Reva Tahiti N°51

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sommaire

© Bruce Soyez Bernard - GIMT / Institut du Monoï

Tahiti & ses îles 08 10 18 34 50 62 65 67

Carte de la Polynésie française Portfolio

> Tiki, les témoins de pierre

> L’épopée de la Perle de Tahiti > Eric de Bisschop, les traversées fantastique rendez-vous > La route du Monoï

Nature

CULURE

CHANGEMENTS D’ITINéRAIRES Agenda LES BONNES ADRESSES

Monde 73 80

LYON > Histoire et art de vivre Agenda

Air Tahiti Nui 84 88 91

Actualités Relaxation Pratique

Editorial Un vent d’aventure et d’audace parcourt nos pages dans ce nouveau numéro de RevaTahiti. Nous vous racontons, d’abord, le combat d’un groupe de pionniers et de visionnaires emmené par le français Jean-Marie Domard pour fonder la culture de la perle de Tahiti en s’inspirant des méthodes mises au point par les Japonais et en les appliquant aux huîtres perlières de nos îles et atolls. Un pari gagnant qui donna naissance, dès 1961, à la perliculture polynésienne. En cette année de commémoration du cinquantenaire de cette naissance, nous nous devions de partager cette belle histoire, cette belle réussite qui a permis de faire découvrir au monde la perle de culture de Tahiti. De plus, le rendez-vous est pris, dans nos prochains numéros pour vous révéler d’autres aspects tout aussi passionnants de la longue histoire de la perle et de la nacre à Tahiti avec un retour au 19ème siècle et aux temps pré - européens. Aventure encore, avec l’incroyable odyssée du navigateur français Eric de Bisschop qui se lança, en 1956, dans un défi insensé : rallier les côtes chiliennes en Amérique du Sud à partir de Tahiti à bord d’un simple radeau de bambou ! Cinq hommes à bord et des milliers de kilomètres parcourus dans les eaux du plus grand océan de la planète, balloté sur une embarcation que le célèbre Thor Heyerdahl, pourtant l’audacieux père de l’aventure du Kon-Tiki, n’hésitera pas à qualifier de «fantaisiste». Un exploit, aujourd’hui un peu oublié, que nous vous narrons également dans nos pages. Alors, loin de l’image un peu convenue du calme et de la tranquillité toute océanienne qui régnerait ici, la démonstration est faite que nos îles sont aussi des terres d’aventures. Bonne lecture La Rédaction


© josh humbert

Editorial A breeze of adventure and boldness runs through our pages in this issue of RevaTahiti. First we tell you about the struggle of a group of pioneers and visionaries led by Frenchman JeanMarie Domard to establish Tahitian pearls farming, inspired by methods developed by the Japanese and applying them to our islands and atolls’ pearl oysters. A winning bet that, in 1961, gave birth to Polynesian pearl farming. In this year of commemoration of the fiftieth anniversary of this birth, we felt compelled to share this beautiful story, this success has indeed helped the world discover the Tahitian cultured pearl.

© michel charleux

In addition, rendezvous is made, in future issues to tell you other aspects just as exciting in the long history of the pearl

Tahiti & her islands 08 10 18 34 50 62 65 67

and the mother of pearl of Tahiti, going back to the 19th

Map of French Polynesia portfolio > Tiki, the stone witnesses nature > The Epic of the Tahitian Pearl cultur > Eric de Bisschop’s Amazing Crossings On the Route du Monoï > Immediate Boarding Changes to the Itinerary Datebook THE DIRECTORY

century and to pre – European times. Adventure again with the incredible odyssey of French sailor Eric de Bisshop, who in 1956 accepted a demented challenge: to reach the coast of Chile in South America from Tahiti on a simple bamboo raft! Five men on board and thousands of kilometers to sail in the waters of the largest ocean in the world, rocked on a boat that even Thor Heyerdahl, the father of the audacious Kon-Tiki adventure, didn’t hesitate to qualify as «insane». A feat, somewhat forgotten now, that

World

we will also narrate in our pages.

73 LYON > History and art living

We are far from the rather conventional typical image

80 Datebook

of calm and tranquility that reigns in the South Pacific. Demonstration is made that our islands are also lands of

Air Tahiti Nui

adventure.

84 News — 88 Inflight relaxation — 91 Airline information

Enjoy the reading

m a g a z i n e

The Editor.

n°51

Box: 42 242 - 98713 Papeete - Tahiti French Polynesia Tél. (689) 83 14 83 • Fax. (689) 83 16 83 tahiticommunication@mail.pf N°Tahiti: 758 268 Code NAF: 744B

© Lionel Corbel

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• Directeur de Publication / Editor : Enzo Rizzo • Redacteur en chef / Chief Editor : Ludovic Lardiere • Rédacteurs / Writers : Julie Doumic, Stéphane Antonin, Michel Charleux, Patrick Seurot, Stéphanie Pioud, Isabelle Bertaux • Relecture / Second reading : Claude-Jacques Bourgeat • Contact compagnie / Airline contact : Torea Colas • Traduction / Translation : Nina Heiberg Joyeux, Fumiko Hirakawa Monchois, Chiaki Take, Jacques Decottignies • Conception graphique / Graphic design : Tahiti Communication • Régie publicitaire / Advertising : (689) 83 14 83 - 746 946 • Impression / Printing : Worldcolor Chile


honouira



Tahiti et ses îles Tahiti & her islands /

タヒチの島々

Tiki Perle de Tahiti Eric de Bisschop Route du monoï © philippe bacchet


Point de vue La Polynésie française, un territoire aussi vaste que l’Europe

French Polynesia - A territory as wide as Europe / ヨーロッパに相当する広大な海域を占めるフレンチ・ポリネシア


POLYNESIE

Tiki, les témoins de pierre The stone witnesses 時代の証人、ティキ像

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hikueru-bora bora

©GIE PERLES DE TAHITI

L’épopée de la Perle de Tahiti The Epic of the Tahitian Pearl タヒチアンパール、その波乱に満ちた物語

20 TAHITI

©Michel Charleux

Eric de Bisschop, les traversées fantastiques Eric de Bisschop’s Amazing Crossings エリック・ド・ビショップ

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TAHITI

©MONOI DE TAHITI

La route du Monoï On the Route du Monoï モノイの道

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Portfolio Représentation de divinités de la religion polynésienne pré européenne, les tiki - ti’i de leur réel nom tahitien - ont traversé les temps pour venir, aujourd’hui, témoigner de la complexité et de la créativité des cultures qui les ont vus naître. Silhouettes de pierre aux formes étranges et complexes, évoquant lointainement des hommes, ces tiki peuplent encore certains sites de nos îles, réelle invitation à la découverte des civilisations polynésiennes. Representation of deities of pre European Polynesian religion, the tiki – or ti’i accordimg to their real Tahitian name – traveled through time to testify today of the complexity and creativity of the cultures that gave them birth. These intricate silhouettes of stone with strange shapes, evoking men from another time, still populate a few sites in our islands, and are a real invitation to discover Polynesian civilizations. 「ティキ」(タヒチでの本来の呼び方 は「ティイ」)は、ヨーロッパ人到来 以前のポリネシア土着信仰の神様で す。フレンチポリネシアの島々には、 男性的でちょっと不思議な体型のティ キの石像たちが数ヵ所の遺跡に現存し ており、ポリネシア文明発見の旅に訪 れる人々を迎えるべくひっそりと鎮座 しています。

Tiki

Les témoins de pierre The Stone Witnesses 時代の証人、ティキ像


Tiki du vaste site archéologique de Puamau à Hiva Oa, archipel des Marquises. Avec leur taille dépassant les deux mètres, ils sont les plus grands de Polynésie française. / Tiki in the large archeological site of Puamau in Hiva Oa, in the Marquesan Archipelago. With height exceeding two meters, they are the tallest in French Polynesia. Ph: © Philippe Bacchet マルケサス諸島ヒバオア島の、広大なプアマウ遺跡にあるティキ像。高さは2mを超え、フレンチポリネシア最大 のティキである。


Tiki du site de Taaoa, île de Hiva Oa, archipel des Marquises / Tiki in the Taaoa site, Island of Hiva Oa, Marquesan Archipelago Ph : © Philippe Bacchet マルケサス諸島ヒバオア島、タアオアにあるティキ像


Tiki du site de Piki Vehine, Taiohae, île de Nuku Hiva, archipel des Marquises / Tiki in the Piki Vehine site, Taiohae, Island of Nuku Hiva, Marquesan Archipelago / Ph : © TimMcKenna.com マルケサス諸島ヌクヒバ島、ピキべヒネにあるティキ像

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Portfolio

tiki

L’imposant et étrange tiki du site de Mahanatoa, île de Raivavae, archipel des Australes. / The impressive and strange tiki in the Mahanatoa site, Island of Raivavae, Australs Archipelago. / Ph : © Philippe Bacchet オーストラル諸島ライヴァヴァエ島、マハナトアにあるティキ像。威厳の中に不思議な表情を見せている


Tiki en forme de dauphin, île de Ua Pou, archipel des Marquises / Tiki shaped like a dolphin, Island of Ua Pou, Marquesan Archipelago / Ph : © TimMcKenna.com マルケサス諸島ウアポウ島にある、イルカの姿をしたティキ像

Tiki dit «votif» retrouvé dans la vallée de Hokatu, île de Ua Huka, archipel des Marquises. Il s’agit d’un moulage, l’original ayant été, malheureusement, perdu. Tiki called «votive» found in Hokatu Valley, Island of Ua Huka, Marquesan Archipelago. This is a molding, the original has unfortunately been lost. マルケサス諸島ウアフカ島、ホカ ツ渓谷で発見された、祈願奉納を 目的としたティキ像。型を取って 作られたもので、原型となったテ ィキは残念ながら紛失している。

Collection du Musée archéologique de Vaipaee Ph : © Philippe Bacchet

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Portfolio

tiki

Tiki du site de Puamau, Hiva Oa, archipel des Marquises / Tiki in the Puamau site, Hiva Oa, Marquesan Archipelago / Ph : © Philippe Bacchet マルケサス諸島ヒバオア島、プアマウ遺跡のティキ像





Nature

Š philippe bacchet


© gie perles de tahiti

Vérification et tri de perles de culture de Tahiti de qualité A, les plus belles et les plus rares. / Verification and sorting cultured Pearls of Tahiti of quality A, the most beautiful and the rarest.

Perle

de Culture

de Tahiti

L’épopée de la perle de Tahiti The Epic of the Tahitian Pearl

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perle de culture de tahiti

© domard

Nature

Radeau d’élevage des huîtres perlières greffées en juillet 1962 sur le motu Toopua, à Bora Bora / Raft for farming pearl oysters that were grafted in July 1962 on Motu Toopua, in Bora Bora

Première partie

1961-2011 : 50 ans de perles de culture La perle et la Polynésie semblent aujourd’hui indissociables, à tel point que l’on pourrait croire qu’elles ont toujours été liées. C’est vrai pour la perle dite «fine» issue d’un processus naturel mais rarissime et qui était, déjà au 17e siècle, objet de louanges de la part des premiers explorateurs européens. Mais la perle de culture, elle, fête tout juste ses 50 premières années. C’est par cette histoire récente que nous avons souhaité commencer à vous raconter l’épopée de la perle de Tahiti.


© Domard

1961-2011: Part I: 50 years of pearl farming. Pearls and French Polynesia seem inseparable, and some might even think that they have always belonged together. This is the true with regard to natural pearls—which are the result of a natural, but very rare process—, and which were an object of desire for the early European explorers already at the beginning of the 17th century. However, the famous Tahiti Cultured Pearls have only been around for 50 years. We will begin the epic of the Tahiti Black Pearl, and a journey down memory lane, with its most recent history.

Vérification des huîtres perlières greffées, lagon d’Hikueru, 1961. Verification of grafted pearl oysters, lagoon of Hikueru, 1961.

Durant des siècles, voire des millénaires, les théories les plus farfelues ont circulé sur les perles : gouttes de rosée, larme divine, création de la foudre… Dès le 1er siècle de notre ère, les Chinois savaient produire des figurines nacrées en insérant des objets sculptés sous le manteau de mollusques d’eau douce. Pourtant, au 16e siècle, on pense encore en Europe que ce sont les œufs les plus nobles d’une huître qui deviennent des perles… Il faut attendre 1710 pour que le naturaliste Ferchault de Réaumur conclue que « les perles sont des morceaux de nacre que l’animal forme peu à peu en sécrétant des couches concentriques autour d’un corps étranger lorsqu’il en subit l’irritation ».

For centuries, or even millennia, there have been far-fetched theories about the origin of pearls. Pearls have been described as dewdrops captured by oysters, divine tears and as being a creation of lightning… From as early as the first century C.E the Chinese knew how to create pearly figurines by inserting tiny sculpted objects into the mantle of a freshwater mollusk. Up until the 16th century, Europeans still believed that the best eggs of an oyster became pearls. It was not until 1710 that the French naturalist Ferchault de Réaumur concluded that, “Pearls are pieces of nacre (mother-of-pearl) that the animal creates little by little by concentrically secreting layers of nacre around a foreign body in response to an irritation.”

Les premières greffes

The first grafts

Restait à comprendre comment et où ces perles étaient formées naturellement, afin d’en imiter le procédé. Dans les années 1880, en Australie avec William Saville-Kent, en Polynésie avec Germain Bouchon-Brandely et au Japon avec Kokichi Mikimoto, des essais de perliculture et de production de demi-perles (mabés) sont menés. Mais c’est au Japon, avec Mikimoto d’un côté, Tatsuhei Misé et Tokichi Nishikawa de l’autre, que sont produites les premières perles sphériques de culture. Dès 1920, les perles du Japon inondèrent le monde. En 1961, un homme, Jean-Marie Domard releva le défi des premières greffes d’huîtres perlières à lèvres noires en vue d’obtenir les premières perles de culture de Polynésie.

It remained to be understood how and where the pearls were created naturally, so that the process could be imitated. In the 1880s pearl farming tests and attempts to produce half-pearls (also known by the Japanese term “mabes”) were performed in Australia with William Saville-Kent, in French Polynesia with Germain Bouchon-Brandely and in Japan with Kokichi Mikimoto. But it was Japan, with Mikimoto on the one hand and, Tatsuhei Misé and Tokichi Nishikawa on the other, who succeeded at producing the first spherical, or round, cultured pearls. From the 1920s, Japanese pearls flooded the global pearl market. In 1961, a man by the name of Jean-Marie Domard stood up to the challenge of grafting Polynesian blacklip oysters in hopes of creating the first cultured pearls in French Polynesia.

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Nature

perle de culture de tahiti

L’un des membres de l’équipe de Jean-Marie Domard, Steve Ellacott, récupérant l’une des premières perles de Bora Bora en 1965 One of the crew members of Jean-Marie Domard’s team, Steve Ellacott, collecting one of the first Bora Bora pearls in 1965

Le pari d’un homme

Hikueru et Bora Bora

Engagé en 1956 par le Gouvernement Polynésien, Jean-Marie Domard devait assurer, comme ses illustres prédécesseurs Léon-Gaston Seurat ou Gilbert Ranson, la mission de repeupler et protéger des gisements de nacre de Polynésie française. Jusqu’en 1961, ce vétérinaire de formation se consacra donc à créer des élevages, classer les lagons dans l’ordre d’importance des gisements, tenter des transferts d’huîtres perlières dans des atolls où il n’y en avait pas… Mais Domard avait aussi en tête «son» projet de perliculture : réaliser les premières greffes d’huîtres perlières à lèvres noires, ces pinctada margaritifera variété cuminigii, de leur nom scientifique, une espèce unique propre à cette région de Polynésie orientale. Il s’essaya par deux fois à la greffe, à Tahiti même, sans succès. Tenace, il tenta alors d’intéresser les autorités à son idée de perliculture, sans plus de succès. Il se tourna alors vers des soutiens privés. Grâce au directeur de la Banque de l’Indochine, Jacques Ansault, en contact avec Tokuichi Kuribayashi, de la société Pearls Property limited, il put, après maints courriers, revirements et garanties, compter sur l’envoi d’un greffeur japonais travaillant dans une ferme perlière en Australie, Churoku Muroi.

Domard choisit l’île d’Hikueru, située à 740 Km à l’Est de l’île de Tahiti, dans l’archipel des Tuamotu, parce qu’elle était l’une des meilleures en termes de production et de qualité de nacre. Cet atoll bénéficiait même d’une renommée mondiale. C’est donc là qu’ils se rendit, au début du mois d’août 1961, avec Churoku Muroi et une équipe de fidèles : Pepe Mariterangi, « le colosse débonnaire », Maco Jourdain et Steve Ellacott, hommes à tout faire, John Doom, son bras droit qui lui apprit le reo ma’ohi - la langue tahitienne - et deux plongeurs extraordinaires, le Mangarévien Momo Mamatui et Théodore Mahotu, de Takapoto. Là, Churoku Muroi greffa 1 095 huîtres perlières : 268 pour obtenir des demi-perles et 827 pour obtenir des perles sphériques. Churoku Muroi revint en juillet 1962, à Bora Bora cette fois, où il greffa 2 250 autres huîtres perlières. Les prélèvements de surveillance puis la récolte générale des perles, en 1963 à Hikueru et 1965 à Bora Bora, furent plus que satisfaisants. Les couleurs des perles étaient inédites, et considérées comme exceptionnelles par les experts japonais. Mieux : deux experts de la maison Mikimoto certifièrent que la plus belle des perles de Bora Bora était « royale et digne d’être montée sertie de diamants. »

© Domard


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naissance aux huitres perlières), ainsi qu’à la production de mabés et bientôt à la création de fermes perlières. La première coopérative, Poe Rava, fut ainsi fondée dans l’atoll de Takapoto, sous la direction de Faaha Teahi, dès 1974. A partir de 1976, les greffeurs de 12 coopératives et 5 fermes privées opéraient chaque année des dizaines de milliers d’huîtres perlières. Rien qu’en 1977, pas moins de 28 000 perles furent ainsi récoltées et exportées. Les coopératives des Tuamotu-Gambier se regroupèrent, dès 1979, dans le GIE (groupement d’intérêt économique) Poe Rava Nui, qui organisa, à partir de 1981, les ventes aux enchères de perles : un véritable succès, d’autant plus qu’aux Etats-Unis, le négociant en perles et bijoux Salvador Assael, présenté à JeanClaude Brouillet – qui avait monté sa ferme perlière à Marutea Sud dès 1975 – créa le label « Tahitian black cultured Pearl ». Suite à leurs efforts conjoints, le marché de la perle noire de culture de Tahiti commença à se développer.

Envolées et coups durs Churoku Muroi, en août 1961, greffant les premières huîtres perlières de Polynésie, à Hikueru. Churoku Muroi, in August 1961, grafting the first pearl oysters in Polynesia in Hikueru.

Lorsqu’il quitta Tahiti en août 1967, Jean-Marie Domard pouvait être fier. Il laissait au Service de la Pêche les 1028 premières perles de culture de Tahiti. L’aventure commerciale pouvait débuter.

Le temps des pionniers

Dans les années 1980, alors que l’on prend conscience qu’il est nécessaire d’entretenir un stock naturel suffisant d’huîtres perlières pour que leur capital génétique soit transmis, on constate un épuisement des stocks de pintadines dans les lagons. Seul Takapoto semble se maintenir. Puis les jeunes structures perlières sont ravagées, en 1982-1983, par une succession de 10 cyclones. Cela conduira Jean-Claude Brouillet à vendre ses installations de Marutea Sud à Robert Wan.

Dès 1966, un journaliste de Tahiti, Coco Chaze, qui avait rencontré Jean-Marie Domard, s’allia avec Jacques et Aubert Rosenthal, deux des petits-fils du Roi de la perle, le Parisien Léonard Rosenthal. Ils fondèrent ainsi la première ferme perlière de Polynésie : la Société perlière de Manihi. Dès 1968, avec l’aide d’un biologiste australien travaillant pour le Service de la Pêche, William Reed, et après une première production de mabés, débutèrent les opérations pour obtenir des perles rondes, avec le greffeur japonais Kuoji Wada. Leur première récolte eut lieu en 1971 : 71 perles, d’une valeur total de 1500 dollars. Dès l’année suivante, la première exportation, avec un peu plus de 1000 perles de Manihi, fut favorisée par une reconnaissance qui fit date : Robert Crowningshield, chercheur au Gemological Institute of America, reconnut alors que la couleur noire des perles de culture de Tahiti était bel et bien naturelle. En 1973, William Reed fonda sa propre ferme sur l’île de Mangareva dans l’archipel des Gambier : Tahiti Perles. Il la vendit, fin 1974, à un jeune Chinois de Tahiti, Robert Wan, aujourd’hui surnommé, 40 ans plus tard, « l’Empereur de la perle de Tahiti » !

Le monde de la perle s’organise Dès 1968, le Service de la Pêche, dirigé par Sixte Stein, organisa, avec le soutien de la société japonaise Asahi Optical, la formation des Paumotu (les habitants des Tuamotu) au collectage des naissains (NDLR : les larves qui donneront Le fare greffe de Bora Bora, où Churoku Muroi effectua les 2e et 3e greffes expérimentales. / The grafting “fare” in Bora Bora, where Churoku Muroi performed the 2nd and 3rd experimental grafts.


One man’s gamble In 1956, Jean-Marie Domard was hired by the French Polynesian government to manage —like his distinguished predecessors LéonGaston Seurat and Gilbert Ranson,— the repopulation and protection of pearl oyster habitats in French Polynesia. Up until 1961 he focused on creating pearl farms, classifying lagoons according to the importance of the habitats, and attempting to introduce pearl oysters to the atolls where there previously had been none…But Domard always had his own pearl farming project in the back of his mind: he wanted to do the first blacklip oyster grafts on the species that is unique to French Polynesia, namely the pinctada margaritifera, cuminigii variety. On two occasions, Dombard tried to graft in Tahiti without success. Determined to realize his plan of pearl cultivation, he presented it to the government in the hope that they would support it, but had no success there either. He then turned to private investors to get help, and after much correspondence and indecisiveness, Domard was finally guaranteed the help from Jacques Ansault—director of the “Banque de l’Indochine”—, and Tokuichi Kuribayashi, of “Pearls Property limited:” a Japanese professional pearl grafter called Churoku Muroi, who had been working at a pearl farm in Australia, was coming to Tahiti to help.

Hikueru and Bora Bora L’un des membres de l’équipe de Jean-Marie Domard présentant une partie de la récolte

The island of Hikueru is part of the Tuamotu Archipelago, and is located at 740 km/ 460 miles to the east of the island of Tahiti. Domard carefully picked the atoll of Hikueru because it was one of the best places as far as production and quality of nacre, or mother-of-pearl, goes. The mother-of-pearl from Hikueru was already famous around the globe for its great quality. Domard set up a team which consisted of the jacks of all trades Pepe Mariterangi, nicknamed “the friendly giant,” Maco Jourdain and Steve Ellacott, as well as Domard’s right hand man John Doom, who taught Domard “reo ma’ohi”(the Tahitian language), and two exceptional free divers, Momo Mamatui from Mangareva and Theodore Mahotu from Takapoto. Along with his faithful team and Churoku Muroi, Domard set foot upon the shores of Hikueru atoll in August 1961, ready to begin the adventure. Muroi grafted 1095 pearl oysters: 268 for half-pearls, or mabes, and 827 for round pearls. He returned in July 1962, and grafted another 2250 pearl oysters, this time on the island of Bora Bora. The samples that were taken underway, and the

des perles de culture de Bora Bora / One of the members of Jean-Marie Domard’s team showing part of Bora Bora’s cultured pearls crop

final harvest of the oysters were more than satisfactory. The pearls had colors that had never been seen before and Japanese pearl experts deemed them exceptional. Better yet: two experts from the Mikimoto pearl company declared that the most beautiful pearls from Bora Bora were “royal and worthy of being mounted amongst diamonds.” When he left Tahiti in August 1967, Jean-Marie Domard had good reason to be proud of himself. He handed over the first 1028 Tahiti Cultured Pearls to the “Service de la Pêche” (Department of Fisheries), and with that the commercial adventure could begin.

A time of pioneers In 1966, a journalist from Tahiti by the name of Koko Chaze—who knew Jean-Marie Domard—, teamed up with Jaques and Aubert Rosenthal, who were the grandsons of the so-called “King of pearls,” Parisian Leonard Rosenthal. Together the three of them founded French Polynesia’s first pearl farm, the Société perlière de Manihi. In 1968, they got help from an Australian biologist called William Reed who worked for the Service de la Pêche. After a first test production of mabes, they began the process to cultivate round pearls with help from the Japanese grafter Kuoji Wada. The first harvest took place in 1971: 71 pearls worth a total of 1500 USD. The first exportation of pearls came the following year when a little over 1000 Manihi pearls were exported. Around the same time a researcher for the Gemological Institute of America, Robert Crowningshield, gave the Tahiti Cultured Pearls important recognition stating that the dark colors of the pearls were not only natural, but stunningly beautiful. In 1973, Willam Reed founded his own pearl farm—called Tahiti Perles— on the island of Mangareva (in the Gambier Archipelago). A year later, at the end of 1974, he sold the farm to a young Chinese man from Tahiti, Robert Wan, who today — 40 years later— is commonly called “The Emperor of Tahiti Cultured Pearls”!

photos : © Domard

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Nature

perle de culture de tahiti

Ferme perlière familiale à Ahe / Family owned pearl farm in Ahe

Nombre de producteurs de coprah, sans plus de cocotiers à exploiter, se tournent alors vers la perliculture : on compte bientôt 35 coopératives et 15 fermes perlières privées. Mais les ennuis continuent. Depuis la fin de l’année 1984, on constate une forte mortalité des nacres, notamment à Takapoto, où près de 4 millions d’huîtres perlières décèdent. Ces mortalités, surnommées depuis « Syndrome 85 », toujours inexpliquées, conduisent à la création de l’écloserie de Rangiroa, afin de mettre les fermes perlières à l’abri d’une rupture de pintadines à greffer. Cyclones et mortalités provoquent en 1986 une envolée du cours de la perle à plus de 9 500 francs le gramme. En 1989, plus de 400 000 perles sont alors vendues.

Les années difficiles En 1988, la CIBJO (acronyme de Confédération Internationale de la Bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie,

© philippe bacchet

des pierres précieuses et fines et de culture) reconnaît l’appellation commerciale « Perle de culture de Tahiti », ce qui constitue une avancée majeure. La même année est créé sur l’atoll de Rangiroa, le Centre des Métiers de la Nacre et de la Perliculture, qui devra à l’avenir assurer la formation des futurs perliculteurs. En 1992, le Territoire fête l’exportation, pour la première fois, d’une tonne de perles. Un an plus tard est crée le GIE Perles de Tahiti – qui doit assurer la promotion de la perle de culture de Tahiti partout dans le monde. Les actions de communication, les tentatives pour réguler la production (11,3 tonnes de perle exportées en 2000) n’empêchent pas les cours de s’effriter chaque année un peu plus, malgré les ventes aux enchères de qualité mises en place par Robert Wan à Hong Kong. On voit des perles de Tahiti dans des points de vente de plus en plus diversifiés, ce qui reflète une perte de prestige. Dans ce sens, un système de classement de la perle de Tahiti, A, B, C et D (de la plus parfaite des perles à la moins qualitative), est conçu en 2001.


The world of pearls gets organized In 1968, the Service de la Pêche, directed by Sixte Stein at the time, and with help from the Japanese company Asahi Optical, organized a training to teach the Paumotu (the inhabitants of the Tuamotu Archiepelago) how to collect oyster larvae, as well as how to produce mabes and establish pearl farms. The first cooperative, called Poe Rava, was founded in Takapoto in 1974, under the direction of Faaha Teahi. From 1976, grafters from twelve cooperatives and five private pearl farms cultivated tens of thousands of pearl oysters. In 1977 alone, no less than 28 000 pearls were harvested and exported from French Polynesia. In 1979, the cooperatives of the Tuamotu and Gambier Archipelagoes merged into the GIE (groupement d’intérêt économique, or, “the group for economic interests”), Poe Rava Nui, and from 1981 they organized auctions to sell Tahiti Cultured Pearls. The auction format turned out to be a success, and inspired American pearl and jewelry dealer Salvador Assael (after having met with Jean-Claude Brouillet, who had established his pearl farm in south Marutea in 1975), to create his own brand called Tahitian black cultured Pearl. As a result of their cooperation the market for Tahiti Cultured Pearls began to expand.

Surge and tough blows In the 1980s, pearl farmers begin to realize that in order for pearl oysters’ genetic capital to be transmitted it is necessary to maintain a stock of oysters. At the same time they notice that the lagoons’ natural stock of pearl oysters are quickly becoming exhausted. Only Takapoto seems to be able to sustain itself. In 1982-1983, the pearl farming industry suffers another blow when the farms are ravaged by no less than ten cyclones. Following the devastation of the cyclones, Jean-Claude Brouillet decides to sell his farm in southern Marutea to Robert Wan. The cyclones had wiped out most of the coconut Ferme perlière à Apataki / Pearl farm in Apataki

trees, and as a result many of the coprah producers in the area turn to pearl cultivation, quickly increasing the number of pearl farms to 35 cooperatives and 15 private farms. But the trouble keeps coming. Toward the end of 1984 a high mortality rate of oysters is detected, particularly in Takapoto, where close to 4 million pearl oysters die. In the face of these unexplained deaths, which has since been known by the name “Syndrome 85,” an oyster hatchery is established in Rangiroa to protect pearl farms from a possible shortage of oysters to graft. As a result of the devastation caused by the cyclones and the high oyster mortality, 1986 sees prices of pearls soar to more than 9 500 XPF (ca. $ 110) per gram. In 1989, 400 000 pearls are sold.

The hard years In 1988, CIBJO—the World Jewellery Confederation— officially recognizes the “Tahiti Cultured Pearls.” The event represents a major move forward for the French Polynesian pearl farming industry, which has been seeking international recognition. The same year the “Centre des Métiers de la nacre et de la Perliculture” (a center dedicated to pearl cultivation) is established on the atoll of Rangiroa. In 1992, French Polynesia celebrates having exported 1 ton of pearls in one year, for the first time. Following this success and immense growth the GIE Perles de Tahiti is created in 1993, with the task of promoting Tahiti Black Pearls around the globe. In spite of the GIE’s efforts to promote the pearls and regulate pearl production (11, 3 tons were exported in 2000), and despite the sales of pearls at high quality auctions in Hong Kong—put in place by Robert Wan—, the pearl market crumbles little by little every year. The points of sale (POS) are becoming increasingly diversified, which is a reflection of a loss of prestige of Tahiti Cultured Pearls. In order to maintain the exclusivity of the Tahiti Black Pearls, a qualitative rating system is put into place in 2001, rating pearls in the categories of A, B, C and D, according to their shape and luster (“A” being the most perfect pearls). © tim-mckenna

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perle de culture de tahiti

L’avenir à écrire

© gie perles de tahiti

Depuis 2003, la perle de Tahiti traverse une crise, liée fortement au contexte international. Tous les acteurs de cette aventure des mers en ont conscience et tentent, par divers moyens, d’y remédier, que ce soit par des projets scientifiques, tel « Huître perlière », qui doit aider à mieux connaître encore cette huître perlière unique, ou encore des projections, tel le rapport du GIE Poe Rava Nui, « Réenchanter la perliculture », paru en 2008 et qui pose les bases d’une nouvelle approche de la perle de Tahiti. Ce produit exceptionnel vaut bien tous ces égards. 27 îles et atolls de Polynésie française, soit 571 concessions perlières, vivent par et pour la perle de culture de Tahiti, gemme unique qui fête les 50 ans de sa jeune histoire. Une belle histoire d’hommes et de lagons, un héritage à transmettre, pour les cinquante prochaines années au moins. Patrick Seurot La perle de culture de Tahiti est la seule perle au monde qui sort de l’huître perlière prête

Dans le prochain RevaTahiti L’épopée de la Perle de Tahiti Seconde partie 1806-1960 : La quête de la nacre et de la perle fine

à être portée, sans subir de traitements ! / The Tahiti cultured pearl is the only pearl in the world, which is ready to wear when coming out of the oyster, without undergoing any treatment!

© Domard

Jean-Marie Domard

Jean-Marie Domard, en janvier 1959, sur la goélette transportant 40 000 pintadines vivantes, depuis Marutea Sud jusqu’à Reao. / Jean-Marie Domard, in January 1959, on the schooner transporting 40,000 live pintadinas from South Marutea to Reao.

Jean-Marie Domard est né le 14 novembre 1927 à Marengo en Algérie. Après avoir poursuivi des études vétérinaires, il apprit que le ministère de la France d’Outre-Mer recherchait, pour Tahiti, un spécialiste du repeuplement des lagons nacriers. Il se porta candidat et fut reçu en 1956. Attendu à Tahiti au début de l’hiver austral, à la mi-juillet 1957, il prit le temps de se perfectionner dans la connaissance des huîtres polynésiennes, passa son diplôme de plongée à SaintMandrier et finança, sur ses fonds personnels un voyage d’études au Japon, notamment pour se familiariser avec l’élevage des huîtres perlières. Ainsi, de janvier à juin 1957, visita-t-il différentes fermes perlières, dont celles de Mikimoto, dans la baie d’Ago. Jean-Marie Domard rejoignit son épouse à Tahiti le 14 juillet 1957, en mesure de remplir le contrat de sa mission. L’aventure polynésienne de la famille Domard va durer 10 ans. Dix années durant lesquelles les paysages piscicole, perlicole, mais aussi agricole, vont durablement changer : réglementations de pêche, création d’une école de plongée, implantation de coquillages Troca et Burgos, importation de bœufs … Cette liste n’est pas exhaustive ! Surtout, comme l’écrivait un journaliste des Nouvelles de Tahiti, le 19 août 1967 : « Si la perle polynésienne devient un jour mondialement réputée, Tahiti se souviendra que c’est grâce à M. Domard ».


© tim-mckenna

The future remains to be written As so many other markets, the market for Tahiti Cultured Pearls has suffered since 2003, with the onset of the international economic crisis. All the actors in this unique adventure of the oceans are conscious of the situation and are trying their best to find a solution to the dilemma. Various scientific projects such the one called “Huître perlière” (“Pearl Oyster”), aim to create awareness about the uniqueness of Tahitian pearl oysters, and rapports, such as the one from 2008 by the GIE Poe Rava Nui called “Réenchanter la perliculture” (“Re-enchanting pearl cultivation”), suggests new ways of approaching the Tahiti Cultured Pearl industry. 27 island and atolls in French Polynesia can boast of a total of 571 pearl concessions, all of which have dedicated themselves to the cultivation of Tahiti Cultured Pearls. Regardless of the hardships that the industry is facing, there is no doubt that the Tahiti Cultured Pearl is an exceptional and unique gem that deserves attention. Although it has just celebrated its 50th anniversary, the young history of Tahiti Cultured Pearls is a beautiful tale of synergy between men and the lagoon, a Polynesian legacy to be continued on for at least another 50 years… Patrick Seurot In the next issue of RevaTahiti The Epic of the Tahitian Pearl Part II 1806-1960: The search for nacre and natural pearls .

Jean-Marie Domard Jean-Marie Domard was born on November 14, 1927 in Marengo, Algeria. He studied to be a veterinarian, and later learned that the “Ministère de la France d’OutreMer”(Minister of Overseas France) was looking for a specialist for the repopulation of pearl oysters in the lagoons. Domard sent his application and was accepted in 1956. He was to begin his work at the beginning of the southern hemisphere’s winter, in mid-July 1957. Taking full advantage of the waiting period, he studied Polynesian oysters, got his diving certification at Saint-Mandrier, and self-financed a study-trip to Japan to familiarize himself with pearl oyster cultivation. From January to June 1957 he visited various Japanese pearl farms, such as Mikimoto’s farms in the Ago Bay. On July 14, 1957 Jean-Marie Domard arrived in Tahiti— where his wife awaited him—, in order to start his contract and work. The Domard family’s Polynesian adventure lasted for ten years, and it was a busy decade during which the areas of pisciculture, pearl cultivation and agriculture changed forever: new rules concerning fishing were implemented, a scuba diving school was established, Troca and Burgos shells were introduced, cattle was imported…the list goes on! A journalist of the newspaper “Nouvelles de Tahiti,” captured Domard’s role when he wrote on August 19, 1967: “If the Polynesian pearl should one day go on to become famous around the world, Tahiti will remember that it’s all thanks to Monsieur Domard.” 31


Nature

perle de culture de tahiti

Les plongeurs de Domard vérifient l’état sanitaire et quantitatif des gisements d’huîtres perlières des Tuamotu

© Domard

Domard’s divers verify the sanitary and quantitative condition of pearl oysters beds in the Tuamotu

タヒチアンパール、その波乱に満ちた物語 第1部 1961年~2011年 - 養殖真珠の50年の歴史

文 パトリック・スーロ

真珠とポリネシアといえば、今日では切っても切れない関係にあるために、ポ リネシアにはずっと真珠があったような気がするほどです。確かに、自然のプ ロセスから偶然に生まれる希少な天然真珠については、すでに17世紀にヨー ロッパから初めてやってきた探検家たちの熱い称賛の眼差しを集めました。し かし養殖真珠については、実は50周年のお祝いを迎えたばかりなのです。タ ヒチアンパールの叙事詩のような壮大な物語をみなさんにご紹介するに当た り、まずは、養殖真珠の比較的新しい歴史のお話から始めたいと思います。


真珠は露のしずくであるとか、神様の涙 だ、稲妻の創造物である等々、真珠につい て何世紀、何千年もの間にわたって様々な 奇説が唱えられてきました。中国では、紀 元1世紀には淡水棲軟体動物の外套膜の内 側に小さな彫刻物を挿入して、真珠層をま とった小像を作っていました。しかしヨー ロッパでは、16世紀になっても牡蠣の卵の 中で最も高貴なものが真珠になると考えら れていたのです。自然科学者のフェルショ ー・ド・レオミュールが「真珠は、異物に よる刺激のために動物が異物の周囲に分泌 物を排出し、それが層を成すことによって 少しずつ生成する真珠質の小片である」と いう結論を出すまでには、1710年まで待た なければなりません。

最初の核入れ

次には、天然真珠の生成過程を模倣するた めに、どこでどのようにして真珠が自然に 作り出されるのかを解明する必要がありま した。1880年代、オーストラリアでイギリ ス人ウィリアム・サビル=ケントが、ポリ ネシアではフランス人ジェルマン・ブーシ ョン=ブランドリーが、日本では御木本幸 吉が、「マベ」と呼ばれる半円真珠の養殖 実験を行いました。しかし、世界で初めて の真円真珠の養殖に成功したのは日本の御 木本幸吉と見瀬辰平・西川藤吉でした。そ して日本の真珠は、1920年代には世界中に 出回るようになりました。

1961年には、ジャン=マリー・ドマールと いうひとりの男が、ポリネシア産の養殖真 珠を生み出すため、黒蝶貝への挿核施術と いう初の試みにチャレンジしました。

り幾多の方針変更を経て、ついに、オース トラリアの養殖場で働く挿核技術者、室井 忠六を派遣してもらうことにこぎつけまし た。

ある男の賭け

ヒクエル島とボラボラ島

1956年にジャン=マリー・ドマールはポリ ネシア政府から招聘され、レオン=ガスト ン・スーラやジルベール・ランソンという 高名な前任者を引き継いで、ポリネシアの 真珠貝生息域において貝を再び増殖させ、 保護するという任務を引き受けました。ド マールは黒蝶貝の養殖場を創設し、黒蝶貝 生息域としての重要度順にポリネシアのラ グーンを分類し、黒蝶貝が生息していない 環礁に貝を移転して定着させるという試み を1961年までひたすら続けました。 しかし、ドマールの頭の中にはもうひと つ、黒蝶貝(学名pinctada margaritifera cuminigii)というポリネシア東部だけに生 息する貝に世界初の挿核術を実現する、と いう彼自身の真珠養殖プロジェクトがあり ました。タヒチ島での2度の試みは、いず れも失敗に終わりました。粘り強い性格の ドマールは、このアイディアを今度はポリ ネシア政府に提案しましたが、これも失敗 に終わったために、次には民間の支援を仰 ぐことにしました。インドシナ銀行のジャ ック・アンソー支配人の支援を獲得し、パ ール・プロパティ社(日宝真珠)の栗林徳 一と接触したドマールは、数々の書簡を送

ドマールは、タヒチ島の東740kmに位置 する、ツアモツ諸島のヒクエル島を養殖場 に選びました。真珠貝の量と質において 最高の条件を有する島のひとつだからで す。1961年8月初旬、世界的にも評価の 高い環礁であるこのヒクエル島に、室井忠 六とドマールの支持者グループが赴きまし た。グループの顔ぶれは、「お人好しの大 男」ペペ・マリテランギ、「何でも屋」の マコ・ジュルダンとスティーヴ・エラコッ ト、ドマールの右腕でドマールにタヒチ語 を教えたジョン・ドーム、そしてマンガレ ヴァ島出身のモモ・ママトゥイとタカポト 島出身のテオドール・マホトゥという2人 の達人ダイバーでした。室井忠六はヒクエ ル島で、半円真珠用に268個、真円真珠用 に827個、合計1095個の真珠貝に挿核を行 いました。その後、1962年にもボラボラ島 で2,250個の挿核をしています。 試験挿核の後、1963年にヒクエル 島、1965年にボラボラ島で行われた浜揚げ の結果は、十分に満足できるものでした。 真珠の色はかつてないもので、日本人の専 門家からも高い評価を得ました。さらすご いことには、ボラボラ島産真珠のうち最高

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perle de culture de tahiti

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の真珠について、ミキモトの2人の専門家 から「並外れた美しさで、ダイアモンドを 添えて仕立てるに値する」というお墨付き をもらったのです。 1967年8月にタヒチを離れるとき、ジャ ン=マリー・ドマールは、きっと誇り高く 胸を張っていたことでしょう。フレンチポ リネシア水産庁に初物のタヒチ産養殖真珠 1,028個を置き土産として残したのですか ら。これでいよいよ、商売に向けた第一歩 を踏み出すことができました。

パイオニアの時代

ジャン=マリー・ドマールとコンタクトの あったタヒチのジャーナリスト、ココ・シ ャーズは、パリで「真珠王」と謳われたレ オナール・ローゼンタールの孫に当たるジ ャックとオーベールのローゼンタール兄弟 と1966年に協力関係を築き、ポリネシアで 最初の真珠養殖場、マニヒパールの開設が 実現しました。マニヒパールは、フレンチ ポリネシア水産庁で働いていたオーストラ リア人生物学者ウイリアム・リードの支援 を受け、マベ真珠の第1回目の浜揚げの後 の1968年に日本人挿核技術者の和田連二を 招聘して真円真珠の養殖事業に着手しまし た。1971年の最初の浜揚げは71個、総価 格にして1500ドルという結果でした。翌年 の約1000個のマニヒ島産真珠の初輸出は、 米国宝石学協会の研究者、ロバート・クラ ウニングシールドが「タヒチ産養殖真珠の

黒い色は正真正銘の天然のもの」という鑑 定を出したため、一世を風靡するこの評価 が強力な後押しとなりました。1973年、ウ イリアム・リードはガンビエ諸島のマンガ レヴァ島に自分の養殖場「タヒチパール」 を開設しました。1974年末にこの養殖場を タヒチの若い中国人、ロバート・ワンに売 り渡し、ロバート・ワンは40年後の今日、 「タヒチアンパールの帝王」と呼ばれてい ます。

真珠業界の体制整備

1968年、ポリネシア水産庁(シクスト・ ステイン局長)は日本の旭光学商事の後援 で、稚貝の採集やマベ真珠の養殖法、さら には養殖場開業に関する職業訓練事業をツ アモツ諸島住民を対象に開催しました。そ して1974年に、ファアハ・テアヒ率いるポ リネシア初の真珠協同組合「ポエラヴァ( タヒチ語で黒真珠のこと)」がタカポト環 礁に開設されたのです。 1976年以来、協同組合12ヵ所と私営養殖 場5ヵ所の技術者たちが毎年数万個の真珠 貝に挿核施術を実現し、1977年だけでも2 万8千個に及ぶタヒチアンパールが浜揚げ され、輸出されました。 1979年にはツアモツ・ガンビエ諸島の協 同組合が経済利益集団「ポエラヴァヌイ」 としてひとつにまとまり、1981年から真 珠競売会を開催するようになりました。こ の競売会は大成功を収め、これを機にアメ

リカで真珠宝石卸売業サルヴァドール・ア サエルがTAHITIAN BLACK CULTURED PEARL(タヒチ養殖黒真珠)というブラ ンドを創りました。アサエルは、1975年 に南マルテア環礁に養殖場を開設したジャ ン=クロード・ブルイエと交流があった人 です。このような人々の協調と努力によっ て、タヒチ養殖黒真珠の市場が拡大し始め たのです。

飛躍と災難

1980年代になって、真珠貝の遺伝的特質 の伝達には真珠貝の自然な資源量を充分に 確保することが不可欠だということが意識 され始めた頃、ポリネシアのラグーンで黒 蝶貝のストックが枯渇していることが明ら かになりました。充分な量を維持している のはタカポト島だけのようでした。そのう え、1982年と1983年には10個ものサイク ロンが次々に襲来し、特に新しい養殖場で は膨大な被害を受けました。ジャン=クロ ード・ブルイエは、このために南マルテア 島の養殖場を手放してロバート・ワンに売 却することになったのです。また、生活の 元手である椰子の木をサイクロンで失った コプラ業者の多くが真珠養殖に転業し、そ の結果、協同組合組織の養殖場が35ヵ所、 私営養殖場が15ヵ所に増えました。そし て、災難はさらに続きます。1984年末以 降、真珠貝の死亡率が非常に高くなってい て、特にタカポト島では4百万個近くもの


真珠貝が弊死してしまいました。85年シンドロームと呼ばれるこ の真珠貝の大量弊死は今日でも原因が解明されないままですが、挿 核用黒蝶貝の品切れをとにかく避けるため、ランギロア島に孵化場 が創設されることになりました。真珠の価格はサイクロン被害と 大量弊死の影響で高騰し、1986年にはが1グラム9,500フラン(約 9,000円)を超えました。また、1989年には40万個を越える真珠 を売上げました。

試練の時期

たばかりの傑出した宝石であるタヒチアンパールによって、そして タヒチアンパールのために、生きています。タヒチの真珠に関わっ た男たちとラグーンの美しい物語は、少なくともこれから50年は 伝え継ぐべき遺産です。 次号のご案内 タヒチアンパール、その波乱に満ちた物語 第2部 1806年~1960年 - 天然真珠の質を求めて

1988年に、TAHITIAN CULTURED PEARL (タヒチアンパール、タ ヒチ養殖真珠)というコマーシャル・ネームが国際貴金属宝飾品連 盟(CIBJO)から認証され、このことは業界にとって大きな前進と なりました。また、養殖技術者の養成を行うため、この年にランギ ロア島の環礁に真珠養殖業センターが創設されました。 1922年、フレンチポリネシアは初めて1トンという大量の真珠輸 出を実現しました。その1年後には、タヒチアンパールを世界にプ ロモーションするために経済利益集団ペルル・ド・タヒチが創設 されます。しかし、真珠の価格は年々下落していき、PR活動や生 産調整の試みも(2000年の真珠輸出量11.3トン)、そしてロバー ト・ワンが香港に高級真珠の競売会を開設したにも関わらず、値下 がりに歯止めがかかりません。あちこちの多様な取引の場でタヒチ アンパールを見かけるようになり、このことはタヒチアンパールの 威信喪失を反映するものです。そこで、タヒチアンパールの品質に 対する信頼を回復させるため、最高級品から順にA、B、C、Dに格 付けするシステムが2001年に作られました。

将来の設計

2003年以来、タヒチアンパールは国際的な状況の影響を強く受け 危機に直面しています。海の冒険である真珠養殖に乗り出した関係 者全員がこの危機を認識し、色々な方法で乗り越えようと努力して います。比類のない真珠貝である黒蝶貝に関する知識をさらに深め ることを目的とした「真珠貝プロジェクト」のような科学的アプロ ーチのプロジェクトや、経済利益集団ポエラヴァヌイが2008年に 編纂した、タヒチアンパールの新しいアプローチの基礎を築く「真 珠養殖を再活性化する」というレポートのような将来予測プロジェ クトがその一例です。タヒチアンパールというすばらしい産物は、 これほどの手間暇をかける価値が充分にあるものです。フレンチポ リネシアの島と環礁27ヵ所にある571の養殖場が、50周年を迎え

© D.Hazama

ジャン=マリー・ドマール ジャン=マリー・ドマールは1927年11月14日にアルジ ェリアのマレンゴ生まれ。獣医学を学んだ後、フランス 海外領省がタヒチに派遣するラグーンの真珠貝増殖の専 門家を募集しているのを知り、これに応募します。1956 年に採用決定を受け、赴任時期は南半球の冬に当たる 1957年7月中旬ということでした。タヒチ赴任を待つ間 に、彼はポリネシアに生息する真珠貝に関する知識を深 め、南仏のサン・マンドリエでダイビングのライセンス も取得します。さらに、真珠養殖を学び親しむために自 費で日本に行き、1957年1月から6月まで、英虞湾にある ミキモトの養殖場など日本の真珠養殖場を見学します。 その後、省と契約した任務を遂行するべく1957年7月14 日にタヒチに着いて、先に来ていた妻と合流しました。 ドマール一家のポリネシアでの冒険は10年間続くことに なり、この10年の間に、養殖漁業や真珠養殖、さらには 農業においても業界の状況が大きく変革していきます。 漁業規制、ダイビングスクール開設、タカセ貝と夜行貝 の増殖、牛の輸入など、リストアップしても書き尽くせ ないほどです。地元紙ヌーベル・ド・タヒチの記者が 1967年8月19日版に「ポリネシアの真珠が世界中で知ら れるようになる日が来るとしたら、それがドマール氏の 功績に負うものだということをタヒチは思い起こすだろ う」と書いているように。

© tim-mckenna.com

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Culture

Le Tahiti Nui / The TAHITI NUI

Eric de Bisschop

Les traversĂŠes fantastiques

Amazing Crossings


Eric de Bisschop

© Franck GODDIO

© Franck GODDIO


Culture

Eric de Bisschop

Cérémonie de départ du radeau Tahiti Nui dans la rade de Papeete en 1956 / Ceremony for the departure of the Tahiti Nui raft in the port of Papeete in 1956

En 1956, le navigateur et aventurier Eric de Bisschop se lança dans une odyssée maritime insensée en ralliant les côtes chiliennes à partir de l’ile de Tahiti, soit plus de 10 000 km ou 5 000 milles marins de traversée, à bord d’un simple radeau de bambou. Un périple effectué, ensuite, dans le sens inverse. Récit de cette extraordinaire aventure maritime, injustement méconnue.

Ile de Tahiti, Papeete, le 8 novembre 1956. Une foule bruyante, joyeuse et colorée, se presse sur la plage de Paofai. Officiels, enfants des écoles et curieux, tous sont venus pour voir une drôle d’embarcation qui se balance sur le plan d’eau. Ce n’est ni une goélette, ni une pirogue, mais un vulgaire radeau, fait de bambous ! Couvert de colliers de fleurs, Eric de Bisschop, un sexagénaire aux cheveux blancs, s’apprête à y embarquer. Il est accompagné de quatre hommes qui, comme lui, vont tenter de rejoindre le continent sud-américain en utilisant vents et courants, puis en revenir, pour démontrer que les anciens Polynésiens ont eu des contacts avec les Amérindiens. Eric de Bisschop a quitté tôt son paisible Pas-de-Calais natal, en France, pour le Cap Horn et la Chine où il a pratiqué le négoce à bord de ses jonques, les Carolines (Micronésie et Palau) et la Nouvelle Guinée, puis Hawai’i. Son domaine, c’est l’océan. Bien qu’il ne sache pas nager et qu’il refuse obstinément d’apprendre « de peur de se

noyer », son existence est tournée vers des navigations que l’on qualifierait aujourd’hui d’extrêmes. C’est par miracle qu’il a échappé, d’ailleurs, à plusieurs naufrages. En 1937, avec « Kaimiloa », une pirogue double de sa conception, il relie Hawai’i à Cannes en passant par le Cap de Bonne Espérance en 250 jours (7 Mars 1937 – 23 Mai 1938). En 1947, il débarque à Tahiti où, après avoir pratiqué le négoce du coprah avec les îles, il se voit confier la mission de cadastrer Raivavae puis Rurutu, deux îles de l’archipel des Australes.

Descendre au sud vers les vents portants Il a suivi avec attention, neuf ans plus tôt, la traversée du Norvégien Thor Heyerdahl entre le Pérou et l’archipel des Tuamotu en Polynésie française, à bord du Kon Tiki, un radeau constitué de rondins de balsa construit sur le modèle des embarcations traditionnelle amérindiennes.


On the island of Tahiti, in Papeete Town, on November 8, 1956, a lively, colorful and cheering crowd has gathered on Paofai beach. Officials, school children and other curious onlookers have all come to see a strange-looking raft bobbing in the sea. It is not a schooner, nor an outrigger canoe, but a simple raft, made of bamboo! Covered in flower leis, Eric de Bisschop, white-haired and in his sixties, is getting ready to go aboard. He is accompanied by four men who, just like himself, are setting out on an expedition with the goal of proving that ancient Polynesians had contact with South America. The expedition will attempt to make it to the SouthAmerican continent and back, helped only by the ocean winds and currents.

© Franck GODDIO

In 1956, navigator and adventurer Eric de Bisschop set out from the island of Tahiti on an intense ocean odyssey with the goal of reaching the coasts of Chile more than 10 000 km, or 5 000 nautical miles, away aboard a simple bamboo raft. He then went on to sail the same stretch back again. Join us as we discover this extraordinary—and unduly neglected—maritime adventure.

Relatively early in his life, Eric de Bisschop leaves his native home of Pas de Calais in France for Cape Horn and China— where he works in the trade business using junks,— the Caroline Islands (in Micronesia and Palau), and New Guinea, finally ending up in Hawaii. The ocean is his domain. He lives the life of a seafarer, setting out on expeditions that qualify as nothing less than extreme. Nevertheless, he doesn’t know how to swim, and resolutely refuses to learn how to, claiming that he is “afraid to drown”! It is a miracle that he has narrowly escaped several potential shipwrecks over the years. In 1937, he sails the double-hulled Polynesian-style canoe Kaimiloa — which he has built himself—from Hawaii, around the Cape of Good Hope, to Cannes in 250 days (March 7, 1937- May 23 1938). In 1947 he arrives in Tahiti, and after spending some time in the coprah-business, he is entrusted with a post as cadastre on the islands of Raivavae and later on Rurutu in the Austral archipelago.

Going south to find the tail winds. Nine years before setting out on his own expedition, Eric de Bisschop followed Norwegian Thor Heyerdahl’s Kon Tiki expedition with interest. Heyerdahl wanted to prove his theory that people form South America could have been in contact with the Polynesian islands, and perhaps even colonized them. The Kon Tiki was a small raft made out of balsa logs, and inspired by ancient indigenous South American rafts. Heyerdahl’s expedition successfully sailed from Peru to the Tuamotu Archipelago in French Polynesia, proving that such a historic transoceanic voyage was possible. Nevertheless, his theory has been debunked by archeological, linguistic and ethnobotanical finds, and is vigorously refuted by the scientific community.

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Culture

Eric de Bisschop

© Franck GODDIO

Le radeau Tahiti Nui lors de son départ / The Tahiti Nui raft leaving Tahiti

Thor Heyerdahl voulait ainsi démontrer que les Amérindiens avaient pu avoir des contacts avec les îles polynésiennes, voire même les coloniser, une théorie, battue en brèche par l’archéologie, la linguistique et l’ethnobotanique. Une thèse qui est donc vigoureusement réfutée par la communauté scientifique. Mais Eric de Bisschop n’est pas de l’avis de Thor Heyerdahl. Il est convaincu que ce sont les anciens Polynésiens qui se sont rendus en Amérique du Sud et en sont revenus, ce qui expliquerait les similitudes constatées dans les deux aires culturelles et certains « mystères » comme celui de la patate douce, tubercule originaire d’Amérique du Sud que l’on retrouve dans tout le Pacifique pré-européen. Mais si le «retour» de cette «circumnavigation» paraît aisé grâce au courant de Humboldt et au grand courant sud-équatorial, rejoindre le continent sud-américain est délicat. Seule option : descendre au sud pour rechercher les vents portants, mais sans exagération, au risque de se trouver confronté à des vents trop violents, des températures très basses et un océan très agité, des facteurs menaçant l’intégrité des embarcations et la survie des équipages.

Une embarcation «fantaisiste» Pour démontrer le bien-fondé de sa théorie, Eric de Bisschop décide d’effectuer lui-même cette boucle de plusieurs milliers de milles. Contre toute attente, il écarte la traditionnelle pirogue pourtant fortement documentée et aux qualités attestées, pour un vulgaire radeau de bambous équipé de voiles et de dérives mobiles. De longues années de réflexion, l’ont totalement convaincu qu’un radeau peut « faire route vers l’Amérique,.. (et) aller là où l’on veut qu’il aille… ». Il se lance le 15 mai 1956 dans la construction du Tahiti Nui : une solide armature de poutrelles de bois, dans laquelle seront glissées des centaines de longs bambous. Six mois plus tard, le radeau est mis à l’eau et effectue des essais. Francis Cowan, Alain et Michel Brun et Juan Bugaño, un jeune Chilien, accompagneront Eric de Bisschop. Thor Heyerdahl avoue luimême qu’il « … n’oserait jamais confier sa vie à une embarcation aussi fantaisiste ». C’est pourtant le Tahiti Nui et son équipage de cinq hommes qui quitte la plage de Paofai ce jour là, tracté par la vedette de la Marine et accompagné par quelques pirogues sous les incantations d’un tahu’a, un prêtre dans la religion traditionnelle polynésienne pré-européenne.


Eric de Bisschop didn’t agree with Thor Heyerdahl. Rather, he was convinced that it was the ancient Polynesians that sailed to South America and back to make contact. De Bisschop argued that the similarities in the two areas and certain “mysteries”— such as how the sweet potato, which is of South American origin, was to be found throughout the Pacific long before the European explorers arrived,— was a result of Polynesian transoceanic voyages. But even if, in theory, such a journey sounded possible with help from the Humboldt current, and the strong south equatorial ocean currents, reaching the South American continent from the Polynesian islands is tricky. De Bisschop sees the only option as going south and out of the trade wind zone to make use of the westerly winds, but taking care not to go too far south where he might run the risk of being confronted with strong winds, cold weather and rough seas, all factors that can potentially destroy the raft and pose a threat to the survival of the crew.

A Strange watercraft To show the plausibility of his theory, Eric de Bisschop decides to build a raft and attempt to sail the thousands of nautical miles from Tahiti to South America and back again. But, contrary to all expectations, he doesn’t

build a traditional Polynesian canoe, even though they have been documented, and are known to be sturdy enough to endure long ocean voyages. Instead, de Bisschop builds a simple bamboo raft with sails and movable centerboards, inspired by the various rafts and canoes he has seen around the world. After years of reflection, he is convinced that such a raft can “…make its way to South America, (and)…go anywhere you want it to go…” On May 15, 1956 he begins the construction of the raft, and gives it the name Tahiti Nui. He slides hundreds of bamboo into a solid frame of big logs, and after six months of construction, the raft is launched and ready to be tested. Francis Cowan, Alain and Michel Brun, and Juan Bugaño, a young man from Chile, accompany Eric de Bisshop on the expedition. However, even Thor Heyerdahl admits that he “…would never dare to entrust his life to such a strange watercraft …” A strange watercraft without a doubt, but nevertheless, the Tahiti Nui and its fivemembered crew are ready for departure from the Paofai beach. It is quite an event, and as a navy boat tows the raft out of the bay, the Tahiti Nui is escorted by a number of outrigger canoes with curious onlookers, and a tahu’a—a traditional Polynesian priest—

Quatre des membres de l’équipage du Tahiti Nui / Four of the Tahiti Nui crew

chanting blessings for the expedition. But as soon as the raft is in the open ocean, the trouble begins. The winds are calm and with the raft so heavily charged with provisions, it sits too low in the water, barely moving off the spot. Two days later, still in sight of the island of Mo’orea, Eric de Bisschop asks the navy boat to come back to help. In order to increase the raft’s buoyancy he wants to add more bamboo, and in order to do that, he must to go back to Tahiti. But he wants to avoid Papeete and the skeptics who might rub their hands with glee because of his apparent failure… Instead the Tahiti Nui anchors up in the quiet Phaëton Bay at the south of the island, far from curious and critical eyes. The real departure from Tahiti takes place a week later on November 15, 1956. De Bisshcop estimates that the journey to South America will take “…3 to 4 months…” but brings along provisions to last for five months…

Standing still and going backwards With favorable wind and weather conditions, the Tahiti Nui makes its way south toward the Austral archipelago with ease, but passing Tubuai on a course much further east than planned.

© Franck GODDIO

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Culture

Eric de Bisschop

Mais, au large, sans vent et trop lourdement chargé de vivres, le radeau n’avance guère et s’enfonce trop. Deux jours plus tard, toujours en vue de Mo’orea, Eric de Bisschop rappelle la vedette de la Marine Nationale : pour augmenter la flottabilité il faut ajouter des bambous et donc revenir sur Tahiti. Mais pas question de retourner à Papeete : les sceptiques, y verraient un début d’échec… On mouillera à Port Phaëton au Sud de l’île de Tahiti, loin des regards curieux, et le vrai départ aura lieu une semaine plus tard, le 15 novembre 1956. Il est prévu que la traversée dure « 3 à 4 mois », mais par précaution, on a embarqué pour 5 mois de vivres…

Sur place et retour en arrière Des vents favorables, permettent de descendre vers l’archipel des Australes, de passer au large de Tubuai, une des ses îles, bien plus à l’Est que ce qui avait été prévu. Mais, il faut jouer avec des vents changeants et capricieux. Quelques jours plus tard, le radeau fait même une boucle autour de l’île de Raivavae. Les voiles en pandanus tressé (une variété d’arbuste) et les mâts en bambou ont une résistance limitée. Dès que le vent se fait trop violent, il faut mettre à sec de voile. Et quand les voiles sont descendues, le radeau est le jouet des courants variables en direction et en intensité ! La traversée est plutôt monotone : quand ils n’assurent pas un quart, les hommes pêchent, lisent, cuisinent ou s’occupent de l’entretien du radeau. Michel Brun a tellement à faire avec la radio, ses relevés météorologiques, ses sondages électroacoustiques, les points,.. qu’il est le plus souvent exempté de quart. Avec une manœuvrabilité toute relative, le Tahiti Nui est soumis aux éléments naturels. Si certains jours, grâce à des vents favorables, il parcourt 50 ou 70 milles nautiques, des vents contraires le font reculer de 20 ou 30 ! Après une centaine

de jours de navigation, entre les boucles de plusieurs semaines, les retours en arrière et les « sur place » dus aux calmes, le Tahiti Nui de Eric de Bisschop n’a parcouru qu’à peine la moitié du trajet. A bord, la promiscuité et ces difficultés minent le moral de l’équipage. Cinq mois après le départ, alors que le radeau est à quelques centaines de milles de l’île de Rapa Nui, nom polynésien de l’île de Pâques, l’équipage constate avec angoisse que les gros bambous qui assurent la flottabilité ont été percés par les tarets, un petit mollusque marin... Et on est encore loin, très loin, des côtes chiliennes. Il faut rationner l’eau et les vivres. La progression est très lente. L’ennui se fait sentir et le moral baisse.

Abandonner ? Jamais ! Mais le plus grave est à venir. Le 3 mai, le baromètre s’effondre, annonçant une très forte tempête. Les rafales atteignent 70 nœuds, la mer, confuse, grossit. Des lames gigantesques balaient le pont du Tahiti Nui manquant à plusieurs reprises d’emporter Francis Cowan et Alain Brun. Pourtant, malgré les éléments déchaînés, le radeau résiste… jusqu’au 18 mai lorsque de gros bambous s’échappent. Quant à ceux qui restent encore, percés par les galeries creusées par les tarets, l’eau les a envahis, alourdissant le radeau et ralentissant sa progression. S’ajoutant à une météo exécrable, la situation devient critique. Eric de Bisschop décide de rallier les îles Juan Fernandez, à environ 650 km au large des côtes chiliennes pour réparer, mais les vents violents interdisent de mettre les voiles et les courants emportent le radeau. Les évènements se précipitent. Nul ne saura qui a diffusé sur les ondes que le Tahiti Nui avait lancé un SOS, mais la Marine chilienne dépêche sur zone sa

L’itinéraire effectué par le Tahiti Nui lors de sa traversée Polynésie Française / The itinerary of the Tahiti Nui during its French Polynesia – Chili trip

© DR


© Franck GODDIO

Le Tahiti Nui en haute mer / The Tahiti Nui in high seas

The fickle and ever-changing winds make it difficult to stay on course, and Tahiti Nui ends up doing a full circle of the island of Raivavae a few days later… The woven sails, made of pandanus (a type of shrub), and bamboo masts, are not strong enough to withstand rough weather, and as soon as the winds gain in force, the sails must be taken down. The raft’s maneuverability is already limited, but with the sails down, it is left completely at the mercy of the natural elements, and drifts upon the ocean currents that keep changing both in direction and intensity. Some days the Tahiti Nui makes good progress, sailing 50 or even 70 nautical miles in the right direction, but when it come across headwinds, the raft sometimes goes 20 or 30 miles backwards again! The crossing itself is monotone for the crew. They spend their time fishing, reading, cooking or fixing up the raft when they are not on watch. Michel Brun is often liberated of his watch so that he can focus fully on the radio, weather forecasts, echo sounding, and taking bearing. After more than a hundred days at sea, moving forward,

back and around, the Tahiti Nui hasn’t even come halfway to its goal. The pressure of living in such close quarters for months at end, and facing the fact that they have made little progress, begins to wear on the crew’s mood. After five months, Eric de Bisschop and his crew are a few hundred nautical miles off of Rapa Nui, or Easter Island. Much to their despair, they discover that the main bamboo logs, which assure the raft’s buoyancy, have been attacked by shipworms (a type of clam that bores holes, and destroys, wood)…The Tahiti Nui is still far, very far, away from the Chilean coastline. Water and provisions need to be rationed. With the bamboo’s buoyancy affected by seaworms, the raft is even slower. Boredom is beginning to set in, and the mood on the raft is in freefall…

Abandon ship? Never! Still, the worst was yet to come. Matching the crew’s mood, the barometer falls drastically on May 3. A big storm is on its way. The ocean roars, and howling winds

with gusts up to 70 knots tear at the raft. Gigantic waves sweep across the Tahiti Nui and the bridge goes overboard. On several occasions, both Francis Cowan and Alain Brun are on the verge of being taken by the sea. But the raft resists the heavy weather…until May 18, when some of the big bamboo logs break away from the raft. The remaining logs are riddled with holes made by the shipworms and are at the limit of their buoyancy, severely slowing down the raft in its course. To make matters worse, the weather forecast is looking grim, and the situation goes from bad to critical. Realizing that the raft will need repairs in order to continue all the way to Chile, De Bisschop decides to try to reach the Juan Fernandez Islands, about 650 km from Chilean coasts. But once again strong winds and currents take control over the raft, and the plan has to be abandoned. The situation becomes urgent. No one know who sent out the SOS from the Tahiti Nui, but the Chilean Navy ship General Badequano hurries to the rescue, much to the surprise of the tired crew aboard Tahiti Nui. Despite difficult

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Culture

Eric de Bisschop peut plus rien faire. Il demande à Eric de Bisschop de prendre la décision d’abandonner le Tahiti Nui. Avec ses bambous gorgés d’eau, une gîte importante et des parties brisées, le radeau n’est plus qu’une épave prête à sombrer. Le 25 mai, Eric de Bisschop annonce au Commandant qu’il abandonne le Tahiti Nui. Profitant d’une accalmie, l’équipage est recueilli à bord de la frégate tandis que le radeau disparaît bientôt dans l’océan. Quelques jours plus tard, Eric de Bisschop arrive à Valparaiso. Les quais sont noirs de monde. L’accueil dans le stade de cette ville portuaire est grandiose. La presse chilienne et internationale célèbre l’évènement.

© C.GARCIA-PALACIOS/Paris Match

Une fin tragique

Les derniers moments du radeau au large du Chili / The raft’s last moments off the coast of Chili

frégate General Badequano pour aller secourir les naufragés qui ignorent tout de cette intervention. Malgré de difficiles conditions météo, le contact est établi la nuit du 22 mai. Eric de Bisschop attaché à son idée de réparer sur Juan Fernandez, demande au Commandant que la frégate prenne le radeau en remorque jusqu’à ces îles. Mais les 1500 tonnes et les puissantes machines de la frégate sont inadaptées pour ce remorquage. Dans le même temps, la météo se dégrade de plus en plus. La remorque casse ! Une fois, deux fois, trois fois ! Pourtant le Commandant de la Badequano renouvelle ses tentatives. L’Amirauté chilienne impose que les naufragés abandonnent le Tahiti Nui ou assument les frais de remorquage. Abandonner ? Jamais ! Payer les frais ? Eric de Bisschop n’a plus un sou et il ignore même le coût du remorquage. Qu’à cela ne tienne, le 24 mai il fait savoir qu’il accepte de s’acquitter des frais à la condition que le radeau atteigne Juan Fernandez. Impressionnée par cette volonté, l’Amirauté efface l’ardoise.

L’euphorie est de courte durée. Malgré le naufrage du Tahiti Nui et des finances exsangues, et bien que malade, Eric de Bisschop n’abandonne pas. Le projet n’était-il pas de revenir avec le radeau ? Grâce à des sponsors, en l’absence de bambou, l’intrépide navigateur construit un nouveau radeau, en cyprès cette fois, le Tahiti Nui II. Neuf mois plus tard, il quitte le Chili avec un équipage en partie renouvelé. Mais le radeau dérive trop, rate les Marquises, les Tuamotu,… Il est près de couler. En y prélevant des pièces, les hommes construisent un spartiate radeau de secours : le Tahiti Nui III sur lequel ils se réfugient. Les îles de Starbuck et Penrhyn manquées, à sec de vivres et d’eau, ils dérivent 15 jours de plus. Le dernier espoir est l’atoll de Rakahanga, un atoll de l’archipel des îles Cook sur lequel le radeau s’écrase dans la nuit du 29 août 1958. Eric de Bisschop, violemment heurté à la tête par le radeau décède. Sa dépouille, rapatriée avec les honneurs en Polynésie Française repose aujourd’hui dans le petit cimetière de Moerai, sur l’île de Rurutu dans l’archipel des Australes. Michel Charleux

Le remorquage reprend, mais, dans une mer de plus en plus forte. Au cours d‘une tentative, la lourde frégate heurte violemment le radeau. Dans un énorme craquement, les fragiles bambous sont écrasés et s’échappent du radeau qui prend une gîte tribord inquiétante. Malgré son état catastrophique, Eric de Bisschop reste attaché à l’idée de sauver son Tahiti Nui. Alors que les conditions météorologiques empirent, le remorquage devient de plus en plus problématique, mettant maintenant les hommes en danger. Le Commandant de la frégate juge qu’il ne

© Michel CHARLEUX

Accueil triomphal au Chili


weather conditions, the rescue ship makes contact with Tahiti Nui during the night of May 22. Eric de Bisschop remains adamant about his idea to fix the raft, and asks the captain of the Chilean warship to tow the raft to the Juan Fernandez islands, but the navy ship with its 1500 tons and powerful engines are not suitable for this sort of towing. The weather keeps deteriorating and the tow-rope breaks, once, twice, tree times! Still the Chilean captain won’t give up and tries once again…Finally the Chilean Navy requires that de Bisschop either abandon the Tahiti Nui or bear the expenses for being towed. Abandon ship? Never! Pay? Eric de Bisschop has long since run out of money and has no idea how expensive the towing is. Nevertheless, on May 24, he agrees that he’ll cover the expenses as long as he is guaranteed that the raft makes it to the Juan Fernandez Islands. The Chilean admiralty is so impressed by de Bisschop’s undying willpower and motivation that they clear his debt.

Triumphant Welcome in Chile The towing continues, but the ocean keeps getting rougher and rougher. At one point the heavy navy ship crashes into the raft and several of the now-fragile bamboo logs are shattered and break away. The state of the raft has gone from bad to catastrophic, but still de Bisschop won’t give up, and remains determined to save his Tahiti Nui. The weather conditions keep deteriorating, and towing is becoming more and more problematic, to the point of putting the entire crew in danger. Finally the captain of the navy ship realizes that nothing more can be done, and he asks de Bisschop to abandon the Tahiti Nui. With its broken and bent parts, and bamboo logs saturated with water, the raft is little more than debris waiting to sink. On May 25, Eric de Bisschop informs the captain of the Badequano that he is ready to abandon the Tahiti Nui. Taking

advantage of a temporary calm in the harsh weather, the crew is welcomed aboard the navy ship as the Tahiti Nui sadly sinks to the depths of the sea. A few days later they arrive in Valaparaiso where an unexpected reception awaits. The quay is covered with people who have come to greet and celebrate the brave crew of Tahiti Nui. Chilean and international press writes about the event with interest and amazement.

A tragic end Unfortunately the euphoria is short-lasting. Despite the shipwreck of Tahiti Nui, exhausted finances, and recurring illness, Eric de Bisschop refuses to call it a day. After all, the plan was to sail the raft to South America and back! With help from generous sponsors, de Bisschop builds a new raft, the Tahiti Nui II, this time out of cypress logs, since there is no bamboo to be found. He changes out some of the crew members and nine months later they set sail from Chile. But once again the raft drifts too much, and misses both the Marquesas Islands and the Tuamotu Archipelago…After months at sea the raft is threatening to sink. Using parts of Tahiti Nui II, the crew manages to build a simple, makeshift raft, and baptize the rescue raft Tahiti Nui III. But the ill fortune persists and the Tahiti Nui III misses both the Starbuck and Penrhyn Islands…Aboard, they are quickly running out of fresh water provisions. After another fifteen days adrift, the crew’s last hope is to make it to the remote atoll of Rakahanga, in the Cook Islands. During the night of August 29, 1958, the Tahiti Nui III is crushed upon the reef of Rakahanga. Eric de Bisschop receives a fatal blow to the head by the raft. His remains are later repatriated with honors to French Polynesia, where he rests in the small cemetery of Moerai on the island of Rurutu.

Accueil triomphal de l’équipage à Valparaiso au Chili / Triumphal welcome of the crew in Valparaiso in Chili

© Franck GODDIO

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Culture

Eric de Bisschop

Le départ de la plage de Paofai à Papeete le 8 novembre 1956. On distingue à l’arrière plan le motu Uta qui servira plus tard de base au quais de la zone portuaire .

© Franck GODDIO

Leaving the Paofai beach in Papeete on November 8, 1956. In the background, you can see Motu Uta that was to become a base for the port area’s traffic.

エリック・ド・ビショップ

- 途方もない冒険航海に挑戦した男 文 ミッシェル・シャルルー

1956年、海洋冒険家のエリック・ド・ビショップは、竹で作った粗末な筏を 駆って、タヒチ島から南米チリの海岸を結ぶ1万km(5000海里)を超える 横断航路を敢行するという、途方もなく壮大な航海に挑みました。しかも、い ったんチリに着いたらまた折り返す計画です。エリック・ド・ビショップの、 このすばらしくも知られざる海の冒険物語をご紹介します。


1956年11月8日、タヒチ島パペーテのパオフ

ビショップはヘイエルダールの説に賛同せず、

力を増すためには竹をもっと増やす必要があ

ァイ海岸は陽気で色鮮やかな人ごみにあふれて

逆に古代のポリネシア人が南米に行って、戻っ

り、そのためにタヒチに戻らなければならな

いました。役人も子供たちも、野次馬の見物人

てきたのだと確信していました。この考えだ

いからです。ただし、出航したパペーテに戻

もみんな、海辺に浮かんで揺れている奇妙な小

と、南米原産でヨーロッパ人到来前の太平洋域

るのは論外です。ビショップの説に懐疑的な

舟を見に来たのです。この舟は、スクーナー

全般で見つかっているサツマイモのように、南

人たちに「航海失敗の始まり」と見られるか

(2本マストの帆船)でもなくポリネシアンカ

米とポリネシアというふたつの文化圏の両方に

ら。そこで、物見高い人々の目を避けるため

ヌーでもなく、なんと、竹でできた粗末な筏で

見られる類似性や謎の説明がつくのです。しか

にタヒチ島の南側にあるファエトン港に停泊

した。たくさんのフラワーレイに顔が埋もれそ

し、フンボルト海流と南赤道海流に乗って大陸

し、1週間後の1956年11月15日にやっと本出

うな60代の白髪の男性、エリック・ド・ビシ

沿いに航海する復路はともかく、南米大陸に向

航することになります。3・4ヶ月の航海期間

ョップが、この筏に乗り込もうとしています。

かう行きの航路はなまやさしいものではありま

を見込んでいましたが、用心のために5ヶ月分

彼と4人のクルー(乗組員)は、古代のポリネ

せん。唯一のオプションは追い風を求めて南下

の食料を積んで・・・

シア人が南米先住民と接触していたことを証明

するコースですが、南下し過ぎると、強風と気

するために、風と潮流に乗って南米大陸までた

温の低下に加え海が激しく荒れるために、船も

どり着き、また戻ってくるという壮大なチャレ

ろともクルーの生命まで危険にさらされること

ンジに乗り出すのです。

になります。

エリック・ド・ビショップは、生まれ故郷の 静かな町、フランスのパ・ド・カレを早くに出 て、チリ南端のホーン岬や中国(ジャンク船上

とんでもない舟

立ち往生と逆戻り

筏は順風に助けられてオーストラル諸島方面 に南下し、予定の航路よりかなり東にそれて ツブアイ島の沖を通過します。しかし、気ま ぐれな風向きにもてあそばれ、数日後にはラ

ビショップは、自説の正当さを証明するため

イババエ島の周りをぐるっと一周してしまい

に、数千マイルもの長い航海を自ら実行する決

ます。

心をします。航海に使う船は、大方の予想に反

パンダナスという潅木の葉を編んで作った帆

し、資料が豊富で性能も確実なピローグ(伝統

と竹製のマストでは充分な耐久性がないた

的なカヌー)ではなく、竹で作った筏に帆と

め、風が強くなるとすぐに帆をおろさなけれ

可動竜骨をつけた粗末な筏舟を作ることにし

ばなりません。こうして帆をおろした筏は、

ます。ビショップは、長期にわたって熟考した

方向も強さも変わりやすい潮流にうかぶおも

結果、筏で「アメリカまで行くこと、…(そし

ちゃのようなものでした。

て)行きたい場所に操舵すること」ができると

航海生活は単調で、非番のクルーは釣りや料

いう固い確信に至ったというのです。

理、筏の手入れをしました。無線と気象観

1956年5月15日、ビショップは、木製の梁で

測、電子音響測深、位置測定等々を担当する

できた頑丈な骨組みに長い竹を何百本も通した

ミッシェル・ブランだけは、やることがたく

筏「タヒチヌイ号」の建造に取り掛かり、半年

さんあるために当番を免除されることがいち

後には水上試験運転をします。ビショップの航

ばん多いクルーでした。操縦性の低いタヒチ

海には、フランシス・コーワン、アラン・ブラ

ヌイ号の航海は自然条件に大きく左右され、

ンとミッシェル・ブラン、そして若いチリ人の

順風に恵まれて50~70海里進む日があれば、

ホアン・ブガーニョがクルーとして同行してい

逆風で20~30海里押し戻される日もありま

ます。このタヒチヌイ号について、トール・ヘ

す。数週間かけて結局もとの場所に逆戻りし

イエルダールは「自分だったら、こんなとんで

たり、凪のために立ち往生したりしながら進

もない小舟に命をかけるなんて、とてもできな

むタヒチヌイ号は、出発して100日ほど経過

い」と打ち明けています。

した頃、予定していた航程の半分しか進んで

それなのに、5人が乗り込んだそのタヒチヌイ

いませんでした。小さな筏の上で四六時中肩

号は、今日、フランス海軍の哨戒艇に曳航さ

が触れ合うような生活と航海の困難さで、ク

ビショップは、9年前に、ノルウェー人のトー

れてパオファイ海岸を船出しているのです。

ルーの士気も落ちていきます。

ル・ヘイエルダールが、南米先住民の伝統的な

タヒチヌイ号の周りには、タフア(ヨーロッ

出発から5ヶ月たち、タヒチヌイ号がラパヌイ

船を模してバルサ材の丸太で作った筏のコンテ

パ人到来前のポリネシア土着宗教の司祭)の

(ポリネシア語でイースター島のこと)の沖

ィキ号で行った、ペルーからフレンチポリネシ

呼びかけで集まったポリネシアンカヌーが数

合い数百マイルを通っていた頃、船の浮力確

アのツアモツ諸島までの航海に注目していまし

隻、伴走しています。しかし、いったん沖に

保用の大型の竹に、フナクイムシ(海棲の小

た。トール・ヘイエルダールは、南米先住民が

出たタヒチヌイ号は、食料を大量に積み込ん

さな二枚貝)のために穴が開いているのが見

ポリネシアの島々と接触し、さらには植民地化

でいるために船体が沈み過ぎ、風がないので

つかり、クルーに不安が広がります。チリ沿

していた可能性があるという自説を証明するた

ほとんど進むことができませんでした。出航

岸はまだまだ遠く、水と食料を節約しなけれ

めに、この航海を敢行しました。この説は、科

後2日たってもモーレア島にもたどり着けな

ばなりません。筏はなかなか前進せず、不安

学界からは考古学や言語学、民族植物学のいず

い状態のため、エリック・ド・ビショップは

を隠せないクルーの士気はさらに落ちていき

れの観点からも強い反論を受けていたのです。

仏海軍の哨戒艇に助けを求めます。船体の浮

ます。

で商売をする)、カロリン諸島(ミクロネシア とパラオ)、ニューギニア、ハワイへ行きまし た。ビショップの領分は、大海原。泳げないう えに、「溺れるのが怖いから」という理由をつ けて水泳を習うのを頑なに拒否したビショップ ですが、それにもかかわらず、彼の人生はいつ も航海の方向に向いていました。それも、今日 だと「エクストリーム」、つまり極限の航海と 呼ばれるような冒険航海ばかりで、何度も難破 の危険に遭いながらも、奇跡的に生還をはたし ました。1937年には、自分で設計したダブル カヌー「カイミロア号」で、ハワイから喜望峰 を周ってフランスのカンヌまで、250日間の航 海をしました(1937年3月7日出発1938年5月 25日到着)。 ビショップは1947年にタヒチに着き、フレン チポリネシアの島々で産するコプラの取引に たずさわった後、オーストラル諸島のライバ バエ島とルルツ島の土地台帳の整備を任され ました。

追い風を求めて南下

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Culture

Eric de Bisschop

あきらめる?絶対にノー!

しかし、最悪の事態がやってきます。5月3 日、気圧が急激に下がり、激しい暴風雨が来る ことを予告しました。突風は風速70ノットに 及び、海はますます激しく荒れて、大波がタヒ チヌイ号の甲板を襲い、フランシス・コーワン とミッシェル・ブランは何度も波にさらわれそ うになります。 しかし、タヒチヌイ号は荒れ狂う海と空に持ち こたえます。しかしそれも、大きい竹がはずれ て流れ去ってしまった5月18日が限界でした。 かろうじて残った竹も、フナクイムシにやられ て穴が開いているために海水が中に入り、重み のために舟のスピードがいっそう落ちていま す。天気は大荒れで危険な状況に陥ったため、 エリック・ド・ビショップは舟を修理するため にチリの沖合い約650kmのファン・フェルナ ンデス諸島に接近する決心をしますが、強風の

です。悪天候も災いして、曳航索が一度なら

天候が安定したわずかな時間にクルーがフリ

ず二度三度も切れてしまいますが、それでも

ゲート艦に救出され、筏はまもなく海中に消

バデクアノ号の司令官はやり直そうと試みま

え去ります。その数日後、エリック・ド・ビ

す。とうとう海軍本部は、クルーがタヒチヌ

ショップがチリ沿岸ヴァルパライソに到着し

イ号をあきらめるか、そうでなければ曳航費

たとき、埠頭は黒山の人だかりでした。港町

用を支払うよう要求しました。あきらめる?

ヴァルパライソのスタジアムでビショップは

ビショップの答えは「絶対にノー!」です。

熱い歓迎を受け、チリと世界の報道がこの出

費用を払うか?エリック・ド・ビショップ

来事を賞賛しました。

の懐にはもう一銭も残っておらず、曳航費用 の金額の見当さえつきません。でも、たいし たことではない、5月24日にビショップは、 ファン・フェルナンデス諸島まで筏を届ける ことを条件に曳航費用の支払いを受け入れま す。そして、ビショップの意志の強さに感服 した海軍本部は、費用請求をしないことにし ました。

チリで熱狂的な歓迎

悲劇的な最期

残念ながら陶酔にひたる時間は長くは続きま せん。エリック・ド・ビショップは、タヒチ ヌイ号の難破と資金切れ、そして自分の病気 にもかかわらず、あきらめませんでした。計 画では、筏で帰路を取ることになっていたの です。ひるむことのないビショップは、スポ ンサーの支援を得て、竹がないので今度はイ トスギ材で、タヒチヌイ二世号を作ります。9

ますます荒れる海で曳航作業が再開したもの

ヵ月後、ビショップは、一部メンバーが変わ

ために帆を上げることができず、船は潮流に流

の、作業中に重いフリゲート艦が筏に激しく

ったクルーと共にチリを出発します。しか

されて事態が切迫します。

ぶつかります。ものすごい衝撃音とともに、

し、タヒチヌイ二世号は進路をはずれ、マル

タヒチヌイ号が発したSOS信号を誰が伝達し

弱っていた竹がつぶれて筏から離れ、タヒチ

ケサス諸島にもツアモツ諸島にも到着できな

たのか、未だに分からないままですが、とに

ヌイ号は右舷側に大きく傾いてしまいます。

いまま、沈没寸前になってしまいます。そこ

かくチリ海軍のフリゲート艦ジェネラル・バ

この壊滅的な状況でも、ビショップはタヒチ

で、タヒチヌイ二世号の材料を使って丈夫な

デクアノ号が救助に向かいます。しかし、タ

ヌイ号を救出修理する考えに固執して譲りま

非常用筏「タヒチヌイ三世号」を急造し、ク

ヒチヌイ号のクルーは救助船が向かっている

せん。天候条件はますます悪化し、今ではク

ルーはこの舟に避難します。スターバック島

ことを知らないままです。ひどい天気にもか

ルーの生命が危険にさらされています。フリ

とペンリン島もやり過ごした後、水も食料も

かわらず交信が回復したのは、5月22日夜に

ゲート艦の司令官は、もうこれ以上できるこ

尽きたタヒチヌイ三世号は、さらに15日間漂

なってからでした。

とは何もないという判断を下し、タヒチヌイ

流します。1958年8月29日夜、最後の望みを

ファン・フェルナンデス諸島で修理するとい

号をあきらめる決心をピショップに迫りま

かけたクック諸島のラカハンガ環礁に激突大

う考えに固執するエリック・ド・ビショップ

す。竹の中に海水が入り込み、あちこちが壊

破し、エリック・ド・ビショップは筏で頭を

は、フリゲート艦の司令官に対し、ファン・

れて船体が大きく傾いた筏は、沈没寸前の難

強打して亡くなりました。彼の遺体は丁重に

フェルナンデス諸島まで筏を曳航するよう依

破船でしかありません。5月25日、ついに、

フレンチポリネシアに移送され、現在はルル

頼します。しかし、高出力で1500トンもの

エリック・ド・ビショップはタヒチヌイ号を

ツ島にある小さなモエライ墓地で永眠してい

フリゲート艦は、このような作業には不向き

あきらめることを司令官に伝えます。

ます。

Peu avant l‘évacuation du radeau par la frégate chilienne. / The Tahiti Nui shortly before the evacuation of the raft by the Chilean vessel

© C.GARCIA-PALACIOS/Paris Match


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Rendez-vous

Š philippe bacchet


© Lionel Corbel

Route du Monoi

Entre nature, culture et art du soin On the Route du Monoï ® Immediate Boarding

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©christian durocher-tahitipresse © gregory boissy


Rendez-vous

route du monoî

photos : tim-mckenna.com

Mise en bouteille du monoï à la Parfumerie Tiki / Bottling up monoi at the Tiki Perfumery

La première route touristique dédiée exclusivement au Monoï de Tahiti Appellation d’Origine est une invitation à partir à la rencontre de celles et ceux qui détiennent le secret de fabrication de cette huile. Découverte de quelques-uns des vingt-deux arrêts de cet itinéraire réalisant le tour de l’île de Tahiti.

Bienvenue à la Parfumerie Tiki, toute première étape de notre périple sur la Route du Monoï ©! Idéalement placée aux portes de Papeete (PK 2,6 à Faa’a, côté montagne), à proximité des zones portuaires et aériennes - un atout indéniable pour exporter dans une bonne dizaine de pays - cette entreprise familiale créée en 1942 peut se vanter d’avoir une solide réputation. Et surtout, d’un savoir-faire que le père fondateur, Gustave Langy, a naturellement transmis à ses deux enfants, Daniel, le gérant, et Sandra. Cette dernière assure les visites guidées de l’entreprise présentée comme le 1er producteur de monoï de qualité standard exportable. Ici, quinze salariés s’activent à fabriquer, conditionner et emballer, le tout manuellement, les multiples produits de la marque dont le fameux « Monoï Tiki avec la fleur de Tiaré ». « C’est nous qui avons mis au point ce concept, à savoir ajouter une fleur séchée après le processus de macération », souligne la responsable. Un élément certes purement marketing

et visuel mais qui apporte une touche supplémentaire d’exotisme à ce produit phare. Aujourd’hui, le Monoï Tiki se décline en douze parfums, le Tiaré étant bien entendu le plus connu. Mais l’emballage est quasiment resté le même! A l’origine, en pleine Seconde guerre mondiale, Gustave Langy a eu l’idée de réutiliser des flacons pharmaceutiques en verre d’une contenance de 120 ml. Depuis, le plastique, réputé plus léger et surtout incassable, l’a remplacé presque partout. Parallèlement, grâce à une certification ISO 2001 qui constitue un gage de qualité et de service, l’entreprise doit en permanence se mettre à la page. « A la base, le monoï, ce n’est pas qu’un produit pour aller au soleil », explique Sandra Langy. D’où un retour à la Tradition avec une volonté clairement affichée, ici comme dans d’autres entreprises du secteur, de louer les vertus naturelles du monoï dans tout ce qui touche aux soins de beauté (peau et cheveux): massage, gommage, masque du visage, huiles essentielles pour les bains etc.


Tahiti’s one and only Route du Monoï ®, or Monoï Road ®, is a sightseeing tour around the island of Tahiti that is dedicated entirely to Monoï oil. The twenty-two clearly marked stops have been carefully chosen to give you the perfect blend of Polynesian nature, culture and skincare. It is a great way to meet the people who hold the secrets behind the making of this renown, and typically Polynesian, oil. Join us as we discover a couple of the stops.

photos © gregory boissy

Welcome to the Parfumerie Tiki (perfume shop), our first stop on this journey around the island on the Monoï Road ®. This family business was established in 1942 and has had a great reputation ever since. The perfume shop is ideally located at the entry to Papeete (PK 2,6 in Faa’a on the mountainside of the road), making for easy access to both the harbor and the airport, a location that facilitates exportation to more than a dozen countries. Parfumerie Tiki’s monoï oil is reputed to be of excellent quality and of exportable standard. The founding father of the business, Gustave Langy, passed on the secrets of monoï production to his two children, Daniel, who is the current manager, and Sandra who is in charge of organizing and overseeing guided tours of the business. The fifteen employees are constantly at work, manually fabricating, treating and bottling the various products that are sold under the famous slogan “Monoï Tiki Tahiti: the monoï with the flower.” The manager points out that “We were the ones who first introduced this concept of adding a dried Tiare flower to the oil after the soaking process.” And while it is true that the flower in the bottle is purely for marketing and visual purposes, there is no doubt that it adds a touch of exotic charm to the company’s flagship product. Nowadays, Monoï Tiki is available in ten different fragrances, but the scent of Tiare continues to be the most famous and popular one. In the early days of the business, during World War II, Gustave Langy used 120 ml pharmaceutical glass bottles for his monoï oil, and since then the bottle has remained practically the same. Nowadays however, the oil is usually sold in plastic bottles, which are unbreakable and much lighter. Thanks to an ISO 2001 certification which rates quality and service, the company must constantly stay up to date and in line with specific rules of production. Sandra Langy explains that, “Monoï is much more than simply a product for sun-bathing.” There appears to be a growing trend in the monoï industry of going back to ancient traditions and promoting the natural virtues of monoï as they can be used in a variety of ways in beauty care, both for skin and hair care: massages, exfoliation, face masks, essential oils for baths and more. This new trend is particularly evident in hotels as practically each and every big hotel in French Polynesia has a spa that uses monoï-based products in their treatments. A trip to the spa is a must for those seeking a nice and quiet moment amidst the beautiful Polynesian landscapes.

A traditional recipe for Monoï with Tiare Tahiti

Fabrication de monoï traditionnel par Robert Peretia Fabrication of traditional monoi by Robert Peretia

Moving on to a completely different setting than the one we just visited, we make our way to Papara, at PK 35 on the east coast. Straight across the street from the beach and surfspot Taharu’u we meet with Robert Peretia, who is going to share his traditional Polynesian recipe for monoï with Tiare Tahiti fragrance. His method is peculiar, as he is one of very few to use hermit crabs (the stomach of the hermit crab to be more precise) to accelerate the fermentation process of the coconut. First Peretia grates the spongy and particularly oily interior of a germed coconut using traditional Polynesian methods, and then he mixes it with Tiare flowers that he has picked the day before. This way of producing oil is radically different than the methods used by industrial or semi-industrial monoï businesses. 53


Rendez-vous

route du monoî

Champ de Tiare Tahiti sur la route du Monoï / A Tiare Tahiti field on the “Road of Monoi”

Une tendance dans laquelle les grands hôtels ont été des précurseurs puisqu’un grand nombre aujourd’hui disposent d’un Spa, pause incontournable pour qui veut joindre la beauté des paysages polynésiens à l’agréable.

Une recette de Monoï traditionnel Au PK 38 (Papara), sur la côte Ouest, changement radical de décor. Face à la plage de Taharu’u, réputée pour le surf, nous avons rendez-vous avec Robert Peretia. Il nous dévoile sa recette du mono’i traditionnel au Tiaré Tahiti. Il est un des rares à utiliser le Bernard L’Hermite ou plus exactement l’abdomen de ce décapode afin d’accélérer le processus de fermentation du coco (à l’état germé) dont l’amande particulièrement grasse a été fraîchement râpée dans les règles de l’art avant d’être mélangée à des fleurs de Tiare (nom tahitien du Gardenia taitensis) ramassées la veille. Ici, le mode de préparation est radicalement différent de celui des sociétés industrielles ou semi-industrielles. Nul besoin de matériels sophistiqués. La préparation se fait dans un simple umete (récipient en bois) et une fois que tous les ingrédients ont été malaxés à la main, le soleil n’a plus qu’à faire son œuvre pour donner la précieuse huile qui sera ensuite plusieurs fois filtrée avant sa mise en vente. Quant au packaging, on ne s’embarrasse pas davantage puisqu’il s’agit de bouteilles (de whisky ou autres) recyclées ! Son savoir-faire, Robert Peretia le tient de sa mère. Alors qu’il partait en métropole pour accomplir son service national avant d’épouser une carrière

militaire, jamais il n’avait imaginé devoir un jour mettre la main à la pâte pour contribuer à la sauvegarde d’un des fleurons de la culture polynésienne. Mais c’est surtout par passion que ce retraité de 53 ans accueille en moyenne une dizaine de touristes par semaine, même s’il regrette de ne pas avoir l’occasion d’échanger plus souvent sur le sujet avec les scolaires.

Partenaire des grandes marques En poussant un peu plus loin, on arrive au Laboratoire de Cosmétologie du Pacifique Sud. Implantée au PK 39,5, l’entreprise familiale que dirige ici Olivier Touboul a certes acquis ses lettres de noblesse dans la fabrication du Monoï de Tahiti A.O. mais pas seulement! Elle est devenue, au fil des ans, un partenaire incontournable des grandes marques de cosmétique ainsi que des Spa. Et ce n’est pas le fruit du hasard si 85% du chiffre d’affaires est réalisé à l’export! L’unité de production locale trouve un formidable relais en métropole grâce au frère d’Olivier qui, depuis la ville d’Aubagne (Provence), développe le réseau de distribution. Pour illustrer l’ampleur d’un tel rayonnement, notre interlocuteur commence généralement son « tour » en laissant contempler la vitrine d’exposition où trônent des échantillons venus de toute la planète. Les chiffres sont parlants : « On estime à environ 10 millions le nombre de produits commercialisés dans le monde contenant du monoï, et ce au travers de 260 marques différentes ».


Here every step of the process is done by hand, and there is no need for sophisticated equipment. An umete (typically Polynesian hand-carved wooden bowl) is used, and once all the ingredients have been kneaded and mixed, and the sun has done its work, Peretia filters the oil several times, and pours the oil into an old glass bottle (a whisky bottle or whatever other kind of recycled bottle he can get his hands on), and “voilà,” the monoï is ready for sale. Robert Peretia learned this method from his mother. Little did he know when he left France to complete his national service and went on to a career in the military that he would later be involved in preserving an important aspect of traditional Polynesian culture. A retiree and 53 years of age, Peretia tells us that making oil is a passion and hobby of his, and that he receives about ten tourists a week, who come to learn about monoï. He goes on to say that he wishes he had a chance to teach school children about monoï more often.

An important partner for the big cosmetic brands A little further down the road, at PK 39,5, we come across the Laboratoire de Cosmétologie du Pacifique Sud (“South Pacific Cosmetological Laboratory”). It is

Olivier Touboul who runs this family business, which is famous with its “Monoï de Tahiti A.O” oils. Over the years the business has become renown for more than its oils, as it has developed into becoming a key partner for many big cosmetic brands and spas. It is no coincidence that more than 85% of the business’ revenues come from exports! Olivier’s brother lives in the city of Aubagne in Provence (France), and is the perfect middleman, constantly working to promote the brand abroad and thereby creating an international network of distribution. In order to illustrate the ever-expanding network of distribution, the guided tour usually starts with the window display, which has a collection of the various products from all over the globe that contain monoï from this factory. The numbers emphasize the point: “We estimate that there are about 10 million commercialized products that contain monoï in the world, in more than 260 different brands.” O. Touboul is a supplier of raw materials as well as a creator of his own products, both for his own company and for other local Polynesian brands. He is an innovator, and it is in the spirit of innovation that he created the so-called “Cosmetic Academy,” in 2008. The Cosmetic Academy is a local competition where Polynesians come to the laboratory to create their own line of monoï-based products.

photos © gregory boissy

Olivier Touboul du Laboratoire de Cosmétologie du Pacifique Sud présente ses créations Olivier Touboul of the South Pacific Cosmetology Laboratory presents his creations.

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Rendez-vous

route du monoî

Macération des fleurs de Tiare Tahiti dans l’huile de coprah, Laboratoire de Cosmétologie du Pacifique Sud Maceration of Tiare Tahiti flowers in copra oil, South Pacific Cosmetology Laboratory

Fournisseur de matières premières O. Touboul n’en est pas moins un concepteur de produits finis. Pour le compte de marques locales mais également pour son propre compte. C’est dans cet esprit novateur que l’entreprise a créé le Laboratoire du Formulateur où le talent des Polynésiens est mis à l’épreuve afin d’y développer une gamme de soins. Grâce à la « Cosmetic Academy », chaque année depuis 2008, une création tire son épingle du jeu. Mais l’objectif final reste le même: diversifier le plus possible l’utilisation du Monoï de Tahiti car plus que le volume atteint chaque année (300 à 350 tonnes pour les six producteurs), c’est la valeur ajoutée qui compte. À plus grande échelle, le Laboratoire de Cosmétologie travaille dans les règles de l’art, à partir d’un équipement de premier ordre. L’occasion de jeter un œil à l’intérieur des quatre cuves de macération, d’une capacité de 5000 litres chacune, où pendant une durée minimum de dix jours le précieux liquide va s’imprégner des senteurs locales et de ses actifs. Là encore, on ne plaisante pas avec le cahier des charges de l’Appellation d’origine qui stipule que les fleurs doivent être cueillies à l’état de boutons et utilisées au plus tard 24 heures après la récolte. Dans le cas présent, on n’utilise que les pétales blancs, et non la partie verte de la fleur dont la chlorophylle est susceptible de provoquer des allergies au soleil. Trois ou quatre jours plus tard, une fois décanté, le Monoï de Tahiti A.O. sera mis en containers de 1000 kg pour expédition. Car ici, à quelques exceptions près, on ne procède à aucun conditionnement.

photos © gregory boissy

Trésor encore inexploité Si le Monoi de Tahiti doit beaucoup, en termes de notoriété, à l’esprit d’invention des créateurs et à la rigueur du process, qui font de lui aujourd’hui un produit d’Appellation d’origine, c’est paradoxalement par un retour aux sources que s’ouvrent de nouveaux horizons. Dans cette perspective, rien de tel qu’une visite du Jardin Botanique - Motu Ovini (PK51,2 à Papeari), sous l’œil avisé de sa responsable, Brenda Chin-Foo, pour s’en convaincre. Même si le site souffre d’un cruel déficit d’image, rigueur budgétaire oblige! Là, à proximité des deux tortues centenaires importées des Galapagos, au beau milieu d’une forêt tropicale constituée au début du siècle dernier par l’américain Harrison Smith (18721947) sur un domaine de 18 hectares, l’établissement public a créé un modeste conservatoire de plantes médicinales. Parmi les 2000 plantes et végétaux recensés en Polynésie française, une centaine a été identifiée comme étant la plus communément utilisée dans la médecine traditionnelle et notamment dans la préparation du monoï. On y apprend par exemple que le Tiare Tahiti reste l’une des plantes primordiales de la pharmacopée ancienne. Ses principes actifs calmants et aseptisants ne sont plus remis en cause. Un trésor méconnu du grand public que l’institut du Monoï (GIMT) propose de valoriser au travers un projet de fédération internationale d’herboretums dont l’inauguration est prévue durant la 4ème édition de Monoï Here (16-19 novembre 2011).


Though an impressive total volume of 300-350 tons of oil is produced each year by six local producers, the main objective remains the same: to continue to expand the possible uses of Monoï de Tahiti. But even if the Laboratoire de Cosmetologie is mass-producing oil, there are strict rules that maintain the traditional methods of production. Expensive and high quality equipment is used, and during the tour of the laboratory you have the opportunity to see the inside of the four huge soaking tanks—each with a holding capacity of 5000 liters—where the oil is kept for ten days as the typically Polynesian scents and ingredients do their wonders to perfume the oil. In order to be allowed to market the products under the name “Appellation d’origine (A.O),” (meaning that the monoï is locally made using traditional methods according to specific rules that outline the requirements for such branding) the Tiare flowers have to be picked as buds, and used no later than 24 hours after they have been picked. Only the white flower petals are used, because the green parts contain chlorophyll, which can provoke sun-allergies. Three or four days later, when the Monoï de Tahiti A.O oil has settled, it is poured into containers of 1000kg, ready to be shipped. With a couple of exceptions the laboratory doesn’t package the oil, but rather sells the oil in bulk.

A so-far unexploited raw material While Monoï de Tahiti is becoming increasingly famous thanks to the innovative spirits of its creators and because of the strict application of the guidelines that qualify a product as “Appellation d’origine,” a return to the basics is, paradoxically, opening up new horizons. In order to be convinced of this return to basics within

the monoï industry, nothing could be more appropriate than a visit to the Botanical Gardens of Motu Ovini (PK 51,2 in Papeari). The knowledgeable manager, Brenda Chin-Foo, shows us around the place, which unfortunately does not receive the attention it deserves because of a lack of marketing due to budgetary cuts. The gardens cover an area of 18 hectares and were created at the beginning 20th century by the American, Harrison Smith (1872-1947). In the midst of a tropical forest— close to a pen where you can visit two Galapagos turtles, both more than a hundred years old—, the “etablissement public” (a public office) has created a small medicinal plant conservatory. Out of the 2 000 listed plants in French Polynesia, more than a hundred have been identified as having been used in traditional Polynesian medicine, and notably in the preparation of monoï oil. We are told that the Tiare Tahiti used to be one of the most important plants in ancient Polynesian medicine. In modern times there is no doubt about the calming and antiseptic properties of the plant. The value of Polynesia’s medicinal plants is often neglected by the general public, and in order to create more awareness of this natural richness, the “Institut du Monoï (GIMT),”has teamed up with the International Herboretum Federation in a new project. The adventure of this new partnership officially begins during the 4th edition of the “Monoï Here” (a festival dedicated to monoï, November 16-19, 2011). The director of the festival, Eric Vaxelaire, is positive about these new developments, and sees it as a win-win situation because the raw materials available at the Botanical gardens represent at once a great source for the international cosmetic industry, as well as new opportunities for the primary sector of the fenua (Tahitian for “homeland”).

Plante du Jardin botanique - Motu Oviri / Plant in the Botanical Garden - Motu Oviri

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Rendez-vous

route du monoî

Game de soin du Spa de l’hôtel Radisson Plaza Resort Tahiti / Range of care at Hotel Radisson Plaza Resort’s spa in Tahiti

Son directeur, Eric Vaxelaire, croit beaucoup dans ce partenariat «gagnant-gagnant» sous la forme d’une convention passée avec le Jardin botanique, en ce sens où la matière première disponible représente à terme, d’une part, un formidable vivier pour l’industrie cosmétique internationale ; et d’autre part, de nouveaux débouchés pour le secteur primaire de la Polynésie française.

Détentes et bien être au spa De la théorie à la pratique, il n’y a qu’un pas qu’Alexandra Fourmont-Guellaen et son équipe, à la tête du Spa de l’hôtel Radisson Plaza (à Arue, Tahiti) se proposent de nous faire goûter. Ouvert en août 2004, cet espace de détente et de bienêtre, à la touche zen, dispose d’une superficie de 400 m2 pour répondre aux multiples attentes de sa clientèle, qu’elle soit majoritairement locale ou touristique. «Ce que l’on vend le plus, ce sont les massages dont le fameux Taurumi (technique polynésienne destinée à refaire le plein d’énergie)», précise la jeune chef d’entreprise. A cette fin, elle a développé toute une gamme complète de soins, allant des huiles hydratantes (7 parfums différents) aux gels douche et savonnettes, en passant par des produits amincissants et des eaux d’ambiance, tous à base de Monoï de Tahiti. Avec l’envie de prendre soin des gens, tout en s’inscrivant dans la culture polynésienne, Alexandra s’investit personnellement dans la création de ses produits.

photos © gregory boissy

Et celle-ci d’ajouter: « J’écoute les tendances, sans occulter mes goûts personnels bien sûr. Je fais les associations de parfums mais c’est un pharmacien qui s’occupe des formules ».Au total, elle commercialise six nouveaux produits par an dont l’huile « Miti » pour des soins de peau, reconnaissable par sa couleur du lagon, à base de poudre de perle noire. Contrairement aux idées reçues enfin, les Spa s’adressent à toutes les bourses et les hommes sont de plus en plus nombreux à les fréquenter (25% contre 75% de femmes) pour une durée moyenne comprise entre 50 minutes et 1h20. Un peu plus d’un an après l’ouverture de cette Route du Monoï, Eric Vaxelaire se félicite du succès rencontré par cette initiative, la première du genre combinant à la fois promotion touristique et valorisation d’un produit de Tahiti. Il est d’autant plus satisfait que les vingt-deux étapes du circuit sont toujours en place. Au bout de la deuxième année d’expérience, son vœu le plus cher serait que la Route du Monoï soit inscrite par les tour opérateurs comme étant l’une des trois activités favorites de nos visiteurs.

Stéphane Antonin POUR EN SAVOIR PLUS Site officiel de la Route du Monoï © www.monoiaddict.com


Relaxation and wellbeing at the Spa The Radisson Plaza Hotel in Arue opened in August of 2004. The 400m2 spa is a haven of calm and relaxation, decorated with a touch of zen. A variety of treatments are available here to suit the needs and desires of the clientele, whether they are local or international customers. We are exceptionally well received by the manager of the spa, Alexandra Fourmont-Guellaen, and her team, who make sure we have a “ taste” of everything on the menu. “Our best-selling service is the famous Taurumi massage (a Polynesian energizing massage technique),” the young manager tells us. Alexandra is driven by a motivation to take care of people and give them a feeling of wellbeing while at the same time representing and sharing Polynesian culture. She is personally invested in the creation of the products, and has developed an entire line of beauty products based on Monoï de Tahiti, complete with hydrating oils with seven different scents, shower gels and soaps as well as slimming products and home fragrances. “I follow the latest trends, without forgetting my own taste of course. I help to choose and create the blends of fragrances, and then a pharmacist takes care of the formulas.” Every year, she creates and puts six new products on the market, such a the sumptuous “Miti” oil, based on black pearl powder and distinct because of its unique colors of the Polynesian lagoon. Contrary to popular belief, a visit to the spa is available for pocketbooks of all sizes, and more and more men attend spas (25% men versus 75% women). A variety of services and treatments are available, most of which last somewhere between 50 and 80 minutes.

A little over a year after the opening of the Route du Monoï ®, Eric Vaxelaire is more than satisfied with the success of the project, which is a first of its kind in Tahiti, as it combines tourism, sightseeing and the promotion of a Tahitian product. He is happy to see that the twenty-two original stops of the tour are still going strong. At the end of the second year of the project, Vaxelaire’s biggest wish is that the Route de Monoï ® is adopted as one of the top three activities offered to tourists by the French Polynesian tour operators. Since the Monoï Road ® is already seeing such success, it shouldn’t be long before his wish comes true! FOR FURTHER INFORMATION: Official website for the Route du Monoï ®/Monoï® www.monoiaddict.com

Intérieur du spa du Radisson Plaza Resort / Inside the Radisson Plaza Resort’s spa

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© gregory boissy

Démonstration de fabrication de monoï traditionnel par Robert Peretia sur la plage de Papara / Demonstrating the fabrication of traditional monoi by Robert Peretia on the beach in Papara

モノイの道 -モノイオイルにまつわる自然と文化と美容術をたどる- モノイ・ド・タヒチは原産地呼称(AOC)認定のタヒチ産モノイオイル。この モノイだけにテーマを絞った初の観光コース「モノイの道」は、モノイオイル 作りの秘密を熟知する人たちとの出会いの旅へのご招待です。タヒチ島を周遊 しながら巡るモノイの道に設けられた22のスポットのうち、いくつかをご紹 介しましょう。 文 ステファン・アントナン モノイの道の最初のスポット、パフュマリ ー・ティキに、ようこそ!家族経営企業ティ キは、1942年に設立され、創業以来ここで作 られるモノイの品質の高さには定評がありま す。パペーテの表玄関に当たる理想的なロケ ーションにあるティキは、パペーテの中心か ら2.6km、つまりポリネシアの住所標示で PK2.6の山側、ファアア市にあります。港湾と 空港の両方のエリアに近いことを活かして、 十数カ国へモノイオイルを輸出しています。 ティキのモノイオイルは品質に優れ、輸出基 準を十分に満たしています。創業者のギュス ターヴ・ランジーは、現在マネージャーを任 されている息子のダニエルと訪問ツアーのガ イドを担当している娘のサンドラの2人の子供 に、モノイ作りの秘訣を伝授しました。 ティキでは、有名な「ティアレの花入りモノ イ・ティキ・タヒチ」ブランドの各種製品の 製造、容器入れ、包装作業を従業員15人がす べて手作業で行っています。「浸出工程後の オイルに乾燥させた花を加えるというコンセ プトを開発したのは私たちなのですよ」と責 任者が胸を張ります。オイルの中のティアレ

の花は、マーケティングと見た目が目的では ありますが、タヒチを代表するモノイにさら にエキゾチックな雰囲気を加えています。 モノイ・ティキには、現在10種類の香りの取 り揃えがありますが、ティアレの香りがいま だに一番有名で人気が高くなっています。創 業当時の第二次世界大戦中に、創業者のギュ スターヴ・ランジーが120ml入りのガラス の薬ビンをモノイオイルのために利用するこ とを考えつきました。今では軽くて壊れにく いプラスチックボトルが主流となっています が、ティキでは今も創業当時と変わらずガラ スの薬ビンを使用しています。 品質とサービスの保証となるISO2001の認 証を取得したおかげで、パフュマリー・ティ キは常に時代の波に乗ることになります。「 本来、モノイは単に日焼け用に使うためのも のではありません」とサンドラ・ランジーが 言っているように、モノイはマッサージやゴ マージュ、フェイスパック、入浴用エッセン シャルオイルなどとして、髪と肌のさまざま な手入れに効果を発揮するオイルです。ティ キを初めとするモノイ業者たちは、モノイの

伝統に立ち戻り、幅広いモノイの特質と可能 性をもっと強調してプロモーションしようと 意欲を燃やしています。このようなモノイの 伝統復帰トレンドは、ポリネシアに数多く ある高級ホテルにて特に顕著にあらわれてい ます。今日ではほとんどのホテルにスパがあ り、モノイのプロダクトを用いた施術を取り 入れています。ポリネシアの美しい風景に囲 まれて、やすらぎの時間を過ごしたいという お客様にはスパは欠かせない存在となってい ます。

昔ながらのモノイの作り方

タヒチ島西海岸、PK38(パパラ)の地点に着 くと、景色も雰囲気もがらりと変わります。 サーフィンスポットとして知られるタハルウ の海岸を目の前にしたこの場所では、ロバー ト・ペレティアが昔ながらの手法でのティア レ・タヒチのモノイ作りを見せてくれます。 彼は、モノイ作りにヤドカリを使うという、 今ではほとんど見ることができない方法を実 践しています。まず、ほんの少し芽が出た状


態のヤシの実の実核(油分が特に多い)を見 事な手際で削り、このおろしたてのココナツ に、前日につんだティアレの花のつぼみを混 ぜ込みます。そして、発酵を速めるためにヤ ドカリのお腹の部分を一緒に入れるのが、彼 の作り方の特徴です。 ここでは、企業の工業化した生産方法とはま るで違ったやり方でモノイ作りが行われま す。最先端の機器は何もなく、ウメテという 大きな木の器だけ。この中に全部の材料を入 れて手でよく混ぜ合わせ、その後は日光に当 て、すばらしいオイルができるのをお日様任 せで待ちます。次にフィルターで何回も濾過 して出来上がりです。パッケージについては あまり気にせず、ウイスキーなどのボトルを リサイクルして使っています。 ロバート・ペレティアは、母親からモノイ作 りを受け継ぎました。兵役のためにフランス 本土に行き、職業軍人の女性と結婚した頃 は、ポリネシア文化の宝のひとつであるモノ イ伝統製法の保護に貢献するために自ら乗り 出すことになろうとは思ってもみませんでし た。しかし、今ではリタイア生活をおくる5 3歳のペレティアは、何よりもモノイに対す る情熱から、観光客を週平均10人程受け入れ ています。ひとつ残念に思っているのは、子 供たちとモノイに関して交流する機会があま りないことだそうです。

有名ブランドのパートナー

さらに少し先のPK39.5まで行くと、南太平洋 化粧品研究所があります。オリヴィエ・トゥブ ル率いる家族経営企業の南太平洋化粧品研究所 は、原産地呼称モノイ・ド・タヒチを製造する ことで業界に確固とした地位を獲得してきまし たが、それだけにはとどまりません。何年もか けて少しずつ大手化粧品メーカーや有名スパに 販路を開き、今では主要パートナーになってい ます。モノイ輸出量の85%を占める同社の実 績は偶然によるものではなく、南仏プロヴァン スのオーバーニュで販売網開拓に励むオリヴィ エの兄のおかげでフランス本土にすばらしい販 売ネットワークを持っているのです。 同社の事業スケールの大きさを実感してもらう ため、ここではまず、世界中から集めた完成製 品サンプルがずらりと並ぶショーケースをひと 巡りするようご案内するのが定番です。数字は もっと雄弁で、「モノイを原料に使った商品が 世界に約1千万件あり、260のブランドで販売 されている」とのことです。 南太平洋化粧品研究所では、原材料を大手メー カーに供給するだけでなく、地元の企業向けや 自社用に製品の開発企画も行っています。改革 精神旺盛な同社では、コスメティック・アカデ ミーという調合研究機関を創設し、ここでケア 関連の新製品開発分野におけるポリネシアンた ちの才能が試されています。2008年からは、 コスメティック・アカデミーの功績で毎年新製 品が生み出されています。しかし、アカデミー の最終目的はあくまで、モノイ・ド・タヒチの 利用範囲をできる限り多様化すること。モノイ の生産量については6業者で300~350トンが

毎年確保されていますが、伝統にのっとった製 法を貫いています。 南太平洋化粧品研究所では、最新設備を用い、 厳格な製造過程に従ってモノイを生産していま す。4基ある容量5000リットルの浸出タンク の内部を覗いてみましょう。タンクの中では、 ティアレが放つポリネシアの香りと有効成分を 10日以上かけて貴重なオイルにゆっくりと浸 み込ませています。ティアレの花はつぼみの状 態で収穫し、収穫後24時間以内に使用するこ とが原産地呼称の仕様に定められており、これ が厳格に守られています。ティアレのつぼみの 緑色の部分は葉緑素を含むため、日光アレルギ ーを引起す可能性があることから、現在では白 い花びらの部分だけを使用しています。浸出過 程を経て3~4日後、不純物を取り除いて出来 上がったモノイ・ド・タヒチは1トン入りのコ ンテナに詰めて出荷されます。南太平洋化粧品 研究所では、わずかな例外を除き容器詰めは一 切行いません。

未開拓の宝物

モノイ・ド・タヒチは、その知名度という点 では、モノイ・ド・タヒチを考案した人たち の改革精神と原産地呼称獲得するに至った厳 格な製造プロセスに負うところが大きいので すが、今後モノイ・ド・タヒチの新たな展 望を切り開くのは、逆に「原点への回帰」で す。このことを理解するには、モツ・オヴィ ニ植物園(パペアリ、PK51.2)を訪れて、知 識が豊富な園の責任者ブレンダ・シンフォー の案内で見学するのが最良の方法です。それ にしても、緊縮予算のためにマーケティング が十分に行きわたらずに、この植物園が広く 認知されていないことはとても残念なことで す。 植物園は、20世紀初めにアメリカ人植物学者 ハリソン・スミス(1872~1947年)が18ヘ クタールの敷地に作り上げた熱帯林を中心に 構成されています。この園内で、ガラパゴス から来た100歳を超える2匹のカメがいる場所 に近い所に小さな薬用植物保存園が設けられ ています。フレンチポリネシアにある約2000 種類の植物のうち、伝統薬やモノイ作りに一 般に使われているものが100種類ほどあるこ とが確認されています。例えば、ティアレ・ タヒチは古代の薬に欠かせない植物のひとつ であり、鎮静効果と殺菌作用があることで知 られています。 タヒチモノイ同業者組合が設立したモノイ 研究所では、世に知られず埋もれた財宝の ようなモノイの薬効を、第4回モノイ・ヘレ (2011年11月16日~19日開催予定のモノ イ・フェスティバル)の期間中に立ち上げが 予定されている国際ハーブ園連盟のプロジェ クトとして世界に広くプロモーションするこ とを提案しています。このプロジェクトは、 モノイ研究所とモツ・オヴィニ植物園とが協 力して薬用植物栽培を行うというもので、モ ノイ研究所のエリック・ヴァクセレール所長 は、このプロジェクトが実現すれば、世界の 化粧品産業にとっては将来の優れた原材料供

給元を確保することになり、またフレンチポ リネシアの第一次産業にとっては新たな販路 開拓になるという双方に利益のあるプロジェ クトになることを確信しています。

スパでくつろぎとヒーリング

これまでのモノイの理論から実践に移るに は、ほんの一歩足を伸ばして、アルエ地区に あるホテル、ラディソン・プラザ・リゾー ト・タヒチへ。女性スパ・チーフ、アレクサ ンドラ・フルモン=ゲランとスタッフお勧め のメニューにトライしましょう。2004年8月 にオープンしたこのスパは、400㎡のスペー スに禅を取り入れたシンプルなインテリアと やすらぎの空間を作り上げ、旅行者や地元の お客様に様々なスパ・サービスを提供してい ます。スパ・チーフによれば、「ご要望が一 番多いのはマッサージで、特にポリネシア古 来のテクニックでエネルギーを回復するタウ ルミ・マッサージが人気です」とのこと。こ のために様々なボディケア製品のシリーズを 開発し、7種の香りをそろえた保湿オイルを 始め、スリミングコスメ、ルームフレグラン スからシャワージェル、石鹸まで、すべてモ ノイ・ド・タヒチを原料とした幅広い品揃え を用意しています。スパ・チーフのアレクサ ンドラは、ポリネシア文化の一環としてのボ ディケアをお客様に実践するだけでなく、ス パのケア製品開発に自ら力を注いでおり、「 トレンドをキャッチしながら、かつ自分自身 のフィーリングも無視しないようにしていま す。香りの組み合わせは私が行いますが、処 方は薬剤師の仕事です」と語っています。黒 真珠の粉をベースにしたスキンケア用オイル MITI(ミティ)を始め、彼女は年に6種類の 新製品を世に送り出しています。 スパは女性のためのもの、というイメージが 強いのですが、最近は、誰でも利用できる場 として男性客が少しずつ増えていて(女性客 75%に対し男性25%)、男性客のスパ・タイ ムは平均で50分から1時間20分だそうです。 モノイ研究所のエリック・ヴァクセレール所 長は、タヒチで初めて観光プロモーションと 特産品の振興を組み合わせた試みであるモノ イの道の開設から1年余りを振り返って、その 成功に大いに満足しています。モノイの道の コースに含まれる22の全スポットが1年後も すべてきちんと体制が整っていることに、よ りいっそう満足しています。ヴァクセレール 所長のいちばんの望みは、「モノイの道」が2 周年を迎える頃には、ポリネシアを訪れる旅 行者のアクティビティリストのトップ3のひ とつにランクされることです。「モノイへの 道」がこのように成功をおさめているところ を見ると、ヴァクセレール所長の夢がかなう 日はそう遠くないことでしょう! さらに詳しい情報は、モノイの道のオフィシ ャルサイト www.monoiaddict.com をご覧ください

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Changements d’itinéraires... / Changes to the Itinerary… Découvrez les nouveautés touristiques afin de parfaire votre itinéraire de voyage dans nos îles. / Discover the latest tourist attractions in order to perfect your itinerary for your island vacation in French Polynesia.

Ouverture du Maitai Lapita Village à Huahine Situé à proximité d’un des plus anciens sites archéologiques de l’île de Huahine dans l’archipel des Iles Sous-le-Vent, le tout dernier né des hôtels de la chaîne Maitai a ouvert le 1er août dernier. L’accent a été mis sur l’originalité et la créativité architecturale du site dans un strict respect environnemental. Cet hôtel de charme 3 étoiles, construit autour d’un lac naturel, royaume des nénuphars et des lys sauvages, est également bordé d’une magnifique plage de sable blanc. Il compte 32 bungalows très spacieux, dont l’architecture rappelle les anciennes pirogues océaniennes. Le terme “Lapita” fait d’ailleurs référence au peuple de navigateurs qui, il y a plus de 3 000 ans, a quitté l’Asie du Sud-Est pour atteindre successivement la Micronésie, la Mélanésie, puis la Polynésie, à bord de grandes pirogues doubles..

©DR

Maitai Lapita Village Opening in Huahine Located near one of the most ancient archaeological sites on the island of Huahine in the Leeward Islands Archipelago, the newest hotel of the Maitai chain just opened on August 1st. Emphasis was placed on originality and architectural creativity of the site within a strict respect for the environment. This charming 3-star hotel, built around a natural lake, which is a realm for water lilies and other wild water flowers, is also bordered by a beautiful white sand beach. It has 32 spacious bungalows whose architecture reminds you of ancient pacific ocean canoes. The term «Lapita» also makes reference to a people of navigators, who over 3,000 years ago, left South-East Asia to reach successively Micronesia, Melanesia and Polynesia, aboard large double-hull canoes.

©DR

Dans l’écrin des Tuamotu, perles, étoiles et espace au Manihi Pearl Beach Resort Idéalement implanté sur un des motu (îlot corallien) de l’atoll de Manihi, le Pearl Beach Resort est un hôtel à dimension humaine proposant une plongée dans les paysages et la vie de cet archipel unique que sont les Tuamotu. Après la symphonie de bleu en journée, les visiteurs sont maintenant conviés à une observation du ciel étoilé, une voûte céleste de toute beauté loin de la «pollution» des lumières des villes ! Une sortie hebdomadaire pour découvrir toutes les merveilles du ciel austral et voir les étoiles sous un nouveau jour ! De retour sur terre, détente absolue au programme avec le spa et son étonnant massage, «Monoï Poe», prodigué avec des colliers de perles de culture de Tahiti dont l’atoll est un haut lieu. Une sensation unique ! Et comme cet hôtel n’est pas à court de nouveautés, vous y découvrirez aussi les nouveaux bungalows «plage suite» encore plus spacieux et confortables et parfaits pour les familles. Assurément tout pour rendre inoubliable le séjour à Manihi !

In the Tuamotu’s jewelry case: pearls, stars and space at the Manihi Pearl Beach Resort Ideally located on a motu (coral islet) on the atoll of Manihi, the Pearl Beach Resort is a human dimension hotel offering an immersion into the scenery and life of this unique archipelago, which is the Tuamotu. After the symphony in blue during the day, visitors are later invited to observe the starry sky, a perfectly beautiful celestial vault, far away from the «pollution» of lights in the cities! A weekly outing to discover the wonders of the southern sky and see the stars under a new light! Back to earth, relaxation program in the spa with its amazing massage, the «Monoi Poe,» given with strings of pearls of Tahiti, of which this atoll is the main center. A unique sensation! And since this hotel is not short on new things, you will also discover new «beach suite» bungalows, which are still more spacious and more comfortable and perfect for families. Surely everything to make your stay in Manihi an unforgettable experience!.


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Changements d’itinéraires... / Changes to the Itinerary…

Halte gourmande au Manava Suite Resort Tahiti Ceux qui apprécient la gastronomie ne manqueront pas de rendre visite au restaurant le Vaitohi de l’hôtel Manava Suite Resort Tahiti, sur la côte Ouest de l’île de Tahiti. Cette adresse a été sélectionnée et distinguée par le guide gastronomique Le Bottin Gourmand qui lui a accordée 3 étoiles ! Là, dans un cadre élégant, et grâce au talentueux chef de cuisine Bertrand Janson, vous apprécierez des spécialités aux saveurs polynésiennes telle l’assiette de poissons de Tahiti fumés maison, chantilly à l’aneth et gelée de citron vert... Mais cette table n’est pas le seul atout de cet hôtel, ouvert récemment, et situé en bordure de lagon, proche du centre ville de Papeete. Prenez le temps aussi de profiter de son pool bar permettant d’assister aux spectaculaires couchers de soleil sur l’île sœur de Moorea. Le tout dans une ambiance musicale «Lounge» lors des soirées «Sunset Vibrations» .

©DR

Award du meilleur hôtel 2011 : InterContinental Bora Bora Resort & Thalasso Spa,

©DR

Gourmet Stop at the Manava Suite Resort in Tahiti If you appreciate fine dining, be sure to visit Vaitohi Restaurant within the Manava Suite Resort Tahiti, on the East Coast of the island of Tahiti. This restaurant was selected and distinguished by the “Bottin Gourmand” Restaurant Guide, which gave it 3 stars! There, in an elegant décor, and thanks to the talented chef Bertrand Janson, you will enjoy specialties with Polynesian flavor such as a dish of housesmoked Tahitian Fishes, served with Chantilly cream with dill, and lime jelly. But this table is not the only good thing about this recently opened hotel located along the lagoon, close to downtown Papeete. Take time also to enjoy its pool bar to admire spectacular sunsets over the sister island of Moorea. all in a «Lounge» style musical ambiance when they are having «Sunset Vibrations» evenings..

Le magazine américain de voyages Travel + Leisure a fait paraître son classement des meilleurs hôtels du monde pour l’année 2011. Parmi les 52 hôtels auxquels a été attribué l’Award, figure l’InterContinental Bora Bora Resort & Thalasso Spa. Situé dans le cadre somptueux du motu (îlot corallien) Piti Aau, cet établissement est le premier à avoir utilisé le système de climatisation à l’eau de mer appelé SWAC pour la totalité de ses besoins et à préserver ainsi son environnement naturel.

Best Hotel 2011 Award: InterContinental Bora Bora Resort & Thalasso Spa, The American travel magazine “Travel + Leisure” released its ranking of the best hotels in the world for 2011. Among the 52 hotels, which received the Award, was the InterContinental Bora Bora Resort & Thalasso Spa. Located in the magnificent setting of the motu (coral islet) Piti Aau, this is the first hotel to use an air conditioning system using seawater called SWAC for all of its needs and thereby to preserve its natural environment.


Agenda

Sport

Artisanat

Danse

Crafts

Dance

MAHANA PAE Special

“Mahana Pae i Papeete” is a bi-monthly event organized both for the visitors and the locals. All the cultural, tourism, artistic, economic and institutional actors are invited to meet and share with the public activities on various themes, through exhibitions, films, demonstrations, tasting, dance shows etc, Rendezvous during the day around the booths in the Papeete Central Market, the Tourism Office, Bougainville Park and the sailboat dock and at night at Vai’ete Square. 14 octobre : Ha’uti no tahito, Les Jeux traditionnels October 14: Ha’uti no tahito, Traditional Games 28 octobre : Va’a, Pirogue polynésienne October 28: Va’a, Polynesian Canoe 25 novembre : Mataari’i i ni’a, Festivités des Pléiades November 25: Mataari’i i ni’a, Pleiades Festivities 16 décembre : Ahima‘a grand four polynésien December 16: Ahima’a Large Polynesian Oven

Event

Du 20 octobre au 18 novembre

Spécial MAHANA PAE

October 20 to November 18

Papeete, Tautira, Apataki, Fakarava et Matisse en 1930

©Henri Matisse

« Mahana Pae i Papeete » est un évènement bimensuel organisé pour les visiteurs et la population. L’ensemble des acteurs culturels, touristiques, artistiques, économiques et institutionnels sont invités à se rencontrer et à partager avec le public des animations sur des thèmes variés, à travers expositions, projections, démonstrations, dégustations, spectacles de danse, etc. Rendez-vous en journée sur les stands du marché de Papeete, de l’office du tourisme, du parc Bougainville et au quai des voiliers ainsi qu’en soirée sur la place Vai’ete.

Evènement

Le Musée de Tahiti des Îles accueille l’exposition « Papeete, Tautira, Apataki, Fakarava et Matisse en 1930 ». Ce projet organisé dans le cadre de « 2011, Année des Outre-mer français» met en lumière le séjour de ce grand peintre en Polynésie. Conçue comme un véritable voyage intérieur, l’exposition dévoilera des œuvres originales de Matisse, des reproductions de ses peintures, des photographies, ainsi que des correspondances de l’artiste. Autant de visions qui permettront d’établir les influences entre un artiste occidental et un pays d’Outre-mer, témoignant de la trace de cette échappée polynésienne durable, profonde et féconde chez Matisse.

Papeete, Tautira, Apataki, Fakarava and Matisse in 1930: The Museum of Tahiti and her Islands hosts the exhibition «Papeete, Tautira, Apataki, Fakarava and Matisse in 1930», a project organized as part of «2011, Year of the French Overseas Territories» highlighting the visit of this great painter in Polynesia. Designed as a true inner journey, the exhibition will unveil original works by Matisse, reproductions of his paintings, photographs, and correspondence of the artist. Many visions that will establish the influences between a Western artist and an Overseas Territory, reflecting the path of this durable, deep and productive Polynesian escape with Matisse. Ile de Tahiti - Musée de Tahiti et des Îles (689) 54 84 35 - www.museetahiti.pf

Du 28 octobre au 13 novembre

October 28 to November 13

Salon des Australes Exposition vente d’artisanat en provenance de l’archipel des Australes, dont la grande spécialité réside dans l’art du tressage. En pandanus ou en bambou, pour tous les jours ou pour les occasions spéciales, vous trouverez votre bonheur au milieu d’un éventail original de paniers, sacs, chapeaux etc.

Austral Islands Exhibition Exhibition and sale of arts and crafts from the Austral Archipelago, whose main specialty is the art of weaving. Whether made from Pandanus or bamboo, for everyday or for special occasions, you find your happiness in the midst of an original range of baskets, bags, hats, etc. Ile de Tahiti - Hall de l’Assemblée Service de l’Artisanat Traditionnel (689) 545 400

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AGENDA

Sport

DATEBOOK

Artisanat

Crafts

Danse Dance

Evènement Event

Du 12 au 27 novembre November 12 to 27

©Steeve Dickinson

Salon des Marquises

Du 9 au 11 novembre November 9 to 11

Hawaiki Nui Va’a - 20eme édition Désormais célèbre dans le monde entier, l’Hawaiki Nui Va’a, a été créée voilà 20 ans. Quatre îles à relier, 3 étapes, 129 km de course, environ 80 équipes, un millier de rameurs : la compétition attire chaque année les meilleurs équipages polynésiens et internationaux ainsi que de très nombreux spectateurs, accompagnants du début à la fin cette course spectaculaire. Environnement paradisiaque et ambiance festive au rendez-vous !

Hawaiki Nui Va’a – 20th Edition: Now famous worldwide, the Hawaiki Nui Va’a, a yearly canoe race in the Leeward Islands was started 20 years ago. Connecting four islands, in three stages, a 129 km race, with about 80 teams, a thousand canoe racers, this competition attracts the best Polynesian and international crews as well as many spectators accompanying this spectacular race from the start to finish. A paradise like setting and a festive atmosphere are waiting for you! Îles Sous-le-Vent (Huahine, Taha’a, Raiatea et Bora Bora) Comité organisateur de l’Hawaiki Nui Va’a – (689) 450 544

Du 16 au 19 novembre November 16 to 19

la Semaine du monoï, « Monoï Here »

Fondé en 1992 par les producteurs de Monoï de Tahiti, l’Institut du Monoï a impulsé en 2007 la Semaine du monoï, « Monoï Here », que l’on pourrait traduire par « Monoï chéri ». L’expression en dit long sur l’attachement des Polynésiens à ce produit culte de Tahiti et des îles. Rendez-vous désormais incontournable à Tahiti, il réunit tous les amoureux du monoï autour des « mamas » venues des différents archipels, des universitaires et des laboratoires. L’évènement crée ainsi un espace inédit de (re)découvertes et d’échanges: l’occasion de retrouver des recettes traditionnelles, de découvrir les plantes de la pharmacopée mā’ohi, ou s’offrir de véritables moments de plaisir et d’émotions sensuelles et sensorielles. Cette année le thème retenu est, «cheveux de rêve».

The “Week of Monoi”, “Monoï Here”:

Created in 1992 by the Tahiti Monoï producers, the Monoï Institute has in 2007 promoted the Week of Monoï, « Monoï Here,» which could be translated as «Monoi darling». These words tell a lot about the Polynesians’ commitment to this emblematic product of Tahiti and her Islands. Now an unavoidable appointment in Tahiti, it brings together all monoï lovers around the «mamas» who come from the different islands, the scholars and the laboratories. This event creates a new place of (re) discovery and exchanges: an opportunity to find traditional recipes, to discover the plants of the mā’ohi pharmacopoeia, or afford real moments of pleasure and of sensory and sensual emotions. This year’s theme is “The Hair of Your Dreams.

Ile de Tahiti - Papeete (689) 544 544 - www.maisondelaculture.pf / (689) 43 18 49 - www.monoiaddict.com

Comme chaque année à l’approche des fêtes de fin d’année, le Salon des Marquises est l’occasion d’admirer des œuvres issues d’une sélection rigoureuse des meilleurs produits des îles marquisiennes, démontrant toute l’habileté de ces artisans à créer de magnifiques parures, sculptures et autres magnifiques objets d’artisanat d’art en bois, en pierre, en os, en graines ou en tapa.

Marquesan Fair: Like every year before the yearend holidays, the Marquesan Fair is the opportunity to admire works from a careful selection of the best products from the Marquesas Islands, showing all the skills of these craftsmen to create beautiful jewelry, sculptures and other magnificent items made out of wood, stone, bone, seeds or tapa.

Ile de Tahiti - Pirae - Salle Aora’i Tinihau DB Tahiti - (689) 53 37 00

Du 20 au 25 novembre November 20 to 25

Festivités des Pléiades – « Matari’i i Ni’a »

En Polynésie, le lever de la constellation des Pléiades, Matari’i i Ni’a, dans le ciel nocturne marque le début de la saison d’abondance, chaude et humide. Ce retour des Pléiades apparaît généralement autour du 20 novembre, événement qui est célébré tous les ans et durant une semaine. De nombreuses manifestations sont prévues pour honorer les produits de la terre, de la mer et les traditions. Quelques dates : samedi 12 nov., à 9h, fare hape (vallée de Papenoo) : lever des unu / dimanche 20 nov., à partir de 9h, journée culturelle (ateliers, démonstrations, etc.) à l’embouchure de la Papenoo et cérémonie traditionnelle / vendredi 25 nov. : sports et jeux traditionnels dans les jardins de Paofa’i.

The Pleiades Festivities – “Matari’i i Ni’a”: In Polynesia, the rise of the Pleiades, Matari’i i Ni’a, in the night sky marks the start of the hot and humid season of plenty. The return of the Pleiades is usually around November 20, an event that is celebrated every year for a whole week. Many events are planned to honor the products of the land, of the sea and the traditions. Some dates: Saturday, November 12, at 9 am Fare Hape (Papenoo Valley): raising the unu / Sunday, November 20, from 9am, cultural day (workshops, demonstrations, etc.). At the estuary of the Papenoo river and traditional ceremony / Friday, November 25: traditional sports and games in the Paofa’i gardens. Ile de Tahiti Association Haururu – (689) 42 87 27 / (689) 79.83.83


ActivitĂŠs / Activities

Bonnes Adresses

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AGENDA

DATEBOOK

Sport

Artisanat

Crafts

Danse Dance

Evènement Event

Du 29 novembre au 3 décembre

November 29 to December 3

Concours de danse traditionnelle « Hura tapairu ». Créé en 2004, le Hura Tapairu a peu à peu fait ses preuves et attire aujourd’hui des groupes et écoles prestigieux et créatifs. Destiné à accueillir de petites formations de danse, ce jeune concours de danse traditionnelle a pour objectif la créativité ! Ses principes et la qualité de son jury en ont fait un rendez-vous important de la danse traditionnelle, qui va jusqu’à attirer les groupes des îles parmi ses concurrents. Retrouvez cette année, parmi les inscrits, des groupes reconnus tel Hitireva, Hei Tahiti, Tahiti Ora, Toa Reva… Reste à découvrir qui va créer la surprise cette année.

© gregory boissy

Traditional Dance Contest “Hura Tapairu”: Created in 2004, Hura Tapairu grew little by little and is now attracting prestigious and creative groups and schools. Designed to accommodate small groups, this new traditional dance competition encourages creativity! Its principles and the quality of its jury have made of it an important meeting place of traditional dancing, whose competition also attracts groups from remote islands. Find this year among the accomplished competing groups such as Hitireva, Hei Tahiti, Tahiti Ora Toa Reva, etc. We’ll see who will steal the show this year. Ile de Tahiti - Papeete - Grand Théâtre de la Maison de la Culture Maison de la Culture – (689) 544 544 - www.maisondelaculture.pf

Du 14 au 18 décembre December 14 to 18

IronMana Bora Bora Liquid Festival

Ironmana Bora Bora Liquid Festival: For over 11 years, this has been an opportunity each year to bring together in mid-December in Bora Bora, some of the world’s best athletes in the disciplines of nautical sports such as swimming, va’a (the Polynesian canoe with one outrigger), surfing or kayak and stand up paddle. On the sidelines of the competitions, Polynesian entertainment and festivities are offered. Ile de Bora Bora - Iles de la Société www.kainaluxt.com - (689) 70 71 14

©Timmckenna.com

Depuis maintenant plus de 11 ans, il est l’occasion de réunir, chaque année à la mi-décembre à Bora Bora, quelques-uns des meilleurs athlètes du monde dans des disciplines de glisse comme la natation, le va’a (la pirogue polynésienne à un balancier), le surf-ski ou kayak de mer et le stand up paddle. En marge des compétitions, des animations et festivités polynésiennes sont proposées.

Du 15 au 18 décembre December 15 to 18

Festival des Arts Marquisiens « Matavaa O Te Henua Enana » Depuis 1987, tous les 4 ans, l’archipel marquisien a rendez-vous avec son festival, magnifique occasion pour les Marquisiens de vivre leur culture ensemble et au présent. Des délégations des six îles habitées mais aussi d’autres îles du Pacifique se retrouveront cette année à Nuku Hiva, pour faire résonner au rythme des pahu (tambours) géants les sites ancestraux. Tous les arts seront à l’honneur dans leur forme traditionnelle comme dans leur créativité : danse, musique, chant, sculpture, tatouage, gastronomie, etc. Ce festival d’une rare authenticité mobilise tous les Marquisiens pendant des mois et le résultat est à la hauteur des efforts.

©XAVIER LANCRY - tahiti tourisme

Festival of Marquesan Arts – “Matavaa O Te Henua Enana”: Since 1987, every 4 years, the Marquesan Archipelago has a rendez-vous with this Festival, a great opportunity to live their culture altogether and present. Delegations from the six inhabited islands as well as other Pacific islands will come this year to Nuku Hiva, to the beat of giant pahu (drums) and in ancestral sites. All the arts will be featured in their traditional form as in their creativity: dancing, music, singing, sculpture, tattoos, food, etc. This festival of rare authenticity involves all the people of the Marquesas for months and the result is worthy of the effort. archipel des Marquises - Nuku Hiva Comité organisateur Matavaa – (689) 92 07 14


Resort & Activities

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Autres / Others


Resorts & Restaurants

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Monde World

Lyon © Perret / Alpaca / Andia.fr


France

Place des Terreaux avec, au centre, la statue de Bartoldi / Place des Terreaux, with, in the center, the Bartoldi s’ statue

Lyon

Histoire et art de vivre !

Au cœur de la France, à quelques heures seulement de Paris, Lyon est une ville des plus attachantes, marquée par 2 000 ans d’histoire. Un passé qui a laissé des empreintes successives dans le paysage de cette cité dont une partie est désormais inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco. Capitale de la vaste région Rhône-Alpes, elle est aussi une ville réputée pour son art de vivre bien à la française, où la gastronomie fait quasiment figure de religion. Texte / text stephanie pioud

Visiter Lyon, c’est découvrir l’Histoire à livre ouvert. Au cours des siècles, la ville a su préserver les vestiges d’un passé riche et tumultueux, vieux de 2 000 ans. Ses sites exceptionnels ont d’ailleurs valu à la ville d’être inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco, en 1998. La visite de Lyon commence forcément par la colline de Fourvière, depuis laquelle on bénéficie d’un panorama à couper le souffle sur la ville et son agglomération, avec en toile de fond la chaîne des Alpes. La colline de Fourvière fut d’ailleurs le premier site occupé par les Romains dès le 1er siècle avant J-C. De nombreux vestiges comme le théâtre, l’odéon et

le temple de Cybèle témoignent de la puissance de la cité à l’époque galloromaine. Mais cette colline accueille également la basilique de Fourvière, qui fut fondée au 19e siècle. Sa visite est incontournable. En descendant le jardin du Rosaire, on rejoint le Vieux-Lyon, le quartier médiéval de la ville qui est l’un des plus vastes ensembles Renaissance d’Europe. Les hôtels particuliers aux tonalités florentines comme celui des Gadagne ou la Maison des Avocats témoignent de la richesse architecturale de cette époque. Le quartier est également réputé pour ses «traboules», de petits passages couverts qui permettent de passer en toute discrétion d’un immeuble à un autre.


History and art of living In the heart of France, a few hours away from Paris, Lyon is a most endearing city, marked by 2000 years of history. A past that has left successive marks in the city’s scenery, part of which has now been made part of UNESCO’s World Heritage. Capital city of the vast “Rhone-Alpes” region, it is also a city renowned for its art of French style living well, where cuisine is almost a religion.

© Soudan E. / Alpaca / Andia.fr

To visit Lyon is like discovering History through an open book. Over the centuries, the city has preserved the remains of its rich and tumultuous history that goes back 2000 years ago. Its sites have also earned the city to become part of UNESCO’s World Heritage in 1998. The tour begins in Lyon’s mandatory Fourvière Hill, from which you discover a breathtaking panorama of the city and its suburbs, this with the Alps mountains as a backdrop. Fourvière Hill was also the first site occupied by the Romans in the 1st century BC. Many vestiges such as the theater, the Odeon, and the Temple of Cybele demonstrate the power of the city during the GalloRoman period. But this hill is also home to the Basilica of Fourvière, which was built in the 19th century. Its visit is a must. Down the garden of the Rosary, you reach the Old Lyon, the city’s medieval quarter, which is one of the largest Renaissance-style area in Europe. The mansions with Florentine overtones such as the Gadagne House and the House of Lawyers, testify to the rich architecture of that era. The area is also renowned for its “traboules”, small covered walkways that let you move discretely from one building to another.

The weavers (silk workers) workshops are witnesses to a prosperous period. On the other side of the Rhone river, is the economic and financial heart of the city, through the business district of La Part-Dieu, which also hosts the largest shopping center in Europe.

A Unique Heritage In Old Lyon, a number of religious buildings are worth a visit, such as the St. John Cathedral or St. Paul and St. George churches. Nearby, the medieval houses and cobbled streets are the charm of this tourist area, located on the banks of the Saone river. We cross the river, through over water gateways, to reach the Peninsula, the commercial heart of Lyon. This strip of land, all in length, is located between the Rhone and Saone rivers, two rivers emblematic of the city. The Peninsula will delight shoppers who stroll along the wide Haussmannstyle wide avenues, the most popular is the Rue de la République. The Peninsula also has remarkable religious buildings such as the Church of St. Nizier or the Ainay Basilica, but also buildings with sophisticated architecture such as the town hall, the Celestine Theater or the Center for Fine Arts. The walk ends on another hill, the “Croix Rousse”. It is on its steep slopes that many of the city’s silk workers took residence in the 19th century.

«Maison du crible» dans le quartier du Vieux Lyon «Maison du crible» in the Renaissance Old Lyon district

© Zylberyng / Andia.fr

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France

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Fontaine des Jacobins pendant la Fête des Lumières le 8 décembre / «Fontaine des Jacobins» during The Festival of Lights, held on the 8th December

© Plisson G. / Andia.fr

Un patrimoine exceptionnel Dans le Vieux-Lyon, plusieurs édifices religieux méritent une visite comme la cathédrale Saint-Jean ou les églises Saint-Paul et Saint-Georges. Aux alentours, les maisons médiévales et les rues pavées font tout le charme de ce quartier touristique, situé sur les bords de Saône. On traverse d’ailleurs cette rivière grâce à des passerelles pour rejoindre la Presqu’île, le cœur commerçant de Lyon. Cette langue de terre tout en longueur est située entre le Rhône et la Saône, deux cours d’eau emblématiques de la ville. La Presqu’île ravira les amateurs de shopping qui déambuleront le long des larges artères au style haussmannien, dont la plus fréquentée est la Rue de la République. La Presqu’île compte également de remarquables édifices religieux comme l’église Saint-Nizier ou la basilique d’Ainay, mais aussi des bâtiments à l’architecture étudiée comme l’Hôtel de Ville, le théâtre des Célestins ou le Palais des Beaux arts. La balade se termine sur une autre colline, celle de la Croix-Rousse. C’est sur ses pentes abruptes que les nombreuses soieries de la ville ont élu domicile au 19e siècle. Les ateliers des canuts (ouvriers en soie) sont le témoin d’une période prospère. De l’autre côté du Rhône, bat le cœur économique et financier de la ville, à travers le quartier d’affaires de la Part-Dieu, qui accueille également le plus grand centre commercial d’Europe.

Une offre culturelle dense Lyon n’a pas à rougir face à Paris. Son offre culturelle est également riche et variée. Pour comprendre l’histoire de la ville, les visites du musée gallo-romain de Fourvière et du musée Gadagne sont une bonne entrée en matière.

Ce dernier sera également apprécié des enfants car il renferme une collection de 2000 marionnettes ! Cela sera aussi l’occasion pour les visiteurs de découvrir Guignol, la célèbre marionnette lyonnaise, qui fut créée ici en 1800 pour critiquer le pouvoir en place. Peu de gens le savent mais Lyon est également le berceau du cinéma, puisque ce sont deux Lyonnais, les frères Lumière, qui l’ont inventé en 1895. Installé dans leur villa familiale, le Musée Lumière retrace le parcours de leurs inventions. Réputée pour être une ville discrète, Lyon attire pourtant tous les regards chaque 8 décembre, lors de la Fête des Lumières. Cette manifestation attire des milliers de visiteurs venus du monde entier. Pendant quatre jours, la ville s’illumine à travers des scénographies lumineuses, et le soir du 8 décembre, les Lyonnais allument des petits lampions sur leur fenêtre. Une tradition qui remonte à 1852, époque où il s’agissait d’une fête religieuse dédiée à la Vierge-Marie.

Une destination gourmande Lyon est fière de son titre de capitale de la gastronomie française. Il faut reconnaître qu’avec plus de 1 500 restaurants, il est facile de céder à la gourmandise. La réputation de Lyon pour la bonne chère vient surtout de ses «bouchons», des petits bistrots de quartier à l’ambiance conviviale qui servent une cuisine familiale et des spécialités lyonnaises, comme les quenelles de brochet, le tablier de sapeur ou le gâteau de foie de volaille. Une cuisine riche en sauce où les charcuteries et les abats occupent une place de choix. Mais Lyon compte également de nombreuses brasseries où l’ont sert une cuisine traditionnelle, des restaurants branchés ainsi que de grandes tables gastronomiques.


A Diversified Cultural Scene Lyon has nothing to be ashamed of, when compared to Paris. Its cultural life is rich and varied. To understand the history of the city, visits to the Gallo-Roman Museum and the Museum of Fourvière Gadagne are a good start. The latter will also be popular with children because it contains a collection of 2000 puppets! This is also an opportunity for visitors to discover Guignol, the famous puppet of Lyon, which was created in 1800 to criticize the people who were then in power. Few people know this, but Lyon is also the birthplace of cinema, as both the Lumiere brothers, who invented it in 1895 are from Lyon. Installed in their family house, the museum retraces the highlight of their inventions. Known as a quiet city, Lyon however catches everybody’s eyes, each year on December 8 with its Festival of Lights. This event attracts thousands of visitors from around the world. During four days, the city lights up with light-illustrated displays and in the night of December 8, many lanterns are lit on the city’s windows. The tradition dates back to 1852, when it was a religious festival dedicated to the Virgin Mary.

A Gourmet Destination

A Preserved Nature Despite a rather dense urbanization, Lyon has been able to develop many green areas for the pleasure of its inhabitants but also of the tourists. Fifteen parks and gardens with various features are scattered throughout the city. The biggest and busiest is the “Parc de la Tête d’Or”. With its 105 hectares, it is considered one of the city’s “green lungs”. Access is via seven different entries, and proposed activities are numerous: pedal boat on the 16ha lake, mini-golf, karting, tours of the botanical garden;s greenhouses, the rose garden etc. But the main attraction is the zoo and «African Savannah» where a rich and varied fauna coexists within a forest area. Other parks offer the possibility of a stroll while enjoying remarkable sightseeing. This is the case of the Parc des Hauteurs on Fourvière Hill. From a wooden suspended walkway, you have a view over the Saône, the Croix-Rousse and the Monts d’Or. Finally, you can finish the day with a bike ride along the banks of the Rhone, on landscaped pedestrian and bicycle paths. To do this, simply rent a vélo’v (Bike self-service) to cover the 5 km of shoreline that connect the park of Gerland to the Golden Head park. Playgrounds for children, sports grounds and gardens dot the route. Along the docks, barges converted into restaurants and bars can provide a well-deserved break, while enjoying the view over the Rhone.

© Zylberyng / Andia.fr

Lyon is proud of its title of French capital of gastronomy. We must acknowledge that with over 1,500 restaurants, it is easy to surrender to “gourmandise”. Lyon’s reputation for good food comes mostly from his «bouchons», small neighborhood bistros with a friendly atmosphere serving home cooking and Lyonnaise specialties, such as pike dumplings, deck of sapper or chicken liver cake. A cuisine rich in sauces, where cold cuts occupy a prominent place. But Lyon also has many brasseries, which serve traditional cuisine, trendy restaurants and famous dining places. A dozen Michelin Guide-starred chefs compete in their talent to offer subtle and refined cooking. Walking around Lyon is also a feast to the eyes

and taste buds if you take time to stop in front of the windows of small-scale caterers. The ideal is to make a short stop at the Halles de Lyon, a covered market with the best products available in the region: Bresse chicken, sausages, cheeses, chocolates, wines from Beaujolais and the Rhone Valley, etc. The beautiful open-air market along the Saint-Antoine docks is also an opportunity to discover the fruit and vegetables of the region. We took the opportunity to go for a beautiful walk along the Saône river, with the backdrop of the Old Lyon and the Fourvière Basilica.

Rue du Bœuf, quartier du Vieux Lyon, au pied de la colline de Fourvière / Rue du Bœuf, in the Renaissance Old Lyon district, at the foot of the Fourvière hill

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Le bistrot de Lyon, rue Mercière / «Le bistrot de Lyon», Mercière Street

Une dizaine de chefs étoilés au Guide Michelin rivalisent de talent pour proposer une cuisine subtile et raffinée. Se balader dans Lyon est également un régal pour les yeux et les papilles si l’on prend le temps de s’arrêter devant les vitrines des artisans-traiteurs. L’idéal est de faire une petite halte aux Halles de Lyon, un marché couvert où sont proposés les meilleurs produits de la région : poulet de Bresse, saucissons, fromages, chocolats, vins du Beaujolais et de la vallée du Rhône... Le très joli marché en plein air des quais Saint-Antoine est également l’occasion de découvrir les producteurs de fruits et légumes de la région. On en profite pour faire une belle balade le long de la Saône, avec en toile de fond le Vieux-Lyon, et la basilique de Fourvière.

© Deschamps / Alpaca / Andia.fr

terminer la journée par une balade à vélo sur les quais du Rhône, aménagés en pistes cyclables et piétonnes. Pour cela, il suffit de louer un «vélo’v» (vélo en libre-service) pour parcourir les 5 km de berges qui relient le parc de Gerland à celui de la Tête d’Or. Aires de jeux pour enfants, terrains de sports et jardins ponctuent le parcours. Le long des quais, des péniches reconverties en bar-restaurant permettent de faire une pause bien méritée, tout en savourant la vue sur le Rhône.

Une nature préservée

© Campagne T. / Alpaca / Andia.fr

Malgré une urbanisation assez dense, Lyon a su aménager de nombreux espaces verts pour le plus grand bonheur des habitants, mais aussi des touristes. Une quinzaine de parcs et jardins aux charmes différents sont dispersés à travers la ville. Le plus grand, et le plus fréquenté reste le Parc de la Tête d’Or. Avec ses 105 hectares, il est considéré comme le poumon vert de la ville. L’accès se fait par sept entrées différentes, et les activités proposées sont nombreuses : pédalo sur le lac de 16 ha, mini-golf, kart, visites des serres du jardin botanique, de la roseraie... Mais l’attraction principale reste le parc zoologique et sa «savane africaine» où une faune riche et variée cohabite dans un cadre arboré. D’autres parcs offrent la possibilité d’une balade tout en profitant de points de vue remarquables. C’est le cas du Parc des Hauteurs situé sur la colline de Fourvière. Depuis une passerelle suspendue en bois, on a un panorama sur la Saône, la Croix-Rousse et les Monts d’Or. Enfin, on peut Café des fédérations, un «bouchon» lyonnais typique Café des Fédération, wich is a «bouchon», a typical small Lyon restaurant


Lyon, troisième ville de France

Lyon, the Third Largest City in France

Située dans le quart Sud-Est de la France, Lyon est la troisième ville de «l’Hexagone» avec plus de 480 000 habitants. Composée de deux collines, elle est traversée par le fleuve Rhône et son affluent, la Saône, deux imposants cours d’eau qui ont façonné son identité. La position géographique de Lyon est enviée car la ville est proche à fois des Alpes et de la Méditerranée, qui est à trois heures de route. Mais c’est surtout son passé qui rend cette ville si particulière. Fondée par les Romains au 1er siècle avant J-C, la ville qui s’appelait alors Lugdunum fut pendant trois siècles la capitale des Gaules. A la Renaissance, Lyon prospère grâce à ses foires qui attirent les commerçants de toute l’Europe. Puis au 18e siècle, elle devient un haut lieu de la fabrication de la soie, et acquiert une renommée internationale. Au 19e, la ville rentre dans l’ère industrielle, et adopte un urbanisme de style haussmannien, avec de larges avenues bordées de maisons bourgeoises. Aujourd’hui, Lyon continue sa mutation, à travers la réalisation de nouveaux quartiers aux constructions contemporaines comme celui du Confluent.

Located in the southeast region of France, Lyon, with over 480,000 inhabitants, is the third largest city of the «Hexagon». It consists of two hills and is crossed by the Rhone and the Saone, two large rivers that have shaped its identity. The geographical position of Lyon has been envied because the city is close to both the Alps and the Mediterranean, which is three hours away. But above all, it is its past that makes this city so special. Founded by the Romans in the 1st century BC, the city then called Lugdunum was for three centuries the capital of Gaul. During the Renaissance, Lyon thrived on its fairs that attract traders from all over Europe. Then in the 18th century, it became a center of silk production, and acquired an international reputation. In the 19th century, the city entered the industrial age, and adopted an urban Haussmannstyle, with wide avenues lined with mansions. Today, Lyon continues its transformation, through the development of new neighborhoods with modern buildings such as the Confluence.

Une vue du quartier Saint Georges longé par la Saône. Un quartier classé au patrimoine Mondial de l’Unesco. A view of the Saint Georges district bordered by the Saône River. This district is classified as World Heritage by UNESCO.

© Deschamps / Alpaca / Andia.fr

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Agenda Du 26 novembre au 31 décembre November 26 to December 31

Marchés de Noel de Strasbourg

31 décembre December 31

6 et 7 octobre October 6 and 7

Carmina Burana

L’inoubliable Carmina Burana du compositeur Carl Orff a figuré dans des dizaines de musiques de film. Le premier et dernier passage «O Fortuna» est le plus connu d’entre tous. Il n’y a rien de plus intense que d’entendre ce chef d’œuvre interprété par un orchestre symphonique.

Carmina Burana : The unforgettable Carmina Burana of composer Carl Orff was featured in dozen of movies musical scores. The first and last part, “O Fortuna”, is the best known of all. Nothing is more intense than listening to this masterpiece interpreted by a symphonic orchestra. Nouvelle-Zélande, Auckland, Town Hall www.the-edge.co.nz

Festival de musique électro « EarthTonz NYE »

Etes-vous prêt à passer le réveillon du Nouvel An dans l’un des endroits les plus prisé de la planète, Queenstown, en compagnie des DJ’s electro les plus chauds ? Rendez-vous lors de ce tout nouveau festival de musique, qui va résonner dans toutes les Alpes du Sud pendant plus de 15 heures de live music avec, entre autres : Tommy Lee (Motley Crue) & DJ Aero, the legendary Crystal Method, the Freestylers, DJ Muggs (Cypress Hill), Ana Sia, Heatbox and NZ’s own Minuit…

Festival of “Electro” music “EarthTonz NYE : Are you ready to spend New Year’s Eve in one of the most popular places in the world, Queenstown, along with the hottest electro DJs? See you at this brand new music festival, which will resonate throughout the Southern Alps for more than 15 hours of live music with, among others: Tommy Lee (Motley Crue) & DJ Aero, the legendary Crystal Method, the Freestylers, DJ Muggs (Cypress Hill), Ana Sia, and NZ’s Own Midnight... Nouvelle-Zélande, Queenstown, Gibbston Valley Station www.earthtonz.com

Du 13 septembre au 11 novembre September 13 to November 11

Photoquai : 3ème biennale des images du monde

La biennale des images du monde PHOTOQUAI se déroule pour sa 3ème édition sur -les quais de Seine longeant le musée du quai Branly et se prolonge pour la première fois dans le jardin du musée où 46 photographes de 29 pays exposent près de 400 photographies. Salué pour sa qualité, son originalité, son ambition et sa pertinence, Photoquai poursuit en 2011 sa mission d’origine : faire découvrir des artistes dont l’œuvre est inédite en Europe, susciter des échanges et des croisements de regards sur le monde.

Photoquai: 3rd Biennale of Images Du Monde: The PHOTOQUAI Images du Monde Biennale takes place for its 3rd edition on the banks of the Seine river along the Quai Branly Museum and extends for the first time in the museum garden, where 46 photographers from 29 countries exhibit nearly 400 photographs. Hailed for its quality, originality, ambition and its relevance in 2011 Photoquai continues its original mission: to discover artists whose work is unique in Europe, promote exchanges and exchanges of views on the world. France, Paris, Musée du Quai Branly www.quaibranly.fr

Strasbourg, c’est la capitale de Noël ! À l’approche de cette époque pleine de promesses, la ville se pare de ses plus beaux atours. Le chemin de lumière guide le visiteur à travers la ville où s’égrènent différents marchés de Noël : celui des Bredle, le royaume des vignerons de la Couronne d’or, les marchés des artisans, le marché des saveurs alsaciennes, du terroir et de l’artisanat… Tout pour vivre la magie de Noël les yeux grands ouverts !

Strasbourg’s Christmas Market: Strasbourg is the capital of Christmas! As we approach this time full of promises, the city puts on its best clothes. The light path guides the visitor through the city’s various Christmas markets: the one of Bredl, the kingdom of wine from the Golden Crown, the arts and crafts market, the market for flavors of Alsace, the land and the artisans, etc. All of this to experience the magic of Christmas with your eyes wide-open! France, Strasbourg www.strasbourg.eu

Du 15 octobre au 16 janvier

October 15 to January 16

Exposition : « Les dessins de Richard Serra, rétrospective »

Les sculptures monumentales de Serra ont fait de lui une figure clé de l’art contemporain. Mais son travail de dessin, moins connu, est tout aussi important. Cette rétrospective inédite des dessins de Serra est une chance unique de pouvoir apprécier un angle nouveau de cet artiste majeur. L’exposition retrace l’évolution des idées et des méthodes de Serra depuis les années 1970, montrant le lien vital entre les processus de sculpture et de dessin dans l’art de Serra.

Exhibition: “The Drawings of Richard Serra, a Retrospective”: Serra’s monumental sculptures have made him a key figure in contemporary art. But his lesser work with drawings is equally important. This new retrospective of Serra’s drawings is a unique opportunity to enjoy a new angle of this major artist. The exhibition traces the evolution of Serra’s ideas and methods in the 1970s, showing the vital link between the processes of drawing and sculpture in the art of Serra. Etats-Unis, Californie, San Francisco, MOMA www.sfmoma.org


Sport

Exposition

Exhibition

Spectacle

Performance

Evènement Event

Le 12 octobre October 12

Ikegami Honmonji O-Eshiki, grande cérémonie bouddhiste

Jusqu’en décembre Until December 2011

Exposition « 1001 inventions »

Découvrez les étonnantes découvertes scientifiques faites par des femmes et des hommes de l’âge d’or de la civilisation musulmane (du 7ème au 17ème siècle) grâce à cette exposition interactive que les plus jeunes apprécieront, en explorant de façon ludique les principes scientifiques de base que l’on prend aujourd’hui pour acquis dans des domaines tels que l’optique, le temps, l’hydraulique, la navigation, l’architecture et les mathématiques. Venez découvrir comment les chercheurs de cette région, de cultures et de confessions différentes, ont permis de faire évoluer la connaissance du monde. Passionnant !

“1001 Inventions” Exhibition:

Discover the amazing scientific discoveries made by women and men of the golden age of Islam’s civilization (7th to 17th century) through this interactive exhibit that the younger guests will appreciate, while playfully exploring the basic scientific principles that we take for granted today in areas such as optics, time, hydraulics, navigation, architecture and mathematics. Come and discover how the scientists of these regions of different cultures and faiths, have helped to advance the knowledge of the world. Exciting!

Etats-Unis, Californie, Los Angeles, California Science Center www.californiasciencecenter.org

Jusqu’au 13 novembre Until November 13

Primavera 2011

Les 26, 27 et 29 octobre

October 26, 27 and 29

Janet Jackson en concert

Janet Jackson amène sa tournée mondiale Number Ones, Up Close and Personal en Australie pour 3 soirées de grand spectacle à Melbourne ! L’icône de la musique pop interprétera ses meilleurs tubes lors de ces concerts que l’artiste veut uniques à chaque date.

Janet

Jackson

in

Concert:

Janet Jackson brings her world tour “Number Ones, Up Close and Personal” to Australia for three evenings of great entertainment in Melbourne! The pop icon will perform her greatest hits at these concerts that the artist wants unique on each date. Australia, Melbourne, The Arts Center www.sydneyoperahouse.com

Chaque année très attendue, l’exposition Primavera célèbre ses 20 ans. Pour l’occasion, elle sera entièrement présentée en dehors des murs du Museum of Contemporary Art (MCA), dans différents sites autour du quartier historique des Rock’s de Sydney (juste derrière le musée). Primavera mettra en lumière le travail de jeunes artistes australiens autour d’une gamme variée d’œuvres : dessin, sculpture, photographie, installation et vidéo, présentées dans des lieux aussi inattendus et surprenants que la démarche des artistes sélectionnés. Une exposition fraîche et innovante.

Primavera 2011 Exhibition: Very awaited each year, the Primavera Exhibition celebrates its 20 years. For the occasion, it will be entirely presented outside the walls of the Museum of Contemporary Art (MCA) in different sites around the historic quarter of Sydney’s Rock (just behind the museum). Primavera will highlight the work of young Australian artists with a variety of works: drawings, sculptures, photography, installation and video, presented in places as unexpected and surprising as the approach of the selected artists. A fresh and innovative exhibition. Australia, Sydney, Museum of Contemporary Art Information: www.mca.com.au

Il y a plus de 700 ans, Nichiren Shonin, Grand Maître bouddhiste, rendait l’âme au temple Ikegami Honmon à l’âge de 61 ans. Depuis, des centaines de milliers de fidèles lui rendent hommage avec, le 12 octobre au soir, un défilé aux lanternes au son des tambours et des flûtes. Départ depuis la gare de Ikegami.

Ikegami Honmonji O-Eshiki, a Great Buddhist Ceremony: Over 700 years ago, Nichiren Shonin, the Buddhist Grand Master, passed away at Ikegami Honmon temple at the age of 61. Since then, hundreds of thousands of followers pay tribute to him with, On the evening of October 12, a lantern procession to the sound of drums and flutes. Departure from Ikegami Station. Japon, Tokyo, Temple Ikegami Honmon www.tourisme-japon.fr

Du 25 octobre au 4 décembre

October 25 to December 4

Exposition : « Honen and Shinran, les trésors associés aux Grands Maitres du bouddhisme Kamakura ».

Honen est connu comme le père du bouddhisme Kamakura. Au coeur des tumultes de la période Heian (12ème siècle), il a répandu la croyance que le salut ne pouvait être atteint qu’en récitant des prières à Bouddha. Shinran, qui a appris de Honen, a développé des pratiques et une philosophie qui reflètent la société du début de la période Kamakura. 2011 marque l’année commémorative des 800 ans de Honen et le mémorial du 750e anniversaire de Shinran. Pour la première fois, une exposition présente les deux figures de proue du bouddhisme Kamakura et raconte leur vie à travers des trésors associés.

Exhibition: “Honen and Shinran, the Treasures Associated with the Grand Master of Kamakura Buddhism”: Honen is known as the father of Kamakura Buddhism. During the troubled period of the Heian (12th century), he spread the belief that salvation could be achieved by reciting prayers to Buddha. Shinran, who learned of Honen, developed a philosophy and practices that reflect the society from the beginning of the Kamakura period. 2011 marks the anniversary year of the 800-year memorial of Honen and Shinran’s 750th anniversary. For the first time, an exhibition shows the two leading figures of Kamakura Buddhism and tells about their lives through the treasures associated with them. Japan, Tokyo, National Museum of Tokyo www.tnm.jp

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Nature

perle de culture de tahiti


Air Tahiti Nui

Ac t u al i tĂŠ s Re laxa ti o n P rat iqu e


Actualités

Fenua Student : des conditions privilégiées sur nos vols pour les Polynésiens étudiant hors de Tahiti Air Tahiti Nui, la compagnie internationale de la Polynésie française, vient de lancer son nouveau programme de fidélité dédié aux étudiants de Polynésie française effectuant leur cursus en France métropolitaine, aux USA, en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Canada et au Japon. Avec «Fenua Student», ceux-ci bénéficient de nombreux avantages pour faciliter leurs déplacements ainsi que ceux de leurs parents lorsqu’ils leur rendent visite ou les aident à s’installer à l’extérieur du pays. Ce nouveau programme est accessible à tous les étudiants âgés de 16 à 30 ans - détenteurs ou non d’un «passeport mobilité» - voyageant sur nos vols et inscrits à notre programme de fidélité Club Tiare dont il constitue un complément. Parmi les avantages réservés aux membres de Fenua Student : 8 000 miles de bonus d’accueil lors de l’affiliation, des réductions sur les tarifs des vols en direction du lieu d’étude, un bagage supplémentaire pour chaque voyage et des facilités de paiement du billet. Pour les deux parents ou les proches désignés (deux au maximum) rendant visite à l’étudiant bénéficiaire, il est également proposé des réductions sur les tarifs des vols et un bagage supplémentaire. Par cette action, Air Tahiti Nui marque son soutien aux étudiants polynésiens, ces futurs diplômés qui seront amenés à jouer un rôle majeur dans le développement du Pays. Un territoire dont ils sont, dès à présent, des ambassadeurs dans les pays qui les accueillent pour leur formation. Air Tahiti Nui invite les étudiants et futurs étudiants réalisant leurs études à l’extérieur de la Polynésie française à se renseigner en se rendant sur son site internet www.airtahitinui.pf ou à son agence de Papeete.

© concept

Fenua Student: Special deals for Polynesian students traveling abroad. French Polynesia’s international flight company, Air Tahiti Nui, just started a new fidelity program for French Polynesian students traveling to France, USA, New Zealand, Australia, Canada or Japan to study. With the “Fenua Student” they can benefit from a number of special deals that are being offered to facilitate travel for students, as well as for their parents should they wish to visit their children abroad or want to travel with them to help them with the move. This new program is available for all students between the ages of 16 and 30, whether they are holders of a mobility passport or not, traveling on Air Tahiti Nui flights, and are already members of the Club Tiare fidelity program, of which this new program is an extension. Among the advantages offered for members of the Fenua Student Program are: 8 000 bonus miles as a welcome gift for signing up, special deals of airfare going to a study location, an extra baggage allowance of one bag for each flight, and special arrangements to facilitate payment of the ticket. Reduced prices on airfare and an extra baggage allowance are also available for parents (or other close persons, maximum two people) traveling to visit the student. As students spend time abroad they are “ambassadors” of French Polynesia, and when they return with their degree in hand, they will play a crucial role in the future development of our country. This new program aims to show Air Tahiti Nui’s support of French Polynesian students who have chosen to study abroad. Our company invites students and future students who are, or are planning to, study abroad to visit www.airtahitinui.pf or Air Tahiti Nui’s office in Papeete for further information about the Fenua Student Program.


© gout et terroirs de pf

Didier ANIES © DR

La gastronomie à l’honneur sur nos vols pour la Semaine du Goût

Gastronomy on board our flights during “Taste Week”

Chaque année à la mi-octobre, la Semaine du Goût met à l’honneur la gastronomie et le «bien manger». Manifestation d’envergure nationale, cette opération est relayée, ici, par l’association Goût et Terroirs en Polynésie. Elle regroupe des professionnels et des enseignants des métiers de Bouche dont les objectifs sont la valorisation de ces métiers, l’éducation au goût et à l’équilibre alimentaire auprès des adultes et du public scolaire et la valorisation des produits de Tahiti dans la gastronomie et l’alimentation. A l’invitation de cette association, Didier Anies, Meilleur Ouvrier de France Cuisine et chef des cuisines du Grand Hôtel de Saint Jean Cap Ferrat se rend en Polynésie française. L’occasion pour ce chef reconnu de participer à l’élaboration des repas servis à bord de nos vols au départ de Papeete du 10 au 16 octobre. Des adaptations de nos menus seront donc proposées à nos passagers durant cette semaine. Mais la Semaine du Goût, manifestation dont Air Tahiti Nui est partenaire, sera aussi marquée par de nombreuses autres actions en Polynésie française : leçons et ateliers du goût dans les écoles, collèges et lycées, concours de menus équilibrés avec des produits du Fenua etc. Sous l’égide de Didier Anies, un grand concours de cuisine sera aussi proposé au grand public ainsi qu’aux jeunes élèves en Bac Professionnel Cuisine.

Each year in October, gastronomy and good eating is celebrated with “Taste Week” all over France, and beyond. In French Polynesia the association called Goût et Terroirs en Polynésie organizes various events to mark “Taste Week.” Professionals and teachers in the catering trade gather to promote their profession, to advocate the use of local Tahitian products and encourage the use of such products in gastronomy and nutrition, and to teach adults, as well as students in public schools, about taste and the importance of nutritional balance. Goût et Terroirs en Polynésie has invited Didier Anies— “Meilleur Ouvrier de France Cuisine,” (Best Chief in France) who currently works as a chef for the Grand Hotel de Saint Jean Cap Ferrat—, and he will be coming to French Polynesia for the occasion. Air Tahiti Nui is a partner of the celebrations of “Taste Week,” and therefore during the week from October 10-16 all passengers aboard Air Tahiti Nui flights from Papeete will have special menus with gastronomical treats prepared by the famous chef! A number of other events are on the program in French Polynesia, such as taste and culinary lessons for all ages in various public schools, and a cooking contest for balanced nutrition using local products from the Fenua (Tahitian for “homeland). Didier Anies will be in charge of a big cooking contest open to the general public, as well as to young culinary students working toward a Bac Professionel Cuisine.

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ACTUALITES

Billabong Pro Tahiti 2011: Legendary Surfing

Kelly Slater © ASP/ Robertson

Billabong Pro Tahiti 2011: dans la légende du surf Du 22 au 29 août dernier sur le «spot» de Teahupo’o à Tahiti, ce sont, une nouvelle fois, quelques-unes des plus belles pages du surf qui ont été écrites lors de la Billabong Pro Tahiti, événement dont Air Tahiti Nui est le partenaire principal. Cette onzième édition, exceptionnelle par la qualité du spectacle proposé, a été marquée par la victoire de Kelly Slater. A 39 ans, le surfeur américain remporte pour la quatrième fois cette épreuve reine du circuit professionnel mondial de surf (ASP Tour). Déjà dix fois champion du monde, «King Slater» est, du coup, placé en bonne position pour décrocher un onzième titre, une performance et une longévité, tout simplement uniques dans le sport moderne, toutes disciplines confondues. Michel Bourez, surfeur tahitien classé dans les 15 premiers mondiaux et «ambassadeur» de notre compagnie, a, également, réalisé un très bon parcours se hissant au cinquième tour. Il s’est, finalement incliné à la suite d’un duel épique contre le français Jérémy Flores. Que pouvait-il faire, sachant que Flores a obtenu un 20/20 soit la note la plus élevée ? Dans toute l’histoire de cette discipline, deux surfeurs seulement ont réalisé un tel exploit !

En ouverture de l’évènement principal, la Air Tahiti Nui Von Zipper-Trial a vu la victoire du surfeur brésilien Ricardo Dos Santos. Finaliste également de l’épreuve, le Tahitien Heiarii Williams a obtenu une «Wild Card» qui lui a permis de participer à la Billabong Pro Tahiti aux côtés des meilleurs mondiaux de la discipline. Mais cette extraordinaire édition a été également marquée par l’arrivée sur les côtes de la presqu’île de Tahiti d’une très puissante houle générant des vagues de 10 à 12 m. Pour raison de sécurité, les organisateurs ont dû alors suspendre la compétition et laisser le champ libre aux adeptes du «Tow in», discipline dans laquelle le surfeur s’élance en se faisant tracter par un jet-ski, seul moyen pour se confronter à des vagues d’une telle hauteur. Les images plus que spectaculaires de cette «Tow in session» vont faire le tour du monde contribuant à renforcer la notoriété de Tahiti. Très haut niveau sportif, grands spectacles et émotions ont formé le cocktail parfait de cette Billabong Pro Tahiti 2011, événement qui renforce encore son aura et que notre compagnie est fière de soutenir.

Adding to the already legendary history of the Billabong Pro Tahiti, this year’s contest at the surfspot of Teahupo’o in Tahiti—which was held August 22-29, 2011—blew away all expectations. Air Tahiti Nui was a main partner to the event, which put on an unbelievable show of radical waves and incredible surfing. 39 year-old Kelly Slater from the United States, won the event. It is the fourth time that Slater takes home the victory of this leg of the ASP-World Tour of Surfing. Already 10-times world champion, Kelly Slater’s victory at Teahupo’o places him in the lead of the tour, setting him up for a potential eleventh world title! So-called “King Slater’s” performance and longevity is a unique “phenomenon” in modern sports, as no one has ever won so many world titles in any single sport discipline. Tahitian surfer Michel Bourez, who is ranked among the top 15 surfers in the world, and who is an ambassador for Air Tahiti Nui, had a great run and made it through to the fifth round where he was beaten in an epic duel against French surfer Jeremy Flores. There wasn’t much Bourez could do faced with Flores’ incredible score of 20 out of 20 possible! A perfect score has only been given twice before in the entire history of competitive surfing! Brazilian Ricardo Dos Santos won the qualifying event —the Air Tahiti Nui Von Zipper Trials—in the final against Tahitian surfer Heiarii Williams. Both won wildcards to the main event, giving them the opportunity to surf alongside the world’s very best surfers. This eleventh edition of the Billabong Pro Tahiti was extraordinary because a huge ocean swell arrived at the shores of Tahiti’s “Presqu’île” creating massive waves 10-12 meters high. For security reasons, the contest had to be put on hold because the waves were too big and powerful. The decision to put the contest on hold opened up the doors for the “tow-in” surfers, who took full advantage of the exceptional waves, towing into the waves using a jet-ski, which is the only way to be able to catch such huge waves. The pictures from this spectacular tow-in session received attention worldwide, adding to Tahiti’s fame. Air Tahiti Nui is proud to be a part of, and sponsor, the Billabong Pro Tahiti, which this year saw a perfect blend of impressive athletic level, incredible waves and performances, and strong emotions, making for an unforgettable event.


Toute l’âme des Marquises : Huitième festival des Arts Depuis plus de trente ans, les Marquises sont le théâtre d’un important renouveau culturel se concrétisant par la redécouverte et la mise en valeur de la langue marquisienne et de pratiques telles les danses, les chants et le tatouage. L’archipel qui compte une douzaine d’îles et plus de 8 600 habitants condense aussi un riche patrimoine archéologique et environnemental de mieux en mieux valorisé. Un événement symbolise et récapitule cette «renaissance» identitaire : le festival des Arts des Îles Marquises. Régulièrement depuis 1987, il propose des manifestations artistiques et des rencontres pour mettre en valeur la culture et l’art de vivre marquisiens. La huitième édition se tiendra du 15 au 17 décembre prochain sur l’île de Nuku Hiva et aura pour thème : Te A’itua, ce qui signifie, «les apprentis», «les héritiers». Plus de 680 danseurs, musiciens, chanteurs et artisans issus des Marquises mais aussi d’autres îles polynésiennes telles Hawai’i et Rapa Nui (l’Île de Pâques) convergeront donc vers Nuku Hiva pour trois jours de spectacles et de festivités. Comme à l’accoutumée pour le festival, les événements se tiendront sur des sites archéologiques restaurés : Kamuihei, Temehea, Koueva etc. ajoutant au charme de l’événement. Ce festival devenu l’un des plus importants du Pacifique Sud sera une conclusion marquante de l’année 2011, proclamée par les autorités française « année des outre-mer français ». Ce qui a donné lieu à de nombreuses manifestations dans les différents territoires en question.

The Soulful Marquesas Islands: The 8th edition of the Polynesian Arts festival For more than thirty years now, the Marquesas Islands have been the stage for an important cultural revival. Ancient Marquesan traditions and arts, such as the Marquesan language, traditional dancing, chanting and the art of tattooing have in a sense “come back from the dead.” With more than a dozen islands and over 8 600 inhabitants, the archipelago is home to vast archeological sites and a stunning and well-preserved natural environment. Since 1987, the “Marquesan Islands Arts Festival” celebrates the history, culture and Marquesan way of life in a festival dedicated to the revival of the Marquesan identity. The 8th edition of the festival will be held December 15-17, 2011 on the island of Nuku Hiva, with the theme Te A’itua, Marquesan for “the apprentices,” or “the heirs.” More than 680 dancers, musicians, singers and artisans from the Marquesas Islands and other Polynesian islands, such as Hawai’i and Rapa Nui (Easter Island) will gather in Nuku Hiva to take part in four days of festivities and celebration. Following the tradition of the festival, and a touch that makes it all the more charming and special, the festival is held on restored archeological sites, such as Kamuihei, Temehea, Koueva and more. This festival has grown to become one of the biggest in the South Pacific, and this year’s edition is particularly important since 2011 is “the year of French territories overseas” (as declared by the French government). A number of celebratory events are on the program in the various French territories overseas.

© gregory boissy


RELAXATION EN VOL

ASTUCES DE VOYAGE

TRAVEL BETTER

Air Tahiti Nui se soucie de votre bien-être pendant le voyage. Comme nos vols sont «long courrier», vous restez assis et inactif pendant de longues périodes. Le décalage horaire et la perturbation des cycles de sommeil peuvent causer des désagréments. Afin d’améliorer votre confort et pour que le vol se déroule dans les meilleures conditions, voici quelques recommandations :

Air Tahiti Nui cares about your comfort and well-being during your flight. As all of our flights are long distance, you may be seated and inactive for long periods of time. Additionally, the crossing of time zones and the disruption to normal sleeping patterns could involve a potential discomfort. To stay healthy during the flight and improve your comfort level we recommend the following :

NOURRITURE ET BOISSONS

EATING AND DRINKING

› Buvez au minimum un litre d’eau, voire deux, pendant le vol. › Buvez fréquemment des jus de fruits. › Évitez de boire du café, du thé ou de l’alcool, ou du moins buvez avec modération, car ces boissons augmentent la déshydratation. › Utilisez une crème hydratante, afin d’éviter les effets de dessèchement dus à la haute altitude. › Retirez vos verres de contacts et portez des lunettes, afin d’éviter l’irritation des yeux. › Mangez sans excès, afin d’éviter une indigestion.

› Drink at least one to two litres of water during your flight. › Drink juices frequently during the flight. › Avoid drinking coffee, tea and alcohol. If you do so, drink in moderation. These beverages increase the body’s dehydratation. › Use a skin moisturizer to reduce drying effects of high altitude. › Remove contact lenses and wear glasses to avoid eye irritation. › Avoid over-eating as it may cause indigestion.

EXERCICES Nous vous encourageons à faire les exercices indiqués sur la page ci-contre. Ils sont conçus pour relaxer certains groupes de muscles. Il est conseillé de faire ces exercices pendant 5 minutes toutes les heures. Vous pouvez également marcher dans l’allée et éviter de garder les jambes croisées trop longtemps. IMPORTANT : si ces exercices devaient vous causer le moindre inconfort, nous vous prions de ne pas les faire. Vous pouvez également réaliser ces exercices en vous aidant du film diffusé sur Tiare TV. Ravanui, Miss Tahiti 2001, est votre guide.

À LA DESCENTE Lors de la descente, vos oreilles et vos sinus peuvent vous incommoder. Voici quelques suggestions pour vous aider à équilibrer la pression entre oreille interne et gorge : bâillez ou avalez fréquemment, pincez vos narines, puis soufflez franchement en gardant la bouche fermée. Si vous voyagez avec un jeune enfant, donnez lui sa tétine pendant la descente. Si vous ne vous sentez pas bien pendant le voyage, prévenez l’un des membres de l’équipage.

Air Tahiti Nui vous souhaite un agréable voyage.

EXERCISES We encourage you to do the following exercises. These exercises are designed to stretch certain muscle groups. We recommend you to do these exercises for four to five minutes every hour. You should occasionally walk down the aisle and try to avoid crossing your legs for long periods of time. IMPORTANT : If these exercises cause you any discomfort, please do not do them. The film played on Tiare TV can help you doing these exercices. Ravanui, Miss Tahiti 2001, is your guide.

ON DESCENT On descent ears and sinuses may cause discomfort. Here are a few suggestions : Yawn or swallow frequently. Pinch your nostrils together and blow firmly into your cheeks with your mouth closed. If you are travelling with an infant feed or give your baby a pacifier during descent. These above actions help reduce the pressure between your middle ear chamber and your throat. If you feel unwell during the flight, alert one of our cabin crew.

Have a pleasant flight. Air Tahiti Nui


MOUVEMENT DES CHEVILLES ANKLE CIRCLES

FOOT PUMPS

POMPES

FLEXION DU GENOU

ROTATION D’ÉPAULE

MOUVEMENT DES BRAS

Levez les pieds du sol, dessinez un cercle avec vos orteils, et tournez simultanément un pied dans le sens des aiguilles d’une montre et l’autre en sens contraire. Inversez le sens. Pour chaque mouvement, comptez 15 secondes. Répétez l’exercice à volonté.

Commencez avec les talons à plat sur le sol, puis pointez vos pieds aussi haut que vous pourrez, avant de reposer vos pieds à plat sur le sol. Levez ensuite les talons en gardant les orteils au sol. Répétez le cycle pendant 30 secondes.

Levez une jambe avec le genou plié, tout en contractant le muscle de la cuisse. Reposez, puis passez à l’autre jambe. Répétez 20 fois le mouvement pour chaque jambe.

D’un léger mouvement circulaire, voûtez les épaules vers l’avant, puis vers le haut, puis vers l’arrière et enfin vers le bas.

Commencez avec les bras à 90 degrés : les coudes vers le bas et les paumes de mains vers le haut. Levez une main jusqu’à votre poitrine, puis descendez-la tout en changeant de main. Faites cet exercice pendant 30 secondes.

Lift feet off the floor, draw acircle with toes, simultaneously moving one foot clock wise and the other foot counter clock wise. Reverse circles. Do each direction for 15 seconds. Repeatif desired.

GENOU VERS LA POITRINE KNEE TO CHEST

Penchez-vous légèrement et entourez votre genou de vos mains en le ramenant vers votre poitrine. Gardez la pose pendant 15 secondes. Puis, tout en gardant les mains autour du genou, ramenez le doucement vers le bas. Changez de jambe. Répétez cet exercice 10 fois. Respirez normalement. Bend forward slightly. Clasphands around the left knee and hug it to your chest. Hold stretch for 15 seconds. Keep hands around knee, slowly let it down. Alternate legs. Repeat 10 times. Breathe normally.

Start with both heels on the floor and point feet upwards as high as you can. Then put both feet flat onthe floor. Then lift heels high, keeping the balls of your feet on the floor. Continue cycle in 30 second intervals.

KNEE LIFTS

Lift leg with knee bent while contracting your thigh muscle. Alternate legs. Repeat 20 to 30 times for each leg.

SHOULDER ROLL

Hunch shoulders forward then shift in an upward direction then downward using a gentle, circular motion.

Start with arms held at a 90 degree angle : elbows down, hands out in front. Raise handsup to chest and back down, alternating hands. Repeat this exercise in 30 second intervals.

ÉTIREMENT DE L’ÉPAULE

FLEXION AVANT

ÉTIREMENT AU-DESSUS

FORWARD FLEX

DE LA TÊTE OVERHEAD

Penchez-vous vers l’avant en rentrant le ventre, tout en gardant les pieds au sol. Descendez doucement vos mains le long des jambes jusqu’à vos chevilles. Tenez pendant 15 secondes puis rasseyez-vous lentement. Respirez doucement pendant cet exercice.

Levez les mains bien audessus de la tête. Avec une main, attrapez le poignet de l’autre main et tirez doucement d’un côté. Tenez pendant 15 secondes, puis répétez l’exercice avec l’autre main.

Placez votre main droite sur votre épaule gauche, puis la main gauche derrière le coude droit. Poussez doucement le coude vers l’épaule. Tenez pendant 15 secondes. Répétez l’exercice en changeant de bras.

Raise both hands straight up overyour head. With one hand, grasp the wrist of the opposite hand and gently pull to one side. Hold stretch for 15 seconds. Repeat onthe other side.

Reach right hand over left shoulder. Place left hand behind right elbow and gently press elbow toward shoulder. Hold stretch for 15 seconds. Repeat on the otherside.

Flex with both feet on the floor and stomach held in, slowly bend forward and walk your hands down the front of legs toward your ankles. Hold the stretch for 15 seconds and slowly sit back. Breathe softly whilst doing this exercise.

ARM CURL

SHOULDERS

MOUVEMENT DU COU NECK ROLL

Décontractez vos épaules. Penchez la tête de manière à placer une oreille sur votre épaule, puis tournez doucement la tête vers l’autre côté. Gardez chaque position pendant 5 secondes. Répétez l’exercice 5 fois. Ne contractez pas les épaules. With shoulders relaxed. Drop earto shoulder and gently roll neck forward to the other side. Holding each position about five seconds. Repeat 5 times. Keep shoulder relaxed.

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Partenariats et bureaux

Pour joindre air tahiti nui To reach air tahiti nui

TAHITI Rue Paul Gauguin BP 1673 - 98713 Papeete Tahiti Tel : (689) 46 03 03 Fax : (689) 46 02 22 E-mail : info@airtahitinui.pf Web site : www.airtahitinui.com ÉTATS-UNIS USA > LOS ANGELES 1990 E. Grand Avenue Suite 300 El Segundo, CA 90245 USA Tel : (877) 824 4846 (toll free) Fax : (310) 640 3683 > NEW YORK

Réservations

Tel : (877) 824 4846 FRANCE EUROPE 28, Bld St-Germain, 75005 PARIS Tel : (33) 1 56 81 13 30 / (33) 1 56 81 13 35 Fax : (33) 1 56 81 13 39 E-mail : info@airtahitinui.fr Web site : www.airtahitinui.fr

Réservations

Tél : (33) 08 25 02 42 02

AccorDS DE CODESHARES CODESHARES AGREEMENTS

Air Tahiti Nui consolide son réseau grâce aux partages de codes entendus avec ses partenaires : Air Tahiti Nui strengthens its network according to the codeshares with its partners :

AccorDS INTERLINES INTERLINE AGREEMENTS

Dans le cadre de l’implantation et du développement d’Air Tahiti Nui sur le marché, 75 accords “Interlines”ont été signés à ce jour avec d’autres transporteurs. Ces accords sont établis avec :

For the development of Air Tahiti Nui as well as the convenience of our interline connecting passengers, Air Tahiti Nui has an interline agreement with the following 75 airlines :

› Aeroflot Russian Airlines › Aeromexico › Air Austral › Air Berlin › Air Calin › Air Canada › Air Caraibes › Air Europa › Air France › Air New Zealand › Air One › Air Pacific › Air Rarotonga › Air Tahiti › Alaska Airlines › Alitalia › Alitalia Express

› American Airlines › Asiana › British Airways › Cathay Pacific › China Airlines › China Eastern Airlines / PTA OK › China Southern Airlines › Compania Mexicana de Aviacion › Croatia Airlines › Delta Airlines › Deustche Lufthansa › Dragonair (Hong Kong Dragon Airlines) › El Al Israel Airlines Ltd. › Emirates Airlines

› Eurofly › Eva Airways Corporation › Finnair › FlyBe Limited › Hahn Air Lines › Hawaiian Airlines › Iran Air › Jalways › Japan Airlines › Jet Airways (India) › KLM › Korean Air › Lan Argentina › Lan Chile › Lan Ecuador › Lan Peru › LTU International Airways

› Malaysian Airlines › Middle East Airlines / AirLiban › Midwest Airlines Inc. › Northwest Airlines › Philippine Airlines › Qantas Airways › SN Brussels Airlines › TAP Air Portugal › Thai Airlines International › United Airlines › US Airways › Vietnam Airlines Corporation › Virgin Atlantic

JAPON JAPAN Shin-Yurakucho Building 2nd Floor 1-12-1 Yurakucho, Chiyoda-ku, Tokyo 100-0006 Japan Tél : (81) 3 62 67 11 71 Fax : (81) 3 32 11 00 80 E-mail : info@airtahitinui.co.jp Web site : www.airtahitinui.com NOUVELLE-ZÉLANDE NEW ZEALAND Level 9, Sofrana House, 396 Queen Street (Corner Queen St & Mayoral Drive) PO Box 3883, DX: CP24105 Auckland, New Zealand Tel : (64) 9 308 3360 Fax : (64) 9 379 7223 E-mail : info@airtahitinui.co.nz Web site : www.airtahitinui.com AUSTRALIE AUSTRALIA Level 12 HCF building, 403 George Street SYDNEY NSW 2000 - Australia Tel : (61) 2 9244 2799 Fax : (61) 2 9290 3306 E-mail : airtahitinui@worldaviation.com.au Web site : www.airtahitinui.com

AIR TAHITI NUI CARGO FRET - FREIGHT Tel : (689) 86 60 67 ou (689) 86 61 05 Fax : (689) 86 61 38 E-mail Général : cargo@airtahitinui.pf

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CARTE DU RESEAU

Vancouver Seattle

Salt Lake City

Seoul

Beijing

Tokyo

San Francisco

Las V

Los Angeles

Shanghaï

San Diego Taipei

Hong Kong Bangkok Manille Saigon

Singapour

Tahiti et ses îles Cairns

Brisbane Perth

Sydney Auckland

Melbourne Queenstown

Christchurch

Destinations ATN / TN Cities Destinations desservies par nos partenaires Interlines / Destinations serve by our Interlines partners Vols opérés par ATN / ATN operated flights Liaisons Qantas en codeshares ATN / Qantas Air link codeshare with ATN Liaisons SNCF en codeshares ATN / SNCF operated TN codeshares Vols opérés par nos partenaires Interlines / Our Interlines partners operated flights


Air Tahiti Nui / SNCF - TGV Amsterdam Londres

Lille

Francfort Champagne Ardenne Lorraine

Paris MontrĂŠal

Rennes

Toronto

ke

Angers St laud

Chicago New York

Nantes

Washington

Vegas

Strasbourg Le mans

Zurich

St Pierre des corps Poitiers Lyon

Dallas

Atlanta

Milan

Valence

Bordeaux

Avignon

Miami

Nimes Montpellier

Mexico

Aix-en provence

Marseille

Toulon

Rome

Madrid

DurĂŠe moyenne des vols / flights duration average Papeete - Los angeles

08h15

papeete - tokyo

12h10

Los angeles - Paris

10h55

tokyo - papeete

11h35

Paris - Los angeles

11h50

papeete - auckland

05h55

Los angeles - papeete

08h30

auckland - papeete

05h00


CARTES Aéroports

Aéroport de papeete (PPT) papeete airport

Terminal (International)

Terminal (Domestique 1)

Terminal (Domestique 2)

Hall d’arrivée Zone d’enregistrement Salle d’embarquement Accès salon VIP Salon d’honneur

Retrait des bagages Baggage claim

Toilettes Rest room

Voitures de location Car rental

Service des douanes Customs

Taxi, Bus

Distributeur de billets Cash dispenser

Bar

Internet

Restauration Lunch counter

Porte d’entrée stratégique du Pacifique Sud, l’aéroport international de Tahiti Faa’a (PPT) est aussi notre port d’attache, sur l’île de Tahiti. Air Tahiti Nui opère depuis les bâtiments du Terminal International. Pour les vols en correspondance vers les îles de Tahiti, Air Tahiti vous accueille dans le même terminal, tandis qu’Air Moorea se trouve dans un terminal distinct à quelques minutes à pied du hall d’arrivée d’Air Tahiti Nui.

Faa’a International Airport (PPT) is the strategic gateway to the South Pacific and our home base on the island of Tahiti. Air Tahiti Nui operates from the International Terminal Building. For transfers to inter-island flights, Air Tahiti operates from the same terminal and Air Moorea operates from a separate terminal located within a short walking distance from the Air Tahiti Nui arrival area.

COMPTOIR D’ENREGISTREMENT Terminal International

CHECK-IN COUNTER International Terminal RECOMMENDED CONNECTION TIMES › International: 3 hours › Inter-Island: 1:30 hours › Tel :(689) 86-42-21 or (689) 86-60-92

HEURES D’ENREGISTREMENT CONSEILLÉES POUR LES VOLS EN CORRESPONDANCE › International : 3 heures avant le départ › Iles de Tahiti : 1 heure 30 avant le départ › Tél : (689) 86-42-21 OU (689) 86-60-92 HORAIRES D’OUVERTURE DU COMPTOIR D’ENREGISTREMENT › 3 heures avant le départ › jeudi et samedi : Enregistrements tous vols de 17h00-19h00 › Fermeture : 1 heure avant le départ › Ouverture des guichets POLICE AUX FRONTIERES et accès au salon PREMIERE 2 heures avant le départ du vol. CONSIGNES › La Consigne est accessible à certaines heures à l’aéroport de Papeete. Prise en charge par Air Tahiti. Tél : (689) 86 60 61

CHECK-IN COUNTER HOURS OF OPERATION › 3 hours Prior to Departure ON THURSDAY AND SATURDAY: ALL FLIGHTS CHECK-IN FROM 5PM-7PM › Closes: 1 hour Prior to Departure For all flights immigration and premiere lounge open 2 hours before departure time. LUGGAGE STORAGE › Luggage Storage Important Accessibility Notification Storage for you luggage is available at Papeete Airport during certain hours. This is handle by Air Tahiti. Phone: (689) 86 60 61 NOTE : There are no jet ways in Papeete. Passenger must be able to walk up and down 30 steps to exit and to board the aircraft. If special arrangements are required, please notify Air Tahiti Nui or your travel arranger upon booking and then again prior to departure to and from Tahiti.

NOTE IMPORTANTE SUR L’ACCESSIBILITÉ : Il n’y a pas de rampes d’embarquement à Papeete. Les passagers doivent être en mesure de monter et descendre 30 marches d’escalier pour entrer dans l’avion et en sortir. Si des dispositions spécifiques devaient être prises à votre égard, veuillez en informer Air Tahiti Nui ou votre agence de voyage au moment de la réservation puis à nouveau au moment du départ du vol aller et du vol retour.

› www.tahiti-aeroport.pf (French Language)

› Site web : www.tahiti-aeroport.pf

Aéroport de los angeles - Etats unis (LAX) Los Angeles airport - USA

Terminals 1-3 COMPTOIR D’ENREGISTREMENT Terminal International Tom Bradley Localisation : A24 – 30 (si l’aéroport le nécessite, cet emplacement peut occasionnellement être sujet à variation) HORAIRES D’OUVERTURE DU COMPTOIR D’ENREGISTREMENT › Ouverture : 3 heures 30 avant le départ › Fermeture : 1 heure avant le départ

Tom Bradley international Terminal

service bagages

› Site Internet : www.lawa.org

Terminals 4-8

CHECK-IN COUNTER International Terminal Tom Bradley Localisation : A24 – 30 (Due to Airport Requirements this location may be subject to occasional change) CHECK-IN COUNTER HOURS OF OPERATION › Opens: 3:30 hours › Closes: 1 hour BAGGAGE SERVICE › Web Site: www.lawa.org


Aéroport de paris CDG - france (CDG) PARIS CDG airport - france

2B

2D

2A

2C

2F

2E

COMPTOIR D’ENREGISTREMENT Terminal 2A

CHECK-IN COUNTER

HORAIRES D’OUVERTURE DU COMPTOIR D’ENREGISTREMENT › Ouverture : 3 heures 30 avant le départ › Fermeture : 1 heure avant le départ

CHECK-IN COUNTER HOURS OF OPERATION › Opens: 3:30 hours › Closes: 1 hour

service bagages

› Tel : 0825 897 559 › Site Internet : www.paris-cdg.com

Terminal 2A

BAGGAGE SERVICE › Tel : 0825 897 559 › Web Site: www.paris-cdg.com

Aéroport de tokyo - japon (NRT) tokyo airport - japan

Terminal 2

COMPTOIR D’ENREGISTREMENT Aile Nord, 3e étage, Terminal 2

CHECK-IN COUNTER

HORAIRES D’OUVERTURE DU COMPTOIR D’ENREGISTREMENT › Ouverture : 2 heures 30 avant le départ › Fermeture : 45 minutes avant le départ

CHECK-IN COUNTER HOURS OF OPERATION › Opens: 2:30 hours › Closes: 45 minutes

service bagages

(Manipulation des bagages opérée par Japan Airlines) › Tel: +81 476 34 3113 › Site Internet : www.narita-airport.jp/en/

Terminal 1

North Wing, 3rd Floor, Terminal 2

BAGGAGE SERVICE (Handled by Japab airlines) Can be contacted for 5 days after the lost baggage is reported › Tel: +81 476 34 3113 › Site Internet : www.narita-airport.jp/en/

Aéroport de sydney - australie (SYD) sydney airport - australia

Terminal 3 (Domestique)

Terminal 1 (International)

COMPTOIR D’ENREGISTREMENT Terminal 1 comptoir A

CHECK-IN COUNTER

HORAIRES D’OUVERTURE DU COMPTOIR D’ENREGISTREMENT › Première Classe/Classe Affaires : 1 heure › Classe Economique : 1 heure

CHECK-IN COUNTER HOURS OF OPERATION

service bagages

Terminal 2 (Domestique)

› Tel: 1 300 653 077 (classe Economique) › Tel: 1 300 653 066 ( Première classe / classe Affaire) › Horaires: de 7h à 21h tous les jours. › Website: www.sydneyairport.com.au

Terminal 1 - Check-in Counter A › First/Business Class - 1 Hour › Economy Class - 1:30 Hours From Australia Only

BAGGAGE SERVICE › Tel: 1 300 653 077 (Econony Class) › Tel: 1 300 653 066 ( Business / First ) › Hours: 0700-2100 Daily. › Website: www.sydneyairport.com.au

Aéroport d’auckland - nouvelle zéland (AKL) auckland airport - new zealand

Terminal International

COMPTOIR D’ENREGISTREMENT Terminal international - comptoir 56-61

CHECK-IN COUNTER

HORAIRES D’OUVERTURE DU COMPTOIR D’ENREGISTREMENT › Ouverture : 4 heures avant le départ › Fermeture : 1 heure avant le départ

CHECK-IN COUNTER HOURS OF OPERATION

service bagages

› Tel: 0800 247 767 (Seulement depuis la Nouvelle-Zélande) › Site Internet : www.auckland-airport.co.nz

International Terminal - Counter 56-61 › Opens: 4 hours › Closes: 1 Hour

BAGGAGE SERVICE › Tel: 0800 247 767 (from NZ only) › Web Site : www.auckland-airport.co.nz

Terminal domestique

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formalités d’entrée TOUS CES DOCUMENTS DOIVENT ÊTRE REMPLIS TRÈS SOIGNEUSEMENT, EN LETTRES MAJUSCULES ET SANS RATURES. COMPLETE THESE FORMS CAREFULLY USING CAPITAL LETTERS AND NO ERASURE. FORMALITÉS D’ENTRÉE EN POLYNÉSIE FRANÇAISE FRENCH POLYNESIA ENTRY REQUIREMENTS

Fiche d’immigration / Immigration forms

Cette fiche doit obligatoirement être remplie par les passagers étrangers débarquant en Polynésie autres que les pays membres de l’union Européenne  Pays membres de la CEE : France, Suède, Espagne, Italie, Portugal, Royaume Unis, Finlande, Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Estonie ; Grèce, Hongrie ; Irlande, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays Bas ; Pologne, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie ; Slovénie. This form is required for all foreign disembarking passengers in French Polynesia that do not belong to the European Community. Country part of the CEE : France, Sweden, Spain, Italy, Portugal, United Kingdom, Finland, Germany, Austria, Belgium, Bulgaria, Cyprus, Denmark, Estonia, Greece, Hungary, Ireland, Latvia, Lithuania, Luxembourg, Malta, Netherlands, Poland, Czech Republic , Romania, Slovakia, Slovenia

タヒチ・仏領ポリネシア入国の際に必要な書類 です。パスポートの記載通り、大文字のローマ 字で 正しくご記入下さい。 1タヒチ・仏領ポリネシアの入国書類は、国境警察入国管 理官が取り扱い致します。 2姓 3 旧姓 4名 5 生年月日( 日 / 月 / 西暦の順) 6 性別 7 本籍地 8 国籍 9 職業 10 現住所 11 搭乗した国際空港 12 搭乗便名 13 滞在先(ホテル名) 14 旅行者/移住者を選択 15 滞在日数 16 旅行の目的 17 パスポート番号 18 タヒチ到着日(日 / 月 / 西暦の順) 19この半券はタヒチを出国する際に必要となりますの で、大切に保管してください。 20 姓 21 旧姓 22 名 23 帰国時に到着する国際空港 24生年月日( 日 / 月 / 西暦の順) 25 パスポート番号 26 国籍 27 この半券をパスポートから外さずに、タヒチ出国時ま で保持して ください。

Fiche statistique / Statistique form Pour les visiteurs / Visitors only

Pour les résidents / Residents only Cette fiche doit être complétée par tous les passagers débarquant en Polynésie française. This form must be completed by all disembarking passengers. この書類は、タヒチ・仏領ポリネシアに入国するすべて の方々にご記入いただく必要がございます。


FORMALITÉS D’ENTRÉE Aux états unis USA ENTRY REQUIREMENTS

Fiche d’immigration / Immigration forms Fiche I-94 blanche (avec un VISA) White I-94 card (with VISA)

Déclaration douanière / Customs Declaration

Cette fiche doit obligatoirement être remplie par tous les passagers débarquant aux Etats-Unis, y compris ceux qui sont en transit sur d’autres vols internationaux.

Cette fiche doit être remplie par les passagers possédant un visa pour entrer sur le sol américain, y compris les passagers en transit. Ce formulaire ne s’adresse ni aux citoyens des Etats-Unis, ni aux résidents étrangers revenant aux Etats-Unis, ni aux citoyens canadiens, ni aux passagers qui ont déjà obtenu l’accord ESTA pour leur entrée aux Etats-Unis

(Seuls les passagers en continuation avec ATN sur le même vol n’ont pas à remplir cette fiche)

This form must be completed by all persons holding a visa to enter the US, including passenger in transit.

-This form must be completed by all disembarking passenger, including passenger with an international connecting flight other than ATN.

This form is not required for US citizens, returning alien residents,, Canadian citizens or passengers who have already obtained ESTA authorization

(passenger travelling with ATN to PPT or CDG on the same flight are not required to fill out this form)

Toujours indiquer une adresse aux USA, pour les passagers en transit, inscrire « transit to PPT ou CDG » (rubrique 12) -Veuillez remplir le document d’arrivée rubriques 1 à 17 et le document de départ, rubriques 18 à 21. - Dater et signer I-94 W

Un formulaire par famille portant le même nom ou un par passager One form per passenger or per family with the same family

› Always write an address in USA, for transit passengers, please write “transit to PPT or CDG” (n°12) › complete the arrival records, items 1 through 17 and the departure record, items 18 through 21. › Date and signature on I-94 W

INFORMATION AUX PASSAGERS - L’autorisation ESTA coûte désormais 14 dollars INFORMATION TO PASSENGERS - The ESTA authorization now costs US dollars 14.00

Depuis le 08 septembre 2010, tous les voyageurs ressortissants des pays bénéficiaires du Programme d’exemption de visa pour les Etats-Unis, doivent s’acquitter d’un montant de 14 Dollars US pour l’obtention de l’autorisation ESTA. L’autorisation électronique de voyage (Electonic System for travel Authorization), obligatoire depuis Janvier 2009 pour tout voyageur prévoyant de séjourner aux Etats-Unis ou en transit, était délivrée à titre gracieux. Désormais, elle permettra de financer la promotion du tourisme vers les EtatsUnis outre les frais administratifs générés. Le passager peut effectuer le paiement de ces frais par carte de crédit ou de paiement au moment de soumettre sa demande sur le site internet officiel : https://esta.cbp.dhs.gov. Le formulaire d’approbation délivré – à mettre à jour si nécessaire – reste valable pour deux ans sous réserve de validité du passeport. Il est vivement recommandé de procéder à la demande au plus tard 72 heures avant le départ et de conserver une copie sur soi en cas de besoin à l’enregistrement. Pour rappel, l’ESTA est un dispositif mis en place par le bureau des douanes des Etats-Unis pour renforcer les dispositifs sécuritaire et de sûreté. Il est de la responsabilité de chaque passager de se procurer tous les documents, visas et permis particuliers nécessaires à son voyage, et de se conformer à la réglementation en vigueur (lois, règlements, décisions, exigences et dispositions) dans les Etats de départ, de destination et de transit.

Since September 08, 2010, all travelers who are nationals of countries benefiting from the United States visa exemption program, must pay an amount of USD 14.000 to obtain the ESTA authorization. The electronic travel authorization (Electronic System for travel Authorization), mandatory since January 2009 for any traveler planning to stay in, or to transit through the United States, used to be delivered for free. Now this cost will help to finance the promotion of tourism to the United States after the administrative costs it also generates. The passenger may pay this fee by bankcard when submitting his/her application on the official Internet website: https://esta.cbp.dhs.gov. The approval form delivered – to be updated if needed – remains valid for two years subject to the passport being valid. It is strongly recommended to proceed with the application 72 hours at the latest before departure time and to keep a copy on you should you need it to check in. As a reminder, the ESTA is a device implemented by the United States Customs Office to reinforce homeland safety and security programs. It is the responsibility of each passenger to obtain all documents, visas and specific permits required by his/her trip, and to comply with all regulations in force (laws, regulations, legal decisions, requirements and provisions) in all departure, destination and transit countries.

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formalités d’entrée

FORMALITÉS D’ENTRÉE EN nouvelle-zélande new zealand ENTRY REQUIREMENTS

Fiche d’immigration / Immigration forms

FORMALITÉS D’ENTRÉE en australie australia ENTRY REQUIREMENTS

Fiche de débarquement / disembarkation card

Cette fiche doit être remplie par tous les passagers débarquant en Australie. This form must be completed by all passengers disembarking in Australia.

Fiche d’embarquement / embarkation card

Cette fiche doit obligatoirement être remplie par tous les passagers débarquant en Nouvelle-Zélande y compris les passagers en transit sur des vols internationales qui ont leurs bagages étiquetés jusqu’à AKL uniquement. This form must be completed by all passengers disembarking in New-Zealand, including passengers going onto another international flight with their luggage tagged to AKL only. Cette fiche doit être remplie par tous les passagers quittant l’Australie et remise lors du passage à l’immigration. This form must be completed by all passengers leaving Australia before the immigration check.

FORMALITÉS D’ENTRÉE au japon japan ENTRY REQUIREMENTS

Fiche d’immigration / Immigration forms

Déclaration douanière / Customs Declaration

Cette fiche doit être remplie par tous les passagers étrangers débarquant au Japon. This form must be completed by all foreign passengers disembarking in Japan.

Cette fiche doit être remplie par tous les passagers débarquant au Japon. This form must be completed by all passengers disembarking in Japan.




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