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Conservatoire du littoral
SAINT-BARTHÉLEMY : LES ENFANTS MOBILISÉS POUR LA GESTION DU FORT KARL
En 2022, une aire terrestre éducative a été mise en place par l’école de Gustavia sur le site du Fort Karl, propriété du Conservatoire du littoral gérée par l’Agence territoriale de l’environnement de Saint-Barthélemy. Les enfants ont pu présenter leurs actions et productions réalisées sur ce site lors d’une exposition fin mai dans le cadre de l’anniversaire des 10 ans de l’ATE.
LA RÉUNION : BONNE NOUVELLE POUR LA BIODIVERSITÉ À L’ÉTANG DU GOL !
Alors que l’espèce n’avait plus été observée sur l’île depuis 1889, un groupe d’ibis falcinelle de 13 à 17 individus s’est installé mi-avril aux abords de l’Étang du Gol, dans la commune de Saint-Louis, sur un site protégé par le Conservatoire du littoral et géré par la CIVIS. Un suivi régulier a été confié à la SEOR et aidera à définir les meilleures conditions d’accueil de cette espèce.
MAYOTTE : LE RÉSEAU DES GESTIONNAIRES DES ESPACES NATURELS DU LITTORAL SE RENFORCE GRÂCE AUX INTERCOMMUNALITÉS ET AUX ASSOCIATIONS NATURALISTES
À l’occasion de la visite à Mayotte en juin d’Agnès Langevine et Agnès Vince, respectivement présidente du conseil d’administration et directrice du Conservatoire du littoral, la gestion de quatre nouveaux sites a été confiée à la CADEMA (anse d’Hajangoua), à la 3CO (baie de Soulou), au GEPOMAY (baie de Bouéni et lac Karihani) et aux Naturalistes de Mayotte (îlots d’Hajangoua). L’implication sur le terrain de ces nouveaux gestionnaires est indispensable pour la surveillance, l’entretien, la valorisation et l’animation des sites.
GUYANE : LE PLATELAGE DES SALINES DE MONTJOLY REFAIT À NEUF
Après près de 20 ans de bons et loyaux services, le sentier en platelage qui permet la découverte de la mangrove des Salines de Montjoly présentait des signes d’usure et nécessitait une réfection généralisée pour continuer à accueillir en toute sécurité le public nombreux qui le parcourt chaque jour. C’est désormais chose faite grâce à l’intervention du Conservatoire du littoral, qui a bénéficié pour cela d’une aide financière de 100 000 euros du ministère de la Transition écologique.
GUADELOUPE : LA SECRÉTAIRE D’ÉTAT EN VISITE SUR LE PROJET JA-RIV
Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Écologie, s’est rendue en visite officielle le 15 juin sur le site du projet JA-RIV. Elle a ainsi pu découvrir le travail mené par le Conservatoire du littoral et ses partenaires pour reconquérir pas à pas la forêt marécageuse grignotée au cours des dernières décennies par la zone d’activités adjacente. À travers des échanges sur le terrain avec les entreprises riveraines parties prenantes au projet, elle a pu se rendre compte de ses avancées concrètes et des difficultés rencontrées.
SAINT-MARTIN : GRAND NETTOYAGE AU GRAND-ÎLET
En février 2023, le Conservatoire du littoral, la Collectivité territoriale de Saint-Martin et l’association « Nature is a key » ont signé la première convention de gestion du Grand Îlet, situé au milieu de l’étang de Simpson Bay.
En l’absence de gestion, cet espace naturel se dégradait sous l’effet d’usages anarchiques – élevages de cochons, poulets, cabris – et d’un amoncellement de constructions précaires, de mobiliers dégradés et de nombreux déchets volumineux, polluants et souvent dangereux.
Une vaste action de nettoyage de l’îlet a débuté fin mai grâce à la mobilisation des trois partenaires. Ce préalable indispensable est la première étape d’un projet associant restauration écologique, accueil du public et animation de quartier.
LA RÉGÉNÉRATION NATURELLE DE LA MANGROVE AU LAMENTIN
La ville du Lamentin est engagée depuis plusieurs années dans le programme « Réciprocité » qui vise notamment à la réhabilitation de la mangrove de la Lézarde et la Cohé du Lamentin. Les arrivées d’eau douce, issue de la zone d’activité économique adjacente, entraînent en effet la prolifération d’espèces invasives et empêchent la régénération naturelle des palétuviers. L’écosystème, fragilisé, se retrouve moins résilient. C’est ainsi que des actions d’élimination des espèces envahissantes ont été réalisées par la ville du Lamentin de manière à favoriser la régénération naturelle, et que des espèces indigènes adaptées au milieu ont été plantées. À moyen terme, le projet prévoit la réalisation d’un cheminement piéton et de supports pédagogiques.