Nelectra en visite chez ses membres: PROlectro
Le dernier détaillant en électro belge fermera-t-il ses portes le 5 septembre 2037 ?
Une technologie LED récente pointée à Light+Building
Le Gira System 3000 permet d’entrer dans le monde de la maison intelligente en toute simplicité et d’assurer un plus grand confort et une meilleure efficacité énergétique dans les pièces individuelles. Le variateur tactile ultra-plat et moderne Gira System 3000 est un atout notamment pour la commande manuelle de l’éclairage. Toucher délicatement les surfaces tactiles numériques et coulissantes pour la commande de l’éclairage facilite la gradation durable et le réglage d’ambiances agréables. Avec la fonction de mémoire, trois valeurs de luminosité peuvent être mémorisées et ainsi directement activées.
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Les élections de juin ont sérieusement rebattu les cartes de la politique belge. La montée sans précédent de la droite en Belgique francophone a provoqué un petit séisme dans le paysage politique. Cela nous a permis d’espérer l’une des formations de gouvernement les plus rapides depuis des années. Cependant, à mesure que les négociations progressaient et que l’été touchait à sa fin, l’optimisme initial a peu à peu fondu comme neige au soleil.
Pendant ce temps, les jours raccourcissent et l’horloge tourne inexorablement. Le temps presse. D’ici le 20 septembre 2024, l’Europe attend au moins un plan clair pour mettre de l’ordre dans le budget belge. L’objectif étant d’économiser pas moins de 27,6 milliards d’euros au cours des sept prochaines années, une lourde tâche attend le prochain gouvernement. Il est clair qu’un bruissement marginal, comme la proposition de supprimer les éco-chèques (vous pourrez lire plus loin dans ce numéro pourquoi Nelectra pense que ce n’est pas du tout une bonne idée), ne suffira pas cette fois-ci. Nous avons besoin de réformes audacieuses et de solutions structurelles qui renforcent notre marché du travail et notre économie à long terme.
Chaque jour, je discute avec des employeurs désemparés parce qu’ils ne parviennent pas à pourvoir leurs postes vacants. Ou, comme l’a déclaré récemment à la presse un membre de Nelectra : « Pas une seule réaction à nos offres d’emploi d’électrotechnicien ». Les profils techniques dont notre secteur a désespérément besoin figurent en tête de liste des métiers en pénurie. Comment expliquer à ces employeurs que, dans le même temps, près de 1,3 million de Belges ne travaillent pas et ne cherchent pas non plus un emploi ? Que la Belgique est le seul pays d’Europe où les chômeurs peuvent bénéficier d’allocations illimitées dans le temps ?
Il est grand temps que notre sécurité sociale, au lieu d’être un hamac, redevienne le filet de sécurité qu’elle est censée être. Il est essentiel de mettre plus de monde au travail et de faire en sorte que le travail rapporte plus, tant aux salariés qu’aux indépendants, car ils sont le moteur de notre économie !
Des réactions ?
Fallon Declerck fallon.declerck@nelectra.be
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Françoise Martens prend sa pension !
Un vent nouveau sur l’Europe ?
« En tant que vendeur, suis-je obligé de fournir un manuel lors de la vente d'un appareil électrique ? »
Magazine d’information pour les professionnels du secteur de l’électro. ElectroVision/ElektroVisie a un tirage de 8.019 exemplaires. ElectroVision est un mensuel publié par Nelectra asbl : Nationaal Verbond van Zelfstandige Elektriciens en Handelaars in Elektrische Toestellen, Stationlei 78 boîte 1/1, 1800 Vilvoorde BE 0410 342 662 RPM Bruxelles · T: 02 550 17 11, info@nelectra.be, www.nelectra.be/fr/home
comité de rédaction Dirk Van Steenlandt, Eric Claus, Ludo Holemans, Frank Vanlangendonck, Rudy Van den Bergh, Danny Hermans, Linda Claeys, Fallon Declerck, Els Heyrman, Layla Redjeb, Vincent Boydens
Rédacteur-en-chef Els Heyrman 02 550 17 21 els.heyrman@nelectra.be
régie publicitaire TREVI · Thomas Lannoo Meerlaan 9 · 9620 Zottegem 09 326 74 51 thomas@trevi-regie.be
reportages Linda Claeys linda.claeys@nelectra.be
éditeur responsable Fallon Declerck Stationlei 78 1/1 · 1800 Vilvoorde 02 550 17 11 traduction Akira Translations translations@akiratranslations.be
Les articles et les annonces paraîssent sous la responsabilité de leurs auteurs et annonceurs. La réproduction des articles est autorisée après autorisation écrite de l’éditeur. Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique
imprimerie Bredero Graphics
administration Nadia Van Nuffel · 02 550 17 17 nadia.vannuffel@nelectra.be Marian Hemerijckx · 02 550 17 18 marian.hemerijckx@nelectra.be cover PROlectro
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Sécurité des informations : comment vous y prendre ?
3 Les réflexions de Fallon Tic-tac...
6 Nelectra en visite chez ses membres
PROlectro : commerce de détail, éclairage et électrotechniques sous un même toit
8 Nelectra vous informe
8 Allô Nelectra?
10 L’électrobaromètre continue de reculer: 98,8
11 Françoise Martens prend sa pension !
12 À l’écoute du secteur
14 Le groupe croissant des 50+ ans présente un modèle de dépense intéressant
16 Nouvelles sectorielles
18 Europe
Un vent nouveau sur l’Europe ?
19 L’importance d’un bon réseau : les membres viennent en aide aux membres !
20 RetailDate
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22 Quelle est la précision des prévisions de la consommation d’énergie des ménages ?
24 Éclairage
Une technologie LED récente pointée à Light+Building
26 Info techniques
26 Supraharmoniques et bruit audible des appareils
28 Sécurité des informations : comment vous y prendre ?
31 8 questions personnelles à Patrick Boydens, président provincial d’Anvers
À Beernem, le bâtiment noir rehaussé de jaune de PROlectro se démarque. Derrière la façade et le slogan « Jouw partner voor elektro en technieken » (Votre partenaire en électro et techniques), une salle d’exposition inondée de lumière permet d’admirer d’élégants luminaires et l’assortiment très diversifié.
« Nous avons investi les lieux en 2018 et ouvert ce nouveau magasin l’année passée. Mais PROlectro a vu le jour cinq ans plus tôt, non loin d’ici. À l’époque, nous avions un magasin d’éclairage. Ensuite, nous avons étendu nos activités aux techniques d’installation et au commerce de détail en électro », déclare Domingo Expeels, l’un des trois gérants de PROlectro, qui n’a cessé de se développer depuis sa création.
« Le déménagement et l’acquisition d’Electro Service David — une valeur sûre dans la région — ont marqué notre histoire. Le propriétaire, Lieven David, était connu dans la région pour la qualité de son petit et gros électroménager, son service après-vente et ses bonnes relations avec la clientèle. Il cherchait un repreneur, quelqu’un qui pourrait continuer à assurer à ses clients fidèles le service qu’il leur avait offert pendant des années. »
Il l’a trouvé en Domingo Expeels, Thomas van Kerrebrouck et Jonas Prinsen. L’acquisition de ce magasin leur a permis de poursuivre sur la voie d’une offre vaste et complète, avec leur propre service de réparation.
Cette opération a été suivie par l’acquisition de l’Xperience Center à Bruges et d’Elektro Verdegem à Ertvelde. « Les magasins d’électro sont pour nous une excellente occasion d’établir une relation de confiance avec les clients », déclare Domingo Expeels. Le client sait en effet qu’il peut non seulement s’adresser à nous pour les appareils électro, l’éclairage et l’installation de techniques, mais aussi que nous avons littéralement tout ce qu’il faut pour l’aider à obtenir le meilleur retour sur investissement, dans n’importe quelle situation.
Outre la salle d’exposition de luminaires et le magasin d’appareils électro, les clients peuvent voir de leurs propres yeux des panneaux solaires, des batteries, des pompes à chaleur, des climatiseurs, des systèmes domotiques, des bornes de recharge, des chaudières à pompe à chaleur, des interrupteurs, des systèmes intelligents, des installations sanitaires et des installations de chauffage central, entre autres. Et ils sont toujours conseillés, évidemment.
Pour l’électro, le service après-vente et l’installation technique, une famille PROlectro chaleureuse, qui compte pas moins de 43 experts enthousiastes, est à leur disposition.
Els Heyrman
Prolectro
En tant que membre de Nelectra, vous pouvez toujours vous adresser à nos conseillers pour leur poser vos questions d’ordre juridique, technique, social, fiscal... Voici les questions intéressantes que nous avons relevées au cours des derniers mois .
En tant que vendeur, suis-je obligé de fournir un manuel lors de la vente d'un appareil électrique ?
Le nouveau magazine des consommateurs « WinWin » sur Radio2 a récemment donné la parole à une collaboratrice du SPF Économie. Elle a expliqué qu'un vendeur - et non le fabricant d'un produit - est légalement tenu de fournir un manuel à l'achat d'un nouveau produit. Ce manuel doit être durable : sur papier ou en ligne. Dans certains cas, il peut même être verbal. Qu'est-ce que cela signifie exactement ?
Quelles sont les obligations légales du vendeur quant à la fourniture d'un manuel ?
Le vendeur doit fournir au consommateur, en toute bonne foi, des informations correctes et utiles sur les principales caractéristiques du produit (voir notamment l'article VI.2 du Code de droit économique). Il s'agit là d'une obligation d'information active au chef du vendeur, lorsque cela s'avère nécessaire pour l'installation, la connexion et la pleine utilisation ou exploitation de toutes les fonctionnalités du
Contactez notre conseiller Nelectra pour tout complément d’information : Layla Redjeb
produit par le consommateur moyen. Le vendeur doit informer le consommateur quant à l'utilisation correcte du produit par le biais d'un manuel, et donc fournir les instructions requises pour une « utilisation normale ». En plus d'expliquer le fonctionnement d'un produit, le vendeur doit également indiquer, dans le cadre de son obligation d'information active, si l'achat est compatible avec d'autres appareils. À titre d'exemple, si un produit numérique fonctionne avec un système d'exploitation spécifique, le consommateur doit en être informé.
Incombe-t-il au consommateur de vérifier la présence d'un manuel ?
Non. Au moment de décider si un manuel est requis pour le consommateur - ce qui reposera toujours sur une interprétation dans les faits - le vendeur devra veiller à ce que le consommateur obtienne ce manuel au plus tard à la conclusion du contrat d'achat, sans devoir faire d'effort particulier à cet effet. Le mode d'utilisation d'un produit en toute sécurité relève, quant à lui, de la responsabilité du fabricant ! De nombreux appareils s'accompagnent d'une sorte de recueil d'instructions du fabricant. Il ne s'agit pas du manuel, mais d'instructions relatives à l'utilisation du produit en toute sécurité, car le fabricant est obligé de les fournir. Ce recueil doit indiquer au consommateur comment utiliser le produit en toute sécurité. En précisant, par exemple, qu'il ne doit pas laisser tomber un appareil électrique dans l'eau. Dans ce contexte, il est important d'établir la distinction par rapport à un manuel d'utilisation et de souligner que ce recueil n'exonère pas le vendeur de sa responsabilité quant à fournir un manuel.
Comment le manuel doit-il être fourni ?
Ce point est sujet à interprétation. La loi dispose ce qui suit : « Il convient de fournir les instructions relatives à l'utilisation d'un produit sur un support durable et écrit.»
Un support durable peut être un manuel papier, mais aussi une version en ligne. La loi dispose donc qu'il est opportun, mais pas obligatoire, de fournir un manuel écrit.
Alors quand des informations verbales sont-elles suffisantes ?
Quelles sont les directives concrètes en la
matière ? Ce cas de figure concerne des produits conviviaux, dont l'utilisation est simple et logique. Prenons l'exemple d'une bouilloire n'ayant qu'un bouton marche/ arrêt. Son utilisation ne nécessite que peu d'informations, de sorte que des instructions verbales sont suffisantes.
Cela dit, il vaut toujours mieux remettre les instructions relatives à l'utilisation d'un dispositif sur un support durable/écrit au titre de la charge de preuve concernant la fourniture des informations requises.
Une version numérique peut-elle suffire ?
L'obligation d'information n'est dûment remplie que si le manuel est fourni au consommateur sur un support qui lui est accessible. Si certains consommateurs ne sont pas en mesure d'emprunter la voie numérique, il faudra leur fournir une version papier. Une version numérique peut suffire, mais pas pour tout le monde.
Les informations à fournir doivent toujours être communiquées de manière claire et compréhensible. Qu'est-ce que cela signifie ?
Notre législation (voir l'article VI.8 du Code de droit économique et l'article IX.9 du CDE pour la sécurité) exige que le manuel et les consignes d'utilisation soient rédigés dans un langage compréhensible pour le consommateur moyen. Dans ce contexte, il faut aussi tenir compte de la langue parlée dans la région linguistique où les biens sont vendus. Ainsi, le manuel devra être rédigé en français et en néerlandais pour les produits vendus dans la zone bilingue de Bruxelles-Capitale.
Attention ! Peut-il s'agir d'un argument en termes de garantie ? Cette obligation d'information s'inscrit également dans votre intérêt en tant que vendeur du point de vue de la législation relative aux garanties. Chaque achat est couvert par une garantie légale de deux ans. Mais en tant que vendeur, vous pouvez refuser d'appliquer cette garantie si vous parvenez à prouver que le consommateur a fait un mauvais usage de son achat. Cet argument sera toutefois difficile à invoquer si vous n'avez pas fourni un manuel compréhensible pour le consommateur. On pourrait en effet soutenir que vous êtes en partie responsable de la mauvaise utilisation. (LR)
Seuls 25% des entrepreneurs du secteur de l’électro avaient plus de travail fin juin qu’en mars. 29% ont connu une diminution du travail, tandis que les autres ont observé une stagnation.
Pour les mois à venir, 21% s’attendent à une augmentation du travail, tandis que 29% prévoient une diminution. Les commerçants en électro, en particulier, sont plus pessimistes que les installateurs.
La rentabilité reste sous pression. Seuls 17% des entreprises ont vu leur rentabilité augmenter, tandis que 21% ont enregistré une baisse.
Et les perspectives ne sont pas meilleures : 20% prévoient une amélioration, mais 26% craignent une baisse. Un peu plus de la moitié ne s’attend à aucun changement.
Le nombre de mauvais payeurs reste élevé, ce qui pèse sur la rentabilité. 29% constatent une augmentation du nombre de mauvais payeurs, alors que seulement 8% observent une diminution.
La pression concurrentielle reste un problème : 29% remarquent une augmentation, tandis que 26% font état d’une diminution.
La confiance des entrepreneurs dans le secteur de l’électro continue de diminuer. La tendance est négative pour la deuxième fois consécutive, avec un score de 98,8, signe de perspectives économiques sombres pour la plupart des entrepreneurs du secteur.
Malgré l’adversité économique, l’emploi reste stable. 85 % des entreprises emploient le même nombre de collaborateurs qu’il y a quelques mois, 2% ont plus de personnel et 12% en ont moins.
Pour les mois à venir, 11% prévoient d’embaucher du personnel supplémentaire, tandis que 12% réduiront leur nombre de travailleurs. Seuls les installateurs souhaitent embaucher du personnel supplémentaire, pas les commerçants.
Seuls 49% des entreprises du secteur de l’électro sont satisfaits de la situation générale de leur entreprise, ce qui représente une baisse par rapport à la mesure précédente. 41 % sont neutres et 10% sont insatisfaits.
En ce qui concerne la situation économique en général, la satisfaction est encore plus faible : seuls 19% isont satisfaits, tandis que 40% pensent qu’elle devrait être meilleure.
L’électrobaromètre est établi depuis 2010. Il est l’indicateur conjoncturel par excellence des PME et des entrepreneurs indépendants flamands du secteur de l’électro, qu’il s’agisse d’installateurs ou de commerçants. Les valeurs supérieures à l’indice 100 indiquent une évolution positive de la conjoncture, tandis que les valeurs inférieures à l’indice 100 révèlent une évolution défavorable. L’enquête la plus récente, menée auprès d’un panel représentatif fixe, a eu lieu au cours de la seconde moitié du mois de juin 2024.
Anja Larik
Le 1er juin, nous avons officiellement dit au revoir à Françoise Martens, responsable des affiliations et reine de l’administratif. Il y a de fortes chances qu’au cours de sa longue carrière chez Nelectra, vous l’ayez eue au téléphone, car « Fran » n’avait pas son pareil pour le suivi des dossiers.
L’édition d’octobre 1999 de cette revue vous présentait Françoise, notre souriante collègue, qui vivait à l’époque à Termonde et avait une formation dans le domaine graphique et administratif.
Depuis lors, Françoise a suivi son grand amour Fabian, avec qui elle vit à Bredene depuis de nombreuses années.
Par un samedi ensoleillé de juin, ses collègues et quelques bons contacts lui ont organisé une fête de départ digne de ce nom. L’occasion de célébrer et de remercier Françoise pour ses nombreuses années d’enthousiasme et de dévouement. Et de souligner une dernière fois son souci de l’aspect humain, en plus du travail.
Pendant 25 ans, Françoise a été l’un des piliers de l’administration de Nelectra. En effet, Françoise est une collaboratrice de confiance : méticuleuse, correcte et sympathique. Et... grande lectrice d’impressionnants ouvrages du secteur !
Merci Françoise ! Nous te souhaitons le meilleur pour la suite. Et de longues années de bonheur, à la côte, avec ton Fabian...
Les bornes de recharge publiques doivent maintenant afficher une tarification claire et visible
Le 13 avril, le règlement européen sur l’infrastructure de recharge électrique (Alternative Fuels Infrastructure Regulation) est entrée en vigueur. Cette règlementation stipule que le prix des produits doit toujours être indiqué de manière visible.
Cette nouvelle norme de l’Union européenne s’inscrit dans la politique « Fit for 55 », qui prévoit une capacité de recharge plus élevée sur la voie publique dans les villes et le long des autoroutes de l’Europe entière, et qui vise notamment à établir une information transparente pour le consommateur.
Cette nécessité de transparence ne concerne pas seulement le prix d’achat de la voiture, mais aussi le prix que le consommateur paie à la pompe. Un prix clairement structuré doit détailler tous les frais : prix au kWh, redevance de stationnement, coût supplémentaire par minute, coût de démarrage, etc.
Les exploitants de bornes de recharge électrique devront donc veiller à pratiquer une tarification transparente de bout en bout, à proposer une méthode de paiement ad hoc commune (paiement par carte de débit ou de crédit, par exemple) et à fournir des données pertinentes (notamment sur l’emplacement des bornes) sur les canaux électroniques, afin que le client soit totalement informé. Cela signifie que le prix ad hoc au kWh et tous ses éléments doivent être mentionnés clairement sur tous ces points de recharge publics, afin que le consommateur ait connaissance de ces informations avant de lancer sa session de recharge. Lors d’une recharge ad hoc, le consommateur n’a pas besoin d’entamer une relation commerciale avec l’exploitant du point de recharge au-delà du simple achat du service (contrairement au mécanisme avec abonnement). Il s’agit donc d’une session de recharge unique. D’après le nouveau règlement, les consommateurs doivent donc toujours avoir la possibilité, aux points de recharge publics, de recharger leur véhicule sur une base ad hoc.
Report
du FLA au 1er décembre 2024 : Nelectra vise une simplification pour
Depuis le 1er avril, les employeurs du secteur privé sont tenus d’enregistrer les formations de leurs collaborateurs et de les gérer via l’outil numérique « Federal Learning Account » (FLA), quelle que soit la taille de leur entreprise. Ce FLA est un outil d’enregistrement qui doit reprendre toutes les formations dispensées aux travailleurs des entreprises belges, conformément au droit à la formation individuelle prévue par le Deal pour l’emploi. Mais le développement et la qualité du FLA suscite des inquiétudes, notamment en raison de son déploiement hâtif et de fonctionnalités manquantes.
Même si le droit à la formation individuelle et la constitution d’un plan de formation annuel ne s’appliquent légalement pas aux entreprises de moins de 10 travailleurs, l’obligation d’enregistrement s’étend donc à toutes les entreprises du secteur privé, y compris les PME. Les employeurs rencontrent des problèmes avec l’actuelle version du FLA. Des fonctionnalités essentielles en sont absentes, comme la possibilité pour les prestataires de formations d’encoder les enregistrements, ce qui entraîne une charge et un suivi administratifs plus lourds pour les entreprises. En outre, des critiques se sont élevées quant au manque de clarté et à certaines interprétations illicites de la législation, qui peuvent entraîner des situations absurdes et discriminatoires.
Si nous avons pu obtenir un report au 1er décembre 2024, Nelectra continue de s’investir activement – avec d’autres organisations patronales – pour plus d’adaptations et de simplifications du système FLA. Nous réitérons la nécessité d’un système qui soit clair et au service des entreprises, surtout dans notre secteur de l’électro. Par ailleurs, nous rappelons que divers services publics et fonds sectoriels, comme Volta pour notre secteur, disposent déjà de nombreuses informations sur les formations. Selon le principe du « only once », ils devraient pouvoir partager ces informations avec le FLA automatiquement, afin que les entreprises ne doivent pas les réencoder. Mais cette fonctionnalité se fait encore attendre, son implémentation dans FLA ne devrait avoir lieu qu’en 2025. Nous continuons donc à tenter d’imposer
un nouveau report, jusqu’à ce que cette fonctionnalité soit sur pied et l’outil numérique optimisé en conséquence.
Nous continuerons de nous investir pour défendre les intérêts de nos membres et faire en sorte que le FLA soit utilisé de manière efficace et réaliste, si nous ne pouvons arriver à sa uppression.
Un membre de Nelectra s’exprime dans la presse : « Pas une seule réaction à nos offres d’emploi d’électrotechnicien »
Les professionnels dans le secteur de l’électrotechnique ne seront hélas pas surpris. Cette triste réalité n’a rien de nouveau. En pleine transition énergétique et face à une demande croissante d’électrotechniciens, cette pénurie freine la croissance de nos entreprises. Lenaerts NV, membre de Nelectra, ne connaît que trop bien cette problématique. L’entrepreneuse Ilse Lenaerts en a témoingné au mois de juillet dans le journal De Tijd. Après investigation, le quotidien a révélé que le nombre de jeunes dotés d’un diplôme de métier critique était au plus bas.
« Nous cherchons un master et un bachelier en électrotechnique depuis quatre mois, mais nous ne trouvons personne. Nous n’avons pas eu une seule candidature. » L’entreprise se consacre aux techniques d’installation industrielles et pose des pompes à chaleur, des climatiseurs, des installations de chauffage et des caméras pour des clients industriels. Ilse Lenaerts mise sur l’innovation et vise les jeunes talents. « Avec la fin de l’année scolaire, nous espérions attirer plus d’intéressés, mais c’est le calme plat. Peut-être que les diplômés prennent d’abord des vacances ? »
Parmi tous les diplômés de Flandre, seuls 52 % (d’après les chiffres les plus récents, ceux de 2022) ont décroché un « diplôme critique », soit 38 533 jeunes. En 2017, il s’agissait encore de 56 % des jeunes, soit 41 386. Pendant ce temps, le nombre de métiers critiques, dont de nombreux jobs techniques, augmente.
plaide pour le maintien des écochèques
Votre fédération a plaidé lundi pour le maintien des écochèques. Le quotidien Het Laatste Nieuws a rapporté que le formateur fédéral Bart De Wever a proposé de les abolir et d'accorder en échange des chèques-repas plus élevés.
Les chèques écologiques sensibilisent à l'environnement et apportent une valeur ajoutée à l'économie locale. D'une part, les écochèques garantissent que l'argent est dépensé dans des magasins en Belgique et, d'autre part, ils sont le moyen par excellence d'encourager les consommateurs à opter pour des appareils ménagers durables et à faible consommation d'énergie.
Pour lutter contre les abus potentiels liés aux écochèques, nous appellons à un meilleur contrôle de tous les acteurs du secteur. Le dernier contrôle dont nous avons connaissance sur l'utilisation des écochèques remonte à six ans, le contrôle précédent datant de 2011.
Quelque 2,3 millions de Belges reçoivent chaque année jusqu'à 250 euros d'écochèques. Quelque 30% des ventes dans les magasins d'électroménagers indépendants en Belgique proviennent d'achats effectués en partie avec ce moyen de paiement. Il ne s'agit pas seulement d'une question d'emplois dans le domaine de la vente d'électroménagers, mais aussi du service après-vente et réparation proposé dans les magasins. Et ces réparations peuvent également être payées en écochèques.
Nos demandes sont publieés dans la presse par RTL , 7 sur 7, La Libre et DHnet.
GfK a récemment publié son étude « Breaking Boundaries: redefining the 50+ consumer around the world ». Cette enquête souligne l’influence croissante du consommateur de 50 ans et plus à travers le monde. Et cette influence touche aussi les détaillants physiques, y compris dans la branche de l’électro. En effet, le groupe des 50 ans et plus est important par sa taille, sa croissance rapide et son potentiel de dépense non négligeable. Pour l’instant, une personne sur quatre dans le monde est âgée de 50 ans ou plus, et dans les 30 années à venir, près de la moitié de la population adulte mondiale se trouvera dans cette tranche d’âge, ce qui représente une augmentation de 68 % (à titre de comparaison, la population totale n’augmentera que de 24 %). Ce qui représente une demande croissante de produits et de services, notamment électroniques.
Des modèles de consommation profitables
À l’heure actuelle, les consommateurs de 50 ans et plus se répartissent équitablement entre les Baby Boomers et la Génération X. Dans dix ans, la Génération X constituera la
moitié du marché des 50+, tandis que les Milléniaux y feront leur entrée d’ici 2030. Vers 2044, ces derniers seront devenus le groupe dominant.
Les adultes plus âgés disposent en moyenne d’un revenu plus élevé que celui des jeunes générations, surtout les nouveaux sexagénaires. Leurs modèles de consommation restent profitables, notamment dans les produits électroniques tels que les lave-linge, les télévisions et d’autres appareils ménagers, qui sont considérés comme des produits essentiels pour le consommateur de 50 ans et plus.
Environnement et durabilité
Les adultes âgés sont plus attachés (plus que la moyenne) aux aspects matériels et immatériels, essentiels pour une vie
confortable. En outre, ils sont actifs sur le plan écologique, avec le recyclage, par exemple. Les commerces physiques peuvent jouer sur ces valeurs en faisant la promotion de produits écologiques et de pratiques durables.
Intérêt pour les commerces physiques
Les consommateurs de 50 ans et plus forment un marché diversifié et en pleine croissance, doté d’un pouvoir économique considérable. Pour les détaillants de l’électro exploitant un commerce physique, c’est une opportunité en or. En effet, les Boomers attachent beaucoup de valeur à l’expérience de marque et à la qualité. Leur préférence pour le contact personnel rend aussi les commerces physiques attractifs pour ce groupe.
Une bonne expérience en magasin peut attirer et fidéliser ces clients, ce qui contribue au succès des commerces de détail physiques dans la branche de l’électro.
Layla Redjeb
Le coeur de votre maison économe en énergie
Aidez vos clients à optimiser leur consommation d’énergie sans sacrifier leur confort. En plus des informations et des routines d’économie d’énergie, ils ont désormais trois nouvelles raisons de choisir Niko Home Control:
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En janvier 2025 également, les principaux acteurs de l’industrie solaire présenteront leurs nouveautés de l'année à InterSolution, le salon de référence dédié à l’énergie solaire pour le Benelux ! 65% de la surface d'exposition est déjà réservée, 8 mois avant le salon. Quand ? Mercredi 29 et jeudi 30 janvier 2025.
Ledvance inaugure le nouveau siège de "Ledvance Loop"
Après l'introduction du concept Ledvance Loop, Ledvance a étendu ce concept de durabilité au siège de l'entreprise. Situé à Garching (Allemagne), le nouveau siège de Ledvance représente une avancée significative pour l'organisation. L'utilisation de Vivares HCL crée un espace de travail frais, vivifiant et accueillant.
Un lieu de travail innovant: combiner l'inspiration et une atmosphère confortable
Ledvance a développé un nouveau concept spatial pour son bureau circulaire qui apportera un changement majeur dans la façon dont les équipes travaillent ensemble.
Avec le nouveau bureau, Ledvance a saisi l'opportunité de repenser l'ensemble du système d'éclairage. L'objectif premier était de créer un espace de travail frais, vivifiant et accueillant en utilisant les produits et les solutions de Ledvance. L'éclairage centré sur l'humain (HCL) est donc la pierre angulaire de l'infrastructure d'éclairage.
Vivares HCL, une combinaison de Biolux HCL et du système de gestion de l'éclairage Vivares de Ledvance, éclaire les bureaux et les zones de travail, imitant la progression naturelle de la lumière du jour afin d'améliorer le bien-être et la concentration de tous les collègues sur le site, tout en promouvant la stratégie de durabilité de Ledvance grâce à une
meilleure efficacité énergétique. Dans le café de travail et la zone d'entrée, Ledvance a délibérément créé différentes zones avec un design intérieur innovant, où différents luminaires dans des arrangements non conventionnels ou des formes sculpturales, ainsi que des luminaires sur mesure, présentent les solutions complètes de l'entreprise aux employés et aux visiteurs.
Podcast Rexel: les panneaux photovoltaïques sont-ils encore un investissement rentable ?
La nouvelle série de Rexel Talks se concentre sur un sujet actuel et important: les panneaux photovoltaïques. Que ce soit pour les grands utilisateurs tels que les entreprises et les bâtiments industriels ou pour les projets résidentiels, l’énergie solaire est un sujet d’actualité. Mais quels sont exactement les applications et les avantages des panneaux photovoltaïques pour ces différents utilisateurs ?
Les spécialistes Rexel Nadim De Fraeye et Jonathan Rousseau, ainsi que deux installateurs, vous donneront toutes les réponses aux questions les plus pressantes sur les panneaux photovoltaïques. Dans le premier épisode de Rexel Talks, ils plongeront dans le monde des panneaux photovoltaïques et ils se
demanderont s’il est encore intéressant d’investir dans ce type d’équipement. Après la ruée de l’année dernière due à la suppression des primes, l’offre de panneaux photovoltaïques est aujourd’hui excédentaire, ce qui fait baisser les prix. C’est donc le moment idéal pour investir. Le podcast peut être trouvé via le lien suivant :
Recupel: +7,1%
En 2023, Recupel a collecté 41,8 millions d'appareils, soit 127.852 tonnes de déchets électriques et électroniques usagés. Cela représente une augmentation de 7,1% par rapport à l'année précédente. Ce résultat de collecte nous ramène au niveau du record atteint en 2021. Dans le rapport annuel, vous pouvez consulter en détail tous les résultats sur la collecte, la réutilisation et le recyclage des déchets électro.
Schneider améliore le processus de production des batteries de véhicules électriques
Schneider Electric et Aveva, leader mondial des logiciels industriels, ont annoncé un partenariat avec In-Core améliorer l’efficacité de la production de batteries
de véhicules électriques (VE).
L’offre commune permettra de relier les paramètres au niveau des électrodes aux performances de cellules finales et fournir aux clients une vision complète des données pour améliorer les processus. Alors que le marché des VE continue de connaître une croissance exponentielle, la production de batteries est soumise à une pression accrue pour améliorer la qualité, l’efficacité et les résultats commerciaux et financiers. Cette augmentation de la production peut entraîner de nouveaux problèmes, notamment des modes de défaillance et des variations de processus, qui entrainent à leur tour des pertes opérationnelles, matérielles et de main-d’œuvre.
Ces dernières années, dans la production de batteries de VE, jusqu’à 20% des matériaux ont été mis au rebut et l’énergie a été utilisée de façon inefficace avec 47 kWh nécessaires pour produire 1 kWh d’une cellule de batterie de VE. Seule une meilleure connaissance des opérations peuvent permettre de répondre à ces enjeux.
Le partenariat entre Schneider Electric, Aveva et In-Core apportera une
Travaillez avec nous et vous obtiendrez du cuivre propre et un monde plus propre. Chez nous, pas de tarification au doigt mouillé, mais une formule mathématique qui suit de près les prix sur les marchés internationaux. De plus, nous nous alignons déjà sur la stricte légaslation environnementale europpéenne. Vous êtes donc tout à fait en règle.
plus grande connectivité des données dans le processus de production en assurant la traçabilité des données au niveau des électrodes. La solution de traçabilité In-Core avec Aveva System Platform pour relier les paramètres essentiels à la fabrication des électrodes, à la cellule finale et aux performances du bloc-batterie, fournissant des données pertinentes au bon moment et au bon format pour garantir une vision complète des données. Cette solution aura des conséquences positives: résolution plus rapide des problèmes sur le terrain, réduction des déchets, optimisation de la production et optimisation des matériaux.
A/S de la distribution au détail d'iRobot
Witt Denmark A/S, dont le siège du Benelux se trouve aux Pays-Bas, reprendra la distribution au détail d'iRobot en Belgique, en Allemagne et en Autriche à partir du 1.7.2024. En Scandinavie, Witt est le partenaire de distribution exclusif
d'iRobot depuis 20 ans, et s'est déjà vu attribuer les droits de distribution exclusifs dans les États baltes en 2023. Witt veut soutenir les marchés où elle a repris la distribution de manière optimale. Les équipes actuelles d'iRobot seront entièrement intégrées à Witt Denmark A/S et Witt Benelux et exécuteront leurs fonctions au sein de l'organisation Witt. Claus Tange - PDG Witt Denmark A/S : "Nous nous sentons privilégiés de continuer la relation avec nos clients existants et nous sommes en même temps reconnaissants de la confiance qu'iRobot® a accordée, nous permettant d'offrir ses produits de haute qualité également en Belgique, en Allemagne et en Autriche. Nous sommes convaincus qu'avec la conviction de toutes les personnes impliquées, nous serons encore plus forts ensemble afin de poursuivre le succès d'iRobot". Pour plus d’informations sur iRobot®, veuillez consulter : www.irobot.be
Nous entrons dans une nouvelle période de 5 années de politique européenne. Le nouveau Parlement européen est désormais installé, avec plusieurs nouveaux parlementaires pour notre pays (voir encadré). Ursula von der Leyen a été réélue au poste de présidente de la Commission européenne par ce Parlement européen en pleine période estivale et vient donc d’entamer son deuxième mandat.
Revenons sur les réalisations de l’Union de ces 5 dernières années. Pensons par exemple aux efforts qu’elle a fournis pour déployer rapidement des vaccins dans chaque État membre lors de la lutte contre le Covid-19, ou à son rôle dans le soutien à l’Ukraine après l’invasion russe. Mais si nous ne devions retenir qu’une chose de la politique européenne des cinq dernières années, ce serait tout de même son choix de devenir le premier continent climatiquement neutre d’ici 2050, et les lignes directrices qui ont été définies à cet effet dans le Green Deal.
La Loi sur le climat de 2021 est la transposition de l’objectif du Green Deal dans la législation : la neutralité climatique d’ici 2050, avec comme objectif intermédiaire pour 2030 une réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport au taux d’émissions de 1990. Une série impressionnante d’initiatives législatives ont été prises pour atteindre l’objectif du Green Deal : de l’élimination progressive des voitures à essence et au diesel à partir de 2035 à l’extension et à l’augmentation du prix des droits d’émission de CO2, en passant par la constitution de nouveaux fonds afin d’accompagner la transition. Et n’oublions pas, pour notre secteur de l’électro, la directive « right-to-repair », qui poursuit également une réduction des émissions et de la consommation de matières premières.
Reste à savoir, ce travail de pionnier sur le climat se poursuivra-t-il dans les 5 prochaines années ? La réponse est un « oui » retentissant. Dans les lignes directrices politiques d’Ursula von der Leyen pour 2024-2029, nous pouvons lire ceci : « Nous devons et nous parviendrons à garder le cap nécessaire à la réalisation des objectifs fixés dans le Green Deal européen. »
Toutefois, l’approche doit être revue, notamment pour améliorer la concurrence de l’industrie européenne. À cet effet, la présidente de la Commission promet un Clean Industrial Deal dans les cent premiers jours de son mandat. Elle s’engage également à réduire la facture énergétique pour les entreprises et les ménages, et à constituer une véritable union énergétique. Enfin, les carburants électriques joueront un rôle dans la neutralisation climatique des voitures d’ici 2035.
Par ailleurs, Ursula von der Leyen souhaite aussi œuvrer pour la réduction des charges administratives pour les entrepreneurs, en réduisant la bureaucratie et les obligations de reporting.
Avec Unizo et notre organisation coupole européenne SMEunited, nous avons fortement planché sur la question ces derniers mois, et nous veillerons de près à sa concrétisation dans les prochains mois et années.
Johan Bortier (Unizo)
Les membres belges du Parlement européen 2024-2029
Wouter Beke (CD&V)
Liesbet Sommen (CD&V)
Pascal Arimont (CSP)
Saskia Bricmont (Ecolo)
Sara Matthieu (Groen)
Yvan Verougstraete (Les Engagés)
Benoit Cassart (MR)
Olivier Chastel (MR)
Sophie Wilmès (MR)
Assita Kanko (N-VA)
Kris Van Dijck (N-VA)
Johan Van Overtveldt (N-VA)
Hilde Vautmans (Open VLD)
Estelle Ceulemans (PS)
Elio Di Rupo (PS)
Marc Botenga (PTB)
Rudi Kennes (PVDA)
Gerolf Annemans (Vlaams Belang)
Tom Vandendriessche (Vlaams Belang)
Barbara Bonte (Vlaams Belang)
Bruno Tobback (Vooruit)
Kathleen Van Brempt (Vooruit)
Chaque membre de Nelectra se sait entouré d’une large variété d’installateurs. Chacun doté d’une expertise et d’une expérience qui lui sont propres.
Vous recherchez un sous-traitant ?
Quelqu’un sur qui compter en cas d’urgence (ne serait-ce que temporairement) ? Vous ne disposez pas des compétences nécessaires pour poser un élément ou composant d’une installation ?
Nelectra peut vous aider à trouver un partenaire. Plusieurs membres de Nelectra ont déjà fait appel à ce service. Nous leur avons demandé ce qu’ils en avaient pensé...
Des membres satisfaits
En plus de ses activités de technicien de service et d’installateur de conditionneurs d’air, Steven Juchtmans (Pro & Fixit) dirige une société immobilière. Pour certaines des habitations de son portefeuille, il recherchait un installateur technique spécialisé dans l’installation et l’entretien du système d’alarme et de lutte contre l’incendie de Honeywell. « Après une expérience négative, je voulais absolument une collaboration durable avec une entreprise fiable », nous raconte Steven. Il a sonné à la porte de Nelectra, et nous avons soumis sa demande à notre réseau.
« Grâce à votre intervention, nous avons été mis en contact avec notre nouveau partenaire Patrick Sannen (APS). Cela fait maintenant un an que nous travaillons ensemble », témoigne un Steven Juchtmans satisfait. Et il est tout aussi satisfait de l’assistance du conseiller technique de Nelectra : « Je suis actif dans plusieurs branches et peux donc faire la comparaison : votre service est au top ! »
À la recherche d’une entreprise de confiance
Il y a quelque temps, Peter Van Royen (Van Royen Electro), de Temse, a décidé de ne pas renouveler son agrément de société de sécurité. Afin de ne pas laisser tomber ses clients, il s’est mis en quête d’un collègue fiable. Et il l’a trouvé en MVH Security, qu’il connaissait depuis longtemps et avec qui il était resté en contact grâce au groupe de travail sécurité de Nelectra.
En début d’année, Savat Security recherchait un partenaire pour son service de permanence pour diverses entreprises. « Mon principal objectif était de réduire la charge de travail de mon personnel », explique la gérante Nathalie Van De Walle. « À l’époque, ils devaient assurer un service de permanence toutes les trois semaines, ce qui était très intense. »
Avec l’aide d’un partenaire de confiance, le personnel devrait assurer moins de services de surveillance, qui seraient partagés avec cette autre entreprise. Nelectra a aidé Nathalie dans sa recherche. Il est apparu que trouver une entreprise comparable à Savat Security en termes de position centrale et régionale, ainsi qu’en termes de connaissances du marché, était impossible.
Mais le conseil en or d’un collègue a permis de dénouer ce problème. « Je ne savais pas qu’on pouvait faire appel au central pour assurer une permanence, à faible coût qui plus est », se réjouit cette membre satisfaite de Nelectra. « Nous utilisons désormais ce service, et notre personnel n’a plus à gérer chacun des appels entrants. Par ailleurs, nous avons augmenté nos effectifs. »
Linda Claeys
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Internet:
Retaildate 2024
Lors de notre RetailDate annuel au printemps dernier, Gertjan Slob, Director of Research chez Locatus, est venu donner une conférence sur l’évolution du paysage du commerce de détail, intitulée « De ontwikkelingen van de elektroretail in het Belgische winkellandschap » (L’évolution du commerce de détail en électro dans le paysage commercial belge).
Il a notamment abordé la forte diminution du nombre de points de vente. Si cette évolution devait se poursuivre de la même manière, le dernier détaillant en électro fermerait ses portes le 5 septembre 2037... Mais — heureusement — nous n’en arriverons pas là.
Locatus dispose d’une base de données de tous les commerces de détail dans le monde. Des informations sont ainsi collectées sur les lieux et les passants y sont comptabilisés. Dans notre pays, Locatus propose des rapports sur le comptage des passants dans 40 à 50 villes.
Évolution de 1 à 3 modèles
Gertjan Slob, fils de commerçants, a vu le paysage du commerce de détail changer radicalement au cours de sa vie : « Avec Internet, nous assistons aujourd’hui à une évolution très rapide, mais je tiens à souligner que ce phénomène n’est pas nouveau. Dans les années 1970, le paysage du commerce de détail a également connu une profonde mutation, avec la pression exercée sur le commerce dans les centres-villes et l’arrivée en force des grandes enseignes à la périphérie. Les achats en ligne s’y sont ajoutés ces vingt dernières années.
De nombreux détaillants ont donc du mal à aligner les trois modèles (ville, périphérie, en ligne) : comment servir un client dans les trois catégories ? Comment optimiser cet alignement des modèles afin de réduire les coûts ? C’est ce que l’on appelle le commerce de détail
Comment le commerce de détail a-t-il évolué en Belgique ?
Années 1950 : le commerce de détail est installé dans les centres-villes. Si vous voulez acheter quelque chose, vous allez en ville.
Années 1970 : le commerce de détail migre vers la périphérie des villes. De plus en plus de personnes ont une voiture et se déplacent davantage. Pour les détaillants, c’est l’occasion de quitter les villes, plus difficiles d’accès, et de s’installer à la périphérie où le stationnement est plus aisé. Des grands magasins et des centres commerciaux voient le jour.
omnicanal, qui exige de déterminer où se trouvent les stocks, comment faire parvenir les produits aux clients rapidement et à moindre coût et comment faire en sorte que les clients mécontents soient à nouveau satisfaits (réparation, retour...), au coût le plus bas possible... »
XXIe siècle : arrivée d’Internet. Trois niveaux de shopping apparaissent : le fun shopping en ville, le run shopping lorsque vous voulez acheter quelque chose en vitesse et le sofa shopping, en ligne.
L’évolution du comportement d’achat des consommateurs a entraîné une diminution du nombre de magasins.
Toutefois, le nombre de mètres carrés de surface commerciale ne diminue pas aussi rapidement.
Au début des mesures effectuées par Locatus (2009), notre pays comptait plus de 90 000 petites surfaces commerciales, tous secteurs confondus. Aujourd’hui, ce chiffre est d’à peine 70 000. Ainsi, en l’espace d’une quinzaine d’années, le nombre de surfaces commerciales a diminué de 21 %.
Si nous nous penchons sur le secteur de l’électro, le recul est encore plus marqué : alors que nous avions encore 4 464 surfaces commerciales en 2009, il n’en reste plus que 2 154 cette année. Une réduction d’une bonne moitié.
« Si cette tendance se poursuit à la même vitesse, le dernier commerçant en électro fermera ses portes le 5 septembre 2037 », a déclaré Gertjan Slob, lançant ainsi une onde de choc dans la salle. « Mais je crois qu’il n’en sera rien », relativise-t-il immédiatement. « Je pense que les gens voudront toujours faire du shopping et que la tendance à la baisse devrait finir par s’inverser et se stabiliser dans les années à venir. »
Gertjan Slob appuie ses dires sur l’évolution chez les détaillants qui sont depuis longtemps dévorés par Internet, comme le secteur du jouet, où il constate une certaine stabilisation ces dernières années.
Si nous examinons l’évolution du secteur des cuisines, nous voyons qu’il a connu une diminution beaucoup plus faible du nombre de magasins (10 % seulement).
En revanche, le nombre de mètres carrés a augmenté de 22 %. Ce secteur a donc été beaucoup moins affecté par le commerce électronique.
Quels sont les magasins d’électro qui ont disparu ?
Si nous examinons de plus près la forte diminution du nombre de détaillants en électro, nous constatons que les magasins ne disparaissent pas partout. « À la périphérie des villes, le long des axes commerciaux périurbains, leur nombre a même augmenté », analyse Gertjan Slob. Ce sont surtout les magasins d’électro dans les centres-villes et les endroits isolés qui ont disparu. Il existe également des différences en termes de type de magasin : les magasins indépendants, qui ne sont pas affiliés à un groupement d’achat, subissent principalement les pertes les plus importantes.
Conséquence : des surfaces commerciales inoccupées dans les centres-villes
Le taux d’immeubles vides dans les centres-villes ne cesse d’augmenter, avec une moyenne d’un magasin sur huit actuellement inoccupé. Cela s’explique par les nombreux achats en ligne, mais aussi par l’implantation de centres commerciaux et de zones commerciales à la périphérie des villes.
Le taux de vacuité moyen dans les centres-villes est de 15 %, mais dans de nombreuses villes, la situation est beaucoup plus dramatique, surtout à Charleroi (32 %) et à Maaseik (28 %). D’autres villes disposant d’un grand centre commercial en périphérie connaissent également un taux de vacuité élevé (Sint-Niklaas, Hasselt, Courtrai...).
Linda Claeys
Frozen Moments
Comment les commerces de détail en électro et cuisine ont-ils évolué ?
Évolution du commerce de détail en électro entre 2009 et 2024
• Le nombre de magasins a diminué de plus de moitié, mais la surface commerciale exprimée en mètres carrés n’a diminué que de 14 %.
• Le magasin moyen est passé de 150 m² à 259 m².
• La diminution concerne principalement les centres des villages et des villes, ainsi que la périphérie.
• La plus forte diminution concerne les détaillants indépendants non affiliés à un groupement d’achat.
Évolution du commerce de détail de cuisines entre 2009 et 2024
• Légère diminution du nombre de magasins, mais augmentation de 22 % du nombre de mètres carrés de surface commerciale.
• Le magasin moyen est passé de 331 m² à 452 m².
• Diminution du nombre de magasins dans les endroits isolés, mais augmentation le long des axes commerciaux périurbains et dans les zones commerciales.
• Diminution parmi les indépendants, augmentation parmi les chaînes et les groupements d’achat.
5/9/2037
Fermeture du dernier détaillant en électro
Dans le cadre de son projet de recherche TETRA EnergAI (voir encadré), Howest élabore divers cas sur le thème de l’intelligence artificielle et la gestion de l’énergie. Un de ceux-ci consiste à prédire la consommation et la production d’énergie dans les logements, à l’aide de l’intelligence artificielle (IA). Cet article s’intéresse à l’évolution des possibilités de mesure et de prévision.
Dans le passé, la consommation d’énergie des ménages n’était pas suffisamment flexible pour être contrôlée ou planifiée. L’essor de nouvelles technologies telles que les véhicules électriques, les pompes à chaleur, les panneaux photovoltaïques et les batteries domestiques est en train de changer la donne.
Impact du compteur numérique et du tarif capacitaire
L’introduction du compteur numérique et du tarif capacitaire a également sensibilisé davantage les consommateurs à leur consommation d’énergie. Auparavant, il était difficile pour les ménages de savoir exactement combien d’énergie ils consommaient et à quel moment. Le compteur numérique fournit des données détaillées en temps réel, ce qui permet aux consommateurs de visualiser leurs habitudes de consommation et de prendre des décisions mieux éclairées pour optimiser leur consommation d’énergie.
Le tarif capacitaire, introduit le 1er janvier 2023 par la VREG (régulateur flamand des marchés du gaz et de l’électricité), a entraîné des modifications considérables de la consommation d’énergie des ménages. Auparavant, la facture d’électricité dépendait principalement de la quantité d’électricité consommée (kWh). Le tarif capacitaire tient désormais aussi compte des pics de consommation, c’est-à-dire de la quantité d’électricité consommée au même moment.
Le but du tarif capacitaire est d’encourager les consommateurs et les entreprises à répartir leur consommation et à éviter les pics.
Pour les propriétaires de panneaux solaires (panneaux photovoltaïques), l’arrivée du compteur numérique et des tarifs d’injection associés a impliqué un grand changement. Alors que l’ancien compteur tournant à l’envers permettait d’injecter l’énergie excédentaire dans le réseau sans coût direct, le compteur numérique enregistre séparément la quantité d’électricité prélevée et la quantité injectée.
Augmenter l’autoconsommation
Les personnes qui souhaitent utiliser leurs panneaux photovoltaïques de manière optimale peuvent adopter différentes
stratégies pour augmenter leur autoconsommation :
• utiliser des appareils intelligents tels que lave-linge, lave-vaisselle et chauffe-eau électrique. En faisant fonctionner ces appareils uniquement aux moments où les panneaux solaires produisent le plus d’énergie, les ménages peuvent augmenter leur autoconsommation.
• installer une batterie domestique permet de stocker l’énergie excédentaire en vue d’une utilisation ultérieure, ce qui réduit la dépendance à l’égard du réseau et accroît l’autosuffisance.
• utiliser des thermostats intelligents et des systèmes de gestion de l’énergie. Les ménages peuvent ainsi mieux adapter leur consommation d’énergie à la production de leurs panneaux solaires.
• mettre en place de petites adaptations de la vie quotidienne, comme cuisiner ou passer l’aspirateur pendant les heures d’ensoleillement, afin de consommer l’énergie produite.
Les ménages qui possèdent un compteur numérique ou un EMS (Energy Management System) disposent d’un ensemble de données chronologiques sur leur consommation électrique. Pour prédire la consommation des ménages, un modèle LSTM (Long Short-Term Memory), par exemple, peut être utilisé.
Un modèle LSTM est un type de réseau de neurones récurrent (RNN, Recurrent Neural Network) spécialement conçu pour traiter des données séquentielles et reconnaître des modèles sur de plus longues périodes. Voici un aperçu du fonctionnement d’un modèle LSTM avec des neurones :
• Cellules et portes : une LSTM se compose de cellules qui stockent des informations à travers le temps. Chaque cellule possède trois portes : la porte d’entrée, la porte de sortie et la porte d’oubli. Ces portes régulent le flux d’informations qui entre dans la cellule et qui en sort.
• Porte d’oubli : détermine quelles informations doivent être supprimées de l’état de la cellule. Le modèle peut ainsi oublier les informations non pertinentes.
• Porte d’entrée : détermine quelles nouvelles informations doivent être ajoutées à l’état de la cellule. Les nouvelles informations importantes sont ainsi stockées.
• Porte de sortie : détermine quelles informations de l’état de la cellule sont utilisées pour générer la sortie finale.
Grâce à ces mécanismes, un modèle LSTM peut apprendre efficacement à partir de données séquentielles et reconnaître des modèles qui s’étendent sur des périodes plus longues.
Prudence face aux prévisions trop générales
Cependant, il n’est pas si simple de prédire les habitudes de consommation des ménages, pour les raisons suivantes :
• La demande d’électricité des ménages est généralement très variable. En effet, leur modèle de consommation dépend de divers paramètres, notamment le télétravail, la composition et le nombre de personnes du ménage et le type d’appareils électriques utilisés.
• Différents facteurs tels que le type de chauffage, la méthode de chauffage de l’eau sanitaire, la possession d’un véhicule électrique et la présence de panneaux solaires entrent en jeu. Un ménage possédant un chauffe-eau de nuit consomme autrement qu’un ménage disposant d’un chauffage central au gaz.
• En outre, aucun ménage ne consomme toujours de la même façon. Selon l’emploi du temps, un ménage peut, par exemple, décider de cuisiner une heure plus tôt ou plus tard. Les différences plus marquées par rapport aux
Les entreprises sont de plus en plus conscientes de la nécessité d’une numérisation poussée pour leur croissance, leurs innovations et l’amélioration de leurs processus commerciaux. Étant donné la forte augmentation des coûts de l’énergie et le besoin toujours plus pressant d’améliorer l’efficacité énergétique, les entreprises sont de plus en plus demandeuses d’un soutien lors de leur transition énergétique, pour éviter un coût accru dans une économie hautement compétitive.
L’intelligence artificielle peut apporter une solution. Les entreprises ignorent encore trop souvent ce que l’IA peut leur apporter concrètement, et pensent que ce serait trop complexe à leur échelle. En outre, les PME n’ont souvent pas les connaissances nécessaires et/ou manquent de temps pour s’attaquer à l’optimisation énergétique par la collecte et l’analyse approfondie de données énergétiques. Par conséquent, ces entreprises ne perçoivent pas la valeur ajoutée des outils d’intelligence artificielle.
Avec le projet TETRA EnergAI, axé sur l’énergie et l’intelligence artificielle, Howest entend soutenir les PME et leur permettre de poser lees bons choix dans la transition numérique. Ce projet vise à combler le fossé entre le monde
habitudes, par exemple en raison d’un changement dans la composition du ménage, de vacances, etc., sont moins prévisibles.
• La consommation des ménages suit des cycles quotidien, hebdomadaire et saisonnier.
• Si nous comparons les prévisions de la consommation d’un ménage à la consommation réelle, nous constatons que la prévision des pics et des creux est toujours sous-estimée. Les prévisions peuvent suivre la tendance des habitudes de consommation, mais elles ne sont pas très précises.
Compte tenu de la faible précision des prévisions concernant les ménages, les algorithmes basés sur l’apprentissage automatique sont moins performants qu’un algorithme plus classique. Plus un ménage compte de compteurs partiels ou de LCT (Low Carbon Technologies : pompe à chaleur, borne de recharge pour véhicule électrique, panneaux photovoltaïques, batterie...), plus les prévisions sont précises et plus un Energy Management System sera utile.
Henk Bostyn (Lector ENM Howest)
de la recherche et celui de l’entreprise.
Dans ce cadre, Howest organise fin septembre un événement sur le thème de l’intelligence artificielle et l’énergie au centre Snowball, à Harelbeke.
Nelectra est un partenaire important de ce projet. Notre fédération sectorielle a pour rôle d’assister et de soutenir ses membres dans la mise en œuvre d’installations électriques dans le cadre de la transition énergétique.
Le transfert de technologie ne peut réussir que s’il a lieu dans les deux sens. Les hautes écoles et les universités apportent leurs connaissances théoriques, et les membres de Nelectra, quant à eux, apportent des applications pratiques aux comités d’accompagnement. La théorie peut ainsi être mise en lieu avec la pratique quotidienne de nos entrepreneurs Nelectra. Cette approche permet à Nelectra de renforcer la confiance des consommateurs dans la transition énergétique et dans les applications techniques et technologiques.
Les résultats du projet TETRA et des consultations engagées sont également présentés au groupe de travail installation de Nelectra. Pieter Feys, membre du conseil d’administration de Nelectra, assure le suivi de ce projet.
Lors de notre visite à Light+Building qui a eu lieu plus tôt cette année, nous avons pu assister à des développements remarquables qui façonneront davantage l'éclairage futur. La technologie LED, en particulier, fait des progrès significatifs. Par exemple, des mesures importantes ont été prises pour rapprocher de plus en plus le spectre LED de la courbe idéale de la lumière naturelle. De plus, nous avons découvert les LED à haut rendement et l'éclairage circadien, une application LED remarquable.
Les fabricants de LED font tout leur possible pour rapprocher le spectre des LED de la courbe idéale de la lumière naturelle. Cela est particulièrement visible avec les LED SunLike. La présence du spectre rouge est ici considérablement plus intense qu'avec les LED conventionnelles.
Le test de R9 avec un spectromètre a été remarquable, dans lequel les LED SunLike ont obtenu un score de pas moins de 90%. Par rapport à seulement 10% des LED conventionnelles, on peut parler d'une amélioration vraiment révolutionnaire. Cette évolution présente des avantages tangibles pour diverses applications, telles que l'amélioration du rendu des couleurs, en particulier pour les objets qui présentent du rouge. Cependant, il est important de se rappeler que ces améliorations s'accompagnent d'une diminution de l'efficacité, bien que ces LED atteignent toujours un respectable 120lm/W.
LED à haut
Un autre développement notable est l'essor des LED à haut rendement. Les LED disponibles dans le commerce atteignent désormais facilement des rendements de plus de 200 lm/W, ce qui représente un énorme bond en avant par rapport aux générations précédentes. Cette amélioration de l'efficacité promet non seulement des économies d'énergie, mais ouvre également de nouvelles possibilités pour des solutions d'éclairage innovantes.
Eclairage circadien
Une application fascinante de la technologie LED est l'éclairage circadien, également connu sous le nom de lumière biodynamique.
Cet éclairage se rapproche de notre horloge biologique, qui joue un rôle crucial dans la régulation des hormones telles que la mélatonine, le cortisol et la sérotonine.
Un certain nombre de fabricants de LED de premier plan se concentrent sur cette tendance en développant des LED spécifiques dont le spectre est déplacé vers des couleurs bleu-violet. Une intensité plus élevée de lumière bleu-violet nous permet de rester attentifs l'après-midi. Au fur et à mesure que la journée avance, le spectre passe au rouge, ce qui nous prépare à terminer la journée et favorise une meilleure nuit de sommeil.
Un avenir prometteur
Ces avancées dans la technologie LED promettent non seulement d'améliorer la qualité et l'efficacité de l'éclairage, mais ouvrent également de nouvelles possibilités pour promouvoir notre bien-être et notre confort dans divers environnements, depuis les bureaux jusqu’aux maisons et aux espaces publics. En mettant l'accent sur l'innovation, l'avenir de l'éclairage LED reste brillant et passionnant.
Wouter Wissink (Conseiller en technologie Volta)
Bewegingssensoren
Gestion de l’éclairage sans fil et économe en énergie
SG Connect offre une solution de gestion de l’éclairage touten-un, facile à installer et à utiliser, qui répond aux besoins des petits comme des grands bâtiments. Sa technologie sans fil et sa flexibilité en font un choix évolutif pour différents types d’installations.
Daglichtsensoren
Bewegingssensoren
énergétique des capteurs
La détection de mouvement et le contrôle de la lumière du jour sont automatiquement contrôlés par le capteur intégré. Ces fonctions font de SG connect une solution économe en énergie.
Flexible et évolutif pour l’expansion
Daglichtsensoren
Sans fil grâce à Bluetooth et ZigBee
En interne, les luminaires communiquent via Zigbee. L’application SG Commissioning utilise le Bluetooth lors de la configuration.
SG connect convient à différents environnements, qu’il s’agisse de petits projets commerciaux tels que des bureaux, des bureaux paysagers et des couloirs ou de projets à grande échelle tels que des établissements de santé, des écoles et des entrepôts. L’évolutivité est un facteur important à cet égard.
Configuration facile
La facilité de configuration est la clé, faisant d’un smartphone le seul outil dont l’installateur a besoin.
sg-as.com/fr-be/sg-connect
Un des effets négatifs les plus reconnaissables des supraharmoniques est qu’elles génèrent un bourdonnement ou un sifflement audible des utilisateurs. Cet article explore plus en détail la relation entre les amplitudes et les fréquences des supraharmoniques et le spectre sonore, le seuil d’audition et la sensibilité humaine.
Cause
Un bourdonnement ou un sifflement audible est l’un des problèmes les plus fréquents causés par les émissions supraharmoniques. En effet, contrairement aux interférences électromagnétiques, ce son est perceptible pour les humains. Il est généralement causé par un convertisseur électronique de puissance, car la fréquence de commutation (2 kHz-50 kHz) de beaucoup de ces appareils chevauche la plage audible (20 Hz-20 kHz). Les chargeurs de véhicules électriques, les onduleurs photovoltaïques connectés au réseau, l’éclairage et les alimentations à découpage (SMPS) peuvent être à l’origine d’un bourdonnement audible. La commutation électronique de puissance n’est que le déclencheur du son. Celui-ci nécessite une conversion du signal électrique de haute fréquence en une force mécanique, ce qui peut créer des oscillations mécaniques et entraîner un bruit audible si un composant de grande taille ou un boîtier vibre, par exemple.
L’actionneur est généralement un condensateur ou une bobine. Dans le cas d’une bobine, différents effets physiques peuvent jouer un rôle. Deux principes interviennent ici. La magnétostriction est produite par des champs magnétiques variables dans les matériaux ferromagnétiques. L’orientation des dipôles magnétiques dans le matériau ferromagnétique entraîne une variation de sa longueur d’environ 1 à 10 μm par mètre, avec une fréquence simple ou double de l’excitation. Cet effet entraîne le bourdonnement des transformateurs à la fréquence double de celle du réseau. La fréquence double est due au fait que le matériau se dilate sous l’action à la fois d’un flux positif et d’un flux négatif. Si, en plus de la fréquence fondamentale, une autre fréquence (plus élevée) est superposée au signal, elle n’apparaît pas comme une fréquence double dans le spectre sonore.
Le principe magnétodynamique repose sur la force de Lorentz. Comme les boucles de cuivre se trouvent dans un champ (de fuite) magnétique, un effet de force est créé sur celles-ci. Il peut en résulter une oscillation mécanique des boucles du noyau. Cet effet se produit lorsque les boucles ne sont pas fixées solidement. Dans le cas d’un condensateur, plusieurs mécanismes de conversion sont possibles. L’effet piézoélectrique inverse se produit principalement dans le matériau diélectrique des condensateurs en céramique. L’électrostriction crée également des vibrations mé-
caniques dans d’autres types de condensateurs. Dans les deux cas, le matériau diélectrique se déforme mécaniquement sous l’action d’un champ électrique, mais la cause physique est différente. Le condensateur peut osciller à la fréquence d’injection des émissions supraharmoniques ou à la double fréquence.
Niveau de pression acoustique
Le niveau de pression acoustique Lp (ou SPL, sound pressure level) est une mesure de la pression d’une onde sonore par rapport à une valeur de référence. Il est exprimé en décibels (dB) :
où p est la pression acoustique efficace (RMS) et p0 est une valeur de référence. La valeur de référence est normalement de 20 µPa, ce qui est considéré comme la limite de l’ouïe humaine moyenne. Une conversation ordinaire à 1 mètre de distance a un Lp de 40 à 60 dB. Des lésions auditives peuvent survenir dès 85 dB.
Niveau de pression acoustique et sensibilité de l’ouïe humaine
Non seulement la pression acoustique, mais aussi la fréquence, sont importantes pour déterminer l’impact sur l’humain. Normalement, la gamme de fréquences que nous pouvons entendre va de 20 Hz à 20 kHz. Cependant, l’oreille humaine n’est pas aussi sensible à toutes les fréquences.
La corrélation entre l’ouïe humaine et la fréquence est représentée par des courbes d’égale « intensité sonore ». Cette courbe d’équivalence est une mesure du LP en fonction de la fréquence, lors de laquelle un sujet perçoit la même intensité sonore en présence de sons purs et stables. La figure 1 montre que les basses fréquences nécessitent un niveau de pression acoustique plus élevé que les hautes fréquences. La gamme de fréquences la plus sensible se situe entre 2 et 5 kHz et le niveau le plus bas que l’humain peut entendre se situe généralement entre 3 et 4 kHz. En d’autres termes, le domaine supraharmonique peut déjà produire des sons audibles à de très faibles niveaux de pression acoustique.
Fig. 1 Limites de l’ouïe humaine en fonction de la fréquence
Pour tenir compte de cette dépendance de l’humain à la fréquence, les composantes spectrales sont pondérées. Les hautes fréquences pèsent ainsi plus lourd que les basses fréquences, car l’oreille est plus sensible aux plus hautes fréquences. En général, la fonction de pondération A est appliquée à cette fin, ce qui permet de mesurer les dB (A).
Corrélation entre le niveau de pression acoustique et les supraharmoniques
La relation entre le niveau sonore et les amplitudes des supraharmoniques a été documentée dans plusieurs études (Fig. 2). L’augmentation de l’amplitude des supraharmoniques entraîne une augmentation du niveau sonore (pression acoustique). Pour une fréquence fixe des supraharmoniques (f1, f2, f3), il existe une relation linéaire entre l’amplitude de la tension des supraharmoniques appliquée et l’amplitude de la pression acoustique, certes dans certaines limites du système physique. Le degré d’augmentation (pente de la courbe) dépend cependant de la fréquence. De nombreux paramètres entrent en jeu. La tension appliquée est fixe, mais le courant est déterminé par l’impédance qui dépend de la fréquence. Cependant, même si le courant est constant, la pente reste dépendante de la fréquence, car les paramètres mécaniques (amortissement, fréquence propre) du système exercent également une influence. Des études montrent que les modes de fonctionnement des appareils ont aussi un impact (veille, charge partielle ou nulle...).
augmentation. Un bruit Lp de 10 dB à 20 dB peut être gênant dans certaines circonstances (la nuit, par exemple). Un Lp supérieur à 20 dB est toujours perceptible et peut être dérangeant. Nous trouvons dans la littérature l’exemple d’une table de cuisson à induction qui produisait un sifflement dont les fréquences dominantes se situaient aux alentours de 5 kHz et 10 kHz. La mesure de la tension sur le réseau du client résidentiel a montré que la cause était le convertisseur de fréquence d’une fraiseuse CNC située à 250 mètres de distance. L’émission de 0,6 V à 5 kHz produisait un Lp de 54 dB et l’harmonique de commutation à 10 kHz, encore 43 dB. D’autres problèmes ont été rapportés avec des combinaisons de pompes à chaleur et de tables de cuisson à induction, de chargeurs de véhicules électriques et de systèmes UPS.
Comme nous l’avons déjà signalé, pour qu’un bruit soit produit, un déclencheur (fréquence de commutation) et un actionneur sont nécessaires. Une distinction peut être faite entre les appareils de commutation qui sont à l’origine du bruit (problème d’émission primaire) et les appareils qui génèrent du bruit à cause d’un autre appareil de commutation connecté au même réseau (problème d’émission secondaire). Dans le cas d’une émission primaire, l’utilisateur a peu d’influence sur la fréquence de commutation. Les entraînements électriques, dont la fréquence de commutation peut être modifiée, constituent une exception. La résolution du problème se limite donc à atténuer mécaniquement les vibrations, par exemple du boîtier, ou à isoler l’appareil. Une autre solution évidente consiste à augmenter la distance par rapport à l’appareil. Comme la pression acoustique est inversement proportionnelle à la distance, multiplier par deux la distance entre l’appareil et l’utilisateur (de d1 à d2) entraîne une réduction de 6 dB :
amplitude des supraharmoniques de fréquence (V)
Problèmes associés
Le bruit audible peut avoir un impact important sur la santé humaine. Une exposition prolongée peut entraîner une perte d’audition et l’apparition d’acouphènes. Les bruits dont il est question ici ne sont pas très forts, mais dans les environnements calmes, ils peuvent notamment causer des troubles du sommeil. Des mesures effectuées sur des produits commerciaux montrent que 16 % des appareils génèrent un niveau de bruit problématique dans l’environnement dans lequel ils sont utilisés.
Le nombre de plaintes concernant des bruits dérangeants est en
En ce qui concerne les émissions secondaires, il y a deux possibilités. Les vibrations proprement dites peuvent être atténuées, mais il est également possible de s’attaquer à la cause, c’est-à-dire limiter les supraharmoniques dans le réseau. Pour cela, il faut identifier l’émetteur et filtrer ou modifier l’appareil source de la perturbation.
Le Pr Jos Knockaert est attaché à l’Université de Gand, campus de Courtrai — Groupe de recherche Lemcko. Il est spécialisé dans la CEM, l’électronique de puissance et les machines électriques
Les entreprises n’y échappent plus. La protection de vos informations numériques contre les auteurs de phishing et d’autres individus — souvent organisés — aux intentions malveillantes est désormais essentielle. Aujourd’hui, ne pas s’en préoccuper n’est plus une option. Dans cet article, nous vous expliquons pourquoi il vous faut une stratégie numérique solide, axée sur la sécurité des informations.
La numérisation et l’importance croissante de l’informatique dans notre secteur nous rendent de plus en plus sensibles à la confidentialité, à l’intégrité et à la disponibilité (concepts rassemblés sous l’acronyme CID) des informations. Cela vaut à la fois pour les informations internes à votre organisation et pour les installations et/ou appareils que vous configurez et gérez chez vos clients. En outre, les informations sont traitées à une échelle toujours plus grande et les données et/ou les informations sont souvent échangées avec des tiers. Pensez notamment aux données des clients, aux photos et vidéos, aux mots de passe, aux identifiants VPN et aux données de réseau. Autant d’informations qui peuvent être très précieuses tant pour les particuliers que pour les entreprises et donc, potentiellement intéressantes pour les personnes mal intentionnées. Bien entendu, vous ne voulez pas que des informations concernant
vos clients, vos collaborateurs ou votre entreprise soient divulguées. C’est pourquoi la sécurité des informations n’est pas à prendre à la légère. Des ressources informatiques sûres, fiables et performantes sont indispensables, tout comme la prise de conscience de la valeur des informations et l’adoption d’un comportement approprié. En outre, il en va de votre devoir de tenir compte de la protection de la vie privée et de la cybersécurité dans le cadre de votre propre stratégie.
Principes de sécurité fondamentaux
Pour sécuriser efficacement les informations chez vos clients ou en interne, les mesures, processus et programmes de protection peuvent tous être ramenés à trois principes de sécurité fondamentaux, à savoir la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité, également connus comme la « triade CID ». Tous les mécanismes, mesures et contrôles de sécurité appliquent un ou plusieurs de ces principes.
Disponibilité
La disponibilité englobe l’accessibilité, la continuité et la résistance des données. Les systèmes et les données sont-ils à la disposition des utilisateurs aux moments où ceux-ci en ont besoin ? Pour en garantir la disponibilité, de nombreuses mesures existent : pare-feu, plans de rétablissement après sinistre, sauvegardes, etc.
La disponibilité dans la pratique :
• Que se passe-t-il si vous n’avez plus accès aux informations de
votre suite ERP, de votre suite de comptabilité, de vos dessins techniques, du code source de vos installations domotiques ou de vos PLC, etc. ? Cela peut être la conséquence de la corruption soudaine de vos données, de la défaillance inattendue de votre serveur ou de votre ordinateur portable, de l’arrêt des activités de votre fournisseur de services cloud, de la perte (ou du vol) d’un support de données (clé USB, ordinateur portable...) ou d’une erreur de manipulation d’un appareil, effaçant accidentellement une grande quantité d’informations.
• Quel est votre plan d’urgence en cas de panne d’Internet ? Dans une telle situation, votre terminal bancaire et votre caisse fonctionnent-ils encore, pouvez-vous encore passer des commandes ou accéder à vos e-mails... ?
• Avez-vous noté les mots de passe des applications critiques sur un bout de papier, désormais introuvable ?
• Que se passe-t-il si votre ordinateur est piraté et que vous ne pouvez récupérer vos données (à en croire les hackers) que contre une rançon faramineuse ?
• Que se passe-t-il si l’ordinateur portable d’un de vos techniciens tombe en panne ou est volé ? Combien de temps vous faut-il pour lui fournir une solution opérationnelle ?
Quelques conseils pour commencer :
• Sauvegardez vos différentes sources de données. Et ne manquez pas de vérifier ces sauvegardes. Il serait
fort dommage de constater que votre super solution de sauvegarde ne fonctionne plus depuis deux ans. Faites-vous conseiller par un partenaire en informatique sur les différentes options de sauvegarde.
• Équipez vos appareils de protection END-POINT.
• Un pare-feu sur le réseau de vos clients ou votre propre réseau, c’est très bien. Cependant, il ne sert à rien d’investir dans un pare-feu si le nom d’utilisateur et le mot de passe sont « admin » et « admin ».
• En outre, toutes les mises à jour doivent être installées en temps voulu sur votre routeur, votre pare-feu, vos serveurs, vos PC, vos caméras, vos NVR, etc.
• Si l’accès à Internet est essentiel pour la continuité de votre organisation, prévoyez aussi une solution de secours, par exemple une deuxième connexion à Internet auprès d’un autre fournisseur ou un modem 4G/5G.
• Élaborez un plan d’urgence pour faire face aux conséquences du phishing, des logiciels malveillants et des ransomwares. Vous éviterez ainsi des coûts élevés en cas de dommages ou si des personnes malintentionnées parviennent à s’emparer de vos informations.
• Contactez votre compagnie d’assurance pour des conseils, éventuellement.
Intégrité
L’intégrité décrit la qualité des données, le fait qu’elles soient telles que vous les avez créées, exactes et complètes. Toute modification non autorisée des données (intentionnelle ou accidentelle) met en péril l’intégrité des données. Toutes les mesures visant à protéger l’exactitude et l’exhaustivité des informations relèvent donc de ce principe.
L’intégrité dans la pratique :
• Est-ce que tout le monde, dans votre entreprise, peut modifier les données des clients, le code source et/ou des configurations des clients, les dessins techniques, les documents, etc. ?
• Un client peut-il modifier lui-même un mot de passe principal et, dans l’affirmative, est-il au courant des
conséquences et des responsabilités qui en découlent ?
• Lorsque vous recevez un e-mail d’un expéditeur que vous connaissez (une personne ou une entreprise), cliquez-vous sans réfléchir sur la pièce jointe et faites-lui-vous aveuglément confiance ?
Quelques conseils pour commencer :
• Introduisez le principe de gestion des versions afin de toujours pouvoir revenir aux versions précédentes d’un fichier modifié.
• Tout comme pour la « disponibilité », la sauvegarde est d’une importance capitale pour l’intégrité.
Des ressources informatiques sûres, fiables et performantes sont indispensables, tout comme la prise de conscience de la valeur des informations et l’adoption d’un comportement approprié.
• Assurez-vous de biens gérer les droits d’accès et autres autorisations afin que les informations ne soient accessibles qu’aux personnes qui en ont besoin. Pensez à faire la distinction entre le droit de lecture, le droit d’écriture et le droit de gestion.
• Installez un bon antivirus. Il arrive que vos données (et vos sauvegardes) soient corrompues des semaines ou des mois avant que les dégâts ne soient visibles. Faitesvous conseiller par un partenaire informatique.
• Vérifiez toujours soigneusement l’adresse de l’expéditeur et exercez votre esprit critique. En cas de doute sur le contenu, sur l’adresse électronique ou sur une pièce jointe d’un e-mail, contactez l’expéditeur directement par téléphone ou en
rédigeant un nouvel e-mail, sans répondre à celui reçu.
Confidentialité
La confidentialité, ou l’exclusivité, comme certains la désignent, fait référence à l’accessibilité des informations. Qui peut accéder à quelles informations ?
La confidentialité concerne donc toutes les mesures visant à garantir un niveau de confidentialité suffisant.
La confidentialité dans la pratique :
• Votre WiFi est-il bien sécurisé ? Tout le monde peut-il accéder à votre réseau invité et comment est-il séparé de votre réseau principal ?
• Au restaurant, vous connectez-vous au réseau gratuit sans réfléchir ou utilisez-vous votre 4G/5G ?
• Utilisez-vous le même mot de passe pour tout, notez-vous tous vos mots de passe et les rangez-vous dans le tiroir de votre bureau, utilise-vous toujours le même modèle pour vous en souvenir facilement ?
• Tous les membres de l’équipe utilisent-ils le même nom d’utilisateur et le même mot de passe pour se connecter à la boutique en ligne de vos fournisseurs ?
• Lorsqu’un client souhaite voir ses caméras à distance, utilisez-vous la redirection de port ?
Quelques conseils pour commencer :
• Divisez le réseau en différents segments, tant chez vos clients que dans vos locaux. Faites la distinction entre les réseaux audio et vidéo, les serveurs, l’administration de votre équipement réseau, les postes de travail, le réseau invité,
la téléphonie, la sécurisation des caméras, le contrôle d’accès, les techniques du bâtiment, etc.. Des VLAN peuvent être utilisés à cet effet et le pare-feu assurera un routage sécurisé. Pour ce faire, les appareils actifs du réseau doivent toutefois le supporter.
• Utilisez un coffre-fort numérique pour vos mots de passe. La plupart des outils de ce type peuvent également générer des mots de passe aléatoires très complexes. N’hésitez pas à utiliser cette fonctionnalité.
• Utilisez des mots de passe uniques pour chaque site et chaque application. Il est également préférable que chacun de vos collaborateurs utilise un nom d’utilisateur et un mot de passe uniques sur la boutique en ligne de vos fournisseurs.
• Évitez autant que possible de vous connecter à un réseau WiFi public, privilégiez la 4G/5G.
• Utilisez l’authentification à deux facteurs (2FA) pour vous connecter à des plateformes critiques pour l’entreprise, telles que votre boîte mail, les documents et fichiers partagés, les boutiques en ligne des fournisseurs, etc.
• Si un client vous demande de pouvoir gérer son installation à distance, fournissez-lui un VPN,
avec différents utilisateurs et mots de passe et, de préférence, une journalisation de son utilisation.
• Soyez critique lors de l’achat de matériel informatique, de caméras, etc. L’équipement est-il sécurisé et votre fournisseur peut-il garantir que les données seront en sécurité sur sa plateforme cloud ?
• Soyez prudent lorsque vous utilisez des supports de données mobiles tels que des clés USB ou des cartes SD. Faites preuve d’une grande prudence et n’insérez pas la première clé USB venue dans votre PC.
• Prévoyez un espace sécurisé pour vos archives (numériques et analogiques). Assurez-vous que votre infrastructure informatique centrale est toujours sécurisée (et isolée).
Cependant, même si vos informations et votre infrastructure sont correctement sécurisées, le comportement de vos collaborateurs ou de vos clients joue un rôle extrêmement important dans la garantie de la sécurité des données. Ne sous-estimez jamais la sensibilisation. Vous pouvez élaborer une politique, mettre en place un système de gestion et prendre toutes sortes d’autres mesures, tant que vos collaborateurs n’agiront pas comme vous l’entendez
et ne comprendront pas l’importance de la protection des informations, vous n’obtiendrez jamais l’effet escompté. Tous les membres d’une organisation doivent être impliqués dans la sécurité des informations et que celle-ci devienne aussi naturelle que d’autres disciplines. Intégrer la sécurité des informations dans les activités quotidiennes, afin que tout le monde en soit conscient, est un véritable art (ou un défi).
Cet article est principalement destiné à vous inspirer et n’a pas pour vocation de fournir une réponse définitive aux défis majeurs en matière de cybersécurité et de sécurité des informations. Ce sujet évolue constamment et de nouveaux risques apparaissent chaque jour. Dresser l’inventaire et procéder à une analyse des risques est déjà un premier pas.
Vous pouvez aussi vous aider de normes, telles qu’ISO 27001, une norme internationale relative à la sécurité des informations. Ces cadres formels vous aideront à aborder la sécurité des informations de manière structurée.
Le site du Centre pour la Cybersécurité Belgique est également utile : https:// ccb.belgium.be
Pieter Feys
Connaissez-vous nos présidents ? Ces personnes qui font de leur mieux — et ce, souvent dans l’ombre — pour que Nelectra incarne une fédération vivante et intéressante et qui contribuent de près à nos nombreuses initiatives. Il y a en effet de fortes chances que vous les ayez déjà croisés et que vous ayez échangé avec eux.
Mais qui est la personne qui se cache derrière le professionnel ? Que fait-elle de son temps libre et qu’est-ce qui la tient éveillée la nuit ?
La dernière page d’ElectroVision est consacrée à nos présidents, que nous vous présentons un par un. Ce mois-ci, c’est au tour de Patrick Boydens, président provincial du groupe de travail Anvers.
Quelle est la première chose que vous faites au réveil ?
Lire les journaux, car j’ai besoin de ma dose quotidienne d’actualités pour fonctionner. Je suis un « news-addict », curieux de tout.
Quel film vous a impressionné dernièrement ? Et pourquoi ?
Killers of the Flower Moon. J’ai apprécié le caractère historique, mais encore plus la mise au jour d’injustices oubliées. L’injustice me touche toujours de plein fouet et me pousse à agir.
Quelle est selon vous votre qualité la plus importante ?
Je pense de manière très analytique. J’ai dès lors des facilités à voir clair dans la plupart des situations.
Que faites-vous de votre temps libre ?
J’adore faire du sport. Ces derniers temps, je marche beaucoup et je pars à la découverte, par exemple de sentiers différents, de fleurs inconnues et d’animaux qui détalent. C’est un autre aspect de ma curiosité.
De quelle réalisation êtes-vous fier ?
Depuis l’enfance, j’ai une affinité pour les sports de toutes sortes (athlétisme, football, handball...). Dans ma carrière professionnelle, j’ai poursuivi dans cette voie en rendant le sport le plus agréable possible pour les autres. D’abord en aménageant des terrains de sport et maintenant, en y installant des éclairages.
Qu’est-ce qui vous fait sourire ?
Les clients et les utilisateurs satisfaits (les joueurs des terrains que j’éclaire).
Que vouliez-vous faire plus tard, lorsque vous étiez petit ?
Professeur de mathématiques. Mais quand j’y repense aujourd’hui, c’était sans aucun doute parce qu’il y avait beaucoup de vacances et de temps libre. Cela laissait beaucoup de place pour le sport !
Imaginez que vous soyez obligé de changer de travail demain : que feriez-vous ?
Journaliste d’investigation, car l’écriture me vient facilement et, comme je l’ai déjà dit, je suis très curieux. Je suis toujours avide de savoir comment tout fonctionne et de connaître les stratégies derrière les décisions.
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