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Cluster maritime de La Réunion
PUBLI-COMMUNIQUÉ
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LA CERTIFICATION DES BONNES PRATIQUES DE PÊCHE À LA LÉGINE
Ci-dessus : cette photo illustre le moment du filage, quand les hameçons sont appâtés juste avant que la palangre ne soit mise à l’eau. © Sapmer
Opérant au large de Crozet et Kerguelen, les 6 armements réunionnais qui pratiquent la pêche française de légine australe sont regroupés au sein du SARPC. Ils ont obtenu la recertification MSC (Marine Stewardship Council), un écolabel exigeant qui garantit la pérennité des stocks de poissons, la préservation du milieu marin et un système de gestion efficace et réactif.
Le Syndicat des armements réunionnais des palangriers congélateurs (SARPC) regroupe les armements français autorisés à pêcher la légine dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Il a été créé en 2002 afin de faciliter leur coopération et l’homogénéisation des bonnes pratiques. Cette collaboration a permis de mettre en œuvre et promouvoir une politique de développement durable de la pêcherie, qui s’articule autour de 3 piliers – environnemental, social et économique – et a représenté plus de 75 millions d’euros d’investissements.
Fin 2018, « les armements français concernés, adhérents du SARPC, passent avec succès l’évaluation selon la dernière version du référentiel environnemental du MSC et prouvent qu’ils assurent la pérennité des stocks de légine et minimisent leur impact sur les écosystèmes », annonçait l’organisation à but non lucratif MSC. Le renouvellement de ce label créé en 1997 pour lutter contre la surpêche et reconnu au niveau international, est donc venu confirmer les pratiques vertueuses des 6 armements, qui déploient 7 navires palangriers dans les eaux australes.
La labellisation MSC, obtenue après l’audit d’un organisme certificateur indépendant, offre une reconnaissance des bonnes pratiques et rassure le consommateur. « Certifiée MSC pour la première fois en 2013 pour la zone de Kerguelen, et 2017 pour la zone de Crozet, la pêcherie de légine a continué d’améliorer ses performances environnementales pour maintenir et renouveler son certificat », précisait le MSC. Cette démarche n’a eu de cesse de se poursuivre, grâce à de nombreuses actions collaboratives : évaluations des stocks de légines par le MNHN ; fixation par l’administration des TAAF des totaux admissibles de capture sur la base des avis scientifiques du MNHN et des exigences de la CCAMLR ; protocoles d’observation et de contrôle sur tous les navires ; surveillance satellitaire pour prévenir la pêche illicite ; limitation des prises accessoires comme les raies et grenadiers ; protocole d’identification des orques...
Depuis 20 ans, le SARPC, avec l’aide de ses partenaires, défend ainsi les intérêts de la profession en agissant de façon majeure dans la gestion responsable de la ressource et la préservation de l’environnement.
TÉMOIGNAGES
LAURENT PINAULT, RÉFÉRENT SCIENTIFIQUE DU SARPC ET DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE DE SAPMER
DELPHINE CIOLEK, SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DU SARPC
Chaque année, l’objectif est de s’assurer que la biomasse des légines reproductrices soit au moins égale, d’ici 35 ans, à 60 % de la biomasse reproductrice initiale (c’est-à-dire avant exploitation de cette espèce).
Les entreprises qui achètent des produits pré-emballés qui seront vendus comme tels aux consommateurs finaux, sans être ré-ouverts, ré-emballés ou ré-étiquetés, n’ont pas besoin de se faire certifier.