Centres Aquatiques JUIN-JUILLET 2016

JUIN-JUILLET 2016 CRÉATION, GESTION & ENTRETIEN DES ESPACES AQUATIQUES LUDIQUES & SPORTIFS • Un supplément de Terrains de Sports

Réalisation p. 12

Reconstruire

pour avoir un équipement de champions

Animation p. 16

ISSN 2263-7990

Les jeux d’eau : un équipement qui fait la différence Chantier p. 22 Pays d’Aix : un premier CREM pour réaliser d’importantes économies

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ÉDITO

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a Communauté du Pays d’Aix vient de réaliser la première piscine publique en ConceptionRéalisation-Exploitation-Maintenance (CREM).

Dans le même temps, après deux ans de processus de concertation, le gouvernement a adopté deux textes relatifs aux contrats de concession, entrés en vigueur depuis le 1er avril dernier. La délégation de service public étant désormais une souscatégorie de contrat de concession de service.

Ces deux exemples montrent que, pour le secteur public et notamment celui de la piscine publique, l’innovation est partout, dans la technique, les matériaux, les services, mais aussi les montages financiers, les méthodes de gestion et d’exploitation.

Aujourd’hui, tout est prétexte à innover, à bousculer les habitudes dirons certains. Il est vrai que nous vivons une époque compliquée mais formidable.

Que dans un contexte de contraintes budgétaires (baisse de la DGF…), territoriales (loi NOTRe…) et environnementales … pour ne pas subir, il faut agir.

Il faut anticiper et compter : c’est-à-dire investir et gérer donc prendre en compte le coût global de l’équipement. Se poser les bonnes questions en toute honnêteté, c’est déjà esquisser la solution !

Pour remplir leur mission de service public, pour servir les nouveaux besoins des usagers et des clients, pour maîtriser leurs budgets d’investissement et de fonctionnement, collectivités et entreprises doivent donc réinventer la piscine de demain !

SOMMAIRE JUIN-JUILLET 2016

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ACTUALITÉS

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PORTRAIT Quand bon sens pratique et gestion chiffrée ne font qu'un !

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ENTREPRISE Myrtha Pools : un partenaire expérimenté pour vos bassins

Martine MEUNIER DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

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Revue éditée par LES EDITIONS DE BIONNAY Sarl au capital de 140 800 euros RCS LYON 401 325 436 Principaux associés Erick Roizard & Martine Meunier Gérant Erick Roizard Dépôt légal à parution Commission paritaire 1118T 80371 ISSN 2263-7990

RÉALISATION 12 R econstruire pour avoir un équipement de champions 14 Bulle d'O : une bulle d'oxygène pour Joué-les-Tours

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ANIMATION Les jeux d'eau : un équipement qui fait la différence

Directeur de publication Erick Roizard Directeur de rédaction Martine Meunier Rédaction Ludovic Colas Infographie Laurette Delecourt

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Rédaction - Publicité Les Editions de Bionnay 493, route du Château de Bionnay 69640 Lacenas Tel. 04 37 46 04 92 Fax. 04 72 53 07 12 redaction@terrainsdesports.com Abonnement Les Editions de Bionnay 493, route du Château de Bionnay 69640 Lacenas Tel. 04 74 02 25 25 Fax. 04 37 55 08 11 leseditionsdebionnay@orange.fr Impression Imprimerie CHIRAT 744, rue Sainte-Colombe 42540 Saint-Just-la-Pendue

Centres Aquatiques est un supplément du magazine Terrains de Sports n°120, ne peut être vendu séparément.

En aucun cas le magazine Terrains de Sports ne pourrait être tenu pour responsable de toute omission d’une donnée ou d’une information si intéressante qu’elle puisse être pour l’utilisateur ainsi que de toute erreur ou lacune dans l’indication de tel produit ou telle firme. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans la présente publication, faite sans autorisation de l’éditeur, est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 11 mars 1957 - articles 40 et 41 et Code pénal en son article 425).

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CONJONCTURE Des changements dans les contrats de concession

ÉQUIPEMENT Traiter l'eau par l'ozone : oui si on maîtrise l'ozonation "vraie" CHANTIER Pays d'Aix : un premier CREM pour réaliser d'importantes économies ARCHITECTURE Comprendre la nature du projet pour apporter les bons choix architecturaux FICHES TECHNIQUES 26 Piscine Georges Hermant, Paris 27 Piscine de la vallée, Cany-Barville 28 Aquaparc Isis, Dole (39) 30 Aquoisia, Guise (02)

Centres Aquatiques - Juin-Juillet 2016

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actualités

AGENDA

Le centre nautique des Trois Rivières s’agrandit

VISITE TECHNIQUE DE L’INSEP Les 8 et 9 juin Plus d’info : dominique.pavy@grdf.fr JOURNÉE TECHNIQUE DE PISCINES SPORTS LOISIRS INTERNATIONAL Le 23 juin au Parc des Congrès de Dijon (21) Plus d’info : pslrousseau@free.fr 12 ÉDITION DES RENCONTRES PROFESSIONNELLES DE LA PISCINE PUBLIQUE du 3 au 5 octobre 2016 à l’hôtel Radisson Blu de Marne-la-Vallée rp@d2x.fr ÈME

Mirecourt va rénover sa piscine…

La piscine de Mirecourt (88) va subir un sérieux coup de jeune dans les prochaines années.

Avec, pour commencer, la réfection de la toiture et d’autres investissements à venir. "Pour la toiture, il faut faire vite car les dégradations s’accélèrent et on va devoir agir" indique Yves Séjourné, président de la communauté de communes. Le coût va être de 13 000 euros pour cette première partie de travaux qui aura lieu cette année. Pour le reste, 30 000 euros sont d’ores et déjà provisionnés pour entamer les études de cette réhabilitation future dont le coût total a été fixé à 3 millions d’euros, et qui ne devrait pas voir le jour avant 2019 ou 2020.

… tout comme la ville du Chambon-Feugerolles Projet majeur du mandat, la rénovation complète de la piscine de l’Ondaine au Chambon-Feugerolles (42) avance à grands pas et les travaux devraient débutés dès l’été 2017. Le choix du maître d’œuvre a d’ores et déjà eu lieu et plusieurs points du projet ont été actés. Grande nouveauté, le grand bassin sera équipé d’un fond mobile de 150 m2 pour la pratique de différentes activités et l’accueil des personnes porteuses de handicap dans les meilleures conditions. Le petit bassin bénéficiera lui d’aménagements dédiés : rampe d’accès, pataugeoire, espace ludique et espace bien être. Enfin, la réhabilitation complète concernera aussi l’entrée, agrandie et restructurée, et les vestiaires. Ce sera l’occasion d’une mise aux normes hydrauliques ainsi qu’une isolation par l’extérieur afin de réduire les coûts de fonctionnement. Il s’agit de la plus importante transformation de cet équipement majeur de la vallée ouvert au tout début des années 1970.

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Centres Aquatiques - Juin-Juillet 2016

Géré par la société Equalia, le centre nautique des Trois Rivières, situé à Cloyes-sur-le-Loir (28), est en pleine période d’agrandissement.

Dans un premier temps, il a été décidé de réaliser un bassin extérieur de 25 m avec 3 lignes d’eau. "La priorité est donnée au bassin extérieur car il y avait un réel besoin lorsqu’il fait beau" précise Philippe Vigier, maire de Cloyes-sur-le-Loir. Ce bassin ne sera pas seul à l'extérieur du centre nautique, puisqu'il y aura aussi une plaine de jeux d'eau de 100 m² pour les enfants, également en cours de création.

Par ailleurs, la seconde partie des travaux concerne la création d'un espace détente et bien-être d'une surface totale de 675 m², avec des accès séparés entre les zones dites "humides" et la zone "sèche" . L'extension abritera un bassin de balnéothérapie, un sauna, un hammam, un espace détente, un solarium, deux salles de soins esthétiques et un vestiaire spécifique. Deux salles - l'une de cardio-training, l'autre de fitness - verront, aussi, le jour aux côtés de vestiaires dédiés. Des locaux techniques (chaufferies, systèmes de traitement de l'air et de l'eau, vestiaires du personnel) prendront également place dans cette extension. La fin des travaux est prévue au printemps 2017..

Le Havre : une mobilisation pour développer les activités pour enfants

Vendredi 27 mai, Laurent Caillot (sauveteur en mer), Hugues Duboscq (triple médaillé olympique) et Régis Debons (adjoint au Maire du Havre) ont traversé l’estuaire de la Seine à la nage, soit 25 km entre Deauville et le port du Havre. L’objectif était de mobiliser les quartiers sud et proposer de nombreuses activités qui contribuent à l’épanouissement de près de 4 000 enfants : "J’ai souhaité mettre en place un projet de territoire en tant qu’adjoint au maire à la ville du Havre, pour permettre aux enfants de s’épanouir. Il y a différents chemins pour y arriver, le sport, l’école, la culture.

Il convient donc de mettre en place des ateliers qui s’intéressent à ces enfants-là, mais aussi à leurs parents. J’avais le sentiment que parfois, des familles se mettaient dans des situations d’isolement et n’osaient pas participer aux activités proposées par la ville" indique Régis Debons.

Par ailleurs, l’élu a organisé des tables rondes avec des habitants qui amenaient leurs idées sur la manière d’épanouir les enfants du quartier, mais aussi avec une quarantaine de chefs d’entreprises qui souhaitaient s’investir dans ce projet. Cela a permis de mettre en place des ateliers sportifs, culturels ou éducatifs dès la rentrée scolaire sur la période fixée pour le moment de trois ans..

8ème édition de l’opération nationale "Journées du Sauvetage" Du lundi 6 au dimanche 12 juin, la société Vert Marine a mobilisé à nouveau l’ensemble des piscines qu’elle gère et anime pour sensibiliser tous les publics à la sécurité en milieu aquatique ainsi qu’à la prévention des noyades.

Du lundi au vendredi le dispositif s’adressait plutôt au public scolaire et aux enfants fréquentant l’école de natation Vert Marine alors que le week-end était davantage dédié au grand public.

L’opération 2015 avait touché plus de 200 000 personnes, dont plus de 45 000 enfants (15 000 dans le cadre de l’école de natation Vert Marine).

Baignade dans la Seine : une des 43 mesures du plan d'action de Paris Dans le cadre de sa candidature à l'organisation des JO 2024, la mairie de Paris a élaboré un "plan d'action" de 43 mesures.

Anne Hidalgo a présenté ces mesures à l'ouverture du dernier Conseil de Paris, en présence des deux co-présidents à la candidature de Paris aux JO, Bernard Lapasset et Tony Estanguet. "L'idée est de faire en sorte que cette candidature soit utile aux Parisiens", explique la maire de Paris. Parmi ces mesures, elle s'engage notamment à "améliorer la qualité sanitaire" de la Seine et des canaux afin d'y autoriser la baignade. Si Paris est retenu pour les JO, l'épreuve de natation du triathlon (1,5 km) et les 10 km de nage en eau libre s'y dérouleraient.

Dès 2016, une compétition de natation ou de triathlon pourra être organisée dans les canaux ou le bassin de la Villette et la baignade de loisirs y sera possible dès l’été 2017. Entre 2017 et 2024, des compétitions seront organisées dans la Seine et la baignade dans les canaux sera pérennisée.

Enfin, après 2024, des zones de baignade dans la Seine seront mises en place.

actualités

Le nouveau centre nautique de Châteauroux est lancé

Désiré depuis plusieurs années, le futur centre nautique de Châteauroux avance progressivement.

Après deux ans de réflexion et de concertation, le projet est enfin engagé : il y a quelques semaines, le conseil communautaire a attribué la maîtrise d’œuvre à l’agence Mikou Design Studio.

Appelé Balsanéo, le centre aquatique comprendra un bassin de 25 m dédié à la pratique sportive, un bassin ludique, une pataugeoire ainsi qu’un espace spa et bien-être avec hammam, frigidarium, sauna et douches à jets. On trouvera également un bassin extérieur et un solarium. Le coût prévisionnel des travaux est de 18,5 millions d’euros TTC. Toutefois, deux options pourraient s’y ajouter : deux lignes de 50 m au lieu de 25 pour le bassin extérieur et son ouverture à l’année.

Le lancement des travaux devrait intervenir au deuxième semestre 2017 pour une ouverture en juillet 2019.

FFN : Publication de la 7ème édition de l’ouvrage d’Aide à la conception pour les maîtres d’ouvrage La Fédération Française de Natation (FFN) a profité du Salon des Maires et des Collectivités Locales pour lancer la diffusion officielle de la 7ème édition de "Piscines : Aide à la conception pour les Maîtres d’Ouvrage" . Poursuivant la volonté fédérale d’accompagner les maîtres d’ouvrages publics locaux dans leurs projets de piscines, cette documentation est disponible sur demande gratuite auprès du Service Territoires & Équipements de la FFN (equipement@ffnatation.fr) et destinée aux collectivités et à l’ensemble des acteurs engagés dans un projet de construction – rénovation d’équipement aquatique.

Forte du succès d’un ouvrage proposé depuis 2003 en amont des projets-piscines, la trame générale du document est restée inchangée. La plaquette reste scindée en deux grandes parties. La première est consacrée aux questions relatives à la programmation d’un projet piscine et la seconde vient éclairer le lecteur sur des solutions techniques à la viabilité et à la fiabilité éprouvées. Son contenu a également été enrichi de nouvelles thématiques aussi bien dans le montage des projets qu’au niveau des procédés techniques présentés, en vue de proposer un accompagnement fédéral sur tout le cheminement d’un projet.

Les centres aquatiques, un sujet important pour le Sydel Le SY D E L ( S y n d i c a t d e s D é l é g a t a i r e s d'Équipement de Loisirs) crée en 2007, regroupe les délégataires qui interviennent sur l'exploitation des centres aquatiques, patinoires, bowling et campings. Il représente 3 000 salariés avec des entreprises qui réalisent un chiffre d'affaires global de 120 millions d'euros.

Ses principales missions sont : la relation avec les pouvoirs publics et avec les Assistants à Maîtrise d’Ouvrage (AMO), la sensibilisation sur des sujets divers tel que l'accueil des scolaires, la gestion des maîtres-nageurs, l'évolution juridique de la profession ... mais aussi la protection de la profession et de ses valeurs.

Les grands thèmes qui préoccupent la profession à l'heure actuelle sont : la question de la TVA, la pénurie des maîtres nageurs avec le projet sur ce sujet de monter des formations..

Reims : une piscine dans l’ambitieux projet dévoilé

Ouverture du centre aquatique de Couserans

Depuis le 2 mai, le centre aquatique du Couserans, Géré par la Communauté de Communes de l'Agglomération de Saint-Girons (09) a ouvert.

Il est composé d’un bassin de natation de 25 m avec une profondeur de 1,20 à 1,80 m, un bassin ludique de 160 m2 avec sièges massants, rivière à contre-courant, canon à eau et col-de-cygne, une pataugeoire de 30 m2 et un espace bienêtre (un jacuzzi, deux saunas, un hammam et trois douches à jets massants). Quatorze agents, dont quatre maîtres-nageurs vont assurer le bon fonctionnement du site. Le coût des travaux est d’environ 6,4 millions d’euros HT et un objectif de fréquentation pour la première année d’environ 100 000 entrées.

Il y a quelques semaines, la ville et l'agglomération de Reims ont présenté leur projet de réhabilitation de l'ancien site du Sernam, tout près du centre-ville et de la gare SNCF. Le projet prévoit la construction d'une piscine, d'une patinoire et d'une grande salle de spectacles. La piscine disposera de trois bassins. Un bassin olympique de 50 mètres avec 10 lignes d'eau pour répondre à la candidature des JO de Paris. Il pourra accueillir des épreuves ou des délégations étrangères. Deux autres bassins sont prévus pour les scolaires et les familles. Les travaux doivent débuter en 2018 pour une mise en service et une inauguration deux ans plus tard, en 2020. Le montant de la facture pour le complexe aqualudique est estimé à 39 millions d'euros TTC.

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conjoncture

Des changements dans les contrats de concession La Directive européenne du 26 février 2014 est venue encadrer les règles de passation et d’exécution des contrats dits de concession qui englobent les "délégation de service public" à la française. Le décret d’application, qui est entré en vigueur au 1er avril 2016 comporte quelques modifications.

Selon la nouvelle rédaction de la définition d’une Délégation de Service Public (DSP), il s’agit désormais d’une sous-catégorie de contrat de concession de service : on parle donc indifféremment de "délégation de service public" et de "contrat de concession de service public".

L

’article 209 de la loi n°2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques a habilité le gouvernement à procéder par voie d’ordonnance pour transposer en droit français la Directive n°2014/23/UE du 26 février 2014 du Parlement Européen et du Conseil sur l’attribution de contrats de concession. Après deux ans de processus de concertation, le gouvernement a adopté deux textes relatifs aux contrats de concession : l’ordonnance n°2016-65 du 29 janvier 2016 et le décret n°2016-86 du 1er février 2016.

L’intégralité de leurs dispositions est entrée en vigueur au 1er avril 2016 et s’applique aux contrats de concession pour lesquels une consultation est engagée ou un avis de concession est envoyé à la publication à compter de cette date.

Un contrat de concession de service public élargi à différentes entités Selon la nouvelle rédaction de la définition d’une Délégation de Service Public (DSP), il s’agit désormais d’une sous-catégorie de contrat de concession de service. Aujourd’hui, on parle donc indifféremment de "délégation de service public" et de "contrat de concession de service public". Auparavant, seules les personnes morales de droit public (collectivités locales, établissements publics…) pouvaient conclure des DSP. Désormais, la possibilité est ouverte à des personnes morales de droit privé sous certaines 6

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conditions. Par exemple, une société publique locale chargée d’un service public pourrait passer un contrat de concession de service public.

Par ailleurs, avant la réforme, la gestion d’un service public était attribuée à un délégataire public ou privé. Aujourd’hui, la notion de "un ou plusieurs opérateurs économiques" va dans le sens d’un élargissement : un groupement de personnes doté ou non de la personnalité morale peut être attributaire d’un contrat de concession de service public (ce qui était déjà pratiqué sans que ce soit indiqué dans les textes).

Une notion de risque qui peut requalifier le contrat Auparavant, la définition de la délégation de service public reposait sur la rémunération du délégataire qui devait être substantiellement liée aux résultats d’exploitation du service public. "La définition actuelle conserve cette idée de "droit d’exploiter le service" en rajoutant la possibilité qu’il soit assorti d’un prix versé par l’autorité concédante. Cette définition est aujourd’hui centrée sur la notion de risque d’exploitation transférée au concessionnaire.

Ce risque marque la frontière avec les marchés publics. Si un tel risque est présent dans le montage contractuel, il s’agit d’un contrat de concession. Dans le cas contraire, il s’agit d’un marché public" explique Marine Laporte-Burtin, déléguée générale du SYndicat des Délégataires d’Equipement de Loisirs (SYDEL).

L’introduction d’un seuil de 5 225 000 euros HT En matière de procédure de passation, il n’y a plus de distinction selon l’objet de la concession. Toutes les concessions sont soumises au même régime, avec des obligations renforcées lorsque leur montant est supérieur à 5 225 000 euros HT, un seuil qui a été introduit par les textes. La valeur estimée du contrat correspond au chiffre d’affaires total hors taxes du concessionnaire pendant la durée du contrat en fonction de la nature des prestations qui font l’objet de la concession.

"Sont pris en compte l’ensemble des rémunérations, notamment les recettes liées aux usagers… Ainsi, dès le départ, la collectivité doit avoir une idée du montant global car les règles de passation ne sont pas les mêmes. Néanmoins, concernant les centres aquatiques, ce seuil est très souvent dépassé" indique Marine Laporte-Burtin. En outre, la durée des concessions est déterminée en fonction de la nature et du montant des prestations demandées au concessionnaire.

De plus, elle ne doit pas excéder la durée de ses investissements au sens large : pour les "affermages" cette notion s’entend notamment des coûts de recrutement, de formation…

Par ailleurs, le contrat de concession peut être modifié sans remise en concurrence selon certaines conditions (si les modifications ne changent pas la nature globale du contrat, si la modification est prévue dans le contrat initial, en cas de changement de concessionnaire…).

Qu’est-ce qu’un contrat de concession ?

Article 5 de l’ordonnance du 29 janvier 2016 : "Les contrats de concession sont les contrats conclus par écrit, par lesquels une ou plusieurs autorités concédantes confient l’exécution de travaux ou la gestion d’un service à un ou plusieurs opérateurs économiques à qui est transféré un risque lié à l’exploitation de l’ouvrage ou du service, en contrepartie soit du droit d’exploiter l’ouvrage ou le service qui fait l’objet du contrat, soit de ce droit assorti d’un prix.

La part de risque transférée au concessionnaire implique une réelle exposition aux aléas du marché, de sorte que toute perte potentielle supportée par le concessionnaire ne doit pas être purement nominale ou négligeable.

Le concessionnaire assume le risque d’exploitation lorsque, dans des conditions d’exploitation normales, il n’est pas assuré d’amortir les investissements ou les coûts qu’il a supportés, liés à l’exploitation de l’ouvrage ou du service"

La durée des concessions est déterminée en fonction de la nature et du montant des prestations demandées au concessionnaire : elle ne doit pas excéder la durée de ses investissements au sens large.

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portrait

Quand bon sens pratique et gestion chiffrée ne font qu’un !

Stéphane Chatenet, 52 ans, dirige la piscine de la Conterie à Chartres de Bretagne (35) depuis 2012. Ancien chef d’entreprise, il a su s’adapter à la fonction publique et apporter un regard différent dans la gestion d’un établissement.

Quel a été votre parcours ? À la base, j’ai suivi différentes formations : scientifique, assurance et comptabilitégestion. En parallèle, j’ai passé mon diplôme de Maître Nageur Sauveteur (MNS) pour financer mes études. Par la suite, j’ai travaillé dans différents domaines : dans l’hôtellerie en Polynésie française et sur la Côte d’Azur, mais aussi dans l’immobilier en Poitou-Charentes. Suite à la première Guerre du Golfe, l’immobilier a chuté et j’ai décidé de me servir de nouveau de mon diplôme de MNS. Après une révision et des mises à jour, j’ai trouvé un poste dans une association puis, en 1995, j’ai intégré la mairie de Poitiers avec un poste dans différentes disciplines.

Par la suite, je suis parti à Montmorillon (86) afin d’avoir un poste à temps plein et devenir entraîneur du club. En 2005, j’ai pris le poste de directeur de la future piscine de Lacaune les Bains dans le Tarn.

Ce fut une expérience très enrichissante humainement qui m’a demandé des compétences très variées et qui m’a conforté dans mon choix professionnel.

J’ai notamment apporté un regard différent par rapport à une personne issue du secteur du sport ou de la natation,

et ce, grâce à mon passé dans le secteur privé. À l’Espace des Sources chaudes, nous faisions 60 000 entrées par an pour une zone de chalandise qui compte environ 13 000 habitants.

Enfin, après avoir été nommé "Attaché" , depuis 2012, je suis directeur de la piscine de la Conterie située à Chartres de Bretagne.

Je souhaitais intégrer un établissement plus grand à fort potentiel, ce qui est le cas puisque la population augmente ici de manière constante pour atteindre aujourd’hui environ 67 000 habitants sur le secteur du Syndicat intercommunal.

Pouvez-vous nous présenter l’équipement que vous gérez ?

La piscine de la Conterie est née de la volonté des élus de douze communes d’avoir un équipement aquatique au sud de Rennes. Il est composé d’un bassin sportif de 25 m avec 5 lignes d’eau et de 1,30 à 3 m de profondeur, d’un bassin ludique de 250 m 2, d’une pataugeoire, d’un jacuzzi et d’un toboggan. Nous avons également une cafétéria d’une capacité de 130 personnes, un espace sauna/ hammam et une salle de fitness de 200 m2 avec espace cardio, et musculation.

Après un passé dans le secteur privé, Stéphane Chatenet a dirigé plusieurs piscines avant d’arriver à la Conterie, située à Chartres de Bretagne, qui accueille 283 000 personnes par an pour 629 m2 de bassins.

Nous faisons face à une forte concurrence des salles privées. Ainsi, nous proposons un abonnement à un tarif attractif (28 euros par mois) pour maintenir une clientèle d’habitués.

Comment est gérée la piscine ?

L’établissement propose plusieurs cours hebdomadaires : 28 cours d’aquagym, 14 cours de natation adulte et 44 pour les enfants, ainsi que des initiations au sauvetage et de la natation synchronisée.

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Nous sommes en régie directe, mais l’établissement est géré par un Syndicat intercommunal à Vocation unique (SIVU).

Le budget de fonctionnement en 2015 était de 1,602 million d’euros TTC de charges pour 1,832 million d’euros de recettes en intégrant la participation des communes qui est fixée par les élus du comité syndical, qui change peu d’une année sur l’autre.

Sur les trois dernières années, nous avons un déficit d’exploitation moyen de 152 000 euros par an. Par ailleurs, nous avons une équipe de 24 permanents et 6 vacataires pour gérer la piscine et la cafétéria. L’établissement accueille 283 000 personnes par an pour 629 m 2 de bassins.

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Quelles sont vos solutions pour réduire le déficit ?

Nous avons travaillé sur différentes pistes. Premièrement, nous avons augmenté le nombre d’heures d’ouverture en standardisant les horaires : il était important que les usagers connaissent les horaires en fonction des jours de la semaine.

Les écoles payent pour la natation scolaire : 85 euros TTC le créneau de 40 minutes pour les écoles des communes appartenant au SIVU et 125 euros TTC pour les autres Nous louons également nos deux salles de réunion tout au long de l’année. Cela représente un gain de 15 000 euros TTC par an. Les plannings du personnel ont été ajustés aux besoins en diminuant le recours aux vacataires.

Par ailleurs, nous avons beaucoup travaillé sur les économies d’énergie : la piscine est chauffée au bois, elle alimente un réseau de chaleur (17 000 € de recettes), pour une consommation de 50 000 euros de bois par an. Pour le traitement de l’eau, nous utilisons une filtration par sable de verre depuis juillet 2015 ce qui nous a permis des modifications du programme : nous varions le débit d’eau en fonction de la fréquentation. Ainsi, notre consommation moyenne est passée de 55 litres d’eau neuve par jour et par baigneur au 30 litres réglementaires sans augmenter les chloramines.

"Depuis juillet 2015, nous avons diminué nos consommations d’électricité de 30 %" Avec ces différentes améliorations sur la filtration, nous avons diminué nos consommations d’électricité de 30 % depuis juillet 2015. Enfin, nous sommes en train de regarder les solutions possibles pour améliorer le traitement d’air.

J’ai également mis en place des tableurs pour analyser et suivre les coûts de chaque activité combien nous coûtent un cours d’aquagym, un cours de natation pour les primaires, pour connaître les consommations d’eau, d’énergie par client… Ces informations me permettent d’avoir des chiffres précis notamment pour ajuster les prix d’entrée et proposer un tarif équilibré à chaque type d’usager.

Pour un investissement technique, j’estime qu’il est nécessaire de pouvoir l’amortir en quatre ans. Au-delà les évolutions sont si rapides qu’il ne faut pas se lancer.

Au total, entre la partie technique et l’ensemble du matériel, nous investissons environ 85 000 euros TTC par an.

L’espace aquatique est composé d’un bassin sportif de 25 m avec 5 lignes d’eau et de 1,30 à 3 m de profondeur, d’un bassin ludique de 250 m2, d’une pataugeoire, d’un jacuzzi et d’un toboggan.

Quelle est votre politique en termes d’activités et d’événements ?

Nous proposons plusieurs cours hebdomadaires : 28 cours d’aquagym, 14 cours de natation adulte et 44 pour les enfants, ainsi que des initiations au sauvetage, un sujet qui me tient à cœur, et de la natation synchronisée. Dès septembre, nous allons proposer 9 à 10 cours d’aquabike par semaine suite à l’achat de 12 premiers vélos. Des cours d’aquaphobie seront également disponibles. Prochainement, nous mettons en place un site de vente en ligne pour l’achat de cours, les réservations, les recharges de carte d’abonnement ainsi que des automates à l’entrée de la piscine.

L’objectif est de faciliter les conditions d’accès des usagers avec un personnel tourné vers l’accueil et le conseil.

En termes d’événementiel, nous organisons des journées solidaires aux profits d’associations, des galas de natation synchronisée ou encore des soirées zen.

Nous en proposons peu, car l’emploi du temps des agents est déjà très chargé, avec notamment l’accueil de 59 classes pour l’apprentissage de la natation et l’ensemble des cours.

nous allons continuer à chercher des solutions innovantes, notamment pour diminuer les coûts de fonctionnement le projet dans un avenir proche est d’améliorer les conditions de travail et de confort du personnel et d’augmenter l’offre pour les usagers. Pour cela, nous avons l’opportunité de pouvoir être force de propositions vis-à-vis de nos élus impliqués qui restent à l’écoute.

Quels sont vos objectifs à venir ?

Notre volonté est d’investir dans de nouveaux espaces pour compléter l’offre actuelle et ainsi maintenir l’attractivité de notre établissement.

C’est également important de faire évoluer une structure qui va bientôt fêter son dixième anniversaire. Nous pensons notamment à un espace ludique pour les enfants. Des discussions sont en cours avec les élus. Bien évidemment, Centres Aquatiques - Juin-Juillet 2016

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entreprise

Myrtha Pools : un partenaire expérimenté pour vos bassins Myrtha Pools, une entreprise familiale, est reconnue dans le secteur de la piscine publique.

Si elle propose différents produits (plots de départ, Virtual Trainer, coussin d’air de sécurité…), sa réputation repose surtout sur les bassins en inox polymérisé qu’elle installe aussi bien dans de nombreuses piscines que pour les grands événements internationaux.

La technologie Myrtha® utilisable pour toutes formes de bassin, s’appuie sur des matériaux de qualité conçus spécialement pour l’utilisation en piscine : l’acier inox, le PVC, la céramique ou la mosaïque.

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yrtha Pools est une division commerciale du Groupe A&T Europe S.p.A., société située en Italie (Lombardie) et créée en 1961.

Elle est implantée sur tous les continents et a déjà réalisé plusieurs milliers de bassins dans plus de 70 pays : dans toute l’Europe mais également au Mexique, Pérou, Japon, États-Unis, Australie,… Par ailleurs, en tant que partenaire de la Fédération Internationale de Natation (FINA), l’entreprise fournit les bassins pour de nombreux événements sportifs internationaux comme les championnats du monde de natation (Barcelone, Montréal, Rome, Shanghai…) ou les Jeux Olympiques depuis ceux d’Atlanta en 1996.

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Présent sur le secteur de la piscine publique depuis 2004 En France, l’entreprise est présente depuis 1988 et a surtout équipé les piscines de campings jusqu’en 2004. Puis, le secteur de la piscine publique est devenu un vrai objectif stratégique pour les dirigeants.

"Notre première action a été de rencontrer les architectes spécialisés dans les piscines publiques afin de leur présenter notre solution technique. Ils ont rapidement vu qu’ils étaient en présence d’une alternative intéressante afin de régler certains problèmes qu’ils pouvaient rencontrer notamment concernant le décollement des carreaux. Les agences BVL, Berthomieux et TNA nous ont rapidement fait confiance

et nous ont donc aidés à nous développer.

Notre premier chantier a été d’installer un bassin temporaire à Strasbourg qui a été démonté et réinstallé en tant que bassin permanent à Canet-en-Roussillon" explique Alexandre Gandoin, responsable commercial France de la société. Depuis, Myrtha Pools, a réalisé environ 160 projets avec des collectivités locales dont une dizaine en cours de chantier.

Un procédé utilisant l’inox, le PVC ainsi que la céramique ou la mosaïque La technologie Myrtha® est un système modulaire breveté, basé sur l’utilisation de panneaux en acier inox sur lesquels

entreprise

une couche de PVC très épaisse (0,5 mm) est laminée à très haute température.

Elle offre une vraie alternative aux structures traditionnelles en béton armé et aux piscines préfabriquées habituelles. Cette technologie, utilisable pour toutes formes de bassins, s’appuie sur des matériaux de qualité conçus spécialement pour l’utilisation en piscine.

Premièrement, l’acier inox garantit une longue durée à la structure, même en cas de terrains extrêmement agressifs ou en cas de nappe phréatique peu p r o f o n d e . D e u x i è m e m e n t , l e P VC avec une imperméabilisation garantie.

Enfin, la céramique ou la mosaïque, utilisée pour apporter une finition esthétique : "Les plaques inox de nos bassins sont percées, découpées et pliées, avant d’être assemblées directement sur le chantier.

De plus, le fond du bassin n’est pas en inox mais équipé d’une membrane en PVC armé afin d’avoir un fond souple et confortable pour les utilisateurs.

De manière générale, notre technologie offre plusieurs avantages : un montage rapide (5 semaines en moyenne), une adaptation sur tout type de sol, une maintenance proche de zéro (le PVC armé est à changer tous les 20 à 25 ans) et des bassins qui offrent une très bonne clarté de l’eau et donc un besoin réduit en termes d’éclairage. En effet, avec nos bassins, il faut un éclairage de 8 000 lumens par projecteur contre 20 000 à 25 000 lumens pour les autres procédés" ajoute le responsable commercial.

Par ailleurs, le procédé est également utilisable pour les rénovations de bassins.

Il peut s’articuler, selon le cas, sur trois étapes : la refonte des parois, de la goulotte de débordement, du revêtement ou de l’ensemble de ces trois éléments. Cette technologie utilise des panneaux d’acier inox sur lesquels une couche de PVC rigide est laminée à très haute température.

La particularité de cette innovation tient au fait que la restructuration totale ou partielle ne nécessite, généralement, que très peu

Dernièrement, Myrtha Pools a conçu le Virtual Trainer : un système sans fil, breveté permettant de contrôler en temps réel les performances des nageurs lors des entraînements.

En tant que partenaire de la Fédération Internationale de Natation (FINA), l’entreprise fournit les bassins pour de nombreux événements sportifs internationaux comme les championnats du monde de natation ou les Jeux Olympiques.

de démolition de la structure existante.

De ce fait, les temps de préparation et d’exécution sont réduits contrairement à la réfection d’une piscine en bétoncarrelage qui peut nécessiter une durée de fermeture importante.

Différents accessoires pour la compétition Myrtha Pools propose également différents accessoires, dans un premier temps pour la compétition, mais qui se généralisent par la suite dans les piscines plus modestes.

C’est par exemple le cas des plots de départ Track Start : un modèle conçu pour améliorer l’équilibre initial du nageur et optimiser ses performances. La plate-forme, réglable et antidérapante, mesure 74 x 52 cm et sa partie postérieure permet 5 positions de réglage en fonction de la taille de l’athlète.

Dernièrement, la société a aussi conçu le Virtual Trainer. Il s’agit d’un système sans fil, breveté et novateur permettant de contrôler en temps réel les performances des nageurs lors des entraînements.

Le système contrôle une bande de lampes Led protégée par une gaine étanche dont la longueur correspond au bassin d’entraînement. La bande peut être disposée sur le fond de la piscine ou en surface au niveau de la ligne de nage.

Il est possible de programmer le système en mode sans fil, à travers la télécommande ou du PC fourni ou encore à l’aide d’un Smartphone. Au début de la séance d’entraînement, la bande reçoit des impulsions programmées qui allument progressivement les Leds en fonction de la durée et du nombre de longueurs prévues. Le nageur utilise le flux de lumière comme repère constant et peut facilement contrôler que son rythme est conforme

(ni en avance ni en retard) à celui programmé.

La perception de la lumière est inférieure à une demi-seconde, et la luminosité des Leds assure une visibilité parfaite.

Le système peut gérer la programmation simultanée de huit couloirs et de six nageurs par couloir, chacun d’eux est associé à une couleur différente.

Enfin, on trouve également le coussin d’air de sécurité rendant la surface de l’eau moins compacte dans la zone d’impact du plongeon, ce qui permet à l’athlète de se concentrer sur la dynamique du saut et de ne courir aucun risque. L’équipement est constitué d’un compresseur et d’un très grand réservoir d’air. L’entraîneur déclenche le système au moment du plongeon du sportif. Le compresseur se met en marche et envoie une importante bulle d’air qui vient du fond du bassin.

L’objectif de la société est de démocratiser ces différents systèmes dans les piscines afin d’améliorer les conditions de pratique des nageurs.

MYRTHA POOLS EN CHIFFRES

-- 1 usine à Castiglione delle Stiviere (Italie)

-- 160 projets en France

représentant environ 350 bassins

-- 60 % de construction et 40 % de rénovation (en France)

-- 530 employés dont 230 au siège -- 8 500 bassins dans environ 70 pays -- 78 millions d’euros de CA en 2015

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réalisation

Reconstruire pour avoir un équipement de champions Le 27 février dernier, la ville de Cayenne a inauguré son nouveau centre aquatique.

Il permet de répondre à différents objectifs : augmenter l’offre pour l’apprentissage et le perfectionnement de la natation, assurer la pratique sportive pour tous les publics et disposer d’un cadre optimal de préparation et de compétition pour les sportifs de haut-niveau.

Le centre aquatique dispose d’un bassin de 50 m avec 10 couloirs équipé d’une tribune de 500 places, ainsi qu’un bassin ludique de 25 m avec 4 couloirs dont une partie basse de 60 cm de profondeur pour les enfants.

D

ans le cadre du projet "Guyane Base Avancée 2014-2016" , avec notamment les Jeux Olympiques et paralympiques de Rio, la ville de Cayenne s’est engagée, début 2011, à réaliser un nouveau centre aquatique. "C’était une opportunité très intéressante car l’existant, avec un bassin de 50 m de couloirs et une tribune de 60 places, était devenu vétuste et ne répondait plus aux normes actuelles. De plus, en tant que capitale, Cayenne centralise de nombreuses demandes, notamment de la part des nombreux établissements scolaires (primaires, collèges et lycées) et de la population qui est en forte croissance. D’autant plus que c’est le seul bassin olympique de la Guyane" argumente Cléophé Sabine, directrice des sports de la ville.

Une fermeture de 18 mois mais une nouvelle offre diversifiée L’objectif principal de ce nouveau centre aquatique de Cayenne est de répondre de manière globale aux attentes des sportifs et des fédérations en matière 12

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de préparation, de prévention et de récupération, mais aussi d’offrir un véritable lieu d’activités ludiques pour les différentes générations. Les responsables du projet ont pu s’appuyer sur l’expertise de la Fédération Française de Natation (FFN) qui les a notamment aidés lors de la phase d’études. Ils ont tout de même dû faire face à plusieurs interrogations afin de choisir les meilleures options. "Au départ, il y avait une réflexion sur le nombre de bassin. Toutefois, afin de recevoir des compétitions, il était indispensable d’en avoir un second. De même, concernant la profondeur du bassin olympique, nous étions entre 1,80 m et 2 m, mais cette dernière n’était pas possible notamment compte-tenu de la nappe phréatique située juste en dessous. Enfin, nous avions étudié la possibilité de mettre un mur mobile mais nous n’avons pas donné suite pour des raisons économiques" explique Cléophé Sabine. Ainsi, le centre aquatique dispose d’un bassin de 50 m avec 10 couloirs ainsi qu’un bassin ludique de 25 m avec 4 couloirs dont une partie basse de 60 cm de profondeur pour

les enfants. On trouve également une tribune de 500 places et un espace avec un sauna, une salle de musculation et des locaux pour les associations (ou espaces associatifs). De plus, la ville a profité de ces travaux pour changer son système de contrôle d’accès : les tickets d’entrées ont laissé place aux bornes d’accès automatiques avec un logiciel de gestion d’accès et de badges.

Un système d’ascenseur aquatique, a été installé pour les personnes à mobilité réduite, et ce, pour la première fois en Guyane. Enfin, les horaires d’ouverture ont également été modifiés : avec le second bassin, le site peut désormais recevoir à la fois du public et les associations.

Certaines plages horaires ont donc été étendues.

Il a été décidé de construire ce centre aquatique en lieu et place de l’ancien établissement étant donné qu’il est au cœur des deux grands axes principaux de la ville et juste à côté du stade municipal Georges Chaumet. Il y a donc eu une période de fermeture entre août 2014 et le 1er mars 2016.

"Nous avons signé une convention avec

réalisation

la société EDF par le biais de son centre d’actions sociales, qui possédait un bassin à proximité, afin d’assurer la continuité des cours d’apprentissage de la natation pour les primaires. Les autres établissements scolaires, les associations et le grand public ont dû se rediriger vers une autre piscine de Cayenne ou vers celles d’autres communes à proximité" ajoute la directrice des sports.

Une équipe de 22 agents et un objectif de 100 000 entrées annuelles La gestion de l’équipement est réalisée en régie directe par une équipe de 20 personnes : 1 responsable, 8 maîtres-nageurs, 7 agents techniques, 2 agents de maintenance pour la qualité de l’eau et 4 agents d’accueil.

Les responsables souhaitent atteindre les 90 000 à 100 000 entrées cette première année contre 60 000 dans l’ancienne piscine. L’objectif est d’arriver pour la 1 ère année de mise en service, à environ 16 000 euros de recette d’entrées tout public par mois (hors redevances établissements scolaires et associations). Alors que le coût de fonctionnement est estimé à 1,2 million d’euros TTC par an, les responsables du projet travaillent pour trouver d’autres solutions afin d’engranger davantage de recettes et réduire le déficit pour la collectivité. Parmi les pistes étudiées, l’organisation de manifestations et notamment quelques spectacles, la recherche de partenaires privés ou encore la location de la salle de réunion (50 à 80 euros par jour).

Des événements locaux et internationaux Ce complexe de haut niveau est amené à recevoir des équipes et des sportifs de renommée internationale. L’équipe

L’objectif principal de ce nouveau centre aquatique de Cayenne est de répondre de manière globale aux attentes des sportifs et des fédérations en matière de préparation, de prévention et de récupération, mais aussi d’offrir un véritable lieu d’activités ludiques pour les différentes générations.

de France de natation synchronisée a d’ailleurs été la première à évoluer dans ce nouvel établissement lors d’un stage de préparation. Le site peut ainsi accueillir les Carifta Games où 21 pays des Caraïbes s’affrontent dans quatre disciplines : natation course, eau libre, natation synchronisée e t w a t e r p o l o. Le c o m i t é r é g i o n a l de natation va ainsi porter la candidature de Cayenne pour les prochaines éditions et également organiser régulièrement d’autres événements d’envergure. Au total, la piscine devrait accueillir une dizaine d’événements par an. La mairie, quant à elle, met en place le dispositif "J’apprends à nager" pour les jeunes de la ville durant les vacances de juillet et d’août.

Elle organise aussi chaque année un triathlon avec les différentes écoles.

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT Maîtrise d’ouvrage : La ville de Cayenne Architecte : BVL Architecture Fournisseur bassin inox polymérisé : Myrtha Pools Surfac : 2 000 m2 shon Durée des travaux : 18 mois Tarifs : • Enfant : 3 euros • Adulte : 4 euros • Abonnement 10 entrées (valable 2 mois) : 30 euros Coût : 8 044 389 euros TTC

Les responsables souhaitent atteindre les 90 000 à 100 000 entrées cette première année contre 60 000 dans l’ancienne piscine.

Financement : • FEDER : 2 200 000 euros • CNDS : 1 700 000 euros • Ville de Cayenne : 1 618 562 euros • MOM (FEI) : 1 300 000 euros • Conseil régional de Guyane : 600 000 euros • CNES : 310 000 euros • Conseil départemental de Guyane : 300 000 euros • Financements privés : 15 827 euros

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réalisation

Bulle d’O : une bulle d’oxygène pour Joué-les-Tours

© Ville de Joué-lès-Tours

Joué-les-Tours (37) a ouvert son nouveau centre aquatique au public depuis le 14 mars dernier.

Les élus souhaitent que cette Bulle d’O devienne l’emblème du dynamisme de la vie sportive de la ville.

L’espace aquatique extérieur est notamment composé d’un bassin sportif de 25 m avec 5 couloirs, d’une profondeur d’1,40 à 1,80 m, accessible de l’intérieur par un sas.

L

a ville de Joué-les-Tours dispose de la piscine Jean Bouin, datant de 1974, équipée d’un bassin de 25 m avec 5 couloirs, utilisée notamment par les clubs de natation, plongée et de triathlon.

Malheureusement, pour une ville qui est la deuxième plus peuplée du département (37 000 habitants), l’offre était insuffisante.

"L’état des lieux de la piscine Jean Bouin et de l’Alouette a mis en exergue un besoin de répondre à la demande du grand public en proposant une gamme complète d'activités s'inscrivant dans les domaines des loisirs, du bien-être, de l'entretien physique et favorisant la mixité sociale" indique Marc Czodor, directeur du centre aquatique.

Les élus ont donc décidé de construire un nouveau centre aquatique. Toutefois, conseillés par le bureau d’études Mission H 2 O, l’ancienne piscine reste ouverte 14

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aux associations, au moins la première année, pour offrir le nombre nécessaire de créneaux pour les autres usagers.

Par la suite, la piscine Jean Bouin devrait être détruite.

Trois grands espaces sur une surface de 4 500 m2 Sur 4 500 m2, un bâtiment de 3 000 m 2 et une surface extérieure de 1 500 m 2, Bulle d’O dispose de trois grands espaces.

"Tout d’abord, l’espace aquatique intérieur comprend un bassin sportif de 25 m, avec 6 couloirs et une profondeur d’1,40 à 2,50 m afin de pouvoir accueillir la plongée.

On trouve également un bassin ludique de 170 m², d’une profondeur d’1,30 m avec jets d’eau et banquettes bouillonnantes, une plage aqualudique pour les petits avec diverses animations de jeux d’eau

et un pentagliss de 25 m avec 3 pistes.

L’ e s p a c e a q u a t i q u e e x t é r i e u r e s t composé d’un bassin sportif de 25 m, 5 couloirs, d’une profondeur d’1,40 à 1,80 m, accessible de l’intérieur par un sas, d’un solarium minéral équipé de transats et d’un espace de jeux équipé de tables de tennis de table, terrain de beach- volley..." décrit Marc Czodor. Enfin, la structure est équipée d’un espace bien-être avec un sauna (5-6 places), un hammam (20 personnes), un jacuzzi (10 personnes), une grotte de sel, cinq douches hydromassantes, un espace modelage et une zone de relaxation.

"Nous avons fait aménager une grotte de sel pour que le public découvre les vertus de l’halothérapie et se relaxent en respirant des oligo-éléments. Au cœur de cet espace, un patio paysager, réalisé par nos services municipaux, offre la possibilité de profiter pleinement de la luminosité

et des rayons du soleil" argumente Bernard Humblot, adjoint au maire, délégué au sport et à la vie associative.

Par ailleurs, au niveau des vestiaires, il y a une réelle séparation entre les vestiaires du public et les vestiaires des groupes ce qui permet à l’équipement de fonctionner de façon polyvalente : l'espace bien-être pouvant être ouvert au public alors que le hall bassin est occupé par des scolaires, voire même un partage du hall bassin entre les scolaires sur le bassin sportif et le public sur les équipements ludiques et le bassin nordique.

© Ville de Joué-lès-Tours

réalisation

Une équipe de 25 personnes pour un budget annuel de fonctionnement de 1,5 million d’euros Pour le moment, l’équipement occupe 25 personnes, mais devrait très vite en embaucher une supplémentaire. Marc Czodor s’appuie sur deux chefs de bassins, neuf maîtres nageurs, trois agents techniques, quatre agents pour la régie et cinq pour l’entretien. Le budget de fonctionnement est de 1,5 million d’euros TTC comprenant le personnel, entretien, les fournitures…

Par ailleurs, le centre aquatique propose 14 activités par semaine, avec trois niveaux d’aquafitness (aquasoft, aquatonic et aquadynamic) et plusieurs cours d’aquabike grâce à ses 20 vélos. De plus, six cours hebdomadaires de natation sont organisés. Par ailleurs, Bulle d’O a pour objectif de recevoir 1 800 enfants des écoles primaires ainsi que 800 secondaires (collégiens et lycéens) et, au total, entre 110 000 et 150 000 personnes par an.

L’équipement souhaite devenir un outil de rayonnement de proximité et entend séduire les Jocondiens mais également les habitants des villes voisines.

Un équipement avec une double image

© Ville de Joué-lès-Tours

Pour la partie architecturale, il faut souligner l'étroitesse de la parcelle qui a obligé le cabinet d’architectes Bourgueil & Rouleau à faire un bâtiment tout en longueur en marquant sensiblement la distinction entre les espaces liés à la baignade

Le centre aquatique propose 14 activités par semaine, avec trois niveaux d’aquafitness (aquasoft, aquatonic et aquadynamic) et plusieurs cours d’aquabike grâce à ses 20 vélos.

(hall bassin, locaux techniques) et ceux de service pour les baigneurs (entrée, vestiaires, ...). "Le projet présente donc une double image. Tout d’abord urbaine et mesurée au nord : les espaces de service sont en effet placés dans un ruban de béton à l'échelle mesurée qui exprime le caractère "institutionnel" de l'équipement, en même temps qu'une volonté affichée dans le programme du concours de mettre l'accent sur la pérennité de l'ouvrage. Ensuite, plus libre et ludique au dud : la construction se détache de l'accroche urbaine pour donner plus d'ampleur aux espaces de la halle bassin et aux espaces extérieurs. Ainsi, la façade sud de la halle bassin est plus ludique et est réalisée en mur rideau avec des brises soleil verticaux réalisés en tubes d'aluminium laqués extrudés. L'articulation des deux volumes est traitée par une faille vitrée qui nous a permis de placer le pentagliss intérieur, évitant ainsi d'avoir à augmenter de façon trop importante la hauteur du hall bassin" explique Nicolas Rouleau, architecte en charge du projet.

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT Maîtrise d’ouvrage : Mairie de Joué-les-Tours Programmiste : Mission H2O Architecte : Bourgueil & Rouleau Fournisseur du traitement d'air : Eiffage Fournisseur du traitement d'eau : CERT Fournisseur du contrôle d'accès : Elisath Surface plancher : 2 320 m2 Surface plan d'eau : 860 m2 FMI : 700 personnes Début des travaux : automne 2013 Fin des travaux : fin février 2016 Tarifs : • Enfant (à partir de 3 ans) : 4 euros • Adulte (plein tarif) : 4,90 euros • Bien-être + aquatique : 11 euros • Aquagym + aquatique : 11 euros

Pour les enfants, le site dispose d’une plage aqualudique avec diverses animations de jeux d’eau et un pentagliss de 25 m avec 3 pistes.

Coût : 11,5 millions d’euros TTC (centre aquatique + esplanade extérieure) Centres Aquatiques - Juin-Juillet 2016

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Animation

Les jeux d’eau : un équipement qui fait la différence © Vortex

Si, dans une piscine publique, la pataugeoire est un espace très prisé des tout-petits, un autre espace devient progressivement incontournable : l’aire de jeux d’eau hors bassin, appelé le plus souvent Splashpad® ou Splashpark®.

L’aire de jeu doit être divisée en trois : une première partie réservée aux tout-petits (2-6 ans) avec des jeux très bas, une seconde pour les enfants entre 6 et 13 ans environ, avec des modules de 60 à 140 cm, et la dernière zone pour les adolescents et les adultes avec des canons à eaux ou des seaux qui se déversent.

C

es jeux d’eau hors bassin ont vu le jour aux Etats-Unis où ils ont connu une notoriété grandissante.

Ils sont arrivés en France par l’intermédiaire des campings et des parcs de loisirs. Depuis deux ou trois ans, ce sont les centres aquatiques qui s’intéressent de près à ces nouveaux équipements pouvant aider à dynamiser une structure : "Sur les nouveaux projets, environ un sur deux est équipé d’un tel espace. Nous réalisons une trentaine d’aires de jeux par an dont les deux tiers en centres aquatiques" explique Bastien Berger, responsable commercial Nord de la société Vortex. L’un des arguments de ce développement vient du fait que, contrairement aux pataugeoires et autres espaces de baignades, les aires de jeux d’eau ne présentent aucun risque de noyade.

Ainsi, elles ne requièrent pas de surveillance particulière.

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Bien étudier le projet dès le départ Les SplashPad® ne sont pas forcément contradictoires par rapport aux pataugeoires, bien au contraire puisqu’ils peuvent accueillir tous les publics. Néanmoins, il est essentiel de se poser les bonnes questions au préalable comme l’explique Jean Nouis, consultant de La Maison de la Piscine : "Ce sont des espaces très intéressants mais il est primordial de bien les agencer. En effet, de nombreux architectes ne les considèrent pas à leur juste valeur et mettent simplement des tubes et des tuyaux avec le peu de budget qu’il reste à la fin. Alors que si on travaille un minimum sur l’aménagement, ce type d’équipement a vraiment un très bel avenir devant lui et apporte une vraie plus-value à un centre aquatique" . Dès le départ, il est important de bien cerner les besoins de la structure : "Il y a une phase de dialogue

nécessaire avec le maître d’ouvrage où nous évoquons le nombre d’utilisateurs du site selon leur tranche d’âge, la ou les cibles visée(s), l’espace foncier disponible ou encore le budget. En règle générale, il faut compter environ un an entre le début des échanges et la réception du chantier. Parfois, après la phase de dialogue, la collectivité comprend qu’il n’est pas possible de réaliser un tel équipement pour l’été alors qu’elle nous a sollicité deux ou trois mois avant.

Elles préfèrent réaliser un petit espace et le compléter l’année suivante, ce qui est tout à fait possible" indique Frédéric Coussi, responsable des ventes de Kompan.

La règle d’or est de ne pas penser l’espace comme un adulte, mais de se mettre à la place des enfants. Pour cela, il peut être judicieux de faire appel à des personnes extérieures, comme des responsables d’écoles ou de crèches, afin d’installer des jeux appropriés.

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Pouvant accueillir tous les membres d’une famille, il est important que l’aire de jeux soit divisée en différents espaces afin que chaque tranche d’âge puisse apprécier la structure. Une première partie doit être réservée aux tout-petits (2-6 ans) avec des jeux très bas, voire au sol, équipés de petits débits d’eau aidant à développer l’imaginaire et l’éveil de l’enfant. Généralement les animaux (girafe, dinosaure, lion…) sont très appréciés, tout comme les équipements sonores.

La seconde partie concerne les enfants entre 6 et 13 ans environ, avec des modules de 60 à 140 cm, des jeux interactifs (avec des boutons) favorisant les déplacements.

"Ce type d’équipement peut apporter une vraie plus-value à votre centre aquatique"

Dès le départ, il est important de bien cerner les besoins de la structure : avec une phase de dialogue pour connaître le nombre d’utilisateurs du site selon leur tranche d’âge, la ou les cibles visée(s), l’espace foncier disponible ou encore le budget.

la même dans un centre aquatique de montagne que dans un autre au bord de la mer" argumente Jean Nouis.

Les collectivités sont aidées dans le choix d’une thématique par le large panel d’éléments proposés par les différents fournisseurs.

Par ailleurs, la taille de ce type d’espace est variable comme l’indique Yvan Pillonel, président de Park & Eau : "Il faut compter au minimum 80 m 2 , mais la moyenne se situe plus autour de 200 m 2: c’est la surface adéquate pour accueillir un maximum de personnes en même temps. Après, tout dépend aussi du nombre et du choix des jeux. Par exemple, un jeu encastré va prendre entre 2 et 3 m2 contre 20 m2 pour une araignée par exemple". © LMP

Enfin, la dernière zone doit cibler les adolescents et les adultes avec des canons à eaux, des seaux qui se déversent,… "La notion de famille est très importante à intégrer dans ce type de projet. C’est pourquoi, il est souvent judicieux de mettre en place des jeux intergénérationnels et de décliner des thématiques. En effet, il est important d’adapter l’aire de jeux à l’environnement : elle ne doit pas être

© Park & Eau

Un équipement avec différents espaces

Deux mois d’installation en moyenne En termes d’installation, il faut compter environ deux mois entre le premier coup de pelle jusqu’à la mise en service.

Une fois le gros-œuvre et le terrassement terminés, réalisés la plupart du temps par une entreprise de génie civil, la société spécialisée s’occupe des réseaux, des canalisations, du traitement de l’eau, du chauffage et du montage des jeux. "Pour notre part, nous installons des pompes ayant un débit de 250 m 3 /heure afin d’avoir de vraies animations aquatiques.

De plus, elles sont en plastique afin d’éviter la corrosion" ajoute Yvan Pillonel. Les aires de jeux d’eau en circuit fermé sont soumises aux mêmes normes sur la qualité de l’eau que les piscines publiques. Dans tous les cas, l’eau est récupérée, filtrée et traitée sur le même principe.

Concernant le pilotage, le système est très simple d’après Bastien Berger : "Nous proposons une interface tactile qui pilote l’intégralité de l’animation : les séquences de jeu, leur durée, la lumière éventuelle…

Le travail du gestionnaire est facilité !

Nous installons aussi un à deux activateurs par espace déclenchés directement par les utilisateurs pour donner un côté interactif

Quel prix pour ce type d’espace ?

Le principal risque sur les aires de jeux d’eau est le phénomène de glissance, d’où l’importance du choix du sol.

En moyenne, pour une aire de jeux d’eau clé en main, comprenant l’ensemble du terrassement, la fourniture des équipements et la pose, il faut compter environ 1 000 euros HT/m2.

De son côté, La Maison de la Piscine propose désormais une aire de jeu préfabriquée de 24 m 2 , installée clé en main en une semaine.

Appelée EasyToon, son prix est de 24 000 euros HT.

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à l’aire de jeux. L’objectif est vraiment d’avoir une structure la plus opérationnelle possible".

La problématique du sol

Un entretien facile Pour les gestionnaires, l’entretien de ce type de structure est minimal. Il est toutefois important d’effectuer un contrôle visuel régulier (au moins une fois par semaine).

Les buses, généralement démontables à l’aide d’outils spécifiques, doivent aussi être nettoyées pour limiter tous les problèmes de maintenance (eau calcaire, chewing-gum, débris végétaux…).

"Bien évidemment pour les jeux extérieurs, il faut les hiverner : ils se démontent très facilement et doivent être stocker sous une bâche. Lors du redémarrage de la saison, il suffit de les remettre en place et faire un test concernant le circuit d’eau. Par ailleurs, si les jeux en inox ont une très grande durée de vie, je conseille aux collectivités de les changer tous les 6 ou 7 ans afin de redynamiser leur espace" précise Yvan Pillonel.

À retenir

— Contrairement aux pataugeoires et autres espaces de baignades, les aires de jeux d’eau ne présentent aucun risque de noyade. Ainsi, elles ne requièrent pas de surveillance particulière.

— Pouvant accueillir tous les membres d’une famille, il est important que l’aire de jeux soit divisée en différents espaces afin que chaque tranche d’âge puisse apprécier la structure..

— Pour une aire de jeux hors bassin, il est primordial d’avoir un sol étanche, confortable et antidérapant.

© Kompan

Bien évidemment, le principal risque sur les aires de jeux d’eau est le phénomène de glissance, d’où l’importance du choix du sol : "Souvent, nous voyons des jeux d’eau avec un sol en EPDM qui est confortable et adapté pour les jeux extérieurs.

Or, il est nécessaire d’avoir un revêtement imperméable afin d’éviter que différentes germes prolifèrent. De plus, entretenir un sol en EPDM n’est pas toujours simple. La dalle béton n’est pas non plus une bonne solution car si elle est pratique et pas chère, elle n’est pas confortable et peut être dangereuse en cas de chute. La société Blocksil a réussi à concevoir et à fabriquer un revêtement, spécialement pour les aires de jeux, appelé walke safe, qui nous parait être une bonne solution. Étanche, confortable et antidérapant, il est actuellement en application sur deux aires de jeux dans le Sud de la France. Nous saurons d’ici la fin de la saison et pour 2017 si le résultat est à la hauteur de nos espérances" explique Jean Nouis.

De son côté, Park & Eau propose les produits Waterflecks et Lifefloor, antidérapant avec une matière plastique résistante au chlore et aux UV. La société Vortex privilégie une résine étanche sur laquelle sont rajoutés des granulats d’EPDM et Kompan opte pour une résine silice ou un béton finition brossée.

La taille de ce type d’espace est variable mais la moyenne se situe plus autour de 200 m2 en fonction du nombre et du choix des jeux.

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PUB

équipement

Traiter l’eau par l’ozone : oui si on maîtrise l’ozonation "vraie" !

Cette spécificité est évoquée dans de nombreux projets, justifiée par les questions que se posent une partie du corps médical, certains responsables politiques, des femmes enceintes, des bébés nageurs… sans oublier les personnels qui travaillent dans les piscines de France subissant les effluves du chlore. Jusqu’à présent aucune demande sérieuse de reconnaissance de maladie professionnelle n’a été engagée, mais pour combien de temps encore ? C’est pourquoi la Commission Piscines Publiques de Fedairsport s’est saisie de ce sujet et a demandé à Emmanuel Clerin qui, depuis des années, pratique et travaille sur le traitement de l’eau de piscine par l’ozone, de partager son expertise sur ce dossier.

L

’ozone, l’une des formes allotropiques de l’oxygène, existe à l’état naturel dans la stratosphère où il est produit par l’action des ultraviolets sur les molécules de dioxygène.

On le retrouve également dans la troposphère où il est généré par la très haute tension électrique dégagée lors des éclairs d’orage.

Dans les deux cas, il se produit une scission d e s m o l é c u l e s d e d i ox y g è n e p u i s un réassemblage des atomes d’oxygène pour former de l’ozone.

Après le fluor, l’ozone possède le potentiel d’oxydo-réduction naturellement le plus élevé.

De l’ozone naturel à l’ozone industriel La fabrication industrielle de l’ozone remonte du 19 ème siècle en France tout d’abord, puis en Allemagne. L’objectif des recherches menées respectivement par Marcellin Berthelot et Otto Warburg concernait la stérilisation de l’eau potable et le traitement des maladies infectieuses.

La production d’ozone reste relativement simple et se fait in situ, par effluvation de l’air.

L’air ambiant est comprimé puis séché avant d’être soumis à une tension électrique élevée (10 à 20 kV) à l’intérieur d’un ozoneur.

L’air ozoné ainsi produit est prêt à l’emploi.

L’utilisation de l’ozone dans le traitement des eaux de piscines date de 1929, à Rennes et Valenciennes.

Mais c’est en 1964 que le Docteur Louis Coin et son équipe (C. Hannoun et C. Gomella) du Laboratoire d’Hygiène de la Ville de Paris à la Préfecture de Paris, ont mis en évidence l’efficacité de l’ozone dans le traitement des eaux de piscine.

Leurs études scientifiques ont démontré la supériorité de l’ozone dans l’inactivation du virus de la poliomyélite par rapport au chlore (0,4 mg/l d’ozone pendant 4 minutes contre 0,5 mg/l de chlore pendant 30 minutes).

Les travaux du Docteur Coin repris par son successeur, le docteur Labonde, ont permis d’identifier clairement les deux phases du principe de l’ozonation "vraie", seule méthode permettant un traitement optimal de l’eau avec l’ozone : -- oxydation : temps de contact de 2 minutes à une concentration de 0,2 mg/l d’ozone dissous, -- désinfection : 4 minutes à 0,4 mg/l (ou ppm).

Certains industriels français spécialisés dans le traitement de l’eau, en partenariat avec des exploitants de piscines pilotes, ont développé et éprouvé le principe dès la fin des années 1960.

Principes d’une ozonation efficace

Création d’une molécule d’ozone 20

Centres Aquatiques - Juin-Juillet 2016

Ce traitement en deux temps garantit l’oxydation des polluants organiques et l’élimination de la pollution microbiologique.

Durant la phase d’oxydation, la matière organique présente dans l’eau va être oxydée : -- directement, par l’action des atomes d’oxygène naissants très actifs, -- par ozonolyse, avec rupture des liaisons carbonées et libération d’oxygène actif, -- indirectement, par l’action des radicaux libres et catalyse.

Cette première phase permet de saturer progressivement la Demande Biologique en Oxygène de l’eau filtrée (DBO).

Au terme des deux minutes que dure cette phase, le résiduel d’ozone dissous est égal à 0,2 ppm.

Pendant la seconde phase, il sera porté et maintenu à 0,4 ppm afin d’assurer la désinfection du milieu grâce à l’élévation du potentiel d’oxydo-réduction (REDOX) bien au-delà de 750 mV (valeurs généralement comprises entre 850 et 1 000 mV à 6,9<pH<7,7).

Ainsi, l’ozonation "vraie" assure à l’eau un traitement de désinfection complet et lui confère un pouvoir bactéricide rémanent naturel.

Contrairement au chlore ou à d’autres produits de traitement dont l’action lente impose que les réactions d’oxydation et de désinfection se fassent majoritairement dans le bassin, l’ozone permet de traiter l’eau en-dehors des bassins, juste après la filtration.

Pour un traitement optimal de l’eau avec de l’ozone, il est important de maîtriser les deux phases du principe de l’ozonation "vraie" que sont l’oxydation et la désinfection car elles sont essentielles et indispensables à la réussite du process.

équipement

Le traitement par ozonation "vraie" se fait à l’intérieur de chambres de contact, qui peuvent être soit gravitaires, soit sous pression.

Les premières, réalisées en béton étanché, permettent de traiter des débits importants en évitant les problèmes de corrosion.

Les secondes, en acier inoxydable ou résiné, répondent à des contraintes d’encombrement liées à la conception du bâtiment.

Dans les deux cas, la présence d’un dispositif de dégazage en fin de traitement assure l’évacuation du résiduel d’ozone et évite les nuisances relatives à la présence d’air ozoné à la surface du bassin.

Les preuves de l’efficacité et de la puissance de l’ozone dans le traitement de l’eau ne sont plus à faire, néanmoins s’il n’est pas utilisé dans les conditions optimales décrites ci-dessus, sa performance sera réduite et son pouvoir désinfectant pourrait être contesté.

Emmanuel Clerin Directeur des Sports - Ville de Vanves Membre de la Commission Piscines Publiques de Fedairsport.

Actions supplémentaires de l’ozone Le recours à l’ozone comme moyen de traitement principal de l’eau de piscine présente également d’autres avantages non négligeables.

L’ozone a une action scientifiquement reconnue sur les dérivés chlorés qu’il détruit par oxydation comme les chloramines et les précurseurs des tri-halo-méthanes (THM) hautement dangereux pour la santé des baigneurs et du personnel. Ces dérivés sont présents du fait de la chloration minimale imposée par les Pouvoirs Publics depuis 1981.

L’ozone possède un pouvoir de floculation des matières colloïdales présentes dans l’eau par action de cataphorèse et création de liaisons chimiques entre les macromolécules impliquées dans la turbidité. Cette caractéristique permet de diminuer, voire supprimer l’adjonction d’un floculant spécifique type sulfate d’alumine.

L’adjonction d’un agent de régulation du pH est également réduite car l’ozone en minimise les variations.

Engager un débat responsable !

Soyons cohérents, comme l’ambitionne Paul-Gérard Server, Président de la Commission Piscines publiques. "La COP 21 s’est tenue en France, mais quelle mesure prend-t-on pour appréhender pleinement les inconvénients du chlore dans nos piscines ?

Cet article sous la signature de son auteur sera suivi d’enquêtes, nous devons ensemble et en responsables établir un dialogue réaliste avec les élus. N’hésitez pas à nous faire part de vos réflexions".

Schéma d’une chambre de contact gravitaire Centres Aquatiques - Juin-Juillet 2016

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chantier

Pays d’Aix : un premier CREM pour réaliser d’importantes économies Dans le cadre d’un plan de modernisation de ses équipements aquatiques, la Communauté du Pays d’Aix a lancé en 2015 un projet de réhabilitation de la piscine Yves Blanc.

Ce premier marché Conception-Réalisation-Exploitation-Maintenance (CREM) dans le secteur de la piscine publique va permettre à la collectivité de réduire ses consommations à l’année.

Jusqu’à présent, la piscine Yves Blanc est l’établissement qui coûte le plus cher à la collectivité en termes de fonctionnement : 700 000 euros TTC par an, pour la partie technique seulement, dont 400 000 euros de fluide.

D

epuis 2001, les piscines du territoire regroupant 36 communes ont été progressivement transférées vers la Communauté du Pays d’Aix qui en compte aujourd’hui 18 sous sa direction. "Ce parc de piscines étant ancien, il a été décidé de mettre en place un plan spécifique de réhabilitation complète ou partielle.

C’est le cas de la piscine Yves Blanc d’Aix-en-Provence, inaugurée en 1968 et jamais rénovée depuis, qui ne répond plus aux normes de sécurité en vigueur aujourd’hui. De plus, c’est l’établissement qui nous coûte le plus cher en termes de fonctionnement : 700 000 euros TTC par an, pour la partie technique seulement, dont 400 000 euros de fluide" indique la direction des bâtiments.

Premier marché CREM en piscine publique Pour ce projet, l’ex-communauté d’agglomération a opté pour un marché Conception-Réalisation-ExploitationMaintenance (CREM), une première pour 22

Centres Aquatiques - Juin-Juillet 2016

un centre aquatique. Il s’agit d’un marché public global confié à un seul titulaire en vue de l’atteinte d’objectifs chiffrés de performance sur lesquels ce dernier s’engage. "Nous sommes accompagnés de la naissance du projet jusqu’à sa concrétisation et au-delà avec la maintenance. Il y a un engagement ferme dès le départ ce qui est difficile à obtenir dans les autres marchés" souligne-t-on à la direction des Bâtiments.

C’est le groupement Spie Batignolles sud-est Coste Architecture et Engie Axima qui ont été retenus avec six autres entreprises (voir fiche technique).

Les travaux comprennent diverses extensions : bâtiment d’accueil, locaux de service, de stockage et bureaux pour les clubs. La halle bassin sera également agrandie avec la création d’un bassin supplémentaire de 25 m en inox revêtu, en complément de celui de 50 m existant.

"En combinant le gain d’espace, d’équipements et de lumière à la performance énergétique, nous offrons à notre client un nouveau complexe aquatique convivial,

moderne et fonctionnel, avec notamment la création d’un bassin supplémentaire de 25 m, tout en conservant l’âme de la piscine Yves Blanc" , explique Renaud Delplanque, architecte associé de Coste Architectures.

De nombreuses économies d’énergie et d’eau Outre la réhabilitation du bâtiment, le second objectif de ces travaux concerne l’amélioration de ses performances énergétiques. Ainsi, Engie Axima, avec le soutien d’Engie Ineo pour la réalisation des installations électriques, est en charge de la conception et de l’installation des équipements de traitement d’eau, de traitement d’air et de chauffage, du commissionnement énergétique du bâtiment, de la conduite et de la maintenance de la piscine pendant 3 ans (et 4 ans supplémentaires en option).

Dans le cadre de ce marché CREM, Engie Axima s’est engagé contractuellement à mettre en œuvre un ensemble

chantier

Environ 37 % d’économie d’eau seront réalisées grâce à de nouveaux systèmes de filtration : une filtration par billes de verre activées pour avoir des filtres moins encrassés, moins de perte de charges et une qualité d’eau meilleure pour limiter son renouvellement

de dispositifs permettant d’atteindre un niveau de performance énergétique ambitieux. Premièrement, environ 45 % d’économie d’énergie grâce aux équipements d’étanchéité à l’air, l’installation de thermo-frigo-pompe, la récupération de chaleur sur les eaux grises, l’utilisation du solaire thermique et de bâches thermiques. "Dans un premier temps, il y a eu un important travail sur l’enveloppe du bâtiment car l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas. En outre,

il était nécessaire de s’équiper de matériel de traitement d’air plus performant car le notre était assez vieillissant. La thermofrigo-pompe nous permet d’assurer le chauffage de l’établissement et la déshumidification de la halle bassin tout en effectuant des économies concernant la consommation de gaz.

De plus, nous avons optimisé nos panneaux de production d’eau chaude sanitaire qui existaient mais qui n’étaient pas correctement exploités" précise la collectivité. Deuxièmement, environ 37 % d’économie d’eau seront réalisées grâce à de nouveaux systèmes de filtration : "Nous avons opté pour une filtration par billes de verre activées car avec cette solution, les filtres sont moins encrassés, il y a moins de perte de charges et la qualité d’eau est meilleure, ce qui permet de limiter le renouvellement d’eau.

Nous avons également choisi un système de déchloramination par ultraviolet. Jusqu’à présent, avec 170 000 entrées par an, nous consommions plus de 60 millions de litres d’eau par an" ajoute-t-on à la direction des Bâtiments. Enfin, la collectivité va réaliser 65 % d’impact carbone en moins notamment grâce à la performance énergétique, la récupération de chaleur, et les énergies renouvelables.

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT Maîtrise d’ouvrage : Communauté du Pays d’Aix* Entreprise générale mandataire : SPIE Batignolles Génie Climatique, maintenance et efficacité énergétique: Engie Axima Électricité : Engie Ineo BET Structures : André Verdier BET Fluides : Patrick Tual Acousticien : AVA BET HQE : Indigo Economiste : R2M Fournisseur du bassin : Myrtha Pool Début des travaux : octobre-novembre 2016 Fin des travaux : Eté 2018 Coût : 15 millions d'euros TTC

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architecture

Comprendre la nature du projet pour apporter les bons choix architecturaux La réhabilitation et la construction sont deux types de projets très différents qui demandent des réflexions particulières. Présentation de deux exemples réalisés par Xanadu Architectes au centre nautique de Lyon-Vénissieux-Saint-Fons (69) et au complexe aquatique de Monistrol-sur-Loire (43).

Le centre nautique de Lyon-Vénissieux-Saint-Fons

E

n 2010, le centre nautique de LyonVénissieux-Saint-Fons partait en fumée.

Victime d'un incendie criminel, le bâtiment des années 70, situé en plein cœur urbain, doit être reconstruit à neuf en intégrant les nouvelles demandes des utilisateurs.

Un bassin conservé et un second transformé L’objectif était de conserver le bassin olympique (8 lignes d’eau) : la collectivité a opté pour une solution inox en habillage béton précontraint réalisé à l’origine.

La profondeur initiale, 2,70 m, a été réduite à 2 m et un mur mobile en deux parties a été ajouté afin de partager l’espace, notamment pour favoriser l’apprentissage de la natation des scolaires. De plus, il a été décidé de créer un bassin d’initiation avec 3 lignes d’eau, une zone ludique et une pataugeoire. Le bassin de plongeon a été transformé en un bassin d'aquaforme équipé de jets massants : il complète l’espace forme muni d’un sauna et d’un hammam ainsi qu’une salle de gymnastique. Enfin, à l’extérieur un splash Pad de 650 m 2 avec tunnel d’eau, jets de coq, corolles, geysers, splash blooming, piano d’eau, rivière d’eau… a également été créé.

Le bassin olympique a été conservé mais la profondeur initiale, 2,70 m, a été réduite à 2 m et un mur mobile en deux parties a été ajouté afin de partager l’espace, notamment pour favoriser l’apprentissage de la natation des scolaires.

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Centres Aquatiques - Juin-Juillet 2016

Du fait d’un budget restreint, le cabinet Xanadu a décidé de réaliser une architecture très simple, composée d’un volume en "L" avec une seule et même toiture.

Un bâtiment simple et sobre en énergie Le c e nt re nauti que i ntercommunal de Vénissieux avait été construit dans les années 70 par l’architecte Roger Taillibert, sous le même modèle que la piscine olympique de Mexico. Elle possédait u n e c o u v e r t u r e t e x t i l e, s u p p o r t é e par un mât de 35 mètres de haut, lui-même maintenu par trois câbles, se déployant au-dessus des 2 000 m 2 de l'espace nautique et pouvant être repliée durant la saison d’été. Bien évidemment, comme dans toute réhabilitation, le cabinet d’architecte était contraint par l’espace.

"Nous avons décidé de réaliser une architecture très simple, composée d’un volume en "L" avec une seule et même toiture. Nous ne pouvions pas nous permettre de "fantaisies" du fait d’un budget très contraint. L’accent a été mis sur la qualité, le dimensionnement des espaces intérieurs. Après 9 mois d’utilisation par les scolaires et les clubs sportifs les retours sont tous très positifs. La composition des façades et des volumes a été optimisée pour

une efficience maximale thermique qui se constate quotidiennement." explique Iwan Ponsonnet, architecte du cabinet Xanadu.

Par ailleurs, le site a la chance de bénéficier d’une nappe phréatique importante sous les bassins. Grâce au forage réalisé dès l’origine de la piscine, il permet à la collectivité de réaliser d’importantes économies d'eau.

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT Maîtrise d’ouvrage : Centre nautique intercommunal Programmiste : D2X Architecte : Xanadu Architectes & Urbanistes Bureau d'études : Quadriplus Surface shon : 4 463 m2 Durée des travaux : 18 mois Coût : 14 608 000 euros HT

architecture

Le complexe aquatique de Monistrol sur Loire

Dans le cas d’une réalisation, l’intégration dans l’environnement est primordiale, d’autant plus lorsque l’équipement se situe en milieu rural comme c’est le cas à Monistrol.

B

énéficiant seulement d’une piscine extérieure devenue obsolète, la communauté de communes "Les Marches du Velay" a souhaité construire un nouveau centre aquatique à proximité du collège de Monistrol.

Un bâtiment sous la forme d’un éventail Le site dispose d’une surface de 15 600 m2 dont 3 600 m2 de bâtis avec des espaces couverts d'activités de 1 912 m2 : 375 m2 de bassin sportif d’une profondeur de 1,10 à 2 m, 200 m 2 de bassin loisirs, 80 m 2 de bassin petite enfance, 120 m2 de bassin d'apprentissage, une salle de musculation de 30 m 2 , un espace santé et remise en forme ainsi qu’un solarium. De plus, l’équipement est doté d’une salle de classe afin d’optimiser les transports scolaires.

Le cabinet Xanadu a eu recours au bois à l’intérieur du bâtiment avec la réalisation d’une charpente arborescente, de l’ensemble des faux-plafonds et des écrans acoustiques.

En effet, chaque car pouvant transporter deux classes par voyage : la première suit le cours de natation pendant que la seconde étudie en salle. "Enveloppé sous sa couverture de cuivre, il se présente en éventail. Sa morphologie, en forme de couronnes concentriques, permet d’organiser les espaces (bassins, plages, services, dessertes et jardins) selon les usages et confère une ambiance organique au lieu" ajoute l’architecte.

d'exploitation : cellules photovoltaïques sur le grand auvent, mutualisation de la chaufferie bois, traitement de l'eau à l'ozone. "La filière locale étant importante dans la région, le choix du bois nous a paru logique. Nous y avons eu recours à l’intérieur avec la réalisation d’une charpente arborescente, de l’ensemble des faux-plafonds et des écrans acoustiques" argumente-t-il.

Une prédominance du bois à l’intérieur Dans le cas d’une réalisation, l’intégration dans l’environnement est primordiale, d’autant plus lorsque l’équipement se situe en milieu rural comme c’est le cas à Monistrol. "Le site retenu par la collectivité a été remarquable. Situé au sommet d’une colline, il bénéficie naturellement d’une vue privilégiée sur le grand paysage des monts de la Madeleine.

La déclivité Nord/Sud du terrain permet un ensoleillement optimal au cours de la journée de la façade courbe située au Sud. Au nord, nous avons placé les stationnements. La façade Nord est très fermée pour se protéger des vents souvent très froids dans cette région" décrit Iwan Ponsonnet.

Par ailleurs, l'utilisation de produits naturels, bois en charpente et habillage, terre cuite en bardage contrôlant les déperditions thermiques, font de ce bâtiment un lieu de confort. D'un point de vue énergétique, trois mesures ont été prises pour optimiser la gestion énergétique et réduire son coût

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT Maîtrise d’ouvrage : la communauté de communes "Les Marches du Velay" Architecte : Xanadu Architectes & Urbanistes Architecte associé : Jacques Varennes Bureau d'études : Quadriplus Surface shon : 3 600 m2 Durée des travaux : 16 mois Coût : 9 200 000 euros HT

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fiche technique

Piscine Georges Hermant Paris

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT Nom de la structure : Piscine Georges Hermant Implantation : 10 rue David d’Angers 75019 Paris Shon : 4 745 m2 Année de mise en service : Construction en 1972 et rénovation complète en 2015 Coût des travaux (HT) : 5 580 000 € HT Subventions : Marché de prestation Maître d’ouvrage : Mairie de Paris Maître d’œuvre : Atelier Arcos Architecture + bureau d’étude Programmiste : Arcos b.e.t. tout corps d’état mandataire : Saunier Économiste : Icegem Gestionnaire : UCPA

LES MODES DE DESSERTE ✓ Parking véhicule ✓ Parking vélo ✓ Bus : arrêt 75 en face ✓ Métro Danube : Ligne 7bis

LES BASSINS

Dim., surface et lignes

Sportif intérieur ♦ Carrelage

♦ 1 000 m2 ♦ 8 lignes ♦ Bassin de 50 m

Fosse à plongeon Intérieur ♦ Carrelage

♦ 144 m2

Activités Animations Activités : École de natation, aquagym, aquavélo Animations : Après midi découverte des activités, Fête d’halloween, Fête de Noel, Fêtons les rois, Soirée Zen, nous proposons une animation chaque mois

de 1 : usage faible, à 5 : usage dédié

Sport Loisirs Scolaire Bien-être

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Mur mobile 2 x 10 m de large / pour faire un bassin de 2 x 25 m de long ou 1 x 50 et 2 x 25

3,9 m de profondeur

de 1 : offre spécifique/restreinte, à 5 : multi-activités

LA VOCATION

Équipement/accessoires

1m 2,6 m 2m

LES PRESTATIONS

LE FONCTIONNEMENT Effectif (équivalent temps plein) ♦ Hiver : 20 personnes ♦ Été : 20 personnes (dont 5 saisonniers) Nombre d’heures d’ouverture ♦ Annuelle : 4 600 heures ♦ Hebdomadaire : 9 4h30 en période scolaire 95h vacances scolaires Fréquentation moyenne instantanée 1 475 personnes (dont 15 du personnel) Fréquentation annuelle totale en chiffre ♦ Public : 160 000 / 79 % ♦ Scolaires : 28 600 / 14 % ♦ Clubs : 13 800 / 7 % Spécificités techniques ♦ T raitement de l’eau : chlore gazeux et acide sulfurique ♦T raitement de l’air : 6 CTA ♦ Chaufferie : CPCU

LA DÉMARCHE HQE

de 1 : standard, à 5 : globale

⊲ Pompes à chaleur ⊲ Moquette solaire ⊲ Réseau urbain de chaleur : CPCU

26

Prof.

AUTRES SPÉCIFICITÉS Nous disposons d’une fosse à plongeon (3,90 m de profondeur et d’un plongeoir de 1 m, 3 m, 5 m) cet espace est uniquement réservé aux clubs et associations.

fiche technique

Piscine de la Vallée Cany-Barville

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT Nom de la structure : Piscine de la Vallée Implantation : Cany-Barville Shon : 1 900 m² Année de mise en service : 2010 Coût de l’opération (HT) : 6 700 000 € TTC Maître d’ouvrage : Communauté de Communes de la Côte d'Albâtre Maître d’œuvre : SARL P. Duval / Y.Raynal Programmiste : Seebat Architecte associé : SARL P. Duval / Y.Raynal

LES BASSINS

Dim., surface et lignes

Prof.

Sportif intérieur ♦ inox (coque) et liner (revêtement)

♦ 250 m2 ♦ 4 lignes

1m/2m

Ludique Intérieur ♦ inox (coque) et liner

♦ 128 m2

0 à 1,15 m

Banc massant, couloir de nage contre-courant, col de cygne

Pataugeoire Intérieur

♦ 24 m2

0,50 m

Palmier, hérisson et jet massant

LES PRESTATIONS

de 1 : offre spécifique/restreinte, à 5 : multi-activités

Activités Animations Activités : Aquagym, Bébés Nageurs et Jardin Aquatique, Ecole de Natation, Aquabiking et Aquatraining en pratique libre, Structures gonflables,

Fournisseurs : Myrtha Pools (bassin inox polymère), Elisath (contrôle d'accès)

LES MODES DE DESSERTE

LE FONCTIONNEMENT Effectif (équivalent temps plein) ♦ Hiver : 11 personnes ♦ Été : 11 personnes Nombre d’heures d’ouverture ♦ Annuelle : 3 626 heures ♦ Hebdomadaire : 74h vacances scolaires et estivales ou 62h,5 périodes scolaires Fréquentation moyenne instantanée 377 personnes

Bureau d’études : ANT Gestionnaire : Com.Sports en contrat de prestation de services de 2010 à 2013, renouvelé en affermage pour 6 ans

Équipement/accessoires

LA VOCATION

de 1 : usage faible, à 5 : usage dédié

Sport Loisirs Scolaire Bien-être

Fréquentation annuelle totale en chiffre ♦ Public : 39 924 (67%) ♦ Scolaires : 10 681 (18%) ♦ Activités : 8 698 (15%) Spécificités techniques ♦ Traitement de l’eau : chlore liquide ♦ Traitement de l’air : CRAM ♦ Chaufferie : CRAM

LA DÉMARCHE HQE

de 1 : standard, à 5 : globale

✓ Parking véhicule ✓ Parking vélo

LES SERVICES ✓ Jacuzzi ✓ Rivière ✓ Sauna ✓ Hammam ✓ Douches hydro-massantes

⊲ Pompes à chaleur ⊲M oquette solaire : Panneaux solaires et toiture végétale ⊲R éseau urbain de chaleur : Sol chauffant à l'accueil

AUTRES SPÉCIFICITÉS Bain bouillonnant extérieur et prestations SPA

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fiche technique

Aquaparc Isis Dole (39)

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT Nom de la structure : Aquaparc Isis Implantation : Allée des près Buffard - 39100 Dole (Jura) Année de mise en service : 2000 Coût de l'opération (HT) : 6,6 M € HT Subventions : 30 % (Département, Région, CNDS) Maître d’ouvrage : Commune de Dole Gestionnaire : Communauté d’Agglomération du Grand Dole Fournisseurs : Diffazur, Spot, Elisath, Gache Chimie, Wibit, LMP

LES MODES DE DESSERTE ✓ Parking véhicule ✓ Parking vélo ✓ Bus

LES SERVICES ✓ Toboggan ✓ Pentagliss ✓ Rivière ✓ Structures gonflables, tennis de table, beach, mini-golf, accro-branches …

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Centres Aquatiques - Juin-Juillet 2016

LES BASSINS

Dim., surface et lignes

Prof.

Équipement/accessoires

Sportif Extérieur ♦ Carrelage

♦ 1 050 m2 ♦ 8 lignes

1 m à 1,80 m

Avec structures gonflables

Ludique Extérieur

♦ 466 m2

0à1m

Résine avec courant rapide et bain bouillonnant

Réception toboggan Extérieur

♦ 85 m2

1m

Résine

Pataugeoire Extérieur

♦ 151 m2

0,20 m

Résine

Rivière lente Extérieur

♦ 60 m2

0,70 m

Résine

LES PRESTATIONS

de 1 : offre spécifique/restreinte, à 5 : multi-activités

Activités Animations Toboggan, pentagliss, beach-volley, aire de jeux enfants, structures gonflables dans et hors de l’eau, mini-golf, accro-branches… snack et zone de pique-nique

LA VOCATION

de 1 : usage faible, à 5 : usage dédié

Sport Loisirs

LA DÉMARCHE HQE

de 1 : standard, à 5 : globale

⊲ Pompes à chaleur ⊲ Moquette solaire ⊲ Réseau urbain de chaleur

LE FONCTIONNEMENT Effectif (équivalent temps plein) ♦ Été : 30 personnes (dont 24 saisonniers) Nombre d’heures d’ouverture : ouverture saisonnière (2016 : 11 juin au 31 août) ♦ Annuelle : 772 heures ♦ Hebdomadaire : 67 heures Fréquentation moyenne instantanée 2 250 personnes Fréquentation annuelle totale en chiffre entre 70.000 à 100.000 entrées (en 2003 : 152.000 entrées) ♦ Public : 95 % ♦ Clubs : 5 % Spécificités techniques ♦ T raitement de l’eau : filtre à sable et média verre (dans zone jeux), (société pHar-eaux) ♦T raitement de l’air : sans ♦ Chaufferie : gaz de ville

fiche technique

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fiche technique

Aquoisia Guise (02)

DESCRIPTIF DE L’ÉQUIPEMENT Nom de la structure : Aquoisia Implantation : Guise (02) Shon : 1 739 m2 Année de mise en service : 2012 Maître d’ouvrage : Communauté de communes de la région de Guise Maître d’oeuvre : Baudin Châteauneuf Programmiste : D2X Architecte : TNA Bureau d'études : Sogeti

LES BASSINS

Dim., surface et lignes

Sportif Intérieur ♦ Inox

♦ 200 m2 ♦ 4 lignes

Ludique Intérieur ♦ Inox

♦ 80 m2

0,6 à 1,3 m

Pataugeoire Intérieur ♦ Carrelage

♦ 25 m2

0,3 m

Jeux d'eau

Balnéo Intérieur ♦ Inox

♦ 61 m2

1,3 m

Cascade d’eau, banquettes à bulles, jets massants

de 1 : offre spécifique/restreinte, à 5 : multi-activités

Activités Animations Activités aquatiques (aquafitness, aquabiking, cours de natation), activités terrestres (fitness, zumba, step, LIA)

de 1 : usage faible, à 5 : usage dédié

30

Sport Loisirs Scolaire Bien-être

LES SERVICES

LA DÉMARCHE HQE

✓ Pentagliss ✓ Jacuzzi ✓ Saunas ✓ Hammam ✓ Salle de musculation ✓ Salle de fitness ✓ Bassin balnéo ✓ Pataugeoire

⊲ Chaufferie bois

Centres Aquatiques - Juin-Juillet 2016

Jets massants, bain à bulles

LE FONCTIONNEMENT Effectif (équivalent temps plein) ♦ Été : 14 personnes (dont 2 saisonniers) ♦ Hiver : 12 personnes Nombre d’heures d’ouverture : ♦ Annuelle : 3 600 heures ♦ Hebdomadaire : 72 heures Fréquentation moyenne instantanée Intérieur/extérieur : 340 personnes

LA VOCATION

✓ Parking véhicule ✓ Parking vélo

Équipement/accessoires

1,3 m à 1,8 m

LES PRESTATIONS

Gestionnaire : Espace Récréa

LES MODES DE DESSERTE

Prof.

de 1 : standard, à 5 : globale

Fréquentation annuelle globale : 75 000 personnes Fréquentation annuelle en chiffre et % ♦ Public : 63 000 personnes (84%) ♦ Scolaires : 12 000 personnes (16 %) Spécificités techniques ♦ T raitement de l’eau : par injection/filtration AFM (billes de verre) ♦T raitement de l’air : CTA soufflage ♦ Chaufferie : bois

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