GASTRONOMIE
Stéphane Lamour : la cuisine de A à Z Depuis un an, le cuisiniste Stéphane Lamour propose dans son show-room du Château-d’Olonne des cours de cuisine prodigués par des chefs locaux. Les amateurs de nouvelles recettes y apprennent à concevoir des mets sophistiqués avec des astuces simples et de bon goût. La formule connaît un succès grandissant.
S
ur le plan de travail en inox brillant, ses mains épluchent, coupent, mixent, piochant ça et là des brins de ciboulettes, des cubes de fois gras, des tomates séchées. Autour de lui, une trentaine de participants poussant de temps en temps des « Oh ! » et des « Ah ! » d’admiration. Ce vendredi, comme une dizaine d’autres dans l’année, le show-room « Les Ateliers de Stéphane Lamour » au Château-d’Olonne se transforme en cuisine pour donner des cours aux Sablais piqués du virus tendance de la gastronomie maison.
LES SECRETS DU COCKTAIL DÎNATOIRE Ce soir, la star du cours c’est Olivier Vallée, chef et patron associé de Paso Traiteur. Il va délivrer les secrets d’un cocktail dînatoire de goût et de couleurs. Tous les élèves du soir boivent ses paroles et ce sont des connaisseurs : plusieurs ont déjà pris des cours avec de grands chefs étoilés. « Mais ce qu’on aime ici, c’est
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que les chefs invités nous montrent des choses facilement réalisables », explique Colette, retraitée sablaise de 78 ans, en chuchotant, de peur de déconcentrer ses voisines aux yeux rivés sur les mouvements d’Olivier. Celui-ci s’apprête à couper menu un gros bouquet de ciboulettes. « Oh, j’adore quand il fait ça ! », s’exclame Béatrice, la cinquantaine, une habituée venue cette fois avec une collègue.
GASPACHO DE MOGETTES ET BONBONS AU FOIE GRAS Olivier vient de terminer la préparation du gaspacho de mogettes vendéennes. Il verse le liquide onctueux dans des éprouvettes. L’assemblée gémit, autant d’émerveillement que de faim. Une dernière touche aux tartares de saumons aux salicornes, puis il ouvre le four pour sortir les bonbons au foie gras. L’odeur est jouissive. Le seul garçon de l’assemblée, Frédéric, 25 ans, admire le spectacle en faisant des torsades avec sa barbiche. Sa belle-mère lui a offert cette