Centres Aquatiques Magazine #33

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#33 Mars 2015

ISSN 2263-7990

équipement Optimisez vos consommations et effectuez des économies !

réalisation

Quand ski et piscine forment un duo naturel


Supplément du magazine TERRAINS DE SPORTS, CENTRES AQUATIQUES MAGAZINE est le premier mensuel exclusivement dédié aux équipements aquatiques publics. Avec des réalisations, des portraits, des innovations, des chantiers, c’est le support de référence qui accompagne les professionnels de la piscine dans leur quotidien.

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Toute l’actualité du secteur des équipements sportifs et de la piscine publique sur nos sites internet : WWW.TERRAINSDESPORTS.COM WWW.CENTRESAQUATIQUES.COM

TERRAINS DE SPORTS est la seule revue professionnelle sur la création, l’entretien et la gestion des sols et des équipements sportifs. Technique, pratique et facile à lire, c’est l’outil indispensable des gestionnaires des équipements sportifs.

ÉDITIONS KREATEN I 3 chemin du Jubin I 69570 Dardilly I T. 04 37 46 05 89 I tds@kreaten.com Service abonnement I Route du Château de Bionnay I 69640 Lacenas I T. 04 74 02 25 25 I F. 04 37 55 08 11


Revue éditée par la Société Kreaten, SARL d’édition de presse au capital de 8 000 euros. Dépôt légal à parution. Commission paritaire : 1118T 80371 ISSN : 2263-7990. Rédaction - publicité : Kreaten - 3, chemin du Jubin - 69570 Dardilly Tél. : 04 37 46 04 92 Fax : 04 72 53 07 12 E-mail : aqua@kreaten.com Abonnement - comptabilité : Route du Château de Bionnay - 69640 Lacenas Tél. : 04 74 02 25 25 Fax : 04 37 55 08 11 E-mail : sehf@wanadoo.fr Directeur de la publication : Érick Roizard Directeur de rédaction : Louis Roizard Rédaction : Ludovic Colas Infographie : HeLLo HeLLo - Design PAO Impression : Imprimerie CHIRAT 744, rue Sainte-Colombe 42540 Saint-Just-la-Pendue

Centres Aquatiques Magazine est un supplément de Terrains de Sports Magazine #108, ne peut être vendu séparément. En aucun cas le magazine Terrains de Sports ne pourrait être tenu pour responsable de toute omission d’une donnée ou d’une information si intéressante qu’elle puisse être pour l’utilisateur ainsi que de toute erreur ou lacune dans l’indication de tel produit ou telle firme. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans la présente publication, faite sans autorisation de l’éditeur, est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 11 mars 1957 articles 40 et 41 et Code pénal en son article 425).

LUDOVIC COLAS RÉDACTEUR

ÉDITO

C

omme pour tout projet, celui d’un centre aquatique, dans le cas d’une construction comme d’une rénovation, demande d’être conseillé afin de prendre les bonnes solutions en termes d’architecture, de conception, de matériaux, de consommations énergétiques,… Un mauvais choix de départ pouvant avoir de lourdes conséquences durant plusieurs années sur l’équipement. Ainsi, dans ce numéro, nous mettons en avant l’expertise de trois sociétés, qui travaillent dans l’ombre, mais qui jouent un rôle, ô combien important, dans votre projet. À travers ces articles qui leur sont consacrés vous pourrez ainsi découvrir leur domaine d’activité, la vision du secteur de leur dirigeant mais aussi, et surtout, leurs conseils. Par ailleurs, outre différents exemples de réalisations, sous forme de fiche technique, comme vous en avez désormais l’habitude, nous avons également fait le choix d’aller jeter un coup d’œil du côté du secteur privé avec le modèle des centres de vacances Center Parcs. Il y a toujours des idées à prendre…

SOMMAIRE MARS 2015

#33 — 04 actualités — 06 portrait

Mission H20 : étudier, budgétiser et économiser pour réaliser.

— 08 réalisation

Quand ski et piscine forment un duo naturel

— 10 animation Le fitness aquatique a la côte

— 12 équipement

Optimisez vos consommations et effectuez des économies !

— 14 entreprise

EcoEnergie : l’expertise au service du confort et des économies d’énergies

— 18 structure

Center Parcs : une mise en scène au service d’une offre ludique

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— 22 zoom sur Espace Nautique Arc en Ciel

— 24 fiches techniques 24 25 26 27 28 29 30 31

Centre aquatique de Langres (52) Le Nautile (14) Nautipolis (06) Les Nymphéas (93) Piscine de Pfaffenhoffen (67) Piscine du Pic saint Loup (34) Centre nautique Pierre Mendès France (69) Piscine Sud (85)


actualités AGENDA Salon du Body Fitness du 20 au 22 mars 2015 Porte de Versailles à Paris

www.vivelaforme.com Journées association Piscines Sport Loisirs International 26 mars 2015 Les Pyramides au Port Marly, Versailles (78)

juin 2015 Nord-Pas de Calais à Lille (59)

www.thetys.net Colloque Piscine de Demain sur les moyens et enjeux pour les collectivités dans le cadre de la construction d’un nouvel équipement aquatique 31 mars 2015 Centre aquatique Caséo de Louviers (27) Plus de renseignements : www.lapiscinededemain.com/mardi-31mars-2015-prochain-colloque-a-louviers/

AQUATENDANCES : LE SALON OÙ L’ON SE JETTE À L’EAU ! La première rencontre interprofessionnelle Aquatendances, organisée par les sociétés Cardi’Eau®, Thétys et Aqua Global Consulting, a eu lieu le jeudi 12 février 2015 au centre aquatique des Portes de l'Essonne d’AthisMons (91). Cette première édition a rencontré un réel succès en réunissant 80 participants de 38 établissements aquatiques venus en majorité d’Île-de-France. De la plage au bassin dans une ambiance conviviale, les

CERTIFICATION DU BASSIN SPORTIF DE SOCHAUX

La Fédération Française de Natation, sous le contrôle d’André Zougs, membre du comité directeur en charge des équipements, vient de la valider la certification du nouveau bassin sportif de Citédo, l’établissement de la Communauté d’Agglomération du Pays de Montbéliard, avec deux plaques de chronométrage. L’équipement, inauguré en janvier 2014, est également équipé d’un espace bien-être (avec spa, deux saunas et deux hammams), d’un bassin d’apprentissage, d’un bassin ludique, de quatre toboggans et d’une pataugeoire.

visiteurs ont pu découvrir et expérimenter les dernières tendances dans les domaines des équipements fitness pour l’aquagym, de l’animation d’un team building et d’un circuit training sur parcours gonflable aquatique, de la formation et de la gestion des risques et de la sécurité des infrastructures aquatiques. Dans un avenir proche, la volonté de ces trois partenaires organisateurs est de développer ce concept dans chaque région de France.

LA GESTION DU CENTRE AQUATIQUE DE BÉTHUNE REPRISE PAR ‘AGGLOMÉRATION ?

Il y a quelques jours, lors de la visite de Thierry Braillard, secrétaire d’État aux sports, Thierry Tassez, vice-président d’Artois Comm. a évoqué la possibilité que l’agglomération reprenne la gestion du centre aquatique de Béthune. De son côté, la mairie de Béthune est tout à fait favorable étant donné que c’est un établissement à vocation communautaire puisque 50 % des nageurs viennent de l’extérieur de la ville. Bien évidemment, le dossier sera soumis au conseil communautaire et la commission sport. À suivre.

GRAND CHAMBORD : LE PROJET DE CENTRE AQUATIQUE PREND FORME

Mi février, le conseil communautaire du Grand Chambord s’est réuni et a notamment évoqué le projet de centre aquatique communautaire situé à Saint-Laurent-Nouan (41). La somme de huit millions d’euros a été inscrite au budget pour cet équipement dont les travaux devraient commencer en avril 2016. Il sera situé sur l’emplacement de la piscine actuelle qui devrait fonctionner le plus longtemps possible d’après les élus. Ce complexe permettra de développer l’enseignement de la natation pour les enfants des écoles, l’organisation de compétitions et une pratique sportive de qualité. Il comportera également un espace de bien-être tout public. Il sera doté d’un bassin extérieur et bénéficiera d’un chauffage par géothermie. Le conseil communautaire a autorisé le président à lancer la consultation d’assistant à maîtrise d’ouvrage. 4

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portrait

MISSION H20 : ÉTUDIER, BUDGÉTISER ET ÉCONOMISER POUR RÉALISER.

Stéphane Bardoux (au centre en arrière plan) a créé la société il y a 10 ans avec Olivier Leroy (à droite) et ils ont renforcé l’équipe progressivement pour permettre son développement.

Stéphane Bardoux dirige le bureau d’études Mission H2O, qu’il a créé en 2005 avec Olivier Leroy. Son leitmotiv : donner des informations budgétaires très précises aux collectivités afin d’avoir des centres aquatiques rationnalisés, voire mutualisés avec d’autres équipements.

Quel a été votre parcours professionnel jusqu’à aujourd’hui? Je suis un ancien nageur de haut niveau, j’ai notamment participé aux championnats de France. Puis, j’ai exercé la fonction d’entraîneur au niveau national durant 25 ans. J’ai participé trois fois aux Jeux Olympiques, notamment avec Stéphan Caron médaillé olympique en 1988 et 1992. Par la suite, j’ai réfléchi pour faire évoluer ma carrière car je sentais le besoin d’arrêter l’entraînement et changer de métier. C’est donc à ce moment là que nous avons décidé, avec Olivier Leroy, également ancien entraîneur national et directeur de centre aquatique, de créer Mission H2O, en 2005. Il y a déjà 10 ans ! Comment passe t-on d’entraîneur de natation à assistant à maîtrise d’ouvrage ? Tout d’abord, nous nous sommes lancés dans ce secteur car les élus que nous rencontrions au quotidien étaient inquiets du dérapage financier que prenait le coût des piscines publiques. Il existait très souvent une différence importante entre le prix fixé au départ du projet et celui payé à la fin des travaux par la collectivité. Nous nous sommes donc appuyés sur notre expérience du terrain, ce qui nous a permis de développer une méthodologie précise afin d’indiquer aux collectivités le coût de construction mais également d’exploitation de leur futur projet. Par exemple, en fonction du nombre d’heures d’ouverture indiqué par les élus, nous déterminons le nombre d’agents (techniciens, maîtres nageurs,…), la consommation d’eau, le coût de la filtration d’air,… Bien évidemment, dans un premier temps, nous avons dû nous former. J’en profite d’ailleurs pour remercier Jean-Claude Menighetti qui nous a permis de travailler à ses côtés et nous a donné de précieux conseils. Il nous a formé sur la programmation. De plus, nous avons également travaillé avec plusieurs architectes et bureau d’études. 6

Pouvez-vous nous présenter Mission H 2O ? Nous avons donc créé la société il y a 10 ans avec Olivier Leroy et nous avons renforcé l’équipe progressivement pour permettre son développement. Notre objectif était d’avoir une complémentarité de compétences entre la gestion, l’urbanisme ou encore la construction. Désormais, nous sommes six. Le fait d’être une petite société entraîne une visibilité souvent moins importante que certains de nos concurrents, notamment en termes de communication. Néanmoins, nous avons su établir notre réputation grâce à la qualité de nos échanges et de notre indépendance avec les architectes et prestataires techniques, en faisant passer en priorité l’intérêt du projet et de la collectivité.

« Je pense que l’avenir passera par la mutualisation et la rationalisation avec des projets combinés piscine et gymnase par exemple » Au total, nous avons environ 250 études réalisées, avec des projets d’environ 1 million d’euros jusqu’à 25 millions. Nous sommes donc capables d’étudier un équipement très rural, comme à Bapaume avec un centre aquatique (bassin inox 4c) à 2,3 millions d’euros, jusqu’à des structures plus importantes, voire emblématiques comme récemment avec la nouvelle piscine Olympique de l’Institut National des Sports. Actuellement, nous avons 50 projets en cours d’études, 31 piscines en chantiers et une trentaine de livrées et en exploitation. Notre objectif est vraiment de

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ne pas proposer des équipements « copiercoller » surdimensionnés et surtout avec une réelle obsession : un projet unique et adapté pour la collectivité, innovant avec une maitrise des couts d’exploitation et de construction ! Quelles sont vos pistes de réflexion ? Notre volonté est de trouver les moyens de générer des économies de fonctionnement et trouver des idées de rationalisation d’espaces. Par exemple, nous sommes partis du constat suivant : de nombreuses collectivités disposent d’équipements sportifs vieillissants, que ce soient les piscines mais également les gymnases, voir centre culturel, sans avoir les moyens financiers d’investir pour chaque structure. Ainsi, à Lusignan, nous avons proposé à la communauté de communes du Pays Mélusin, maître d’ouvrage du projet, un équipement comportant à la fois une piscine et un gymnase. Les deux disposent du même toit, l’énergie de l’un permet de chauffer


portrait 5 dates clés : • 2005 : création de Mission H2O • 2007 : rencontre avec Jean-Caude Menighetti • 2008 : première piscine inaugurée par la société • 2011 : achat de nos locaux professionnels • 2015 : 300ème étude gagnée

l’autre, les espaces sont rationalisés et il y a donc une zone centrale commune aux deux avec l’accueil, les locaux du personnel et un espace de convivialité. Au total, nous avons estimé l’économie d’échelle à plus d’un million d’euros ! Nous avons également proposé ce concept de « Centre Aquatique étendu » à d’autres collectivités, comme à Arras, Amboise ou à Chaumont. Par ailleurs, ce système est également intéressant pour les utilisateurs, et notamment les parents, qui passent souvent leur temps dans les voitures à amener leurs enfants à leurs activités sportives. Ainsi, ils bénéficient d’une structure regroupant plusieurs disciplines. Quel est précisément votre rôle auprès des collectivités ? Notre mission est de comprendre de manière très précise la commande de la collectivité et de la retranscrire en conseils et en un projet. Pour cela, nous rencontrons les utilisateurs, enquêtons auprès de la population, ou encore

regardons les structures concurrentes dans un rayon de 20 à 50 km. Il est très important de comprendre le fonctionnement du territoire. Par la suite, nous effectuons plusieurs simulations d’implantation et nous proposons différents scénarios chiffrés. Rien n’est caché concernant le prix : le coût de construction, le coût d’exploitation ou les modes de gestions ainsi que celui de chaque choix technique avec les avantages et les inconvénients, y compris pour le mode de construction. Ce document d’aide à la décision est remis à la collectivité qui choisit en toute connaissance de cause. Comment voyez-vous évoluer le secteur dans un futur proche ? Nous sommes dans une période plus difficile puisque les projets ont du mal à être financés. Toutefois, depuis notre création, nous avons l’habitude de préconiser des équipements maîtrisés, donc cela ne nous change pas beaucoup. Certains projets

sont au point mort. Malgré tout, la piscine est un équipement sportif très fédérateur qui permet d’accueillir les bébés nageurs jusqu’aux séniors, en passant par la femme enceinte et les familles. Ainsi, les collectivités ne peuvent pas s’en passer car il est très plébiscité. De plus, nous en avons besoin pour l’apprentissage de la natation, qui est obligatoire, et la santé. Je pense donc que l’avenir passera par la mutualisation et la rationalisation avec des projets similaires à ce que nous avons mis en place à Lusignan. Par ailleurs, concernant la société, nous travaillons avec différents partenaires avec qui il pourrait être possible de fusionner dans le futur. Le tout, en gardant notre indépendance vis-à-vis des professionnels du secteur, ce qui fait notre force aujourd’hui. Enfin, nous travaillons à la mise en place d’un bureau en Algérie afin de travailler sur les futurs projets dans le pays et dans différents autres en Afrique. X 7


réalisation Ce centre aquatique complète parfaitement l’offre de la station et cet argument peut être déterminant dans le choix de la destination pour des touristes.

QUAND SKI ET PISCINE FORMENT UN DUO NATUREL Depuis mi-juillet 2014, les habitants de Châtel (74), ceux de la Vallée d’Abondance et les touristes peuvent profiter tout au long de l’année d’une nouvelle offre de loisirs au cœur de la station.

À retenir : • La collectivité a souhaité partir sur une structure orientée sur l’aspect ludique qui plait à la fois à la population locale et aux touristes pour l’après ski. • De par son organisation programmatique et son fonctionnement il permet dans un espace contraint un usage multifonctionnel et flexible tout en ayant une identité propre. • Le projet s’inspire de l’eau, le bois et la pierre, éléments naturels intrinsèques du paysage montagnard, pour s’intégrer au paysage. 8

onstruite en 1973 et ouverte uniquement l’été, l’ancienne piscine municipale de plein air de Châtel ne répondait plus aux attentes des populations et publics de l’ensemble de la vallée d’Abondance : touristes, résidents, et scolaires. La ville a donc souhaité créer un nouveau centre aquatique d’envergure sur son territoire, ouvert toute l’année, qui lui permette de remplir ses missions de service public et également d’être un levier de développement de son économie touristique représentant plus de 50% de son activité. En mars 2012, la ville de Châtel a retenu l’offre proposée par le groupement Forme d’O, dont CFA Rhône-Alpes Auvergne est le promoteur, dans le cadre d’un partenariat Public Privé (PPP). « La collectivité, du fait de sa taille, ne se voyait pas concevoir et piloter un tel équipement. Nous nous sommes chargés du projet dès le départ et avons mis en place un comité de pilotage avec la ville qui participait à toutes les prises de décisions importantes », précise Alain Barbier, directeur de CFA Rhône-Alpes Auvergne.

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LE BIEN-ÊTRE : CLÉ DU SUCCÈS EN MONTAGNE En concertation avec le cabinet PartnerLine Architecte, en charge du projet, la collectivité a souhaité partir sur une structure orientée sur l’aspect ludique. « Il semblait opportun de mettre l’accent sur le bien-être pour tous. C’est une orientation qui plait à la fois

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à la population locale en demande d’évasion pour évacuer le stress du quotidien et par les touristes pour un moment sympathique après le ski, voire à la place du ski pour les personnes qui n’en font pas. Cela complète parfaitement l’offre de la station et cet argument peut être déterminant dans le choix de la destination pour des touristes. Nous avons également convaincu le maître d’ouvrage de mettre un bassin chaud extérieur pour plusieurs raisons : pour qu’il serve de surface d’appel étant donné qu’il est visible des pistes de ski, car c’est un bassin agréable à utiliser entre les saisons et enfin car il peut être réutilisé l’été comme bassin d’agrément familial de plein air » argumente Patrick Latronico, architecte du projet. DEUX ESPACES SPÉCIFIQUES ET UN RESTAURANT Le centre aquatique Forme d’O, d’une surface de 4 400 m2, dispose d’une capacité de 700 personnes. Il comprend deux espaces bien distincts. Le premier est dédié à la partie sportive et ludique. On trouve un bassin intérieur de 25 m avec trois lignes d’eau, pour les besoins du club local et des scolaires, et la possibilité de mettre à disposition des profondeurs différentes selon les activités (aquagym, aquabike,…) variant de 1,2 m à 1,5 m. De plus, à l’extérieur se trouvent un bassin ludique, avec des plages et un aquasplash. Le second espace concerne le bien-être avec deux zones : une « humide » avec un bassin indoor équipé de jets hydromassants, parcours aquatiques, bains


réalisation La structure comprend deux espaces bien distincts : une partie sportive et ludique et une autre pour le bien-être.

massants, 3 saunas, 2 hammams et une salle de relaxation, mais également une « sèche » avec salle de cardio-training, une salle de relaxation et 4 cabines de soins. Par ailleurs, un restaurant avec une terrasse complète le site. L’intégration de cet équipement complémentaire, dont la ville de Châtel a retenu la pertinence, est une initiative de CFA RhôneAlpes Auvergne, qui en assure le financement et la commercialisation. Sa réalisation via un bail à construction, assorti d’une redevance dont bénéficie la ville, permet de diminuer d’autant le financement de l’équipement public. C’est donc, de fait, une économie substantielle pour

la ville. Au-delà de compléter judicieusement le dispositif loisirs du site, ce restaurant est potentiellement générateur de flux au bénéfice de la fréquentation du centre aquatique. UNE STRUCTURE INTÉGRÉE DANS LE PAYSAGE ET RESPECTUEUSE DE L’ENVIRONNEMENT L’insertion dans le paysage était un aspect très important pour le maître d’ouvrage, comme l’indique Patrick Latronico : « La neige, l’eau, la pierre, le bois sont les éléments intrinsèques du paysage montagnard. Ils constituent les matériaux majeurs de

L’objectif de ce nouveau centre aquatique est d’être un levier de développement de son économie touristique représentant plus de 50% de son activité. l’architecture locale. Le projet s’inspire de ces éléments naturels pour s’intégrer au paysage. De plus, le projet s’insère dans la pente en suivant la topographie du lieu pour limiter les terrassements et s’intégrer au paysage tout en tirant parti des dénivelés pour organiser le programme ». Le second aspect qui tenait à cœur la ville de Châtel était la prise en compte du développement durable. « Ainsi, le bâtiment comporte une isolation extérieure importante et performante afin de limiter les déperditions thermiques et éviter les ponts de froid. L’ensemble est chauffé avec des chaudières bois. De plus, une centrale de traitement d’air régule l’hygrothermie du centre et complète le système de chauffage de celui-ci. La chaleur des eaux usées des bassins est également récupérée pour limiter les dépenses énergétiques. En outre, nous avons choisi un traitement de l’eau à l’ozone afin d’avoir moins de chlore ainsi que des bassins en inox qui demandent moins d’entretien et moins de produits à insérer dans l’eau » ajoute Alain Barbier. X

À l’extérieur on trouve un bassin ludique, avec des plages et un aquasplash.

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animation

Serge Lucas

LE FITNESS AQUATIQUE A LA CÔTE La piscine de Cesson-Sévigné (35) est équipée à la fois de deux salles de fitness mais également d’un espace de fitness aquatique, très prisé par les utilisateurs de l’établissement.

l y a quelques années, la piscine tournesol de la ville de CessonSévigné a été rénovée en piscine sports-loisirs. Cette dernière a été équipée d’une fosse de plongeon et de plongée pour le club local et les enfants lors des vacances et les week-end. Néanmoins, l’espace étant sous utilisé, Serge Lucas, responsable de la piscine, a souhaité développer l’activité de fitness dans l’eau. « Toutefois, je ne voulais pas d’un système que l’on ait à installer, désinstaller à l’issue de chaque court. Je me suis donc renseigné afin de voir s’il était possible de créer sur place un espace spécifique dans ce bassin de 52 m2, tout en pouvant l’ôter le week-end pour l’activité de plongeon, ainsi que durant les vacances scolaires » indique t-il.

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12 ATELIERS COMPLÉMENTAIRES… ET BIENTÔT 16 ! Cet espace, réfléchi et installé par la société Cardi’Eau, a été mis en place en novembre 2013. C’était le premier établissement en France à l’époque. On y trouve 12 ateliers avec des vélos, des elliptiques, des planches

abdominales, des body legs… De plus, 4 postes supplémentaires viendront compléter l’ensemble. « Avec ce principe, les personnes sont en flottaison, il n’y a pas d’appui terrestre. Il n’y a pas d’àcoup, les efforts sont différents. Les propriétés de l’eau permettent d’éviter les traumatismes musculaires et articulaires. De plus, aucune charge n’est à rajouter sur l’appareil, contrairement à ceux utilisés dans une salle classique. C’est tout simplement la résistance à l’eau qui incite la personne à produire un effort. Sur chaque matériel, un ensemble d’exercices est proposé et présenté. Lors d’une séance, le circuit permet d’utiliser chaque machine deux fois. D’un point de vue pratique, nous demandons juste un test d’aisance aquatique aux personnes intéressées, du fait que la fosse fasse 3,40 m de profondeur » explique Serge Lucas.

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« C’est un investissement qui a été amorti en 6 mois et nous comptabilisons 100 000 euros de recette en 15 mois »

2 Si, à la base, six créneaux horaires par semaine avaient été prévus, il a fallu rapidement passer à 7 pour atteindre le chiffre de 11 aujourd’hui. Hormis ces séances programmées, il est également possible de pratiquer en accès libre avec simplement quelques conseils afin que les usagers puissent venir lorsqu’ils le souhaitent. En outre, des locations de vélo à l’heure sont également proposée et c’est un véritable succès puisqu’il faut réserver deux semaines à l’avance pour en retenir un ! UN INVESTISSEMENT AMORTI EN 6 MOIS La piscine est donc submergée par la demande pour cet espace de fitness aquatique. Ce sont souvent des abonnés principalement qui participent déjà à d’autres cours, comme à ceux d’aquagym. Ces deux activités étant totalement complémentaires. Côté budget, il a fallu compter 30 000 euros pour les 12 ateliers. « C’est un investissement qui a été amorti en 6 mois et nous comptabilisons 100 000 euros de recette en 15 mois. De plus, en terme de maintenance, il faut compter seulement 10 minutes pour la mise en place et le même temps pour 1 Outre cet espace de fitness aquatique, la piscine dispose de deux salles de fitness de 100 et 200 m2. 2 Le responsable de la piscine a décidé de mettre en place un espace de fitness dans ce bassin de 52 m2, tout en pouvant l’ôter pour l’activité de plongeon 3 Côté budget, il a fallu compter 30 000 euros pour les 12 ateliers.

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animation désinstaller. Tout est clipsable et en inox 316l. Notre projection est de changer le matériel tous les trois ans afin de proposer régulièrement des nouveautés aux utilisateurs. Par ailleurs, cette activité est très intéressante pour l’établissement car elle permet de corriger la moyenne d’âge des usagers qui le fréquentent » argumente le responsable de la piscine.

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DEUX SALLES DE FITNESS Outre cet espace de fitness aquatique, la piscine dispose de deux salles de fitness depuis 1992. La première, d’une surface de 200 m2, accueille différentes machines pour réaliser un circuit training. Ce sont 38 cours par semaine qui sont dispensés à environ 700 adhérents. Le second espace est une salle de 100 m2, sans accessoire où sont pratiquées différentes activités : gymnastique, stretching ou encore la méthode feldenkrais. « C’est une méthode qui favorise la relaxation et a pour projet d’amener ses pratiquants à prendre conscience de leur mouvement dans l’espace et dans leur environnement. L’objectif est d’enlever les efforts musculaires non efficaces afin d’éviter les raideurs et d’augmenter la souplesse. Bien évidemment, c’est une pratique qui intéresse surtout les personnes d’une cinquantaine d’années et non les plus jeunes. Elle commence à bien se développer. D’ailleurs, une journée découverte a lieu le 28 mars prochain et de nombreux établissements vont participer » décrit Pascal Le Métayer, praticien. Par ailleurs, cet espace de fitness sert aussi pour les activités de réentraînement, en collaboration avec des médecins du sport : « Nous avons créé un créneau pour les personnes en rémission d’un cancer afin de les aider à se réinsérer dans la vie active, c’est un trait d’union entre l’hôpital et le monde associatif. En collaboration avec le CHU de Rennes, nous les accueillons entre 6 et 9 mois » ajoute t-il. Au total, 2,5 temps complets d’éducateurs sont nécessaires pour faire fonctionner les deux salles. De plus, il est également possible de pratiquer de la musculation personnalisée avec éducateurs. X

À retenir : • La piscine de Cesson-Sévigné a mis en place une activité de fitness aquatique afin d’optimiser l’utilisation de sa fosse de plongée et de plongeon. • 11 créneaux par semaines de fitness aquatique sont proposés sur un total de 12, puis bientôt 16, ateliers. • En complément, le site dispose également depuis de nombreuses années de deux salles de fitness qui lui permet d’accueillir différentes activités complémentaires. 11


équipement

OPTIMISEZ VOS CONSOMMATIONS ET EFFECTUEZ DES ÉCONOMIES ! Optimiser les consommations énergétiques est toujours un sujet qui revient dans les discussions concernant les centres aquatiques. S’il existe différentes solutions, elles doivent être bien étudiées en amont. Voici quelques conseils.

Pour Valentin Trollé, directeur associé d’Iné Environnement, il faut compter entre 4,5 et 5 euros le m3 d’eau dans un centre aquatique.

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UN CENTRE AQUATIQUE: UN ÉQUIPEMENT QUI CONSOMME BEAUCOUP Plusieurs caractéristiques favorisent la consommation importante d’énergie pour un centre aquatique. Tout d’abord, c’est une structure possédant d’importants volumes avec une période de chauffage qui dure toute l’année afin de garder une température d’environ 28°C. « L’autre poste principal de consommation concerne les consommations électriques, ces consommations paraissent moins évidentes, elle concerne les traitements de l’air et de l’eau qui doivent fonctionner en permanence. En effet, l’eau circule tout le temps, elle est filtrée, désinfectée, retraitée et les pompes de circulation fonctionnent en permanence, cela permet notamment de toujours garder le même volume d’eau dans les bassins. De plus, les équipements ludiques de loisirs comme les rivières à courant ou les cols de cygnes sont aussi des postes de consommation électrique et sont de plus en plus présents. Pour finir, les consommations d’eau ne se limitent pas simplement au m3 consommé, en effet le prix d’1m3 d’eau est composé du prix du m3, du chauffage de ce volume d’eau et du traitement chimique. Au total, il faut compter entre 4,5 et 5 euros le m3 d’eau dans un centre aquatique. Dans tous les cas, ce sont des systèmes qui fonctionnent en permanence et qu’il ne faut surtout pas arrêter, comme certains ont pu le faire, car cela engendre différents problèmes et notamment de moisissure » explique Valentin Trollé, directeur associé d’Iné Environnement, cabinet d’ingénierie énergétique. Ainsi, sur un centre aquatique traditionnel, le contre-lavage des filtres représente le principal poste de consommation d’eau

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(de 30 à 40% de la consommation globale). En termes d’énergie, c’est naturellement le maintien en température de l’eau des bassins qui est le poste de consommation le plus important, avec presque 70% des besoins de l’équipement, mais les moyens de récupération d’énergie sont nombreux, notamment sur la déshumidification, et permettent de considérablement réduire ces consommations. MENER LA RÉFLEXION LE PLUS TÔT POSSIBLE Afin de diminuer un maximum ces consommations, il est nécessaire d’étudier les différentes solutions le plus en amont possible, comme l’indique Valentin Trollé : « Bien évidemment, il est nécessaire de réfléchir à ces choix avant l’engagement économique de la maîtrise d’oeuvre. À la fin de l’avant projet définitif, les choix techniques doivent être validés. Il faut donc y réfléchir avant. Nous réalisons les différents comparatifs avec le coût en face et la collectivité choisit en toute connaissance de cause. Il est primordial de bien leur faire comprendre les engagements que cela implique selon la ou les technique(s) validée(s). C’est important qu’il y ait cette phase de dialogue entre nous et le maître d’ouvrage. En effet, ils ne connaissent pas toutes les solutions qui existent et peuvent avoir entendu parler d’une nouvelle technique pouvant nous échapper. Pour faire un équipement performant, il faut donc bien prendre le temps de réfléchir, même si le besoin de certaines collectivités les pousse à aller très vite ». Cette réflexion est d’autant plus importante, qu’il est bien difficile de faire


« Ce n’est pas parce qu’un système technique fonctionne parfaitement dans un centre aquatique, que ce sera le cas dans un autre ». machine arrière : « On ne pourra pas changer de systèmes techniques après quelques années de fonctionnement, mais simplement faire de légères modifications. Certains équipements, comme les chaufferies biomasses engendrent une demande de place plus importante au niveau des locaux techniques, ces choix doivent être faits au moment de la conception. Et même si cela engendre des coûts supplémentaires à l’investissement initial, l’approche en coût global que nous proposons permet aux collectivités d’importantes économies sur le fonctionnement » ajoute l’ingénieur. NE PAS ÉTABLIR DE GÉNÉRALITÉ CONCERNANT L’OPTIMISATION DES PERFORMANCES ÉNERGÉTIQUES Différentes solutions existent pour optimiser les performances énergétiques de son centre aquatique : filtration sur billes de verre, traitement d’eau à l’ozone, filtration par diatomées, couverture thermique mobile, déshumidification thermodynamique, chaufferie bois, récupération d’énergie sur les eaux grises… Néanmoins, il est difficile d’établir des généralités en indiquant que telle ou telle solution est la meilleure. En effet, certaines sont plus performantes dans une démarche économique, d’autres pour des choix plus centrés sur les consommations.

« Par exemple, une chaufferie bois est une solution qui est tout le temps amortie entre 4 et 8 ans. Toutefois, si la structure n’est pas adaptée, notamment si elle ne possède pas la place nécessaire, cette technique n’est pas adaptée. De plus, chaque solution doit être comparée de manière globale. Pour continuer avec le même exemple, la chaufferie bois permet de ne pas avoir de budget de gaz, mais elle demande une présence humaine régulière avec de petites manipulations qui demandent un peu de temps. C’est donc à voir comme un transfert de dépense, on réduit sa dépense en gaz et on augmente la part d’intervention humaine » argumente Valentin Trollé. Par ailleurs, les collectivités doivent bien avoir en tête que ce n’est pas parce qu’une solution fonctionne parfaitement dans le centre aquatique voisin, que ce sera le cas dans le leur. De plus, il est important de savoir qu’il est impossible de mettre en place toutes les techniques dans un même établissement. Il faut faire des choix selon la stratégie mise en place. UNE DEMANDE FORTE SUR LA QUALITÉ DE L’EAU Comme évoqué, les solutions sont trouvées selon les choix établis au départ par la collectivité. Depuis quelques années, les décideurs apportent une attention très particulière à la qualité de l’eau, ce qui ne surprend pas l’ingénieur d’Iné Environnement : « ce choix se fait dans une certaine logique avec le développement de structures où le bien-être tient une place prépondérante avec des zones de loisirs et ludiques de plus en plus grandes. Ainsi, l’ambiance chlorée qui attaque les yeux n’est plus acceptée par les utilisateurs. De plus, la santé des maîtres-nageurs est désormais au cœur des problématiques. Des solutions techniques existent pour palier cette agressivité de l’eau, comme l’ozone par exemple ». Pour chaque projet, le coût de fonctionnement

de l’établissement est calculé par rapport au prix du niveau de confort souhaité. Par exemple, un bon niveau de confort au niveau de l’air et de l’eau coûte plus cher, mais le centre aquatique va attirer plus de monde. METTRE EN PLACE DES OUTILS FONCTIONNELS Trouver des solutions techniques permettant d’optimiser les consommations énergétiques est une chose, encore faut-il savoir utiliser le matériel adéquat. « Il est essentiel de mettre en place des systèmes pouvant être pilotés par l’exploitant, qu’il puisse les prendre en main sans problème et voir rapidement où sont les consommations. L’objectif est de voir comment fonctionne la piscine pour déterminer les leviers d’actions. Par exemple, à Lilô, le centre aquatique de SaintMaurice-de-Beynost (01), un traitement d’eau différent par bassin a été mis en place ainsi qu’un tableau de bord pour voir les différentes consommations : électrique, eau,… Par contre, j’insiste également sur le fait que les meilleurs systèmes ne sont pas suffisants, seuls, pour optimiser les consommations. En effet, il faut à la base, une bonne conception du bâtiment et en exploitation un pilote attentif à son fonctionnement » conclut Valentin Trollé. X

À retenir : • Afin de diminuer un maximum ces consommations, il est nécessaire d’étudier les différentes solutions le plus en amont possible, c’est-à-dire avant l’avant projet définitif. • Il existe différentes solutions d’optimisation des consommations et elles doivent être comparées de manière globale afin de choisir la bonne. • Il est essentiel de mettre en place des systèmes pouvant être pilotés par l’exploitant, qu’il puisse les prendre en main sans problème.

Depuis quelques années, les décideurs apportent une attention très particulière à la qualité de l’eau.

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entreprise

ECOENERGIE : L’EXPERTISE AU SERVICE DU CONFORT ET DES ÉCONOMIES D’ÉNERGIES.

Arnaud Volpilière, jeune patron Nîmois de 38 ans à la carrure de rugbyman, connait un franc succès à la tête de la société EcoEnergie depuis 2011, une PME spécialisée dans le traitement de l’air et la déshumidification des piscines publiques depuis 1980. Présentation.

Pourquoi avez-vous décidé de reprendre EcoEnergie il y a un peu plus de 4 ans ? Après dix années passées en région parisienne au sein d’une multinationale allemande spécialisée dans la chimie (Henkel), mon « éducation patronale » et ma « sensibilité écologique » m’ont rattrapé et le rachat d’EcoEnergie m’est apparu comme une évidence. Pour franchir le cap de l’entrepreneuriat, j’ai préféré m’intéresser en premier lieu aux entreprises de ma région d’origine (le Gard), tournées vers le développement durable et les économies d’énergies, ayant un historique solide, un haut niveau de technicité et un potentiel de développement. Le créateur d’EcoEnergie, Marcel Blanc, souhaitant prendre sa retraite, moi-même étant convaincu du sérieux et du potentiel de cette société, nous avons trouvé un accord et j’ai plongé dans le grand bain (rires). Quels sont les changements que vous avez apportés à votre arrivée ? La reprise d’une entreprise n’est pas un exercice simple et il m’a bien fallu une

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année pour maîtriser la complexité de cette structure, identifier les spécificités du marché de la piscine publique et comprendre les attentes profondes de nos clients. J’ai choisi dans un premier temps de clarifier à la fois notre discours technique, parfois jugé un peu trop pointu et opaque, et notre méthodologie de travail auprès de nos clients (installateurs) et de nos prescripteurs (bureaux d’études techniques, cabinets d’architecture et assistants à maîtrise d’ouvrage) afin qu’ils comprennent mieux les avantages de nos solutions techniques et l’intérêt de notre « démarche système ». Le traitement d’air et la déshumidification d’une piscine publique est de loin le poste le plus énergivore en terme de consommation d’énergie thermique (jusqu’à 60% des besoins annuels), bien avant le chauffage de l’eau des bassins. C’est également un enjeu majeur pour le confort et la santé des occupants (nageurs et MNS) ainsi que pour la protection du bâtiment et des équipements. Le choix d’une solution technique durablement performante est


entreprise donc primordial pour la réussite d’un projet neuf ou d’une réhabilitation. Il est indispensable que la valeur ajoutée de notre « démarche système » de concepteur - intégrateur - metteur au point et de nos solutions techniques packagées soit clairement perçue par tous ceux qui nous font confiance et c’est à mes équipes et moimême de démontrer chaque jour qu’ils ont fait le bon choix, à la fois en phase amont des projets, pendant la phase d’étude de conception, pendant la phase d’exécution des travaux, mais également pendant les années d’exploitation qui suivent la mise en service de nos systèmes de traitement d’air EcoEnergie. Ensuite, j’ai choisi d’augmenter les ressources techniques et commerciales de l’entreprise en embauchant et en revoyant notre organisation afin d’apporter à nos clients et prescripteurs un meilleur niveau de satisfaction. L’objectif était de continuer à développer de nouvelles solutions innovantes pour garder un temps d’avance sur un marché en pleine mutation grâce aux nouvelles règlementations thermiques. Plus de qualité, plus de services et plus d’innovation sont d’après moi les clefs de la réussite d’aujourd’hui et de demain d’EcoEnergie.

Désormais, nous disposons de trois antennes en France pour assurer une bonne couverture du territoire national et garantir à nos clients la proximité et la réactivité dont ils ont besoin. Je suis très fier de mes équipes et nos clients semblent satisfaits, les résultats de l’entreprise en témoignent. Pouvez-vous nous présenter plus précisément votre domaine d’activité ? Depuis près de 35 ans, EcoEnergie a développé des solutions de traitement d’air et de déshumidification performantes, fiables et simples d’entretien, destinées principalement aux zones humides des piscines publiques. Les halls bassins et vestiaires des piscines représentant 80% de notre activité. Nous proposons principalement trois types de solutions techniques packagées de traitement d’air et de déshumidification, toujours conçues sur-mesure : des systèmes à modulation d’air neuf (MAN+), des systèmes en tout air neuf (TAN+) et des systèmes thermodynamiques à haute performance énergétique (THERMO+), électriques (compression) ou thermiques (absorption). Les systèmes EcoEnergie que nous concevons avec les équipes de maîtrise d’œuvre et que nous commercialisons auprès des installateurs,

« Alors qu’il y a quelques années, les élus et les chefs de projets n’étaient pas très branchés technique, ils souhaitent désormais connaître les tenants et les aboutissants des systèmes sur lesquels ils investissent ». garantissent le confort, l’hygiène et la sécurité pour les usagers et le personnel des piscines. Ils assurent une meilleure préservation du bâtiment et des équipements dans le temps, et génèrent des économies d’énergies significatives (kWh d’énergie primaire et kWh d’énergie électrique) pour les exploitants ainsi qu’une réduction importante des émissions de gaz à effet de serre (CO2) pour la planète. Nous comptons à ce jour plus de 1 000 références équipées de systèmes EcoEnergie dont les trois quarts sont des piscines publiques, principalement en France et en Belgique. Qui assure la maintenance et l’entretien des systèmes EcoEnergie ? La maintenance et l’entretien de nos systèmes est assurée soit directement par des agents techniques des collectivités, soit pas des exploitants privés dans le cadre de contrats d’exploitation ou dans le cadre de DSP. Afin de permettre un suivi optimal de nos systèmes pour garantir leur performance et maximiser leur longévité, nous avons développé depuis trois ans une offre complète de services pour aider les exploitants à la conduite de nos systèmes. Par exemple, nous proposons aux collectivités ou aux exploitants privés des prestations de type S.P.R. (Surveillance Prévention Réglages) : celles-ci consistent à effectuer une fois par an un contrôle exhaustif de l’ensemble des composants de nos systèmes, à procéder aux modifications, aux optimisations et aux remplacements de composants si nécessaire et à refaire une mise en main (formation d’aide à la conduite du système). L’exploitation de systèmes techniques comme ceux que nous commercialisons peut parfois être problématique car les exploitants n’ont pas toujours les moyens humains, techniques ou financiers pour assurer une maintenance convenable des installations techniques d’une piscine. Nous avons pu constater que depuis trois ans, les demandes d’accompagnement affluent et nous avons dû structurer le département « EcoEnergie Services » pour répondre aux demandes de plus en plus nombreuses. Comme je le dis régulièrement aux collectivités 15


entreprise que je rencontre, une bonne exploitation et un bon entretien des équipements techniques est bien souvent la première source d’économie d’énergie et une de nos missions est de favoriser cela. Quelle relation entretenez-vous avec les collectivités locales ? En tant que spécialiste français depuis près de 35 ans, nous estimons avoir un rôle de conseil envers les collectivités et nous essayons de les rencontrer pour leur exposer les enjeux du traitement d’air et de la déshumidification pour leur projet de piscine neuve ou de rénovation. Les piscines sont bien souvent les bâtiments publics les plus énergivores et les collectivités sont de plus en plus sensibles à la notion d’économie d’énergie. Nous leur démontrons qu’il est préférable de raisonner en coût global et plutôt qu’en coût d’investissement et que choisir une solution de traitement d’air performante est toujours

EcoEnergie en chiffres : • 3 antennes : Beaucaire (30), Garches (92) et Mouscron (Belgique à 10 minutes de Lille) • 17 salariés • Plus de 1000 piscines équipées depuis 1980 • 50 à 60 opérations neuves ou réhabilitations par an • 20 à 30 interventions de « Surveillance – Prévention – Réglages » chaque année depuis 3 ans • 3,8 millions de CA en 2014

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une source d’économie importante à moyen et long terme. Malheureusement, nous constatons parfois que pour certains projets, des solutions « basiques » sont choisies par manque d’information, par habitude ou par manque d’investissement initial, ce qui condamne les piscines concernées à consommer beaucoup trop d’énergie pendant les 15 ou 20 ans qui suivent, parfois même sans avoir le confort attendu. Par quels moyens arrivez-vous à communiquer avec elles ? Par approche directe bien souvent. Alors qu’il y a quelques années, les élus et les chefs de projets n’étaient pas très branchés technique, ils souhaitent désormais connaître les tenants et les aboutissants des systèmes sur lesquels ils investissent. Nous proposons régulièrement aux collectivités de les rencontrer chez elles pour échanger sur leur projet et pour les informer des solutions de traitement d’air du marché. C’est bien entendu l’occasion de mettre en avant le savoir-faire d’EcoEnergie mais nous nous efforçons d’avoir une démarche plus pédagogique que commerciale et cela est bien souvent très apprécié des responsables techniques qui nous ouvrent leurs portes. Le savoir-faire, c’est essentiel mais le faire-savoir est également très important et c’est pourquoi nous organisons régulièrement des journées techniques sur des sites équipés de systèmes EcoEnergie, souvent en collaboration avec d’autres

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professionnels du monde de la piscine avec lesquels nous nous entendons bien (ex : journées techniques au Dôme de Vincennes, au stade nautique de Pessac, à centre aquatique Lilo de Miribel…). Le retour d’expérience des directeurs de piscine et des responsables techniques qui nous reçoivent est notre meilleure publicité auprès des collectivités que nous invitons à ces journées et nous allons continuer ce type de démarche dans les années à venir. Enfin, je m’investis beaucoup depuis près de trois ans dans l’association de la Piscine de Demain en tant que trésorier et les colloques que nous organisons avec plus de vingt-cinq partenaires actifs, professionnels et motivés sont d’excellentes opportunités d’exposer nos solutions et nos innovations aux collectivités ainsi qu’à tous les acteurs qui y participent, à chaque fois toujours plus nombreux. Enfin, comment percevez-vous le marché des piscines publiques en France ? Il n’y a pas assez de piscines en France pour répondre à la demande et plus de 50 % des piscines existantes sont dans un mauvais état et très énergivores. Des projets de constructions neuves et de rénovations devraient donc continuer à voir le jour à condition que la baisse des dotations de l’État ne soit pas trop pénalisante et que le développement durable ne soit pas sacrifié sur l’hôtel de la crise. X



structure

CENTER PARCS : UNE MISE EN SCÈNE AU SERVICE D’UNE OFFRE LUDIQUE Center Parcs, spécialiste des courts séjours en pleine nature à proximité de chez soi est une marque-concept du Groupe Pierre & VacancesCenter Parcs, le leader européen des résidences de tourisme et des projets de loisirs. Le 1er domaine Center Parcs est né en 1968 aux PaysBas. Quelques années plus tard, Center Parcs lance le 1er « paradis aquatique » au sein de ses domaines et donne naissance à un concept ludique pérenne profondément ancré dans une dimension aquatique.

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Nager dans une eau à 29°, au cœur d’une végétation tropicale, ou la promesse d’une parenthèse propice au repos, à la détente mais aussi aux loisirs en famille. Le premier Center Parcs ouvre en 1968. L’objectif à cette époque était d’offrir un lieu permettant de se déconnecter du quotidien pour se ressourcer en pleine nature. Quarante-cinq plus tard, le concept a, certes, beaucoup évolué mais le principe est resté le même, reposant sur une pierre angulaire, l’“Aqua Mundo”. « C’est devenu un élément majeur qui a permis de contrer les baisses d’attractivité et de popularité. Nous avons une clientèle fidèle qui connait la marque et l’offre proposée », constate Marc Rasmussen, directeur des Équipements de Loisirs. Selon les propres chiffres du groupe, 90 % de ces clients ont pour motivation principale pour leur séjour l’Aqua Mundo.

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UNE MISE EN SCÈNE SOIGNÉE POUR UN DÉPAYSEMENT IMMÉDIAT Dans un cadre de végétation tropicale luxuriante, l’espace intérieur s’organise autour de trois zones : la plage et son grand bassin à vagues pour toute la famille, une zone dédiée aux jeux pour enfants (avec différentes souszones en fonction des catégories d’âges), et la zone dédiée aux sensations fortes avec la tour de toboggans, le bassin pluriactivité et autres animations actives. « Plus récemment, nous avons assisté à une montée en puissance de l’offre bien-être qui est devenue un nouveau pilier de notre concept », indique Michel Linet-

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Pendant leur séjour, 95 % des clients fréquentent, chaque jour, l’Aqua Mundo. Frion, directeur de Création et Innovation. À l’extérieur, se dessine des bassins et rivières lents, ainsi qu’une rivière sauvage également entourée de végétation. « C’est notre marque de fabrique, notre signature, de concevoir des paysages tropicaux dans lesquels viennent s’insérer les activités aquatiques, poursuitil. Cette nature tropicale a été recréé par prolongement de la vocation première de Center Parcs qui est d’offrir une déconnexion, une parenthèse dépaysante. On se différencie par le sillon que nous avons creusé et qui nous a porté jusque-là ». Ces lieux ont également été débarrassés des marqueurs de référence de la piscine publique, les échelles en inox ont disparu et le carrelage au sol a été remplacé par de la pierre. Un vocabulaire différent a été adopté, et la toiture totalement transparente donne l’illusion de se trouver en plein-air (il parait que le matériau employé, l’ETFE, permet même de bronzer !) . Quelques années après sa création, l’Aqua Mundo a été revitalisé avec le renforcement de l’ambiance paysagère et l’arrivée des zones différenciées. « À ce jour, le concept est ancré mais nous continuons de l’améliorer et le renforcer avec de


structure

Michel Linet-Frion, directeur de CrĂŠation et Innovation.

Marc Rasmussen, directeur des Équipements de Loisirs

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structure nouvelles activités aqua ludiques et la dimension bien-être, ce qui qui contribue à l’attractivité des sites », explique Michel Linet-Frion. DES ÉQUIPEMENTS DIMENSIONNÉS SELON LEUR IMPLANTATION La clientèle peut faire son choix parmi une vingtaine d’équipements en fonction des caractéristiques de chacun. « Nous fuyons la standardisation et nous nous efforçons de ne jamais reproduire la même offre bien que l’espace, lui, s’organise de la même manière », note Marc Rasmussen. Le premier critère pris en compte pour configurer un équipement est la fréquentation moyenne instantanée (FMI). « Elle détermine l’ensemble du projet et oriente les choix. Mais il faut également prendre en compte la sociologie du public et l’implantation du site pour concevoir des sites plus spécifiquement adaptés », préciset-il. Sur un gros Center Parcs, la FMI atteint 1 500 personnes. Un nouveau site sort de terre, tous les trois à quatre ans. En ce sens, un cinquième Center Parcs doit voir le jour en France d’ici le premier semestre 2015, dans le département de la Vienne. « Un nouveau Domaine est toujours très attendu par la clientèle. Les plus récents font la synthèse entre « les originaux » et les « nouvelles générations ». Ces installations sont pérennes, bien qu’une intervention peut s’avérer nécessaire dans le temps pour les actualiser », relève le directeur de Création et Innovation. ÊTRE ATTRACTIF TOUTE L’ANNÉE AVEC UNE OFFRE LUDIQUE DE QUALITÉ Ouverts toute l’année sans interruption, ces domaines Center Parcs doivent afficher une qualité de réalisation exemplaire. « Très attentifs à la qualité de l’eau, nous avons opté pour l’un des systèmes de traitement au chlore le plus ‘sophistiqué’ du marché. C’est un choix stratégique, nous avons essayé d’autres systèmes mais aucun n’est aussi performant. La dose de chlore est injectée en quantité nécessaire là où il faut, il n’y a donc pas d’odeur de chlore et la qualité de l’eau est reconnue, se félicite le directeur des Équipements de Loisirs. Depuis l’origine, on a trouvé le moyen de réaliser des économies tout en adoptant un comportement vertueux bien avant qu’il nous soit imposé par les nouvelles réglementations, notamment en matière environnementale ». Les eaux usées sont recyclées grâce à un système d’osmose inversée. « Toutefois, nous sommes contraints d’en rejeter pour répondre aux normes françaises. Pour ne pas consommer d’énergie la nuit, depuis 2010, le groupe construit des bacs tampons sous les bassins. Ainsi, chaque soir, plusieurs centaines de m3 d’eau sont rentrés. Chez Center Parcs, l’hydrométrie n’est pas soumise à des contrôles systématiques 20

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puisqu’elle est régulée par la présence de plantes. « Nos équipements atteignent ainsi un niveau HQE exceptionnel », résume Marc Rasmussen. VEILLE PERMANENTE ET MISE EN CONCURRENCE POUR ÊTRE À LA POINTE DE L’INNOVATION La clé du système repose sur une veille permanente, de ce qui se fait dans les parcs aquatiques partout dans le monde. Et pour accentuer cette veille, le groupe a établi des relations étroites et durables avec l’ensemble des grands fournisseurs et un dialogue permanent pour qu’il puisse être informé des nouvelles tendances. « Nous faisons partie de leurs principaux clients internationaux et notre quête d’innovations représente un terrain d’expérimentation idéal pour eux. Ils testent chez nous certains concepts avant d’envisager de les lancer sur le marché. Cette mise en concurrence contribue à la qualité des produits et à la garantie de prix compétitifs. C’est stimulant pour tout le monde », reconnaît Michel Linet-Frion. Et afin de connaître les attentes de sa clientèle, elle est régulièrement consultée. « Certes,

nos clients sont fidèles mais cela ne suffit pas, observe-t-il. Nous devons aller au-delà de leurs demandes, anticiper leurs besoins futurs, avec des innovations d’une extrême qualité et avec un temps d’avance sur la mode du moment, pour les surprendre et surtout pour durer plus longtemps ». LES TENDANCES DE DEMAIN SE DESSINENT DANS LES CENTER PARCS En interne, est édité un carnet des tendances. L’ambition étant d’atteindre un taux élevé d’occupation sur les périodes creuses et élargir la clientèle. Parmi les tendances qui se dessinent, les nouvelles activités des bassins extérieurs. Pour les toboggans, « la tendance n’est pas à celui qui sera le plus grand ou le plus haut, mais à la combinaison des sensations proposées », soutient Michel LinetFrion. Descente lente puis un grand tourbillon par exemple ; ou tube a section variable. Ces toboggans “hybrides” arrivent peu à peu sur le marché souvent car nous demandons aux fournisseurs d’innover. « Actuellement, nous nous employons à dédoubler un toboggan par exemple, précise-t-il. Et

nous introduisons plein d’ effets, lumineux, d’eau et de transparence ». Water scooter, bateau tamponneur ou autres, les manèges aquatiques feront également leur arrivée dans les équipements Pierre & Vacances/ Center Parcs, tout comme les équipements collectifs d’initiation au surf qui viendront remplacer ou compléter la piscine à vagues. L’autre phénomène du moment consiste à décliner les sports extrêmes, l’escalade et l’accrobranche notamment, en milieu humide. « C’est l’une des solutions qui a été trouvée pour occuper les parties hautes des Aqua Mundo, indique le directeur de Création et Innovation. Nous nous employons aussi à intégrer des jeux interactifs. Aujourd’hui nous immergeons des aquariums dans nos bassins, et peut-être que demain, le public pourra nager avec les poissons ». Pour les enfants, toute une série d’équipements a été détournée par la taille et des espaces, consacrés aux activités et animations, se dessinent entre les bassins. Enfin, le groupe tend à proposer des événements nocturnes. « Ces décors se prêtent à être magnifiés par des effets sons et lumières », conclut le directeur de Création & Innovation. X

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zoom sur

ESPACE NAUTIQUE ARC EN CIEL Rémi Aragon L’établissement comptabilise environ 135 000 entrées par an.

L’espace Nautique Arc-en-Ciel de Kaysersberg (68), rénové en 2001, a été précurseur dans différents domaines. Présentation de cet établissement ayant une fibre très écologique.

PREMIERE PISCINE DE FRANCE CHAUFFEE PAR UNE CHAUDIERE BOIS : Dès le départ, les élus de la collectivité souhaitaient un équipement éco-responsable avec le respect de l’environnement comme fil conducteur. Ainsi, ils ont choisi de chauffer l’équipement avec une chaudière bois, d’autant plus qu’une plateforme, utilisant le bois de la vallée, est située à 1 km. Ce fût la première piscine de France à utiliser ce type de chauffage, ce qui lui a valu la visite de Noël Mamère. « Au départ, notre équipement a servi de test. Par la suite, de nombreuses piscines ont choisi le chauffage au bois. Aujourd’hui, nous allons la changer car elle a 14 ans et désormais il existe des nouvelles générations de chaudière plus facile à utiliser. En effet, actuellement, les techniciens effectuent de nombreuses opérations à la main alors que maintenant tout est automatisé » indique Rémi Aragon, directeur de l’espace nautique. X 22

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zoom sur Le centre nautique Arc en Ciel a vu le jour en 2001, suite à la réhabilitation d’une piscine plein soleil datant de 1975. FICHE TECHNIQUE : ESPACE NAUTIQUE ARC EN CIEL - KAYSERSBERG (68) Année de mise en service 2001 (réhabilitation d’une piscine plein soleil datent de 1975) Coût de l’opération NC Maître d’ouvrage Communauté de Communes de la Vallée de Kaysersberg Maître d’œuvre JAPAC (Octan-Architecture) Bureau d’études Hagenmuller (structure) et Tamarindi Ingenierie (fluides) Gestionnaire Communauté de Communes de la Vallée de Kaysersberg Mode de desserte Parking véhicule et vélo, bus Les services ♦ Toboggan ♦ Jacuzzi ♦ Sauna ♦ Hammam ♦ Salle de musculation ♦ Bain froid ♦ Cabine UVA Les bassins intérieurs ♦S portif : carrelage ♦ 25 m ♦ 4 couloirs de nage ♦ 250 m² ♦ Profondeur de 0.90 m à 2.20 m ♦ 4 plots - 4 lignes d’eau ♦L udique : carrelage ♦ 207 m² ♦ Profondeur de 0.83 à 1.20 m ♦ 1 banc massant ♦ 1 geyser ♦ 1 cascade bec de cygne ♦ 1 rivière contre-courant ♦R éception toboggan : carrelage ♦ 29 m² ♦ Profondeur de 0.75 à 1 m ♦ Toboggan de 60m ♦P ataugeoire : carrelage ♦ 29,50 m² ♦ Profondeur de 0.25 m ♦ Mini-Toboggan ♦ Jeux d’eau ♦ J acuzzi : coque résine ♦ 1 m ² ♦ Profondeur de 1 m

TRAITEMENT DE L’EAU : DU REVACIL AU TRAITEMENT A L’OZONE En 2008, le centre nautique Arc en Ciel a été la première piscine sans chlore d’Alsace avec le passage au traitement au Révacil. « C’était beaucoup utilisé pour les piscines privées. Seules une dizaine de piscines publiques utilisaient ce procédé avec une autorisation de 2008 à 2011. Nous avions deux fois plus de contrôles que les piscines utilisant le chlore. Néanmoins, il y avait un risque de bactérie non pathogène, l’autorisation n’a donc pas été reconduite et toutes les piscines ont dû revenir à un traitement classique. Ainsi, en 2012, nous avons mis en place un nouveau système de traitement à l’ozone, très utilisé en Allemagne notamment permettant de minimiser l’utilisation du chlore en visant la fourchette basse de la réglementation (entre 0,4 et 1,4 mg/L de chlore actif) et d’éviter la création de chloramine » argumente Rémi Aragon. X

Les bassins extérieurs ♦P ataugeoire : carrelage ♦ 2 bassins de 54 m² = 108 m² ♦ Profondeur de 0.25 m ♦ Toboggan ♦ Jeux d’eau Effectif (équivalent temps plein) ♦ Hiver 16 personnes ♦É té 19 personnes (dont 3 saisonniers) Ouverture ♦A nnuelle 339 jours par an ♦H ebdomadaire 75 h par semaine (période scolaire) ; 62 h (petites vacances) et 68h été. FMI 456 Fréquentation annuelle totale 135 000 entrées ♦ Scolaires 121 classes accueillies par an ♦ Clubs 2 clubs (plongée et natation) Spécificités techniques ♦ Traitement de l’eau Traitement à l’Ozone ♦ Chaufferie Chaudière bois Démarche HQE (de 1 : standard, à 5 : globale) ★★★★ Produits de nettoyage éco-labellisés, panneaux solaires et photovoltaïques, tri des déchets, diminution des consommations d’électricité avec le passage au tout LED et à la mise en place de capteurs de présence, … Vocation (de 1 : usage faible, à 5 : usage dédié) ♦ Sport ★★★ ♦ Loisirs ★★★★ ♦ Scolaire ★★★ ♦ Bien-être ★★★★

En 2012, les responsables ont mis en place un nouveau système de traitement de l’eau à l’ozone.

Prestation (de 1 : offre spécifique / restreinte, à 5 : multi-activités) ♦ Activités ★★★★ ♦ Animations ★★ Aquagym, aquabike, aquastrech senior, bébé nageur, jardin aquatique, école de natation, leçon particulière, groupe lutte contre aquaphobie. Les clubs organisent de nombreuses compétitions et animations dans le cadre notamment de la nuit de l’eau, du téléthon ou de la fête du nautisme (ex baptême de plongée, soirée à thème, …). L’été nous proposons des animations dans le parc de la piscine : contes, prêt de livre, jeux de sociétés, tournois de sports, … Autres spécificités de l’équipement Piscine ouverte sur un parc de 3 hectares situé en pleine nature. 23


fiches techniques Comme dans les derniers numéros, voici la présentation, sous forme de fiches techniques, de quelques centres aquatiques ouverts dernièrement.

CENTRE AQUATIQUE DE LANGRES

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT

LES BASSINS

Implantation Langres (52) Shon 2 240 m2 Année de mise en service 2014 Coût de l’opération 6,5 millions €HT Subventions NC Maître d’ouvrage Communauté de communes de l’Étoile de Langres Maître d’œuvre TNA Architecte Programmiste NC Architecte associé NC Bureau d’études Quadriplus, Impact, Tecs Fournisseurs NC LES MODES DE DESSERTE ✓ Parking véhicule LES SERVICES ✓ Jacuzzi ✓ Sauna ✓ Hammam ✓ Salle de fitness ✓ Solarium extérieur

Dim., surface et lignes

Prof.

Équipement/accessoires

Sportif

♦ 375 m2 ♦ 6 lignes

-

-

Bassin aqualudique

♦ 180 m2

-

-

pataugeoire

♦ 50 m

-

-

2

LE FONCTIONNEMENT Effectif (équivalent temps plein) NC Nombre d’heures d’ouverture NC Fréquentation moyenne instantanée NC Fréquentation annuelle globale NC Fréquentation en % NC Spécificités techniques ♦T raitement de l’eau : NC ♦T raitement de l’air : NC ♦C haufferie : NC

LA DÉMARCHE HQE

de 1 : standard, à 5 : globale

⊲ Confort acoustique ⊲ Confort hygrothermique ⊲ Maîtrise des dépenses en eaux ⊲ Chantier vert LA VOCATION

de 1 : usage faible, à 5 : usage dédié

Sport Loisirs Scolaire Bien-être LES PRESTATIONS

de 1 : offre spécifique/restreinte, à 5 : multi-activités

Activités Animations

24

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fiches techniques

LE NAUTILE

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT

LES BASSINS

Dim., surface et lignes

Prof.

Équipement/accessoires

Sportif intérieur ♦ carrelage

♦ 310 m2 ♦ 5 lignes

1,8 à 2,5 m

-

Ludique intérieur ♦ carrelage

♦ 320 m2

-

Bassins et sièges massants, douche cascade, jets massants, champignon d’eau, nage à contre courant, geysers

Bassin balnéo intérieur ♦ inox

♦ 65 m2

-

Jets massants, col de cygne, cascade

Implantation Lisieux (14) Shon 3 204 m2 Année de mise en service 2012 Coût de l’opération 4 millions €HT Subventions NC Maître d’ouvrage Communauté de communes Lisieux Pays d’Auge Maître d’œuvre DRD Architecture Programmiste D2X Architecte associé NC Bureau d’études Sicre/Sogeti Fournisseurs Zeller, Eco Energie LES MODES DE DESSERTE

LE FONCTIONNEMENT Effectif (équivalent temps plein) NC Nombre d’heures d’ouverture NC Fréquentation moyenne instantanée 777

✓ Parking véhicule ✓ Parking vélo ✓ Bus

Fréquentation annuelle globale NC

LES SERVICES

Fréquentation en % NC

✓ Tobogane ✓ Jacuzzi ✓ Sauna

Spécificités techniques ♦T raitement de l’eau : filtration sur sable basse vitesse, chloration par chlore gazeux avec destructeur UV ♦T raitement de l’air : déshumidification thermodynammique ♦C haufferie : bois avec appoint gaz

LA DÉMARCHE HQE

de 1 : standard, à 5 : globale

⊲ Conserver le caractère général du site en préservant au maximum la forme géométrique pure de la pyramide en plaçant nos différentes extensions au-delà des limites de la pyramide à savoir principalement un espace voué à l’accueil, des annexes vestiaires du public et du personne, et un hall bassin balnéo prévu en option. Ces volumes distincts se détachent de l’existant par opposition des pentes de toitures. Soit pour la balnéo, faire entrer le maximum de lumière, soit pour le hall d’accueil d’apparaître comme un signal fort mettant en avant l’entrée de la piscine LA VOCATION

de 1 : usage faible, à 5 : usage dédié

Sport Loisirs Scolaire Bien-être LES PRESTATIONS

de 1 : offre spécifique/restreinte, à 5 : multi-activités

Activités Animations

25


fiches techniques

NAUTIPOLIS

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT

LES BASSINS

Dim., surface et lignes

Prof.

Équipement/accessoires

Sportif intérieur ♦ PVC

♦ 375 m2 ♦ 6 lignes

2m

-

Ludique intérieur ♦ PVC

♦ 254 m2

0,8 à 1,3 m

Jets massants, rivière, col de cygne

Toboggan intérieur ♦ PVC

♦ 21 m2

-

-

Pataugeoire intérieur ♦ PVC

♦ 29 m2

0,3 m

Petit toboggan

Extérieur extérieur ♦ PVC

♦ 91 m2

1,3 m

Jets massants

Implantation Valbonne Sophia-Antipolis (06) Shon 3 700 m2 Année de mise en service 2012 Coût de l’opération NC Subventions NC Maître d’ouvrage Communauté d’agglomérations de Sophia-Antipolis Maître d’œuvre BVL Architecture Programmiste Jean-Claude Brageot Architecte BVL Architecture Bureau d’études Sechaud Groupe Iosis

LE FONCTIONNEMENT

Fournisseurs NC Gestionnaire Espace Récréa

Effectif (équivalent temps plein) ♦ Hiver : 36 personnes ♦ Été : 44 personnes dont 8 saisonniers

LES MODES DE DESSERTE

Nombre d’heures d’ouverture ♦ Annuelle : 3 925 heures ♦ Hebdomadaire : 78,5 heures

✓ Parking véhicule ✓ Parking vélo ✓ Bus LES SERVICES ✓ Toboggan ✓ Rivière ✓ Jacuzzi ✓ Sauna ✓ Hammam ✓ Salle de musculation ✓ Restaurant

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Fréquentation moyenne instantanée NC Fréquentation annuelle globale 325 000 personnes

LA DÉMARCHE HQE

de 1 : standard, à 5 : globale

LA VOCATION

de 1 : usage faible, à 5 : usage dédié

Sport Loisirs Scolaire Bien-être

Fréquentation en chiffre et % ♦ Public : 294 125 personnes → 90,5 % ♦ Scolaires : 19 500 personnes → 6 % ♦ Clubs : 11 375 personnes → 3,5 %

LES PRESTATIONS

Spécificités techniques ♦T raitement de l’eau : chlore gazeux ♦ Traitement de l’air : NC ♦C haufferie : NC

80 cours collectifs hebdomadaires, soirées thématiques hebdomadaires

de 1 : offre spécifique/restreinte, à 5 : multi-activités

Activités Animations


fiches techniques

LES NYMPHÉAS

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT

LES BASSINS

Dim., surface et lignes

Prof.

Équipement/accessoires

Sportif intérieur ♦ inox

♦ 525 m2 ♦ 8 lignes

2m

Fond mobile longueur

Ludique intérieur ♦ inox

♦ 160 m2

1,6 m

Boules à vagues, jets d’eau

Apprentissage intérieur ♦ inox

♦ 200 m2 ♦ 2 lignes

1,4 m

Rivière à contre-courant, banquette à bulles, jets massants

Toboggan intérieur ♦ coque

-

0,6 m

-

Pataugeoire intérieur ♦ carrelage

♦ 40 m2

-

-

Jacuzzis

♦ 2 jacuzzis ♦ 8 places

-

-

Implantation Noisy-le-Grand (93) Shon 5 600 m2 Année de mise en service 2013 Coût de l’opération 21 430 000 €HT Subventions NC Maître d’ouvrage DST ville de Noisyr-le-Grand Maître d’œuvre Cabinet d’architecture BUL, Paris Programmiste IPK Architectes Jean-Pierre Vidal, Antoine Le Breves - BVL Bureau d’études Egis Fournisseurs NC Gestionnaire Espace Récréa

LE FONCTIONNEMENT Effectif (équivalent temps plein) ♦ Hiver : 25 personnes ♦ Été : 25 personnes

✓ Parking vélo ✓ Bus

Nombre d’heures d’ouverture ♦ Annuelle : NC ♦ Hebdomadaire : 85 heures

LES SERVICES

Fréquentation moyenne instantanée ♦ Intérieur/extérieur : 775 personnes

LES MODES DE DESSERTE

✓ Toboggan ✓ Rivière ✓ Jacuzzi ✓ Sauna ✓ Hammam ✓ Salle de musculation ✓ Boules à vagues ✓ Salle de cours de fitness

Fréquentation annuelle globale NC Fréquentation en chiffre et % NC Spécificités techniques ♦T raitement de l’eau : ozone, chlore ♦ Traitement de l’air : NC ♦C haufferie : NC

LA DÉMARCHE HQE

de 1 : standard, à 5 : globale

LA VOCATION

de 1 : usage faible, à 5 : usage dédié

Sport Loisirs Scolaire Bien-être LES PRESTATIONS

de 1 : offre spécifique/restreinte, à 5 : multi-activités

Activités Animations Aquasports : aquabike, aquafitness, aquafusion, body palm. Forme sèche : gritt, body pump, pilates, swiss ball, yoga, step, CAF. AUTRES SPÉCIFICITÉS Toit ouvert

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fiches techniques

PISCINE DE PFAFFENHOFFEN

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT

LES BASSINS

Dim., surface et lignes

Prof.

Équipement/accessoires

Sportif extérieur ♦ inox

♦ 188 m2

1,1 à 1,8 m

-

Ludique extérieur ♦ inox

♦ 209 m2

0,6 à 1,3 m

Cols de cygne, banquettes à bulles, rivière à contre-courant, buses de massage

Pataugeoire extérieur ♦ inox

♦ 39 m2

-

Mini-toboggan

Implantation Pfaffenhoffen (67) Shon 521 m2 Année de mise en service 2013 Coût de l’opération 2,8 millions €HT Subventions NC Maître d’ouvrage Communauté de communes du Val de Moder Maître d’œuvre DRD Architecture Programmiste M.P. Conseil Architecte associé Demahieu & Bard Bureau d’études OTE Ingénierie Fournisseurs Myrtha Pools

LE FONCTIONNEMENT Effectif (équivalent temps plein) NC Nombre d’heures d’ouvertureNC Fréquentation moyenne instantanée 500 Fréquentation annuelle globale NC

LES MODES DE DESSERTE

Fréquentation en % NC

✓ Parking véhicule ✓ Parking vélo ✓ Bus

Spécificités techniques ♦T raitement de l’eau : filtration sable + hydroanthracite, désinfection par dosage d’hypochlorite + Javel ♦T raitement de l’air : pas de traitement d’air (piscine d’été), locaux ventilés naturellement ♦C haufferie : chaudière électrique

LES SERVICES NC

LA DÉMARCHE HQE

de 1 : standard, à 5 : globale

⊲ Intégration dans l’environnement, architecture bioclimatique, lumière naturelle dans tous les locaux, locaux ventilés naturellement, bâches sur bassin : maîtrise de l‘évaporation et coût chauffage bassin LA VOCATION

de 1 : usage faible, à 5 : usage dédié

Sport Loisirs Scolaire Bien-être LES PRESTATIONS

de 1 : offre spécifique/restreinte, à 5 : multi-activités

Activités Animations

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C E N T R E S AQ UAT I Q U E S # 3 3 — M A R S 2 0 1 5


fiches techniques

PISCINE DU PIC SAINT LOUP

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT

LES BASSINS

Dim., surface et lignes

Prof.

Équipement/accessoires

Sportif intérieur ♦ carrelage

♦ 300 m2 ♦ 5 lignes

1,8 à 2,2 m

Homologué

Ludique extérieur ♦ carrelage

♦ 495 m2

1,5

Jeaux d’eau (canons, buses massantes), rivière à courant

Pataugeoire intérieur ♦ carrelage

♦ 27 m2

0 à 0,3 m

Jeaux d’eau (tortue, plaques à bulles)

Lagune extérieur

♦ 108 m2

-

-

Implantation Saint-Mathieu-de-Tréviers (34) Shon 1 600 m2 Année de mise en service 2013 Coût de l’opération 6,6 millions €HT Subventions NC Maître d’ouvrage Communauté de communes du Grand Pic Saint Loup Maître d’œuvre Agence Coste Architectures Programmiste NC Architecte associé NC Bureau d’études Gronttmij, BMI, OC Infra Fournisseurs Buchtal, Foamglass Gestionnaire Vert Marine LES MODES DE DESSERTE ✓ Parking véhicule ✓ Parking vélo ✓ Bus LES SERVICES ✓ Rivière

LE FONCTIONNEMENT Effectif (équivalent temps plein) ♦ Hiver : 12 personnes ♦ Été : 15 personnes (dont 3 saisonniers) Nombre d’heures d’ouverture ♦ Annuelle : 2 840 heures ♦ Hebdomadaire : 46 heures en hiver, 66 heures pendants les vacances scolaires, 70 heures en période estivale Fréquentation moyenne instantanée NC Fréquentation annuelle globale 58 500 Fréquentation en % ♦ Public : 46 500 → 80 % ♦ Scolaires : 12 000 → 20 % Spécificités techniques ♦ Traitement de l’eau : chlore gazeux ♦ Traitement de l’air : 2 CTA standard ♦C haufferie : chaudière bois + complément gaz

LA DÉMARCHE HQE

de 1 : standard, à 5 : globale

⊲ Chauffage central bois assurant 80 % des besoins grâce à la filière locale PEFC ⊲ Réduction de 20 % des dépenses d’énergie grâce à la conception compacte, enveloppe isolante et apports de lumière naturelle ⊲ 45 % des besoins en eau chaude sanitaire assurés par les capteurs solaires thermiques en toiture ⊲ 30 % d’économie d’eau par la filtration verre LA VOCATION

de 1 : usage faible, à 5 : usage dédié

Sport Loisirs Scolaire Bien-être LES PRESTATIONS

de 1 : offre spécifique/restreinte, à 5 : multi-activités

Activités Animations Jardin aquatique, cours de natation, aquafitness, aquaslim, aquapower, aquastretch, aquabiking

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fiches techniques

CENTRE NAUTIQUE PIERRE MENDÈS FRANCE

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT

LES BASSINS

Dim., surface et lignes

Prof.

Équipement/accessoires

Sportif intérieur ♦ carrelage

♦ 600 m2

2,2 m

Cascade, buses massantes, jets d’eau, banquettes massantes, réception toboggan

Apprentissage intérieur ♦ carrelage

♦ 187,5 m2

1,2 m

-

Réception toboggan intérieur ♦ carrelage

-

-

-

Pataugeoire intérieur ♦ carrelage

♦ 115 m2

0,3 m

Plaques à bulles, jeux d’eau

Plage de jeux extérieur

♦ 300 m2

-

Jeux d’eau Vortex adaptés à trois tranches d’âge, buvette, vestiaires, banquettes

Implantation Saint-Priest (69) Shon 2 180 m2 Année de mise en service 2013 Coût de l’opération 6,5 millions €HT Subventions NC Maître d’ouvrage Ville de Saint-Priest Maître d’œuvre Agence Coste Architectures Programmiste Inexia Menighetti Architecte associé André Ariotti Bureau d’études Tual, Denizou, Arcadis, Etamine, Acousticdia, AEEI Fournisseurs Foamglass, Vortex, Casalgrande, Le Prieure LES MODES DE DESSERTE

LE FONCTIONNEMENT Effectif (équivalent temps plein) NC

✓ Parking vélo ✓ Tram

Nombre d’heures d’ouverture ♦ Hebdomadaire : 46,5 heures en période scolaire, 63 heures hors période scolaire

LES SERVICES

Fréquentation moyenne instantanée NC

✓ Toboggan ✓ Salle de musculation ✓ Splashpad extérieur ✓ Salle de réception LES PRESTATIONS

de 1 : offre spécifique/restreinte, à 5 : multi-activités

Activités Animations Aquagym, cours de natation, aquaphobie, aquabiking

Fréquentation annuelle globale 1 013 Fréquentation en % NC Spécificités techniques ♦T raitement de l’eau : filtres à base de verres pilés et recyclés ♦T raitement de l’air : CTA avec récupérateur de chaleur ♦C haufferie : NC

LA DÉMARCHE HQE

de 1 : standard, à 5 : globale

⊲ Cibles très performantes : gestion de l’énergie, gestion de l’eau, entretien et maintenance, confort thermique, chantier à faible nuisance, centrale de traitement d’air avec récupérateur de chaleur, installation de filtres à base de verres pilés recyclés pour le traitement d’eau, isolation thermique du bâtiment par l’extérieur, toiture végétalisée, panneaux photovoltaïques installées sur le toit, vitrages performants, systèmes d’éclairage à leds, suivi énergétique des installations pendant 2 ans par le bureau d’études Fluides et Eléctricité de l’équipe de maîtrise d’œuvre. LA VOCATION

de 1 : usage faible, à 5 : usage dédié

Sport Loisirs Scolaire Bien-être

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fiches techniques

PISCINE SUD

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT

LES BASSINS

Dim., surface et lignes

Prof.

Équipement/accessoires

Sportif intérieur ♦ carrelage

♦ 250 m2 ♦ 4 lignes

1,3 à 2 m

-

Coût de l’opération 6,5 millions €HT

Ludique intérieur ♦ carrelage

♦ 150 m2

1,2 m

Jets d’eau, banquettes à bulles, rampe d’accès PMR

Subventions NC

Apprentissage

♦ 2 lignes

0,8 à 1,2 m

Potence PMR

Pataugeoire intérieur ♦ résine

♦ 25 m2

0,3 m

Espace de jeux d’eau ludique

Solarium extérieur ♦ résine

♦ 1 800 m2

-

Solarium minéral

Implantation Saint-Florent-de-Bois (85) Shon 2 523 m2 Année de mise en service 2013

Maître d’ouvrage La Roche-sur-Yon Agglomération Maître d’œuvre Gilles Leverrier GL Architecture Programmiste La Roche-sur-Yon Agglomération Architecte associé Agence Boisson Burban

LE FONCTIONNEMENT

Bureau d’études Serba, Tual

Effectif (équivalent temps plein) NC

Fournisseurs NC

LA DÉMARCHE HQE

de 1 : standard, à 5 : globale

Gestionnaire Équalia

Nombre d’heures d’ouverture NC

⊲ Toiture végétalisée, phytorémédiation, chaufferie bois

LES MODES DE DESSERTE

Fréquentation moyenne instantanée 520

LA VOCATION

✓ Parking véhicule ✓ Parking vélo ✓ Bus

Fréquentation annuelle globale 60 000

LES SERVICES

Fréquentation en % NC

✓ Jacuzzi ✓ Sauna ✓ Hammam ✓ Banquettes à bulles ✓ Jets d’eau ludiques

Spécificités techniques ♦T raitement de l’eau : BET Tual ♦T raitement de l’air : BET Tual ♦C haufferie : mixte gaz bois

de 1 : usage faible, à 5 : usage dédié

Sport Loisirs Scolaire Bien-être LES PRESTATIONS

de 1 : offre spécifique/restreinte, à 5 : multi-activités

Activités Animations Aquagym, leçons de natation AUTRES SPÉCIFICITÉS Solarium végétal

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