4 minute read
Office français de la biodiversité (OFB)
PUBLI-COMMUNIQUÉ
Advertisement
L’OFFICE FRANÇAIS DE LA BIODIVERSITÉ (OFB) AUX CÔTÉS DE PORTEURS DE PROJETS ANTILLAIS
Pour soutenir, mobiliser et accompagner les acteurs ultramarins, l’Office français de la biodiversité déploie des dispositifs adaptés aux enjeux des territoires. La Solidarité Inter-Bassin et le programme Te Me Um proposent des financements spécifiques pour les outre-mer, notamment aux Antilles où des projets novateurs peuvent ainsi voir le jour.
LA SOLIDARITÉ INTER-BASSINS (SIB)
Parmi ses leviers d’intervention en outre-mer, l’OFB consacre chaque année une importante enveloppe pour le financement d’infrastructures en eau potable et assainissement collectif : 22 millions d’euros par an en moyenne. Au total, ce sont plus de 200 millions d’euros qui ont été engagés entre 2008 et 2018 sur l’ensemble des territoires ultramarins pour garantir la solidarité financière entre les bassins hydrographiques de métropole et des outre-mer.
En tant qu’établissement dédié à la protection de la biodiversité, l’ambition est en premier lieu de tendre vers l’amélioration de la qualité des eaux terrestres, littorales et marines ainsi que celle de l’état de santé des écosystèmes associés. Les outre-mer souffrent globalement de systèmes d’assainissement défectueux, non conformes ou parfois inexistants : face à l’urgence, les moyens se renforcent pour soutenir la mise en œuvre des travaux.
DES OISEAUX DE PARADIS POUR ASSAINIR LES EAUX DU DIAMANT
En Martinique, dans la commune du Diamant, une station d’épuration a été déployée selon une filière d’assainissement innovante : les eaux usées sont filtrées grâce à un lit planté de végétaux, en l’occurrence ici des oiseaux de paradis (voir à ce sujet dans l’e-mag n°10 l’article de l’ODE Martinique).
Comme nous l’explique Odile Cruz de la direction des Outre-mer à l’OFB : « C’est un système à privilégier pour les stations de petites tailles. Les résultats sont très probants et la technicité d’exploitation est bien plus facile à mettre en œuvre. » Ce site pilote a été financé en 2015 par l’OFB dans le cadre de la SIB à hauteur de 40 % du budget total.
LES COUPS DE POUCE DU PROGRAMME TE ME UM
Depuis plus de 10 ans, le programme Terres et Mers Ultramarines (Te Me Um) est déployé outre-mer pour soutenir les réseaux locaux des acteurs de la biodiversité. Chaque année ou presque, 3 appels à projets sont lancés pour aider les associations, les collectivités et structures publiques à initier de nouvelles actions
ou à se former en réalisant des compagnonnages. En 2021, 43 projets ont été financés dans les territoires ultramarins, dont 36 micro-projets pour des montants de 10 000 € maximum par projet. Des « coups de pouce » notamment appréciés par les petits porteurs de projets locaux qui ont parfois du mal à accéder aux plus gros leviers de financements nationaux ou européens. Les appels à projets Te Me Um 2022 sont clôturés depuis le 9 mai et les 57 dossiers de candidature sont maintenant en cours d’instruction… Rendez-vous en septembre pour connaître les résultats !
UN INVENTAIRE PARTICIPATIF SUR L’ÉCOLIEU DE SAINTE-ANNE
En Guadeloupe, la jeune association Rezilyans 971 développe un tiers-lieu dédié à la transmission des savoirs et à l’expérimentation d’alternatives durables et écologiques. Aux espaces de jardins partagés développés selon les principes de l’agroécologie, s’ajoutent différents projets destinés à sensibiliser et impliquer la population locale. Te Me Um a soutenu l’association en 2021 pour réaliser l’organisation d’un inventaire de la faune et de la flore de l’écolieu avec le grand public : l’occasion de mieux identifier les espèces présentes sur le site mais aussi, d’initier petits et grands à cette connaissance de la biodiversité.
UN PROJET D’ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES À SAINTE-LUCE
La plage de Gros-Raisin à Sainte-Luce est sujette à l’érosion côtière : une menace sur le long terme tant pour les infrastructures d’arrière-plage et les habitants que pour la biodiversité, car le site est notamment un lieu de ponte pour les tortues marines. La commune, lauréate de l’appel à micro-projets Te Me Um 2021, revégétalise le haut de plage dans le cadre du projet Walima. Les plantations viennent d’être lancées et avec elles, des animations scolaires et de nombreuses collaborations. Ce projet bénéficie de l’expertise de l’assocation Les Jardins partagés de Gaïac, qui particpe au projet « Planter un million d’arbres en Martinique ».
Ces collaborations ont eu lieu avec les restaurateurs de la plage, l’ONF, le réseau tortues marines, le Conservatoire national botanique de Martinique, l’Université des Antilles et l’observatoire Olimar pour les suivis scientifiques d’évaluation du projet.