et le manager thermique. Comme cela a déjà été signalé dans le premier volet (voir EV de septembre, WV), l’électricien se trouve en pole position, notamment en ce qui concerne les mesures et les contacts avec l’utilisateur. Et sans l’intelligence de l’intégrateur, notamment, nous ne nous en sortons plus dans la construction. Notre monde de la construction ne peut qu’en retirer plus de rayonnement, et il le mérite amplement. »
plus en plus souvent qu’on peut faire mieux. L’enseignement doit rendre cette conscience plus concrète. Dès l’enseignement secondaire, la pratique (de la construction) peut être pleinement abordée. Et j’évoquerai ensuite la conscience que le confort et la consommation d’énergie font souvent la différence dans la construction. Ainsi, on parle beaucoup de «smart grids» dans le monde politique, mais en pratique, la dynamique n’est manifestement pas encore à l’œuvre. Cependant, les choses peuvent aussi progresser plus rapidement ; il suffit de considérer la problématique des télécommunications et l’accélération qui s’y est produite. »
Selon Dirk Van Steenlandt, la coordination et la compatibilité prennent tellement d’importance qu’un responsable général, peut-être un facility manager, se révèle nécessaire. De cette manière, les modules intelligents peuvent être coordonnés. « Mais un tel coordinateur possède-t-il le bagage de haute technicité requis ? En outre, la transmission des dossiers doit s’effectuer rapidement et correctement ». Wim Boydens : « Dans les grands bâtiments, il y a toujours un gestionnaire technique. Il faut être conscient que la régulation et la commande font la différence. La mesurabilité et la lisibilité constituent le problème, mais qui apprécie cela dans un bâtiment ? De toute mon expérience scientifique, pratique ou de congressiste, je n’ai pas retenu de réponse plus brève que celle qui consiste à dire que construire de manière intelligente et performante, c’est bien plus que du «plug and play». »
Pour terminer, Wim Boydens décrit la mission d’un bureau d’études (techniques) comme celle d’un « médecin des bâtiments ». Et qu’en est-il de l’habitant/utilisateur ? Se référant à un bâtiment remarquable et très durable de Berlin, il souligne qu’en matière de ventilation mécanique, l’utilisateur y reçoit en permanence le « feed-back » nécessaire, des informations concises régulières sur ce qu’il doit faire à un moment donné, ou sur ce qu’il vaut mieux qu’il ne fasse pas. Via un témoin vert ou rouge, l’occupant sait où il/elle en est à un moment donné. Et à Luxembourg, Boydens Engineering a contribué à concevoir un bâtiment où, à chaque étage, on peut examiner un plan, où la consommation d’énergie est chaque fois représentée dans une autre couleur. « Notre bureau d’études, le médecin des bâtiments donc, plaide en faveur de la transparence dans tous les processus et applications possibles. Car avec toutes ces nouvelles technologies, les choses deviennent en effet complexes dans la construction. Mais la tendance vers plus d’intelligence est assurément passionnante. »
« Le bureau d’études est le médecin des bâtiments »
Pieter Feys : on exige beaucoup des intégrateus 12 | ElectroVision - octobre 2016
Dans l’article précédent, Wim Boydens a expliqué qu’un bureau d’études consciencieux met la conscience du maître d’ouvrage à l’épreuve. Dans la même ligne de pensée, il précise : « Il y a aussi la conscience des gens (dans la construction), qui comprennent de
Texte : Wouter Vloebergh Photos : studio Dann
INSTALLATION BASALTE : AUTOMATISATION DE L’HABITATION AVEC KNX COMME « FIL ROUGE »
Un design de haute qualité, de l’innovation et un grand confort d’utilisation Le design, d’une part, le confort d’utilisation dans les habitations, d’autre part. Dans l’entreprise Basalte créée il y a à peine huit ans, mais en pleine expansion, et établie à Merelbeke, près de Gand, les deux aspects sont liés entre eux de manière indissociable. Le duo Klaas Arnout-Sandra Maes, les fondateurs de Basalte, a réuni son expérience en domotique à lui, et sa spécialité à elle : la décoration intérieure. Il en est résulté quelque chose de beau, de solide et de durable. Ce n’est pas sans raison que le nom de l’entreprise se réfère à la si robuste et pure pierre volcanique, le basalte. L’entreprise de Flandre orientale emploie maintenant environ 30 collaborateurs et est active dans plus de 55 pays. Basalte possède des bureaux aussi bien en Russie qu’en Chine. Le groupe cible est le marché résidentiel « high end » – autrement dit, les habitations et appartements de standing.
la température et même la musique. Mais le concept de la commande, bien étudié, met toutes ces fonctions à disposition de manière particulièrement simple, à l’aide d’un minimum de boutons. Sur le plan de la technologie, Basalte est résolument innovante, et en ce qui concerne le design, l’aspect extérieur et le matériel doivent vraiment
Nous avons eu un entretien avec le sales manager Koen Dekyvere de Basalte ; il nous a expliqué comment l’équipe de Merelbeke envisage la domotique et tout ce qui y est associé. « Lorsque Klaas et Sandra ont lancé Basalte, leur objectif était de rendre la domotique dans les habitations plus belle et plus conviviale », raconte Koen Dekyvere. « Une installation de domotique traditionnelle comporte une batterie au niveau des interrupteurs, mais vous devez sans cesse vous demander quel interrupteur commande quelle fonction. Nous développons des produits design qui permettent de commander facilement les fonctions les plus importantes, sans compliquer les choses inutilement. Le meilleur exemple, ce sont nos interrupteurs tactiles. Ils sont programmés par l’installateur et sont multifonctionnels : avec eux, vous pouvez commander l’éclairage, les ambiances, 14 | ElectroVision - octobre 2016
Koen Dekyvere : offrir le meilleur
être au top. C’est la raison pour laquelle tous les produits sont également fabriqués avec des matériaux de qualité comme l’aluminium, le bronze, le verre et une toute nouvelle collection de finitions faites main : en fer forgé. Afin de garantir à l’utilisateur final la meilleure installation possible, nous veillons à une bonne collaboration avec les parte-
INSTALLATION naires chargés de l’intégration et avec des commerces de gros sélectionnés. De ce fait, ceux-ci connaissent nos produits et peuvent bien conseiller le client dans le cadre de son projet. »
« KNX est notre «fil rouge» » Combien de fois a-t-on évoqué KNX pendant notre entretien ? Vraiment souvent – nous pouvons difficilement le dire. Chez Basalte, on accorde une importance particulière à ce standard international de domotique : tout tourne autour de KNX. Koen Dekyvere : « Outre l’Internet of Things, qui fait fureur actuellement, KNX contribue surtout à la standardisation de la domotique. Cette norme mondiale ouvre de nombreuses perspectives via ou grâce aux plus de 400 fabricants qui développent des solutions compatibles KNX. C’est un protocole ouvert qui plaît aussi beaucoup à de nombreux installateurs KNX certifiés, tout simplement parce qu’il est très flexible, extensible et fiable. Et il n’est pas nécessaire d’avoir un processeur central qui commande le tout : pas de «single point of failure». Il est donc logique que nous ayons choisi KNX. Avec ce protocole, vous pouvez commander non seulement l’éclairage et l’HVAC, mais aussi l’audio et la vidéo. Avec Basalte, nous amenons la musique dans l’ensemble de l’habitation, dans chaque pièce, à l’aide d’un seul interrupteur. Via KNX, nous pouvons ainsi demander une ambiance «regarder la télévision» : l’éclairage est atténué, les stores sont abaissés et le son ainsi que l’image sont réglés de manière adéquate. »
« Un partenariat avec un installateur orienté solution » Quel rôle l’installateur électricien joue-t-il dans le scénario de Basalte ? Koen Dekyvere : « Avec l’installateur, notre indispensable partenaire, nous essayons de mettre au point chaque système domotique de telle façon que l’utilisateur le considère comme évident et ne se pose quasiment plus de questions à son sujet. Il va de soi que l’installateur doit posséder les connaissances et l’expérience nécessaires pour informer, conseiller judicieusement le client final, et l’aider dans son choix. Nous distribuons nos produits via des commerces de gros sélectionnés, possédant une équipe de spécialistes formés qui peuvent aider rapidement les installateurs en cas de questions techniques ou de problèmes. L’installateur doit bien sûr être bien familiarisé avec KNX et le logiciel ETS qui l’accompagne. L’installateur
KNX contibue à la standardisation de la domotique peut, en concertation avec le client, décider lui-même dans quelle mesure celui-ci doit pouvoir réaliser graduellement un certain nombre d’adaptations, par exemple via une «visualisation» sur un écran tactile ou via Deseo, notre interrupteur intelligent doté d’un écran. » « À l’aide de l’app Basalte, extrêmement claire et simple, la musique peut être visualisée et commandée dans chaque pièce. En outre, nous développons également des supports muraux Eve minimalistes en aluminium pour iPad et iPod Touch. De cette manière, la visualisation est toujours disponible, tandis que l’iPad est rechargé en permanence. Nous commercialisons Eve au niveau mondial dans différents types de projets : des habitations équipées de domotique, mais également des salles d’exposition, des hôtels, des magasins… Nous vendons de plus en plus de supports Eve non seulement en Europe, mais aussi en Amérique. » « Le degré de complexité d’une installation KNX dépend de la solution choisie par l’installateur et de son expérience dans ce domaine. Ce qui importe, c’est de réfléchir en temps opportun à l’implantation et à l’élaboration du câblage. L’avantage de la domotique, c’est sans aucun doute la possibilité de développer la programmation plus en détail une fois que le projet a commencé à prendre forme. »
« Commander l’énergie de manière efficace » Aucours des huit années écoulées, Basalte a créé un certain nombre de produits de haute qualité en gardant toujours la même philosophie à l’esprit : une intégration et une
«expérience» de la domotique optimales dans l’habitation, alliées à une forme ou à un design élégants. Koen Dekyvere : « On peut par exemple citer notre interrupteur tactile Sentido, avec capteur de température incorporé et logique de thermostat intégrée. Deseo est donc un thermostat très intelligent qui vous permet en outre de «naviguer» à travers toutes les fonctions dans une pièce, et de commander facilement l’éclairage, les ambiances, les stores, mais aussi le système audio. Et notre détecteur de mouvement Auro – petit, puissant et presque invisible – possède lui aussi un capteur de température interne. Les capteurs peuvent calculer la température moyenne dans une pièce en combinant les valeurs mesurées ; de cette manière, vous éliminez par exemple les éventuelles valeurs extrêmes dues à la pénétration de la lumière du soleil. » *** Le groupe cible de Basalte est et reste principalement le marché résidentiel, avec des solutions « high end » uniques et conviviales. Koen Dekyvere conclut : « Toutes les fonctions d’une habitation peuvent être commandées d’une manière simple et intuitive. Nous fabriquons des produits intemporels qui sont à la fois élégants et faciles à utiliser. Ces produits ne présentent pas seulement un bel aspect, ils sont aussi agréables au toucher et sont amusants à utiliser. » www.basalte.be Texte : Wouter Vloebergh Photos : studio Dann octobre 2016 - ElectroVision | 15
L’éclairage à LED une longue durée de vie, mais pas seulement... Lorsque nous étudions aujourd’hui une nouvelle installation d’éclairage intérieur, nous réfléchissons toujours aux possibilités que les LED peuvent offrir. Dans une pré-étude, tous les arguments en faveur et en défaveur de cette technique, par rapport aux sources lumineuses traditionnelles, sont généralement récapitulés. Le paramètre habituellement prépondérant lors de la décision est la durée de vie de la LED, car en comparaison des sources lumineuses couramment utilisées (fluorescence, décharge dans un gaz à haute pression, halogène…), elle garantirait un meilleur Total Cost of Ownership. Mais en va-t-il vraiment ainsi ? Et qu’en est-il en réalité de la durée de vie de la LED ? Une LED ayant la plus longue durée de vie constitue-t-elle toujours le bon choix ?
Qu’est-ce que la durée de vie des sources lumineuses ? La durée de vie est par définition la durée de fonctionnement utile. Pour les ampoules à incandescence et fluorescentes, il s’agit généralement de la durée jusqu’au défaut moyen.
Pourquoi en va-t-il autrement pour l’éclairage à LED ?
U n e n s e mbl e com pl et pour l ‘ in s t a l l a t i o n él ect ri que V B S . Raccordement et fixation T B S . Protection contre les courants KTS. BSS. LFS. EGS. UFS.
transitoires et contre la foudre Systèmes de support de câbles Protection contre les incendies
Systèmes de câblage Appareillage, Module 45 Systèmes sous chape
La LED – le composant semi-conducteur qui convertit du courant électrique continu en flux lumineux - est rarement défectueuse : la durée jusqu’au défaut moyen est de l’ordre de 1 million d’heures. Les défectuosités dans les appareils d’éclairage à LED sont plus souvent causées par d’autres composants électroniques ou par des ruptures des connexions électriques que par la LED elle-même. Le flux lumineux de la LED s’affaiblit avec le nombre d’heures de fonctionnement et la nuance de couleur peut également se modifier. Selon l’application, après un certain temps, le flux lumineux (en lumens) va devenir insuffisant pour réaliser l’éclairement souhaité (en lux). C’est alors la fin du fonctionnement utile et, par définition, de la durée de vie pratique. Cette atténuation du flux lumineux ne dépend pas seulement des matériaux utilisés dans la LED, mais aussi de sa température et du courant. En fonction du choix de ces facteurs, on peut fabriquer, d’une part, des ampoules LED à durée de vie courte (70 % du flux lumineux après 15 000 heures) ou, d’autre part, des appareils d’éclairage à LED à durée de vie plus longue (> 90 % du flux lumineux après 100 000 heures) ainsi que toutes les solutions intermédiaires. La variété est donc plus grande qu’avec les appareils d’éclairage traditionnels.
Comment cela s’exprime-t-il ? La maintenance moyenne du flux lumineux des appareils d’éclairage à LED est couramment décrite à l›aide de la valeur Lx, qui indique une
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ECLAIRAGE durée de vie en fonction de la maintenance moyenne du flux lumineux. Souvent, une durée de vie L70, L80 ou L90 est indiquée, à savoir la durée de vie jusqu’à la maintenance moyenne de 70 %, 80 % ou 90 % du flux lumineux initial. Cette valeur dépend de la température ambiante. Le fabricant d’appareils d’éclairage peut fournir les différentes valeurs Lx, souvent pour plus d’une température ambiante.
Pourquoi est-ce important ? Le facteur de maintenance est essentiel. Des normes telles que NBN EN 12464-1:2011 pour l’éclairage du lieu de travail mentionnent des pouvoirs éclairants qui doivent permettre d’éclairer les tâches de manière suffisamment efficace, précise et confortable. Les pouvoirs éclairants indiqués doivent être garantis à tout moment. Cela signifie que l’installation d’éclairage doit être initialement surdimensionnée pour encore offrir un éclairement suffisant (en lux) à la fin de la durée de vie. La prise en compte dans le calcul (étude de luminosité) s’effectue à l’aide du facteur de maintenance FM – également appelé facteur de maintien, de dépréciation ou de conservation. Le facteur de maintenance comporte 4 facteurs partiels, dont le LLMF : le maintien du flux lumineux des sources lumineuses dans le temps (Lamp Lumen Maintenance Factor). Si on opte pour des appareils d’éclairage dont le maintien du flux lumineux est faible (mauvais), le surdimensionnement nécessaire sera plus important que si on opte pour un maintien du flux lumineux élevé. Ce flux lumineux initial surdimensionné implique généralement un plus grand nombre d›appareils d›éclairage, ce qui apparaîtra dès le calcul de l’éclairage. Pour un même rendement initial, cela signifie aussi une consommation électrique plus importante (sauf s’il y a une atténuation immédiate ou une régulation automatique de la lumière).
Quel est le rapport entre le LLMF et la spécification Lx ? La durée d’utilisation est un paramètre important. Dans le cas des ampoules TL, la plus grande partie de la réduction du flux lumineux se produit pendant les 5 000 premières heures de fonctionnement des ampoules. Ensuite, le flux lumineux émis par l’ampoule est quasiment constant, aux alentours de 90 %. Au moment du défaut moyen (~ 20 000 heures pour les T5 les plus utilisées), le flux lumineux est égal à environ 90 % du flux lumineux initial. Le LLMF est donc de 0,9 pour les ampoules TL, et comme les autres facteurs partiels d’encrassement du local et du luminaire sont également assez constants (mais dépendent de la fréquence de nettoyage), on utilise généralement pour le facteur de maintenance une valeur constante de 0,8. Dans le cas de l’éclairage par LED, il n’en va plus ainsi. Le flux lumineux des LED diminue régulièrement dans le temps, et comme indiqué précédemment, des différences importantes sont possibles entre les divers modèles d’appareils d’éclairage à LED. Il faut utiliser pour le LLMF une valeur correcte, qui peut être supérieure ou sensiblement inférieure à 0,9. À cette fin, la durée d’utilisation correcte doit être prise en compte. Ce n’est pas parce qu’un fabricant spécifie, par exemple, une valeur de L80 (= 50 000 heures) que l’appareil d’éclairage sera utilisé pendant exactement 50 000 heures, et que le LLMF sera égal à 0,8 (facteur de maintenance = 0,71). Dans un local de classe, la durée de fonctionnement est d’environ 1 000 heures par an, et si on prévoit un LLMF de 0,8, cela signifie qu’on prévoit un éclairement suffisant pendant les 50 années qui font suite à l’installation, tandis que la durée d’utilisation
sera plus que probablement plus courte ; le LLMF sera donc meilleur et un moindre surdimensionnement sera nécessaire. Dans les magasins, la durée annuelle de fonctionnement est certes plus longue, mais les périodes de location et les cycles de rénovation sont souvent plus courts que 10 ans, de sorte qu’ici aussi, la durée d’utilisation est souvent inférieure à 50 000 heures, et une valeur plus élevée du LLMF doit être utilisée. Dans les halls de production et les magasins où on travaille avec plusieurs équipes, la durée d’utilisation souhaitée sera souvent plus longue que 50 000 heures, et un LLMF plus petit devra être pris en compte. Il est important, pour le projet d’éclairage, de disposer d’une bonne estimation de la durée d’utilisation et d’utiliser un facteur de maintenance dont le LLMF correspond au maintien du flux lumineux pour cette durée d’utilisation. De cette manière, on peut prévoir un nombre d’appareils d’éclairage correct et effectuer un choix optimal dans la grande diversité des appareils d’éclairage à LED.
Pour terminer : Dans un nouveau projet d’éclairage comportant des appareils d’éclairage à LED, demandez le rendement (luminaire efficacy) des appareils d’éclairage (en lm/W), mais informez-vous également de la durée de vie et du FM à utiliser pour l’appareil en fonction de la durée d’utilisation. La combinaison des deux détermine en effet en quoi des appareils à LED à première vue équivalents peuvent cependant différer sur le plan de l’efficacité énergétique. Le maintien du flux lumineux constitue ici la clé du succès. Un FM élevé dans des projets comportant des LED ne doit donc pas toujours être considéré comme invraisemblable, comme c’était le cas autrefois avec les sources lumineuses traditionnelles. Dans un projet comportant des LED, essayez, via l’étude de luminosité, de tendre vers une densité de puissance électrique spécifique de 1 W/m². 100 lux. Une estimation incorrecte de la durée d’utilisation et donc du FM peut en effet conduire à une installation d’éclairage sur- ou sous-dimensionnée, et donc peut-être inefficace, ce qui n’est assurément pas l’objectif avec des LED. Cela va à l’encontre de la logique de durabilité. Tenez également compte du fait qu’un projet d’éclairage comportant des LED nécessite encore souvent un investissement un peu plus important. Ne compromettez donc pas le résultat en prescrivant un trop grand nombre d’appareils d’éclairage ou un délai de remplacement inadapté. Si l’avantage pour le client final n’est pas manifeste, celui-ci pourrait opter pour des appareils d’éclairage classiques. Nous pourrions donc parler ici d’un paradoxe d’investissement que nous devons et voulons assurément éviter. Pour des informations plus détaillées : voir la brochure d’information « FM et durée de vie » sur le site www.lichttechnologie.be/nl/laboratorium/downloads-groen-licht-vlaanderen/folders
Auteurs : Peter Bracke, Catherine Lootens, Wouter Ryckaert Laboratoire de technologie de l’éclairage, KU Leuven Technologiecampus Gent Groen Licht Vlaanderen 2020, le secteur de l’éclairage en transition (IWT VIS-traject 100955) octobre 2016 - ElectroVision | 17
INSTALLATION ABB NOUS PARLE DES SYSTÈMES DOMOTIQUES INTELLIGENTS ET EFFICACES
« L’automatisation domestique n’a jamais été aussi facile »
« Breaking nieuws », une nouvelle toute fraîche donc : le fabricant ABB lancera bientôt, en octobre, un tout nouveau système domotique sans fil. Nous en traitons plus loin dans cet article, qui est cependant essentiellement consacré aux systèmes câblés permettant de commander une habitation. À quelle vitesse cela se passe-t-il et quelles sont les possibilités ? Vous l’apprendrez ci-dessous via les interviews du general manager Christophe Jooris et du product marketing specialist Wouter van den Bos. Ils expliquent également comment l’entreprise ABB envisage la domotique d’aujourd’hui et de demain, et insistent sur l’importance du rôle de l’installateur électrotechnique lors de la mise en service d’un système « smart home ». ABB, autrement dit Asea Brown Boveri, a été créée en 1988 lorsque la société suédoise Asea et la société suisse Brown Boveri ont uni leurs efforts. Il y a quatre ans, ABB a repris l’entreprise américaine Thomas & Betts (notamment l’éclairage de secours VanLien et Ty-Rap). La 18 | ElectroVision - octobre 2016
multinationale, devenue entre-temps suisse à cent pour cent, compte aujourd’hui dans le monde entier environ 135 000 travailleurs, dont 1 500 au Benelux. En Belgique, l’entreprise a des implantations à Zaventem (siège principal), Anvers, Bruxelles, Gand, La Louvière et Jumet. « Nous disposons de tout en interne, depuis la source jusqu’à la prise de courant. Nous ne fabriquons pas seulement des produits destinés à la commande intelligente des logements et des bâtiments : nous sommes également actifs dans les domaines de la transmission et de la distribution d’électricité, de l’automatisation robotique et des produits. »
« Pas seulement le segment haut de gamme du marché » Comment la domotique évolue-t-elle ? Quelles sont les tendances ? Christophe Jooris : « Il y a environ quinze ans, tout le monde s’attendait à ce que la domotique fasse une percée spectaculaire. Cette percée est en cours aujourd’hui seulement, grâce au changement de mentalité et d’habitudes de vie des gens. Autrefois, il s’agissait d’un concept high-tech lointain ; aujourd’hui, l’automatisation de l’habitation est entièrement intégrée à notre vie. Tout et tout
le monde est interconnecté - il suffit de penser à l’internet of things. De plus, les applications et les solutions deviennent sans cesse plus accessibles et plus simples. Chez d’autres fabricants, nous remarquons que de plus en plus d’applications diverses sont proposées. Cela présente un risque assez important : le paysage domotique devient plus complexe, car l’augmentation du nombre de possibilités signifie que l’intégration devient plus difficile. Il y a quelques années, avec le lancement de Busch-free@home, nous nous sommes résolument engagés dans une tout autre voie, à savoir celle de la simplicité et du confort d’utilisation. Dans les années quatre-vingt, ABB a été à la source de la norme KNX. La domotique a longtemps ciblé le segment haut de gamme de la construction résidentielle, avec un niveau d’intégration élevé. Le segment médian n’a pas vraiment été desservi. Nous avons changé cet état de choses il y a deux ans avec Busch-free@home, du moins pour les nouvelles constructions. En octobre, nous lancerons une variante sans fil principalement destinée au marché de la rénovation. À l’avenir, toutes sortes de couplages avec des systèmes simples seront possibles pour commander votre logement avec le souci
INSTALLATION d’économiser l’énergie. Notre système domotique prévoit déjà, par exemple, que votre lessive soit faite aux moments où le prix est le plus avantageux. Actuellement, la domotique n’est plus une discipline high-tech, elle est devenue presque courante. L’automatisation domestique se situe dans le prolongement de nos modes de vie ; de plus en plus de gens sont conscients de l’utilité et de l’importance du confort et des économies d’énergie. »
« Un seuil d’accès particulièrement bas » Dans quelle mesure le système d’ABB est-il compatible avec d’autres systèmes ? Et comment considérez-vous KNX ? Wouter van den Bos : « L’EIB (European Installation Bus), le prédécesseur de KNX, a été créé en son temps, avec des fabricants comme Stotze et Busch-Jaeger. Quinze fabricants, dont cinq étaient déjà liés à ABB, ont alors mis cette collaboration sur pied. Nous avons donc une grande expérience du système de bus. Peu à peu, nous avons pris conscience que nous devions desservir également le segment médian du marché ; Buschfree@home était né. KNX offre tellement de possibilités que vous avez besoin d’un spécialiste pour réaliser l’intégration. Ce spécialiste, nous l’appelons l’intégrateur. Il veille à ce que tous les éléments communiquent entre eux. Nous considérons KNX comme un «système d’automatisation de bâtiment», dans le contexte général, donc. Avec notre «free at home», par contre, nous abaissons le seuil d’accès d’une manière quasiment spectaculaire : il n’y a plus besoin de logiciel et la configuration s’effectue de manière très intuitive. » « Busch-free@home est un système abordable et très facile à commander. À l’aide d’un ordinateur, d’un smartphone ou d’une tablette, vous pouvez connecter aussi bien des volets que l’éclairage, le chauffage et la climatisation. La vidéophonie peut également s’intégrer parfaitement. La commande se fait à partir d’un écran tactile central situé dans l’habitation. Pour le smartphone ou la tablette, une app spéciale a été développée, qui adapte l’interface utilisateur à la commande mobile. Le système est tourné vers le futur et peut toujours être adapté en fonction des modifications des conditions de vie. Simplicité et confort d’utilisation sont ici les mots-clés. La configuration a lieu en tout au plus trois étapes. En premier lieu, vous établissez un plan des pièces de l’habitation. Ensuite, les capteurs - les applications destinées par exemple à l’éclairage ou à la climatisation - sont glissés vers la pièce sur le plan et assignés dans l’installation. Et pour terminer, vous connectez le tout, d’un
x simple clic. Ce système domotique BuschJaeger convient parfaitement aux nouvelles constructions, où l’installateur n’est pas soumis à la situation architecturale. Le système peut être mis en service à l’aide d’un câble de bus ordinaire à deux fils. «Busch-free@ home» est un système fermé qui ne fonctionne qu’avec les produits de Busch-Jaeger. Mais d’ici peu, il pourra également communiquer avec d’autres systèmes, grâce à l’API ou «application programming interface». »
« Une toute nouvelle solution sans fil » Christophe Jooris : « Le résident peut régler le système de sa propre initiative, mais nous conseillons qu’un installateur vienne prêter son assistance ou réalise l’installation complète. Depuis toujours et par nature, l’installateur est un homme de métier techniquement formé. Mais sa tâche consiste également à expliquer à l’occupant du logement comment l’ensemble de l’installation fonctionne. Il/Elle est en outre la personne tout indiquée pour vendre le système. Le consommateur et l’installateur ont évidemment tout intérêt à acquérir le plus d’expérience possible en matière de domotique. Au salon Woonindustrie, dans la ville néerlandaise de Nieuwegein, près d’Utrecht, nous avons aménagé plusieurs locaux de démonstration où le visiteur peut faire l’expérience de nos diverses applications domotiques. Il y a quatre «espaces intelligents» : une habitation, une chambre d’hôtel, une résidence-services et une salle de réunion. Les installateurs peuvent venir s’y renseigner, mais les particuliers y sont aussi les bienvenus. » En complément au système domotique câblé, ABB lancera bientôt un système sans fil.
Wouter van de Bos : « Attention : si vous avez la possibilité d’utiliser un câble, vous devez câbler. Notre système sans fil constitue un complément. Vous devez alors remplacer le commutateur-inverseur par un capteur qui communique sans fil. Le sans fil est une excellente solution pour le marché de la rénovation. Car la rénovation représente d’ores et déjà, en Belgique, une part plus importante du marché que les nouvelles constructions classiques, et la domotique sans fil est donc de plus en plus demandée. » *** Dans la salle d’exposition consacrée à la domotique d’ABB, à Zaventem, Christophe et Wouter vont docilement se placer debout ou assis devant l’objectif du photographe, qui dirige la régie. À l’arrière-plan, chaque fois, un pan détaillé d’habitation, avec tantôt des panneaux solaires, tantôt un vélo, comme appareils utiles. Les porte-parole d’ABB expliquent qu’ABB a participé à la mise sur pied d’un projet-pilote qui a pour objectif d’utiliser dans l’habitation du courant continu (provenant par exemple d’une dynamo de vélo ou de la batterie de la voiture) comme courant d’alimentation. Dans ce domaine aussi, ABB, conjointement à d’autres entreprises, joue donc un rôle de pionnier. Ceci dit entre parenthèses, car le sujet de notre article était surtout le confort d’utilisation que l’entreprise suisse offre à l’installateur et au résident, avec ses solutions « smart home » très faciles à commander. www.abb.be Texte : Wouter Vloebergh Photos : studio Dann octobre 2016 - ElectroVision | 19
INSTALLATION Micro-cogénération et schémas de mise à la terre QU’EST-CE QU’UNE MICRO-COGÉNÉRATION ? La cogénération est un système qui permet de produire à la fois de l’électricité et de la chaleur à partir d’un seul combustible. Il peut s’agir de gaz naturel, de mazout, d’huile végétale ou même de granulés de bois.
À l›origine, ces installations étaient destinées aux grands bâtiments ayant une demande de chaleur importante et disposant d’assez de place que pour pouvoir installer ce type d’installation. Aujourd›hui, de nombreux fabricants proposent également des solutions pour les installations tertiaires voire résidentielles que l’on appelle plus communément mini ou micro-cogénérations en fonction de leur puissance nominale. Tout comme pour les cogénérations, pour qu’une micro-cogénération soit rentable il faut que la demande en chaleur soit suffisamment grande et stable, comme par exemple, pour les maisons de repos, les hôpitaux, les hôtels, les écoles, les bureaux, les magasins, les centres commerciaux mais également pour les habitations individuelles avec l’apparition des micro-cogénérations avec moteur Sterling alimentées au gaz naturel ou à pile à combustible. Les micro-cogénérations ne sont donc pas intéressantes dans les habitations individuelles fort bien isolées avec peu de besoin de chaleur. A cet égard, l’évolution vers la généralisation du logement passif au cours des années à venir ne constitue pas une bonne nouvelle pour la micro-cogénération. A l’exception des micro-cogénérations inférieures ou égales à 5 kW en monophasé ou à 10 kW en triphasé et équipées d’un dispositif de sectionnement automatique, tel que visé à l’article 235.01.c1 du RGIE et suivant les prescriptions techniques SYNERGRID C10/11, aucune installation décentralisée ne peut être raccordée au réseau de distribution sans l’accord préalable du gestionnaire de réseau.
Schémas de liaison à la terre et risques de contacts indirects Dans le but d’assurer la protection des personnes contre le risque de contacts indirects dû à un défaut d’isolement entre une phase et la 20 | ElectroVision - octobre 2016
masse d’un appareil, il est important dans le cas des mesures actives, c’est-à-dire les mesures qui occasionnent la coupure automatique de l’alimentation, de pouvoir permettre au courant de défaut de revenir à sa source, que ce soit par le sol ou par des conducteurs de protection. Le RGIE et différentes normes internationales codifient les schémas de liaison à la terre à l’aide de trois lettres, La première lettre détermine la position du neutre ou d’une phase du générateur : T : Directement relié à la terre ; I : Isolé par rapport à la terre ou raccordé via une impédance. La deuxième lettre détermine la position des masses des récepteurs : T : Directement reliées à la terre ; N : Raccordées au point neutre de la source. La troisième lettre détermine la situation du neutre par rapport au conducteur de protection : S : Le conducteur de protection (PE) et de neutre (N) sont séparés ; C : Le conducteur de protection (PE) et de neutre (N) son confondus en un seul conducteur (PEN).
les courants de déclenchement ne peuvent dépasser 300 milliampères dans les installations résidentielles en respect des prescriptions des articles 80 et 86 du RGIE et 1A dans les installations disposant de personnel BA4 (averti) ou BA5 (qualifié) en respect des prescriptions des articles 81 et 88 du RGIE. Dans les installations présentant un risque d’incendie particulier caractérisées par les influences externes BE2 (Risque d’incendie) ou BE3 (Risque d’explosion) ou CA2 (matériaux combustibles) ou CB2 (propagation de l’incendie), les installations seront également protégées par des protections à courant différentiel résiduel, dont les courants de déclenchement ne peuvent dépasser 300 milliampères en respect des prescriptions de l’article 104 du RGIE.
Points d’attention en présence d’un schéma de mise à la terre de type TN
Les combinaisons possibles sont donc TT, TN-C, TN-S et IT. Dans le cas des mini-cogénérations, les réinjections de courant se faisant très souvent, en basse tension (Triphasé 3N400V-50Hz ou Monophasé 230V-50Hz) et dans la majorité des cas en schéma de mise à la terre de type TT ou TNS, il faudra simplement observer les particularités liées à chaque schéma de mise à la terre en fonction des prescriptions du fabricant de la mini-cogénération. Mais attention qu’en Belgique bon nombre d’endroits sont encore alimentés en 3x230V et si tel est le cas, il sera inévitable de prévoir le placement d’un transformateur de séparation afin de modifier la tension d’alimentation 3x230V en 3N400V, avec les coûts supplémentaires que cela peut engendrer. Pensez-y !
Points d’attention en présence d’un schéma de mise à la terre de type TT En schéma de mise à la terre de type TT, la protection contre les contacts indirects doit être assurée au premier défaut par des protections à courant différentiel résiduel, dont
En schéma de mise à la terre de type TN, la protection contre les contacts indirects doit être assurée au premier défaut, soit par des protections à maxima de courant (fusibles/ disjoncteurs), soit par des protections à courant différentiel résiduel dont le courant et le temps de déclenchement sont correctement définis en respect de la courbe de sécurité reprise à l’article 30 du RGIE en respect des prescriptions de l’article 80 du RGIE. Dans les installations présentant un risque d’incendie particulier caractérisées par les influences externes BE2 (Risque d’incendie) ou BE3 (Risque d’explosion) ou CA2 (matériaux combustibles) ou CB2 (propagation de l’incendie), les installations seront également protégées par des protections à courant différentiel résiduel dont les courants de déclenchement ne peuvent dépasser 300 milliampères. Toutefois, cette prescription n’est pas obligatoire si
INSTALLATION de minimum 10mm² est réalisée avec soins et que toutes les masses sont interconnectées par un conducteur de protection en respect des prescriptions de l’article 104 du RGIE.
une liaison équipotentielle de minimum 10mm² est réalisée avec soins en respect des prescriptions de l’article 104 du RGIE.
En cas d’apparition d’un premier défaut, des mesures doivent être prises pour rechercher et éliminer ce premier défaut. En regard des nombreux inconvénients liés au schéma de mise à la terre de type TNC et, entre-autres, principalement au fait que la norme NBN EN 60204-1 relative à la sécurité des machines interdise l’utilisation du schéma de liaison à la terre de type TNC pour la réalisation du câblage interne des machines, ce schéma de mise à la terre nécessitera inévitablement le placement d’un transformateur de séparation afin de modifier le schéma de mise à la terre à votre meilleure convenance.
Points d’attention en présence d’un schéma de mise à la terre de type IT En schéma de mise à la terre de type IT, l’installation sera contrôlée par dispositif contrôleur permanent d’isolement s’il est nécessaire de signaler l’apparition d’un premier défaut.
Dans le cas où un deuxième défaut surviendrait, les mesures de protection prescrites pour les schémas de mise à la terre de type TN ou TT seront prises selon que toutes les masses soient interconnectées ou non par un conducteur de protection. Dans les installations présentant un risque d’incendie particulier caractérisées par les influences externes BE2 (Risque d’incendie) ou BE3 (Risque d’explosion) ou CA2 (matériaux combustibles) ou CB2 (propagation de l’incendie), les installations seront également protégées par des protections à courant différentiel résiduel dont les courants de déclenchement ne peuvent dépasser 300 milliampères. Toutefois, cette prescription n’est pas obligatoire si une liaison équipotentielle
Ce schéma de mise à la terre étant parfois interdit d’utilisation par les fabricants de mini-cogénérations, il nécessitera inévitablement le placement d’un transformateur de séparation afin de modifier le schéma de mise à la terre à votre meilleure convenance.
Autres points d’attention Lors de l’adjonction d’une mini-cogénération, hormis la problématique du schéma de liaison à la terre, il ne faut pas occulter les autres aspects liés à l’augmentation de puissance de votre installation qui auront inévitablement un impact sur le courant de court-circuit que vos protections devront toujours supporter et sur le courant de surcharge quant à lui très important pour le dimensionnement des canalisations et/ou des jeux de barres de vos tableaux.
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octobre 2016 - ElectroVision | 21
INSTALLATION
Installation PV combinée avec un stockage sur batterie – fonctionnement en îlot. 1. Différentes configurations Le succès des énergies renouvelables place le réseau électrique actuel devant un grand défi technique. Le réseau de distribution n’a pas été initialement conçu pour raccorder autant d’unités de production décentralisées, surtout des panneaux photovoltaïques (panneaux PV). En guise de solution, les fournisseurs mettent maintenant sur le marché ce qu’on appelle des onduleurs interactifs de réseau (parfois appelés onduleurs hybrides). Ces onduleurs sont couplés à des batteries qui peuvent stocker l’électricité provenant de panneaux PV pour qu’elle soit utilisée à un autre moment. Cet onduleur IR fonctionne de manière bidirectionnelle. En effet, du courant doit pouvoir circuler de la batterie vers la charge, ainsi que du réseau public vers la batterie. L’onduleur peut décider de manière autonome laquelle de ces deux situations est opportune en fonction des circonstances et de ses réglages. Le réseau public est-il présent ou non ? La charge est-elle supérieure à une valeur réglée qui peut être prélevée du réseau public ou non ? Il s’agit là d’une différence importante avec un onduleur PV standard. Les onduleurs IR peuvent être mis en œuvre pour les raisons suivantes : • Back-up : En cas de défaillance du réseau public, un tel système prend le relais pour l’alimentation. Il est recommandé de déterminer au préalable quels consommateurs doivent être absolument alimentés pendant la défaillance du réseau public. C’est déterminant pour la puissance de l’onduleur et la capacité des batteries. • Livrer temporairement une puissance supplémentaire : Dans ce cas, on est bien couplé au réseau public, mais on reçoit de ce réseau une puissance limitée. Lorsque, avec un raccordement de 10 A monophasé, on a besoin à certains moments de plus de 10 A, la batterie peut délivrer temporairement la puissance supplémentaire via l’onduleur interactif de réseau. • Profiter des tarifs variables : Aujourd’hui, c’est encore un projet futuriste. Cependant, lors de nombreuses conférences et séminaires consacrés à l’approvisionnement de l’Europe en énergie et aux réseaux intelligents en particulier, les tarifs variables sont mis à l’honneur. Le prélèvement à partir du réseau public et l’injection dans ce réseau peuvent alors, selon le moment, coûter de l’argent ou en rapporter. Grâce aux possibili22 | ElectroVision - octobre 2016
tés qu’il offre, un onduleur interactif de réseau constitue l’outil idéal pour en tirer profit. Par exemple, lorsque le prix du prélèvement d’énergie sur le réseau est élevé, ces onduleurs peuvent limiter ou empêcher de prélever sur le réseau. Et lorsque ce même prélèvement produit un revenu, un tel onduleur peut injecter une puissance supplémentaire à partir de la batterie. En outre, cette technologie va encore évoluer. • Réduire la charge imposée au réseau de distribution : C’est intéressant de manière indirecte pour les clients finaux. Du fait de la présence du réseau IR et des batteries, en cas de surcharge du réseau de distribution – avec une déconnexion de l’installation PV classique comme conséquence –, le client va pouvoir stocker l’énergie dans ses batteries.
1.1. Raccordement PV via un couplage CC avec les batteries Le niveau de tension CC des panneaux PV est converti en niveau de tension CC du jeu de batteries. L’onduleur PV est ici en fait un convertisseur CC/CC. Dans un scénario standard, l’énergie provenant des panneaux PV alimente en premier lieu les consommateurs et, en deuxième lieu, elle charge les batteries via l’onduleur interactif de réseau. S’il y a encore un excédent d’énergie PV, ou si les batteries sont complètement chargées, ce « surplus » est injecté dans le réseau de distribution via l’onduleur IR. Cette configuration présente les caractéristiques spécifiques suivantes : - le rendement du système de batteries est de +/- 88 % (le meilleur rendement, car il n’y a pas de conversion de CC vers CA entre les panneaux PV et la batterie) ; - simple et robuste ; - coût minimum ; - convient jusqu’à environ 15 kW ; - surtout intéressant pour les nouvelles installations.
1.2. Raccordement PV via un couplage CA avec l’entrée de l’onduleur interactif de réseau L’onduleur PV est directement connecté au réseau de distribution. Dans un scénario standard, l’énergie provenant des panneaux PV est dirigée en premier lieu vers les consommateurs et, en deuxième lieu, via l’onduleur IR, vers les batteries. S’il y a encore un excédent d’énergie PV, ou si les batteries sont complètement chargées, ce « surplus » est directement injecté dans le réseau
de distribution. Cette configuration présente les caractéristiques spécifiques suivantes : - le rendement du système de batteries est de +/- 72 % ; - si une défaillance du réseau survient, l’onduleur PV est également coupé ; - le dimensionnement de l’onduleur PV et le dimensionnement de l’onduleur interactif de réseau sont indépendants l’un de l’autre ; - le dimensionnement de l’onduleur interactif de réseau s’effectue typiquement sur la base de la puissance totale des consommateurs qui doivent rester alimentés pendant une défaillance du réseau.
1.3. Raccordement PV via un couplage CA avec la sortie de l’onduleur interactif de réseau L’onduleur PV est connecté à la sortie CA de l’onduleur interactif de réseau. L’énergie provenant des panneaux PV est dirigée en premier lieu directement vers les consommateurs et, en deuxième lieu, via l’onduleur IR, vers les batteries. En cas de surplus, les batteries sont chargées. S’il y a encore un excédent d’énergie PV, ou si les batteries sont complètement chargées, ce « surplus » est injecté dans le réseau de distribution via le transfer switch de l’onduleur IR. Cette configuration présente les caractéristiques spécifiques suivantes : - le rendement du système de batteries est de +/- 72 % ; - si une défaillance du réseau survient, l’onduleur PV reste opérationnel ; - s’il y a un surplus d’énergie, l’onduleur interactif de réseau va faire augmenter la fréquence du réseau, de sorte que la puissance de l’onduleur PV va être adaptée ; s’il s’avère que c’est encore insuffisant, l’onduleur PV va se mettre en mode sécurité à partir de 51,5 Hz et donc se déconnecter ; - le dimensionnement de l’onduleur PV et le dimensionnement de l’onduleur IR sont dépendants l’un de l’autre, en ce sens que la puissance nominale de l’onduleur IR doit être supérieure ou égale à celle de l›onduleur PV.
2. Réglementation 2.1. Que disent les gestionnaires de réseau de distribution (GRD) ? Sur le site web « http://www.synergrid.be/index. cfm?PageID=16832&language_code=NED » de Synergrid, la fédération des gestionnaires de réseau d’électricité et de gaz naturel en Belgique,
Vos interrupteurs sur votre smartphone
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Plus intelligent en toute simplicité Votre client constate juste avant d’aller dormir que des lampes sont encore allumées dans le séjour… Désormais, il ne doit plus traverser toute la pièce ! Grâce à l’application Niko connected switch, ses interrupteurs sont toujours à portée de main. Vous installez les interrupteurs sans fil selon le protocole Easywave et vous les couplez à l’application. Votre client contrôle ensuite les interrupteurs avec son smartphone, sa tablette ou sa smartwatch. Il peut ainsi éteindre la lumière depuis son lit ou descendre les stores de son habitation depuis son bureau. Le module de contrôle à distance est, quant à lui, installé rapidement et très facile à paramétrer.
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INSTALLATION une mise à jour de leur FAQ C10/11 est parue au cours du mois d’août de cette année. Le texte actuellement disponible en réponse à la question 30 indique quelles sont les obligations liées à une installation de production décentralisée combinée avec un système de stockage sur batterie. Les quatre thèmes suivants sont traités ici : • le découplage entre le réseau public et l’utilisateur du réseau • la limitation de l’alimentation en retour • la procédure de raccordement • la recherche d’une répartition équilibrée entre les phases Avant d’approfondir ces thèmes, il est nécessaire de définir les notions suivantes : DP : La puissance CA totale de l’installation de production décentralisée pure. C’est, typiquement, la somme de la puissance maximale apparente (en kVA) de l’onduleur (des onduleurs), donc exclusivement la puissance de l’onduleur de batterie. BATT : La puissance CA totale du système de stockage sur batterie. C’est, typiquement, la somme de la puissance maximale apparente (en kVA) de l’onduleur (des onduleurs) de batterie. DP+BATT : La somme de DP et de BATT. Cxx/yy : La prescription technique électricité disponible sur le site web « http:// www.synergrid.be/index. cfm?PageID=16832&language_ code=NED » de Synergrid.
2.1.1. Découplage du réseau public Pour que le gestionnaire de réseau puisse réaliser des travaux hors tension sur le réseau public, l’installation de production décentralisée doit pouvoir être découplée du réseau public à l›aide d›un découplage de sécurité conformément à l’art. 235 du RGIE. Le schéma ci-dessous représente le processus de choix permettant d’obtenir un découplage conforme aux prescriptions de Synergrid.
Si la puissance installée totale de la production décentralisée n’est pas supérieure à 10 kVA, il faut prévoir un système de séparation automatique. Actuellement, la plupart des onduleurs (tant PV que de batterie) sont équipés d’un tel système de séparation automatique. La liste 1 du 24 | ElectroVision - octobre 2016
document C10/26 reprend les onduleurs qui sont équipés d’un système de séparation automatique agréé par Synergrid. Concrètement, cela signifie qu’il n’y a aucun changement par rapport aux installations ne comportant que des onduleurs PV. Du moins si on travaille avec des onduleurs (PV et maintenant aussi de batterie) de la liste C10/26. Si la puissance installée totale de la production décentralisée est supérieure à 10 kVA, un relais de découplage doit être placé. Une liste reprenant de tels relais de découplage agréés par Synergrid est disponible au paragraphe 1 du document C10/21. Concrètement, cela signifie aussi qu’il n’y a aucun changement par rapport aux installations ne comportant que des onduleurs PV. Il en résulte que dans le cas d’un système de séparation automatique, un « engineering » supplémentaire n’est pas nécessaire, contrairement au cas d’un relais de découplage. En effet, ce type de relais est équipé d’un dispositif de mesure et de commande. Cela signifie un raccordement correct du câblage de signalisation et un réglage correct des paramètres pour satisfaire aux prescriptions décrites dans C10/11 Par. 3.3. En outre, ce relais réalise – il est vrai – une ouverture entre le réseau public et l’utilisateur, mais pas de séparation sûre. Un sectionneur de charge commandable doit donc encore être placé en série avec ce relais. Dans le cas d’un système de séparation automatique, ce dispositif est intégré.
2.1.2. Limitation de l’alimentation en retour Grâce au système de stockage sur batterie, l’énergie produite localement peut toujours être consommée autant que possible dans l’installation de l’utilisateur du réseau, avec une alimentation en retour minimale vers le réseau. Pour cette raison, Synergrid stipule que l’injection en retour de puissance vers le réseau public ne peut jamais être supérieure à la puissance totale de l’installation de production décentralisée. Le schéma ci-dessous représente le processus de choix permettant d’obtenir une alimentation en retour conforme aux prescriptions de Synergrid.
Si la puissance installée totale de la production décentralisée et de l’onduleur de batterie prises
ensemble n’est pas supérieure à 10 kVA, l’installation doit être pourvue de ce qu’on appelle un « système de protection d’exportation interne ». Normalement, le système de stockage de batterie est équipé d’une telle fonctionnalité. Si la valeur mesurée de la puissance délivrée en retour est supérieure à DP, l’onduleur de batterie doit être déconnecté. Concrètement, cela représente un changement. De manière typique, à l’entrée de l’installation, une bobine de mesure avec le câblage correspondant vers le système de stockage de batterie doit encore être placée pour pouvoir mesurer cette puissance. Et la valeur limite correcte de la puissance délivrée en retour doit être réglée dans le système de stockage de batterie. Dans le contexte actuel, il n’est en effet pas pertinent de laisser la puissance de l’onduleur de batterie retourner vers le réseau. Le système de stockage de batterie est réglé pour ne délivrer du courant qu’en cas de fonctionnement en îlot ou dans le cas où on souhaite limiter le prélèvement à partir du réseau. Si la puissance installée totale de la production décentralisée et de l’onduleur de batterie prises ensemble est supérieure à 10 kVA, un relais de limitation de l’exportation agréé par Synergrid doit être placé. Une liste reprenant de tels relais de limitation de l’importation est disponible dans le document C10/25. La puissance délivrée en retour autorisée ne peut pas être supérieure à DP si DP est inférieure ou égale à 10 kVA. Si DP est supérieure à 10 kVA, la puissance délivrée en retour autorisée est déterminée sur la base de l’étude de réseau.
2.1.3. Procédure de raccordement Sur ce plan, rien ne change : si la puissance totale de la production décentralisée (donc seulement DP) n’est pas supérieure à 10 kVA, il n’y a qu’une obligation de déclaration. L’exigence selon laquelle on ne peut raccorder plus de 5 kVA de puissance de production décentralisée par phase reste également d’application. Si la puissance totale est supérieure à 10 kVA, le raccordement de l’installation au réseau public est subordonné à une autorisation écrite du gestionnaire du réseau. De manière typique, une étude de réseau précède l’autorisation écrite. Recherche d’une répartition équilibrée entre les phases Si l’onduleur PV est monophasé, l’onduleur de batterie doit également être monophasé et, naturellement, être raccordé à la phase à laquelle l›onduleur PV est raccordé. Si l’onduleur PV est triphasé, et si sa puissance est supérieure à 4 kVA, l’onduleur de batterie doit également être triphasé. Auteur : Geert Verhoeven VOLTA
L’application Niko connected switch :
VOS INTERRUPTEURS SUR VOTRE SMARTPHONE Plus intelligent, en toute simplicité Allumer la lumière de votre séjour avec votre smartphone alors même que vous dînez au restaurant, comme si vous étiez à la maison. Allumer rapidement l’éclairage extérieur avec votre smartwatch quand vous êtes en route. Ou fermer les stores avec votre tablette depuis le bureau en cas d’orage soudain … Cela vous semble futuriste ? Pas du tout. Avec l’application Niko connected switch, vous avez vos interrupteurs dans la poche ! Cette application intelligente vous permet désormais de commander les interrupteurs sans fil de Niko à l’aide d’un smartphone, d’une tablette ou d’une smartwatch. Les habitations existantes et les rénovations deviennent ainsi plus intelligentes en toute simplicité.
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Niko connected switch : la solution idéale pour les habitations existantes et les rénovations
Les interrupteurs adhésifs et récepteurs Niko suivant le protocole Easywave constituent une solution simple et maligne pour les rénovations et les transformations. Les électriciens les connaissent depuis de nombreuses années. Pas besoin de câbles, les travaux de forage et de rainurage sont inutiles. Avec connected switch, Niko va aujourd’hui encore plus loin. Chacun de ces interrupteurs sans fil, nouvellement installé ou déjà en usage, peut désormais être commandé grâce à l’application connected switch. La solution est extensible et modulaire. Elle convient aussi bien pour un seul interrupteur que pour tous les interrupteurs de l’habitation.
L’application connected switch : pas plus difficile que d’allumer et éteindre un interrupteur
Avec l’application, vous allumez et éteignez chaque lumière reliée à un interrupteur sans fil, quel que soit l’endroit où vous vous trouvez. Vous pouvez également faire varier l’intensité de la lumière, commander les volets et les stores et allumer ou éteindre les appareils branchés à la prise de courant. Rien de plus simple que de vérifier au travail si vous avez laissé la lumière allumée à la maison. Un calendrier hebdomadaire vous permet d’allumer et éteindre les lampes ou d’ouvrir et fermer automatiquement les volets à certaines heures. Et il est également possible de recevoir une notification sur smartphone ou smartwatch, vous serez ainsi toujours au courant de ce qui se passe chez vous.
Le secret : le module de contrôle à distance Ce module de contrôle à distance connecté au réseau domestique permet de relier les interrupteurs sans fil à Internet et à l’application. Le module Niko est compatible avec l’assortiment Niko Easywave. Vous pouvez ensuite ajouter sans problème d’autres interrupteurs sans fil et récepteurs.
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La configuration se fait très simplement grâce à un compte en ligne disponible à partir de n’importe quel navigateur. En reliant l’application au compte, vous commandez vos interrupteurs sans fil depuis n’importe quel endroit au monde.
L’application connected switch : la beauté et l’intelligence
Les interrupteurs sans fil se coordonnent-ils avec les autres interrupteurs et prises de courant installés chez vous ? Bien sûr ! Vous pouvez choisir parmi les coloris et les finitions des collections Niko Original, Niko Intense et Niko Pure. Pack initial avec module de contrôle à distance et interrupteur sans fil (410-10000) : 199 euros hors TVA. Disponible à partir du 10 octobre 2016.
LA DERNIÈRE PAGE
Une simplification administrative ?
E
n tant que chefs d’entreprise, nous sommes tous un jour confrontés à des demandes de prix et à des adjudications. Ce que je constate à ce propos, c’est que ces dernières années, l’administration et les exigences de ces cahiers des charges deviennent de plus en plus conséquentes et complexes. Les bureaux d’études et les architectes jonglent avec toutes sortes d’AR, spécifications types, RGIE, RGPT, Code, notes d’instructions, normes, réglementations des sociétés de télédistribution et de Proximus décrets… Récemment, dans le dernier dossier reçu, on comptait pas moins de 41 de ces références. En tant que participant à cette adjudication, nous sommes donc supposés au moins suivre et connaître toutes ces questions… à coup sûr, avec une épée dans les reins... après ces 41 références différentes, suivent encore quelques pages reprenant diverses conditions et obligations « à l›égard de l’entrepreneur »… On perdrait le nord et son courage pour moins que cela, mais ce n’est pas tout… Nous arrivons alors au chapitre « documents à joindre » : • Attestation de la sécurité sociale • Preuve qu’on n’est pas en faillite (mais il faut commencer par payer 35 € pour recevoir cette attestation) • Extrait du casier judiciaire (à demander à la commune, à nouveau beaucoup de blabla…) • Attestation relative aux obligations fiscales • Preuve de la souscription d’une assurance contre les risques professionnels • Preuve de l’agrément • Documents d’aptitude technique.
Si nous avons calculé suffisamment « juste », nous devons encore composer un petit recueil avec des listes de matériel, des notes de calcul… à joindre en 3 exemplaires. Bref, encore un arbre qui tombe au champ d’honneur pour le papier qui sort de notre imprimante… Si vous avez alors la chance (?) d’être le soumissionnaire le moins cher (qu’ai-je oublié ?)… et si on a terminé les travaux, après la présentation de quelques états d’avancement – imprimés, s’il vous plaît, en 5 exemplaires au minimum –, la reprise des travaux peut avoir lieu. Après, naturellement, la réception électrique, étoffée de divers plans, schémas et notes de calculs. Ensuite vient le dossier de postintervention – comportant deux cents pages s’il concerne un petit travail –, bien sûr aussi en 5 exemplaires. Et si le client, le bureau d’études, l’architecte, le coordinateur de sécurité et le rapporteur PEB sont satisfaits, on peut alors espérer que le client dispose encore de quelques cents pour payer le décompte final des travaux... Par ce bref résumé, je veux signifier que pour une petite entreprise qui emploie quelques travailleurs, toute cette administration rend quasiment impossible sa participation aux marchés publics. N’y aura-t-il plus, à l’avenir, que des entreprises unipersonnelles qui s’occupent des petits travaux, et de grandes entreprises qui peuvent respecter ces obligations administratives ? En tant qu’organisation professionnelle, ne devons-nous pas plaider auprès des autorités pour que les documents demandés ne soient remis qu’après l’adjudication, de sorte que, lors d’un appel d’offres auquel participent 10 entrepreneurs, tant d’heures ne soient pas perdues et qu’une forêt entière ne disparaisse pas inutilement ?!? Il y a là matière à réflexion.
Si on n’a pas encore perdu courage, on arrive ensuite à la partie « administration du chantier » ! À nouveau un document de plus de 40 pages avec des règlements de chantier, des aménagements de chantier… à remplir déjà dûment et « obligatoirement » par l’entrepreneur concerné (??). Comment, quoi et où ? Sucez-le de votre pouce, car jusqu’à présent, il y a encore sur ce chantier une vache en train de paître dans la prairie. Nous pouvons enfin travailler à l’objet de notre offre, à savoir notre remise de prix…
Jan Develtere Président provincial de Flandre occidentale
: n o ti a r t s i L’admin
e g a r u o c n o s t e ord n e l t i a r d r e p On a l e c e u q s n i o m pour
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SAVEZ-VOUS QUE VOUS RECEVEZ UNE COMPENSATION SI VOUS DEVENEZ UN POINT DE COLLECTE PV ? Toute personne physique ou morale travaillant avec des panneaux solaires peut s’enregistrer volontairement comme point de collecte agréé PV CYCLE et aider ainsi à collecter les panneaux solaires usagés. En tant que point de collecte, vous vous engagez : - à collecter en vertu du principe « un pour un » – pour un panneau photovoltaïque vendu, un panneau est repris gratuitement ; - à informer les utilisateurs finaux – de façon systématique, visible et accessible – sur les solutions de reprise disponibles pour leurs panneaux photovoltaïques usagés ; - à accepter un système de traçabilité pour les panneaux photovoltaïques usagés collectés. En contrepartie, vous devez pouvoir offrir à vos clients une solution durable, de la vente des panneaux photovoltaïques jusqu’à la fin de leur durée de vie, en passant par leur entretien. En tant que point de collecte, vous profitez en outre d’une compensation financière, vous êtes cité sur le site Internet de
PV CYCLE BELGIUM et vous pouvez utiliser gratuitement le logo PV CYCLE et d’autres supports de communication. Intéressé ? Surfez sur http://www.pvcycle. be/fr/services/devenir-point-de-collecte/.
Contrôle de l’obligation légale de reprise des panneaux solaires Nous vous rappelons encore une fois que quiconque fabrique ou importe des panneaux solaires depuis l’étranger (y compris un installateur) est légalement tenu de procéder à l’enregistrement, au rapport, à la reprise et au traitement des panneaux photovoltaïques usagés. La Région flamande a annoncé la mise en place de contrôles sur ce point à partir du mois de septembre 2016 ! Si vous êtes à la fois installateur et importateur, vous pouvez éviter un contrôle en adhérant au plus vite au nouvel organisme de gestion créé pour vous par Nelectra et quelques autres fédérations professionnelles des secteurs des PV et de l’électro : PV CYCLE
BELGIUM. Ce nouveau système a été lancé le 1er juillet 2016 et est financé par une contribution environnementale que vous devez répercuter de manière visible sur la facture du client final. Actuellement, cette contribution est de 4,00 EUR (hors T.V.A.) par panneau solaire. Vous pouvez vous enregistrer comme importateur sur le site de PV CYCLE BELGIUM via le lien suivant : https://extranet.pvcycle.org/. Si, en tant qu’installateur, vous achetez exclusivement vos panneaux PV chez un grossiste belge, vous ne devez pas vous enregistrer auprès de PV CYCLE BELGIUM. Vous verrez apparaître sur la facture des panneaux PV que vous achetez une contribution de recyclage de 4,00 EUR (hors T.V.A.) par panneau solaire, que vous devrez répercuter intégralement sur la facture de votre client. Pour plus d’informations, rendez-vous sur notre site ou contactez votre conseillère Nelectra Fallon Declerck via fallon.declerck@ nelectra.be ou au 02/550.17.14.
Berker S.1 Un standard qui a du style
Berker S.1 est synonyme de "standard", et ce, d’un double point de vue : d’une part, parce que cette gamme a établi un véritable standard en matière de simplicité, de fonctionnalité et d’intemporalité. D’autre part, parce que ses qualités sont devenues un standard très en vogue dans les habitations privées et les immeubles tertiaires. Les plaques de recouvrement permettent de combiner jusqu’à 5 appareils, à la verticale ou à l’horizontale. Berker S.1 est une gamme complète et est disponible en blanc polaire mat ou brillant, anthracite et alu mat laqué.
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