Foods #6 fr

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food’s #6 – M ai 2015 // fo rt y shade s o f foo d’ s

Titres-repas

électroniques: à table?

Le renouveau de

Foodmaker

on the road again Leonidas

fait son cinéma!

Jamie’s Italian

arrive en Belgique

CChhaatt TToouuiillllee Tout le monde veut devenir un Cat

facts

Quick Greenway Veggie ou carnivore ? Des concepts 2.0

Food truck

une tendance qui roule ! Au Marché Noir

d’une alimentation saine


LA DERNIERE PATISSERIE A LA MODE LA DERNIERE TENDANCE SUR FACEBOOK & INSTAGRAM

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En route !

l’ensemble des terrasses et à l’affût de découvertes gourmandes. food’s vous emmène pour un tour des dernières TENDANCES. La première, en p.2, est d’expression féline, puisqu’il s’agit du premier bar à chat ayant ouvert ses portes en nos contrées, le Chat Touille. Allergique? Nous sommes partis à la rencontre de PROS DU FOOD. A commencer par le Foodmaker nouvelle génération de l’Avenue de la Toison d’Or (p.6). Nous nous arrêterons en route à Gand où se tenait en mai de cette année un grand festival ambulant exclusivement dédié aux foodtrucks (p.8). Retour à Bruxelles ! Au Marché Noir plus exactement (p.12), enseigne de restauration garantie sans pesticide dont l’inauguration fit l’objet d’un véritable buzz. Voilà déjà qu’une pause café s’impose! Rendez-vous en p.18 pour découvrir le Leonidas Chocolates Café installé dans l’antre d’un complexe cinéma. Une petite faim? NOTRE SELECTION ravira vos papilles grâce à une alléchante recette estivale (p.21). FOCUS ensuite sur la chaîne de restauration végétarienne Greenway (p.22) pour y découvrir son look 2.0. Mais les veggies ne sont pas les seuls à s’offrir une cure de jouvence… Quick aussi renouvelle son concept en p.24 Et pourquoi pas régler l’addition via des chèques-repas électroniques (p.32) ? Avant de refermer ce magazine, il est temps de se pencher sur LES NOUVEAUTES en p.36 et bien entendu sur les rendez-vous à ne pas manquer (p.39). Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une agréable lecture… au soleil,

on l’espère !

food’s

L’été approche et, pour beaucoup, les vacances pointent à l’horizon. Mais l’entrée, certes timide, des premiers rayons de soleil est aussi signe du retour d’une clientèle avide de convivialité, impatiente de voir s’ouvrir


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i u v q r a b n U n e i h c u d a ! t a ch

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Chat Touille Rue Tasson-Snel 11, 1060 Saint-Gilles Du mercredi au dimanche de 12:00 à 20:00 www.lechattouille.eu


Texte Carole Boelen

L’

ouverture de Chat Touille dans le quartier bobo de Saint-Gilles à la fin de l’année dernière fit grand bruit dans la capitale. Et pour cause : il s’agissait là du premier bar à chats du pays. Ce projet s’inspire des deux principales passions de Monika Jurczykowska, gérante de Chat Touille: les chats bien entendu, mais aussi l’alimentation tant qualitative qu’équilibrée. Ainsi, les ingrédients des plats proposés dans cet établissement hors du commun proviennent tous de l’agriculture extensive et locale. Pas la peine en hiver de commander un plat que vous aviez testé en été: les menus sont ici adaptés à la saison. Ne vous attendez pas non plus à de trop grandes assiettes. Il s’agit plutôt de petites restaurations et d’encas. Et si vous n’aviez pas faim, vous pourrez toujours y siroter une boisson fraîche, un thé ou un café. Mais l’hygiène dans tout ça? Etrangère, jusque là, à ce type de demande, l’Afsca a pourtant donné son feu vert. En vue de garantir des conditions d’hygiène optimales, Monika s’est vu imposer différents impératifs tels qu’une cuisine séparée des lieux où circulent les chats ou une pièce entièrement consacrée aux gamelles, aux litières et au repos du guerrier… Qu’en est-il des chats nous demanderezvous? Tous sont stérilisés, vaccinés et originaires du refuge La Maison de Suzy (Schaerbeek). Vous avez craqué pour l’un d’entre eux? Pas de problème, les chats y sont tous prêts pour l’adoption. Sont présents dans le café, les chats qui apprécient le plus la compagnie humaine et les caresses. La gérante se percevant davantage comme une famille d’accueil, elle se fera un plaisir de vous laisser adopter l’un de ses félins. www.foodsmagazine.be

Après avoir fait ronronner de plaisir les japonais, les bars à chats conquièrent aujourd’hui le coeur des Européens. Le concept, né à Taïwan en 1998, a rapidement fait des émules au pays du Soleil-Levant. Pourquoi? Parce que cet animal de compagnie, bien qu’apprécié pour ses vertus anti-stress, y est souvent interdit en appartement. Le tourisme aidant, c’est aujourd’hui en Europe qu’il se développe : de Vienne à Munich en passant par Paris, Budapest, Lyon, Londres et bien sûr… Bruxelles.

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Foodmaker

d Foo e d s n o i t i b m a s e l l Les nouve

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La chaîne belge de restauration Foodmaker a changé de mains l’an dernier. Son nouveau propriétaire a complètement retravaillé le concept, offrant à l’entreprise des perspectives plus qu’intéressantes. Foodmaker 2.0 table avant tout sur un salad bar de produits frais et authentiques. Food’s ne pouvait manquer l’occasion de goûter au nouveau concept.

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Texte Joram De Bock Photos Carole Boelen


r e k a m Un concept retravaillé et un œil sur l’international

Non seulement le concept avait vieilli, mais il n’existait pas de véritable perspective à long terme. » Aujourd’hui, la vision qui soustend le nouveau concept est parfaitement claire. Dans les faits, elle se traduit par une nouvelle décoration intérieure où dominent le bois et les teintes bambou et où les slogans en anglais sont explicites quant au caractère sain de la carte proposée. Car c’est bien là le positionnement de Foodmaker 2.0 : un restaurant rapide qui propose de la nourriture saine à prix abordable. Si le nouveau concept n’est pas sans rappeler Exki, Vanlommel souligne une différence fondamentale : « Chez nous, tout est fait main. Nos wraps par exemple sont roulés à la main dans nos cuisines. »

Salad farm Au centre de ce nouveau concept se trouve la ‘salad farm’. Il s’agit là d’un îlôt où les clients peuvent se servir de salades fraîches spécialement développées par le chef Edwin Menue. Salades, pains, gratins, tartelettes, wraps, etc.: tout ici est produit par StarMeal. Pourtant, vous n’y trouverez aucune référence à la marque. « StarMeal est un tout autre concept », nous dit Lieven Vanlommel. « Nous ne voulons en aucun cas devenir les concurrents de nos propres clients retailers où des produits StarMeal sont vendus. » Si le concept varie, la philosophie reste identique: de l’alimentation saine et fraîche, beaucoup de légumes et sans arômes, mayonnaise ni

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I

l y a peu, l’avenir de Foodmaker (à l’époque, The Foodmaker) apparaissait bien incertain : en 2012, la faillite n’avait pu être évitée qu’au prix d’une injection de capitaux par de nouveaux actionnaires, au nombre desquels figurait StarMeal, un fabricant campinois de salades et de salades préparées, fournisseur de la grande distribution. Les deux autres actionnaires principaux ayant accepté de lui céder leurs parts, StarMeal est devenu seul propriétaire de Foodmaker depuis décembre dernier. Lieven Vanlommel, CEO de StarMeal et de Foodmaker, confiait lors de la réouverture du premier établissement bruxellois que « ce rachat était indispensable si l’on voulait avoir une vision claire du futur de la chaîne.

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Foodmaker

conservateurs ajoutés. Mais StarMeal et Foodmaker n’ont pas en commun que l’unique philosophie… En effet, vous retrouverez peut-être un jour les salades aujourd’hui disponibles dans la ‘salad farm’ de Foodmaker dans un supermarché sous la marque StarMeal. « Foodmaker est une sorte de laboratoire culinaire pour le retail. Tous les produits que nous produisons pour la grande distribution sont, en premier lieu, testés ici sur une période de un à deux mois. Ainsi, nous savons ce qui fonctionne ou non et pouvons améliorer le produit avant de le proposer aux retailers » , nous dit Lieven Vanlommel.

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Horeca ? Pas seulement

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A côté des produits ‘ready-to-eat’, Foodmaker dispose également d’un assortiment de produits alimentaires frais et secs pouvant être ramenés à la maison. Pour 10€ par exemple, vous pourrez repartir avec un panier de légumes bio de saison. Vous trouverez également du quinoa, du riz, de l’huile d’olive, etc. « Foodmaker n’est plus à proprement parler qu’une chaîne de restauration », nous dit-on. Bien entendu, l’enseigne n’a pas l’intention d’entrer en concurrence

avec les supermarchés : « Le concept de Foodmaker? Pouvoir manger rapidement et, éventuellement, ramener quelque chose chez soi. Nous sommes une chaîne horeca jouant un petit rôle de magasin. »

L’Europe en ligne de mire Le Foodmaker de la Toison d’Or à Bruxelles est le premier à avoir été entièrement converti. Les six autres succursales se voient également renouvelées au fur et à mesure. Après cela, Foodmaker entend se concentrer sur l’expansion du concept à l’étranger. « Nous souhaitons devenir une marque européenne », explique Lieven Vanlommel. « Nous voulons exporter le concept en France, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suède. Cela se fera soit via l’ouverture de points de vente, soit via l’intégration de corners dans des magasins existants.» Foodmaker mise également sur ses partenariats pouvant être noués avec Kinepolis et de grandes chaînes hôtelières. « Foodmaker a un bel avenir devant lui. Nous avons l’habitude, lorsque l’on parle d’horeca, d’entendre des rapports négatifs, mais nous ne voyons qu’un avenir en croissance. »


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Barrio Cantina

La folie des food trucks

gagne les routes belges D’avril à septembre, Barrio Cantina fera étape dans les principales villes de notre pays. La caravane de food trucks imaginée par Polé Polé, par ailleurs société organisatrice de festivals de musique, régalera le chaland de savoureuses cuisines. Food’s s’est rendu à l’étape gantoise du food truck festival on tour.

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Texte Joram De Bock Photos Maxim Aerden

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Les food trucks sont à la mode, et au vu du succès gantois de Barrio Cantina, ils ne devraient pas disparaître de sitôt du paysage urbain. Le food truck festival n’en est qu’à sa deuxième édition, mais son retentissement est déjà considérable. D’avril à septembre, il déroulera ses fastes à sept reprises dans quatre villes différentes. Si Ostende a eu l’honneur d’inaugurer le festival, c’est à Gand, ville dont sont originaires les organisateurs, que Food’s a décidé de se rendre. Derrière Barrio Cantina et Polé Polé, on retrouve les mêmes personnes. Des entrepreneurs dans l’âme, qui peuvent s’enorgueillir d’avoir ouvert neuf cafés à succès et d’animer des festivals de musique particulièrement populaires, à l’image des Gentse Feesten. Lorsque le Polé Polé Beach-festival a été

mis en veilleuse, l’idée a germé d’organiser un food truck festival. Elle a été inspirée par des voyages culinaires mais également par le food truck festival Rollende Keukens d’Amsterdam. Polé Polé y a évidemment apporté sa touche personnelle : une décoration d’inspiration méditerranéenne, y compris les palmiers, cocktails et musique du monde sont une invitation à la fête dans une ambiance des plus détendues. L’an dernier, pour sa première édition, Barrio Cantina s’était contenté de Gand et d’Anvers. Cette année, Ostende et Bruges se sont ajoutés à la liste, tandis qu’à Gand et Anvers les festivités auront lieu plusieurs fois. On a même édité un livre Barrio Cantina où sont rassemblées les recettes proposées par les 30 food trucks belges. « C’est la tendance du moment et ne nous

pouvions manquer pareille occasion » confie Tim Van den Heuvel, membre de l’organisation. Car si la demande ne cesse de grandir, que dire de l’offre : à Gand 300 candidats se sont présentés pour les 24 places disponibles ! « Notre sélection a été très sévère. D’une part, nous souhaitions la plus grande variété possible de sorte de ne pas nous retrouver avec cinq trucks de hamburgers les uns à côté des autres et, d’autre part, nous tenions aussi à l’originalité des cuisines. L’objectif est d’offrir à de jeunes entrepreneurs la possibilité de montrer leur savoirfaire. Enfin, dernier élément, Barrio Cantina est un festival gratuit et doit rester accessible au plus grand nombre. » Concernant Food’s, nous avons retenu les trucks les plus originaux et les plus festifs.


Lulu’s Tribal Kitchen Lulu est originaire de la tribu Naga, au nord-ouest de l’Inde. Avec Bob, son compagnon belge, elle sillonne les routes dans un camion Mercedes orange. Sa cuisine est un mélange de spécialités indiennes et asiatiques, comme le naga (des lentilles aux épices de… Lulu) ou la poitrine de porc au curry began.

Mission Massala Pavan est une indo-britannique qui vit depuis plus de dix ans en Belgique où elle n’a, prétend-t-elle, jamais trouvé de vrai restaurant indien ! Sa mission est donc de nous faire découvrir les saveurs de sa mère patrie. La Mission Massala a fait ses grands débuts au Barrio Cantina d’Ostende.

Les initiateurs d’Eetavontuur (Aventure culinaire) se sont fait connaître par leur établissement gantois (le Ramen) mais également par leurs livres et leurs workshops. Ils sont donc également présents au Barrio Cantina pour partager leur passion de la street food asiatique. Dans leur ‘tuk tuk’ Piaggio, ils cuisinent une succulente laksa, une soupe au curry et au coco.

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Eetavontuur

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Barrio Cantina

Mastelle & Co Une Mini Cooper en guise de truck, Younes ne manque pas d’enthousiasme pour vendre ses mastellen. Spécialité typiquement gantoise – sorte de brioche ronde à la cannelle – les mastellen font un retour remarqué dans la cité d’Artevelde mais l’homme y a mis une petite touche personnelle. La tradition revisitée.

upes La plus petite échoppe de so Si ce food truck a démarré comme une petite échoppe spécialisée en soupes, on y vend également aujourd’hui des calamars et des pinces de crabe (que l’on ouvre devant vous au marteau !). Maartje et Toon, un couple de Hollandais, possédait déjà une ‘cuisine roulante’ depuis quelques années, mais l’idée des soupes leur a été inspirée par un magasin gantois.

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Duck & More

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Les Néerlandais de Duck & More n’en pouvaient plus des éternels hamburgers. Dans leur camion, ils ne servent que des plats à base de canard: bitterballen (boulettes hollandaises) bien sûr mais aussi wraps et même donuts fourrés.


Bulls & Dogs Bulls & Dogs propose les hot-dogs les plus tendance du moment ! Le petit pain mou a été remplacé par un bretzel. Plus de Frankfurther mais des saucisses fraîches de mouton, porc, bœuf ou légumes. Plus de choucroute non plus mais du chou rouge, blanc ou jaune. Les sauces – ketchup, tzaziki, hot – sont bien entendu faites maison. Un des trucks (en réalité … un vélo !) les plus populaires du festival.

Cocos Locos Les Amstellodamois de Cocos Locos ne vendent que des boissons à base de coco servies dans des… noix de coco. Trempez votre paille dans un mojito, une pina colada ou un jus de coco et laissez-vous bercer par la musique : ça y est, vous êtes aux Antilles !

Dans ce livre joliment illustré, Barrio Cantina nous compte l’histoire d’une trentaine de food trucks et de leurs recettes. En prime, un chapitre de conseils à ceux qui voudraient se lancer dans l’aventure.

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A propos des food trucks & du street food

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Au Marché Noir

Sortir du circuit traditionnel pour offrir un repas sain et ainsi en découdre avec la malbouffe tout en garantissant un prix attractif, c’est là le point de départ du projet ‘slow food’ de Jérôme Hubert, cuisinier, et de Martin Ringlet, ex-chargé de communication à l’Atrium, répondant au nom un rien transgressif ‘Au Marché Noir’. Un concept qui dès son lancement fit, c’est le moins que l’on puisse dire, le buzz dans la capitale.

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Texte Carole Boelen

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ur place ou à emporter, Au Marché Noir propose chaque jour deux nouveaux plats concoctés avec des produits fraîchement sortis du champ de producteurs dignes de confiance. Au menu, deux plats savoureux garantis sans pesticide, OGM, ni engrais chimique : l’un est végétarien (entre 6 et 8€) et l’autre à base de viande, poisson ou volaille (entre 10 et 12€). Côté boisson, on retrouve une sélection de vins naturels et de bières dont la Silly édition “Au Marché Noir”, mais aussi des limonades réalisées grâce à un savant système d’eau filtrée, osmosée et dynamisée mélangée à des sirops naturels. Ce à quoi s’ajoute une décoration 100% recyclée, l’utilisation d’énergie verte et de barquettes 100% biodégradables, pour un concept uniforme et transparent plutôt séduisant. De quoi, quoi qu’il en soit, ravir les nombreux consommateurs à la recherche d’une alimentation saine, rapide et à prix raisonnable!

Un buzz inatendu L’inauguration de « Au Marché Noir » devait être une fête sans prétention. Mais c’était sans compter sur un sacré buzz sur la toile et sur Facebook en particulier. Car finalement, ce sont plus de 4.000 personnes qui se sont inscrites à l’événement posté sur le réseau social. « En réalité, nous avons du accueillir environ 2.500 personnes. Nous ne nous y attendions pas du tout. Pour nous, il s’agissait tout simplement de fêter la fin de nos démarches. Nous avons été les premiers surpris : la commune a même du fermer la rue pour accueillir tout le monde. Nous sommes heureux qu’il n’y ait eu aucun accroc. L’ambiance était bon enfant, les plus petits dessinaient dans la rue, les autres buvaient un verre et dégustaient nos produits », nous

dit Martin. Si cet événement fit le buzz, c’est que l’attente d’un tel concept était grande, et ce encore plus dans un quartier comme celui de Saint-Gilles qui attire toujours plus de bobos. L’idée d’ouvrir un concept de restauration et take-away sain, alternative aux fast-food et khebab toujours plus nombreux dans la capitale, est née dans la tête de Jérôme et de Martin alors même qu’ils ne se connaissaient pas encore. Une fois de plus, signe du temps, c’est Facebook qui servit d’entremetteur : « L’idée est venue des deux côtés. Chacun à son rythme, nous réfléchissions à la façon dont nous pourrions répondre à une frustration commune : la difficulté de trouver un produit sain à

un prix abordable. J’ai parlé de mon idée sur Facebook et Jérôme y a répondu ». Concrètement, les deux initiateurs du projet souhaitaient alors revenir au circuit-court, au maraicher et, plus que tout, conscientiser les consommateurs. Pour concrétiser leur idée commune, ceux-ci ont rencontré des experts (Biowallonie, Nature et Forêt, Slow Food, …) et ont sillonné, des mois durant, les campagnes du plat pays à la rencontre d’agriculteurs et d’éleveurs. Dans un premier temps pour comprendre le produit, dans un second pour ne sélectionner que le meilleur. Car le message en devanture est clair : il n’y a ici que des produits savoureux et sans pesticides. « Trouver des fournisseurs est un véritable casse-tête que nous clarifions de jours en jours. Si aujourd’hui tout se met tout doucement en place, cela nous a demandé de longues investigations et de nombreuses rencontres. » Chaque jour, Jérôme fait appel à son inspiration. Un exercice qui n’a rien de simple, mais qui en vaut la chandelle: « les recettes sont pensées en fonction des produits de saison proposés. A chaque jour, son lot d’expériences. Ce n’est pas toujours chose aisée, puisqu’il faut réfléchir à des produits pouvant être réchauffés sans en altérer la qualité. Il m’est par exemple pour ainsi dire impossible de cuisiner de la viande rouge ou un wok. Je dois par conséquent adapter ma cuisine. Mais c’est aussi ça qui est intéressant », souligne Jérôme occupé alors à préparer une poule pochée aux champignons, poireaux, carottes et bicolore

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Au Marché Noir

de pommes de terre (11euros). L’exercice semble également plaire à la clientèle puisque depuis son inauguration fin avril, Au Marché Noir vend quotidiennement une centaine de plats. « A ce jour, nous n’avons encore rien du jeter », sourit Martin qui espère bien entendu que cela continue.

Au-delà de l’alimentaire

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Côté déco, rien n’a été laissé au hasard, puisqu’elle est en parfaite cohérence avec le concept, à savoir du recyclage de très bon goût. Ainsi, sous les coffrages de cet ancien cabinet de courtage en assurance, Design Lab & Factory – chargé de l’aménagement – trouve des pierres bleues qui seront restaurées et conservées. Les panneaux de coffrage en bois seront réutilisés pour le parquet de la petite salle de dégustation et les volets d’époque (1905 !) serviront de comptoir. Quant au sol, il sera tout simplement poncé. Les chaises sont de seconde main, la banquette fabriquée à partir d’anciens bois d’échafaudage et le résultat est à la fois brut et chaleureux pour une ambiance éco-responsable en ligne avec les produits proposés. Et parce que, malgré certaines idées reçues, le ‘bio’ peut rimer avec bon goût et modernité, les deux compères iront même jusqu’à repenser l’étiquette de la bière Silly qu’ils jugeaient un rien vieillotte.

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Au Marché Noir

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Avenue Adolphe Demeur 36 1060 Saint-Gilles Du dimanche au vendredi : - Service sur place ou à emporter de 12 à 14h - Barquettes froides à emporter de 17 à 21h - Terrasse de 11h30 à 21h

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Living Tomorrow

w o rr o m o T g Livin

inspire le

secteur avec

e r tu u F e th f o a c e r o H e sa plate-form

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L’obligation de la « black box » dans l’horeca est un sujet épineux car si elle fait peser son lot d’incertitudes, elle est aussi un gage de sécurité pour ceux qui souhaitent continuer à investir dans leur affaire. C’est là qu’intervient Living Tomorrow, qui lance ‘Horeca of the Future’. Food’s a rencontré Patrick Aertsen, COO de Living Tomorrow et initiateur de ce nouveau projet.

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Patrick Aertsen

Texte Ronny Van Cutsem

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our porter Horeca of the Future, Living Tomorrow a fait appel à différents partenariats. Patrick Aertsen confie que, pour y avoir longtemps travaillé, le secteur horeca lui tient à cœur. Les multiples rencontres avec des organisations horeca, des bureaux d’études et de tendances, des entreprises et des gens de terrain, lui ont permis de cerner les problèmes auxquels le secteur est confronté. Grâce à son réseau et fort de ses plates-formes d’expertise et de compétences, Living Tomorrow a imaginé d’aider l’horeca à affronter les défis du futur de sorte qu’il puisse anticiper sur les tendances en proposant aux consommateurs de nouveaux produits, services et expériences ou en imaginant des aménagements inédits


Dans l’horeca de demain, chacun pourra davantage expérimenter lui-même et le savoir-faire sera partagé. A terme, cette nouvelle approche profitera à tous. Les deux premières formations dispensées au mois de mai se sont intéressées, pour l’une, à la fameuse « boîte noire » et, pour l’autre, aux cocktails et à la dégustation de whisky. Ces formations ont pour but d’insuffler un esprit positif car, dans notre pays, il y a encore place pour des entrepreneurs ambitieux. Mais pour Patrick Aertsen, il est clair que l’inspiration conceptuelle que porte le projet Horeca of The Future doit aller de pair avec l’innovation : « Le secteur horeca subit aujourd’hui à une pression énorme. L’arrivée de la boîte noire a entraîné un fameux chaos dans la mesure où sur 30.000 établissements concernés, seuls 19.000 se sont inscrits (source: de redactie.be – 29/04/15). Pourtant, les avantages sont évidents: gain de temps pour la gestion administrative, liaison directe avec la comptabilité, abandon des livres de caisse,… bref, une indispensable professionnalisation. Plusieurs études nationales démontrent que le personnel horeca a vieilli et peine à se renouveler. Les défis sont nombreux – coûts salariaux, TVA, horaires des prestations et recherche de personnel qualifié – mais leur accumulation ne doit pas masquer la vérité : la survie du secteur passe par une transformation complète. Partage des connaissances, innovation et créativité sont les mots clés de la plate-forme que nous sommes occupés à construire et qui nous aidera à trouver des solutions pour le futur. » Avec ses partenaires, dont Solutions, CD Constructs, Wine Fit, Tsjing Urban Cultivator, Lightspeed, Living

Tomorrow travaille, d’une part, à un texte qui exprime la vision de l’horeca du futur et, d’autre part, à un plan dont l’innovation est l’élément central. Living Tomorrow invite toutes les parties concernées à partager les best practices en matière d’innovation et à participer au projet Horeca of the Future. Kaat Van Renterghem, responsable marketing et communication de Living Tomorrow : «Les entreprises et les établissements horeca qui travaillent à des concepts innovants et accepteraient de les partager au sein de notre groupe de travail peuvent nous contacter. Le projet n’en sera que plus ambitieux et complet.» Patrick Aertsen, COO de Living Tomorrow : « Je ne vais pas entrer dans les détails, mais il est fort possible que nous construisions un café et un hôtel ‘témoin’, tels qu’ils pourraient être en 2040. D’autres projets existent, comme ‘la rue du futur’, dont nous ferons état lorsqu’ils seront plus avancés. » Nous avons visité le restaurant The Bistronomy et la cuisine du chef Marc Clement pour y observer le fonctionnement de la caisse enregistreuse qui, finalement, n’est rien d’autre qu’une tablette. Nous avons également eu l’occasion de voir d’étonnantes initiatives comme l’Urban Cultivator, où l’on plante chaque jour de nouvelles semences et où le client cultive lui-même les légumes qu’il va consommer mais aussi Zora, un robot-serveur qui lit la carte des vins et chante Happy Birthday. Ces concepts un peu fous, mais bel et bien réels, témoignent de l’inventivité dont le secteur a besoin. A court terme, d’autres verront très certainement le jour. Patrick Aertsen conclut : « Notre objectif principal est de sensibiliser le secteur, de l’informer et de lui inspirer des concepts novateurs. Avec ses partenaires, Living Tomorrow entend jouer un rôle moteur dans un projet qui permettra au secteur de se former et de se rendre compte, de visu, de son intérêt à innover. »

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des établissements. Il s’agit aussi de rendre les formations beaucoup plus dynamiques car, actuellement, elles s’avèrent bien souvent trop statiques (on songe notamment à ce défilement indigeste de documents powerpoint).

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Leonidas

s a d i n Leo café

ouvre son premier café dans un environnement

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cinéma

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Ce sont ses chocolats et ses pralines qui ont fait la réputation (inter)nationale de Leonidas mais, désireux de s’ouvrir de nouveaux horizons, le chocolatier s’est peu à peu engagé dans l’horeca jusqu’à ouvrir son premier Leonidas Chocolates Café. Texte Joram De Bock


L’an dernier, Leonidas ouvrait à Anvers, sur la Place Verte, son tout premier Chocolates Café, un magasin de pralines avec une partie horeca, témoin des ambitions de la marque dans ce secteur nouveau pour elle. Il s’agissait d’un test mais, depuis, Leonidas a déjà transposé son concept dans un contexte de cinéma et, plus précisément le Kinepolis d’Anvers : avant ou après le film, les cinéphiles peuvent savourer quelques pralines avec une boisson chaude ou froide dans une atmosphère des plus douillettes.

En collaboration avec Kinepolis Ce nouveau concept est le fruit de la collaboration qu’ont entamé Leonidas et Kinepolis dès décembre 2013. A l’époque, le chocolatier avait proposé à l’exploitant de salles de cinéma de commercialiser dans ses complexes sa fameuse praline Manon Glacé.

Nouveau canal, nouvelle clientèle

Adresse & heures d’ouverture Kinepolis Anvers Groenendaallaan 394, Anvers Ouvert tous les jours de 13h30 à 22h30

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Avec ses Chocolates Café, Leonidas espère toucher un public plus jeune lors de ses sorties cinéma. Parallèlement, il compte également séduire les nombreux Néerlandais qui fréquentent le Kinepolis d’Anvers. « Pour Leonidas, cette nouvelle collaboration n’est pas seulement une superbe opportunité de toucher de nouveaux groupes de consommateurs, mais elle nous permet aussi d’enrichir notre offre pour répondre aux attentes de ces nouvelles cibles » confie Dirk Jacxsens, CEO de Leonidas. Outre l’ambition d’atteindre une nouvelle clientèle, il s’agit aussi d’offrir un nouveau canal à la clientèle existante. Autrement dit, proposer une nouvelle expérience de consommation aux aficionados de la marque.

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Salade Recette

en pot Ingrédients 1 Pomme Granny Smith Des radis Des navets jaunes Un poulet rôti Un oignon de printemps Des carottes Des copeaux de Parmesan Une salade de bettes Des croûtons (cuits au four)

Préparation 1 2 3

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Coupez les légumes dans la forme voulue Versez la vinaigrette au fond du pot. Remplissez le pot avec les légumes et les morceaux de pomme. Incorporez le poulet cuit. Une fois le pot bien rempli, garnissez avec les copeaux de Parmesan.. Terminez avec la salade de bettes et les croûtons.


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Greenway

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e g a s i v u eL nouvea y a w n e e r de G 22


Greenway déborde d’activité. En quelques mois, la chaîne de restaurants végétariens a en effet complètement transformé son établissement anversois et lancé une formule take-away à Bruxelles, gare du Midi. Texte Joram De Bock

‘Frais et vert’ D’emblée, on est sous le charme de l’environnement ‘frais et vert’ imaginé par True Agency. Le nouveau logo est simple et coloré : un légume à chaque fois différent est accolé aux lettres du mot Greenway. Le vert est la couleur dominante, remplaçant l’orange et le noir d’autrefois. Les couleurs choisies pour la façade se retrouvent bien entendu à l’intérieur. Greenway Anvers – sur la Groenplaats, la Place Verte – qui a rouvert ses portes en avril, est le troisième restaurant de la chaîne, après ceux de Gand et Louvain, mais le premier à bénéficier du relooking voulu par ses dirigeants. La philosophie de Greenway n’a évidemment pas changé d’un iota : proposer de savoureux menus végétariens à des prix accessibles. Mais le

concept a désormais un visage beaucoup plus frais. Alors qu’à Gand et Louvain l’atmosphère est encore un peu sombre, à Anvers elle est légère, fraîche, ouverte. Les murs blancs, les chaises colorées et les tables de bois clair font penser à un ‘coffee bar’ branché, sentiment que confirme un tableau d’ensemble résolument moderne. Les casseroles et les ustensiles de cuisine, rangés dans des caissettes en bois le long du mur, sont du plus bel effet, tandis que les plantes vertes renforcent le sentiment de fraîcheur. Le restaurant possède même sa propre ‘Place Verte’, une cour intérieure couverte.

Le Fermentation Bar Le ‘Fermentation Bar’ est un tout nouveau concept, clin d’œil à la pharmacie qui était établie ici autrefois. On y sert notamment du kéfir, une boisson fraîche issue de la fermentation du lait ou de jus de fruits sucrés. Au rayon ‘fingerfood’, vous trouverez des légumes bio fermentés ‘maison’, servis avec une sauce miso.

Greenway Anvers Adresse: Groenplaats 6, Anvers Heures d’ouverture : du lundi au samedi de 11 à 22 heures.

Veggie on the go Bonne nouvelle pour les voyageurs amateurs de veggie qui transitent par la gare du Midi. Début février s’y est ouvert un Greenway Express, un kiosque de petit déjeuners, lunchs et hamburgers végétariens à emporter. Le menu du Greenway Express a été adapté à une consommation on-the-go et aux différents moments de consommation de la journée. La carte du petit déjeuner se compose de crêpes sucrées et de yaourt au soja Alpro avec des toppings allant du granola au superfoods. Celle du lunch ou de ‘l’afternoon bite’ recense toute une série de wraps et burgers, naturellement sans viande. Paul Florizoone : « Ce concept take-away nous permet de faire découvrir la saveur de notre cuisine à un très large

public. Tous nos produits sont évidemment 100% végétariens et nous allons même un peu loin en proposant des produits purement végétaux et des produits sans gluten. Ceci étant, Greenway ne s’adresse pas exclusivement aux végétariens, que du contraire. Nous avons bien l’intention de séduire et de convaincre le plus de personnes possible, même les ‘carnivores invétérés’ ! »

Greenway Express Adresse : Place Victor Horta 26, Saint-Gilles (Gare du Midi) Heures d’ouverture : les jours de semaine de 6h30 à 20 heures, samedi et dimanche de 8 à 20 heures.

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ans notre précédente édition, Paul Florizoone, le fondateur de Greenway, nous dévoilait ses projets de relooking du restaurant anversois et du lancement d’une formule takeaway. Aujourd’hui que l’un et l’autre ont abouti, nous avons voulu nous rendre compte de visu de ce qu’ils signifient pour l’image de la chaîne.

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Quick

w e n Le é v i rr a st e look

#6 - 2015 food’s

rapide restauration e d e în a ch La ne grande ncée dans u la st e s’ k ic u Q près avoir relooking. A opération de nsé sa logo et repe revisité son attaque à tion, Quick s’ a ic n u m m co ux motsnts, avec de ses restaura ité ! ur et modern clés : fraîche De Bock Texte Joram

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our Quick, l’année 2015 estincontestablement celle du changement. Le style de communication des dernières années a fait peau neuve et le slogan ‘Nous, c’est le goût’ disparaît au profit d’un ‘Le goût d’en faire plus’ volontairement décalé. « Quick entend devenir la référence du secteur des restaurants de hamburgers et fait savoir qu’il compte en faire encore plus pour sa clientèle. Le nouveau slogan traduit parfaitement cette ambition, confirmant, en outre, que nous ne transigerons pas sur le goût qui fait notre réputation.» Le nouveau logo souligne et symbolise ce changement de cap: la petite maison a disparu, seul le ‘Q’ a été conservé. « Plus simple et plus moderne. » Les campagnes de communication adoptent un ton détendu et frais. La question se pose : que cache cette nouvelle stratégie? D’une part, Quick souhaite simplement rester pertinent et moderne, surtout auprès des jeunes. D’autre part, la chaîne se profile comme accessible à toutes les familles.

‘Bon Voisin’ Pour que sa nouvelle communication impacte pleinement son public cible, Quick ne pouvait manquer de la traduire dans ses restaurants qui ont donc, eux aussi, bénéficié d’une cure de jouvence. La dénomination ‘Bon Voisin’ n’a d’autre but que de créer un lieu où la convivialité le dispute à l’agrément. Les murs sont décorés de personnages aussi variés que le sont les clients. L’habillage – tant intérieur qu’extérieur – s’adresse avec humour à la clientèle. L’ensemble renvoie l’image de confort et de détente que la marque crée en adoptant les couleurs rouge, blanc et gris. En outre, la conception est soutenue par des matériaux de qualité car, plus que jamais, Quick entend être synonyme de qualité. Le restaurant de l’avenue Louise est le premier à avoir été entièrement rénové. Les autres établissements belges suivront progressivement et le nouveau style s’appliquera à tous les restaurants, actuels et à venir. A terme de six ans, l’ensemble du portefeuille aura été relooké.

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P

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En bref

Ne demandez plus de doggy bag, mais un

Rest-O-Pack!

L’an dernier, Test-Achats lançait un grand concours pour répondre à une question existentielle: comment doit-on appeler le ‘doggy bag’ en français? Les jeux sont faits… rien ne va plus: le nom commun choisi sera Rest-O-Pack. Si l’on laisse ce nouveau mot à votre appréciation personnelle, on notera la noble cause dissimulée derrière celui-ci: promouvoir la pratique du doggy bag et ainsi, lutter contre le gaspillage alimentaire. Car en Belgique, les consommateurs ne demandent que rarement leur reste. Qu’ils ne soient pas adeptes du concept, ou craignent un non, le doggy bag ne fait pas (encore) partie de leurs habitudes. A la fin du mois de janvier, Test-Achats lançait

donc une large campagne de promotion à Bruxelles, Gand et Liège en distribuant aux restaurateurs volontaires des autocollants leur permettant de signaler aux consommateurs qu’ils pouvaient repartir avec le reste de leur repas. Car selon Test-Achats, 15 à 23 kilos de nourriture sont jetés par an et par personne en Belgique. Eurostat souligne en outre que 14% du volume d’alimentation gaspillé revenait au secteur horeca. De quoi, certes, faire réfléchir sur un geste tant citoyen qu’économique. Mais attention, car à peine né, le Rest-O-Pack trouvait déjà des détracteurs. La société française produisant les ‘restopack’ n’a en effet pas réellement apprécié la nouvelle appellation belge… C’est la justice qui sera chargée de traiter ce malentendu.

Hygiène et infrastructure:

#6 - 2015 food’s

ils sauront tout!

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L’an dernier, l’Agence fédérale pour la sécurité alimentaire (Afsca) annonçait la publication prochaine des résultats de ses contrôles sur son site internet. Une nouvelle qui fit grand bruit à l’époque, opposant les satisfaits (TestAchats,…) d’un côté et les détracteurs (Unizo, SNI,…) de l’autre. Mais à l’heure d’écrire ces lignes, rien n’est encore public. Cela ne saurait pourtant tarder puisque l’Afsca a confirmé son ambition. Les

rapports seront, selon elle, disponibles pour le 30 juin 2015 au plus tard. Se renseigner sur l’hygiène et les installations de tout établissement vendant de l’alimentaire devrait donc très prochainement être possible! C’est sous forme de symboles, allant de “à améliorer” à “excellent”, qu’ils se verront répertorier. Si l’on se réjouit en tant que consommateur de cette mesure, elle parait toutefois dure à avaler côté restaurateur...


Le site internet Fixr.com s’est intéressé aux perceptions qu’ont les citoyens du monde d’autres pays que le leur. Comment? En analysant nos recherches sur Google. Si cela tourne essentiellement autour des thèmes alimentaires, prix du carburant et logement, certains résultats interpellent. Ainsi, on apprend par exemple que la principale recherche associée à la Corée est la rhinoplastie, à la Mauritanie les esclaves et à la Russie le vol en MiG (avion de chasse). Et la Belgique dans tout ça? La bière pardi!

Diageo

entend aider l’horeca belge

Diageo, l’entreprise propriétaire de quelques grandes marques d’alcool comme John nie Walker, J&B ou Bailey’s, lance ‘Business of Bars’, un programme destiné à aider les gérants et les propriétaires d’établissements horeca à améliorer la qualité et le service dans leur bar. Il existait déjà la Bar Academy, un programme de formation destiné aux exploitants de bar mais, aujourd’hui, Diageo s’adresse à eux avec l’ambition de professionnaliser leur activité. L’objectif est de les aider à élever le niveau de la qualité de s leurs services, pour doper leur ues risq les ire rédu bénéfices et de faillites, et à valoriser le bar et ceux qui y travaillent. Au fil de quatre modules, Diageo leur s conseillera des outils pratique

pour augmenter la satisfaction de la clientèle. Divers thèmes seront abordés, dont la vitesse et l’efficacité afin d’augmenter les bénéfices et le chiffre d’affaires pendant les coups de feu, la sélection de boissons en fonction du public et l’optimisation du stock. Diageo invitera les exploitants dans un endroit spécialement aménagé où les salles de théorie jouxtent les locaux pratiques, équipés de huit bars. A l’issue de la formation des exploitants, le personnel sera lui aussi formé, afin que toute l’équipe avance dans la même direction. Source : NewsEngine PR espace presse

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Le monde associe Belgique à bière

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En bref

n a i l a t I s mie’en Belgique Jaarrive #6- 2015 food’s

(mais pas directement)

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Jamie’s Italian, la chaîne de restauration italienne de Jamie Oliver, a annoncé l’ouverture prochaine de son premier établissement belge. Dès l’automne, le concept devrait faire son apparition aux Pays-Bas (Rotterdam) alors que la Belgique est d’ores et déjà inscrite au planning. L’information a été révélée par Italian Food Concepts, partenaire exclusif de Jamie’s Italian pour les Pays-

Bas, la Belgique et la Rhénanie-duNord-Westphalie. Jamie’s Italian est synonyme de ‘casual dining experience’, une expérience basée sur des recettes italiennes simples et goûteuses, confectionnées à partir base d’ingrédients frais. Les prix sont très abordables et le concept remporte un franc succès en Grande-Bretagne et ailleurs. La chaîne exploite déjà 35 restaurants en Grande-

Bretagne et 13 autres dans le monde, de Sydney à Dublin… en attendant la Belgique. A l’automne 2015, Italian Food Concepts ouvrira son premier établissement néerlandais. « Une autre ouverture en Rhénanie-du-NordWestphalie est déjà programmée pour l’été 2016 et notre croissance n’est pas prête de s’arrêter. » Concernant la Belgique, aucune date n’a encore été fixée.


McDo

Les chaînes de fast-food peinent à se débarrasser de leur mauvaise image – alimentation peu saine – et McDonald’s n’échappe pas à la règle. Pour prouver que, bien au contraire, il ne travaille qu’avec des ingrédients de qualité, le géant américain se lance dans un ‘tournée qualité’ à travers toute la Belgique. McDonalds Belgique sillonnera nos routes avec un foodtruck pour répondre aux questions que se pose le public sur les ingrédients de ses produits : d’où vient le pain des hamburgers ? Quelles pommes de terre servent à la fabrication des frites et dans quelle huile sont-elles cuites ? Comment sont travaillés les légumes des salades ? S’agit-il réellement de viande de bœuf ? McDonalds Belgique entend démontrer qu’il communique en toute transparence, qu’il n’utilise que des ingrédients de qualité et qu’il n’a rien à cacher. Cette tournée sera également l’occasion de lancer, dans les restaurants, trois nouvelles salades qui font partie de la nouvelle gamme de salades du restaurateur.

s k n u p s r u e s s a Les br t n e u q r a b é d s i a s écos à Bru xelles les amateurs Bonne nouvelle pour rebelles de urs de bière ! Les brasse premier bar r leu t ron vri BrewDog ou belge cet automne. e brasserie comme BrewDog n’est pas un années, les ues elq qu les autres. En réuni quelques t on » s nk pu urs sse « bra g grâce au rlin ste es livr 25 millions de ils , uis ne cessent crowdfunding et, dep exponentielle. Et re niè de grandir de ma la plus grande si BrewDog est devenu ndante, ses épe ind brasserie écossaise ur autant po pas t on n e n’ s fondateur et leur elle reb le abandonné leur sty . r’ bee ft ‘cra la ur passion po pas de Et ils ne se contentent bières – rs leu er alis rci me com es ‘Punk IPA’, poétiquement baptisé Please’ – ‘Dead Pony’ ou ‘Bitch lement une éga t ten loi puisqu’ils exp Grande-Bretagne, vingtaine de bars, en Brésil. Dès cet au me en Europe et mê ueillera un acc les xel Bru ne, autom ge, non loin bel ar premier BrewDogB trouvera des y On . ale ntr Ce re de la Ga des bières si aus is bières écossaises ma celles de , ges bel s rie sse bra de micro

et du Brussels la Brasserie de la Senne « Bruxelles nt. me tam Beer Project no ropéenne Eu n nio l’U de le ita est la cap bière. La la de iale et la capitale mond ssicole la bra e tur cul la e sèd pos Belgique ifiée au ers div s plu plus étonnante et la très fiers c don s me som us no monde et établissement. » de pouvoir y ouvrir un nks sont bien pu ces , fait Tout compte sympathiques.

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La ‘tournée qualité’ de

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Un panier moyen en hausse

#6 - 2015 food’s

grâce à la carte Ticket Restaurant ® et au Ticket EcoCheque ® !

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Située à Quevaucamps dans le Hainaut, Au Bio Village est une épicerie qui, comme son nom l’indique, propose des produits bio, mais aussi et surtout des produits locaux. Autrefois sceptique, Caroline Canonne, sa gérante, a pourtant finalement accepté, il y a de cela plus d’un an, de s’affilier à la carte Ticket Restaurant® et aux Ticket EcoCheque®. Celle-ci se dit aujourd’hui très satisfaite de ce choix. Au point d’en devenir l’une des ambassadrices. Son témoignage n’en est que plus intéressant. Rencontre…


Publi-reportage

La prochaine fois, je viendrai avec les miens ! ». C’est donc non seulement un gain en matière d’élargissement de la clientèle, mais aussi en termes de fidélité. Que représentent les Ticket Restaurant® et Ticket EcoCheque® par rapport à votre chiffre d’affaires ? En toute honnêteté, j’ignore les proportions exactes, mais cela permet d’augmenter le panier moyen. J’ai l’impression qu’avec des Ticket Restaurant ®ou des Ticket EcoCheque®, les clients sont moins regardants à leur portefeuille. Le panier moyen augmente en effet facilement de 10 euros.

Cela fidélise-t-il votre clientèle ? Certainement ! Car ici, il n’est nul besoin de cumuler la totalité de ses éco-chèques pour réaliser un gros investissement. Lorsqu’ils viennent chez moi, ils demandent souvent si j’accepte les écochèques et me disent alors « Parfait !

Et d’un point de vue pratique ? Disposant déjà d’un terminal Bancontact, l’inscription (affiliation au réseau + activation du terminal ndlr) fut très rapide. Certains clients arrivaient chez moi avec des chèques-repas papier parce qu’ils avaient repéré l’autocollant de la carte Ticket Restaurant® sur ma devanture. A ce moment, je n’acceptais pas encore la version papier. J’ai donc appelé Edenred qui m’a fait un dossier global. Et puisque tout le monde est amené à passer à la carte électronique, les clients concernés savent déjà que j’accepterai la leur. C’est une bonne chose !

A propos justement de la carte Ticket Restaurant® : vous apporte-t-elle de nouveaux clients ? En tous cas, leur existence est une bonne chose ! Les clients existent, et de nouveau, cela leur permet d’acheter plus qu’ils ne l’auraient fait sans carte. A partir du moment où c’est électronique, il y a moins de frein à l’achat. Qui plus est, les clients ont rarement du cash sur eux. D’autres commerces proches du vôtre acceptent-ils la carte Ticket Restaurant® ? Oui, toutes les grandes surface. Par contre, elle n’est pas encore acceptée dans les petits commerces de proximité. Je suis la seule. Et c’est tout bénef pour moi… Y a-t-il du négatif ? Non, c’est très pratique. Peut-être les clients qui ne

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Quel accueil vos clients réservent-ils à l’acceptation des Ticket EcoCheque® dans votre épicerie? En règle générale, ils se montrent surpris d’avoir la possibilité de régler leurs achats alimentaires avec des éco-chèques. Les clients se rendent compte qu’ils permettent également de se faire plaisir d’un point de vue gustatif. Après la surprise vient la satisfaction de pouvoir consacrer un plus grand budget à ce plaisir gourmand. Et bien sûr, cela me permet d’élargir ma clientèle. Les gens viennent lorsqu’ils ont touché leurs écochèques. J’ai par ailleurs observé que ce sont les jeunes ménages qui viennent le plus facilement et le plus régulièrement avec leurs éco-chèques.

Que pensez-vous d’une éventuelle version électronique des Ticket EcoCheque® ? L’adopteriez-vous ? Je réponds oui ! Cela faciliterait de nombreuses choses. Aujourd’hui, il nous faut renvoyer les éco-chèques pour remboursement. Nous attendons dès lors d’en avoir un certain nombre avant l’envoi. Au niveau de la trésorerie, cela nous permettrait de récupérer l’argent plus rapidement et de recevoir le relevé par e-mail (comme c’est le cas pour la carte Ticket Restaurant®).

voient pas toujours le montant qui leur reste sur le terminal. Mais généralement, ça ne leur pose pas de problème. Jamais je n’ai été confrontée à un solde insuffisant sur une carte Ticket Restaurant®. J’imagine donc qu’ils vérifient avant de venir chez moi.

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Titres-repas électroniques

Les titres-repas passent à l’ère digitale Après bien des années de débats et discussions, la mutation des titres-repas arrive à son terme. A compter d’octobre 2015, leur version papier disparaîtra pour de bon, et tout le monde basculera définitivement vers le support électronique. Bienvenue dans l’ère digitale !

#6 - 2015 food’s

Texte Ronny Van Cutsem

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A

partir du 1er octobre 2015, il ne sera plus permis d’émettre de titre-repas papier. VIA, l’organisme fédérant les émetteurs (Vouchers Issuers Association) encourage dès lors aujourd’hui les derniers employeurs ne l’ayant pas encore fait à migrer sans tarder vers la carte électronique. Pour les commerçants aussi, il est important de ne plus tarder à s’affilier auprès des trois émetteurs réunis au sein de VIA: Edenred, Sodexo et Monizze. Ne pas le faire, ce serait se priver d’un puissant argument envers leur clientèle. Si celle-ci n’a plus la possibilité d’échanger ses titres-repas dans leur commerce, elle risque bien d’aller le faire chez la concurrence. Et l’affiliation n’a jamais été aussi facile, puisque VIA lance précisément une plateforme commune permettant, en quelques clics, de s’affilier directement auprès des 3 émetteurs (www.monchequerepas.be) Si ne pas s’affilier représente un risque, comme nous venons de le voir, tous les émetteurs mettent aussi et surtout en valeur les nombreuses raisons positives pour le faire. Car le titre-repas électronique représente un vrai progrès, tant pour le commerçant ou restaurateur que pour le consommateur (voir encadré). Le commerce l’a d’ailleurs bien compris, qui s’est affilié en masse, et bien audelà de la grande distribution : on ne compte plus les petits commerces qui ont franchi le pas du titre électronique !

Les avantages du titre électronique Pour le commerçant ou restaurateur

Un cadre légal stable est enfin créé, avec une date définitive d’entrée en vigueur. D’énormes gains de temps

pour tous. Une charge administrative considérablement allégée. Plus aucun risque d’accepter des titres périmés. Plus de risque de perte des envois. Inutile de recompter les titres et leur valeur. L’argent est crédité sur le compte endéans 48 heures.

Pour le bénéficiaire

Consultation du solde disponible à tout moment via apps. Fonction Card Stop en cas

de perte ou de vol. Et une foule d’avantages et conforts additionnels…


une redécouverte du titre-repas Chez Edenred (Ticket Restaurant®), on se montre très satisfait d’une migration qui s’opère de façon très fluide chez les employeurs. Quant au réseau d’acceptation d’Edenred, il couvre désormais la bagatelle de 16.000 établissements. Parmi ceuxci, l’ensemble de la grande distribution, mais aussi 10.000 établissements de proximité ! La migration a permis le développement d’une véritable plateforme de communication et d’une app qui se traduisent par une valeur ajoutée considérable pour les bénéficiaires, capables notamment de consulter à tout moment leur solde disponible. Quelques chiffres sont ici éloquents: le million de consultations mensuelles, et les 300.000 téléchargements comptabilisés à ce jour pour l’app dédiée. Une app qui autorise une recherche géolocalisée, une excellente manière de canaliser le consommateur vers les partenaires commerçants ou restaurateurs. Car c’est bien là que le titre électronique fait toute la différence, explique-t-on chez Edenred. Le titre papier était un support statique, tandis que le titre dématérialisé permet réellement d’entrer en contact direct avec l’utilisateur final. «Nous mettons cette capacité de communiquer vers lui au service des commerçants affiliés à Ticket Restaurant®, afin qu’ils puissent envoyer leurs propres promotions vers les consommateurs qui sont proches de leur établissement. Et nous avons d’ailleurs développé des outils qui leur permettent facilement, à partir d’un site extranet, de développer de façon autonome leur propre promotion. Cette visibilité supplémentaire est un service gratuit, que nous offrons à nos affiliés ! » Aux avantages « fonctionnels » (gestion administrative allégée, remboursement accéléré…) que le titre électronique apporte aux commerçants, il

faut donc ajouter une couche de visibilité et de marketing à son service. Le tout ne peut que profiter au chiffre d’affaires. Un autre élément semble en tout cas fournir un indice favorable : «Nombreux sont les bénéficiaires qui voient les titres-repas électroniques comme une sorte de “funny money”, un chouette petit pécule qu’ils réservent pour se faire plaisir» explique Fanny Charpentier. «Et ceci semble se vérifier dans l’analyse de la valeur des paniers d’achat: leur moyenne est plus élevée quand le paiement se fait avec des titres-repas.»

Sodexo

mieux qu’une carte, une plateforme

Chez Sodexo, on met en avant tous ces nombreux avantages, en soulignant combien le système électronique se traduit par des économies de temps et d’argent. Le passage des titres-repas (Lunch Pass®) vers leur équivalent électronique fournit aussi de nouvelles opportunités: «Nous ne nous limitons pas à émettre une carte, nous gérons tous les process qui y sont liés. Nous avons entretemps développé une véritable dynamique autour de la carte. Le but des titres-repas est d’offrir aux bénéficiaires un pouvoir d’achat additionnel, et les commerçants commencent désormais eux aussi à utiliser ce levier. Nous apportons une foule d’avantages additionnels à travers notre plateforme, qui peut se charger d’aiguiller le titulaire de la carte vers un restaurant ou un commerce.» La plateforme web “Sodexo4You.be” permet aux bénéficiaires de consulter le solde disponible sur leur carte, mais fournit aussi la possiblité de visualiser les nombreuses offres ou réductions dont ils peuvent bénéficier chez les différents établissements partenaires. Il est déjà possible de lire sur votre ticket de caisse quelles transactions ont été conclues et quel montant reste disponible sur la carte. L’app dédiée intègre également un moteur de recherche associé à un outil de géolocalisation, une fonctionnalité qui profite autant au bénéficiaire qu’au commerçant ou restaurateur.

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Edenred

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#6 - 2015 food’s

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belge, simple et économique Outre Edenred et Sodexo, un troisième émetteur – Monizze –s’est spécialisé dans les titres-repas électroniques. L’entreprise nous annonce fièrement que la filiale belge du distributeur Albert Heijn a rejoint son réseau d’acceptation, qui couvre désormais l’ensemble de la grande distribution de notre pays. En tant qu’entreprise belge, elle veut se focalise sur les PME et restaurants, et revendique un minimum de gestion administrative et des commissions plus avantageuses et légères à porter pour les commerçants. Jean-Louis Van Houwe, CEO et fondateur de Monizze, décrit la croissance de l’entreprise: “Nous comptons aujourd’hui 150.000 cartes en circulation, et 6.000 employeurs clients, parmi lesquels le Groupe Colruyt, KBC, American Express, Keytrade, Ogone et Ingenico. De nombreux secrétariats sociaux ont été convaincus par la facilité de la migration vers Monizze. La garantie légale offerte aux commerçants d’être crédités du montant des titres échangés endéans 48 heures est également un fameux incitant au passage à l’électronique.”


Publi-reportage

Passez au digital !

Au service du pouvoir d’achat Géraldine Reinarz , Communication Manager, nous décrit la valeur ajoutée qu’apporte le digital: « Un investissement important a été concentré ces dernières années sur la plateforme de communication « Sodexo4you.be », afin de stimuler un contact direct avec les titulaires de la carte. Et cet effort porte aujourd’hui ses fruits. Il est possible sur sodexo4you.be de consulter son solde disponible, de trouver de chouettes contenus liés à la qualité de vie quotidienne, d’imprimer des bons de réduction, de bénéficier d’avantages exclusifs, et de participer à des concours. Il faut aussi parler de l’app mobile, qui figurait encore le mois dernier dans le top 10 des apps les plus téléchargées en Belgique ! Un précieux outil mobile, qui vous fournit

à tout moment un aperçu de votre solde disponible et de vos transactions, et recense tous les commerçants des environs acceptant la Sodexo Card®. Et cette app va encore évoluer pour mettre tous les outils technologiques et de communication au service des utilisateurs de la Sodexo Card®.» Mobiliser les petits commerçants Géraldine Reinarz poursuit: « Si plus de 10.000 commerçants indépendants acceptent aujourd’hui la carte, les petits détaillants locaux - boulangers, bouchers, traiteurs - semblent un peu moins sensibles aux atouts des titres-repas électronique, en dépit des campagnes de sensibilisation que nous avons menées. Mais il faut observer que très récemment, ce sont ces mêmes petits commerçants qui se sont mis à nous contacter pour entamer une collaboration. Il nous faut leur prouver très clairement que les utilisateurs de la Sodexo Card® ont accès à leur magasin. Nous nous y employons entre autres en apposant des stickers sur la vitrine, mais aussi en le faisant savoir sur nos canaux de communication. Sodexo4You ne se limite en effet pas à un site web ou une app mobile. Ce sont aussi des newsletters, une page Facebook et un magazine que tous nos bénéficiaires reçoivent dans leur boîte aux lettres. Trop de consommateurs vivent

encore avec la fausse impression qu’ils ne peuvent échanger leurs titres-repas qu’au supermarché, mais cette perception évolue à grands pas. Grâce à l’organisation d’événements spéciaux tels que les Sodexo Lunch Days, nous avons pu nous apercevoir que les titulaires de la Sodexo Card® osent désormais aussi l’utiliser au restaurant. Le rôle de Sodexo est bien d’offrir au commerçants ou restaurateurs tout le soutien en communication nécessaire. Il s’agit d’aider les utilisateurs à tirer le meilleur parti de leur Sodexo Card®. Le facteur essentiel à leurs yeux, c’est la certitude de pouvoir utiliser la Sodexo Card® dans l’établissement concerné. Et bien entendu, s’ils y sont accueillis avec un petit avantage ou une réduction, ils seront d’autant plus enclins à s’y rendre ! Tous ces éléments ne peuvent que profiter au chiffre d’affaires du commerçant. »

Contact Affiliates Department pour accepter la Sodexo Card: Sodexo – 02 547 55 88 www.Chequerepaselectronique.be www.Sodexo4You.be facebook.com/Sodexo4You

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Tout le monde chez Sodexo accueille favorablement la prochaine généralisation du titre-repas électronique. Parmi de nombreux avantages, le support digital représente un gain de temps et d’argent dont toutes les parties ne peuvent que se féliciter. Sodexo couvre un très large réseau d’acceptation comptant tout à la fois supermarchés, restaurants ou petits détaillants. Le tout représente un réseau fort de 15.000 établissements acceptant la carte !

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New food’s

Hoegaarden Radler

food’s #3 2014 #6 - 2015 Herfst 2013 food’s food’s

La Hoegaarden Radler est un mélange de la Blanche de Hoegaarden et de jus de fruits naturels. Bière blanche et saveurs citronnées composent une boisson des plus rafraîchissantes. Deux variétés : Agrum et Lemon & Lime.

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La glace ‘pingouin’ d’IJsboerke

IJsboerke est devenu le fournisseur de crème glacée attitré du Zoo d’Anvers et de Planckendael. Pour fêter ce partenariat, le glacier a lancé une nouvelle glace à l’effigie d’un des plus sympathiques pensionnaires du zoo : le pingouin.

Les nouvelles bières lambic Mort Subite

Le relooking de ses bières lambic Mort Subite est l’occasion pour Alken-Maes d’enrichir sa gamme de deux nouveautés. La Mort Subite Kriek Lambic est un ‘blend’ unique – un lambic jeune mélangé à des lambics de un et trois d’âge – qui contient 30% plus de cerises belges. Seconde nouveauté : la Witte Lambic, une bière jeune et rafraîchissante.


Vandemoortele Boule de New York

La Boule de New York est la réponse européenne au Cronut, le très populaire croisement entre croissant et donut. A l’invitation de Vandemoortele, le chefpâtissier Fabrice Collignon a créé une recette originale : une Boule de New York dont le cœur de spéculoos est enrobé d’une couche croquante de caramel salé. Deux autres variétés : vanille et chocolat.

Bacardi change de look

Toute la gamme de Bacardi a été renouvelée et bénéfice désormais d’un nouveau packaging. Avec ses nouveaux rhums authentiques, l’alcoolier mise lui aussi sur le succès des produits premium.

Nalu Exotic

Douze ans après le lancement du Nalu original, Coca-Cola lance une nouvelle variante baptisée Exotic. Cette nouvelle boisson est un produit 100 % belge puisqu’elle a été développée dans le centre R&D de Coca-Cola d’Anderlecht, qu’elle est produite à Gand et commercialisée exclusivement en Belgique et au Luxembourg. Le nouveau goût est lui aussi fruité : orange, mangue, ananas et pêche.

Après le succès de la Seefbier voici trois ans, l’Antwerpse Brouw Compagnie lance une nouvelle bière, la Bootjesbier en hommage à l’histoire de la Red Star Line. La brasserie anversoise est ainsi la première à faire le lien entre la tradition brassicole belge et les craftbeers américaines.

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La Bootjesbier anversoise

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8 & 9 juin 2015 tour & taxis | Bruxelles info@pizzabenelux.com +32 2 411 85 15

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AGENDA GENDA A Pizza Benelux & Take Away Le monde de la pizza n’a de cesse d’innover. Pourquoi? Dans le but de satisfaire un public toujours plus avide de saveur, de tradition et de plaisir. Toutes ces nouveautés vous seront présentées dans un environnement convivial, chaleureux et… sentant bon la pizza en train de cuire. Vous y retrouverez l’ensemble des secteurs de la pizza, pasta et restauration italienne pour y tester les dernières technologies et produits. L’occasion également de découvrir qui remportera l’European Union PizzaTrophy et qui sera le grand gagnant du concours Pizzaïolo Benelux ! Le snacking et la vente à emporter s’invitent au salon également. Un espace qui va permettre aux professionnels du secteur de découvrir nouveautés et nouvelles tendances et de dynamiser leur profession. 8 et 9 juin 2015 Tour & Taxis, Bruxelles

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Vending & Barista Benelux Pour sa quatrième édition, le Salon Vending & Barista Benelux regroupe ce que le monde du vending et du café a de mieux à vous offrir et met en valeur des fournisseurs offrant une possibilité de diversification intéressante. Vous y découvrirez l’ensemble des professions actives dans le secteur et les dernières innovations en matière de technologies et de services. L’endroit idéal pour élargir votre réseau professionnel! 8 et 9 juin 2015 Tour & Taxis, Bruxelles

Horeca Expo 2015 D’après ses organisateurs, il s’agit du plus grand salon belge consacré au secteur horeca et à la restauration collective. Sachant qu’il rassemble 650 exposants sur 54.000 m², on est prêt à les croire. Du 15 au 19 novembre 2015 Flanders Expo, Gand

www.horecaexpo.be

Foodservice Summit Le retail, l’horeca et le foodservice tendent toujours plus à se chevaucher autour d’un concept harmonisé. Là où des retailers s’ouvrent à la restauration sur place, des restaurateurs s’intéressent à la vente de produits à emporter. Les orateurs du jour (Lieven Vanlommel, CEO StarMeal & Foodmaker, Willem De Cock, ISS, etc.) décrypteront le phénomène, tandis que le chef-coq Marc Clément ravira vos papilles. 23 juin 2015 Living Tomorow, Vilvorde

FoodServiceSummit The annual top-meeting for professionals

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Megavino Verre à la main, le visiteur arpente les allées du plus grand salon vinicole du Benelux. Pas de moins de 412 exposants leur proposeront de déguster, avec modération, des milliers de vins originaires de plus de trente-cinq pays. Du 23 au 26 octobre Brussels Expo, Bruxelles

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Bye Bye

Aux fourneaux

Food’s Magazine est mijoté par la rédaction de Gondola Magazine Contact: editorial@foodsmagazine.be +32 (0)2 616 00 00 Layout: Studio 605 Jennifer Medina Maxim Aerden Cover Art - Jennifer Medina

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#6 - 2015 food’s

à 9.000 exemplaires (chiffres éditeur)

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Food’s Magazine est une publication de Food & Retail Expo sprl. Siège social: rue des Palais 30, 1030 Bruxelles. Bureaux: Excelsiorlaan 85, 1930 Zaventem. Editeur responsable: Pierre-Paul Billiet, Kleine Wouver 96 - 1860 Meise. Tos droits réservés à Food & Retail Expo sprla. PARAÎT AUSSI EN NEERLANDAIS


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Le secteur Foodservice belge est en plein changement. Les secteurs : mini chaînes horeca, loisirs et récréation, entreprises à Bruxelles et top 400 accounts offrent encore un fort potentiel de croissance dans les années à venir. Informez-vous de l’actualité de ces segments et assurez-vous de rester à la page. Commandez nos guides dès aujourd’hui ! Un must pour tout professionnel du secteur alimentaire !

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From retail to restaurant

channel blurring: Foodservice summit Les retailers et restaurateurs développent des concepts similaires, tous deux, en vue d’offrir une véritable expérience aux consommateurs sur le lieu d’achat et/ou de consommation. De plus en plus de retailers offrent un service de restauration en point de vente. De leur côté, les restaurateurs sont toujours plus nombreux à proposer des produits à consommer à domicile. Les restaurants et les points de vente sont-ils aujourd’hui complémentaires ou concurrents ? Quelles sont les nouvelles tendances ? Et que proposer aux consommateurs d’aujourd’hui dans un environnement retail ou restaurant ? Nos orateurs répondront à toutes vos questions ce 23 juin lors du Foodservice Summit. Le walking dinner sera proposé par le chef Marc Clément.

4 ThèmEs Innovation Marques Customer Insight/trends Chaîne courte/local

OraTEUrs Lieven Vanlommel

(CEO StarMeal & Foodmaker)

Willem De Cock

(Research & Development Manager ISS)

TBC (Kelly Deli)

LIEU

Jean-Manuel Lévêque

150 places

TBC (Nestlé)

Living Tomorrow, Indringingsweg 1, 1800 Vilvorde

(Managing Director, Délifrance & Vice-President, AIBI)

TBC (Carrefour)

prOgrammE L’événement débutera à 14h00 avec un premier tour de conférences. Une pause est prévue à 16h et le Walking Dinner commencera à 18h30 @The Bistronomy, restaurant du Chef Marc Clement. Plus d’inFormations?

www.theretailsociety.be / a.dallaglio@gondola.be


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