RH 281

Le Réseau immobiLieR N°1 suR L’îLe de Ré vous accueiLLe daNs ses 12 ageNces www.orpi.com

ouvent l’île de Ré se distingue lors des scrutins électoraux. Ainsi en a-t-il encore été pour ces élections européennes. L’île dans son ensemble a placé en tête la liste Renaissance devant celle du Rassemblement National, suivies du parti socialiste.

Seules deux communes - Saint-Martin de Ré et La Flotte - ont placé en tête le parti de Jordan Bardella.

Certes l’île de Ré reste relativement préservée du chaos actuel, la qualité de vie qu’elle offre y adoucit les mœurs.

Il n’en reste pas moins que le vote pour l’extrême droite y progresse inexorablement, rappelant qu’ici aussi une partie de la population vit difficilement, quand elle a déjà la chance de pouvoir s’y loger. Cohabitent sur l’île des extrêmes en termes de niveaux de vie, des résidents secondaires ou permanents très aisés, tandis que « l’île qui se lève tôt » parvient parfois difficilement à joindre les deux bouts.

On est bien loin de la caricature de « l’île friquée » que se plaisent trop souvent à dépeindre des médias hors sol.

Nathalie Vauchez

L’île de Ré va vibrer au son de toutes les musiques

Du nord au sud, l’île de Ré vibrera samedi 21 juin pour fêter la musique... ou plutôt toutes les musiques. Communes, associations, professionnels se mobilisent pour que Rétais et touristes profitent pleinement de cette soirée de début d’été ! En voici un petit aperçu.

Aux Portes-en-Ré

La Fête de la musique se déroulera Place de la Liberté : dès 19h30, barbecue géant organisé par l’Association des Parents d’Élèves et représentation de la Fanfare du Bûcheron. A 21h, concert avec le groupe le Doigt dans l’œil, suivi d’un DJ.

A Saint-Clément des Baleines

La Java prévoit une soirée clubbing, de 21h à 02h. Pour la fête de la musique, ce sera un plateau DJ 100% local avec notamment Djuk et Loulou. Techno, deep, house, hard tek, light show, VJing, performances... tous les ingrédients sont réunis pour une soirée inoubliable. Entrée libre. Fermeture 2h du matin.

La Compagnie Chante Debout donnera un spectacle musical à 17h, sur la placette de l’ancienne mairie. Puis, sur la place Carnot, est prévu à 20h une représentation de Phil’Ars, qui sera suivie d’un concert de Moonshine à 21h30.

A Loix

La fête de la musique aura lieu à La Presqu’Île à partir de 19 h. Au programme trois concerts sont prévus : Le groupe vendéen Bus Stop (rock) sera suivi des Parisiens Problem Children (rock), tandis que le troisième concert émanera de Dresk (rock festif ska) originaire du nord de la France. Après les concerts, place au DJ Théo de l’association Les Copains réthais. La fête de la musique est organisée par La Presqu’Île en partenariat avec la mairie de Loix et ses services techniques, le bar à vins l’Abreuvoir, la boulangerie Place des Délices, l’association Les Copains réthais, Baudo Traiteur, etc.

A La Couarde-sur-Mer

Cette traditionnelle soirée festive a lieu à La Couarde sur le kiosque du centre village, avec de la musique tout au long de la soirée et une restauration sur place. Au programme : des morceaux de blues, soul, funk dans un style incontestablement jazzy. Un répertoire inspirant, des reprises inattendues, le tout avec l’énergie débordante d’Enerjizz Music. Le « Power of love » des « Ukelovers » du S.O.U.K : un sermon à cœur éperdu dans une éphémère

Love Chapelle à ciel ouvert. Un cocktail explosif de funk, d’envolées jazzy et de sons électro, enrichis par une Neo-Soul envoûtante. Une immersion décomplexée et festive au cœur d’un groupe en devenir : The Soulphoenixs.

A Saint-Martin de Ré

La Fête de la musique du bar-restaurant

La Cible est devenue une institution. Difficile de rivaliser avec elle, qui a largement dépassé les frontières de l’Ile de Ré. Une preuve ? Les médias nationaux s’y intéressent. Les belles fêtes se feraient-elles rares sur l’hexagone ? Ben oui, un peu. Raison de plus d’être content d’en avoir une ici.

Côté restaurant « c’est déjà complet », certains habitués résidents secondaires venant exprès ce week-end-là. Voilà pour le contexte. Le décor lui reste le même, celui d’un lieu privilégié avec l’océan pour horizon et nous y retrouverons avec plaisir tout ce que nous aimons : bars disséminés sur la plage, food-trucks sur fond de soleil couchant, ambiance musicale du tonnerre dès 18h et jusqu’à 2 h du matin, avec groupes de musiciens et DJ et bien sûr, l’incontournable feu d’artifice à la nuit tombée. Le tout ouvert à tout le monde pour une fête, une vraie, qui se prolongera exceptionnellement cette année puisque dès le lendemain, La Cible fêtera… ses dix années d’existence ! Entrée libre de 18h à 02h.

Au Bois-Plage-en-Ré

La Commune célébrera la fête de la musique dès 18h30. Elle souhaite offrir un moment musical à tous ceux qui viennent spécialement pour cet événement, qui fréquentent ce jour-là les restaurants ou tout simplement qui se promènent dans les rues du village. Clos Marin, avenue de la Plage, Guinguette, ces lieux emblématiques du village proposeront au public une soirée au rythme de l’été.

A La Flotte

Au Fort la Prée, ambiance estivale et conviviale seront au rendez-vous. De 18h à minuit la place d’armes se transforme en piste de danse. Venez vous déhancher et chanter (juste, faux ou fort) pour fêter la musique dans un cadre patrimonial et historique exceptionnel.

Lee Roy King, L’apéro des copains puis Fiesta 80’ assureront l’ambiance jusqu’à ce que les dernières «Cendrillons» ne quittent le Fort (essayez de repartir avec vos deux chaussures quand même). Une restauration légère, un glacier, un bar à huîtres et une buvette sont prévus. Entrée gratuite.

A Sainte-Marie de Ré

Les Frères du Port animeront la place des Tilleuls (La Noue) dès 11h du matin. Puis le soir, les festivités se dérouleront place d’Antioche : à 19h, La Fanfare, suivie à 20h de la troupe des Baladins. Puis soirées des années 80-90 dès 21h. La scène reste ouverte à tout musicien ou formation. Le Comité des fêtes & animations assurera une petite restauration.

A Rivedoux-Plage

Dès 17h, la bibliothèque ouvrira les festivités avec un atelier-concert handpan animé par Axildrum. Puis, à partir de 18h30, place du Marché, est prévu un apéro-guinguette avec les Deblonds « mon bistrot préféré » et l’ensemble des commerçants du marché couvert pour se restaurer. A 21h sur l’esplanade de la Mer, sera donné un concert « La route des airs ». La soirée sera festive avec food truck et buvette.

Informations (non exhaustives) recueillies par Nathalie Vauchez

A Ars-en-Ré

Les Portes-en-Ré Le Doigt dans l’œil.

DR

Saint-Martin La Cible - Fête de la Musique.

Saint-Clément des Baleines La Java clubbing.

La Vierge de La Flotte est réapparue !

Ce vendredi 7 juin au matin, la statue de la Vierge de La Flotte a été remise en place, quelques mètres en retrait de son précédent piédestal, sur un nouveau socle.

L’association Préservation de la statue de la Vierge a choisi l’ancienne statue, datant de 1955, qui, après avoir été recollée, avait été mise à l’abri dans l’église de La Flotte, du fait de sa fragilité.

L’histoire de la statue accidentée en mai 2020, refaite à neuf et réinstallée sur son socle, contestée par

La Libre Pensée , finalement descellée et enlevée de son socle le 30 octobre 2023, après que le Conseil d’Etat ait confirmé qu’elle ne pouvait être placée sur le domaine public, tout le monde la connaît...

L’association Préservation de la statue de la Vierge, présidée par Léon Gendre, ancien maire de La Flotte, a finalement choisi l’ancienne statue de la Vierge, datant de 1955, qui avait été accidentée et recollée, puis placée dans l’église de La Flotte. Celle-ci a été mise à disposition de l’association par la mairie de La Flotte, via une convention. Seul bémol, cette statue avait été mise à l’abri dans l’église justement du fait de sa fragilité, notamment au regard des conditions climatiques.

L’association l’avait initialement annoncée pour fin janvier 2024, mais les subtilités juridiques et tractations

avec la mairie, qui s’est elle-même bordée auprès de son avocat, ont pris plus de temps que prévu. Elle a, depuis sa création à la fin 2023, recueilli près de 28 000 € de la part de 410 donateurs, somme qui lui a permis d’acquérir le bout de terrain privé nécessaire et de financer les travaux, notamment la reconstruction d’un pan de mur en moellon.

La nouvelle statue qui avait été commandée au sculpteur Jean-Marie Meslin, actuellement stockée dans les ateliers municipaux, pourrait être proposée à la vente, selon le maire, Jean-Paul Héraudeau.

Nathalie Vauchez

La statue a été réinstallée sur un terrain privé, sur un nouveau socle, quelques mètres en retrait de la précédente statue, qui était implantée sur le domaine public.

Rétro Ré Classic : les voitures anciennes à l’honneur

Le samedi 2 9 juin se tiendra la première édition du Rétro Ré Classic, devant la salle des Paradis à Sainte-Marie. Cette exposition mettra à l’honneur plus d’une quarantaine de voitures anciennes, toutes marques confondues.

De l’indémodable 2CV à la prestigieuse Jaguar, en passant par l’Alpine ou encore la Méhari, il y en aura pour tous les goûts lors de cette journée conviviale entre amateurs de belle mécanique. L’évènement, pensé par Pierre Adam, Délégué régional du Club Mercedes-Benz France et Francis Vergnaud, président de l’association 2CV - Méhari Ile de Ré, mobilise de nombreuses associations de passionnés. Seront ainsi présentes l’Amicale rochelaise de véhicules anciens (ARVA), l’association young timer Mercedes de Marsilly, spécialisée dans les véhicules

de moins de 30 ans de la marque, l’Amicale des passionnés de véhicules anciens de la Vienne (APVA), ou encore l’association US Motors Club 17, spécialisée, elle, dans les véhicules américains. Rétro Ré Classic est également organisé en partenariat avec deux concessions Mercedes rochelaises, qui viendront exposer plusieurs modèles de voitures et camions, ainsi qu’avec la société Méhari Evasion, sponsor principal de l’évènement. Méhari Évasion viendra d’ailleurs également présenter plusieurs Méhari. De quoi donner un petit air de vacances estivales à cette journée.

A NIMATIONS - A RS-EN- R É

Francis Zégut, invité d’honneur

Francis Zégut, animateur radio emblématique de toute une génération, sera l’invité d’honneur de cette première édition du Rétro Ré Classic. Il viendra notamment dédicacer sa bande-dessinée « Playlist », qui retrace sous les coups de crayons d’un « gang de caricaturistes » sa passion pour la musique et de nombreuses anecdotes sur son métier d’animateur radio.

Rétro Ré Classic a été pensé pour mettre à l’honneur les acteurs du territoire rétais. Ainsi, l’évènement compte comme partenaires plusieurs commerçants locaux, comme la Biscuiterie de Ré, la fromagerie La Cailletière ou encore Intermarché

La Flotte. Le Département, ainsi que la Commune de Sainte-Marie, sont également partenaires de cet évènement.

Celui-ci sera animé par Michel Lardeux, bien connu des Rétais. Celui-ci présentera chaque voiture de façon individuelle

lors d’un défilé, en début d’aprèsmidi, qui permettra de mettre en lumière l’histoire du véhicule et de son propriétaire. Enfin, plusieurs foodtrucks proposeront une offre de petite restauration tout au long de la journée.

Lucile Dron

En pratique

De 10h à 17h, sur le parking des Paradis à Sainte-Marie de Ré Entrée libre - Petite restauration sur place. Inscription des exposants par téléphone : Pierre Adam :

Francis Vergnaud : 06 62 25 76 08

Une 12 e édition réussie pour la Fête de la sardine

La Fête du port et de la sardine a rassemblé plus de deux mille personnes à Ars-en-Ré les 7 et 8 juin et est devenu un rendez-vous immanquable dans le nord de l’île de Ré.

Dès l’ouverture des festivités le vendredi soir, la fête a battu son plein dans la cité casseronne. Pas un Arsais ne manquait au rendez-vous et les Villageois, Loidais et Portingalais avaient également répondu présents. Le changement de site dû aux travaux sur le port n’a donc pas gêné les habitués de cette grande fête populaire.

Devant la Capitainerie quai de la Prée, l’équipe des Petits verts du fier, association organisatrice de l’évènement, avait réussi le défi de rendre le site attractif et accueillant. Un bar d’une dizaine de mètres de long n’a pas désempli du week-end,

tout comme le côté cuisine d’où les assiettes sont sorties en continu. Au menu : essentiellement des sardines, marinées aux oignons nouveaux, baies roses et citron, ou servies grillées et accompagnées de pommes de terre de l’île, salade verte, tomates et sauce salsa verde. En tout, deux cent cinquante kilos de sardines ont été cuisinées par le chef Louis Richard et mille cinq cents repas ont été servis sur les deux jours, pour une fréquentation globale estimée à plus de deux mille personnes.

Le samedi après-midi, les animations étaient nombreuses et ont attiré les familles, notamment grâce aux ateliers organisés pour les enfants par l’APE. Le CNAR également proposait des animations, mais sur l’eau, avec des baptêmes d’Optimist, de la planche à voile et du paddle. Une scène digne des plus grands festivals avait été dressée dos au Fier, et a accueilli des groupes de qualité qui ont su faire danser les spectateurs : Le Biscuit le vendredi soir, avec ses reprises soul, funk et hip-hop ; puis le samedi en première partie de soirée Aiteka et son afrobeat métissé de funk, jazz et hip-hop, suivi de Arat Kilo et

Le groupe Aïteka a enflammé le public avant de céder la place à Arat Kilo.

son éthiojazz entrainant. La DJ Marina Trench a clôturé la fête et entraîné les fêtards jusque tard dans la nuit.

Une 12e édition de la Fête de la sardine que l’on peut décrire comme très réussie, notamment grâce aux nombreux bénévoles sans qui celle-ci ne pourrait se tenir. Il faudra malheureusement attendre 2026 pour la prochaine édition, la Fête de la sardine étant désormais organisée tous les deux ans.

Aurélie Bérard

Francis Zégut, animateur RTL2, sera présent sur tout l’évènement.

Pierre Adam (à gauche) et Francis Vergnaud (à droite), devant leurs voitures de collection prêtes pour le show.

Record de fréquentation le samedi en début de soirée pour la 12e édition de la Fête de la sardine.

Les sardines étaient cette année cuisinées par le chef Louis Richard et servies par des bénévoles.

La Cible c’est une plage bien sûr, celle de Saint-Martin. Mais pour les Martinais (et les Insulaires), « aller à La Cible », ce n’est pas forcément se baigner ou lézarder sur le sable…

Aller à La Cible », c’est boire un café matinal face à la plage déserte, prendre un verre entre amis, déjeuner ou dîner dans le restaurant du même nom, qui fêtera le 22 juin prochain ces dix années d’existence. Dix ans déjà… Parfaitement intégrée à son environnement, La Cible, c’est aussi l’exemple d’une réussite globale, celle d’un projet privé qui a finalement servi l’intérêt général. Retour sur une belle aventure.

« Nous avons fait le bon choix » C’est ainsi que le maire de SaintMartin résume l’histoire. Il y a plus de dix ans, la municipalité souhaite récupérer le local qui lui appartient (et n’a alors rien à voir avec ce qu’il est aujourd’hui). Le locataire, peu scrupuleux sur le paiement des loyers nous précise M. le Maire, est détenteur d’un bail emphytéotique, soit de très longue durée (99 ans). Autrement dit, l’affaire n’est pas simple et il faudra à la Commune quelque deux ans de procédure pour pouvoir envisager un autre avenir à ce lieu idéalement situé sur une plage par ailleurs peu fréquentée à l’époque.

« Nous avons eu de très nombreuses

En bord de plage, La Cible jouit d’une situation d’exception et cultive l’esprit vacances.

demandes, y compris de personnes venant d’ailleurs », se souvient l’élu, évoquant pour exemple un couple de restaurateurs royannais désireux de s’installer sur l’Île de Ré. « Nous avons souhaité jouer sur la sécurité, la droiture et une bonne gestion », raconte-t-il. Cette « sécurité » s’appelle Denis Chatin, « enfant du pays », alors gérant de La Pergola à La Couarde, bref connu et reconnu. Dix ans plus tard, aucun regret : « On ne peut que se féliciter d’avoir un tel établissement sur la plage », conclut Patrice Déchelette.

Un vrai lieu de vie

« On ne savait pas trop où on allait », raconte Grégory Kindel, associé de la première heure de Denis Chatin et désormais seul aux commandes. Il se rappelle des quatre mois de travaux menés tambour battant pour transformer le lieu. Le secret de la réussite ? Bien sûr le privilège d’être sur la plage mais aussi l’esprit et « l’équipe, dont plusieurs membres sont là depuis le début ou presque », insiste-t-il. Ajoutons à tout cela le goût et le sens de la fête, celle de la musique n’étant plus à présenter. Dix ans que cela dure et pour fêter ça, Greg a choisi

le méritait bien et dont la fréquentation a largement augmenté en dix ans. Si, chaque année, l’établissement joue le jeu pour préserver au restaurant une fraîcheur toujours fanée par les mois d’hiver, la Commune de Saint-Martin a de son côté investi sur l’attractivité : aire de jeu pour enfants sur le talus, réfection du city stade et plantation d’arbres, beach volley, bibliothèque de plage en libreservice, sans oublier les traditionnelles cabanes repeintes chaque année et bien sûr, les mouillages désormais légaux. Dix aujourd’hui, mais vingt de plus à venir, « en un ou deux ans », précise Patrice Déchelette.

de rassembler Fête de la Musique et anniversaire… sur deux jours.

Le samedi 22, les réjouissances commenceront dès 12h avec l’ouverture des food-trucks et puis bien sûr le soir, tout pour la musique…

« Sur les deux jours, nous recevrons environ trente artistes », se réjouit Greg, soulignant qu’il attend l’arrivée de quelque soixante-quatorze tonnes de matériel et que cent soixante intervenants seront nécessaires pour assurer la logistique des deux soirées. Et bien sûr, il y aura deux feux d’artifice « avec un travail sur musique et couleurs », souligne-t-il.

Ajoutons-y un beau geste : le samedi 22 juin, « un euro par entrée gratuite sera reversé à l’école de SaintMartin », explique Grégory, ajoutant avoir seulement demandé à la mairie la transparence sur la destination de l’argent.

Un site totalement revalorisé La morale de cette histoire, c’est la revitalisation de l’ensemble d’un sit e qui

Parfaitement intégrée à son environnement, La Cible, c’est aussi l’exemple d’une réussite globale, celle d’un projet privé s’intégrant dans un site d’intérêt général. Une belle histoire qui continue…

Pauline Leriche Rouard

abandonné ? D’autres modèles étudiés par la CdC de l’île de Ré

A la suite de notre article paru dans Ré à la Hune N°280 intitulé « Où en est l’EHPAD de SaintMartin ?* », les conseillers départementaux de l’île de Ré, Véronique Richez-Lerouge en tête, ont organisé un point presse.

Revenant sur la réunion ayant eu lieu le 15 mai dernier avec la direction de l’hôpital, l’ARS, le Département et la CdC de l’île de Ré, la conseillère départementale a souhaité préciser ses positions. Elle confirme bien que la direction de l’hôpital s’est adressée au Département de la Charente-Maritime pour une aide financière supplémentaire, sollicitant la mise en œuvre d’une reconnaissance financière au nom du « caractère insulaire » de cet établissement, pour l’ensemble des professionnels affectés à l’EHPAD avec une prime de l’ordre de 220 € bruts mensuels non statutaires, dont l’impact pour un effectif complet de 160 résidents est évalué à 323 K € « La question étant abordée lors de cette réunion, j’ai réitéré la réponse écrite du Département par le courrier du 26 février 2024 signé du vice-président, Jean-Claude Godineau : « Par principe d’égalité envers l’ensemble des établissements situés sur le continent et les îles, je ne peux pas répondre favorablement... ». »

« Accorder une dérogation à l’île de Ré, ce serait ouvrir la boîte de Pandorre »

Véronique Richez-Lerouge et Patrice Raffarin partagent cette position au nom de l’équité territoriale « et même à l’échelle de l’île de Ré, ce serait ouvrir la boîte de Pandorre. Si on l’accorde aux professionnels de l’EHPAD, demain ceux du CDAIR, les pompiers, le pénitencier, les fonctionnaires des collectivités vont demander la même chose », justifientils. « C’est démagogique de la part de Lionel Quillet ». « Et le directeur de l’ARS nous l’a écrit quand bien même la spécificité insulaire peut-être reconnue en tant que telle, aucun texte de loi ne prévoit de traitements financiers différenciés. Il n’existe pas de références statutaires pour mettre en œuvre ce type de primes. » »

Ce à quoi Lionel Quillet répond : « Si la direction de l’hôpital a posé la question par écrit au Département, elle l’a fait avec l’accord de son autre autorité de tutelle qu’est l’ARS, et ce n’est pas moi qui ai posé la question mais l’hôpital, je ne vois donc pas

Le 13 novembre dernier, les syndicats du groupe hospitalier avaient appelé les élus et les habitants de

ce qui est démagogique. » « Et oui, d’autres professionnels seront susceptibles de le demander. A la CdC nous accordons des avantages pour pouvoir recruter, au niveau des salaires, des primes spécifiques, du covoiturage, d’aménagements. Les conseillers départementaux de l’île de Ré n’ont pas compris leur mandat, ils sont élus sur le canton de l’île de Ré, pour défendre leur territoire, et c’est à eux de se battre. Plusieurs fois, quand j’étais 1er vice-président du Département j’ai défendu auprès de Dominique Bussereau mes positions pour l’île de Ré. »

Des dérogations existent bel et bien

Concernant les dérogations à la Loi, Ré à la Hune confirme qu’elles existent bien, concernant des agents de la fonction publique. En décembre 2023, un dispositif a ainsi été mis en place du côté de la Haute-Savoie : une prime pour les fonctionnaires installés à proximité de la Suisse, afin de les inciter à rester en France plutôt que de traverser la frontière. Ainsi les agents publics résidant dans 133 communes proches de la frontière suisse bénéficient désormais d’une indemnité de résidence spécifique équivalant à 3% de leur salaire de base. Cette mesure bénéficie à 29 000 agents de l’Etat, des hôpitaux et des collectivités, pour un coût d’environ 25 millions d’euros. Dans un compterendu du Conseil des ministres de décembre, le gouvernement

de Ré.

rappelle que les 133 communes de l’Ain et de Haute-Savoie concernées « rencontrent d’importantes difficultés de recrutement et de fidélisation liées à la cherté de la vie ». Ces difficultés « se traduisent en particulier par des tensions spécifiques pour l’accès au logement, face à la concurrence des salaires genevois, accrue par le développement des moyens de transport transfrontaliers », et conduisent « à des fermetures de lits dans les hôpitaux et les Ehpad, des postes non pourvus en gendarmerie ou bien encore dans les services des collectivités territoriales ». Etranges similitudes avec le contexte rétais... Les fonctionnaires travaillant en France métropolitaine originaires des territoires ultra-marins ont droit une année sur deux à deux mois de congés, au lieu d’un seul, autre disposition incitative dérogatoire. D’autres territoires frontaliers de France bénéficient de dérogations.

Un sabordage programmé de l’EHPAD ?

Concernant la formation in situ, à Saint-Martin, récemment annoncée par la direction de l’hôpital, « faute de participants » elle a déjà été reportée à l’automne et aura lieu à La Rochelle, ce qui là encore interpelle sur la réelle volonté de la direction de l’hôpital de sauver cet EHPAD. « La réponse faite par Madame RichezLerouge lors de cette réunion est du

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Aurélie Bérard, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Mathieu Delagarde, Lucile Dron, Valérie Lambert, Pauline Leriche Rouard, Eugénie Rambaud, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

pain béni pour l’hôpital, qui pourra ainsi facilement justifier la fermeture de l’EHPAD. Au lieu d’opposer une fin de non-recevoir, il aurait fallu au moins essayer de se battre », estiment plusieurs participants à cette réunion. Peu optimiste sur l’avenir du seul EHPAD public de l’île de Ré, Lionel Quillet a demandé au directeur du Pôle Services à la population de la CdC, Brice Samson, d’étudier les différentes formes possibles de portage de l’EHPAD. Aujourd’hui, en France, en gros un tiers des EHPAD sont gérés par des hôpitaux, avec une forte tendance à un désengagement de leur part pour se recentrer sur les soins hospitaliers, le modèle économique étant en difficulté, un tiers sont gérés par des collectivités via les CIAS (Ehpad, foyers de vie, résidences autonomie...) et un tiers sont privés. De nouveaux montages ont émergé ces dernières années, dans lesquels les collectivités s’impliquent avec tous les acteurs de l’autonomie. Ainsi l’ADMR porte-t-elle avec les collectivités des stratégies dans ce sens.

« Il y a plusieurs montages possibles, que je vais présenter aux élus de la CdC », explique Brice Samson : « Soit la création d’un établissement public via un CIAS (comme par exemple à La Rochelle), soit la création d’une Société de coopération d’intérêt collectif (SCIC) (exemple à Cerisay), soit encore une mise en gestion de l’Ehpad via une DSP à des associations à but non lucratif, telles Habitat & Humanisme ou La Croix Rouge. Dans ce cas, le bâtiment appartient à la collectivité qui confie la gestion à un organisme de droit privé, avec donc des salariés de droit privé, ce qui permet plus de flexibilité. »

« La CdC pourrait, en effet, réfléchir à l’un de ces modèles, la situation est extrêmement inquiétante, on ne peut attendre la fin sans anticiper, l’EHPAD a encore perdu plus de vingt-cinq résidents en six mois. Pour 160 lits potentiels on en est à 75 résidents. », confirme le président de la CdC, Lionel Quillet.

Nathalie Vauchez

*www.realahune.fr/ou-en-est-lehpad-desaint-martin/

Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

l’île de Ré à venir manifester leur soutien à l’EHPAD de Saint-Martin

L’île de Ré se démarque

Comme souvent, l’île de Ré s’est distinguée en portant en tête la liste Renaissance portée par Valérie Hayer (2 4 , 5 1 %), le Rassemblement National de Jordan Bardella arrivant en seconde position (21, 57 %).

Ils sont suivis du Parti socialiste-Place publique de Raphaël Glucksmann (16,28 %) et des Républicains de François-Xavier Bellamy (11,52 %). La liste Reconquête de Marion Maréchal comptabilise 6,62 % des votes exprimés et Europe Ecologie Les Verts de Marie Toussaint 5,39 %. La France Insoumise de Manon Aubry atteint 3,57 %.

Deux communes rétaises, Saint-Martin de Ré (26,82 %) et La Flotte (25,57 %) placent le RN en tête, les huit autres communes votant d’abord pour Renaissance.

Les résultats des élections européennes sont très délicats à interpréter au plan local. On peut toutefois se dire que l’île de Ré reste un territoire préservé, limitant les votes extrêmes, même si on voit inexorablement progresser le RN. Ici aussi, loin des clichés médiatiques, une frange non négligeable de la population boucle difficilement ses fins de mois. Aux 1955 votes en faveur du RN, viennent s’ajouter les 600 votes

en faveur de Reconquête, soient 2555 votes d’extrême droite (28,19 % des exprimés) sur 9064 votes exprimés (57 % des inscrits). Un mécontentement clairement exprimé, que les élus locaux ne peuvent ignorer, même si l’enjeu est européen et national.

Interrogé par nos soins, le président de la Communauté de Communes de l’île

de Ré, Lionel Quillet, commente ainsi les résultats nationaux et rétais : « Au plan national, le vote est clair en faveur du RN, il faut le respecter. L’île de Ré s’est démarquée, comme presque toujours, en plaçant en tête la liste de la majorité présidentielle. On voit là le caractère plus apaisé, l’esprit de l’île de Ré, moins soumise à l’insécurité et protégée, avec une bonne gestion des

Communes et de la Communauté de Communes, avec leurs partenaires. A notre niveau local, on doit continuer de protéger notre territoire. »

Comme il l’avait fait lors de la précédente campagne législative, Lionel Quillet confirme qu’il sera en soutien de la candidature du député sortant, qui se représente : « Je serai au côté d’Olivier Falorni, on a besoin d’un tel député, qui a œuvré pour l’île de Ré, dont le travail est reconnu. »

L’île de Ré représente approximativement 20 % du nombre d’électeurs de la 1ère circonscription de la CharenteMaritime - incluant La Rochelle et l’île de Ré - celle du député sortant Olivier Falorni, qui quelque temps après sa dernière réélection, avait rejoint le groupe MoDem et Indépendants de l’Assemblée Nationale. La Ville de La Rochelle a placé en tête de ses votes le PS avec 22,68 % des exprimés.

Nathalie Vauchez

Le Député sortant, Olivier Falorni, repart en

campagne

Au lendemain matin de la soirée électorale des Européennes et de l’annonce surprise par Emmanuel Macron de la dissolution de l’Assemblée Nationale, Olivier Falorni s’est dit tout à la fois « attristé » et « combatif » et a annoncé qu’il se représentait, « sans hésiter ».

Ré à la Hune : Quelle a été votre première réaction quant aux résultats de ces élections européennes ?

Olivier Falorni : Hier soir (dimanche 9 juin), j’étais doublement attristé. Voir que le RN est aussi haut dans notre pays et en Charente-Maritime est extrêmement préoccupant. Attristé aussi par la dissolution de l’Assemblée Nationale, qui met un coup d’arrêt brutal au texte de loi sur la fin de vie, que je portais depuis très longtemps et pour lequel nous avions fait la moitié du chemin, avec 1500 amendements déjà passés.

Vous attendiez-vous à cette dissolution ?

Pas du tout. Je m’attendais à une dissolution dans les mois qui viennent, à la rentrée, il n’était plus possible de

continuer à gouverner à coups de 49-3 jusqu’en 2027. Là, la campagne va être très courte et on va être dans la continuité immédiate des élections européennes, avec la très forte poussée du RN. J’espère que nous n’allons pas aboutir à une majorité du RN à l’Assemblée Nationale, je ne connais pas les intentions tactiques du président de la République, mais il s’agit d’une prise de risque considérable que d’engager une dissolution à ce moment-là de notre histoire. Il s’agit d’un cas de figure inédit. Concernant le texte de loi sur la fin de vie, s’il y a une nouvelle majorité RN, cela signera son arrêt, la plupart des RN étant contre ce texte.

Que vous inspirent les résultats de votre circonscription ?

Le RN progresse partout, même si la 1ère circonscription de Charente-Maritime

résiste. Quant à l’île de Ré, elle a encore démontré qu’elle résiste aux extrêmes. Je veux être un député qui résiste, il faut que le territoire refuse de tomber dans les extrêmes, de droite et de gauche. Je ne souhaite pas que mon pays tombe dans un duel Mélenchon/Le Pen. Ce serait très grave, le chaos.

Comment lisez-vous ce raz-demarée de l’extrême droite ?

Il est lié à plusieurs raisons qui se coagulent, la première étant le rejet de la vie politique en France, comme en Europe, qui n’a jamais été aussi fort depuis trente ans. Phénomène lié aussi à l’insécurité, en France, en Europe et dans le Monde, le sentiment que l’Europe n’est pas assez protectrice, qu’en France il y a un manque d’autorité au niveau de l’Etat. Emmanuel Macron n’est pas le seul responsable, tout le monde l’est, à son niveau. On voit bien que dans d’autres nations de l’Europe, les phénomènes sont similaires. Je souhaite que la France ne soit pas dirigée par le RN, cela suppose de porter des messages clairs.

Quels messages et principes souhaitez-vous incarner dans cette campagne des législatives qui va être très courte ?

Ma campagne sera basée sur trois principes : solidarité, fermeté et responsabilité.

Il faut que la solidarité fonctionne au niveau social et civique dans notre pays. Pour cela, il faut des services publics solides essentiels en matière de santé,

d’éducation, de sécurité, il faut protéger les Français.

Concernant la fermeté, en matière de sécurité publique et dans les écoles, le mot d’autorité ne me fait pas peur. Responsabilité aussi, car aujourd’hui la situation est grave. Si je suis candidat, c’est bien pour porter un message profondément républicain, laïc, progressiste, qui refuse les extrêmes, quels qu’ils soient.

Vous aviez rallié le groupe MoDem et Indépendants de l’Assemblée Nationale. Vous présentez-vous sous une étiquette ?

Je souhaite pouvoir incarner ce que j’estime nécessaire pour notre Pays, un bloc central, républicain, laïque, progressiste, ce qui suppose une alliance beaucoup plus large depuis les sociauxdémocrates - ce que je suis - jusqu’aux Gaullistes, pour faire front face au RN et à LFI. Je souhaite porter mes valeurs dans cette recomposition politique. Les étiquettes doivent s’effacer face aux enjeux infiniment supérieurs que ceux des boutiques politiques, notamment l’enjeu de ce que sera la France demain.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Olivier Falorni organise une réunion publique mercredi 26 juin, à 18h30, salle Vauban à Saint-Martin de Ré

Le député sortant, Olivier Falorni, lance sa campagne basée sur 3 principes : solidarité, fermeté et responsabilité.

Trois spectacles rétais pour la 30ème de Sites en scène

Pour fêter ses 3 0 ans Sites en scène s’a f fichera du 21 juin au 1 4 septembre avec 1 4 0 spectacles sur 3 2 sites charentais-maritimes.

Mardi 28 mai dernier, à la Maison de la Charente-Maritime, la présidente Sylvie Marcilly et sa 1ère vice-présidente, Catherine Desprez, ont ouvert le bal en dévoilant le programme de la trentième édition de Sites en scène.

« Trente ans, on n’a pas l’intention de s’arrêter là. Bravo et chapeau à vous tous, voilà trente ans que l’on peut donner du bonheur et de la convivialité.

En Charente-Maritime si on veut, du 21 juin au 14 septembre, on pourra sortir tous les soirs. » déclarait la présidente enthousiaste à souligner également le travail des acteurs et des bénévoles qui s’activent à animer et organiser ces célébrations festives du patrimoine historique et culturel du département au travers de Sites en scène. Une bonne centaine d’entre eux était présente ce jour-là pour détailler le programme.

L’île de Ré sera festive

Les organisateurs présents ont, les uns après les autres, mis en avant les spécificités et donné les détails de leurs spectacles ou manifestations. Pour l’île de Ré, dans la catégorie Festival de musique, Kamiar Kian, directeur du festival Musique en Ré, qui fêtera sa 37ème édition, se félicite tout d’abord d’être le seul à avoir un orchestre symphonique en résidence et d’avoir réussi à faire sortir en extérieur le public de la musique classique. Cette année, du 25 juillet au 8 août, seize concerts seront proposés partout dans l’île dont six gratuits en plein air, cinq

symphoniques en église, cinq concerts de musique de chambre et un concert

Le Petit Prince pour la jeune génération avec un orchestre symphonique. Le tout couronné de grands noms comme JeanClaude Casadesus, Trevor Pinnock, Sarah Nemtanu, Alexis Cardenas, Aurélien Azan…

C’est ensuite Jean Chavinier, président de Jazz au Phare, qui a aiguisé l’intérêt de l’assistance en citant pour la programmation du 4 au 8 août, la chanteuse Zaho de Sagazan, qui s’est illustrée dernièrement au festival de Cannes, la présence du groupe The

Fenêtres sur l’île

Dire Straits Expérience, de Caravan Palace et de quelques autres. Jean Chavinier rappelait l’annulation l’an passé du concert de Murray Head pour cause de mauvais temps, cette année le chanteur sera de retour pour clôturer ces cinq jours à la pointe des baleines. Tous les organisateurs veulent croire en la présence de l’astre solaire durant tout l’été. À noter que, lors de la traditionnelle soirée d’ouverture à la Java des Baleines, Natural Woman Band rendra hommage à Aretha Franklin.

Dans la catégorie Patrimoine maritime en fête, le micro a été tendu à Jacques

Péchereau président de l’association Flottille en Pertuis qui, malgré le temps limité pour chacun, était bien décidé à présenter dans ses moindres détails, ce Rendez-Vous de l’île de Ré le 5 août. Il est vrai que cela donne envie d’aller à La Flotte admirer tôt le matin des bateaux du patrimoine classés monuments historiques ou d’intérêt patrimonial échoués à marée basse provoquant un bel alignement de carènes et ensuite de s’y installer pour pique-niquer. Entre 15h et 17h une grande parade commentée de voiliers entraînera les visiteurs jusqu’au port où, à la nuit tombante, les bateaux viendront s’amarrer et se pareront de lumières. C’est avec un grand bal populaire gratuit qui rassemblera tous ceux et celles qui joueront le jeu de se déguiser en marin ou pas, que se finira la journée.

Chaque année, 350 000 spectateurs et visiteurs se déplacent dans toute la Charente-Maritime pour apprécier ces lieux emblématiques mis en lumière pour Sites en scène, que ce soit au cœur des villes, sur la plage, dans des églises, des châteaux ou au pied d’un phare comme le mythique Phare des Baleines.

Le Département a dédié un budget de 622 K € pour communiquer et aider les communes à mettre en place leurs spectacles labellisés Sites en scène. Le programme complet* est à retrouver sur le site officiel du Département.

Valérie Lambert

*https://la.charente-maritime.fr/ culture-patrimoine/sites-en-scene

Destination Île de Ré a invité l’artiste loidais Arno Raposo à illustrer ses vitrines.

DR D ÉCORATION DES BUREAUX DE TOURISME

Du 28 mai au 4 juin, neuf des dix bureaux de village ainsi que le siège social de Destination île

de Ré se sont vus décorer de motifs dessinés à la main. « C’est un projet de longue date », se souvient Arno

Raposo. « A l’époque, je réalisais les vitrines de Noël avec Laetitia Prin, avec qui je partageais mon atelier dans le village artisanal. Nous avions contacté les offices de tourisme, mais ce n’était pas le bon timing. » Il semble que cette fois les étoiles se soient alignées. Séverine, qui dirige le bureau de Loix, connaît Arno depuis son arrivée dans l’île, et a conçu de nombreux projets avec lui. « J’ai tout de suite pensé à lui, quand l’idée nous est venue de décorer les vitrines. »

Celle-ci répondait à une demande du siège : comment faire en sorte que les touristes passent la porte des bureaux ? Un petit groupe de réflexion se constitue, réunissant les différents villages. « Je suis très fière que ce soit ce projet qui ait été retenu. » Une fois les vitrines réalisées, un jeu sera organisé sur les réseaux sociaux : un détail de chaque dessin sera publié sur instagram et facebook, et ceux qui reconnaîtront son origine auront droit à une petite surprise. Pour Arno, c’est l’aboutissement d’un désir ancien : celui d’appliquer le dessin

aux besoins d’aujourd’hui, de dessiner pour les gens, et non pour des galeries. « J’ai le sentiment de m’incarner plus dans l’île, par le dessin, qui est ma véritable passion. Cela me comble. » Cette initiative marque aussi le retour des artistes locaux dans les anciens offices de tourisme. « Autrefois, ils accueillaient des expositions d’artistes, ce n’était plus le cas. »

Techniquement, Arno a choisi le Posca blanc, un stylo acrylique dont la fine couche de peinture acrylique laisse passer la lumière. Deux ou trois interventions sont prévues, suivant l’usure. Les motifs choisis sont des éléments du patrimoine local, validés par chaque maire : les marais salants de Loix, le kiosque de La Couarde, les fortifications de Vauban à Saint-Martin, mais aussi le papillon Azuré, à Rivedoux. Seul l’office des Portes devra attendre la fin de son ravalement pour voir s’envoler ses oiseaux.

Eugénie Rambaud

Les protagonistes Sites en scène de l’île de Ré, de gauche à droite : Marc Denarnaud (Jazz au Phare), Kamiar Kian (Musique en Ré), Loïc Sondag (Flottille en Pertuis), Jacques Péchereau (Flottille en Pertuis) Jean Chavinier et Suzy Vandendriesh (Jazz au Phare).

Les bureaux de Loix et Rivedoux (photo) ont été les premiers décorés, lundi 28 mai.

Vous l’avez rêvé, ils l’ont fait !

Désormais La Rochelle est à 2h40 de Marrakech avec deux vols directs réguliers par semaine jusqu’en mars 2025.

Mardi 4 juin dernier l’aéroport de La Rochelle - île de Ré avait mis les petits plats de cornes de gazelle dans les grands pour le vol inaugural La Rochelle-Marrakech désormais inscrit dans les nouvelles destinations. C’est devant un beau buffet marocain dressé sur le parvis de l’aéroport par les délices d’Amal que Thomas Juin le directeur s’est réjoui d’annoncer que ce « premier vol vers le continent africain depuis La Rochelle prévu au départ jusqu’au 27 septembre 2024 est prolongé jusqu’en mars 2025 ». Une bonne nouvelle pour cette destination qui était déjà très attendue et réclamée par les personnes résidantes dans la zone dite de chalandise de l’aéroport de La Rochelle-île de Ré (c’est à dire en Charente-Maritime et autour) et utilisant jusqu’ici les vols depuis Bordeaux ou Nantes pour s’y rendre. La demande était forte mais ce n’est pas ce qui a engagé l’aéroport rochelais pour valider ce vol. « Quand on étudie le projet d’une nouvelle destination, la bonne stratégie c’est d’évaluer notre potentiel et de discuter avec les compagnies sérieuses pour pouvoir la mettre en place. », explique Thomas Juin, qui souligne l’exceptionnel record du trafic pour l’hiver passé avec plus de 38 512 passagers transportés entre novembre 2023 et mars 2024 soit deux fois plus par rapport à l’hiver précédent. Douze destinations seront

Un

Essam Abdel-Rahman, le commandant de bord du Boeing 737 sorti de son cockpit pour accueillir les passagers du vol inaugural La Rochelle-Marrakech.

desservies cet été et quatre pour l’hiver prochain, 30 000 passagers sont estimés pour Marrakech sur l’année à venir.

173 passagers

Les 173 premiers heureux passagers pour ce vol inaugural La RochelleMarrakech ont été appelés à l’heure prévue pour se diriger vers le tarmac

où les a accueillis tout sourire Essam Abdel-Rahman le commandant de bord de la compagnie Low Coast Ryanair. « Ce matin, à Marrakech nous avons embarqué 50 passagers pour venir à La Rochelle, on repart avec presque 180 passagers, cette ligne ne désemplira pas c’est évident ! » s’exclamait-il. Les passagers prêts à embarquer provenaient

PUBLI-RÉDACTIONNEL

du département, de Vendée, de Poitiers, de Niort… Et de Rivedoux-Plage, comme Sacha accompagné de Xavier et Chloé, son père et sa compagne. « Hier je fêtais mon anniversaire, pour mes 15 ans j’ai eu la bonne surprise de découvrir que mon cadeau était ce vol pour Marrakech ! » Chloé glisse en souriant que parmi les passagers, elle a remarqué pas mal de Rétais.

D’autres nouvelles destinations ?

La destination Marrakech était attendue, mais d’autres sont souhaitées par les utilisateurs de l’aéroport. Thomas Juin le confirme : « L’Espagne fait partie des destinations très réclamées ici à La Rochelle, mais également dans le sens inverse, le marché le plus important est sur Barcelone, Séville et Madrid. Pour répondre à cette demande il faut des avions disponibles, on espère bientôt aboutir. »

En attendant de décoller vers la péninsule ibérique, les douze destinations proposées dont la toute nouvelle avec Marrakech peuvent satisfaire les usagers.

Valérie Lambert

+ d’infos : www.larochelle.aeroport.fr

été animé à Sainte-Marie de Ré

Nées tout à la fois de l’impulsion et de l’engagement de la municipalité et de l’implication de dynamiques associations et commerçants, les animations proposées tout l’été à Sainte-Marie sont nombreuses et variées, sources de moments d’échanges entre touristes et habitants.

Deux manèges sont installés tout l’été sur les places d’Antioche et des Tilleuls, pour le plus grand bonheur des enfants. Les artisans des Ateliers Dazelle vous accueillent aussi à La Noue.

L’association des commerçants de La Noue propose un marché des créateurs, sur la place des Tilleuls, entre 18h et 22h le jeudi 20 juin, les mardis 16 & 23 juillet et 13 & 27 août.

Sainte-Marie de Ré fête la musique vendredi 21 juin : Les Frères du Port entonneront des chants marins à 11h, place des Tilleuls. Le soir les festivités se tiendront place d’Antioche : à 19h la Fanfare, suivie à 20h de la troupe des Baladins puis dès 21h et jusque tard dans la nuit, soirée années 80-90. La scène reste ouverte à tout musicien ou formation. Une petite restauration sera assurée par le Comité des fêtes et animations.

Vendredi 28 juin, à 19h30, la Médiathèque proposera une soirée Boris Vian, correspondance de lettres en chansons, sur des airs de Jazz

de Montamer : musique, concert, cuisine du monde, street food seront proposés par L’Aunis Express, collectif de food trucks.

Organisée par l’Association des commerçants de La Noue, une soirée gourmande se déroulera place des Tilleuls mercredi 10 juillet et samedi 17 août, à partir de 19h.

Le Loto du Ré Handi Tennis aura lieu jeudi 11 juillet à 20h, salle des Paradis.

Samedi 29 juin, de 10h à 17h, la 1ère édition de Rétro Ré Classic mettra à l’honneur plus d’une quarantaine de voitures anciennes, devant la salle des Paradis. Avec pour invité d’honneur l’emblématique animateur radio, Francis Zégut. Du 8 juillet au 26 août, tous les lundis de 18h à 20h30, alternativement place d’Antioche et place des Tilleuls, place aux jeux en bois, entre amis ou en famille.

Nouveauté 2024, Les P’tites Guinguettes de SainteMarie, tous les vendredis de l’été, de 18h à 22h, au parc

avec le film Jungle Cruise, débuteront à la nuit tombée, vers 22h, au stade de foot.

Pour célébrer la Fête nationale , un spectacle de rue familial sera donné samedi 13 juillet à 20h, place de l’Eglise. Dimanche 14 juillet, après la commémoration aux Monuments aux morts le matin à 11h15, la soirée débutera par une distribution de lampions à 20h30 place des Tilleuls, un bal dès 21h, puis le feu d’artifice sera tiré plage de Montamer à 23h, avant la reprise du bal. Un Marché gourmand sera proposé les mercredis 17 juillet et 21 août, à partir de 19h, par le Comité des fêtes & d’animations.

Autre nouveauté 2024, un atelier de sensibilisation sur les risques du soleil sera animé mercredi 17 juillet, de 13h30 à 16h, plage de Montamer, par la Ligue contre le cancer de Charente-Maritime.

Très populaire, La Fête de La Noue du mardi 6 août, débutera à 10h par la messe en la Chapelle Saint-Sauveur, suivie de la traditionnelle procession à la mer organisée par les Amis de l’église. Le soir, à partir de 19h, place des Tilleuls, place aux concerts et repas moulesfrites, proposés par le Comité des fêtes & animations.

Encore une nouveauté, le Loto pour le patrimoine maritais, culturel et touristique, organisé par les Amis de l’église, en partenariat avec la mairie, permettra de gagner de nombreux lots, le mardi 13 août à 19h, salle des Paradis.

La soirée Village étoilé, organisée par la mairie au parc de Montamer jeudi 22 août débutera par un pique-nique en musique à partir de 19h (food trucks, jeux en bois et stand LPO), suivi dès 21h30 d’une déambulation musicale, d’une animation sur les animaux de nuit (écogardes de la CdC de l’île de Ré), puis de l’observation du ciel étoilé au pas de l’Epi Saint-Sauveur, avec Ciel d’Aunis.

Dans le cadre du Festival Musique en Ré, un concert gratuit, suite symphonique pour 2 pianos et percussions, intitulé « West Side Story » sera donné jeudi 25 juillet à 21h, place de l’Eglise.

Lors de deux soirées de Cinéma en plein air, mardi 30 juillet avec la projection du film Ready Player One et lundi 26 août

Août s’achèvera avec la soirée de remise des prix du Concours d’écriture, mercredi 28 août à 18h, dans le jardin de la médiathèque. Tout le monde peut participer à cette 8ème édition, à condition d’envoyer son texte au plus tard le 31 juillet 2024 (infos sur mediatheque-saintemariedere.fr).

Toutes les animations sur le site : saintemariedere.fr sur les réseaux sociaux et sur Panneau Pocket

Le Bois-Plage se met au padel

Nouvelle discipline attirant de plus en plus d’adeptes, le padel est arrivé au Ré Tennis Club du Bois-Plage.

Grande différence entre tennis et padel : les balles peuvent être jouées après rebond sur les parois en verre trempé.

Au chapitre “le padel pour les nuls”, commencer par ne pas confondre padel avec paddle tennis et encore moins avec stand-up paddle, sport de glisse nautique. Tout est dans la prononciation du nom de cette discipline sportive, certes dérivée du tennis mais rappelant aussi le squash… Bref, en constant développement depuis les années 2000, le padel a été intégré à la Fédération française de tennis en 2014, nous précise le Maire du Bois-Plage Gérard Juin, lors de l’inauguration des deux terrains ad hoc qui ont trouvé place dans le cadre privilégié du Ré Tennis Club à Gros Jonc.

D ANSES LATINES

Le Bois-Plage, village sportif L’occasion est belle pour Gérard Juin d’évoquer l’ensemble des équipements sportifs de la commune (terrains de football, de beach volley et de pétanque, aire d’agrès, city stade et bien sûr salle polyvalente multisports), mais aussi l’historique tennistique du site du Gros Jonc et de ses courts créés dans les années 1980. En 1994, la fusion des clubs de Saint-Martin et du Bois-Plage conduisent à la signature d’une convention tripartite entre les deux communes et le Ré Tennis Club et depuis le début des années 2000, l’ensemble des équipements des deux

sites ont été régulièrement valorisés, notamment avec la construction de deux club house, d’un mur d’entraînement (Gros Jonc), ou encore la mise en place d’éclairages (Gros Jonc et salle de Saint-Martin).

Répondre à la demande D’un côté, une attente réelle du public sur le padel, de l’autre un réaménagement nécessaire des cinq courts du site de Gros Jonc… Il n’en fallait pas plus pour décider la municipalité à se lancer dans la création de deux terrains dédiés. Une opportunité d’enrichir l’offre sportive communale et de participer à « la grande cause nationale 2024 », souligne Gérard Juin rappelant en quelques phrases les bienfaits du sport pour la santé.

Inscrit dans la collaboration entre la Commune et l’association Ré Tennis Club, ces nouveaux équipements seront, tout comme les courts de tennis, gérés par convention. Mais les estimant « d’intérêt général, la Commune se laisse la possibilité d’en disposer pour par exemple les établissements scolaires ou encore d’autres associations ou structures souhaitant en bénéficier », précise Gérard Juin, le président du Ré Tennis Club Philippe Luce tenant quant à lui à « témoigner de sa satisfaction de voir aboutir ce projet pas si simple à réaliser »

Côté budget, il en aura coûté 180 K€, le Département et la CdC ayant apporté

leur contribution à hauteur de 30% environ chacun, le solde revenant à la commune.

La conseillère départementale Véronique Richez Lerouge rappelle à l’assistance que « la CharenteMaritime est l’un des départements les plus sportifs de France » et de son côté le président de la CdC adresse ses félicitations à Philippe Luce. Car « sans association, pas de vie, l’argent n’étant pas la seule solution », souligne Lionel Quillet évoquant un « club important qui a une histoire » et dont, pour l’anecdote, il fut un temps président. Enfin, le responsable de la commission Padel et Beach Tennis du Comité départemental de Tennis, Stéphane Lancesseur, se réjouit de voir s’ouvrir ici les 40 et 41 ème pistes de padel de CharenteMaritime, affirmant par ailleurs que « le padel n’est pas un effet de mode mais bien une discipline à part entière et qui plus est intergénérationnelle ». Il n’y a plus qu’à s’y mettre !

Pauline Leriche Rouard

Le saviez-vous ?

Il faut remonter aux années 60 pour trouver le premier court de tennis boitais… sur le parking actuel du marché du Bois-Plage. Quatre courts furent ensuite construits du côté de la raise maritaise, avant une installation définitive de l’activité tennistique sur le site de Gros Jonc.

Le Swob enflamme l’école de Rivedoux-Plage

Fin mai, l’ensemble des élèves de l’école Isabelle Autissier de Rivedoux-Plage ont pu s’essayer aux danses latines, lors de la deuxième édition du festival « Le Swob fait son école ». De quoi s’enrichir de beaux souvenirs avant la fin de l’année scolaire qui arrive à grands pas.

Cette année encore, Achile Dinga, fondateur du très apprécié festival SWOB, a répondu présent à l’appel de la mairie et de l’école pour faire vivre une semaine placée sous le signe de la danse latine aux élèves, de la maternelle à la fin de l’élémentaire. « C’est rare en France qu’un projet 100% de danse latine soit porté par une école tout entière », s’enthousiasme-t-il. Ainsi, pendant toute une semaine, Achile a pu travailler avec les élèves, par petit groupe, autour des sonorités latines, pour leur apprendre une chorégraphie sur le titre Guantanamera, chanson emblématique de la culture cubaine. Le jeudi après-midi, tous les élèves se sont donné rendez-vous à la salle municipale de Rivedoux-Plage pour une dernière répétition, pour la première fois tous ensemble. Après un échauffement

sportif dans la bonne humeur, les enfants ont répété le chant, puis les pas de danse, avant d’enchaîner sur une chorégraphie en duo. Pour l’occasion, le duo Charlilou est venu interpréter en live Guantanamera, ainsi que plusieurs autres titres. Pour Lilou, chanteuse du duo, participer à cet évènement était une évidence : « On aime toutes les influences latines, et on connaît depuis très longtemps Achile ». Et elle avait raison : dès les premières notes, l’alchimie a opéré et les enfants se sont laissés porter par la musique entraînante. Les parents et grandsparents, invités par l’école, ont ensuite rejoint les enfants, pour un moment de danse intergénérationnel haut en couleurs, à l’image du Swob et de son créateur.

Et si la mairie de Rivedoux-Plage souhaite ancrer cet évènement dans

Échauffement en musique avant la représentation finale avec les parents.

la vie de l’école pour de nombreuses années encore, les enfants semblent eux aussi partants pour cette idée, à en

croire leurs sourires ravis lors de ce bel après-midi annonciateur de l’été.

Lucile Dron

édition des Fêtes Maritimes * de La Rochelle

Du 20 au 2 3 juin 202 4 , quatre jours de fête gratuite seront proposés en plein centre-ville de La Rochelle. Auparavant, le week-end des 1 5 & 16 juin, les bateaux de l’île de Ré et ceux du port de La Flotte seront de la fête avant de se diriger le 18 juin vers La Rochelle.

Ces fêtes ont pour objectif de faire (re)découvrir à l’ensemble des habitants la maritimité de notre territoire. De nombreuses animations sont prévues pour les petits et grands, concerts jusque tard dans la nuit, accès libre aux pontons et aux villages exposants. Cet événement populaire, familial, culturel, pédagogique et festif rassemblera 125 vieux gréements et 500 membres d’équipage : yachts classiques, bateaux patrimoniaux et grands voiliers : le Shtandart, le Morgenster, le Français, le Santa Maria Manuela et le Belem.

Un accueil des bateaux du patrimoine en avant-première Les Fêtes maritimes commencent dès le 15 juin dans les Pertuis où les ports du département de la Charente-Maritime mettent le patrimoine maritime à l’honneur. Coordonné par le collectif Patrimoine Navigant en Charente-Maritime qui rassemble des associations et des propriétaires. La flottille des bateaux du patrimoine est composée d’unités allant de voiles avirons de 3 à 4,00

mètres jusqu’aux unités de 20 à 25,00 mètres.

Dans les quatre ports concernés (Le Plomb, La Flotte, Le Château d’Oléron et La Tremblade), ces unités seront pavoisées le week-end des 15 et 16 juin pour créer un évènement festif. Chaque association, chaque propriétaire présentera son bateau avec son histoire, sa restauration et ses navigations. Parcourir ainsi les ports de Charente-Maritime montrera la diversité et la richesse de ce patrimoine maritime naviguant et donnera à ces fêtes, avant-première de Brest, une dimension nationale.

Les 17 et 18 juin les bateaux venant des ports des pertuis et des îles se rassembleront pour converger ensuite vers La Rochelle via Fort Boyard, puis rentrer au port à proximité des tours, en offrant le spectacle majestueux de nombreuses coques et de voiles colorées. Pendant ces quatre jours de fêtes maritimes, les bateaux seront visibles au bassin des chalutiers et au vieux port de La Rochelle et feront des sorties sous voile entre port et baie de La Rochelle.

Parade d’entrée des grands voiliers & animations à terre

Une Parade d’entrée des grands voiliers aura lieu le 19 juin dans le chenal du vieux port et le bassin des chalutiers à La Rochelle.

A terre, des stands, des expositions, de nombreuses animations gratuites seront proposés : concerts, ateliers ludiques, chants de marins, fanfares, matelotage, concours de godille, roulage de bariques, Jack Sparrow et les pirates, accro-mâts, déambulations en costumes…

Un focus sur les métiers, formations et carrières de la filière maritime et un Espace Innovation présenteront les actions vertueuses actuelles et à venir du Maritime pour la préservation de la planète.

Un village du patrimoine maritime organisera des ateliers d’initiation et animations : réparer une coque, changer un bordé et le calfater, lancer une touline, initiation à la godille, écouter des contes de la mer et des Pertuis de l’Aunis à la Saintonge, des déambulations costumées, la

reconstitution d’une rue du 18e siècle avec ses métiers tels fabricant de cordages et porteurs d’eau, des ateliers pédagogiques par l’E.C.O.L.E de la Mer avec le Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis, et bien d’autres animations

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

*Association créée grâce aux entités portuaires de La Rochelle : Ports Center, Grand Port Atlantique et Port de Plaisance, soutenue par la Ville de La Rochelle, la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, le Département de CharenteMaritime, la Région Nouvelle-Aquitaine et de nombreux partenaires privés.

Accès au site gratuit, visite des 5 grands navires en journée (gratuit pour les enfants de moins de 12 ans), accès pontons / autres bateaux libres et gratuits.

150 000 visiteurs attendus, 260 bénévoles, 70 classes de CM2 visiteront les bateaux gratuitement. www.fetesmaritimeslarochelle.fr

Le Belem devant les tours du Vieux Port de La Rochelle.

Les Vieux gréements de Flotille en Pertuis seront au rendez-vous dans le port de La Flotte les 15 et 16 juin, puis à La Rochelle pour les Fêtes maritimes.

Épave des Baleineaux, l’investigation continue…

Et elle s’apparente à une enquête digne d’un roman policier au suspense enlevé et riche en rebondissements. Alors où en est-on ?

Félix Gomez et Eric Le Gall, toujours heureux de présenter les objets restaurés, ici une poignée d’épée.

Le rendez-vous est incontournable… samedi 1er juin au matin, en présence du maire de SaintMartin, Patrice Déchelette, de la directrice du musée Ernest Cognacq, Christelle Rivalland et du président de l’AAMEC*, Hugues Riedinger, nous voilà de nouveau penchés sur les trésors et mystères de l’épave des Baleineaux, découverte en 2015 au large de Saint-Clément des Baleines par Eric Le Gall, bien sûr présent avec son complice Félix Gomez, membre de l’AREPMAREF* et responsable des recherches.

Un travail au long cours Si l’épave a effectivement été découverte et signalée il y a déjà plusieurs années, la première campagne de fouilles date, elle, de 2021. Entre

les deux, de longues démarches ad ministratives, une année d’expertises (2017), précédant deux années successives (2018 et 2019) de sondages obligatoires du site avec un programme de photogrammétrie, technique pointue utilisée pour définir forme, dimensions et situation exacte de l’épave à partir de photographies et bien sûr avec l’aide d’un logiciel adéquat. Au total 46 000 photos ont été prises, permettant la modélisation du site en 3D en 2020. Depuis, les campagnes de fouilles sont régulières, ramenant chaque année leur lot de découvertes.

Navire non identifié…

Il faisait environ vingt-cinq mètres de long sur quinze mètres de large mais aucune structure du navire n’a été retrouvée. Rien d’anormal dans « ce secteur très brassé », expliquent en chœur Félix Gomez et Eric Le Gall, d’autant que l’épave est soumise à la houle depuis près de trois cents ans. Ce qui nous ramène dans les années 1740 et c’est par un certain nombre d’objets retrouvés sur site que cette datation semble aujourd’hui probable. Pour autant, nulle trace d’un naufrage dans

les archives et chaque piste envisagée ne menant pour le moment qu’à des déceptions, l’épave des Baleineaux n’a toujours pas de nom officiel.

Armé jusqu’aux dents

Première mondiale sur site sous-marin à la date de leur découverte, les grains de café tendent à montrer que le navire naufragé faisait commerce. Mais les seize canons et les nombreux boulets en plomb également trouvés en font aussi un navire de guerre solidement armé pour sa taille, type bateau corsaire à la double activité car peut-être doté d’une lettre de course signée du roi, l’autorisant à poursuivre et attaquer les éventuels ennemis présents dans les eaux territoriales. Hypothèse, bien sûr…

Équipage cosmopolite et présence d’un médecin

En 2023, la découverte d’un clystère (sorte de seringue servant au lavement) et d’un pilon d’apothicaire (intact) rendent la présence d’un médecin très probable, cela supposant que le propriétaire du navire avait les moyens. Par ailleurs, des pièces espagnoles qui n’étaient pas des piastres (monnaie commerciale) permettent de supposer que l’équipage était composé de plusieurs nationalités, les pièces pouvant correspondre à une solde de marin. Ajoutons enfin les restes de pistolets non réglementaires sur un navire français, et d’une épée de

vénerie originaire d’Europe de l’Est, réglementaire sur bateau anglais au contraire de la France… notre navire aurait-il eu des Anglais à son bord, ou se serait-il battu contre eux ?

Sous nos yeux, des objets restaurés des fouilles précédentes, conservés au musée Ernest Cognacq dans le cadre de la collaboration initiée en 2017, mais aussi ceux de la campagne 2023, en partance pour le laboratoire de traitement du mobilier GPLA Arc’Antique à Nantes, où ils seront restaurés dans les règles de l’art avec les subventions du Ministère de la Culture, les soutiens financiers de la Communauté de Communes de l’île de Ré, de la Commune de Saint-Martin et de l’AAMEC* étant eux aussi des alliés précieux dans cette extraordinaire aventure.

A ce jour, deux-cent quatre-vingts fiches d’identification ont été réalisées et les objets répertoriés sur des cartes, les techniques de photogrammétrie permettant de les positionner précisément où ils ont été trouvés. Quels trésors sortiront des eaux en 2024 ? Impossible de le savoir… Continuant leur travail de fourmis inlassables, Eric Le Gall et Félix Gomez repartent en quête.

Pauline Leriche Rouard

*AAMEC : Association des Amis du Musée Ernest Cognacq / AREPMAREF : Association de Recherche et d’Etude du Patrimoine Maritime Et Fluvial

C ONSEIL MUNICI P AL DE S AINT- M ARTIN DE R É DU 10 JUIN 2024

Cimetière, droit d’enregistrement et subventions

L’ensemble des délibérations du Conseil municipal du 10 juin dernier ont été votées à l’unanimité, hormis celle concernant la procédure d’enregistrement des meublés de tourisme, votée avec trois abstentions et deux voix contre.

Mr Le Baron, adjoint, a indiqué qu’un état des lieux du cimetière communal a été effectué. Une soixantaine de concessions ne sont plus entretenues par les familles. La Commune reste propriétaire des emplacements concédés, s’agissant d’un droit d’usage assorti du devoir pour les familles d’entretenir l’espace ainsi mis à leur disposition. Pour permettre à la Commune de récupérer les emplacements délaissés, une procédure de reprise des concessions est prévue. Le Conseil municipal a validé l’engagement de celle-ci. Des panneaux seront posés sur les concessions susceptibles d’être reprises, la reprise d’une concession ne pouvant être prononcée qu’après un délai d’un an suivant les formalités de publicité. L’instauration d’une déclaration préalable et d’un droit d’enregistrement pour toute location de meublé de tourisme, rendue possible depuis le classement en août dernier de SaintMartin de Ré - comme toutes les

communes rétaises - en zone tendue, va permettre de mieux contrôler et réguler la location saisonnière. Lors du Conseil communautaire de mars dernier, des mesures fortes ont été délibérées dans ce sens, à l’unanimité et il s’agit désormais pour chaque Commune de les décliner ou non. Malgré trois absentions et deux votes contre, la délibération a été approuvée.

Un diagnostic de l’Hôtel des Cadets, Monument Historique inscrit, qui abrite les services de la mairie, réalisé fin 2022, a montré la nécessité de mener en 2025 des travaux de restauration des façades et de réfection de la couverture. Cette opération est évaluée à 1,74 M € de travaux, y compris les frais de maîtrise d’œuvre. Le Conseil va solliciter une subvention auprès de la Préfecture et du Département de Charente-Maritime.

Un projet de piste cyclable est à l’étude, avenue de Philippsburg, entre le

collège et le chemin des Maraises, portion très empruntée par les vélos en saison. Celui-ci nécessite d’élargir l’emprise de l’avenue, en empiétant sur le Slow Village, lui-même intéressé par cette piste cyclable. Il a donc donné son accord. Par ailleurs, la mairie en profite pour régulariser l’occupation par Slow Village d’une parcelle communale, procédant ainsi à un échange foncier.

Lors du Conseil du 6 mai dernier, un avenant au marché public concernant les travaux de restauration de La Poudrière avait été voté, pour un peu plus de 8 K € , au vu de l’état de la charpente. Un second avenant a été validé ce 10 juin, pour un peu moins de 1 K€, pour financer un besoin supplémentaire sur les paratonnerres.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

L’état des lieux du cimetière a permis de recenser une soixantaine de concessions délaissées, qui seront reprises par la Commune.

François Desaivres, une vie dédiée à l’engagement

V comme « volontaire ». C’est le nom du livre-mémoire écrit par François Desaivres, sapeur-pompier volontaire aux Portes-en-Ré de 1 977 à 200 4 et chef de centre pendant dix-neuf ans. Il y détaille des années de bénévolat et d’engagement.

Les bons souvenirs sont légion. Certainement tout autant que les moments difficiles, car pompier volontaire est loin d’être de tout repos. Mais François Desaivres, en évoquant ses longues années au sein du centre de secours et d’incendie des Portes, ne peut cacher son émotion. « On faisait en moyenne 110 sorties par an, pour des feux, du secours aux personnes et même des interventions en mer. Les débuts de la planche à voile dans les années 70 nous ont donné beaucoup de travail ! Et puis les accidents de vélo ont vite pris le pas », se remémore le lieutenant honoraire.

Un manque de reconnaissance « Si j’ai écrit ces mémoires, c’est parce que c’est très rare chez les pompiers volontaires », explique François Desaivres. « Pourquoi ? Je ne sais pas. Comme si, pour eux, cela n’avait que peu d’importance. » Pourtant, ces hommes donnent tout leur temps libre pour la sécurité de la population et sont bien peu récompensés, souffrant d’un manque de reconnaissance générale. « En 2004, année de ma démission, je constatais déjà que le fait de ne pas être pris en considération était décourageant », explique François

François Desaivres (2e en partant de la droite) lors de la réunion des vétérans de l’île de Ré en 2016. Il est entouré de gauche à droite de Claude Pommier, responsable de l’Antenne de Soutien départementale, Michel Fraboulet responsable des vétérans de l’Ile de Ré et Denis Carre, chef de centre du Bois-Plage.

Desaivres en préface de son livre. « Des problèmes n’était pas résolus (je pense à la fonction du chef de corps, la retraite, la salubrité des locaux…). C’est une des raisons pour laquelle je souhaitais en parler et apporter un nouvel éclairage sur cet engagement que même certains de nos élus connaissent mal ou ne connaissent

pas. Il ne faut pas oublier que nombre de pompiers chef de corps ont été des artisans, des chefs d’entreprise et ont mené de concert leur activité professionnelle et l’acceptation de ces responsabilités de service public. »

En tant que chef de centre, François Desaivres a en effet assuré de grandes

responsabilités supplémentaires, et cela pendant dix-neuf ans. « Je gérais une petite entreprise de secours, en plus de la mienne ! J’avais quinze personnes sous mes ordres. Quinze tempéraments différents. Il faut être diplomate. Et puis s’occuper de logistique, de formation… ». Son livre mémoire de 145 pages est donc une vraie mine d’informations pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire des sapeurs-pompiers du nord de l’île de Ré. « Un de moments qui m’a le plus marqué », dit-il, « c’est la tempête de 1999 car c’était une tempête sèche, contrairement à Xynthia, avec des pointes à plus de 200 km/h. C’était très violent. Et puis il y a eu Erika aussi, et ses boulettes de mazout qui sont venues s’échouer sur nos plages et dans nos parcs ostréicoles. »

Aurélie Bérard

Trois séances de dédicaces sont prévues, au cours desquelles vous pourrez acquérir « V comme volontaire » (prix : 28 € ) : le 17 juin de 10h à 13h à la maison du phare de Trousse chemise ; le 14 juillet lors de l’apéritif ; et un jour de marché en août.

votre résidence secondaire sur l’île de ré ! dans un superbe domaine boisé et calme de plus de 2 ha, éco-responsable avec peu de vis-à-vis, accès direct vers la plage du petit-sergent à seulement 5 mn à pied

au 06 7 68 56 62

En juin, « secouons notre patrimoine » …

Au fil de l’eau ou plutôt des eaux, puisque tel est le thème choisi cette année par la Communauté de Communes de l’île de Ré, pour ce festival de trois jours.

Secoue ton patrimoine » nous propose de regarder d’un œil neuf ce qui nous entoure… alors à chaque année son thème, décliné en activités variées. Source de connaissances mais aussi ludique et créatif, voilà un festival résolument intergénérationnel s’adressant à tous les publics.

2024, « L’eau, utile à tous » Pourquoi l’eau ? La réponse coule, pourrait-on dire, de source. Nous sommes sur une île, l’eau nous entoure de toutes parts et elle façonne notre histoire autant que nos paysages. Salée mais aussi douce et ce ne sont pas les puits qui diront le contraire, même si nombre d’entre eux ont aujourd’hui disparu ou sont, a minima, condamnés. L’eau primale, essentielle, enjeu majeur à l’heure du réchauffement climatique

est bien un patrimoine, précieux qui plus est. Réponse d’évidence donc mais il en est une autre, en filigrane.

D’autres journées du patrimoine

Celles « de pays et des moulins qui ont choisi ce thème de l’eau cette année », nous explique Quentin Massias, responsable du service Patrimoine à la CdC. Organisées entre autres structures, par la Fédération Patrimoine et Environnement et la Fondation du Patrimoine, et soutenues par le Ministère de la Culture, les « journées du patrimoine de pays et des moulins » existent depuis plus de vingt ans. Comme leur nom l’indique, elles sont à l’origine centrées sur le patrimoine rural, allant de l’architecture aux savoirfaire en passant par les paysages. « L’eau, ses usages et leurs évolutions, les traditions qui s’y rattachent m’ont

Festival « Secoue ton patrimoine » - 21-23 juin

21 juin - 11h : balade à vélo à travers Loix et ses marais – réservation obligatoire au 07 86 78 46 72

21 juin - 15h : visite guidée « La pointe des Baleines » - rendez-vous devant la grille, phare des Baleines

21 juin - 18h : croquez le patrimoine

Cabane La Patache aux Portes 22 juin - 11h : visite guidée d’écluse

La chapelle de la Redoute, route du Fier aux Portes

22 juin - 19h30 : soirée contée « les légendes se racontent » - Port de Loix 23 juin - 10h30 : visite guidée « Saint-Martin-de-Ré, la richesse de l’eau » - rendez-vous place de la République 23 juin - 15h : croquez le patrimoine Office du Tourisme, port de La Flotte

C ÉRÉMONIE MILITAIRE - LA FLOTTE

semblé un thème intéressant et en cohérence avec notre territoire », poursuit Quentin Massias, ajoutant qu’inscrire le festival « Secoue ton patrimoine » dans ces journées permet également de s’appuyer sur une communication nationale. « Le thème nous correspondait cette année, si ce n’est pas le cas l’année prochaine, il n’y a aucune obligation », précise-t-il.

L’eau dans tous ses états

Du 21 au 23 juin, concentrons-nous donc sur nos eaux au fil d’une balade à vélo, de visites guidées et autres plaisirs. Retrouvons l’eau du patrimoine maritime et de la navigation à la Pointe des Baleines en compagnie de phares et sémaphores, l’eau nourricière qui, capturée dans les écluses, garantissait la pêche, l’eau des puits au fil des venelles de Saint-Martin et bien sûr l’eau des ports et du commerce, une eau « économique » qui fait aussi le sel et sa fleur au fil des lignes graphiques des marais salants… Toujours appréciées, les pauses artistiques « Croquez le patrimoine » nous inviteront à dessiner les paysages, aux Portes et à

« L’eau, utile à tous », tel est le thème 2024 du festival « Secoue ton patrimoine ».

La Flotte, sous la houlette d’une guide conférencière également illustratrice. Enfin, laissons-nous porter le temps d’une soirée avec Hélène Gaudin dans les légendes… autour de l’eau bien sûr, mais Quentin Massias ne nous en dira pas plus.

L’eau est ici partout et nous y sommes si habitués que peut-être finissons-nous par ne plus la voir et l’apprécier pour toutes ses richesses. Alors l’occasion est belle pour une immersion ! Pauline Leriche Rouard

Remise des calots aux soldats du 3 eRSMV

Le 6 juin dernier, à La Flotte, à l’issue de leurs cinq semaines de formation militaire initiale, une quarantaine de jeunes soldats du 3 e Régiment du Service Militaire Volontaire (SMV) de La Rochelle ont reçu leur calot devant le monument aux morts de La Flotte.

Le SMV est une contribution du ministère des Armées dans le domaine de l’insertion citoyenne et professionnelle de jeunes Français de métropole et de l’étranger âgés de 18 à 25 ans exclus du marché de l’emploi. Ce dispositif militaire, fondé sur l’acquisition volontaire de valeurs et d’une formation professionnelle, propose un nouveau départ à des jeunes hommes et femmes qu’il arme pour l’emploi en s’appuyant sur un réseau territorial et national de partenaires institutionnels, de collectivités, d’entreprises, d’associations et d’organismes de formation.

La cérémonie du 6 juin a marqué symboliquement l’entrée de ces recrues dans le Régiment. Cette étape sera suivie d’une période de sept mois environ, jalonnés par l’obtention du permis de conduire et du brevet de secouriste, une formation professionnelle dans l’une des trente filières proposées par le régiment comme par exemple, celle de chaudronnier-soudeur, d’agent de prévention et de sécurité, de maçon voiries et réseaux divers et d’agent de maintenance du bâtiment.

Sous les ordres du chef de corps, le lieutenant-colonel Mathieu Dumas, la

cérémonie s’est déroulée en présence de Monsieur Jean-Paul Héraudeau, maire de La Flotte, du colonel Rémi de Gouvion Saint Cyr, commandant le groupement de gendarmerie départementale de la CharenteMaritime et de madame Céline Jordan, directrice de l’ONACVG 17 et des cadres du régiment.

Les membres des sections départementales de Charente-Maritime de l’Ordre National de la Légion d’Honneur et de l’Ordre National du Mérite ont remis un prix aux stagiaires les plus méritants d’un contingent antérieur. Etaient également pré-

sents, les partenaires du 3 e RSMV dans le domaine de la formation professionnelle, les familles des jeunes recrues venues parfois de très loin. Plusieurs associations patriotiques rétaises et leurs drapeaux ont rendu hommage aux jeunes soldats : Anciens Combattants de La Flotte et de La Couarde, SMLH, Médaillés Militaires, Fédérations des Cols Bleus, FNACA, Poste aux armées. La population flottaise était aussi là.

A l’issue d’une remise de décoration puis des prix de la SMLH et de l’ONM, les soldats ont reçu leur calot des mains des autorités et des cadres du régiment. Enfin, le code du volontaire a été récité à pleine voix ; ce code fixe les règles de vie au sein du régiment et guide les stagiaires tout au long de leur formation et bien au-delà, Un défilé en chantant sur le cours Félix Faure a parachevé cette superbe cérémonie dans une belle fraternité entre le village de La Flotte et le 3eRSMV.

Général Marc Théry, président de l’Amicale des Anciens Combattants de La Flotte

Le 6 juin, remise de calots à une quarantaine de jeunes soldats du 3ème Régiment du Service Militaire Volontaire.

Musique en Ré : des nouveautés remarquables

Après le succès des concerts du printemps, le festival Musique en Ré nous revient et dans le cadre de sa 37 e édition proposera au public rétais, à travers seize concerts, un programme riche accompagné de nouveautés étonnantes !

Cela fera bientôt quarante ans que Kamiar Kian, animé, par la passion de transmettre, cherche à faire découvrir au plus grand nombre la musique classique, tout en la désacralisant et en proposant des styles musicaux accessibles à tous. Belle machine bien huilée et à l’organisation parfaite nécessitant un énorme travail en amont, le 37e festival de Musique en Ré se déroulera du 25 juillet au 8 août. C’est actuellement l’un des trois seuls festivals en France à disposer d’un orchestre symphonique en résidence pendant toute la durée de la manifestation ! Environ quatre-vingts musiciens, sans compter les techniciens, seront présents sur l’île, de fin juillet à début août, auxquels il faudra, entre autres, trouver un logement. En soi, c’est déjà un exploit.

Nouveautés : un spectacle audiovisuel et un ciné-concert Une réalisation tout à fait inhabituelle réside dans la mise en scène du « Concert Jeune Public » qui se tiendra cette année à Ars le 31 juillet à 18h. Le Petit Prince, conte philosophique d’Antoine de Saint-Exupéry, qui a enchanté des générations de lecteurs, est le thème fédérateur à partir duquel un spectacle complet a été créé. A la musique composée par Marc-Olivier Dupin viendront s’ajouter les dessins originaux de la bande dessinée de Joann Sfar, projetés sur grand écran et soutenus par une lecture du comédien Benoît Marchand. Un véritable défi technique qui fera voyager, avec couleur et poésie, petits et grands. Pour les amateurs de Joann Sfar : à l’heure où nous mettons sous presse, sa venue n’a pas encore été confirmée, mais reste du domaine des possibles.

Autre temps fort, « Le classique crève l’écran », appartenant à la série Sites en scène, à Loix le 2 août, un ciné-concert, jouant sur la mémoire et la sensibilité du public et dont les stars sont

Mozart, Beethoven, Bach, Wagner… Les cinéastes ont souvent puisé leur inspiration dans la musique classique. Tout le monde connaît l’Amadeus de Milos Forman (1984) ou le Ludwig van B. de Bernard Rose, dix ans plus tard. Lors de cette soirée, les musiciens de Musique en Ré, réunis autour du célèbre clarinettiste Florent Pujuila, accompagneront certaines scènes mythiques de ces films et d’autres longs métrages, projetées sur grand écran.

Des Sites en scène particulièrement attractifs Rappelons que les Sites en scène, au nombre de sept, sont des concerts gratuits ayant lieu généralement en plein air. Fort heureusement un repli est toujours prévu en cas de mauvais temps ! Le festival s’ouvrira le jeudi 25 juillet, à Sainte-Marie sur West side story, chef d’œuvre de Léonard Bernstein et l’une de pièces américaines les plus connues au monde. Une œuvre demandée par Gisèle Vergnon dont on est sûr qu’elle rassemblera un large public tant elle est appréciée.

Suivront deux Sites en scène à SaintMartin : le 28 juillet, « Voyage en Italie baroque », avec Vincent BeerDemander, clarinettiste qui s’est donné pour mission de sortir cet instrument des oubliettes. Le 29, Don Giovanni, l’opéra de Mozart s’emparera de la place de la République. Le mercredi 31 juillet, à Ars, c’est Alexis Cardenas d’origine vénézuélienne, l’un des musiciens les plus importants de sa génération et premier violon solo de l’orchestre national d’île de France, qui présentera avec son quartet un ample répertoire instrumental de musique du Venezuela et de Colombie. Carte blanche sera donnée à Alexandre Gallet et ses amis pour traverser les époques et interpréter les mouvements les plus célèbres des « Trésors de la musique classique », le 4 août, place de la Liberté aux Portes. Enfin le dernier Sites en scène aura lieu le 7 août à Saint-Clément en compagnie du guitariste Sotiris Athanasion et de l’accordéoniste Julien Beautemps, tous deux formant le Duo Argos, célébrant l’union de la musique classique et des musiques du monde.

Un final somptueux en l’église de Saint-Martin Le festival fait la part belle aux œuvres de Mozart que l’on pourra entendre à cinq reprises au cours de cet événement. En particulier le 29 juillet, dans la série des Sites en scène, Don Giovanni, le plus élaboré et le plus complexe des opéras de Mozart que dirigera Pierre Dumoussaud.

Les autres concerts proposeront des œuvres des grands noms du répertoire classique : Tchaïkovski, Bethoven, Bach, Dvorak, Brahms… et pour terminer dignement le festival une soirée mémorable avec Shéhérazade op. 35 de Nikolaï Rimski-Korsakov, « un grand monument de la musique » selon Kamiar Kian, dont l’interprétation nécessite quinze musiciens de plus que le quota habituel de l’orchestre symphonique. Shérérazade, cet Orient rêvé par Rimski-Korsakov, est un bel exemple de la vitalité et de la qualité de la musique russe à l’époque. Soirée d’autant plus mémorable que la suite symphonique sera dirigée par JeanClaude Casadesus qui une fois encore, pour le plus grand plaisir du public, clôturera ce festival.

Catherine Bréjat

Billets en vente au Centre

Leclerc de Saint-Martin et sur place, une heure avant les concerts.

Réservations : envoyer un courrier à kamiar.kian@orange.fr

Contacts Musique en Ré : 05 46 09 06 30 - 06 80 07 74 20 06 82 03 95 21

Tous les concerts débutent à 21h excepté le Concert Jeune Public qui débutera à 18h. www.musique-en-re.com

Les brochure /programmes version papier du festival sont disponibles dans tous les Office de Tourisme de l’île de Ré.

Jean-Claude Casadesus dirigeant le concert final de la 36e édition de Musique en Ré en l’église de Saint-Martin.

Les murs d’expression de l’Atlantique

Parti des grandes agglomérations, le street art s’est implanté depuis une vingtaine d’années sur l’île de Ré, transformant les bunkers de la Seconde Guerre mondiale, entre autres, en galerie à ciel ouvert.

Le fait de montrer de l’art dans la rue, que ça soit de l’art sauvage, interdit, toléré ou organisé dans certains lieux, c’est de l’art urbain », explique Dominick Pagès, spécialiste d’art urbain.

Du street art sur l’île de Ré ? A première vue, le sujet pourrait paraître incongru. Associée aux cultures urbaines, on imagine mal cette expression artistique s’implanter sur un territoire rural comme celui de l’île de Ré. C’est oublier que les cultures urbaines se diffusent partout où il y a des jeunes... et des réseaux sociaux. Outre la jeunesse locale, l’île est un terrain de jeu pour certains street artists rochelais, mais également pour les jeunes citadins venus passer des vacances sur l’île. Pour que le street art se développe, il lui faut également un support très courant

dans les grandes villes : le mur ! Or sur l’île de Ré, difficile de trouver des murs disponibles, et encore moins des sites industriels à l’abandon, paradis traditionnel des artistes de rue. Sans parler des politiques de protection de l’île et de ses villages, où on imagine mal la « carte postale » recouverte de graffitis… « Toléré » à certains endroits, le graff est immédiatement effacé par les municipalités quand le lieu ne s’y prête pas.

Pourtant, il y a ici un terrain de jeu exceptionnel pour les graffeurs : les bunkers du Mur de l’Atlantique, qu’on pourrait renommer Mur d’expression de l’Atlantique. « C’est un paradis pour les graffeurs, il y en a partout et ce sont des murs qui se graffent très bien », confirme Dominick Pagès. Pour voir les plus beaux spécimens, il faut rejoindre le bout de l’île. A SaintClément, plage de la Grande Conche, les bunkers de la batterie Klara ont été recouverts depuis des années d’œuvres doublement éphémères : peu à peu effacées par le temps, comme partout ailleurs,* elles subissent en plus les assauts de l’océan. « Avec l’érosion, les bunkers finissent par basculer, et sont détruits par les autorités en raison de leur dangerosité », explique Dominick Pagès.

années, ont été le terrain de jeu, en 2014, de l’artiste de Besançon NACL : il a peint Bob L’Eponge et son copain Patrick l’étoile de mer. Sur un autre blockhaus, il a réalisé une fresque représentant une jeune femme en maillot de bain léopard, avec le titre « Léopards, croquettes et graffitis ». Cet artiste dont le nom évoque la formule du chlorure de sodium (Na Cl), exploité dans les marais salants alentours, avait déjà sévi en 2013 sur la Conche des baleines : on pouvait y voir des sirènes, « sentinelles » de la plage, ainsi que des dauphins, en hommage à Kathy et Clown, les deux « acteurs » de la série Flipper le dauphin. Comme l’artiste Yoze, qu’on retrouve ici avec ses personnages aussi squelettiques qu’énigmatiques, il a posé ses personnages dans un lieu abandonné depuis la tempête Xynthia de 2010 : les bâtiments de l’ancien camping de la Davière, situé à La Couarde.

pêche aux cétacés. Depuis, il en a fait beaucoup : à chaque fois que je viens sur l’île, j’en découvre de nouvelles », commente le spécialiste. En dehors de ces quelques œuvres, la digue du Boutillon reste presque immaculée. « C’est potentiellement un beau terrain de jeu, un spot intéressant par sa surface mais cela reste trop visible. Il ne faut pas oublier que c’est un art clandestin qui est interdit », rappelle Dominick Pagès. C’est logiquement sur les skateparks, associés aux cultures urbaines, qu’on trouve le plus de graffitis sur l’île de Ré. A commencer par celui de La Couarde. Selon l’expert, la qualité de la plupart des graffitis indique qu’ils sont issus d’une « graffiti jam », c’est-à-dire d’une session organisée entre graffeurs de façon plus ou moins officielle. On y découvre une immense fresque murale de l’artiste charentais-maritime Drope, représentant une sorte de toucan au plumage vert, ainsi que de nombreux

Il faut se rendre de l’autre côté de la pointe de Saint-Clément, vers la côte sauvage, pour trouver un des spots les plus intéressants de l’île. Les bunkers Karla, fortement soumis à l’érosion ces dernières

Le déversoir de la digue du Boutillon accueille notamment une des nombreuses « jolies baleines » de l’artiste Nute, ainsi qu’un « gouzou », le personnage emblématique de Jace.

Pas vu pas pris

Sur l’île de Ré, un autre type de murs pourrait offrir une surface idéale : les digues ! Du côté de celle du Boutillon, la plus imposante du territoire, on remarque deux petits graffitis sur le déversoir de l’ouvrage. Un artiste de La Réunion, Jace, y a peint un « gouzou », son petit personnage orange et sans visage qu’on retrouve également sur l’ancien embarcadère de Sablanceaux. Invité en 2022 de la jam session « Lord in the West »1 à La Rochelle, il en a profité pour faire franchir le pont à ses petits « gouzous ». Nute, artiste local connu pour ses fameuses « Jolies baleines », a collaboré avec Jace, puisqu’on retrouve sur la baleine du Boutillon un petit gouzou. « Nute fait des graffs souvent politiques. Ses premières baleines, intitulées ‘Save the big fat whales’, ont été faites en réaction à la

« blaze » (signatures stylisées) réalisées par des crews, les collectifs d’artistes. A Sainte-Marie, c’est dans le secteur du célèbre spot de surf des Grenettes, sur le parking de la plage, qu’on retrouve des graffitis.

Mais c’est Ars-en-Ré, carte-postale par excellence de l’île de Ré, qui offre le plus beau condensé de toutes les pratiques du street art. La batterie Karola, située dans la forêt de la Combe à l’eau, offre le « tableau » le plus impressionnant de toute l’île. Sur cette tourelle en béton faisant partie du Mur de l’Atlantique, on y découvre, au cœur d’une lisière, une série d’œuvres remarquables par leur taille et leur qualité. On est saisi par une mystérieuse chouette, extraordinaire par son envergure et ses lignes, présente depuis longtemps mais dont

Les bunkers de Saint-Clément ont servi de support à de nombreux street artists, dont NACL, auteur de « Léopards, croquettes et graffitis ».

Au cœur de la forêt de la Combe à l’eau, la tourelle de la batterie Karola est recouverte de fresques splendides.

© Mathieu Delagarde

on connait peu de choses. En faisant le tour du bâtiment, on rencontre les étranges soucoupes volantes de l’artiste Yoze, une baleine de Nute visiblement tombée amoureuse d’une tortue, et deux lièvres dont le corps a été recouvert par un blaze du graffeur rochelais Wate. Les blazes, ces signatures stylisées, font part intégrante de l’art urbain au même titre que les portraits, pochoirs, collages et autres graffitis. « Il existe une cinquantaine de styles de lettrage différents », confie Dominick Pagès. Un autre blaze attire l’attention : celui de Zoia, une des rares filles graffeuses. « Dans le street art, on n’est pas encore à la parité. Il y a 95% de garçons, mais les choses évoluent dans le bon sens ». Cette concentration de graffs au même endroit est fréquente : les « murs » disponibles ne sont pas légion, et le graff appelle le graff, les artistes s’amusant à se répondre par personnages interposés. Le street art est aussi un art de notre époque : sur chaque œuvre, on retrouve toujours le nom de l’auteur et souvent une signature « électronique » renvoyant à un compte Instagram, le réseau social de l’image par excellence. Cela donne une visibilité à l’artiste et une pérennité à ces œuvres par définition éphémères.

Street Ars

Si le spot Karola, adossé à un monument du Mur de l’Atlantique, n’est pas surprenant sur l’île de Ré, c’est dans le centre-bourg d’Ars qu’on trouve les choses les plus inattendues. A commencer par le port, où une immense fresque, posée sur un imposant mur blanc, représente un enfant accroupi qui semble mimer avec ses mains le cri de cinq oiseaux… volants ! Réalisée par le célèbre artiste parisien Jef Aérosol, il s’agit d’une œuvre majeure du street art sur l’île de Ré. « Cet artiste,

reconnu à l’international, est une pointure. Ici, il a utilisé de multiples pochoirs pour obtenir ce résultat semblable à de la dentelle », explique Dominick Pagès. En 2014, Jef Aérosol, issu de la première vague de street art des années 80, était venu initier les détenus de la Centrale de SaintMartin aux techniques du pochoir, réalisant notamment une fresque sur un mur de la cour intérieure de la prison. Il avait été invité par Xin Art, une galerie d’art contemporain d’Ars-en-Ré, qui avait monté un projet « dehors-dedans » autour de l’isolement du monde carcéral. C’est à cette occasion que Jef Aérosol est venu « poser » cette immense fresque sur le port d’Ars. Cela montre au passage comment cette forme d’art clandestin s’est « institutionnalisée », suscitant d’ailleurs l’intérêt des plus grands collectionneurs d’art contemporain. Un autre spot incontournable du street art se trouve… sur la place Carnot, au pied du célèbre clocher ! Sur la façade de l’hôtel-restaurant le Clocher, un gros matou de l’artiste Monsieur Chat, réalisé il y a environ cinq ans. A l’intérieur de l’établissement, on

retrouve un autre chat « jaune » de cet artiste assez énigmatique : comme la plupart des street artists, il signe avec un simple pseudonyme. « On trouve pas mal de gros chats sur l’île, depuis le début des années 2000. Je pense qu’il s’agit d’un Rétais ou de quelqu’un qui avait un pied à terre ici », estime Dominick Pagès. Sur cette même façade, on découvre une œuvre majeure du street art mondial : un Space invaders, ce petit personnage en mosaïque du célèbre artiste Franck Slama (alias Invader) qui a colonisé depuis 1996 les grandes métropoles internationales. « Comme il y a eu beaucoup de faux, il y a un site qui répertorie tous les Space Invaders à travers le Monde. Celui-ci est un original, contrairement à celui se trouvant à La Rochelle », explique le guide. Une autre mosaïque, non signée, a été collée au-dessus de l’œuvre d’Invader (voir photo). Passage obligé entre le clocher d’Ars et le port, cette localisation ne doit rien au hasard : les street artists veulent que leurs œuvres soient vues…

Au pied du pont

En empruntant la rue du Havre, on découvre, sur la façade d’un commerce, un âne de l’île de Ré également sous forme de mosaïque : c’est une réalisation de Tag Lady, une artiste d’Orléans qui a posé plusieurs mosaïques de « Tintin et ses amis » à La Rochelle, en avril 2023. Comme d’autres street artists, elle a donc profité de cette occasion pour franchir le pont et installer ses mosaïques à SaintMartin, La Flotte, Les Portes et donc Ars. « Certains ont des pieds à terre dans le coin, ou viennent en vacances.

Ils en profitent pour mêler plaisir et expression, c’est pour cela qu’on en retrouve beaucoup sur l’île », explique Dominick Pagès. Le Breton Mickael Delgay (MD), père du personnage sur ardoise « un être étrange », fait partie de ceux-là : en vacances en 2019 à La Rochelle, où il a collé ses ardoises rue Saint-Nicolas, il s’est rendu sur l’île pour en poser à Saint-Martin ou sur un bunker du Bois-Plage.

Sur le chemin du retour sur le continent, il est temps de s’arrêter à l’ancien embarcadère de Sablanceaux, lieu à l’abandon qui fait le bonheur des street artists, comme Yose et son petit phoque jouant au ballon. En septembre dernier, l’artiste Super Bourdi y avait fait sensation en placardant son personnage en slip

une œuvre de Monsieur Chat, et une mosaïque originale Space invaders.

rouge « Bobby », sifflant la fin de la récré, enfin des vacances… et de la baignade ! Apparu pour la première fois à la Rochelle en 2018 rue SaintNicolas (où se trouve le studio de création graphique Conscience, véritable « nid » de street artists), le malicieux Bobby s’est depuis taillé une belle réputation.

Mathieu Delagarde

(1) Festival de street art, autour de la friche du Gabut et de différents spots, qui a lieu chaque année à la Rochelle. L’édition 2024 s’est tenue les 18 et 19 mai derniers, sur le thème des pirates.

De nombreux lieux, évoqués ici, sont interdits d’accès pour des questions de sécurité ou de propriété privée. Cette présentation des œuvres du street art sur l’île de Ré n’est bien-sûr pas exhaustive.

I nfos pratiques

Dominick Pagès Dardillac, alias Marguerite La Rochelaise, propose depuis le début du mois de juin des Street art Balades à la découverte de l’art urbain dans la ville de La Rochelle. Renseignements et réservations au 06 89 42 20 55 ou sur margueritelarochelaise@gmail.com

Sur le port d’Ars-en-Ré, la fresque de « l’enfant », de Jef Aérosol, est une œuvre majeure du street art sur l’île.

La façade de l’hôtel-restaurant du clocher accueille

Sur l’ancien embarcadère de Sablanceaux, Bobby sifflait en septembre 2023 la fin des vacances…

© Dominick

© Mathieu

Delagarde

© Dominick Pagès

Portraits croisés de femmes, maires sur l’île de Ré

Gisèle Vergnon à Sainte-Marie, Danièle Pétiniaud-Gros à Ars-en-Ré, Lina Besnier à Saint-Clément des Baleines : trois femmes aux profils très di f férents qui assument avec ténacité leur fonction de maire et de vice-présidente de la CdC. Elles nous parlent de leur engagement public.

De loin la plus expérimentée dans la fonction qu’elle exerce depuis 2008, Gisèle Vergnon en est à son troisième mandat et fut durant douze ans la seule femme maire de l’île de Ré et membre du Bureau de la Communauté de Communes. Autant dire que sa vie ne fut pas toujours un long fleuve tranquille. Avant elle, il y avait eu Georgine Lafontaine à Saint-Martin de Ré et Katia Puaud-Noyer à Saint-Clément des Baleines, qui doivent toutes deux garder un souvenir « doux-amer » de leur engagement public, d’autant qu’elles furent la cible préférée des critiques du Meuil (un blog ayant « sévi » sur l’île au début des années 2000), qui n’hésita pas à s’attaquer à leur personne et même à leur physique. En 2020, ont donc aussi été élues les maires d’Ars-en-Ré et SaintClément des Baleines, portant à trois le nombre de femmes élues à la tête d’une commune rétaise, du jamais vu !

Des profils très différents Originaire de La Loire, Gisèle Vergnon a grandi et fait ses études hôtelières à Grenoble, durant lesquelles elle rencontre, à 16 ans, Didier, son futur mari. Saisissant quelque temps après l’opportunité de prendre à deux la direction d’Atalante & Neptune à SainteMarie, ils viennent s’installer en 1980 sur l’île de Ré. Didier dirigera pendant vingtcinq ans les deux établissements, Gisèle étant son adjointe sur la partie hôtel & restaurant. Les choses se compliquent après le décès de la propriétaire, Monique Mayet. A partir de 1988, Gisèle Vergnon prend la direction de l’Hôtel de La Monnaie à La Rochelle,

qu’elle ne quittera qu’en 2008. Après la direction d’un établissement quatre étoiles à Megève, Didier reprend auprès du Conseil départemental la gérance du restaurant Le Belvédère au pied du pont de l’île de Ré, qu’il complète ensuite avec l’espace snack de l’aéroport. En parallèle, il reprend l’entreprise de champagne familiale, aujourd’hui dirigée par son fils. Autant dire que chez les Vergnon, on a la fibre entrepreneuriale.

Ayant le sentiment d’en avoir « fait le tour », Gisèle Vergnon quitte en 2008 l’Hôtel de la Monnaie, avec en tête un projet d’entreprise « qui ressemble beaucoup à ce qui sera créé, le Airbnb. Je voulais trouver des maisons et appartements à La Rochelle typiques de l’authenticité française que j’aurais loués à des touristes étrangers à qui j’aurais proposé des programmes de visites alentour. » Les élections de 2008 en décideront autrement.

Danièle Pétiniaud-Gros,

Danièle Pétiniaud-Gros - Dani comme l’appellent les Casserons - est, pour sa part, une enfant du pays, c’est à noter car si l’on y regarde de plus près les actuels maires qui sont nés et ont grandi ici ne sont pas si nombreux... La famille maternelle de Danièle est d’Ars, où son père est arrivé en 1945 en tant que soldat marin envoyé à Karola pour démilitariser le site. Danièle PétiniaudGros a fait sa scolarité primaire à Arsen-Ré, son collège aux CEG puis CES de Saint-Martin, avant de poursuivre ses études sur le continent. Elle deviendra enseignante en école primaire. Après avoir travaillé six mois dans les différentes écoles maternelles de l’île de Ré, elle rejoindra l’école élémentaire de Mireuil dont elle deviendra directrice jusqu’en 2015. Durant ces quarante années rochelaises, elle rejoint la maison familiale arsaise chaque week-end. Impliquée dans l’association « Les Magayants », créée à La Couarde par Mr Palito, afin de préserver les arts et traditions populaires, Danièle rejoint en 2014 la liste de Jean-Louis Olivier et devient 4ème adjointe aux affaires scolaires. Se partageant alors entre La Rochelle et Ars, entre son travail et sa fonction d’élue, ce qui devient compliqué. Danièle prend sa retraite professionnelle et revient habiter à plein temps la maison de sa mère, à Ars-en-Ré en 2015.

Vergnon, maire de Sainte-Marie de Ré durant trois mandats, a connu les affres d’être une femme en politique. Aujourd’hui sereine, elle prévoit de raccrocher les crampons en 2026 : “Il faut savoir laisser la place aux jeunes”, explique-t-elle.

Originaire de Tours, Lina Besnier venait régulièrement en vacances à Ars-en-Ré avec sa famille depuis 1972. En 2006, elle et son mari achètent une maison à Saint-Clément des Baleines, où ils s’installent à l’année durant l’hiver 2009, leur entreprise de fermeturesmenuiserie emménageant alors dans la zone artisanale de Loix où ils travaillent durant près de quatre ans. Lina participe alors activement à la vie associative : club de ping-pong d’Ars, Association de valorisation de Saint-Clément des Baleines (AVSCB) dont elle sera membre du Bureau de 2009 à 2019 : « S’impliquer dans la vie associative est une bonne façon de mettre un pied dans la vie publique, de rencontrer des gens, de se rendre compte des problématiques », estime-t-elle. Vie publique qu’elle va débuter en 2014, sous le second mandat de Gilles Duval, où elle devient élue, déléguée aux commerces. « Au début j’étais aussi à la commission urbanisme, j’ai vu la transformation paysagère et réglementaire du site du Phare des Baleines. Je bénéficiais d’une grande autonomie, le maire m’a laissée faire. Il m’a retiré la délégation urbanisme après un clash en Conseil municipal, ce qui était normal, mais nous avons maintenu des relations correctes et j’ai continué sur les commerces. » En 2020, elle crée le journal villageois « Le Grain de Sel », prémices d’une implication qu’elle souhaite plus complète.

Une cabale « sexiste » violente

En 2007/2008, Gisèle Vergnon participe à des premières réunions de pré-campagne électorale intéressantes. On lui propose alors de prendre la tête de liste. Elle se dit alors que si elle s’engage, ce sera à fond et qu’elle arrêtera toute activité professionnelle. « J’ai travaillé d’arrache-pied pendant six mois, rencontrant des maires de l’île,

et l’ensemble des institutions rétaises et continentales, allant au-devant des Maritais. J’adore le regard collectif, ce doit être mon regard d’hôtelière, tout doit être harmonieux. » Résultat : sa liste, composée de cinq femmes et dix-huit hommes, arrive en tête et passe au complet, face à un maire très implanté, enfant du pays, Jacques Boucard. Personne des observateurs de la vie politique locale ne s’y attendait. Et c’est avec cette victoire que les ennuis commencent pour Gisèle Vergnon, à laquelle rien ne sera épargné. « Très rapidement, au bout de quelques mois, plusieurs hommes de ma liste sont venus me voir en me disant : « Désormais tu vas rester dans ton bureau et nous laisser aux manettes. » J’avais eu le courage d’accepter la tête de liste - contrairement à eux - et de mener cette campagne, j’avais été élue, il n’était pas question pour moi de me défiler. Je suis restée droite dans mes bottes, j’ai verrouillé la « façade » pour ne rien laisser paraître, mais ils m’ont fait vivre un enfer, m’insultant tout haut le soir dans la mairie quand celle-ci était désertée, m’accusant de mille maux, l’un des membres du bureau écrivait dans Le Meuil - sous le pseudo de Slick - des choses horribles sur moi - voire sur ma famille - et le lundi matin lors de nos réunions, il informait le bureau comme si de rien n’était, des écrits de ce blog, ses propres écrits donc, mais je ne savais pas que c’était lui. Je l’ai appris longtemps plus tard, après sa démission, à l’issue de l’enquête de la gendarmerie... J’ai été confrontée à une machine violente, je pleurais souvent le soir chez moi, mais j’ai tenu bon, grâce aussi à la grande solidarité féminine qui s’est tout de suite créée autour de moi, de la part des quatre femmes élues, dont Isabelle Ronté, qui a toujours été est reste aujourd’hui un

Gisèle

l’enfant du pays, maire d’Ars-en-Ré : “Il faut s’autoriser à avoir une communication de même niveau avec tout le monde, respecter les gens dans ce qu’ils sont. Etre femme maire, c’est supporter une charge mentale très forte, pour assumer sa vie quotidienne de femme en plus de la fonction de maire”.

soutien indéfectible, et de la DGS avec laquelle il y a eu une vraie entente et qui m’a accompagnée. Il y a eu aussi un homme qui est sorti du lot, Gilles Léonard, à la droiture exceptionnelle vis-à-vis de mon engagement, il n’a pas rejoint les onze élus hommes ayant donné leur démission et a été d’une loyauté exemplaire à mon égard, malgré les liens d’amitié qui pouvaient le lier à certains des démissionnaires. A ces femmes et à cet homme, je suis encore aujourd’hui très reconnaissante. »

Autant dire que la campagne des élections complémentaires, avec seulement un mois pour tout organiser, ne fut pas une partie de plaisir : « La tête de liste adverse a même pris à parti mon fils, c’est allé trop loin. » Les résultats sont un peu serrés, mais Gisèle et une bonne partie de ses colistiers remportent ces nouvelles élections. Petit à petit, ses compétences sont reconnues et les remarques injustifiées se raréfient : « Oui j’ai du tempérament et il en faut pour occuper une telle fonction, au début on disait de moi que j’avais « mauvais caractère » - remarque typiquement utilisée à l’égard des femmes ! -, je ne l’entends plus aujourd’hui, et je me sens très apaisée dans l’exercice de ma fonction. »

L’envie de s’engager pleinement Pour Danièle Pétiniaud-Gros , lors de la campagne de 2020, à l’issue de laquelle elle « passe » toute sa liste et est élue maire dans la foulée, les choses se sont passées de façon plus « fluide ». « Après avoir été adjointe sous JeanLouis Olivier, ce qui m’a motivée était l’enjeu de l’évolution d’un village de l’île de Ré. J’avais envie d’écrire une page de l’histoire de mon village. Mon père avait été conseiller municipal sous deux mandats, auprès d’Emile Gaudin, Tatave, etc., il était chargé des bâtiments et du port, aussi j’entendais parler de la chose publique à la maison, de choix politiques aussi. L’enjeu aujourd’hui est de savoir comment prendre le virage qui s’annonce dans l’île de Ré, comment faire cohabiter les nouveaux habitants permanents avec les familles d’ici. La crise sanitaire du Covid a accentué le phénomène, certaines familles sont restées. Pour cela, j’ai misé sur la culture, qui permet de créer des moments et des lieux où les gens se rencontrent, sans distinction. Il nous faut garder une identité forte. Pour constituer ma liste en 2008, je me suis basée sur les valeurs des candidats, leur sens de l’intérêt général et leur intérêt pour la vie publique. Les projets ne sont venus qu’après. Nous avons été élus avec 63 % des voix. Aujourd’hui je pense que l’on reconnaît que je fais le job, qu’il n’y a pas de doute là-dessus. A Ars-en-Ré, il y avait déjà eu une femme élue maire, Madame Vironneau, mais ce fut la seule. »

Pour Lina Besnier, l’envie aussi était prégnante de s’engager pleinement sur tous les sujets, de s’impliquer davantage. « J’ai monté ma liste sur la base des affinités, des compétences et talents, cela n’a pas été un problème d’être une femme, pour ma part je n’ai jamais fait de distinguo homme/femme, j’ai toujours été en compagnie d’hommes, jeune je jouais à des jeux de garçons, je faisais du foot au FC Tours et je pratiquais le

judo. Une femme en politique n’est pas obligée d’être dans la séduction, j’ai un caractère entier mais j’essaie de toujours peser le pour et le contre, je valide, je supervise, tout m’intéresse et en tant que maire je dois garder le leadership afin de savoir ce qu’il se passe, les gens m’interrogent sur n’importe quel sujet, y compris quand je les croise dans la rue, je dois être en mesure de leur répondre. Être maire c’est aussi parfois soutenir ses adjoints et ses élus quand ils prennent une décision impopulaire, si elle va dans le sens de l’intérêt général.

été facile pour la seule maire de l’île, on se souvient d’un éminent élu rétais, d’il y a quelques années, qui la traita parfois fort mal. « Aujourd’hui, les élus masculins sont plus respectueux des femmes, l’obligation de la parité sur les listes a fait aussi évoluer les mentalités. » D anièle Pétiniaud-Gros et Lina Besnier confirment cette avancée, soulignant tout au plus - sans s’être concertées - « une attitude parfois un peu paternaliste de la part des hommes élus ». « Souvent je passe au-dessus », précise Lina Besnier.

Cela permet de rassurer la population quand elle comprend qu’on connaît et maîtrise tous les dossiers. J’écoute aussi les suggestions des habitants, être maire n’est pas être au-dessus de qui que ce soit. »

« Femme... Être une femme ! »

Comment ces trois femmes maires vivent leur fonction, quels sont leurs atouts et doivent-elles encore aujourd’hui en faire plus que les hommes, pour asseoir leur légitimité ?

Avec son emblématique chanson des années 1980, Michel Sardou a accompagné toute une génération de femmes, contribuant quelque peu à faire bouger les lignes... et le regard posé sur la gent féminine, même si l’égalité des sexes est encore loin d’être acquise, quarante ans plus tard, particulièrement dans la vie publique et politique.

Ce n’est pas Gisèle Vergnon qui dira le contraire, échaudée par ses débuts de vie élective, même si l’expérience l’a aujourd’hui apaisée. « Les débuts ont été compliqués dans la Commune, comme je l’ai évoqué, et y compris parfois à la Communauté de Communes où j’étais la seule femme du Bureau. Je me rappelle un jour être sortie de la pièce où se tenait notre réunion entre maires, n’ayant pas supporté la façon dont un collègue masculin m’a parlé, parce que je n’étais pas d’accord avec lui sur la subvention à accorder à une association. On ne parle pas comme cela, la violence des propos était telle que j’en ai pleuré. » Au Département aussi, cela n’a pas toujours

veut aller pour faire autorité. Il faut aussi être très attentive aux réflexions sexistes ou encore aux hommes qui pourraient nous prendre de haut. Dans les relations avec les administrés, j’ai constaté qu’au début de mon mandat, de façon un peu systématique, les hommes avaient besoin de me dire d’emblée ce qu’ils font dans la vie, comme s’ils souhaitaient s’affirmer face à moi. Je ne me suis jamais posé la question de ma légitimité de femme. J’ai suivi quelques formations proposées aux femmes élues. Un jour au cours de l’une de celles-ci, il nous a été demandé d’écrire spontanément quelles sont nos qualités. A l’issue de l’exercice, aucune des femmes participantes n’avait écrit le moindre mot sur sa feuille… Est-ce de l’humilité ? Les femmes sont dans le « faire » avant tout, très rapidement elles arrivent à l’essentiel. Elles s’autorisent aussi à avoir une communication de même niveau avec tout le monde. »

Un engagement décuplé Il n’en reste pas moins, alors qu’elles sont dotées de qualités particulièrement utiles dans cette fonction, que les femmes doivent toujours travailler plus. « J’aime les gens, les rencontres, les critiques positives, argumentées, les femmes apportent leur engagement d’une autre façon que les hommes. Un engagement solide, comme celui d’être mère. Je dirais que c’est plus viscéral, cela les touche très profondément et être femme décuple leur engagement. Elles se donnent une contrainte supplémentaire par rapport au regard des autres. Je crois qu’elles sont naturellement plus tournées vers les autres, plus à l’écoute. Les sujets autour du social - l’enfance, la jeunesse, les aînés, le logement - sont des sujets que portent particulièrement bien les femmes. », estime Gisèle Vergnon

Danièle Pétiniaud-Gros a su s’imposer, par son répondant et les actions concrètes menées. « J’ai toujours évolué dans un milieu très féminisé, celui de l’enseignement, je n’ai jamais senti de rivalité entre les hommes et les femmes, sauf peut-être de la part de l’inspection. Il est arrivé, dans ma fonction de maire, que des hommes issus de milieux professionnels me fassent des remarques, ils ne font pas de cadeau aux femmes. J’ai remarqué aussi qu’on coupe souvent la parole aux femmes, ce qui nous oblige à asseoir qui on est, à en faire un peu plus qu’un homme. Il faut être « blindée » dans ses dossiers et savoir précisément où on

Il n’en reste pas moins que rien n’est fait pour faciliter l’engagement des femmes en politique, même lorsqu’elles sont soutenues par leur conjoint : « En plus de la fonction élective, il faut aussi assurer le fait d’être une femme au quotidien, les charges féminines sont plus lourdes, même si mon mari assume sa part. La charge mentale est réelle, a fortiori quand on est mère de trois enfants et grandmère comme moi. On n’a pas de temps pour soi. Je ne suis pas une « warrior » ni une « superwoman » pour autant, comparé par exemple aux femmes que je vois parfois élever seules trois enfants, avec peu de moyens. Mais il faut avoir conscience quand on s’engage que la fonction demande beaucoup de temps. J’attache aussi une importance toute particulière à mon apparence par respect pour la fonction que je représente. », conclut Danièle Pétiniaud-Gros.

Se faisant l’écho des propos de ses collègues, Lina Besnier le confirme : « Il faut avoir du répondant, de la détermination, connaître ses dossiers à fond, savoir se faire un réseau et être disponible sept jours sur sept. Si certains interlocuteurs sentent une faiblesse, ils appuient dessus. Il ne faut pas douter de soi, de sa valeur, de sa capacité à faire les choses, ne pas hésiter aussi à se faire aider ou se faire expliquer certains sujets. C’est une fonction où les relations humaines sont essentielles, tout comme le travail en équipe. Une fonction qui nous oblige vis-à-vis des administrés et qui suppose un choix personnel fort, et non pas pour faire plaisir à quelqu’un. Quand on accède à la fonction de maire, on prend tout, pas que ses sujets de prédilection. »

Fortes d’une détermination qui n’a rien à envier à leurs collègues hommes, dotées d’une écoute et d’une intuition toutes féminines, ces femmes maires ont ouvert la voie - il faut le souhaiter - à un engagement plus large des femmes dans la vie politique de notre territoire. Verra-t-on bientôt la parité à la tête des Communes et donc - de fait - au Bureau de la Communauté de Communes de l’île de Ré ? Réponse en 2026, pour les prochaines élections municipales. Qui commencent déjà à se préparer activement en coulisses, dans plusieurs communes !

Nathalie Vauchez

Lina Besnier, maire de Saint-Clément des Baleines : “Il faut connaître à fond tous ses dossiers, tout en restant à l’écoute. S’engager comme maire est un choix avant tout personnel, qui nous oblige vis à vis de nos administrés.”

© Nathalie

Vauchez

LES GENS D’ICI

Patrick Rayton, la force tranquille de l’enfant du pays

Le maire de La Couarde-sur-Mer et premier vice-président de la Communauté de Communes est un homme fidèle, dans tous les domaines. Carré dans son approche, viscéralement attaché à son village natal et à son île, il sait aussi exprimer ses éventuelles divergences de vision politique, posément. Une valeur sûre pour l’île de Ré.

Sa famille se partageait entre La Couarde et Les Portes, c’est dans la maison de ses parents à La Couarde que naît Patrick Rayton, en 1959. Sa famille maternelle est agricultrice, elle travaille la vigne, fait de l’élevage ainsi que des cultures traditionnelles. Son oncle a aussi des petites exploitations, il cultive le sel - Patrick a beaucoup « tiré le sel » - et est aussi ostréiculteur. C’était commun dans les années 1950-1960 d’être multi-activités. Son père est lui maître d’œuvre charpentier-menuisier.

Un attachement viscéral à La Couarde et l’île « Ma grand-mère maternelle était d’origine vendéenne, mon arrièregrand-père est arrivé sur l’île de Ré comme salarié dans une ferme en 1917. Jusqu’ici il dormait dans les tables, pour la première fois en arrivant sur l’île de Ré il a eu une chambre. Il transportait des barriques de vin avec des bœufs sur toute l’île de Ré. »

Quant à son grand-père paternel, cantonnier maritime, il répara des digues pour le compte de la DDTM de l’époque. Il était maire des Portes, lorsque le village a été submergé en 1941. Le père de Patrick fut très engagé dans la vie associative, l’office de tourisme et la vie municipale à La Couarde, puisqu’il fut élu municipal en 1978, chargé du règlement de l’urbanisme. Il fut aussi un temps responsable des pompiers.

Patrick a ainsi usé ses fonds de culotte à l’école primaire de La Couarde, puis a fait sa 6ème au collège d’enseignement général alors situé place de la République à Saint-Martin, avant de passer en 5 ème au collège d’enseignement secondaire des Salières. Il opte ensuite pour le Lycée Agricole de Saintes et rencontre à 16 ans, à La Rochelle, Brigitte qui deviendra sa femme. C’est d’ailleurs son beau-père, qui fut adopté par André Brizard, qui

créa avec André Moreau le jumelage de l’île de Ré avec Philippsburg, dont les 50 ans viennent d’être célébrés.

Un potentiel souvent repéré

Patrick souhaite alors passer le concours des Eaux & Forêts ouvert aux lycéens de 1ère, mais, un peu démoralisé, il y renonce, car les candidats sont en réalité de niveau licence. Il opte pour un IUT techniques de commercialisation, intègre la CAPEB17 et suit à Rennes la formation du CEPAM avec un contrat de cinq ans avec le Ministère de l’Artisanat et du Commerce. Le concours de sortie lui permet d’être moniteur de gestion. On lui propose alors la direction de l’agence du Crédit Mutuel sur l’île de Ré, mais il opte pour le poste de Secrétaire général adjoint de la CAPEB17, à 26 ans. Une expérience professionnelle riche dans un organisme professionnel où une démarche participative, autour des idées, est de mise.

Brigitte est de son côté directrice d’une agence du Crédit Mutuel à La Rochelle. Leurs deux garçons ont grandi sur l’île de Ré. Aujourd’hui, Guillaume, 41 ans, est coach sportif et bien-être du côté de Dax, tandis que Pierre, 38 ans, père de deux filles, est directeur de travaux maintenance dans un grand groupe d’Aix-en-Provence.

Brigitte et Patrick ont aussi géré un magasin de décoration à La Couarde, durant seize ans, « L’Atelier d’Antioche », activité qu’ils on cessée en 2019.

Maire et vice-président de la CdC depuis 2008

Viscéralement attaché à sa commune, il a envie de s’y investir. Aussi, en 1995, il sollicite Paul Neveur, maire de La Couarde, pour faire partie de sa liste. Celui-ci se représente, en effet, pour un troisième mandat. Il le connaît bien pour avoir travaillé quelques saisons au supermarché Codec lui appartenant. Pour ce premier scrutin avec panachage, Patrick, « enfant du pays » est le mieux élu, il a en charge les finances et l’urbanisme. Ils remettent le couvert ensemble en 2001, Patrick devient alors le 1er adjoint du maire, qui lui propose à partir de 2005 de lui succéder en 2008. Patrick sera élu maire à trois reprises (2008, 2014, 2020), il est aujourd’hui à mi-chemin de son troisième mandat et prendra la décision en 2025 de se représenter ou non en 2026 pour un quatrième mandat.

Du côté de la Communauté de Communes dont il est membre du Bureau depuis 2008, il a effectué deux mandats comme vice-président délégué aux déchets, avant de devenir en 2020, toujours au côté de Lionel Quillet, premier vice-président, délégué au littoral, à l’instruction de l’urbanisme, à la planification du PLUi

et aux grands travaux. Il est aussi vice-président du Syndicat des eaux de Charente-Maritime, Eau 17, en charge de l’assainissement, de l’épuration et de la gestion des besoins : « Un mandat passionnant, où l’on réalise un vrai travail stratégique à très long terme, avec les enjeux de l’alimentation en eau, de sa qualité, du devenir des traitements, de l’utilisation des équipements pour produire des énergies renouvelables (méthanisation, photovoltaïque). Je suis aussi président de la commission territoriale Île de Ré pour Eau 17. Cela permet de rencontrer d’autres maires de communes rurales, de sortir de notre territoire. »

Une ligne directrice et des opportunités saisies

Concernant sa commune, La Couarde, « pour moi, on a su avec Paul Neveur et notre Plan de référence de 2003 poser notre vision du territoire réaménagé, puis en 2016, j’ai élaboré avec mes élus un nouveau Plan de référence. Ce que l’on s’était dit en 2003 a été bouclé en 2016 : réaménagement du centrebourg, bibliothèque, base nautique, Peu Ragot, bâtiment de la mairie, toujours dans le souci d’apporter des services supplémentaires aux administrés. Dans le nouveau Plan de référence, figuraient le réaménagement du pôle des tennis, le pôle ressources informatiques ouvert à la population. Les gros projets sont faits, on est plus maintenant sur des aménagements à la marge, moins visibles, avec toujours le souci de pérenniser ce qui a été fait (entretien), mieux le faire fonctionner. Au-delà de ce fil conducteur 20162026, qui donne de la lisibilité, nous avons su saisir des opportunités comme l’acquisition immobilière ayant permis de faire la maison des saisonniers, pour 700 K€, en décalant d’autres projets. »

De grandes satisfactions... « Côté Communauté de Communes, la défense du territoire contre la submersion et l’érosion est le gros sujet, sur lequel grâce à la dynamique donnée par le président Lionel Quillet et sa double casquette de l’époque de 1er vice-président du Département, on a fortement avancé avec la participation financière du Département, de l’Etat, de la Région. La politique de logement

et le Plan Local de l’Habitat ont aussi bénéficié d’efforts sans précédent, grâce à la volonté de la CdC et l’accord des maires. Ce sujet n’est pas clos, à La Couarde nous faisons l’effort de concéder un terrain à bas prix pour satisfaire des besoins de logement. Côté protection environnementale, on a su préserver l’île et son patrimoine naturel, qui contribue à son attractivité touristique, commencer à mettre en place une politique de mobilité (réseau pistes cyclables et navettes électriques) ... »

Parmi ses plus grandes satisfactions, dans sa commune, figurent le marché du Mail : « Après y avoir travaillé dix ans, et avec le bon vouloir des commerçants, on a réussi à ce qu’il soit ouvert onze mois sur douze. Le pôle médical fonctionne bien aussi, quant à la bibliothèque et au pôle informatique, on est passé de 180 à 500 adhérents, avec les jeunes qui reviennent ! »

... et des frustrations « Point plus triste, l’école. Quand on a lancé le bâtiment en 2007 on avait 104 enfants, aujourd’hui on en a 36, c’est une vraie déception. Une école c’est fondamental, on n’arrive pas à faire face, je suis très inquiet. Certes l’avenir passe par le logement, mais il faut aussi une réflexion stratégique pour maintenir le tissu économique existant et il est dommage de ne pas travailler à faire venir de nouvelles économies adaptées à notre territoire, qui donnent des perspectives d’emplois. L’île de Ré a des atouts dans les domaines de l’agroalimentaire,

Le petit Patrick a usé ses fonds de culotte à l’école de La Couarde.

Natif de La Couarde, village dont il est maire depuis 2008, 1er vice-président de la CdC, Patrick Rayton est viscéralement attaché à sa commune et à son île.

de la conception de projets (bureaux d’études), en matière d’énergie solaire, où de petites structures sont envisageables. Il faut que notre EPCI (la CdC – NDLR) réfléchisse au sujet et à des zones permettant d’accueillir de telles activités. »

« Je me suis battu sur le terrain du Bois-Plage ou est prévu le futur projet de vie, je voulais qu’il y ait une mixité, avec aussi une Maison de l’Habitat, qui aurait abrité un bureau d’études qui aurait pu accompagner les citoyens sur les nouvelles énergies, les nouvelles technologies, une sorte d’incubateur de projets. » « Il faut aussi rééquilibrer les zones artisanales et commerciales. »

« Desserrer les contraintes sur l’île »

« Autre sujet qui me tient à cœur, le desserrement des contraintes urbanistiques. Quelle attractivité a notre territoire si on ne crée que des contraintes, de la rareté, qui influe sur l’augmentation du prix du foncier ?

La Couarde va demander à ce que son PPRL soit révisé, afin de procéder à l’extension de sa zone artisanale.

La préfète Béatrice Abollivier s’était engagée à desserrer les contraintes, à revoir les cartes d’aléas, une fois les travaux de protection à la mer réalisés. On a un empilement de réglementations, la réussite de l’île passera à

W INDSUR F - A NTOINE A LBEAU S ERIES

mon sens par un assouplissement des règles. »

« Je ne suis pas passéiste, ce que l’on a fait sur l’île de Ré est plutôt positif, mais on n’a pas su suffisamment maîtriser la fréquentation et le trop plein de règlements provoque des retours de bâtons. »

Pêche, sport et voyages

Si Patrick Rayton abat un travail considérable, en mairie et à la Communauté de Communes, il sait aussi s’accorder des moments de loisirs. Propriétaire d’un marais de 5 hectares à La Couarde où il élève huîtres et gambas, mais aussi d’un

très grand jardin-potager qu’il cultive en bio, il pratique la musculation, la pêche à pied au filet, surtout pendant la période des seiches, ou encore dans la Grande Ecluse aux Portes. Avec Brigitte, ils voyagent régulièrement en France, pour pratiquer la randonnée et partent chaque année en hiver au soleil, pour se reposer, du côté de l’Île Maurice.

Une belle vie, basée sur une grande fidélité - à sa terre familiale, dans sa vie personnelle, dans son parcours politique - une droiture exemplaire et un engagement sans faille pour notre territoire.

Nathalie Vauchez

« Le colosse de Ré » battu sur son propre terrain de jeu

C’était tout l’enjeu de cette épreuve organisée pour la seconde année consécutive : défier « Le colosse de l’île de Ré », Antoine Albeau, à domicile. Une compétition conviviale remportée par Pierre Mortefon.

Avec six courses gagnées sur sept, on peut dire que Pierre Mortefon remporte haut la main cette seconde édition des Antoine Albeau series ! L’actuel n°1 français et champion du monde 2019 avait pourtant face à lui plusieurs concurrents de taille. À commencer par Antoine Albeau lui-même, vingtcinq fois champion du monde dans différentes disciplines et détenteur de plusieurs records de vitesse, qui se classe ici 3e du général wind. Étaient également présents le Breton Alexis Mathis, champion du monde PWA slalom youth en 2023 (2 e derrière

Pierre Mortefon), et le Belge Cyril Evrard, actuel champion du monde en vitesse des moins de 21 ans (4 e derrière Antoine Albeau). Et dans le groupe wing, c’est le poulain d’Antoine Albeau Pierre Schmitz qui remporte cetteseconde édition de la course.

C

La journée sera riche en animations : commencez par un baptême de plongée, laissez-vous émerveiller par les ateliers de cirque et spectacles fascinants.

Pour les amateurs de défis, le mur d’escalade et la structure gonflable offriront des moments inoubliables. Les mélomanes apprécieront le concert live, les amateurs de natation artistique applaudiront au gala.

Des food-trucks proposant des délices sucrés et salés seront présents tout au long de la journée.

En soireé, participez à la marche aux lampions pour célébrer la fête de la Saint-Jean.

Offre spéciale : entrée à 2 € pour tous et gratuite pour les enfants de la tribu des nageurs. D’autres offres exclusives vous attendent pour cet évènement. Heureuse de partager ces moments de joie et de convivialité, l’équipe AquaRé remercie tous ceux qui ont contribué à son succès au fil des années.

CP

Les sept courses se sont déroulées sur la plage du Peu Ragot à La Couarde les 8 et 9 juin avec des conditions météo favorables mêlant soleil et vent. Après une première édition aux Portes-en-Ré, en juin 2023, Antoine Albeau avait à cœur d’organiser cet évènement dans son fief familial de La Couarde, là où ses parents avaient créé en 1970 l’école de voile Les Dauphins, reprise par Antoine et son épouse depuis. L’occasion pour lui de faire découvrir à ses amis et collègues windsurfers l’île de Ré où il a fait ses premières armes et où il vit encore aujourd’hui.

Les Antoine Albeau series, c’est donc avant tout un évènement convivial qui a réuni cette année trente-cinq sportifs de haut-niveau autour du « Colosse », et notamment la nouvelle génération de windsurfers, tel Pierre Schmidt, le poulain d’Antoine Albeau. Les spectateurs ont été nombreux tout le week-end à venir admirer leurs performances sur la plage. Des concerts étaient également organisés le vendredi soir et le samedi soir sur la place du Peu Ragot, qui sera d’ailleurs prochainement renommée « Esplanade Antoine Albeau ».

Aurélie Bérard

Le grand bassin du centre aquatique AquaRé, qui comporte aussi un bassin ludique, un toboggan, une pataugeoire, sans oublier le bassin extérieur ouvert en été.

Les sept courses se sont déroulées face à la plage du Peu Ragot à La Couarde, rassemblant 35 sportifs de haut niveau.

Succès confirmé pour le T 2 4 , challenge sportif de l’extrême ouvert à tous

Le T 2 4 a rassemblé les 8 et 9 juin un peu plus de 1 7 00 sportifs aux Portes-en-Ré. Ce challenge sportif, bien qu’extrême, réunit des sportifs de tous niveaux et reste un évènement grand public.

Le départ a été donné le samedi à 15h plage de la Loge, la natation étant la 1ère discipline de la course.

Cette année encore, tous les participants du T 24 ont relevé le défi lancé par les organisateurs de ce triathlon de l’extrême, à savoir tenir 24 heures d’effort physique et réaliser la plus longue distance dans trois disciplines réunies, natation, vélo et course à pied. Même si la météo fut plus clémente que lors des deux précédentes éditions, avec une tempête en 2022 et une canicule en 2023, la course ne fut pas non plus facile, avec un vent qui s’est levé en soirée et a pu déstabiliser pas mal de cyclistes, puis le soleil du dimanche qui a tapé fort pour la dernière discipline, celle de la course à pied. Les sportifs ont franchi un à un la ligne d’arrivée à partir de 15h le dimanche. Et si chacun d’entre eux a été acclamé comme un héros, les résultats des individuels sont particulièrement impressionnants. Ils étaient cent athlètes à s’élancer seuls dans la course. Mathieu Kartheuser termine 1er des individuels masculins avec 902 points, soit 12 km en natation, 401 km en vélo et 79 km en course à pied. Marie-Caroline Rochet est la 1ère individuelle féminine avec 623 points, soit 10 km en natation, 211,2 km en vélo et 64,8 km en course.

« 40% de participants n’ont jamais fait de triathlon »

Les autres participants quant à eux s’étaient réunis en équipe de deux à six personnes. Une possibilité qui permet au T 24 de rester ouvert à beaucoup plus de candidats, quels que soient leurs niveaux et leurs motivations. « On cherche à toucher tous types de sportifs », explique Pierre-Marie Cronier, le responsable marketing de l’évènement. « Certes il y a du haut niveau. On a vu de sacrées performances de sportifs qui excellent dans leurs disciplines. Certains veulent se dépasser, relever des challenges personnels. Mais d’autres viennent avant tout passer un super moment entre collègues, amis ou en famille, avec moins d’enjeu sportif. 40 % des participants n’ont jamais fait de triathlon de leur vie. Au final on a une mixité de gens qui aborde ce T 24 avec toutes sortes d’objectifs. »

Les participants, cette année encore, sont venus de toute la France et de tous horizons. De l’étranger aussi avec une dizaine de nationalités européennes présentes. De nombreux clubs de triathlon ont fait le déplacement, comme celui de Pornic dont fait partie Samuel Bréjeaut. « On est venu

à seize et on a fait quatre équipes de quatre. Le T 24 c’est une superbe expérience, parce qu’un triathlon ça dure trois ou quatre heures. Et là c’est la même ambiance mais pendant vingt-quatre heures, c’est excellent ! C’est encore plus dur qu’un triathlon classique, mais on va jusqu’au bout, on a pris beaucoup de plaisir à être ensemble. Moi j’ai dormi une heure, somnolé une demi-heure. Je dois encore aller courir, mais ce n’est pas grave on dormira ce soir à la maison ! »

Un concept novateur

Pour les sportifs, le T 24, challenge unique au monde, propose une nouvelle forme d’épreuve sportive et ceci explique aussi le succès de l’évènement. « C’est vraiment un concept qui plaît beaucoup aux clubs parce que le triathlon reste un sport individuel, où tu te bats avec toi-même contre une distance », explique PierreMarie Cronier. « Et ici on inverse un peu les choses, car là on est plus sur une stratégie d’équipe, et en plus il faut tenir le plus longtemps possible, on se base sur une durée et non sur une distance à parcourir le plus vite possible. »

Les individuels y trouvent néanmoins aussi leur compte. Olivia Heinrich par exemple est arrivée 7e en individuelle

féminine et en est aujourd’hui à son cinquième T 24. « J’ai fait trois fois l’île de Ré et deux fois celui de Bormes-lesMimosas », détaille-t-elle. « Ce que j’aime dans cette course, c’est l’endurance. Et le dépassement de soi. Mon objectif c’est de faire mieux d’année en année. Et c’est le cas en natation et course à pied, je suis très contente ! »

Au total, les organisateurs estiment la fréquentation totale du site à trois mille personnes entre le vendredi soir et le dimanche soir, chaque participant étant venu entouré d’amis ou de la famille. Ajoutons à cela les deux cents bénévoles présents, venus pour la plupart d’écoles de management du sport, et le village installé route de la Pointe à Chabot s’est transformé ce week-end-là en véritable fourmilière. Après une semaine d‘installation, durant laquelle l’association Les Portes en fête a donné à l’organisation un coup de main conséquent indispensable à la réussite de l’évènement, il a fallu tout démonter avant le lundi soir.

Les locaux ont aussi pu profiter de la fête, notamment lors du T 24 minutes, une course de 24 minutes à réaliser en équipe et ouverte aux enfants. Une trentaine de jeunes du nord de l’île ont ainsi pu participer, et tous ont reçu une médaille.

Aurélie Bérard

La 16 ème édition du Ré Beach France a rencontré un vif succès

L’élite nationale du beach volley s’est retrouvée sur le sable rétais, ce premier week-end de juin.

Le soleil était au rendez-vous, vendredi matin, 7 juin, au Beach stadium des Gollandières, au Boisplage, où s’est déroulée, sur trois jours, la 16ème édition du Ré Beach France. Il s’agit d’une étape du circuit national

qui n’est autre que le championnat de France de la discipline.

Lors de la première journée, douze paires (masculines et féminines), réparties en quatre poules, se sont affrontées. Les vainqueurs de chacune

de ces poules se sont qualifiés pour le tournoi principal, qui s’est tenu le lendemain, rejoignant les huit premières paires du classement national.

Les phases finales ont eu lieu le dimanche 9 juin : quarts de finale hommes,

demi-finales, hommes et femmes, matches pour la troisième place. Dès 15 heures, les filles se sont disputé la première marche du podium, à partir de 16 heures, c’était au tour des garçons.

Tout au long de ces 24 heures, les spectateurs étaient nombreux pour soutenir les sportifs.

Des ambitions bien ciblées pour le club rétais

Yann de Kergret, le président du Ré Beach Club (RBC), n’avait pas caché ses intentions, dès l’ouverture du tournoi : « Nous sommes raisonnables, nous visons le doublé », a-t-il déclaré. Les plus hautes marches des podiums étaient bien l’objectif des joueuses et joueurs rétais, parfaitement entraînés et déterminés à s’imposer à domicile

Nous avons rencontré Kéran Duval, un grand espoir du club, qui nous

a confié : « C’est une étape qui me tient à cœur, j’ai commencé à jouer ici, l’année dernière, notre paire a terminé sur la troisième marche du podium, cette année, je compte bien grimper plus haut… ». Même enthousiasme chez Alex Merle, jeune joueuse qui vient de Dunkerque, inscrite au club depuis le mois d’août dernier : « Nous allons essayer d’aller le plus loin possible, ce qui est très motivant, c’est cette ambiance conviviale qui règne ici ». Cette dernière, accompagnée de Pia Szewczyk, est allée jusqu’en quart de finale.

Mission accomplie pour les locaux

Chez les filles, le duo Saofé DuvalMarilu Pally s’est incliné en demifinale mais a remporté le match pour la troisième place, se plaçant, ainsi, sur la troisième marche du podium. En finale, la paire Anouk Dupin (Ré Beach Club) - Ophélie Lusson (Le Vésinet Saint-Germain) s’est imposée en deux sets, face à Romane SobezalzMia Guyot Polvéri.

Côté masculin, une finale rétaise. Le jeune et prometteur tandem Kéran Duval-Joadel Geneviève Gardoque, déjà vainqueur, cette saison, de deux étapes du championnat de France (Dijon et Le Vésinet), s’est incliné en finale, en deux sets, face à Liam Patte - Sacha Klein, à la suite d’un match intense d’une qualité technique de très haut niveau.

A l’issue du tournoi, Yann de Kergret nous a fait part de ses impressions. Il n’a pas caché sa joie : « C’est un

excellent millésime, même si le carton plein aurait été difficile à réaliser », nous a-t-il confié. Mais, force est de constater que le RBC n’en était pas loin. Sous des conditions climatiques presque estivales, le président s’est félicité de l’ambiance qui a régné durant le tournoi. Il a, particulièrement, apprécié l’enthousiasme des bénévoles qui se sont investis, « ça a été la fête pendant trois jours », a-t-il ajouté. Pour terminer, soulignons que le Ré Beach Club se porte à merveille. 160 licenciés, dont 120 évoluent en compétitions et 40 en « section loisir », hommes, femmes, toutes catégories d’âges confondues. Nous ne manquerons pas de rappeler que le RBC est gestionnaire du pôle espoirs mis en place au collège des Salières, à Saint-Martin de Ré, afin de former des sportifs de haut niveau tout en leur permettant de poursuivre leurs études.

Les meilleurs joueuses et joueurs mondiaux sur l’île

Depuis 200 5 , Yann Maître, entouré de nombreux bénévoles, organise sur l’île de Ré le Toyota open international de l’île de Ré, tournoi de para-tennis de haut niveau.

En 2015, après dix ans d’existence, le Toyota Open International monte en catégorie ITF1, faisant

partie des seize plus gros tournois dans le monde et lui permettant d’accueillir les meilleures joueuses et meilleurs joueurs mondiaux.

En 2024, du 19 au 23 juin, pour la 18ème année consécutive, l’association Ré Handi Tennis et le Tennis des Pertuis organisent, sur le site de La Couardesur-Mer, le Toyota Open international de paratennis de l’Ile de Ré ITF2, avec le soutien de la Fédération Française de Tennis et l’ITF (International Tennis Fédération) avec 25 000$ de prize-money.

Les têtes d’affiche pour cette année sont chez les Messieurs : Stéphane Houdet, n°1 français multiple médaillé

aux JP, ou Maikel Scheffers multiple médaillé également et tenant du titre ; Chez les Dames : Lucy Shuker (GBR) et Florencia Moreno (ARG). En Quads : les chiliens Diego Perez et Francisco Cayulef, membres du Top 10 mondial. Ce Tournoi sera qualificatif pour les Jeux de Paris.

Venez encourager les athlètes du tennis en fauteuil à La Couarde-surMer. Leurs performances sportives sont époustouflantes.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Toyota O pen international de l’île de Ré - Du 19 au 23 juin 2024

A La Couarde-sur-Mer - Entrée gratuite

Mercredi 19 juin et jeudi 20 juin

Matchs en continu toute la journée

Vendredi 21 juin

¼ de finale simple dames

¼ de finale simple messieurs

½ finale des doubles dames et messieurs

Samedi 22 juin

½ finale simple quads

½ finale simple dames

½ finale simple messieurs

A 17h : Finale double dames suivie de la finale

double messieurs

Dimanche 23 juin

10h Finale simple quads

12h Finale simple dames

14h Finale simple messieurs

Remise des trophées et Tirage de la tombola

www.openiledere.com OP E NI LEDERE

Jacques Buisson

Kéran Duval magistral au filet.

Alex Merle s’apprête à marquer le point. DR

Stéphane Houdet, N°1 français multiple médaillé aux Jeux Paralympiques, participe au Toyota Open International de l’Île de Ré.

La Flotte, un village synonyme de douceur de vivre

Au Sud de l’Île, La Flotte abrite de multiples trésors qui rendent ce village idyllique tout en o f frant un cadre de vie naturel et préservé, à l’année ou comme lieu de vacances. C ARNET DE VOYAGE ( S ) … C HACUN DES DI X VILLAGES DE L’ ÎLE DE R É REV Ê T DE MULTIPLES FACETTES , Q UI SE DÉVOILENT À Q UI VEUT

Seulement à quelques kilomètres de la sortie du pont, vous ne pouvez pas visiter l’Ile de Ré sans vous arrêter à La Flotte. Résolument attractif, ce village est

l’un des plus vivants du territoire rétais. A taille humaine, il invite à s’accorder du temps pour soi ou en famille. Son petit port, son marché d’inspiration médiéval, ses venelles

fleuries, son sentier côtier, sa vie culturelle, ses soirées animées, son architecture vont vous séduire à coup sûr… suivez le guide pour passer une journée à la mode flottaise !

Les promeneurs, les gourmands, les curieux, les marins… tout le monde y trouve son compte !

Son port charmant pour jeter l’ancre

A l’image de Honfleur ou SaintTropez, ce port de plaisance est emblématique et devenu un lieu incontournable de tourisme et de fêtes.

Pour bien commencer la journée, rien de tel que de prendre un petit café face au port, assis à l’une des terrasses ensoleillées des bistrots et restaurants qui l’entourent. C’est l’occasion de voir le ballet incessant des bateaux de plaisance qui larguent les amarres pour partir au large. L’une des particularités du port de La Flotte ce sont les vieux gréements, une dizaine, qui y séjournent. Ces bateaux anciens qui rappellent les voiliers de pêche du début du XX e

siècle, classés pour certains au titre des Monuments Historiques, font l’admiration des passants.

Son tourbillon de saveurs

Ensuite direction le marché, l’un des plus pittoresques de l’Île de Ré. Datant de 1804, son charme contribue à la renommée du village. Sa cour pavée bordée d’étals couverts d’appentis de bois et ses tuiles tiges de bottes en font un lieu unique. Les commerçants présents, de nombreux producteurs locaux, créent une ambiance chaleu-

reuse et sont de dignes ambassadeurs des saveurs du terroir. Toujours prêts à vous faire déguster leurs produits, ils ne manquent pas d’ambiancer ce typique marché

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

Son patrimoine architectural authentique

Après cette halte gourmande, place à la balade pour vous dégourdir les jambes. Au choix : flâner dans les nombreuses venelles où la quiétude du village ne manquera pas de vous charmer ou bien partir à la découverte de son architecture harmonieuse.

L’Eglise Sainte-Catherine offre un témoignage des grandes époques de l’Histoire de France ainsi que des ex-votos, dont certains sont classés au titre des Monuments

Historiques. Le Cours Félix Faure, une large avenue en partie piétonne, bordée d’arbres, décorés de guirlandes qui s’illuminent à la tombée de la nuit, peut vous faire penser à certains centres-bourgs du Sud de la France.

CONSTRUCTIONS Cartes de visite

Cartes de visite x 100 - Recto

CONSTRUCTIONS Cartes de visite

Autre lieu chargé d’histoire et endroit stratégique de défense, le Fort la Prée. En forme d’étoile à quatre branches, il est l’un des plus anciens ouvrages militaires conservés sur l’Île de Ré. On l’aperçoit déjà quelques kilomètres avant l’entrée du village. Il se dresse, en pleine nature, comme un guerrier vieux de plus de 350 ans. En s’y promenant, c’est une invitation à voyager dans le temps.

(Lire la suite page 26)

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

OLIVIERS & Co

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

OLIVIERS & Co

OLIVIERS & Co

LA FLOTTE À LA HUNE

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

OLIVIERS & Co

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

OLIVIERS & Co

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

OLIVIERS & Co

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

OLIVIERS & Co

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

OLIVIERS & Co

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

OLIVIERS & Co

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

OLIVIERS & Co

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

OLIVIERS & Co

OLIVIERS & Co

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

OLIVIERS & Co

LA FLOTTE - ÎLE DE RÉ

LA FLOTTEOLIVIER

Contrôlez minutieusement la maquette et les informations de votre commande sur ce document : dimensions, orthographe, présentation, sens, etc... Une fois signé, toute(s) erreur(s) dans le modèle sera de votre responsabilité.

Huiles d’olive

Vinaigres

Tapenades

Olives produits méditerranéens

Contrôlez minutieusement la maquette et les informations dimensions, orthographe, présentation, sens, etc... Une fois signé, toute(s) erreur(s) dans le modèle sera de votre responsabilité.

Espace dégustation - Expérience gustative en boutique

2 rue Gustave Dechézeaux - 17630 La Flotte 09 79 30 57 68

Du mardi au samedi 10h-13h / 16h-19h - Le dimanche 11h30-13h gustavolaflotte@gmail.com olivierscolaflotte

ÎLE DE RE COLLEC TION

1 5 bis rue Jean Jaurès à SAINT-MARTIN DE RE

1 rue du Général de Gaulle à LA FLOTTE EN RE

D’avril à septembre : sur les marchés d’ A RS et du B OIS -P LAGE Juillet et août : sur le marché des PORTES et nocturnes à LA FLOTTE

E-mail : ilederecollection@yahoo.com Ile de Ré Collection @iledere collection

MiAé : 23 rue du Marché - La Flotte - 06 86 56 93 53 -

Magie nocturne sur l’Ile de Ré lors d’un phénomène exceptionnellement rare

Les ruines de l’Abbaye des Châteliers, sur la route menant au pont, à la sortie du village, dominent La Flotte et s’imposent entre terre et mer. Cette ancienne abbaye cistercienne est l’un des plus anciens édifices religieux de l’Île. Capturée lors des récentes aurores boréales dans la nuit du 10 au 11 mai par Benjamin Mineau, photographe*, l’Abbaye est sublimée.

Face

à l’horizon

L’une des curiosités de La Flotte, seulement visible en bateau depuis la mer ou à pied à marée basse : le seul et unique carrelet de l’île. Isolé, il se dresse et surgit le long du littoral. Avec son ponton long de 25 m, il permet de passer de la terre à la mer. Cette gracile cabane sur pilotis, appartient à Daniel installé à La Flotte depuis 1988. Il n’est pas peu fier d’être l’heureux propriétaire de ce dernier vestige des pêches traditionnelles du littoral atlantique, apparue vers la fin du XVII ème siècle et inscrite désormais au patrimoine culturel immatériel national. Renforcé avec de l’inox, son carrelet ne craint

pas les tempêtes. Cette pêche se réalise avec un bras de filet articulé, qui descend dans l’eau puis après plusieurs minutes, se remonte pour y trouver de la friture ou autre poisson. A compter du printemps, Daniel pêche régulièrement des éperlans qu’il partage entre amis, installé face à son carrelet et sa vue imprenable.

Son site ostréicole

la zone du Praud pour acheter et emporter ou y déguster des huîtres directement venues de l’océan. A côté des exploitations, avec une vue à couper le souffle, laissez-vous tenter par la découverte de saveurs iodées proposées par les nombreux ostréiculteurs présents à cet endroit.

Son esprit villégiature

Après cette pause gourmande, place à la balade ou à la baignade. Pour ceux qui préfèrent prendre un grand

L’heure du déjeuner a sonné. Une idée pour un moment convivial en solo, à deux comme entre amis ? A pied ou à vélo, rendez-vous dans

(Lire la suite page 27)

LA FLOTTE À LA HUNE

bol d’air, ils peuvent emprunter le sentier côtier réservé aux piétons et longer les 8 kilomètres de bord de mer au départ du Fort la Prée, en passant par l’Abbaye des Châteliers pour rejoindre Saint-Martin-de-Ré. Quant aux fans de baignade, ils apprécient la plage de l’Arnérault, située à quelques pas du port. Cette petite plage « de ville » est idéale pour les familles avec enfants puisque la baignade est surveillée par des maîtres-nageurs sauveteurs.

C’est aussi la promesse d’un agréable moment de détente et d’une sieste sous les arbres tout proches. Cette plage est accessible aux personnes porteuses d’un handicap.

En fin de journée, c’est à nouveau un passage obligé par le port et sa croisette pour la dégustation d’une glace ou prendre l’apéritif sur l’une des terrasses au soleil couchant proposant une vue mer.

Talents insulaires

La vie culturelle au sein du village est riche. Le Musée du Platin, témoin de la vie rétaise à travers des collections sur les activités traditionnelles paysannes et maritimes de l’île, ainsi que les nombreuses galeries d’artiste, offrent un vaste choix au public amateur d’art.

(Lire la suite page 28)

UN PROFESSIONNEL POUR UN BIEN D’EXCEPTION

3b rue des Caillotières 17630 La Flotte +33 (0)5 46 67 08 28

L E S É C U R IE S DU MO U L IN MOR EAU

Ecole Française d’Equitation, Centre de tourisme Equestre, Label « Bien-Être Animal »

Chemin des Durancières - LA FLOTTE +33 (0)5 46 09 32 34 contact@ecuries-moulin-moreau.com www.ecuries-moulin-moreau.com

ENTRETIEN/CONCEPTION PISCINES et JARDINS SAS Vert MARINE 1 place du bois de l’Ardillier 17630 La Flotte Info@vertmarine17.com 05 46 09 20 60

OUVERT TOUTE L’ANNÉE

Partager des moments d’émotion

Le village de La Flotte est également réputé pour la qualité de ses animations et festivités estivales. Chaque soir, ou presque, en juillet et en août, le village s’anime en soirée grâce à une programmation éclectique de concerts, fanfares… sur la scène installée près du port. Il y en a pour tous les goûts musicaux, pour les petits et les grands. Il n’est pas rare de voir le public se déhancher au rythme de la musique. Des spectacles féériques, les 14 juillet et 15 août, sous forme de feux d’artifices tirés depuis la mer

et visibles sur toute la côte flottaise, contribuent à la réputation de ce village d’exception. Un marché nocturne ravit les amateurs de shopping et met en valeur l’artisanat.

Labellisé « Plus beaux villages de France », La Flotte le mérite amplement et on comprend aisément pourquoi. L’atmosphère qui y règne est paisible et vivante à la fois. L’accueil y est chaleureux et 24 heures ne seront pas suffisantes pour en faire le tour

*Contact Benjamin Mineau www.photographe-larochelle.com – www.stage-photo-larochelle.com – Instagram BM

BLANCHISSERIE / PRESSING

10 rue des Sablins - La Croix Michaud 17630 LA FLOTTE EN RÉ 09 78 80 40 74 Place d’Antioche 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ 05

Fiancée du Pirate

I ls aiment leur village

Nous sommes partis à la rencontre des Flottais, d’origine ou d’adoption, pour savoir ce qu’ils apprécient dans leur lieu de vie. Pour Sabine , jeune retraitée installée depuis 5 ans, « ce fut un véritable coup de cœur lors d’un séjour en vacances et comme une évidence : c’est là que je voulais vivre. Le port, les platanes du cours Félix Faure me rappellent mon adolescence ailleurs... La vie à l’année y est très agréable, c’est mon petit paradis ». Quant à Marjorie , commerçante et Flottaise depuis 20 ans « ce village est à taille humaine et il n’est pas rare de croiser quelqu’un que l’on connaît sur le port, dans les rues commerçantes ou au café le matin… C’est une ambiance de village sympa pour y vivre, qui plus est dans un cadre avenant et très bien entretenu ». Du côté de Julien et Ségolène , un jeune couple de trentenaires ayant choisi depuis 3 ans, d’y vivre à l’année avec leurs deux enfants « notre objectif : offrir à notre famille un cadre de vie rêvé. C’est tout naturellement que nous avons choisi La Flotte car c’est le village de vacances d’enfance de Ségolène. C’est son village de cœur et nous l’apprécions car il vit à l’année ou presque. Nous avons à cœur que La Flotte continue de rayonner comme l’un des plus beaux villages de France et comme le village ayant les commerces et le port parmi les plus dynamiques ». 51 ans que Graziella vit à La Flotte et pour rien au monde elle ne quitterait son village comme elle le clame. « L’esprit village, amical, familial voir cocooning qui y règne dans un environnement plaisant rendent idyllique La Flotte à ses yeux. Le marché quotidien, la proximité et la variété des commerces facilitent grandement la vie à l’année ».

rue du Général de Gaulle

TOUS LES SOIRS DÈS

Florence Sabourin

« Chanter, résister »

Dans le cadre du festival Portugal em destaque 1 , La Java des Baleines reçoit Lizzie, chanteuse de fado qui fait dialoguer les cultures.

Le fado est le chant que son âme a choisi. D’origine française, Lizzie se passionne pour le fado après avoir découvert, à 17 ans, la chanteuse Mariza à la télévision. « L’origine du fado est polémique. On dit que la musique est née de la langue, le portugais, et que son cœur est à Lisbonne », raconte Lizzie, qui décide alors d’entamer des études de portugais et part à Lisbonne. Mais le fado « ne s’apprend pas, ne s’explique pas ». La tradition est orale, et c’est en côtoyant les musiciens, chanteurs et chanteuses que la jeune

femme s’initie au répertoire, mais surtout à l’esprit du fado. « C’est un jeu subtil, poétique et musical. Il y a un répertoire de thèmes musicaux et un répertoire de textes, et l’on peut faire varier les associations à l’infini. »

Le 22 juin, Lizzie nous donnera à entendre certaines de ses variations, en portugais pour la plupart. « J’ai choisi du fado simple, traditionnel, à l’exception d’une chanson, sur un poème de Charles Baudelaire. » Car Lizzie a à cœur de transmettre la beauté de ce « chant de l’âme » au public

français, dans sa langue. « L’Albatros s’y prête bien, dans sa forme qui est simple et qui permet les répétitions, importantes dans le fado, mais aussi par son thème : la figure du poète maudit est un sujet très fadiste. » Cependant, Lizzie s’insurge contre l’idée selon laquelle le fado serait un chant plaintif. « Il y a des fados joyeux, qui parlent du quotidien, de la vie du quartier. Il y a même eu des chants anarchistes, avant la dictature, quand il était encore possible de contester. »

Pendant les 48 ans de dictature, parler de l’intime permettait de retrouver une liberté d’expression. « Le fado refuse le “paraître”, et en cela, il est une forme de résistance contre les injonctions sociales. Il y a un chant qui dit : “Je préfère des mensonges avec toi toute la vie, la vérité n’a qu’à dormir dehors.” Ce n’est pas une chose que l’on avoue aisément, mais le fait de le dire impose le respect. Le fado rend compte de toute la complexité de l’âme humaine, d’une vérité plus profonde de l’être et par le chant, rend à la personne sa dignité. »

Elle sera accompagnée de deux musiciens français, Dominique Oguic à la viola et Edgar Afonso à la guitare portugaise. « On observe un renouveau du fado en France, notamment chez les descendants d’immigrés. » Pour être

traditionnel, le fado n’en est pas pour autant figé dans le temps. « Les femmes ne portent plus le châle pour couvrir leurs épaules. Musicalement, certains fadistes ont introduit de nouveaux instruments, comme la batterie. On fait le fado à notre image. » Une belle image, à découvrir le 22 juin à 20h.

Eugénie Rambaud 1) « Le Portugal à l’honneur ».

Festival Portugal em destaque

Samedi 22 et dimanche 23 juin 2024

Festival en l’honneur du Portugal ! La Java des Baleines et la communauté portugaise se mobilisent pour vous faire découvrir leur culture.

Samedi 22 juin à 21h

Concert de Fado avec Lizzie

Chapiteau payant : 10 € / pers.

Demi-tarif pour les 12-18 ans.

Gratuit pour les moins de 12 ans.

Dimanche 23 juin de 12h à 20h Une fête de village comme on en trouve au Portugal ! Avec nourriture et jeux portugais.

Spectacle du groupe folklorique les Minhotos de La Rochelle. Danse et musique traditionnelle. Initiation. Entrée libre.

Programmation et tarifs sur le site de La Java des Baleines, lajavadesbaleines.fr

L A J A V A DES B ALEINES - FESTI V AL L A PACHANGA - FIESTA L ATINA

Une autre vision de l’Amérique latine

Les 28 et 2 9 juin, le festival Pachanga s’installe à la Java des Baleines avec un programme d’animations et de concerts pour nous faire découvrir l’Amérique.

Quand on parle de musique latine, les gens pensent tout de suite à la salsa. Mais les rythmes du continent sud-américain sont nombreux et variés », explique Héctor Gerez, gérant de l’association Intégré à l’initiative de l’événement. « Nous avons créé le festival l’an dernier avec l’envie de faire connaître aux Rétais notre communauté locale, dans sa diversité. » Son succès, plus de trois cents personnes en une soirée, a convaincu la Java de réitérer l’expérience, sur deux jours cette fois. « L’esprit de la Java correspond au nôtre, par son ouverture, son esthétique, sa dimension communautaire. »

Dès le vendredi soir, un marché des créateurs accueillera les visiteurs, ainsi qu’une petite restauration typiquement latino-américaine, avec des artistes, artisans et foodtrucks de l’île de Ré ou de La Rochelle. A 20h, Cascbel Trio ouvrira les festivités par un concert de musique traditionnelle latino, à la découverte des rythmes folkloriques. Suivra, à 22h, Grand BalEma Yazurlo y Quilombro Sonoro, quatre musiciens qui pratiquent la « cumbia fusion ».

« La cumbia a une histoire qui traverse le continent », raconte Héctor Gerez.

« Elle est née du mélange des rythmes africains, indigènes et espagnols au

moment de la Conquête de l’Amérique latine. On la retrouve dans presque tous les pays. » Los Pulpitos, samedi à 20h, en donnera une version plus traditionnelle. A 22h, Air tropikal clôturera le bal avec un Dj-set latino-tropical.

Faire culture commune

Des animations à destination des familles seront également proposées, le samedi à partir de 18h30 : un stage de capoeira, une démonstration de flamenco, un spectacle de clown par la compagnie Ze match, ainsi qu’une session de conte, « Cuenta Cuentas1 », par le collectif Panamericana. « Cela fait partie des activités que nous organisons toute l’année. Nous racontons des histoires en espagnol à nos enfants, pour maintenir vivant le lien à notre langue et notre culture d’origine. » L’association Intégré est née en 2022 du désir de créer un réseau de solidarité pour une communauté peu représentée en France. Partie de quatre, elle compte aujourd’hui cinquante adhérents, qu’elle rassemble tous les trois mois autour d’un « apéro latino ». A la rentrée de septembre, elle proposera des ateliers ainsi que des cafés linguistiques, pour apprendre, parfaire ou entretenir sa pratique de l’espagnol. « Nous répondons à un besoin, celui de se retrouver autour d’une culture

commune, qui forge une identité, et de la partager avec les autres. » Quel meilleur partage qu’une belle « fiesta latina » ?

Eugénie Rambaud 1) « Raconte-moi une histoire » en espagnol.

Vendredi 28 et samedi 29 : Festival La Pachanga - Fiesta Latina

Site payant : 7 € par pers et par jour. Pass 2 jours à 12 €

3 € pour les moins de 18 ans (5 € pass 2 jours).

Gratuit pour les moins de 3 ans.

Vendredi 28

20h Concert de Cascabel trio, musique traditionnel latino-américaine

21h Concert de Ema Yazurlo y Quilombro Sonoro, banda de 4 musiciens

Samedi 29

18h30 Cuenta Cuentas, collectif Panamericana (théâtre, musique, marionnette)

19h « Ze match » de la compagnie laissez Fou rêver

20h Los Pupitos, cumbias varias

21h Air tropikal, DJ Set, latin beats-tropical music

Programmation : lajavadesbaleines.fr

Lizzie, chanteuse française, cœur portugais.

Les musiciens de Los Pulpitos feront danser sur le rythme moins connu de la cumbia.

Portes ouvertes des ateliers d’art et d’artisanat

Les ateliers des artistes de Sainte-Marie ouvriront leurs portes au public les 22 et 2 3 juin, pour une balade guidée. Des découvertes et des rencontres à ne pas manquer.

Pour la deuxième année consécutive « Les Ateliers d’Art et d’Artisanat » auront lieu à Sainte-Marie, avec un changement de date toutefois qui programme cet événement au début de la saison, espérant toucher ainsi un plus grand nombre de visiteurs et élargir leur nombre par rapport à l’année précédente.

Des affiches seront apposées dans la commune et un plan tiré sur papier indiquant les ateliers à découvrir sera disponible à la Petite Ecole, en Mairie, à la Médiathèque ainsi que chez les commerçants. Des balades guidées seront organisées par la médiathèque auprès de laquelle vous trouverez toutes les informations.

Sculpteurs, peintres, modeleurs, photographes : tous les artistes ayant participé l’année dernière seront présents lors de cette nouvelle édition car ils ont apprécié l’ouverture et les relations apportées par l’événement. On sait déjà que les artistes suivants participeront aux journées des 22 et 23 juin : Brigitte Le Corre, Catherine Richir, Luce Clavel Davignon, Yvan Clavel, Anne Minon, Philippe J. Darondeau, Olivier Tourillon, Catherine Le Bouill, Sébastien Bé et Nathalie Gauthier Desfossé.

Un vernissage aura lieu samedi midi, dans la cour de la Petite Ecole, regroupant les Portes Ouvertes et la

création d’un Land Art par Barbara Guthy et Soana Schüler.

Catherine Bréjat

Les A teliers d’art & d’artisanat ouvrent la porte !

22 & 23 juin

2024

De 10h à 13h et de 15h à 18h

Médiathèque - Service exposition : 05 46 43 91 80 exposition@saintemariedere.fr

Secrets de famille et chemin Saint-Jacques de Compostelle, voici deux filons que l’on retrouve souvent dans les ouvrages de Jean-Pierre Bonnet, ici réunis pour ce nouveau roman.

Ingénieur, puis journaliste et enfin auteur de romans depuis une quinzaine d’années, le Rétais Jean-Pierre Bonnet est passionné par les histoires de famille, dont il aime explorer les profondeurs les plus intimes. Bon marcheur, ayant réalisé plusieurs fois le périple de Compostelle, il a eu l’idée d’exploiter ces deux veines nourricières dans son dernier roman édité par La Geste - les Moissons et simplement intitulé : « Secrets de famille sur la route de Compostelle ».

Le personnage principal, Etienne, a refait sa vie et tenté d’oublier son grand Amour déçu, grâce à un travail très prenant. Alors qu’il s’apprête à se lancer sur le chemin de Compostelle, une visite inattendue va faire resurgir ce passé douloureux : il découvre qu’il a un fils, dont la mère, avant d’être emportée par la maladie, décide de lui révéler l’existence.

Au lieu d’être un chemin de réflexion solitaire, le périple de Saint-Jacques de Compostelle sera celui du rappro -

chement entre un père et son fils, mais aussi le long chemin qui peut mener au bonheur.

Nos choix de vie reposent parfois sur d’immenses méprises, aveuglés que sont les hommes par leur orgueil, pourtant si dérisoire au regard de leur passage sur cette terre.

Un joli roman, une belle leçon de vie tout au long de cette route émaillée de rencontres éphémères, pouvant se transformer en LA Rencontre d’une existence.

Nathalie Vauchez

La Geste - Les Moissons 170 pages - Prix public : 18 €

Photographies à l’honneur à la Maison du Phare

La Maison du Phare de TrousseChemise accueille cette année, du 12 au 20 juin, l’exposition des photographes amateurs organisée par l’association Les Portes en fête. Cette 7e édition accueillera onze photographes amateurs venus pour l’essentiel

de la commune des Portes, mais aussi de quelques autres villages du sud de l’île de Ré. Habituellement installée salle des marais de la Prée, cette exposition sera cette année accueillie par l’association A4P au sein de la Maison du Phare de Trousse-Chemise, les travaux de la salle

polyvalente empêchant Les Portes en fête de s’y installer.

« C’est un site exceptionnel, remarquable », affirme l’organisatrice Marilyne Hernandez. « Cela permettra de faire découvrir, en plus des talents de nos photographes, un bâtiment du patrimoine portingalais qu’un certain nombre de personnes ne connaissent pas forcément.

» Cette année l’invité d’honneur sera Patrick Deguine, photographe officiel du fan club de Johnny Hallyday. Il devrait exposer une vingtaine de clichés et en tout plus de cent photos seront visibles.

Aurélie Bérard

Du mercredi 12 juin au jeudi 20 juin de 10h à 13h et de 15h à 18h30. Route du Feu du Fier aux Portes-en-Ré

Une très belle sculpture de Catherine Richir.

L’exposition des photographes amateurs lors du vernissage d’une précédente édition.

R OMAN

Un dynamique collectif d’artistes

Le collectif des Artistes de Rivedoux a entamé sa deuxième année et ses différentes expositions animeront la saison jusqu’en octobre.

Dix artistes sont rassemblés actuellement au sein du collectif des Artistes de Rivedoux : Ozlem Ergin, Dominique Petit, Evy Dermaline, Jocelyne Dangaly, Stéphanie Aubin, Gaëlle Bonneau, Christine Berchardsky, Véronique Ivanovic, Didier Ferré et Claire Poyer. Peintres, aquarellistes, sculpteurs, photographes, art abstrait ou figuratif ils donneront à voir au public des talents différents, des thèmes liés ou non à l’île et à ses couleurs, mais toujours intéressants. On pourra découvrir leurs œuvres tout l’été jusqu’à octobre dans l’annexe de la salle Robert Vergnaud, à raison d’une exposition par semaine avec des focus sur chacun des artistes. A partir du jeudi 13 et jusqu’au mardi 18 juin l’espace sera réservé aux tableaux d’Evy Demaline, qui travaille l’aquarelle d’un manière forte et dont les thèmes varient du monde végétal et animal à l’océan avec le même succès.

Claire Poyer et ses représentations issues de son interprétation du Yi Jing.

CHAUFFAGE, FROID ET CLIMATISATION

DELTA THETA 11 ZAC des Clémorinants 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ delta.theta@orange.fr 05 46 43 91 14

INFORMATIQUE CONSEIL VENTE MAINTENANCE

Le livre des changements Puis, Claire Poyer, présentera du vendredi 21 au dimanche 23 juin une sélection d’œuvres sur le thème de l’été, nées de l’étude qu’elle mène depuis plusieurs années sur le Yi Jing ou Livre des changements, l’un des textes fondateurs de la civilisation chinoise. L’ouvrage est composé de 64 chapitres, qui racontent la vie à travers différentes situations « exprimées en fonction de leur rapport Yin/Yang et de

la dynamique qui les anime » explique Claire Poyer. « Chaque situation est représentée par un hexagramme de 6 traits superposés, Yin ou Yang. Chaque trait de l’hexagramme (contenant 6 traits) est en mutation potentielle d’un état Yin vers un état Yang ou d’un état Yang vers un état Yin, illustrant le processus de changement au sein de la situation. » Fascinée par cet ouvrage, qu’elle a lu à plusieurs reprises et qui l’entraîne toujours plus loin dans la connaissance d’elle-même, Claire présentera les illustrations des concepts qu’elle appréhende ainsi que des dessins ou installations minimalistes, des papiers découpés et des calligraphies. Ces œuvres illustrent son étude du Yi Jing et sa démarche de « tresser étude et créativité » lui apporte une joie sans fin. D’autres expositions auront lieu durant la saison estivale (cf. encadré) dont nous vous entretiendrons en leurs temps. Précisons que l’entrée est gratuite et l’annexe de la salle des fêtes ouverte de 10h à 13h.

Catherine Bréjat

Programme des expositions saison 2024

10 au 16 juillet : Stéphanie Aubin

21 au 28 juillet : Jocelyne Dangaly et Véronique Ivanovic

1 er au 4 août : Ozlem Ergin et Stéphanie Aubin

8 au 11 août : Dominique Petit et Véronique Ivanovic

15 au 19 août : Jocelyne Dangaly et Dominique Petit

28 août au 1 er septembre : Ozlem Ergin et Didier Ferré

13 au 15 septembre : Ozlem Ergin

La commune des Portes-en-Ré fêtera la Saint-Jean, samedi 15 juin, route de la Pointe à Chabot en partenariat avec l’Amicale des Sapeurs-Pompiers :

A partir de 19h30, le dîner avec de nombreux food trucks présents, sera suivi du Feu de la Saint Jean et d’un spectacle autour du thème du feu. A 22h30, sera tiré le feu d’artifice, puis dès 23h, animation musicale avec le groupe Le Biscuit en 1 ère partie suivi d’un DJ.

CP Le groupe Le Biscuit se produira samedi 15 juin à partir de 23h.

INTERFACE IP ZA la Croix Michaud 17630 LA FLOTTE interfaceip@gmail.com www.interfaceip.fr 05 46 66 05 29

PLOMBIER - CHA UFFAGISTE

MAXIME ROBLIN

Plomberie, Chauffage Installation Sanitaire Rénovation d épannage, Ramonage

189 rue Gros Jonc 17580 BOIS-PLAGE EN RÉ maximeroblin@sfr.fr 06 07 35 70 16

ASSURANCES PARTICULIERS, PROFESSIONNELS

ASSURANCES BANQUE ET PLACEMENTS

AXA Agent Général

Richard VION 6 rue Charles de Gaulle BP 70031 17580 LE BOIS PLAGE-EN-RÉ agence.vion@axa.fr 05 46 09 23 49 réinventons / notre métier

BLANCHISSERIE / PRESSING

Vos blanchisseries ouvertes à l’année sur l’île de Ré

SAPOLINE blanchisserie 10 rue des Sablins - La Croix Michaud 17630 LA FLOTTE EN RÉ 09 78 80 40 74

Place d’Antioche 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ 05 46 37 66 73

CHANTIER - PEINTURE - FAÇADE - DÉCORATION

ÉTAT D’ESPRIT

L’atelier-magasin 14 avenue du Mail 17670 LA COUARDE-SUR-MER atelier@etats-desprit.fr www.etats-desprit.fr 05 46 41 83 15

TAPISSIER - DÉCORATE U R : rideaux, sièges...

Vous recherchez un déménageur de confiance pour vos transports ? Zéphyr & Lune

DE CRIN EN LIN

Annabelle DELVIGNE 11 ZAC des Clémorinants 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ decrinenlin@gmail.com decrinenlin 07 49 07 46 42

PORTFOLIO

L’Î