Quelle information ?
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Prenant délibérément le contre-pied des tendances d’une information instantanée et superficielle, Ré à la Hune privilégie une approche rédactionnelle de fond et de proximité. Notre amour des mots et notre respect des lecteurs nous font penser que cette ligne éditoriale est la bonne, même si elle exclue la facilité. Nous maintenons le cap, grâce à une équipe fidèle et renforcée, ancrée sur l’île de Ré, qu’elle vit au quotidien.
Nous espérons que notre choix, pleinement assumé, continuera de vous convaincre encore... très longtemps !
uelle drôle d’époque vivons-nous ! Alors que les yeux rivés sur leurs écrans, nos enfants tournent en boucle sur une vision du monde « algorithmée » et addictive, les politiques assurent eux-mêmes leur communication sur les réseaux sociaux, et les chaînes d’info télé continue martèlent une vision stéréotypée et appauvrissante de notre société.retrouvez nous exclusivement aux trois adresses sur l’ile de ré
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Pour une Île de Ré résiliente
Jeudi 6 avril, Destination Ile de Ré recevait ses partenaires pour une journée d’échanges centrée sur le développement durable.
dès que possible ». « De toute façon, nous avons des objectifs fixés par Equalia ». Car la société gestionnaire du centre s’engage sur la consommation d’énergie, « - 8% cette année », précise Guillaume ajoutant avoir un suivi chaque semaine des directeurs techniques nationaux.
Et vous, où en êtes-vous ? Sous forme de devinette, cette question pourrait résumer le message porté par la SPL rétaise à l’adresse de ses partenaires. Où en êtes-vous côté gestion des déchets, économies d’eau et d’énergie, gaspillage alimentaire, sensibilisation de vos personnels et clients… ? Non pour faire la leçon à des professionnels parfois tout juste entrés dans la démarche ou peut-être pas encore, mais plutôt pour évoquer les problèmes rencontrés, montrer des exemples qui marchent, ouvrir les perspectives, mobiliser, motiver, et inciter chacun à faire le point.
Le matin, ateliers interactifs
Les partenaires présents (ou représentés) étaient une centaine, comprenant 40 hébergeurs (tous types confondus), 20 commerces et services, 20 activités de loisirs (surf, vélos etc.), 6 associations et 13 élus et institutionnels.
Après café d’accueil et discours d’ouverture, trois ateliers envisageaient le thème principal sous des angles différents : le tourisme durable est-il une opportunité d’économies, tourisme et biodiversité sont-ils incompatibles et enfin vivre sur une île, n’est-ce pas être encore plus concerné par la gestion de l’eau. Des questions concrètes permettant à chacun de se situer face à des enjeux majeurs pour le territoire (et pour la planète).
Non au sur-tourisme !
Dans sa brève intervention, Lionel Quillet affirme les choix politiques de la CdC. « La question des saisonniers est une vraie difficulté et pas seulement sur le logement. Pourtant, les propositions sur l’Ile de Ré sont plutôt correctes », constate-t-il. Sur
le logement, « la CdC s’est mise sur le dossier », poursuit l’élu, évoquant la mise en place de partenariats pour une stratégie de logement chez l’habitant doté d’une ligne téléphonique intercommunautaire. « Il y a des volontaires », assure-t-il. Une solution s’ajoutant aux possibilités communales. « Je ne peux pas forcer les communes mais j’ai un jeu plutôt solidaire. L’Ile de Ré est une marque, nous la défendons ensemble, nous faisons le maximum mais ce n’est pas encore suffisant », reconnaît-il.
Autre sujet abordé, la fréquentation touristique. « Il y a un moment où on va dépasser le seuil qualité/quantité et tout le monde va y perdre », affirme Lionel Quillet. Au regard du panier moyen dépensé par nos visiteurs, la stratégie communautaire est donc de « garder la qualité et de préserver les ressources ». Ce sera donc « non à plus d’urbanisme, non au développement effréné des routes et aéroport ». « Nous ne ferons qu’avec le nécessaire et l’existant, nous voulons un tourisme raisonné, environnemental, durable et qualitatif », conclut-il.
Paroles de pros
Rien de mieux que les interroger. Non pour savoir ce qu’ils ont pensé de cette journée mais bien où ils en sont justement. Qu’en est-il par exemple pour AquaRé, par nature gourmand en eau et en énergie ? « A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, nous avons fait des affichages pour mieux la consommer », raconte le Directeur du centre aquatique, Guillaume Sellier. A destination des adultes et enfants, cette campagne interne d’information a été complétée par des activités liées à l’eau de manière intelligente. Sur l’énergie, Guillaume fait en sorte de « baisser l’intensité de la lumièr e
Au Bois-Plage, Anne Latour, propriétaire de l’hôtel restaurant l’Océan « est en pleine installation d’une démarche ». Mais des gestes sont déjà en place : citerne de récupération de l’eau de pluie pour arroser le jardin, tri des déchets et sensibilisation auprès des clients, gourdes en verre dans les chambres, à remplir dans une fontaine à eau par les clients, absence d’huile de palme côté alimentaire… En cours, le changement des radiateurs, un équipement pour déchlorer l’eau de la piscine pour « pour arroser le jardin », précise Anne Latour, en quête de toutes les pistes et aides possibles pour accompagner sa mutation.
A Saint-Martin, La Baronnie Hôtel & Spa**** est dedans depuis deux ans. « C’est beaucoup de travail mais il faut le faire », assure Florence Pallardy, en démarche avec l’ADEME*. « Suite au diagnostic, une 1ère tranche de travaux a été faite en 2022, la seconde portera sur l’électrique », explique-t-elle. Au quotidien, les éclairages extérieurs sont déjà en LED, l’eau en bouteille en verre, les produits du petit-déjeuner au maximum bio et local, les écopompes de savon, shampoing et crème, remplacent cette année les doses et leur quantité d’emballages plastiques…
De grands travaux aux gestes du quotidien, il y a tant de choses à changer… Trop exigeant, coûteux ? Oui… et non. Comme nous l’a montré la conférence orchestrée par le cabinet Butterfly sur le thème « Etiquette environnementale & RSE** », cette mutation (incontournable) est aussi un formidable levier, d’économie(s), plus vertueuse et porteuse d’un sens de plus en plus recherché côté ressources humaines, quand ce ne sont pas les clients eux-mêmes qui l’exigent.
Au final, pour les pros comme les particuliers, l’essentiel n’est-il pas d’agir ? En plusieurs étapes, selon ses moyens, c’est sûr, on a tous des choses à faire ou à améliorer.
Pauline Leriche Rouard
*ADEME - Agence de L’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie
**RSE – Responsabilité Sociale des Entreprises
L a R égion innove pour un tourisme « bas carbone »
En partenariat avec l’ADEME, le Comité Régional de Tourisme (CRT) a expérimenté l’année dernière une offre de séjours plus responsables car « bas carbone », privilégiant transports en commun, mobilités douces avec une mise en avant des prestataires locaux engagés. Après la création de 25 offres centrées sur les secteurs Bordeaux-Gironde et Pays Basque, le projet devrait bientôt faire des petits sur toute la Région. Autre innovation, la création d’un calculateur des émissions GES, permettant de mesurer les impacts de la trajectoire carbone du tourisme régional. Actualisable et paramétrable, ce calculateur est « en accord avec la Feuille de route régionale Tourisme Durable et la Stratégie nationale bas-carbone ».
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ZAP’ARTS 3 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
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Le président de Région, Alain Rousset, sur l’île de Ré
Pour la signature du contrat de développement et de transitions de La Rochelle Ré Aunis 202 3-2025, le président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine a passé la journée du vendredi 21 avril sur l’île de Ré, auprès des quatre présidents d’intercommunalités de Charente-Maritime. Il s’agissait de sa première venue ofcielle sur l’île de Ré, depuis son élection en 2016 à la tête de la nouvelle Région, renouvelée en 2021.
l’élu rétais, écouté attentivement par Alain Rousset.
Jean-François Fountaine et Mathilde Roussel (CdA de La Rochelle) ont présenté le Plan Alimentaire Territorial, décliné en une quarantaine d’actions, ainsi que le CNAREP (Centre national des arts de la rue et de l’espace public) (lire encadré 2). Jean Gorioux (CdC Aunis Sud) a présenté les projets du complexe sportif et du Pôle d’échanges multimodal de Surgères, et Jean-Pierre Servant (CdC Aunis Atlantique), le Pôle de services publics d’Aunis Atlantique et le nouveau lieu de Services innovants sur le port de Marans.
Alain Rousset a passé un long moment au siège de la Communauté de Communes de l’île de Ré, accompagné de Laurence Rouede, vice-présidente du Conseil régional en charge du développement et de l’équité des territoires et des contractualisations, et de Rémi Justinien, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, référent de territoire pour la Charente-Maritime. Le président de Région a écouté avec attention les quatre présidents d’intercommunalités ayant chacun présenté un projet phare de leur territoire concerné par le contrat de développement et de transitions, avant de lui-même prendre la parole pour rappeler les grands sujets stratégiques du Conseil régional. En fin de matinée, il a pu visiter le bâtiment de La Criée à Ars-en-Ré, puis le marché, toujours en compagnie des présidents d’EPCI* et élus de l’île de Ré. Après un déjeuner convivial au Café du Commerce, sur le port d’Ars, direction l’Atelier et la Librairie Quillet. Le président Rousset aurait pu visiter l’entreprise au pas de charge, comme c’est souvent le cas des visites officielles, il a au contraire pris tout son temps pour la visite de l’Atelier et s’est plongé à plusieurs reprises dans des livres et BD à la Librairie.
Territoire de contractualisation
82 communes - 248 708 habitants4 intercommunalités :
- Communauté de Communes
Aunis Atlantique - 20 communes
- Communauté de Communes
Aunis Sud - 24 communes
- Communauté de Communes de l’lle de Ré - 10 communes
- Communauté d’Agglomération de La Rochelle - 28 communes
Le contrat de développement et de transitions 2023-2025
Pour la période 2023-2025, la Région a proposé à la CdA de La Rochelle de reconduire sa contractualisation commune avec les Communautés de Communes de l’île de Ré, d’Aunis Sud et d’Aunis Atlantique. Ce Contrat de développement et de transitions poursuit la territorialisation de la feuille de route régionale Néo Terra amorcée à la suite du Contrat 20182021. Il comporte notamment un plan d’actions reprenant les projets phares des quatre territoires, de manière à garantir la cohérence globale des politiques régionales. Outre le financement partiel par la région, les contrats de développement et de transitions sont articulés avec les fonds européens dont la Région est autorité de gestion.
Le pilotage du contrat est assuré par un comité co-animé par la Région et le territoire de projet La RochelleRé-Aunis, qui se réunit plusieurs fois dans l’année.
Avec 51 % de sa population qui réside dans des communes rurales, la Nouvelle-Aquitaine est la 3e région française la plus rurale. Aussi, la Région a l’ambition que les projets de la « ruralité » des contrats de territoires puissent représenter a minima 20 % des soutiens financiers de la politique contractuelle régionale.
La stratégie de ce contrat est concentrée autour de quatre axes : Valoriser les ressources du territoire pour en renforcer son autonomie ; Faire de l’économie locale un facteur de l’identité territoriale ; Orienter la lutte contre les contraintes climatiques et spatiales vers une transformation durable du territoire ; Placer l’attractivité littorale et les solidarités territoriales au service du renforcement des centralités.
Les projets de l’île de Ré
L’île de Ré a inscrit des projets dans les trois premiers axes : le PAT (Projet Alimentaire Territorial) et étude globale pour la réutilisation de la ressource en eau à l’échelle de l’île de Ré (axe 1) ; Volet économique de la réhabilitation du Quai de La Criée, étude sur la structuration du tissu économique de l’île de Ré et programme d’actions en faveur de l’accueil des saisonniers sur l’île de Ré (axe 2) ; Canditature de la plateforme de rénovation énergétique de la CdC au réseau France Rénov Nouvelle Aquitaine (axe 3). Il sera toujours possible tout au long du contrat d’intégrer de nouveaux projets en fonction de leur maturité.
Après avoir évoqué la rénovation/agrandissement de La Maline, projet soutenu dans le cadre du précédent contrat et inauguré en mars 2022, Lionel Quillet a présenté au président de Région le projet du Quai de La Criée (lire en page 5). « Je souhaiterais que la Région travaille aussi avec nous sur un vrai projet d’architecture résiliente, à l’image de ce qui existe déjà au Japon ou aux Pays-Bas, l’île de Ré et la Région pourraient être les pilotes d’une réflexion nationale en la matière. Innover en matière architecturale est très complexe avec l’Etat, il y a un vrai travail de résilience à mener, la CdC de l’île de Ré serait intéressée de travailler avec le Département et la Région NouvelleAquitaine, sur un projet depuis le Pays basque jusqu’à Charron. », a proposé
« Ecouter les territoires », une nécessité pour Alain Rousset Le président du Conseil régional a dit son « vrai plaisir de venir vous écouter, vous avez organisé une façon de travailler apprenante pour nous, quoi de mieux que d’écouter les besoins des territoires, les projets que vous montez, avec le temps nécessaire pour cela. La décision publique prend trop de temps en France, et cela renchérit le coût des actions et équipements. Je n’ai
pas réussi à faire bouger l’Etat en la matière. La Région essaie d’être la plus vertueuse possible. Ces contrats sont à votre main, c’est aux territoires d’exprimer leurs priorités et les moyens en ingénierie. Nos territoires ont besoin d’ingénierie. Il est important qu’ils soient capables de répondre aux appels à projets nationaux. Vos projets me plaisent bien. La Région met à disposition de l’ensemble des territoires 193 M € Bien sûr, on veille à la qualité de l’instruction de chaque projet et on fait en sorte que les crédits européens puissent venir abonder vos projets. La Région fixe une orientation politique, au-delà de la réindustrialisation et
4 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ (Lire la suite page 5)
CONTRAT DE DÉVELOPPEMENT ET DE TRANSITIONS DE L A R O C HELLE- R É- A UNIS 2023-2025
Le président du Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine est venu sur l’île de Ré signer le contrat de développement et de transitions de La Rochelle-Ré-Aunis, avec les présidents des 4 intercommunalités.
© Nathalie Vauchez
Alain Rousset, entouré ici de Lionel Quillet et Laurence Rouede, a pris un réel plaisir à visiter l’Atelier Quillet.
© Nathalie Vauchez
Le Quai de la Criée
Les présidents des 4 intercommunalités, les maires et les conseillers départementaux de l’île de Ré devant le bâtiment du Quai de la Criée.
salle d’exposition/ ateliers pour les scolaires
sur le port (822m ² )
(bureaux, logement, cabinet paramédical de 150m ² réhabilité en 2016)
4 à 5 commerces de proximité ouverts à l’année liés à la production locale et aux circuits courts
(Projet Alimentaire de Territoire)
Un espace de bureaux pour l’accueil d’entreprises maintenir les activités paramédicales existantes et le développement de l’accès aux soins pour les communes du Nord de l’île
- L ogement existant conservé à la population construire désamiantage de réhabilitation
Perspective des créations
Lancement d’un appel à candidatures pour les commerces Montant prévisionnel de l’opération : 2,1 M € TTC
du renforcement de nos capacités scientifiques en santé notamment, avec le concept du « One Health » (« Une seule santé »), nous devons générer chez tous une conscience environnementale, convaincre tout le monde pour pouvoir accélérer les orientations écologiques. Il y aura moins d’eau, il faudra qu’elle soit de qualité, et pour cela éliminer toutes les causes de pollution de l’eau, je dis bien toutes. La Nouvelle-Aquitaine se donne pour objectif en 2030 de sortir des pesticides, il faut pour cela que notre Agriculture s’y prépare, que nous anticipions, en travaillant avec les entreprises, le monde de la Recherche universitaire, on s’aperçoit que surgissent des territoires des dossiers extrêmement gratifiants. Votre Plan Alimentaire Territorial me plaît bien. Il va dans le sens de l’autonomie, même si vous ne l’avez pas formulé ainsi, autonomie énergétique, culturelle, économique. Comment on peut devenir autonome guide nos actions, la mobilité constitue à cet égard un élément essentiel. » a conclu Alain Rousset, avant de signer avec les présidents d’intercommunalités le contrat de développement et de
Créé en 2011, installé à La Rochelle depuis 2015, le seul CNAREP en Nouvelle-Aquitaine est missionné par la DRAC, la Région et la Ville pour accompagner les projets artistiques et culturels de création et diffusion conçus pour l’espace public. Il va bénéficier d’un programme de requalification ambitieux et sobre sur le site de l’Encan en mutation, participant ainsi à son attractivité, entre Aquarium et Musée Maritime, prévoyant le ré-emploi des ex studios TSF, 900m ² de Halles, aménagements des loges, bureaux, réouverture de la rue intérieure, aménagement de la place Moitessier.
structurelles et de la validation du programme, 2024 celle des travaux. Budget total des travaux : 1,8 M € .
Des nouveautés pour les 10 ans de RespiRé
L’o f fre de services de mobilité créée par le Département en lien avec la CdC de l’île de Ré, financée par l’écotaxe, évolue pour s’adapter au mieux aux besoins de mobilité de la population permanente et aux envies de déplacements des vacanciers.
Gérard Pons, viceprésident du Département de la Charente-Maritime, entouré des deux conseillers départementaux de l’île de Ré, Patrice Raffarin et Véronique Richez-Lerouge, ainsi que de Lina Besnier, vice-présidente de la Communauté de Communes de l’île de Ré en charge de la mobilité, a présenté les nouveautés du dispositif 2023, d’avantsaison et de plein été.
Petit retour en arrière
Ce premier réseau français, constitué d’une flotte de véhicules « propres », fonctionnant à l’électricité et au biogaz, vise évidemment à réduire la part de la voiture individuelle dans les flux de circulation insulaire, poursuivant ainsi un objectif écologique. Son autre visée est sociale, afin de permettre aux « continentaux » et autres visiteurs d’un jour... ou de toujours de venir et se déplacer gratuitement sur l’île de Ré. Il s’agit du pendant au maintien du Droit départemental de passage (DDP) perçu à l’entrée
du Pont de l’île de Ré, via l’Ecotaxe. Celle-ci a été déplafonnée à compter du 1 er janvier 2012, afin de maintenir un DDP quelque peu dissuasif, puisque l’emprunt ayant financé la construction du Pont de Ré étant intégralement remboursé fin 2011, la taxe historique du Pont disparaissait. Or, pour les Conseillers départementaux tout comme pour les élus rétais, cette taxe ne doit en aucun cas induire une sélection à l’entrée de l’île de Ré par l’argent, ce qui suppose une offre de mobilité gratuite... et douce, afin de limiter
ZAP’ARTS 5 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
transitions de La Rochelle Ré Aunis 2023-2025.
Nathalie Vauchez *Etablissement public de coopération intercommunale.
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(Lire la suite page 6)
La visite de l’Atelier et la librairie Quillet s’est achevée par une pause pour Ré à la Hune devant les superbes affiches de cinéma.
© Nathalie Vauchez
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comme le rappelle Patrice Raffarin, qui était 1 er vice-président de la CdC lors du lancement de RespiRé, celui-ci a vocation à évoluer « en fonction de la demande » précise Lina Besnier. « L’offre est extrêmement pertinente, mais toujours perfectible », explique le conseiller départemental.
Les chiffres de « voyages » semblent très positifs : 168 512 voyages en 2022, en progression de 42 % versus 2021 et explosion des navettes de franchissement du pont (+ 78 %), dont la gratuité, mise en place en période Covid, a été pérennisée (l’AR coûtait auparavant 1 € ). Le nombre de voyages des navettes estivales, a aussi fortement progressé (+ 40 %). Il s’agit de statistiques de fréquentation en terme de voyages et non de voyageurs, puisque le Département et Kéolis confirment que pour le
Le service « RespiRé à la demande » reste disponible en avant-saison (8 avril au 7 juillet), du
dans toute l’île de Ré.
A partir du lundi 10 juillet et jusqu’au dimanche 24 septembre, l’offre restera en service le matin
Sud contrairement aux années précédentes.
au plus tard avant 17h la veille de votre déplacement, et le vendredi avant 17h pour les déplacements prévus le lundi.
de ces navettes. Et, de dégager in fine un coût par passager de cette offre de mobilité, sur lequel les collectivités ont une visibilité moindre pour le moment, alors que celui-ci constitue indéniablement l’une des composantes permettant de juger de sa viabilité.
Le marché global est passé de 2,4 M€ en 2022 à 1,6 M€ en 2023, financé par l’écotaxe. Cette baisse d’un tiers du budget s’explique notamment par la suppression des navettes intra-villages à l’année et par le coût du biogaz, moindre que celui de l’électrique. Chaque commune peut faire une demande, qui est étudiée conjointement par le Département et la CdC de l’île de Ré.
Nouveautés de printemps
Pour l’offre d’avant-saison, qui court du 6 avril au 7 juillet 2023, tous les jours pendant les vacances de Pâques, puis tous les WE et jours fériés de mai et jusqu’au vendredi 16 juin, et enfin tous les jours du samedi 17 juin au vendredi 7 juillet, la grande nouveauté réside dans la mise en place d’une navette « G » reliant Sablanceaux-Rivedoux-Plage à La Flotte, en correspondance avec les navettes du pont, et faisant un crochet par les plages sud de Rivedoux avant de s’arrêter à Beauregard (La Flotte). Cette navette effectue sept rotations par jour, toutes les heures de 10h45 à 18h15. Il est ensuite possible de prendre les navettes intervillages D1 et D2 tournant en boucle entre SaintMartin, Le Bois-Plage, Sainte-Marie et La Flotte, les horaires le permettant.
C’est l’autre nouveauté de cette avantsaison, la navette « D », d’habitude
estivale, a été cette année activée dès : deux navettes circulent simultanément afin d’assurer une cadence toutes les heures de
Le vélo-taxi mis en place l’été dernier à Saint-Clément des Baleines, per» de rejoindre le site du Phare des Baleines et des commerces depuis le parking, soit un parcours d’environ 450 m, a été lancé dès ce printemps et remporte un beau succès avec plus d’une centaine de personnes transportées par jour, la saison du Phare des Baleines s’annonçant « une grosse saison » selon Lina Besnier.
Bien sûr, l’offre habituelle d’avantsaison est toujours de rigueur cette année : navette « A » de Saint-Martin de Ré, navettes de franchissement du pont : « P » pour la navette piétons et « V » pour les vélos, sachant que seuls les vélos mécaniques sont concernés. Autre nouveauté cette année, le nom des circuits a été changé : Navettes A, B, C... P, etc. pour une meilleure compréhension du réseau par les usagers.
L’offre estivale évolue
En saison estivale, neuf services gratuits sont effectués à l’aide de quinze véhicules « propres », d’une capacité de 7 et 22 places, qui complètent la ligne 3 régionale de cars, reliant La Rochelle aux Portesen-Ré. Cette offre gratuite répond à des besoins plus ciblés : plages, marchés, commerces, sites de visite... Parmi les nouveautés estivales, la capacité de la navette B desservant Rivedoux depuis Sablanceaux passera de 9 à 22 places et assurera une rotation toutes les 20 mn, au lieu de 30 mn en 2022. La navette C reliant La Flotte-Rivedoux-Sainte-Marie sera doublée (C1 et C2) et deviendra circulaire pour renforcer l’offre entre Sainte-Marie et La Flotte et offrir plus de possibilités de connexion avec la navette D, avec une correspondance à l’arrêt La Vierge, à La Flotte. Cette navette D relie Saint-Martin - Le BoisPlage - Sainte-Marie.
Autre nouveauté estivale, la navette F de desserte des Portes-en-Ré intégrera de nouvelles plages, avec une cadence raccourcie à 45 mn.
« Last but not least », la navette du pont piétons « P » verra sa capacité augmentée avec l’intégration de deux nouveaux bus de 81 et 56 places, augmentant ainsi le nombre de places de 158 à 216, avec une rotation toutes les 10 mn.
Si les navettes estivales continueront de circuler tous les jours en aprèssaison jusqu’au dimanche 24 septembre, leur cadence et leur amplitude horaire seront réduites, en adéquation avec la fréquentation de fin de saison.
Une communication connectée
Outre la diffusion du livret complet d’information auprès du public, via les bureaux d’accueil touristique et la Maison de la Mobilité de Sablanceaux, ainsi qu’auprès des hébergeurs de La Rochelle et l’île de Ré, une ambassadrice de la Mobilité, recrutée par la CdC de l’île de Ré, sillonnera l’île de Ré pour promouvoir l’offre de transport mais aussi observer et mener une enquête, afin d’améliorer et adapter l’offre en permanence.
La communication digitale déjà forte, via notamment Destination île de Ré, sera complétée par le déploiement du réseau sur l’Appli Zenbus : le voyageur se géolocalise et voit en temps réel sur son smartphone la position des navettes, les horaires de passages, etc.
Autre site très fréquenté (1 million de connexions en 2022), Ré-info-trafic permet de suivre en temps réel via un réseau de webcams istallées entre La Flotte, Sainte-Marie et Rivedoux, l’état de la circulation et de la congestion aux abords du pont.
En dix ans, l’offre de mobilité RespiRé s’est bien structurée, les élus du Département et de la CdC étant toujours dans une approche « expérimentale », permettant de faire évoluer le dispositif en fonction de la demande des usagers mais aussi des besoins exprimés par les Maires de l’île de Ré. Elle constitue un indéniable atout s’inscrivant dans l’approche d’un tourisme durable souhaitée par les élus rétais, même si la très forte fréquentation des WE fériés et estivale sature les routes rétaises, sur lesquelles circulent l’ensemble des navettes RespiRé.
Nathalie Vauchez
Le groupe de réflexion sur l’évolution de la saisonnalité de l’écotaxe doit se réunir une seconde fois. L’aménagement/ requalification du parking du Belvédère est prévu pour 2025 et l’automatisation des cabines de péage pour fin 2024/2025.
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Une nouvelle ligne La Rochelle-Lyon avec easyJet
Lundi 1 7 avril avait lieu le vol inaugural pour le retour de la liaison aérienne La Rochelle-Lyon.
produit qualitatif pour La Rochelle sur cette liaison avec des prix abordables sur une transversale qui a besoin de connectivités aériennes. » Pour rappel EasyJet en France est le second acteur en part de marché sur les liaisons domestiques. Jean-Philippe Plez ajoutait : « Cette ligne est d’intérêt général du service publique entre deux régions, entre deux territoires français, difficilement communicables les uns avec les autres en raison de l’offre de transport aujourd’hui. »
La Rochelle - île de Ré est de proposer des services en avion lorsque les autres modes de transport n’apportent pas l’alternative satisfaisante, affirmait Thomas Juin.
On soulignera que l’avion utilisé est un Airbus A319 Neo, c’est la version de l’A320 en plus performant et surtout en plus silencieux : 45 minutes après s’être posé, il a décollé pour Lyon avec à son bord 105 passagers sans un bruit ou presque !
Valérie Lambert
Pour ce premier vol, un Airbus A319 aux couleurs d’EasyJet avait décollé de Lyon à 7h10 précise avec à son bord 85 passagers et s’était posé à 8h30 « avec un peu d’avance sur l’horaire » s’en était réjoui Thomas Juin directeur de l’aéroport La Rochelle-île de Ré présent sur le tarmac ce matin-là. Pour l’accompagner, Reginald Otten directeur adjoint de easyJet France, Gérard Pons, président du Syndicat Mixte des aéroports de La Rochelle-île de Ré-Rochefort et JeanPhilippe Plez, conseiller régional de la Nouvelle-Aquitaine.
Gérard Pons enthousiaste se disait
très satisfait de ce premier vol qui relie désormais directement l’Est vers la Nouvelle Aquitaine et vice-versa, sans l’escale à Poitiers comme ce fut le cas dans le passé. Reginald Otten déclarait quant à lui : « C’est une ligne historique pour nous, une deuxième ligne domestique à La Rochelle avec trois vols par semaine qui s’ajoutent à La Rochelle-Nice (Cette ligne reprendra du 26 juin au 1er septembre 2023). EasyJet c’est du tourisme et des voyages d’affaires donc une opportunité pour développer ce segment, 25% de voyageurs d’affaires sur les lignes easyJet, donc un vrai
Stop aux vieux clichés !
Prix attractif, rapidité et version Neo Anaïs et Lucie deux des passagères de ce vol inaugural ont saisi l’opportunité de cette nouvelle liaison pour venir voir leur cousine rochelaise : « Nous sommes originaires de Beaune, au lieu de 6h30 de route ou de prendre le train avec un changement à Paris, on a opté pour un gain de temps et d’argent, on a payé 143 euros pour l’aller-retour ! » Six cents passagers avaient déjà réservé des billets pour cette première semaine d’exploitation. La stratégie de l’aéroport de
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M OBI L ITÉ
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85 passagers satisfaits quittent l’Airbus A319 tout juste posé sur le tarmac rochelais.
Valérie Lambert
Infos :
Conseillère en immobilier depuis 2004 chrystelle.longeville@iadfrance.fr 06 89 17 72 49
eirL Agent commercial indépendant de la sAs @d France immatriculé au rsAC de La rochelle sous le numéro 794 915 256, mandataire indépendant en immobilier (sans détention de fonds), titulaire de la carte de démarchage immobilier pour le compte de la société @d France sAs
Retour du marché aux fleurs & aux plantes de Montamer
Le traditionnel marché aux fleurs et aux plantes de Sainte-Marie aura lieu cette année le samedi 2 9 avril au parc Montamer. L’occasion de découvrir les di f férents acteurs de l’Ile de Ré engagés sur le sujet de l’environnement, mais aussi de faire le plein de plants pour vos jardins et potagers !
Plants de légumes, fruits et aromates, rosiers, produits gourmands,… une vingtaine de stands seront à découvrir, au total, sur le parc de Montamer. Vous pourrez ainsi y rencontrer un producteur de miel et un producteur de confitures de SainteMarie, ainsi que le fleuriste présent habituellement sur le marché de la ville. Seront également présents plusieurs professionnels du jardin (pépiniéristes, horticulteurs, paysagistes…), qui vous proposeront à l’achat de nombreux plants pour vos potagers, mais aussi des rosiers et autres plantes d’agrément pour embellir vos jardins. Cette année encore, le jardin pédagogique Le Ptit Clos présentera son travail et proposera un atelier de rempotage de plantes aromatiques pour les enfants, qui pourront repartir avec leurs plants. La Communauté de Communes, quant à elle, tiendra un stand d’information sur le tri sélectif. La LPO sera aussi présente pour
informer le public sur ses actions. Elle organisera également un atelier participatif sur la création de nichoirs tout au long de la journée.
L’association Ile, Arts et Culture proposera tout au long de la journée des démonstrations de sculpture et de peinture. La médiathèque présentera, elle, sa « grainothèque », en faisant un parallèle amusant entre les livres et le jardin. Enfin, un magicien et un sculpteur de ballons viendront divertir les enfants. Ils seront sur place de 10h à 12h30.
Deux concours organisés sur la journée pour les petits et les grands A l’occasion de cet évènement, un concours de nichoirs à oiseaux est
organisé en partenariat avec la LPO. Pour y participer, vous pouvez réaliser votre nichoir chez vous et venir le déposer directement au parc Montamer le matin du 29 avril, ou acheter un nichoir prêt à décorer sur le stand de la LPO. Ensuite, un concours de dessins, directement sur place, permettra aux enfants comme aux adultes de laisser parler leur créativité. Les nichoirs et les dessins seront exposés au public toute la journée, pour une remise des prix à 16h30.
Lucile Dron
Les OFNI attendus sur le Port d’Ars le 30 juillet
Avis aux amateurs ! Le Challenge des Objets Flottants Non Identifiés aura lieu cette année le dimanche 3 0 juillet, à 1 7 h, sur le plan d’eau des Optimists d’Ars-en-Ré.
une première série de courses d’OFNI avait eu lieu sur le port d’Ars. C’est en 2017 que l’AIA décide de renouer avec la tradition à l’occasion de l’inauguration de la cale Cazavant. Cet évènement se veut avant tout convivial, festif et amusant. « Le but, c’est de bien rigoler », nous dit Bertrand Dupic. « C’est ouvert à toutes les générations, tous les âges. Les seules règles imposées sont de savoir nager, d’avoir à bord des gilets de sauvetage et de ne
pas faire couler son embarcation. » Comme en 2022, la course des OFNI sera précédée, à l’entrée du chenal, du Trophée Tatave au cours duquel des démonstrations de godille sur dériveurs auront lieu avec possibilité d’initiation.
Aurélie Bérard
Pour construire un OFNI, il faut bien trois mois de gestation ! »
affirme Bertrand Dupic. Voilà pourquoi le coordinateur de la course, membre de l’Association d’information arsaise, lance un appel dès aujourd’hui aux amateurs d’Objets Flottants Non Identifiés. Et rajoute quelques conseils. « Pour réussir son OFNI, il faut de l’originalité, des flotteurs, une bonne dose d’humour et beaucoup de courage », détaille-t-il.
Car cette course, qui est en réalité plus un challenge puisque tout le monde en sort vainqueur, demande bien souvent de la force et de la ténacité aux participants. Il s’agit de parcourir deux allers-retours du circuit mis en place, soit 400 mètres en tout, à la force des bras ou des jambes, selon le moyen de locomotion choisi par les participants.
Les origines de ce challenge remontent aux années 1980, quand
8 rue du Polygone - Le Bois-Plage-en-Ré 06 51 39 55 62
www.re-generer.com
stephane.puteaux@hotmail.fr stephane.puteaux.3 @stephaneputeaux4682
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E NVIRONNEMENT - LOISIRS
E
N PRATIQU E :
Entrée gratuite. Parkings à proximité du parc. Petite restauration sur place.
C HA LL ENGE NAUTIQUE
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Le Challenge 2022 avait rassemblé 10 embarcations, toutes aussi originales les unes que les autres.
Bertrand Dupic
C ONTA C T
L’actu du Département
Viaduc du Martrou
Reliant Rochefort à Échillais et constituant un axe de circulation important, le viaduc du Martrou a fait l’objet de travaux pour la réalisation d’une nouvelle chape d’étanchéité. La circulation se fait de nouveau en 2x2 voies à partir d’aujourd’hui. Les travaux engagés depuis l’automne pour la création d’une piste cyclable se poursuivent
Infos sur charente-maritime.fr
Toujours + de 17 dans nos assiettes
Au menu des actions du Département pour soutenir les producteurs et les éleveurs en CharenteMaritime, la mise en place d’outils favorisant la production locale et la consommation de produits issus de notre territoire porte ses fruits.
Le Département accélère sa politique en faveur des circuits de vente de proximité aux côtés de la Chambre d’Agriculture de la Charente-Maritime. Ainsi, pour nous inciter à mettre dans nos assiettes des produits cultivés, fabriqués, transformés par nos producteurs locaux, une marque, un site internet et une plateforme développés à l’échelle départementale constituent d’excellents « ingrédients » pour nous donner envie de “manger local et de saison”.
+ de Charente-Maritime dans la cuisine
Lancée en 2020, la marque + de 17 dans nos assiettes valorise les bienfaits de notre terroir auprès des consommateurs. Fraises, tomates, miel, farine, œufs de poule, volailles, produits laitiers et de la vigne, safran… : ce sont à ce jour plus de 2 000 produits qui sont labellisés, provenant de 119 exploitations agricoles et 5 artisans. Ouvert en 2021, le site internet manger17.fr renforce cette démarche du Département en faveur d’une agriculture locale pour « + de Charente-Maritime dans la cuisine ». Via cet outil, tous ceux qui cultivent, élèvent, fabriquent, transforment ce que leur offre la nature sur notre sol peuvent mieux se faire connaître de tous ceux, de plus en plus nombreux, qui veulent consommer des produits issus de chez nous. Désormais, cette vitrine en ligne de nos richesses gustatives répertorie plus de 250 producteurs locaux.
Enfin, autre “recette” favorisant l’alimentation de proximité, la plateforme numérique agrilocal17.fr, créée en 2019. Elle permet le contact direct entre les acheteurs de la restauration collective et les producteurs locaux. Ayant adopté ce principe et bénéficiant ainsi d’une aide sur le montant de leurs achats réalisés grâce à cette plateforme réservée aux professionnels, 39 collèges et 53 communes charentais-maritimes commandent maintenant une partie des repas de leurs cantines scolaires auprès de fournisseurs locaux référencés.
Complétant ce copieux menu d’incitation à déguster nos richesses culinaires, La Charente-Maritime s’associe aussi tout au long de l’année à des marchés fermiers, à des magasins de producteurs et des évènements comme le salon Balade à la ferme (8 au 10 septembre).
Vous êtes producteur charentais-maritime et souhaitez obtenir la marque + de 17 dans nos assiettes ? charente-maritime.fr
Le temps des loisirs en Charente-Maritime
lieux que le Département de la Charente-Maritime s’est engagé à protéger, mais aussi à mieux faire connaitre.
Nouvelle navette gratuite sur l’île de Ré
Plonger dans l’histoire de nos villes et villages de charme, visiter tous ces lieux où règne la nature : avec le printemps s’est ouverte en grand la saison des loisirs en Charente-Maritime. Profitons-en.
Unique en France, le réseau des Echappées Nature offre, toute l’année ou presque, le spectacle d’une faune et d’une flore préservées avec, à la clé, un cours d’environnement proposé aux visiteurs. Du marais sauvage au Marais poitevin en passant par l’élevage du baudet, la station d’épuration écologique, la vie de la forêt, l’estuaire de la Gironde, les carrières de pierre ou encore les marais salants, ces Espaces Naturels Sensibles sont autant de
Sites naturels et patrimoniaux
Le Fort Boyard, la Corderie Royale, la citadelle de Brouage, les fortifications Vauban, les Tours de La Rochelle, mais aussi tous ces châteaux, églises romanes, phares, forts, ports, villas balnéaires, bateaux anciens, cabanes ostréicoles, carrelets disséminés entre terre et mer : la Charente-Maritime brille également de mille merveilles historiques, sauvegardées notamment par un Plan Patrimoine porté par le Département. Avec la Cité de l’Huître, le Paléosite, le site du Fâ ou encore le train des Mouettes, notre territoire regorge de sites attractifs à faire valoir quand les beaux jours reviennent.
Du 8 avril au 7 juillet, mise en place d’une nouvelle navette gratuite, en correspondance avec celle du pont de Ré reliant le parking du Belvédère au pôle d’échanges de Sablanceaux. Elle desservira les plages de Rivedoux avant de rejoindre le port de La Flotte. Tous les jours du 8/04 au 8/05 et du 16/06 au 7/07, Week-ends et jours fériés du 13/05 au 14/06..
Horaires et infos à retrouver sur charente-maritime.fr
Nouveau village d’enfants SOS
Un 3e village d’enfants SOS du Département de la Charente-Maritime va ouvrir ses portes prochainement à Fontcouverte. Après celles de Beauvais-sur-Matha et de Gémozac, cette nouvelle structure d’accueil d’enfants, dont l’éducation et la sécurité ne peuvent plus être assurées par leurs parents, comptera 11 maisons familiales dans lesquelles vivront des fratries, accompagnées au quotidien par un éducateur familial.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la politique départementale de la protection de l’enfance.
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En bref
Maxime Huriez © Fabien Lestrade
DEPT17Avril 2023 reproduction interdite
CdC : Les budgets 202 3 votés à l’unanimité
Depuis le début de ce mandat, c’est la première fois que les budgets primitifs - principal et annexessont votés favorablement par l’ensemble des délégués communautaires, tout comme les taux d’imposition. Lionel Quillet les a remerciés de leur esprit constructif. D’autres sujets essentiels pour l’île de Ré ont été délibérés.
Le conseil communautaire a voté à l’unanimité un budget consolidé à 73 M€, celui-ci comprenant le budget principal, ainsi que les budgets annexes déchets, écotaxe, cinéma-spectacle et ZAE*. Les dépenses de fonctionnement budgétées pour 2023 sont contenues, malgré la prise de compétence Adolescence au 1er janvier 2022 et le contexte d’inflation.
Des investissements soutenus, une bonne santé financière Ces budgets intègrent un niveau d’investissements élevés à 14,8 M € , dans des domaines importants : logement social, digues, recons-truction du centre de transfert, aménagement du Quai de la Criée, pistes cyclables, création des terrains de sports de sable au collège et fonds de soutien financier aux équipements sportifs des communes… La fiscalité est stable avec le maintien - comme c’est le cas depuis 2008 - des taux des impôts locaux (taxes foncières, taxe d’habitation sur les résidences secondaires) et même une baisse du taux de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) de 1 point. « Il s’agit de la 5ème baisse de cette taxe depuis 2008, dont 3 années de baisse consécutive. Ce choix est proportionné à nos besoins, le jour où nous aurons besoin d’augmenter la TEOM, il faudra que tous les élus nous suivent. », a précisé Lionel Quillet. Didier Guyon et Patrick Salez, élus communautaires minoritaires, se sont dits satisfaits de cette baisse pour 2023.
En 2022, la CAF** de la CdC a augmenté de + 32 % versus celle de 2021 et la capacité d’endettement s’est améliorée, passant de 4,43 à 3,42 années nécessaires pour rembourser la dette.
La taxe de séjour attendue progresse de + 400 K€ entre 2022 et 2023. L’affectation du résultat 2022 sur le budget 2023 s‘élève à 2,46 M€ , dont 2,2 M€ en investissement et 0,26 M€ en investissement.
Budgets annexes
Concernant le budget confortable de l’écotaxe, Lionel Quillet a redit son regret de ne pouvoir l’utiliser pleinement, ses domaines d’affectation étant très limités. Il souhaite, on le sait, demander un élargissement de la convention d’utilisation de l’écotaxe aux pistes cyclables, qui relèvent elles aussi d’un développement durable. Cette
évolution du cahier des charges de l’écotaxe devant passer par un amendement législatif, il a sollicité les députés et sénateurs pour œuvrer dans ce sens.
(convention d’objectifs), Jazz au Phare recevra 20 K€ (convention d’objectifs), Ré-Jouir 15 K€ pour FestiBal, L’Encre et la Pierre 10 K € pour le salon l’île aux livres qui devient festival...
Côté évènements sportifs, le Ré Handi Tennis (30 K € ) et le T24XTREM (10 K€) font l’objet d’une convention. Pour les aides aux sports pratiqués en national, le Ré Beach Club (15 K€) devra aussi signer une convention.
Dans le domaine social, cinq associations feront l’objet de conventions, au regard des subventions importantes accordées : Les Petits Drôles, crèche parentale (80 K € ), La Verdinière (75 K € ), Ré-Clé-Ré (36 K € ), l’ADMR (35 K€), et le Collège Les Salières (15,5 K€).
Soutien aux associations environnementales
« maritimisation » d’une partie de la commune du Nord de l’île, ils estiment que la LPO ne doit pas être sanctionnée en se voyant retirer sa subvention. Hormis donc les votes défavorables des deux élus portingalais, Alain Pochon et Patrick Bouraine, et d’un élu de saint-Clément, Daniel Tassigny, la subvention à la LPO a été votée favorablement.
Autres délibérations
Parmi les autres délibérations à l’ordre du jour, figurait l’attribution à la Commune des Portes-en-Ré d’un fonds de concours d’un montant global prévisionnel de 210 K € pour la réhabilitation de la salle omnisports des Marais de la Prée.
Pour développer davantage les déplacements à bicyclette, les élus communautaires ont voté l’aide à l’acquisition d’un vélo à assistance électrique à hauteur de 200 € Cumulable avec les aides de l’État, elle s’adresse, sans condition de ressources, aux personnes disposant d’une résidence principale sur l’île de Ré. L’achat doit être effectué chez un vendeur ou réparateur de cycles rétais.
Au sujet du budget primitif 2023 de La Maline, le président de la CdC a précisé que « la salle de spectacles et de cinéma est dans les clous, avec un remplissage très positif, le bilan énergétique sera toutefois une variable d’ajustement importante. » Une subvention d’équilibre par le budget principal d’1,2 M € au budget annexe cinéma-culture a été approuvée à l’unanimité.
Le budget primitif 2023 de la ZAE* de Sainte-Marie s’élève à 1,95 M € , basé sur les estimations données par l’EPF**** pour l’acquisition des terrains. Près de 400 demandes de professionnels ont été reçues, pour 20 à 27 places, les attentes sont donc très fortes.
761 K€ de subventions aux associations (hors environnement)
Avec 760 749 € de subventions prévues depuis le budget principal, le soutien aux associations reste fort. Il se répartit entre 74 associations, dans les domaines culturel (45 %), social (38 %), sportif (8%), patrimonial (3 %) et développement économique (2 %).
Avec 130 K€ (convention d’objectifs), l’Ecole de Musique tient le haut du pavé, Musique en Ré percevra 60 K€
Les subventions les plus importantes versées aux associations environnementales, via le budget Ecotaxe et sous conventions, concernent l’ONF qui touchera 215 K € pour la valorisation et la préservation de la forêt domaniale de l’île de Ré et 194,7 K € pour la restauration des dunes de l’île de Ré, l’AEMA à qui seront versés 81,4 K € pour un programme d’entretien et de restauration des marais salants, et la LPO qui sera subventionnée à hauteur de 60 K€ pour le fonctionnement de la Réserve Naturelle et l’éducation à l’environnement.
Un long débat a eu lieu concernant la subvention à la LPO, les élus de la commune des Portes appelant à ne pas la voter, au regard du différend les opposants à l’association dans le cadre du Plan de Gestion de la Réserve Naturelle de Lilleau des Niges (lire notre article paru début avril : www. realahune.fr/la-reserve-naturelleprovoque-lire-de-la-municipaliteportingalaise/). Lionel Quillet et Patrick Rayton ont expliqué que ce Plan de Gestion relève de l’Etat et que le Plan Digues a été validé par la CMI***, qui refuse d’intégrer dans les plans d’actions de prévention des inondations (PAPI) les digues orphelines, comme celle qui longe la Réserve et est donc abandonnée. Si les élus communautaires comprennent les inquiétudes des élus portingalais quant à la potentielle
Une procédure de modification simplifiée du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) va être lancée. Elle prévoit d’assouplir les règles relatives à l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits. Contraignante pour beaucoup de particuliers, l’obligation d’encastrement des panneaux dans la toiture sera supprimée.
Pour soutenir l’économie locale et permettre aux jeunes travailleurs de se loger à prix abordable, un réseau de location de chambres chez l’habitant va être déployé dès cet été. Enfin, la Communauté de Communes va élaborer un Programme local de l’habitat (PLH). Il s’appuiera sur un état des lieux de la situation existante en termes de logement. Cette phase d’étude permettra d’associer les Rétais pour définir de grands objectifs déclinés en actions concrètes. Ce document de planification visant à renforcer la vie permanente sera réalisé en concertation avec les communes, la Région, le Département et les acteurs locaux impliqués comme Action logement.
Nathalie Vauchez
*ZAE : Zone d’activités économiques de Sainte-Marie de Ré.
**CAF : Capacité d’autofinancement.
***CMI : Commission Mixte Inondation.
**** EPF : Etablissement Public Foncier.
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C ONSEI L C OMMUNAUTAIRE
30 MARS 2023
DU
Mobilisation pour la déclaration des revenus 202 3
À
La Charente-Maritime est dans la zone 1 pour les déclarations en ligne qui couvre de l’Ain à la Corrèze : pour les personnes qui choisiront la déclaration papier, l’échéance pour valider sa déclaration est le 25 mai 2023 à 23h59 et pour celles qui l’effectueront en ligne, la date limite est le 22 mai 2023 à 23h59. Les contribuables recevront leur avis d’imposition au milieu de l’été entre la fin du mois de juillet et le début du mois d’août. Le calendrier de la campagne déclarative a été engagé début avril, les contribuables peuvent déjà accéder à leur compte et à leur espace numérique sécurisé sur le site internet. 422 061 foyers fiscaux sont enregistrés pour le département, 55 % étaient imposables en 2022.
Les nouveautés fiscales Quelques mesures en faveur du pouvoir d’achat :
- L’exonération fiscale des pourboires pour les rémunérations n’excédant pas 1,6 Smic au titre des mois concernés.
- L’augmentation du plafond annuel des heures supplémentaires ou complémentaires exonérées de
5000 € à 7500€
- L’exonération d’impôts sur les revenus de la monétisation des jours de repos ou de RTT dans la limite de 7500€
- L’augmentation du plafond de dépenses du crédit d’impôt pour frais de gardes d’enfants de moins de 6 ans de 2300€ à 3500€ par enfant.
- Revalorisation des tranches du barème de l’impôt sur le revenu et du barème kilométrique de 5,4%.
Suppression de la taxe d’habitation
En 2023, on notera la suppression définitive de la taxe d’habitation sur les résidences principales. Chaque propriétaire doit effectuer sa déclaration d’occupation avant juin 2023 sur son espace « particulier » sur le site impots.gouv.fr
Priorité à l’accueil pour les usagers
« Tous nos agents sont mobilisés », souligne Patrice Laussucq. « Pour obtenir de l’aide, les contribuables
BRASSERIE ARTISANALE DE R É
Haut des Peux Bertaud RD201 à Sainte-Marie-de-Ré
peuvent avoir recours au téléphone, à la messagerie sécurisée via le compte fiscal des particuliers qui permet de poser des questions directement (Tchat) et à l’accueil physique dans nos nombreuses permanences réparties sur tout le département. »
À cette date, 22 000 personnes se sont déjà déplacées dans les différents services de la Direction départementale des finances pu-
Infos :
bliques ou vers les permanences qui sont en majorité installées dans les bureaux de Poste.
Pour les usagers rétais chaque mercredi de 9h15 à 12h15 un agent de la DDFIP 17 assure un accueil de proximité à la Banque Postale rue du Dr Kemmerer à Saint Martin-de-Ré. Il est conseillé de prendre rendez-vous.
Valérie Lambert
Numéro national : L’application I MPOTS.GOU V évolue, grâce à son système de géolocalisation il est possible de trouver la présence de permanence.
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C AMPAGNE DÉC L ARATIVE DES IMPÔTS
l’occasion du lancement de la campagne déclarative des impôts 202 3 , Patrice Laussucq, directeur départemental des Finances Publiques de Charente-Maritime avait invité la presse pour exposer les nouveautés et temps forts de cette nouvelle campagne.
© Valérie Lambert
Patrice Laussucq entouré d’inspectrices et administratrices des Finances Publiques.
RÉSERVATION 05 46 09 03 30 info@baleinebleue.com RestaurantLaBaleineBleue La Baleine Bleue www.baleinebleue.com L’ ABUS D ALCOOL EST DAN G EREU X POUR LA SANT É, CONSOMME Z AVEC MOD É RATION RESTAUR A N T & BAR SAINT - M A R T I N -DE-RE
La Flotte, une gestion dynamique de la Commune
Vote du budget primitif 202 3 , des subventions aux associations et des taux d’imposition étaient à l’ordre du
jour des deux derniers Conseils municipaux.
Parmi les informations diverses communiquées par le Maire, figurait la livraison à la commune d’un minibus pour pallier l’arrêt de la navette du Département qui desservait les arrêts aux horaires scolaires. Il sera utilisé comme navette scolaire à la rentrée 2023. Le centre de loisirs et les associations pourront aussi en bénéficier. Son financement est assuré par une dizaine d’annonceurs. Un cocktail est organisé le 5 mai, auquel sont conviés élus et associations
Refuge LPO à La Grainetière
La Commune de La Flotte a souhaité proposer à la Ville de Reims, propriétaire du site de la Grainetière, une convention de superposition de gestion qui vise à déléguer à la Commune de La Flotte l’entretien et la préservation d’une partie des espaces verts du site. Elle a aussi sollicité les propriétaires adjacents au site, dont le Département, pour installer un refuge LPO. A la suite d’un diagnostic du site, un cahier des charges a été produit par la LPO détaillant les mesures de gestion, d’aménagement de l’espace et de sensibilisation du public. Ainsi, la Commune de La Flotte s’engage dans une démarche de valorisation et d’amélioration du patrimoine naturel tout en conservant la libre disposition de ses biens et leur jouissance. Le projet LPO proposé se déroulera sur cinq ans, représentant un coût total de 10 209 € , pour la Commune. Ce projet constituera le plus important refuge LPO de Charente-Maritime. Un inventaire de la faune et de la flore sera réalisé par la LPO et Ré Nature Environnement, et une association régionale de mycologie répertoriera les différentes espèces de champignons. Une fois ces inventaires réalisés, une signalétique sensibilisera le public à cette richesse de biodiversité.
Préemption d’un bâtiment du vieux marché
Le Maire, Jean-Paul Héraudeau, a proposé au Conseil municipal du 9 mars de préempter le bâtiment abritant la boulangerie sur le vieux marché pour un coût proposé de 260 K € pour 28 m2, précisant qu’il n’y a aucun risque financier pour la Commune et que le local est loué via un bail commercial. Le montant du loyer compensera l’échéance de l’emprunt. Lors du Conseil du 6 avril, il a informé le Conseil que face à la proposition de la Commune d’un prix de 241 K € , Monsieur Marin a fait une contre-proposition à 250 K€
Le Conseil a donné l’autorisation au Maire de proposer 245 K €
En réponse au courrier reçu par la CdC et les Communes de la Préfecture les informant de l’actualisation du décret fixant la liste des Communes concernées par le recul du trait de côte, le Maire estime manquer d’informations sur les avantages et inconvénients que générerait une inscription sur cette liste et propose un sursis à statuer. Patrick Salez s’interroge sur les raisons ayant conduit 119 communes du littoral, dont 10 en Charente-Maritime, déjà dotées d’un PPRN* à s’inscrire sur cette liste, imposant des règles encore plus contraignantes.
La Convention avec La Verdinière, pour l’entretien de la voirie communale et notamment l’élagage des arbres, a été reconduite pour 2023, pour un montant de 30 K€
Un budget primitif 2023 de 14,8 M€
Le budget primitif 2023 a été discuté et voté lors de la séance du 9 mars, pour des montants de 7,1 M € en fonctionnement et 7,7 M € en investissement, soit 14,8 M € au total. Dans le cadre de ce budget, des emprunts d’équilibre pourront être souscrits à hauteur de 4 M€, le montant réel sera moindre. Le montant des autorisations de programmes a été adapté, représentant sur l’ensemble de la mandature 1,16 M€ pour le réaménagement des locaux de la mairie, 1,21 M € pour la construction du Pôle médical, 2,11 M€ pour la construction du Centre technique municipal et, création 2023, la réhabilitation de la Maison Aymé (CNPA) pour 1 M€
Les subventions aux associations ont été votées pour un montant total de 143 540 €, stable versus 2022, et alors que 161 790 € avaient été sollicités. Même si la vigilance est de mise pour l’attribution des subventions, aux yeux du Maire, le dynamisme de la vie associative est un moteur essentiel du vivre ensemble à La Flotte, les activités des associations concourant à son attractivité.
Le Maire a informé le Conseil qu’il a engagé la révision du Plan communal de sauvegarde (PCS), le document ayant été élaboré par Numerisk. L’identification et la qualification des risques ont été minutieuses et les outils de gestion de la crise totalement redéfinis, en utilisant des moyens modernes.
Lors du Conseil municipal du 6 avril, Loïc Sondag a communiqué les horaires de piétonisation du port et de l’hyper-centre (lire encadré), décidés lors de la commission festivités du 23 mars. Conviés à la réunion, les commerçants n’y étaient pas présents. Certains ne seraient pas satisfaits, le Maire a proposé de les rencontrer pour écouter leurs arguments. Les festivités de la commune débuteront le 27 mai et s’achèveront le 17 septembre 2023. La retraite aux flambeaux est prévue le 13 juillet, suivie d’un feu d’artifice et d’un bal le 14 juillet. Le second feu d’artifice estival sera tiré le 12 août.
Armelle Lacombe a informé le Conseil que la commission communication-
- du 8 au 28 avril de 10 à 19 heures,
- du 29 avril au 16 juin de 10 à 22 heures,
- du 17 juin au 10 septembre de 10 heures à minuit,
- du 11 septembre au 1 er octobre de 10 à 22 heures,
- les week-end et vacances d’octobre de 10 à 19 heures.
culture-patrimoine a décidé de proposer au public payants quelques manifestations culturelles et spectacles, particulièrement attractifs et restreints en termes de capacité d’accueil. Entre dix et quinze manifestations seront ainsi payantes, la Commune a créé une régie de recettes dédiée, dont les produits seront reversés à des associations caritatives ou au CCAS.
Vote des taux d’imposition Depuis le 1er janvier 2023, les Communes peuvent à nouveau voter un taux de Taxe d’Habitation, s’appliquant notamment sur les résidences secondaires et les locaux meublés privatifs. La revalorisation de 7,1 % des bases des terrains, locaux industriels et d’habitation ayant été prévue par l’Etat pour 2023, cela implique une augmentation des recettes fiscales sans changement des taux. Le Maire a ainsi proposé de ne pas augmenter les taux d’imposition communaux versus 2022 (2018 pour la TH) et les reconduire donc à l’identique pour 2023.
Concernant l’affaire « Cante - Para La Plage », qui était en cours de médiation, sur proposition du Maire, le Conseil a décidé d’arrêter celle-ci, de reprendre le cours de la procédure judiciaire et de ne pas donner de suite favorable à la demande d’indemnisation du commerçant. Le bail précaire en cours s’achèvera fin 2023 et Mr Cante doit 36 K€ à la Commune au titre des loyers.
Réutilisation des eaux usées
A la suite d’une question diverse relative à la réutilisation des eaux usées à La Flotte, évoquée par Patrick Salez en fin de Conseil du 6 avril, le Maire a rappelé que l’eau est de la compétence de la Communauté de Communes. Celle-ci peut être assistée dans ses études par le Céréma. Ce dernier a été sollicité par la Commune pour la réhabilitation de la déposante Chevalier et la restauration du sentier littoral. Le bureau d’études Eau-Mega a par ailleurs été sollicité pour analyser le système d’irrigation de la Commune, au vu de la nouvelle réglementation européenne sur le sujet. Il est adapté aux cultures irriguées (aspersion ou goutte à goutte) sans nécessiter de modification. Le prestataire étudie toutefois la possibilité de faire évoluer de B à A la qualité de l’eau. Eau-Mega travaille aussi sur la demande d’Autorisation d’Occupation Temporaire pour la plage de l’Arnérault.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
*PPRN : Plan de prévention des risques naturels
12 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
C ONSEI L S MUNICIPAUX DES 9 MARS ET 6 AVRI L 2023
© Véronique Bichon –Lettre d’information du Maire N° 9
Le projet de refuge LPO à La Grainetière constituera le plus important de Charente-Maritime. Un autre projet de refuge LPO est en réflexion au Clos Biret.
Au Bois-Plage, l’harmonie n’est pas pour demain
avant de poursuivre :
Gérard Juin l’avait annoncé : un « mini » Conseil municipal s’est tenu le 13 avril en raison de la contrainte de voter avant le 15 le taux des taxes foncières (TFPB* et TFPNB*) et d’habitation. Sans surprise, la municipalité a décidé de ne pas les augmenter. Reste que leur montant sera néanmoins influencé par une hausse de la base d’imposition de l’Etat, se montant cette année à 7,1%. Mais ce n’est pas cette question obligatoire qui viendra troubler l’atmosphère.
Une seconde cagnotte
Bis repetita du Conseil du 23 mars, durant lequel il avait été expliqué par la responsable des finances Christelle Couraud comment la commune avait récupéré 320 K€ sur une redevance due par un camping boitais. Cette fois-ci la somme est bien inférieure mais à réaffecter néanmoins en recettes. Cela concerne des subventions accordées par le Département sur quatre points : la réfection d’une venelle (Fenouillet2016), la rénovation de la toiture du bâtiment « Le Belvédère » (Septembre 2019), la réhabilitation de la halle du marché (Décembre 2019) et enfin la rénovation d’un logement communal (Janvier 2020), le tout représentant la somme de 75 360 €
« Procès d’intention » ?
« La dernière fois c’était 400 K €, aujourd’hui 75 K €, j’ai hâte d’être au prochain Conseil ! » , ironise le conseiller municipal Hervé Dupeux à l’adresse de Jean-Pierre Gaillard qui s’insurge. « Pour Fenouillet, les travaux n’ont pas été faits tout de suite », proteste-t-il avant de dérouler la procédure, facture à faire valider par le Trésor Public avant de renvoyer le dossier au Département.
« On est dans le procès d’intention de la mauvaise gestion du Maire. Si c’est pour faire le buzz dans la presse… », poursuit-il. Les dés sont jetés et des réflexions d’élus surgissent ici et là. « Dans la commune, il y a actuellement une tension et il faut que les choses s’apaisent », reprend JeanPierre Gaillard. « Ne pourrait-on pas se retrouver dans une réunion privée pour mettre à plat nos problèmes ? Je propose un brainstorming », conclut-il. Nouvelle salve de commentaires.
« La polémique ne vient pas de nous » Resté silencieux, Gérard Juin prend la parole. « Regardez ce qui a été fait dernièrement », souligne-t-il à l’adresse de Jean-Pierre Gaillard
indifférence car ne présentant pas d’intérêt économique. Et pour cause, elles ne produisent pas de miel. En revanche, leur capacité de pollinisation est quatre fois supérieure à celle de leurs cousines. Solitaires, elles aiment construire leurs nids dans des tiges creuses ou des tunnels où elles pondent leurs œufs. En partenariat avec le réseau solidaire « Les Dorloteurs d’Abeilles » (initiative née en Charente-Maritime), la commune du Bois-Plage a décidé dorlotoir. Spécialement conçues pour accueillir les abeilles sauvages, ces petites maisons de bois équipées de tubes transparents permettent aussi de les observer. Raison supplémentaire pour les accueillir dans nos jardins, elles ne piquent pas !
C OMM E NT FAIR E ?
www.leboisplage.com ou par téléphone au
En savoir plus sur Les Dorloteurs d’Abeilles ?
« On a régu larisé de nombreux problèmes sans rien dire. Ce qui est dommage c’est de ne pas reconnaître les erreurs faites et côté polémique, ça ne vient pas de nous ». En mars 2020, je me suis présenté devant vous pour accompagner le changement et vous m’avez demandé de sortir de votre bureau, vous n’avez pas voulu travailler avec nous alors que la crise sanitaire donnait tout le temps nécessaire à la transmission des comptes », rappelle l’édile. « Tu soupçonnes Jean-Pierre de malversations ? Ras-le-bol d’être accusés tout le temps », réagit la conseillère opposante Claudie Buat. « On n’a jamais dit ça et on va effectivement passer au point suivant, mais souvenez-vous ce qui a été fait il y a peu et qui pouvait nuire gravement à des personnes », conclut Gérard Juin avec fermeté.
Chapitre clos et retour à l’ordre du jour, entre cessions de voiries et adhésion de la commune aux Service National Universel et au Service Civique. Au chapitre “questions diverses” seront ensuite évoqués le passage en Zone 30, la bibliothèque qui a regagné ses locaux réaménagés dans les délais : « félicitations et remerciements de la part de l’association », souligne Gérard Juin en profitant pour saluer les services. Enfin, Jean-François Beynaud se réjouit que la présence du gardechampêtre Kévin Mouëllic « porte son effet ». « Les compétences de la Police Rurale se développent et elle devient de plus en plus forte sur le droit environnemental », précise le conseiller délégué, voyant là l’opportunité de sauver une structure qui avait presque disparu. « Aujourd’hui toutes les équipes travaillent beaucoup et je te tiens à les remercier », seront les mots de conclusion de Gérard Juin.
ZAP’ARTS 13 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
Pauline Leriche Rouard
C ONSEI L MUNICIPA L DU 13 AVRI L 2023
*Taxe foncière sur les propriétés bâties et taxe foncière sur les propriétés non bâties.
Un peu clairsemé pour cause de vacances, le Conseil municipal du Bois-Plage a vécu de nouvelles tensions.
© Pauline Leriche Rouard
La bibliothèque a réintégré son local rénové. Avec bientôt pour voisins les services de police boitais.
Les organisateurs recherchent des bénévoles. Contact : antoinealbeauseries@orange.fr
Sainte-Marie se focalise sur les logements saisonniers
La pénurie de logements saisonniers fait partie des préoccupations essentielles de la municipalité de SainteMarie qui est consciente de son impact négatif sur l’économie locale et la bonne réussite des saisons.
Face à l’urgence du problème, Gisèle Vergnon indiqua, lors du Conseil municipal du 20 avril, qu’elle entendait que l’engagement de Sainte-Marie, pour la résolution de ce problème, soit réel et total. Elle rappela aux élus que la commune avait pour obligation de conclure avec l’Etat une « convention pour le logement des travailleurs saisonniers ». Cette convention doit comprendre un diagnostic des besoins, ainsi que les orientations stratégiques à adopter et les actions à mettre en œuvre. Un bureau d’études avait été mandaté par la CdC afin de réaliser un diagnostic sur l’ensemble de l’île et de chiffrer la carence globale. Ce diagnostic a donné lieu à des réunions sur le sujet et à l’élaboration d’un plan d’actions. La municipalité de Sainte-Marie a de son côté mené un travail de proximité en allant à la rencontre des professionnels de son territoire, dont les premiers résultats ont été communiqués dans nos colonnes lors du précédent Conseil municipal du 23 mars. Les données obtenues sont suffisamment précises pour définir les besoins et mettre en place des actions. Un groupe de travail pour les logements saisonniers est en cours de constitution auquel
participera François Léonard du Groupe Autrement.
Déterminée, Gisèle Vergnon expliqua que toutes les pistes seraient explorées. Des prises de contacts ont déjà débuté avec les propriétaires disposant d’une chambre ou d’un studio à louer pour un prix raisonnable, car il ne s’agit pas seulement de trouver un lieu, encore faut-il qu’il soit abordable. Ou bien des propriétaires susceptibles de proposer une chambre au sein de leur habitation. Les réseaux sociaux seront utilisés pour sensibiliser les habitants au problème qui sera également traité dans les réunions de quartier. Gisèle Vergnon réfléchit à tous les moyens d’agir, comme mettre un terrain appartenant à la commune à la disposition d’entreprises dont l’activité serait liée au tourisme pour la construction de logements ou envisager l’accueil de vans aménagés, etc. Son souhait est d’arriver à combler au moins 80% des carences de la commune en la matière.
Par ailleurs concernant le stationnement payant sur la voie publique et l’obligation d’indiquer le numéro d’immatriculation du véhicule, Mme le maire a fait savoir que le droit d’opposition à cette mesure peut être
écarté « lorsqu’une telle limitation respecte l’essence des libertés et droits fondamentaux et qu’elle constitue une mesure nécessaire et proportionnée dans une société démocratique pour garantir (…) d’autres objectifs importants d’intérêt public général. » En l’occurrence, « pour la collectivité, la numérisation de la gestion publique facilite la collecte des recettes, réduit les erreurs (…) et assure un meilleur taux d’efficacité du recouvrement. »
Pour l’automobiliste, son numéro de plaque d’immatriculation figurant sur le justificatif de stationnement indiquant entre autres le montant payé, est une sécurité. La dérogation pour motif d’intérêt général a été actée à l’unanimité par le conseil municipal et les automobilistes continueront à saisir leur numéro d’immatriculation !
Catherine Bréjat
C ONSEI L MUNICIPA L DE S AINT- CL ÉMENT DES B A L EINES DU 30 MARS 2023
Saint-Clément vote un budget de 3,7 M€
Si la voirie et les aménagements sont au cœur du budget 202 3 , la qualité de vie et les projets festifs restent essentiels aux yeux de Madame le Maire.
©
vec un budget de fonctionnement de plus de 2 M € , en partie alimenté par l’excédent de fonctionnement 2022 de 250 K€, et un budget d’investissement de près d’1,7 M € , la commune de SaintClément des Baleines se porte bien. Ses taux d’imposition demeurent inchangés cette année encore, lesbases légales ayant déjà été augmentées de 7,1 % au plan national.
La voirie, gros poste d’investissement
Parmi les principaux investissements, la voirie tient le haut du... pavé, avec une ligne budgétaire de 451 K€. Réfection
des rues de la Madeleine, du Réveil et du Chaume, travaux d’aménagement d’espaces verts le long de la rue du Centre, réfection du carrefour de la rue du Centre, en pavage, déjà réalisée mais imputée pour 55 K€ sur le budget 2023... Mais aussi réfection du carrefour et du chemin du Moulin Robert, à l’intersection de la RD et de la rue du Phare représentent les principaux travaux de voirie. L’achat d’un bois et d’un terrain longeant la route va permettre de l’élargir sur 2 mètres, comme demandé depuis plusieurs années par les Villageois, pour un coût de 128 K€
Autre projet, qui sera réalisé la 1ère semaine du mois de mai, l’aménagement du cheminement du Moulin Rouge, qui permettra aux piétons et cyclistes de relier le quai de bus au centre du village. L’aménagement du parking du Moulin Rouge (le long de la rue du Centre) par ID verde, qui vient d’être terminé, ouvrira en mai, le temps de laisser reposer les matériaux. Ce parking paysager comprend 100 places, Madame La Maire a respecté le projet travaillé par son adjoint, Christophe Penot, bien qu’elle aurait aimé prévoir davantage de places
au vu de la saturation du stationnement en été. L’aménagement d’un commerce (occupé par la crêperie) et de son logement saisonnier attenant a été achevé.
Côté patrimoine et environnement, la restauration par La Verdinière du chemin côtier de La Pyramide, suivant la réfection du muret sur 350 m, coûtera 79,6 K € , dont 80 % financés par l’Etat, il restera 16 K € à la charge de la commune, dans un premier temps.
Vie permanente
Essentielle dans le cadre de la politique de vie permanente, la restauration de la Maison du Figuier a été budgétée pour 90,7 K€ en 2023, après une ligne budgétaire de 212 K € sur 2022 (le Département a financé pour 14 K € ). Les travaux d’aménagement de cette maison R+1 de 60 m2 visent à refaire l’isolation et déplacer la salle de bain à l’étage, afin d’agrandir la pièce de vie. Ils devraient être achevés pour septembre 2023. La commune la louera à l’année à une famille de l’île
14 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
C ONSEI L MUNICIPA L DU 20 AVRI L
La Place des Tilleuls : l’un des centres de l’emploi saisonnier de la commune de Sainte-Marie. (Lire la suite page 15)
DR
A
Lina Besnier constate de visu que l’aménagement paysager du parking de 100 places du Moulin rouge est achevé, il sera accessible dès le mois de mai.
Nathalie Vauchez
et sollicitera des subventions de l’Etat et du Département.
Quelques travaux auront lieu en 2023 à l’école, de peintures du hall d’entrée et changement du revêtement du sol, le hall faisant aussi office de salle de sport, ils représentent 25 K€ . La cale du Canot de Sauvetage, côté plage, est à refaire. Enfin, un petit stationnement provisoire enherbé, pour l’été, de 50 places, est prévu au Moulin Rouge, ouvert de 18h à 1h du matin.
En 2024, 150 ans de la commune
Lina Besnier et l’ensemble du Conseil souhaitent ensuite marquer une pause dans les travaux, ne perdant pas de vue la qualité de vie quotidienne.
L’année 2024 sera celle des 150 ans de la commune, qui donnera évidemment lieu à des festivités.
Mais Saint-clément n’attendra pas 2024 pour organiser comme à son habitude des projets festifs, contribuant au bien vivre ensemble,
C ONSEI L MUNICIPA L DU 6 AVRI L
en associant les Villageois à leur organisation.
Le Marché des Producteurs de printemps a eu lieu le 26 avril, il sera suivi d’autres. Les marchés nocturnes, comprenant une vingtaine d’exposants de bijoux, objets et autres produits, avec tables et food-trucks, mais aussi animations musicales, seront au nombre de cinq : deux en juillet, deux en août, un en septembre. Après le feu d’artifice traditionnel du 14 juillet, la seconde édition de celui du 31 décembre devrait attirer les
foules rétaises, comme en fin d’année 2022. Côté sportif, Saint-Clément sera concernée par la course à vélo du Triathlon T24, se déroulant début juin entre Les Portes et Saint-Clément. Et comme on ne change pas une formule gagnante, le Printemps des Baleines se déroulera au Petit Clos au mois de juin, suivi à la Toussaint de l’Automne des Baleines, organisés par toutes les associations villageoises, en partenariat avec la commune.
Nathalie Vauchez
Rivedoux, le quartier du Château en question
Le report du vote du budget annexe primitif 202 3 du quartier du Château, prévu au point 3 de l’ordre du jour du Conseil municipal du 6 avril, a laissé libre cours à des rumeurs, que le Maire dément fermement.
La Commune est vigilante sur les transactions dans la zone artisanale et n’hésitera pas à user de son droit de préemption, comme cela a été fait récemment rue du Gros Peux. Les baux commerciaux des trois locaux ont été votés au Conseil du 6 avril.
Le budget annexe du quartier du Château pose souci
En effet, la date limite du vote des budgets annexes était le 15 avril. Ceux-ci doivent être équilibrés, comme tous les budgets des collectivités publiques. Or, dans le cas du quartier du Château, il semblerait que l’impasse ait été faite sur la TVA de 20 % due à la DGFIP sur la valeur vénale des transactions immobilières, s’agissant d’achats et de ventes de terrains auprès de particuliers. Les communes ne sont pas coutumières de ce type d’opération immobilière en direct, ce qui explique sans doute cet oubli. Qui se chiffrerait toutefois à plusieurs centaines de milliers d’€ Dès lors, si ce montant était avéré, comment équilibrer le budget annexe du quartier du Château, alors qu’il n’est pas possible d’emprunter sur un budget annexe ? Seule une subvention du budget principal de fonctionnement au budget annexe serait possible. Or le budget principal et les taux d’imposition ont déjà été votés. Il s’agirait d’un cas d’école pour la DGFIP.
Patrice Raffarin s’étonne de ce début de polémique et réfute catégoriquement ces rumeurs : « Le vote du budget annexe du quartier du Château a été reporté car il n’est pas finalisé, nous n’avons pas toutes les compétences dans le cadre de ce budget, il s’agit d’écritures d’ordre
de TVA entre le budget principal et le budget annexe. J’ai rendez-vous jeudi 27 avril au matin avec la DGFIP pour finaliser ce budget annexe, il y a une tolérance de délai, sachant que tous nos autres budgets - principal et annexes - sont votés, tout comme les taux d’imposition. Nous aurons des écritures d’ordre et voterons des subventions d’équilibre, nous avons aussi une ligne de trésorerie, et de toutes façons nous récupérerons cette TVA, il s’agit juste de financer un décalage. », explique-t-il.
« Il y a encore quelques années, nous avions le Trésorier de comptabilité publique à Saint-Martin, avec qui nous entretenions des relations de proximité et qui nous conseillait. Avec le transfert de la Trésorerie à La Rochelle, on a perdu en efficacité. Le montage d’un budget annexe est très technique, nous avons créé celui-ci en 2020, après avoir acquis les premiers terrains au début des années 2000, en finançant par un emprunt, sur le budget principal. Nous avons créé le budget annexe pour lancer l’opération et la finaliser, c’est plus sain. Il s’agit toutefois d’un budget très compliqué, nous devons régulariser la TVA sur les terrains vendus en 2022/2023, il s’agit d’un problème d’écritures d’ordres et la TVA rajoutée sera récupérable dans deux ans. Nous allons tenir début mai un Conseil municipal pour voter ce budget annexe, il sera filmé, ce sera transparent. », conclut le Maire sur ce sujet.
Acquisition d’un terrain à Uniré, pour un projet de pôle de vie Hormis son point 3 qui fut donc reporté, l’ordre du jour du Conseil municipal du 6 avril a été respecté. Le Maire a demandé à l’Etat le remboursement des frais engagés il y a dix ans pour la démolition de la Maison Visconti, s’élevant à 23 K € Une décision modificative N°1 au budget principal a été votée, concernant la TVA liée à l’acquisition à l’amiable d’un terrain appartenant à Uniré, situé face à Odalys, pour 1 M€ « Sur ce terrain, figure un ancien quai à vendanges d’Uniré. Or la coopérative des vignerons a un projet de réhabilitation d’un hangar lui appar-tenant à Sainte-Marie. Il s’agit donc d’un cercle vertueux. Rivedoux acquière ce terrain via un emprunt, il s’agit d’un patrimoine actif, nous avons pour ce terrain un projet de quelques logements sociaux, d’un local commercial et d’un pôle médical. », explique Patrice Raffarin. Les taux d’imposition ont été votés identiques à ceux de 2022, sachant que l’Etat ayant modifié ses bases fiscales, à taux constants le produit fiscal va augmenter. « En dix ans, nos taux d’imposition locale n’ont été augmentés qu’une seule fois, nous avons eu un débat en Commission des finances et avons décidé de ne pas les augmenter cette année. »
Une ligne de trésorerie de 400 K € a été votée lors de ce Conseil, ainsi que les baux commerciaux et montants des loyers des locaux artisanaux récemment préemptés au Gros Peux, en zone artisanale. Ceux-ci ont été acquis sans emprunt auprès de Jean-Claude Porsain et aménagés en trois lots : un local est loué aux bières artisanales Les petites Réthaises , le second à
l’entreprise Le Chapoté et si le Maire a en tête le nom de la 3ème entreprise, il ne souhaite pas pour l’instant donner son nom. La commune reste propriétaire des bâtiments « afin d’éviter des dérives, avec la volonté politique de pratiquer des loyers raisonnables, pour tirer un peu vers le bas les prix », qui ont tendance à exploser là aussi, comme partout sur l’île. « Nous montrons un signal fort auprès des propriétaires de la ZA, la commune ne laissera pas tout faire, elle usera de son droit de préemption et avant chaque transaction elle vérifie qu’il n’y a pas eu de changement d’usage... », précise-t-il, choqué il y a quelque temps de découvrir des locations Airbnb, dans des locaux professionnels de la ZA.
Les autres points du jour, courants, avaient trait à la signature d’une convention avec La Verdinière, le recrutement de saisonniers et d’un étudiant stagiaire, les travaux de désimperméabilisation des cours de l’école, le renouvellement de la dénomination « commune touristique », préalable indispensable pour ensuite faire les démarches « station de tourisme », ainsi que le bilan de l’action des écogardes et le rapport d’activité de la police municipale 2022.
Nathalie Vauchez
ZAP’ARTS 15 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
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La Together Race se bat pour les enfants
Pour la troisième année, l’association Je solidaire a choisi d’organiser une course sportive et solidaire pour soutenir une association. Si les deux premières éditions ont permis de reverser des fonds à l’association Comme les autres, cette année c’est l’association Des rêves pour Yanis qui sera mise en lumière.
Le départ est prévu le samedi 13 mai à 9h au camping des Grenettes et les participants donneront le meilleur d’eux-mêmes pour parcourir la boucle de dix kilomètres prévue à cet effet.
Déjà six années de défis sportifs pour la bonne cause
Pour rappel, c’est Eric Allaigre et son ami Martin, Couardais passionnés par la course à pied, qui ont débuté cette belle aventure en 2017 en se lançant des défis sportifs personnels. Ils ont l’idée de créer un événement qui a du sens : “Tant qu’à courir, autant le faire pour une bonne cause”, nous confie Eric. En 2019 et 2021, grâce à deux courses ils récoltent onze mille euros pour offrir un nouveau fauteuil à la petite Clémance, jeune fille atteinte de dystonie, et aider ses parents à réaménager son espace de vie. “Suite à cela, je me suis dit
qu’il y avait quelque chose à faire dans une dimension plus élargie, poursuit
Éric. Rejoint dans l’aventure par son fils Milan, ils créent ensemble les modalités de l’association “Je collectif”, signifiant qu’individuellement nous pouvons être une somme de personnes ayant les mêmes valeurs. L’idée est que l’association, au travers d’événements sportifs, fédère et permette des échanges avec des personnes de différents horizons, tout en ayant des objectifs solidaires et écoresponsables. De tout cela est sortie la Together Race qui, depuis sa création, a permis d’aider l’association “Comme les autres” à hauteur de treize mille euros afin, notamment, de proposer des stages sportifs aux personnes en situation de handicap.
Une troisième édition pour soutenir des enfants malades
Cette année c’est donc l’association
Des rêves pour Yanis qui profitera de l’argent récolté par les 210 participants de la Together Race. Créée en 2018 par les parents du petit Yanis, cette association se bat pour aider les enfants atteints de pathologies cérébrales. L’argent permettra notamment de financer des thérapies de rééducation motrice et cognitive
ainsi que du matériel adapté non pris en charge par la sécurité sociale. Les associations Complètement Raid, Ozami Run, ainsi que les élèves de l’école de commerce Amos viennent renforcer les équipes bénévoles de l’association Comme les autres dans un même esprit de solidarité et de partage.
L’arrivée et le départ se font toujours au camping des Grenettes, avec une boucle de dix kilomètres dans le village de Sainte-Marie, qu’il sera possible de faire en solo, en duo ou plus, en fauteuil, en joëlette, en courant, en marchant et autant de fois que l’on veut sans dépasser la limite des cinq heures de course au total. Comme tous les ans, Ré en Vrac se charge du ravitaillement et une ambiance musicale sera là pour encourager les coureurs. Un village de partenaires au sein du camping mettra en lumière des artisans, des associations et des commerçants tels que Mo Mochi ou La Ferme des Baleines. L’événement se clôtura par une soirée festive, entre repas et concerts, pour le plus grand bonheur de tous…
Stessy Bourreau
16 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
3 E ÉDITION - C OURSE SO L IDAIRE
© L’association Je solidaire V endus N’hésitez pas à nous contacter Valérie et Louise Franchet Place du Marché - 17111 LOIX - ÎLE DE RÉ agence.capouest@gmail.com www.capouest-transactions.com 05 46 31 33 40 @ de loix l’agence immobilière contact@olivier-tradition.fr / www.olivier-tradition.fr
Le jeune Yanis, 6 ans, est entouré sur cette photo de Milan et Éric Allaigre. Il est atteint d’une maladie rare qui provoque de l’hydrocéphalie et fera la Together Race à l’aide de sa joëlette.
Bonne santé financière pour Saint-Martin
A quelques exceptions près, l’ordre du jour du Conseil municipal martinais du 3 avril était dédié aux finances.
Saint-Martin sous vidéo protection
En tous cas, « la demande d’autorisation a été déposée auprès de la Préfecture ». La municipalité souhaite s’équiper de onze caméras dont sept pourront visualiser les plaques d’immatriculation aussi bien devant que derrière, et ce à toute heure du jour et de la nuit, éclairage public allumé ou pas. S’y ajouteront quatre caméras de situation enregistrant les images. A noter que, pour s’en doter, deux types de subventions sont accessibles, l’une au titre de la prévention de la délinquance (FIPD*) et l’autre au titre des équipements (DETR*), représentant à elles deux 80% d’un budget total de 85 K€ HT.
2024, la municipalité sollicitera des subventions du Conseil départemental de Charente Maritime, de la Région Nouvelle Aquitaine et de la Préfecture de Charente-Maritime au titre de la DETR Patrimoine communal, avec pour objectif une réalisation des travaux en 2024.
Qu’il s’agisse du budget principal ou des budgets annexes (camping, marché et commerces, écotaxe), les comptes administratifs 2022 affichent des chiffres enviables pour une commune de la taille de Saint-Martin, avec pour exemple un résultat d’exploitation 2022 de 4,71 M€ au Budget principal de la commune (fonctionnement et investissement).
Comptes au vert
L’ensemble sera, sans grande surprise, adopté par les élus, le Maire
Patrice Déchelette ne manquant pas de les remercier pour une « unanimité qui fait du bien ». « Les très bons résultats 2022 permettent de compléter le budget 2023 », se réjouit le 1er Adjoint délégué aux Finances Alain Bednarek. Il en résulte respectivement en fonctionnement et en investissement, 7 382 K € et 4 891 K€ au budget principal de la commune, 1,37 M € et 1,25 M€ au budget annexe du camping, 351 K€ et 763 K€ au budget annexe marché et commerces, et enfin 78 K€ et 13 K€ au budget annexe de l’écotaxe.
Travaux en vue sur la mairie
Le diagnostic réalisé sur le bâtiment inscrit aux Monuments Historiques (Hôtel des Cadets) par l’architecte du patrimoine Jacques Sill en octobre 2022 montre la nécessité d’entreprendre d’urgence des « travaux de restauration des façades et de réfection de la couverture ». Une opération évaluée à plus de 1,5 M€. La DRAC ayant indiqué que son budget relatif à la conservation régionale des monuments historiques était clos pour les années 2023 et
PUBLI-RÉDACTIONNEL
Entre autres points de gestion courante, notons le vote - sans augmentationdes taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties. Enfin, une bande de terrain du domaine public sur l’îlot du port (78m² angle quai Launay-Razilly et rue Chay Morin), sera déclassée et intégrée au domaine privé de la commune aux fins d’y construire un local poubelle. Une démarche faite « dans un souci qualitatif », en cohérence avec les travaux de réhabilitation de l’îlot. Actuellement, l’espace est dédié au stationnement des personnes à mobilité réduite. Mais Patrice Déchelette l’assure, ces places ne disparaîtront pas et seront relocalisées à proximité.
Pauline Leriche Rouard
*Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation et Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux.
La pomme de terre AOP de l’île de Ré ouvre la saison !
Les Maraîchers de l’île de Ré proposent depuis ce début avril leur pomme de terre primeur fétiche Alcmaria, tandis que Le Chardonnay des Vignerons d’Uniré fait son retour avec le millésime 2022. Le printemps rétais sera savoureux !
Cette année, 55 hectares d’Alcmaria ont été plantés (pour le début de saison), 26 ha de Primabelle (milieu de saison) et 42 ha de Charlotte (fin de saison), soit au total 123 hectares de pommes de terre primeurs plantées.
Contrairement à l’an passé, les Maraîchers de l’île de Ré n’ont pas eu à subir en début de printemps d’aléa climatique, les plants se développent bien et les pommes de terre sont très aromatiques. Depuis le 18 avril, ils produisent officiellement des pommes de terre Primeur AOP.
L’Alcmaria, pomme de terre aux saveurs printanières
Conçue exclusivement pour l’île de Ré, AOP depuis 1998, l’Alcmaria est commercialisée dans toute la France. Vendues sur l’île de Ré au cellier de la coopérative, sur les marchés et dans les grandes surfaces locales, les pommes de terre de l’île de Ré constituent avec la Béa du Roussillon, les seules pommes de terre AOP de France. Fine et fondante avec son petit goût de noisette, l’Alcmaria développe des saveurs de légumes printaniers (asperge, artichaut, petit pois) suivant les conditions météorologiques. Légèrement sucrée, parfois un peu salée, elle est très équilibrée en bouche. De forme oblongue allongée, à la peau plutôt jaune et la chair jaune clair, elle est facilement reconnaissable. Après l’avoir passée sous l’eau, elle se mange rissolée à la poêle ou à la vapeur.
Sachet fraîcheur de 500 g
Les cagettes de Grenailles d’un kilo, au design signé par l’artiste rochelais Malulo, sont à retrouver au cellier des vignerons. Une belle nouveauté est proposée cette année par Uniré sur tous les étals, avec un sachet fraîcheur de 500 grammes, toujours dessiné par Malulo, fabriqué avec 30 % de matière recyclée. Ce conditionnement offre une facilité de cuisson puisqu’il passe au four à micro-ondes.
A la découverte du vignoble rétais
A Uniré, la saison de l’œnotourisme a démarré début avril. Une visite privative à 9 € est proposée sur réservation du lundi au vendredi à 17h, tandis qu’une visite sans RV est organisée le mardi & jeudi à 15h30. Saisissez ces belles occasions de (re)découvrir les secrets du vignoble rétais et l’élaboration du Cognac et du Pineau des Charentes, grâce
à Stéphane et à son équipe. Pour plus d’information : https://www.vigneronsiledere.com/visites-degustations-vins-ile-de-re.html
Un Rosé revisité, un Chardonnay solaire Le Printemps signe l’arrivée du dernier millésime sur les cuvées des Vignerons de l’île de Ré, et donc le retour des Soif d’Évasion Chardonnay et Rosé. Le Soif d’Évasion Rosé avec ce millésime 2022 fait peau neuve avec un nouvel assemblage à dominante de Négrette. Cette année, sa couleur saumonée laisse présager un joli plaisir aromatique. Son nez est plaisant et frais, à la fois floral, fruité et épicé. En bouche, il est vineux, rond et gourmand. La palette aromatique est large et joue sur des arômes printaniers et une finale mentholée. C’est un Rosé de caractère avec du corps, idéal pour les premiers déjeuners de plein air ou les afterworks, qui vous attend dès maintenant au Cellier et chez les partenaires distributeurs d’Uniré.
Le Chardonnay fait son retour. Ce millésime solaire nous offre un Chardonnay gourmand et généreux à la fois puissant, salin et aux arômes estivaux (nectarine, fruits exotiques, fleurs blanches). Sa rondeur en bouche est à découvrir auprès d’asperges rétaises et d’une sauce hollandaise.
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ZAP’ARTS 17 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
© YoshiOutdoo Uniré
C ONSEI L MUNICIPA L DU 3 AVRI L 2023
DR
Monument Historique inscrit, l’Hôtel des Cadets a besoin d’une réhabilitation.
Un projet scolaire récompensé par le rectorat
Vendredi 7 avril 202 3 , l’école de Sainte-Marie Louis Gaucher a reçu la visite de la rectrice de l’académie de Poitiers Bénédicte Robert, en présence de Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie et de Mahdi Tamene, directeur académique de Charente-Maritime. L’occasion pour la rectrice de découvrir en détails le projet « Surf et développement durable », mis en place dans le cadre du programme national « Notre école, faisons-la ensemble » (NEFLE).
Après une présentation succincte de l’école primaire réalisée par sa directrice Sylvie Florentin, secondée par une partie de l’équipe pédagogique, la discussion s’est orientée sur les projets NEFLE mis en place au sein du groupe scolaire, et en particulier sur le cycle « Surf et développement durable ». Ce projet fait appel à tout un réseau de partenaires autour de l’école Louis Gaucher et prend sens dans le cadre du label « Génération 2024 » détenu par l’école, en lien avec les Jeux Olympiques de Paris. Initié notamment par l’enseignant de la classe de CE2 Laurent Benard, le cycle « Surf et développement durable » avait déjà été réalisé plusieurs fois déjà au cours des dernières années, sans que l’équipe pédagogique arrive à le pérenniser pour des raisons financières. Cela va changer dès cette année, puisque le rectorat vient d’accorder à l’école un financement sur trois ans pour ce projet.
Le cycle « Surf et développement durable » s’inscrit totalement dans l’écosystème de l’île de Ré, en mobilisant différents acteurs comme les écogardes, l’ONF et la LPO autour d’un sport emblématique de la région, sport devenu olympique depui s
2020. Ce projet se veut également transversal, puisque plusieurs activités ont été organisées tout au long de l’année autour des cours de surf, dispensés au BoisPlage. Ainsi, les élèves de la classe de CE2 ont reçu en début d’année plusieurs cours de « savoir rouler », pour apprendre à se déplacer en sécurité à vélo jusqu’au spot de surf. Ils ont également réalisé plusieurs sorties et ateliers avec les écogardes et la LPO, sur les thématiques de la dune, de l’océan et de l’estran et ont participé à des sessions de nettoyage des plages. C’est cette transversalité, couplée à la volonté forte de l’école d’inscrire le projet dans une démarche de développement durable, qui a séduit le rectorat, accordant ainsi un financement de 10 753 € à l’établissement.
C RÉATION - S AINT- M ARTIN DE R É
Bénédicte Robert s’est ensuite rendue dans la classe de CE2 de l’école, pour échanger avec les élèves sur ce projet. A la fois rassurés par les cours de natation qu’ils avaient eus l’année dernière, et emballés par la balade à vélo nécessaire pour se rendre sur le spot de surf au Bois-Plage, les élèves se sont montrés très enthousiastes sur cette activité surf, et fiers de participer à la préservation des côtes rétaises.
En fin de visite, Bénédice Robert a remis symboliquement le chèque de financement à l’école, devant l’équipe pédagogique, les partenaires du projet et Madame le Maire. Grâce à ce financement, ce joli projet en lien direct avec la richesse de notre territoire a de beaux jours devant lui.
Lucile Dron
Léa Branger, une nouvelle vision de la mode
Cette créatrice de mode inaugurera son show-room Le Cercle le 2 9 avril à Saint-Martin. L’occasion de découvrir sa nouvelle marque de prêt à porter féminin.
ou de la soirée. Elle privilégie la qualité et crée des vêtements évoquant un art de vivre élégant. Confortables, ils libèrent le corps. Décalés, ils séduiront les clientes les plus originales.
Arrivée à Saint-Martin, il y a un peu plus d’un an, Léa Branger a investi le dernier étage du restaurant L’Insolite où elle a installé son show-room Le Cercle. Diplômée en design de mode et textile, la jeune femme a choisi d’exprimer sa vision de
la mode à travers ses créations éditées sous le nom de sa marque No Season Atelier. Très inspirée, Léa imagine une mode ultra féminine à base de tissus fluides et légers, des vêtements modulables qui se mixent aisément et que l’on peut porter à toute heure du jour
Attentive à la coupe, qu’elle veut parfaite, elle est également sensible à la couleur et ses vêtements se déclinent en ivoire, beige et noir profond, que réveillent des rouges sensuels ou des bleus lumineux. L’ADN de la marque se retrouve dans certaines textures et des détails « signature » comme ces œillets, métalliques ou dorés, ainsi que des cordelettes colorées en coton. Pour accompagner sa ligne femme, elle propose une ligne mer avec des maillots de bain bien pensés et bien coupés apportant assurance et confiance en soi ! Après avoir réalisé les prototypes, elle fait fabriquer ses vêtements en France, en petites séries et maîtrise les prix qui s’échelonnent de 70 € à 300 € pour les modèles les plus sophistiqués.
L’inauguration de cette collection printanière se déroulera au Cercle le 29 avril, à partir de 17h, dans ce lieu particulier qui donne sur les toits du centre historique de Saint-Martin avec une vue splendide sur la mer. Conçu comme un lieu où l’on peut choisir et acheter un vêtement aussi bien que prendre un verre en échangeant avec une amie, Le Cercle est un endroit convivial où il est agréable de se retrouver à n’importe quel moment de la journée.
Durant la période estivale, Léa invitera les artistes qu’elle apprécie à venir exposer leurs créations. Un nouveau concept de show-room pour mieux accueillir des collections contemporaines et raffinées.
Catherine Bréjat
18 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
DR
Une tenue de la collection printanière de No Season Atelier.
11 Cours Bailly des Ecotais Saint-Martin
E CO L E LOUIS G AUCHER DE S AINTE- M ARIE
DE R É
La rectrice Bénédicte Robert a remis un financement de plus de 10 000 € pour le projet « Surf et développement durable » de l’école Louis Gaucher.
© Lucile Dron
La Maison des Saisonniers prête pour l’été
Ouvrant la réunion, les subventions aux associations, selon une enveloppe budgétaire votée en mars sur la base d’un travail « un peu nouveau », consistant en l’étude des demandes en prenant en compte l’activité réalisée sur l’année mais aussi les réserves financières des structures. Suivront d’autres subventions, demandées celles-là par la commune, projets en cours et comptes-rendus des commissions.
Demande de subventions
Au titre de l’aide à la diffusion culturelle en milieu rural, une subvention est demandée au Département pour le spectacle Feu & Pyrotechnie suivi d’un concert, qui sera proposé le 18 août par la Cie L’Arche en Sel. Autre sollicitation, toujours au Département, pour l’aménagement du parking de La Pergola, évoqué lors du dernier Conseil municipal. Pour les élus, il s’agit d’optimiser et de valoriser le site. Cinquante emplacements de stationnement y sont prévus ainsi qu’une noue végétale centrale plantée de chênes verts et tamaris et des supports vélos. Le coût estimé est de 98 K€ hors maîtrise d’œuvre et la subvention demandée sera de 25% dans une limite globale de 92 K€. Les travaux pourront être faits avant la pleine saison.
Evoquer La Pergola convoque toujours la sécurité et les élus s’inquiètent d’une présence de la gendarmerie aléatoire à laquelle s’ajoutent des difficultés de recrutement de renfort des équipes. Aussi certains d’entre eux souhaiteraient-ils une plus grande implication des gérants de l’établissement dans la gestion des causes de troubles, soit alcool, drogue et violence. Car chaque année, incidents et dégradations de l’espace public sont à déplorer.
Mise à jour du zonage pluvial Patrick Rayton rappelle qu’il est une obligation règlementaire des collectivités. « Outil de planification, il est l’aboutissement du SDAEP* ». Celui de la commune date de 2012 et seul le bourg avait fait l’objet d’un
« diagnostic hydraulique théorique et de propositions d’aménagements ». De plus, les programmes du SDAGE* ont été revus en 2022 pour une durée de six ans. Aussi est-il nécessaire d’effectuer une mise à jour qui sera réalisée par l’UNIMA* pour un montant 28 K € environ, pouvant bénéficier d’une subvention du Département mais aussi de l’Agence de l’Eau. Une actualisation importante dans le cadre du projet de bassin de décantation des eaux de pluie, voulu par M. le Maire depuis plus de 10 ans.
Accessible à partir du 1er juin
Dans la Maison des Saisonniers, les travaux avancent malgré une importante remise aux normes électrique. Composée de sept chambres
Et dire qu’avant je ne connai ais pas Optique Ré !
dont trois grandes avec deux lits simples, elle peut accueillir dix personnes, la commune se réservant une ou deux chambres selon ses besoins.
A qui est-elle destinée ? Aux associations, entreprises sous statuts de sociétés et micro-entreprises ainsi qu’aux collectivités. Sont exclus du dispositif les hébergeurs de tous types et les employeurs hors La Couarde. Elle accueillera des salariés saisonniers ou en CDD de mars à novembre par un contrat de mise à disposition d’une durée obligatoire de huit mois, selon une redevance de 450 € et 700 € par mois (chambre simple et double). Hors saison, les tarifs et durées d’occupation seront allégés, avec un accès possible à d’autres occupants. Les candidatures se font sur dossier selon des critères d’éligibilité précis et la sélection par tirage au sort, en présence de la Police Municipale et des acteurs économiques. Le prochain Conseil municipal couardais est prévu pour le lundi 15 mai.
Pauline Leriche Rouard
*SDAEP - Schéma Directeur d’Assainissement des Eaux Pluviales
*SDAGE – Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux
*UNIMA – Union des Marais de CharenteMaritime
Les plus beles marques de lune es
ZAP’ARTS 19 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ Votre Opticien de l’île de Ré Port de Saint-Martin de Ré - 9, rue de Sully © Conception et réalisation maclaine.frImage Adobe StockArgitopIA
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Plusieurs points financiers étaient à l’ordre du jour du Conseil municipal de La Couarde du 11 avril, mais aussi l’aboutissement de projets.
DR
La Maison des Saisonniers couardaise ouvrira pour cette saison.
Au Bois-Plage, priorité à la sécurité
Au menu d’une réunion publique le 11 avril, la protection des biens, des personnes et de l’environnement. Sous tous les angles.
Vidéo-Protection
Prévention Santé
Réunis autour du Maire Gérard Juin, plusieurs élus de l’équipe municipale mais aussi des membres des services communaux, qui auront l’opportunité de présenter leur travail sur les différents thèmes abordés.
Le Bois en Zone 30
Ce n’est plus un scoop car officiel depuis le 7 avril, mais cette rencontre est l’occasion idéale pour préciser ce qui doit l’être et recueillir l’avis des habitants. Rappelons que la Zone 30 concerne la totalité de la commune, est indiquée selon la législation en vigueur par de nombreux panneaux, et induit le respect de la ‘Priorité à Droite’. « A quelques exceptions près », précise Kévin Vautey. « Certains Stop seront maintenus à des endroits particulièrement accidentogènes, d’autres vont disparaître au fil du temps car le travail continue », explique le 3ème Adjoint, poursuivant par la spécificité de l’hyper centre devenant ‘Zone 20’, dite de ‘Rencontre’. Les piétons y seront prioritaires devant vélos et voitures, sans obligation de marcher sur les trottoirs. En Zone 30, les cyclistes peuvent a priori emprunter les ‘sens unique’, rappelle Kévin Vautey. Mais là encore, certaines exceptions viendront confirmer la règle et les cyclistes devront être attentifs aux panneaux.
Approuvant le passage en Zone 30 mais habituée de l’anarchie cycliste estivale, l’assistance se montre un peu sceptique. « Police Municipale et Rurale feront respecter ces nouvelles règles. Il s’agit aujourd’hui de pédagogie et de prévention, il y a des habitudes à changer, même pour nous », tempère Kévin Vautey. Reste le civisme mais ça, c’est une autre histoire…
Un PCS opérationnel Pour en parler, parole est donnée par Gérard Juin à son DGS qui en a piloté
l’élaboration avec élus et services communaux, « un Plan Communal de Sauvegarde devant pouvoir fonctionner quelle que soit l’équipe municipale en place », précise-t-il. Dans une présentation simplifiée mais claire d’un outil complexe, Ludovic Corbeau évoque les différentes cellules et le poste de commandant présidant à son déclenchement en cas d’évènement majeur, rappelant qu’un exercice a déjà été fait et qu’un autre est à venir avec la participation du SDIS, du SAMU et de la Gendarmerie. Rappelons que le PCS ne se substitue pas aux services de secours traditionnels. « L’objectif est une intervention directe de proximité » précise Gérard Juin.
La municipalité a aujourd’hui besoin de candidats pour constituer une Réserve de Communale de Sécurité Civile et souhaite « intégrer dix à vingt personnes ».
Zones boisées sous surveillance
Ce n’est un secret pour personne, les nombreuses zones boisées de la Commune sont soumises au risque Feu et nécessitent une attention constante. C’est au tour de Kévin Mouëllic (Police Rurale) de présenter son travail quotidien.
« Les parcelles campées sont un problème », reconnaît-il, précisant aussitôt que tous les campeurs sont aujourd’hui recensés, avec environ « quatre personnes considérées par unité, auxquelles il faut ajouter celles pratiquant le camping sauvage », précise le Garde-Champêtre. « Dans des massifs denses et difficile d’accès, un travail sur le terrain est à faire pour créer des chemins identifiables pour les véhicules de secours », poursuit-il, ajoutant que les espaces boisés classés doivent être particulièrement protégés et que « le nettoyage des parcelles privées incombe à leurs propriétaires ». Autre objet de vigilance, les dépôts sauvages.
Un sujet qui fait intervenir le Droit : « Quelles images, qui peut les regarder… », explique Gérard Juin prenant pour exemple les caméras placées à l’école. « Il est interdit de filmer des enfants, aussi ontelles d’abord été masquées puis retirées », précise l’élu. Sur cette question sensible, « un travail de reconfiguration a été mené sur deux ans et une nouvelle procédure mise en place, portant sur des points de surveillance et non des secteurs. Il s’est agi de réparer l’existant, de le sécuriser ainsi que les flux », poursuit le Maire, ajoutant que le travail a été conduit en concertation avec la Gendarmerie et que la commune a reçu « un avis sans réserve de la Préfecture ». Côté images, seuls les OPJ (Officiers de Police Judiciaire), élus et procureurs sont habilités à en demander l’extraction. 22 caméras sont aujourd’hui réparties sur la voie publique et 5 dans des bâtiments publics.
Baignade protégée
Gros Jonc, Gollandières, Petit Sergent… Les grandes plages boitaises sont clairement identifiées, pour une cohabitation harmonieuse de ceux qui les fréquentent. Des trois, seule la plage du Petit Sergent ne bénéficie pas d’un poste de secours. En revanche, un chenal est ouvert aux « engins nautiques immatriculés ou non ainsi qu’aux kite-surf », et un autre à Gros Jonc réservé aux « planches à voile et navires à voile non immatriculés ».
Enfin aux Gollandières, familiale par excellence, c’est la zone de baignade qui prime. Pour une meilleure information des usagers, une signalétique personnalisée est mise en place. A noter également que déjà Pavillon bleu, les plages boitaises sont désormais écolabellisées Qualité des Eaux de Baignade.
Si Gérard Juin ne revient pas sur le déploiement du Pôle Santé déjà évoqué lors d’une réunion antérieure, M. le Maire insiste sur trois points moins anodins que l’on pourrait croire. Tout d’abord, un soutien ferme au maintien du Centre d’Incendie et de Secours communal, avec 8 pompiers boitais assurant une équipe de nuit, ensuite l’installation de défibrillateurs supplémentaires et enfin la multiplication des extincteurs, le Maire soulignant sur les deux derniers points qu’un travail est à faire côté formation.
Anticiper et prévenir sont, on l’aura compris, au cœur de la stratégie municipale pour une sécurité globale. Reste qu’en matière de prévention routière notamment, si les équipes de police privilégient la pédagogie, elles ont désormais les outils nécessaires aux preuves. Un cinémomètre « pour mesurer la vitesse », un radar pédagogique « pour affiner les données de circulation », et même des caméras piétons face aux éventuelles incivilités. « Les personnes sont informées qu’elles sont filmées », précise Kévin Mouëllic, estimant par ailleurs que l’outil « oblige les policiers à un comportement irrprochable ». « Il s’agit aussi d’assurer la protection des agents communaux », ajoute Gérard Juin qui conclut la réunion par des remerciements appuyés à l’ensemble des services, tous activement impliqués.
Pauline Leriche Rouard
20 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
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Prévention ne rime pas avec punition et le contrôle n’exclut pas la pédagogie.
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Au cœur du village du Bois-Plage, Jane (et sa maison) a ouvert ses valises en compagnie de son époux. Ces deux décorateurs, bretons d’origine, ont vécu et travaillé à Montpellier « Nous avons vendu nos boutiques avant la Covid », explique Jane, « mon mari prenait sa retraite et moi je voulais reprendre mon métier de décoratrice ». Les voilà sur l’Île de Ré, où ils ont depuis longtemps une résidence secondaire, devenue principale. Jane voulait une boutique au Bois-Plage « et nulle part ailleurs », précise-t-elle.
Depuis février 2022, La Maison de Jane a ouvert deux boutiques, l’une dédiée à
toutes les femmes située au 21 place de l’Eglise, proposant une collection de vêtements esprit Bohème chic « très personnelle », sélectionnée par Jane revendiquant l’avoir faite « avec un côté plaisir » ; l’autre dédiée à l’équipement de la maison au 17 place de l’Eglise, une caverne d’Ali Baba où trouver mille et un coups de cœur pour nos intérieurs. Côté marques « beaucoup de celles avec lesquelles je travaillais dans le sud m’ont suivie », explique Jane. Citons (parmi d’autres) Rock the Kasbah, Maisons de Vacances, Madame Stoltz, Best Before et en exclusivité pour l’Ile de Ré, NKUKU. Voilà de quoi réjouir tout le monde !
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22 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ ANNONCE
Je me réveille… j’ai du sable dans la bouche je m’en fous nous nous
L’École Buissonnière fait le plein de projets !
Le principe de l’École Buissonnière, installée sur l’Île de Ré depuis 2016, est simple : proposer une école uniquement en extérieur pour ofrir aux élèves l’occasion d’apprendre à leur rythme en pleine nature.
plus de cadre, l’ É cole Buissonnière reçoit deux jours par semaine une enseignante diplômée, qui étudie notamment avec les enfants le calcul et l’apprentissage de la lecture, toujours en fonction de leur âge. Selon l’équipe pédagogique, les résultats de cette méthode sur les enfants sont visibles après seulement quelques mois : très confiants en leurs capacités, plus autonomes et indépendants, ce sont des enfants épanouis et inventifs qui se rendent chaque jour avec plaisir sur le terrain de l’école, gracieusement mis à disposition par le camping des Grenettes.
L’École Buissonnière s’inscrit toujours plus dans l’écosystème rétais, avec de nombreux nouveaux projets.
Pour se faire, la devise de Caroline Cartalas, à l’initiative de ce projet, est pleine de bon sens : « Il n’y a pas de mauvais temps, seulement de mauvais habits ! » Et le printemps qui s’installe sur l’île de Ré fait éclore de nombreux nouveaux projets dans cette école loin d’être ordinaire, mais qui garde les pieds sur terre ! A ses débuts, l’ É cole Buissonnière ne proposait que des activités périscolaires, pour finalement ouvrir sa première classe de maternelle en 2021. Depuis, l’équipe pédagogique accueille les enfants à partir de 2 ans, et les accompagne jusqu’à leur entrée en CP.
Pédagogie par la nature
Pour permettre à ses petits étudiants d’acquérir les compétences attendues selon leurs âges, Caroline Cartalas s’appuie sur les principes de la pédagogie par la nature, originaire des pays nordiques et très répandue en Europe du Nord. Si le programme scolaire ne diffère pas des écoles classiques, la méthode d’apprentissage est, elle, bien différente : l’enseignement se fait principalement par le jeu, au rythme de l’enfant, en lui laissant une grande liberté d’action, et bien entendu en extérieur et au rythme des saisons, dans l’idée de reconnecter les enfants à la nature. Cette pédagogie a pour objectif de laisser les enfants libres de développer leur créativité, leur sens de l’observation, leur curiosité et leur empathie. Et pour les apprentissages qui demandent un tout petit pe u
Des équilibres fragiles
Après deux ans d’ouverture de l’école maternelle, la classe est au complet cette année, avec quatorze élèves accueillis sur les trois niveaux proposés. Cependant, pour l’année prochaine, la situation est plus compliquée, puisque de nombreux départs menacent l’ouverture de l’école à la rentrée prochaine. Il ne faudrait pourtant que sept élèves inscrits à l’année pour que l’emploi des quatre salariées de l’école puisse être maintenu, et l’équipe reste très optimiste sur les inscriptions à venir dans les prochains mois.
Si l’équilibre financier de l’école reste fragile, la motivation de l’équipe est toujours au beau fixe, avec de nombreux projets engagés sur les prochaines semaines. L’école prévoit notamment de relancer les bivouacs pour les 9/12 ans, après le succès de la première édition en mars dernier. L’occasion pour les apprentis campeurs de vivre une nuit au cœur de la nature, avec plusieurs ateliers prévus dans la soirée : cuisine au feu de camp, promenade nocturne en forêt et chansons autour des braises. 2 bivouacs sont ainsi prévus ce printemps. L’école prévoit aussi des stages thématiques, appelés « stages Robinson » pendant les grandes vacances, comme lors de toutes les vacances scolaires. Ces stages sur 5 jours sont accessibles dès 3 ans.
Un réseau d’acteurs engagés
L’École Buissonnière propose également un temps périscolaire, tous les mercredis matins, ouvert à tous
les enfants de l’île de Ré âgés de 3 à 12 ans. Sur deux heures, ils peuvent réaliser plusieurs ateliers créatifs en groupe, ou laisser libre cours à leur imagination avec des jeux libres. Cette parenthèse de liberté, ainsi offerte aux enfants au milieu de leur semaine d’école, est toujours un succès. Pleine d’ambition, l’équipe de l’ École Buissonnière garde comme fil conducteur de toujours plus s’implanter dans le tissu associatif local, pour faire connaître la pédagogie par la nature au plus grand nombre et créer ainsi un vrai réseau d’acteurs engagés sur ce sujet. Ainsi, elle travaille à la création de partenariats avec les haltes garderies de l’ile de Ré pour organiser des sorties natures régulières pour les enfants, et souhaite également échanger de manière plus régulière avec des assistantes maternelles qui ont envie d’intégrer la pédagogie par la nature à leur quotidien. L’École Buissonnière veut également renforcer les partenariats existants avec les écogardes, pour proposer encore plus de sorties thématiques aux enfants, aussi bien ceux accueillis à l’année que lors des temps périscolaires.
Enfin, l’école propose régulièrement des « Canapés papote », un rendezvous autour d’un feu de bois, pour échanger sur la pédagogie par la nature et la parentalité au sens large. Parents, grands-parents mais aussi professionnels de la petite enfance y sont les bienvenus. Des ateliers pour les enfants sont également organisés en parallèle de ce temps d’échange. Alors passionnés d’éducation, de parentalité, d’écologie et de nature, ou simples parents curieux, n’hésitez pas à venir découvrir l’écosystème de l’École Buissonnière, puisque ce n’est que le début de l’aventure !
Lucile Dron
– Prix libre - 80 € par enfant, sur inscription
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Eclairage, aire des Tamaris et mouillages expliqués aux Rivedousais
Lors de la réunion publique du jeudi 13 avril à Rivedoux, Patrice Rafarin informa l’assistance que la municipalité reprendrait cette année les réunions publiques suspendues en raison de la crise sanitaire et qu’elles auraient lieu dorénavant tous les trois ou quatre mois.
s’adaptera à chaque situation. Il ne sera pas question d’extinction des lumières sur les deux routes départementales où l’on passera en LED. Les voies de liaison seront équipées de LEDS avec pendules astronomiques détecteurs de présence. Concernant les autres voies, il y aura extinction de la lumière de 22h30 à 5h30 et les zones hors circulation seront passées en LED avec extinction nocturne.
hiver sur deux. Des études ont été menées pour mettre la zone hors d’eau par le syndicat départemental de la voierie. Il a été décidé que la chaussée existante sera surélevée de 50cm et le sol réalisé en dalles alvéolées perméables. Donnant d’un côté, à l’Est, sur le centre-bourg et relié, à l’Ouest, aux équipements de sport et loisirs, cet espace procurera aux piétons un déplacement sécurisé via une passerelle en bois.
Des mouillages devenus inopportuns
Trois sujets étaient à l’ordre du jour de la réunion du 13 avril, comme ce sera le cas pour toutes les réunions à venir : l’éclairage public et comment répondre aux enjeux énergétiques, traité par Philippe Trehello, conseiller municipal en charge du dossier, les travaux de mise hors d’eau et la sécurisation des déplacements piétons dans l’aire naturelle des Tamaris par Pierrick Vetault du syndicat départemental de la voierie et la gestion des mouillages par Marc Chaigne, 1er adjoint au maire.
Un éclairage sur mesure
Philippe Trehello expliqua que plutôt que de se précipiter à réduire l’éclairage un peu partout, la municipalité avait souhaité procéder à une réflexion en profondeur sur l’opportunité de faire évoluer l’éclairage public, l’améliorant tout en réduisant les coûts. La commune de Rivedoux dépense annuellement entre 52 et 60 K € . A noter : la consommation est en baisse de 16% grâce aux LEDS. Le parc est considéré en bon état à 85% et les LEDS représentent pratiquement 25%. Une analyse a été faite sur les cinq derniers mois afin de déterminer où il est nécessaire d’intervenir en priorité. Pour tout le village, le principe qui prévaudra aux installations est celui du « sur mesure » et la municipalité
L’ensemble de ces solutions une fois mises en œuvre devrait procurer, en année pleine, une réduction d’énergie de 45%, ce qui sur la base du budget 2023 devrait permettre d’espérer une économie de 29,5 K€. La mise en place de ces évolutions nécessitera une enveloppe annuelle de 50 K € pendant trois à quatre ans. 850 LEDS seront remplacés et des modifications interviendront sur les éclairages festifs ; l’éclairage de mise en valeur du patrimoine sera éteint la nuit et l’action s’étendra aux bâtiments communaux.
Par ailleurs, la loi de décembre 2018 impose aux commerçants de couper l’éclairage entre une heure après la fermeture de leurs magasins et 7 heures du matin. Un courrier leur sera adressé pour leur demander d’être partenaires des actions de la mairie.
Patrice Raffarin expliqua que le point de vue de la municipalité était que l’on ne pouvait pas totalement éteindre l’éclairage public pour des raisons de sécurité concernant les piétons et les cyclistes. Par ailleurs, l’obscurité totale engendre un sentiment d’insécurité qu’elle ne veut pas faire subir à ses concitoyens.
Le parking des Tamaris
Le terrain de camping des Tamaris a été acheté par la municipalité dans le but d’y installer un parking gratuit de 31 places. Ce terrain situé en zone de submersion marine est sujet à des inondations au moins un
900 mouillages ont été constatés par la Direction départementale des territoires de la mer autour de l’île de Ré, dont la plupart sont illégaux. Or la stratégie de l’État aujourd’hui est d’éliminer les corps morts et la municipalité doit réfléchir à la manière dont elle va accompagner cette décision. Un courrier a été
C ONCOURS
adressé aux propriétaires par la DDTM, leur demandant d’enlever leurs bateaux. Ceux qui ne seront pas identifiés seront enlevés dans un délai actuellement inconnu. Marc Chaigne a rappelé que Rivedoux était un village marin attaché à sa façade maritime. A terme, il faudra aménager le port de façon à pouvoir accueillir un peu plus de bateaux et organiser les mouillages sur la plage sud. Marc Chaigne a contacté deux bureaux d’études pour étudier ce dossier délicat car la commune est en site classé. La solution passera probablement par la création d’une ZMEL (zone de mouillage et d’équipements légers).
Patrice Raffarin clôtura la réunion, remerciant le public pour la qualité des échanges et l’assurant que le rythme des réunions publiques serait respecté à l’avenir.
Catherine Bréjat
Photo(s) en fête à La Couarde
Après le temps du choix, voilà venu celui du résultat.
La remise des Prix du Concours
Photo couardais sera l’occasion d’une petite cérémonie officielle, précédant l’annonce du thème sur lequel les candidats photographes seront invités à exercer leur créativité l’année prochaine. Ce concours désormais partie intégrante de la vie couardaise fêtera d’ailleurs ses 10 ans en 2024. Un anniversaire d’importance qui sera lancé par une action caritative. Une sélection d’images de photographes ayant participé au concours les années passées sera ainsi mise en vente. Les photos seront présentées au public sous différents formats et supports, et le produit de la vente sera reversé à l’association Laurette Fugain soutenant, entre autres actions, la recherche médicale pédiatrique et adulte contre les leucémies. A cette occasion, la commune de La Couarde aura le privilège de recevoir sa Présidente Stéphanie Fugain.
Rendez-vous est donc pris le 6 mai
pour faire un beau geste pour une belle photo !
Pauline Leriche Rouard
«Âneries», drôle et tellement rétaise !
24 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
R ÉUNION PUB L IQUE - R IVEDOUX PL AGE
Pour tout le village, l’éclairage sera sur-mesure en fonction de chaque situation.
© Catherine Bréjat
© Alexandre Gachet
Kiosque en centre village
« Ramène ta fraise » dans les Jardins de Mouillebarbe
Le collectif Fermes urbaines implanté à La Rochelle a de nouveau « ramené sa fraise » sur l’Ile de Ré le samedi 1 er avril pour inviter les habitants à découvrir les fermes locales à l’occasion d’un deuxième chantier participatif.
de découvrir le travail du maraîchage qui les a poussés à venir ce matin, pour d’autres, celle de regoûter au plaisir de mettre les mains dans la terre. Ça plante, ça paille et ça discute dans les rangs, ça parle d’agriculture, d’alimentation et d’histoires locales de l’Île… Une douce ambiance de travail, de partage et de bonne humeur règne dans les jardins de Mouillebarbe.
Un temps pour visiter la ferme
Des chantiers soutenus par le Projet Alimentaire de Territoire
Une matinée pour découvrir le travail de maraîcher
Ce second chantier s’est déroulé sur l’exploitation maraîchère « Les Jardins de Mouillebarbe » à Ars-en-Ré, gérée par Ivonig Caillaud et Dounia Darhnaj. Au programme : plantation d’oignons, pose d’un grillage et visite de la ferme. Une météo clémente
accompagne la trentaine de bénévoles venue mettre la main à la pâte. Les équipes « plantations » s’organisent sous la direction d’Ivonig qui rappelle les consignes tandis qu’une autre équipe s’affaire, marteaux, pinces et cavaliers en main, à poser le grillage qui permettra de protéger les plantations des animaux. Pour certains, c’est l’envie
Les chantiers touchant à leur fin, Yvonig emmène les bénévoles à la découverte des serres où poussent paisiblement les jeunes plants d’aubergines, de courges et de tomates. Il présente aussi le fonctionnement de la ferme constituée de deux entreprises : une pour la partie maraîchage et une autre dédiée à la partie transformation.
La matinée se clôture autour d’un pot de remerciement avec l’ensemble des participants qui savoureront les créations de Dounia et en profiteront pour faire quelques emplettes. Au menu, pickles de betteraves, pâte de piments, purée de tomates et soupes en bocaux ultra locaux !
Le programme « Ramène ta fraise » est initié par le collectif Fermes Urbaines avec le soutien de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré et s’inscrit dans le cadre du Projet Alimentaire de Territoire (PAT) commun aux quatre intercommunalités de Charente-Maritime. Ses objectifs : faire découvrir l’agro-écologie au public et sensibiliser les habitants par l’action. Pour l’une des représentantes de la CdC venue prêter main-forte, « c’est aussi une belle opportunité de soutenir les agriculteurs et de faire connaître les maraîchers locaux ».
Amandine Hemery
Trois chantiers sont encore au programme sur l’Ile de Ré.
« Algorythme » à Ars-en-Ré pour découvrir le monde des algues comestibles. Pour s’inscrire : (participation gratuite, 30 places disponibles).
ZAP’ARTS 25 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
C HANTIER PARTICIPATIF
Une trentaine de bénévoles sont venus aider Yvonig Caillaud et découvrir la ferme lors de ce deuxième chantier participatif « Ramène ta fraise » organisé par le collectif Fermes Urbaines.
© Yohann Labaye
I NFRASTRUCTURE ROUTIÈRE
Nouveau pôle d’échange multimodal à Saint-Clément
Entre deux averses et rafales de vent, les Conseillers départementaux Véronique Richez-Lerouge et Patrice Ra f farin l’ont présenté sur site, en présence de Madame le Maire, Lina Besnier.
la sécurité sur la départementale, un « tourne-à-gauche » permet l’accès des bus au quai mais également au Chemin du Moulin Rouge menant en centre-village. Les navettes gratuites desservant le Phare des Baleines pourront s’y arrêter.
De son côté, la circulation de raccordement des vélos entre piste cyclable des marais du Fier et centre de Saint-Clément, est également sécurisée par une traversée en deux temps de la route départementale. Le pôle d’échange se révèlera complémentaire du parking de délestage en cours d’aménagement à l’arrière du quai. Celui-ci sera structuré « en deux parties dont l’une sera fermée en hiver », précise Lina Besnier.
« projet N°12 du Schéma routier départemental 2010-2030 », soit « le recalibrage de la RD103 » (lire notre article du 9 février 2023 : www.realahune.fr/sylvie-marcillyune-presidente-de-proximite/). Nous voilà partis au sud du territoire entre deux giratoires, la RD 103 reliant La Flotte à La Noue. Seront concernés par les travaux, Les Ecuries du Moulin Moreau, le camping Uttopia et La Serre des Ouches, dont il s’agit notamment de sécuriser les accès. « A certains endroits, la chaussée sera élargie à 6m contre 5,5m aujourd’hui », explique la Conseillère départementale.
Sur la RD 735 à hauteur de la Java des Baleines, il est en voie de finalisation.
Un projet demandé en 2020
Il a pour origine une insatisfaction des Villageois souhaitant voir disparaître les bus en centre-village.
C’est donc du côté du Moulin Rouge qu’ils viendront désormais déposer leurs passagers. Le nouvel aménagement a été réalisé en seulement quelques semaines de travaux, pour un budget de 300 K € TTC intégralement financé par la
part départementale de l’Ecotaxe. Aujourd’hui très dénudé, le terreplein central séparant le quai de la route verra des plantations d’arbres, « un chêne-vert, un arbousier et huit tamaris », précisent les Conseillers départementaux. Leur entretien sera à la charge de la commune.
Bus, navettes et vélo Conçu pour remplir les mêmes fonctions que ses cousins de Rivedoux et Saint-Martin, le pôle d’échange du Moulin Rouge prend en compte les spécificités du secteur. Pour garantir
S PORT ET PATRIMOINE NATURE L
A noter que quelques jours plus tard, la Maire de Saint-Clément nous fera part d’un problème survenu sur un bus à l’endroit du « tourne-àgauche », apparemment trop serré. Prévenue par la société Transdev, Lina Besnier va remonter l’information, étant entendu qu’il ne s’agit pas de détériorer les bus.
Au Sud, gros projet en perspective
Profitant de la circonstance, Véronique Richez-Lerouge est ravie de nous annoncer la programmation du
Rallye à Vélo à la découverte des Portes
Problème de cette route, les espaces boisés classés qui la bordent. « C’est inévitable mais le moins d’arbres possible seront abattus », affirmet-elle évoquant, à certains endroits, des glissières habillées de bois pour les protéger. « Il y a eu un premier projet plus routier », conclut-elle, réassurant de « la grande vigilance apportée aux arbres », notamment par les services travaillant sur ce dossier qui profitera de l’opportunité d’un autre chantier départemental différé. Les travaux devraient être réalisés de l’automne 2024 au printemps 2025 pour un budget de l’ordre de 1,5 à 2 K €
Pauline Leriche Rouard
Organisé mercredi 3 mai par l’Association pour la Sauvegarde des Sites des Portes en Ré, en partenariat avec cinq autres Associations des Portes en Ré*, le Rallye Vélo a pour but de faire (re)découvrir le patrimoine naturel portingalais.
Il sera constitué de sept étapes avec différentes épreuves (jeux, quizz, observation des oiseaux) proposées. De nombreux lots seront à gagner pour les petits et les grands avec la participation des commerçants des Portes et de l’île de Ré.
Vous trouverez le bulletin d’inscription et le règlement sur site de l’ASSIP http://www.assip.re et auprès de la Maison du Fier (LPO , au bureau de l’association des Portes en Fête (Marilyne) et à l’office de Tourisme
R é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr
Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.
Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Aurélie Bérard, Stessy Bourreau, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Lucile Dron, Amandine Hemery, Valérie Lambert, Pauline Leriche Rouard, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 Frédéric
Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur :
Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240
des Portes en Ré. Gratuit pour les enfants de 0 à 14 ans accompagnés des parents.
Venez en famille, avec des amis, entre copains pour former des équipes et passer une journée conviviale.
Rendez-vous à 09h30 salle des Marais de la Prée (salle polyvalente), amenez votre pique-nique, tout le monde se retrouvera à 12h30 sur la plage des Cytons, selon le temps. La remise des prix ( de nombreux lots à gagner) se tiendra à partir de 16h/16h30 salle des
Marais de la Prée. Un pot de l’amitié sera offert aux participants et aux bénévoles contribuant au succès de cette belle manifestation. CP
* Partenaires : la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), l’A4P (Association pour la protection du petit patrimoine des Portes), Les Portes en Fête, Les Festivités Portingalaises, Hervé le saunier et l’Association de modélisme des Portes
Contact :
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Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !
26 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
07 63 22 02 65
à vélo 2023
ASSIP
© Aurélie Bérard
Le pôle d’échange du Moulin Rouge prend en compte les spécificités du secteur. Pour garantir la sécurité sur la départementale, un « tourne-à-gauche » permet l’accès des bus au quai, mais également au Chemin du Moulin Rouge menant en centre-village.
A Intermarché Saint-Martin, toutes les tendances plein air 202 3
Pour faire de votre jardin, de votre cour ou de votre balcon votre petit coin de paradis, Johana a sélectionné avec goût des mobiliers et décorations extérieurs qui donneront confort et peps à votre havre de paix.
Depuis les hamacs jusqu’aux salons de jardin complets, des parasols aux voiles de jardins, des barbecues aux jeux d’extérieur, le magasin Intermarché de Saint-Martin propose des gammes variées, avec de nombreuses promotions.
D es matières confortables, résistantes, attractives
Côté matières, la résine tressée, durable, résistante aux conditions météorologiques, légère et facile d’entretien se décline dans un grand choix de coloris. Les revêtements en acier époxy, IPS ou aluminium offrent une excellente résistance aux agents extérieurs agressifs et à la corrosion. Les textiles en coton, polyester et textilène permettent de proposer des produits confortables à un prix attractif et faciles à entretenir.
D e belles collections de tables et salons de jardin
D’« inspiration méditerranéenne », à la « touche toscane », ou encore « Green place », modernes grâce
à leur mosaïque ou naturels de couleur beige, les salons de jardin se déclinent dans plusieurs styles et coloris. Parmi les tables de jardin vous aurez le choix entre le modèle contemporain Bohemian avec structure en acier IPS et plateau en céramique épais, aux jolis dessins, la collection Hera moderne grâce au mariage de l’aluminium, de l’acier et du verre trempé, ou encore la collection Carrare, moderne et naturelle, avec sa structure en pin de Monterey, son plateau en céramique effet marbre et ses pieds acier revêtement IPS effet bois. Ce modèle Carrare se décline en salon de jardin bas et bains de soleil. La collection de salon de jardin Riviera, très appréciée l’an passé, a été renouvelée : en résine tressée, elle constitue un bon compromis entre les entrées de gamme en plastique et les meubles en bois et acier. La collection en teck Green Place comprend une table ronde avec plateau tournant, des chaises pliantes en teck et textilène et fauteuil à bascule en eucalyptus. Le set 7 pièces Nabucco en résine de synthèse de couleur anthracite et le salon de jardin 5 personnes claire graphite en imitation résine. Les salons bas se vendent en sets, plusieurs mobiliers peuvent s’acheter à la pièce.
Fauteuils suspendus, hamacs et parasols modernes et colorés
Vous craquerez à coup sûr pour les hamacs doubles sur pieds présentés à l’extérieur et disponibles en magasin, en quantités limitées. Ou encore pour le fauteuil suspendu en acier et résine tressée, qui se pose un peu partout sur un balcon, une terrasse ou dans un jardin. Le fauteuil œuf Riviera, composé d’une structure en aluminium, d’une résine tressée et de coussins polyester promet d’intenses moments... de détente complète !
Que ce soit pour leurs formes, coloris, gabarits, les gammes de parasols sont très diversifiées avec leur mât central ou déporté, ronds ou carrés, petits ou grands (jusqu’à 3 x 3m), sans oublier le joli modèle Shangaï : ils égaieront à coup sûr votre extérieur.
Pack déco palette
Très tendance, la palette de récupération rendue bien confortable et design grâce au pack déco palette, est à découvrir en magasin !
Cuisiner dehors et illuminer son jardin
Le barbecue en pierre a déjà rencontré un vif succès, il reste quelques exemplaires, présentés en extérieur. Toute une série de planchas et barbecues, électriques, au gaz, au charbon de bois, vous sont aussi proposés dans l’allée « saisonnière » du magasin de Saint-Martin, accompagnés de tous les accessoires barbecue. Vous y trouverez aussi des voiles d’ombrage de 3x3x3m ou 5x5x5m, en gris, écru ou vert amande, ainsi qu’une jolie gamme de coussinerie. Evidemment tout le nécessaire pour pique-niquer ou camper est disponible : glacières rigides et souples, matelas et accessoires de camping.
Les lanternes bambou, lampes sur pied et petites bornes solaires illumineront vos extérieurs une fois la nuit tombée.
Dans l’espace déco jardin, appelé « Le Coin Déco », situé à droite des caisses, vous attendent toutes sortes d’objets de déco extérieure, outils de jardin, charbon de bois... sans oublier les bougies à la citronnelle, très efficaces pour repousser les moustiques.
Le magasin propose aussi une nouvelle ligne de vaisselle imitation grès, ainsi que deux séries de linge de maison : « bord de mer » avec ses parures de lit, coussins, galettes de chaises, rangements en liège ; et « fleuri », aux couleurs moutarde et émeraude. Les enfants ne sont pas en reste avec un beau choix de jeux d’extérieur et de plage.
Qu’attendez-vous pour vous rendre régulièrement au magasin Intermarché de Saint-Martin, pour découvrir toutes ses tendances plein air, ou pour scanner le QR Code du catalogue ? De nombreuses promotions vous y attendent.
Avenue des Corsaires
Lundi au samedi de 9h à 19h30
Dimanche de 9h à 12h30
ZAP’ARTS 27 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr ACTUALITÉ
DR
PUBLI-RÉDACTIONNEL
DR DR
Philippe Stanislas, chef d’entreprise atypique
Tous ceux qui le connaissent (beaucoup de monde) l’appellent
Phil Good. Il vient de fêter les 10 ans de son pittoresque Tout du Cru martinais (qui a fait des petits).
Le 7 mars 2013 ouvrait donc à Saint-Martin, dans la cour de l’ancien cinéma (adresse officielle quai Job Foran), un restaurant de fruits de mer à la personnalité affirmée. Aux commandes, Philippe Stanislas, déjà chef d’entreprise, créateur du labo photo Incognito situé à côté. De la photo au restau, de Saint-Martin à Bordeaux en passant par La Rochelle, qu’est-ce qui fait courir Phil Good ? Rencontre avec un Rétais d’adoption qui « déteste parler de lui »
Il était une fois Le Tout du Cru
Revenons à cette belle aventure commencée en 2013 (et non achevée), car elle en dit finalement long sur cet entrepreneur dans l’âme à la simplicité désarmante. 2012 : en vacances à Bayonne avec sa compagne Marina, Phil voit un homme ouvrant des huîtres pour les servir sur un tonneau avec un verre de vin blanc. De la simple dégustation en fait, et justement ils aiment ça, Marina et Philippe, savourer quelques huîtres autour d’un verre. Tellement qu’ils le font aussi ici : « mais on a beau compenser par des bouteilles de vin grand crû, c’est un peu gênant d’aller au restaurant juste pour ça ». C’est ainsi qu’est né Le Tout du Cru. Philippe appelle tous les gens qu’il connaît pour trouver un local, en vain. Et se rappelle d’un coup qu’il est lui-même propriétaire de celui qui abrite son labo photo Incognito.
Un lieu différent « J’avais rencontré un banquier un peu fou un soir à La Baleine bleue. Je l’ai appelé, lui ai présenté le projet et il m’a suivi », se rappelle Philippe en souriant. Reste à déménager Incognito (à quelques mètres) et Phil propose à sa compagne des vacances peu ordinaires : ensemble et en camion, ils embarquent pour un tour des Emmaüs de Nantes à Bordeaux. Objectif : meubler le restaurant. Car voilà, Philippe ne veut pas d’une décoration correspondant à la mode du moment, pas du tout dans l’esprit Tout du Cru Au fil de leur quête de chineurs, Phil
et Marina recueillent tables et chaises dépareillées, affiches, tableaux, vieux pots, casseroles, cafetières et autres faitouts en émail et en métal, sans oublier les incontournables toiles cirées colorées de motifs divers, qui signeront un décor unique et au final furieusement tendance car vintage authentique. L’un des points forts du concept, ambiancé par de la musique convoquant le répertoire d’un autre temps. L’autre est en cuisine, exclusivement tourné sur simplicité, fraîcheur et qualité, pour le bonheur des connaisseurs des produits de la mer, huîtres incontournables, coquillages et crustacés, sur la plage abandonnés… auxquels s’ajoutent quelques spécialités ripailleuses et de bons (voire très bons) vins. Inutile de le rappeler mais quand même, le succès est immédiat.
Au-delà du Pont de Ré Disons-le tout net : à la tête d’Incognito (fleuron de la photo sur les plages pour des générations de jeunes mariés, amis, familles…) et du Tout du Cru, Phil Good le dit lui-même, « J’aurais pu m’arrêter là ».
Oui mais voilà, il y a ce goût d’entreprendre. « Construire c’est bien mais voir fonctionner aussi », explique-t-il en référence à ses équipes, qu’il aime accompagner. « Je reste jeune », sourit ce quinquagénaire plein d’énergie. Et puis il y a les rencontres. « J’avais un client fidèle, mon assureur, motivé par une association pour ouvrir Le Tout du Cru à La Rochelle », raconte Philippe.
« On en avait parlé et puis pendant trois ans plus rien ». Et pour cause, cet (ex) assureur c’est Cyril Andrieu, fondateur de Beach Bike « Finalement c’est reparti en 2020 », poursuit Philippe « on a trouvé un local, fait les travaux pendant le confinement et ouvert dès qu’on a pu. L’accueil a été bon. Aujourd’hui, le Tout du Cru rochelais est reconnu pour la qualité de ses fruits de mer », se réjouit-il. Et l’année dernière, c’est le 3 mai 2022 dans la belle ville de Bordeaux que ce restaurant peu ordinaire a également planté son décor.
C HANGEMENT DE GÉRANCE - LOIX
C’est fini ? ne peut-on s’empêcher de demander. « Non », répond Phillipe, « Nantes est en projet et même pourquoi pas… Paris ». Le Tout du Cru ? Une réussite rétaise qui s’exporte.
Pas une franchise mais un concept Vu de loin, tout cela paraît une véritable ‘usine à gaz’, surtout lorsque Philippe nous explique que dans les trois Tout du Cru, « même qualité et même quantité », sans parler du décor mais bon ça c’est encore simple. « Le concept, jusque dans l’assiette ! », nous rétorque sans ciller Philippe. Alors comment ça marche ? Pédagogue, il explique : « Le concept est protégé mais ce n’est pas une franchise… ». Oui et… ? D’un côté, une société dénommée « Tout court » détient nom et concept. De l’autre une structure par restaurant, soit « Rue du quai » pour Saint-Martin, « Stand » pour La Rochelle et « By me », pour Bordeaux (les amateurs apprécieront subtilités et références), leur versant une redevance. On a compris mais côté qualité et quantité donc produits identiques ? « Une centrale d’achat, Le G oût du Blanc, elle fournit les restaurants en fruits de mer et vins », répond Philippe. Ça vous dit quelque
Du nouveau au camping des Ilates
chose ? Normal puisque Le Goût du Blanc a aussi pignon sur rue à SaintMartin, en une boutique idéalement placée sur le chemin du port, d’où l’on peut embarquer ses huîtres à déguster le soir. Judicieux ! Au-dessus de tout ça, « La Poule qui mue » (cherchez la contrepèterie), société holding où se retrouve « une garde rapprochée d’employés », assistante, community manager et même un chef de secours. Une structure bien ficelée qui permet à Philippe de tout mener de front, y compris Incognito, également déployé sur 300m² à La Rochelle rappelons-le. Acteur économique, Philippe et ses équipes représentent 42 salariés en 2022, dont 21 en CDI, et il loge 8 saisonniers sur 10. « J’ai loué deux appartements pour ça et j’en ai aussi acheté deux », précise-t-il. Pour conclure, retour à l’introduction, qu’est ce qui fait courir (l’infatigable) Phil Good ? « Je ne suis pas avide d’argent. Je fais en sorte de vibrer. Chaque année j’ai un projet », affirmet-il avant d’ajouter : « Je suis arrivé ici en 1991, en 2CV avec 50 000 francs, je peux repartir pareil et sans regrets ».
Et si c’était ça le secret ?
Pauline Leriche Rouard
Anthony Dubuisson et Esméralda Milloux viennent de prendre la gérance du bar-restaurant du camping.
Le commerce est ouvert depuis le 8 avril. Le jeune couple qui arrive du Berry, a l’intention de proposer une restauration traditionnelle, à la carte, ainsi que des plats à emporter. « Nous voulons faire simple
et bon, à des prix tout à fait abordables, en restant dans l’état d’esprit du camping », nous confient les nouveaux tenanciers. Cet été, des soirées à thèmes sont prévues : antillaises, réunionnaises, texanes… Le public pourra, également, assister à des concerts ou des soirées « karaoké ». Les campeurs connaîtront, cette année, une innovation. Un snack situé sur la terrasse, offrira, à la consommation,
des crêpes, des gaufres, des glaces à l’italienne. Le bar-restaurant est ouvert tous les jours, hors saison, de 9h à 14h et de 16 h à 21 heures, et de 8h30 à 23 heures, durant les deux mois de la période estivale.
Jacques Buisson
Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 28 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 ÉCO À LA HUNE
P ORTRAIT
© PLR
Joyeuse rencontre avec Phil Good, entrepreneur heureux et décomplexé.
Esméralda et Anthony sont prêts pour accueillir la clientèle.
© Jacques Buisson
C RÉATION - S AINT- M ARTIN DE R É
Ré’alizés
:
Benjamin Gilard ouvre sa poissonnerie
Meilleur apprenti de France 2018, champion de France 2018, meilleur écailler européen 2021, meilleur écailler à la Cité de l’huître de Marennes en octobre dernier, Benjamin Gilard est incontestablement
et les Rétais vont désormais pouvoir en profiter !
anti-gaspi. “En accompagnant des marins pêcheurs dans l’exercice de leurs fonctions, je me suis rendu compte que beaucoup de poissons considérés comme non vendables en criées étaient rejetés à la mer alors qu’ils sont très bons. Je pense qu’il faut arrêter la sélection dans les filets de pêche, c’est pourquoi je compte récupérer puis valoriser ces poissons et prouver à mes clients que l’on peut faire un bon repas avec eux. Mon travail en tant que poissonnier est de valoriser au maximum ces produits là, chez nous tout se transforme, rien ne se perd.”, poursuit Benjamin.
fortunes. C’est pour cette raison que je vendrai aussi des produits simples et bons, autant me servir de mon expérience pour transformer des produits d’ordinaire peu achetés pour en faire des mets raffinés et accessibles à tous”, conclut-il plein de bonnes idées. Nous lui souhaitons de Ré’alizés ce projet avec succès…
Stessy Bourreau
C’est fort de toute son expérience et déterminé comme jamais que le jeune Rivedousais ouvre sa poissonnerie début mai dans la zone commerciale de La Flotte…
Une poissonnerie familiale et engagée
Ré’Alizés est une entreprise familiale : “Mon grand-père était marin pêcheur et mytiliculteur et ma mère, Nadine Nicolleau, qui va être co-gérante avec moi de la poissonnerie, était mareyeur à son compte”, nous explique Benjamin.
L’objectif est de faire une poissonnerie s’inscrivant dans une démarche écologique et dans un esprit différent de ce que l’on peut déjà trouver. “J’ai souhaité travailler sur les cinq sens des clients en créant un univers marin qui donne envie notamment de toucher, sentir ou encore regarder. Le vivier aura une place importante pour que l’on voit évoluer les poissons et crustacés dans leur milieu marin. C’est important de voir ce que l’on mange
avant de l’écailler et de le transformer. Des soirées de dégustation seront proposées, l’occasion de mieux faire connaissance avec la clientèle. De plus, je suis dans une démarche de protection de la ressource halieutique, c’est-à-dire de tous les êtres vivants du milieu marin. Il faut faire avec ce qu’on a ici sur nos côtes sans aller chercher le poisson à des milliers de kilomètres. À l’exception de deux-trois poissons, j’ai prévu d’acheter sur les criées des Sables d’Olonne, de La Rochelle ou de la Cotinière, mais pas plus loin, c’est une démarche écologique logique à mon sens. Nous avons des pêcheurs qui font un travail formidable chez nous, on est déjà tellement riche de notre biodiversité ici, pourquoi aller chercher plus loin pour nous nourrir ?”, nous confie le jeune homme plein de bon sens.
Une démarche écologique et anti-gaspi Benjamin propose aussi une partie traiteur avec l’aide d’une cheffe saintaise, et sera dans une démarche
Zéphyr & Lune
Le meilleur apprenti de France, habitué à l’excellence, souhaite utiliser ses talents pour faire de beaux plateaux de fruits de mer, où même les crevettes seront décortiquées, et vendre du poisson de saison d’une qualité irréprochable, mais également des produits à des prix accessibles grâce à des poissons peu chers de base car ils ont trop d’arêtes par exemple. “Ce n’est pas parce que nous sommes sur l’île de Ré que je ne proposerai pas de produits abordables, la population n’est pas ici composée que de grosses
16 ter rue des Caillotières à La Flotte
Ouverture jeudi 11 mai
Un plateau offert pour les 100 premiers clients
172 rue de Saint-Martin 17580 L e Bois-Plage-en-Ré Réservation conseillée :
29 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 ÉCO À LA HUNE
fait pour ce métier
© Benjamin Gilard
Benjamin est dans une démarche écologique, pour cela il proposera aux clients d’acheter des plateaux en aluminium qui dureront dans le temps et qui pourront être réutilisés à chaque nouvelle commande afin d’éviter le gaspillage.
DE MAISON DÉCORATION
17 rue Amiral Macquin (à côté de chez Marotte, rue de Sully) - 17410 Saint-Martin de Ré Tel. 06 12 06 31 96 zephyretlune@gmail.com boutique Ile de Ré : zephyretluneiledere
LINGE
L’Apporte Bonheur : un fourmillements de projets
Depuis sa création en septembre 2011, l’association L’Apporte Bonheur, menée par le duo Tristan de Pelseneer et Manuela Hirt, s’active au service de la cause environnementale. Pour ces prochaines semaines, ramassage des déchets et ateliers Land Art sont au programme.
l’an passé ses créations au Festival des Arts Actuels de Saint-Martin-de-Ré. Elle souhaite également œuvrer auprès des plus jeunes, en proposant des ateliers « land’art et waste art » à l’occasion du Festival « Notes en Vert » de Périgny et tout au long des vacances de printemps dans la forêt de la Combe à l’eau à SaintClément-des-Baleines. Ces ateliers de création et d’expression artistique à destination des enfants, comportent une dimension d’éveil et de sensibilisation au respect de la nature, à travers la réalisation d’une œuvre éphémère de Land Art avec les éléments récoltés sur le site.
« ressourceries éphémères » qui se sont tenues dans des maisons privées laissées vacantes le temps de leur mise en vente, d’abord à Saint-Clément, puis aux Portesen-Ré. À chaque fois, l’opération a été un franc succès, permettant à l’association de poursuivre son travail de récupération et de
revalorisation d’objets initialement destinés à être jetés.
L’Apporte Bonheur cherche un nouveau lieu à long terme (hangar ou maison vacante) pour son projet de ressourcerie et lance dès maintenant une nouvelle bouteille à la mer...!
Amandine Hemery
L’Apporte Bonheur est toujours à la recherche d’un lieu disponible à l’année pour créer une ressourcerie permanente dans le nord de l’île de Ré. Des ateliers artistiques pour éveiller les enfants au respect de la nature et apprendre à créer à partir d’objets de récupération sont organisés par Manuela pendant les vacances de printemps.
Depuis son jardin décoré de mille petits et grands objets de « récup’ », Tristan, président de l’association et passionné par son sujet, rappelle les moments forts de ce projet commencé, il y a désormais 13 ans. Depuis sa création, la liste des actions menées par l’association qui agit pour la transition écologique est longue. Pour rappel, pour l’année 2022, l’association a organisé douze ramassages de déchets dans le cadre d’un « Tour des plages de l’île de Ré », dix sorties pédagogiques sur le thème de la pollution et du tri des déchets auprès d’enfants du primaire dans le cadre d’un partenariat avec la ville de Reims, des ateliers sur les thèmes de l’eau et du compostage, mais aussi l’entretien de bacs à marée et la présence soutenue sur les vide-greniers à travers l’île.
Des actions mêlant création artistique et mobilisation environnementale
Ce subtil mélange, auquel tient l’association, témoigne d’un autre type de ses activités : l’accueil en résidences d’artistes sensibles à la nature rétaise. L’artiste plasticien Fred Martin, qui effectue un travail de relation symbolique entre la nature et l’homme, est venu en résidence du 17 au 23 avril 2023 dans le cadre d’un futur projet en lien avec les marais. Le duo compte lui-même une artiste : « Manu-est-là », pseudonyme de Manuela Hirt, qui a pu exposer
L’accueil d’un service civique Depuis le mois de janvier, L’Apporte Bonheur accueille en service civique Alice, 21 ans, habitante de l’île de Ré. Suivant des études de langues à la faculté de La Rochelle, elle a souhaité effectuer une année de césure pour se rendre utile en apportant son énergie sur l’île. Selon elle, « c’est bien de s’intéresser à ces sujets, surtout pour les jeunes parce que c’est de plus en plus préoccupant » . Elle vient donc prêter main-forte dans les différentes actions de l’association et ce, jusqu’à fin juin. Cette expérience lui permet de modifier ses pratiques dans le quotidien et de sensibiliser son entourage : « On n’achète plus de shampoing en bouteille à la maison par exemple, des choses toutes bêtes, mais finalement, si tout le monde s’y met, ce sont déjà des petits victoires ».
Une ressourcerie comme projet phare Depuis plusieurs années, l’association a le projet de créer une ressourcerie dans le nord de l’île, ouverte à l’année. Elle confie avoir des difficultés à trouver un local pour stocker les objets récoltés et organiser leur revalorisation. Pourtant, selon Tristan, « la présence d’un tel lieu constituerait un puissant élément d’attractivité pour cette partie du territoire toute entière tournée vers une activité résidentielle saisonnière, et qui souffre d’un déficit chronique de vie sociale et économique permanente ».
L’association a néanmoins pu organiser à deux reprises des
dans 5 lieux de collecte autour des déchetteries : Loix, Le Bois-Plage, seront fournis. Événement gratuit et ouvert à toutes et tous.
pendant les vacances de printemps. A partir de 6 ans. Tarif : 10 € par personne. Réservation obligatoire (appel ou SMS).
et une opération de nettoyage des espaces verts autour du Golf des et ouvert à toutes et tous.
située juste avant le Fort de La Prée en venant de La Flotte, à l’occasion de la toutes et tous.
Pour plus de renseignements :
realahune.fr 30 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 ASSOCIATIONS À L A HU N E
E CO L OGIE
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L’Encre et la Pierre en plein renouveau
Le nom de l’association n’est pas vraiment connu mais l’évènement qu’elle organise si. En route pour la 1 5 ème saison de l’évènement littéraire de l’Ile de Ré !
salon, c’est un évènement important et reconnu, véritable attractivité pour le village. Mais rester à ce niveau ne suffit plus car les gens en demandent toujours plus, et la CdC aussi », souligne-t-il avant d’ajouter : « vous avez répondu présent et fait des propositions. Votre dossier montre votre volonté d’avancer et de présenter quelque chose de dynamique. Pour tout ça il faut un peu plus d’argent alors c’est OK ». Bonne nouvelle que celle-ci. Côté remerciements, n’oublions pas ceux adressés au Président du Lions Club Michel Desfontaines « pour une fidélité qui nous aide beaucoup », affirme Joschi.
Du neuf et des changements en 2023
présence de plusieurs mangakas très connus en France, sur un stand dédié qui sera animé par un spécialiste du genre. Dans un autre pôle, plus sérieux mais très populaire, les affaires non résolues auront leur place et une table ronde, avec la participation d’avocats, d’auteurs et de l’ancien Bâtonnier de La Rochelle Jean-Marie Digout.
Est également prévu un hommage pour les 100 ans du décès de Pierre Loti, « écrivain régional après tout car né à Rochefort et enterré sur Oléron », précise Stéphane Guillot. « Beaucoup de livres sont parus à cette occasion en particulier une bande-dessinée », poursuit-il. Ajoutons là encore une table ronde. Quant à la BD, elle sera bien sûr présente, pour enfants et adultes.
Et l’invité d’honneur ?
Cette Assemblée générale est, avouons-le, l’une de nos préférées… tout simplement parce qu’au sein de la Rédaction nous sommes des passionnés de culture en général et pour certains, de livres en particulier. Même s’il paraît que « les gens ne lisent plus », et qu’il est vrai que les écrans et leur flot incessant d’images avalent le temps pris sur celui à ouvrir un livre, il reste que la lecture est l’un des plus sûrs moyens de former nos esprits, de nous apprendre à réfléchir autant qu’à rêver, à savourer toutes la subtilité des mots et à admirer le talent de ceux qui les manient avec art. Voilà c’est dit, revenons à notre AG annonciatrice de plaisirs littéraires et de belles rencontres.
Bilan sur 2022
Sur les rapports moral et financier, quelles sont les nouvelles ? « Le rapport moral, il est très bon ! Les auteurs étaient tous ravis du salon et des bénévoles », se réjouit Stéphane Guillot, soulignant que la 14ème édition étant post-Covid, « il fallait relancer la machine ». « Les tables rondes ont été bien fréquentées même celles du matin. Quant à l’invité d’honneur Sarah Biasini, Joschi G uitton et Stéphane Guillot saluent en chœur son professionnalisme et sa bienveillance. « Quand l’invité d’honneur joue le jeu, tout le monde suit », soulignent-ils. Et le public ? Certes, il était un peu moins nombreux mais en revanche « très captif ». Preuve en est, il restait en caisse 2 100 € fin 2022. Côté finances, l’association a donc bouclé son budget même avec certains postes importants et incompressibles : la restauration, les transports et les hébergements, Joschi Guitton tenant au passage à remercier particulièrement l’Hôtel l’Océan du Bois-Plage, « partenaire historique mettant chaque année des chambres à disposition en pleine saison ». Le reste des dépenses va de
la communication à la décoration en passant par la gestion courante. Si la situation financière reste en équilibre, elle offre en revanche peu de place aux imprévus.
S’adapter au contexte
Tout le monde le sait, il est inflationniste et Joschi Guitton évoque une augmentation sur tout, le poste Impression (programme, affiche) ayant déjà fait un bon de 20% dû à la hausse du papier. Ajoutons à cela des soucis logistiques. Alors qu’ils sont essentiels au bon déroulement du salon, les bénévoles, toujours fidèles au poste, ne vont pas en rajeunissant. Un fait qui se retrouve dans bien d’autres associations mais vaut particulièrement pour celle-ci où il faut aussi porter des cartons de livres. Or les jeunes, c’est indéniable, ne sont pas la majorité, soit parce qu’ils n’ont pas le temps ou s’engagent sur d’autres causes, soit encore parce qu’ils ne conçoivent pas (à tort ou à raison) de donner de leur temps sans rémunération.
Soutien des pouvoirs publics
A l’aube d’une 15 ème édition forcément très attendue, Joschi Guitton et Stéphane Guillot ont préféré en parler ouvertement. « Nous avons eu beaucoup d’entretiens avec Gérard Juin puis avec le Président de la CdC, Lionel Quillet, ainsi que Mme Pétiniaud-Gros, déléguée à la Culture, et Brice Samson », explique Joschi, remerciant de manière appuyée Gérard Juin et Lionel Quillet « qui ont entendu et compris ». « Vraiment merci, c’était assez formidable » ajoute-t-il à l’adresse de Gérard Juin présent, qui après avoir porté la subvention boitaise de 10 K€ à 13 K€, monte cette année à 16 K€
« Il faut savoir investir quand ça vaut la peine », intervient le Maire. « Le Bois-Plage ne veut pas perdre son
Un changement en fait mais il est important. « Salon ça fait un peu vieux », sourit Stéphane Guillot annonçant un changement de nom. Exit le Salon du Livre, vive le « Festival du Livre de l’Ile de Ré ». Sans conteste plus moderne, plus dynamique et peut-être plus joyeux aussi. Alors quoi de neuf pour ce festival âgé de 15 ans ? Un retour déjà, celui des Prix qui avaient été relégués l’année dernière. Au nombre de trois, dont le Prix du Festival et le Prix Ré à la Hune, ils reprennent du service. Joschi et Stéphane vont également réorganiser la salle polyvalente pour une meilleure circulation du public, et revoir la décoration « pour quelque chose de plus clair », souligne Joschi. En extérieur des animations sous des tivolis, ateliers pour enfants ou pauses musicales pour attirer le public sont en cours de réflexion.
Entrée des Mangas, Cold Case et Pierre Loti
Les premiers sont incontournables pour les 10-13 ans et les seconds fascinent. Bienvenue aux Mangas, avec la
Comme à leur habitude, Stéphane et Joschi restent muets sur l’élu de l’année. Et en compensation, nous offrent quelques noms d’auteurs ayant confirmé leur venue : MarieChristine Barrault, Samuel Benchetrit, Philippe Besson, Brice Toussaint, Alain Bougrain-Dubourg, Christian Saint-Etienne… mais aussi Maître Sylvie Noachovitich, avocate d’Omar Raddad, Anne-Sophie Martin, journaliste et auteure d’un livre sur l’affaire Dupont de Ligonnès ou encore Hugues Pernet, 1er Ambassadeur de France en Ukraine.
Alors voilà, une fois encore, le salon, non pardon, le Festival du Livre de l’Ile de Ré , travaille à nous ouvrir les portes sur bien des univers et des sujets, réels ou fictifs, d’hier ou d’aujourd’hui. A nous offrir aussi des moments privilégiés auprès de ceux qui les étudient, les racontent ou les inventent. Pour nourrir notre esprit, nous emporter loin du quotidien ou affermir notre connaissance du monde. On a hâte…
Pauline Leriche Rouard
Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 31 ASSOCIATIONS À L A HU N E RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259
F ESTIVA L DU L IVRE DE L ’Î L E DE R É
© L’Encre et la Pierre
Fidèles, élus et auteurs demeurent attachés au désormais « Festival » du Livre insulaire. Ici l’inauguration 2022 avec Sarah Biasani. Le nom de l’invité d’honneur 2023 n’a pas encore été dévoilé.
Savourez la tradition Réthaise !
La crèche Les Petits Drôles accueille la CdC
Dans un contexte national tendu pour le secteur de la petite enfance, la crèche parentale de SainteMarie Les petits Drôles recevait mardi 18 avril la visite de Lionel Quillet, président de la CdC et Danièle Pétiniaud-Gros, vice-présidente déléguée à la petite enfance, autour d’un petit-déjeuner convivial.
L’occasion pour l’équipe dirigeante de cette crèche parentale de faire découvrir à la Communauté de Communes tous les aménagements réalisés au fil des ans dans cette structure financée par la collectivité en 2017, et subventionnée par elle (80 K€ en 2023).
Autour d’un café, l’équipe dirigeante composée de parents élus, dont Perrine Vathaire, la présidente de l’association, Hélène Arles-Dufour, la trésorière, et de Coralie Grosseau, la directrice de la crèche, a ainsi pu remercier de vive voix la CdC pour les subventions accordées il y a quelques semaines, subventions nécessaires au bon fonctionnement de cette structure qui accueille jusqu’à vingtdeux enfants de 3 mois à 3 ans et qui emploie huit professionnels de la petite enfance.
L’échange s’est ensuite poursuivi autour des dernières actualités de cette crèche associative au fonctionnement bien particulier, puisque les parents y sont tenus de participer activement à la vie quotidienne avec les enfants et à la gestion administrative cou-
rante. Les élus et collaborateurs de la CdC ont ainsi pu apprécier le dynamisme de cette équipe bénévole, engagée pour la réussite de ce projet pourtant ambitieux, à une période où le tissu associatif rétais peine à se renouveler. Lionel Quillet s’est alors montré enthousiaste face à la bonne
gestion de cette crèche parentale, qui met tout en œuvre pour le bienêtre des enfants, et qui montre une volonté forte de mutualisation des compétences avec les autres crèches de l’île. Cette rencontre a également été l’occasion de discuter des problématiques environnementales et cli-
matiques actuelles, qui n’épargnent pas l’île de Ré, et cela a permis de faire émerger plusieurs pistes pour améliorer les espaces extérieurs et la facture énergétique du bâtiment, et notamment l’installation d’une pergola « bioclimatique » et de panneaux solaires. Affaire à suivre !
Ce petit-déjeuner s’est poursuivi par une visite des lieux, ce qui a donné l’occasion à l’équipe de présenter l’ambiance très familiale de ces locaux idéalement fonctionnels. L’équipe de la CdC a pu alors découvrir tout un pan de l’implication des parents, à travers notamment l’aménagement paysager du jardin, la création de goûters faits maison tous les mardis, ou encore la réalisation d’un atelier tisane les jeudis, concoctée avec les herbes aromatiques cultivées dans le potager de la crèche.
Ce petit-déjeuner à la crèche des Petits Drôles, crèche historique de l’île de Ré, marque le début d’un cycle de visites de la CdC sur les trois autres crèches de l’île de Ré, qui sont, elles, exclusivement gérées par cette dernière.
Lucile Dron
Cérémonie de remise des calots à Saint-Martin-de-Ré
Tous les deux mois, le Service Militaire Volontaire de La Rochelle propose une cérémonie pour remettre leurs calots aux jeunes volontaires arrivés le mois précédent au sein du régiment.
Ces cérémonies ont lieu dans une ville ou un village de la région aquitaine afin de développer des partenariats et de faire connaître le SMV au plus grand nombre…
Féliciter pour motiver
Le jeudi 7 avril, c’est sur l’aire de carénage du port de Saint-Martinde-Ré qu’a eu lieu la cérémonie de remise des calots des trente-six volontaires stagiaires de la section de l’Adjudant Emeric, incorporés le 6 mars dernier. Ils viennent de terminer leur période de formation militaire initiale d’une durée d’un mois avant de débuter leur formation complémentaire (permis de conduire, remise à niveau scolaire…) et ont choisi les métiers de préparateur de commandes, d’aide de vie aux familles, de maçon voiries et réseaux divers ou encore de soudeur.
Le régiment rochelais a maintenant un lien très fort avec l’île de Ré où les jeunes volontaires viennent régulièrement effectuer des ateliers sportifs et de cohésion sur le terrain militaire de Karola à Ars-en-Ré pendant leur mois de formation initiale, ou encore des missions citoyennes tels que la rénovation de l’écluse Moufette à SaintClément ou celle du débroussaillement des remparts de Saint-Martin, pendant
leur formation complémentaire. C’est pourquoi de nombreuses autorités telles que des maires de l’île ou encore les conseillers départementaux ont fait le déplacement pour participer à cette cérémonie dirigée par le général de division Chêne, commandant la base aérienne 721 de Rochefort. Étaient invités également, le Colonel Petitcol, chef de la division Terre de l’état-major de la zone de défense de Bordeaux ; Coraline Bergeron, partenaire du 3e RSMV et championne de France de para badminton; Patrice Déchelette ou encore Lionel Quillet qui ont, quant à eux, été chargés de remettre leurs calots aux volontaires les plus
méritants de ce nouveau contingent afin de les féliciter pour le travail accompli et de les encourager pour la suite de la formation.
Après la cérémonie et le traditionnel défilé qui la clôture, un pot a été offert à la salle Vauban aux jeunes volontaires et à leurs familles venues les soutenir, à leurs encadrants, aux autorités et personnalités présentes ce jour-là. Le colonel Gruet, commandant le 3e RSMV a adressé ces quelques mots aux jeunes “Le chemin parcouru derrière vous est important et celui qui vient l’est également. Bravo à vous, vous avez réussi à passer l’étape
de la formation initiale, va venir maintenant le temps de la formation complémentaire. Nous allons vous donner les clés nécessaires pour aller vers l’emploi.” Enfin, le général de division Chêne a ajouté : “Le SMV a une mission très belle et très noble, le taux d’insertion de ces jeunes est extraordinaire. Je suis admiratif de voir que ce que l’Education Nationale n’a parfois pas réussi à faire, le SMV lui y parvient. On a confiance en nos jeunes, même si certains anciens comme moi pourraient dire que les jeunes d’aujourd’hui ne sont plus les jeunes d’avant, ce qui n’est d’ailleurs pas faux, mais on compte sur vous pour différentes missions, pour différents métiers que vous êtes amenés à faire. Vous avez déjà fourni des efforts lors de ce mois de formation militaire, il va falloir continuer à en fournir maintenant pour réussir dans votre vie professionnelle. Ayez un minimum d’ambition, soyez patients et le temps vous récompensera. Quand on veut, on peut, mais il faut s’en donner les moyens. N’attendez pas que tout vous tombe dans les bras, continuez à donner comme vous l’avez fait en dépassant vos limites dans le sport dernièrement. Vous êtes des battants et on sait que vous pouvez y arriver pour atteindre vos objectifs…”.
Stessy Bourreau
Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 32 SOCIAL À LA HUNE RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259
C RÈCHE PARENTA L E 3 E RSMV
Ce temps d’échange convivial a permis à la CdC de rencontrer la nouvelle équipe dirigeante de parents élus.
© Crèche les Petits Drôles © 3 ème RSMV
Après la cérémonie, les jeunes volontaires ont défilé le long du port de Saint-Martin-de-Ré en chantant la Strasbourgeoise.
Déjeuner gourmet au Secours Catholique
Prôner une « alimentation digne » et favoriser le lien social… avec ces ateliers de cuisine participatifs, le Secours Catholique met les petits plats dans les grands.
de pain grillés par Maryse. Notre ami Sénégalais est retourné presto en cuisine préparer son riz au lait. « Chez nous, on fait précuire le riz dans l’eau bouillante avant de le mettre dans le lait pour l’économiser », m’expliquet-il, ajoutant qu’il intègrera ensuite du fromage blanc, du sucre, de la cannelle et un peu de rhum vanille. Plutôt riche le dessert !
Dans une autre vie, il a connu « la galère » alors pour lui, « c’est une manière de renvoyer l’ascenseur ». Le Chef qui pilote ces rencontres, c’est Jean-Louis, cuisinier formé en gastronomie dans une autre vie. Découvrant l’existence d’ateliers culinaires au Secours Catholique de La Rochelle, il y entraîne le Président du bureau rétais Philippe Chatin. Ensemble, ils décident de se lancer dans cette aventure gourmande, après un premier essai entre bénévoles. Ce mardi 18 avril, nous participons au 4ème Atelier Cuisine du Secours Catholique de Saint-Martin.
Secrets de cuisine
Arrivée à 10h30, surprise : tout le monde est déjà au travail. Car si Jean-Louis se charge des courses, le déjeuner est préparé collectivement. Après nous avoir offert un café et expliqué qu’il privilégie les produits frais et de saison, le Chef nous présente son second, Seydina, Sénégalais travaillant dans un restaurant. C’est son 2ème atelier et si la première fois il s’est contenté de regarder, il est aujourd’hui en cuisine, en charge de l’entrée et du dessert.
Mais au fait quel est le menu du jour ?
Jean-Louis désigne un paper-board : émietté de thon à la Sénégalaise, filet mignon de porc en croûte accompagné de blettes poêlées et d’une écrasée de pommes de terre, riz au lait aux épices en dessert. Voilà qui promet un savoureux repas !
Une sympathique brigade
Mais avant de déguster, il faut préparer. A l’épluchage des blettes
Solange et Marie-Christine, l’une en charge des côtes et l’autre des feuilles. Solange, 95 ans, accompagne son fils Jean-Luc Dessalle, bénévole
du Secours Catholique. Et la cuisine ça la connaît Solange, qui a eu six enfants et « ne compte plus ses petits-enfants ». A une autre table, Jean-Xavier, Cynthia et James sont de ‘corvée de patates’. Pour eux c’est une première : résidents du CDAIR, ils sont venus avec leur accompagnatrice Maëva, concentrée sur la découpe des avocats et tomates cerise que Seydina répartit dans deux saladiers en une joyeuse farandole de couleurs qui accompagnera le thon à la sénégalaise. « Chez nous, on mange ça au petit-déjeuner », raconte-t-il dans un grand sourire. « Des fiches techniques sont faites pour que les recettes puissent être reproduites à la maison », explique Jean-Louis, attentif à chacun. Arrive Maryse, bénévole, chargée d’un grand cabas duquel elle sort torchons et tabliers vintage, puis plus tard Hélène. James a déjà faim et ne se gêne pas pour le dire.
Temps de cuisson
En raison de sa taille, c’est un peu compliqué en cuisine. Tandis que Jean-Xavier et Jean-Luc s’évertuent à faire bouillir l’eau qui accueillera les blettes, Seydina veille sur le thon qui mijote en compagnie d’oignons et d’épices, tandis que Jean-Louis élabore son filet mignon, manœuvre délicate passant par entourer la viande de jambon sec avant de l’emballer dans une pâte brisée. Pendant ce temps nous dressons la table pour douze convives. Qui est le 12ème invité ? Valérie, la secrétaire de l’ensemble paroissial, dont le bureau est à côté. Tout le monde discute, de la vie de tous les jours et même de la dernière prise de parole du Président Macron. Seydina amène le thon que nous sommes chargées avec Hélène d’étaler sur des toasts
Bon appétit ! Nous voilà à table et affamés avouons-le. Absolument délicieuse, l’entrée de Seydina fait l’unanimité et nous sommes nombreux à vouloir la refaire. Les blettes sont fondantes et l’écrasée de pomme de terre évoque les purées de l’enfance. Le jus de viande a fait craquer la croûte du filet mignon mais peu importe, il ne reste rien dans les assiettes et nous reprenons volontiers du riz au lait, moëlleux et parfumé. La conversation va bon train. Valérie nous raconte le
planning chargé des mariages (30 rien qu’en septembre), se marier sur l’Ile de Ré étant un must, comme le souligne Jean-Luc. Sont également au menu les problèmes de logement et l’inflation galopante qui plombe des budgets déjà étranglés. De leur côté Cynthia, Jean-Xavier et James profitent du soleil illuminant le jardin pendant que Jean-Luc prépare un café bienvenu à la sortie de ce plantureux repas aux allures de déjeuner familial. Le gaspillage alimentaire n’ayant pas droit de cité, chacun rentrera chez soi avec une ou plusieurs boîtes pour le repas du soir ou du lendemain.
Nous repartons ravies de ce moment de convivialité authentique, nous rappelant que si une nourriture saine est essentielle à la santé physique, elle est aussi une douceur pour l’esprit et le cœur quand on la partage. Alors merci à tous les membres du Secours Catholique et aux participants pour leur accueil. Et un double merci à Seydina qui, en pleine célébration du Ramadan, a cuisiné pour nous sans avaler une bouchée !
Pauline Leriche Rouard
L es 3 ème
Ouvert à tous avec une participation de 2 à 5 €
Pour une bonne gestion des achats, s’inscrire au préalable en appelant le ou par mail sur
- Pour la salade, maïs, avocat, tomates cerises et concombres, ail, sel, poivre, le tout assaisonné d’une vinaigrette à l’huile d’olive et à la moutarde (sans vinaigre).
- Pour le thon, de l’Albacore coupé en morceaux (le thon au naturel en boîte utilisé par Seydina convient aussi). Il pourra être mangé cru ou alors cuit en mijotant avec des oignons blondis dans un peu d’huile au préalable, un fond de volaille, sel, poivre et épices, cumin, paprika ou
thon sur tranches de pain tartinées de mayonnaise et crudités à part. Nourrissant, savoureux et idéal pour le pique-nique sur la plage !
Sainte Marie de Ré www.patrick-petit.fr
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Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 33 SOCIAL À LA HUNE RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259
LIEN SOCIA L
Avant de passer à table, photo de rigueur pour le souvenir.
autre.
© PLR
© PLR
L’entrée de Seydina, un vrai régal !
La Pointe du Grouin vient de connaître son « nettoyage de printemps »
Plusieurs
associations loidaises, samedi 22 avril dans la matinée.
Les zostères sont des herbes marines dont la présence assure la préservation d’un écosystème : refuge pour les alevins, zone de reproduction pour les seiches, l’hiver, les oies bernaches viennent s’y nourrir…
Une récolte fructueuse
Un verre de l’amitié convivial et pédagogique
L’APSL (Association pour la Protection des Sites de Loix) et l’AUPPG (Association des Usagers et Plaisanciers de la Pointe du Grouin) ont organisé, avec la complicité de la mairie, leur traditionnelle traque aux déchets échoués sur l’estran lors des tempêtes hivernales. La pointe du Grouin est un endroit
où cohabitent les ostréiculteurs, les plaisanciers - on compte, aujourd’hui, 110 corps-morts pour les bateaux -, et les baigneurs durant la période estivale. La commune de Loix prête une attention particulière pour l’entretien de ce site où se trouve la plus grosse concentration d’herbiers de zostères du nord de l’île de Ré.
VOTRE SPÉCIALISTE EN ROBOT DE TONTE !
Par une belle matinée de printemps, une soixantaine de personnes, toutes générations confondues, se sont lancées, bottées et gantées, sur l’estran pour récupérer divers déchets. Cette année, le ramassage s’est effectué jusqu’au Fort du Grouin. Les organisateurs avaient mis à la disposition des bénévoles, des sacs en plastique, récupérés, ensuite, par les services municipaux. Plus de 200 kilos ont été récoltés, quelques bouteilles, des piquets en fer et des attaches en caoutchouc de poches à huîtres, et même un pneu…
« C’est peut-être une coïncidence, mais c’est aujourd’hui la journée mondiale de la Terre », a fait remarquer Pierre Boulanger, le président de l’APSL. Ce dernier ainsi que Régis Baudonnière, président de l’AUPPG, se sont félicités du succès remporté par cette action de protection et de préservation de l’environnement.
Le verre de l’amitié a été partagé à « La Cabane du Grouin » où le nouveau propriétaire, Brice Kunhle*, jeune ostréiculteur récemment installé, en a profité pour offrir quelques-unes de ses huîtres à la dégustation. Celui-ci a fait part de ses réflexions pour l’utilisation de matériel biodégradable, concernant sa profession, après avoir salué tous les mérites de l’initiative lancée par les deux associations loidaises.
Jacques Buisson
*Lire notre article paru en janvier 2023 : www.realahune.fr/cap-a-louest-pour-lejeune-ostreiculteur/
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Rêves et Jardins est une entreprise familiale située à Loix. Hervé Gabos est paysagiste. Il dessine et crée votre jardin. Il vous conseille dans vos projets paysagers en vous coachant et en vous montrant les techniques de jardinage. Il entretient vos espaces verts avec des outils à batteries électriques, dans une démarche plus respectueuse de l’environnement. La clientèle britannique et germanique est bienvenue car Hervé a une bonne maîtrise de ces deux langues.
« En tant que jardinier paysagiste, je dois apporter à chacun ce
et
conception de vos espaces paysagers
dont il a besoin pour s’épanouir sans gaspiller les ressources présentes. Je n’utilise pas de désherbants contenant du glyphosate, une molécule classée comme cancérogène probable par l’OMS, mais je pratique l’arrachage manuel des mauvaises herbes, suivi de paillage. »
Venez découvrir, dans leur magasin de Loix, une sélection d’outils de jardinage, d’articles dédiés à la piscine ainsi que des produits artisanaux locaux (poteries, paniers en osier…) : tout pour bichonner votre résidence rétaise !
PUBLI-RÉDACTIONNEL
Au Printemps, vivez votre jardin !
tables de jardin modulables. Un espace extérieur a été aménagé pour les bains de soleil, les transats, parasols, etc... Les éclairages solaires donneront de l’éclat à vos soirées sur votre terrasse ou dans votre jardin, ainsi que de la décoration intérieur/extérieur pour donner vie à vos envies.
La gamme de chaussures de jardin Blackfox a été étoffée. Les chaussures fourrées ont laissé place aux sabots et bottines de saison. L’espace arrosage a été réaménagé.
Pour nos amis les animaux, une nouvelle gamme de croquettes sans céréales Ownat est arrivée, ainsi que des accessoires pour que leur confort soit au maximum. Au printemps, quel bonheur de profiter de l’extérieur !
Depuis plus de 50 ans, les Pépinières GuilbonBricoloisirs vous conseillent et vous accompagnent. Le sens de circulation a été modifié, vous entrez désormais par la serre pour avoir une vue imprenable sur les fleurs, les couleurs et les senteurs.
Créez, plantez et aménagez votre jardin
L’équipe paysage des Pépinières Guilbon est à votre écoute pour concevoir, réaliser et entretenir votre jardin (taille, élagage, tonte..). Qu’il soit grand ou petit, les équipes cherchent à créer un jardin qui vous correspond tout en respectant son environnement naturel. La maison Guilbon vous apporte des conseils et des suggestions de plantations et vous propose différentes installations telles que des manivelles, des cheminements, des éléments pour vos terrasses... De magnifiques agrumes, les dipladenias, sont au rendez-vous. La serre a fait peau neuve et de nombreuses
senteurs viennent compléter les couleurs éclatantes, grâce à la douce température nécessaire au parfait déploiement de cette flore multiple. Des plantes d’ornement aux potagères, vous trouverez de quoi vous satisfaire. Et toujours un large choix de poteries, afin d’accompagner les plantes et arbustes qui vous auront séduit. Depuis les poteries contemporaines du pays basque Goicoechea, jusqu’à celles traditionnelles de la maison pluri-centenaire Ravel, sans oublier les poteries provençales artisanales d’Anduze, toutes complèteront magnifiquement vos jardins.
Des nouveautés côté Bricoloisirs
Cette année est signe de grands changements pour le Bricoloisirs ! Venez découvrir le Showroom dédié au plein air : vous y trouverez tous nos barbecues et planchas (ENO, Weber, Krampouz), le mobilier de jardin Fermob et les fauteuils EMU, ainsi que de grandes
L es Pépinières Guilbon Bricoloisirs
E ntrée de la zone artisanale en direction du port Chemin du Moulin des Soeurs - ARS -EN-RÉ
RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur 35 LES ESSENTIELLES MA IS O N - VIVRE A U J A RDIN NOUVELLE GAMME DE ROBOTS DE TONTE : - CUB CADET - STANLEY BLACK & DECKER - 05 46 30 13 01 - www.larrosoirbleu.com 14 rue de la Grange - 17740 Sainte-Marie-de-Ré
La bataille du Feneau aurait pu modifier l’Histoire
Devant
11 5 personnes, Pierre Boulanger, Président de l’Association de Protection des Sites de Loix (APSL) a raconté la bataille du Feneau, événement d’une importance capitale pour l’Histoire de France.
Pour que l’assistance puisse comprendre les origines de la bataille du Feneau, Pierre Boulanger procéda à un résumé de la situation politique depuis Henri IV, expliquant à quel point les protestants craignent à la mort du roi de perdre leur liberté religieuse et les avantages accordés par l’Édit de Nantes. En effet, Marie de Médicis, régente de 1610 à 1614, catholique, est en osmose totale avec Rome !
De 1622 à 1628, Ré est le théâtre d’un conflit qui ne la concerne pas directement : La Rochelle s’oppose à Louis XIII, dont elle ne veut accepter aucun gouverneur. Henri de Rohan est à la tête des protestants et son frère, Soubise, a fait de l’île sa base opérationnelle.
A partir de 1624, une série d’événements vont précipiter la guerre : Richelieu devient Premier ministre en 1624 avec l’intransigeance qu’on lui connaît, Soubise est chassé de l’île en 1625 par Toiras qui représente les intérêts royaux, la destruction du Fort Louis qui jouera un rôle dans les fortifications autours de La Rochelle est demandée mais non effectuée, Charles 1er épouse la sœur de Louis XIII et ce dernier refuse d’accepter
Buckingham comme ambassadeur d’Angleterre en France. Fou de rage, Buckingham quittera Paris en menaçant de revenir à la tête d’une armée. Voilà comment les motivations politiques et religieuses, mêlées aux déboires amoureux de Buckingham, donnèrent naissance en 1627 à une situation explosive !
La revanche de Buckingham
Buckingham revint effectivement le 20 juillet avec une flotte de 60 bateaux et près de 10 000 hommes. Il envahit l’île défendue par Toiras qui a environ 2 000 et 200 cavaliers sous ses ordres. A la suite du premier affrontement, une trêve, courtoise, permet à chaque camp d’enterrer ses morts. Cette trêve coûtera la victoire à Buckingham car Toiras en profite pour se réfugier avec ses troupes dans la citadelle de SaintMartin. Un long siège suivra du 28 juillet au 8 novembre. Toiras a mis ses hommes à l’abri mais les provisions engrangées sont très insuffisantes. Plus d’une fois, Toiras sera sur le point de se rendre mais le roi, alerté de la situation, fera le nécessaire pour lui envoyer des renforts et des vivres.
De son côté, Buckingham ne voyant pas arriver aucune aide d’Angleterre
décide de repartir le 8 novembre, mais tente auparavant un ultime assaut qui échoue. Le 8 novembre, l’armée royale commandée par Schomberg débarque dans l’anse de Chauveau et rejoint les troupes de Toiras alors que les Anglais sont en train de se retirer en direction de Loix où se trouvent leurs bateaux. Les troupes royales déci dent d’attendre le bon moment pour attaquer. Cela aura lieu au pont du Feneau. Le combat est meurtrier et 2 000 hommes et 200 chevaux trouvent la mort. Les corps seront jetés à la mer dans le chenal du Feneau et emportés par la marée dans la baie de Loix qui aujourd’hui encore porte le nom de « fosse aux Anglais ».
Vous avez là la trame de l’intervention de Pierre Boulanger qui a pris le temps d’expliquer les ressorts compliqués et nombreux de ce conflit, dont une issue différente aurait pu changer l’Histoire de France, car sans l’échec de
C OOPÉRATION SCIENTIFIQUE ET CU L TURE LL E
Lionel Quillet aux Musée des Invalides !
Buckingham, l’affrontement aurait eu une dimension différente : La Rochelle n’aurait pas été prise, ni l’Édit de Nantes révoqué. Très intéressante sur le plan historique, cette conférence était une première. Réalisée en partenariat avec la Bibliothèque de Loix, les ouvrages relatifs à cette période étaient exposés et des textes extraits de ces derniers furent lus au cours de la prestation complétant l’information donnée par Pierre Boulanger. Deux nouvelles conférences sont prévues cet été sur le même thème.
Catherine Bréjat
Lundi 3 avril 202 3 , à Paris, la Communauté de Communes de l’île de Ré et le Musée de l’Armée des Invalides ont signé une convention de coopération scientifique et culturelle.
Le Président de la CdC de l’île de Ré a signé lundi 3 avril une convention de coopération avec le Musée des Invalides.
Celle-ci s’inscrit dans le cadre d’un projet de commémoration des 400 ans des guerres de Religion porté par le label « Pays d’art et d’histoire » de l’île de Ré, en collaboration avec l’Université de La Rochelle.
Pour Lionel Quillet, le président de la Communauté de communes de l’île de Ré, « C’est une opportunité incroyable pour notre collectivité de collaborer avec un Musée national et de fédérer nos acteurs locaux autour de ce projet. Ce travail en commun permettra de mettre en lien notre Histoire locale avec la grande Histoire de France. Ces recherches nous serviront à donner une autre vision historique de l’île de Ré, de son évolution au fil des siècles et des acteurs qui l’ont façonnée. »
Cette convention a pour objectif la mise à disposition par le musée de l’Armée de son expertise en matière d’histoire militaire, de son analyse scientifique et de sa documentation des événements qui se sont déroulés sur le territoire et outre-Manche au
début du XVII e siècle, au bénéfice d’une meilleure connaissance de l’histoire de l’île de Ré et de l’Aunis.
Dans un premier temps, les recherches vont s’articuler autour de trois thématiques : Le contexte politique, religieux, économique, du commerce et des migrations à l’époque des guerres de Religion ; La cartographie des sites et des lieux associés aux différents conflits ; L’iconographie, les arts et les personnages emblématiques.
Un travail de recherches va également être mené au Royaume-Uni. Dès 2023, des actions de médiation seront mises en place pour faire découvrir ou redécouvrir l’histoire de ces guerres au grand public. Parcours signalétique, colloque, expositions, éditions d’ouvrages… les propositions sont nombreuses pour favoriser la diffusion et la connaissance de cette période qui suscite, encore à ce jour, beaucoup d’intérêt.
Entre 1562 et 1598, huit guerres de Religion opposent les protestants et les catholiques sur le territoire du Royaume de France, dont le massacre de la Malgré la promulgation de l’Édit de Nantes par le roi Henri IV, en 1598, de nombreux combats ressurgissent. La dimension européenne du conflit prend de l’ampleur et conduit, entre 1621 et 1629, à plusieurs batailles sur le territoire de l’île de Ré, la Rochelle, et l’Aunis.
Si le siège de la Rochelle, illustrée par le très célèbre tableau du cardinal de Richelieu sur la digue (Henri-Paul Motte, 1881) en est l’évènement le plus emblématique, la connaissance du contexte et des batailles dont l’île de Ré a été le théâtre est indispensable pour en comprendre les enjeux de l’époque.
Le tableau de Laurent de La Hyre (1606-1656), La Défaite des Anglais en l’Île de Ré par l’armée française le 8 novembre 1627 - propriété du musée de l’Armée –en est la parfaite expression.
Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr HISTOIRE 36 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259
I NVASION
© Coll. Musée Ernest Cognacq/Ville de Saint-Martin de Ré
Gravure du siège de la citadelle de Saint-Martin de Ré par Jacques Callot.
CP
© CdC île de Ré
Fort la Prée fait La Java jusqu’au 17 mai !
Même si la météo a été mitigée en ce mois d’avril, restreignant un peu l’o f fre culturelle de La Java au Fort la Prée, les soirées clémentes ont fait le plein de spectateurs, venus de toute l’île de Ré.
Pour les enfants, le 3ème spectacle de Donin se déroulera le 3 mai à 18h30 (billetterie dès 18h15). Le parc de jeux en bois est installé sur le site.
Du mercredi au dimanche
De 19h à Minuit (1h les samedis)
Ouvertures supplémentaires les veilles de jours fériés
3 dates supplémentaires en mai
le festival de la glisse
Le 17 mai pour une belle soirée de fermeture
Entrée payante : 6 € Un verre offert les jeudis.
Une semaine très rythmée Jusqu’au 7 mai, La Java du Fort ouvre du mercredi au dimanche, à partir de 19h. Le mercredi, c’est soirée jeux avec
L es concerts
une touche d’électro, voilà le fer de lance de ces musiciens.
Un homme-orchestre polyvalent qui réinvente un moment de danse participatif et convivial… Un joyeux mélange de musique folk tribale, de danses et autres farandoles.
Le duo rétais vient nous présenter en avant-première son premier album, composé de 12 nouvelles chansons aux sonorités bossa électro et reggae.
Quartet
dès 19h un Quiz du patrimoine rétais, des tournois de pétanque, de palet, de belotte ou d’échec ou encore des jeux in situ : Killer, Cluedo, Loup-garou... Chaque jeudi, dans l’esprit des banquets médiévaux, venez partager un grand repas populaire, agrémenté de quelques surprises et autres histoires locales, puis à 21h retrouvez le célèbre quiz musical de La Java. Tous les vendredis, en avant la musique ! À 19h, apéro danse Swing, salsa, bal médiéval... Puis à 21h, concert. Du rock, du classique, du swing, du reggae, de la chanson française... il y en a pour tous les goûts. Samedi soir, dès 20h30 place au cabaret cirque d’Ophidie Circus et ses fameux numéros de voltige aérienne et autres acrobaties et danse du feu. Puis à 22h, le Grand Bal de La Java fait tourner les têtes, sur tous types de musiques.
La Java du Fort sera aussi ouverte les dimanches veilles de jours fériés :
“Two Cats” revisite les grands aux années 1960 !
Musique classique. Violoncelle et un répertoire chaleureux et coloré mis en valeur par une expression musicale intimiste et généreuse.
Dans le cadre du Festival Surf qui se tient propose un concert de… surf rock !!
Tous ces concerts sont au tarif de 6 € - Demi-tarif moins de 18 ans - Gratuit moins de 4 ans
30 avril et 7 mai. L’apéro-danse sera suivi de petits concerts intimistes à 21 h. L’entrée étant payante la journée au Fort la Prée, elle le restera en soirée (6€ ). Néanmoins, les soirs où il y aura moins de frais artistique, une boisson sera offerte avec l’entrée. La Java du Fort s’étale jusqu’à la fin des vacances de Pâques avec quelques dates supplémentaires en mai. Mais tenez-vous prêts : quelques surprises pourraient aussi vous être proposées au Fort tout au long de l’été !
A La Java du Fort, pas de chapiteau, mais on y retrouvera tout à la fois l’ambiance de la Java des Baleines et une atmosphère unique, empreinte de l’Histoire et de la magie du Fort la Prée.
L’équipe de La Java s’installera ensuite sous son chapiteau de Saint-Clément des Baleines à partir du 26 mai.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
Les activités du Fort la Prée en journée continuent tout ce printemps et été.
16h, ainsi que l’escape room, avec plusieurs sessions par jour, réservables en ligne ou par téléphone. se tiendra la brocante e édition, étendue sur les extérieurs du Fort) à l’occasion d’une journée portes ouvertes (de pas de visites guidées ou d’escape
room ce jour là, buvette et restauration légère sur place).
Port la Prée organise pour la deuxième année la fête jusqu’à minuit. La soirée commencera par un karaoké suivi de deux concerts ; buvette et restauration légère sur place, entrée gratuite. le Fort reprend les mariages du vendredi au dimanche, il sera donc ouvert du lundi après-midi au jeudi soir.
1 ère édition du festival Popul’Art les 6 et 7 mai !
Le Village Océanique au Bois-Plage-en-Ré déjà connu pour l’organisation d’événements culturels ouverts à tous, propose cette fois-ci un festival dédié aux arts vivants durant tout un week-end.
Une toute première édition
Après le festival de l’humour, de la chanson française ou encore de courtsmétrages, le village Océanique de l’Ile de Ré innove encore cette année en proposant un nouveau festival qui laissera place à l’expression artistique. « La volonté de proposer un festival d’arts de rue est née il y a quatre ans », confie Audrey Leblond, directrice du Village Océanique et coordinatrice du festival. « Passionnés par les arts de la rue, le projet a mûri durant ces années où nous avons obtenu le budget nécessaire. Ainsi, nous pouvons proposer une palette d’artistes en tous genres liés aux spectacles de rue, mais pas que...! ». Pour l’équipe du Village Océanique, cette première édition est l’occasion d’inviter des artistes locaux, de créer une synergie et du lien social en ouvrant le site au public extérieur.
La culture pour tous
Fidèle à son identité, l’équipe du Village Océanique TourisTra Vacances, profondément attachée aux valeurs de partage, d’échange et de mixité, a souhaité mêler les volets populaires et artistiques d’où le nom « Popul’Art ». « Nous travaillons avec des metteurs en scène, des chorégraphes, des musiciens et avons des équipes d’animation passionnées. D’autres festivals ont été développés sur nos sites ce qui repré-sente une véritable valeur ajoutée pour un village vacances », poursuit Audrey Leblond.Tous les spectacles proposés seront gratuits, une particularité qui rappelle la volonté d’offrir à toutes et à tous la possibilité de venir profiter de ce moment festif.
Deux journées complètes de programmation
Le Village Océanique ouvrira ses portes, les 6 et 7 mai prochains
© Catherine Bréjat
pour laisser place aux artistes. Un programme aux notes artistiques riches et variées rythmera ces deux jours : cirque, concerts, arts de rue, graff, danses, jeux, déambulations et spectacles pour petits et grands. Une belle opportunité pour partager un week-end en famille ou entre amis dans un esprit festif, créatif et local.
Amandine Hemery
concerts gratuits (sur réservation)
Possibilité de loger sur place : renseignements et réservation sur populart@touristravacances.com
Pour plus d’informations, renet Instagram
ZAP’ARTS 37 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259
P ROGRAMMATION CU L TURE LL E
© La Java du Fort
La Java du Fort fait le plein, lors des soirées clémentes, côté météo.
V I LL AGE O CÉANIQUE
Le Village océanique se teintera aux couleurs des arts de la rue le week-end du 6 et 7 mai.
Deux créateurs pour une rencontre d’artistes à la Galerie Glineur
A compter du 2 9 avril, la Galerie Glineur organisera une rencontre d’artistes avec Jean-Michel Auclerc, une valeur sûre de la galerie et une toute nouvelle et talentueuse artiste : Gwendoline Del Campo.
Les rencontres, a contrario des expositions personnelles, ne durent pas très longtemps, mais, le temps d’un week-end prolongé, elles sont l’occasion de mettre à l’honneur le travail récent des artistes qui fréquentent la galerie ou, comme c’est le cas cette fois-ci, de faire découvrir une nouvelle venue.
Gwendoline Del Campo, designer diplômée de l’École supérieure d’Art
et de Design de Saint-Étienne, a trouvé sa voie dans le tressage, une technique traditionnelle qui évoque pour elle le savoir-faire des femmes et à laquelle elle insuffle sa créativité. Elle tresse toutes sortes de matériaux, de la laine au rafia, et utilise toutes les techniques existantes, anciennes ou modernes pour : « tresser, nouer, tricoter, entrelacer, crocheter », comme elle l’explique. Elle a d’ailleurs fait ses classes auprès de designers connus tel Cheick Diallo au Mali et Sophie Mallebranche à Paris. Puis, elle s’est rendue au Sri Lanka où elle a appris auprès des tisserands leurs méthodes de tissage. Delphine Del Campo donne vie à des pièces uniques dont de nombreux luminaires. La série « Luciole », qu’elle expose durant cette rencontre d’artistes est née de la dextérité des pêcheurs à tresser leurs nasses. Pour cette technique de la « Nasse », elle emploie du rotin, matériau idéal, à la fois souple et résistant et son travail crée des transparences dans lesquelles la lumière s’engouffre. Allumés, ses luminaires sont de véritables sculptures luminescentes, qui vont faire de l’espace un univers onirique
Jean-Michel Aucler, peintre mais aussi photographe, sculpteur, illustrateur, jouit depuis de nombreuses années d’une réputation internationale. C’est un habitué des grands formats et le portrait est un thème récurrent dans son œuvre. Sa peinture acrylique combine différents éléments de collage avec des papiers et des matériaux divers, dont des morceaux d’étoffe. Il livre ici de nouvelles toiles, influencées
comme toujours par ses liens profonds avec l’Asie du Sud-Est. Cet esthète ne peint d’ailleurs que sur de beaux papiers birmans qu’il glane lors de ses voyages Ces nouvelles geishas à la beauté lisse et au visage serein sont aussi lumineuses et colorées que les précédentes, car, et c’est là une autre caractéristique de Jean-Michel Aucler, il manie la couleur de manière divine. Ses toiles sont toujours éclatantes sans jamais être criardes et ses associations toujours inédites et élégantes. Dans la même veine, il a complété sa série des portraits de fleurs par de nouvelles toiles absolument somptueuses et flamboyantes.
Cette rencontre d’artistes est relativement courte, ne la ratez pas si vous appréciez les artistes qui savent transmettre leurs émotions et donner du plaisir.
Catherine Bréjat
Galerie Glineur
18 rue de Sully - Saint-Martin de Ré
Port : Tél : www.galerieglineur.com
Mauricio Sbarbaro à la Galerie Carnot à Ars
La charmante Galerie Carnot à Ars accueille depuis le 22 avril et jusqu’au 3 mai les œuvres de l’artiste Mauricio Sbarbaro.
Mauricio Sbarbaro, artiste déjà bien connu des collectionneurs du monde entier y expose une trentaine de ses œuvres. Né en 1960 à Montevideo, dans le sud de l’Uruguay, il entreprend, jeune homme, des études d’architecte et, parallèlement, de peinture auprès du peintre Miguel Angel Pareja. C’est la peinture qui l’emportera même si l’on sent parfois dans sa production, l’influence de sa formation d’architecte.
Après avoir vécu à Madrid, il s’est finalement éloigné des luxueuses pesanteurs de cette ville éloignée de la mer et installé à Cadaqués sur les bords de la Méditerranée, dans la
lumière de la Costa Brava. Ce n’est pas anodin. En effet, Sbarbaro qui navigue depuis l’enfance a besoin de la mer pour vivre et créer. On dit d’ailleurs qu’il a été inspiré à l’origine par la ligne épurée des barques de sa jeunesse. De lignes épurées en lignes encore plus épurées, sa démarche l’a conduit vers la fin des années 90 à l’abstraction de la ligne, des plans et des couleurs. Spectateur de la réalité, il la retranscrit à sa manière, sur toutes sortes de supports, de moyens et grands formats, et l’on ne peut véritablement savoir si les lignes que l’on admire représentent l’horizon ou la ligne du rivage. En revanche, on perçoit nettement
la recherche de rythmes qui font danser ces lignes et sillonnent l’espace de ses toiles, en faisant naître de nouveaux. Pour ceux qui ne connaissent pas Mauricio Sbarbaro, une belle découverte les attend, pour les autres ce sera un plaisir renouvelé grâce au coup de cœur d’Olivier Suire Verley, directeur de la galerie, pour cet artiste.
Catherine Bréjat
Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 38 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 ZAP’ARTS 05 46 00 09 19 realahune@rheamarketing.fr ReALaHune ReALaHune 34 rue Pasteur 17940 RIVEDOUX-PLAGE 09 86 36 06 71
C RÉATIONS ARTISTIQUES
P EINTURE
DR
DR
Un des derniers portraits de geishas de Jean-Michel Aucler.
©
Un luminaire « Luciole » créé par Gwendoline Del Campo.
Mauricio Sbarbaro
Peinture qui fait partie des œuvres présentées à la Galerie Carnot.
6 place Carnot - Ars-en-Ré Tél : Mail :
Un hommage multiforme pour Jean-Jacques Vergnaud
C’est avec une exposition de l’artiste Jean-Jacques Vergnaud qu’a eu lieu, samedi 1 er avril, la réouverture du musée Ernest Cognacq, à Saint-Martin, en présence du maire, Patrice Déchelette.
Les visiteurs, Rétais et Parisiens, se sont pressés très nombreux dans les salons du premier étage où se tenait l’exposition, pour y découvrir ou revoir les différentes facettes du talent de JeanJacques Vergnaud : huiles, gouaches, aquarelles et dessins constituant le fond de l’exposition. Olivier Falorni, ami de longue date, était ému et a expliqué comment les mots de cet artiste avec qui il avait des conversations fournies résonnaient encore dans son esprit. Pour lui « Jean-Jacques était le Petit Poucet dans
R
le corps d’un homme avec la malice, l’humour et l’intelligence qui lui appartenaient. Haut en couleur, avec une immense générosité, il avait gardé son âme d’enfant. » Patrice Raffarin rappela que le nom de Vergnaud résonnait dans Rivedoux en raison des maires que la famille avait donnés à la commune. Lui aussi était ému de revoir au musée ces œuvres qu’il avait admirées chez Jean-Jacques lors de ses visites. Christelle Rivalland, directrice du musée, qui a porté cette exposition, a fait un travail remarquable sélectionnant une soixantaine d’œuvres parmi les trois cents restantes et plongeant dans le livre d’entretiens, publié par Catherine Salez et qui paraît simultanément, pour réaliser le chemin de l’expo, elle s’est inspirée des thèmes récurrents de l’artiste : le corps, la mort, l’amour et l’art.
Cette manifestation est en fait la tête de pont d’un hommage plus large rendu à l’artiste par la compagnie Ilot
Théâtre, qui avait accompagné JeanJacques à Avignon en 2002 pour la représentation de la pièce « Dreyfus et le cul-de-jatte Bernard », et qui est à l’origine de plusieurs représentations, de l’un de ses contes pour enfants et adultes « Un amour de Boa », que vous pourrez encore découvrir le 5 mai à La Flotte. Il s’agit d’un conte philosophique qui parle de tolérance et de solidarité et qui est accessible aussi bien aux jeunes enfants qu’à leurs parents. Les dessins, absolument délicieux et drôles, l’animation musicale particulièrement réussie de PierreJules Billon et l’interprétation de Serge Irlinger ont séduit les audiences des premières représentations à SainteMarie, Saint-Martin et Rivedoux. Des lectures d’extraits du livre d’entretiens de Jean-Jacques Vergnaud et Catherine Salez : « Si les qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d’eux… » complétant cet hommage ont eu lieu au musée et à la médiathèque de Sainte-Marie. Ceux qui sont intéressés découvriront l’origine de la citation du titre du livre en le lisant ; elle émane d’un écrivain dont l’humour était
proche de celui de Jean-Jacques ! Deux autres sont encore prévues le 4 mai et le 8 juin à 18h au musée. Les comédiens Laure Huselstein et Serge Irlinger iront à la rencontre de l’artiste qui aborde dans cet ouvrage des sujets à la fois philosophiques, artistiques… et humoristiques. Chacune des lectures sera suivie d’une séance de dédicace par Catherine Salez.
L’exposition fermera ses portes le 11 juin. Il est encore temps de la visiter. Sa fréquentation inhabituelle a conduit le musée à envisager un « décrochage » le jour de la fermeture.
Catherine Bréjat
Représentation du conte « Un amour de Boa »
Par la Cie Ilot Théâtre
Vendredi 5 mai à 20h - Salle des fêtes de la mairie à La Flotte
et Serge I rlinger
Musée Ernest Cognacq à Saint-Martin
« Le Patriarche », une frissonnante intrigue familiale
Partageant sa vie entre l’île de Ré et le Limousin, dont il est originaire, pilier de “L’île aux Livres” où il présente régulièrement un nouveau roman, Jean-Pierre Bonnet vient de récidiver pour notre plus grand plaisir.
Il a vécu plusieurs vies. Ingénieur, puis journaliste et aujourd’hui romancier, mais aussi grand marcheur, JeanPierre Bonnet a parcouru plusieurs fois le chemin de Saint-Jacques de Compostelle jusqu’à Santiago. De ce grand voyage, avant tout intérieur, il est revenu plus serein et imaginatif.
S’il a choisi l’île de Ré comme lieu de vie principal, celle-ci n’est que rarement le cadre de ses élucubrations romanesques.
A une exception notable près : « Ile de Ré, 2011 » où, à l’intrigue policière se mêle une satire de ce qui pourrait bien advenir de l’île de Ré, privée de son pont ! « Le Patriarche » explore le filon inépuisable des histoires de famille. A l’abri
des belles façades des maisons bourgeoises ou des parcs de châteaux, se cachent parfois des drames familiaux. Sous les apparences lisses de familles bienséantes, sont tapis bien profondément des comportements inavouables.
On a tous quelque chose de cette famille, entre les fiers, les autoritaires, ceux que la vie a blessés et au final celui ou celle qui tente de retisser les liens familiaux. On sait tous qu’après un décès, les équilibres changent, les rôles de chacun évoluent et que du drame de la mort ressort toujours, tôt ou tard, une énergie de vie, parce que se raccrocher indéfiniment au passé n’a pas de sens. De tous temps les secrets familiaux ont
cimenté ou, au contraire, fait exploser les familles. Qu’ils soient détestables ou attachants, tendres ou cruels, naïfs ou manipulateurs, Jean-Pierre Bonnet s’attache inexorablement au fil des pages à ses personnages, inspirés de sa vie quotidienne, de ses voyages et de ses lectures. Quoique le Patriarche de ce tout nouveau roman puisse difficilement susciter la moindre empathie. « Patriarche, demain, j’irai cracher sur ta tombe ! » seront les mots de la fin, imageant parfaitement la haine que le fils voue à son père, orgueilleux, autoritaire et qui se révèle avoir été un dangereux prédateur...
Nathalie Vauchez
du Fort la PrEe
Le Fort la Prée organise sa brocante lors d’une JOURNÉE PORTES OUVERTES
Gratuit pour tous !
Buvette et restauration légère sur place
www.fort-la-pree.com
ZAP’ARTS 39 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259
A RTISTE
© Catherine Bréjat
Un aperçu du talent de Jean-Jacques Vergnaud au musée Ernest Cognacq.
OMAN
Editions La
- 252 p. - 20 €
Geste
fortlapree@orange.fr 05 46 09 73 33 06 87 21 90 29
Brocante
8H30 18H30
DIMANCHE 14 MAI
La Déferlante donne sa chance aux amateurs
« Pénélope s’emmêle » a été jouée le week-end du 22 avril dans la cour de la mairie de La Flotte. Cette création de la compagnie de théâtre La Déferlante est un vaudeville grotesque et hilarant, basé sur l’implication d’une vingtaine de comédiens amateurs aux côtés de quatre artistes professionnels. Ils ont répété ensemble toute la semaine précédant les représentations.
Mêler artistes professionnels et amateurs, c’est le scénario même de cette pièce.
« Pénélope s’emmêle » débute avec une troupe qui se débine face à son public. Pourtant, Marie-Christine, jouée par la comédienne professionnelle et directrice de la compagnie la Déferlante Claire Pétrouchine, ne baisse pas les bras. Elle décide de recruter dans le public des comédiens de remplacement. Tirés au hasard dans le public, ces acteurs de dernière minute vont se retrouver à jouer contre leur gré. Les situations cocasses vont s’enchainer dans ce vaudeville particulièrement bien réussi, et la pièce initiale, elle, ne sera jamais terminée.
En tout, ce sont dix comédiens amateurs qui se retrouvent sur scène aux côtés de Claire Pétrouchine et de deux autres comédiens professionnels, Olivier Ledauphin et Christophe Rosso. Et comme la pièce est accompagnée d’un orchestre, dirigé par Bernard Perrain de l’Harmonie de La Flotte, ce sont également quatorze musiciens amateurs qui se trouvent embarqués dans l’histoire. Plus qu’un simple passe-temps, participer à cette pièce a été un vrai engagement pour ces amateurs qui ont dû répondre présents pendant une semaine, du matin jusqu’au soir, pour travailler cette pièce écrite et mise en scène par Thomas Tessier.
Wanda, élève en 6ème au Collège de
Saint-Martin, est la plus jeune de cette petite troupe nouvellement constituée. « Je suis en vacances, mais je dois quand même me lever tôt toute la semaine », dit-elle. « Mais c’est génial, l’histoire est trop drôle. Et j’adore jouer comme ça. J’avais fait un peu de théâtre à l’école primaire mais là c’est la première fois que je joue avec une vraie troupe ». David, lui, emprunte le pont tous les jours pour avoir la chance de jouer avec des professionnels. « J’ai sauté sur l’occasion dès que j’ai pris connaissance de ce projet. Je fais partie d’une troupe de théâtre amateur à La Rochelle. Et j’avais envie de voir autre chose, de travailler avec des comédiens aguerris. Il
y a peu d’opportunités comme celle-ci ! Heureusement mon activité professionnelle est saisonnière et j’ai pu facilement me libérer toute la semaine. »
Même constat pour chacun des participants bénévoles : l’ambiance est chaleureuse et bienveillante. Et le travail avec Thomas Tessier et ses comédiens, passionnant. Marion Silhol, à la tête de la compagnie de théâtre amateur des Ré-acteurs basée dans le nord de l’île et bénévole aussi sur cette création, est particulièrement enthousiaste.
« Pénélope s’emmêle est une vraie folie qui mélange des comédiens, des musiciens, avec une liberté de jeu incroyable. On est tous à fond
Les fleurs comme palette de couleurs
dans le plaisir de jouer. Et c’est super d’écouter Thomas aussi. Il a toujours de très bons conseils, et en fait, il a toujours raison ! »
Car pendant ces répétitions, Thomas Tessier regorge de recommandations pour chacun. Amateurs et professionnels sont sur un pied d’égalité et le jeu des amateurs est travaillé avec autant de soin que celui des pro. « Il ne faut pas qu’il y ait de différence entre tous ces comédiens. D’ailleurs ils sont tous très impressionnants. Ils débordent d’énergie et sont très concentrés. L’alchimie a très vite prise avec les comédiens de la compagnie. » Selon Claire Pétrouchine, « ce n’est pas déstabilisant d’être sur scène avec des amateurs. C’est incroyable de voir à quel point ils ont envie, à quel point ils débordent d’une énergie bouillonnante. De notre côté, de toute façon, on n’a pas d’attente particulière. C’est un défi pour nous aussi. Créer une pièce dans un temps aussi court, avec des comédiens amateurs, c’est un peu fou, mais l’idée c’est de s’adapter à chacun d’eux. On sait que tout ne sera pas parfait techniquement et dramaturgiquement parlant, mais l’important est que chacun puisse y trouver sa place et puisse s’épanouir dedans. »
Le résultat fut à la hauteur des ambitions lors des deux représentations du week-end dernier.
Aurélie Bérard
Maeva Quantin est une artiste qui joue avec les fleurs séchées et leurs couleurs. Couronnes, broches, peignes, boucles d’oreille… ses créations sont nombreuses et toujours inspirées de la nature.
à partir d’elles qu’elle crée ensuite, comme n’importe quel peintre. Maeva est une artiste pleine et entière qui puise son inspiration dans les marais du nord de l’île et dans les champs de fleurs, même si elle ne prélève aucune plante directement dans la nature.
« Je suis un être émotionnel », dit-elle. « Je réagis aux saisons, à la lune, au marais et à l’océan. »
fleurs. Dès mon plus jeune âge dans le jardin de mes grands-parents, je faisais du parfum avec des pétales de roses. Et puis j’imagine que le fait d’avoir grandi en Polynésie a fait le reste. J’ai grandi avec des œuvres de Paul Gauguin sous les yeux et petite j’avais toujours des fleurs dans les cheveux ! »
Sur les murs de son petit atelier à Loix, Maeva a recréé une palette de couleurs digne des plus grands peintres. Car ce qui lui a donné envie de travailler les fleurs séchées, ce sont précisément leurs couleurs. Et c’est
« Les fleurs sont pour moi une vraie palette de couleurs », poursuit-elle. « Je ne suis pas passionnée par la fleur en ellemême, je ne suis pas botaniste. Mais j’aime les fleurs pour ce qu’elles m’évoquent. Des souvenirs d’enfance, des odeurs. J’ai toujours joué avec les
Cela fait cinq ans seulement que la jeune femme s’est lancée dans cette activité. « C’est arrivé comme ça, pendant l’été 2019. Mais c’était en moi depuis longtemps je crois. La première année j’ai vendu des bouquets sur les marchés. Mais j’ai vite arrêté pour créer des objets, des petites choses au gré de ma créativité. » Ses créations sont de véritables œuvres où les couleurs, les textures et les formes s’assemblent à merveille. Les fleurs qu’elle utilise viennent soit d’un producteur de fleurs séchées de Corrèze, d’où elle est originaire, soit d’un grossiste rochelais
chez qui elle les achète fraîches avant de les faire sécher dans son atelier. Vient ensuite la phase de création, dans laquelle Maeva peut se perdre des heures durant. Mais ce qu’elle préfère, c’est la dernière étape, celle des photos. « Ma passion en réalité, c’est surtout de prendre en photo des femmes avec des couronnes de fleurs dans les cheveux, en plein cœur des marais ou sur la plage. Cela permet de reconnecter ces personnes à la nature, mais aussi à elles-mêmes, aux enfants qu’elles ont été. Mais surtout, j’aime qu’elles se sentent belles ! » Le pari semble bel et bien réussi, comme le montrent toutes ses photos, visibles sur son instagram maeva.fleurssechees. Ses créations, quant à elles, sont en vente à son atelier au 18 chemin du Corps de Garde, village artisanal de Loix.
Aurélie Bérard
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P ORTRAIT D’ARTISTE
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Maeva Quantin
Maeva Quantin en plein travail, dans son atelier de Loix.
T HÉÂTRE
DR
Pendant les répétitions de « Pénélope s’emmêle », le metteur en scène Thomas Tessier donne des conseils de jeu aux comédiens amateurs de la pièce.
Johan Barrer, l’enfant du Bois qui veut faire vivre l’île de Ré toute l’année
Johan Barrer est revenu s’installer dans le village de son enfance, Le Bois-Plage, il y a sept ans. Ce musicien batteur de talent se donne un objectif : faire vivre son île, musicalement et culturellement parlant. Avec l’association arsaise Ré Jouir, il multiplie les évènements culturels sur toute l’île, et toute l’année.
et fonde avec eux le groupe « Groove Catchers » qui tourne aujourd’hui partout en France. Un début de carrière qu’il vit ensuite en région parisienne, mais qui le lasse très vite. « Au bout de six années, et au risque de foutre en l’air ma carrière de musicien, j’ai décidé de quitter Paris et de revenir m’installer ici. C’était une question de survie. » Cela fait donc sept ans maintenant qu’il vit à nouveau sur l’île. Tout en continuant à jouer avec tous ses groupes et à tourner partout en France.
rendez-vous avec les politiques afin d’être pris au sérieux. »
Vous l’avez certainement déjà vu sur scène. Armé de ses baguettes, rebondissant en rythme à chaque coup porté sur sa batterie, Johan Barrer fait vibrer l’île depuis sa plus tendre enfance. Dès l’âge de 13 ans, avec le groupe « Big Or No », il écumait les bars et places de villages pour animer les étés rétais. Et aujourd’hui il continue, avec, entre autres, son groupe « Groove Catchers », vainqueur du concours national de Jazz de la Défense en 2013, ou encore « Joyfull Noise », groupe formé dans la continuité des « Big Or No » avec le Boitais Julien Salin. La musique, la batterie, c’est sa passion. Et c’est une histoire de famille aussi.
« Mes grands-parents avaient un caféconcert au Bois, « L’Horizon ». Je me souviens que je m’endormais sous la scène après les concerts ! » Autant dire que Johan est tombé dans la musique quand il était petit. Avec un modèle en ligne de mire : son oncle. « Mon oncle Didier était batteur. Avec
tous ses potes il venait les étés faire de la musique chez mes grands-parents, et moi je traînais dans leurs pattes. Dès l’âge de 4 ans je montais sur scène avec mon tambourin ! Le rythme et la batterie m’ont attiré très très jeune. » C’est ensuite au tour de ses parents de monter un autre café-concert, à La Couarde, au début des années 2000. « C’était « Le Crêp’net » ! Une crêperie qui se transformait le soir en café-concert. Chaque été, mes parents en organisaient plus de 60. Un chaque soir ! En plus, ils accueillaient, pour leurs repas, les artistes de La Maline en résidence. A l’époque j’avais une dizaine d’années et j’avais déjà commencé la batterie. C’était incroyable pour moi ! J’y ai croisé Brigitte Fontaine, Jacques Higelin, Tryo, Miossec…etc. J’étais toujours dans les pattes des artistes, et ils acceptaient de jouer un peu avec moi. » Logiquement, Johan s’oriente après le bac vers l’école « Jazz à Tours », qui marque le lancement de sa carrière. Il y rencontre des musiciens de talent
Un « Marathon Jazz » le 29 avril à La Couarde
Face au succès de sa première édition en 2022, Ré Jouir renouvelle son Marathon Jazz dans La Couarde le 29 avril. Début des festivités à 11h dans le centre village avec « Nola French connexion ».
Ce brass-band de musique de la Nouvelle Orléans, dont fait partie Johan Barrer, vous mènera en déambulation musicale jusqu’au Domaine Arica. C’est là qu’à 11h30 « Harmony Swing » commencera les festivités. Suivra à 13h un concert de « Carabali », trio de musique cubaine jazzy venu de Rennes.
De la restauration est prévue avec un stand de crêpes et le food-truck de cuisine végétarienne et indoné
sienne, Matahari. « Nola French Connexion » vous mènera ensuite jusqu’au Peu Ragot où la soirée se déroulera. A 18h, c’est le trio « Katarina Péjak Trio », qui, autour de ses compositions et chansons jazz blues, ouvrira la soirée. A 19h30, ce sera au tour de « Coccolite », trio de jazz électro hip-hop, de monter sur scène et à 21h « Les pompiers » vous offriront un show mélangeant jazz, musiques de transe et électronique. La soirée se terminera avec les sets DJ de « Pierre and the stompers » et de « Tom select ». La restauration sera assurée par les restaurants du Peu Ragot.
Aurélie Bérard
En revenant, Johan a aussi une idée : s’impliquer localement et tenter de réveiller son île. Il se rapproche de l’association Ré Jouir, connue pour son Festibal dans les marais des Portes au mois d’août, et de Béranger Michet, son créateur. Le courant passe tout de suite et les deux hommes trouvent une alchimie. « Béranger avait besoin d’être soulagé, il portait trop de responsabilités à lui tout seul. Et moi je pouvais lui apporter des choses. Béranger a la folie créatrice. Moi j’ai un côté plus carré. J’ai fait des demandes de subventions, pris des
Depuis, le Festibal a pris de l’ampleur, et, sous l’impulsion de Johan, Ré Jouir organise des évènements culturels toute l’année. Le « Coup de Blues » a lieu au mois de mars à la salle des Paradis de Sainte-Marie, le temps d’une soirée. Le « Marathon Jazz » se tient en avril sur toute une journée à la Couarde (il aura lieu le 29 avril de cette année, cf encadré). Puis, après le Festibal au mois d’août, l’association propose un dernier évènement à Ars-en-Ré pour les vacances de la Toussaint, « L’Ars Scène », dont la 3e édition aura lieu cette année du 25 au 28 octobre.
Johan aurait-il retrouvé un équilibre sur l’île de son enfance ? « Ma vie associative me fait sentir utile au territoire. On crée de la culture et des événements culturels accessibles à tous, et toute l’année. Il faut faire vivre l’île de Ré à l’année. Je pense que c’était la meilleure façon pour moi de revenir. »
Aurélie Bérard
Pas d’autorisation pour Festibal aux Portes
C’était prévisible, un recours ayant été déposé le 10 octobre dernier par plusieurs associations à l’encontre des deux sociétés organisatrices de mariages en site naturel, le Maire des Portes n’a pas signé d’autorisation cette année pour l’organisation de Festibal, qui se déroulait traditionnellement au Hangar à sel des Portes, non loin de là. « Cela peut évoluer, il faut voir quelle sera la position du Procureur de
la République, peut-être d’ici un mois. », explique Alain Pochon, précisant bien qu’il ne s’agit pas pour lui d’ « un pré-requis », autrement dit, il ne conditionne pas son éventuel accord futur pour Festibal à un quelconque autre dossier. Les organisateurs de cet évènement culturel, programmé pour août prochain, ne souhaitent pas s’exprimer à ce stade.
Nathalie Vauchez
ÎLE DE RE COLLECTION
1 5 bis rue Jean Jaurès SAINT-MARTIN DE RE
1 rue du Général de Gaulle
LA FLOTTE EN RE
D’avril à septembre : sur les marchés d’ A RS et du B OIS -P LAGE
Juillet et août : sur le marché des PORTES et nocturnes à LA FLOTTE
ZAP’ARTS 41 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259
P ORTRAIT D’ARTISTE
DR
Johan Barrer, coordinateur et programmateur de l’association Ré Jouir, fait vivre l’île à l’année en proposant de multiples concerts et évènements culturels.
E-mail : ilederecollection@yahoo.com Ile de Ré Collection @iledere collection
Des
a f ches
de films mythiques à foison !
Inauguration en musique à la Librairie Quillet, mardi 12 avril d’une exceptionnelle exposition-vente de 1 200 a f fiches de films des années 1 95 0 à 1 9 80. A découvrir jusqu’à la mi-juillet.
Beaucoup de monde se pressait ce jour-là en fin d’après–midi dans les locaux de la Librairie Quillet pour découvrir l’exposition-vente d’affiches de cinéma, organisée par Juliette Merlaud et Olivier Quillet pour la Librairie et l’association Le Radeau de la Méduse. La librairie Quillet a eu l’occasion de se procurer un lot de 12 000 affiches de films, qui ont nécessité un gros travail de tri, de restauration et de classification mené de concert par Juliette et Olivier, ce qui leur a pris plusieurs mois. Au terme de cette première étape qui a identifié 1200 affiches originales, une fois les doubles éliminés, dont certaines rarissimes ; un catalogue a été dressé qu’il est possible de consulter en ligne ou sur le site de l’Atelier Quillet. Il y en a de tous genres, datant des années 1950 à 1980. Des affiches de films inconnus, des Walt Disney aussi bien que des affiches de films mythiques comme Le Bon, la Brute et le Truand de Sergio Leone, Autant en emporte le vent avec la
ravissante Vivien Leigh et le mâle Clark Gable, Top G un avec Tom Cruise, La grande vadrouille que l’on ne présente plus ou Sous le signe du Taureau avec Jean Gabin. La beauté blonde et lisse de Catherine Deneuve s’expose sur différentes affiches : en compagnie de Marcello Mastroianni dans Ça n’arrive qu’aux autres ou de Bernadette Laffont dans Zig Zig. Celle de Romy Schneider, enfin débarrassée du personnage de Sissi, nous éblouit dans La Piscine. Les plus belles affiches, environ une cinquantaine, figuraient sur les murs de la librairie et les autres affiches de tailles moyennes, aux alentours de 600, étaient exposées sur des tables. La totalité pouvait être consultée sur des tablettes mises à disposition du public.
La librairie propose aux acheteurs de consolider les affiches dans ses ateliers, soit en les entoilant, soit, pour les plus grandes, en les installant sur un châssis. Il sera possible de voir et d’acquérir les affiches qui resteront jusqu’à la mi-juillet.
Franck Ciup, pianiste, compositeur et créateur à la demande du Festival d’Avignon de « Quand le piano fait son cinéma », était présent ainsi que son grand piano à queue
Faites une œuvre d’art de votre œil !
et il accompagna ce vernissage interprétant pour notre plus grand plaisir les plus célèbres musiques de film !
Catherine Bréjat
Iris Galerie, vient d’ouvrir à Saint-Martin et propose de vous faire vivre une expérience unique en son genre qui transformera votre œil en œuvre d’art !
Dès l’entrée, le ton est donné : des iris agrandis, magnifiés, aux couleurs multiples ornent les murs de cet atelier studio-galerie. Encadrés, mis en valeur, vos yeux, ceux de vos enfants, de votre conjoint ou de votre amoureux sont devenus des œuvres d’art ! Ce miracle est issu de l’expérience unique qu’Iris Galerie vous propose. Elle dévoile d’ailleurs souvent à votre entourage la beauté de votre iris qui se pare de mille couleurs en harmonie avec votre carnation. Il suffit de quelques minutes pour que vous aussi, grâce à cette technologie alliant photographie et impression
de haute qualité, vous puissiez admirer votre iris. Une équipe performante et amicale vous accueille qui va photographier votre œil avec un matériel spécifique. C’est indolore, sans danger et très rapide. La lumière qui illumine votre iris au moment de la photo fait ressortir les transparences des yeux clairs et dévoile les couleurs insoupçonnées et merveilleusement riches des yeux sombres. Un technicien, formé spécialement à cette technologie, travaillera alors la photo obtenue afin de révéler toute la beauté et l’unicité de votre œil. Il a la possibilité d’introduire des effets spéciaux si vous le désirez, qui donneront une allure plus ou moins sophistiquée à l’œuvre finale. A vous de choisir.
Vous déterminerez ensuite le format, qui peut aller de 20 cm à 150 cm, ainsi que la présentation la plus adaptée au lieu où vous exposerez votre œuvre d’art. Vous pourrez choisir parmi de nombreux supports : acrylique extrêmement résistant puisque garanti 75 ans, bloc
acrylique qui offre l’avantage de se tenir de manière stable sur n’importe quelle surface plane, alu-dibond très robuste tout en restant léger ! Les tirages sont réalisés par un laboratoire professionnel en Allemagne et vous recevrez le travail fini au plus tard trois semaines après l’avoir commandé. Les tirages sur papier sont effectués en haute résolution sur place au studio et vous repartez immédiatement avec. C’est une expérience à vivre seul ou en famille. Vos tableaux pourront représenter votre iris seul ou accompagné de ceux de vos enfants, de leurs grands-parent…
Les couples s’offriront un « duo » avec l’iris de chacun d’entre eux. Les « quintuor » seront réservés aux familles nombreuses.
Le résultat final est à la fois esthétique, séduisant et étrange. On ne se lasse pas de regarder dans les profondeurs de son iris si l’on y retrouve des traces de ses parents, grands-parents ou arrière grands-parents !
Catherine Bréjat
Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 42 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 28 AV R IL 2023 | N ° 259 ZAP’ARTS
LIBRAIRIE Q UI LL ET
C RÉATION GA L ERIE
DR
© Catherine Bréjat
Une cinquantaine des plus belles affiches sont accrochées aux murs de la Librairie Quillet à Loix.
Voici un iris qui n’a encore subi aucun effet visuel mais qui peut être utilisé tel quel pour devenir une œuvre d’art.
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PATRIMOINE
I ris Galerie 25 rue de Sully - Saint-Martin de Ré Village Artisanal - 17111 LOIX - Tel 05 46 29 04 25 - librairie@quillet fr - www qui let fr
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DU
VIVANT
Lieu unique au cœur du Village Artisanal de Loix !
A la rencontre des artistes flottais
Le week-end de la Pentecôte, une vingtaine d’artistes flottais ouvriront leurs ateliers et autres lieux d’exposition au public, à l’initiative de la commune. Une belle façon de découvrir les talents d’artistes du terroir !
27 et 28 mai 11h-19h
29 mai 10h-14h
Ateliers
Les artistes flottais pourront exposer leurs peintures, illustrations, sculptures, photographies, gravures sur plaque de cuivre à l’eau forte ou encore estampe et fil dans leur atelier, à leur domicile ou dans l’une des cinq galeries flottaises participantes, ainsi qu’à la salle des fêtes de la mairie, mise à leur disposition. Les galeries participantes : Sénac de Meilhan, Sophie Le Mée, Humble, MariePaule Lombard et Fils et encres, exposeront certains de ces artistes flottais, soit dans le cadre de leur programmation artistique annuelle, soit plus spécifiquement pour cette manifestation.
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Comme l’an passé, mairie et participants ont choisi ce grand week-end de mai pour réitérer l’initiative très réussie en 2021. D’une part, parce qu’à cette période, les tarifs du pont sont encore ceux du « hors saison », permettant plus facilement à des Rochelais de venir passer la journée sur l’île. D’autre part, parce que les artistes disposent d’une production artistique plus importante en début de saison. Enfin, le week-end de la Pentecôte est plus propice à la déambulation artistique qu’un week-end classique. « Je note cette année encore une dynamique entre artistes propre à poursuivre cette manifestation portée par la commune. », nous explique Armelle Lacombe, adjointe au Maire en charge de la culture et du patrimoine, initiatrice de l’événement. Quatre nouveaux artistes rejoignent cette 3 e édition pour un total de vingt-quatre exposants en dix-huit lieux d’exposition. Les ateliers et galeries ouvriront les samedi 27 et dimanche 28 mai, de 11h à 19h et le lundi 29 mai de 10h à 14h.
Les lieux d’exposition seront identifiés devant leur façade, par un stop-trottoir et positionnés sur un plan, guidant la pérégrination des visiteurs.
Flottais, Rétais et visiteurs pourront (re)découvrir le très beau et typique village de La Flotte sous un prisme artistique mais aussi relationnel et convivial, ce type d’évènement privilégiant découvertes artistiques et humaines. Une large communication sera assurée par la commune avec des plans et affiches distribués par le bureau d’accueil de l’office de tourisme et les commerçants, en mairie, etc., dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Nathalie Vauchez
et autres lieux
Entrée libre
Renseignements et plans disponibles au
Du côté des Portes-en- R é
Ça va swinguer Place de la Liberté le 30 avril
Dans le cadre des concerts organisés par la municipalité, le groupe Mosaïk se produira le dimanche 30 avril à 19h30 Place de la Liberté.
Piano, guitare, basse, sax et batterie, ce sont cinq musiciens qui proposent une création musicale originale teintée de jazz et soutenue par des rythmes actuels ou latino. Ne manquez pas ce 1er rendez-vous musical sous le signe
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