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Une autre île P

our beaucoup de vacanciers, les prin cipaux atouts de l’île de Ré résident dans ses très belles plages, ses pistes cyclables et ses centres-bourgs. Quoique nombreux sont ceux qui ne sortent pas de leur jardin. La commune des Portes-en-Ré détient ainsi le record du nombre de piscines privées en Charente-Maritime, avec près de 28 piscines pour 100 habitants, talonnée par La Couardesur-Mer et Le Bois-Plage (autour de 20) !

L’île de Ré offre pourtant de nombreuses autres facettes à qui se donne la peine de la découvrir. La Nature y est magnifique, préservée et diversifiée, et même en plein mois d’août il est possible de n’y croiser personne... Nous aimons cette île authentique, tout comme l’île estivale, animée et insouciante, à découvrir dans nos éditions papier et numériques.

Nathalie Vauchez

nous exclusivement

Visite du lundi au vendredi à 14h30 (sauf jours fériés). Sans réservation, selon places disponibles. Ouverture de la billetterie à Loix, le jour même à 13h30. Boutique et

notre logo tête d’âne comme gage de qualité !

Un club du Journal de Mickey aux Gollandières

Le Flottais Pierre Gouault, enseignant d’EPS en collège et lycée et MNS va faire des heureux tout cet été, avec l’ouverture de ce club pour enfants à l’entrée d’une des plages les plus fréquentées de l’île de Ré.

Un peu d’histoire Depuis 1935 et la création du premier club à La Baule, neuf mois seulement après l’apparition du Journal de Mickey , les Clubs de Plage en partenariat avec Le Journal de Mickey sont devenus mythiques dans notre imaginaire. Ils ont toujours été des lieux d’activités sportives, les directeurs étant tous, à l’époque, des professeurs des écoles et de sport.

Le club de plage des Gollandières avait été créé il y a près de 50 ans par Mademoiselle Laurent, médaillée aux Jeux Olympiques en lancer de disque, repris dans les années 70 par Jean

Tochon-Danguy, qui dispensait aussi les cours de natation et qui s’était affranchi de l’enseigne « Mickey », puis vendu au Ré Beach Club en 2011. Depuis trois ans, il n’était plus exploité.

Pierre Gouault avait bien tenté les années précédentes d’ouvrir un club de plage à La Cible à Saint-Martin, puis près de Ré-Glisse à Rivedoux, sans succès du fait du classement des sites et de la réglementation. Aussi, quand en mars dernier, il a été contacté dans le cadre d’un appel à candidatures de la DDTM*, il a répondu présent et obtenu une

AOT* du domaine public maritime pour cinq ans, avec la bénédiction du Maire du Bois-Plage, Gérard Juin, heureux de voir renaître une telle structure d’accueil pour les enfants. Il n’existe, en effet, que trois clubs de plage sur l’île de Ré, au Bois-Plage, à La Couarde-sur-Mer et aux Portesen-Ré. Plus que deux, puisque le club Les Dauphins de La Couarde ne sera pas ouvert cet été**, au grand regret des familles.

Ainsi, sur un km de plage sont proposées des activités de surf, voile, paddle, bibliothèque et désormais, à nouveau un club de plage.

De belles vacances et des souvenirs inoubliables Autour des deux mascottes, Camille et Max, et de plusieurs partenaires qui apportent les fameux cadeaux distribués en fin de journée aux enfants, le club des Corsaires, puisque c’est ainsi qu’il a été baptisé, accueille ainsi sur 200 m2 les enfants de 3 à 12 ans, autour d’activités sportives bien sûr, pratiquées collectivement sur la plage à marée basse ou dans l’enceinte du club, qui dispose d’un château gonflable,

Pierre Gouault, Marilou et Constance animent les journées rythmées du club de plage Les Corsaires !

de deux trampolines, d’un toboggan, et d’un bassin de natation dont l’eau est traitée par électrolyse, procédé écologique et bon pour la santé. Les enfants inscrits au club bénéficient

de séquences de familiarisation aquatique pour les plus petits en fin de matinée, ou d’activités dans la piscine en fin d’après-midi.

Les inscriptions peuvent se faire à

la semaine, à la journée, la demijournée, ou même pour une heure. Il est aussi possible de venir s’inscrire pour des cours de natation, dispensés par Pierre l’après-midi. L’encadrement des enfants et les animations sont assurés par Pierre, Marilou (sa fille) et Constance, une belle équipe que Focia (sa femme) vient compléter pour la partie administrative.

De quoi passer d’inoubliables moments d’été pour les enfants... et souffler un peu pour les parents et grands-parents !

Nathalie Vauchez

*DDTM : Direction départementale des territoires et de la mer / AOT : Autorisation d’occupation temporaire du domaine public maritime.

** Le club Les Dauphins occupait un espace bien supérieur à celui qui lui avait été octroyé comme nous l’a expliqué le Maire de La Couarde tout début juillet, et à la suite d’un contrôle de la DDTM il n’a pas souhaité se mettre en conformité avec le cahier des charges qui lui est imposé dans le cadre de son AOT*. Il a ainsi annoncé le 5 juillet démonter son club de plage en urgence et installer son bassin d’apprentissage de la natation devant son magasin Neway situé sur la route d’Ars

Club de plage du J ournal de Mickey « L es Corsaires »

Ouvert du 8 juillet au 31 août 2023

Du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h

Inscriptions sur place ou au 07 66 64 28 82 - clubmickey.iledere@gmail.com

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr

Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Aurélie Bérard, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Lucile Dron, Valérie Lambert, Pauline Leriche Rouard, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse

Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19

Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr

Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

L’événement de l’été à la Librairie Quillet

La Librairie Quillet organise une expo-vente à partir du 20 juillet et jusqu’à fin septembre de certaines œuvres du célèbre afchiste Bernard Villemot. Un événement assez exceptionnel pour ne pas le manquer.

œuvres se font rares à la vente car sa famille ne s’en sépare que difficilement. Juliette Merlaud et Olivier Quillet ont travaillé de concert des semaines entières avec l’épouse et les trois enfants de Villemot qui ont opéré eux-mêmes la sélection des pièces présentées aujourd’hui.

affiches sur le thème Travail, Famille et Patrie dont il fera d’ailleurs un triptyque. Rien de très excitant.

Un exemple caractéristique du travail de l’affichiste Bernard Villemot.

Bernard Villemot est l’un des plus importants graphistes français de la seconde moitié du XXe siècle et un iconique illustrateur d’affiches. Ses

CO LL E C TION

Villemot débute en 1930. A l’époque, il réalise surtout des affiches pour le cinéma. Puis, de 1932 à 1934, il étudie à l’académie Julian avec Paul Colin, son maître. Celui-ci lui donnera pour conseil de « traiter une affiche comme un tableau ».

Il ne l’oubliera jamais ce qui donnera cette qualité artistique inhabituelle à sa production d’affiches. Durant la guerre, il collabora à des organismes officiels exécutant des

Un affichiste majeur de la seconde moitié du XXe siècle Ce n’est qu’après la Deuxième Guerre mondiale qu’il donnera libre cours à son tempérament et deviendra un affichiste majeur. Il réalisera des campagnes publicitaires innovantes entre autres pour Air France et des boissons comme Cinzano, Orangina, Perrier, Campari, Contrex qui le rendront célèbre. Ses compositions simples qui mettent le produit en valeur, son trait épuré, ses couleurs chaudes concourent à capter l’attention de celui qui regarde, sur le message à délivrer. Dans les années 60, il réalisera sept affiches glamour pour le chausseur Bally qui marqueront la mémoire collective par la modernité et la sensualité de leur modèle. Il crée pour chaque grande marque avec laquelle il travaille, une identité graphique immédiatement reconnaissable. Au fil du temps l’abstraction s’impose de plus en plus à Villemot, gommant les détails inutiles et libérant le message publicitaire de

Les peintres rétais à l’honneur

Désireuse de faire vivre au mieux ce lieu culturel ouvert à l’année, la Librairie Quillet multiplie les actions susceptibles d’intéresser le public.

Elle vient dans ce cadre d’acquérir une superbe collection de peintres s’étant intéressés à l’île de Ré : Louis Suire, Gaston Balande, Tatave,

Philippe Deschamps, Raymond Enard, Joël Thézard, Lucien Tesson, Gaston Roullet, Raphaël Drouard, Louis Giraudeau, Christian Couillaud, Paul Bernet…

Tous, ou presque, sont là, illuminant les murs de la librairie. C’est la première fois depuis trente ans que la Librairie Quillet réussit à rassembler

ANIM A TIONS ESTIV AL ES

autant d’œuvres s’inspirant de l’île et de les proposer à la vente.

Une occasion à ne pas laisser passer.

toute entrave, augmentant par là même son impact et son efficacité. Pour chaque commande, il faisait de nombreux croquis préparatoires envisageant différentes possibilités généralement crayonnées et rapidement suivies de recherches de couleurs. A partir des années 70, Villemot est l’un des rares affichistes dessinateurs à résister à la conception graphique des agences de publicité.

Cette expo-vente, qui s’inscrit parfaitement dans ce lieu culturel désormais animé à l’année, propose 14 maquettes originales, 52 lithographies, 36 affiches publicitaires ainsi que de petites affiches, des cartes postales et 6 porte-folio contenant chacun 5 à 6 affiches. C’est sans aucun doute une expo-vente qui attirera aussi des professionnels tant les créations de Villemot se font rares sur le marché de l’art, que les amateurs se le disent !

Catherine Bréjat

L ibrairie Quillet Village Artisanal du Corps de Garde 17111 Loix 05 46 29 04 25 - www.quillet.fr

A Loix, tout laisse prévoir que l’été sera chaud…

Les deux dynamiques associations « Le Cochonnet Loidais » et « Les Copains Rétais » animent le village de Loix.

Il y avait une ambiance torride, vendredi 7 juillet sur la place du marché. Plus de 250 personnes avaient répondu à l’invitation du « Cochonnet loidais » qui proposait une soirée « moules frites », avec la complicité de deux groupes de

rock : « Bustop » et « Problem Childs ». Vingt-cinq bénévoles ont assuré la cuisine et le service. Les organisateurs se sont félicités du soutien des « Copains Rétais », ainsi que de celui de nombreux commerçants du village.

L’association loidaise qui déborde de dynamisme, n’en restera pas là. Un concours de pétanque s’est déroulé, le dimanche 16 juillet, sur la place de l’église. Un pique-nique, avec un accompagnement de musique « soul », est prévu sur la plage du Grouin le vendredi 28 juillet, dans la soirée. Un second concours de pétanque aura

lieu le dimanche 6 août, toujours sur la place de l’église. Les festivités se poursuivront avec une soirée « piquenique et karaoké », sur la plage du Grouin, le vendredi 11 août.

De leur côté, « Les Copains Rétais », à la suite de la kermesse du 14 juillet, placée sous la responsabilité du « Club des Aînés », ont organisé un grand bal sur la place du marché. Deux autres bals sont prévus pour le jeudi 27 juillet et le jeudi 10 août.

Jacques Buisson

CB Tous ou presque sont là, les peintres s’étant penchés sur notre île.

Soirée endiablée sur la place du marché de Loix.

Un début de saison alarmant

Avec un accident mortel et deux accidents graves, impliquant des cyclistes, dont un enfant, et deux établissements ravagés par les flammes, ce début de saison sur l’île de Ré est sinistre et alarmant, alors que le pic de fréquentation est loin d’être atteint. Habitants et élus sont inquiets, à l’aube de la haute saison qui démarre juste.

de Saint-Martin (anciennement « les Familles »)

Le feu serait parti de l’étage, lieu de stockage et de bureaux du restaurant. Grâce à leur rapidité d’intervention et aux grands moyens déployés (nombreux fourgons et engins spécifiques, 2 grandes échelles, 5 lances), les pompiers ont pu éviter la propagation de l’incendie qui a toutefois été long à maîtriser entièrement. Deux pompiers ont été blessés légèrement durant l’intervention et les habitants du voisinage ont été évacués.

encastrée dans un marais. », nous explique le Maire de Loix, Lionel Quillet. La circulation a été rétablie, elle a été interrompue de 8h15 à 10h30, environ.

L’enquête de Gendarmerie établira les circonstances exactes de l’accident.

Mercredi 12 juillet vers 15h à La Couarde-sur-Mer

Un jeune cycliste de 11 ans percuté par une voiture au passage vélo sur la RD 735

Publiés sur notre page Facebook, dès l’alerte reçue, ces dramatiques faits divers suscitent de très nombreux commentaires, certains pertinents, d’autres beaucoup moins. Ré à la Hune se cantonne à relater les faits de façon factuelle, tels qu’ils nous sont présentés par les pompiers et par les maires concernés. Notre journal tient à témoigner sa solidarité aux personnes et aux familles concernées, ainsi qu’à leurs proches.

Dimanche 2 juillet, vers 12h, à La Couarde-sur-Mer Incendie à la nouvelle blanchisserie à l’entrée sud du village Cette nouvelle blanchisserie, située à l’ange de la rue de la Ventouse et de la route du Bois, à l’entrée sud de La Couarde, a été totalement brûlée en 45 minutes. L’origine du feu reste à déterminer, heureusement pas de victime humaine mais on peut imaginer le désarroi de la gérante. Le Maire, Patrick Rayton, s’est rendu sur place.

Mardi 4 juillet, vers 19h40, à Sainte-Marie de Ré

Accident grave entre une voiture et un peloton de cyclistes, sur la piste cyclable Appelés vers 19h40 mardi 4 juillet, les sapeurs-pompiers de la CharenteMaritime sont intervenus pour un accident de la circulation, sur la RD 201, entre un véhicule léger et un peloton de 25 cyclistes.

Le véhicule a percuté trois cyclistes. Le bilan provisoire, tel qu’il nous a été communiqué par le SDIS 17, fait état de 2 blessés graves, 1 blessé léger et 1 UMP. 4 ambulances, un véhicule de désincarcération, le SMUR, ont été engagés. La Mairie et la Gendarmerie se sont rendus sur place, la circulation a été bloquée.

Dans la soirée, la Maire de SainteMarie, Gisèle Vergnon, nous a précisé : « Il s’agit de jeunes salariés de la start up Ankorstore, 25 jeunes gens, en séjour à Rivedoux. Ils étaient tous en vélo, sur la piste cyclable entre Rivedoux et Sainte-Marie, à mi-chemin entre la Croix d’Yon et le rond-point Croix de la Mine, quand une voiture berline rouge, roulant dans le sens Rivedoux-Sainte-Marie, a brusquement quitté la route départementale et a percuté 3 de ces jeunes. »

Parmi eux, 2 jeunes souffrant de fractures ont été transportés à l’hôpital de La Rochelle, le 3ème a été transporté par hélicoptère à l’hôpital de Poitiers. Le chauffeur de la voiture s’en sort, lui, avec une petite fracture à la main, la raison de son écart n’est pas connue à ce stade.

« Les pompiers ont été très réactifs. Tous ces jeunes, qui partaient dîner à Saint-Martin, ont été très choqués. Ils sont rentrés à Rivedoux, le directeur de l’entreprise était présent. Cela pose le problème de la sécurité des vélos sur la piste sans protection avec les voitures de plus en plus nombreuses sur cet axe sud-nord desservant l’île...», explique Gisèle Vergnon, qui avait déjà évoqué, lors d’un Conseil communautaire il y a deux ans, le risque de ces pistes cyclables qui longent les RD, sans séparation de sécurité.

Mardi 11 juillet, vers 4h30 à Saint-Martin

Incendie au restaurant

La Marine, sur le port

Les pompiers de l’île de Ré et de la Rochelle ont été appelés ce mardi 11 juillet au matin, à 4h32, pour un incendie de toiture d’un immeuble situé Quai de la Poithevinière à SaintMartin de Ré, abritant le restaurant

La Marine, une institution sur le port

« L’immeuble est détruit en grande partie, il n’a plus de toiture et le restaurant ne sera certainement pas en mesure de rouvrir avant la saison prochaine. Il n’y a cependant pas eu de dégâts aux alentours. » nous a précisé le Maire, Patrice Déchelette. « Le marché de Saint-Martin, qui jouxte cet immeuble, a été fermé et le restera jusqu’à nouvel ordre, du fait du risque de fumées toxiques ou à tout le moins perturbantes pour les étals ».

Le port dont l’accès a été bloqué une bonne partie de la matinée, empêchant les livraisons dans le secteur, est à nouveau accessible.

Mardi 11 juillet vers 8h du matin au Feneau à Loix Accident mortel au Feneau entre La Couarde et Loix, un cycliste percuté par un motard « Un touriste allemand de 85 ans à vélo a été percuté et tué sur le coup par un motard sur la RD 102. Son fils de 38 ans également à vélo aurait entendu la moto et freiné à temps. Le motard est un jeune cuisinier saisonnier, qui se rendait à son travail à Loix. Il a été évacué par hélicoptère dans un état grave à l’hôpital de Poitiers. Sa moto a fini sa course

Les sapeurs-pompiers de la CharenteMaritime ont été appelés à 15h02 ce mercredi 12 juillet pour un accident de la circulation sur la RD 735, au niveau de la rue de la Parée à La Couarde, impliquant un véhicule de tourisme tractant un zodiac qui a percuté un jeune cycliste de 11 ans.

« Une voiture s’est arrêtée au passage vélo sur la RD de La Couarde. Le véhicule qui le suivait, qui tractait un bateau, n’a pas réussi à s’arrêter à temps, il est passé entre le véhicule devant lui et la berne, son zodiac s’est décroché de sa remorque et a percuté l’enfant. Il s’agit d’une famille venue en bus de La Rochelle sur l’île de Ré pour la journée et qui a loué des vélos. » nous explique le Maire, Patrick Rayton, qui s’est immédiatement rendu sur place. Blessé grave, l’enfant est évacué par hélicoptère, d’après les informations communiquées par les pompiers. Il y a également un blessé léger. La circulation a été fortement perturbée.

Informations et propos recueillis par Nathalie Vauchez

Sources : SDIS 17 et Maires des communes concernées.

L’incendie qui a ravagé le restaurant La Marine sur le port de Saint-Martin, mardi 11 juillet tôt le matin, n’a heureusement pas fait de victime humaine, au contraire des trois dramatiques accidents de cyclistes de ces derniers jours.

Sous les pavés, des tensions

A Saint-Martin le quotidien ne coule pas toujours de source. Faux débats ou vrais sujets ?

de Saint-Martin a reçu une mise en demeure de « replanter place de la République cinq arbres d’au moins 5 mètres de haut dans un délai d’un mois ». « Rien de moins ! », nous expose-t-il.

Là une sculpture sur le port, ailleurs des arbres non replantés… Peu en chaut aux estivants, s’arrêtant parfois devant la silhouette calcinée du restaurant La Marine avant de reprendre leur déambulation tranquille. Mais autant de sujets de discussion pour les Martinais et de questions à gérer pour la municipalité.

L’ours de la polémique

Il fait le bonheur des touristes, ravis de faire un selfie devant l’œuvre du sculpteur animalier Michel Bassompierre. Campé sur les hauteurs des remparts du côté de l’aire de carénage, l’ours plantureux est au centre d’un débat houleux, tout comme l’autre sculpture posée devant la galerie PromenArts, dont tout est parti.

Rappelons qu’à l’origine, cette exposition hors les murs était prévue sur le port. Le Département ayant refusé, elle a été retardée et finalement installée sur le territoire communal, avec l’autorisation de M. le Maire. « Nous avons refusé car aucune autorisation n’avait été demandée. C’est même la Mairie qui nous a informés de cette exposition », s’insurge la Conseillère départementale Véronique Richez-Lerouge. « Toute occupation du domaine public exige

NA UTISME

une autorisation », rappelle-t-elle fermement, ajoutant que puisque PromenArts est une entreprise, il aurait fallu de plus « faire un appel d’offres » car « une autre galerie aurait très bien pu se porter candidate ». Bon d’accord, mais l’exposition ayant finalement été installée sur le territoire communal, tout va bien ? Non car ces deux sculptures sont, au moins pour partie, toujours sur le territoire portuaire. D’où une lettre d’astreinte exigeant leur retrait sous un délai d’un mois, sous peine d’amende de 100 /m² et par jour, à dater du 1er juillet. Sera-t-elle appliquée ? « Oui j’y veillerai », affirme Véronique RichezLerouge, s’interrogeant par ailleurs sur la nature de cette polémique.

Qu’en pense le Maire de Saint-Martin Patrice Déchelette ? « Je le reconnais, je me suis trompé de cinq mètres mais franchement ! », s’exclame l’élu avant de soupirer. L’amende ? « Alors là j’ai clairement dit à Patrick Poireau (fondateur des galeries PromenArts) de me l’amener s’il la reçoit ! ». Le sujet est loin d’être clos, même si notre nounours n’en a cure…

Des arbres sinon…

Par courrier de l’avocat de l’association Vauban Fortifications représentée par sa Présidente Lucette Noviel, le Maire

Il est vrai que l’abattage de deux arbres place de la République il y a deux ans avait ému nombre de Martinais. « Oui deux ont été abattus car ils étaient malades », affirme Patrice Déchelette, nous montrant des photos des souches. « Les trois autres, ce n’était pas sous mon mandat », précise-t-il avant de laisser libre cours à son exaspération. « Voilà une association qui demande des subventions pour fonctionner, nous accusant par ailleurs de ne pas faire notre travail sur la gestion du patrimoine, ce qui est faux, et elle que fait-elle pour les fortifications ! », s’insurge M. le Maire. « Au temps d’Yvonne Berriau, Présidente de l’association alors nommée Amis des Fortifications, il y avait des opérations de débroussaillage le dimanche matin », raconte l’élu. « Je m’en rappelle, j’y participais et j’étais alors Conseiller municipal ». « Aujourd’hui plus rien, à part des animations payantes au chapeau », conclut-il. Mais alors ces arbres, seront-ils replantés ? « Oui », affirme Patrice Déchelette. Mais l’opération devra attendre la réalisation d’un projet qui lui est cher : la renaissance d’un kiosque à musique place de la République. « Nous travaillons depuis deux ans avec le cabinet Philippe Villeneuve sur un diagnostic complet des fortifications mais aussi sur ce projet », expliquet-il, nous montrant des documents signés. « Nous avons l’autorisation pour le kiosque, sous réserve de la reconfiguration de la place ». La question des arbres sera donc de la partie. Interrogée, Mme Lucette Noviel balaie ces arguments d’un revers de voix. « Oui il

y a eu mise en demeure », confirmet-elle, « la place de la République est un site boisé classé. On ne peut abattre des arbres sans permission et dans tous les cas il doit y avoir replantation. Résultat, il y a eu aussi dépose de pavés anciens avant de bétonner pour faire des places de parking », énonce-t-elle. Sur la réponse du Maire sur la reconfiguration de la place, Mme Noviel la considère « à côté de la plaque » et elle entend poursuivre l’action.

Du port aux hauteurs de Saint-Martin, voilà donc où nous en sommes. Dans son bureau, M. le Maire préfère conclure sur une note positive. Tant annoncés, les travaux de La Poudrière*, autre élément patrimonial, sont enfin à l’horizon pour un budget de 450 000 €, sur lequel la municipalité recevra 92 K € du Département et 177 K € de la DRAC. Une aide que l’élu espère voir se renforcer avec la souscription lancée avec la Fondation du Patrimoine, dont la convention a été signée il y a quelques jours. « Nous l’avons déjà fait une fois, pour le musée », rappelle Patrice Déchelette. En attendant, l’ouverture des plis des entreprises ayant répondu à l’appel de marché public seront ouverts cette semaine.

Pauline Leriche Rouard

*Lire notre article du 6 juillet 2023 : www.realahune.fr/les-fortifications-vaubanhonorees/

Souche creuse pour maladie incurable.

Derniers préparatifs pour la course des OFNI d’Ars-en-Ré

Les Objets flottants non identifiés s’élanceront sur le plan d’eau des Optimist d’Ars-en-Ré le dimanche

3 0 juillet à 1 7 h pour un challenge chevaleresque et humide !

Ça se rapproche !

Plus que quelques jours pour vous lancer dans l’aventure des Objets flottants non identifiés d’Ars-en-Ré. La course aura lieu cette année le 30 juillet et la construction de tels engins demande un minimum de préparation ! « Par principe un OFNI ressemble à tout sauf à un bateau », explique

Bertrand Dupic, le coordinateur de la course et membre de l’Association d’information arsaise. « Tous les moyens de flottaison sont autorisés mais la propulsion ne peut se faire qu’à la force du vent, des bras ou des jambes. Les OFNI devront accomplir sur le plan d’eau un parcours parsemé de jeux nautiques. Le challenge est gratuit et ouvert à tous les jeunes de 7 à 77 ans dès lors qu’ils savent nager. »

La course des OFNI sera précédée du Trophée Tatave de 15h30 à 16h30 devant la cale de l’école de voile à la sortie du

chenal d’Ars. Le trophée comportera deux épreuves sur Cazavant : un slalom à la godille entre des bouées et une course de vitesse, toujours à la godille. À 16h30 sur le bassin des Optimist, Les Gaillards des Pertuis et Les Danseurs Casserons mettront l’ambiance avant le départ de la course à 17h00.

Aurélie Bérard

Un ours pas vraiment bienvenu.

La propulsion d’un OFNI ne peut se faire qu’à la force du vent, des bras ou des jambes !

Ressuscité, Atlantic Ciné devient une galerie d’art

Vendus, restaurés, consolidés, les anciens locaux d’Atlantic Ciné, à Saint-Martin, hébergeront à partir du 22 juillet une galerie d’art contemporain.

dans son environnement. Lorsque l’on voit (notre photo) dans quel état se trouvait les locaux de l’ancien cinéma au moment de l’achat par la Galerie Visus, on imagine sans mal l’ampleur des travaux à effectuer pour redonner vie à ce lieu dont les immenses fenêtres autrefois occultées pour maintenir l’obscurité dans la salle de projection ont été réhabilitées et laissent entrer la lumière à flot. La remise en état de la construction a été réalisée par l’entreprise Concept-Zion sous la direction de Jean-Christophe Sornin de Leysat en un temps record.

Liens entre cinéma et art contemporain Antoine, créateur du projet Visus Gallery à Lasne, dans la banlieue chic de Bruxelles, a fait l’acquisition de ce

du projet depuis sa genèse. Une galerie d’art tout comme un cinéma est structurellement conçue pour maîtriser stratégiquement la lumière. En outre, j’aime beaucoup penser que les caractéristiques qui distinguent le 7e Art ne sont pas très éloignées de ma définition d’une galerie : une scène, un théâtre, une boîte neutre qui peut accueillir des visions et de la beauté et les présenter au public. Mon but est précisément de recréer dans la cour du quai Job Foran le même étonnement que celui de la « machine à rêve » qui nous a précédés, non pas à travers 24 images par seconde, mais à travers plus de 70 mètres de murs d’exposition. »

Antoine Gaussin invite les passionnés d’art et les collectionneurs à venir visiter sa conception d’une galerie

d’art contemporain et découvrir les artistes qu’il présentera, samedi 22 juillet à partir de 18h30.

Catherine Bréjat

Cour de l’ancien cinéma

Quai Job Foran - Saint-Martin de Ré

Voici une nouvelle qui rappellera bien des souvenirs aux Martinais et aux vacanciers qui fréquentèrent l’île avant les années 2 000, avant que ne s’effondre le plafond du cinéma, sans blesser personne par une chance extraordinaire. L’endroit était ensuite resté fermé pendant plus d’une vingtaine d’années et le nom de la charmante Cour où il était situé s’est transformé en : Cour de l’ancien cinéma ! A sa manière, Atlantic Ciné, où l’on réussissait parfois à se faufiler dans la cabine de projection, nous rappelle le film Cinéma Parasidio sorti à la fin des années 80 et qui nous laissait également un goût de nostalgie.

Morgan Morice (Orpi-Pro) ayant été mandaté en exclusivité pour commercialiser ce produit a contacté l’un de ses clients, Antoine Gaussin, qu’il savait rechercher un lieu emblématique pour ouvrir une galerie d’art. Antoine, a tenu, il y a peu, la Visus Gallery quai Georges Clemenceau à Saint-Martin qu’il a dû quitter en raison de la vente de l’immeuble et il était à la recherche d’un nouvel espace. Le coup de cœur pour ce lieu magique, chargé d’histoire et idéalement situé sur le port de la capitale a été immédiat. Antoine a souhaité conserver l’identité architecturale du bâtiment parfaitement intégré

Les beaux volumes du bâtiment ont été dégagés et mis en valeur, la lumière entre à flot par les fenêtres réhabilitées.

bâtiment pour en faire une galerie d’art contemporain qui réponde à sa conception de la chose. Les œuvres exposées disposeront d’un maximum de place et de lumière afin que que le visiteur puisse pleinement apprécier leur qualité artistique et leur impact sur leur milieu. Il précise que « les liens entre le cinéma et l’art contemporain ont été le fil conducteur de l’ensemble

Du côté du Bois-Plage-en-Ré

La Guinguette du Bois-Plage-en-Ré est de retour !

Les mardis et jeudis, des artistes prennent possession de la scène et animeront la soirée en musique de 19h30 à 21h30. Rock, Reggae, Soul, Jazz, la programmation se veut variée et pétillante !

Tous les soirs de concert, des foodtrucks s’installent face à la scène et vous proposent des plats gourmands toute la soirée. Cuisine d’ici et d’ailleurs, il y en aura pour tous les goûts.

Forte de son emplacement central, la Guinguette du Bois-Plage-en-Ré, c’est aussi un lieu d’expression et de loisirs. Les jeudis des artistes peintres y exposent leurs œuvres de 10h à 14h. Le club de Twirling propose des démonstrations et initiations le 21 juillet, les 2 et 11 août de 18h à 23h30.

En accès libre, tous les jours et à toute heure, l’espace de la guinguette est équipé de tables pour vos pique-niques et autres poses gourmandes.

Événements gratuits, tout public

La Guinguette, place Raymond Dupeux Rue Charles de Gaulle 17580 Le Bois-Plage-en-Ré

Antoine Gaussin devant son ancienne Visus Gallery du quai Georges Clémenceau.

Un lieu magique à entièrement rénover.

L’intérieur du cinéma avant le début des travaux.

La porte d’entrée d’Atlantic Ciné.

Visus Galerie

I ON - LA COUARDE-SUR-MER

Un espace tennistique réaménagé et attractif

Dans la vie compliquée des maires, il est un temps qu’ils a f fectionnent particulièrement, celui des inaugurations, aboutissement de choix politiques puis de longs processus de réalisation. C’est donc un maire de La Couarde tout sourire qui a inauguré le 6 juillet le réaménagement de l’ensemble du site incluant le club de tennis.

Tennis, sports et loisirs, un délégataire salué

intégré dans l’espace boisé, cela embellit La Couarde, sans oublier son accessibilité ».

Un choix politique fort

Le choix politique en l’occurrence fut fait au début des années 1990, lors du second mandat de Paul Neveur, qui fut maire de La Couarde-sur-Mer durant 25 ans, avant de laisser la place à son premier adjoint, Patrick Rayton, en 2008.

Un choix fort, comme en a souvent fait Paul Neveur à la mairie et à la Communauté de Communes de l’île de Ré. Si la commune n’avait pas convaincu la famille Meneveux de lui vendre ce site d’un hectare, la zone serait devenue pavillonnaire, des promoteurs immobiliers étant fortement intéressés. Au lieu de cela, y sera aménagé un très bel espace tennistique, qui concoure à l’attractivité de La Couarde, toute l’année.

C’est ainsi entouré de Paul Neveur, de (presque) tous les maires de l’île de Ré et des deux conseillers départementaux que Patrick Rayton a orchestré une visite des différents sites : Antioche, Joachim, Pergola et espace tennistique, ayant été réaménagés progressivement depuis 2011, avant de présenter les tenants et aboutissements de ce projet devant le tout nouveau club house,

entièrement refait, désormais bien plus spacieux et fonctionnel, et accessible PMR.

4 objectifs

Devant les partenaires que sont les financeurs, l’architecte et les entreprises, il a rappelé les quatre objectifs de ce réaménagement d’ampleur de ce quartier du Mail : recréer de l’attractivité et de la visibilité pour les tennis, faciliter la mobilité en améliorant la voirie autour et au sein de l’espace tennistique, mieux gérer les eaux pluviales, favoriser leur infiltration et enfin améliorer l’aspect paysager avec de nombreuses plantations et replantations.

Ainsi, en 2011 fut aménagé le parking du Peu Ragot, puis en 2015 ce fut le tour du marché, du Mail, des logements et du cabinet médical. En cohérence avec Le Plan de Référence communal 2017 - 2022, le réaménagement des espaces et voiries voisins avenue d’Antioche, route de Joachim et parking de La Pergola a débuté à l’automne 2022, ainsi que celui du parking et des allées de l’espace tennistique. Entièrement refait et agrandi, le club house de 150 m2 a été livré avec l’ensemble du nouvel espace à la mi-juin 2023, juste avant le lancement du Toyota Open International de l’île de Ré.

Désormais, depuis le club house, les responsables, entraîneurs et joueurs ont une vision périphérique sur la plaine de jeux, comprenant huit terrains de tennis, un terrain de padel, un mini golf et une aire de jeux extérieurs. Les déplacements sur les allées du club de tennis sont facilités.

A la suite d’un appel à candidatures, la société Tennis, sports et loisirs, gérée par Yann Maître et exploitante depuis déjà quinze ans du site, a été reconduite pour 15 années, le loyer payé à la Commune étant composé d’une part fixe et d’une part variable, liée au chiffre d’affaires. La durée de délégation a été allongée, lui offrant une plus grande visibilité, avec en contrepartie l’obligation d’engager certains investissements à sa charge, dont l’entretien et la réfection des courts. Il a ainsi réalisé le premier terrain de padel tennis, tandis qu’un second terrain de padel sera réalisé en 2023, financé par la Commune. L’occasion pour Yann Maître de rappeler que cette rénovation de club house était une vraie nécessité, le club n’étant pas seulement estival mais vivant à l’année, en synergie avec le complexe sportif de Loix, qu’il gère également. Il a salué cette superbe réalisation et remercié les élus de l’île de Ré de mettre à sa disposition un bel outil pour pérenniser le tennis sur l’île de Ré. La Conseillère départementale, Véronique Richez-Lerouge a félicité le Maire pour ce nouveau club house, « bâtiment très élégant et très bien

Fonds de concours sportif de la CdC

Le Maire a remercié le président et ses collègues de la Communauté de Communes, qui a financé ces travaux à hauteur de 254 K€ au titre du fonds de concours sportifs, ainsi que ses adjoints ayant suivi le dossier et les travaux, Denis Giraudeau et Béatrice Turbé, sans oublier le DGS de La Couarde, Thomas Toisnel.

Le président de la CdC, Lionel Quillet a souligné le beau symbole de l’action politique menée depuis 30 ans sur l’île, que représente à lui seul cet espace tennistique. Il a rappelé la vision de long terme et intercommunale qu’eut Paul Neveur, ainsi que la persé-vérance de Patrick Rayton, « qui n’a jamais lâché ». Grâce au Fonds de concours sportif intercommunal, depuis 2011, des infrastructures sportives ont été réalisées dans les dix communes rétaises à hauteur de près de 10 M€, dont plus de 4 M€ financés par la CdC, cet apport intercommunautaire jouant à plein son effet de levier. Il en a aussi profité pour saluer le travail réalisé par Yann Maître et son équipe au complexe sportif de Loix et au club de tennis couardais : « On a trouvé l’homme de la situation », ce qu’apprécient toujours des élus satisfaits de pouvoir se reposer sur des délégataires fiables et efficaces.

Nathalie Vauchez

Budget

Voirie : 562 K € , avec 24 K € de subvention issue des amendes de police sur le parking de La Pergola

Espace tennistique : 1,27 M € , avec des aides de 89 K € de l’Etat au titre de la DETR (9,5 %), 72 K € du Département (7,6 %) et 254 K € de la CdC de l’île de Ré (27 %). Le Club house a coûté 552 K € , la VRD près de 383 K €

Réseaux pris en charge par Eau 17 : 300 K €

EIRL Agent commercial indépendant de la SAS I@D France immatriculé au RSAC de La Rochelle sous le numéro 794 915 256, mandataire indépendant en immobilier (sans détention de fonds), titulaire de la carte de démarchage immobilier pour le compte de la société I@D France SAS.

Quasiment tous les Maires de l’île de Ré et les deux Conseillers départementaux sont venus découvrir les abords du site des tennis couardais et le tout nouveau club house.

Un club house vaste et fonctionnel.

© Nathalie Vauchez

© Nathalie Vauchez

dÉ cor Atrice d’i N t É rieur

Nous sommes là pour vous conseiller et vous accompagner dans tous vos projets de décoration et l’aménagement de votre maison.

Au cœur du village du Bois-Plage, Jane (et sa maison) a ouvert ses valises en compagnie de son époux. Ces deux décorateurs, bretons d’origine, ont vécu et travaillé à Montpellier « Nous avons vendu nos boutiques avant la Covid », explique Jane, « mon mari prenait sa retraite et moi je voulais reprendre mon métier de décoratrice ». Les voilà sur l’Île de Ré, où ils ont depuis longtemps une résidence secondaire, devenue principale. Jane voulait une boutique au Bois-Plage « et nulle part ailleurs », précise-t-elle.

Depuis février 2022, La Maison de Jane a ouvert deux boutiques, l’une dédiée à

toutes les femmes située au 21 place de l’Eglise, proposant une collection de vêtements esprit Bohème chic « très personnelle », sélectionnée par Jane revendiquant l’avoir faite « avec un côté plaisir » ; l’autre dédiée à l’équipement de la maison au 17 place de l’Eglise, une caverne d’Ali Baba où trouver mille et un coups de cœur pour nos intérieurs. Côté marques « beaucoup de celles avec lesquelles je travaillais dans le sud m’ont suivie », explique Jane. Citons (parmi d’autres) Rock the Kasbah, Maisons de Vacances, Madame Stoltz, Best Before et en exclusivité pour l’Ile de Ré, NKUKU. Voilà de quoi réjouir tout le monde !

© Florent Fauqueux

L’été à vélo en toute sécurité

Depuis quelques années, si le vélo est devenu le meilleur allié pour les déplacements non carbonés, pour notre santé et pour nos loisirs, il reste la cible des inquiétudes de la sécurité routière. Entre 2021 et 2022, le Groupement de Gendarmerie de la Charente-Maritime constatait que les accidents corporels impliquant des cyclistes avaient doublé ; l’an passé 52 accidents faisaient 9 tués et 21 blessés sur notre département. La surfréquentation des pistes cyclables, le non-respect des règles du code de la route et pour bon nombre, le désintérêt des équipements obligatoires à vélo, sont à l’initiative de cette campagne nommée « L’été à vélo en toute sécurité ».

200 affiches et 15 000 flyers

Le Colonel Rémi de Gouvion SaintCyr, Commandant du groupement de gendarmerie de la CharenteMaritime détaille cette campagne de sensibilisation financée par le département : « On a travaillé avec le SIRPA de la Gendarmerie, puis avec le service communication de la préfecture en y associant le Conseil départemental pour souligner les sept règles incontournables de sécurité. À partir du 15 juillet, dans les mairies, les offices du tourisme, chez les

loueurs de cycles, flyers et affiches seront mis en avant. »

Sept règles pour rappeler entre autres les dangers de pédaler sans éclairage la nuit, sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants, de tenir son smartphone à la main, d’écouter de la musique avec des oreillettes (passible d’une amende de 90 euros), de négliger le port du casque obligatoire pour les moins de 12 ans, mais aussi d’inciter à rouler sur une piste cyclable dès que cela est possible…

Nicolas Basselier, préfet de la CharenteMaritime, souligne : « Un cycliste est un usager particulièrement vulnérable, en cas d’accident, pas de carrosserie pour le protéger au même titre que le piéton et le motocycliste. Le cycliste est un usager de la route, il doit respecter le code de la route et ne pas l’ignorer. »

Le colonel de Gouvion-Saint-Cyr rappelle que les contraventions et les délits appliqués aux cyclistes par le procureur de la République sont exactement les mêmes que pour un véhicule automobile à l’exception du retrait de points.

La Charente-Maritime attire plus de 3 millions de cyclistes chaque année avec ses 4790 kilomètres de pistes cyclables. Les 134 km de pistes rétaises

séparées de la chaussée générale sont eux aussi un formidable engouement pour le cyclotourisme mais parfois le théâtre d’incivilités.

La venue d’une soixantaine de renforts gendarmes pour toute l’île Le commandant Jean Chevassu, chef d’escadron sur l’île de Ré affirme :

« Sur l’île, on dresse pas mal d’infractions surtout l’été avec la multiplication des cyclistes, les panneaux ne sont pas respectés, les gens sont en vacances, ils se relâchent et

parfois même se battent sur les pistes cyclables… Il faut remettre un peu de sérieux dans les comportements à tenir à vélo. Je considère le vélo comme une voiture, j’applique le même taux de tolérance. Le poste avancé de La Couarde-sur-Mer et celui d’Ars-en-Ré ont ouvert le 10 juillet dernier, la totalité des renforts sera en pleine puissance à partir du 17 juillet. »

Tous les soirs un détachement de surveillance et d’intervention serpentera toute l’île. Surveillance et prévention sont à l’ordre de leur journée. L’île de Ré l’archipel star charentais attire les usagers du cycle, on s’aperçoit que les pistes cyclables ne sont plus assez larges quand viennent s’ajouter les vélos des vacanciers et ceux plus imposants, des vélos cargos. Selon le préfet, « La CdC de l’île de Ré a conscience de l’importance à réfléchir à un élargissement de certaines pistes cyclables. »

« Quand on prend le guidon, on ne perd pas la raison » conclue le Colonel de Gouvion Saint-Cyr, « l’été à vélo en toute sécurité, c’est connaître et appliquer les sept règles à respecter et savoir partager les pistes cyclables. »

Valérie Lambert

des nomad-homes de 4 à 8 persones habilés de bois brûlé, clés en main, entièrement équipés et aménagés

domaine nomad

Tamarins Plage

Route de la Couarde

17580 Le Bois-Plage-en-Ré

Les cyclistes sont dans le viseur de la campagne estivale de prévention et de lutte contre l’insécurité routière du Groupement de Gendarmerie de Charente-Maritime.

Une cycliste découvre l’affiche.

© Valérie Lambert

Ile de Ré Galop, des chevaux et des hommes

Toujours

l’honnêteté d’une implication réelle ».

Véronique sait dire merci et n’oublie personne, des élus (présents et absents) aux Rétais, en passant par les partenaires dont la liste s’allonge sur l’impulsion du Président de l’association Thierry Bertrand. Ils étaient six au début de l’aventure, ils sont aujourd’hui trentetrois. « Le regard de mes élus a changé, vous apportez beaucoup », résume Patrice Raffarin qui a reçu Ile de Ré Galop au Conseil municipal de Rivedoux.

course par nature « très réactifs », une attitude apaisée est de mise. « Mettons un cheval dans chaque classe et il n’y a plus de problème », sourit Véronique. La « magie » s’est aussi exprimée avec les anciens venus de l’EHPAD d’Ars avec la complicité de l’association Familles au Cœur. « Une dame qui n’était pas sortie depuis deux ans a raconté son expérience. Elle montait à cheval ici il y a cinquante ans ! », raconte Véronique encore émue. L’expérience sera renouvelée, s’ajoutant aux visites à l’EHPAD en compagnie d’un poney et de Jules, son jeune propriétaire.

l’écurie », souligne Capucine. Muni d’un bonnet « car très sensible au bruit », Jasmin Doré a mis six mois à récupérer de son ancienne vie. Quant à Albertinelli, nous ne le verrons pas car blessé au jarret, il est au repos.

N’oublions pas Prophets Pride, fringant sénior de 13 ans venu le temps d’un tour de pelouse. Il symbolise un autre engagement signé Ile de Ré Galop : une vie heureuse une fois le temps des courses passé, grâce à une « caisse de retraite » nourrie de la vente des produits dérivés. « C’est ce qui fait la grandeur de notre écurie », affirme Véronique.

L’ambiance est joyeuse. Au sortir d’une crise sanitaire paralysante, humains et chevaux ont mis les bouchées doubles, franchi des obstacles, vaincu des réticences et obtenu de jolies victoires, sur les hippodromes mais aussi ici et sur un terrain bien différent.

L’écurie de toute l’Ile de Ré « Officiellement accompagnée par tous les élus » s’enthousiasme Véronique Vigouroux qualifiée avec humour de « zébulon », par Lionel Quillet, saluant « l’énergie et

Le cheval, interlocuteur d’humanité

L’écurie a reçu cette année les élèves de l’école de Saint-Clément. « Un premier rendez-vous qui va devenir régulier », se réjouit Véronique. Après l’entraînement sur la piste, les enfants ont découvert les métiers du monde du cheval et son histoire, intimement liée à celle de l’humanité. « Le cheval nous enseigne à garder l’équilibre et le contrôle, à travailler sur soi », explique Véronique. Face à des chevaux de

Enfin, Ile de Ré Galop se rendra le 28 août au Centre pénitentiaire de SaintMartin pour une première rencontre avec des détenus engagés dans un travail de réinsertion.

Défilé d’ambassadeurs

Mais où sont les chevaux ? Les voilà, venant à tour de rôle saluer leur public. Royal Vati ? « L’année dernière on évoquait sa retraite et il a fait un triplé cette année. Il courra à Paris cet hiver », sourit Capucine. Dernière arrivée, Lady Pink « était très amaigrie. Elle a bien repris et s’apprête à courir à SaintMalo. Elle est parfaite, c’est l’espoir de

PUBLI-RÉDACTIONNEL

En quête d’un cinquième ambassadeur, Véronique Vigouroux, Capucine Nicot, leur équipe et leurs soutiens, poursuivent leur chemin avec la persévérance des marathoniens. Etonnant pour une écurie de course ? Peut-être. Mais en huit ans, l’écurie rétaise s’est forgée une personnalité singulière aujourd’hui saluée. « Vous faites la fierté de l’Ile de Ré et de la Charente-Maritime », assure Olivier Falorni, voyant bien un cheval entrer au Palais Bourbon. Histoire d’apaiser les esprits…

Pauline Leriche Rouard

Pour être bien et même très bien avec la Chapellerie Comme au Marché

Des chapeaux en veux-tu en voilà ! Avec deux chapelleries à Saint-Martin et une présence historique sur le marché d’Ars, la Chapellerie Comme au Marché est une institution en matière de couvre-chefs sur l’île de Ré. Chapeaux, casquettes, chics et élégants, sports, vacances détente ou « bad boys », en lin, soie, coton, cuir… votre couvre-chef c’est vous un point c’est tout ! Alors venez comme vous êtes, comme vous voulez, elle se charge de tout pour vous. Passion, savoir-faire et marques de référence mythique sont les maîtres mots de cette boutique pour tous, à tous les prix.

20 ans que Sylvie protège les têtes… du froid, du chaud, de la pluie et du vent, les grosses têtes, les petites, les dégarnies et les chevelues, les lisses et les frisées, les compliquées, les complexées, les folles de mode, les têtes de golfeurs, de marins, de voyageurs, d’artistes, de cyclistes, et d’aventuriers en tous genres. Des têtes en veux-tu en voilà de tous les âges et à conjuguer à tous les temps, au féminin comme au masculin.

Les chapeaux, aujourd’hui plus qu’un accessoire, Sylvie les aime tous. Tant et si bien

que ses boutiques sont de vraies cavernes d’Ali Baba, de quoi nous faire tourner… la tête bien sûr !

Des classiques aux dernières tendances pour toutes les têtes

Sylvie et son équipe vous trouveront votre taille du S au XXL anti UV pour le bateau, le vélo, la marche, la plage…, avec jugulaire ou non, pour répondre aux mieux aux exigences des activités de plein air en matière de protection solaire et de confort, ne craignant ni l’eau, ni le soleil, comme les marques Tilley, Soway, Stetson, pouvant être lavés facilement. Votre chapellerie cultive toujours et encore le choix et la qualité avec des marques de références françaises comme Fléchet, ou prestigieuses comme

Borsalino, Stetson, City Sport, Bailey, Panniza, Akubra. Retrouvez l’incontournable Panama chic et décontracté éternellement d’actualité.

Chez la Chapellerie Comme au Marché, le chapeau est une star. Vous en rêvez ? Ne vous prenez plus la tête !

Fred Pallot-Dubois

Chapellerie de Sully

4, rue de Citeaux (angle de la rue de Sully) à SaintMartin de Ré – Ouvert toute l’année. Tous les jours de 10h à 19h30 en saison

Chapellerie Comme au Marché

6, rue Kemmerer à Saint-Martin de Ré

Tous les jours d’Avril à Septembre de 10h à 13h et de 15h à 19h

Marché d’Ars-en-Ré en Juillet et Août

Tous les jours aux horaires du marché 06 81 07 79 92 – www.chapellerie-commeaumarche.com

Chapellerie de Sully By « Comme au Marché »

plus de monde au rendez-vous annuel de l’écurie de territoire qui a reçu élus, partenaires, adhérents et sympathisants, dimanche 9 juillet.

Trois victoires cette année ! A 10 ans, Royal Vati a encore des choses à dire… Ici, avec Capucine Nicot.

Un coup de pouce solidaire pour concrétiser un rêve

Thomas Chevauchée, tout juste bachelier, est joueur d’ultimate frisbee au sein du club rétais Ré Flying Oysters (RFO). Ce jeune Martinais vit un rêve… qui pourrait bien virer au cauchemar, s’il ne trouve pas le financement nécessaire pour partir aux Etats-Unis dès la rentrée prochaine.

Tombé dans la marmite de l’ultimate à l’âge de 15 ans, motivé par un copain, Thomas n’en est plus sorti. Depuis, il vit au rythme de cette passion et des compétitions. « L’auto-arbitrage, la mixité, le fairplay, le collectif et le développement de qualités physiques comme la rapidité, l’explosivité… sont des atouts qui me plaisent dans ce sport et que je pourrais explorer et performer avec ce futur cursus », nous confie Thomas.

Fort de cette expérience, cet athlète de haut niveau a postulé en mars dernier et a été sélectionné parmi plusieurs candidats pour intégrer l’université de Davenport aux Etats-Unis, dans l’État du Michigan. Pourquoi ces études sur quatre ans l’ontelles séduit ? Parce qu’elles offrent un programme sportif et éducatif de grande qualité. Il pourra ainsi pratiquer l’Ultimate au quotidien, en championnat, en parallèle d’une licence sportive lui permettant d’étudier les rouages et le développement de professions liées au sport. L’équivalent du STAPS* français en somme. Comme il le souligne : « Etudier et jouer aux Etats-Unis me procurerait une expérience de vie incroyable et l’opportunité de pratiquer l’ultimate dans un pays où ce dernier est un sport national. »

Mise en place

d’une cagnotte en ligne

Seul hic et pas des moindres, ces études sont très coûteuses et sa famille et lui doivent trouver des solutions pour financer en totalité ce cursus scolaire exceptionnel. Le coût des études, de l’hébergement et la vie sur place s’élèvent à 34 000 € par

an. L’université prend à sa charge la partie sportive et scolaire, à hauteur de 10 000 dollars. Deux bourses lui sont d’ores et déjà octroyées pour un montant de 14 000 € et ses parents l’aideront aussi financièrement mais ne peuvent couvrir les frais restants. C’est pourquoi l’idée lui est venue de mettre en ligne une cagnotte, censée l’aider à se rapprocher de son rêve. Il est également soutenu par deux initiatives individuelles, sorte de mécénat. Emmanuelle Vernis, pharmacienne à Saint-Martin, sportive touchée par ce projet ainsi que Le Dressing, à Sainte-Marie, qui reversera à Thomas les recettes d’une journée de collecte.

A propos du Ré Flying Oysters

Nous avons souhaité relayer cet appel de fonds au profit de ce jeune sportif parce qu’il a toutes les qualités requises pour mener à bien ce projet et porter haut les couleurs de l’île de Ré au-delà de nos frontières, comme Sacha Poitte un autre joueur du Ré Flying Oysters les a déjà portées au Canada.

Florence Sabourin

*STAPS : Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives.

Coordonnées cagnotte : Voyage aux USA pour les 18 ans de Thomas sur www.leetchi.com

Les syndicats du Collège s’opposent au « chantage »

L’intersyndicale du Collège Les Salières s’élève contre le Pacte enseignant du Gouvernement. Une lettre de refus, transmise à la direction de l’établissement, a été signée par 80% des enseignants.

C’est un véritable chantage », explique Didier Guyon, le représentant syndical SNES-FSU du Collège Les Salières. Selon lui, c’est le dogme du « travailler plus pour gagner plus » que tente de mettre en place le Gouvernement au sein des écoles, collèges et lycées français, et ce dès la rentrée de septembre. « Ce Pacte est présenté comme un dispositif de revalorisation salariale. Il n’en est rien, car l’enseignant signataire de ce Pacte s’engage à effectuer un certain nombre des missions pour obtenir cette augmentation de salaire. Bref, faire des heures supplémentaires. » Selon lui, on est très loin des 10% d’augmentation de salaire promis par Emmanuel Macron en début d’année. Il rappelle également qu’une étude de l’OCDE début 2023 avait révélé que les enseignants français travaillent en moyenne 43 heures par semaine, le taux le plus élevé des pays de l’OCDE. De plus, les missions proposées sont

celles que les enseignants réalisaient déjà, comme les aides au devoir, les vacances apprenantes… etc. « Mais avec le Pacte », poursuit Didier Guyon, « la possibilité de réaliser ces missions est conditionnée à l’acceptation d’une autre mission plus problématique : l’engagement de l’enseignant à remplacer au pied levé des enseignants absents sur des courtes durée (moins de 15 jours). Il s’agit d’une sorte de permanence, d’astreinte, qui permet certes une continuité de service, mais pas de continuité pédagogique. Si un prof de français remplace un prof de maths, il ne va pas faire des maths ! Donc ce sont des heures d’enseignement de maths perdues pour les élèves. »

Cela ne règle pas non plus le problème des absences de longue durée. « Sur l’année scolaire 2021-2022 une enseignante de français du collège avait été absente pendant 3 mois et demi, et jamais remplacée ! » Didier

Guyon souligne néanmoins quelques points positifs, comme l’augmentation de la prime d’activité, et sur le Collège de Saint-Martin, le maintien d’une 5e classe de 5ème, un temps menacée. Les

Vous avez envie de découvrir cette discipline sportive ? Pendant tout l’été, les joueurs du club d’ultimate s’entraînent le mardi et le jeudi sur la plage nord de Rivedoux, de 18h30 à 21h. Vous pourrez admirer l’esprit du jeu et leurs performances. Ils ne cessent de gravir les marches des podiums français et internationaux. Ils sont plusieurs, issus du club rétais, à être sélectionnés au sein de l’équipe de France. Raphaël Mathé, l’entraîneur et vice-président de RFO, souligne que ce vivier de champions se maintient grâce à leurs talents ainsi qu’à une formation de qualité initiée dès le plus jeune âge. Ce qui porte ces fruits, étant donné qu’une fois atteint l’âge adulte, ils continuent de remporter des victoires et des médailles individuelles ou en équipe. Les échéances internationales à venir promettent de beaux challenges en Irlande au Championnat d’Europe outdoor pour les plus grands. Les Championnats d’Europe pour les juniors (U17) se dérouleront en Belgique et pour les U20 en Italie. Quatre joueurs du RFO représenteront la France sous le maillot bleu, blanc, rouge, dont Thomas Chevauchée. Leur cri de ralliement « RFO c’est chaud ! » n’a pas fini de retentir sur les terrains. 5 av. du

effectifs à la rentrée 2023 seront donc stables, avec 6 classes de 6ème, 5 de 5ème, 6 de 4ème et 5 de 3ème

Aurélie Bérard

Thomas Chevauchée à l’entraînement !

Fibre, 4G, Toujours plus de débit en Charente-Maritime.

Christophe Philippe, Directeur des relations régionales pour Bouygues Telecom, fait le point pour nous sur le déploiement des réseaux fibre et 4G de l’opérateur en Charente-Maritime.

Pourquoi développer les réseaux Bouygues Telecom sur notre territoire de Charente-Maritime ?

C.P. : Depuis la crise sanitaire, nos besoins en connexion se sont amplifiés. Une bonne connexion, des échanges fluides, une latence réduite… Tout cela passe par l’amélioration de nos réseaux. Avec le soutien de nos partenaires, nous participons à la transition du réseau cuivre ADSL vers la fibre optique.

Nous continuons à travailler pour offrir la meilleure connexion aux habitants de Charente-Maritime.

Que va-t-on y gagner, concrètement ?

C.P. : D’abord, du confort ! Avec la fibre chez soi, toute une famille peut se connecter en même temps sans coupure

On peut appeler, télétravailler, partager des photos ou des vidéos sur plusieurs appareils sans aucun souci. Et en déplacement, c’est indispensable de pouvoir se connecter partout grâce à de bons réseaux mobiles.

Et que proposez-vous aux habitants de Charente-Maritime pour bien en profiter ?

C.P. : Le plus intéressant aujourd’hui est de combiner une box et un forfait mobile. C’est plus simple en terme de gestion. Et surtout, plus avantageux côté budget. Nos conseillers sont là pour vous faire découvrir le forfait mobile et l’offre fibre la plus adaptée à chacun.

En Charente-Maritime

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En Charente-Maritime, la fibre et la 4G font la paire !

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De très beaux championnats pour le Poney-club

Equipassion

Une douzaine d’enfants rétais de 7 à 1 7 ans ont participé du 9 au 1 5 juillet 202 3 aux Championnats de France de Lamotte-Beuvron, dans plusieurs disciplines, en individuel et en équipe. Leurs très bons résultats sont à la hauteur de leur engagement passionné. Récit.

gros orage. Il en faut bien plus pour décourager cette équipe soudée et la coache, qui connaît bien le milieu de la compétition, puisqu’elle a participé à des concours dès 12 ans, puis aux championnats de France. Elle fut d’ailleurs sacrée Championne de France amateur Major en 2019 dans la catégorie Concours complet. D’où son envie de faire découvrir aux enfants ce qu’elle a vécu à leur âge en leur donnant la chance de participer à cette formidable expérience que sont les Championnats de France.

parcours sans faute et monte sur la 3ème marche du podium (24 équipes), pas peu fière de sa médaille.

En CSO P3D Junior, l’équipe des Crash Pony, composée de Zoé, Lucie, Ilana et Aude se sont bien défendues, accédant à la finale et terminant à la 8ème place (22 équipes).

En CSO P3D Cadet 2 Excellence Méline et Faya ont intégré une équipe des écuries du Malyka (46). Seule équipe de trois à accéder à la finale, elle termine 8ème, avec trois sans faute pour la cavalière Equipassion (22 équipes).

Samedi 8 juillet 9h30 : après les derniers préparatifs, sous un beau soleil, c’est enfin le grand départ pour 7 des 12 cavaliers enfants et ados et une partie des poneys, qui seront rejoints dimanche et lundi par les autres cavaliers et leurs montures. Un bien bel aboutissement à leur saison d’équitation, grâce à Emmanuelle Chaussat, créatrice du Poney-club Equipassion à La Flotte à l’été 2021, qui n’a pas ménagé ses efforts pour les entraîner depuis dix mois et les emmener quasiment chaque dimanche sur des concours dans toute la région. A Daniel aussi, très présent pour toute l’équipe et pour le soutien matériel et logistique. La plupart de ces jeunes participent au Generali Open de France au parc équestre fédéral de Lamotte pour la seconde année consécutive, mais pour Lucie et Romane, il s’agit d’une première. Plusieurs d’entre eux ont aussi participé aux championnats de Pony-Games, toujours à Lamotte, lors du week-end de l’Ascension 2023.

Une aventure sportive et humaine

Ayant gagné en maturité et en maîtrise de leurs disciplines depuis leurs précédents championnats, tous ravis de partir et moins stressés qu’en 2022, ces jeunes ont vécu une expérience extraordinaire, dans une ambiance tout à la fois familiale et très «pro». A peine arrivés au gîte situé au cœur de la Sologne, avec un grand parc ombragé pour que les poneys soient bien installés et récupèrent chaque soir, les choses s’organisent entre la coache, les parents et les ados. Aventure sportive avant tout, mais aussi humaine. En dehors des aspects sportifs, domaine de compétence exclusif d’Emmanuelle, les parents sont très présents et

solidaires pour s’occuper des enfants et les adolescentes se responsabilisent, mettant la main à la pâte. Concours complet d’équitation (dressage, CSO et cross), CSO (concours de saut d’obstacles), Equifun, Equiathlon, en équipe et en individuel, Tests ONC, chacun des enfants et ados va concourir dans plusieurs disciplines durant une semaine. Sur l’immense parc équestre fédéral, il faut courir d’une épreuve à l’autre, d’un point du site à l’autre bout, parfois dans un temps (très !) limité. Et gérer stress et pression, énormes. Depuis tôt le matin, jusque plus ou moins tard en fin de journée, les cavaliers et leurs poneys sont prêts à partir concourir, selon les instructions d’Emmanuelle et des aléas du planning parfois changeant ! Heureusement la météo est cette année plus tempérée, après la canicule subie par les poneys et leurs cavaliers en 2022. Le premier jour, les carrières sont toutefois complètement détrempées, après un

Beaucoup de finales, une médaille et une remise de prix Impossible de citer tous les résultats. En CSO P3D Excellence Junior, Manon a pu intégrer l’équipe du Poney club de Chatenet (Bessines), associée à Sullivan d’Hamony, elle réalise trois

En CSO P2D Equipe Junior, Méline et Caïna du Marouillet, associées à trois autres cavalières concourant pour Equipassion accèdent à la finale et terminent 9ème de ce championnat (29 équipes).

Départ du Poney Club Equipassion samedi 8 juillet pour 7 cavaliers et leur coache.

Lucie Lemoine et Zoé Savinien, de l’équipe des Crash Pony, accèdent à la finale du CSO P3D Junior et terminent 8ème

3ème place du podium pour Manon Vauchez et son équipe de Chatenet en CSO P3D Excellence Junior.

Les benjamines d’Equpassion, Ysaline Joly et Lola Patin ont réalisé une très belle performance.

Pour sa dernière année en catégorie poney, Loriana Frias (au centre) se classe 5ème et participe à la remise des prix.

Ysaline Joly sur l’un des parcours des épreuves Shetland.

En CSO A1 Equipe Excellence, les très jeunes Lola et Ysaline, associées à Julien se sont élancées sur les difficiles parcours des épreuves shetlands et ont terminé 13ème de ce championnat, très belle performance pour la seule équipe de trois cavaliers, dans la bonne humeur.

Pour les tests ONC*, en catégorie B,

grosse déception pour Gabin et Chipie, qui terminent 28 ème , malgré une très bonne première manche. En catégorie C, Méline et Faya terminent 5 ème à l’issue des deux manches et Faya obtient ainsi le précieux sésame pour concourir en Poney 2 et plus.

En Coupe CSO P4B, Coraline et Abou, associés aux écuries du Gigondas (87) ont travaillé pour dérouler un carrousel quasi parfait sans s’être rencontrés jusqu’à la veille de l’épreuve. Ils prennent la seconde place, qu’ils conservent après l’épreuve de voltige. Coraline sera la seule cavalière à être double sans faute au CSO. L’équipe termine 7ème sur 16.

En Equifun club A Benjamin excellence, Romane, tout juste 8 ans, réalise deux parcours sans faute. Son équipe termine 14ème sur 21.

Six cavaliers d’Equipassion ont participé à un CCE (Concours complet)

individuel. A noter la belle place de Loriana et Caïna qui terminent 5ème, grâce à un double sans faute en CSO et cross, et accèdent à la remise des prix. Une belle fin de parcours à poney pour Loriana qui fêtera dans quelques mois ses 18 ans. Manon et Abou terminent 9ème, avec un double sans faute, Ilana et Banbou 12ème, Gabin et Badgerhill Price 14ème, Zoé et Chanelle du Lizay 16ème « Tous les cavaliers ont été au top, avec de très bons résultats pour tout le monde, dans une ambiance agréable et détendue. », conclue Emmanuelle Chaussat, qui tient à remercier la mairie de La Flotte pour son soutien financier, La Sellerie de Marie pour ses petits cadeaux, tous ceux qui l’ont aidée, au premier rang

desquels son conjoint Daniel, qui a notamment fait de nombreux allersretours, ainsi que les parents.

Interrogés à leur retour de Lamotte, épuisés mais ravis, les enfants se sont dits prêts pour... Lamotte 2024 !

Nathalie Vauchez

*A titre dérogatoire et pour permettre à des poneys d’origine inconnue ou non constatée présentant de réelles aptitudes sportives de participer aux épreuves des concours Poney, des tests pour poneys d’origine non constatée peuvent être organisés.

Merci à Emmanuelle Chaussat pour son inventaire complet des résultats et merci aux parents pour les photos.

Méline Chaussat a concouru à de nombreuses épreuves, avec de très bons résultats.

Coraline Chauvet réalise deux parcours sans faute en Equifun.

Gabin Joly, ici en cross, a concouru à deux CCE et un test ONC.

Que des sans faute pour Manon Vauchez, hyperconcentrée, en CSO équipe et CCE individuel.

Départ de Coraline Chauvet pour un carrousel très réussi.

Ilana Pilon-Geffrin accède à la finale en CSO avec son équipe des Crash pony du Poney-club Equipassion.

Recherche de financement pour La Redoute

Une convention avec la Fondation du Patrimoine destinée à trouver des fonds pour démarrer les travaux de La Redoute devrait être signée en septembre.

Ala suite de l’audit de La Redoute réalisé par Chloé Bachelier, architecte du patrimoine, et donnant une appréciation des travaux à effectuer, il avait été décidé que ceux-ci auraient lieu en deux étapes. La première préoccupation était de faire en sorte que La Redoute cesse de se dégrader et qu’elle soit sécurisée. La phase suivante aborderait la restauration et la mise en valeur de ce bâtiment. Les travaux relatifs aux mesures d’urgence sont évalués à 380 K€ HT. Une somme élevée pour laquelle le recours à la subvention est limité. La municipalité envisage donc de faire appel aux dons de particuliers et d’entreprises. Les opérations de mécénat peuvent être menées par la commune mais ce sont des opérations complexes et lourdes. En parallèle, il existe des organisations qui assurent ce genre de prestation comme La Fondation du Patrimoine qui trouve des financements publics et privés pour aider à la sauvegarde du patrimoine français. Le modus operandi consiste

à signer une convention de collecte des dons indiquant leur affectation. Ces conventions sont généralement conclues pour cinq ans. La Fondation du Patrimoine assure la communication et la publicité nécessaires autour du projet pour le faire connaître et récolte des dons qui donnent droit à une réduction d’impôt. De son côté, la mairie s’engage à utiliser ces fonds uniquement

Nuages

de

pour le motif indiqué c’est-à-dire en l’occurrence la première tranche de travaux de La Redoute. La municipalité envisage de signer une convention de ce type avec la Fondation du Patrimoine, le 7 septembre prochain au moment des journées du Patrimoine. Patrice Raffarin espère obtenir un financement à la hauteur de 25% en provenance du Département.

Eclairage public et cour d’école

Par ailleurs, les travaux relatifs à la modernisation de l’éclairage public et qui avaient fait l’objet d’une réunion publique démarreront dans les semaines qui viennent en commençant par le remplacement des lampes actuelles par des LED. Le financement de cette dépense de 76 K € sera assuré à 20% par la commune, à 30% par une subvention du Fonds vert et à 50% par une avance remboursable du Syndicat départemental d’électrification et d‘équipement rural (SDEER). Si certains chantiers avancent bien, il n’en va pas de même avec la désimperméabilisation de la cour de l’école. L’entreprise retenue pour effectuer ces travaux a fait subir à son devis initial une augmentation de 150% inacceptable pour la commune. Les travaux qui devaient être effectués en juillet sont reportés à la rentrée.

Catherine Bréjat

Ré, des petits choux généreux

Les cousins Adrien et Denis Accarias sont Rétais depuis plus de trente ans. Passionné de pâtisserie, Adrien s’est formé à travers ses voyages en Australie, Suisse et Angleterre. Denis, quant à lui issu d’une école de marketing, s’occupe de toute la communication numérique. Propriétaires des boulangeries « Ô Pain du Pêcheur » depuis 2018, ils ont eu l’idée de confectionner, sous la marque La Maison Accarias, des petits choux garnis qu’ils ont baptisés « Nuages de Ré. » Ces créations artisanales sont de petits

choux généreux et gourmands à la crème légère et onctueuse, élaborés par Adrien. Les nuages au caramel à la fleur de sel de l’île de Ré sont très vite devenus des incontournables, tout comme ceux à la vanille de Madagascar ou aux citrons bio. Frais et légers, ils peuvent se savourer sur le pouce ou tranquillement chez soi. Les Nuages de Ré peuvent vous confectionner de belles pyramides jusqu’à cent pièces. Vous trouverez ces délicieux petits choux dans les enseignes de la boulangerie « Ô Pain du Pêcheur », sur leur banc du

marché médiéval de La Flotte et dans les halles du marché de Saint-Martin.

Fred Pallot-Dubois

Horaires d’ouverture :

- Saint-Martin de 7h30 à 15h et de 17h à 20h

- La Flotte de 7h30 à 13h30

Commande : 06 81 02 66 87 lesnuagesdere.com

L es Nuages de Ré les_nuages_de_re

Ré en Vrac / Aurélia, une nouvelle épicerie tout en saveur

Ré en Vrac et Aurélia traiteur se sont regroupés début juin pour ne former qu’un seul et unique commerce situé place d’Antioche à Sainte-Marie.

Ré en Vrac, épicerie locale de proximité propose en plus des légumes et fruits

bio locaux, des boissons fraîches, des bières, des vins, et des produits de qualité 100 % vrac. Inès, associée à son frère Damien, tous les deux Maritais de souche, sont dans une vraie démarche éco-responsable privilégiant le Bio, le zéro déchet permettant de réduire les emballages, et d’acheter la juste quantité. Pour le petit déj. un grand choix de céréales classiques et gourmandes, de fruits déshydratés ou confits, des thés, cafés et infusions, sans oublier les biscuits, viennoiseries, pains de mie et spéciaux de La boulangerie M Pour tous les repas, un vaste assortiment de pâtes, de riz français et asiatiques, de

graines et de légumineuses vous donneront envie de cuisiner. Sucres, farines, cacao, huiles, vinaigres et une multitude d’épices en libre-service. De son côté, Aurélia, revenue dans l’île depuis cinq ans, privilégie les circuits locaux et n’a pas son pareil pour dénicher les meilleurs producteurs. La qualité de ce qu’elle propose est telle que la Chambre des Métiers de CharenteMaritime lui attribue en mai 2022 le label « Artisan Gourmand ». Aurélia, qui a reçu le Trophée de la commune de SainteMarie, lors des vœux de Gisèle Vergnon, présente aujourd’hui une cuisine terre/ mer faite maison à base de produits frais majoritairement régionaux, qui varie en fonction des arrivages et des saisons. Son credo : une restauration saine et savoureuse qui ravit les papilles et réjouit le moral. Venez découvrir ses rillettes de saumon, de maquereau ou encore son

gravlax de saumon. Sa délicieuse brandade ou son parmentier de poisson ne vous laisseront pas indifférent. Aurélia propose également une formule « Prêt-àmanger » avec sandwich polaire saumon crudités ou jambon artisanal bio sans nitrite (également à la coupe), compotes, salades de fruits frais, panna cotta… Fred Pallot-Dubois

10 G place d’Antioche - 17740

Sainte-Marie de Ré

Ouvert du lundi au samedi de 9h à 13h30 et de 16h à 19h30, le dimanche de 9h à 13h30

Ré en vrac Reenvrac

www.reenvrac.fr - 06 37 76 23 95 aurelia.traiteur17

aurelia.traiteur17@gmail.com 06 86 36 21 06

Les travaux d’urgence pour sécuriser et sauvegarder La Redoute sont évalués à 380 K€ HT.

Un été plein de promesses à la Médiathèque

La Médiathèque de Sainte-Marie propose durant les mois de juillet et d’août un alléchant programme de loisirs, que Julie Baudran, sa directrice, a élaboré avec son équipe en pensant à toutes les tranches d’âge.

Les « Valeurs sûres » Ce sont celles que l’on a déjà expérimentées et qui reviennent auréolées des bons résultats obtenus. Parmi celles-ci, « Les contes en vadrouille » très appréciés des jeunes enfants à partir de 3 ans ont lieu au jardin pédagogique du P’tit clos où à la Maison du meunier selon l’humeur. On y raconte des histoires, on y lit des albums en pleine nature et pour ceux qui sont déjà capables de lire par eux-mêmes toutes sortes de livres intéressants à bouquiner sont disponibles. Ces séances de lecture accueillent les bambins chaque vendredi à partir de 11h et durent environ une heure le temps de se faire plaisir.

Une fois par mois, la tranche d’âge des 0 à 3 ans, c’est-à-dire les bébés lecteurs, ont droit également de profiter du charme du P’tit Clos où on leur racontera des histoires les 26 juillet et 23 août, à partir de 10h.

De son côté « Pop-Corn & Cinéma » rencontre un succès fou tous les mardis à 18h, à tel point qu’il faut absolument réserver. C’est une animation qui peut

faire un excellent retour de plage après un goûter reconstituant ! Si vous souhaitez connaître le nom du film projeté, passez à l’accueil de la médiathèque ou téléphonez au 05 46 43 91 80. La démarche peut

paraître curieuse, mais sachez que si le nom du film est affiché, les droits à verser à la SACEM sont beaucoup plus lourds !

La braderie proposant depuis deux ans livres, films, musique, magazines pour adultes et enfants se tiendra dans le jardin de la Petite Ecole de 10h à 13h le 19 juillet et le 9 août.

Les grandes nouveautés de cet été

Pour le « Kart & Cie », un tournoi de jeux vidéo avec Mariokart sur la console Nintendo, les inscriptions obligatoires sont enregistrées dès 8 ans. Il prendra place à partir de 14h30 le mercredi 26 juillet et les mardi 8 et 22 août. « Puzzl’en Folie » est une autre surprise de cette année. La folie des puzzles est de retour et on y joue en famille, on les fabrique même à l‘atelier de la médiathèque.

A 14h30 les vendredi 21 juillet et mercredi 16 août.

Le 7e Concours d’écriture

Proust », les textes doivent parvenir à la médiathèque avant le 17 juillet.

Les prix seront remis un mois plus tard, le 18 août à 18h, dans le jardin de la médiathèque au cours d’une sympathique soirée en présence des membres du jury, parfois d’anciens concurrents. Un petit livret en numérique sera élaboré à partir des textes reçus.

Et tous les jours d’ouverture de la médiathèque en été, c’est-à-dire le mardi, mercredi et vendredi, l’espace jeux-vidéo est ouvert de 14h à 16h. Les jeux au jardin vous accueillent également ainsi que les albums, magazines, bandes dessinées prêts à lire à l’ombre du figuier. La bibliothèque de plage de la cabane de Montamer sera accessible de 9h à 20h.

Catherine Bréjat

I nfos

Médiathèque : 05 46 43 91 80

Pour le concours d’écriture sur le thème de « Votre madeleine de

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Chantal Proux a fait des Viviers un bel établissement aux tonalités vives et gaies mêlant les codes des cabanes ostréicoles. Aux Viviers situés à Rivedoux en direction de La Flotte, on peut s’arrêter pour faire une halte à la boutique et emporter un plateau de fruits de mer ou des huîtres en provenance directe d’ostréiculteurs rétais ou de Marennes-Oléron. On peut également s’installer paisiblement sur la terrasse à l’arrière de la boutique au calme à côté des bassins d’huîtres, ou en terrasse face à la mer, avec une vue imprenable sur le pont de l’île de Ré.

Aux fourneaux depuis 2013, le chef Sébastien Moreau et son second Olivier Couzigou peaufinent et subliment une cuisine à base de produits

www.mediatheque-saintemariedere.fr 573

locaux et de saison. Parmi les plats proposés au menu, les crevettes marinées à l’asiatique sur son houmous au sésame, la véritable soupe de poissons du Chef… raviront vos papilles. De même le homard flambé au Cognac de l’île de Ré ou le tartare de thon à la mangue ne vous laisseront pas indifférents. Les carnivores adoreront l’onglet de bœuf accompagné de ses pommes grenailles. Terminez par une note sucrée en (re)découvrant l’incontournable tartelette du pâtissier. Vous serez ravi par l’accueil sympathique et chaleureux de Chantal et de son équipe, un rapport qualité-prix salué par les clients et des guides renommés et une cuisine généreuse à base de produits frais. Fermé le mardi et le mercredi.

05 46 09 86 22 06 12 91 44 64 Boutique et restaurant fermés le mardi et le mercredi !

Albums, magazines, bandes dessinées peuvent être lus à l’ombre du figuier.

Les Viviers, bien-être entre terre et mer

L’opposition au projet éolien marin ne faiblit pas

Le 2 7 juillet 202 3 , un an tout juste après l’annonce o f ficielle du projet de parc éolien marin d’Oléron, le collectif NEMO, en partenariat avec l’APSSC, CAPRES-Aunis* et la mairie de Saint-Clément, organise une conférence-débat. Christophe Sueur et Lionel Quillet interviendront lors de cette réunion publique, visant à faire un point d’étape.

Dominique Chevillon, l’une des têtes de proue de l’opposition à ce projet, déflore avec Ré à la Hune les sujets qui seront abordés lors de cette conférence-débat.

R é à la Hune : qui seront les intervenants ?

D ominique Chevillon : Nous présenterons plusieurs vidéos d’actualité, ainsi qu’une dizaine de fiches sur des grands thèmes, qui seront commentées par des ingénieurs et des élus. Après une introduction générale sur le sujet, j’assurerai l’animation de la réunion. Parmi les vidéos, figurera celle de Christophe Sueur, intervenant auprès de députés du Parlement Européen, à la demande de plusieurs députés français, pour expliquer sa position. Maire de Saint-Pierre d’Oléron, commune très concernée, avec son port de pêche de La Côtinière, par le projet éolien marin, Christophe Sueur est le premier vice-président de la Communauté de Communes de l’île d’Oléron. Celle-ci a mené beaucoup d’actions en matière d’énergies renouvelables, ses élus sont fermement opposés au parc éolien offshore alors qu’ils s’étaient montrés intéressés, au départ. Il est également vice-président au Département de la Charente-Maritime, en charge des infrastructures et activités portuaires, et incarne l’opposition du Département à ce projet éolien marin. Il sera parmi nous et interviendra lors de la réunion.

Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, s’exprimera également, pour donner ses arguments contre ce projet et la façon dont il s’est imposé aux élus locaux. Certes, l’île de Ré est aujourd’hui moins concernée qu’Oléron par la nouvelle version du projet (positionné plus au sud-ouest de la zone pressentie précédemment – NDLR), mais elle le sera tout autant demain par le second parc d’1 GW qui sera ouvert, puis les troisième et quatrième parcs.

Vous parlez d’alertes sérieuses, quelles sont-elles ?

L’objectif affiché par La France d’atteindre une capacité de 40 GW d’électricité via l’éolien off-shore suppose l’implantation d’une cinquantaine de parcs au large de nos côtes. Les premiers parcs bretons en cours sont des petits parcs, de 250 MW, je vais lors de cette réunion annoncer plusieurs grands projets, plus imposants.

Nous allons projeter une vidéo très explicite sur la situation dramatique en matière de production énergétique en Allemagne, qui illustre les difficultés dans lesquelles ce pays se trouve et pose les vraies questions sur l’avenir. L’Allemagne est l’exemple type d’un pays ayant abandonné la filière nucléaire, qui permet la production d’une énergie pilotable (permanence), au profit de conventions avec la Russie de Poutine pour la fourniture de gaz russe, qui est la seule source d’énergie pilotable venant en complément de son développement éolien énorme, le plus important en Europe. Elle remet en route des mines de charbon et lignite... Pourtant, alors que l’énergie nucléaire est pilotable et décarbonée, et on en maîtrisait bien les techniques de production en France, on se lance sur l’éolien, énergie renouvelable non pilotable qui nécessite une seconde source de production, ce qui double les coûts.

Des alertes très sérieuses se confirment à l’égard de la filière éolienne. Alors que les projets éoliens sont déjà avancés, la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) n’est toujours pas actualisée en France, elle date de 2016 et l’Etat annonce depuis quatre ans son actualisation. On est sur du très long terme, de plus de dix ans, et on ne connaît toujours pas la répartition souhaitée entre les différentes sources d’énergie. Par ailleurs, pour décider des productions d’énergie, il faut planifier des zones en mer. Une directive européenne du 23 juillet 2014 demande que ce soit fait, ce qui est le cas en Allemagne, au Danemark, au Royaume-Uni, etc. mais pas en France, où n’ont toujours pas

été programmées les activités nouvelles en mer, éoliennes et hydroliennes. Avec l’annonce politique d’une PPE de 40 GW en mer avec 50 parcs, cela sème une vraie opposition au niveau des enjeux écologiques et de la pêche. Le zonage doit tenir compte des activités anciennes et de l’impact environnemental.

La situation économique de la filière éolienne vous inquiète également ?

Oui il s‘agit d’une information alarmante, la filière éolienne internationale et européenne est concernée. L’un des plus grands conglomérats, Siemens, vient de s’effondrer en bourse, avec – 61 % entre le 7 juin et le 11 juillet. Ont été détectées des anomalies et malfaçons génériques dans la fabrication des pales et turbines. Par ailleurs a été annoncée la suppression de 2900 emplois en Europe dans la filière éolienne, notamment offshore, avec les premières suppressions effectives au Danemark (- 800 emplois), en Espagne (- 500) et en Allemagne (- 300).

On a aussi confirmation d’un problème énorme dû à une offre faible alors que la demande est très forte en éolien offshore, on a perdu beaucoup de compétences.

Se rajoutent à ces anomalies des ruptures d’approvisionnement des matériaux et notamment ce qui concerne les métaux rares (Chinois), avec pour conséquence l’envolée des prix de certains composants.

Où en est-on au niveau juridique ?

Les contentieux concernant la zone Natura 2000 et autres contentieux

ne sont pas purgés. La France est la seule, contrairement à l’Allemagne, le Danemark ou la Suède, par exemple, à avoir imposé de l’éolien off-shore en zone Natura 2000. Ce contentieux va arriver devant la Cour de Justice européenne et le Conseil d’Etat, en France. Pour Dunkerque, Oléron et un petit peu La Méditerranée, des contentieux sont en cours. Nous diffuserons et commenterons durant la réunion le dernier article de Laurent Bordereaux, juriste en droit du littoral, paru dans Le Monde du 4 juillet 2023, intitulé « La réussite sociétale de l’éolien en mer est conditionnée au respect des sites Natura 2000 ». Dans cette tribune, il s’inquiète de la « préoccupante banalisation » des zones Natura 2000, et alerte sur les risques de contentieux à venir.

« Dire que la législation n’y interdit pas les grands projets énergétiques, comme le font les maîtres d’ouvrage, est une posture qui a atteint ses limites », y estime-t-il. En effet, « si la « raison d’intérêt public majeur » est manifestement très malléable, la condition de l’absence de solutions alternatives est d’interprétation stricte », y écrit-il. En clair, il n’est pas certain pour lui que les juridictions nationales et la Cour de justice de l’UE valident aussi facilement les projets offshore implantés en zone Natura 2000. Nous ferons lors de cette réunion un point sur tous les contentieux concernant le projet d’Oléron.

Croyez-vous toujours aujourd’hui à une issue favorable à vos yeux, qui se traduirait par le repositionnement plus au large du parc éolien d’Oléron ?

Oui, plus que jamais... Plus loin ou un abandon pur et simple, car la zone est très très discutable sur les plans techniques, financiers, écologiques et juridiques. L’opposition est toujours aussi forte, tout comme les incertitudes pour les industriels. Et le Gouvernement actuel ne sera plus au pouvoir dans trois ans...

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

*NEMO : Non à l’éolien marin d’Oléron / APSSC : Association de protection des sites de Saint-Clément / CAPRES-Aunis : Comité Associatif de Promotion de la Ruralité, de l’Environnement et de la Solidarité (Association écocitoyenne de La Rochelle).

Réunion publique le 27 juillet à 18h15 salle du Godinand à Saint-Clément des Baleines

La dynamique des populations de palourdes sur l’île

Annick Danis, présidente de l’association Pêche et Nautisme Rivedousais (APNR), est coordinatrice de ce projet, porté par la Fédération Nationale de la Plaisance et des Pêches en mer (FNPP).

Un projet sur 7 départements

La FNPP réalise depuis 2015 une campagne d’envergure portant sur l’étude de la croissance des palourdes, dans l’objectif de mesurer l’impact de la pêche à pied sur ce coquillage fouisseur très présent sur nos côtes, et surtout la dynamique du renouvellement de l’espèce. Pour ce faire, sept départements ont été sélectionnés pour faire partie de l’étude : de la Manche à la CharenteMaritime, toute la façade Atlantique Nord est ainsi couverte. Cette étude est réalisée sur le terrain par des bénévoles d’associations affiliées à la FNPP. Sur l’île de Ré, l’APNR s’appuie également sur des jeunes embauchés en service civique, et des étudiants stagiaires.

Un protocole subventionné par l’Europe

Pour réaliser cette étude, huit zones ont été sélectionnées, dont deux

en Charente-Maritime (l’Ile de Ré et Marennes Oléron). Pour chaque zone, six points géolocalisés ont été choisis, certains très fréquentés par les pêcheurs à pied, et d’autres moins, afin de pouvoir comparer l’impact de l’intervention humaine sur les populations de palourdes. Sur ces zones, des prélèvements aléatoires de sédiment sont réalisés trois fois par an : en fin d’hiver, en début d’été et à l’automne, notamment

RÉSE R VE DE LI LL E A U DES N IGES

41 participants pour le concours photos de la LPO

Pour la 2 e année consécutive, la LPO a organisé un concours photo dont les gagnants ont été récompensés le 11 juillet.

pour avoir une appréciation de la population restante après la belle saison. Ce protocole scientifique est subventionné par le programme Life, programme européen de soutien aux projets innovants dans le domaine de l’environnement et du climat.

Cette étude a pris un nouveau tournant l’année dernière, lorsqu’elle a été lauréate d’un appel à projet du Secrétariat d’État chargé de la Mer.

Par ce biais, la FNPP a obtenu une subvention, ce qui lui a permis de professionnaliser la méthodologie de recherche, par le biais de la réalisation d’une thèse sur trois ans financée par l’association. Au niveau local, l’APNR est également subventionnée par la Communauté de Communes de l’île de Ré pour mener à bien ce projet.

D es résultats valorisés par une thèse

Les résultats de cette étude seront donc développés dans une thèse, présentée par la doctorante Jade Mogeon. Celle-ci abordera les aspects biologiques de la dynamique des populations de palourdes étudiée sur le terrain, mais également les aspects socio-économiques de la pêche à pied pour les territoires concernés, par le prisme du développement durable et de la gestion des ressources naturelles. Jade Mogeon, qui a rejoint le projet cette année, pourra alors s’appuyer sur dix années de données récoltées par l’APNR. Sa thèse sera présentée début 2026.

Lucile Dron

Des échasses blanches, des gorges bleues, des ragondins ou encore des tadornes. C’est toute la faune de la réserve de Lilleau des Niges qui a été mise à l’honneur par les participants du concours photo de la LPO. Le thème imposé, « La nature insolite des marais de l’île de Ré », a largement inspiré les photographes, amateurs ou professionnels,

et une centaine de photos a été présentée au jury. Ce dernier, composé de bénévoles de la LPO, de salariés de la Maison du Fier et de quelques élus, en avait choisi dix. Chacune de ces dix photos a été imprimée et est exposée aux alentours de la Maison du Fier, les trois finalistes se trouvant sur le parvis même de la Maison du Fier. Des chèques cadeaux ont été offerts aux dix finalistes. Les photos ont été dévoilées une par une, dans l’ordre du classement, et commentées par les naturalistes. Elles resteront exposées tout l’été.

Aurélie Bérard

La photographe Katherine Weinland est la grande gagnante de ce concours 2023, avec cette photo intitulée « Photo de famille ».

Sur l’île, les prélèvements sont réalisés sur la plage Nord de Rivedoux et sur la plage de la Charge Neuve à La Couarde.

Retrouvez Les Estivales sur transports. nouvelle-aquitaine.fr

Le dauphin, athlète des eaux marines

Ré à la Hune aborde régulièrement dans ses colonnes les drames des échouages de dauphins sur nos côtes de l’île de Ré. Alors que se déroule ces jours-ci à La Java des Baleines, le festival des mammifères marins (lire notre article en page 3 8 de cette édition), nous avons demandé à Dominique Chevillon* de nous présenter l’un d’entre eux, le dauphin.

Parmi les mammifères marins placentaires (dont le fœtus vit grâce à un placenta dans l’utérus de la mère comme les bébés des hommes), on trouve l’ordre des cétacés qui se divise en cétacés à fanons (mysticètes) comme les baleines et en cétacés à dents (odontomètres) comme les espèces de Dauphins de la famille des Delphinidés que nous connaissons autour de l’île de Ré. Ils regroupent trente-et-une espèces dans le monde. Sur nos côtes, nous voyons régulièrement des dauphins communs (Delphinus delphis), parfois des grands dauphins (Tursiops truncatus), des dauphins bleu et blanc (Stenella coeruleoalba ) et d’autres espèces plus rares … Ce sont de magnifiques athlètes des eaux marines qui firent très tôt l’admiration des hommes partout dans le monde.

Le dauphin dans la Grèce classique

Dans la Grèce classique, celle des grands philosophes, naturalistes, scientifiques, celle qui mis en culture la Démocratie, celle des arts, le meurtre d’un dauphin était considéré comme un acte sacrilège passible de mort. Tant et tant d’histoires se transmettaient sur les sauvetages de marins par les dauphins, tant et tant de similitudes physiologiques existaient entre les hommes et les dauphins, un mammifère qui porte neuf mois son petit, l’allaite pendant douze à dix-huit mois, l’éduque collectivement avec l’aide de son groupe familial pendant plusieurs années...

Leurs comportements sociaux et leur pratique d’un langage les rapprochaient tant de la société des hommes que le dauphin était pour les Grecs « un frère marin, un homme de la mer l’un de nos semblables », disaient-ils, « animé d’un même esprit, d’une même humanité. » On idéalise ce et ceux qu’on aime, bien sûr. C’est pourquoi les formes et représentations des dauphins étaient aussi omniprésentes dans la vie quotidiennes des Grecs, dans les chants, la musique, les histoires de la mythologie, les poèmes, la sculpture, les dessins et mosaïques…jusque dans les couverts, outils, objets et ustensiles de la vie quotidienne.

Les belles histoires transmises par les peuples marins sont douces à entendre. Ainsi en l’honneur des dauphins, les Grecs donnèrent-ils le nom de Delphes à l’une de leur

ville, de Delphis le dauphin en grec, un dauphin qui lors d’un naufrage porta Apollon, Apollo Delphinus et son fils jusqu’à la côte où fut érigé le temple de Delphes en souvenir de cet événement...

Admiré pour son adaptation au milieu marin

Il y a 65 millions d’années*, les dauphins étaient des animaux terrestres. De petits mammifères comme l’indohyus, de la taille d’un raton-laveur, qui fréquentaient les côtes et n’hésitaient pas à aller dans l’eau. La magie de l’évolution, au fil du temps, en a fait progressivement des animaux strictement marins, merveilleusement adaptés à leur nouveau lieu de vie !

Un corps parfait pour vivre dans l’eau

La forme des dauphins est idéale pour se mouvoir dans l’eau, un milieu 800 fois plus dense que l’air et donc plus résistant aux déplacements de l’animal. Une forme hydrodynamique qui a inspiré la forme des coques de bateaux, des torpilles. Des vertèbres cervicales fusionnées, soudant la tête allongée au corps, un melon (la bosse de la tête) et un bec arrondis comme les « bulbes » des gros bateaux facilitent la pénétration dans l’eau et l’écoulement laminaire. La disparition des membres postérieurs (les anciennes pattes) et de toute aspérité, favorisent la glisse dans l’eau. Une queue munie d’une nageoire caudale horizontale et actionnée de haut en bas, propulse puissamment l’animal. Des membres supérieurs devenus des nageoires pectorales avec quasiment les mêmes os (humérus, radius, carpes, etc.) que ceux des membres supérieurs de l’homme.

Une peau pour nager plus vite

Pour se déplacer à 50-60 km/h les dauphins ont une peau dont la couche superficielle, l’épiderme, est lisse et élastique, alors que la couche sous-jacente, le derme, est formée de papilles et de canaux richement innervés capables d’absorber et supprimer les filets d’eau qui décrochent avec la vitesse et forment des turbulences freinant la vitesse du déplacement. L’ensemble fonctionne comme un système à géométrie variable qui s’adapte en continu aux conditions d’hydrodynamique. Une originalité qui a inspiré l’homme pour les revêtements de coque de bateaux...

Une respiration de mammifère terrestre Comme nous, les dauphins respirent avec des poumons, héritage de leur ancienne vie à terre, ils ne captent pas l’air dans l’eau par des branchies comme les poissons. Les narines du petit mammifère terrestre qu’ils étaient, ont migré au sommet du crâne pour faciliter la respiration en surface, pour devenir ce qu’on appelle l’évent. Même si cela le contraint à revenir en surface après plongée possible en apnée de 10 à 20 minutes, ce qui ne serait pas le cas si le dauphin était doté de branchies comme les poissons. L’air contenant 30 fois plus d’oxygène que l’eau, c’est un avantage pour le dauphin. Un animal à sang chaud (36°) et au métabolisme élevé** qui a besoin de consommer beaucoup d’oxygène, son carburant.

Les champions de l’apnée Pouvant descendre à des profondeurs de 100 à 300 mètres, pour des durées de 10 à 20 minutes, les dauphins ont développé des évolutions facilitant ces exercices. Pour accroître leur

réserve d’oxygène, ils ont augmenté le volume de leur sang qui constitue 15% du poids de leur corps contre 7% pour les humains, mais ils bénéficient aussi de plus de globules rouges, plus d’hémoglobine pour transporter plus d’oxygène notamment… Pendant l’immersion, ils stockent l’oxygène dans leurs poumons, sang et tissus musculaires tout en ralentissant leur rythme cardiaque pour moins consommer d’oxygène.

Six sens avec l’écholocation

Le dauphin ne semble pas doté d’odorat, mais grâce à une langue riche en cellules chimio-réceptrices, il a des capacités gustatives (le goût) qui lui permettent de détecter les substances balisant les routes de migration ou les effluves d’un congénère ...

Leur toucher est très développé grâce à une peau complexe aux terminaisons nerveuses rendant la sensibilité très fine. Les dauphins sont en permanence dans la caresse, les frottements légers entre congénères, bébés, jeunes ou adultes. Ils adorent d’ailleurs se caresser sur les coques des bateaux. Leur capacité visuelle est remarquable sous l’eau comme hors de l’eau. Ils adorent regarder longuement, tête hors de l’eau, les passagers des bateaux. Ils doivent cette performance d’une vision dans et hors de l’eau à une faculté de corriger la variation de l’indice de réfraction due au changement de milieu (eau puis air). Pourvus d’une ouïe développée, dont les orifices auditifs sont situés derrière les yeux, les dauphins disposent d’une oreille interne quasi semblable à la nôtre, mais avec un énorme nerf auditif et des centres nerveux complexes, qui leur donnent une audition très performante, dotée d’une fonctionnalité qui nous est inconnue : l’écholocation. Basée sur l’émission d’ultrasons, c’est le sonar des sous-marins qui permet la détection sous-marine pour repérer, identifier, apprécier les objets ou masses immergés. Les dauphins émettent des ondes sonores, de fréquences variables. Puis analysent les échos de ces ondes réfléchies par le corps ou l’objet rencontré (des poissons qu’ils vont chasser, une coque de bateau, des congénères, un ennemi comme l’orque), pour en déterminer la distance, la forme, la taille et la densité, comme le font les chauves-souris, les taupes, les musaraignes.

L’émetteur sonore interne du dauphin, situé près de l’évent, est constitué

Non seulement magnifique, le dauphin est remarquable d’intelligence et doté d’une anatomie parfaite pour évoluer dans le milieu marin.

de trois sacs, dont le dauphin joue comme d’un instrument à vent, pour envoyer des sons orientés par le melon cette masse graisseuse qui fait un front bombé à la tête de l’animal. Il envoie ainsi un faisceau d’ultra-sons vers la cible, qui sont réfléchis ensuite vers le dauphin, et reçus (les récepteurs) par ses oreilles et ses maxillaires situés à l’extrémité du bec de l’animal. Puis ces sons vont être transmis à l’oreille interne et analysés ensuite par le cerveau qui déterminera la conduite de l’animal : fuite si c’est un orque, attaque si ce sont des poissons… L’utilisation des ondes sonores sert aussi à la communication du dauphin

avec ses semblables. En jouant sur les gammes et les fréquences d’émission des sons, chaque individu est capable de « fabriquer » sa signature sonore, si bien que les congénères qui perçoivent un signal, peuvent clairement identifier celui qui l’a envoyé, à des kilomètres de distance.

L’existence d’un pseudo-langage pour leur communication sociale est confirmée par les recherches scientifiques.

Une espèce très proche de l’homme Au-delà de ces informations anatomiques, les dauphins sont dotés

d’une intelligence, placée juste après celle du chimpanzé notre cousin primate, très proche de l’homme. Dans certaines situations de péril pour eux, les dauphins semblent s’en remettre à l’homme pour les aider.

Jean Roch Meslin et Gregory Ziebacz nous le racontent très bien au fil des nombreux sauvetages de dauphins vivants qu’ils ont pu réaliser. Ce sont donc non seulement de véritables athlètes merveilleusement adaptés mais aussi des êtres dotés d’une intelligence, d’un langage, d’une sensibilité d’une grande proximité avec un autre mammifère… l’homme.

Dominique Chevillon

* 65 millions d’années : ces datations sont obtenues à partir des fossiles de dauphins collectés dans les couches.

** Métabolisme élevé : ensemble des transformations chimiques et biologiques qui s’accomplissent dans l’organisme, et qui se font rapidement compte tenu des efforts physiques de ces animaux très actifs et très puissants.

Président de Ré Nature Environnement, Dominique Chevillon est membre du Groupe de Travail national sur les captures des petits cétacés du Ministère de la mer

La dégust’ par l’Huître DoRê, la quintessence de l’île

Depuis l’année dernière, François-Eric Vauchez et Sébastien Guillet vous invitent à découvrir l’Huître DoRê sur leur espace de dégustation authentique, situé entre marais et port d’Ars-en-Ré. Une huître unique, produite sur les marais du Grand Garçon.

atteindre 18 % selon son cycle naturel annuel...

Trois gammes d’huîtres de haute qualité sont proposées à La Dégust’ « La Pleine mêr », « L’Affinêe » et « La Sêlection », toutes trois développées pour offrir une expérience de dégustation unique. Il est possible de les mixer, afin d’en comparer les qualités gustatives.

sont-elles bien dispersées sur le site et la carte reste courte : Crevettes impériales des marais (elles arrivent sous peu !), huîtres de claires, moules et palourdes, chaudes ou froides, complétées par quelques produits de la Poissonnerie Vernet, tel le saumon fumé ou gravelax. Le tout arrosé de quelques bons vins

François-Eric, Louis et Pascal, des spécialistes du fonctionnement des marais, de l’aquaculture et plus spécifiquement de l’huître, travaillent avec la nature, pour créer les meilleures conditions possibles à l’élevage des huîtres dans les marais, immergées dans deux mètres de profondeur. Ils bénéficient ainsi de tous les avantages de la pleine mer dans les marais, et amènent des moyens de contrôle. Ils ont même recréé un système breveté de marée haute et de marée basse dans certains bassins.

Une huître unique Grâce aux conditions environnementales du Domaine du Grand Garçon, en prise directe avec les eaux de la réserve naturelle protégée, l’huître DoRê est produite depuis 2017 dans une zone qui ne nécessite aucune purification et peut-être consommée dès sa sortie de l’eau

Elle bénéficie de conditions de culture exceptionnelles, permettant une alimentation naturelle optimale (phytoplancton) au sein des claires de production. Le Domaine du Grand Garçon possède deux écluses qui permettent d’alimenter directement en eau océanique les marais. Le cycle naturel de l’huître est ainsi optimisé et ces professionnels de l’aquaculture travaillent la qualité de l’eau pour relever les propriétés gustatives des huîtres, réunissant tous les meilleurs facteurs environnementaux et les contrôlant en permanence pour que les huîtres aient à la fois une nourriture abondante et de bonne qualité.

Résultat : l’Huître Sélection possède des qualités gustatives uniques : charnue, croquante, au goût de noisette légèrement sucré, et à la saveur iodée subtile, idéalement salée, elle est garantie avec un taux de chair minimum de 12%, pouvant

Découverte et authenticité Au-delà du produit, évidemment essentiel, La Dégust’ par l’Huître DoRê se veut un espace de dégustation authentique, implanté sur la prise de la Fabrique (ou encore du Petit Garçon), située entre port et marais, à 500 mètres du marché d’Ars-en-Ré. L’équipe vous accueille dans ce cadre exceptionnel, avec une ambiance chaleureuse et familiale, et dans une démarche respectueuse de l’environnement.

Louis, Pascal, François-Eric, aidés pour le service par Angelina et Aramis, prennent le temps et ont à cœur d’expliquer leur métier et les spécificités de leurs produits, ainsi que leur environnement de travail. « Nous faisons de la pédagogie autour de notre petite histoire », explique humblement le maître des lieux, qui souhaite simplement accueillir les gens pour un agréable moment, autour d’un bon produit. En aucun cas dériver en un espace de restauration où la quantité primerait sur la qualité. Ainsi, les tables

Le point de vente installé sur le site de La Dégust’ permet aussi d’emporter sa commande. Pour les Rochelais, il est possible de retirer sa commande à la Clinique du Mobile à Périgny.

Nathalie Vauchez

L a dégust’ par l’Huître DoRê Réservation au 06 13 32 18 27 Lieu-dit Prise de la Fabrique à Ars-en-Ré Accès privilégié à pied ou à vélo au milieu des marais. Le nombre de places de parking est restreint, il est conseillé de stationner son véhicule sur le parking du marché d’Ars-en-Ré situé à 500 mètres.

© Nathalie Vauchez

François-Eric (à droite) et Louis sont passionnés par leur métier et leur produit.

A la découverte du patrimoine rétais niché au cœur des 10 villages

L’île de Ré a été labellisée Pays d’art et d’histoire par le Ministère de la Culture en 2012. Gestionnaire du label, la CdC mène une politique active de valorisation de son patrimoine.

représente l’un des rares exemples d’architecture

X i X e siècle ayant survécu sur l’île.

est inauguré l’année suivante.met d’y accéder.

LA rAFFiNerie

Au milieu du XiXe siècle, les ports de l’île construite en 1818 sur le port d’Ars-en-ré. douze ans après, elle est agrandie parsaintonge. traité.

e siècle, la déprise saliduction. e n 1924, elle ferme ses portes.

L L’ÉGLise de une première église existait au Bois-Plage-en-ré depuis e des années, l’église est devenue trop vétuste et trop exigüe pour une population de plus en plus nomcipalité décide de reconstruire l’édifice en proposant les premiers projets de reconstruction dès 1821. L’architecte rochelais, Antoine Brossard, est retenu en 1832.

La structure supérieure, réalisée en de faîtage en zinc.

i l était le lieu de rendez-vous des musiciens, des harmonies et fanfares du village. c ’est le seul kiosque de l’île de r é que nous pouvons admirer aujourd’hui.

verrières du X i X e siècle, œuvre de l’atelier d agrant, et dix verrières réalisées en 1962 par l’atelier van Guy de tours.

Le kiosque

Le 31 mai 1894, le c onseil municipal de La c ouarde-sur-Mer décide de construire un kiosque

kiosque de La couarde-sur-Mer.

L’église du Bois-Plage-en-ré.

Atypique et unique sur le territoire, le marché de La Flotte est souvent, à tort, présenté comme un marché médiéval, liant son existence au développement du village à cette période.

lation. c onstruit sur une place carrée, ses étals se situent sous des avant-toits couverts de tuiles creuses. Au centre, se trouvait originellement un puit aujourd’hui disparu.

Loix :

Le moulin à marée

dater du X ii e -X iii e siècle et appartes aint-Michel-enl’ h erm jusqu’en 1669.

l’eau faisait tourner la roue située sur son passage et actionnait la meule à l’intérieur du moulin.

L’arrivée du train sur l’île de ré a permis de faciliter dans un premier temps le transport des productions agricoles et salicoles jusque-là assuré par des petits

en 1898, la compagnie des chemins de fer économiques des charentes réalise le réseau de l’île de ré long de 35 à 36 km. La voie se termine aux Portes-en- r é, à l’entrée du hameau de v illeneuve. u n -

ment vers la plaque tournante permet à la machine de repartir dans l’autre sens. isolé, à quelques vingt mètres en avant, le

L’ANcieN eMBArcAdère

Avec la création du port de La Pallice à eceaux est choisie comme nouveau lieu

la nature du sol de cette longue langue de

racheté par le département, il est réparé et prolongé.il restera en service jusqu’à l’ouverture du pont en 1988.

déposés lors de la marée montante.

situés en amont, par un système de vannes, par l’entrée d’eau de mer contenue dans l’éclusage.

(Lire la suite page 24)

LA FLottE : Le MArchÉ

LA GAre

Appontement à rivedoux.

Gare des Portes-en-ré.

Marché de La Flotte.

Moulin à marée de Loix.

Le cANot de sAuvetAGe -

station de canot de sauvetage à la pointe des Baleines. exemple unique sur l’île de marque de la solidarité insulaire.

La station est dotée d’un canot spécitiquement de son eau et se redressait lorsqu’il chavirait.

dix rameurs étaient nécessaires pour le diriger.

ces matelots, qui partaient en mer secourir les navires en perdition, étaient le plus souvent des cultivateurs du village à l’exception du capitaine, marin de profession.

L’ALAMBic

date du Xviiie siècle. c’est, a priori, le plus qui permettait la distillerie du vin pour le transformer en cognac.

Longtemps propriété de la famille Jou-

préservation et sa valorisation. depuis quelques années, un pressoir à a été remonté dans le chai voisin. tous deux montrent l’importance de la vigne, qui fut très longtemps l’unique culture sur le territoire rétais.

renaissance sur l’île de r é.

Le logis principal, installé en fond de cour, e siècle.

il a été construit par Louis clergeat à qui

Au cœur de la renaissance, afin de moderne, et en suivant les modes architecturales de cette époque, deux ailes à arcades sont ajoutées ainsi qu’une tour d’angle assez massive.

devient un arsenal au Xviie siècle. Le musée ernest-cognacq, que nous connaissons aujourd’hui, existe quant à lui depuis e siècle.

canot de sauvetage de saint-clément-des-Baleines.

Les acquéreurs au centre du marché

Nous avons interrogé plusieurs agences immobilières rétaises, des Portes-en-Ré à Rivedoux-Plage, de Saint-Martin de Ré à Loix, toutes solidement et historiquement installées sur l’île. Si les tendances du marché immobilier qu’elles nous décrivent se rejoignent sensiblement, chacune traverse di f féremment cette période de forte évolution.

de projet de vie des héritiers, les acheteurs potentiels ont globalement moins besoin de financements bancaires.

besoin de vendre et se sont tournés vers la location. », explique l’un des agents immobiliers interrogés.

Un contexte national secoué

Le contexte d’inflation, de flambée des taux d’intérêt, de rénovation énergétique des logements, conduit à un rééquilibrage entre l’offre et la demande, toutes les agences interrogées reconstituent leur stock de biens en vente, après des années marquées par le vendeur-roi. La résistance reste toutefois forte, tant du côté des vendeurs - qui ne veulent pas baisser leur prix de vente, même après plusieurs mois de mise de leur bien sur le marché - que des acheteurs, qui font des offres sous évaluées.

Les prix se stabilisent, l’offre de logements restant insuffisante. Les acquéreurs se heurtent à plus de difficultés, que ce soit pour autofinancer leur achat ou obtenir un emprunt. Ainsi les primo-accédants sont en retrait, tandis que les secundoaccédants, qui disposent souvent d’un apport important avec la revente

de leur précédente habitation et/ ou peuvent facilement emprunter, dynamisent le marché. Les délais de transaction s’allongent, les négociations se renforcent. L’écart entre le prix de mise en vente initial et le prix d’achat final a dépassé les 5 % au niveau national sur ce premier semestre 2023, traduisant une pression accrue de la part des acquéreurs sur les vendeurs.

L’île de Ré moindrement impactée

L’île de Ré n’échappe pas à ce phénomène de rééquilibrage, mais il y semble pour le moment moindre, puisque notre territoire comporte un très grand nombre de résidences secondaires, particulièrement sur les communes du Nord de l’île. Les propriétaires ne sont ainsi pas forcément pressés de vendre, hormis dans les cas de succession et/ou d’évolution

« Le marché est à l’arrêt, les demandes sont nettement moins nombreuses, tandis que les stocks de biens se remplissent. On a moins de visites, moins de déclenchements, c’est plus long et plus compliqué, on revient à 2007/2008 avec la crise des subprimes. On a aussi sur l’île de Ré toujours le problème de l’Impôt sur la Fortune Immobilière auquel sont soumis des propriétaires qui n’ont pas forcément des revenus à la hauteur. Le marché a besoin de vendeurs ayant une approche plus raisonnable. L’une des spécificités de l’île de Ré - comme les autres zones balnéaires certainement - est que les propriétaires ont les moyens de ne pas vendre leur bien, ils ont la possibilité de le garder ou de le louer. 2008 a été le point de départ de la démocratisation des locations saisonnières, y compris de la part de propriétaires qui auparavant auraient eu

Des freins à lever

Autre frein évoqué par celui-ci : « La loi du plafond des 35 % d’endettement qui s’applique systématiquement depuis un an, quels que soient les niveaux de revenus, sans regarder le « reste à vivre ». Cela a été une erreur monumentale de l’Etat français, qui pensait avec cette mesure éviter le surendettement, mais il aurait fallu différencier. »

Les collectivités territoriales et locales, pour lesquelles les droits de mutation représentent une manne, commencent d’ailleurs à accuser le coup de cette baisse de ressources.

Que faudrait-il faire pour relancer le marché ? « Il faut que les vendeurs soient plus raisonnables sur le prix de mise en vente, que les banques reprennent un mode d’attribution normal, en n’appliquant pas

L’île de Ré, qui abrite beaucoup de résidences secondaires et est donc largement un marché « de confort », semble mieux résister aux nouvelles pressions, même si un rééquilibrage est en cours

(Lire la suite page 26)

systématiquement ce taux maximal de 35 % et que les taux d’intérêt baissent un peu. »

« Dans ce contexte compliqué, l’île de Ré s’adapte. Elle reste attractive, ne connaît pas d’effondrement des prix et reste un marché de confort lié à l’importante proportion de résidences secondaires. Si le Covid a aussi été un fort accélérateur des ventes, certaines grandes maisons ne se vendraient certainement pas aujourd’hui et nous ne pourrons pas les revendre. »

Un rééquilibrage du marché bénéfique ?

Autre village, autre perception, même si cette gérante d’agence immobilière partage l’analyse, elle estime avoir très bien travaillé ces derniers mois et que l’année devrait être au niveau des années 2021 et 2022, qui furent très soutenues. « Certes, la demande est moins soutenue, nous avons un peu moins de clients et des demandes dans la fourchette de 600 à 800 K € que nous ne pouvons satisfaire. Nous sommes aussi confrontés aux agences qui surcotent jusqu’à un point hallucinant - jusqu’à 30 % trop cher - pour rentrer un bien et cela fausse tout. Les bons produits aux bons prix partent assez rapidement. Nous ne sommes pas trop touchés par les refus de prêts, car les clients qui achètent des résidences secondaires ont déjà pour la plupart l’accord de leur banque

ou ont la capacité financière. 2023 devrait être pour nous au niveau des deux années précédentes, je suis un peu plus inquiète pour 2024. Si cette conjoncture un peu plus compliquée peut conduire à un rééquilibrage des prix, ce serait un mal pour un bien. », conclue-t-elle.

La densité d’agences immobilières et de mandataires sur l’île de Ré fait aussi que le « gâteau » est à partager entre beaucoup d’intervenants. C’est le jeu de la concurrence, sauf qu’aux yeux de certains acteurs, celle-ci ne serait pas toujours loyale, avec des contraintes et des compétences assez différentes.

Cet autre responsable d’agence confirme : « Le marché a totalement changé cette année, on a davantage de biens à la vente et beaucoup moins d’acquéreurs, en moyenne on passe de dix contacts pour un bien l’an passé à trois contacts cette année. Ceux-ci négocient plus et sont plus longs à se décider, on doit faire davantage attention aux acquéreurs. Nous tirons bien notre épingle du jeu du fait de notre notoriété, aussi parce que nous avons la confiance des acheteurs sur notre commercialisation au juste prix. Et l’île de Ré reste un marché privilégié, très peu de nos dossiers capotent par manque de financement, nous sommes sur des résidences secondaires supérieures à 1 - 1,3 M €, les acquéreurs sont déjà propriétaires et pas concernés.

Moins de pression pour les propriétaires de résidences secondaires

Pour notre dernière agence interviewée, actrice historique du marché, même son de cloche : « Avec la pénurie de biens, aucune négociation n’était possible. On a à nouveau plus de biens, les gens ont accepté le Covid, ils savent qu’on ne sera pas reconfiné demain, le projet de vivre au vert est un peu moins prégnant. On a de tout, des maisons à rénover, des produits clé en main, avec un peu plus de grosses propriétés. Le niveau des taux d’intérêt impacte tout le monde. Nos clients, vendeurs et acheteurs, nous font confiance sur nos avis de valeur, conformes aux prix de marché. Il m’est arrivé de refuser de rentrer des maisons, dont le prix était surévalué. Après la forte inflation depuis le Covid, les prix aujourd’hui stagnent, mais le marché de l’île de Ré reste haut. Les propriétaires de maisons secondaires les ont souvent financées depuis longtemps, ils en profitent et ont moins de pression financière. Ils préfèrent conserver leur bien plutôt que de consentir des baisses de prix, ils peuvent attendre. On a toujours bien sûr, cela a toujours été, les maisons de famille mises en vente lors des successions, ou quelques années après, lorsque les besoins et intérêts des héritiers diver-

Concernant les pays de vacances, ils s’ouvrent à nouveau, les Français vont certainement davantage repartir à l’étranger, mais cela n’a pas d’impact pour nous en termes de transactions, les locations seront peut-être plus touchées, comme elles le sont par le dernière minute, qui prend une part plus importante chaque année. ». Effectivement le marché des locations saisonnières semble, pour le moment, en net recul sur le moyen de gamme, certainement au profit d’hébergements un peu moins onéreux comme les campings, qui font le plein. Quant au marché des transactions immobilières professionnelles, très spécifique et exigeant une très forte valeur ajoutée de la part des rares agences concernées, il reste porteur.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Merci aux agences : Morgan Morice ORPI Immobilier, Cap Ouest Transactions, Hénault Immobilier et l’Agence du Fier Transactions d’avoir partagé avec Ré à la Hune leur analyse du marché immobilier rétais. Pour les tendances nationales, nous nous sommes notamment appuyés sur le billet de tendances semestriel Laforêt.

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La Croix-Michaud 4 bis rue des Caillotières 17630 La Flotte-en-Ré

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L’île de Ré reconnue « zone tendue »

Le caractère de « zones tendues » a été reconnu pour les dix communes de l’île de Ré, qui subissent une raréfaction des logements louables à l’année au profit des locations de meublés de tourisme. Le 13 juin 2023, le Comité des finances locales (CFL) a donné un avis favorable au projet de décret listant 3700 communes en zone tendue en France dont 2600 nouvelles. Leur point commun ? Devoir concilier le soutien de l’économie touristique, notamment à travers le développement des meublés de tourisme, et le maintien de leur vocation résidentielle.

Enregistrement, changement d’usage et taxe d’habitation

Elles vont pouvoir délibérer pour mettre en place le changement d’usage pour les meublés de tourisme ainsi que la procédure d’enregistrement, sans avoir à solliciter préalablement le préfet. Ces communes ont également la possibilité de mettre en place, pour 2024, en prenant une délibération avant le 1er octobre 2023, la taxe annuelle sur les logements

vacants et la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS). Ces différentes possibilités ouvertes par la loi ALUR étaient jusqu’à présent réservées qu’aux seules agglomérations, métropoles et communes listées dans le décret n° 2013-392 du 10 mai 2013.

Ces mesures vont s’appliquer différemment selon les communes, qui auront le choix par exemple de majorer ou non la taxe d’habitation pour les résidents secondaires ou de maîtriser plus ou moins les locations touristiques. Par exemple, l’encadrement des loyers en relocation va pouvoir s’appliquer. Le numéro d’enregistrement va permettre aux élus de mieux connaître le marché du logement et de mieux le contrôler. Autre point important, les collectivités pourront établir des critères de changement d’usage, évidemment proportionnés à la difficulté à se loger.

La CdC de l’île de Ré va élaborer une feuille de route intercommunale, chaque commune ayant in fine le choix de sa politique de logement.

Nathalie Vauchez

Zéphyr & Lune

La vente en viager,

Le viager, un mode de transaction immobilière unique en son genre offre une alternative intéressante pour les propriétaires en quête de revenus réguliers tout en conservant l’usage de leur bien.

Sur l’île de Ré, une entreprise familiale et indépendante, HENAULT Immobilier , s’est diversifiée il y a quelques années en intégrant le viager dans ses services. Forte de 23 ans de présence sur le territoire et de plus de 950 transactions immobilières réalisées, elle propose une expertise locale précise et réaliste.

Le viager offre une solution financière attractive pour les propriétaires seniors qui souhaitent sécuriser leur avenir et bénéficier d’un complément de revenus réguliers. En vendant leur bien en viager, ils peuvent rester chez eux, ne plus avoir en charge l’entretien lourd de leur habitation, améliorer leur revenu mais c’est aussi la possibilité de transmettre immédiatement à ses enfants.

L’évaluation du prix d’un viager repose sur plusieurs critères, dont l’âge du propriétaire et la valorisation du bien immobilier. HENAULT Immobilier met à profit son expertise locale pour évaluer avec précision le bien, en prenant en compte sa localisation, ses caractéristiques et l’état du marché immobilier sur l’île de Ré. Cette approche personnalisée permet d’obtenir une évaluation juste et équilibrée.

TÉMOIGNAGE Monsieur Gérard D. qui se voyait contraint de vendre sa maison pour payer les frais de succession. Cette décision était très difficile pour lui et ses enfants, la vente de la nue-propriété l’a selon ses propres termes sauvé de cette situation :

Mme Isabelle Hénault m’a remarquablement guidé pas à pas, dans la vente de ma maison. C’était une décision compliquée à la suite d’un héritage. Il fallait réagir vite et prendre la bonne décision entre vendre la maison ou faire une vente en nue-propriété pour conserver la jouissance du bien. Mme Hénault m’a expliqué de façon très claire les différentes possibilités avec leurs avantages et leurs défauts. Grâce à son réseau de contacts, elle a réussi à trouver plusieurs acquéreurs. Nous avons donc choisi la nue-propriété. En un temps record, elle a su organiser toutes les autorisations administratives, les expertises, auxquelles s’est ajoutée la nouvelle réglementation du rapport énergétique le 1er avril. Je recommande vivement cette agence pour son professionnalisme, la disponibilité et la gentillesse de son équipe. Un grand merci pour tout.

L’importance de choisir un acteur local de confiance : opter pour les services de HENAULT Immobilier présente de nombreux avantages pour une transaction en viager. Cette entreprise est reconnue pour son intégrité, sa transparence et son professionnalisme. Son engagement envers ses clients, sa connaissance approfondie du marché local et sa capacité à offrir des solutions adaptées font d’elle un acteur majeur dans le domaine du viager sur l’ile de Ré.

Contactez-nous !

Nous étudierons, selon vos souhaits et sans engagement, la possibilité d’une vente en viager. Pour vieillir chez vous sereinement et dignement.

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Loix, une île dans l’île...

Un petit village isolé sur Ré nous dévoile un panel d’aspects attractifs.

de paix. Ce fameux pont a été construit en 1808, jusqu’alors, à marée haute, le village était entouré d’eau. Dès que le touriste a franchi ce passage, il est, aussitôt, plongé dans l’univers des marais salants, ornés de ces petites pyramides blanches qui scintillent sous les rayons du soleil.

Loidais, les résidents secondaires et les touristes. Les commerçants participent activement à cette qualité de vie. La vie associative, présente tout au long de l’année, entretient, aussi, cet état d’esprit.

Un autre endroit vient confirmer et justifier l’originalité de ce fameux label : la zone artisanale, un village dans le village. Nombreux sont ceux qui s’y rendent à bicyclette. C’est

une étape quand on revient de la paisible petite plage du Grouin, située non loin de là. On y vient faire ses emplettes, visiter la miellerie, la savonnerie, des galeries d’art, l’atelier Quillet, un lieu de culture incontournable, ou encore pour « taper » la balle dans l’imposant complexe sportif qui dispose de quatre courts de tennis, dont deux couverts.

itué au nord du territoire insulaire, Loix enferme dans son écrin le charme discret d’un endroit magique, témoin de la vie de ses habitants, ces marins de la terre, ces terriens de la mer...

« Il suft de passer le pont »

Comme chantait le poète, il suffit de passer le pont, en l’occurrence celui

Un label approprié

Depuis 2015, la commune est dotée du label « Citta-Slow ». A Loix, chacun prend le temps de vivre dans une ambiance de convivialité que le touriste apprécie particulièrement. La place du marché en est un exemple concret. Blottie au cœur du centre bourg, les rues qui l’environnent deviennent piétonnes, la journée, durant toute la période estivale. C’est un lieu de rendez-vous pour les

Pain Pâtisserie Restauration rapide Salades Boissons Glaces artisanales Traiteur

8 place du Marché à Loix place-des-delices@orange.fr 05 46 29 06 67

Le port de Loix et son emblématique moulin à marée.

SLes marais salants à l'entrée du village. Place du Marché, 17111 LOIX - 05 46 29 66 79 - loixpresquile@gmail.com

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Cet écrin renferme plusieurs joyaux

Impossible de fouler le sol loidais sans emprunter la venelle du Communal, l’une des plus petites ruelles de l’île. Tapissé de roses trémières, ce passage est tellement étroit que les cyclistes sont contraints de poser le pied à terre. C’est un endroit qui attire beaucoup de monde notamment des artistespeintres, professionnels ou amateurs qui, sensibles au charme des lieux, viennent avec leurs chevalets.

Parmi les traces de pierres, on repère, tout d’abord, l’église Sainte-Catherine, la doyenne des vestiges loidais, dont la place est un lieu de rendez-vous pour les boulistes, l’été. L’asile Sainte-Agnès, construit en 1775, couvent des sœurs de la Sagesse, se trouve dans une rue qui mène au centre du bourg. A la

sortie du village, en prenant la direction de la plage, on peut contempler le fort du Grouin, construit sous Louis XV. Cette réserve de munitions a, ensuite, été occupée par la Garde Nationale durant la Révolution Française. Le fort est, aujourd’hui, une propriété privée. Mais, l’endroit le plus prisé est, sans aucun doute, le petit port qui abrite le moulin à marées. Tous les ans, aux alentours du 15 août, la traditionnelle course dans la vase y est organisée.

du dix-neuvième siècle. Elles représentaient un véritable garde-manger pour la population. Leurs traces, sur l’estran, sont l’expression authentique d’un patrimoine local. D’ailleurs, l’une d’entre elles, la Verdonnais, a été restaurée il y a une dizaine d’années. Elle est ouverte au public pour des visites guidées.

La pierre a aussi servi à construire les digues, ces majestueux remparts qui protègent contre les caprices de l’océan. Nous faisons quelques pas pour atteindre l’extrémité de la digue qui mène au Preau. Nous sommes à l’entrée du Fier d’Ars ; de là, on aperçoit, en face, la plage de la Patache et, au fond, le petit bois

de Trousse-Chemise immortalisé par Charles Aznavour. Cet endroit ponctue toutes les balades que l’on peut faire au cœur de ce village exceptionnel. Petit à petit,le soleil va se cacher derrière cette ligne où le ciel et la mer se rejoignent. Les deux éléments ne font plus qu’un...

L’eau est partout, elle entoure la bourgade dont la particularité, comme nous l’avons signalé en titre, reste bien d’être une île dans l’île. Nous conclurons en citant les mots que nous a glissés à l’oreille, un jour, un ancien Loidais : « On ne passe pas par Loix, on y va... »

Jacques Buisson

Tel est le nom du second label qui a été attribué à la commune. La pierre est partout, témoin des vestiges du passé, elle vit dans les rues. Elle a servi à bâtir les écluses à poissons. Le village en comptait quatorze à la moitié

« Un village de pierres et d’eau »

La place du marché, un endroit très convivial.

C ARNET DE VO YAGE ( S ) …

C HACUN DES DI X VILLAGES DE L’Î LE DE R É REV Ê T DE MULTIPLES FACETTES , QUI SE DÉVOILENT À QUI VEUT BIEN LES DÉCOUVRIR

.

Ars-en-Ré, un village envoûtant

Habité depuis les premiers siècles, bercé au Nord comme au Sud par les mers des pertuis, doté d’un tissu associatif énergique et de commerces attractifs, par bien des aspects, Ars est un village envoûtant.

Patrimoine et eau salée

Sur toutes les brochures, le logo du clocher noir et blanc de l’église SaintÉtienne symbolise fièrement le village d’Ars. Et pour cause, l’amer est tellement repérable, de la mer comme de la terre, qu’il est encore peint comme tel alors qu’il ne sert plus officiellement de balise navale.

Érigé à l’époque gothique sur la base d’une tour de défense du 12e (l’église était autrefois fortifiée contre les attaques normandes) la flèche emblématique qui domine le village de ses trente-huit mètres, depuis plus de cinq-cents ans sert de repérage pour la navigation dès sa construction. Bien avant ce temps, vers le 5e siècle (ère mérovingienne) un prieuré avait été bâti sur ce site, étant lui-même l’extension d’un lieu de culte plus ancien. La curiosité de l’édifice réside dans la permanence des constructions successives, visibles encore aujourd’hui.

La constitution des paroisses par le clergé datant de la fin du 16e, Ars est la plus ancienne de l’île.

Du point de vue architectural, le cœur du village s’est bâti au fil des âges

autour de son église et affiche une configuration en cercles, unique sur l’île de Ré. À partir du 17e siècle, les moines de l’abbaye de Saint- Michel en l’Herm, ayant hérité des marais salants, s’établissent à Ars. Les plus anciennes demeures du bourg constituaient l’habitat des seigneurs des lieux : barons, propriétaires terriens (le vin est exploité depuis le 6e siècle) et membres du clergé qui exploitaient ou faisaient exploiter les marais salants. Face à l’église, la maison du Sénéchal (1647) reste un édifice de style hétéroclite et unique en son genre.

Culture et vie locale

Aujourd’hui, le tissu associatif très dense (il existe près de trente associations pour mille-quatre-cents habitants) fait vivre le village au rythme d’animations et d’activités très diverses ; tous les sports ou presque sont représentés, la culture, la musique, le jardinage, l’astronomie

ou encore le partage et bien d’autres sujets regroupent et passionnent les Casserons qui organisent, tout au long de l’année, fêtes, commémorations et manifestations de tous types. La santé publique n’y est pas négligée grâce à la présence de plusieurs médecins et d’un pôle d’infirmières et de kinésithérapeutes.

Les saisons sont rythmées autour de deux pôles attractifs selon la fréquentation. Ainsi, l’hiver, bien à l’abri des vents, l’activité se recentre dans le haut du bourg, le marché se tient deux jours par semaine place Carnot et les commerces de bouche ouvrent en matinée seulement. Désormais dès le printemps, l’affluence fait que le port reprend ses droits et, le soleil aidant, les terrasses des cafés et les restaurants, tables de chefs, dégustation de produits locaux, petite restauration ou simple snack, attirent les visiteurs au retour du marché qui se tient alors près de Mouillebarbe.

Les frères de la côte

57/93 route de la Grange à Ars-en-Ré sAns RéseRvAtion

Ars-en-Ré dispose d’un important patrimoine, dont fait partie son église.

Restaurant de plage, avec terrasse et vue sur le coucher de soleil, proposant une cuisine locale et variée, accueillant la clientèle sans réservation…

Arrivé sur les quais, rien n’est plus agréable que d’élire un siège à l’une des nombreuses terrasses, perdre son temps à badauder devant l’animation estivale, rêver pourquoi pas un instant qu’on est revenu au 17e siècle, que les ouvriers de l’usine à sel, au détour du marché, débauchent un à un en chantant. Car à cette époque, le gros sel, que l’on blanchissait avant commercialisation, était la base de la conservation, pour les sardines ou autres denrées qu’on ne pouvait consommer hors saison sans le précieux or blanc.

Sortons des quais trop fréquentés et longeons le bassin à flot vers l’îlot. En baissant la tête, on observe, tracée

Au-delà de l’alimentaire, une belle ambiance existe sur la partie artisans/ créateurs du marché, qui rivalisent d’imagination pour proposer chaque année à leur clientèle de nouvelles découvertes.

Les noms des rues sont souvent évocateurs et la rue de Mouillebarbe en est un exemple assez drôle. Donné prosaïquement par le passé lors d’inondations dans ce secteur de marais et de terres basses, certains riverains expliquent à qui veut l’entendre que ce n’était pas les barbes qui mouillaient, mais bien un certain côté pileux situé un peu plus bas !

Aux beaux jours, la mairie, pour sa part, dédie trois petites salles aux artistes, professionnels et amateurs peuvent demander à y expose r leurs œuvres : il s’agit de la Maison

Caillaud, l’ancienne salle de sport et l’ancienne chapelle, rue du Havre. On y découvre tout l’été des talents originaux. Pour les amateurs, plusieurs galeries d’art et ateliers d’artistes sont établis un peu partout dans le village.

Vue de la mer

Depuis le pertuis breton, Ars est insoupçonnable, c’est un port qui se mérite et il faut une patience de marin pour contourner le banc du Bûcheron, pénétrer dans le Fier, puis louvoyer encore entre les parcs à huîtres de Loix et la plage de La Patache pour apercevoir enfin l’entrée du chenal du port. Avec ses deux bassins à flot, le port a une capacité d’accueil de cinq-cents bateaux, ce qui en fait le plus grand de l’île.

ÎLE DE RE COLLECTION

1 5 bis rue Jean Jaurès SAINT-MARTIN DE RE

1 rue du Général de Gaulle LA FLOTTE EN RE

D’avril à septembre : sur les marchés d’ A RS et du B OIS -P LAGE Juillet et août : sur le marché des PORTES et nocturnes à LA FLOTTE

E-mail : ilederecollection@yahoo.com

Ile de Ré Collection @iledere collection

à intervalles réguliers dans le béton, une drôle de mouette mi-crâne, mi-rieuse, vraisemblablement l’idée un peu folle d’un artisan plein d’humour pendant la réfection des quais ! De l’autre côté, à la Prise du Havre, on découvre les locaux du CNAR (le club nautique) et d’une galerie d’artistes, tous deux dotés d’une terrasse plein- ouest d’où la vue, à l’heure où le soleil descend, est saisissante. Au bout de ce chemin, on longe le chenal du port puis les marais salants, une bonne promenade qui peut nous mener jusqu’à La Passe de Loix.mener jusqu’à La Passe de Loix.

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© Nicolas Rayneau

Le port d’Ars : « L’autre monde » vu par Nicolas Rayneau.

Au fil des vitrines

Plusieurs quartiers commerçants coexistent à Ars mais il n’y a pas de jaloux ! Côté route départementale, la supérette et la pharmacie sont incontournables mais le secteur est en ébullition : de jour comme de nuit, le promeneur ne sera pas déçu car y prolifèrent de jeunes entrepreneurs aux activités innovantes

et de qualité.

Dans la zone de La Prée, pépiniéristes, brocanteurs, artisans, créateurs fourmillent de ressources.

Autour de l’église, tout est réuni pour un réveil en douceur, boulangerie, primeur, traiteur, sandwicherie, bijoux, vêtements, agence d’architecte, hôtels et restaurants.

Plus avant, dans les rues de la Genève ou Thiers, les petites échoppes fleurissent, qu’elles soient éphémères ou sédentaires, elles se révèlent plus originales les unes que les autres. Artistes et créateurs apportent leurs inspirations venues d’ailleurs pendant

que les commerçants adoptent des critères de sélections stricts.

C’est ainsi qu’on peut affirmer, ces derniers étés, que la barre a été placée très haut côté qualité et achalandage, adressons donc un bravo général aux commerçants d’Ars.

Que ce soit pour son port, ses plages, sa campagne ou ses commerces, et quelles que soient nos attirances, sportives, festives ou même contemplatives, si l’on passe à Ars un jour par hasard, il y a de grandes chances qu’on y revienne toujours.

Véronique Hugerot

Olivier Tradition, votre couvreur sur l’île de Ré

Ne vous trompez pas dans la recherche de votre artisan toiturier, faites confiance à un spécialiste ! L’Entreprise Olivier Tradition est, depuis plusieurs générations, votre professionnel reconnu pour son sérieux et son savoir-faire. Sa palette d’interventions s’étend de la couverture sous toutes ses formes, à la charpente, la zinguerie et Velux. Yannick, chef d’entreprise depuis 21 ans, travaille en étroite collaboration avec les plus grands noms des fabricants français et européens pour obtenir les meilleurs matériaux en qualité et en termes d’aspect extérieur.

Il participe à l’élaboration d’une gamme pour remettre en valeur l’architecture de l’île. Il s’attache à rigoureusement sélectionner les coloris des éléments à mettre en œuvre par ses équipes (17 personnes). « Je n’hésite pas à acheter une tuile un peu plus cher si je sais que son coloris est en harmonie avec la tradition rhétaise. Depuis les années 2000, certains fabricants nous ont inondés de produits industriels à bon marché. La conséquence est que nous avons perdu en qualité de paysage puisque les teintes des couvertures ne correspondent plus à la véritable île de Ré ».

Rassurez-vous, Yannick saura également vous conseiller afin que votre maison corresponde à ce que vous êtes venu chercher dans ce petit coin de paradis. « Nos clients ont besoin d’être guidés dans leur

choix, nous les conseillons jusqu’à la livraison des travaux ». Ne soyez plus soucieux des travaux qui se dérouleront durant votre absence. « Nous mettons un point d’honneur à rendre un travail propre et soigné. Je répète toujours à mes employés que nos clients ne doivent pas s’apercevoir que nous sommes passés. C’est signe que nous avons bien travaillé. Lorsqu’ils reviennent enchantés par nos conseils et notre réalisation, nous savons que c’est notre meilleure carte de visite ». Alors, comme on dit, vous pouvez y aller les yeux fermés.

© Véronique Hugerot

L’or blanc fut longtemps une ressource majeure pour Ars-en-Ré.

© Véronique Hugerot

La place de l’église un jour de marché.

rue Gâte Grenier, 17590 Ars-en-Ré / 05 46 29 20 22 contact@olivier-tradition.fr / www.olivier-tradition.fr

L’URCAN, une voix pour les associations nautiques

C’est à Saint-Martin, dans la casemate du CNM* que l’Union Rétaise des Clubs et Associations Nautiques a tenu son assemblée générale le 1 3 juillet.

Du côté d’Ars-en-Ré « c’est démarré ! », exulte Jean-Luc Bénard. « Autorisation a été donnée d’un dragage de 5 000m3 sur deux ans mais il faut évacuer la vase », poursuit le Président de l’AUPAR*. Commencés par le chenal où il était devenu impossible de passer, les travaux actuels sont une première phase d’un dévasage plus ambitieux pour lequel un dossier est en cours. Rappelons que le port d’Ars étant autonome, il revenait à la municipalité de s’emparer du dossier. « Ars pense à passer en gestion départementale et l’AUPAR est plutôt favorable », conclut Jean-Luc Bénard, observateur attentif de ce qu’il se passe dans les autres ports (lire notre article : www. realahune.fr/77-personnes-cherchentun-logement-a-ars-en-re/).

Balisage des parcs à huîtres

Mais souvent on ne les voit pas car elles sont en fer », regrette le président de l’URCAN. Aussi souhaitet-il aujourd’hui réitérer une demande écrite auprès de la Préfecture. Autres sujets évoqués, le bilan positif de la matinée sécurité, reprise depuis cette année par l’URCAN. Le 19 avril dernier, 80 personnes environ étaient au rendez-vous donné à Ars pour une initiative qui demande à être enrichie de nouvelles idées. Au plan interne, à noter également la démission du trésorier de l’URCAN, Bruno Gourdon, remplacé par le candidat Jean-Luc Bénard élu à l’unanimité.

Sur les douze associations nautiques adhérentes à l’URCAN, neuf sont représentées. Et si cette rencontre annuelle débute par un échange sur l’incendie du restaurant La Marine dont on voit de loin la toiture ravagée par le feu, elle quittera vite la terre ferme pour revenir à ses sujets de prédilection : la mer, les ports et la navigation.

La fin des mouillages « sauvages »

Le sujet n’est pas inédit mais connaît « une évolution significative », précise Régis Baudonnière. Si du côté des Portes et de ses quelque 600 mouillages dits sauvages ou forains, l’heure est au statu quo car en phase d’étude et de test technique (lire notre article : www.realahune. fr/alain-pochon-volontariste-surles-mouillages-et-les-logements/), les plaisanciers de Rivedoux et La Couarde ont senti le durcissement de ton, via un courrier de la DDTM les enjoignant à retirer leurs embarcations sous peine d’amende. Pourquoi ces deux secteurs ? « J’ai un début de réponse » , explique Régis Baudonnière, estimant que l’Etat souhaite provoquer ainsi les démarches de légalisation. Elles passent par la création de ZMEL*, déjà mises en place à Saint-Clément il y a environ quatre ans, à la Pointe du Grouin depuis le début de l’année ou encore récemment obtenue à Saint-Martin.

A Rivedoux, alors qu’une demande avait déjà été faite et refusée par la DREAL, le dossier est pris en charge par le Maire Patrice Raffarin et les études préliminaires prévues. A La Couarde, l’URCAN a accompagné la toute jeune association AUPPPSC* (lire notre article : www.realahune.fr/ une-association-pour-les-mouillagescouardais/) qui a travaillé en lien direct

avec le Maire de La Couarde. « Nous avons eu plusieurs réunions avec Patrick Rayton et la DDTM dans un esprit ouvert », explique son président Bruno Lefoeuvre, ajoutant qu’une commission dédiée à ce dossier devrait être initiée par la municipalité couardaise dès la rentrée. Une fois les autorisations obtenues, restera bien sûr la question des budgets nécessaires à la réalisation des travaux ainsi que celle de la gestion, plusieurs modes étant envisageables.

Pour conclure sur le sujet, Régis Baudonnière rappelle qu’il ne s’arrête pas à nos rivages. Y compris en Méditerranée, l’Etat souhaite aujourd’hui mieux contrôler les mouillages dans un objectif de protection de l’environnement.

Sur la gestion départementale des ports

« Le Département gère aujourd’hui 23 ports », rappelle Régis Baudonnière, évoquant 16 M € de budget destiné à leur modernisation et bientôt porté à 40 M € . De l’avis général des présidents d’association présents, le bilan est plutôt positif. Même si les récents travaux de protection du port montrent quelques défauts, le Président du CNM* Philippe Carruel se réjouit des nombreux investissements faits à Saint-Martin (pontons, échelles de quai, station de carburant) et de la mise en place des Conseils portuaires « qui fonctionnent plutôt bien », tandis que du côté de Loix, Franck Parker, Président de l’AAPL*, salue la « très bonne réactivité » des services départementaux.

Reste le problème du dévasage, « prévu sur des cycles de trois ans » énonce Philippe Carruel, celui du port de Saint-Martin étant en attente des disponibilités du planning départemental.

Un vrai problème pour une navigation sécurisée, qui avait poussé le président de l’URCAN à adresser un courrier au Préfet en octobre 2021, missive ayant reçu réponse en février 2022 articulée « en trois points » allant d’une « expertise demandée à Phares & Balises sur l’état du balisage » à « un travail à initier avec le Comité Régional de Conchyliculture de Charente-Maritime », en passant par « un rappel sur les obligations de balisage individuel ». « Pas de retour depuis deux ans », souligne Régis Baudonnière qui a toutefois remarqué quelques progrès en matière de balisage individuel. « Plus ou moins fait au moyen de croix de saint-André.

Enfin, nulle réunion nautique sans que ne soit évoquée la SNSM qui sera au centre du dernier chapitre de cette AG. Objectif, organiser la soirée qui lui sera consacrée. Après deux années d’absence pour cause de restrictions sanitaires, l’URCAN renoue avec ce rendez-vous chaleureux et solidaire qui se déroulera le 7 septembre dans la salle des fêtes de Rivedoux. Plaisancier rimant avec solidarité mais aussi convivialité, nous quitterons les membres de l’URCAN après le traditionnel verre de l’amitié, prélude à un déjeuner ensoleillé devant la casemate martinaise.

Pauline Leriche Rouard

*URCAN : Union Rétaise des Clubs et Associations Nautiques / CNM : Cercle Nautique Martinais/ ZMEL : Zone de Mouillage et d’équipements légers / AUPPPSC : Association des Usagers Pêcheurs et Plaisanciers des Plages Sud de La Couarde / AAPL : Association des Amis du Port de Loix / AUPAR : Association des Usagers du Port d’Ars en Ré.

Sellerie de Marie

Derrière la voix fédératrice de l’URCAN, celles des douze associations nautiques veillant sur ports et mouillages insulaires.

Les Volets ouverts et La Manuf’ font le point

L’association Les Volets ouverts et la Fédération des acteurs culturels de l’île de Ré, La Manuf’, se sont tous deux réunis début juillet, une dernière fois avant les grandes vacances d’été. L’occasion de faire le point sur leurs activités.

de ces collectifs de se sentir chez soi et d’organiser la soirée comme il l’entendait. Pour Les Volets ouverts, il y eut un débat, un dîner partagé et un petit concert de jazz. Pour La Manuf’, une présentation, une fresque collaborative et un concours d’éloquence.

Promouvoir la vie permanente

Ils ont tous les deux choisi le site de La Java des Baleines, à SaintClément des Baleines, pour organiser une soirée de présentation ouverte à tous. C’était le 4 juillet pour Les Volets ouverts, et le 5 juillet pour La Manuf’. La Java des Baleines les a accueillis les bras grands ouverts, heureuse de laisser la liberté à chacun

« C’est notre 1ère réunion d’information ouverte au public », explique, en cette soirée du 4 juillet, Gabriel Grellier, le co-président de l’association Les Volets ouverts « Jusqu’ici nous étions en phase de structuration. Maintenant que les statuts de l’association ont été déposés et que nos groupes de travail ont pu bien avancer sur de nombreuses questions, nous sommes prêts à partir à la rencontre des Rétais ! Et c’est génial de disposer d’un lieu comme celui de La Java des Baleines pour cela. Un grand merci à eux pour l’accueil ! » Le public présent a donc pu découvrir cette nouvelle association du Nord de l’île

qui se donne pour mission de trouver des solutions pour promouvoir la vie permanente sur l’île de Ré. Au centre de ses préoccupations : la question du logement. Différents témoignages ont été entendus ce soir-là, comme celui d’un saisonnier qui fréquente l’île depuis de nombreuses années, et un chef d’entreprise qui peine à recruter des salariés faute de logements. L’association a également pu présenter son projet d’acquisition d’une maison afin de la proposer par la suite à des résidents à l’année. Une cinquantaine de personnes a d’ores et déjà adhéré à l’association depuis sa création en début d’année. Les Volets ouverts a également participé au mois d’avril à la création d’un Collectif national avec une trentaine d’associations ou de collectifs issus de la France entière qui entendent lutter contre les effets du « surtourisme » dans les zones concentrant le plus de meublés touristiques. Ce qui devrait donner un poids plus important à ces collectifs dans de futures négociations au niveau national.

Création d’un Tiers lieu

La Manuf’ , elle, n’en est pas à son coup d’essai. Depuis le début de l’année, elle organise chaque mois un « café manuf ’ ». Ce sont de s

temps de rencontre ouverts à tous. Le collectif cherche à se faire connaître et à recruter de nouveaux adhérents, le projet principal étant la création d’un Tiers lieu sur l’île de Ré. Le projet de La Manuf’ connaît un beau succès et désormais des réflexions sont en cours au Département et à la Communauté de Communes. Cette dernière vient même de mandater un cabinet d’étude pour travailler plus largement sur la faisabilité d’un tel projet sur son terrain au BoisPlage*. La Manuf’, forte de ce succès, continue à fédérer la population (72 adhérents et 22 administrateurs) et à faire remonter les besoins des habitants grâce à un questionnaire et en organisant des débats. Une assemblée générale sera organisée à la rentrée pour intégrer de nouveaux administrateurs et poser les bases d’un nouveau fonctionnement.

*Lire notre article dans Ré à la Hune N° 258 ou sur : www.realahune.fr/le-projet-dufond-la-noue-au-bois-va-se-concretiser/

CONTA C TS

Les Volets ouverts : les.volets.ouverts17@gmail.com

La Manuf’ : lamanuf.fr@gmail.com

Le Bocal ouvre ses quartiers d’été à Montamer

Créer un espace de vie dédié aux parentalités était l’objectif de l’association Le Bocal - Agitateur de lien social, fondée par Jeanne Nicod et Maroussia Michaut en début d’année. C’est chose faite, avec leur espace associatif ouvert pour l’été à la cabane de Montamer, à Sainte-Marie.

Un avant-goût des activités de l’association

L’association proposera tout l’été un programme d’activités intergénérationnelles, ouvertes à tous. Ainsi, trois ateliers seront proposés chaque semaine à la cabane de Montamer, autour notamment des thématiques de l’environnement et de la découverte du littoral. Chasses au trésor, contes, chansons ou encore ateliers d’arts créatifs, les idées ne manquent pas ! L’association gère également un café associatif, véritable lieu d’échange, avec sa terrasse très conviviale face à la mer.

Une volonté de s’ancrer dans la vie locale à l’année

L’association cherche un local plus grand pour pérenniser son activité après l’été. Dans une volonté forte de s’ancrer dans la vie quotidienne des familles installées à l’année sur l’Ile de Ré, elle souhaite notamment proposer un espace de jeux pour les enfants, en

plus du café associatif, ainsi qu’une recyclerie dédiée à la petite enfance, en partenariat avec l’association Le Dressing. De nombreux ateliers pour petits et grands sont également prévus pour l’automne et l’hiver prochains. L’association reste d’ailleurs ouverte à toute proposition d’activité pour compléter son planning déjà bien fourni.

Des débuts prometteurs

L’association compte déjà une cinquantaine d’adhérents, très investis dans ce projet, et les premiers ateliers ont fait carton plein auprès des Rétais comme des vacanciers. Le projet a également retenu l’attention de la CAF et de l’ARS Nouvelle-Aquitaine, et des subventions de ces deux structures sont prévues pour les prochains mois. De quoi motiver d’autant plus les deux créatrices de l’association, bien décidées à mener de front leur vie de maman et leur envie d’entreprendre. Car ce projet résume bien leur vision

L’association s’appuie sur des bénévoles très impliqués dans le projet.

de la parentalité : une vision plurielle, où chaque élément trouve sa place, à condition d’être bien accompagné pour en obtenir les clés. Et s’il faut tout un village pour élever un enfant, sa place centrale sur l’île de Ré pourrait bien en être l’association Le Bocal !

Lucile Dron

E N P R ATIQUE

Café ouvert à tous, tous les jours de 9h à 13h. Programme des animations disponible sur les comptes de l’association assolebocal et sur Destination I le de Ré

Aurélie Bérard

La Manuf’ a sollicité le public pour la création d’une fresque collaborative sur le Tiers lieu idéal, lors de son dernier Café Manuf’ avant les vacances.

L’Ecole de musique de l’île de Ré se réinvente

La nouvelle présidente de l’Ecole de musique de l’île de Ré, Lydie Beun, qui fut sa responsable pédagogique pendant 3 8 ans, aborde avec enthousiasme l’avenir de cette institution rétaise, créée en 1 9 82.

la Toussaint et de Pâques. Si les enfants sont nombreux à fréquenter l’école de musique, dès 5 ans pour certains, un décrochage important est constaté à l’âge adolescent et plus encore pour les lycéens. « Il nous faut insuffler plus de modernité de manière générale et développer les partenariats avec des troupes de théâtre, les médiathèques/ bibliothèques, recréer du lien entre les formations musicales de l’île de Ré, impulser des projets avec les Communes. La musique est avant tout un partage, nous devons développer les participations à des spectacles. »

Réécrire et renforcer le projet pédagogique

lors de cette Flash-mob proposée en septembre dernier avec l’Harmonie de La Flotte, qui fut un beau succès. Des concertations ont été menées avec les professeurs et un sondage réalisé auprès des parents d’élèves, l’Ecole essaie de s’adapter aussi aux demandes des enfants, qui sont beaucoup dans l’immédiateté et voudraient de suite maîtriser un instrument de musique, par exemple. Il s’agit de faire évoluer ce que l’Ecole leur propose.

Une nouvelle présidente

Lors de l’assemblée générale du 25 mai dernier, le président de l’Ecole de musique de l’île de Ré depuis treize ans, Benoît Poitevin, n’a pas été renouvelé comme administrateur. Le Conseil d’Administration qui a suivi a ainsi porté Lydie Beun à la présidence de l’association. Ayant pris sa retraite en janvier dernier, après avoir passé l’essentiel de sa carrière professionnelle au sein de l’Ecole de musique, celle-ci a accepté après mûre réflexion d’assumer la fonction. En effet, avec seize salariés et environ 180 élèves adhérents, dont un tiers d’adultes, l’association est lourde à gérer et la responsabilité importante. Foin des polémiques, l’équipe composée de parents d’élèves et de professeurs, motivée et compétente,

regarde vers l’avenir, avec la volonté d’impulser une nouvelle dynamique. Quant à la responsable pédagogique, Irène Just, elle est professeure de flûte à l’école de musique depuis les années 1990.

S’ouvrir davantage sur l’extérieur Au-delà des cours de formation musicale, qui se font avec les instruments pratiqués, dans les locaux situés au cœur du Bois-Plage, la volonté est aujourd’hui de s’ouvrir davantage sur l’extérieur et de sortir hors les murs. Certes l’école le fait déjà, elle intervient en milieu scolaire, elle développe des actions auprès des adolescents, au sein de Ré Jeunesse, avec notamment la rencontre de professionnels de musiques actuelles, propose des stages lors des vacances de

E cole de Musique de l’île de Ré 9 rue des Pierrettes - 17580 Le Bois-Plage en Ré - 05 46 01 14 89 ecoledemusique.iledere@laposte.net ecoledemusiquedeliledere.opentalent.fr

Portes ouvertes du 5 au 8 septembre 2023, en fin de journée (17h30).

Inscriptions possibles aussi à la Fête des Associations de l’île de Ré dimanche 10 septembre 2023 (à La Barbette à Saint-Martin de Ré)

Lydie Beun et le Conseil d’administration entendent réécrire durant l’été le projet de l’établissement, afin de lui donner de la consistance et le faire évoluer dans cette direction. Si l’association bénéficie chaque année d’une importante subvention de la Communauté de Communes, d’un montant de 130 K € en 2023, ainsi que d’un soutien du Département de 11 K € , complétés par les cotisations des adhérents, elle a toutefois du mal à équilibrer ses comptes et a même enregistré ces dernières années un déficit financier. L’école est aussi à l’étroit dans ses locaux exigus et peu fonctionnels de la rue des Pierrettes. La nouvelle équipe a rencontré longuement le président de la CdC, Lionel Quillet, qui affiche clairement depuis quelques années son intention de proposer des locaux plus spacieux et adaptés à l’Ecole de musique sur le futur site de vie sociale, culturelle et pour les jeunes qu’il entend ériger au « Fond La Noue » à l’entrée du Bois-Plage (lire notre article : www. realahune.fr/le-projet-du-fond-lanoue-au-bois-va-se-concretiser/).

L’Ecole doit renforcer son projet, redynamiser les instruments à vent moins demandés que par exemple la guitare et le piano, dont les capacités de cours sont saturées, communiquer davantage avec les habitants, comme

Certains projets pourraient être développés, à l’image d’ « Un orchestre à l’école » - sous des formats plus souples que ce qui a été expérimenté - ou « Un orchestre au collège ». Si une convention existe déjà avec la Philharmonie de l’île de Ré, d’autres partenariats sont à développer avec les harmonies et fanfares, pour proposer plus d’auditions en cours d’année ou encore une aide ponctuelle par petits groupes à des jeunes ayant besoin d’être accompagnés. La présidente a aussi pour projet d’organiser des rencontres de cordes communes à plusieurs écoles de musique de la région, de proposer des master class avec les élèves...

Portée par cette profonde volonté d’évolution de la part de son Conseil d’administration, par une bonne et fidèle équipe de professeurs - le recrutement reste toutefois compliqué du fait notamment de la difficulté de se loger sur l’île de Ré, et comme dans toutes les écoles de musique, d’une activité à temps partiel - l’Ecole de musique de l’île de Ré entend se réinventer. Après des vacances qui seront donc studieuses, elle rouvrira ses portes le 28 août.

Nathalie Vauchez

*Elle fut créée à la demande des harmonies et formations locales, Max Penaud en fut l’un des instigateurs.

L e Conseil d’Administration est composé de dix administrateurs dont :

Présidente : Lydie Beun

Trésorière : Mathilde Beaucousin

Secrétaire : Arlette Debaisieux

Olive et Thibaut avec leur professeur de percussions, Christophe Simonnet, et la nouvelle présidente de l’Ecole de musique de l’île de Ré, Lydie Beun.

Le Festival du Livre de l’île de Ré arrive…

Il approche à grands pas et cette 1 5 ème édition s’annonce particulièrement savoureuse…

Les mangas auront pour la première fois leur espace dédié au Festival du Livre. Qu’en pensent nos trois mangakas ? « Parler d’art, rencontrer un nouveau public, passer un bon moment… » (Mimo) - « Le public des salons généralistes est bien plus ouvert qu’on ne le croie, j’aime beaucoup » (Kalon) - « Une bonne occasion de faire connaître mon travail et de partager mes histoires mais aussi de découvrir le travail des autres auteurs » (Mig).

Ateliers… créatifs

Atrois semaines de l’évènement littéraire de l’île de Ré, il est temps d’en dire plus. Les auteurs ? Ils sont trop nombreux pour les citer. Sachez néanmoins que de belles signatures vous attendent et des livres à foison sur tous les sujets et sous tous les angles. A nous le face à face avec nos auteurs favoris à moins que ce ne soit la découverte qui nous enchante. Peu importe, tout sera bon à déguster, sans oublier les incontournables tables rondes où la parole vient compléter l’écrit. Mais cette 15ème édition du Festival du Livre est aussi celle de belles nouveautés.

Bienvenue aux… Mangas !

Des enfants aux adultes, ils font le bonheur de nombreux publics. Curieux ouvrages que ces livres s’ouvrant à l’envers et se lisant de droite à gauche car respectant le sens de lecture de leur pays d’origine, le Japon. Les mangas ont leurs codes et leur langage, un univers dans lequel on entre avec l’humilité d’un débutant. Pour les évoquer, rien de mieux que les mangakas, soit leurs auteurs. Kalon, Mig et Mimo en parlent tellement bien…

De lecteurs à créateurs

Comment se sont-ils intéressés aux mangas ? Par la lecture. Nos trois

mangakas ont grandi à l’ombre de Goldorak, Cobra ou encore Albator, illustres exemples d’une production japonaise à la conquête de l’Europe via les dessins animés. « A l’époque, il y avait très peu de mangas » raconte Mig qui a découvert le genre à travers la série Akira, vendue en kiosque. « Noir et blanc, format proche du poche, côté sériel et importance de la pagination » ont séduit Kalon. Sans oublier les récits, les personnages et bien sûr un style graphique. « Il y a un tel dynamisme dans ces pages que le dessinateur en moi était bouleversé d’admiration », se rappelle Mig. Quant à Mimo, il en aime « la mise en page et la liberté de composition », 200 pages permettant plus de folies » que les 50 pages des BD traditionnelles qui prévalaient alors.

Inspirations multiples

Si Kalon évoque l’influence de références nippones comme Niky Larson ou Cat’s Eye, puis celle d’auteurs « aux styles semi réalistes » elle se nourrit finalement de « tout ce qui est narration graphique, de la photo au cinéma en passant par jeux vidéos et séries TV ». Mimo apprécie les nouveaux auteurs français de sa génération qui « ont réussi à sortir un mélange de genres, manga, comics américain, BD franco-belge et… ».

F ESTIV AL DU L IV R E DE L ’Î L E DE RÉ

Quant à Mig, il lit et beaucoup, « des BD, des mangas, des comics, mais aussi des romans, des polars, s’intéresse aussi à la peinture,la sculpture et… à la vie des gens » car « il faut des personnages crédibles pour obtenir une histoire qui se tienne », estime-t-il.

De la science-fiction aux nouvelles technologies Touche à tout, les mangas s’emparent de nombreux sujets, se déroulant en séries et sont classifiés. Créé par Kalon, Talento Sven est un shoonen soit un manga destiné aux garçons, ados et pré-ados. Il raconte l’aventure d’Adel, jeune garçon créateur d’une chaîne Youtube perdant tous ses moyens devant une caméra.

Série fiction pour Mimo, embarquant son personnage (un jeune canadien) dans une guerre de mafia et de trafics de drogue, « au milieu d’un monde détruit où l’humanité est obligée de se réfugier sous des dômes pour survivre ».

Mig a proposé sa version de l’histoire non écrite d’Ogrest petit ogre existant dans l’univers de Dofus, « doté d’une force colossale et d’un caractère borné » La série traite de l’importance du lien entre parents et enfants et de son incidence sur le destin des personnages », nous dit-il.

Autre nouveauté à découvrir. Installés à l’extérieur du salon, des artistes vous accueilleront pour des ateliers à la fois ludiques et pédagogiques, destinés aux enfants mais pas que. Vous êtes nul en maths ? Marie Celensi vous en propose son approche personnelle. Vous rêvez pastel ou dessin de paysages ? Rendez-vous avec Sébastien Destin et Elisabeth Masset. Quant aux plus petits, ils adoreront fabriquer en pâte à modeler l’un des petits personnages de l’univers de Vinours d’Helen Fayein. Et puis tant que nous y sommes, retrouvons le mandaka Mig, qui se fera un plaisir de nous initier au dessin animé.

Tout ça et plus encore, c’est pour bientôt, au Festival du Livre du BoisPlage. L’impatience nous guette…

Pauline Leriche Rouard

Festival du L ivre Du Vendredi 4 août après-midi au dimanche 6 août Salle polyvalente du Bois-Plage Ateliers créatifs : réservations nécessaires (car places limitées) sur ileauxlivres@gmail.com Programme et auteurs sur www.ile-aux-livres.fr et www.facebook.com/ileauxlivres

Pierre Loti, un marin visionnaire Pour parler on parle mais « ilfautvoir commeonseparle »

Pour célébrer le centenaire de la mort de Pierre Loti (1850-1923), les éditions Calmann-Lévy ont eu la bonne idée de publier (entre autres ouvrages sur le sujet) un roman graphique. Pierre Loti, une vie de voyageur, a été écrit par Alain QuellaVilléger, spécialiste de Pierre Loti et auteur de plusieurs livres le concernant et son jumeau Didier Quella-Guyot, et dessiné par Pascal Regnauld, auteur de plusieurs bandes dessinées à succès.

Depuis la maison rochefortaise de celui qu’on appelait le marin voyageur, les auteurs nous embarquent dans un voyage dans le passé, fort intéressant et documenté, suivant Pierre Loti dans ces nombreux voyages aux quatre coins du monde. Ouvrage d’aventures mais aussi politique

et d’une actualité troublante, grâce au regard humaniste et visionnaire de Pierre Loti où l’on découvre (déjà), les méfaits du colonialisme et les balbutiements du tourisme de masse. La plume experte des auteurs et le dessin classique et exact du dessinateur font de cet ouvrage, richement agrémenté de citations du célèbre marin voyageur, un classique illustré sur Pierre Loti. D’autant qu’ils ont réussi magistralement à couvrir sans incisions douloureuses et en 160 pages, plusieurs décennies d’une vie riche et tumultueuse, de l’île de Pâques au Japon, en passant par le Sénégal, l’Égypte et le pays basque. Chapeau les artistes !

Benjamin Lucas

Avis à tous les adeptes du post tous azimuts, du Like, du Lol et du Fake, de la rumeur et du buzz, ce livre n’épargne rien des tics et des tocs de notre société de la parole à tout prix y compris (surtout ?) pour dire n’importe quoi, au mieux inutile au pire meurtrière. Une parole déversée en continu mais « pour dire quoi. Au nom de quoi. A qui. Comment. Pour quoi », nous interpelle Gérald Garutti dont le curriculum vitae est plus long qu’un bras.

Trois mandakas viendront partager avec le public l’art du manga.

Kalon.

© Ankama Ka Mig.

© Dome

Mimo Peyrani.

«Pierre Loti, une vie de voyageur» Alain Quella-Villéger, Didier Quella-Guyot, Pascal Regnauld Editions Calmann-Lévy, 160 pages – Prix Public : 20,90 €

Normalien, Agrégé et Docteur mais aussi dramaturge, essayiste et traducteur et encore fondateur et directeur du Centre des Arts de la Parole, Gérald Garutti la prend, la parole, condamnant sa dégradation pour mieux la remettre à sa place, primordiale pour l’humanité. Pour la relever et l’élever à son rang. Tout un art déployé en un manifeste exaltant…

Pauline Leriche Rouard

« Il faut voir comme on se parle » - Gérald Garutti Editions Actes Sud / Centre des Arts de la Parole, 155 pages - Prix Public : 12,50 €

Il n’est pas né d’hier mais a trouvé par l’internet et les réseaux sociaux un moyen d’expression virale… Le complot et ses théories sont entrés dans notre quotidien et nul doute pour Rudy Reichstadt qu’ils influencent le débat public. Celles nées des cendres de l’attentat du World Trade Center le 11 septembre 2001 l’ont conduit à fonder l’Observatoire du Conspirationnisme en 2005, précédant le site Conspiracy Watch en 2007. Il est aussi chroniqueur pour l’hebdomadaire Franc-Tireur. Le complot, la désinformation, Rudy Reichstadt en a fait son combat

Tables rondes/conférences

VENDREDI 4 AOÛT

15h00 Fanny Gayral Psy, jeûne et randonnée (Eyrolles)

(La rencontre a lieu à la bibliothèque municipale juste à côté du festival)

16h00 Allain Bougrain-Dubourg (Plon) Dictionnaire amoureux des oiseaux

Thomas Brosset Les oiseaux de l’île de Ré (la geste)

SAMEDI 5 AOÛT MATIN

10h00 Mémoire, attention, maladie d’Alzheimer

Pr. Bruno Dubois · Alzheimer. La vérité sur la maladie du siècle (Grasset)

11h00 En mission... jusqu’au bout Pierre Martinet · Pris en otage (Mareuil)

François-Régis Dabas · Septentrion (Mareuil)

11h45 Découvrez vos intelligences ! Mohamed Boclet · Connaissance illimitée (Robert Laffont)

SAMEDI 5 AOÛT APRÈS-MIDI

14h30 Inauguration du salon

Remise des prix littéraires

En présence de Samuel Benchetrit,

Gérard Juin, Lionel Quillet, Olivier Falorni, les auteurs et les bénévoles.

15h00 Cold cases, affaires non résolues ?

Jean-Marie Digout · L’Affaire Dreyfus (L’Homme en noir)

Sylvie Noachovitch · Omar Raddad. Un combat pour la vérité (Le Rocher)

Anne-Sophie Martin

Le Disparu. Xavier Dupont de Ligonnès (Ring)

Jacques Dallest · Cold Cases (Mareuil)

16h00 L’art, la vie et l’absurdité du monde

Stéphane Lambert · Van Gogh. L’éternel sous l’éphémère (Arléa)

Hugo Jauffret · Je ne suis pas un robot (Eyrolles)

jusqu’à devenir lui-même une cible. Dans ce court opus, il raconte, les insultes, les menaces, y compris de mort, les accusations délirantes, les mensonges éhontés. Edifiant, terrifiant même lorsqu’on pense que, selon une enquête IFOP, un français sur trois se déclare sensible aux théories complotistes (et un américain sur deux). Le témoignage édifiant d’un spécialiste qui nous entraîne de l’autre côté d’un décor bien sombre.

Pauline Leriche Rouard

« Au cœur du complot » Rudy Reichstadt

Editions Grasset, 112 pages – Prix Public : 15 €

11h15 Se souvenir des belles choses

Marie-Christine Barrault · Si tu savais, c’est merveilleux (Stock)

Bruce Toussaint · Heureusement, elle n’a pas souffert (Stock)

Colombe Schneck · Mensonges au paradis (Grasset)

Patrick Chesnais · Lettres d’excuses (L’Archipel)

DIMANCHE 5 AOÛT APRÈS-MIDI

16h45 écrire pour (re)vivre Philippe Besson · Ceci n’est pas un fait divers (Julliard)

Franck Bouysse · Pur Sang (Phébus)

Olivier Dorchamps · Fuir l’Eden (Finitude)

17h30 Rencontre avec Samuel Benchetrit, notre invité d’honneur

Samuel Benchetrit · Chroniques de l’asphalte 4/5 (Grasset)

DIMANCHE 5 AOÛT MATIN

10h30 Affaires d’état Rudy Reichstadt · Au cœur du complot (Grasset)

Emmanuel Pierrat · La Prison de verre. Sexe, argent et politique (Gallimard)

14h30 écrire le monde en mouvement

François-Henri Désérable · L’Usure d’un monde (Gallimard)

Alain Quella-Villéger/Pascal Regnauld Pierre Loti. Une vie de voyageur (Calmann-Lévy)

15h30 Les arts de la parole Gérald Garutti · Il faut voir comme on se parle (Actes Sud)

16h30 Le conflit Russie-Ukraine comme élément du conflit sino-américain

Christian Saint-étienne · Le conflit sino-américain pour la domination mondiale (Alpha)

Hugues Pernet · Journal du premier ambassadeur de France à Kiev. 1990 –1993 (Flammarion)

« Au cœur du complot » avec Rudy Reichstadt

Les tables rondes 2022.

DR

Cirque, concert cubain et scène électro à La Java

Le cirque est décidément à l’honneur à La Java des Baleines. Après le succès rencontré par le festival des solos et duos de cirque contemporain, La Java accueille ce 3 1 juillet le cabaret cirque du Lido, ainsi que cinq fois dans l’été la compagnie rétaise Ophidie Circus.

Etape rétaise pour le cabaret cirque du Lido

La compagnie de cirque le « Kiprokollectif » du Centre des arts du cirque « Le Lido » de Toulouse, en tournée dans le sud-ouest, vient ainsi dans le nord de l’île de Ré présenter son cabaret 2023. Au programme : acrobaties et souplesses, équilibre sur les mains et danse, collectif d’acrobatie et portés acrobatiques, tissu aérien, équilibre sur câble tendu, roue cyr... Cet atelier de recherche et de création rassemble neuf jeunes adultes ayant plus de dix ans de pratique de cirque ; certains amateurs, d’autres s’engageant dans un devenir professionnel.

Cette compagnie offre donc une grande qualité dans ses performances techniques et ses recherches artistiques. La responsable et metteuse en scène de la compagnie, Jocelyne Taimiot explique : « Nous proposons un spectacle d’une heure, mêlant différentes techniques de cirque : Acrobaties et souplesses, équilibre sur les mains et danse, collectif d’acrobatie et portés acrobatiques, tissu aérien, équilibre sur câble tendu, roue cyr. Le spectacle se présente sous forme de numéros successifs, mis en scène dans un collectif chorégraphié et théâtralisé. Il offre pour ces artistes une opportunité de partage avec leur public, de tout âge. »

L undi 31 juillet à 20h30

Tarif : 5 € . Demi-tarif 12-18 ans

Gratuit moins de 12 ans

Ophidie Circus de retour à La Java

« Kiprokollectif » fait escale à La Java des Baleines.

La compagnie de cirque rétaise Ophidie Circus, dirigé par Marie La Bohème, est bien connue des habitants comme des vacanciers, dont les enfants et adolescents squattent régulièrement les chapiteaux de Bel Air à La Flotte pour des stages d’une semaine. Pour ses grandioses cabarets de cirque du samedi soir à La Java des Baleines, Marie fait appel à des professionnels du cirque, formés dans les plus grandes écoles en France et à l’international, les mêmes qui animent ses stages et quelques invités ponctuels : les incontournables et époustouflants Andréa, Annais, Jonathan, Mathilde, Matéo, Line,

et bien sûr, Marie... proposent des numéros d’équilibre, aériens (tissu, trapèze, cercle...), de jonglerie et de feu, mis en scène dans une très chaleureuse ambiance, avec Victor au trombone. Ils sont parfois rejoints par des élèves de l’école. Grandsparents, parents et enfants adorent, un beau moment de communion intergénérationnel.

Samedi 15, 22 et 29 juillet, 5 et 19 août, à 20h30

Tarif 6 € . Gratuit pour les moins de 3 ans

Concert et menu cubains

Le groupe de musique cubaine spécialisé dans la chanson française Cuarteto Cubano se produira ven-

Festival des Animaux marins

dredi 28 juillet sous le chapiteau villageois, pour un concert généreux et enflammé. Morceaux traditionnels cubains réarrangés, grands classiques de la chanson française et internationale revisités sur des rythmes cubains. Cuarteto cubano crée un pont entre ces deux cultures.

Vendredi 28 juillet, à 21h

Tarif : 5 € . Demi-tarif 12-18 ans Gratuit pour les moins de 12 ans

Pour l’occasion, L a Bouche’rit d’Ars-en-Ré s’invite à La Java et propose un menu cubain : tacos de tartare de dorade, Ropa vieja, gratin de banane.... Info & Résa au 05 46 51 97 23 (avant la veille à 20h)

Scène électro 100 % rétaise Marine la Nomade, alias DJ Mystique, Louis Chatin du Bois-Plage, alias Loulou, Victor Suire des Portes, alias DJ Toro et Jonathan Odet de St-Clément, alias DJUK... ces 4 DJ rétais s’emparent du dance-floor pour ce plateau électro bien de chez nous. Techno, deep, house, tropical beat, cette fine équipe saura choisir les bons sons pour vous entraîner dans la danse, non pas toute la nuit... mais jusqu’à minuit !

Vendredi 4 août, à partir de 19h. Entrée libre

La Java des Baleines accueille et anime les 2 3 & 2 4 juillet un festival dédié aux mammifères marins.

Organisé par Ré Nature Environnement en partenariat avec la mairie de SaintClément, cet évènement, imaginé par les deux correspondants du Réseau National Echouages, JeanRoch Meslin et Grégory Ziebacz, a pour objectif de sensibiliser le public à la vulnérabilité de ces animaux marins et de leur habitat.

Ces deux passionnés souhaitent présenter au public toutes les espèces de mammifères marins présentes autour de l’île de Ré : dauphins, baleines, phoques et le sensibiliser aux dangers qui les menacent. Films, conférence, expositions, photos, jeux éducatifs pour les enfants (quiz) et lectures de contes avec intermèdes musicaux, sans oublier le bal : le festival est destiné à un public familial (enfant

Jean-Roch et Gregory sont des passionnés des dauphins, qu’ils protègent et photographient toute l’année, dans nos eaux rétaises. Ici devant le Phare des Baleines.

de plus de 10 ans). Ce sera un weekend à la fois, ludique, pédagogique, et poétique. Actif défenseur des mammifères

marins, comme des oiseaux (il est président de la LPO) et de tous les animaux, Allain Bougrain-Dubourg sera présent le dimanche 23 juillet à

18h30 pour le lancement du festival. A 20h30, est prévue la projection du documentaire « Dauphins sous haute surveillance », réalisé par JeanRoch Meslin, membre de Ré Nature environnement.

Lundi 24 juillet à 18h, Quiz sur les animaux marins, suivi à 19h d’une conférence sur les mammifères marins présents autour de l’île de Ré par Grégory Ziebacz. A 20h30 Contes et lectures jouées par la troupe des Réacteurs. Puis à 22h, place au Bal de la mer.

Dimanche 23 et lundi 24 juillet, en continu. Entrée libre.

Nathalie Vauchez

Pour mieux connaître ce mammifère marin extraordinaire qu’est le dauphin, lire notre article en page 20 de cette édition de Ré à la Hune.

Nathalie Vauchez

La compagnie de cirque le

Musique en Ré : des concerts accessibles à tous

Musique en Ré revient cet été pour sa 3 6 e édition avec un programme extrêmement riche et varié allant du folklore des pays de l’Est à Mozart, de grands interprètes et une volonté sans faille de transmission grâce aux nombreux concerts gratuits.

Si ce festival continue d’attirer les foules que l’on rencontre dans l’île en été, c’est qu’il a su se renouveler, faire de la place aux jeunes et ne jamais transiger sur la qualité des musiciens et des œuvres interprétées. Et, au-delà de l’émotion esthétique, il n’a cessé de penser à la transmission auprès d’un large public. On profite égoïstement du plaisir que Musique en Ré nous procure, oubliant souvent l’immense travail et la rigueur nécessaires de tous, techniciens comme musiciens, pour nous offrir ces concerts parfaitement rôdés et ce renouvellement des têtes d’affiche. Jean-Claude Casadesus, qui clôturera ce festival, rend d’ailleurs hommage à Kamiar Kian, président de Musique en Ré, d’avoir su rendre accessible au plus grand nombre cette émotion musicale que chacun a le droit de connaître.

Des « Sites en Scène » qualitatifs et différents La programmation de cette année propose sept concerts labellisés « Sites en Scène » par le Département. Parmi ceux-ci, « Paris at night » ouvrira le festival le 20 juillet à Sainte-Marie. Evoquant Jacques Prévert qui écrivait des poèmes et Joseph Kosma qui les mettait en musique, cet événement plongera le public dans l’univers de la chanson. Le 22, aux Portes, carte blanche a été donnée à la célèbre violoniste Sarah Nemtanu pour donner à l’assistance un aperçu de la musique traditionnelle d’Europe de l’Est. Le 25, Carmen de Georges Bizet, un grand favori du public, sera donné à Saint-Martin par le chef d’orchestre Pierre Dumoussaud, révélation des Victoire de la musique classique 2022. Le 26, au Bois-Plage, Mozart règnera en seigneur qu’il est, grâce au

célèbre hautboïste Alexandre Gattet Le 28, la fièvre balkanique déferlera sur Rivedoux avec le Pujuila Quartet qui réinvente avec bonheur le folklore de l’Est.

Le 2 août, à Ars, ce sera au tour de deux musiciens d’exception de ravir le public : Alexis Cardenas, premier violon, et Thomas Enhco, compositeur et pianiste qui a suivi une double formation classique et jazz. Ce jeune et talentueux musicien est le petit-fils de Jean-Claude Casadesus, avec qui il jouait il y a peu au Japon. Encore une histoire de transmission qui s’effectue avec bonheur. Le lendemain, son grand-père dirigera l’orchestre de Musique en Ré, un temps fort, pour clore le festival.

La nouveauté de cette année

Le 31 juillet Musique en Ré proposera une co-production avec Jazz au Phare, montrant si nécessaire était, l’ouverture de Kamiar Kian et de son équipe à toutes sortes de musiques,

du moment qu’elles sont de qualité.

Biréli Lagrène, guitariste de jazz considéré comme le fils spirituel de Django Reinhardt, rend un vibrant hommage, « Symphonic Django », à celui-ci décédé il y a 70 ans, en compagnie de François Salque au violoncelle, Jérémie Arranger à la contrebasse et Samuel Strouk à la guitare. Organisé pour la première fois par Jazz au Phare, ce concert aura lieu au pied du Phare des Baleines et sera suivi de Off Swing Quintet qui proposera les airs immortels du répertoire de l’Opéra à la sauce manouche !

Les jeunes ne sont pas oubliés Un concert jeune public aura lieu le 26 juillet à la salle polyvalente du Bois-Plage : Myo conte du bocage. Il s’agit d’un conte musical d’après les Chantefables et Chantefleurs de Robert Desnos. Ce conte musical, plein de poésie, charmera les enfants et leur offrira une excellente approche de la musique.

Un final prestigieux Jean-Claude Casadesus, qui a bien voulu accorder un entretien à Ré à la Hune, participera cette année pour la troisième fois à ce festival et interprètera le jeudi 3 août en l’église de Saint-Martin des œuvres choisies de concert avec Kamiar Kian : la symphonie concertante pour hautbois, clarinette et cor de Mozart et la Symphonie N°7 de Beethoven. Habitué à diriger différents orchestres à travers le monde, Jean-Claude Casadesus se réjouit de travailler avec celui de Musique en Ré qui comprend quelques-uns des meilleurs musiciens français . Ce qui fait qu’un peu plus de deux répétitions seulement seront nécessaires au bon déroulement de la prestation. La devise du chef d’orchestre est : « Servir, oser, transmettre et obtenir. » Servir c’est bien sûr traduire au plus près la pensée du compositeur, une priorité. Oser, c’est se permettre parfois une digression qui fera la différence et, de bonne, rendra l’interprétation géniale. Transmettre consiste à toucher le plus de monde possible et en particulier les jeunes. Il aime à dire : « Transmettre un désir, c’est transmettre un idéal et il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique. » Enfin, « obtenir une interprétation parfaite, c’est le résultat de centaines d’heures de travail et d’analyse pour que l’œuvre vous habite et pouvoir ensuite créer cette émotion musicale à laquelle chacun a droit. Seule la rigueur le permet qui devient volupté de l’accomplissement du désir. »

La musique est un chemin de vie qui enseigne le respect des valeurs. C’est l’une des raisons pour lesquelles ce festival est résolument soutenu par la Communauté de Communes et le Département depuis ses débuts.

Catherine Bréjat

Véhicules américains, poste de tirs allemand, télécommunication, repas avec les soldats...

www.fort-la-pree.com fortlapree@orange.fr

Jean-Claude Casadesus dirigeant l’orchestre de Musique en Ré lors du festival de 2022.

Jazz au Phare 2023, une programmation éclectique

La 1 4 e édition de Jazz au Phare se déroulera du 3 0 juillet au 3 août. Pendant 5 jours, le festival de musique va faire vibrer le nord de l’île aux sons d’une programmation à l’écoute de son public. Avec du jazz certes,

La 14e édition de ce festival devenu un incontournable des rendezvous estivaux de l’île de Ré, débutera cette année encore sous le chapiteau de La Java des Baleines. Pour la 4e année consécutive, Jazz au Phare s’associe à La Java pour proposer, au sein de ce lieu magique et atypique, une soirée d’ouverture dansante. Au programme : un concert d’Antonio Lizana, un jazzman pas comme les autres qui oscille entre flamenco, hardbop, musiques andalouses et même pop. Le reste de la programmation se jouera ensuite sur la grande scène au pied du Phare des Baleines. Au programme : des artistes « jazzo-compatibles ». « Au départ, Jazz au Phare était un festival 100 % jazz. Mais on s’est aperçu que notre clientèle n’était pas forcément jazz à 100% », explique Jean-Michel Proust, directeur artistique et co-fondateur du festival. « Ce sont beaucoup des gens en vacances, qui veulent vivre une expérience unique dans un cadre magique. Depuis quelques années, nous sommes donc à leur écoute et nous proposons, sur la grande scène, un concert de pur jazz et trois autres « jazzo-compatibles » : un concert de chanson française, un artiste international et un concert de musique world. Ces quatre axes fonctionnent car chaque artiste s’intègre bien dans l’univers jazz ». Ce qui donne, cette année : Biréli Lagrène le 31 juillet ; Bernard Lavilliers le 1er août ; Murray Head le 2 août ; et Roberto Fonseca le 3 août.

Musique en Ré et Biréli Lagrène

Nouveauté cette année : un partenariat avec le festival Musique en Ré autour

du concert de Biréli Lagrène, le 31 juillet. « L’année dernière, Musique en Ré avait programmé à la même date que Jazz au Phare un concert de jazz… On leur a donc proposé de travailler ensemble cette année. C’est un essai, mais cela donne un très joli concert en perspective, avec la mini-tournée en France de Biréli Lagrène », estime Jean-Michel Proust. Django 70thgipsy symphonic project rend un vibrant hommage à Django Reinhardt en mettant en scène son plus grand héritier, véritable légende du jazz, Biréli Lagrène, au cœur de l’Orchestre Symphonique de Musique en Ré, et en compagnie de Loco Cello (François Salque au violoncelle ; Samuel Strouk à la guitare ; Jérémie Arranger à la contrebasse).

Le 1er août, Bernard Lavilliers et ses six musiciens d’exception présenteront un nouveau projet autour de son légendaire album O’Gringo. Lavilliers revient aux sources pour un voyage musical, entre les succès récents et les titres devenus cultes, O’Gringo, Stand the ghetto, La salsa, Traffic, Attention fragile, Sertao….

Le 2 août, c’est donc l’artiste international Murray Head qui montera sur scène. Chanteur, auteur et acteur, Murray Head s’est imposé dans le monde avec Say It Ain’t So Joe, One Night In Bangkok ou encore Never Even Thought. Il propose sur scène une rétrospective de sa carrière, entouré de musiciens virtuoses dont le génial guitariste Phil Palmer.

Le 3 août enfin, le festival se terminera de la plus belle des manières avec le cubain Roberto Fonseca et

son projet « La Gran Diversión », dans lequel le pianiste reconstitue le décor et l’atmosphère du mythique cabaret du Montmartre où le tout Paris des années 30 venait danser le mambo, la rumba ou la salsa.

Un Off riche en découverte

Il ne faut pas oublier néanmoins le Off du festival, qui présentera gratuitement tout au long du festival de nombreux musiciens de talent. Pour écouter du pur jazz, rendez vous au Café du Phare pour quatre concerts : le trio Retour aux sources le 31 juillet ; le Swing house quartet le 1er août ; Pablo Campos quartet le 2 août ; Jean-Pierre Bertrand & swing-boogie quartet le 3 août. Le tremplin Jazz connexion, à l’écoute des nouvelles tendances jazz, se déroulera tous les

jours à 13h au Théâtre de la Verdure avec quatre jeunes artistes ou groupes prometteurs, Aynsk, Etienne Manchon trio, Fellas et Emergency Lane. Les scènes enfants se dérouleront aussi au Théâtre de la verdure de 10h à midi, soit avec Zébulon, Zébulette et leurs animuciens les 31 juillet et 1er août, soit avec les Frères Grosmalins les 2 et 3 août. Et, enfin, les soirées du 31 juillet au 3 août se termineront au Café du Phare par une scène électro lounge à partir de 23h30, avec Klem H les 31 juillet et 1er août et Haqibatt les 2 et 3 août.

Aurélie Bérard

Programmation détaillée et billetterie en ligne sur jazzauphare.com

Les « Gueules de Ré » de Lafruche aux Portes

Une soixantaine de caricatures de Lafruche sont exposées tout l’été au Phare de Trousse Chemise. L’occasion de découvrir quelques anecdotes de la vie locale.

Gueules de Ré », c’est le nom de l’exposition proposée par l’A4P et les Portes en fête au sein du Phare de Trousse chemise. Les dessins de Lafruche retranscrivent des scènes de la vie locale et caricaturent tous ses protagonistes. Cet ancien général à la retraite, impliqué dans de nombreuses associations, s’adonne à sa passion du dessin lors de toutes les assemblées générales auxquelles il participe. La plupart des citoyens des Portes mais également les hommes politiques se sont retrouvés un jour couchés sur le papier de Lafruche. L’exposition se divise en trois espaces : un dédié aux assemblées générales, un à la

vie politique et un en langue patois Deux autres expositions sont à découvrir cet été à la Maison Phare de Trousse-Chemise, une sur l’histoire de la Maison-Phare et une intitulée « Eau et Nature » autour de trois thèmes : l’océan réserve de biodiversité, l’eau une ressource vitale (photos de Yann ArthusBertrand), et l’eau une ressource à partager.

Aurélie Bérard

Jusqu’au jeudi 31 août, les mercredis, jeudis, vendredis et samedis de 10h à 13h et de 15h à 19h. Entrée libre.

mais pas seulement !

Biréli Lagrène ouvrira le bal des concerts sur la grande scène de Jazz au phare le 31 juillet avec son projet Django 70th - gipsy symphonic project.

Caricature de Lafruche lors du CA de l’Association des défenses des écluses à poissons de l’île de Ré en décembre 2022.

Des artistes qui tiennent leurs promesses

Un fouillis de roses trémières, une ruelle portingalaise pleine de charme, c’est là que se cache la galerie de Jean-Paul Becker, peintre et photographe, et celle de Delphine, son épouse, créatrice de bijoux fantaisie et également photographe.

Remarquable coloriste

Elevé dans l’univers du cinéma grâce à son grandpère Jacques et à son père Jean Becker, Jean-Paul n’est jamais sorti de ce monde imaginaire et en a exploité les différents modes d’expression : publicité, photo et depuis quelques années peinture.

utilise parfois la couleur à contreemploi pour raconter de manière gaie et colorée des histoires de fin du monde.

Les amis peintres et galéristes du nord de l’île étaient venus découvrir, le 8 juillet en soirée, les dernières créations du couple. Désormais installés à longueur d’année dans l’île, Jean-Paul et Delphine développent au calme et dans la beauté de la nature du nord de l’île leurs talents respectifs qui évoluent tout en s’affirmant.

PEINTU R E

Peu prolixe, réservé, JeanPaul exprime sa sensibilité à travers la peinture et transcrit sur ses toiles le malêtre de la planète et le sien. Car ses toiles engendrent une lecture à deux niveaux : colorées, harmonieuses et pleines d’humour, dans un monde où règne la poésie, toutes cachent, à bien y regarder, un message. Particulièrement sensible au réchauffement climatique et à tous les phénomènes qui en découlent, dont les répercussions sur l’être humain, l’artiste est obsédé par les catastrophes aquatiques, les sols scarifiés par le soleil et l’impuissance de l’homme devant une nature maltraitée qui se déchaîne. Remarquable coloriste, il

Le parcours initiatique de Dominique Boisard

Du 2 5 au 3 1 juillet, Dominique Boisard exposera à l’Ancre Maritaise ses dernières toiles.

Après des études littéraires, Dominique Boisard s’est orientée vers l’art et elle est devenue peintre et sculpteur. Un choix qu’elle n’a jamais regretté malgré les difficultés que rencontrent les artistes à vivre de leur art. L’océan a longtemps été une source d’inspiration et Dominique l’a peint, à l’aquarelle ou à l’huile, de nombreuses fois. Jusqu’à ce que, à un moment de

son développement culturel, elle ait envie d’abstraction et de couleurs. Une volonté de simplification s’est emparée d’elle en même temps qu’un désir de couleurs. Elle sortira enfin des bleus, gris-bleus et verts de ses tableaux que lui inspirait l’océan et s’éclatera avec la couleur. Il est probable que son admiration pour Matisse, Delaunay et Poliakof ait joué un rôle dans ce cheminement. Aujourd’hui forte de ce qu’elle a appris toutes ces années, Dominique propose des compositions simplifiées où les formes géométriques, véritables plans colorés, s’imbriquent et organisent ses toiles. Elle présentera également une série autour de Vauban et la mer qui reste, même si elle est très épurée, figurative. Sa palette est joyeuse avec des ocres, des bruns et des dégradés de verts dont certains sont très forts. Outre cette exposition à l’Ancre Maritaise, il est toujours possible de voir ses créations dans son atelier.

Catherine Bréjat

Dominique Boisard

382 rue de la Clairière - Le Bois-Plage en Ré www.dominique.boisard.com/galerie

Donna Toa : des bijoux originaux et sexy Delphine, sous le nom de sa marque Donna Toa, crée des bijoux de corps inédits et raffinés, se portant à même la peau ou sur un body, qui viennent souligner la courbe gracieuse d’une épaule ou d’une hanche, sublimant le corps tout en donnant un chic fou au moindre petit top. Des ceintures ouvragées en métal argenté ou doré sont également proposées ainsi que des bracelets, petits joyaux à base de perles noires, d’argent, de plumes noires et, nouveauté, de pierres semi-précieuses apportant une douce note colorée. Les mains ne sont pas oubliées avec ces mitaines argentées véritablement pensées pour embellir le geste d’une main. Ces bijoux particulièrement féminins sont commercialisés à un prix très étudié.

D epuis peu, Delphine a attrapé le virus familial et s’est découvert une passion pour la photo. Elle présentait ce soir-là ses premiers clichés de dentelle d’écume, de crête sur le point de casser et de reflets lunaires. Affaire à suivre.

le plus peintre des grands affichistes du 20 Juillet au 30 Septembre Maquettes, Lithographies et Affiches Originales

Catherine Bréjat

La culture du melon.

Mitaines argentées et autres babioles.

Galerie Becker 13 ruelle de la Paix – Les Portes-en-Ré

Une des dernières créations de Dominique Boisard que rythme des formes géométriques.

La poésie dans tous ses états avec les Tardigrades !

Le nouveau spectacle de la compagnie les Tardigrades sera présenté du 21 juillet au 1 er septembre à Sainte-Marie. Cette nouvelle création originale désacralise la poésie, en mettant en scène plusieurs textes issus de l’œuvre de Jean-Pierre Siméon.

Un spectacle sur mesure

Cette nouvelle création des Tardigrades prend la forme de plusieurs monologues, où les personnages décident de reprendre une part de liberté, plus ou moins grande, dans leur existence. Ce moment offre aux spectateurs l’occasion de s’interroger sur la manière de prendre et de comprendre leur propre vie, avec une vision du monde qui nous entoure « franchement du côté de l’humain », comme l’explique Nadine Berland, co-créatrice du spectacle avec Michel Quidu. Le public est alors pris à partie par les acteurs, dans une volonté de lui faire vivre ce moment comme une éloge de l’inconnu. Sans pour autant intellectualiser ce genre littéraire peu connu et parfois intimidant qu’est

la poésie, l’œuvre de Siméon étant résolument vivante et ancrée dans le réel !

Conçu sur-mesure pour jouer avec les espaces dans la ferme familiale qui le reçoit, ce spectacle reprend donc plusieurs textes de Jean-Pierre Siméon, mais également deux compositions originales, sur une musique créée par Laurent Grais. Et il n’est pas impossible que, pour ce 10ème spectacle, les Tardigrades soient accompagnés par de nouveaux acteurs … Rendez-vous dès le 21 juillet pour découvrir cette jolie surprise !

D’autres événements tout l’été

En plus de ce spectacle, la compagnie les Tardigrades proposera également plusieurs ateliers thématiques

tout au long de l’été, en lien avec l’Ancre Maritaise. Visite guidée théâtralisée de l’estran ou ateliers collectifs sur le changement climatique, ces activités sont ouvertes à tous, petits et grands.

Lucile Dron

E N P R ATIQUE

Spectacle

« Que ça bouge ! », tous les vendredis du 21 juillet au 1 er septembre à 20h30, tarif unique 10 € . Visites guidées et ateliers tout l’été, plusieurs dates programmées.

Renseignements et réservations auprès de l’Ancre Maritaise au 05 46 55 41 38 ou sur place.

Coup de projecteur sur les professionnels des Portes

Terre et Mer, une exposition qui se passionne pour les habitants de l’île présente les photos des professionnels qui animent la commune des Portes et lui donnent sa vigueur et son cachet.

le cliché d’une phrase de leur cru pour témoigner du ressenti de leur métier. Une grande photo a été remise aux professionnels photographiés qui les ont affichées sur leurs vitrines respectives. Ainsi Claire, artisan créatrice, déclare-t-elle : « bijoux imaginés et créés rien que pour vous ». Brian, Nicolas, Hervé, Pierre et Youri du Club nautique proposent : « à bientôt sur l’eau ». Laure et Benjamin, poissonniers recommandent de « vivre d’amour », etc. Les visuels ainsi affichés sur les vitrines tracent un parcours qui attire le promeneur et dynamise le village.

sur la façade de la mairie depuis le 1er juillet afin qu’ils soient vus de tous et l’on voit pas mal de monde s’arrêter pour regarder qui figure parmi les professionnels mis en avant. Comme l’a remarqué Alain Pochon, le maire, en inaugurant cette exposition, « En 2022 les métiers de bouche étaient à l’honneur, alors que cette année il s’agit de professionnels qui donnent des conseils ».

Anne Boudard, photographe et Parisienne résidant à Loix depuis plus d’une vingtaine d’années, s’intéresse aux professionnels qui, faisant vivre l’île et constituant l’activité

économique du village, jouent un rôle essentiel. Elle effectue des photos en noir et blanc pour mettre en valeur commerçants, artisans, artistes et associations. Ceux-ci accompagnent

DA NSE - CON C E R T - S ET DJ

« A la rencontre des Portingalais » Lancée en 2019 à Loix, « Terre et Mer » en est à sa quatrième édition dans l’île et sa deuxième aux Portes. Après La Couarde, dont Ré à la Hune vous a entretenu dans son N°264 du 5 juillet, Les Portes ont affiché les portraits réalisés lors de cette deuxième édition

Bamboche : danse contemporaine et folk

La 9 e édition des Petites Bamboches du Canton Nord se déroulera le 27 juillet sur le parking du City Park à Ars-en-Ré.

La programmation de cet évènement, organisé par l’association La Mer écrite, va se dérouler en trois temps. C’est la danseuse et chorégraphe Clémentine Bart qui commencera la soirée avec sa pièce Eddy, programmée à 19h. Une performance solo de danse contemporaine créée en 2021

et née de rencontres de personnes vivant dans la rue à La Rochelle, à Paris et à Strasbourg. À 20h, c’est le groupe nantais de musique folk Fairy Tales in Yogourt qui montera sur scène, et jouera une folk tirée de tous les côtés, autant vers le minimalisme

le plus cru que vers les fantaisies psychédéliques et les recherches en tous genres. Enfin, à 22h, c’est le Set Dj house de Marina Trench qui fera danser, et ce jusqu’à 2h du matin.

Aurélie Bérard

Buvette et restauration sur place. Entrée prix libre.

La mer écrite recherche de nouveaux bénévoles pour compléter son équipe d’organisation.

CONTA C T: lamerecrite@gmail.com / 06 72 81 57 17

Cette édition intitulée « A la rencontre des Portingalais » met en valeur les commerçants, les artisans, artistes et associations qui n’ont pu participer à la première édition Quant à Anne Boudard, elle expliqua qu’elle en était à son 120e portrait et qu’elle était toujours aussi touchée par les histoires de ces femmes et de ces hommes qui se dévouent chaque jour, pratiquant des métiers souvent difficiles, pour le bien vivre et le bien être des autres.

Catherine Bréjat

Alain Pochon et Anne Boudard, le 8 juillet, lors de l’inauguration de la deuxième édition de « A la rencontre des Portingalais ».

La ferme familiale offre un décor sur-mesure aux textes de Siméon.

La Voilerie Rétaise ouvre ses portes

Louise Gravestock, d’origine anglaise, est venue s’installer en France dès l’âge de dix-huit ans. Elle a, très vite, découvert l’île de Ré. « J’ai, aussitôt, eu le coup de cœur », nous confie-t-elle.

Elle a travaillé, durant une dizaine d’années, en tant que serveuse dans un restaurant à Ars. C’est dans ce village qu’elle a rencontré son compagnon. « Nous avons un grand voilier, un jour où nous avions décidé de mettre le cap sur l’île d’Yeu, la grande voile s’est déchirée… De retour sur Ré, nous avons cherché, mais en vain, un artisan capable de remédier à cet incident. Il a fallu que nous nous déplacions vers La Rochelle pour que la réparation soit faite… ».

C’est à la suite de cette anecdote que Louise a réfléchi, se disant qu’il y avait, certainement quelque chose à faire sur l’île de Ré.

Après avoir reçu une formation spécialisée dans ce domaine, elle a eu l’idée de se lancer dans la fabrication, la réparation et l’entretien des voiles de bateaux, ainsi que dans la conception

A R S-EN-RÉ

Louise Gravestock dans son atelier.

de voiles d’ombrages, et éventuellement de parasols. Louise vient d’ouvrir son atelier au numéro 9 du 18, Chemin du Corps de Garde.

Jacques Buisson

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Expo-vente solidaire de porcelaines

Depuis 12 ans, Sylvie Jeannot organise chaque été avec la mairie d’Ars-en-Ré et le Lions Club de l’île de Ré une exposition-vente de porcelaines peintes à la main par ses soins.

Cette exposition, qui se déroule durant une semaine dans la salle des fêtes rue du Havre à Ars, est comme toujours à but caritatif puisque son bénéfice - comme celui de toutes ses expositions de l’année - au Lions Club pour la Vague Bleue de Saint-Martin.

Définitivement installée à Ars-en-Ré, l’artiste va donner des cours de peinture porcelaine aux résidents de la Vague Bleue, à Ars aux personnes

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intéressées ainsi qu’aux enfants le mercredi et le samedi ; Durant l’exposition, Sylvie Jeannot fera des démonstrations de découvert de son art, équipée de son four à porcelaines et de tout le matériel nécessaire à cette pratique. Informations recueillies par NV

E xpo-vente à la salle des fêtes d’Ars-en-Ré

Du 25 au 30 juillet 2023

Vernissage le 25 juillet à 11h

De 11h à 19h – Démonstration de 14h à 17h et possibilité de cours 06 08 64 22 76

L A COU AR DE-SU R - M E R

Derrièrel’église, nouvel espace d’expo

L’association Les Amis de la Plage a ouvert en ce début d’été son nouvel espace d’exposition au cœur du village de La Couarde.

Derrière l’Eglise proposera toute l’année des espaces dédiés aux Artistes et aux Artisans souhaitant mettre en valeur leur travail dans un lieu idéalement placé et fréquenté.

L’endroit est vaste et composé de deux espaces respectivement dédiés aux artistes et artisans, chacun dotés de son entrée propre. L’espace est également doté d’une terrasse permettant d’exposer en extérieur dans un cadre unique. Il permettra à chacun de mettre en

avant son travail et ses œuvres au cœur de La Couarde avec l’aide et la communication du réseau des Amis de la Plage.

Les exposants souhaitant profiter de l’espace et de sa proposition exceptionnelle peuvent contacter Les Amis de la Plage.

CONTA C T

Nathalie Barthe : 06 45 87 19 68

Rue Pasteur à La Couarde lesamisdelaplage17670@gmail.com les amis de la plage

Vos blanchisseries ouvertes à l’année sur l’île de Ré

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