ElectroVision Le mensuel pour le secteur de l’ électro
WWW.NELECTRA.BE
Nelectra, Fédération pour le secteur de l’electro, Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde / Mensuel (6 x an) - Vingt-septième année / Bureau de dépot 8400 Oostende Mail / P2A9571
Publié par NELECTRA
CES 2016 | innovatif et IoT EUROPE | du nouveau sur les câbles ECLAIRAGE | variateurs et éclairage LED
1
f ev 16
13. - 18.03.2016 · Frankfurt Hall 11.1 / d32 & agora at Hall 3
Insufflez un peu de vIe au bureau ! Éclairage biodynamique modulable
NOUVEAU LUmiNAirEs à LED NOVA pOUr mONtAgE iNtÉgrÉ AU pLAfOND offrent à tout moment aux utilisateurs, la meilleure ambiance lumineuse sur leur lieu de travail. La combinaison de luminaires maîtres et esclaves permet, grâce à la gestion de la lumière ESYLUX Light Control et à des capteurs high-tech, une régulation constante en fonction de la présence et de la lumière du jour – avec la possibilité de commander chaque lampe individuellement.
• solution avec capteurs high-tech intégrés, luminaires maîtres et esclaves dans différentes combinaisons
Technologie SymbiLogic pour une lumière biodynamique
• extensible via 4 ports DALi intégrés pour la régulation de l’éclairage et des installations HVAC
ESYLUX a intégré sa technologie SymbiLogic à la variante la plus sophistiquée : Pour une lumière biodynamique, la luminosité et la température de la lumière varient au fil de la journée, et influent ainsi la vitalité, la concentration et la santé des usagers. La luminosité et la température de la lumière peuvent être réglés manuellement et être enregistrés dans des scènes statiques.
• couleurs de lumière 3000 K, 4000 K ou modification en continu de la couleur de la lumière (tunable White) avec un excellent rendu des couleurs (Cri > 85)
• luminaires maîtres avec pilotes entièrement intégrés pour une installation rapide par plug-and-play • réglage de la lumière constante en fonction de la lumière du jour, en option pour chaque lampe individuellement
• longue durée de vie (50 000 h lM80b10) • commande via bouton poussoir 230 v, télécommande ou bluetooth
ESYLUX – PartEnairE officiEL dE La LUmièrE dU JoUr.
pErfOrmANCE fOr simpLiCity http://nova.lighting
ESYLUX Belgium Sa | info@esylux.be | www.esylux.be
?
NELECTRAVISION
Que nous réserveront les prochains mois de 2016
N
electra peut faire beaucoup, mais n’a évidemment pas de boule de cristal. Là où, autrefois, on pouvait tabler sur une stabilité, de nos jours, nous devons tenir compte d’événements extérieurs à notre environnement immédiat, qui peuvent bouleverser énormément notre vie personnelle, mais aussi notre activité professionnelle.
Une seule adresse : info@nelectra.be et un seul numéro de téléphone : 02/550.17.11 !
Encore un petit test de « la personne la plus intelligente ». « Que savez-vous au sujet de » (et suit ici une petite liste…) : la modification de la condition d’ancienneté relative aux 6 % de T.V.A. ? Les modifications futures des classes de labels énergétiques sur les appareils ménagers et les conséquences pour les commerçants ? Le prélèvement au kilomètre à partir du 1er avril ? Les modifications de l’exigibilité de la T.V.A. ? L’accroissement de la déduction pour investissement ? Les modifications liées à un premier engagement ? L’accompagnement lors du lancement d’un nouveau produit ou service innovant ? L’analyse des risques obligatoire pour les exploitants ? L’aide en présence de mauvais payeurs ? Des formations gratuites ? Des problèmes avec le différentiel du type B dans les locaux domestiques ? La nouvelle norme incendie ? La réglementation européenne sur les produits de construction et le lien avec le câblage électrique dans les bâtiments ? Le maintien de la fonction en cas d’incendie ? La liste des produits Recupel ? Les montants de l’indemnité Recupel ? BEN 2021, ça vous dit quelque chose ?
Bien sûr, nous nous efforçons également de comprendre les préoccupations des différentes administrations et, là où c’est possible, de chercher un consensus salutaire.
Nos plans pour le reste de 2016 ? Avant tout, Nelectra se tient prête à répondre rapidement à vos questions. Via nos contacts dans diverses organisations, nous essayons d’informer les différentes autorités des conséquences que certaines décisions peuvent avoir pour Dans ces circonstances incertaines, il est bon d’avoir un partenaire nos installateurs électrotechniques et fiable qui est toujours là pour aider à se lancer ou entreprendre de nos commerçants. Ces dernières nouveaux projets. Ou pour être vigisemaines, nous nous sommes lant quant aux développements mobilisés pour analyser la réviauxquels sont confrontées nos enD’AVOIR NELECTRA : IL EST BON sion proposée de la directive treprises, qu’ils soient techniques UN PARTENAIRE FIABLE européenne énergie-étiqueou politiques. Car bien que nous tage pour en faire une propone puissions pas prédire l’avenir, sition de réglementation. Selon nous pouvons essayer de l’orienter cette révision, le commerce de détail dans la bonne direction au niveau du a l’obligation de remplacer les anciennes étiquettes énergétiques secteur. par de nouvelles après reclassement des produits, et ce, dans un délai serré. C’est irréalisable pour le petit commerçant indépendant. Dans une telle époque, il est bon de pouvoir compter sur Nelectra. Conjointement à nos représentants d’Unizo dans divers organismes Je suis convaincue que vous pouvez établir une liste des réalisations consultatifs européens, des amendements sont déposés et nous préqui ont été possibles grâce à Nelectra. Vous en doutez ? Dans ce cas, sentons des informations chiffrées aux parlementaires européens, nous sommes prêts à consacrer du temps pour venir vous l’expliquer. avec un seul objectif : la défense de nos membres ! Car s’il y a bien une chose qui compte, c’est le contact personnel.
Vous maîtrisez tous ces sujets ? Bravo ! Vous avez encore l’un ou l’autre doute, ou vous n’êtes pas du tout en mesure de répondre ?
Et au cours des prochains mois, nous souhaitons aider nos membres à faire de leur entreprise une organisation de travail innovante. Et surtout… les inspirer. Nous vous souhaitons à tous une année 2016 riche d’inspiration !
Viviane Camphyn Administratrice déléguée de Nelectra Viviane.Camphyn@nelectra.be
février 2016 - ElectroVision | 3
CONTENU
x8
Le premier rendez-vous de l’année du secteur de l’électronique pour le consommateur a eu lieu début janvier à Las Vegas. De nouveau : beaucoup d’innovation et plein de nouveautés et produits pour la maison intelligente plus un standard nouveau pour les écrans.
NELECTRA VISION Que nous réserve 2016 ?
La maison intelligente sera le fil rouge cette année dans cette publication. ‘Smart Home’ est très présent à l’occasion de divers salons professionnels et on fait connaissance avec quelques systèmes. De suite, on va visiter plusieurs fabricants et on leur demandera si leur système est oui ou non compatible avec d’autres systèmes ou produits.
EUROPE 3
NELECTRA INFO Dirk et Greet : un an d’adhésion gratuite 5 Un bonus salarial pour vos travailleurs ? 6 Clients difficiles ? Comment réagir ? 6 L’électrobaromètre 7
DISTRIBUTION CES 2016 Révision des labels énergétiques GfK Temax Europe de l’ouest
x20
x26
L’éclairage avec des LED, c’est très économique et de plus en plus appliquée. Aussi bien dans des bâtiments nouveaux, que dans le secteur de la rénovation. Mais là, ils se posent fréquemment des problèmes quant à la compatibilité entre lampe et variateur. On vous en informe plus et on vous fournit quelques solutions.
ECLAIRAGE
Nouveau règlement produits de construction
12 – 13
INSTALLATION
Compatibilité variateurs et ampoules LED 22 Gradation de l’éclairage LED 24 - 25
INFO PRODUITS
Publitorial Rexel 14 CEM : modules intégrables 16 Automatisation des bâtiments 18 Light + Building : maisons intelligentes 19 LivingInteriors 20
Batibouw 2016 : Siemens, Novy
SECURISATION Nouvelle norme NBN/DTD S 21-100 27 – 28 Canalisations FR2 ou pas ? 28 – 29
8 9 10
LA DERNIERE PAGE Mot du président
Magazine d’information pour les professionnels du secteur de l’électro ElektroVisie / ElectroVision a un tirage de 10.924 exemplaires. ElectroVision est un mensuel publié par:
comité de rédaction
Viviane Camphyn, Eric Claus, Roger Coteur, Fallon Declerck, Pieter Feys, Els Heyrman, Ludo Holemans, Christophe Louage, Ronny Lannoo, Wouter Vloebergh, Rudy Van Den Bergh, Danny Hermans, Denise Weyers, Dirk Van Steenlandt
régie publicitaire Organisation professionnelle pour le secteur des électriciens Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde tél. 02/550.17.11, fax 02/550.17.29 www.nelectra.be
Rédacteur-en-chef: Marc Van Hove
tél. 02/550.17.21, fax 02/550.17.39, e-mail: marc.vanhove@electrovisie.be
4 | ElectroVision - février 2016
26
TREVI, Willem Holemans, Leopold II - laan 53, 1080 Brussel tél. 02/ 428 30 90, fax 02/ 428 37 55 e-mail: willem.holemans@trevi-regie.be
traduction
Miles Translations Leopoldstraat 39, 2800 Mechelen tél. 015/28.62.20, fax 015/28.62.21 e-mail: translations@milesgroup.be www.milesgroup.be
reportages
Wouter Vloebergh, Mediadienst UNIZO e-mail: wouter.vloebergh@telenet.be
éditeur responsable
Viviane Camphyn Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde, tél. 02/550.17.11 Les articles et les annonces paraîssent sous la responsabilité de leurs auteurs et annonceurs. La réproduction des articles est autorisée après autorisation écrite de l’éditeur. Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique
imprimerie
Goekint Graphics, 8400 Oostende, tél. 059/51.43.43, fax 059/51.44.43 e-mail: info@goekint.be www.goekint.be
administration
Françoise Martens, tel. 02/550.17.16 e-mail: francoise.martens@nelectra.be Marian Hemeryckx, tel. 02/550 17 18 e-mail: marian.hemeryckx.nelectra.be
30
NELECTRA INFO
1 an d’adhésion gratuite Les gagnants Dirk et Greet Laurijssen :
« Mieux qu’un lot de billets à gratter ! »
À
l’occasion de la grande fête organisée à l’intention des membres de Nelectra à Technopolis à la fin de l’année dernière, les participants avaient la possibilité de communiquer à l’équipe Nelectra, par le biais d’une enquête, leur appréciation de l’événement et des services rendus par Nelectra. Comme on pouvait s’y attendre, les avis se sont révélés particulièrement positifs dans les deux cas. Les participants à l’enquête pouvaient gagner une année d’adhésion gratuite à Nelectra si le sort leur était favorable. Et cette fois, c’est Dirk Laurijssen, un entrepreneur électro de Lichtaart, qui a été l’heureux élu. L’entreprise, créée à l’origine par son oncle Staf, est du reste affiliée depuis plusieurs décennies à Nelectra. À son entière satisfaction…
Automatisation et éclairage Dirk et Greet ont repris l’entreprise de Staf en 2006. Et comme dans bon nombre de PME, Dirk est responsable de la partie technique, tandis que Greet assume les tâches administratives et financières. L’entreprise de Dirk (qui emploie quatre personnes) est active dans la construction de logements sociaux, tout en effectuant également de nombreux travaux pour un organisme financier. Il s’agit en l’occurrence de travaux d’automatisation, de téléphonie, de vidéophonie et de parlophonie. Mais aussi d’éclairage, en collaboration dans ce cas avec un collègue de Westerlo qui s’occupe de la vente. Et cela les amène parfois à exécuter des marchés « spéciaux », même à l’étranger. C’est ainsi que l’entreprise a installé l’éclairage de 33 stations-service aux Pays-Bas, de même que celui – toujours aux Pays-Bas – de l’église de Monnickendam, avec ici l’aide de plusieurs volontaires. L’éclairage extérieur de l’église de Beerse a également été réalisé par Dirk et ses techniciens. Autre spécialisation de l’entreprise : le chauffage électrique ! Pas tant la vente (« ces appareils sont indestructibles ! ») mais le service, qui constitue à lui seul un domaine très vaste. Le couple est dans l’ensemble satisfait de son entreprise, estimant tous deux qu’« il n’est pas
Dirk et Greet Laurijssen ont reçu de Viviane Camphyn, l’administratrice déléguée de Nelectra, le bon cadeau qui leur donne droit à une année d’adhésion gratuite.
absolument nécessaire d’encore se développer ». Les Laurijssen ne cherchent pas non plus à proposer à tout prix l’offre la moins chère, car c’est par la qualité du travail fourni qu’ils savent convaincre leurs clients. Une méthode qui a clairement fait ses preuves. Le fils Nathan (17) suit actuellement une formation en électronique et automatisation ; il n’est donc pas impossible qu’il reprenne plus tard à son tour le flambeau. Il accompagne parfois son père sur l’un ou l’autre chantier et a réalisé le site Internet de l’entreprise.
Faire preuve de sérieux pour travailler en toute sécurité La sécurité est une question importante pour Dirk. Une question dont il s’occupe d’ailleurs personnellement. Échafaudages, pont élévateur à ciseaux, échelles, appareils et outillage : tout est scrupuleusement enregistré et vérifié au moins une fois par an. Pour Dirk, il s’agit de toujours faire preuve de bon sens dans le travail : « La plupart des accidents sont la conséquence d’une négligence ou d’un manque de sérieux ». C’est dire si Dirk
attend avec grand intérêt les fiches d’instruction de sécurité que Nelectra mettra sous peu à la disposition de ses membres.
Un coup de fil à Nelectra Chez les Laurijssen, on connaît bien Nelectra. Ils prennent régulièrement contact lorsqu’ils ont besoin d’une réponse rapide à leurs questions. Sur la règlementation de la TVA à 6 % par exemple, ou sur le travail à l’étranger. Mais aussi sur la nouvelle CCT pour leurs ouvriers ou sur l’attitude à adopter lorsqu’ils ont affaire à un payeur récalcitrant. Dirk apprécie les sessions et lettres d’information de Nelectra, car il attache énormément d’importance à l’information, la formation et le recyclage. Tout comme à la fête des membres de Nelectra, à laquelle il a toujours participé en compagnie de Greet et des enfants. Et dont il est reparti cette fois avec un chouette cadeau. mvh Photo : EV février 2016 - ElectroVision | 5
NELECTRA INFO
Un bonus salarial pour vos travailleurs ? Que pouvez-vous faire pour renforcer la motivation de vos collaborateurs au cours de cette nouvelle année ? La réponse classique, c’est : le bonus salarial ! Mais qu’est-ce que ce bonus salarial, au juste ? Quel en est le montant maximum et quelle est l’importance de l’avantage fiscal ? Comment le mettre en œuvre ? Qu’est-ce qui est permis et qu’est-ce qui ne l’est pas ?
QUOI ? • Il s’agit d’un bonus associé aux résultats collectifs de votre entreprise ou d’un groupe de travailleurs. L’obtention du résultat doit être objectivement mesurable et ne pas être garantie à l’avance. • Vous déterminez vous-même l’objectif et les règles du jeu : - Vous pouvez travailler avec un système d’objectif « tout ou rien » ou avec un système graduel. Le montant du bonus peut également différer d’un groupe de travailleurs à l’autre. Vous pouvez aussi exclure les collaborateurs qui démissionnent ou qui sont licenciés pour motif grave. - Voici des objectifs possibles : un pour-
centage déterminé de hausse du chiffre d’affaires, l’obtention d’un certificat ISO, la hausse du nombre de nouveaux clients ou le fait d’éviter un pourcentage de réduction déterminé. Des objectifs portant sur la réduction du nombre d’accidents du travail ou de jours d’absence sont autorisés, à condition qu’il existe un plan de prévention dans l’entreprise.
LES AVANTAGES ? • Vous pouvez décider chaque année s’il y aura un bonus et quels en sont les objectifs et les montants. • Sur le plan social, l’employeur est redevable d’une cotisation spéciale de 33 % sur un montant limite (indexé) de 3 219 € en 2016. Cette cotisation est due par année civile et par travailleur. La cotisation de l’employeur doit être versée dans les mêmes délais et aux mêmes conditions que les cotisations ordinaires, ce qui signifie qu’elles sont dues en même temps que les cotisations du trimestre au cours duquel le bonus a été payé. Le travailleur est par ailleurs redevable d’une cotisation de solidarité de 13,07 % à concurrence d›un plafond de 3 219 € (2016).
• Si la limite est dépassée, des cotisations patronales et personnelles ordinaires seront retenues sur la partie du bonus qui dépasse cette limite !! • Sur le plan fiscal, l’avantage est pour l’instant exonéré d’impôt sur les personnes physiques (ou d’impôt des non-résidents) à concurrence d›un montant limite (indexé) de 2 799 € (en 2016). Aucun précompte professionnel ne doit donc être retenu sur cet avantage. • Nous faisons également remarquer que le montant de l’avantage accordé ainsi que la cotisation spéciale sont déductibles à l›impôt des sociétés.
COMMENT ? Vous devez rédiger un acte d’adhésion et le déposer auprès du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale. Cet acte d’adhésion doit être déposé avant que 1/3 de la période de référence soit écoulé. Besoin de plus d’informations ou d’aide pour établir votre plan bonus ? Contactez Christophe Louage, conseiller Nelectra > christophe.louage@nelectra.be ou téléphonez au numéro 02.550.17.19.
Comment réagir au mieux face aux clients difficiles ? Nos membres nous posent régulièrement la question de savoir ce qu’il y a lieu de faire dans le cas où leur client émet des remarques sur le travail fourni et les invoque ensuite pour ne pas payer (entièrement) sa facture. La première chose à faire, c’est de vérifier dans quelle mesure la réclamation de votre client est justifiée, ou s’il cherche simplement une raison pour ne pas devoir payer ou devoir payer moins. Si vous avez réalisé votre travail de manière complète, conformément au cahier des charges et selon les règles de bonne pratique, expliquez-le clairement à votre client et écrivez-lui que vous attendez en conséquence un paiement conformément aux accords conclus. Si des corrections doivent effectivement être apportées à votre travail, effectuez-les. N’oubliez jamais ceci : le client doit toujours vous mettre en demeure et commencer par vous donner l’opportunité d’apporter les corrections nécessaires à votre travail. Sinon, vous avez droit au paiement complet de votre facture. Ceci implique notamment que le client ne peut pas effectuer lui-même les réparations et demander ensuite une réduction du montant de votre facture. 6 | ElectroVision - février 2016
Certains clients refusent de payer les travaux déjà réalisés lorsque ces travaux n’ont pas encore été parfaitement et entièrement finalisés, pour conserver de cette manière un moyen de pression. Le client ne peut cependant pas refuser de payer la partie incontestée, c’està-dire que si les travaux ont été correctement exécutés à 95 %, le client doit payer à temps ce pourcentage de la facture. On ne peut donc jamais retenir plus que le « préjudice réel ». Si un élément donne matière à discussion, le mieux est de déjà envoyer à votre client la facture correspondant à la partie non contestée. Le client peut cependant rompre la convention et désigner un autre entrepreneur. Dans ce cas aussi, votre client reste redevable d’une indemnité pour le travail fourni et le manque à gagner. Votre client ne peut donc pas porter la facture de votre successeur en déduction de votre facture. Le client doit – dans cette situation également – commencer par vous mettre en demeure et vous donner l’opportunité de procéder vous-même aux adaptations nécessaires. En effet, s’il fait malgré tout immédiatement appel à un autre entrepreneur, il n’est plus possible par la suite de prouver précisément ce que vous n’aviez pas bien exécuté.
ÊTES-VOUS AFFILIÉ(E) À « JUBI » ?
Nelectra propose à ses membres un service unique en son genre ! Moyennant une petite cotisation annuelle, vous pouvez faire appel au système pratique et particulièrement efficace de recouvrement de créances en ligne, et vous bénéficiez de l’assistance juridique du bureau d’avocats Beelen. Plus d’informations ? Contactez Christophe Louage > christophe. louage@nelectra.be ou téléphonez au numéro 02.550.17.19.
DEVENIR MEMBRE DE NELECTRA ? Surfez sur www.nelectra.be et demandez votre affiliation en ligne ou envoyez un e-mail à Françoise Martens : francoise. martens@nelectra.be
NELECTRA INFO ELECTROBAROMÈTRE – 4E TRIMESTRE 2015
L’ÉLECTROBAROMÈTRE RESTE DANS LE ROUGE
A
près deux trimestres d’amélioration qui ont rendu le secteur plein d’espoir, l’électrobaromètre baisse de nouveau au quatrième trimestre. Oui, mais très peu, de 2 dixièmes de point d’indice, ce qui le ramène à 99,6 points. Cela signifie que les chefs d’entreprises électriques estiment que la conjoncture est un peu moins favorable qu’en septembre. La saine limite de 100,0, pour laquelle optimistes et pessimistes s’équilibrent mutuellement, s’éloigne à nouveau un peu plus. Les entreprises du secteur électrique restent cependant d’une d’humeur un peu plus positive que leurs collègues du secteur de la construction, dont le baromètre est resté à 99,0, ce qui est cependant un peu mieux que les 98,5 du troisième trimestre. Et leur score demeure plus mauvais que pour le reste de l’économie. Le baromètre global des PME est à 100,9 (une hausse de 3 dixièmes de point d’indice par rapport à septembre), ce qui signifie que les chefs d’entreprise qui évaluent la conjoncture de manière optimiste sont plus nombreux que ceux qui l’évaluent de manière négative. Au dernier trimestre, les entreprises du secteur électrique voyaient en effet leur avenir avec moins d’optimisme. C’est maintenant confirmé. Nous observons aujourd’hui le phénomène inverse. Les entreprises du secteur électrique sont désormais d’une humeur plus sombre quant à leur situation actuelle et attendent une amélioration dans le futur. Les indices partiels qui mesurent l’activité économique, la rentabilité de l’entreprise et l’emploi actuels sont tous inférieurs à 100 points. 99,40 pour le volume de travail, 99,10 pour la rentabilité et 99,10 pour l’emploi. Pour ce qui est des attentes futures, les indices partiels sont tous meilleurs qu’au trimestre précédent. L’indice partiel se situe toujours sous les 100,0 pour le volume de travail futur, mais un peu audessus de 100 pour la rentabilité et l’emploi futurs. L’évaluation de la pression concurrentielle et le nombre de mauvais payeurs sont toujours négativement orientés et rien n›a changé à cet égard. Avec 93,70 et 99,10, ces indices partiels ne sont certes pas très élevés, mais tout de même un peu meilleurs que la fois précédente. Le secteur électrique est moins optimiste quant à la situation générale de l’économie. La fois passée, ce paramètre se situait encore au-dessus de 100, mais il a aujourd’hui baissé à 99,10. La situation générale de l’entreprise personnelle est elle aussi appréciée de manière moins favorable, mais avec un score de 105,70, elle reste heureusement à un niveau suffisamment élevé. 26 % des entreprises du secteur électrique ont maintenant davantage de travail, 30 % en ont moins. À titre de comparaison : en septembre, 27 % avaient davantage de commandes et seulement 17 % en avaient moins. Pour les prochaines semaines, 16 % s’attendent à avoir davantage de travail et 18 % à en avoir moins, tandis que les autres entreprises envisagent plutôt un statu quo.
le baromètre de l'electro
le baromètre de l’electro
indice de la construction
baromètre des PME
le baromètre de l'electro
18 % indiquent que la rentabilité de leur entreprise s’est améliorée, tandis que 24 % d’entre elles la jugent moins bonne. Pour l’avenir, davantage de chefs d’entreprise du secteur électrique s’attendent à une amélioration de la rentabilité (28 %) plutôt qu’à une dégradation (22 %). Entre-temps, la concurrence reste très vive. 36 % des entreprises du secteur électrique indiquent que la pression concurrentielle s’est encore accentuée (à titre de comparaison : la fois dernière, elles étaient 41 %). Littéralement personne n’observe une amélioration (la fois passée, c’était 5 %). 14 % d’entreprises sont confrontées à un nombre plus élevé de mauvais payeurs. L’emploi est resté inchangé dans la plupart des entreprises du secteur électrique. 10 % d’entre elles travaillent avec davantage de travailleurs et 16 % avec moins de travailleurs. Au cours des prochains mois, 16 % pensent engager davantage de travailleurs, tandis que 12 % pensent en avoir moins. La satisfaction quant à la situation de l’entreprise personnelle est comme toujours très bonne. Nous notons cependant un léger recul pour ce trimestre. 54 % continuent à se déclarer satisfaites. La situation générale de l’économie, par contre, est appréciée de manière sensiblement moins favorable. Seulement 26 % des chefs d’entreprise sont satisfaits, tandis que 30 % en sont insatisfaits. En marge de l’enquête de l’électrobaromètre, nous avons demandé aux commerçants de matériel électrique dans quelle mesure ils étaient intéressés par la création de leur propre boutique en ligne. La majorité est intéressée et 6 % d’entre eux ont l’intention de s’y consacrer de manière effective en 2016. Une autre question a été posée aux installateurs. Seulement 15 % des installateurs concernés indiquent que l’introduction de l’AR du 04/12/2012 portant sur l’analyse des risques relative aux installations électriques a fait augmenter le nombre de leurs commandes. L’électrobaromètre est établi depuis 2010 et constitue l’indicateur conjoncturel par excellence des PME et chefs d’entreprise indépendants flamands du secteur électrique, qu’il s’agisse d’installateurs ou de commerçants. Le baromètre est établi chaque trimestre à l’aide d’une enquête réalisée auprès d’un échantillon fixe et représentatif de chefs d’entreprise, ce qui permet d’effectuer des comparaisons d’un trimestre à l’autre. L’électrobaromètre se compose de plusieurs indices partiels. L’électrobaromètre général est calculé à l’aide de ces différents indices partiels. Les valeurs supérieures à l’indice 100 indiquent que la conjoncture évolue favorablement, les valeurs inférieures à l’indice 100 indiquent que la conjoncture évolue défavorablement. L’électrobaromètre actuel a été établi au début du mois de décembre. février 2016 - ElectroVision | 7
DISTRIBUTION
2016 PLUS DE CINQUANTE TERRAINS DE FOOTBALL BOURRÉS D’INNOVATIONS Initialement, il semblait que les nouveautés en provenance du salon CES de Las Vegas se limiteraient principalement à l›annonce de véhicules électriques et « intelligents ». Ils y étaient bien présents, surtout les véhicules de Chevrolet, qui annonçait le « Bolt », un véhicule électrique à quatre places avec un rayon d’action respectable de 320 kilomètres, pour un prix de 30 000 dollars. Mais bien sûr, nos fabricants d’électronique ont également veillé à présenter de nombreuses nouveautés absolument passionnantes, parfois même étonnantes. En tout cas, la première grande vitrine de l’industrie CE de 2016 a montré que notre secteur n’en a certainement pas fini avec les innovations. Dans ce numéro, nous vous en donnons d’ores et déjà un aperçu avec quelques produits vedettes.
Petits robots, drones et fitness À côté du petit bus rétro (mais cependant électrique et connected) de Volkswagen et de diverses autres voitures électriques, on entendait souvent au CES le bourdonnement de drones équipés de puissantes caméras. Pour l’instant, ils connaissent un succès croissant, y compris chez nous. On pouvait également observer toute une série de petits robots. Non seulement les robots aspirateurs qui nous sont familiers, mais aussi un amusant robot de compagnie qui nettoie votre grille de barbecue avec une petite brosse rotative. Et le fitness, évidemment ! Toutes sortes de bracelets ou capteurs intelligents (ou même des chaussures intelligentes) qui comptent vos pas, effectuent des mesures de santé, ou vous incitent à bouger davantage et donc à vivre plus sainement.
omniprésentes au CES. Pionier Oculus, qui est actuellement la propriété de Facebook, a enregistré pendant le salon les premières précommandes pour ses lunettes de réalité virtuelle Rift, malgré un prix qui s’est révélé en fin de compte beaucoup plus élevé qu’on ne l’avait d’abord pensé : 599 dollars plus les taxes, s’il vous plaît !
Le come-back de l’époque analogique ? Sony ainsi que Panasonic ont présenté des lecteurs pour disques en vinyle (la nouvelle mode !), mais Kodak était également présente avec un produit très particulier : une caméra Super-8 ! Celle-ci est équipée d’une cassette contenant environ 15 mètres de film. Une fois l’enregistrement réalisé, vous pouvez envoyer le film pour le faire développer chez Kodak. Ce que vous recevez en retour n’est pas encore tout à fait clair : une vidéocassette ? La caméra est pourvue – après tout, nous sommes en 2016 ! – d’un écran au lieu d’un viseur.
Smart Home
Réalité virtuelle
Smart Home : un afflux infini de systèmes Smart Home autonomes ou connectés à l’internet. La maison devient de plus en plus intelligente, et vous pouvez de plus en plus commander et régler via votre smartphone. La question est seulement de savoir si on utilise pour cela un « hub » séparé, si la commande s’effectue via le réfrigérateur ou le téléviseur. Il est en effet tellement pratique de pouvoir commander tous les appareils connectés via un écran. Et le tout peut-il être commandé par un seul programme, ou les appareils fonctionnent-ils séparément ? Avec une commande individuelle ? Affaire à suivre, sans aucun doute. Dans un autre article de ce numéro (mais aussi dans les numéros suivants), Smart Home continuera à attirer notre attention.
Les lunettes 3D, avec lesquelles on peut « plonger » dans une réalité virtuelle, étaient
Télévisions Par rapport à l’an dernier, l’accent était moins mis sur les écrans de télévision courbés. Ce qui importait, c’était : la Super UHD (chez LG) et la SUHD (chez Samsung) comme exemples du nouveau standard pour la télévision : l’Ultra HD Premium. Ce standard, avec le logo qui l’accompagne, est une initiative de l’UHD Alliance, un groupe qui veut promouvoir l’Ultra HD et qui en fixe les exigences techniques.
8 | ElectroVision - février 2016
Samsung a présenté une télévision SUHD quasiment sans pourtour, équipée de la technologie de l’Internet of Things, qui peut donc aussi faire office de « hub » pour la commande de toutes les fonctions de la Smart Home. Mais approfondissons l’aspect télévision : l’appareil présente un écran à boîte quantique 10 bits et un HDR d’un peu plus de 1 000 nit pour obtenir davantage de contraste entre les images claires et foncées.
IoT Une attraction particulière, de nouveau chez Samsung : le Dr Hong y a donné un aperçu de l’assortiment en développement constant d’appareils Samsung équipés de la technologie IoT (écosystème SmartThings) pour l’habitation intelligente d’aujourd’hui. Ainsi, les dernières télévisions Samsung SUHD de 2016 peuvent toutes être utilisées comme hubs IoT. Avec son grand écran LED (21,5 pouces), le nouveau réfrigérateur Family Hub de Samsung est le nouveau point central de la cuisine. Ce réfrigérateur est truffé de nouvelles technologies pour la conservation des provisions, les petits travaux ménagers et ajouts des membres de la famille. L’appareil possède un grand écran dans la porte de droite, trois caméras haut de gamme sur la face intérieure et diverses applications wi-fi. Le Dr Hong a également expliqué que la stratégie IoT de Samsung est centrée sur la stimulation de « l’ouverture d’esprit et de la volonté de différents acteurs du secteur de réaliser quelque chose ensemble », car c’est ce qui pose les fondements du succès de l’Internet of Things. En outre, sur le plan de la connectivité, les appareils IoT doivent, d’après le Dr Hong, être performants afin d’acquérir rapidement une expérience de l’IoT. Samsung collabore avec des partenaires du secteur au sein de l’Open Interconnect Consortium à l›élaboration d›un environnement-cadre de connectivité ouverte portant le nom de IoTivity. Samsung est favorable à une approche de partenariat ouvert, c’est pourquoi elle a d’ores et déjà également introduit une première mondiale pour le secteur : la Samsung Smart Home Cloud API, grâce à laquelle tout appareil ménager Samsung équipé de la technologie IoT peut être intégré dans tout écosystème IoT. mvh
DISTRIBUTION RÉVISION DES LABELS ÉNERGÉTIQUES NOUVEAU RÈGLEMENT EUROPÉEN La révision proposée de la Directive « Étiquetage énergétique » est la proposition de Règlement (COM/2015/341), garante de cohérence et de continuité, grâce à laquelle les clients seront en mesure de faire de meilleurs choix qui leur permettront de réaliser des économies d’énergie et d’argent.
Pour informer plus clairement le consommateur sur l’efficacité énergétique des produits, actuellement classés selon des échelles différentes (de A à G, de A+++ à D, etc.), et améliorer le respect des règles par les producteurs et les détaillants, la Commission européenne propose ce qui suit : • une échelle d’étiquetage énergétique unique étalonnée de A à G, revenant ainsi au système éprouvé de l’échelle de A à G, bien connu des consommateurs, pour l’étiquetage des produits économes en énergie, et la mise en œuvre d’une procédure permettant le remaniement des étiquettes existantes ; • une base de données numérique sur les nouveaux produits économes en énergie pour que tous les nouveaux produits mis sur le marché de l’UE soient enregistrés dans une base de données en ligne, qui offrira une
transparence accrue et facilitera la surveillance du marché par les autorités nationales. Une fois approuvée, la proposition de la Commission sera mise en œuvre selon les modalités suivantes : • les produits déjà présents sur le marché seront mis en vente sans changement ; • les nouveaux produits seront mis en vente sous le régime de la nouvelle échelle. Les anciennes étiquettes, comme celles qui utilisent l’échelle de A+ à A+++, seront retirées par les détaillants ; • les fabricants enregistreront leurs produits. Afin de faciliter les contrôles de conformité et d’accroître la transparence, les informations seront accessibles aux autorités des États membres ; • les États membres, en coopération avec les détaillants, lanceront des campagnes d’information ciblées à l’intention des consommateurs. La proposition de Règlement (COM/2015/341) oblige le détaillant à remplacer les anciennes étiquettes énergétiques par de nouvelles étiquettes après la mise en place de la nouvelle échelle des produits, et ce, dans un court délai d’une semaine. Nelectra a protesté avec Véronique Willems, conseillère de l’Unizo en ma-
tière d’Affaires européennes, affirmant que la mesure prévue était irréalisable pour le détaillant indépendant. La campagne d’information compte aussi sur le commerce de détail, sans pour autant annoncer de grande concertation. Nelectra rassemble actuellement des données chiffrées pour démontrer l’impact de la proposition sur le détaillant indépendant. Nelectra dressera la carte du nombre de magasins d’électro indépendants touchés, de la durée de rotation moyenne des produits en stock, du temps nécessaire pour préparer et appliquer les nouvelles étiquettes sur les produits, etc. L’objectif est au minimum d’allonger la période de transition. Parallèlement, des pistes alternatives pour un ré-étiquetage seront étudiées, comme par exemple la mise en place de posters, le rappel des produits par le fabricant, etc. Dans le même temps, nous rencontrerons des membres de la Commission pour les convaincre de tenir compte de la faisabilité des mesures pour le commerçant en électro. Nelectra tiendra bien entendu ses membres au courant par e-mail ! Pour plus d’informations : Fallon Declerck, conseillère Nelectra, fallon.declerck@nelectra.be.
Exceptionnels. Encastrables. Les appareils encastrables Siemens iQ700. La perfection d’un design qui s’intègre harmonieusement dans votre cuisine. siemens-home.be La qualité d’un plat dépend de la qualité de ses ingrédients. Cette règle s’applique également à la conception de votre cuisine. Grâce au design encastrable parfait de la gamme d’appareils iQ700, votre cuisine Siemens établira une nouvelle référence en matière de design net, moderne et intemporel.
Grâce aux panneaux frontaux assortis des fours, vous pouvez disposer les appareils comme bon vous semble. Un design qui s’accompagne d’une innovation technologique permettant un gain de temps de 50 % grâce à la technologie intelligente de cuisson combinée varioSpeed. For a life less ordinary.
Siemens. Le futur s’installe chez vous.
DISTRIBUTION
GFK TEMAX® EUROPE DE L’OUEST T3 2015 :
LE MARCHÉ OUEST-EUROPÉEN DES BIENS DE CONSOMMATION TECHNIQUES MAINTIENT SA TENDANCE POSITIVE
A
u cours du troisième trimestre 2015, le marché ouest-européen des biens de consommation techniques a progressé de 3,1 pour cent par rapport au même trimestre de 2014. Le chiffre d’affaires s’élevait entre juin et septembre 2015 à quelque € 49,4 milliards. Exception faite de l’électronique grand public et de la photographie, tous les secteurs ont contribué à ce résultat positif. Lorsque l’on considère chacun des pays pris séparément, on constate que l’évolution du chiffre d’affaires s’est majoritairement révélée positive sur la plupart de marchés, à l’exception de la Grèce et du Portugal, où les ventes ont connu une baisse considérable.
Télécommunications : progression des smartphones grand format Le marché des télécommunications en Europe de l’Ouest a terminé le troisième trimestre de 2015 avec une croissance du chiffre d’affaires de 8,6 pour cent par rapport au 3e trimestre 2014. Le volume total généré entre juin et septembre se montait à environ € 12,1 milliards. La progression dans les différents pays était très généralement positive, puisque seuls le Danemark et le Royaume-Uni ont fait état
10 | ElectroVision - février 2016
d’une diminution du chiffre d’affaires. C’est notamment la demande des smartphones qui a augmenté : les écrans de 4,8 pouces à 5,5 pouces sont devenus la norme. Durant le 3e trimestre 2015, 60 pour cent des appareils avec un coût oscillant entre € 150 et € 250 étaient dotés d’un grand écran. Ils n’étaient que 20 pour cent il y a un an.
Petit électroménager : les appareils d’aide culinaire connaissent l’engouement Durant le 3e trimestre 2015, le chiffre d’affaires des petits appareils ménagers a augmenté sur le marché ouest-européen de 7,4 pour cent par rapport au 3e trimestre 2014, soit une hausse de € 3,6 milliards d’euros. Le Portugal, la Grèce et la France exceptés, les pays ont tous connu un développement positif. Le segment des appareils destinés à la préparation alimentaire influence fortement ce résultat. La vente des blenders a progressé considérablement et a constitué le sous-segment principal en termes de valeur, suivi par celui des appareils d’aide culinaire. La vente des friteuses sans huile/à air chaud a également progressé de manière substantielle.
Gros électro : les technologies innovantes ont le vent en poupe Le marché ouest-européen des gros appareils électroménagers s’est à nouveau très bien comporté au 3e trimestre 2015, puisqu’il a généré un chiffre d’affaires d’environ € 8,4 milliards d’euros. Ce qui correspond à une croissance de 5,1 pour cent par rapport à la même période de l’année précédente. Les appareils labellisés A+++ ont progressé grâce à des prix en constant recul. Les technologies « smart home » ont en outre montré la solidité de leur potentiel dans le domaine des lave-linge et des réfrigérateurs. Il est à noter toutefois que les ventes ont fortement régressé fin 2015.
Appareils de bureau et articles consommables : tendance positive pour les appareils multifonctionnels (AMF) laser Durant le troisième trimestre de 2015, le marché ouest-européen des appareils de bureau et des articles consommables a connu une croissance de 2,3 pour cent par rapport au 3e trimestre 2014, pour un chiffre d’affaires de € 4,3 milliards d’euros environ. Des différences apparaissent cependant en fonction des pays ; ainsi, la Suède a connu une progression d’un peu plus de 10 %, tandis que la Grèce a subi une forte diminution de ses ventes. Les AMF laser ont une fois de plus fait l’objet d’une tendance très positive, avec une position privilégiée sur le marché pour les imprimantes couleurs laser. Le segment des accessoires tire parti de cette tendance puisqu’une augmentation des ventes de cartouches a été enregistrée.
DISTRIBUTION Technologies de l’information : « cloud computing » et nouveaux produits Le secteur IT a généré au 3e trimestre 2015 un chiffre d’affaires de € 13,2 milliards d’euros en Europe de l’Ouest. Ce qui revient à une croissance de 1,6 pour cent comparé au même trimestre de 2014. Dans ce secteur aussi, les pays ont montré de fortes disparités. Ce sont les nouveaux produits – en particulier : mini PC, stick PC, Net Top, convertibles et tablettes – qui ont fortement séduit le consommateur. Ces nouveaux produits combinés aux solutions hybrides très à la mode qu’offrent l’informatique et le stockage en nuage (« cloud computing ») gagneront de plus en plus en popularité, en vue d’assurer la mobilité et la connectivité dans un environnement multi-supports.
Photographie *: appareils haute performance Le secteur de la photographie a réalisé un chiffre d’affaires d’environ € 1,4 milliard d’euros durant le 3e trimestre 2015, une diminution de 4,8 pour cent par rapport au chiffre d’affaires du 3e trimestre 2014. Le Danemark est le seul pays à avoir enregistré une crois-
sance positive. Malgré cela, la demande en appareils haute performance continue à progresser. C’est le cas en particulier pour les appareils photo compacts (sans miroir) et les coûteux appareils à focale fixe. Les capteurs plein format ont aussi contribué à assurer une tendance positive. * Photographie : englobe aussi bien les appareils photos numériques que les accessoires de photographie.
Électronique grand public : croissance dans le segment audio Durant le 3e trimestre 2015, les ventes sur le marché ouest-européen de l’électronique grand public ont atteint un total d’environ € 6,3 milliards d’euros. Ce qui revient à une baisse de 5,5 pour cent par rapport au 3e trimestre 2014. Le marché des téléviseurs est confronté en Europe à un défi important ; le cycle de remplacement des téléviseurs à écran plat s’établit en effet à plus de 8 ans. Pour convaincre le consommateur d’acheter une nouvelle TV, il importe dès lors de soutenir avec force la promotion des appareils innovants, tels que téléviseurs intelligents ou ultra HD (UHD). Les produits audio se sont
assez bien comportés. Les bons résultats en matière de vente d’appareils audio intelligents et d’enceintes sans fil témoignent de la demande croissante du public dans ce domaine.
GfK TEMAX® Europe de l’Ouest : un marché robuste des biens de consommation techniques (TCG) malgré la persistance des crises L’incertitude qui continue à peser sur la situation de la Grèce, la crise et les conflits au Proche et au Moyen-Orient, sans compter les problèmes liés à l’afflux de réfugiés en Europe, exercent incontestablement une influence sur le marché TCG ouest-européen. Cela n’a toutefois pas empêché la tendance positive du troisième trimestre de l’année écoulée. La situation varie en fait fortement d’un pays à l’autre dans l’étude que TEMAX® consacre aux pays d’Europe de l’Ouest. Reste à évaluer si les récents attentats terroristes auront une quelconque influence sur l’évolution future du secteur. Source : GfK TEMAX®
„Prenez le temps de redécouvrir Bauknecht.“
La ligne KOSMOS iXelium. Découvrez les nouveaux appareils encastrables de la ligne KOSMOS. La technologie avancée, les fonctions et le design moderne avec poignée intégrée et verre miroir, ne peuvent que vous convaincre. La nanotechnologie iXelium est appliquée sur l’inox de la ligne KOSMOS. Profitez des avantages de l‘iXelium: • L‘inox garde son aspect brillant • Il est facile à entretenir de manière écologique • Il offre une meilleure résistance aux griffes.
www.bauknecht.be
mvh
EUROPA
Les canalisations électriques et le Règlement produits de construction (RPC) Le 1er juillet 2016, le Règlement produits de construction (RPC) – Construction Products Regulation (CPR) – relatif aux câbles et portant sur leur réaction au feu entre en vigueur. Cela signifie que les fabricants disposent d’une année pour satisfaire à la réglementation, avec une déclaration des performances – Declaration of Performance (DoP) – et le marquage CE.
Victimes – Installations électriques Nous passons 90 % de notre temps dans des bâtiments. Et 90 % des incendies qui se déclarent ont lieu dans des bâtiments. C’est la raison pour laquelle 4 000 personnes meurent chaque année en Europe des suites d’un incendie. À cela s’ajoute encore un nombre indéterminé de blessés. Afin de réduire ce nombre de victimes, une nouvelle réglementation a été élaborée au sein de l’Union européenne, ayant trait aux produits de construction. Elle s’applique également au câblage électrotechnique dans les bâtiments. Les câbles électriques sont rarement la cause d’un incendie. Ils peuvent cependant en influencer fortement la progression et les conséquences. En outre, les installations de câbles constituent surtout un facteur de risque parce qu’elles relient entre elles, horizontalement et verticalement, les pièces d’un bâtiment. Par ce canal, l’incendie peut se propager rapidement, et les canalisations ou câbles électriques peuvent, en fonction des matériaux utilisés, dégager une fumée dense, toxique et corrosive. De plus, le fonctionnement des appareils qui doivent rester en service pour des raisons de sécurité et permettre une évacuation sécurisée peut être compromis.
Produit de construction Tout produit ou kit fabriqué et mis sur le marché en vue d’être incorporé de façon durable dans des ouvrages de construction ou des parties d’ouvrages de construction et dont les performances influent sur celles des ouvrages de construction en ce qui concerne les exigences fondamentales applicables auxdits ouvrages. Les exigences fondamentales imposées aux ouvrages de construction sont : - la résistance mécanique et la stabilité ; - la sécurité en cas d’incendie ; - l’hygiène, la santé et l’environnement ; 12 | ElectroVision - février 2016
Règlement produits de construction
RPC
Construction Product Regulation
CPR
Déclaration des performances
DP
Declaration of Performance
DoP
Évaluation technique européenne
ETE
European Technical Assessment
ETA
Document d’évaluation européen
DEE
European Assessment Document
EAD
Organisme d’évaluation technique
OET
Technical Assessment Body
TAB
Organisme notifié
OI
- la sécurité d’utilisation et l’accessibilité ; - la protection contre le bruit ; - l’économie d’énergie et l’isolation thermique ; - l’utilisation durable des ressources naturelles.
Règlement produits de construction 305/2011/UE Règlement produits de construction – RPC Construction Products Regulation – CPR Le Règlement produits de construction 305/2011/UE succède à la directive sur les produits de construction 89/106/CEE de 1989. Le Règlement produits de construction a pour objectif d’imposer des exigences uniformes en matière de produits de construction. Il se concrétise par la définition d’un ensemble de conventions uniformes (un langage technique commun) portant sur les méthodes d›essai et les caractéristiques des produits. Les fabricants délivrent une déclaration relative aux caractéristiques techniques des produits, destinée aux utilisateurs qui doivent choisir dans chaque situation les produits requis les plus appropriés. Le règlement n’a pas seulement des conséquences pour les fabricants, les importateurs et les distributeurs. Ainsi, les architectes, les ingénieurs et les installateurs seront responsables de la sélection du produit qui convient et qui appartient à la classe de feu correspondant à la situation en présence.
La déclaration des performances (DoP) Les produits de construction qui relèvent d’une norme européenne harmonisée ou pour lesquels le fabricant a déjà reçu une évaluation technique européenne (ETE), doivent obligatoirement être accompagnés d’une déclaration des performances (DoP) lorsque ces produits sont commercialisés au sein de l’Espace économique européen. Cette déclaration doit être fournie dans la langue prescrite par le pays de l’EEE où le
Notified Body
NoBo
produit de construction est mis sur le marché. Une DoP est une déclaration relative aux caractéristiques techniques des produits, que les fabricants doivent délivrer dans le cadre du RPC. Les installateurs, conseillers, ingénieurs, architectes et utilisateurs finaux doivent, sur la base des informations fournies pour chaque situation et chaque environnement, choisir le câble requis le plus approprié.
Le marquage CE selon le Règlement produits de construction Un fabricant qui souhaite commercialiser dans l’Union européenne un produit de construction relevant d’une norme européenne harmonisée ou conforme à une évaluation technique européenne délivrée à cet effet, doit rédiger une déclaration des performances et apposer le marquage CE sur le produit en question. La déclaration des performances mentionne les performances du produit relatives à ses caractéristiques essentielles, c’est-à-dire les caractéristiques du produit qui traduisent les exigences fondamentales imposées aux ouvrages de construction et pour lesquelles une réglementation existe dans au moins un État membre de l’Union européenne. Le marquage CE confirme que le produit correspond aux performances de la déclaration des performances. En établissant la déclaration des performances et en apposant le marquage CE, le fabricant prend la responsabilité de la conformité de son produit aux performances indiquées. En apposant le marquage CE, le fabricant prend en outre la responsabilité de la conformité de son produit à toutes les exigences stipulées dans le RPC et aux autres législations de l’Union européenne qui prescrivent l’apposition d’un marquage.
Que doit faire l’utilisateur final? Dans le règlement, l’utilisateur final est généralement la personne qui met le produit en œuvre
EUROPA au sens large. C’est-à-dire les architectes et les rédacteurs de cahiers des charges qui choisissent ou prescrivent des produits, les conseillers dans le cadre d’un projet, les acheteurs dans une entreprise, l’entrepreneur/ installateur qui met en œuvre le produit et l’intègre/utilise dans l’ouvrage de construction. Toutes ces parties font un choix parmi les produits (de construction) qu’elles souhaitent employer dans un ouvrage de construction. Il importe que tous les utilisateurs finaux puissent juger si le produit de construction présente une qualité suffisante et s’il peut délivrer les performances nécessaires à la réalisation d›un bâtiment ou d’un ouvrage de construction sûr et sain. Si, par exemple, un produit est utilisé dans une cloison ou comme revêtement de façade, l’utilisateur final doit avoir la certitude que le produit satisfait aux exigences posées en matière de sécurité incendie. Pour l’utilisateur final, il s’agit donc d’établir la relation entre les exigences fondamentales, au niveau du bâtiment, qui sont imposées à l’ouvrage de construction ou à l’élément de construction – les prescriptions techniques légales – et les caractéristiques essentielles des produits qui y sont utilisés. La déclaration des performances du fabricant peut aider l’utilisateur final car elle fournit des informations sur les performances du produit en lien avec l’utilisation visée.
Les canalisations ou câbles électriques Le 1er juillet 2016, le Règlement produits de construction relatif aux canalisations électriques et portant sur leur réaction au feu entre en vigueur. Avec ce règlement, les câbles sont classés, au niveau européen et pour la première fois, comme produits de construction sur le plan de la technique de sécurité incendie. Les caractéristiques des canalisations électriques concernées par le RPC sont : - la réaction au feu des câbles; - la libération de substances dangereuses pendant un incendie; - le maintien de la fonction des câbles pendant un incendie. Le RPC s’applique à toutes les canalisations installées dans des installations électrotechniques fixes d’ouvrages de construction, qu’il s’agisse de canalisations électriques pour basse et haute tension, de câbles de signalisation, de câbles de données ou de câbles en fibre de verre. Pour son interprétation, l’Europe a prévu la norme EN 50575. Cette norme entrera en vigueur le 1er juillet 2016, avec une période transitoire de 1 an. La publication de la norme permettra aux instances législatives locales
de définir les classes de feu exigées pour les câbles dans les différentes situations. Les organismes de certification des produits et les laboratoires d’essai peuvent commencer à tester les câbles pour permettre aux fabricants de commercialiser des câbles marqués CE accompagnés des documents nécessaires (DoP). A partir du 1er juillet 2016, les fabricants pourront apposer l’indication de la classe de feu sur les canalisations électriques ; à partir du 1er juillet 2017, ce sera une obligation.
EN 50575 Canalisations électriques pour l’alimentation et canalisations électriques et en fibre de verre pour la commande ou la communication. Canalisations électriques et canalisations en fibre de verre pour applications générales dans les ouvrages de construction soumis aux exigences de réaction au feu. Cette norme est la norme harmonisée pour les câbles, qui spécifie les exigences relatives à la réaction au feu des câbles utilisés dans des ouvrages de construction. Sur la base de cette norme, les fabricants peuvent établir une déclaration des performances (DoP) et le marquage CE peut être apposé sur les câbles. La norme permettra également aux fabricants d’apposer les classes de feu requises sur les câbles.
Signification des classes de feu et des classes relatives aux critères de classification additionnels Signification des classes de feu européennes pour canalisations électriques : Classe de feu Aca
Contribution au feu Nulle
B1ca
Quasiment nulle
B2ca
Très limitée
Cca
Limitée
Dca
Moyenne
Eca
Élevée
Fca
Non déterminée
Signification des classes de fumée européennes pour canalisations électriques : Classe de fumée s1 s2
Dégagement de fumée
s3
Important
Faible Moyen
Signification des classes européennes pour particules enflammées de canalisations électriques : Classe d0 d1
Particules enflammées Aucune
d2
Nombreuses
Limitées
Signification des classes européennes pour la corrosivité/le degré d’acidité des gaz de combustion des canalisations électriques : Classe a1 a2 a3
Corrosivité/degré d’acidité des gaz de combustion Faible Limité(e) Élevé(e)
Le RPC et le RGIE L’article 104 modifié du RGIE, via un arrêté royal du 25 avril 2013, impose de prendre un certain nombre de mesures de précaution contre l’incendie. La classification des canalisations électriques en fonction de leur réaction au feu est basée en Belgique sur les caractéristiques issues de la norme NBN C30-004. Le RGIE intègre explicitement un certain nombre de caractéristiques : - « F » signifie réaction primaire au feu – propagation de la flamme - « S » signifie réaction secondaire au feu – émissions de fumée - « FR » signifie résistance au feu – maintien de la fonction En fonction des influences extérieures présentes et des installations vitales éventuelles, toutes les canalisations servant à l’énergie, à la communication et aux technologies de l’information, à la signalisation ou à la commande doivent satisfaire à certaines conditions et être placées de manière correcte. Ce sont ces canalisations qui seront munies d’une indication claire de leur réaction au feu. Dans un prochain article, nous y reviendrons avec des informations sur les nouvelles classes de feu des canalisations électriques. INCENDIE
FUMÉE
FONCTIONNEMENT
F1
Posés de manière isolée, ne propagent pas la flamme et s’éteignent d’eux-mêmes
F2
En faisceaux, en position verticale, ne propagent pas la flamme
SD
Câble dont les gaz de combustion ne sont pas opaques
SA
Câble dont les gaz de combustion ne sont pas corrosifs
FR1
Essai pour apprécier le maintien de la fonction électrique (câble testé seul)
FR2
Essai pour déterminer la durée du maintien de la fonction électrique (câble, support, fixation)
Rudy Van den Bergh Innovation & Training Manager ELECTRO-TEST février 2016 - ElectroVision | 13
La solution logicielle des installateurs Grâce à Esabora, réalisez rapidement votre étude technique complète à l’aide d’une suite logicielle: VOTRE DOSSIER TECHNIQUE: - schéma de position - coffret électrique - schéma unifilaire - étiquettes VOTRE DEVIS À VOS CLIENTS COMMANDEZ ÉLECTRONIQUEMENT
Pour plus d’infos: esabora@rexel.be www.rexel.be/esabora
PUBLITORIAL
Installateurs,
simplifiez-vous la vie ! Pour mieux vendre et concevoir vos devis en 3 clics, pour accéder instantanément aux données de plus de 400 fabricants et à quelque 800.000 références mais également pour vous aider à piloter votre entreprise, n’hésitez plus ! Optez pour Esabora, la meilleure solution logicielle multifonctions pour les installateurs ! Chez Rexel, nous savons mieux que quiconque à quel point votre temps est précieux. Pour optimiser celui-ci et répondre avec encore plus de précision aux exigences de vos clients, nous avons créé Esabora, une suite logicielle exclusive pour installateurs professionnels. Un outil simple, prêt à l’emploi, parfaitement adapté à votre métier et disponible 24h/24, 7 jours sur 7. Accédez instantanément et de façon autonome, sans Internet, à l’intégralité de l’offre Rexel !
Simple et rapide Ce n’est un secret pour personne, un devis peut parfois se transformer en parcours du combattant. Avec Esabora Gestion, votre
schéma d’implantation et votre tableau sont automatiquement transformés en devis. Et avec Esabora Schéma+Business, réaliser un plan clair n’aura jamais été aussi rapide ni aussi simple. Dans votre dossier technique, vous pourrez importer un plan de masse à partir de scans, mettre celui-ci à l’échelle et le digitaliser ou encore générer automatiquement un tableau électrique modulable selon vos besoins.
Pilotez votre entreprise Vous êtes artisan ? À la tête d’une PME ? Esabora Business s’adapte à votre rythme. Les fonctionnalités standard, simples à mettre en œuvre, sont parfaitement adaptées à la gestion quotidienne de votre entreprise. Et si vous rencontrez des besoins spécifiques, les fonctionnalités avancées sont destinées à vous accompagner dans votre évolution. En d’autres termes, toutes les données métier indispensables pour gérer efficacement et immédiatement l’ensemble de votre activité sont comprises dans Esabora. Toutes nos solutions fonctionnent sous l’environnement Windows 7,8 et 10 et notre interface Schéma a été optimisée pour les tablettes et le mode tactile. L’abonnement mensuel à Esabora est accessible à partir de 49€ HTVA, maintenance comprise. Pour toute question sur Esabora ou sur nos packs et abonnements à tarifs très attractifs, contactez-nous sans plus attendre via esabora@rexel.be ou surfez sur www.rexel.be/ esabora. Simplifiez-vous la vie, optez pour Esabora !
INSTALLATION
CEM – MODULES INTÉGRABLES POUR
UNE COMMUNICATION SANS FIL
Introduction
Des modules pour une communication sans fil sont incorporés dans un grand nombre de machines, systèmes et installations. Leur intégration nécessite d’accorder une attention spéciale aux perturbations éventuelles. Selon le type de communication, ce problème se pose dans une mesure plus ou moins importante, en premier lieu avec le GSM. Ceci résulte de la puissance HF émise pour permettre la communication avec la station principale/l’antenne. Les raisons d’intégrer un tel module dans des systèmes sont très diverses. Il peut s’agir de capteurs et de systèmes d’alarme sans fil, de systèmes de communication permettant de lire à distance les paramètres d’une machine à des fins de productivité, de maintenance et même de facturation du nombre d’heures d’utilisation effective en leasing. Il existe sur le marché une grande variété de modules de ce genre, allant du simple module RF à un sous-système complet. Dans ce dernier cas, on peut partir du principe qu’un certain nombre d’interférences possibles ont déjà été minimisées. Dans certaines applications à courte distance et donc à faible puissance, l’antenne peut également être intégrée dans le module (Wifi, Bluetooth, etc.). Dans le cas d’une communication sur une distance plus importante (GSM), une antenne séparée devra être raccordée de l’une ou l’autre manière.
La problématique des perturbations Il y a trois phénomènes à distinguer :
- l’émission du module (avec ou sans grande puissance), qui peut influencer/ perturber les circuits électroniques situés dans son environnement immédiat. Il faut ici établir une distinction entre le signal HF proprement dit (la puissance) et le bruit résiduel et/ou les harmoniques : ce que l’on appelle les « spurious emissions » (flèche rouge). Même si ces modules sont « marqués CE » pour la CEM, il faut prêter l’attention nécessaire au fait que les normes afférentes garantissent une limite d’émission à une distance minimale de 3 ou 10 m. Nous renvoyons à cet égard à une contribution antérieure relative à l’environnement.
- les émissions des circuits et composants électroniques environnants qui peuvent ajouter un bruit supplémentaire au bruit propre au récepteur du module, de sorte que la réception devient moins sensible. Ceci est indiqué par la flèche jaune. - la puissance du signal HF émis, qui peut également interférer avec les circuits et composants électroniques environnants, le couplage le plus important provenant de l’antenne elle-même. Mais le câble d’interconnexion entre le module et l’antenne peut également jouer un rôle à cet égard, de même que les connecteurs associés.
À quoi faut-il donc faire attention dans la pratique?
En pratique, il faudra donc procéder avec beaucoup de soin lors du montage ou de l’intégration tant du module que de l’antenne. Comme il s’agit d’un système 16 | ElectroVision - février 2016
de puissance RF/HF, une bonne mise à la terre sera nécessaire comme référence, afin de minimiser les éventuels courants MC associés. Ceci vaut aussi pour le montage de l’antenne, qui doit être reliée au module associé par une liaison équipotentielle. Le placement de l’antenne elle-même sur le châssis ou l’armoire de commande doit lui aussi être étudié et choisi avec précision. En liaison avec l’exigence équipotentielle, il faut noter qu’un montage bon conducteur est nécessaire, et qu’à cet égard une surface peinte est donc absolument à proscrire. À ce sujet, référez-vous également à la précédente contribution relative au montage équipotentiel de composants. L’utilisation de connecteurs de bonne qualité et de câbles blindés est ici une nécessité si l’on veut obtenir un bon résultat. En ce qui concerne les connecteurs, il faudra veiller à ce qu’ils soient complètement fixés, de sorte qu’aucun rayonnement parasite ne puisse apparaître en raison d’un blindage insuffisant du connecteur et du câble. Un montage soigné et, éventuellement, une plus grande distance ou un blindage approprié devront assurer que le couplage entre le module et les autres éléments électroniques soit minimisé.
Prof. dr. ir. Johan Catrysse FMEC – Laboratoire de CEM KULeuven, KULab technologiecampus Ostende Zeedijk 101, 8400 Ostende
Simplicité avec easy link
Portable • Simple • Rapide • Compatible TX100 • L’outil de configuration easy vous permet de paramétrer et de tester en toute simplicité votre installation tebis quelle que soit sa topologie (bus filaire – media radio – mixte). L’application easy tool installée sur votre tablette, smartphone ou PC (compatible iOS, Android, Windows) établira la liaison avec le bus KNX au travers du TXA100. Ce coffret de configuration vous permettra d’avancer de façon structurée dans vos projets et vous fera gagner un temps précieux. Si une visualisation est souhaitée, le transfert des données vers domovea se fera en un seul clic !
www.hager.be
INSTALLATION AUTOMATISATION DES BÂTIMENTS À partir de ce numéro, nous nous intéresserons régulièrement à l’automatisation des bâtiments. Notamment en présentant les différents systèmes « ouverts » et « fermés ». Les systèmes « fermés » assurent l’automatisation uniquement pour les produits d’une marque déterminée. Les systèmes « ouverts » sont quant à eux capables de communiquer avec des produits de marques différentes. Par exemple via le protocole KNX. Winsol, par exemple, propose un système intelligent individuel pour habitations (avec télécommande programmable RF et récepteurs dans les volets roulants et autres applications motorisées) et pour applications bureautiques avec câblage du bus et centre de contrôle + boîtiers de commande motorisés ou intégrés dans le moteur. Au moyen d’horloges, touches, interrupteurs crépusculaires, cellules photovoltaïques, détecteurs de vent et de pluie, etc., on crée un système centralisé permettant également des possibilités individuelles pour chaque espace ou utilisateur. Afin de rendre un tel système compatible avec KNX, par exemple, une interface est nécessaire pour associer les deux protocoles
et leur permettre de dialoguer, de manière à ce que KNX puisse reprendre la commande. Ce type de combinaison ne permet pas toujours de travailler en « full duplex » (émission d’instructions mais aussi réception de l’acteur en rapport avec l’action exécutée). Le système Winsol est une bonne solution s’il se limite uniquement à ses propres applications, mais en association avec un autre SGB (système de gestion des bâtiments ou domotique), il se révèle toutefois inutile, à moins qu’il ne soit directement contrôlable (système universel) ou préparé pour d’autres systèmes ou protocoles. Le moteur peut ainsi être facilement piloté au moyen du module de motorisation d’un système SBG. Ce type de module est généralement sans fil ou câblé ; il existe aussi déjà des moteurs qui communiquent directement avec KNX via le bus ou une connexion RF. En conclusion : les systèmes peuvent être individuellement intelligents et se révéler moins coûteux pour certaines applications. Toutefois, lorsqu’il est connu à l’avance qu’il faudra associer différents systèmes, il est préférable de les accorder entre eux. Les fabricants qui proposent une bonne interface adaptée à dif-
% 0 4 US PETITE PL % E T 0 N E 0 + 1 NSPAR
=
TRA
La borne „COMPACT UNIVERSELLE“ pour tous types de conducteurs. www.wago221.com info-be@wago.com - www.wago.be
férents protocoles ou des produits déjà adaptés ont indéniablement une longueur d’avance. Un produit qui présente une bonne interface duplex ou des composants individuels préparés pour la connexion de différents systèmes de bus a donc tout à fait sa place sur le marché de l’automatisation. Les protocoles peuvent être des tensions ou du courant : 0-10V, 1-10V, 4-20mA, résistance variable. Les protocoles sont généralement basés sur des données : DMX, Dali, Lon, Backnet, Modbus, KNX, sériel, IP, etc. Applications : Éclairage, HVAC, audio-vidéo, moteurs pour portes, fenêtres, stores bannes, occultation, rideaux, portes de garage, clôtures et… injection PV, chauffe-eau solaire, autres systèmes de production d’énergie externe, comptages d’énergie, « m-meter », alarme, incendie, contrôle des accès, contrôle caméra, appareils ménagers, etc. À suivre donc Dirk Van Steenlandt Vice-président national Nelectra
« maisons intelligentes » light + building Peu de mots ont eu, au cours des deux dernières décennies, une aussi grande influence sur le langage technologique que « smart ». Les objets dont il s’agit vont du « smartphone » à la « smart watch » et à la « smart grid ». Tout le monde en parle. Dans les services d’ingénierie du bâtiment, l’accent est maintenant mis, après le « smart meter », sur la « smart home », la maison « intelligente ». Car de plus en plus de concepts utilisables de manière pratique et prêts à être commercialisés apparaissent aujourd’hui sur le marché. Au début du mois d’août, la ministre fédérale de l’Économie allemande a publié sa feuille de route pour l’introduction de ce qu’on appelle les « compteurs intelligents ». L’ancien compteur à induction de type disque (le compteur Ferraris) va disparaître peu à peu à partir de 2020, même dans les maisons privées. De cette manière, la « smart grid » – un élément important de l’évolution énergétique – va devenir une réalité. Chez nous aussi, il est question d’introduire le compteur intelligent. Du point de vue du consommateur, ce passage n’est cependant qu’un aspect d’une série beaucoup plus large de développements qu’on retrouve dans une « smart home ». Les avantages d’une maison intelligente, ce sont, au fond, le degré élevé d’efficacité énergétique et le gain en confort et en agrément pour les habitants.
Le chemin vers l’« habitation intelligente » « Adaptable », « ingénieux » et « rationnel » sont quelques synonymes du mot « intelligent ». Dans le contexte des appareils et systèmes techniques, le concept d’« intelligence » est souvent utilisé. On entend généralement par là la technologie de commande électronique ou basée sur l’IT, grâce à laquelle des fonctions supplémentaires peuvent être exécutées. Un exemple typique est le smartphone, qui offre de nombreuses fonctions qui n’ont plus rien à voir avec la fonction initiale – à savoir téléphoner. Tous ces développements sont devenus possibles parce que le coût des composants électroniques et IT a rapidement baissé au cours de la dernière décennie. La technologie des capteurs a également profité de cette tendance et est maintenant devenue à la fois considérablement moins chère et considérablement plus puissante et efficace.
L’intelligence s’étend à de plus en plus d›appareils Ce développement poursuit également son chemin en direction des habitations. La technique du chauffage a ouvert la voie dans ce domaine. Les systèmes de chauffage central des habitations sont équipés d’une technique de commande
depuis les années 1970. Ils règlent par exemple la température du circuit de chauffage en fonction de la température extérieure. Avec l’introduction de la technologie numérique, les systèmes de commande sont devenus encore plus efficaces et offrent des fonctionnalités supplémentaires de plus en plus importantes. Aujourd’hui, des mécanismes de commande sont disponibles pour pratiquement tous les éléments de n’importe quel système. Un des plus grands défis de ces dernières années, ce n’est pas seulement de rendre les éléments séparés du système « intelligents », mais surtout d’être en mesure de les faire collaborer entre eux. Dans la « smart home », on peut réaliser les réglages de telle façon que les volets, la climatisation et le chauffage des chambres soient synchronisés entre eux en fonction du temps qu’il fait. Ce sont précisément ces sortes de fonctions qui convertissent les « maisons ordinaires » en « habitations intelligentes ». Le type de fonctionnalités qui permet cette évolution est lié à des caractéristiques telles que l’efficacité énergétique, l’agrément et le confort.
l’habitation intelligente. Alors qu’il y avait de nombreux éléments de commande intelligents dans le bâtiment ainsi que dans les appareils et les éléments d’équipement, il s’avérait qu’ils n’étaient que rarement en mesure de collaborer. Ici aussi, la technologie des ordinateurs en est le meilleur exemple. Et c’est la raison pour laquelle des « open interfaces », comme celles qui nous sont familières dans le monde des PC, sont de plus en plus introduites dans les systèmes d’automatisation des bâtiments. Un autre point très important est la nécessité d’une interface utilisateur simple et intuitive à manier dans de tels bâtiments automatisés. De par son utilisation des PC et des smartphones, le consommateur est habitué à utiliser une commande intuitive et conviviale. Et les systèmes d’automatisation des bâtiments, qui sont destinés au consommateur, doivent donc offrir le même confort d’utilisation.
Une plus grande efficacité énergétique grâce à la « smart home »
Light + Building 2016 est entièrement placé sous le signe de la connectivité, du souci des ressources, de l’efficacité énergétique et de la sécurité. Les fournisseurs qui font autorité dans le domaine de l’éclairage, de l’électrotechnique, ainsi que de l’automatisation domestique et des bâtiments, exposent du 13 au 18 mars 2016, à Francfort-sur-le-Main, des systèmes et des solutions innovantes mûrs pour le marché. Grâce à ces solutions, la consommation d’énergie dans les bâtiments peut être réduite tout en augmentant simultanément le confort. L’installation spéciale « E-House » dans le hall 8 montre comment tous les systèmes fonctionnent ensemble et sont couplés. Le salon est organisé par la ZVEI, la fédération allemande des fabricants d’électrotechnique et d’électronique. Quiconque souhaite savoir où nous conduit la problématique de la liaison entre les infrastructures des bâtiments et les infrastructures énergétiques pourra s’informer à loisir au cours de ces six journées auprès de quelque 2 500 exposants.
En ce qui concerne l’introduction du « smart meter », les fournisseurs d’énergie peuvent maintenant offrir de nouveaux modèles, où le coût de l’électricité varie en fonction du moment. Un système automatisé de l’« habitation intelligente » peut enclencher le lave-linge ou la pompe à chaleur au moment précis où l’électricité est la moins chère. Les systèmes de chauffage pilotés par la demande ou les systèmes de commande de l’éclairage qui n’allument les lumières que lorsque quelqu’un est présent dans la pièce sont des fonctions supplémentaires possibles, qui contribuent à relever le niveau d’efficacité énergétique. Pour les habitants, les fonctions qui augmentent l’agrément et le confort sont souvent encore plus importantes. Un système de commande de l’éclairage qui, lors de l’effleurement d’un bouton, passe à un scénario d’éclairage prédéterminé pour manger, lire ou regarder la télévision en est un exemple typique. Et un système de chauffage qui peut être commandé à distance via l’internet rend la vie plus simple et plus confortable.
Coupler tous les systèmes dans un réseau Afin que les systèmes intelligents nombreux et variés d’une maison puissent s’intégrer de façon à obtenir une « habitation intelligente », les appareils et les systèmes installés dans la maison doivent pouvoir collaborer. Dans le passé, c’était un des plus grands obstacles sur le chemin de
Light + Building expose les innovations « smart home » les plus récentes
mvh
TICKETS GRATUITS ! Nous avons un certain nombre de tickets gratuits (valeur : 18 euros) disponibles pour nos lecteurs. Interessé(e) ? Faites-nous signe à l’adresse info@nelectra.be
février 2016 - ElectroVision | 19
INSTALLATION
LivingInteriors
le salon du meuble à Cologne DES SOLUTIONS POUR LES HABITATIONS MISES EN RÉSEAU
L
es maisons intelligentes constituent sans aucun doute l’avenir du logement. Plusieurs fabricants ont montré au salon du meuble LivingInteriors, au début du mois de janvier, quels avantages les réseaux peuvent offrir. LivingInteriors est consacré aux intérieurs intelligents et s’adresse aux architectes, concepteurs et planificateurs inspirés. Il se tient tous les deux ans dans le cadre de l’IMM Keulen, en alternance avec LivingKitchen. Les possibilités qu’offrent les technologies de l’information modifient la façon dont nous vivons. Les maisons et les appartements deviendront plus « intelligents ». Lors d’un show spécial, LivingInteriors a mis en évidence les concessions et les avantages qui en découlent. Le concept d’« habitation intelligente » passionne l’industrie depuis longtemps, et beaucoup d’entreprises ont déjà développé des solutions et des produits pour réseaux intelligents. LivingInteriors montre comment ces développements individuels peuvent être appliqués dans la « Smart Home » et comment ils facilitent la vie des habitants : la maison intelligente avec options de connectivité numériques pour les personnes, la vie en société et l’économie. Les possibilités sont très variées : on peut par exemple ouvrir les volets roulants ou allumer la lumière à distance, ou de manière
programmée, et effrayer ainsi les cambrioleurs en donnant l’impression que quelqu’un est présent dans la maison. Sur le chemin entre le travail et le domicile, le chauffage peut être enclenché de sorte que vous soyez accueilli(e) entre vos quatre murs par une confortable chaleur. Par ailleurs, l’installation de chauffage peut s’arrêter automatiquement dès que tous les occupants quittent la maison. Le four peut être utilisé comme point de commande central pour tous les appareils ménagers mis en réseau. Par exemple : la durée de fonctionnement restante du lave-linge peut être lue dans la cuisine sur l’écran du four, ou la hotte adapte automatiquement la force d’aspiration à ce qui est préparé sur la plaque de cuisson. Ce ne sont là que quelques exemples de ce qui est possible dans la maison, si elle est équipée des techniques les plus récentes des fabricants. Cette série de possibilités a fait l’objet d’une démonstration spéciale lors du salon LivingInteriors, où un bâtiment résidentiel comprenant plusieurs pièces a été installé dans le hall 4.2. Les entreprises participantes y présentaient leurs solutions dans les différents locaux.
20 | ElectroVision - février 2016
Miele est une des pionnières en matière de solutions en réseau : en 1998, l’entreprise a présenté ses premiers appareils ménagers en réseau. Aujourd’hui, elle dispose dans son programme d’une vaste gamme de solutions commercialisables pour la maison mise en réseau. Outre Miele, étaient également présentes : BMW, HFH, Marantec, Mennekes, Cuisines Nolte, Chad, RheinEnergie, Sens vloer et Vodafone. Ces entreprises ont exposé des planchers, des solutions d’éclairage, des solutions de télécommunication ainsi que des véhicules « intelligents », des appareils ménagers intelligents et des systèmes solaires. Les démos ont montré que les solutions intelligentes pour la maison sont beaucoup plus que des gadgets : dans le secteur de l’énergie, elles permettent d’économiser de l’argent. Elles peuvent même sauver la vie de personnes qui ont besoin d’aide. Et surtout, elles offrent ce que la plupart des gens souhaitent avant toute chose : davantage d’agrément et de confort. mvh
ECLAIRAGE
Compatibilité L
&
entre
variateurs d’éclairage existants ampoules LED
e développement rapide de la technologie LED et l’intérêt accru porté aux problèmes d’économie d’énergie font que le marché actuel propose un vaste assortiment d’ampoules LED. Une partie de ces ampoules est destinée à remplacer des ampoules incandescentes ou halogènes existantes, on parle alors d’ampoules de rattrapage ou de « rétrofit ». Il n’est pas improbable que ce type d’ampoules se retrouve dans une installation existante. En pratique cette combinaison n’est pas toujours la plus heureuse. Les ampoules LED, couplées à un variateur quelconque, peuvent se montrer instables, éclairer trop peu, arriver trop rapidement en fin de vie ou même ne pas fonctionner du tout. Nous allons essayer de clarifier quelque peu cette problématique.
Technologies d’éclairage A première vue, les ampoules de rattrapage ressemblent très fort à n’importe quelle ampoule incandescente ou halogène. La forme de l’ampoule et le culot sont identiques ce qui permet de les installer, sans plus, dans n’importe quelle armature d’éclairage. La technologie d’éclairage est par contre tout à fait différente. Dans le cas des ampoules incandescentes la lumière s’obtient par l’échauffement du filament. Le filament étant purement résistif, le courant traversant l’ampoule est parfaitement en phase avec la tension sinusoïdale qui lui est appliquée. Dans le cas des ampoules LED, l’alimentation ne peut se faire qu’en courant continu. Ce courant continu est donc généré par un dispositif électronique, généralement composé d’un pont de diodes associé, en parallèle, avec un condensateur de décharge, logé dans le soquet de l’ampoule LED.
22 | ElectroVision - février 2016
Si le pont de diode ne pose pas trop de problème dans le cas de la variation, il n’en est pas de même pour ce qui est du condensateur qui lorsque sa tension sera dépassée par la tension du réseau prélèvera le courant dans le réseau pour se décharger et inversement ne prélèvera plus aucun courant quand la tension du réseau deviendra inférieure à sa propre tension.
que les ampoules LED commutent à des courants très faibles et dans le cas des variateurs à version « deux fils » il peut arriver qu’il ne soit pas possible d’éteindre complètement les ampoules LED, à moins de prévoir un interrupteur dans le circuit.
Ce sont donc ces deux phénomènes qui expliquent le caractère non linéaire ainsi que le déphasage par rapport à la tension.
Techniques de variation Le dispositif d’alimentation LED étant intégré dans l’ampoule de rattrapage, il est donc totalement impossible d’utiliser des alimentations de « 1…10V » ou « DALI » comme nous le rencontrons dans les systèmes complets composés d’une commande et d’un module LED. Les trois types de variateurs les plus courants à notre disposition sont : - Les variateurs à attaque de phase, adaptés pour des charges résistives et inductives telles que les ampoules incandescentes et les transformateurs électromagnétiques pour lampes halogènes. - Les variateurs à découpe de phase, adaptés pour les charges résistives et capacitives telles que les ampoules incandescentes et les transformateurs électroniques pour lampes halogènes. - Les variateurs universels, qui détectent automatiquement la charge raccordée et s’adaptent en conséquence. Ces différents variateurs sont également disponibles en version « deux fils » ou « trois fils ». Dans le cas de la version « deux fils », le variateur est branché en série avec l’ampoule et donc le courant du variateur dépendra toujours de celle-ci, par contre dans la version « trois fils », le variateur a toujours un connexion avec le réseau qui le rend indépendant de la charge de l’ampoule. On devine bien que la charge crée par des ampoules LED est beaucoup plus faible que celle occasionnée par des ampoules incandescentes mais il ne faut pas perdre de vue
C’est la raison pour laquelle, on préfèrera un système « trois fils » qui offre l’avantage, grâce à sa connexion permanente au réseau, d’assurer une synchronisation optimale sur le réseau par la détection des passages à zéro de la tension et une indépendance totale de la charge générée par les ampoules installées en aval.
Compatibilité Il arrive, au secondaire d’un même variateur, qu’une ampoule de rattrapage d’une marque fonctionne alors qu’une autre marque ne fonctionne pas. Ceci est simplement dû au fait que certains composants électroniques utilisés diffèrent d’une ampoule à l’autre, n’y voyez là aucun signe de mauvaise qualité ! Dans le cas de l’utilisation d’ampoules de rattrapage il n’est vraiment pas facile de déterminer si l’ampoule est compatible avec tel ou tel type de variateur. Il est donc impératif de bien vérifier dans un premier temps si les ampoules sont techniquement prévues pour être installées en aval de variateurs et ensuite de vérifier que tous les paramètres des variateurs et des ampoules sont compatibles.
Philippe BIRON Technical Manager Electricity
www.osram-benelux.com/substitube-fr
La lumière ouvre de nouvelles perspectives Le nouveau SubstiTUBE® OSRAM G5 – polyvalent, efficace, durable Nous ne nous satisfaisons que du meilleur
Light is OSRAM
ECLAIRAGE
GRADATION (« DIMMING ») de l’éclairage LED Alors que la gradation des sources lumineuses était considérée au départ comme une manière de créer une ambiance, l’aspect « économie d’énergie » est devenu une motivation de plus en plus importante de la gradation de l’éclairage. L’économie d’énergie par la gradation ne s’est toutefois révélée intéressante qu’à partir du moment où sont apparus des systèmes qui rendent le niveau d’éclairage dépendant de paramètres ambiants (lumière du jour, présence, …). Les différentes nouvelles sources lumineuses qui ont émergé au cours des dernières décennies offrent à cet égard une foule de nouvelles possibilités. La technologie LED n’est évidemment pas en reste, elle qui progresse en ce moment à pas de géant.
D
ans le cas des appareils d’éclairage LED, la gradation peut se faire de différentes manières. Une distinction doit être faite entre les systèmes développés spécifiquement pour les LED et ceux pour lesquels les lampes LED ont été conçues de manière à s’adapter aux techniques de gradation conventionnelles. Comme on le verra plus loin dans cet article, ce deuxième type de système présente un grand risque de problèmes de compatibilité.
Systèmes de gradation spécifiquement développés pour les LED Lorsqu’il s’agit de grandes installations, on opte souvent dans les nouvelles constructions ou les rénovations profondes pour un système dans lequel l’équipement d’alimentation (le « driver ») des LED reçoit l’information sur le niveau de gradation par le biais d’un protocole numérique, par exemple via DALI ou une communication sans fil. Sur la base de ces données numériques, les « drivers » assurent l’optimisation de la gradation des LED. Cela se passe concrètement en réduisant le courant d’alimentation des LED ou en les alimentant avec un signal pulsé, dénommé PWM (Pulse Width Modulation). Ces deux méthodes garantissent en toute circonstance une excellente gradation de l’appareil d’éclairage.
Gradation des LED par des gradateurs conventionnels Dans de nombreuses situations, en particulier dans les environnements résidentiels, l’utilisation de ce type de système n’est pas possible 24 | ElectroVision - février 2016
pour des raisons pratiques. On utilise dès lors plus souvent les installations existantes auxquelles on adjoint des gradateurs classiques à découpage de phase en amont et en aval. Du fait de sa simplicité, cette technologie est devenue très populaire au fil des ans et elle est encore très fréquemment utilisée de nos jours.
cants de lampes retrofit pour le développement de cette électronique est très étendu. Certains de ces concepts peuvent être réalisés de manière à pouvoir reconnaître le découpage de phase en amont et en aval et être par conséquent utilisés dans une lampe retrofit gradable.
Problèmes de compatibilité entre lampes LED et gradateurs classiques Cette diversification élevée dans les circuits électroniques et leur installation signifie que les lampes retrofit gradables présentent un comportement électrique totalement différent selon leur modèle. Conséquence : il est impossible de garantir le bon fonctionnement de chaque combinaison gradateur-lampe, alors que c’était le cas pour les lampes à incandescence traditionnelles.
Principe de gradation à découpage de phase en amont (gauche) et de gradation à découpage de phase en amont (droite) La gradation des lampes LED retrofit au moyen des gradateurs à découpage de phase en amont et en aval présente cependant certains désavantages par rapport aux systèmes de gradation spécifiquement développés pour les LED. Les gradateurs classiques ont été développés dans les années 1970, spécifiquement pour la gradation des lampes à incandescence. Comme le principe de fonctionnement d’une lampe LED diffère complètement de celui d’une lampe à incandescence, les gradateurs classiques ne constituent pas du tout la méthode optimale pour la gradation des lampes LED.
Électronique incorporée dans une lampe LED gradable. À la différence des lampes à incandescence classiques, les lampes LED contiennent de l’électronique qui transforme la tension alternative du réseau en courant continu correspondant aux besoins du LED. L’éventail des concepts techniques qui s’offrent aux fabri-
Un certain nombre de problèmes typiques se présente : le premier réside dans le fait que la gradation des lampes LED ne se fait généralement pas d’une manière aussi uniforme que pour les lampes à incandescence. Autre problème : les différentes combinaisons gradateur-lampe montrent de très forts écarts dans la manière dont la gradation se produit. Dans les cas extrêmes, la différence totale entre le maximum et le minimum d’intensité lumineuse se situera dans une portion limitée de la plage de réglage du gradateur, le gradateur n’ayant alors pratiquement plus d’influence sur l’émission de lumière dans le reste de la plage de réglage. La combinaison de différents types de lampes retrofit sur un même gradateur n’est pour ces raisons pas recommandée. Un autre désagrément possible est l’instabilité de la lumière – pouvant aller jusqu’à l’extinction de la lampe – dans de nombreuses combinaisons à certains niveaux de gradation. Dans d’autres cas, on constate que l’allumage ne se fait pas lorsque le niveau de gradation est bas. Une autre plainte que l’on rencontre fréquemment est un bruit de bourdonnement accompagnant le fonctionnement de la lampe, du gradateur ou de la combinaison des deux. Ce bruit est dû aux vibrations de certains composants électroniques, provoquées par les changements brusques du courant propres à la gradation à découpage de phase en amont et en aval. Certaines lampes présentent un effet stroboscopique en cas de gradation. Avec une fréquence de 100 Hz (le double de la fréquence du réseau), cet effet n’est pas toujours perçu, bien
ECLAIRAGE que certaines personnes puissent ressentir des malaises physiques tels que des maux de tête. En outre, même lorsqu’une combinaison fonctionne bien, les pertes électriques augmenteront souvent fortement en cas de gradation, entraînant de moindres économies d’énergie qu’espéré.
Tableaux de compatibilité La plupart des fabricants de lampes retrofit mettent à disposition des tableaux indiquant la compatibilité de leurs produits avec toute une série de gradateurs. Les fabricants de gradateurs agissent de même dans l’autre sens. Ces tableaux sont très utiles mais ils dissimulent toutefois quelques pièges… Les critères d’évaluation utilisés par le fabricant pour juger de la compatibilité d’une lampe peuvent différer fortement du jugement de l’utilisateur final. De plus, le fabricant tiendra principalement compte des caractéristiques de son produit. Un autre problème tient au fait que le produit initial peut être modifié au cours de sa durée de vie. Une combinaison spécifique lampegradateur qui semblait compatible pendant les tests, pourrait ainsi subitement ne plus l’être pour les produits d’un autre lot. L’inverse peut évidemment aussi se présenter. Un aspect important de l’installation d’un gradateur en combinaison avec des lampes retrofit est le dimensionnement du gradateur par rapport aux lampes. Du fait des grandes différences que présentent les caractéristiques électriques des lampes retrofit par rapport aux lampes à incandescence classiques, le gradateur ne pourra gérer qu’une puissance maximale bien moindre en cas d’utilisation de lampes LED. La plupart du temps, cela ne cause pas de problème parce que la puissance des lampes LED est inférieure à celle des lampes à incandescence équivalentes. Des problèmes peuvent par ailleurs apparaître si les lampes raccordées reçoivent moins de puissance que ce dont le gradateur a besoin pour fonctionner adéquatement. Les fabricants fournissent à ce sujet des informations spécifiques à leurs produits et cette information est généralement reprise dans les tableaux de compatibilité.
aval. Dans la plupart des cas, au moins une de ces variantes permettra une gradation acceptable de la lampe. Certains gradateurs ont la capacité de sélectionner automatiquement le mode optimal, d’autres appareils disposent d’un bouton permettant à l’installateur de sélectionner lui-même la meilleure méthode de gradation. Un autre élément important est la possibilité qu’ont la plupart des modèles de fixer un niveau minimum. Étant donné que de nombreux problèmes de gradation se produisent aux niveaux de gradation les plus bas, il est possible de les éviter en relevant le niveau de gradation minimum. On perd évidemment de ce fait une partie du potentiel de gradation, ce qui a une influence tant sur les économies d’énergie que sur le confort. Une différence importante entre ces gradateurs et les gradateurs traditionnels réside dans la connexion pour le conducteur neutre que possède une grande partie d’entre eux. Grâce à cela, le gradateur va chercher son énergie directement sur le réseau et n’est donc plus dépendant des propriétés de la charge. De cette manière, l’alimentation de l’électronique du gradateur est stable en toute circonstance et cette dernière pourra déterminer parfaitement le passage par zéro de la tension du réseau. Une des causes possible des problèmes de gradation sera ainsi éliminée. Ces gradateurs ne peuvent bien sur être appliqués que là où le conducteur neutre est effectivement présent sur le point de commutation.
Gradation numérique des lampes retrofit L’électronique moderne offre, via le net, de très élégantes alternatives pour la gradation des lampes retrofit. Différents systèmes disponibles sur le marché possèdent un gradateur qui envoie de petits paquets de données numériques vers une lampe retrofit déterminée, sans nécessiter le moindre câblage additionnel. La connexion peut se produire sans fil ou par superposition sur la tension du réseau. La lampe reçoit et interprète les données reçues et adapte son flux en conséquence. Dans
certains cas, il est aussi possible d’adapter la couleur de la lumière. Certains produits permettent également d’effectuer la commande au moyen d’un smartphone. Le point faible de cette évolution intéressante est qu’elle n’offre actuellement qu’une standardisation encore très limitée, ce qui rend les systèmes généralement incompatibles entre eux. Le consommateur se voit donc lié à un seul et même fabricant ou à un groupe limité de fabricants. Une situation qui a pour effet de ralentir l’acceptation de cette technologie par le marché.
Conclusion Les LED sont des sources lumineuses dont on peut faire varier le flux d’une manière bien contrôlée et fiable. Dans les armatures spécialement conçues pour les LED, le fabricant intégrera généralement un système de gradation optimal en toute circonstance. Cependant, les lampes retrofit sont encore très utilisées de nos jours et c’est la technique passablement ancienne de la gradation à découpage de phase en amont et en aval qui leur est appliquée. Les méthodes pour faire varier ces LED avec ces gradateurs classiques sont susceptibles d’induire différents problèmes. Pour la gradation dans les situations retrofit, une standardisation s’impose d’urgence. Bien que plusieurs fabricants aient déjà lancé certaines initiatives dans ce domaine, celles-ci restent souvent d’ampleur très limitée. De nombreux installateurs électro apprécieraient au plus haut point l’adoption d’un standard communément admis pour la gradation des lampes LED de remplacement. Mais malheureusement, il semble que nous en soyons encore très loin… Vous trouverez davantage d’informations à ce sujet dans la brochure « Compatibilité pour la gradation des lampes retrofit ». Il vous suffit de la demander en adressant un e-mail à info@nelectra.be. TECNOLEC
Gradateurs spécifiques pour lampes retrofit Différents fabricants proposent actuellement des gradateurs mieux adaptés au comportement électrique des lampes LED retrofit. Ces gradateurs sont capables de faire varier le flux lumineux des lampes via la tension du réseau selon différentes variantes de gradation à découpage de phase en amont et en
Les données numériques superposées à la tension du réseau transmettent des informations relatives au gradateur vers l’électronique spécialement développée à cet effet dans la lampe LED. Source : Ledotron février 2016 - ElectroVision | 25
INFO PRODUITS
Batibouw 2016
SIEMENS PRÊTE POUR LE FUTUR À l’occasion de Batibouw 2016 (Palais 11, Stand 11.209), Siemens présente une toute nouvelle table à induction « FlexInduction Plus » de 80 cm de large, dotée en standard de la technologie HOME CONNECT.
World’s first.
Home Connect La FlexInduction Plus est prête pour le futur, grâce à la toute nouvelle technologie Home Connect de Siemens intégrée dans la table à induction. Grâce au Home Connect, vous pouvez piloter à distance la table à induction via votre smartphone ou votre tablette. La technologie HOME CONNECT utilise le modem internet sans fil existant de votre habitation et n’exige aucune installation compliquée supplémentaire. Vous activez la technologie en sélectionnant tout
simplement la fonction « Home Connect » sur le tableau de commande de la table à induction. La FlexInduction Plus se connecte ensuite automatiquement au modem. Une fois la connexion activée, vous lancez l’application Siemens Home Connect pour piloter à distance toutes les fonctions de la table à induction depuis votre smartphone ou votre tablette.
Blue
75 %
Jusqu’à d’économie d’énergie.
ES HOTTES AUX FORMES NOVY DNOUVELLES La cuisine, en tant qu’espace de vie, bénéficie d’une finition toujours plus raffinée. Faisant preuve d’un grand sens du détail, Novy présentera lors du salon Batibouw plusieurs hottes soulignant l’unité entre salle de séjour et cuisine.
Une hotte plan de travail pour une aspiration efficace One de Novy est une table de cuisson et une hotte en un seul appareil. La tour de ventilation se trouve au milieu de la table de cuisson à induction, entre les casseroles et les poêles. Dès que vous commencez à cuisiner, la tour apparaît pour aspirer efficacement et silencieusement les odeurs et les vapeurs. Vous ne devrez ainsi plus cuisiner parmi les vapeurs.
Une combinaison optimale avec l’induction Pour davantage de liberté en cuisine, Novy associe sa hotte plan de travail One aux tables de cuisson à induction les plus récentes, équipées de quatre zones de cuisson octogonales (d’une puissance max. de 3 700 W). Grâce à la fonction bridge automatique, vous disposez de deux grandes zones de cuisson supplémentaires aux performances élevées, et ce, d’une simple pression sur le bouton. Une configuration notamment idéale pour vos grillades. En outre, la table de cuisson à induction présente un design discret. Elle est recouverte de verre opaque et ses 26 | ElectroVision - février 2016
boutons de commande blancs s’illuminent lors de l’utilisation. Enfin, elle s’intègre en toute discrétion dans le plan de travail ou peut être simplement posée dessus.
À propos de Novy Depuis 45 ans, Novy est le spécialiste belge des hottes. La marque propose en outre des tables de cuisson, des fours, des réfrigérateurs et des lave-vaisselle. La conception et la production des hottes Novy s’effectuent toujours à Kuurne, en Flandre occidentale. L’entreprise est également le leader du marché des hottes en Belgique. Qualité, compétence et précision inspirent les produits de Novy qui durent des années. L’entreprise emploie actuellement deux cents personnes environ. La marque exporte également ses produits en Allemagne, en France, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne et en Suisse. www.novy.be
www.rittal.be
SÉCURISATION
La nouvelle norme NBN/DTD S 21-100 Systèmes de détection et d’alarme incendie Un incendie dans un immeuble, c’est quelque chose dont personne ne veut faire l’expérience. Mais lorsqu’il survient, il est nécessaire de disposer d’un environnement offrant de bonnes chances de pouvoir s’échapper. C’est ce que vise notre législation, inspirée par l’expérience. Et chaque élément peut y jouer un rôle déterminant. Il importe donc d’accorder de l’attention aux adaptations de cette législation relative à la sécurité incendie. L’incendie reste un élément difficilement contrôlable en raison de son comportement imprévisible et de sa vitesse de propagation éventuelle. Même dans les nouveaux bâtiments, où l’on accorde davantage d’attention aux mesures de protection passive – comme le compartimentage et les exigences en matière de canalisations électriques –, des mesures actives sont nécessaires afin de localiser rapidement un éventuel foyer d’incendie. Un système de détection d’incendie a pour but de détecter un incendie aussi précocement que possible à son stade initial et de donner l’alerte afin de pouvoir prendre les mesures d’urgence appropriées. Un système d’alarme incendie actionne des signaux acoustiques et/ou visuels afin d’avertir les personnes présentes qui peuvent courir un danger pendant un incendie. Les systèmes de détection et d’alarme incendie initient les actions suivantes : -- la communication immédiate de l’alarme incendie au service d’incendie compétent ; -- l’avertissement des personnes chargées de l’exécution de missions spécifiques en cas d’incendie (équipe d›intervention) ; -- l’ordre d’évacuation immédiate à toutes les personnes présentes à un endroit déterminé dans le bâtiment ; -- l’actionnement automatique d’autres équipements de protection incendie éventuellement prévus. La qualité et la fiabilité des systèmes de détection et d’alarme incendie ainsi que des alarmes commandées sont vitales pour la sécurité des personnes et pour la préservation des biens.
La nouvelle norme NBN/DTD S 21-100 Arrêté royal du 09/11/2015 paru au Moniteur du 19/11/2015 – Arrêté royal portant homologation et abrogation d’homologation de normes belges élaborées par le Bureau de Normalisation (NBN). Les normes belges mentionnées ci-dessous sont homologuées : -- NBN/DTD S 21-100-1 : Systèmes de détection et d’alarme incendie. Partie 1 : règles pour l’analyse des risques et l’évaluation des besoins, l’étude et la conception, le placement, la mise en service, le contrôle, l’utilisation, la vérification et la maintenance -- NBN/DTD S 21-100-2 : Systèmes de détection et d’alarme incendie Partie 2 : qualifications et compétences Depuis 1986, la norme NBN S21-100 fixe les règles de bonne pratique en matière de détection d’incendie sans être adaptée aux nouveaux développements technologiques. Le bureau belge de normalisation s’est rendu
compte de cette limitation et a lancé, il y a quelques années déjà, une révision de cette norme. Cet important travail a résulté à la fin de l’année 2014 en un document technique, précurseur de la nouvelle norme actuelle. La partie 1 traite de l’aspect technique de l’installation, tandis que la partie 2 a davantage un caractère administratif. La nouvelle norme NBN S 21-100 s’applique à partir du jour de sa parution au Moniteur, c’est-à-dire à partir du 19/11/2015.
Champ d’application La norme concerne les règles à respecter pour l’analyse des risques et l’évaluation des besoins, l’étude et la conception, le placement, la mise en service, le contrôle, l’utilisation, la vérification et la maintenance, ainsi que pour les éventuelles modifications et extensions des systèmes de détection et d’alarme incendie dans et autour des bâtiments. La norme : -- traite uniquement des critères techniques relatifs au champ d’application ; -- concerne les systèmes destinés à la surveillance des personnes et/ou des biens ; -- concerne les systèmes constitués d’au moins 1 détecteur ou 1 avertisseur d’incendie à commande manuelle, pour émettre en cas d’incendie des signaux qui peuvent enclencher des appareils auxiliaires (comme des installations d’extinction fixes) ou initier d’autres actions et mesures préventives (comme l’arrêt d’une machine) ; -- ne traite pas des systèmes qui combinent des fonctions d’alarme incendie avec d’autres fonctions qui ne sont pas liées aux incendies.
Processus appliqué à une installation pour les systèmes de détection et d’alarme incendie. Le processus appliqué à une installation pour les systèmes de détection et d’alarme incendie doit être conforme pendant toute sa durée de vie. Ce processus comporte 7 étapes : Étape 1 : évaluation des risques et des besoins du bâtiment en matière de systèmes de détection et d’alarme incendie, y compris la prise en considération des points suivants : -- le bâtiment doit-il être surveillé en tout ou en partie ? -- quel type d’installation sera placé ? -- y a-t-il interaction entre le système et d’autres mesures de surveillance ou de sécurité incendie ? Étape 2 : étude et conception du système, y compris : -- la sélection des types de détecteurs et leur implantation dans les différentes parties du bâtiment ; -- la subdivision du bâtiment en zones de détection et/ou d’alarme ; -- les équipements de commande du système et les possibilités d’affichage des messages d’alarme ; -- les équipements pour les sources de courant ; -- les différentes commandes nécessaires (pour la commande des appareils auxiliaires). février 2016 - ElectroVision | 27
SÉCURISATION Étape 3 : placement et raccordement de l’équipement
Exigences pour la réalisation de l›installation
Étape 4 : mise en service du système installé et contrôle du bon fonctionnement du système.
Les entreprises spécialisées, les organismes de contrôle et les établissements de certification doivent disposer de la compétence, des connaissances et des moyens nécessaires dans leurs domaines d’intervention.
Étape 5 : contrôle initial de l’installation en ce qui concerne les exigences imposées dans le document établi.
L’analyse des risques et l’évaluation doivent être réalisées par le client ou son mandataire conformément à l›art. 5 de la norme.
Étape 6 : utilisation et entretien périodique. Étape 7 : contrôle périodique de l’installation en ce qui concerne les exigences imposées dans le document établi. Analyse des risques et évaluation des besoins Étude et conception
L’étude et la conception, le placement et la mise en service, de même que la documentation associée doivent être réalisés par une entreprise spécialisée, qui est certifiée par un établissement de certification pour les tâches suivantes : - l’étude et la conception telles que visées à l’art. 6 de la norme ; - le placement tel que visé à l›art. 7 de la norme ; - la mise en service et la vérification telles que visées aux art. 8.2 et 8.3 de la norme.
Placement Mise en service Contrôle initial Utilisation du système
Extension – Modification
Vérification et maintenance Contrôle périodique de la conformité
L’organisme de certification doit inclure, dans son champ d’application, la certification d’entreprises et doit être accrédité conformément à la norme NBN EN 45011 ou ISO 17065.
Le contrôle Chaque contrôle doit être réalisé par un organisme de contrôle pour les tâches visées à l›article 9.2 de la norme. L’organisme de contrôle doit être accrédité en tant que type A conformément à la norme NBN EN ISO 17020 et doit inclure, dans son champ d’application, la détection d’incendie conformément à la norme NBN/ DTD S 21-100. Rudy Van den Bergh Innovation & Training Manager ELECTRO TEST
Installations de détection/ d’annonce/ d’alerte/ d’alarme… Législation et normes Avant l’entrée en vigueur du nouvel article 104 du RGIE, le 4 septembre 2013, on connaissait dans le RGIE les « câbles résistants au feu » – aussi appelés câbles F3 – qui devaient être utilisés pour les installations de secours et de sécurité, suivant les règles prévues à cet effet et les règles de l’art. La norme NBN C30-004 ne mentionne déjà plus la catégorie F3 depuis 2004, mais uniquement les catégories FR1 et FR2. Depuis l’entrée en vigueur du nouvel article 104, le RGIE connaît désormais les catégories FR1 et FR2 en matière de résistance au feu des canalisations électriques. La catégorie FR1 porte sur des 28 | ElectroVision - février 2016
CANALISATIONS FR2 OU PAS ?
essais qui permettent d’apprécier le maintien de la fonction électrique dans des conditions de laboratoire (câble testé seul) ; la catégorie FR2 porte sur un essai qui permet d’apprécier la durée pendant laquelle le maintien de la fonction électrique est assuré (câble testé avec support et fixation). Le nouvel article 104 introduit également la notion de « circuit vital » : il s’agit d’un circuit qui alimente une installation vitale. Une installation vitale est définie comme étant une installation qui, pour des raisons de sécurité, doit rester en service pendant un certain temps (installation
SÉCURISATION anti-incendie, installation d’alarme...). Les circuits vitaux sont exécutés, posés ou séparés par des éléments de construction de telle façon que, lors d’un incendie externe, ils restent opérationnels pendant au moins une heure. La résistance au feu des circuits électriques n’est pas requise si toute interruption ou dérangement du circuit est signalé et si ladite installation se met automatiquement en position de sécurité (= principe de la sécurité positive). Dans les Normes de base « Prévention incendie » (94-97) et leurs annexes, il est mentionné au chapitre « Installations électriques de basse tension, de force motrice, d’éclairage et de signalisation » que les canalisations électriques alimentant des installations ou appareils dont le maintien en service est indispensable en cas de sinistre sont placées de manière à répartir les risques de mise hors service générale. Pour leur tracé jusqu’au compartiment où se trouvent les installations, les canalisations électriques présentent un Rf 1h selon l’addendum 3 de la norme NBN 713-020. Ces exigences ne s’appliquent pas si le fonctionnement reste assuré même après l’interruption de la source d’énergie. Les installations ou appareils visés sont l’éclairage de sécurité et de secours, les installations d’annonce, d’alerte et d’alarme, les installations d’évacuation des fumées, les pompes à eau pour l’extinction du feu et les pompes d’épuisement. Dans la nouvelle norme NBN S21-100 « Systèmes de détection et d’alarme incendie – Partie 1 : Règles pour l’analyse des risques et l’évaluation des besoins, l’étude et la conception, le placement, la mise en service, le contrôle, l’utilisation, la vérification et la maintenance », au chapitre 6.12.3 « Protection contre l’incendie », on peut lire ce qui suit : Afin de limiter les conséquences des défauts dans les circuits fermés (boucles), tels que le risque de doubles fautes dans les connexions de la boucle, les câbles doivent partir du CIE (Control and Indicating Equipment) vers les composants du système et revenir par un autre chemin au CIE, partout où c’est possible. Si le « départ » et « l’arrivée » des circuits en boucle suivent un trajet commun, ils doivent être protégés de manière spécifique par l’utilisation de câbles protégés (sauf dans le local du CIE). NOTE : l’objectif de cette mesure est le maintien du fonctionnement en cas de début d’incendie. De manière générale, les câbles électriques d’une installation de détection incendie ne doivent pas être résistants au feu, sauf dans les locaux non surveillés ou lorsqu’ils doivent conserver leur fonction. Dans le cas de locaux non surveillés, les câbles électriques d’une installation de détection incendie doivent être de type FR2 (conformément à la norme NBN C30-004) ou protégés s’ils sont installés dans des locaux non surveillés autres que ceux où aucune surveillance n’est nécessaire suivant cette norme. Cette exigence ne s’applique pas si les câbles en boucle sont, comme le définit cette norme, équipés de dispositifs supplémentaires garantissant leur fonctionnement complet en cas de court-circuit. Les câbles dont le fonctionnement ne peut être perturbé pendant plus d’une minute après la détection de l’incendie doivent être du type FR2 (conformément à la norme NBN C30-004) ou protégés contre l’incendie. Cette exigence est valable pour tous les câbles dont le fonctionnement ne peut être perturbé, tels que les câbles : -- reliant à distance différentes parties d’un CIE, comme par exemple
une alimentation indépendante ou un CIE à distance (comme un panneau de rappel) ; -- reliant un CIE avec les appareils envoyant le signal d’évacuation ; -- reliant un CIE avec un appareil d’envoi automatique d’une alarme et d’une coupure de courant ; -- reliant un CIE avec les appareils de commande de la protection incendie (systèmes d’extinction du feu, fermeture des portes ou clapets coupe-feu…) et de la sécurité incendie (appel des ascenseurs, contrôle d’accès…). Cette exigence ne s’applique toutefois pas : -- si les appareils précités sont raccordés suivant le principe de sécurité positive (les installations sont considérées comme travaillant en sécurité positive si leur fonction de sécurité reste garantie lorsque la source d’énergie et/ou l’alimentation et/ou le dispositif de commande sont en panne) ; -- si les circuits sont réalisés sous forme de boucle avec des dispositifs complémentaires garantissant que l’ensemble des fonctions restent assurées en cas de court-circuit, comme le définit cette norme.
Faut-il utiliser des canalisations FR2 dans une installation de détection incendie ? En se basant sur les textes mentionnés ci-dessus, il n’est souvent pas évident pour l’installateur de savoir s’il doit utiliser ou non des canalisations FR2 ou des canalisations protégées contre l’incendie. La différence est pourtant importante, non seulement en ce qui concerne le matériel à utiliser, mais aussi pour la conception. Dans le cas de canalisations FR2, le câble mais aussi la structure portante doivent rester intacts. Il ne s’agit donc pas simplement de poser un câble résistant au feu dans la première gouttière disponible. Selon la norme DIN 4102 Teil 12 « Brandverhalten von Baustoffen und Bauteilen - Teil 12: Funktionserhalt von elektrischen Kabelanlagen; Anforderungen und Prüfungen », qui traite du maintien de la fonction des canalisations, une transmissibilité est possible uniquement pour les structures standard (chemins de câbles, échelles de câbles). Pour les structures non standard, ce n’est pas le cas et le câble et la structure doivent se retrouver ensemble dans la certification. Les structures standard sont cependant bien plus chères que les structures non standard. Les tracés à suivre ne sont pas non plus aléatoires : suspendre une canalisation FR2 sous une gaine d’aération qui tombe en cas d’incendie n’est pas autorisé. Tout comme nous le disions, la conception du projet est différente dans le cas de canalisations FR2. Canalisations FR2 ou non ? L’impact sur l’installation, le matériel, le concept et aussi le prix est donc très important. Il est donc important pour l’installateur de savoir s’il doit ou non utiliser des canalisations FR2. Pour analyser plus concrètement cette question, nous allons bientôt rédiger un document plus clair devant donner une réponse à la question de savoir s’il faut utiliser des canalisations FR2 dans les installations de détection, d’annonce, d’alerte et d’alarme ou d’évacuation des fumées. Les membres de Nelectra pourront consulter ce document via www. nelectra.be. Auteur : Danny Hermans
février 2016 - ElectroVision | 29
LA DERNIÈRE PAGE
Tout est Smart ! Hype ou réalité ?
A
lors que ce premier numéro de notre magazine arrive dans votre boîte aux lettres, 2016 est déjà bien lancée. Je vous souhaite néanmoins à tous une année pleine de réussites et une bonne santé pour pouvoir diriger votre entreprise ou votre commerce dans les meilleures conditions. L’année passée, je commençais mon article avec les drames humains qui s’étaient déroulés en France. Ce début d’année 2015 s’est malheureusement répété plusieurs fois au cours de l’année. Revenir une nouvelle fois sur ces évènements, aussi tragiques soient-ils, serait nous enfermer dans une spirale négative, ce qui est précisément l’objectif de ces groupes terroristes. Nous ne pouvons tomber dans ce piège, même si nous pouvons, en tant qu’individus, nous retrouver parfois dans des situations terrifiantes et imprévisibles. Le flot de réfugiés qui nous parvient peut lui aussi être angoissant, mais cette peur est surtout due à notre méconnaissance de ces personnes que nous voyons comme une menace pour notre prospérité et notre sécurité.
Chaque fabricant pense que son système est le meilleur et que le reste doit s’adapter, avec comme résultat l’absence de standard. Est-ce bien la meilleure méthode pour fidéliser le client ? Comment notre distributeur doit-il faire face à ce dilemme lorsqu’il sait, par exemple, que les performances du four du fabricant X sont meilleures que celles du four du fabricant Y ? Mais le problème est qu’il ne peut pas recommander X parce que X ne comprend pas la langue de Y... Il reste encore beaucoup de chemin à faire, même avec le protocole KNX en tête. Tout notre secteur est concerné par la fourniture au client potentiel d’un système fiable et gérable. La collaboration entre confrères sera donc un prérequis majeur.
En outre, savoir coupler et faire travailler ensemble ces différents éléments est un grand atout. Pourquoi devons-nous prévoir des capteurs de mouvement supplémentaires pour contrôler l’éclairage et le chauffage alors que ces capteurs sont déjà présents dans notre installation de sécurité ? Incert ER SAVOIR FAIRE TRAVAILL joue ici une nouvelle fois son ET ENSEMBLE SYSTÈMES rôle et on ne peut donc pas Nous pourrions cependant D ATOUT AN GR UN T ES ILS RE PA utiliser ces capteurs pour tout. dans quelques années consiAP R. TIE MÉ DE ME OM Adapter la législation ? Les dérer ces nouveaux arrivants POUR L’H robots exécutent déjà les comcomme une bénédiction ; nous mandes vocales de nos enfants pourrions avoir grand besoin et petits-enfants. Pourquoi pas notre installation d’éclairage ou de d’eux pour maintenir à niveau chauffage ? Avec l’aspect « sécurité » intégré. nos procédés de production dans notre société vieillissante. Nous sommes donc en droit d’espérer de nos décideurs qu’ils prennent Un des grands défis est le choix du système à proposer à nos clients. les mesures nécessaires pour dissiper cette crainte et non l’éveiller, Choisirons-nous un système ouvert ou fermé, ce qui implique le plus même si ce n’est pas évident. souvent que nous proposerons également une marque précise ? Et comme si tout cela n’était pas assez compliqué, les fabricants de IoT, ces trois lettres ont déjà été évoquées par notre administrasmartphones arrivent eux aussi avec leur propre système, et même trice déléguée Viviane Camphyn dans notre numéro « vert » du mois avec commande vocale. d’octobre. Elle nous disait que « l’Internet of Things » représentait un nouveau défi : faire communiquer entre eux les composants Cela nous promet une aventure passionnante dans la jungle des fabriélectroniques et autres. En 2016, nous voudrions voir quelle valeur cants et des systèmes, où il est clair que nous ne pourrons pas tout ajoutée ce marché réserve à nos installateurs et distributeurs. Comapprofondir. ment nos professionnels vont-ils apporter le monde de l’IoT à leurs clients ? L’IoT englobe l’ensemble des appareils établissant via InterMais grâce à la collaboration de nos membres, des spécialistes dans net une connexion avec d’autres appareils, des services de cloud et leur domaine, cela nous donnera une image éclairante de ce que des serveurs web. Ce marché est en mouvement et le nombre de pronotre monde de la domotique a aujourd’hui à nous offrir, afin d’équiduits augmente à vue d’œil, mais devons-nous pour autant remplir nos per le projet de notre client d’un système abordable et performant, maisons d’appareils intelligents ? Nous devons installer chez notre déjà préparé aux développements du futur. client un système qui améliore son confort, diminue sa consommation énergétique, permette une gestion et une commande simples de ses applications multimédias et porte la sécurité du consommateur à un meilleur niveau. Je trouve personnellement le terme « smart » trop connoté, et la technique que ce terme désigne ne doit pas être consumée par une trop grande attention médiatique. En outre, tout cela ne doit pas déboucher sur des attentes irréalistes. Les fabricants doivent aussi mettre sur le marché des appareils apportant une réelle valeur ajoutée, en diminuant l’aspect « gadget ». Une hotte ne pourrait-elle pas, par exemple, analyser l’air aspiré et définir ainsi elle-même son volume d’aspiration ? Bien entendu, le problème est que le consommateur moyen ne va pas changer ces appareils de Eric Claus cuisine à tout bout de champ. Et il y a aussi la grande diversité des Président national Nelectra protocoles utilisés par les fabricants : l’incapacité des appareils à se Eric.claus@nelectra.be comprendre entre eux nous place dans une nouvelle tour de Babel. 30 | ElektroVisie - février 2016
Trayco fait un pas de plus pour améliorer la compétitivité dans le monde des systèmes de supports de câbles. Ainsi nous sommes fiers de vous présenter notre nouvelle gamme ... La gamme ECO-LINE !
Économique Compétitif Original
2m
Découvrez les nombreux avantages de la gamme ECO-LINE Compacte
2m
€
Facilement transportable grâce à une longueur portée à 2 mètres
Léger Nouveau poids et dès lors facilement maniable
Easy pack
Robuste
Facile à emporter grâce à son emballage pratique
Forme unique, qui la rend beaucoup plus rigide
Installation conviviale
Sécure
Rapide et facile à monter grâce à son système clipsable et aux pièces de jonction intégrées
Montage sans risque de blessures, rendu possible grâce aux bords rabattus
Économique Prix compétitifs
Multifonctionnel Interchangeable avec les autres gammes standardisées et accessoires avec applications multiples
NOTRE EXPERTISE, NOTRE SAVOIR-FAIRE ET NOTRE VISION VOUS PERMETTRONS D’ACCROITRE VOUS AUSSI VOTRE COMPÉTITIVITÉ !
www.trayco.be
by Interrupteur intelligent tactile - en verre fingerprint-proof - choisissez votre couleur - Qbus.be