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Terre Outre-mer
LUTTER CONTRE LES ESPÈCES EXOTIQUES ENVAHISSANTES
Rat noir, moustique tigre, chat sauvage, miconia, poisson lion... sont quelques-unes des espèces exotiques envahissantes les plus nocives outre-mer. Leurs impacts sont majeurs sur les espèces locales, la santé ou même l’économie de ces territoires.
Les invasions biologiques sont d’ailleurs considérées outre-mer comme la menace numéro un, ex aequo avec la déforestation et la bétonisation des espaces naturels.
Pourtant, malgré le danger, elles se répandent bien souvent dans l’indifférence. C’est pourquoi un rapport sur les espèces exotiques envahissantes est publié par l’IPBES. La Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, l’équivalent du GIEC pour la biodiversité, souhaite ainsi sensibiliser les décideurs. En France, ce rapport sera décrypté par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité. Sa directrice générale, Hélène Soubelet :
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« Oui, il existe des solutions qui passent par de la prévention, c’est-à-dire qu’on connaît les mécanismes d’introduction des espèces sur le territoire : par exemple dans les eaux de ballast, ou encore les jardineries où des espèces peuvent être exotiques et ensuite devenir envahissantes... La recommandation serait d’éviter de choisir ces espèces quand on veut les planter dans son jardin, ou de choisir ces espèces quand on est un maire et qu’on a besoin de replanter des arbres.
Il y a énormément d’espèces exotiques envahissantes. On parle de 4 000 espèces pour la France, donc c’est énorme en fait. C’est vrai que les gens ne connaissent pas toutes ces espèces. Parfois les espèces envahissantes ou exotiques sont jolies, sont sympathiques donc on a envie de les avoir chez soi, d’en fleurir des villes ou de les introduire. Et donc, il faut que la connaissance passe dans le grand public et auprès des décideurs ».
Pour lutter contre le dérèglement climatique, la pollution ou encore la déforestation, le message est simple : il faut préserver la nature. Alors que pour résister aux invasions biologiques, il faut couper des plantes voire même tuer des animaux. Un geste compliqué pour beaucoup d’entre nous, ce qui peut expliquer, en partie, la difficulté de se saisir du problème des espèces exotiques envahissantes.
Interview : Caroline Marie
Ce texte est issu de la chronique radio « Terre Outre-mer » présentée par Caroline Marie à écouter sur La1ere.fr, l’offre numérique Outre-mer de France Télévisions