ElectroVision 2023 nr 4 - FR

ELECTROVISION

DANS CETTE ÉDITION

 Oostendorp spécialiste de l’éclairage des terrains de sport : « La technologie des LED est désormais mature »

 Innovations dans le commerce de détail : petit aperçu des nouveautés sur le marché

 Dossier Réseaux intelligents : où en est-on ?

LE MENSUEL POUR LE SECTEUR DE L'ELECTRO

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La gamme complète de détecteurs 230 V et certifiés DALI-2 combine un design primé avec des fonctionnalités certifiées et les meilleures performances de sa catégorie. Grâce à sa conception révolutionnaire, vous gagnez un temps précieux lors de l’installation et de la configuration des nouveaux détecteurs.

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Économisez de l’énergie grâce à la meilleure commande crépusculaire du marché.

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“Greenwashing”

Connaissez-vous le « greenwashing » ? Également appelé désinformation verte, ce terme désigne la stratégie, volontaire ou fortuite, de faire de « fausses » déclarations sur la durabilité de services ou de produits, pour convaincre les clients qu'ils font un choix responsable. Les entreprises qui s’y livrent induisent dès lors les consommateurs en erreur.

Heureusement, notre secteur est idéalement positionné pour améliorer le score de durabilité des clients, qu'il s'agisse de particuliers ou d'entreprises. Nos installateurs sont les conseillers par excellence, qui les guident avec professionnalisme dans cette démarche et suivent l'intégralité du processus avec le client, du conseil à sa mise en œuvre. En effet, la durabilité n’est pas une question ponctuelle.

Nelectra peut aider ou assister ses membres dans ce domaine. Un centre de connaissances techniques, composé d'entrepreneurs bien connectés à la réalité du terrain, se consacre aux problématiques auxquelles nos membres sont parfois confrontés. Notre groupe de travail sur la durabilité suit de près ces nouveaux défis afin d’adapter le fonctionnement de notre organisation. Notre équipe Nelectra répond à toutes vos questions.

Mais il ne faut pas oublier que Nelectra est avant tout un groupement d'intérêt. Nous suivons de près des questions telles que l'indice de réparabilité et ses implications pour les détaillants, la politique d'octroi de licences des villes et communes, la politique de stationnement de certaines villes, néfaste pour les entrepreneurs... Sur cet ultime point, nous n’avons d’ailleurs pas dit notre dernier mot.

Des obstacles à l’entrepreneuriat vous empêchent de trouver le sommeil ? Faites-le nous savoir !

Des réactions ?

Viviane Camphyn

Gedelegeerd bestuurder Nelectra

viviane.camphyn@nelectra.be

Magazine d’information pour les professionnels du secteur de l’électro. ElectroVision/ElektroVisie a un tirage de 8.019 exemplaires. ElectroVision est un mensuel publié par Nelectra asbl : Nationaal Verbond van Zelfstandige Elektriciens en Handelaars in Elektrische Toestellen, Stationlei 78 boîte 1/1, 1800 Vilvoorde BE 0410 342 662 RPM Bruxelles · T: 02 550 17 11, info@nelectra.be, www.nelectra.be/fr/home

comité de rédaction Viviane Camphyn, Dirk Van Steenlandt, Eric Claus, Ludo Holemans, Frank Vanlangendonck, Rudy Van den Bergh, Danny Hermans, Linda Claeys, Fallon Declerck, Els Heyrman

Rédacteur-en-chef Els Heyrman 02 550 17 21 els.heyrman@nelectra.be

régie publicitaire TREVI · Kelly Vander Haeghen

Meerlaan 9 · 9620 Zottegem 09 326 74 51 kelly@trevi-regie.be

reportages Linda Claeys linda.claeys@nelectra.be

éditeur responsable

Viviane Camphyn

Stationlei 78 1/1 · 1800 Vilvoorde 02 550 17 11

traduction Akira Translations translations@akiratranslations.be

Les articles et les annonces paraîssent sous la responsabilité de leurs auteurs et annonceurs. La réproduction des articles est autorisée après autorisation écrite de l’éditeur.

Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique

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Nadia Van Nuffel · 02 550 17 17 nadia.vannuffel@nelectra.be

Marian Hemerijckx · 02 550 17 18 marian.hemerijckx@nelectra.be

Nelectra utilise vos données personnelles à des fins de gestion de ses membres et prospects. Si vous ne souhaitez pas que vos données soient utilisées à ces fins, il vous suffit de nous le signaler par courriel à l’adresse info@nelectra.be. Vous pouvez consulter et faire modifier vos données sur simple demande, avec preuve de votre identité, auprès de Nelectra, Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde, ou via info@nelectra.be. Pour toute question ou plainte relative au traitement des données, vous pouvez directement vous adresser à l’Autorité de protection des données. Vous trouverez notre politique générale en matière de protection de la vie privée sur notre site web www.nelectra.be. Vos données nous sont peut-être parvenues via une base de données externe. Vous pouvez obtenir de plus amples informations sur simple demande.

“Je dispose d'une installation électrique existante et je souhaite y raccorder une installation d'énergie renouvelable” 8

Innovations dans le commerce de détail : petit aperçu des nouveautés sur le marché 14 12 Droit européen à la réparation pour les consommateurs : vue d’ensemble

3 Les Réflexions de Viviane

6 Oostendorp spécialiste de l’éclairage des terrains de sport: « La technologie des LED est désormais mature »

8 Nelectra vous informe

8 Allô Nelectra?

9 À l’écoute du secteur

10 Électrobaromètre: Amélioration significative de l’électrobaromètre

11 Poursuite des négociations sectorielles en septembre

26 À l’écoute du secteur

12 Droit européen à la réparation pour les consommateurs : vue d’ensemble

14 Retail Innovations dans le commerce de détail : petit aperçu des nouveautés sur le marché

Les réseaux intelligents : où en est-on ?

15 Dossier Éclairage

15 Suppression progressive des ampoules fluorescentes et des ampoules halogènes

18 La meilleure façon de piloter mes spots LED, est-ce à courant constant ou à tension constante ?

22 Dossier Réseaux intelligents

22 Les réseaux intelligents : où en est-on ?

26 A l’ écoute du secteur

28

Informations techniques

28 Quelles sont les erreurs fréquentes lors de l’installation de panneaux solaires ?

31 8 questions à Eric Claus, président d’honneur de Nelectra

Oostendorp spécialiste de l’éclairage « La technologie des

LED est désorm

des terrains de sport : ais mature »

Sur le terrain de football du SV Groenendaal, dans la localité anversoise de Merksem, l’équipe de Patrick Boydens travaille pour équiper le terrain d’un éclairage LED d’une puissance totale de 12,4 kW. « Sur ce terrain, nous montons quatre nouveaux mâts de 15 mètres de haut, dotés chacun de 2 armatures d’éclairage. Nous partons de zéro, ce qui nous permet de déterminer nous-mêmes la hauteur et la position idéale des mâts. Plus la hauteur du mât est élevée, moins on cause de nuisances lumineuses aux alentours. Les couvercles y contribuent également », affirme d’emblée le gérant de l’entreprise, Patrick Boydens.

Il y a trois ans, Patrick Boydens a découvert une belle opportunité commerciale avec la mise en vente d’Oostendorp Belgique. Cette entreprise, néerlandaise à l’origine, est spécialisée dans l’éclairage de terrains de sport. « J’étais déjà actif dans le secteur de la construction depuis des années, j’aménageais des terrains de sport de A à Z. C’est l’aspect technique, l’éclairage, qui m’a toujours le plus attiré. Et on connaît la suite... »

Les normes d’éclairage de la Ligue de football sont devenues plus strictes, de sorte que de nombreux terrains doivent rénover leur éclairage. « J’ai préféré attendre un peu dans les premières années du LED, mais cette technologie est arrivée à maturité depuis quelques années. Elle présente de nombreux avantages : le LED est plus lumineux, plus économe en énergie (30 à 40 % de la consommation d’un éclairage traditionnel) et, pour les terrains de sport, il n’est plus nécessaire d’allumer l’éclairage un quart d’heure à l’avance comme c’était le cas pour les lampes à décharge de gaz. »

« Autre avantage intéressant », ajoute-t-il : « on peut moduler la puissance de l’éclairage LED, ce qui permet de réduire les coûts de 55 à 60 %. C’est bien pratique lorsqu’une équipe de jeunes n’occupe que la moitié du terrain, ou par exemple dans le football de première division, où l’éclairage doit rester allumé avant et après le match. »

Oostendorp propose également un contrat d’entretien aux organisations sportives. « Pour un éclairage extérieur soumis à la chaleur, au froid et à l’humidité, un entretien annuel n’est pas un luxe. Les mâts attirent aussi les oiseaux, et il est important d’éliminer leurs déjections sans tarder, car elles ont une incidence sur le refroidissement. »

Depuis quelque temps, Patrick Boydens est également actif au sein de Nelectra en tant que président de la province d’Anvers, où il rapproche les installateurs électrotechniques, les entrepreneurs de la sécurisation et les détaillants du secteur de l’électro.

 Els Heyrman  Pat Verbruggen

Allô Nelectra ?

En tant que membre de Nelectra, vous pouvez toujours vous adresser à nos conseillers pour leur poser vos questions d’ordre juridique, technique, social, fiscal... Voici quelques questions intéressantes que nous avons relevées au cours des mois écoulés.

Je dispose d'une installation électrique existante et je souhaite y raccorder une installation d'énergie renouvelable.

Étape 1. Quel est le niveau de sécurité de l'installation électrique ?

Un problème majeur est la connaissance des installations existantes et le niveau de sécurité auquel l'installation doit répondre aujourd'hui. Existe-t-il un rapport d'inspection de la « mise en service » ou des « rapports d'inspection » ?

S'il n'y a pas de rapport d'inspection et que vous voulez éviter des problèmes par la suite, vous devez d'abord modifier l'installation et la faire inspecter. Fondamentalement, nous distinguons trois types d'installations électriques existantes avec leurs niveaux de sécurité respectifs (voir illustration).

1. Installations électriques antérieures à l'ancienne loi RGIE

2. Installations électriques selon l'ancien RGIE

3. Installations électriques selon le livre 1 RGIE 2020

Si le rapport de contrôle des installations électriques domestiques ne présente aucune infraction et que les prescriptions

Ancien RGIE : Règlement général sur les installations électriques, approuvé par les décrets royaux du 10/03/1981 et du 2/09/1981 et ses amendements.

Installation électrique existante : toute installation électrique ou partie d'installation électrique dont la construction a commencé avant la date d'entrée en vigueur du présent livre et qui n'a pas fait l'objet d'un contrôle de conformité conformément au chapitre 6.4. du présent Livre.

Installation électrique existante

dérogatoires relatives à l'installation sont respectées, l'installation électrique présente le niveau de sécurité requis. Si, pour les installations électriques non domestiques, le rapport d'inspection ne fait état d'aucune infraction, qu'une analyse des risques a été effectuée conformément à l'AR du 04-12-2012 Codex III.2 et que les mesures à prendre ont été mises en œuvre pour l'installation, alors l'installation électrique présente le niveau de sécurité adéquat.

Étape 2. Connecter une installation

durable

2.1. Raccordement d'un système PV

Si l'installation PV est construite conformément à la réglementation RGIE et aux règles de l'art, elle peut être raccordée à l'installation électrique existante avec le niveau de sécurité requis. Après le raccordement de l'onduleur, l'installation électrique, y compris l'installation PV, doit être conforme au RGIE. N'oubliez pas de calculer la tuyauterie de

Contactez notre conseiller

Nelectra pour tout complément d’information :

Freddy Steenackers freddy.steenackers@nelectra.be 02/ 550.17.23

Fallon Declerck fallon.declerck@nelectra.be 02/550.17.14

l'installation PV, les lignes de courant continu et alternatif, en tenant compte des influences externes applicables à l'installation. L'inspection d'une installation PV se limite à un examen administratif, à une inspection visuelle, à des essais et à des mesures. Lors du raccordement de l'installation PV au tableau de distribution existant, cette "alimentation" garantit que l'intensité du courant dans l'installation peut atteindre le courant maximal à fournir par le réseau plus le courant maximal à fournir par l'onduleur.. Il faut donc tenir compte de la surcharge (future). Un rapport de contrôle de l'installation PV sans infraction signifie que le raccordement de l'installation PV à l'installation électrique existante est conforme à la réglementation RGIE. Cela signifie que tout ce qui n'est pas soumis au contrôle

doit également respecter les règles du RGIE et les règles de l'art imposées à toutes les parties de cette installation. Il est donc important de toujours suivre les instructions d'installation pour toutes les parties de l'installation imposées par le fabricant.

2.2. Raccordement de l'installation de la station de recharge

Si l'installation de la station de recharge est construite conformément aux règles du RGIE et aux règles de l'art, elle peut être raccordée à l'installation électrique existante avec le niveau de sécurité requis. Après le raccordement de la station de recharge, l'installation électrique, y compris la station de recharge, doit être conforme au RGIE. Pensez à adapter la tuyauterie de l'installation de la station de recharge aux

influences externes applicables à l'installation (tuyau au sol, tuyau à l'intérieur, tuyau à l'extérieur du mur). L'inspection de l'installation d'une station de recharge se limite à un examen administratif, à une inspection visuelle, à des essais et à des mesures. Un rapport de contrôle de l'installation de la station de recharge sans infraction signifie que le raccordement de l'installation de la station de recharge à l'installation électrique existante est conforme aux prescriptions du RGIE. Cela signifie que tout ce qui n'est pas soumis au contrôle doit également respecter les règles du RGIE et les règles de l'art imposées à toutes les parties de cette installation. Il est donc important de toujours suivre les instructions d'installation pour toutes les parties de l'installation imposées par le fabricant.

Poursuite des négociations sectorielles en septembre

Tous les deux ans, les syndicats et les employeurs ont pour habitude de négocier un nouvel accord sur les conditions salariales et de travail qualifié dans les secteurs, dans le respect des grandes lignes définies au niveau interprofessionnel. Pour la sous-commission paritaire 149.01 pour les électriciens, Nelectra participe aux négociations pour défendre vos intérêts d’employeur. Faisons le point sur la situation.

Le 21 avril 2023, les négociations pour 20232024 se sont ouvertes sur la présentation des revendications syndicales et patronales. Malheureusement, après quatre cycles de négociations en mai et juin, les partenaires sociaux du secteur ne sont pas parvenus à un consensus. Heureusement, les négociations se sont terminées sur une note positive, dans la perspective de la poursuite des négociations après l’été.

Entre-temps, nous avons pu obtenir pour nos employeurs la prolongation de six mois (et donc jusqu’à la fin de l’année au moins) du règlement sectoriel permettant l’introduction de nouveaux règlements de travail, ainsi que la CCT sectorielle sur l’augmentation du nombre d’heures supplémentaires volontaires et la limite interne – qui devait arriver à échéance le 30/06/2023.

Les négociations reprendront dans le courant du mois de septembre et nous viserons à nouveau l’atteinte d’un accord national équilibré pour notre secteur. Outre la question cruciale de la prime de pouvoir d’achat, nous continuerons à mettre l’accent, pour les employeurs, sur la flexibilité des règlements de travail ainsi que des heures supplémentaires abordables et fiscalement avantageuses. La formation sera également un thème important.

Autre point intéressant pour nos détaillants-électriciens qui emploient du personnel de magasin, les négociations de la CP 201 pour le commerce de détail indépendant ont également été suspendues cet été.

Les partenaires sociaux de la Commission paritaire auxiliaire pour les employés

de la CP 200 sont quant à eux parvenus à un accord au début de l’été, dont l’un des principaux piliers est l’instauration de conditions (strictes) pour l’octroi de la fameuse prime de pouvoir d’achat. Concrètement, il s’agit d’identifier clairement le groupe d’entreprises ayant réalisé des bénéfices élevés et exceptionnels et qui doivent donc verser cette prime à leurs employés. Deux critères sont avancés à cet égard : la rentabilité doit avoir augmenté d’au moins 25 % par rapport à la moyenne des trois années précédentes et le bénéfice opérationnel (rubrique 9901) doit représenter au moins 5 % du total du bilan. Le but est d’éviter que les entreprises qui enregistrent une augmentation de leurs bénéfices, mais dont le montant absolu des bénéfices est encore faible, ne soient obligées de payer la prime. Les montants sont en outre abordables pour les entrepreneurs:125, 250 ou 375 euros en fonction d’une augmentation de 25 %, 50 % ou 100 % de la rentabilité. La clause de paix sociale permet d’éviter toute renégociation au niveau de l’entreprise.

Pour plus de détails, n’hésitez pas à contacter la conseillère de direction Fallon Declerck. Ne manquez pas non plus de consulter notre site www.nelectra.be et les e-mails aux membres pour en savoir davantage !

Amélioration significative de l’électrobaromètre

Plus de travail

29% des entrepreneurs du secteur ont plus de travail juste avant les vacances d’été qu’au début de l’année. 21%ont moins de travail. C’est nettement mieux que les trimestres précédents. Pour les mois à venir, 30% des entreprises de l’électro s’attendent à avoir plus de travail, tandis que 17% s’attendent à en avoir moins. Ces chiffres sont eux aussi plus favorables que les dernières fois, lorsque 31 % s’attendaient à avoir moins de travail.

Les commerçants s’écartent nettement des installateurs sur ce point. 39 % d’entre eux ont à présent moins de travail. Eux aussi s’attendent toutefois à une amélioration au cours des mois à venir.

Rentabilité en hausse

Après plusieurs trimestres consécutifs de rentabilité en baisse, ils observent à présent enfin un redressement. La rentabilité s’est améliorée pour 25% d’entre eux, contre 12% qui subissent une baisse. La dernière fois, ils étaient encore 31 % à percevoir un recul.

Pour les mois à venir, 23% prévoient une amélioration tandis que 20% estiment que leur rentabilité va (continuer à) baisser.

La confiance des entrepreneurs du secteur de l’électro a nettement augmenté. L’électrobaromètre passe à nouveau au vert. Cela n’était plus arrivé depuis fin 2021. Cette amélioration concerne toutefois presque exclusivement les installateurs électriques. Ils ont plus de travail, et leur rentabilité progresse. Les commerçants du secteur de l’électro sont moins satisfaits.

Les entreprises sont moins réticentes à engager du personnel

84% des entreprises du secteur de l’électro ont à peu près les mêmes effectifs qu’il y a quelques mois. 3 % ont augmenté leurs effectifs. 13% les ont réduits.

Les perspectives sont meilleures. 20% envisagent d’embaucher du personnel supplémentaire ces prochains mois, tandis que 14 % prévoient de réduire leurs effectifs. Les installateurs sont plus positifs que les détaillants à ce sujet.

Satisfaction en hausse

59% des entreprises du secteur de l’électro sont satisfaites de leur propre situation générale. Chez les installateurs, ce pourcentage atteint même 63 %. 4 sur 10 sont satisfaits de la situation économique générale, tandis que 1 sur 3 sont insatisfaits. C’est nettement mieux qu’il y a encore quelques mois.

Parmi les commerçants de l’électro, 39 % prévoient une détérioration de leur rentabilité (ils étaient moitié moins nombreux la dernière fois). Chez les installateurs, ce chiffre est de 17 % (contre 29 % la dernière fois).

Le nombre de mauvais payeurs reste élevé. 22% des entreprises du secteur affirment que cette problématique est en train de s’aggraver. Sans compter que la pression de la concurrence reste marquée. 24% la voient augmenter.

59% des entreprises du secteur de l’électro souffrent également des pénuries persistantes, ou des délais de livraison des matériaux et accessoires. La plupart parviennent à surmonter ces problèmes, mais ils provoquent des pertes de chiffre d’affaires et un manque à gagner chez 22 %.

L’Électrobaromètre a été établi en 2010. Il est l’indicateur conjoncturel par excellence des PME et des entrepreneurs indépendants flamands du secteur de l’électro, qu’il s’agisse d’installateurs ou de commerçants. Les valeurs supérieures à l’indice 100 indiquent une évolution positive de la conjoncture, tandis que les valeurs inférieures à l’indice 100 révèlent une évolution défavorable. La dernière enquête, menée auprès d’un panel représentatif fixe, a eu lieu au cours de la deuxième moitié du mois de mars 2023.

Anja Larik



À l’écoute du secteur

La ministre Zakia Khattabi souhaite déployer l’indice de réparabilité à l’échelle du territoire national. Réaction immédiate de Nelectra : ce mécanisme n’est possible que s’il s’applique à toute l’Europe.

Zakia Khattabi, ministre de l’Environnement, du Climat et du Green Deal, a annoncé début juin qu’elle avait un projet de loi visant à instaurer l’indice de réparabilité (et l’indice de durabilité) dans notre pays. Cet indice doit signaler au consommateur en quelle mesure ses appareils électroniques sont réparables. Nelectra a immédiatement répondu à la ministre et à la presse. Notre position est claire : si l’idée d’un indice n’est pas mauvaise, une approche coordonnée au niveau européen est indispensable et le concept doit être identique dans toute l’Europe, et pas seulement appliqué à l’échelle de notre pays.

« Nous ne sommes pas contre l’idée d’un tel indice, mais cette matière doit être réglée au niveau de l’UE, et non au niveau national. Instaurer un indice de réparabilité au niveau national entraînera l’apparition d’obligations administratives inutiles pour les indépendants et les PME. Ce à quoi notre fédération sectorielle s’oppose avec force, évidemment », assène Viviane Camphyn, administratrice déléguée de Nelectra.

Bien qu’une réglementation européenne soit attendue, la ministre ne désire pas l’attendre, mais plutôt faire pression pour faire adopter sa propre initiative nationale. Dans un premier temps, selon elle, il convient d’instaurer un indice de réparabilité, qui attribue à chaque produit un score indiquant son degré de réparabilité. Ce score sera calculé d’après la facilité de démontage et de réparation de l’objet.

Plus tard, un indice de durabilité viendra s’y ajouter, obligeant les fabricants à communiquer la durée de vie et la solidité attendues de leurs appareils.

De son côté, Nelectra poursuit son lobbying et réitère son insistance pour l’application d’un règlement européen. L’indice de réparabilité n’atteindra son objectif que s’il est mis en place au niveau européen et combiné à la base de données ERPEL (pour les labels énergétiques).

Les panneaux solaires sont soit photovoltaïques (PV), soit thermiques. Les panneaux solaires thermiques, également appelés collecteurs ou capteurs solaires, capturent l’énergie solaire et la convertissent en énergie thermique, c’est-à-dire en chaleur. Les panneaux solaires photovoltaïques, quant à eux, convertissent l’énergie solaire en électricité.

En 2016, Nelectra et d’autres fédérations sectorielles ont fondé l’organisme de gestion des panneaux solaires photovoltaïques PV CYCLE BELGIUM asbl. Il offre une solution collective pour les panneaux solaires en fin de vie : gestion, collecte et traitement. Aujourd’hui, une autre question se pose : que faire des panneaux solaires thermiques/collecteurs solaires en fin de vie ? Alors que certains membres de Nelectra sont confrontés à ce problème, la fédération s’est adressée aux organisations partenaires et s’efforce de développer une solution avec l’OVAM (Openbare Vlaamse Afvalstoffenmaatschappij, « Société publique des déchets de la Région flamande »), PV CYCLE et DENUO (la fédération belge des entreprises actives dans le traitement et le recyclage des déchets).

Dans l’attente d’une solution, nous conseillons aux membres de contacter leur fabricant ou fournisseur pour leur demander s’ils reprennent leurs panneaux solaires thermiques.

Vous installez des collecteurs solaires et vous souhaitez faire part de votre expérience concernant leur recyclage ? N’hésitez pas à vous manifester à l’adresse info@nelectra.be !

Sus aux pénalités abusives dans le secteur intérimaire

Les entreprises du secteur de l’électro déplorent depuis longtemps cette pratique abusive qu’ont certaines agences d’intérim d’exiger une pénalité souvent salée lorsqu’une entreprise engage définitivement un intérimaire, même si le recrutement a lieu après la période d’intérim ou s’il porte sur une tout autre fonction. Une problématique encore aggravée par la fameuse « guerre des talents », plus féroce que jamais. Étant donné que des plaintes similaires émergent dans d’autres secteurs, Nelectra a décidé d’attaquer ce dossier avec Unizo et d’autres fédérations sectorielles, et d’entamer des discussions avec Federgon, la fédération des prestataires de services RH, dont les agences d’intérim.

Lire la suite p. 26

Nelectra participe à la recherche d’une solution pour la collecte et le recyclage de panneaux solaires thermiques

Droit européen à la réparation pour les consommateurs : vue d’ensemble

La Commission européenne a lancé récemment une nouvelle proposition donnant aux consommateurs un « droit à la réparation » (le « Right to Repair » en anglais), y compris après l’expiration de la garantie légale. La Commission européenne souhaite ainsi réduire la quantité de déchets électroniques et promouvoir l’économie circulaire. Il est important de noter que les mesures proposées ne sont pas encore définitives étant donné que le Parlement européen et le Conseil doivent encore approuver cette proposition.

La proposition instaure principalement des obligations dans le chef des fabricants d’appareils électroniques. Elle leur impose de réparer les produits électroniques même après l’expiration de la période de garantie. L’obligation de réparation concerne uniquement les produits régis par les règles de l’écoconception : aspirateurs, machines à laver, réfrigérateurs, téléviseurs... et prochainement aussi les smartphones, tablettes et ordinateurs portables. L’obligation de réparation repose toutefois sur les épaules du représentant, de l’importateur et finalement du distributeur (à défaut de représentant et d’importateur) lorsque le fabricant est établi en dehors de l’UE. Les fabricants peuvent également déléguer leur obligation de réparation à des tiers.

Soutien au secteur de la réparation

Cette proposition souhaite promouvoir la croissance du secteur (indépendant) de la réparation. D’une part, les fabricants sont tenus de permettre aux réparateurs indépendants d’accéder aux pièces de rechange, aux informations sur les réparations et aux outils. D’autre part, une plateforme de réparation en ligne est créée afin de mettre les consommateurs en contact avec des réparateurs de leur région. La proposition crée également un formulaire de réparation (standard) que les consommateurs peuvent demander auprès de n’importe quel réparateur afin de pouvoir comparer facilement les devis de réparation.

Priorité à la réparation

Pour les détaillants d’appareils électriques, les changements sont en principe limités. Il existe une nouveauté importante pour eux : lorsqu’un consommateur les contacte pour un produit défectueux encore sous garantie, cet appareil devra être réparé si la réparation n’est pas plus chère qu’un remplacement. Le consommateur a actuellement le choix entre un remplacement et une réparation, mais la commission souhaite donner la priorité à la réparation.

Un optimisme prudent

Nelectra et l’UNIZO sont plutôt favorables à cette proposition. Nous savons par nos contacts sur le terrain que les vendeurs finaux ont souvent des difficultés à réparer les produits en raison de délais de livraison des pièces de rechange et parce que les fabricants traînent les pieds pour fournir les logiciels ou organiser les formations nécessaires pour effectuer les réparations. Nous sommes donc satisfaits des initiatives prises aujourd’hui par la Commission européenne en vue d’apporter un soutien au secteur. Selon nous, malheureusement, il manque dans cette proposition un renforcement du droit de recours du détaillant à l’encontre du fabricant. Il faudrait par exemple que les détaillants du secteur de l’électro puissent facturer nettement plus facilement leurs heures de travail aux producteurs lorsqu’ils réparent un produit dans le cadre de la garantie légale. Dans la pratique, ce système fonctionne mal. Nous continuons par conséquent de porter ce point à l’attention du législateur européen, notamment via SME United. Le gouvernement belge, lui aussi, pourrait encore prendre des mesures importantes en faveur de la réparation des produits, par exemple en abaissant la TVA sur les services de réparation.

 Unizo

Cette proposition souhaite promouvoir la croissance du secteur (indépendant) de la réparation

4 & 5 OCTOBRE 2023 SILO BRUXELLES

En pleine transition énergétique, en collaboration avec nos fabricants, nous voulons démontrer notre valeur ajoutée dans l’accompagnement et le soutien de nos installateurs.

Nous aimerions donc vous inviter à nous rendre visite sur Electrify, l’événement

national que nous organisons les 4 et 5 octobre 2023 à partir de 16h00. Cet événement est entièrement dédié aux produits et solutions innovants, durables et économes en énergie by

Innovations dans le commerce de détail : petit aperçu des nouveautés sur le marché

ATAG

: Lave-vaisselle Premium Green pour un confort écologique et sobre en énergie

La gamme Premium Green est dotée de Flexi Racks et de zones de puissance réglables. Tout trouve ainsi sa place dans le lave-vaisselle. En Green Mode, la température est réduite et les différentes phases du cycle sont allongées afin d’économiser l’eau et d’obtenir le meilleur résultat de nettoyage. La fonction AutoDose assure un dosage correct du détergent et empêche le gaspillage. Les lave-vaisselle ATAG Premium Green peuvent être commandés et surveillés à distance depuis un smartphone ou une tablette. Avec un niveau sonore pouvant aller jusqu’à 38 dB(A), ils sont particulièrement silencieux. Cette gamme a été couronnée par le prestigieux IF Design Award.

La gamme de téléviseurs Philips Ambilight reçoit un nouveau panneau META OLED

TP Vision, qui détient la licence de Philips TV & Sound, lance cet automne l’OLED+908 doté du tout dernier panneau META OLED, avec la puissance supplémentaire de la 7e génération de processeurs

P5 AI, un système sonore Bowers & Wilkins intégré et un triple système Ambilight de la prochaine génération. Avec une intelligence Ambient améliorée, une résolution plus fine et de meilleures performances Dolby Vision, TP Vision compte proposer une qualité exceptionnelle au consommateur qui suit une compétition sportive, regarde un film ou joue à un jeu vidéo. Disponible en : 55”, 65” et 77”..

Miele mise sur la cuisine durable. L’entreprise fondée par le technicien Carl Miele et l’homme d’affaires Reinhard Zinkann équipe ses fours à vapeur combinés d’un programme spécial pour prévenir et empêcher le gaspillage alimentaire. Avec l’application « Mix&Match », les consommateurs ont la possibilité de combiner différents ingrédients – ingrédients frais et restes – et de les préparer en une seule fois. La fonction TasteControl évite que les aliments soient trop cuits ou deviennent secs dans le four. Dès que le temps de préparation a expiré, la porte du four s’entrouvre automatiquement. Et lorsque le chef doit nettoyer le four combiné, il peut utiliser la fonction autonettoyante HydroClean.

Siemens : une plaque de cuisson intelligente avec détection automatique des vapeurs de cuisson

La plaque à induction à ventilation intégrée convient également aux îlots de cuisson ou aux cuisines ouvertes. En outre, Siemens a équipé l’inductionAir Plus d’une technologie intelligente. Il ne s’agit pas uniquement de l’intégration de la hotte dans la plaque de cuisson, qui libère de l’espace en cuisine. La plaque de cuisson avec flexInduction s’adapte aux dimensions des récipients de cuisson, et un capteur climateControl détecte automatiquement les vapeurs de cuisson, ce qui active automatiquement le module de ventilation. Cette plaque de cuisson est silencieuse, nécessite peu d’entretien et se trouve parfaitement en phase avec les tendances actuelles avec son design noir mat.

Witt Etna Rotante : cuire des pizzas au jardin

L’entreprise danoise Witt distribue des marques haut de gamme d’appareils ménagers et d’applications pour l’extérieur. Dans sa gamme actuelle pour la cuisine à l’extérieur, on remarquera en particulier le four à pizzas Etna. Ce four s’inscrit dans la tendance populaire actuelle du foodsharing. Witt a développé une toute nouvelle gamme de fours à pizzas avec des fonctions telles que la pierre rotative ou encore le double brûleur à gaz pouvant atteindre 500 °C. Des éléments qui garantissent une cuisson éclair, des tonnes de goût et un croustillant hors pair. Ce four à pizzas fait déjà fureur en Scandinavie, et le reste de l’Europe semble suivre la tendance. Son design a été récompensé par le prix Good Design et le German Design Award.

Miele : la cuisine durable, c’est réduire le gaspillage d’aliments

Suppression progressive des ampoules fluorescentes et des ampoules halogènes

En 2023, le législateur européen a poursuivi la suppression progressive des sources lumineuses fluorescentes et des petites ampoules halogènes. Dès lors, à partir du 25 août 2023, il ne sera plus possible de produire ni d’importer des sources lumineuses de types TL-5 et TL-8, une règle qui s’appliquera également à certaines ampoules halogènes spécifiques à compter du 1er septembre. Pour vous, ÉlectroVision fait la lumière sur les critères fixés par cette réglementation.

L’UE avait déjà adopté deux directives prévoyant la disparition progressive, dès le 25 février 2023, de toute une série de sources lumineuses conventionnelles au sein de l’Union. La commercialisation de l’ampoule à incandescence était quant à elle déjà interdite. Aujourd’hui, cette évolution se poursuit : les 25 août et 1er septembre 2023, ce sera au tour des ampoules fluorescentes et des ampoules halogènes (à quelques exceptions près).

Vous trouverez ci-dessous un récapitulatif de ce qui disparaîtra, et quand. À partir de ces dates, ces sources lumineuses ne pourront plus être fabriquées ni importées

dans l’UE. Les produits en stock pourront encore être vendus passé ces dates, mais ne pourront donc plus être proposés par un importateur ou un fabricant sur le marché européen. Mais les commerçants pourront encore vendre et installer leur stock existant. Les grossistes actifs dans l’UE pourront aussi vendre leurs stocks existants, mais ne pourront plus importer ces produits interdits.

Des exceptions sont prévues. Les ampoules pour four, par exemple, ne sont pas concernées par la nouvelle législation.

Il est toutefois difficile de prédire quels autres types d’ampoules seront interdits

à l’avenir. Vu l’attention croissante pour l’environnement et la durabilité, le nombre d’ampoules retirées de la production ne fera qu’augmenter. En Suisse, toutes les ampoules halogènes sont déjà prohibées, sans la moindre exception.

Si les fabricants proposent suffisamment d’alternatives LED, il n’existe pas toujours de remplacement parfait. Dans la plupart des cas, un relighting offrira la meilleure solution. Si l’armature de la lampe est intacte, un rétrofit peut évidemment être envisagé.

 Layla Redjeb

Compact fluorescent lamps (without integrated ballast)

Circular fluorescent lamps T5

Linear fluorescent lamps T5

Linear fluorescent lamps T8

High-voltage halogen lamps (G9)

Low-voltage halogen lamps (G4, GY6 35)

Other lamps

LED IS LEDVANCE

LES LAMPES LED PROFESSIONNELLES DÉSORMAIS SOUS LA MARQUE LEDVANCE

L’évolution constante du marché de l’éclairage nous oblige tous à agir de manière déterminée, efficace et durable. C’est pourquoi nous rendons la transition vers la technologie LED innovante plus facile que jamais pour vous. Comme nous proposons désormais notre gamme de lampes professionnelles sous notre propre nom, vous n’avez plus qu’une chose à retenir : lorsque l’emballage porte le nom LEDVANCE, à l’intérieur, la qualité, l’efficacité et la pérennité sont garanties. Difficile de faire plus simple.

100 ANS D’EXPÉRIENCE, 7 ANNÉES DE LEDVANCE

Née du segment de l’éclairage général d’OSRAM, LEDVANCE s’est imposée en sept ans seulement comme un leader dans le domaine des solutions LED orientées vers le futur. Des lampes, luminaires et rubans LED aux systèmes de gestion de l’éclairage et à l’éclairage centré sur l’humain (Human Centric Lighting), LEDVANCE s’enorgueillit de plus de 100 ans d’expérience dans le domaine de l’éclairage et est votre partenaire fiable à tous égards - aujourd’hui et demain.

UN NOUVEAU NOM, D’ANCIENS FAVORIS

Le nom est nouveau, tout comme l’EAN. Mais comme nous avons associé les nouvelles lampes LED LEDVANCE aux produits bien connus qui les ont précédées dans notre catalogue de produits en ligne, vos « anciens favoris » restent très faciles à trouver pendant la phase de transition. Et si vous examinez la nouvelle présentation claire de l’emballage, vous verrez rapidement que beaucoup de nos lampes LED professionnelles sont devenues encore plus puissantes avec le changement de marque. Des lampes telles que la VINTAGE EDITION 1906 ou la gamme LEDinestra, que nous continuons à proposer sous la marque OSRAM bien connue et éprouvée dans le secteur résidentiel, continueront bien sûr à répondre à toutes vos attentes en termes de qualité, de performance et d’efficacité.

LE PASSAGE AUX LED : AUSSI FACILE QUE POSSIBLE

L’interdiction par l’UE de mettre sur le marché des sources lumineuses inefficaces et des sources lumineuses contenant des substances dangereuses a placé l’industrie de l’éclairage face à des défis complexes - et a scellé le destin de la lampe fluorescente. Heureusement, LEDVANCE propose diverses solutions pratiques qui simplifient le passage à la technologie LED conforme aux directives européennes - et le rendent également très clair - pour presque toutes les applications. Car désormais, toutes nos lampes professionnelles porteront le nom de LEDVANCE. Mais ce n’est pas tout. La classification des lampes en classes de produits SUPERIOR, PERFORMANCE et VALUE, que vous connaissez déjà pour nos luminaires, ainsi qu’une nomenclature claire avec toutes les informations importantes sur le produit vous permettent de choisir la bonne lampe rapidement et de manière fiable. C’est ce que nous entendons par Advancing Light.

SUPERIOR CLASS

LED TUBE T8 EM UO S 1500 mm 22.1W 840

Exemple de la nouvelle nomenclature des lampes

SUPERIOR CLASS

Indique la classe de produit en accord avec la gamme de luminaires

(P = Performance Class, V = Value Class)

Attrayant et informatif - c’est ainsi que vous apparaîtra notre nouvel emballage dans les rayons.

Vous reconnaîtrez nos lampes super économiques à leur emballage brun recyclé.

UN PARTENARIAT DURABLE

La pérennité est désormais inextricablement liée à la durabilité. LEDVANCE est ici aussi votre partenaire compétent en matière d’éclairage - et vous soutient non seulement avec une efficacité d’avant-garde, mais aussi, par exemple, avec des produits fabriqués à partir de matériaux recyclés ou des luminaires à douille qui orientent le marché vers des composants remplaçables et une économie circulaire. La médaille d’argent décernée par EcoVadis, l’un des fournisseurs d’évaluations de la durabilité les plus renommés au monde, montre à quel point notre engagement en faveur de la durabilité est fructueux. Découvrez notre Green Agenda sur : benelux.ledvance.com/durabilite

2022

L’ambitieuse notation EcoVadis comprend 21 critères de durabilité dans les quatre domaines suivants :

– Environnement

– Travail et droits de l’homme

– Éthique

– Approvisionnement responsable

La meilleure façon de piloter mes spots

LED, est-ce à courant constant ou à tension constante ?

Pour un installateur, le choix reste difficile : dans quel cas est-il préférable de piloter en tension et dans quel cas piloter en courant ? Souvent, vous n'avez pas le choix, car le pilote est déjà intégré au luminaire ou à l'application elle-même. Néanmoins, les deux pilotes ont leurs propres avantages et inconvénients.

Pour les puissances élevées, telles que les applications ‘’high bay’’, il est souvent avantageux d'opter pour le contrôle en courant constant en raison des températures élevées qui se produisent dans la jonction de la LED elle-même (jusqu'à 100 degrés), ce qui peut entraîner une augmentation inutile du courant en soi. Les températures élevées modifient les caractéristiques de la LED et provoquent une augmentation du courant, bien que la tension aux bornes de la DEL reste la même. C'est ce qu'on appelle "l'emballement thermique". En choisissant une source de courant constant, vous évitez cet effet. Un autre avantage des pilotes à courant constant est que si vous avez plusieurs projecteurs en série, le courant traversant chaque projecteur sera identique et donnera donc la même luminosité. Même si vous utilisez des câbles très longs, vos pertes de câble seront limitées car vous aurez toujours le même courant issu du driver.

Le pilotage à tension constante ne présente-t-il donc aucun avantage ? Si, car les drivers de tension sont connectés "de la même manière" que les éclairages conventionnels tels que les lampes à incandescence, ce qui est familier à de nombreux installateurs. C'est beaucoup moins complexe que de construire un circuit avec une source de courant et, pour les projets plus importants, c'est aussi moins cher. Souvent, plusieurs alternatives d'un même type sont également disponibles auprès de plusieurs fournisseurs.

Driver LED à tension constante:

Les "drivers de LED à tension constante" sont des alimentations dont la tension de sortie est constante. Les alimentations les plus courantes sont 12VDC et 24VDC (dans une moindre mesure 48VDC). Cependant, il est toujours nécessaire de convertir cette tension en un courant utilisable par la LED à l'aide d'une résistance, ou plus précisément à l'aide d'un circuit intégré contrôleur de courant.

Les applications les plus courantes sont les bandes de LED illustrées à la figure 3. Ici, une résistance est placée en série avec la LED elle-même, fig.2.

Fig. 2: convertir en courant utilisable à l'aide d'une LED R Fig.3: ledstrip avec résistance

Raccordement d’un circuit LED piloté en tension

Il y a un certain nombre d'éléments à prendre en compte lors de la connexion de plusieurs spots LED à un pilote de LED à tension constante. Un circuit existant dans le spot lui-même doit convertir le courant, de même que la résistance sur la bande de LED. Sur le spot, cela doit être indiqué par la tension nominale de 12/24/48VDC.

Supposons que vous ayez un projecteur de 12VDC et de 4,2W, vous savez que ce projecteur tirera 0,35A (350mA) du circuit.

Driver à tension constante :

-input: 200-240VAC

-output: +12VDC

-Imax: 1.5A

Fig.4: Raccordement des projecteurs à un pilote de tension

La figure 4 montre 4 projecteurs, chacun d'une puissance de 4,2 W, répartis en 4 branches parallèles. Le même courant de

Fig.1: constant voltage (CV) représentation d’un driver à tension constante

JUNISTAR BIO

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SG LIGHTING arrive avec une double première! Junistar Bio, fabriqué en matériaux Bio-Circulaires et l’installation la plus simple sur le marché !

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Junistar Bio est également doté d'une solution de ressort nouvellement brevetée, le système peut être utilisé dans tous les types de plafonds, qu'il s'agisse de plafonds massifs ou de plafonds à dalles. L'installation et le démontage se font en quelques secondessans risque pour les doigts !

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Le matériau bio-circulaire est fabriqué à partir de déchets et de résidus d'origine biologique (surligné en vert), son empreinte carbone est 94% inférieure à celle des matières premières fossiles.

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Junistar Bio possède une efficacité redoutable avec 100lm/W (5W,520lm@3000K RA90)

• 50.000 heures de fonctionnement (L80/B20)

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• SDCM2

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• IP44

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• Flicker Free

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• Coupure de phase descendante

• Inclinable dans les deux sens à 2x25°

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• Hauteur d’installation 56mm et trou de carottage de ∅83

• Peut être installé directement sous l’isolation (Isosafe)

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• 6 versions: Blanc & Noir / 2700K - 3000K - 4000K

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• Pas de pilote (l’électronique est incluse dans la luminaire)

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• 8-PACK : 6 versions: Blanc & Noir / 2700K - 3000K - 4000K

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Le prix avantageux et l’installation rapide font du Junistar Bio un maître-achat !

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Plus d’info: https://www.sg-as.com/fr-be/produits/junistar-bio

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4,2W/12V = 350mA circule alors dans chaque branche. Au total, le circuit consomme 1,4A. Cela reste inférieur au courant maximal de 1,5 A autorisé par le pilote. Deux projecteurs de 12V en série dans 1 branche ne fonctionneraient pas à cause de la limitation de 12V, à moins d'utiliser une alimentation de 24VDC. Nous pouvons également faire un calcul différent : 4 spots de 4,2 W = 16,8 W, ce qui est inférieur aux 12 V x 1,5 A = 18 W du driver (sans compter les pertes de câble).

Les projecteurs qui fonctionnent à une tension constante (sources de tension) sont donc généralement connectés au pilote en parallèle jusqu'à ce que la puissance maximale du pilote soit atteinte. Le courant est généré dans les projecteurs ou l'application elle-même.

La connexion des spots LED à tension contrôlée avec source de courant intégrée est assez simple, comme le montre la figure 5. Reliez toutes les connexions + et toutes les connexions - ensemble, puis mettez-les en parallèle.

Nous voyons la “constant current region” = 107~214V. Cela signifie que l'alimentation ne fonctionne qu'à partir d'une tension de sortie de 107V et qu'elle fonctionne jusqu'à un maximum de 214V. La "tension en circuit ouvert" indique la tension à borne ouverte, c'est-à-dire lorsqu'aucun projecteur n'y est encore connecté. C'est important : si nous allumons le bloc d'alimentation et que nous y installons ensuite le projecteur, il y a de fortes chances qu'il tombe en panne à cause d'une surtension (à moins qu'il n'y ait un circuit interne qui l'empêche). Le projecteur est alors temporairement sous une tension de 224 V !

Pilotes LED à courant constant

Dans les "pilotes de LED à courant constant", la tension de sortie varie pour maintenir le courant de sortie constant. Il est important de savoir qu'un "driver à courant constant" a besoin d'un courant minimum pour fonctionner correctement. Lorsque l'on travaille avec un driver de courant, on ne peut utiliser que des projecteurs qui fonctionnent à un courant constant tel que 350mA, 750mA ou 1A, par exemple. Sur ces projecteurs, vous verrez parfois une mention de la tension directe. Il s'agit de la tension mesurée sur ses deux bornes lorsqu'un courant les traverse. Il est important de le savoir lorsque l'on construit un circuit avec plusieurs spots LED en série (voir ci-dessous).

Pilote à courant constant

Puissance: 16W

Voltage output range: 24-56V

Courant nominal: 350mA

Fig.7 connexion de spots à un pilote à courant constant

Supposons que vous ayez 3 spots de 6W que vous voulez connecter à une source de courant de 350mA (fig.7) : chaque spot a une tension directe de 6W/350mA = 17,14V. Nous avons trois de ces spots en série, donc la tension totale aux bornes de la source de courant = 3x17,4 = 52,2V. Nous sommes en dessous des 56V autorisés pour ce circuit d'attaque, donc tout va bien !

Supposons que nous ajoutions un spot supplémentaire en série, nous obtenons 69,34V. Cette valeur est supérieure à la Vmax du driver, il ne démarrera donc pas.

Le pilotage des spots LED sur une source de courant constant est plus complexe que dans le cas des pilotes contrôlés par la tension.

Il y a quelques éléments qui sont cruciaux pour un driver de courant. Prenons l'exemple d'un driver de courant de 75W :

Rated current 350mA

Rated Power 75W

Constant current region 107~214V

Open circuit voltage 224V

A chaque fois, nous nous connectons du plus au moins du suivant (dessin du haut) etc.... À la fin, il faut revenir au début. Cela peut s'avérer délicat s'il y a déjà un câblage que l'on ne peut pas adapter, c'est pourquoi la deuxième option présentée à la figure 8 est également possible. Vous mettez tous les plus ensemble, puis tous les moins et vous les court-circuitez à la fin.

Fig.5: spots connectés en parallèle

Fig.6: affichage de la tension constante (CV) du pilote de tension

Fig.8: spots connectés en série

Mauvais spots ou alimentation

Il n'est pas rare que des erreurs soient commises dans le choix d'un projecteur LED ou d'un pilote. Supposons que vous achetiez des projecteurs alimentés en courant, mais que vous receviez un pilote de tension :

En principe, ces petits convertisseurs peuvent également être gradés via un signal PWM de faible puissance à fréquence variable sur l'une des entrées ou via une tension continue variable.

Conclusion: les deux circuits ne peuvent donc pas être utilisés de manière interchangeable sans faire attention aux spécifications de l'alimentation électrique et au type de projecteur LED !

Les coûts pour résoudre ce problème peuvent augmenter inutilement dans les grands projets.

Si vous voulez avoir exactement le même courant partout, limiter les pertes de câble ou travailler avec des puissances plus élevées, il est recommandé de choisir une source de courant à condition de faire attention à l'augmentation de la tension dans votre circuit.

Fig.9: convertir la tension en courant

Nous pouvons alors convertir la tension du pilote de LED en un pilote contrôlé par le courant via un circuit "DC-DC current driver", voir fig.9.

Les deux types de drivers sont contrôlés de la même manière via les commandes habituelles telles que PWM, Dali, DMX, 0-10V, 1-10V,... Vous aurez seulement plus de choix dans le cas des drivers à tension constante que dans celui des drivers à courant constant.

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 Wouter Wissinck, Volta

Les réseaux intelligents : où

en est-on ?

Les réseaux intelligents ont connu un essor important ces dernières années. Ils permettent de créer des immeubles intelligents dans lesquels la consommation d’énergie, la durabilité, le confort et la sécurité sont optimisés. C’est du moins l’intention, mais où en sommes-nous exactement ? Qu’est-ce qui fonctionne déjà bien et qu’est-ce qui pourrait aller mieux ? ÉlectroVision a discuté avec 3 experts des réseaux intelligents associés au bachelier en Technologies de l’énergie du Technologiecampus Gent, qui fait partie de la haute école Odisee.

ÉlectroVision : Les réseaux intelligents font les immeubles intelligents. Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Bram Rotthier : « En 2023, un immeuble intelligent est un bâtiment sophistiqué qui assure une collaboration harmonieuse entre différents consommateurs d’énergie comme les pompes à chaleur, les appareils traditionnels, les batteries domestiques et les véhicules électriques (VE) via un Système central de gestion de l’énergie (CEMS). L’introduction du compteur numérique a abaissé le seuil d’accès à ces technologies, il joue un rôle de plus en plus important dans la mesure et le contrôle de la consommation d’énergie.

Joachim Goeminne : « Parallèlement à cela, un immeuble intelligent suppose également la commande aisée de différents appareils et systèmes dans les bâtiments, comme l’éclairage, les volets, les prises de courant et le chauffage.

Ce contrôle est rendu possible par des technologies et réseaux d’automatisation intelligents qui permettent aux utilisateurs de gérer et de contrôler leur habitation de manière efficace et personnalisée. En combinant les systèmes avancés de gestion de l’énergie, l’utilisation de compteurs numériques et la commande intelligente des appareils, l’immeuble intelligent aspire à une meilleure efficacité énergétique, à une optimisation de la consommation d’énergie et à un confort accru pour les habitants. Il offre également des possibilités d’économie d’énergie et d’intégration de sources d’énergie renouvelable, de sorte que l’immeuble est mieux adapté aux besoins de ses occupants et de l’environnement. »

Quelles sont les tendances et les évolutions actuelles ?

Joachim Goeminne : « On observe différentes tendances et évolutions dans

le secteur des immeubles intelligents et de l’Internet des objets (IoT). Il y a notamment la tendance à l’intégration des systèmes, qui met l’accent sur la communication fluide entre différents appareils et systèmes intelligents dans un bâtiment. Cette communication est souvent assurée par un système central de gestion de l’énergie (CEMS). L’analyse des données joue également un rôle essentiel, avec l’utilisation de technologies avancées comme l’intelligence artificielle et l’apprentissage des machines pour assurer une maintenance prédictive et réduire les coûts. »

Jelle Van de Walle : « La durabilité et l’efficacité énergétique sont également des tendances majeures dans les immeubles intelligents. Il s’agit non seulement de réduire la consommation d’énergie et de mettre en œuvre des technologies d’économie de l’énergie, mais aussi d’assurer

Qui est qui dans la formation de Bachelier en Technologies de l’énergie ?

Bram Rotthier : Directeur de formation, spécialiste des systèmes énergétiques électriques et de la mobilité électrique

Jelle Van de Walle : lectrice, spécialisation : immeubles intelligents, gestion de l’énergie, installations électriques domestiques, domotique, éclairage

Joachim Goeminne : lecteur, spécialisation : immeubles intelligents, gestion de l’énergie, gestion des bâtiments, réseaux électriques

La Smart Home en toute simplicité.

Le système Smart Home Gira One est basé sur le standard KNX Secure éprouvé dans le monde entier. Il offre de nombreuses automatisations extensibles pour l‘éclairage, l‘ombrage, la température ambiante, la sécurité et la musique ainsi qu‘un accès à distance sûr et gratuit. Une mise en service rapide et simple grâce à au Gira Project Assistant (GPA) gratuit peut être effectuée sans connaissances préalables. Ainsi, chaque installateur peut proposer à ses clients une solution simple de Smart Home avec Gira One.

la gestion de l’énergie, le peak shaving (atténuation des pics) la gestion de la charge afin d’éviter les pics d’énergie. La sécurité et la sécurisation restent également prioritaires dans les immeubles intelligents, avec des solutions de sécurisation avancées et la prise en charge de la cybersécurité. Et enfin, on s’attache à l’expérience de l’utilisateur et à la personnalisation. Les technologies d’automatisation intelligentes sont utilisées afin d’adapter l’environnement de vie aux besoins individuels, et des interfaces intuitives sont créées en vue d’une commande aisée. »

Quelle est la vitesse de ces évolutions ?

Jelle Van de Walle : « Les évolutions dans les immeubles intelligents et l’IoT sont actuellement assez rapides. Le progrès technologique et les innovations dans le domaine de la connectivité, de l’analyse des données, de l’efficacité énergétique et de l’expérience de l’utilisateur ont entraîné des développements plus rapides au sein du secteur. L’introduction du compteur numérique et le tarif de capacité sont des facteurs importants qui accélèrent l’évolution des immeubles intelligents. »

Les réseaux intelligents dans le bachelier en Technologies de l’énergie au Technologiecampus Gent

Tout le monde ou presque recherche des moyens d’économiser l’énergie, mais nous constatons aussi que les fabricants ont tendance à travailler chacun dans leur coin. Est-ce là le principal obstacle à l’heure actuelle ?

Jelle Van de Walle : « Le fait que les fabricants s’accrochent bien souvent à leurs propres écosystèmes fermés, et qu’il y ait peu d’initiatives visant à créer des solutions communes, est effectivement un obstacle dans la recherche d’économies d’énergie. Il existe actuellement différents systèmes, protocoles et marques de domotique, qui possèdent chacun leurs propres fonctionnalités et spécialités. Ces systèmes fonctionnent souvent comme des écosystèmes distincts, où certaines applications sont disponibles uniquement sous la forme de services payants. »

Joachim Goeminne : « Imaginons qu’un fabricant donné ait développé une plateforme de CEMS fermée, uniquement compatible avec sa propre gamme de produits. Cela signifie que les consommateurs sont obligés d’utiliser exclusivement des composants de ce même fabricant, comme les thermostats intelligents, les systèmes d’éclairage et les énergimètres, pour exploiter tout le potentiel du système. Cela limite la liberté de choix des utilisateurs, qui se trouvent limités aux produits et fonctionnalités proposés par ce fabricant. Il existe bien des plateformes comme Home Assistant, NodeRED et OpenHab qui créent une passerelle permettant à ces systèmes fermés de fonctionner avec d’autres protocoles.

Le pilier Immeubles intelligents est l’un des 3 piliers techniques de la formation Technologies de l’énergie, aux côtés des piliers Énergie et Automatisation industrielle.

Durant la formation, l’accent est mis principalement sur les aspects techniques des immeubles intelligents. Les étudiants acquièrent des connaissances et des compétences dans les domaines de la conception, de la mise en œuvre et de la gestion de systèmes intelligents dans les bâtiments.

Les étudiants apprennent la domotique et les systèmes de gestion des immeubles : conception, installation et administration de systèmes automatisés dans les habitations. KNX est abordé spécifiquement. Parmi les autres sujets de plus en plus importants, on peut citer notamment les compteurs numériques et la gestion de l’énergie : les réseaux intelligents, l’intégration de sources d’énergie renouvelables et l’optimisation des flux d’énergie. Ces aspects sont largement abordés dans le cadre de projets spécifiques.

Le travail avec les anciens étudiants et l’apprentissage tout au long de la vie à la haute école Odisee

Les anciens étudiants et les employeurs sont étroitement impliqués dans le fonctionnement de l’école via des bulletins d’information, la défense des travaux de fin d’études, les places de stage et les cours donnés par des conférenciers invités. Le programme de l’année académique 2023-2024 prévoit des soirées thématiques sur des thèmes d’actualité comme la gestion de l’énergie. L’école offre également des microqualifications et des formations spécifiques aux enseignants du secondaire.

De gauche à droite: Bram Rotthier, Joachim Goeminne en Jelle Van de Walle

Il s’agit de systèmes créés pour des utilisateurs qui maîtrisent les réseaux et la gestion des bâtiments. »

D’un autre côté, nous entendons aussi qu’il devient de plus en plus simple de mettre en œuvre une automatisation couplée et intégrée dans les habitations. Joachim Goeminne : « Les fabricants réagissent à la demande croissante d’automatisation des bâtiments et s’efforcent de développer des solutions d’installation simples. Cela permet aux installateurs de découvrir plus facilement ces systèmes et de se familiariser avec leur utilisation. Les instructions claires et les composants accessibles permettent aux installateurs de travailler de manière efficiente et efficace. »

Bram Rotthier : « Un autre facteur qui accroît l’intérêt pour les systèmes de gestion de l’énergie est l’essor des batteries domestiques, qui permettent au propriétaire du logement de stocker de l’énergie et de l’utiliser au moment le plus avantageux. Chez les particuliers possédant des panneaux solaires en particulier, l’introduction du tarif de capacité a suscité un intérêt croissant pour les batteries domestiques et les systèmes de gestion des bâtiments. En conjonction avec l’augmentation du nombre de véhicules électriques qui doivent charger à domicile, cette évolution entraîne une augmentation de l’autoconsommation et de l’autonomie. L’installation d’une batterie

domestique doit toutefois être mûrement réfléchie étant donné que ces batteries sont difficilement rentables à l’heure actuelle et qu’elles utilisent généralement des matériaux rares également nécessaires pour d’autres applications (par ex. batteries pour voitures et vélos). »

Vous l’avez déjà mentionné dans cet entretien : la sécurisation est également un sujet « chaud », avec des appareils qui communiquent entre eux, au sein

du même réseau et sur Internet. Qu’en est-il des mots de passe, comment une entreprise et ses collaborateurs peuvent-ils les gérer avec rigueur ?

Joachim Goeminne : « Un aspect important est de gérer les mots de passe avec soin. Tant les entreprises que leurs collaborateurs doivent comprendre l’importance d’utiliser des mots de passe solides, uniques pour chaque appareil et chaque service. L’application d’une authentification multifactorielle (MFA), qui exige une deuxième méthode d’identification parallèlement au mot de passe, offre une couche de sécurisation supplémentaire et est vivement recommandée. »

Jelle Van de Walle : « Il est également important d’isoler les appareils sur l’IoT du réseau de l’entreprise. L’utilisation de VLAN, d’un réseau virtuel, peut aider en isolant et en sécurisant la gestion de réseau des appareils IoT. Cela permet de mieux contrôler l’accès aux données et systèmes sensibles. L’utilisation de réseaux privés virtuels (VPN) est également une mesure de sécurisation importante. Un VPN assure une liaison chiffrée entre les appareils IoT et le réseau de l’entreprise, ce qui permet d’envoyer et de recevoir des données en toute sécurité, même via des réseaux non sécurisés comme Internet. Notre formation accorde une attention particulière à ces aspects de sécurisation. »

Le fait que les fabricants s’accrochent bien souvent à leurs propres écosystèmes fermés peut effectivement être considéré comme un obstacle dans la recherche d’économies d’énergie. Il existe par contre des plateformes susceptibles de servir de passerelle

Hormis l’économie d’énergie, accordet-on également de l’attention à la durabilité ?

Bram Rotthier : « Il est effectivement important de sélectionner le matériel non seulement sur la base de la fonctionnalité et du prix, mais aussi en veillant à l’impact sur l’environnement, la circularité et la consommation d’énergie durant l’utilisation. Les mesures des pouvoirs publics contribuent également à stimuler la prise en compte de la durabilité. Le passage à l’éclairage par LED, par exemple, a eu un impact considérable sur la durabilité. Les pouvoirs publics ont stimulé l’utilisation

de l’éclairage à LED à haut rendement énergétique, et l’ont parfois même rendu obligatoire. Cela a permis de réduire considérablement la consommation

d’énergie et les émissions de CO2 des bâtiments. Les labels énergétiques contribuent également à stimuler la durabilité. Les autorités ont instauré une réglementation en vertu de laquelle les immeubles doivent posséder un label énergétique indiquant à quel point ils sont économes en énergie. Cela contraint les entreprises et les particuliers à prendre conscience des performances énergétiques de leurs immeubles et les encourage à investir dans des mesures d’économie d’énergie. »

 Els Heyrman  Katia De Wasch

Fin juin, Nelectra, Unizo et d’autres fédérations sectorielles ont à nouveau tiré la sonnette d’alarme concernant la politique de stationnement et de permis. L’installation de produits et la fourniture de services dans les villes et les communes sont toujours plus compliquées. La politique de permis est disparate, entraînant une augmentation de 42 % du temps de travail par mission pour les entrepreneurs, dont ceux du secteur de l’électro. Une situation intenable sur le long terme, puisqu’un grand nombre d’entrepreneurs évitent désormais certaines zones, au détriment des habitants. Les professionnels qui procèdent à des installations, livraisons, réparations ou entretiens, ou qui proposent d’autres services, ont en effet de plus en plus de mal à se rendre chez leurs clients. Et une fois parvenus à destination, ils doivent souvent faire face au calvaire de la recherche d’une place de parking à proximité, pour réduire la distance à parcourir avec le matériel.

Dans ce contexte, un plan de circulation simple et une simplification administrative générale de la politique de permis de stationnement sont également indispensables. Idéalement, une plateforme unique devrait être créée pour aider les entrepreneurs à demander rapidement des permis. Si les villes et les communes proposaient une plateforme pour les demandes de permis, sur laquelle les entrepreneurs retrouveraient toutes les informations nécessaires concernant l’accès, les possibilités de parking et les conditions locales, la situation s’en verrait grandement améliorée. Permettre

un stationnement temporaire sur les emplacements pour riverains épargnerait aussi de nombreuses frustrations. En effet, ces emplacements proches des habitations et donc des clients sont souvent moins utilisés en journée. Il suffirait pour ce faire d’adapter le règlement de stationnement local ou d’instaurer le système de cartes de stationnement communales, destinées aux riverains et aux techniciens qui doivent réaliser des interventions. Il est important de souligner que le nombre de démarches administratives pour les entrepreneurs qui souhaiteraient demander un permis doit être minime.

Il est important d’isoler les appareils sur l’IoT du réseau de l’entreprise. L’utilisation de VLAN peut y contribuer.

La qualité de service menacée dans les villes et communes à cause de politiques de stationnement et de permis trop disparates

À l’écoute du secteur (suite de p. 11)

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Quelles sont les erreurs fréquentes lors de l’installation de panneaux solaires ?

L’analyse des erreurs d’installation de panneaux photovoltaïques révèle qu’elles sont souvent dues au non-respect des règles de l’art. Il arrive bien souvent que les installateurs ne suivent pas les instructions du producteur ou qu’ils tiennent trop peu compte des influences externes. Enfin, nous tenons à souligner que, pour le placement de panneaux solaires également, il s’agit de posséder les connaissances nécessaires du RGIE. Dans cet article, nous examinons en détail un certain nombre d’erreurs fréquentes.

Les connecteurs sur le toit ne sont pas étanches

Il convient de respecter les règles de l’art aussi pour la pose du câblage DC sur la toiture. Le raccordement des panneaux entre eux et la connexion au câblage utilisent des connecteurs MC4. Pour un raccordement optimal et étanche, les manchons de serrage de ces connecteurs doivent correspondre précisément au diamètre extérieur des câbles prescrits. Il arrive bien souvent que les câbles soient trop épais ou trop fins pour les manchons des connecteurs. Un raccordement optimal est possible uniquement si les deux parties du connecteur (mâle/femelle) proviennent du même fabricant. Les connecteurs doivent être pincés au moyen d’outils spéciaux.

Le câblage

DC sur la toiture n’est pas bien fixé

Certains câbles et connecteurs ne résistent pas parfaitement à la pluie et au soleil, alors qu’ils sont bien souvent exposés à l’eau, au vent et au soleil. Ils présentent une certaine étanchéité, mais, s’ils restent longtemps dans l’eau, ils finissent par défaillir et du courant s’échappe. Les câbles doivent être fixés proprement sous les panneaux, avec des pinces à câbles ou, au besoin, avec des colliers de serrage résistants aux UV afin de ne pas reposer directement sur la toiture et de n’être exposés à aucun frottement. Pour les systèmes de grande taille, il est recommandé d’utiliser des gouttières avec couvercle assurant une protection contre le soleil.

Des boucles d’induction sont créées

Une erreur de câblage fréquente au niveau de la toiture consiste à créer sans le vouloir des boucles d’induction, ce qui peut poser problème en cas d’impact de foudre à proximité. Une décharge de foudre provoque en effet une impulsion électromagnétique forte de courte durée qui crée une tension élevée aux alentours, avec des conséquences fatales pour le transformateur et les autres composants électroniques.

Pour l’éviter, dans le raccordement de panneaux entre eux en « chaîne », les conducteurs plus et moins doivent être aussi proches l’un de l’autre que possible. Si le câble en provenance du transformateur est relié systématiquement au panneau suivant

dès le premier panneau, ce câble à partir du dernier panneau ne doit donc pas prendre le chemin le plus court pour retourner au transformateur, mais repasser d’abord le long de tous ces câbles de raccordement courts. Cela permet de créer seulement des mini-boucles très petites et peu sensibles et évite de créer une grande boucle d’induction sensible. Il faut un peu plus de temps pour confectionner le câble, mais c’est très important, car les grandes boucles d’induction sont sensibles à l’impulsion électromagnétique d’un coup de foudre indirect.

Manque de soin dans la manipulation des panneaux solaires

Les panneaux solaires sont composés de cellules solaires qui contiennent du silicium, et ils peuvent présenter de petites fissures invisibles (« micro-cracks »). L’électroluminescence permet de visualiser ces microfissures.

Les microfissures peuvent apparaître aussi bien pendant la fabrication que pendant le transport entre l’usine et le grossiste. Mais ces dégâts peuvent aussi apparaître ultérieurement : lors du transport jusqu’au chantier d’installation, par exemple, ou lors de leur levage ou de leur placement sur la toiture. Tout simplement par manque de précaution lors de leur manipulation.

Il va de soi qu’il est absolument exclu de marcher sur les panneaux. Ce serait théoriquement possible dans le cas de panneaux verre-verre, mais pas avec des panneaux standard. C’est ainsi que des microfissures finissent par apparaître.

Le problème est que les conséquences de ces dommages ne se font sentir qu’après un certain temps (après plusieurs fluctuations de température). Il convient donc de traiter les panneaux solaires avec soin et prudence.

Les panneaux ne sont pas bien fixés

Ce problème peut se présenter aussi bien sur des toitures en pente que sur les toitures plates.

Dans le cas de toitures en pente, il s’agit des crochets utilisés pour fixer les rails porteurs de panneaux. Le fournisseur des systèmes de fixation indique le nombre de crochets nécessai-

res pour l’installation de panneaux solaires sur une toiture en pente donnée et la manière de fixer ces crochets à la structure de toiture existante. Les monteurs sur site pensent trop souvent qu’il est possible de s’en tirer avec moins de crochets, et ils utilisent alors trop peu de crochets. Une erreur fréquente, car la pose de crochets prend énormément de temps.

Dans le cas des toitures plates, le problème est lié à la quantité de ballast : dans le but d’éviter les surcharges, on préfère ne pas utiliser trop de dalles de ballast. Toutes les toitures plates ne se prêtent pas à la pose de panneaux solaires. Normalement, le fournisseur de structures de toitures plates indique la quantité de ballast à utiliser à une hauteur donnée, mais pour les systèmes de petite taille, on ne réalise pour ainsi dire jamais de calculs de charge de toiture.

Liaison équipotentielle déficiente

Il est recommandé de relier entre eux tous les éléments métalliques à proximité des panneaux et de les raccorder à un point adapté de raccordement à la terre. Il s’agit des éléments de toiture métalliques, des gouttières en métal et, bien entendu, de la sous-structure des panneaux. Y compris dans le cas de panneaux installés sur une toiture en pente.

En effet, l’action capacitive peut entraîner l’apparition d’un potentiel au niveau de la sous-structure. Lorsqu’une personne grimpe sur une échelle pour évacuer les feuilles de la gouttière, par exemple, cette personne devient elle-même le potentiel de terre. Si elle s’approche du cadre ou de la sous-structure des panneaux, ce potentiel se déchargera en passant par elle. Le choc qui en découle provoquera toujours une réaction de surprise, ce qui est très indésirable en haut d’une échelle. Le rail de terre principal du boîtier de compteur est un point de raccordement adapté pour la mise à la terre. De nombreux installateurs laissent le câble équipotentiel courir le long des câbles DC afin de les raccorder au boîtier du transformateur. Ce n’est pas un problème pour autant que ce boîtier soit effectivement bien raccordé à la terre et que le fabricant donne son accord.

Le transformateur est placé dans un endroit inadapté

Une erreur fréquente lors de l’installation des transformateurs est que l’on tient trop peu compte de la chaleur libérée. Les transformateurs doivent disposer d’une ventilation adéquate et être placés à une distance suffisante des matériaux inflammables et autres objets.

Mieux vaut donc ne pas les fixer à une planche en bois, mais bien à une plaque composée d’un matériau résistant à la chaleur. Les prescriptions d’installation exactes pour les transformateurs peuvent varier d’un fabricant à l’autre. Il est donc recommandé de suivre les instructions fournies, comme l’exigent les règles de l’art.

Travail peu soigné du côté AC

Le câblage standard entre le transformateur et le répartiteur doit respecter dans tous les cas le RGIE. Il convient de contrôler rigoureusement l’installation au préalable et de vérifier qu’elle répond aux exigences actuelles des installations électriques et à leurs dérogations autorisées respectives. En serrant trop fort une vis, par exemple, on risque d’endommager gravement le fil.

Transformateur connecté à un interrupteur différentiel inadapté.

L’installation PV doit être raccordée à la tête de l’installation électrique après l’interrupteur différentiel, en tenant compte de la valeur de la mise à la terre. De nombreux transformateurs laissent toutefois échapper trop de courant. Un différentiel de 30 mA ne convient pas, car il sera trop souvent sollicité. Il convient également d’examiner d’un œil critique la section du câblage interne de la répartition d’énergie dans le répartiteur : la section du système de répartition est-elle suffisante pour permettre le passage des courants attendus ? Les autres différentiels répondent-ils aux besoins de la nouvelle installation ?

 Freddy Steenackers

La personne derrière...

Connaissez-vous nos présidents ? Ces personnes qui font de leur mieux – et ce, souvent dans l’ombre – pour que Nelectra incarne une fédération vivante et intéressante et qui contribuent de près à nos nombreuses initiatives. Il y a en effet de fortes chances que vous les ayez déjà croisés et que vous ayez échangé avec eux. Mais qui est la personne qui se cache derrière le professionnel ?

Que fait-elle de son temps libre et qu’est-ce qui la tient éveillée la nuit ?

Cette dernière page d’ElectroVision sera consacrée à nos présidents, afin que nous puissions vous les présenter un par un. Ce mois-ci, c’est au tour d’Eric Claus, président d’honneur de Nelectra.

Quelle est la première chose que vous faites au réveil ?

Je me réjouis de voir une nouvelle journée qui commence, puis je prends une tasse de café. Ensuite, pendant que je déjeune, je lis au minimum les gros titres de deux journaux en ligne.

Quel est votre plat préféré ?

Un simple dessert : un tiramisu maison, et mes petits-enfants en sont fanas eux aussi.

Que faites-vous de votre temps libre ?

Nous passons le peu de temps libre dont nous disposons en Provence, pour nous détendre dans la nature. À la maison, je consacre mon temps libre à résoudre des problèmes techniques et logiciels dans ma pièce à hobbies.

Que vouliez-vous faire plus tard, lorsque vous étiez petit ?

C’est sans doute un peu prévisible, mais dès mon plus jeune âge, je voulais être électricien. À 10 ans déjà, le fonctionnement des radios me fascinait. Cette passion s’est finalement traduite par un diplôme d’ingénieur en courants faibles.

De quelle réalisation êtes-vous fier ?

Je suis fier de ma carrière réussie d’entrepreneur. Tout donner chaque jour avec une centaine de collaborateurs, relever avec eux de nombreux défis, toujours dans une ambiance de travail agréable, et mener ces défis à bien, tout cela m’apporte énormément de satisfaction.

Comment voyez-vous la vie ?

J’ai une vision positive de la vie, et j’essaie de la transmettre à mon entourage.

Qui admirez-vous le plus et pourquoi ?

Il n’y a pas à chercher bien loin : mon épouse. Elle m’a toujours soutenu dans mon envie d’entreprendre, même dans les moments difficiles. Et parallèlement, elle est parvenue à faire une carrière magnifique entièrement au service de la société.

Quel a été le choix le plus difficile que vous avez dû prendre au cours de votre carrière ?

La décision de mettre fin à ma carrière d’entrepreneur actif. Je ne suis heureusement pas tombé dans le proverbial « trou noir », grâce aux défis que j’ai trouvés chez Nelectra, où j’essaie encore d’en faire le plus possible pour développer notre fédération.

Et maintenant, un nouveau défi m’attend : être réellement pensionné... J’espère pouvoir profiter pleinement de mon temps libre avec mon épouse.

Eric Claus

Eric Claus, président d’honneur de Nelectra

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