i les jeunes Rétais ont plutôt la belle vie, toute l’année, sur notre territoire, les petits vacanciers y sont aussi particulièrement bien accueillis, dans les dix villages.
Outre le cadre environnemental exceptionnel et la qualité de vie qu’offre notre île, particulièrement appréciés des citadins, de nombreuses animations leur sont proposées.
Manèges, festivals, spectacles, clubs de plage, arts circassiens, ateliers artistiques dans les musées et bien sûr sports nature, les enfants n’ont que l’embarras du choix.
Les adultes sont aussi gâtés, tout l’été, entre festivals de musique, du livre, animations, pratiques sportives et découvertes en tous genres.
C’est l’été, le soleil arrive (si, si...), on respire et on profite des mille et une richesses de l’île de Ré !
Nathalie Vauchez
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Olivier Falorni réélu avec l’un des meilleurs scores de France
Rassemblant 74 , 7 1 % des suffrages exprimés sur son nom, contre 66,11 % en 2022, Olivier Falorni a tout à la fois capitalisé sur son action de député depuis 2012 et bénéficié du désistement de Jean-Marc Soubeste (NFP) au second tour, face à Emma Chauveau, la jeune candidate RN, quasi-inconnue des électeurs et totalement absente de la campagne. Nous l’avons interviewé au lendemain de sa victoire.
ré à la Hune : j’imagine que vous êtes à la fois soulagé localement et inquiet au plan national ?
olivier falorni : Oui soulagé et surtout j’ai ressenti une grande joie devant un tel résultat sur notre 1ère circonscription de Charente-Maritime, c’est l’un des plus gros scores dans notre pays. C’est au-delà de toutes mes espérances, je ne m’attendais pas à un tel niveau et c’est une belle satisfaction de recueillir aussi une telle confiance des électeurs de l’île de Ré, qui m’ont fortement soutenu dès le 1er tour*. Il y a également eu un bon report de voix des électeurs de Jean-Marc Soubeste, qui a amplifié le phénomène.
Certes, on peut considérer que le RN (25,29 % sur la circo, 27,38 % sur l’île de Ré - NDLR) a progressé sur notre territoire, qui n’échappe pas à la montée nationale de ce parti extrémiste, mais on enregistre l’écart le plus important de tout le pays. Pourquoi n’avons-nous pas voté ici autant RN qu’ailleurs ? Nous ne sommes pas épargnés par les difficultés sociales, économiques et les enjeux de sécurité. Mais les habitants ont en tête l’Histoire de notre territoire et mesurent plus que d’autres, à la lumière de cette Histoire lointaine, les conséquences que peut avoir un petit bulletin de vote, ce petit papier RN avec sa flamme tricolore. Le Front est devenu Rassemblement, mais la flamme n’a pas changé, comme la flamme tricolore italienne en référence à Mussolini, que mes grands-parents ont fui dans les années 1930, ils sont partis d’une Italie fasciste pour venir vivre en République française. Je crois à la mémoire qui se transmet de génération en génération. Ici, on
résiste, on refuse l’inacceptable, on se bat pour des convictions. C’est à l’aune de celles-ci que je me suis engagé, ce sont les références de Michel Crépeau et de Georges Clémenceau qui m’animent.
Pendant notre campagne nous n’avons rien lâché et nous sommes fortement mobilisés, tous, pour que le RN fasse le score le plus bas possible.
Progresser de 9 points entre 2022 et 2024, dans un contexte particulièrement difficile, où ce n’était pas évident de se remobiliser et alors que j’ai pris un coup de massue, après avoir été tout entier impliqué en tant que rapporteur général sur le texte de loi sur la fin de vie... ce résultat fait plus que du bien !
Résultats de la 1ère circonscription de Charente-Maritime et de l’île de Ré au 2ème tour
Pensez-vous que la france sera gouvernable dans l’année à venir ? Quelle sera votre ligne rouge de conduite à l’assemblée nationale ?
Il va falloir si possible construire un rassemblement républicain, trouver une majorité ou des majorités sur des textes indispensables. Ma ligne rouge s’arrête aux extrêmes, le RN et LFI, comme je l’ai martelé pendant la courte campagne. Je persiste et signe, je parle bien des extrêmes droite et gauche. Evidemment que je ne considère pas le PS comme un parti extrémiste, mais Jean-Luc Mélenchon et de nombreux députés qui l’entourent sont dans des positionnements extrêmes. Cette analyse que je fais depuis longtemps a été confirmée par quelqu’un comme François Ruffin qui a annoncé qu’il ne siégerait pas avec LFI à l’Assemblée Nationale, estimant la position de ce parti comme intenable, on ne peut pourtant le soupçonner d’être un socialdémocrate macroniste ! Il n’y a pas d’alliance possible avec LFI, qui est dans une conflictualisation du débat public et dans des propositions ou promesses absolument intenables. La politique a besoin en France d’apaisement et non de bruit ni de fureur.
a vez-vous été surpris par les résultats des Législatives au plan national ?
Oui, je n’imaginais pas que les désistements du second tour, dans les deux sens, entre le bloc majoritaire présidentiel et le bloc NFP, fonctionneraient aussi bien, je n’en étais pas persuadé dans certains cas.
Elections législatives 2024
Il y a eu une prise de conscience dans ce pays avec une majorité de Français qui ne veut pas de l’extrême droite au pouvoir. Cela s’est aussi manifesté par une participation nettement plus forte. Et pendant cette campagne d’entre deux tours, entre les candidats RN muets et invisibles et ceux qui ont montré leur absolue incompétence et impréparation, cela a créé une prise de conscience. Jordan Bardella a aussi montré ses limites sur le fond des dossiers, malgré sa mécanique de communication, ainsi que ses changements de pied, ses renoncements et propositions intenables.
Pour autant, attention à ne pas considérer ce résultat comme une victoire totale contre le RN, il a fallu des désistements pour contrer la montée de l’extrême droite, les problèmes restent présents et le RN est le troisième bloc, qui met en avant des problématiques en y apportant les mauvaises réponses. Il n’a pas été effacé d’un coup d’ardoise magique et risque de ressurgir à la prochaine élection présidentielle.
Quel est l’enjeu aujourd’hui ?
La logique qui a cours depuis le début de la Vème République voudrait que le premier ministre soit issu du bloc arrivé en tête. Mais on est dans une situation totalement inédite. Pendant des décennies on a eu des majorités absolues, puis relatives conséquentes. Aujourd’hui on se trouve face à une tripartition, avec aucun des trois blocs qui soit en situation de gouverner. J’appelle à une recomposition centrale allant des sociaux-démocrates jusqu’aux
Liste des candidats et nuances
Olivier Falorni et Sabine Gervais à leur arrivée à la salle de l’Oratoire, en musique et sous les applaudissements, lors du meeting électoral d’entre-deux tours.
Gaullistes, sans l’extrême gauche et l’extrême droite. Mais il ne faut pas d’un rassemblement bancal, qui pencherait d’un côté ou de l’autre. Ce ne peut être non plus Ensemble et LR, ce doit être un rassemblement républicain plus large. Il y aura forcément des désaccords, ce sera un fonctionnement fait de compromismais pas de compromissions. La Loi sur la fin de vie peut être un symbole, mais ce fonctionnement ne peut se résumer à seulement un ou deux projets de loi, il doit pouvoir durer au moins deux ans et demi.
La France a déjà dû se rassembler en 1944-1946 pour mettre en place un programme du Conseil national de la Résistance, autour du Général de Gaulle. Une majorité de projets permettrait d’avancer jusqu’en 2027. A chacun de prendre ses responsabilités
u n l ionel Quillet très satisfait
Interrogé par Ré à la Hune, le président de la CdC de l’île de Ré, à l’origine de la lettre de soutien au député sortant signée par les dix maires, se dit « très content pour lui et Sabine Gervais, qui ont fait une bonne campagne et enregistrent un score qui - au-delà du front républicainest lié à l’attitude du député sur le territoire, à nos côtés. Il aime l’île de Ré, il fait preuve d’un état d’esprit apaisé. »
« Au plan national, je pense qu’un centre va se recomposer, autour du centre gauche et centre droit et des Macronistes, après beaucoup de
Êtes-vous confiant sur la capacité des forces politiques de notre pays à y parvenir ?
On est aujourd’hui dans un brouillard épais et profond, en incapacité d’avoir une France gouvernable. Pour demain ? Ce que j’ai vu dimanche soir ne me rassure pas, beaucoup d’apparatchiks soucieux de leur petite boutique.
Ce qui m’inquiète le plus - bien que notre pays ait connu des situations bien plus difficiles - est l’absence d’homme ou femme providentiel. Des crises, la France en a surmonté des terribles, mais il y avait des hommes et des femmes de haut niveau, qui ont relevé le pays. Des hommes ou femmes d’Etat susceptibles de rassembler largement, c’est ce qui nous manque le plus.
Je pars à Paris ce mardi (9 juillet – NDLR), le 18 juillet nous élirons le/la président(e) de l’Assemblée Nationale, ensuite
péripéties. Une politique et une gestion parlementaire du compromis doit se mettre en place, ce n’est pas dans la culture politique française. C’est ce que l’on fait en permanence en tant que président de CdC, à notre petit niveau, nous n’avons pas de majorité assurée, nous menons une politique du compromis, ce qui n’est pas simple. »
« Oui on manque sans doute au plan national d’hommes/femmes d’Etat, porteurs de rassemblement et d’un vrai projet, parce qu’ils sont exclus par le système, ce ne sont pas ceux qui se font élire. »
nous déterminerons la composition des commissions permanentes. Avant tout cela, il faut que les groupes parlementaires se forment. si l’on se fait l’avocat du diable, emmanuel macron a-t-il finalement eu raison de dissoudre, puisque son objectif était de clarifier le poids des forces politiques, notamment celui du rn ?
Je ne suis pas convaincu des bienfaits de cette dissolution, présentée comme un acte de clarification, on est aujourd’hui dans un brouillard épais et rien ne s’est éclairci.
même suppléante, même équipe d’attachés parlementaires, même fonctionnement, même permanence, vous gardez le même cap que les vos précédents mandats ?
Oui tous les jours j’écoute les associations, les citoyens, les élus sur chaque sujet à l’ordre du jour à l’Assemblée Nationale, je suis en contact permanent avec les habitants et les élus de la circonscription. Je prends en compte l’avis de tous, même si la démocratie n’est pas faite que de consensus, mais aussi de dissensus. J’écoute au maximum avant de prendre une décision, en m’appuyant sur le travail de ma suppléante Sabine Gervais et de mes trois attachés parlementaires, qui me font aussi remonter un certain nombre de problématiques locales.
Cela fonctionne très bien ainsi, pas besoin d’un comité Théodule de plus !
Pour clore cette interview, je voudrais témoigner ma grande reconnaissance auprès des habitants de l’île de Ré qui dès le premier tour m’ont largement porté en tête dans les dix communes. Je suis très attaché aux Rétais et à l’île, je continuerai à y être présent et impliqué auprès des élus. Je me réjouis de représenter une telle circonscription, atypique et singulière.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
*Olivier Falorni et sa suppléante Sabine Gervais ont recueilli 45,61 % des suffrages exprimés au 1er tour des élections législatives, sur l’ensemble de la circonscription, avec 23 points d’avance sur le RN et 16 points sur le NFP. Sur l’île de Ré, ils ont recueilli 66,46 % des exprimés au 1er tour et 72,62 % des exprimés au second tour.
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Trois
mains
Trois jeunes Rétais se sont distingués au dernier concours des Meilleurs Apprentis de France.
Chaque année, la Société nationale des Meilleurs Ouvriers de France organise le concours des Meilleurs Apprentis de France, le MAF, ayant pour objectif de promouvoir la voie professionnelle sous statut scolaire ou sous contrat d’apprentissage. Ouvert à tous les jeunes de moins de 21 ans, ce concours dévoile de jeunes talents passionnés, ayant de réelles compétences professionnelles dans la spécialisation qu’ils ont choisie.
Ils étaient cinquante-huit Charentaismaritime à s’être distingués et à venir recevoir leurs titres et médailles (pas moins de 31 d’or, 14 d’argent et 13 de bronze !) des mains du préfet, Brice Blondel, de Claude Tranchant, président de la Société Nationale des MOF de Charente-Maritime, de Sylvie Martin, présidente de la CMA Nouvelle-Aquitaine Charente-Maritime et de Gérard Gomez, président de la CMA Nouvelle Aquitaine.
deux rétais d’or et un d’argent
La médaille d’argent catégorie « Poissonnier traiteur de la mer » a été remise à Noé Mogat-Bouthillier de la Couarde. Un jeune homme de 17 ans qui a trouvé sa vocation après avoir fait un stage au rayon poissonnerie d’un supermarché. Le contact clientèle et la découpe du poisson ont eu raison de son choix pour préparer un CAP au Lycée Maritime de La Rochelle qu’il a obtenu en mai dernier. Cette médaille vient auréoler son travail qu’il effectue avec plaisir chez Guillaume, Fish’n surf à La Flotte et son enthousiasme à le poursuivre avec cette entreprise : « Ça me plait vraiment beaucoup, je suis heureux dans ce que je fais, heureux dans mon métier, c’est le principal ! »
n avettes
Dans la catégorie poissonnier écailler, la médaille d’or a été décernée à Elliot Salin du Bois-Plage. Lui aussi élève du Lycée Maritime, il a effectué son apprentissage à la poissonnerie Vernet à La Couardesur-Mer avec qui il a préparé et plutôt bien réussi son concours.
Médaille d’or autour du cou et titre en main, Elliot répond au préfet particulièrement attaché au sujet de l’engagement dans la voie professionnelle : « Ton choix d’apprentissage fut celui d’une contrainte scolaire ? » « Pas du tout, a répondu spontanément Elliot, je pouvais tout à fait aller en seconde classique mais en troisième j’ai eu la possibilité de faire quatre stages, je les ai tous faits en poissonnerie, c’est devenu une vraie passion. Je voulais faire ça ! » Elliot n’est pas né dans une famille de poissonniers mais son grand-père était mareyeur souligne sa maman fière de la réussite de son fils. Romain Gauvin professeur au Lycée Maritime de La Rochelle, enseignant la « découpe du
poisson » ancien poissonnier à SaintMartin de Ré avait lui aussi tenu à être présent à cette cérémonie.
maf national
Une autre médaille d’or décernée à Lucas Brenuchot de Rivedoux dans la catégorie « cuisine froide » montre là aussi l’engagement de ces jeunes apprentis qui « forcent le respect et l’admiration » déclarait Sylvie Martin. Lucas vient de passer son baccalauréat professionnel* spécialité cuisine qu’il a préparé au Lycée hôtelier de La Rochelle. Après avoir glané la médaille d’or MAF départementale et régionale, il est donc sélectionné pour concourir en septembre prochain au MAF national « cuisine froide » à l’école hôtelière Médéric à Paris. Les épreuves ont pour objectif de tester la créativité, l’organisation et les compétences techniques des candidats en élaborant un plat salé et un dessert en cinq heures. Il a tout l’été pour s’entraîner
RespiRé, la mobilité facile sur l’île de Ré
déclare-t-il très motivé : « J’ai la chance de pouvoir travailler mon concours avec Nicolas Coutant, un chef étoilé du restaurant Les Genêts à Brem-surMer qui chaque matin m’appellera pour faire un briefing et me suivre dans mon travail pour m’améliorer. Le soir je serai en service à Rivedoux au restaurant Le Régalet. » Une passion qu’il dit avoir depuis longtemps : « Un jour, je suis rentré de l’école, j’avais 5 ans, j’ai dit à mes parents que je voulais faire ce métier, mon père cuisinier au Parasol à Ars-en-Ré ne m’a jamais influencé dans mes choix mais disait que c’était un métier difficile, je n’ai jamais démordu de faire de la cuisine ! »
Des jeunes qui savent ce que le mot « engagement » signifie, des heures de travail sans regarder sa montre, il faut être obstiné, passionné et courageux, félicitations à tous.
Valérie Lambert
* A l’heure où nous mettons sous presse, les résultats ne sont pas encore connus.
L’offre de services de mobilité RespiRé est passée depuis le 6 juillet en saison estivale, jusqu’au dimanche 1 er septembre.
Le Département de la CharenteMaritime et la Communauté de Communes de l’île de Ré ont créé cette offre, financée par l’écotaxe. Premier réseau français constitué d’une flotte de véhicules «propres» (électriques et biogaz), celui-ci vise à réduire l’usage de la voiture individuelle dans l’Île et à inscrire l’activité touristique dans le développement durable.
Cette offre de mobilité entièrement gratuite a pour vocation - outre le franchissement gratuit du pont de l’île de Ré - de desservir les points d’intérêts touristiques et de relier les différents villages afin d’encourager les déplacements propres lors de cette période où le trafic automobile est dense. une nouvelle navette entre La couarde et saint-martin Outre les ajouts d’une rotation le soir après 18h sur la ligne C au sud de l’île, d’une rotation dans l’après-midi pour la navette D très fréquentée, ainsi que d’un arrêt au centre de la commune d’Ars et l’optimisation de l’itinéraire pour la navette E, la principale nouveauté cet été concerna la création d’une nouvelle navette H entre La Couarde-sur-Mer et Saint-Martin de Ré.
Deux navettes assurent ainsi tout l’été treize rotations quotidiennes, entre 9h30 et 20h, soit toutes les 40 mn. Neuf arrêts seront desservis dans le sens La Couarde-SaintMartin et dix arrêts dans le sens inverse. Elles circuleront tous les jours, jusqu’au 1 er septembre. Après cette date, la fréquence sera réduite à sept rotations quotidiennes. Autre nouveauté 2024, à bord des navettes, des annonces sonores aux arrêts permettront aux voyageurs de savoir quand descendre du véhicule.
Informations au 05 46 09 20 15 tous les jours de 9h à 20h
Offre RespiRé
Navette du Pont : entre le Belvédère et Sablanceaux (vélos possibles)
Navette A : desserte de Saint-Martin-de-Ré.
Navette B : desserte de Rivedoux-Plage.
Navette C1 et C2 : La Flotte <> Rivedoux-Plage <> Sainte-Marie-de-Ré (deux sens).
Navette D1 et D2 : Saint-Martin-de-Ré <> Le-BoisPlage <> Sainte-Marie-de-Ré <> La Flotte (deux sens).
Navette E : Ars-en-Ré <> Saint-Clément-desBaleines (deux sens).
Navette F : desserte des plages des Portes-en-Ré
Navette H : La Couarde <> Saint-Martin-de-Ré (deux sens).
Navette P : navette du pont « piétons » (en rotation toutes les 10 minutes).
Navette V : navette du pont « vélos » (en rotation toutes les 30 minutes).
Le transport à la demande, sur réservation et entièrement gratuit, permet aussi à tous de se déplacer sur l’île.
Les récipiendaires entourés du préfet Brice Blondel, de Claude Tranchant, président de la Société Nationale des MOF de CharenteMaritime, de Sylvie Martin, présidente de la CMA Charente-Maritime et de Gérard Gomez, président de la CMA Nouvelle Aquitaine.
Les navettes RespiRé sont de plus en plus empruntées, pour venir sur l’île et s’y déplacer.
Un nouveau programmateur pour une saison sous le signe de la proximité
Alan Mollé a pris la tête de la programmation de La Maline au mois de janvier. La prochaine saison est d’ores et déjà bouclée et sera présentée entre le 1 4 et le 21 septembre.
Faire culture », au-delà de présenter des œuvres de qualité, c’est aussi proposer des moments de vie, conviviaux, qui font société. » En une phrase, Alan Mollé nous donne à voir ce que sera la prochaine programmation de La Maline : ouverte sur son public, et proche de ses spectateurs. Le ton sera donné dès le mois de septembre avec une semaine entière dédiée à la présentation de saison, entre le 14 et le 21 septembre. La soirée officielle, gratuite, aura lieu le 14 à La Maline et commencera à 17h avec une présentation orale et se poursuivra à 18h avec « Slips Inside » de la compagnie Okidok. Un spectacle familial de clown qui sera suivi d’un apéritif convivial. Les festivités se poursuivront hors-les-murs avec une tournée sur 3 marchés de l’île de Ré les 18, 19 et 21 septembre agrémentée de petites surprises artistiques. Cette semaine de présentation se clôturera le vendredi 20 avec le spectacle de danse « Fièvre » de la compagnie Point Bart, à 18h30 aux terrains de sports de sable de Saint-Martin-de-Ré. La semaine suivante, l’équipe de La Maline fera également les sorties d’école en proposant des « goûters sirops ».
une approche conviviale en plus La convivialité sera donc le maîtremot de cette saison 2024-2025. « Les spectateurs ont besoin de réciprocité, d’un rapport direct avec l’organisateur », explique Alan Mollé. « Ça permet aussi de toujours garder une dimension humaine. » Ce trentenaire nous arrive tout droit de Sainte-Luce-surLoire, dans l’agglomération nantaise, où il a exercé pendant un an et demi le rôle de programmateur du théâtre Ligéria. Un poste qu’il avait auparavant assumé pendant cinq ans au sein de l’Espace culturel des Corbières dans l’Aude. « C’est l’expérience la plus significative de ma structuration artistique », dit-il. « Comme ici sur l’île de Ré, il s’agissait de diffuser la culture sur un territoire rural, à travers un lieu dédié comme La Maline mais aussi avec une politique hors-les-murs. C’est là-bas que j’ai découvert véritablement le sens que je voulais donner à mon métier : diffuser
des spectacles de qualité, oui, mais avec cette approche de la proximité et de la convivialité en plus. C’est ce que je compte amener au projet de La Maline, qui monte en puissance, fonctionne très bien, mais je suis là pour lui donner ce petit coup de pouce supplémentaire. »
un tiers de la programmation hors-les-murs
« Un des fondements de La Maline, c’est bien d’être présent sur l’ensemble du territoire » , complète Annabelle Bariteau, directrice de la culture de la CdC. « Le projet qu’avait présenté Alan à l’intercommunalité répondait bien à ce critère essentiel qu’est le maillage du territoire. Cette année au total plus d’un tiers de la programmation se fera horsles-murs. Et cela se fera aussi, comme l’an passé, grâce à tous les ateliers proposés en lien avec les spectacles, dans les écoles aussi. »
La programmation 2024-2025 s’inscrira donc dans la continuité de ce qu’a été La Maline depuis sa réouverture en mettant l’accent sur la pluridisciplinarité et le tout public, et en proposant des têtes d’affiche tout autant que des découvertes. « Cette
Du cinéma plein air cet été
année, la programmation sera ancrée dans le quotidien des gens », complète le programmateur. « On y parlera des choses de la vie et on va dépeindre le quotidien simple des citoyens à travers différents thèmes, comme la répartition des tâches ménagères par exemple, la maladie, le couple… Il faut que les gens se retrouvent dans ce projet. » Les grandes dates de cette nouvelle saison sont à découvrir dans le « pré-programme » d’ores et déjà disponible dans tous les points de diffusion habituels. Les réservations seront ouvertes dès le 14 septembre.
Aurélie Bérard
« Slips i nside » de la compagnie Okidok, le 14 septembre à l a Maline, est ouvert à la réservation depuis le 3 juillet.
La Maline propose trois séances de cinéma en plein air cet été, gratuites et sans réservation. l e 25 juillet place du marché à l oix sera diffusé « Le nom de la rose » de Jean-Jacques Annaud ; le 1 er août dans la cour de l’école des Portes-en-Ré « Le grand bain » de Gilles Lellouche ; le 8 août Porte des Campani à Saint-Martin « Les trois mousquetaires » de Martin Bourboulon. Projection à la tombée de la nuit. Pensez à apporter sièges, coussins, couvertures.
FO-EN-105 MAJ le 26/05/2023 par A. Rivière
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Son BTS « Services en espace rural », obtenu avant un master en ingénierie de projets culturels, lui a donné le sens du développement local. « Ça rend les choses plus humaines et on sort des mécanismes « industriels ». C’est bien de connaître son public, de retrouver des personnes qu’on voit de plus en plus, avec qui on a le temps de parler. Je ne suis pas sûr que dans les grosses structures on puisse faire encore ce lien là. Il faut rester connecter au public, c’est primordial.” Avec Alan Mollé, la politique hors-le-murs va donc s’intensifier, et se retrouver dans des lieux inédits. « On peut faire culture partout », assène-t-il. Même au sein de la cave coopérative du Bois-plage où sera proposé en décembre un concert de musique française, afin de « croiser la culture et le terroir. » « Et l’histoire aussi, car le vin fait partie de l’histoire de l’île. »
Située au coeur de Saint-Martin, la boutique Zéphyr et Lune, aux allures de boudoir bohème chic, propose une sélection soignée d’objets de décoration d’intérieur, de linge de maison, de vêtements et d’accessoires, fabriqués manière éco es. offre aussi ux services : conseil personnalisé décoration nt de chambres d’hôtes, listes eaux, comp ale et même déménagement.
Située au cœur de Saint-Martin, la boutique Zéphyr et Lune, aux allures de boudoir bohème chic, propose une sélection soignée d’objets de décoration d’intérieur, de linge de maison, de vêtements et d’accessoires, fabriqués de manière écoresponsable. Elle propose aussi de nombreux services : conseil personnalisé en décoration, équipement de chambres d’hôtes, listes cadeaux, composition florale et même déménagement. r é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux - 17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.
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Alan Mollé, le nouveau programmateur de La Maline, annonce une saison 2024-2025 au plus proche des spectateurs.
AquaRé, 1 5 ans déjà !
Valérie de Rochechouart, DG associé d’Equalia et Guillaume Sellier, directeur d’AquaRé ont fêté le 28 juin dernier, avec les élus rétais et les partenaires du centre aquatique, les 1 5 ans de la structure.
Equalia est, en effet, le nouveau délégataire de service public, ayant succédé le 1 er janvier 2023 à Vert Marine. Cette DSP de cinq ans est assortie d’une compensation de 2,42 M € versée par la CdC.
Le choix en 2002 par le président et les élus de la CdC de l’époque du moins disant (et sans doute pas du mieux disant) aura fait grincer des dents et coûté cher à la collectivité, entre une augmentation de 120 % entre l’évaluation initiale et la réception de l’équipement et les nombreux désordres apparus, qui auront coûté 6,21 M € . Soit un équipement à 15,55 M €, très, très loin
u n centre aquatique à 15,55 M € !
Historique de la construction initiale
Le pré-programme, lancé en 2002 par Léon Gendre, alors président de la CdC, s’élevait à 4,6 M € H t
En 2003, la délibération portant sur la réalisation d’un centre aquatique se chiffrait à 6,68 M € TTC.
Le premier avenant, en 2006, intégrant l’évolution du programme (hammam, fitness, chaufferie bois) portait le projet à 7,77 M € TTC. Un second avenant, lié à la nécessité de réaliser un cuvelage des bassins, s’élevait à 9,15 M € . En 2009, un troisième avenant lié à l’agrandissement du parking et à la réalisation d’un poste de relevage des eaux amenait au budget de 9,25 M €
En 2012, dans le dossier de clôture de la SEMDAS, le budget flirtait les 9,34 M € ttC
Soit une évolution budgétaire de + 120 % entre l’évaluation initiale et la réception de l’équipement, sans compter les désordres.
du budget initial de 4,6 M € , montant anormalement bas et qui a toujours été contesté par Lionel Quillet, qui était alors minoritaire au sein de la CdC.
Ironie de l’histoire, c’est lui et la nouvelle équipe communautaire qui auront dû batailler ces dernières années pour faire évaluer les très nombreux désordres constatés, faire mener les travaux, fermer près de deux ans le centre aquatique et batailler en justice.
La crise sanitaire du Covid et l’inflation du coût de l’énergie - venues se surajouter à ce fiasco économique doublé d’un imbroglio juridique - ont failli avoir raison de sa détermination, Lionel Quillet
Montant des travaux suite aux désordres
Juin 2017 : montant estimé à environ 1,5 M € HT
Septembre 2017 : montant des travaux arrêté en phase APD à 2,56 M € HT
Avril 2019 : montant des travaux arrêté à 3,26 M € HT
Juillet 2019 : montant des travaux attribué aux entreprises : 3,26 M € HT
Récapitulatif des montants de travaux de réhabilitation : 4, 47 M € HT
Coût de la maitrise d’œuvre : 705,78 K € HT
Coût total : 5,18 M € HT, soit 6,21 M € TTC.
Coût total du bâtiment (hors frais de procédures) : 15,55 M € ttC
Jugement du Tribunal Administratif : la société SMA est condamnée à verser 3,5 M € TTC à la CdC de l’île de Ré. SMA a fait appel auprès de la Cour Administrative d’Appel de Bordeaux.
Interv I ew express
Guillaume Sellier, directeur d’exploitation d’AquaRé, répond à 4 questions
ré à la Hune : Quelle évolution de la fréquentation du centre aquatique, depuis la reprise par equalia ?
Guillaume sellier : Sur l’année 2023, la fréquentation a été légèrement supérieure à 2022. L’année 2024 est pour le moment bien supérieure à l’année 2023, grâce au dynamisme retrouvé de l’équipement.
Quelles sont les activités/animations particulières cet été ?
Les horaires ne changent pas. Les stages de natation, les différents aqua fitness (environ 20 par semaine), et quelques animations familiales viendront animer cet été le centre aquatique. La structure gonflable sera toujours là, tous les après-midis. de nouvelles activités seront-elles lancées à la rentrée ?
Nous avons déjà lancé les stages
l’a avoué pour la première fois lors de la petite cérémonie d’anniversaire des 15 ans : « Je peux le dire aujourd’hui, on a sérieusement envisagé de fermer définitivement la structure, au vu de la situation et de ces coûts exorbitants. »
« Aujourd’hui seulement, alors qu’elle a été inaugurée en juin 2008, la piscine a enfin trouvé sa bonne mesure. Il s’est agi d’un risque important pour la collectivité, que j’ai assumé à la suite de mon prédécesseur. Nous avons gagné le contentieux, mais il y a encore un appel en cours. Cet équipement joue un rôle fondamental sur l’île de Ré, pour les enfants, les écoles, les associations, les Rétais, les vacanciers. Cet outil est indispensable à notre territoire. », a précisé le président de la CdC.
Il a dit sa satisfaction de la DSP avec Equalia, rappelant au passage que « la confiance n’exclue pas le contrôle ». La directrice générale associée d’Equalia, Valérie de Rochechouart, a informé des 1,125 million d’entrées enregistrées par AquaRé depuis quinze ans, la gestion et les animations proposées par Guillaume
multisport (natation tous les matins, suivie d’un sport différent) durant les vacances de Printemps qui ont été une grande réussite. Le Longe cote a démarré depuis le 5 juillet. Il y aura toujours du waterpolo et de la natation artistique. Un créneau loisir adulte en natation artistique a été créé pour la rentrée.
avez-vous investi dans du nouveau matériel ?
Nous avons beaucoup investi sur la première année. Nous avons fait l’essai d’un Woody Bus (vélo 9 places) pour le transport des enfants, durant le stage multisport, qui a été concluant. Malheureusement le manque de place durant l’été sur les pistes cyclables ne nous a pas permis de le garder. Nous essaierons toujours d’innover afin de proposer de nouvelles choses au fil de l’eau !
Sellier, directeur d’AquaRé, et son équipe étant saluées tant par la CdC que par son employeur, Equalia.
Quillet vient d’être nommé Chevalier dans l’ordre de la légion d’honneur par le président de la République, par un décret en date du 3 juillet 2024 et publié mardi 9 juillet 2024 au Journal officiel, qui précise les « 37 ans de services » de l’élu rétais.
Nathalie Vauchez
Malgré bien des embûches depuis 15 ans, les élus de la CdC n’ont pas plongé...
Du 2 juillet au 31 août, quatre points info-cyclistes sont installés le long des pistes cyclables à Sablanceaux, au rond-point de Gros Jonc, à la base nautique du Goisil et à proximité du phare des Baleines.
La sécurité et l’information des cyclistes sont des priorités pour notre île notamment pendant la période estivale. Avec le retour des points info-cyclistes et la diffusion de notre campagne de sensibilisation sur la sécurité à vélo, nous renforçons notre engagement à offrir un environnement partagé et agréable pour tous. » a précisé, lors d’un point presse, Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes, collectivité qui gère les pistes cyclables.
Cette saison, sept travailleurs saisonniers y sont employés. Leur rôle consiste à renseigner les cyclistes sur les itinéraires à emprunter, notamment par la distribution de la carte des pistes cyclables, à répondre à leurs questions, mettre à disposition du matériel en cas d’incident (pompe, pansements…), et leur rappeler les règles de sécurité, notamment par la distribution d’un nouveau document de communication. Ludique et concis, celui-ci est distribué dans les campings et dans les magasins de location de vélos. Il porte notamment sur l’équipement, les comportements à adopter et les réflexes à avoir en cas d’accident.
En termes de sécurité, trois sujets restent toutefois entiers : le franchissement de la RD en différents points de l’île dans la continuité des pistes cyclables, la conduite des cyclistes qui oublient parfois les règles élémentaires du code de la route, et le comportement civique entre usagers avec par exemple la cohabitation de petits vélos d’enfants avec des VAE débridés allant jusqu’à 35km/h.
un crieur de rue mobilisé
Parmi ces jeunes saisonniers, à tour de rôle, deux patrouilleurs sillonneront également les 135 kilomètres de pistes cyclables, afin de diffuser les messages de sécurité, informer et porter assistance le cas échéant aux cyclistes. Pour compléter son action en matière de sensibilisation, la Communauté de Communes expérimente les 10, 17 et 31 juillet, un crieur de rue et comédien
D ans ses jardins, le Bar 1721 vous accueille cet été lors de 4 concerts de 17h30 à 21h avec 2 groupes de musiciens.
Profitez de ce moment joyeux en rythme et en musique autour d’un cocktail, de vins fins, de champagne ou de softs.
Possibilité de restauration sur place : planches de charcuterie, de fromage ou de saumon, planches végétariennes, foie gras de canard du Sud-Ouest, sélection « La Belle Iloise » …
Réservez vos dates à la réception : Autour de Django : les samedis 20 juillet et 17 août
Lemon Punch : les samedis 27 juillet et 10 août
qui partira sur les pistes à la rencontre des cyclistes. Équipé de son porte-voix et reconnaissable à sa tenue farfelue, il improvisera des saynètes théâtralisées et interpellera les usagers.
Pour Lina Besnier, vice-présidente à la mobilité, « La sensibilisation des cyclistes est cruciale pour une mobilité douce et sécurisée. Nos initiatives visent à informer tout en divertissant. En plus, la mise en place du schéma directeur cyclable avec la création de nouvelles pistes cyclables du quotidien montre notre engagement à développer une infrastructure durable et adaptée aux besoins des usagers. »
La signalétique des pistes cyclables et des trois boucles sud, centre et nord doit encore être renforcée, la CdC en convient. Un agent de la CdC, dédié à 80 % de son temps à la mobilité, assure une veille active sur la dégradation et le vol des panneaux, les besoins d’entretien courant, sur le revêtement, ou encore le marquage au sol.
Un lieu de caractère unique et hors au cœur du magnifique port de Saint
Installer des toilettes sèches, le long des pistes cyclables, permettrait aussi d’éviter que certains sites soient souillés en été, dégradant quelque peu l’image de carte postale de l’île de Ré. CP & NV
pour 2 personnes.
Avec ses cinq chambres équipées d une salle de bain privative, sa terrasse, son jacuzzi et son jardin clos, elle se loue à la semaine, pour des vacances en famille ou entre amis. Sa salle de séminaire aménagée et équipée pour 16 personnes peut accueillir réunions professionnelles et privées.
Venez nombreux découvrir et profiter du cadre exceptionnel des jardins ombragés et fleuris de la Baronnie.
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Lionel Quillet et Lina Besnier autour de deux jeunes saisonniers, au point-info cyclistes du Goisil.
Ars-en-Ré :
priorité au logement et à la vie à l’année
En ce début d’été, nous faisons le point avec la maire d’Ars-en-Ré, Danièle Pétiniaud-Gros, sur les principaux projets en cours dans la commune.
Quai de la criée et marché
Le projet de réhabilitation des anciens bâtiments de la DDE, situés quai de La Criée, devrait être livré en juillet 2025, les travaux ont commencé en juin 2024, après le désamiantage opéré en début d’année. Il est mené par la Communauté de Communes de l’île de Ré (lire l’encadré) mais une Commission de dix personnes - CdC et mairie d’Ars-en-Ré - examinera de façon concertée les projets de commerces, l’appel à candidatures n’étant pas clos. Une condition incontournable pour postuler : prévoir une ouverture à l’année. La municipalité doit aussi réfléchir à la manière dont elle souhaite faire vivre la salle culturelle intégrée au projet.
« Une réflexion vient d’être engagée avec la CAUE* pour l’aménagement des extérieurs, devant (avec juste quelques places de stationnement pour les usagers du port) et à l’arrière des bâtiments, ainsi que pour le réaménagement de la halle du marché couvert. Tous les commerçants de la halle ont été, au préalable, reçus individuellement avec les architectes, pour élaborer la halle du futur », explique madame le maire. Ce bâtiment qui abritait un hangar/magasin de sel, a été repris en 1972 par la mairie pour y installer le marché d’été.
Sols, murs, toiture, ventilation vont être refaits, l’objectif étant d’avoir des halles plus accueillantes et ouvertes, conformes aux normes de sécurité, avec des réseaux d’assainissement refaits. La place du marché sera aussi réagencée et le stationnement réorganisé, avec sans doute - comme c’est le cas au marché central de La Rochelle - des places de parking en plus l’après-midi, une fois le marché terminé.
35 nouveaux logements
Au centre du village sur le site de 1000 m2 des Natureau, cinq logements sont prévus, deux en primo-accession à la propriété via un BRS (Bail réel solidaire) qui dissocie le foncier du bâti et trois locations sociales avec Habitat 17.
Un avant-projet a été présenté par le bailleur social et ses partenaires. Une petite partie de la Maison des Saisonniers doit être cassée pour permettre l’ouverture d’un passage pour accéder au terrain. Les kinés qui y sont actuellement hébergés (dans l’attente de la réhabilitation du quai de la Criée) vont traverser la rue pour rejoindre le
p rojet CdC
rez-de-chaussée du bâtiment de l’Âne en Culotte, racheté cette année par la mairie, trois ou quatre logements sont prévus à l’étage. Cet été, l’étage accueille des saisonniers.
Quant au projet de vingt-cinq à trente logements des Noues, le cahier des charges doit être affiné avec la CdC et son architecte, la compétence à partir de vingt logements étant communautaire et non communale. Au total, sur ce mandat, près de trentecinq logements auront été lancés, qui permettront de satisfaire la moitié des soixante-dix demandes de logements sur Ars-en-Ré.
Gestion du port
La Commune n’entend pas rétrocéder son port en gestion départementale, elle a engrangé des réserves pour draguer bassin et chenal. « On attend que les nouvelles boues s’égouttent, pour les épandre à proximité de la déchetterie, il faut étudier le volume des boues actuelles pour envisager de continuer le second dragage. Le dragage du port (financé en fonctionnement) est prévu
durant l’hiver 2025. » La Commune a par ailleurs obtenu une autorisation des services de l’Etat pour un dragage du chenal d’Ars à hauteur de 8000 m3 de sable chaque année durant dix ans, au lieu des 5000 m3 précédemment autorisés.
Le coût de 200 K € de la réfection de la toiture de la salle de sports, qui présente des malfaçons en termes d’isolation/ventilation, sera à la charge de la Commune. Celle-ci a aménagé sept placards pour entreposer le matériel de sept associations. Des box vont aussi être aménagés dans l’ancienne salle de sport.
amélioration
de la Zone artisanale
Quatre réunions de concertation ont eu lieu avec les riverains - professionnels et particuliers - de la ZA, dont trois avec le cabinet de Conseil qui a organisé la réflexion, afin de mettre à plat ce qui peut y être amélioré et requalifier quelque peu l’espace.
Réhabilitation de l’ex-bâtiment DDE
Ces cinq bâtiments alignés, situés entre port et marais, abritaient historiquement les bureaux de la Direction départementale de l’Equipement (DDE devenue DDTM) et de l’ancienne capitainerie, sur une surface au plancher de 683 m2. Situés en zone PPRL*, ils se sont fortement dégradés au fil du temps.
La CdC les a acquis auprès de l’Etat en septembre 2012, après négociation du prix, ainsi passé de 1,5 M€ HT à 1,28 M€ HT (soit 1,534 M€ TTC). Avec une difficulté majeure, puisque inondé lors de Xynthia, le site est situé en zone PPRL. Il fait aussi partie du périmètre des 500 mètres de l’Eglise d’Ars, et requière de ce fait un avis conforme (et non pas un avis simple) de l’Architecte des bâtiments de France (ABF). Il a donc aussi fallu négocier longuement (dix ans !) une autorisation de permis de construire avec les Services de l’Etat et trois préfets successifs, pour des activités diurnes uniquement. Tout le bâtiment doit rester identique, avec le même volume et les mêmes ouvertures, avec pour seul changement le hangar.
Les objectifs de ce projet de réhabilitation sont de deux ordres. D’une part, il s’inscrit dans la politique de pérennisation de la vie permanente : maintenir voire
développer les activités économiques dans les centres-bourgs, faciliter la création d’espaces de travail, favoriser les circuits courts et valoriser les filières locales, mais aussi structurer les offres de soins ; d’autre part il vise à mettre en valeur le patrimoine de l’île, en l’occurrence celui du port d’Ars-en-Ré. Sans oublier que le projet sera performant au plan énergétique, les panneaux photovoltaïques situés sur les toits de la partie « hangar » permettant d’alimenter tout le bâtiment en énergie.
Dans un premier temps, sur l’aile droite, le cabinet paramédical avait été réhabilité en 2016. Cette activité existante s’inscrira dans un lieu de mixité des usages : lieu économique avec cinq commerces de proximité d’une surface de 50 à 100 m 2 , ouverts à l’année, en lien avec des productions locales et en circuits
courts et à l’étage, un espace de bureaux pour l’accueil d’entreprises ; lieu de santé, avec des salles pour les acticités paramédicales existantes et un espace partagé pour développer l’accès aux soins ; lieu culturel et patrimonial enfin, avec une salle d’exposition.
« Le seul parti pris architectural du projet concerne ainsi la salle d’exposition, conçue dans le registre des anciens « greniers à sel », avec des mezzanines à l’étage et la recherche d’une sobriété énergétique via l’intégration de deux pans de toitures en panneaux photovoltaïques. », avait indiqué Lionel Quillet, président de la CdC, en juin 2023, lors de la réunion de concertation.
NV
*PPRL : Plan de prévention des risques littoraux
Lire notre article complet : www.realahune.fr/concertation-autour-des-batiments-du-quai-de-la-criee/
Après un désamiantage en début d’année, les travaux du bâtiment du quai de la Criée ont démarré en juin 2024, pour une livraison attendue en juillet 2025.
Stationnement, circulation, signalétique aux deux entrées sont concernés, ainsi que la cohabitation entre vélos et voitures, sachant qu’en haute saison près de 17 000 vélos empruntent chaque jour cet itinéraire menant au port. « Il s’agit d’une des entrées de notre village, il faut l’améliorer au plan esthétique, mettre en évidence ses commerces, fluidifier l’ensemble. » Comme dans plusieurs zones artisanales de l’île de Ré, les logements s’y sont développés au fil des années, sans contrôle, alors que le règlement de la ZA datant d’août 1974 prévoyait la limitation de ceux-ci à des logements de fonction, ne dépassant pas 15 % de la surface des locaux professionnels... La médiation de projet de la ZA a été assurée par la Maison de la Communication de La Rochelle.
Un diagnostic préalable à la définition du périmètre de droit de préemption commercial de la commune d’Ars-en-Ré a aussi été réalisé par la CCI. L’objectif étant de conserver les commerces dans le village et avoir un regard sur ceux-ci. « Le nouvel axe des commerces est perpendiculaire à celui d’autrefois, ils se sont développés sur le port et le long de la Rd, à la place de l’ancien axe Thiers/Gambetta. »
de nouveaux projets en réflexion
Parmi les projets qui lui tiennent à cœur, Danièle Pétiniaud-Gros évoque la réfection de la maison des gendarmes, disposant actuellement à l’étage de cinq logements, l’idée étant de pouvoir
y accueillir de septembre à juin des groupes d’enfants en stage de voile ou classe de mer et des groupes d’adultes, et l’été les renforts saisonniers de gendarmerie.
La maire souhaiterait aussi réorganiser et optimiser l’espace de la salle des fêtes, avec un système de cloisons amovibles, afin de pouvoir y accueillir les associations, la placette à l’arrière de la salle étant aussi très sollicitée. Avec 70 K € de subventions aux associations votées pour 2024, après que chacune ait été reçue individuellement, la mise à disposition gratuite des salles municipales pour la trentaine d’associations d’Ars et des services municipaux très à l’écoute, la contribution active du milieu associatif
à la vie permanente du village est reconnue et soutenue.
Au point mort, le projet départemental de caserne des pompiers est le sujet qui fâche, le Collectif de riverains - ayant déposé deux recours - et le Département se rendant mutuellement responsables de la non-avancée du projet. Pourtant, le permis de construire étant purgé depuis belle lurette, et le projet ayant été soumis à tous les contrôles de légalité, rien n’empêchait le démarrage du chantier. Un projet pourtant vital pour tout le nord de l’île, sur lequel la maire d’Ars-en-Ré n’a pas la main.
Nathalie Vauchez
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Inauguration de « Saint-Martin sur Beach »
Le 2 5 juin dernier la structure composée de trois terrains couverts de sports de sable, située entre AquaRé et le collège, et baptisée « L’aRÉna », par les élèves de la section beach volley, a été inaugurée par Sylvie Marcilly et Lionel Quillet, en présence de nombreux élus et représentants associatifs.
Sa construction répond à un double objectif : conforter la place de l’île de Ré comme pôle d’excellence, à l’échelle nationale, en matière de beach volley, et booster la pratique des sports de sable sur le territoire.
L’aboutissement d’un projet sportif pour le collège Si les travaux ont débuté il y a huit mois, le projet, initié par Gisèle Vergnon et Lionel Quillet en coordination avec l’ancien principal du collège, Pierre Dardillac, et avec le Ré Beach Club de la famille de Kergret, remonte à plusieurs années. Il est l’aboutissement d’un projet global autour du collège et du sport, débuté avec la création de l’internat et la volonté de constituer un pôle d’excellence sportive adossé au collège. Pour une île, le développement
l a CdC et le sport
d’un pôle autour des sports de sable a paru logique.
Ce dernier a commencé par l’affirmation d’un club de haut niveau au niveau national, le Ré Beach Club. Puis, il s’est renforcé par la création d’une section sportive au collège et d’un pôle espoirs en 2018 et 2022. La construction d’un internat - le troisième de Charente-Maritime - permet d’attirer les meilleurs élèves. A la rentrée 2024, sera aussi lancée la Ré Beach Académie, à destination des joueurs souhaitant évoluer en circuit national et international.
Cette évolution a justifié la construction d’une structure tournée vers l’excellence sportive. Les athlètes pourront s’entraîner dans des conditions naturelles tout au long de l’année.
Outre les subventions sportives aux associations et la mise à disposition des minibus, la CdC a versé en douze ans près de 4 M € aux dix communes pour la création et la réhabilitation d’équipements sportifs, qui ont joué un effet de levier et permis aux municipalités d’investir 13,5 M € dédiés au sport.
La plage, mais à l’intérieur
Ces trois terrains, d’une hauteur de 9 mètres, sont couverts par « une membrane textile laissant passer la lumière à l’intérieur, une lumière douce sans ombre portée, permettant une meilleure lecture du jeu », expliquait GuyVincent Brel, l’architecte. Ce matériau permet à la pluie de partir facilement et a une durée de vie de vingt-cinq ans. « Elle ne bougera pas dans les quinze ans », précisait-il.
Les grandes ouvertures sur le côté (les parois peuvent être refermées) permettent de se sentir comme à l’extérieur, tout en étant protégé. Un bardage bois complète l’aspect naturel de la construction, qui bénéficie aussi d’un traitement acoustique. Cerise sur le gâteau, les 570 tonnes d’un sable très fin ont été acheminées depuis la Gironde. Cette granulométrie permet de créer un sol plus souple, sur 40 cm d’épaisseur, propice à un meilleur entraînement.
une utilisation ouverte à tous
La participation des collectivités territoriales - Communauté de Communes pour 59 % du financement et Département pour 41 % - à la réalisation de ce projet s’inscrit dans une volonté d’en faire profiter au plus grand nombre. Il permettra d’accueillir le sport scolaire, loisir et de haut niveau.
Cet équipement sera d’abord au service des collégiens et de leurs professeurs d’EPS, qui l’utiliseront environ pour 40 % du temps d’occupation totale. Ils bénéficient d’un accès direct à l’arrière du collège. Lors du lancement des travaux, en octobre 2023, Le Principal du collège, Philippe Villers,
l’équipement
- 1034 m 2 d’infrastucture : halle sportive avec trois terrains modulables, sanitaires, vestiaires, rangements, sur un site de 1900 m 2
- Bardage bois et membrane textile en façade et en couverture
- Coût total des travaux : 1,2 M € HT, dont 59% financés par la CdC et 41% par le Département.
- Travaux réalisés en huit mois, sous la maîtrise d’ouvrage de la CdC
rappelait d’ailleurs l’importance du beach volley pour la « carte de visite » de l’établissement.
Dès la rentrée, elle accueillera, en plus du beach volley (Ré Beach Club), du beach soccer (Football Club Rétais) et de l’ultimate (Ré Flying Oysters). Cette halle sportive avec vestiaires, sanitaires et rangements pourra également être utilisée par des acteurs du territoire (centres de loisirs, entreprises, compagnies artistiques…) qui en feront la demande, selon sa disponibilité*.
Véritable équipement de service public à portée intercommunale, « L’aRÉna », dont la gestion sera assurée par la Communauté de Communes, accueillera des compétitions auxquelles le public pourra assister. Il a ainsi vocation à vivre en journée, en soirée et le week-end. Entre AquaRé, qui vient de fêter ses 15 ans, son complexe sportif Marcel Gaillard, la rénovation récente de la halle de tennis créée en 1993, la création d’un city stade jouxtant le stade de foot, SaintMartin de Ré est ainsi particulièrement bien dotée, pouvant être qualifiée de « capitale du sport » de l’île de Ré, si l’on en croit son maire, Patrice Déchelette, évidemment très satisfait de ce nouvel équipement.
Nathalie Vauchez
*Pour en profiter, les structures intéressées peuvent écrire à associations@cc-iledere.fr
La famille de Kergret entoure Lionel Quillet et deux joueurs de beach volley, tous heureux de cette réalisation sportive.
Vauchez
Les Animations
offertes par la Municipalité
Juillet
LES CONCERTS DU MERCREDI
- Mercredi I0 juillet, Cuarteto Cubano , musique cubaine
- Mercredi 17 juillet, Verdine Trio , jazz manouche
- Mercredi 24 juillet, SJ Cover , rock
- Mercredi 31 juillet, Les Fous Frogs , pop-rock
LES CONCERTS DE MUSIQUE CLASSIQUE
Place de la Liberté
- Samedi 20 juillet, 19h30, Le Bestiaire, musique de chambre
- Dimanche 4 août, 21h00, concert philharmonique de Musique en Ré
Place de la Liberté, 19h45-21h45
DU CINÉMA EN PLEIN AIR
Le 1er août, à 22 h, dans la cour de l’école, Le Grand Bain, un film de Gilles Lellouche, en partenariat avec La Maline
LES FESTIVITÉS DU 14 JUILLET
Samedi 13 juillet :
- Soirée dansante sur la Place de la Liberté à partir de 22h et jusqu’à 2h du matin, avec DJ Mathias
Dimanche 14 juillet :
- 11h , Parking du Corneau, discours du maire et pot offert par la municipalité
- 22h15 , retraite aux flambeaux, départ Place de la Liberté,
déambulation animée par Le Bestiaire . Vente de lampions par les Portes en Fête toute la journée sur la Place.
- 23h , feu d’artifice sur le marais communal
Philharmonique de Musique en Ré
Le Bestiaire
Le bal du 13 juillet
Cuarteto Cubano Verdine Trio
Les Fous Frogs, SJ Cover
loisirs à la hune
Festivités loidaises : demandez le programme !
En juillet et en août, les occasions de se retrouver pour un moment convivial, en journée comme en soirée, sont nombreuses à Loix.
juillet
Le vendredi 12 juillet, le chapiteau Ardevac, rue de la Genève, accueille les musiciens de Vala Baraka pour un concert organisé par le Radeau de la méduse (voir notre article p.32).
Le dimanche 14 juillet, la Fête nationale démarrera par une kermesse, le matin, organisée par le Club. A partir de 16h30, des jeux traditionnels permettront aux enfants (et aux adultes !) de se mesurer à la course en sac, au tir à la corde, à la course de garçons de café… La soirée, orchestrée par les Copains réthais, laissera la place à la musique avec, à 20h30, un concert
du groupe de rock rochelais Wolf, sur la place du marché, avec foodtrucks et buvette. Il sera suivi, à 22h30, d’une déambulation brésilienne, mise en musique et en danse par Som Do Brasil, jusqu’au port. A 23h, spectacle laser, puis retour sur la place pour le bal animé par Théo Coillier, des Copains réthais, jusqu’à 1h30.
Le jeudi 18 juillet, sur le port, le Radeau de la méduse s’associe avec les Amis du Port et l’Ecomusée des marais salants pour présenter un spectacle de l’ensemble de musique de chambre Le Bestiaire avec l’atelier de lecture à voix haute (voir notre article p.32).
Le vendredi 19 juillet, le Cochonnet loidais organise un pique-nique sur la plage du Grouin.
Le jeudi 25 juillet, la Mairie et la Maline offrent sur la place du marché une séance de cinéma en plein air : au programme, Le nom de la Rose de Jean-Jacques Annaud, avec Sean Connery.
Le dimanche 28 juillet, le Cochonnet loidais organise un concours de pétanque sur la place de l’Eglise.
Le mardi 30 juillet, à la salle des Fêtes, l’Association de protection du site de Loix (APSL) poursuit son cycle de conférences « Si Loix m’était conté », et accueille Dominique Chevillon, vice-président de la Ligue de protection des oiseaux et président de Ré Nature Environnement, sur le thème « Ecosystème et biodiversité ».
août
Le jeudi 1er août, le groupe de musique brésilienne Caïpi Sabrosa se produira dans un jardin de Loix, invité par le Radeau de la méduse (voir notre article).
Le samedi 3 août, les Copains réthais animent la place du marché avec un concert des Goels, groupe de rock
rochelais, de 20h30 à 22h30, suivi d’un bal animé par Théo Coillier de 22h30 à 1h30. Restauration sur place.
Le dimanche 4 août, le Cochonnet loidais organise un pique-nique sur la plage du Grouin.
Le samedi 10 août se tiendra la Fête du port co-organisée par les Amis du Port et l’Association des usagers et plaisanciers de la Pointe du Grouin.
Le dimanche 11 août, le Cochonnet loidais organise un concours de pétanque sur la place de l’Eglise.
Le jeudi 15 août, la place de l’Eglise accueille le marché des arts, organisée par l’artiste céramiste Sophie Touet.
Le lundi 19 août, dans le cadre du cycle « Si Loix m’était conté » de l’APSL, Jacques Buisson reprendra sa conférence du 3 mai, « Prom’nons nous dans l’vieux Loix », l’histoire de Loix par le nom de ses rues, à la salle des Fêtes.
Le jeudi 22 août se tiendront les courses draisiennes encadrées par l’Association des parents d’élèves, suivies en soirée d’un concert de rock des Sweetlife et d’un bal avec Théo Coillier aux platines, jusqu’à 1h30. Restauration sur place.
Informations recueillies par Eugénie Rambaud
Renseignements auprès de Destination île de Ré, Office de tourisme de l oix, Place du marché à Loix - Tél : 05 46 09 00 55
Dansez et replongez dans l’Histoire, au Fort La Prée
La Prée 80’, soirée chantante et dansante !
Le prochain événement qui se déroulera au Fort la Prée, le 17 Juillet, promet de vous faire danser !
Nostalgique des ghettoblasters, des codes vestimentaires flashys, des premiers vidéoclips et des chansons aux rythmes entraînants qui restaient au top du Hit Parade ?
Revivez le temps d’un soir la pop
culture des années 80’ : karaoké géant en plein air, animations, stands divers et variés vous attendent suivi d’une soirée DJ set spéciale années
80’ par DJ Oliver.
De 19h à 1h du matin, venez vous amuser, chanter, danser et « pour le plaisiiiiir » (oui oui ! Herbert Léonard, 1981), vous pouvez bien sûr venir parés
de vos plus belles fripes « vestiges » des années 80’ !
Buvette et restauration légère sur place. Entrée gratuite
Le campement de la 2ème Guerre mondiale s’installe au fort la Prée ! d u 22 au 26 juillet, replongez
dans l’Histoire, retrouvez chaque jour au heures d’ouverture du Fort la Prée et en plus des activités habituelles (visites libres et guidées, expositions, jeux en bois, escape room...), un campement américain, des véhicules de collection, un poste de tir allemand, et venez échanger avec les bénévoles des associations présentes à l’occasion de cette reconstitution historique.
m ercredi 24 juillet à 20h, venez dîner avec les soldats et profitez de l’ambiance guinguette de l’époque. NV
tarifs du dîner : Adulte : 22 € Enfants - de 12 ans : 12 €
- pack famille 2 adultes et 2 enfants : 16 € (19 € en visite guidée)
L’an passé, la déambulation brésilienne du 14 juillet avait été menée par la tribu Surdo’Rei.
Les Martinelles, un festival dédié aux enfants
Les mardi 2 3 et mercredi 2 4 juillet, le parc de la Barbette s’animera de plusieurs ateliers, spectacles et même d’un bal, réservés aux enfants ! Donin, Coyote minute et Lady Do & Monsieur Papa, bien connus des petits Rétais, proposeront chacun leur dernier spectacle.
mardi 23 juillet
10h à 18h : jeux en bois géant, maquillage, château gonflable … par l’association ARTS
11h à 12h : Atelier « Fabrication de baguette magique » (groupe de 10 enfants toutes les 10 min)
13h30 à 17h30 : « Sculpture sur ballons », par Valenfeu
14h30 à 15h30 : Atelier « Apprentissage de la magie » (groupe de 10 enfants toutes les 10 min)
15h30 à 16h15 : Spectacle de Donin, « Jeu de Bain, Bain de Mer », 45 min
17h15 à 18h15 : Bal de Tonton Tof, 1h
mercredi 24 juillet
10h à 18h : jeux en bois géant, maquillage, château gonflable … par l’association ARTS
11h15 à 12h : Spectacle de Coyote minute, « Kitchen circus », 45 min
11h à 12h : Atelier « Bulles de savons géantes » (démonstration 15 min, ensuite 6 postes pour s’exercer)
13h30 à 17h30 : « Sculpture sur ballons », par Valenfeu
14h à 15h : Atelier « Apprentissage de la sculpture sur ballon » (groupe de 10 enfants toutes les 10 min)
14h30 à 15h30 : « L’art à la Barbette », en famille, atelier haut en couleurs ! inspiré des collections de peintures du musée Ernest Cognacq, 1h 15h30 à 16h15 : Spectacle de Coyote minute, « Kitchen Circus », 45 min 17h15 à 18h15 : Spectacle musical, 1h, Lady Do et Monsieur Papa NV
l es Martinelles
23 & 24 juillet de 10h à 17h30
Parc de La Barbette - Saint-Martin de Ré - Gratuit
En juillet et août, chaque semaine, Ophidie Circus propose ses stages de cirque, pour enfants et adolescents, le matin ou l’après-midi.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Ophidie Circus, la troupe officie depuis 2014 sur La Flotte, durant toutes les vacances de Pâques à la Toussaint (avec une incertitude cet automne). Et depuis 2009 sur l’île de Ré, puisque Marie s’était auparavant installée aux Portes-en- Ré, Sainte-Marie, Loix et Saint-Martin. Agréée par l’Education Nationale, soutenue par des enseignantes de l’île de Ré très actives au sein de l’association, Ophidie Circus a aussi assuré une prestation d’école de cirque, s’inscrivant dans les projets pédagogiques des écoles des Portes, Saint-Clément, Ars-en-Ré, La Flotte et Rivedoux-Plage.
une découverte ludique
Les stages durant les vacances drainent de très larges publics d’enfants et adolescents : résidents permanents, secondaires et vacanciers, qui se répartissent par demi-journée. Audelà du quantitatif, c’est le remarquable travail de Marie et des ani-
Les enfants et adolescents découvrent des activités tant artistiques que sportives.
mateurs qui l’entourent - tous des professionnels des arts circassiensque les parents soulignent. Les enfants et adolescents découvrent des activités tant artistiques que sportives, renforcent leur confiance en soi, dans une ambiance joyeuse et solidaire, où
Respect, solidarité, mais aussi sens du travail et rigueur constituent des valeurs essentielles prônées par Ophidie Circus lors de ses stages, aux vertus pédagogiques certaines. De stage en stage, d’année en année les enfants en redemandent, un signe qui ne trompe pas. L’important taux de fidélisation confirme ce succès.
« Quels que soient la discipline et les objectifs choisis, un atelier autour des arts du cirque restera d’abord une découverte ludique, éducative et culturelle des possibilités corporelles de chacun. », explique Marie La Bohème, directrice artistique de cette association
inscrivez vite vos enfants ! Durant ces stages d’une semaine, les premiers jours les enfants se familiarisent avec toutes les disciplines : Eveil (Echauffement, travail sur l’imaginaire, clowns), Acrobaties au sol et portés acrobatiques, équilibre (boules, tonneaux, fils autonomes, rouleaux américains, échasses…), jonglerie (diabolos, Cerceaux, Balles, Foulard, Assiettes Chinoises…), et toujours très appréciés par tous, les aériens (trapèze, corde espagnole, tissu, cerceau aérien). Les trois derniers jours, ils en choisissent deux qu’ils travaillent en vue d’une représentation finale, le vendredi.
Une belle façon d’occuper ses vacances, pour les enfants et les jeunes de 5 à 18 ans !
Nathalie Vauchez
Infos et inscriptions
www.ophidie.com
Marie la Bohème : 06 76 80 17 98 circus@ophidie.com
Durant tout l’été, stages d’une semaine matin (10h à 13h) ou après-midi (15h à 18h) et spectacle le vendredi à 12h et 17h.
Enfants et adolescents, à partir de 5 ans et jusqu’à 18 ans.
Les chapiteaux d’Ophidie Circus se trouvent au clos de Bel-Air, route de La Noue à La Flotte.
Tarif : 200 € le stage + 5 € de frais annuel d’adhésion à l’association.
Spectacles, ateliers, jeux, bal, les petits Rétais et vacanciers de l’île de Ré ne sauront plus où donner de la tête lors du festival Les Martinelles.
loisirs à la hune
Le club du Journal de Mickey revient aux Gollandières
Le Flottais Pierre Gouault, enseignant d’EPS en collège et lycée et MNS va à nouveau faire des heureux tout cet été, avec l’ouverture pour la seconde année de ce club pour enfants à l’entrée d’une des plages les plus fréquentées de l’île de Ré.
un peu d’histoire
Depuis 1935 et la création du premier club à La Baule, neuf mois seulement après l’apparition du Journal de Mickey , les Clubs de Plage en partenariat avec Le Journal de Mickey sont devenus mythiques dans notre imaginaire. Ils ont toujours été des lieux d’activités sportives, les directeurs étant tous, à l’époque, des professeurs des écoles et de sport. Le club de plage des Gollandières avait été créé il y a près de 50 ans par Mademoiselle Laurent, médaillée aux Jeux Olympiques en lancer de disque, repris dans les années 70 par Jean Tochon-Danguy, qui dispensait aussi les cours de natation et qui s’était affranchi de l’enseigne « Mickey », puis vendu au Ré Beach Club en 2011. Depuis trois ans, il n’était plus exploité.
Pierre Gouault avait bien tenté les années précédentes d’ouvrir un club de plage à La Cible à Saint-Martin, puis près de Ré-Glisse à Rivedoux, sans succès, du fait du classement des sites et de la réglementation. Aussi, quand en mars 2023, il a été contacté dans le cadre d’un appel à candidatures de la DDTM*, il a répondu présent et obtenu une AOT* du domaine
Voltige
public maritime pour cinq ans, avec la bénédiction du maire du Bois-Plage, Gérard Juin, heureux de voir renaître une telle structure d’accueil pour les enfants. Il n’existe, en effet, que trois clubs de plage sur l’île de Ré, au BoisPlage, à La Couarde-sur-Mer et aux Portes en Ré.
de belles vacances et des souvenirs inoubliables
Autour des deux mascottes, Camille et Max, et de plusieurs partenaires qui apportent les fameux cadeaux
distribués en fin de journée aux enfants, le club des Corsaires, puisque c’est ainsi qu’il a été baptisé, accueille ainsi sur 200 m 2 les enfants de 3 à 12 ans, autour d’activités sportives bien sûr, pratiquées collectivement sur la plage à marée basse ou dans l’enceinte du club, qui dispose d’un château gonflable, de deux trampolines, d’un toboggan, et d’un bassin de natation dont l’eau, traitée par électrolyse, procédé écologique et bon pour la santé. Les enfants inscrits au club bénéficient de séquences de
familiarisation aquatique pour les plus petits en fin de matinée, ou d’activités dans la piscine en fin d’après-midi.
Les inscriptions peuvent se faire à la semaine, à la journée, la demijournée, ou même pour une heure. Il est aussi possible de venir s’inscrire pour des cours de natation, dispensés par Pierre l’après-midi. L’encadrement des enfants et les animations sont assurés par Pierre, Marilou et Sarah, une belle équipe que Focia (sa femme) vient compléter pour la partie administrative.
De quoi passer d’inoubliables moments d’été pour les enfants... et souffler un peu pour les parents et grands-parents !
Nathalie
Vauchez
*ddTM : direction départementale des territoires et de la mer / AOT : Autorisation d’occupation temporaire du domaine public maritime.
Club de plage du j ournal de Mickey « l es Corsaires » Ouvert juqu’au 31 août 2024
Du lundi au samedi
De 9h à 12h et de 14h à 18h
Inscriptions sur place ou au 07 66 64 28 82 clubmickey.iledere@gmail.com
et animaux, pour un spectacle familial
Sous le chapiteau d’Ardevac à Loix, dans un pêle-mêle de théâtre, voltige à cheval et travail en liberté, Mrs Banks ouvre une fenêtre dans nos inconscients...
Chap I teau a rdeva C - l o I x s anté - e nv I ronnement
Mrs Banks raconte l’épopée d’une jeune femme itinérante se questionnant sur sa place dans le monde, accompagnée de ses trois animaux-partenaires : un cheval, un bouc et un loup. Tous les soirs elle trouve un campement où passer la nuit et tous les soirs avant de s’endormir elle leur raconte la même histoire. Elle profite alors de ce temps de pause qu’offre leur long périple, pour confronter avec ses trois compagnons, entités de sa psyché, son désir de liberté. NV
j eudi 25 & vendredi 26 juillet à 19h - Spectacle tout public - Durée 50 min - Billetterie en ligne : www.billetweb.fr/mrs-banks www.ardevac.net
Plage sans tabac au Bois-Plage
Tous âges confondus, les nuisances liées à la cigarette impactent les plagistes et la qualité de vie. Dans le cadre de sa démarche en matière de santé publique et de gestion environnementale des plages, la commune du Bois-Plage-en-Ré officialise, cette saison 2024, une deuxième plage sans tabac !
Après la plage des Gollandières labélisée «plage sans tabac» depuis juillet 2023, la plage de Gros-Jonc, rejoint maintenant elle aussi ce dispositif. En partenariat avec la commune du Bois-Plage-en-Ré, la Ligue Nationale contre le cancer est à l’origine de la mise en action de ce dispositif de sensibilisation.
Pour les plages non encore labélisées « plage sans tabac », adoptez le bon réflexe en utilisant un petit cendrier de plage, compact et léger, disponible sur demande à l’accueil de votre mairie. NV
D’après une idée originale de Louna Latrouite
Texte : Esther Van Den Driessche et Louna Latrouite
Mise en scène : Esther Van Den Driessche
Interprétation : Louna Latrouite
Avec : Sailor, Marty et Georgio
Musique originale : Alexis Bossard
Costume : Ellyn Latrouite
Production : Compagnie A Volo Contrario
Soutiens : ARDEVAC, SPEDIDAM
Après la plage familiale des Gollandières en 2023, la plage sportive du Gros Jonc est à son tour labelisée « plage sans tabac ». DR
Avec la belle saison réapparaissent les manèges qui, implantés de longue date dans l’île, ont charmé plusieurs générations.
Deux grandes lignées se partagent le nord et le sud depuis des lustres. Quelques outsiders les ont rejoints au fil des années dans le cadre des fêtes foraines.
dans le nord de l’île
La famille Baudu, dont l’origine remonte au Moyen Âge, installe ses Carrousel 1900 classiques, plus connus sous le nom de chevaux de bois, dans les villages du nord. Claudine, l’actuelle grand-mère est installée aux Portes, Tony, son fils aîné est à La Couarde, à côté du Kiosque à musique, Pascal son frère tient celui d’Ars, place de l’église. et Dominique, le dernier frère, s’occupe du charmant manège de la place du marché à Loix. Charlotte, fille de Pascal, est à Saint-Clément en compagnie de son amoureux. Repeints
années passant, Alain prendra la suite de son père Jean pendant que son fils Tony danse littéralement sur son manège faisant virevolter Mickey un maximum de fois avant de laisser un bambin lui mettre la main dessus. La musique, jazz, rock et blues, choisie par Tony, devenu aujourd’hui le patriarche, a toujours été excellente et reste la marque spécifique et plutôt moderne de son manège.
D’autres familles de forains présentes depuis moins longtemps dans l’île, comme les Grellier par exemple, qui ne sont là que depuis les années 70, proposent des tours de manège pour enfants lors des fêtes foraines qu’ils organisent chaque année. Jacques Grellier, alias Choco, accueille les clients lors du Carrousel Park, fête foraine familiale, à Pâques et en été,
à neuf chaque hiver, ces manèges d’antan, pleins de charme, ressortent pimpants au printemps et jouent une musique d’orgue de barbarie. Ils sont souvent accompagnés d’un stand où trouver churros, barbe à papa, crêpes et gaufres appréciés des enfants comme des parents.
un empire familial : les fricot Au Sud, la famille Fricot est implantée à Saint-Martin, dans le parc de la Barbette, à côté du port, où son manège et le petit train sont devenus de véritables institutions.
Jean Fricot, forain confiseur, est arrivé à Saint-Martin en 1946, et n’a plus quitté l’île. Son petit stand de confiserie, proche du manège, s’est agrandi progressivement et deviendra
Le Palais de la Gourmandise, tenu aujourd’hui par Preston son arrière petit-fils. On y déguste les habituelles, crêpes, churros, beignets, et aussi du snacking pour se restaurer tout en surveillant les enfants sur les manèges. Les
à La Couarde, et fera admirer ses manèges anciens lors d’un festival spécifique du 1er au 3 juillet. Au BoisPlage, Teddy Keuater, fait tourner son manège dans le cadre de la fête foraine installée face au marché.
Le manège en chanteur et les spectacles familiaux de donin Poète doublé d’un musicien, artiste tendre que les enfants adorent, le magicien Donin anime le marché d’Ars depuis plus de quarante ans tous les matins de 10h à 13h, d’avril
à octobre. Il accompagne les tours de manège en chantant les chansons qu’il compose plutôt qu’en diffusant des variétés. C’est une proposition artistique originale et interactive de la Compagnie « donne un Spectacle », se produisant ainsi dans l’espace public et proposant un détournement du métier de forain, pour un public présent depuis plusieurs générations. Il répare et change sans cesse le décor de son Manège En Chanteur, le parant de couleurs vives pour mieux séduire un public déjà conquis.
Son dernier album Jazz Boat, conte musical, est paru ce printemps et un concert exceptionnel sera donné le 17 juillet à 18h à La Java des Baleines pour sa sortie. Enregistré à Paris, il rassemble des standards de jazz réécrits sur le thème de la mer, du voyage et des vacances. Donin organisera cette manifestation avec la chanteuse Claire, le pianiste Stephen, le contrebassiste Baptiste et le batteur Vincent.
festival et spectacles enfants
rivedemômes : un festival de manèges pas comme les autres Précieux, mystérieux, voici un festival qui transporte dans un monde imaginaire et extravagant et rencontre un grand succès. Depuis environ une quinzaine d’années, l’association Rivedemômes installe ses manèges anciens à pédales sur l’esplanade de la mer, à Rivedoux. Cette année, les enfants découvriront du 16 au 18 juillet* cinq manèges à thème, parmi lesquels le « manège écolo », « le manège à légumes » où tomates carottes et aubergines tournent joyeusement à l’abri d’une
La fin du mois de juillet propose un programme alléchant avec le Festival Les Martinelles les 23 & 24 juillet, parc de la Barbette à Saint-Martin (lire le programme en page 13). Le Bal des Loustics aura lieu le 24 juillet à 18h30 sur la scène du port de La Flotte (guitare, basse, batterie) et le mercredi 31 juillet à 18h à La Java des Baleines. En août, « Jeux de Bain-Bain de mer » investira la Java des Baleines à 18h, un concert super bal aura lieu le 21 sur le port de La Flotte et le mois se terminera le 28 sous le chapiteau de La Java des Baleines avec le Bal à bulles à 18h.
ombrelle. Le « Musicavélo », un manège interactif avec des sujets en bois accueille les enfants de 2 à 9 ans et pour les tout-petits, d’un à deux ans, « Nourse » est un manège qui raconte des histoires. Les bambins voudront aussi tester « Billy et Lila », « les chaises volantes ». Ce qui fait vraiment la différence de ce festival est l’animation réalisée autour des manèges où des animateurs racontent des histoires et jouent de la musique.
Catherine Bréjat *Rivedemômes : 16 juillet de 16h30 à 19h30 - 17 et 18 juillet de 10h30 à 12h30 et de 17h à 19h30.
Le manège de la famille Fricot prêt à accueillir les enfants, parc de la Barbette à Saint-Martin.
Le petit manège de Dominique Baudu, place du marché à Loix.
« L’écologie n’est pas une contrainte mais une source d’inspiration »
Zoé Delabre est la cheffe du restaurant Matahari à Ars-en-Ré où elle défend une cuisine bio et équitable. Une jeune femme engagée, pour qui l’écologie est un véritable mode de vie.
Àseulement 28 ans, Zoé Delabre a déjà une vie bien remplie. Son premier voyage humanitaire en Indonésie était il y a huit ans. Depuis, quand elle n’est pas en cuisine, elle multiplie les missions. Sa dernière en date n’est pas la moindre. Cet hiver, elle a passé un mois en mer du Nord sur le John Paul dejoria, un bateau de Neptune’s pirates, la nouvelle association de Paul Watson, pour traquer les navires qui pillent les ressources maritimes mondiales. « Ce sont de véritables usines, des énormes bateaux de plus de cent mètres de long, qui, avec leurs filets dérivants, pêchent l’équivalent de la nourriture de trente mille phoques à chaque levée de filet. Et ça cinq fois par jour parfois. J’ai été très choquée de voir ça de mes propres yeux. de nombreux mammifères sont piégés par les filets, des dauphins, des phoques, des tortues dans certaines zones, et rejetés morts à la mer. Ça m’a énormément ébranlée. » Zoé y a assuré le rôle de cheffe. « Je travaillais sept jours sur sept, dix heures par jour, je cuisinais du
matin au soir pour nourrir tout l’équipage. La météo et la houle ont été très agitées, parfois j’arrivais en cuisine le matin et une tempête avait tout renversé ! C’était très dur mais j’ai adoré ce challenge de cuisinier au milieu de l’océan. »
magie et convictions
Si Zoé a été choisie par le militant écologiste pour nourrir son équipage, c’est bien grâce à sa cuisine vegan et engagée, à base de produits bio, locaux et équitables. Si ses inspirations au départ étaient essentiellement indonésiennes, elle se donne aujourd’hui plus de liberté et pioche dans tous ses souvenirs, mais aussi dans ses convictions. « L’écologie, ce n’est pas une contrainte mais une vraie source d’inspiration et c’est un challenge qui peut se faire dans la joie. Tout cela est en fait hyper gai, on est en lien avec les producteurs, on rencontre des gens passionnés. Quand je cuisine je pense aux personnes qui ont fait ces produits, au travail derrière, à l’énergie dépensée pour les produire. C’est magique. » Sa cuisine est à son image : surprenante, innovante et militante.
Le déclic de l’écologie remonte à son premier voyage en Indonésie, alors qu’elle était étudiante à La Rochelle en langues étrangères. « La pollution là-bas m’a pro-
p ortra I t - s alomé r aulet
fondément choquée et ça m’a rendue très triste. J’en suis revenue plutôt défaitiste sur l’avenir de notre planète. Et finalement, je me suis dit que la seule solution pour que j’arrive à vivre avec ça, c’était d’être dans l’action, et d’être moi-même moteur du changement. J’ai intégré cette donnée à ma vie de tous les jours, et ma cuisine est devenue un outil au service de ce combat. » Peu après, elle se lance dans la création du food-truck Matahari avec son amoureux Félix, et ensemble ils rejoignent l’île de Ré en 2018 pour s’installer sur le site de la Java des Baleines à Saint-Clément. Deux ans plus tard, ils ouvrent Matahari boui-boui, la version resto du foodtruck. Depuis, ils font tourner les deux projets en parallèle.
engagement politique
Si sa cuisine est son outil quotidien pour lutter contre les incohérences écologiques de notre société, elle ne lâchera pas pour autant les missions en écovolontariat ou dans l’humanitaire. « J’ai le sentiment que je dois utiliser tout mon temps pour faire en sorte que le monde ne brûle pas aussi vite
que prévu. Quand je suis rentrée de ma mission avec Paul Watson, j’étais tellement en colère que je suis repartie. J’ai rejoint en Espagne l’ONG Louise Michel qui sauve des migrants en mer Méditerranée. J’y ai passé deux semaines et je le referai car ça me révolte qu’on laisse des gens mourir en mer. Là-bas les garde-côtes repoussent les gens dans l’eau, ils les laissent se noyer. Les politiques européennes ne font pas le bon choix, il faut faire en sorte que ces gens n’aient plus envie de quitter leurs pays, plutôt que de fermer les yeux. »
Avec la montée en puissance du RN et les élections législatives anticipées, Zoé a sauté le pas de la politique et s’est engagée au côté du candidat écologiste Jean-Marc Soubeste. « Ce que font les assos comme Sea Shepherd ou Louise Michel, c’est indispensable, mais ça ne suffit pas. Je me rends compte maintenant que tout passe par la politique. Pour changer les choses, il faut voter les bonnes lois. »
Aurélie Bérard
Une Casseronne au prochain championnat du monde d’ultimate
Salomé Raulet, 21 ans, fait partie de l’équipe de France féminine d’ultimate. Elle lance une cagnotte pour l’aider à financer sa participation au Championnat du monde qui se déroule en Australie au mois de septembre.
Après les Championnats d’Europe outdoor du mois de juillet à Limerick, puis les Championnats du monde sur plage au mois de novembre à Los Angeles, Salomé Raulet s’attaque maintenant au Championnat du monde outdoor qui auront lieu à Brisbane du 31 août au 7 septembre. À chaque fois, la jeune femme doit tout financer elle-même, de l’inscription à la compétition, jusqu’aux billets d’avion. « La fédération française n’est pas assez développée », explique-t-elle. « Ce sport est né
à la fin des années 60 aux états-Unis et il y a une ligue professionnelle là-bas, ainsi qu’au Canada ou en Australie. Mais en Europe c’est impossible d’évoluer en professionnel. » Résultat, Salomé paye de sa poche toutes ses participations aux compétitions, qu’elles soient nationales ou internationales, et dans le cas de l’Australie cela devrait lui coûter pas loin de 3 000 euros. Elle a donc lancé une cagnotte il y a un mois pour essayer de récolter de
La jeune cuisinière a travaillé cet hiver à bord du bateau John Paul Dejoria de Paul Watson.
Zoé utilise uniquement des légumes locaux et de saison dans sa cuisine.
p ortra I t
l’argent. Le moindre euro est le bienvenu. « Je dois même payer le maillot de l’équipe de France ! » affirme-t-elle. Salomé a découvert l’ultimate au collège Les Salières de Saint-Martin où une section UNSS initie beaucoup de jeunes Rétais. Elle est désormais licenciée au club des Ré Flying Oysters et affiche déjà un beau palmarès, dont celui de Championne du monde sur plage en équipe mixte obtenue au mois de novembre à Los Angeles aux côtés de nombreux autres licenciés du RFO. « J’ai tout de suite adoré ce sport », dit-elle. « C’est hyper physique, il faut être hyper rapide, mais en même temps c’est très tactique. Moi, mon point fort c’est
la précision dans mes passes. » Une qualité qui place Salomé au poste de handler en équipe de France. « Je distribue le jeu grâce à mes longues passes. J’ai toujours une bonne vision du jeu, j’anticipe bien ce qui se passe. » Salomé ne se voit pas vivre sans cette passion. « Je la fais passer avant tout, même avant mes études j’avoue ! Je privilégie mes entraînements, les compétitions, et je travaille pour financer les compét’ plutôt que de réviser. Mon objectif, c’est de participer au World Games l’an prochain en Chine. Cela va dépendre de nos résultats en Australie car ce sont les huit meilleures nations qui seront qualifiées. » Salomé n’est pas la seule licenciée du RFO à partir en Australie pour les championnats du monde. 4 autre joueurs l’accompagnent : Juliette en équipe féminine,
Pour soutenir Salomé et participer à sa cagnotte, il suffit de flasher le QR code
Des vagues, du vent… et Zacharie Palito
Il est à la fois shaper et moniteur de kitesurf. Zacharie Palito, alias Zach, ouvre cette année un shop à La Couarde. Sa passion ? L’océan… et ses vagues !
Comme tout enfant de l’île de Ré, Zach entretient un rapport particulier à la mer. Loisirs, vie professionnelle, tout le relie à sa passion pour l’océan et le plaisir de jouer avec lui. Zach surfe, mais il « surfe kite » aussi, ce qui veut dire qu’il kite tout en prenant des vagues. Quelles que soient les conditions, il est sur l’eau. Et puis il « shape » également, c’est-à-dire qu’il fabrique des planches de surf. La réputation de sa marque, « Z board », dépasse les frontières de l’île. Depuis peu il est également moniteur de kitesurf et a fondé l’école « Ré kite school » il y a deux ans. Aussi loin qu’il s’en souvienne, il a toujours été sur l’eau, ou pas trop loin.
« J’ai commencé avec la planche à voile à l’âge de 8 ou 10 ans, au Centre nautique de La Couarde », détaille Zach. « Le surf est arrivé un peu après vers 14 ans. Quand il n’y avait pas de vent et qu’on ne pouvait pas faire de planche à voile, on prenait des planches de surf. Quand le kite est arrivé dans les années 2005, j’avais entre 16 et 18 ans et j’ai tout de suite accroché ! »
du shape artisanal et sur-mesure
Pour son bac, Zach choisit une formation dans la maintenance des bateaux de plaisance au lycée Rompsay de La Rochelle. Un bac pro qui lui permet d’acquérir les bases de la stratification et donc de la fabrication de planches. Tout en assurant des premiers boulots dans le convoyage, il apprend pendant trois ans le métier de shaper aux côtés de Sergio Minari à La Rochelle. Il voyage pour parfaire ses connaissances : un hiver aux Canaries, trois mois à Hawaï
ou encore quatre mois au Brésil où il apprend notamment la technique du placage bambou. Quand, en 2009, son papa électricien à La Couarde part à la retraite, il est fin prêt et reprend son local situé rue du Peu des hommes pour installer son propre atelier de shape artisanal. « Z board » est né. Zacharie y réalise des planches entièrement à la main et sur mesure, adaptées à tous les niveaux, en utilisant des matériaux naturels.
« J’aurais pu effectivement choisir de m’installer ailleurs, mais l’île de Ré c’était une évidence. Entre tous ces voyages, je suis toujours revenu sur l’île pour faire des saisons d’été,
notamment en tant que saunier. J’ai d’ailleurs fini par reprendre moi-même un marais à La Couarde, une activité que je réalisais tout en shapant. Mais au bout de quinze ans à faire du sel, j’en ai eu un peu marre et c’est là qu’a germé l’idée de compléter mes revenus avec une école de kitesurf. J’ai donc fait une formation pour devenir moniteur pendant un an à Quiberon. »
L’île de ré, le spot idéal Si Zach est bien ancré sur l’île de son enfance, c’est en partie pour la qualité de ses spots de surf et de kite. « Ici, du fait de l’orientation de l’île, il y a toujours un spot qui marche. On le
choisit en fonction de l’orientation du vent et de la houle. Comme je pratique tout autant le surf que le kite, je peux toujours aller à l’eau ! Je ne veux pas être chauvin mais c’est vrai qu’il y a peu d’équivalent ailleurs en France. Même comparé à la presqu’île de Quiberon qui est pourtant réputée pour ça. C’est vrai qu’on capte un peu moins la houle que la pointe du Finistère ou que le sudouest, mais quand il y a des vagues il y a toujours un spot qui fonctionne. »
Avec déjà un atelier de shape et une école de kitesurf, Zach a décidé d’ouvrir en plus cette année un shop qui lui permet de vendre et de louer du matériel de surf et de kitesurf. « Une activité complémentaire », dit-il, qui lui inspire encore d’autres créations. « Je commence à réaliser de petits objets et même des bijoux avec les chutes de résine. Je vais pouvoir les mettre en vente dans cette boutique. » Zach regorge d’idées et réfléchit même à proposer des cours de kite à l’année pour les jeunes de l’île en partenariat avec l’association « Les ailes de Ré ». « Le kite c’est un sport beaucoup plus cher que le surf. Au niveau matériel il faut compter le double voire le triple. Et puis il y a besoin d’un bateau pour aller en mer, et les groupes sont plus réduits. Alors je réfléchis à comment proposer des cours pour les ados à des prix accessibles. Ce n’est qu’un projet, mais j’aimerais beaucoup le voir se réaliser. »
Aurélie Bérard
« Z Board », 2 rue du Peu des hommes à
Camille en équipe mixte, Tony et Kais en équipe de France open.
Aurélie Bérard
Zach, dans son atelier de La Couarde, réalise des boards de manière artisanale.
La Couarde.
Salomé Raulet s’envolera fin août vers l’Australie pour participer aux Championnats du Monde d’ultimate.
Salomé Raulet, à gauche, lors de la finale du Windmill en 2023 à Amsterdam contre l’Allemagne.
Denis Michelis Attirances fatales
Dans une petite ville côtière nichée entre d’abruptes falaises et une campagne paisible, une jeune femme est retrouvée noyée. Faute de preuves, son harceleur, un
Sonia Kronlund
jardinier prénommé Barnabé, échappe de justesse à la prison. Pourtant, quelque temps plus tard, le cadavre d’une seconde victime est découvert en contrebas du Belvédère, ce, au moment même où notre suspect rentre au manoir familial – après un bref passage en institution.
Si tout semble accuser Barnabé, l’enquête dévoilera d’autres personnages délicieusement inquiétants. Denis Michelis nous propose ici un étonnant roman à suspense jouant avec une galerie de personnages aussi inquiétants que toxiques.
Ben Schneider
Denis Michelis, Amour fou (Notabilia) - 146 pages, 23 €
Faussaire de l’amour
Il se fait appeler Ricardo, Alexandre ou Richard. Il est argentin, brésilien ou portugais. Il se prétend chirurgien, ingénieur, photographe ou policier, sans
Paul El Kharrat
qu’aucune femme ne doute de la réalité de ses activités. Car ce menteur de haut vol parvient à mener en parallèle quatre vies conjugales dans plusieurs pays et sous différentes personnalités imaginaires, toutes plus séduisantes les unes que les autres. Ricardo, c’est la Rolls du baratineur escroc.
Cet ouvrage est le résultat d’une longue enquête menée par Sonia Kronlund, créatrice et productrice de l’émission Les Pieds sur terre sur France Culture, sur la base du témoignage d’une des victimes du fameux Ricardo. Édifiant.
Ben Schneider
Sonia Kronlund, l’Homme aux mille visages (Grasset) - 18o pages, 19 €
Tour de France du côté obscur
Du nord au sud et d’est en ouest, ce n’est pas à la découverte des paysages que l’auteur nous invite mais à une virée au royaume du crime, sur une période allant des guerres de religion au XXème siècle. Gens de cour, bandits de grand chemin ou notables de province… dans
Camille Yolaine Double je
Sur Instagram, elle est suivie par plus de sept cent trente mille personnes. dont moi. Je connaissais
Lou par cœur - et pourtant je ne l’avais jamais rencontrée. »
Sur les réseaux sociaux, Lou est la reine de son univers. Suivie et adulée, tout lui réussit. Diane l’observe à distance, comme les autres, peut-être davantage. Jusqu’à ce qu’une relation complexe se noue entre les deux jeunes femmes, dans l’inconscience du drame qui se prépare. Dans un premier roman brillant et attachant, Camille Yolaine nous entraîne dans l’envers du décor des réseaux sociaux. Étonnant.
Par ce livre, elle voulait à l’origine « démonter le dogme jéhoviste », explique Sophie Grimbert dans un interview radio. Son éditeur lui propose plutôt d’écrire son histoire… et celle-ci est édifiante. Née et élevée dans une famille de témoins
Bernard Minier
de Jéhovah, Sophie grandit sous le joug imposé par la Watchtower américaine, édictant des règles régissant jusqu’à la vie la plus intime de ses adeptes au nombre deplus de huit millions aujourd’hui dans le monde,. Ainsi conditionnée dès le plus jeune âge mais grâce à un esprit rebelle et l’irrésistible envie de vivre…. Sophie Grimbert mettra quand même quarante-deux ans à s’en sortir, avec un prix lourd à payer. Quand la réalité dépasse la fiction… un témoignage essentiel à l’heure où les fondamentalismes ont pignon sur rue.
Sophie Grimbert a depuis, et heureusement, refait sa vie.
Pauline Leriche Rouard
Sophie Grimbert, une vie d’enfer - Editions Max Milo – Prix public : 21,90 €
toutes les classes sociales et à toutes les époques, nous voilà menés sur des chemins pavés de sang. Précédées d’un dessin d’illustration et d’une citation, voilà autant d’histoires courtes, à dévorer d’une traite ou picorer à petites touches. Délectable et instructif car très documenté.
Grand champion d’un jeu télévisé en 2019, le jeune Paul El Kharrat, atteint du syndrome d’Asperger, fera son premier livre de cette expérience. Passionné d’histoire (et pour le moins de criminologie), il a déjà sévi dans la même veine avec « Crimes et mystères de Paris », publié en 2021.
Pauline Leriche Rouard
Paul e l Kharrat, Crimes et mystères de France
Editions Harper Collins – Prix public : 20 € (existe en format poche : 8,50 €
Double enquête pour Lucia Guerrero
En Gallice, les effaçées, femmes ordinaires du peuple laborieux, partant travailler avant le lever du jour. A Madrid, des milliardaires. Leurs points communs ? La mort, évidemment violente, et Lucia Guerrero, avec
laquelle les inconditionnels de Bernard Minier ont fait connaissance en 2022 avec le précédent roman de l’auteur, Lucia. Face non pas à un mais deux criminels, voilà la brillante enquêtrice de l’UCO (Unité Centrale Opérationnelle), aux prises avec deux affaires aux insondables enjeux, sur fond de fracture entre les classes sociales. Style enlevé, multiples rebondissements… Bernard Minier tel qu’en lui-même. Traduit dans 27 langues, Bernard Minier est aujourd’hui l’un des auteurs de polars les plus lus en Europe. Il sera l’invité d’honneur du Festival du Livre 2024.
Pauline Leriche Rouard
Bernard Minier, les effaçées Editions XO – Prix public : 22,90 €
Le Festival du Livre, c’est bientôt !
Dans un mois, le beau livre d’images sera déjà refermé. Que nous réserve cette année le Festival du Livre du Bois-Plage ?
Pour la seconde année consécutive, c’est une œuvre du peintre Nicolas Maillet qui illustre l’édition 2024.
Le présente-t-on encore ? Oui bien sûr, chaque année, à nos hôtes de passage toujours nombreux à venir découvrir l’un des grands évènements culturels de nos étés. Pour les insulaires amoureux des livres et de la lecture, il est un rendez-vous attendu. Après des mois de préparation, le Festival du Livre ouvrira ses portes le 2 août prochain. Morceaux choisis d’un programme savoureux.
Le polar à la une Invité d’honneur oblige, commençons par lui, Bernard Minier. Depuis la sortie de « Glacé », premier roman
a n I mat I ons
paru en 2011, il occupe le devant de la scène européenne du polar et enchaîne les best-sellers. En 2017, « La Vallée » le propulse numéro des ventes de romans policiers en grand format. Ses secrets ? La densité d’intrigues tenant en haleine le lecteur jusqu’aux dernières pages et des personnages intenses, souvent aux prises avec leurs propres démons au fil d’enquêtes les mettant face au pire. Ajoutons-y une qualité indéniable d’écriture… Bernard Minier est devenu en douze romans l’un des plus grands auteurs contemporains du genre. La rencontre s’annonce passionnante…
secrets de cuisine
Une nouveauté cette année qui aura sa table ronde autour de deux ouvrages et leurs auteurs. S’il en est bien un qui n’est plus à présenter ici c’est Daniel Massé, Chef du restaurant Le Chat botté pendant plus de trente ans. Personnage emblématique amoureux du territoire et de ses traditions, il fait pour ainsi dire partie du patrimoine insulaire. Daniel Massé a publié un troisième livre à l’occasion des 150 ans de la commune de Saint-Clément. A travers une cinquantaine de recettes simples, il nous raconte l’histoire culinaire des dix communes de l’île. Incontournable !
La Guinguette du Bois-Plage de retour
Tout l’été au Bois-Plage, le mardi et le jeudi soir, la Guinguette anime la place Raymond Dupeux.
Tout l’été, venez profiter en soirée de cette petite scène ouverte située en centre-village, lieu festif, culturel et convivial. Les mardis et jeudis, du 11 juillet au 31 août 2024, des artistes prennent possession de la scène et animent la soirée en musique de 19h30 à 21h30. Rock, Reggae, Soul, Jazz,
Après le succès de son premier ouvrage « Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? », Emeline Bernard revient avec « Ce soir on mange veggie ! », version végétarienne pleine de peps pour des repas simples, savoureux et bons pour la santé… à réaliser en trente minutes nous promet le titre. Qui a dit que manger veggie c’était compliqué ?
Place à la jeunesse
Initiés l’année dernière, les ateliers dédiés au jeune public ont reçu un incontestable succès. Alors ils reviennent bien sûr, comme autant de parenthèses à la fois ludiques, pédagogiques et créatives, pour stimuler l’imaginaire et, pourquoi pas, révéler des talents artistiques.
Au menu, création d’un ours en pâte à modeler ou d’une carte pop-up, jeu de parole mais aussi autour des maths, apprendre à dessiner un dragon ou encore créer un personnage à travers un atelier d’écriture avec Jean-Christophe Tixier, auteur jeunesse connu entre autres pour sa série « dix minutes » . Nos enfants vont se régaler !
Avec
Enfin à ne pas oublier, les mangakas. Eux-aussi ont fait leur apparition l’année dernière comme Kalon avec sa série Talento Seven, et Mimo Peyrani avec d ome . Les rejoindront cette année Toan avec Run to Heaven et Loui avec sa série Redflower, inspirée des légendes africaines.
Evidemment le programme 2024 du Festival du Livre est bien plus dense. Evidemment, il faudrait des pages entières pour présenter la centaine d’auteurs et leurs ouvrages. Ce n’est pas l’objet ici d’autant que l’invité d’honneur étant cet année un auteur de polars, laissons planer le suspense… au moins jusqu’à notre prochain numéro et la présentation des tables rondes !
Pauline Leriche Rouard
l’Île aux livres
Les 2, 3 & 4 août 2024 - Entrée libre Salle polyvalente du Bois-Plage en Ré
Vendredi : 14h30 à 19h
Samedi & dimanche : 9h30 à 13h et 14h30 à 19h www.ile-aux-livres.fr
l’été c’est génial !
l a programmation se veut variée et pétillante.
Tous les soirs de concert, des food trucks s’installent face à la scène et vous proposent des plats gourmands, d’ici et d’ailleurs.
En accès libre, tous les jours et à toute heure, l’espace de la guinguette est équipé de tables pour vos pique-niques et autres pauses gourmandes.
Retrouvez la programmation complète sur www.leboisplage.com rubrique agenda, sur l’application PanneauPocket et en mairie.
Combien il y a t-il d’erreurs entre ces deux dessins ?
Note bien ta réponse.
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Quizz Estivales
> Combien de fleurs EsTER a-t-elle sur son chapeau q 3 q 4 q 5 ?
> Cet été en TER, le billet A/R Pass Escapades est à partir de q 4€ q 6€ q 8€ ?
Pour jouer et gagner un sticker collector, flashe le QR Code
Toute l’information sur transports. nouvelle-aquitaine.fr
> Le tarif jeunes en car et en TER est ouvert aux jeunes de moins de q 20 ans, q 25 ans, q 28 ans ?
> En Nouvelle-Aquitaine, combien de plages sont desservies par les trains et les cars : autour de q 20, q 30 ou q 40 ? Joue avec OsCAR et EsTER 1
Visites, loisirs, sorties, festivals… cet été, bougez avec les transports régionaux ! Des prix mini pour tous pour voyager
La passion des plantes
Rien ne donne le sentiment d’abondance comme la nature au printemps, quand il semble que la vie explose de toutes parts, jusque dans la plus humble fleur de trèfle. Peu d’entre nous savent en revanche à quel point cette nature regorge de trésors comestibles.
L’île de Ré, par la diversité de ses paysages, accueille une flore d’une grande richesse, qui fait le bonheur des cueilleurs avisés et des pionniers de l’agriculture engagée. Sauvages ou cultivées, les plantes sont au cœur des métiers de Pascal Renoux, Sophie Perrain et Anne Richard, dont tous les trois ont en commun l’amour de la nature et une vision décentrée de la place que l’homme y occupe, dans le respect de son équilibre fondamental.
Pascal renoux : le retour à la terre
A la sortie de Loix, sur la route du Grouin, une belle grange arbore un panneau en lettres manuscrites : Les Aromatiques de Ré. Au-delà s’étendent les champs et l’horizon dégagé ouvre sur la ligne bleue de l’océan. L’ancienne Estancia Bel Air créée par Gilles et Albane Perrin a été reprise il y a deux ans par ce natif de Saintes, normand d’adoption mais qui ne s’est jamais fait au climat. « En Normandie, on dit qu’il pleut deux fois par semaine, une fois trois jours, une fois quatre jours », plaisantet-il à demi. Après vingt-cinq ans de jardinerie, le confinement lui donne l’opportunité de revoir sa trajectoire de vie. Son désir de retourner à la terre s’accompagne d’une réflexion sur la modification du climat : il se forme aux plantes aromatiques, qui résistent bien à la sécheresse.
La Chambre d’agriculture le met en contact avec Albane Perrin, qui, après le décès de son mari, souhaite céder son exploitation. Neuf mois de « stage de parrainage plus tard », Albane donne à Pascal les clés de son royaume : un terrain de presque cinq hectares, un séchoir, un alambic, et une quinzaine de plantes cultivées par son prédécesseur : de la lavande fine, plusieurs variétés de thym, du romarin, de la sarriette, de la sauge, de la menthe, mais aussi de l’origan grec, de la marjolaine de Syrie, de l’hélichryse d’Italie, des variétés méditerranéennes qui s’adaptent bien à nos nouvelles conditions climatiques. Pascal laisse la luzerne et le trèfle pousser à leur pied, ne tond pas les inter-rangs de sorte que les oiseaux s’y nichent, que les hérissons et les lézards verts s’y dissimulent. En dehors de la tonte, il a fait le choix de tout faire seul et à la main : l’entretien, la récolte, le séchage, la mise en sachet. Tous les après-midis, il reçoit les visiteurs à qui
il propose huiles essentielles, tisanes, mélanges aromatiques et sirops pour agrémenter aussi la cuisine, suivant encore l’inspiration de Gilles Perrin qui était aussi fin gourmet : pourquoi ne pas essayer le sirop de lavande dans la mousse au chocolat, et celui de romarin dans la salade de fraises ?
Où les trouver ?
En direct, de 14h à 17h du lundi au vendredi, d’avril à octobre, 28 route du Grouin, à Loix.
Aux Biocoop d’Ars et Saint-Martin ; au 1bis, à Ars-en-Ré ; au magasin des producteurs du Bois-Plage ; et dans la bière à l’hélichryse des P’tites rétaises…
sophie Perrain : la poésie, l’engagement et la solidarité
L’idée que la fleur puisse être comestible est récente dans notre culture culinaire. Dans la démarche de Sophie Perrain, créatrice de Violette et Capucine à La Flotte, productrice de fleurs comestibles, il entre une poésie dont elle ne se défend pas. Cette musicienne que la vie a contrainte à changer de métier* insiste toutefois sur la dimension pragmatique de son activité. « On n’est pas que des doux rêveurs. Cela demande de la pugnacité, comme dans la musique. » La jeune femme apparaît comme une visionnaire, aux deux pieds solidement ancrés dans la terre qu’elle travaille pour faire pousser quatre cents variétés de plantes
dans l’année. Son engagement en faveur d’une agriculture durable, locale, autonome et résiliente force l’admiration. Cette année, 100% de ses graines sont autoproduites. Pour l’irrigation des semis, elle utilise l’eau recyclée de la station d’épuration de La Flotte, « propre et sans odeur », un projet porté par la commune depuis vingt ans. Et son terreau vient du fumier des baudets du Poitou de Régis Léaud, « de l’or noir », me dit-elle. Mais, insiste-t-elle, « sans réseau de solidarité, on n’y arrive pas. » Grâce à l’écovolontariat, à la solidarité locale et à son apprenti, elle et son compagnon ont achevé la construction de la serre pendant l’hiver. La liste de ses remerciements est longue, et commence par Maurice Boury, marin pêcheur à la retraite, qui n’a pas ménagé ses efforts ni compté son temps. « L’esprit d’entraide existe toujours sur l’île de Ré », se félicite-t-elle. Ce qui lui permet aujourd’hui, au volant de son camion frigorifique, de livrer elle-même les quarante chefs qui comptent sur elle, et dont le plus éloigné se trouve à Oléron. « Le plus important, c’est de garder le contact humain. Si je le perds, je perds le cœur de mon métier. »
Le jardin et la serre de Violette et Capucine se visitent en saison. Renseignement sur : www.violettecapucine.fr ou auprès de Destination Île de Ré.
anne richard : le goût d’observer C’est vers elle que Sophie Perrain se tourne lorsqu’elle envisage sa reconversion dans la production de fleurs comestibles. Anne Richard se décrit elle-même comme une éveilleuse. Ingénieure agricole de formation, elle devient, à la faveur des mutations de son mari, guide naturaliste puis botaniste. Formée sur le tas, elle crée,
la “solidarité rétaise”.
en 2004, l’association A fleur de marée, à Fouras et propose des sorties découverte en Charente-Maritime mais aussi en Bretagne, en Normandie et dans les Pyrénées. Sur l’île de Ré, elle s’associe à l’Ecole buissonnière, qui défend une pédagogie par la nature, mais collabore aussi avec les mairies : elle a notamment formé les écogardes en 2015. Tous producteurs qu’ils sont, Pascal Renoux et Sophie Perrain tirent aussi profit des fleurs sauvages que leur méthode agricole douce laisse s’épanouir aux abords de leurs champs : coquelicot, cerfeuil, oseille, fenouil. La variété des sols et des paysages de l’île offre une grande diversité dans la cueillette de comestibles, de la salicorne à la roquette en passant par la fleur de yucca. « Mon ambition est de rendre accessible une science difficile, la botanique, par une méthode sensitive : toucher, sentir, goûter. » C’est pourquoi ses promenades sont assorties de dégustations qu’elle prend le temps de préparer la veille, et qui ont fait l’objet d’un livre de recettes. Car ce n’est pas le tout de cueillir, encore faut-il savoir transformer, une criste-marine en pesto, par exemple…
Prochaine sortie avec l’association l’Ecole buissonnière le 8 octobre 2024. Renseignements sur le site : afleurdemaree.blogspot.com.
Eugénie Rambaud
*Lire nos articles : www.realahune.fr/sophie-perrain-ose-la-fleurdans-lassiette/ www.realahune.fr/les-bonheurs-de-sophie/
Sophie Perrain devant son séchoir autoconstruit grâce à
Anne Richard organise des sorties botaniques et gourmandes sur l’île de Ré.
Pascal Renoux a repris l’Estancia Bel Air, sur la route du Grouin, à Loix.
Venu en remplacement du crédit d’impôt pour la transition énergétique, le dispositif MaPrimeRenov’ a eu des débuts un peu poussifs car jugé trop compliqué. Mais petit à petit, l’oiseau fait son nid, auquel il faut ajouter une réelle prise de conscience des enjeux, le durcissement des conditions de mise en location à destination des passoires thermiques et une augmentation constante de la facture énergétique. Bref autant de raisons de s’y mettre. Accessible à tous les propriétaires et aux copropriétés, il a été remanié en 2024 et bénéficie d’assouplissements (provisoires) depuis le 15 mai dernier. Décryptage.
Quels logements pour quels travaux ?
Pour rappel, les logements éligibles doivent être construits depuis au moins quinze ans (en métropole) et occupés au titre de la résidence principale. Les travaux concernés sont tous ceux relevant de la rénovation énergétique d’un logement allant du changement de système de chauffage à la production d’eau chaude sanitaire (pompe à chaleur, poêle, chaudière, chauffe-eau), en passant par l’isolation
thermique des bâtis (toits, parois vitrées, murs par l’extérieur). A noter que les travaux doivent être réalisés par un professionnel certifié RGE*.
les panneaux solaires
on vous explique tout
au bout de combien de temps les panneaux sont-ils rentables ?
Vos panneaux vous rapportent de l’argent à partir de 5 ans.
suis-je autonome avec des panneaux photovoltaïques ?
Oui c’est possible, nous avons plusieurs solutions qui vous permettent d’être autonome en consommation dont le stockage virtuel.
quelle économie puis-je espérer avec mon installation ?
L’installation peut couvrir l’ensemble du coût de votre consommation (les abonnements/ frais et taxe d’acheminement restent à votre charge).
les panneaux sont-ils intégrés dans la toiture ou en sur-imposition de la toiture ?
Les panneaux que nous installons sont en sur-imposition de la toiture. C’est cela qui
a gence de s ainte-Marie 19A rue des Galinées -
trois volets depuis le 1er janvier
Pour répondre au mieux à la diversité des besoins, des urgences et des moyens des ménages, le dispositif est dorénavant structuré en trois volets distincts ayant chacun leurs propres règles tout en restant inscrits dans le cadre général côté éligibilité.
MaPrimeRenov’ Parcours par geste , parce que faire quelque chose est toujours mieux que de ne rien faire, celui-ci permet un soutien même pour un seul type de travaux comme le changement de système de chauffage.
MaPrimeRenov’ Parcours accompagné concerne lui les travaux importants, de ceux qui permettent de hisser la note énergétique du DPE* de deux points.
A noter que depuis le 1er juillet, cette aide est désormais accessible aux propriétaires bailleurs, et qu’elle est sans conditions de revenus. Enfin
MaPrimeRenov’ Copropriété s’adresse à celles-ci sur la rénovation des parties communes notamment.
depuis le 15 mai jusqu’au 31 décembre
Afin d’ouvrir le champ des possibles, les pouvoirs publics ont choisi d’assouplir
certaines règles mais attention, cela ne concerne que le Parcours par geste. Tout d’abord l’obligation de fournir un DPE pour la demande de financement est suspendue. Des travaux intitulés « monogestes » peuvent être entrepris sans obligation relative au système de chauffage. Enfin, et c’est important, il est possible de monter le dossier d’aide pour un bien en cours d’acquisition, un simple compromis de vente étant autorisé dans l’attende de l’attestation de propriété.
Certes provisoires, ces aménagements sont malgré tout bons à prendre. Reste que l’objectif premier des pouvoirs publics demeure la rénovation globale avec la création en 2024 du Parcours accompagné . Et qu’il faudra encore des efforts pour améliorer la compréhension d’une PrimeRenov’ souvent remaniée.
Depuis sa création, le dispositif a distribué quelque dix milliards de subventions et permis une économie d’énergie de 14Twh.
Pauline Leriche Rouard
*RGE : Reconnu Garant de l’Environnement / dPE : diagnostic de Performance Energétique
évite
toute infiltration car nous ne touchons pas à l’étanchéité de la toiture.
De plus, nous sommes une entreprise de couverture/zinguerie, nous maîtrisons donc l’ensemble de l’installation et sommes assurés pour.
Nos équipes s’occupent de faire toutes les démarches à votre place : déclaration d’urbanisme, demande de CONSUEL, demande de raccordement.
Faut-il entretenir les panneaux ?
Non il n’y a pas d’entretien particulier. Un rinçage à l’eau suffit pour enlever les particules de type sable, poussière, pollen...
Entreprise rétaise
Les travaux doivent être réalisés par un professionnel certifié RGE.
t endan C es
Déco : une saison tout en
contrastes
Déménagement, acquisition d’une résidence secondaire ou tout simplement envie de renouveau… pour de bonnes raisons ou pas, la belle saison est une période propice à de petits ou grands changements dans nos intérieurs. A décliner en petites touches ou adopter sans modération, quelles sont les grandes tendances 202 4 ?
Le retour de la couleur
ellyn@reexperiences.fr
06 80 53 86 43
www.reexperiences.fr re.experiences
Réponse à la morosité générale ?
Après être restée plutôt discrète ces dernières années, la couleur ou plutôt les couleurs déboulent dans nos intérieurs jusqu’à donner le ton, parfois jusqu’à l’électrique. Des couleurs franches, bleu, jaune, orange, ou plus pastels mais des couleurs, pour une note résolument optimiste et gaie qui sied particulièrement à la belle saison. On la pose sur un mur pour donner personnalité et relief, on la décline en accessoires ou en objets, le verre coloré se permettant de plus en plus d’audaces.
Les nuances terre toujours
On les aime pour leur naturel et leur intemporalité. Certes concurrencées par une farandole chromatique, les nuances
neutres et terreuses ne disparaissent pour autant pas du paysage. Au contraire, elles accompagnent une tendance épurée plus chaleureuse que l’habituel dépouillement caractérisant un minimalisme toujours d’actualité. On marie sans fausse note les ocres et terracottas avec matériaux clairs et naturels à moins qu’on ne succombe à la tentation du bois foncé qui fait son grand retour, amenant profondeur et intensité à un décor habillé de teintes neutres.
et le confort avant tout Avec une préférence affichée pour les courbes rassurantes. Très présents, les canapés à bourrelets, boudins et autres capitons aux formes arrondies,
envahissent les salons accompagnés de poufs et de petits meubles du même acabit, mais aussi vases ou sculptures aux formes résolument organiques. Une tendance forte correspondant à un besoin de douceur dans un monde qui ne l’est guère. Plus que jamais perçue comme un refuge, notre intérieur prend des allures de véritable cocon.
chrome et plastique
Deux retours remarqués. Il fait pâlir le doré qui régnait ses dernières années… le chrome rutile sur pieds de chaise, encadrement de miroir, luminaires mais aussi bougeoirs et autres objets déco.
Murs enduits à la chaux et matériaux naturels, une signature authentique dont on ne saurait se lasser.
Se plaisant à jouer avec la lumière, il apporte une touche d’éclat mais aussi de modernité.
Quant au plastique attention : en 2024, il sera de préférence (si ce n’est impérativement) recyclé. Il revient en écho à la tendance pop et seventies donc en couleur carrément vives ou plus douces et trouve sa place dans toutes les pièces de la maison.
Pour conclure, ajoutons à tout cela une large palette de motifs allant du style floral aux formes graphiques voire psychédéliques de la tendance
La boutique est ouverte de 10h à 13h du mardi au dimanche
10D Place d’Antioche - Ste-Marie de Ré L’agence aux mêmes heures, par téléphone au 06.44.24.28.14 ou agencelespenates@gmail.com
Sur les réseaux : @les_penates_ile_de_re
seventies se déclinant en papiers-peints et accessoires, le marbre toujours, dont la sobriété raffinée devient originale en couleur et une attirance pour les murs enduit à la chaux dont les imperfections apportent supplément d’âme et caractère.
De ce rapide (et non exhaustif) tour d’horizon, reste une certitude : un intérieur réussi ne semble pas tout droit sorti d’un catalogue. C’est un univers à part entière qui doit nous ressembler, pour une raison toute simple : nous y sentir bien !
Pauline Leriche Rouard
sainte marie de ré www.patrick-petit.fr
diagnostics immobilier professionnels et particuliers
Les Pénates, c’est une boutique et une agence de maîtrise d’œuvre. Au milieu d’une sélection soignée d’articles pour la maison et d’objets bien faits, notre équipe vous accueille et vous conseille pour vos achats et pour vos projets de rénovations , de constructions, d’études de faisabilité, de permis et aménagements.
PUBLI-RÉDACTIONNEL
La vente
en viager, y avez-vous pensé ?
Le viager, un mode de transaction immobilière singulier, constitue une alternative attrayante pour les propriétaires cherchant des revenus réguliers tout en maintenant l’usage de leur propriété. Sur l’île de Ré, HENAULT Immobilier, une entreprise familiale et indépendante, a élargi ses activités il y a quelques années en incluant le viager parmi ses services. Avec 24 années d’expérience sur le territoire et plus de 1000 transactions immobilières à son actif, cette société offre une expertise locale précise et pragmatique.
Le viager présente une solution financièrement séduisante pour les propriétaires âgés désireux de sécuriser leur avenir et de bénéficier de revenus complémentaires réguliers. En cédant leur bien en viager, ils peuvent demeurer chez eux, se libérer des responsabilités liées à l’entretien de leur logement, améliorer leurs finances et même transmettre un héritage immédiat à leurs enfants. L’évaluation du viager repose sur divers critères, dont l’âge du vendeur et la valorisation du bien immobilier.
HENAULT Immobilier tire parti de son expertise locale pour évaluer précisément la propriété, en tenant compte de sa situation géographique, de ses caractéristiques et de l’état du marché immobilier sur l’île de Ré. Cette approche sur mesure garantit une estimation juste et équilibrée. La vente en viager est-elle une option envisageable pour vous ? Le choix d’un professionnel local de confiance est crucial : opter pour les services
TéMOIGNAGE Monsieur Gérard D. qui se voyait contraint de vendre sa maison pour payer les frais de succession. Cette décision était très difficile pour lui et ses enfants, la vente de la nue-propriété l’a selon ses propres termes sauvé de cette situation : Mme Isabelle Hénault m’a remarquablement guidé pas à pas, dans la vente de ma maison. C’était une décision compliquée à la suite d’un héritage. Il fallait réagir vite et prendre la bonne décision entre vendre la maison ou faire une vente en nue-propriété pour conserver la jouissance du bien. Mme Hénault m’a expliqué de façon très claire les différentes possibilités avec leurs avantages et leurs défauts. Grâce à son réseau de contacts, elle a réussi à trouver plusieurs acquéreurs. Nous avons donc choisi la nue-propriété. En un temps record, elle a su organiser toutes les autorisations administratives, les expertises, auxquelles s’est ajoutée la nouvelle réglementation du rapport énergétique le 1er avril. Je recommande vivement cette agence pour son professionnalisme, la disponibilité et la gentillesse de son équipe. Un grand merci pour tout.
de HENAULT Immobilier offre de nombreux avantages pour une transaction en viager. Reconnue pour son intégrité, sa transparence et son professionnalisme, cette entreprise s’engage envers ses clients et propose des solutions adaptées grâce à sa connaissance approfondie du marché local, ce qui en fait un acteur majeur du viager sur l’île de Ré.
Contactez-nous !
nous étudierons, selon vos souhaits et sans engagement, la possibilité d’une vente en viager. pour vieillir chez vous sereinement et dignement.
viager@henaultimmo.com 05 46 30 24 25
Loix, une île dans l’île...
Un petit village isolé sur Ré nous dévoile un panel d’aspects attractifs.
Situé au nord du territoire insulaire, Loix recèle dans son écrin le charme discret d’un village qui a su rester simple, miroir de la vie de ses habitants, ces marins de la terre, ces terriens de la mer...
« Il suffit de passer le pont »
Comme le chantait Brassens, il suffit de passer le pont, en l’occurrence celui du Feneau, pour rejoindre la
Presqu’île loidaise et entrer dans sa légende. Avant sa construction, en 1808, à marée haute, le village était entouré d’eau. Dès que le visiteur a franchi ce passage, plus rien ne fait obstacle à son regard. Il est immergé dans un paysage de marais salants, ornés des petites
pyramides blanches qui scintillent sous les rayons du soleil.
Un label approprié
Depuis 2015, la commune est dotée du label « Citta-Slow ». A Loix, chacun
Place du Marché - 17111 LOIX - ÎLE DE RÉ de loix l’agence immobilière depuis 2006
prend le temps de vivre dans une ambiance de convivialité que ses habitants revendiquent. La place du marché en est le cœur vivant, blottie au cœur du centre bourg. Les rues qui l’environnent deviennent piétonnes, la journée, durant toute la période estivale. C’est un lieu de rendez-vous pour les Loidais, les résidents secondaires et les visiteurs de passage. Les commerçants participent activement à cette qualité de vie. La vie associative, active tout au long de l’année grâce aux dixhuit associations qu’on y dénombre, entretient, aussi, cet état d’esprit.
Un autre endroit vient confirmer et justifier l’originalité de ce fameux
les cyclistes à poser le pied à terre. Il attire notamment des artistespeintres, professionnels ou amateurs qui, sensibles au charme des lieux, viennent y poser leur chevalet.
Parmi les souvenirs de pierres, on pense, tout d’abord, à l’église SainteCatherine, la doyenne des vestiges loidais, dont la place est un lieu de rendez-vous pour les boulistes, l’été. L’asile Sainte-Agnès, construit en 1775, couvent des sœurs de la Sagesse, se trouve dans une rue qui mène au centre du bourg. A la sortie du village, en prenant la direction de la plage, on peut contempler le fort du Grouin, construit sous Louis XV.
label : la zone artisanale, un village dans le village, que l’on rejoint à bicyclette. C’est une étape quand on revient de la paisible petite plage du Grouin, située non loin de là. On y vient faire réparer son vélo, visiter la miellerie, la savonnerie, des galeries de créateurs, l’atelier Quillet, un lieu de culture incontournable, ou encore « taper » la balle dans l’imposant complexe sportif qui dispose de quatre courts de tennis, dont deux couverts, et d’un terrain de squash.
Cet écrin renferme plusieurs joyaux
Parmi les surprises que réserve le village au promeneur curieux, la venelle du Communal est l’une des plus petites ruelles de l’île. Tapissé de roses trémières, ce passage étroit contraint
Cette réserve de munitions a, ensuite, été occupée par la Garde Nationale durant la Révolution française. Le fort est, aujourd’hui, une propriété privée. Mais, l’endroit le plus prisé est, sans aucun doute, le petit port qui abrite le moulin à marées. Tous les ans, aux alentours du 15 août, la traditionnelle course dans la vase y est organisée et depuis peu, une fête du port invite les paddles, canoés et nageurs à relier la plage du Grouin au port avant de célébrer l’amitié autour de sardines grillées.
« Un village de pierres et d’eau »
Tel est le nom du second label qui a été attribué à la commune. La pierre est partout, témoin du passé, elle vit dans les rues. Elle a servi à bâtir les écluses à poissons. Le village en
comptait quatorze à la moitié du dix-neuvième siècle. Elles représentaient un véritable garde-manger pour la population. Leurs traces, sur l’estran, sont l’expression authentique d’un patrimoine local. D’ailleurs, l’une d’entre elles, la Verdonnais, a été restaurée il y a une dizaine d’années. Elle est ouverte au public pour des visites guidées.
La pierre a aussi servi à construire les digues, ces majestueux remparts qui protègent contre les caprices de l’océan. A l’extrémité de la digue qui mène au Pas du Preau, nous nous trouvons à l’entrée du Fier d’Ars ; de là, on aperçoit, en face, la plage de
la Patache et, au fond, le petit bois de Trousse-Chemise immortalisé par Charles Aznavour. Ce point de vue couronne toutes les balades que l’on peut faire autour de ce village exceptionnel. Petit à petit, le soleil va se cacher derrière cette ligne où le ciel et la mer se rejoignent. Les deux éléments ne font plus qu’un...
L’eau est partout, elle entoure la bourgade dont la particularité reste bien d’être une île dans l’île, un lieu à part - si bien que, comme le dit la rumeur, « on ne passe pas par Loix, on y va ».
Jacques Buisson et Eugénie Rambaud
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Le port de Loix et son emblématique moulin à marée.
La place du marché, un endroit très convivial.
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Ars-en-Ré, un village envoûtant
Ancré dans le présent, Ars est un village fier de son histoire.
Ars, l’un des villages les plus anciens, a joué un rôle important dans l’histoire du nord de l’île. Certains attribuent l’origine de son nom au substantif latin Arx signifiant citadelle, mais il est plus
probable que la commune tire son nom de ars, dérivant de « arser » signifiant brûler, défricher par le feu et ferait allusion aux terres incultes qui entouraient le village vers l’an mil. Doté d’une forte personnalité, la
ÎLE DE RE COLLECTION
1 5 bis rue Jean Jaurès SAINT-MARTIN DE RE
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D’avril à septembre : sur les marchés d’ A RS et du B OIS -P LAGE
Juillet et août : sur le marché des PORTES et nocturnes à LA FLOTTE
E-mail : ilederecollection@yahoo.com Ile de Ré Collection @iledere collection
dispose d’un
commune s’étire entre vignes, marais et océan qui vont forger ses activités économiques dès les temps anciens.
L’église
Saint-Etienne
Prieuré dépendant à l’origine de l’abbaye Saint-Michel-en-l’Herm en Vendée, sa création pourrait remonter au XIe siècle. Le bâtiment a beaucoup souffert et porte dans ses pierres les traces des différentes
réparations effectuées au cours des siècles. Son superbe portail sculpté est roman et typique de la Saintonge et de la Vendée. Son clocher de style gothique, qui culmine à 40 mètres de haut, peint en noir et blanc, se voit de loin et servait d’amer (point de repère) aux bateaux. Il se visite en été et permet de découvrir un magnifique panorama. Ce monument est avec l’abbaye des Châteliers de La Flotte l’un des plus anciens de l’île et ils ont tous deux été classés
important patrimoine, dont fait partie son église.
(Lire la suite page 27)
Monuments historiques. L’église se développera en fonction de l’évolution de la situation religieuse dans l’île et de l’impact de cette dernière sur la situation économique. De 2017 à 2020, elle a subi une remarquable restauration de grande ampleur qui lui a redonné tout son lustre et son importance au sein du village où elle s’impose de manière incontournable.
Le centre-bourg s’est au fil des siècles constitué autour de l’église. Certaines belles demeures ou maisons patriciennes ayant appartenues à des seigneurs ou gros commerçants ont perduré. La Maison du Sénéchal, un beau logis Renaissance, à deux
pas de la place carnot en est un bel exemple. Les rues qui s’éloignent de l’église sont fleuries des célèbres roses trémières emblématiques de l’île, et vous découvrirez dans ces venelles de charmantes boutiques et sympathiques restaurants.
Le premier port de plaisance de l’île
L’autre lieu de vie est le port et ses 550 anneaux qui en font le premier port de plaisance de l’île. L’animation y est grande en raison des bateaux et de leurs propriétaires, bien sûr,
mais aussi de la présence des touristes venus les admirer. Les quais sont remplis de cafés et de restaurants proposant des cuisines légères et de bord de mer dont la table de Rémy, un fils de la famille Massé qui se préoccupe de gastronomie dans l’île depuis plus d’un siècle. De nombreuses terrasses où l’on peut farnienter au soleil ainsi que des petits magasins de vêtements et de location de cycles. C’est là également que se trouve le Café du Commerce, une véritable institution. Ayant pris le nom de Café du Commerce en 1898, en même temps que la mise en service de la ligne ferroviaire dont on peut toujours admirer la petite gare, le café vit arriver une clientèle nouvelle parmi laquelle
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Le port d’Ars : « L’autre monde » vu par Nicolas Rayneau.
Elisée Reclus un grand théoricien de l’anarchie. C’est ainsi que le café du Commerce abrita durant près de vingt ans l’un des foyers historiques de l’anarchisme. (cf. Les anarchistes de l’île de Ré de Didier Jung . Editeur Le Croît Vif).
Ars possède l’un des plus grands marchés de l’île, installé à côté du port en été, et qui draine les chalands des communes voisines tant il est réputé et propose des spécialités gourmandes de qualité ainsi qu’un large éventail de textiles, accessoires de mode, objets de décoration et bijoux fantaisie. Les commerçants y sont nombreux en période estivale et on y trouve absolument tout.
Une riche vie culturelle
Est-ce le reflet du ciel dans les marais salants ? Ars a donné naissance à des peintres dont William Barbotin, grand prix de Rome de gravure et plus près de nous Octave Patureau, dit Tatave, et en a attiré beaucoup d’autres. De nos jours la commune abrite des galeries à l’offre intéressante et variée telle Xin Art, la Galerie Carnot exposant essentiellement les œuvres d’Olivier Suire Verley, la galerie Philippe Deschamps ou celle bien cachée, route de la Prée, de Thierry Bertrand. Une à deux fois par an, certains artistes ouvrent leurs ateliers au public lors d’événements orchestrés
par la municipalité. Tout au long de la saison, des expositions ont lieu organisées soit par les nombreuses associations qui constituent le tissu associatif d’Ars soit par la mairie qui réserve certains lieux à cette activité, comme la Maison Caillaud par exemple ou la charmante chapelle désaffectée de la rue du Havre.
Les Casserons sont profondément attachés à leurs traditions et ils organisent à longueur d’année des fêtes et commémorations. Le Carnaval
a retrouvé son lustre d’antan et dure une semaine entière avant que l’on ne l’enterre. La Fête du Port et de la Sardine est très suivie. La musique est importante dans cette société agricole et la Philharmonique d’Ars continue d’être de toutes les manifestations.
La commune est entourée de marais salants, lieu privilégié de toute beauté où l’on ne pénètre que si l’on est invité, et donc productrice de sel. Les bâtiments de la Coopérative
des Sauniers se trouvent d’ailleurs route de la Prée vous pourrez vous y procurer du sel de l’île et sa célèbre Fleur de sel au goût si spécifique. Donnant sur le Fier d’Ars la commune abrite une étonnante diversité notamment d’espèces d’oiseaux migrateurs. Ces vastes espaces naturels se découvrent à pied ou à vélo en utilisant les pistes cyclables et feront vivre une aventure authentique à eux qui s’y risqueront.
Catherine Bréjat
Olivier Tradition, votre couvreur sur l’île de Ré
Ne vous trompez pas dans la recherche de votre artisan toiturier, faites confiance à un spécialiste ! L’Entreprise Olivier Tradition est, depuis plusieurs générations, votre professionnel reconnu pour son sérieux et son savoir-faire. Sa palette d’interventions s’étend de la couverture sous toutes ses formes, à la charpente, la zinguerie et Velux. Yannick, chef d’entreprise depuis 21 ans, travaille en étroite collaboration avec les plus grands noms des fabricants français et européens pour obtenir les meilleurs matériaux en qualité et en termes d’aspect extérieur. Il participe à l’élaboration d’une gamme pour remettre en valeur l’architecture de l’île. Il s’attache à rigoureusement sélectionner les coloris des éléments à mettre en œuvre par ses équipes (17 personnes). « Je n’hésite pas à acheter une tuile un peu plus cher si je sais que son coloris est en harmonie avec la tradition rhétaise. d epuis les années 2000, certains fabricants nous ont inondés de produits industriels à bon marché. La conséquence est que nous avons perdu en qualité de paysage puisque les teintes des couvertures ne correspondent plus à la véritable île de Ré ».
Rassurez-vous, Yannick saura également vous conseiller afin que votre maison corresponde à ce que vous êtes venu chercher dans ce petit coin de paradis. « Nos clients ont besoin d’être guidés dans leur
choix, nous les conseillons jusqu’à la livraison des travaux ». Ne soyez plus soucieux des travaux qui se dérouleront durant votre absence. « Nous mettons un point d’honneur à rendre un travail propre et soigné. Je répète toujours à mes employés que nos clients ne doivent pas s’apercevoir que nous sommes passés. C’est signe que nous avons bien travaillé. Lorsqu’ils reviennent enchantés par nos conseils et notre réalisation, nous savons que c’est notre meilleure carte de visite ». Alors, comme on dit, vous pouvez y aller les yeux fermés.
L’or blanc fut longtemps une ressource majeure pour Ars-en-Ré.
un salon de tatouage éphémère
Le tatoueur David Mitchell s’est installé pour deux mois dans l’ancien salon de coiffure du village. Sa compagne, Virginie Wachter, prendra sa suite à l’automne pour y ouvrir un nouveau salon de coiffure.
En 2023, la Mairie de Saint-Clément-desBaleines avait préempté le salon de coiffure de Sylvie qui, partie à la retraite, ne trouvait pas de repreneur. Pour l’équipe municipale, il s’agissait de s’assurer que s’y installe un commerce ouvert à l’année et, si possible, un coiffeur. Pari réussi, puisque c’est la Villageoise Virginie Wachter, du salon Barn’s à Loix, qui doit reprendre l’affaire pour une ouverture prévue en 2025.
En attendant, c’est son compagnon David Mitchell qui va occuper les locaux pour l’été avec son salon de tatouage éphémère Santa Rita « Normalement je tatoue à La Rochelle. Mais ce local vide et disponible à la location, c’était une belle occasion pour moi de pouvoir travailler ici, à Saint-Clément, où je vis », nous dit-il. « C’est mon rêve de pouvoir ouvrir un salon de tatouage ici à temps complet et d’arrêter les aller-retours à La Rochelle. Ces deux mois sont un peu un test. » Formé au métier de tatoueur, David sait tout faire, « sauf le réalisme ». « Pour le moment je n’en fais pas. Mais sinon je peux répondre à toutes les demandes, c’est du sur-mesure ! »
Santa Rita sera ouvert jusqu’à fin août, ou peut-être plus, si les affaires marchent bien. La compagne de David y fera ensuite des travaux dans l’hiver pour une ouverture de son salon de coiffure programmée en avril. « Je dois encore trouver une responsable de salon mais j’ai déjà recruté deux apprenties, dont une Villageoise » s’enthousiasme Virginie. « Pour david comme pour moi, c’est vraiment extraordinaire de pouvoir travailler à deux pas de chez nous ! »
Aurélie Bérard
S A ntA RitA
150 rue du Centre à Saint-Clément-des-Baleines, du 1 er juillet au 31 août
06 75 34 96 62
Les Pénates, l’art de vivre à la rétaise
Installé à Loix depuis six ans, sous l’enseigne CFP constructions, entreprise de maîtrise d’œuvre et d’architecture d’intérieur, Justin Simon intervient sur l’ensemble de l’île de Ré dans tous les domaines : rénovation, extension, habitat neuf, aménagement d’intérieur. L’entreprise travaille auprès des particuliers et des professionnels. Un architecte d’intérieur et deux dessinatrices font désormais partie de l’équipe.
En prolongement naturel de cette activité, il a ouvert en novembre dernier, sur la place d’Antioche à Sainte-Marie, Les Pénates, magasin de décoration et objets de la maison. Cet espace de 35 m2, où vous accueillent chaleureusement Nathalie et Valérie, regorge d’idées déco, cadeaux et objets du quotidien, sélectionnées avec le plus grand soin par Justin, tout comme les marques avec lesquels il a décidé de travailler. Hay, Serax - issue du regroupement de designers -, La Manufacture, La Soufflerie, Riess, Muskane, Andrée Jardin, Qwetch... autant de marques peu ou pas représentées ailleurs sur l’île de Ré, proposant du beau, de l’utile, de l’insolite, bref de l’incontournable !
On y trouve de nombreux objets & ustensiles de cuisine originaux ou basiques tels cette trancheuse de truffe, chocolat ou fromage,
PUBLI-RÉDACTIONNEL
les casseroles et poêles japonaises à induction, les boîtes à marc de café, les sets pour planche apéro... Ainsi qu’une belle vaisselle en céramique, de l’émail, moult produits en feutre du Népal - cache pot, abat-jour, coussins...ou encore des objets en verre soufflé, sans oublier la gamme de brosserie et les objets de pure décoration.
Au fond de ce magasin lumineux et coloré, on déniche même un rayon de livres de cuisine que les amateurs sauront apprécier !
Un magasin façon « concept store » autour de la déco et de l’objet auquel il est urgent d’aller rendre visite - le matin uniquementpour faire et se faire plaisir.
Nathalie Vauchez
l e S Pén Ate S 10D place d’Antioche à Sainte-Marie de Ré
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 13h
Uniré préserve et promeut l’agriculture rétaise
fin de la récolte de la pomme de terre aoP
En cette mi-juillet, la campagne 2024 de la pomme de terre primeur AOP s’achève. Une belle récolte de 1800 tonnes sur 92 ha, une bonne qualité de produits avec Alcmaria (80 %) et Charlotte (20 %) et des opérations commerciales réussies.
sagiterres, une activité méconnue d’uniré
La cave coopérative a pour objectif de préserver l’agriculture et le vignoble rétais. A cet effet, Uniré a créé en 2013 Sagiterres (Société pour l’Acquisition et la Gestion Immobilière de terres agricoles), dans le but de racheter (ou louer) les parcelles en abandon et ne pas perdre les droits de plantation de vignes. Sur les 14 ha détenus par Sagiterres, 8 ha sont plantés avec différents cépages, essentiellement des jeunes vignes travaillées en conversion biologique et dont certaines parcelles sont déjà converties en AB. Le reste des terres est pour le moment nu ou cultivé avec des couverts végétaux permettant d’y apporter protection de la vie biologique, apport de matières organiques
et amélioration de la structure du sol.
Pour travailler au mieux toutes ces parcelles, Frédéric Johan est devenu chef de culture pour Sagiterres. Il veille au bon développement de la vigne en collaboration avec Jérôme Poulard, ingénieur agronome. Sagiterres a également investi dans du matériel agricole avec l’achat d’un tracteur et d’un pulvérisateur avec panneaux récupérateurs.
nouveauté 2024 : La Vigne est Belle Uniré a sorti au printemps La Vigne est Belle, un vin blanc 1/2 sec élaboré essentiellement à partir de Sauvignon et d’Ugni blanc. Tendre et fruité, subtil et élégant, complice rêvé des apéritifs et moments de partage entre amis, le vin La Vigne est
Belle est disponible au cellier en bouteille de 75 cl, dans la même gamme de prix que le Royal et le Rosé des Dunes. activités d’œnotourisme Vous souhaitez en savoir plus sur le vignoble de l’île de Ré et l’élaboration du Cognac et du Pineau des Charentes ? Profitez des activités œnotouristiques d’Uniré, organisées d’avril à la Toussaint : une visite du chai (sans RV, 5 € /personne) est proposée chaque jour à 10h30 et 15h, suivie d’une dégustation. Une visite privative est aussi possible à 16h30 (sur RV, 12 € / personne). Une balade à vélo dans les vignes avec halte chez un ostréiculteur et dégustation d’huîtres et Cognac est organisée chaque jeudi matin (sur réservation, 30 € /personne).
Renseignements et réservations sur : www.vigneronsiledere.com/seminairesvignoble-ile-de-re
sca uniré : 05 46 09 23 09 route de sainte-marie 17580 le bois-plage-en-ré vigneronsiledere Commandes : unire.commande@orange.fr
David Mitchell et Virginie Wachter devant le salon « Santa Rita ».
La boutique maritaise « Les Pénates » propose des marques d’objets & déco inédites sur l’île de Ré.
Solo show d’Antoine Rose à la galerie x in Art
Antoine Rose, photographe belge, est devenu célèbre en survolant les plages du monde entier pour les photographier. Pour la première fois, l’année dernière, il a également survolé celles de l’île de Ré. Une exposition dans les locaux de x in Art vous fait découvrir le résultat.
Du 20 juillet au 3 août, Alexandra Planas, directrice de Xin Art à Ars, offrira la totalité des murs de sa galerie au photographe Antoine Rose pour y exposer ses photos aériennes des plages de l’île de Ré. Antoine Rose est l’un des premiers artistes de la galerie qui a participé à son évolution depuis une vingtaine d’années. Cette fois, l’événement est rétais puisque les tableaux accrochés proviennent des clichés réalisés l’année, dernière lors d’un survol de l’île en hélicoptère.
Le matériel embarqué pour ce genre de promenade est sophistiqué et permet de prendre des clichés à plus de 300 mètres d’altitude. Une bonne coordination entre le pilote et le photographe est nécessaire pour obtenir des images nettes et précises lors des vols stationnaires échelonnés par le pilote. Cependant, pris à cette distance, les détails sont flouté et les résultats obtenus sont très différents des scènes que nous avons l’habitude de voir. Antoine prend des centaines de photos dont seules une dizaine seront acceptables à ses yeux. Il les tirera en grand format (3 m) avant de les soumettre à sa créativité.
L’idée de convertir des scènes de bord de mer en œuvres d’art lui est
a rt I sanat d’art
venue il y a un peu plus de vingt ans, et il a fallu des années de travail pour mettre au point le savoir-faire développé dans
Rencontres artistiques au hangar à sel
Onze artisans d’art viennent exposer leurs œuvres du 1 3 au 21 juillet 202 4 , à l’ancien hangar à sel des Portes-en-Ré.
Gravures et monotypes de Thomas Bonnaud (dit Bonal), sculptures sur bois de Bruno
Du 13 au 21 Juillet 2024
la série « Up in the airs » qui l ‘a fait connaître. La lecture de ses toiles se fait entre ce que l’on croit voir et ce que l’on
voit, entre le visible et ce qui se cache. La dimension microscopique à laquelle il réduit l’homme fait d’autant plus prendre conscience de l’insignifiance de l’humain dans l’univers.
Il s’est fait connaître depuis 2002 et ses œuvres figurent aujourd’hui au sein de grandes collections privées. En 2013, le Museum of Arts and Design de New York (M.A.D.) a acquis l’une de ses créations. Des marques internationales comme Tiffany & Co et LVMH le suivent attentivement et l’exposent dans leurs magasins de luxe.
L’approche d’Antoine Rose est de plus en plus épurée et inscrit son travail dans une approche artistique contemporaine minimaliste qu’il ne réserve pas qu’aux plages même si ce sont ces dernières qui l’ont rendu célèbre.
Xin Art exposera en exclusivité les tirages de l’île correspondant au shooting opéré dans le ciel rétais en juillet 2023. En contrepoint, des sculptures d’Anne Cutzach, les grandes flammes dorées de Nicolas Delage et les longues statues bleu Klein d’Arno Sebban seront présentes. Un sympathique vernissage ouvert à tous aura lieu le samedi 20 juillet à partir de 19.
Catherine Bréjat
Caspar, vannerie de Grégoire Delebecque (Ose’Ré), coutellerie forgée de Grégory Farvault (La Forge des Berthons), sculptures sur pierre de Cédric Hennion, objets détournés en métal de Stéphane Joly (Yuri), maroquinerie de Régine Lacaze (La Caze au Cuir), peintures d’Alain Mastio, vitrail d’Anne-Sophie Prévot (l’Atelier d’Anne-Sophie), céramiques Raku et terres polies d’Amélie Rabanit (ARaku), et créations en dentelle de carton d’Audrey Travel (Carasel) seront exposés et proposés à la vente, chaque jour de 10h à 19h. Le vernissage est prévu le lundi 15 juillet à 18h, en présence de tous les artistes.
Librairie Quillet
Un lieu unique au cœur du Village Artisanal de Loix !
Livres anciens et d’occasion, Bandes Dessinées. Affiches, Gravures, Cartes Marines, Tableaux. Café littéraire. Atelier d’encadrement sur mesure.
Le pas des Bœufs au Bois Plage, première série d’Antoine Rose sur l’île de Ré.
Peindre le bagne, des trésors méconnus
Il fait partie de l’histoire de Saint-Martin. Avec cette exposition originale, le musée Ernest Cognacq ouvre des portes inattendues sur le bagne.
Loin dans le temps et dans l’espace, le bagne témoigne d’une époque où il n’était pas besoin d’être un meurtrier pour subir de lourdes condamnations. Le vol, la récidive ou l’évasion pouvaient mener jusqu’en Guyane pour des années de travaux forcés, dans un univers dont on peine aujourd’hui à imaginer l’absolue dureté. Comment survivre ?
Passion de collectionneur « Sans lui, cette exposition n’aura pas été possible car les trois quarts des œuvres présentées proviennent d’une collection particulière », annonce Christelle RIvalland en se tournant vers François Morand. « Un jour, dans la Vienne, j’ai découvert dans un videgrenier une petite peinture qui a réjoui ma journée. Quelque chose d’assez méconnu et émouvant », raconte celui-ci. Avec son épouse Céline, ils partent alors en quête, cherchent et
La nature, un sujet d’inspiration inépuisable.
trouvent des œuvres, jusqu’à constituer une collection importante. « de fait, nous sommes devenus des spécialistes de cette peinture par passion. Aujourd’hui, on nous propose des œuvres et la collection s’agrandit. Je suis heureux d’être ici. Cette exposition est une manière de réhabiliter ces artistes bagnards ou bagnards artistes », conclut François Morand.
L’art comme évasion et nécessité Au bagne, les prisonniers recevaient de leur travail (forcé) un maigre salaire, apprend-on sur un panneau de l’exposition. Mais strictement encadrée, cette rémunération ne leur suffit pas pour acheter de quoi améliorer leur ordinaire. Alors ils créent tout un tas de choses et selon les règles du système D, objets divers, paniers, coffrets… mais aussi des œuvres artistiques, dessins, peintures, réalisés sur des supports de fortune comme toile de drap ou de sacs
de farine. Permettant de s’évader, de s’extraire du quotidien et de s’exprimer librement, la création artistique est aussi, au bagne, un moyen de subsistance, œuvres et objets étant vendus, souvent à des fonctionnaires de l’Administration. Raison pour laquelle ces œuvres finirent oubliées dans des greniers…
talents divers pour œuvres singulières
Certains prisonniers étaient déjà des artistes, d’autres le sont devenus. Certains étaient réellement doués, d’autres moins. « Il ne s’agissait pas de raconter une histoire du bagne », souligne
Christelle Rivalland, rappelant que celui-ci a déjà sa place dans le parcours du musée, « mais de mettre en lumière ces artistes bagnards et de raconter des trajectoires », précise-t-elle. Alors sous les œuvres de ces bagnards artistes, leurs noms et les raisons de leur présence au bagne. Peintures de nature, des peuples indigènes, style naïf, dessins mais aussi remarquables caricatures de la vie au bagne d’un mystérieux LK… En une soixantaine d’œuvres, l’exposition compose un paysage artistique singulier et attachant.
sanitaire. « Je cherchais à valider une hypothèse entre les dessins qu’il avait et un recueil de chansons d’Eugène Verlaine, présent au musée », explique sa directrice. Hypothèse validée puisqu’ils sont faits du même papier et aux mêmes dimensions. Ainsi est née l’idée de cette exposition originale qui nous rappelle, s’il en était besoin, l’importance de l’Art, quelles que soient les conditions dans lesquelles il s’exerce et s’exprime. Un rendez-vous à ne pas manquer…
Pauline Leriche Rouard
« Peindre le bagne » e xposition temporaire
Du 6 juillet au 3 novembre 2024
Christelle RIvalland et François Morand se sont rencontrés pendant la crise
PUBLI-RÉDACTIONNEL
Bien plus qu’une simple galerie, PromenArts est un lieu de rencontre entre des artistes talentueux et un public passionné. Les œuvres de peintres, de sculpteurs, de céramistes, de verriers, de créateurs et de designers s’y côtoient harmonieusement.
une sélection d’œuvres exceptionnelles
PromenArts se consacre à la recherche et à la sélection des pièces les plus remarquables, mettant en lumière des œuvres originales qui témoignent de la diversité artistique contemporaine. Chacune d’entre elle est choisie avec soin, révélant la maîtrise technique et la vision unique de l’artiste.
un lieu de rencontre Loin d’être un simple espace d’exposition, la Galerie PromenArts se veut un lieu de rencontre entre des artistes talentueux et un public passionné. Les visiteurs peuvent ainsi découvrir des créations uniques, reflet de la richesse et de la diversité de l’art contemporain, et échanger avec leurs créateurs.
De 10h à 19h tous les jours sauf les mardis Musée Ernest Cognacq - 13 avenue Victor Bouthillier à Saint-Martin
une histoire de passion pour l’art Fondée par et pour des collectionneurs, amateurs d’art et investisseurs, la galerie PromenArts représente des artistes internationaux choisis pour leur maîtrise, leur univers original et la sensibilité qu’ils expriment. Elle expose une sélection éclectique d’œuvres, en faisant une destination incontournable pour les amateurs d’art contemporain.
un accompagnement personnalisé Que vous soyez un collectionneur chevronné ou un amateur d’art en quête de nouvelles découvertes, l’équipe de PromenArts est à votre disposition pour répondre à vos questions et vous accompagner dans votre démarche d’acquisition. N’hésitez pas à prendre contact pour bénéficier de l’expertise de PromenArts en acquisition d’art contemporain. Vous êtes en quête de découvertes artistiques ? Un détour par la galerie PromenArts, située sur l’îlot du port de Saint-Martin, et ouverte à l’année, s’impose !
Faussaire et peintre avant le bagne, Francis Lagrange est l’un des plus grands artistes du bagne.
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Les dérives musicales de l’été
Les trois concerts organisés par le Radeau de la Méduse cet été sont des aventures musicales qui ouvrent l’imaginaire.
L’été qui commence est une invitation à se laisser dériver, se laisser porter au gré des propositions culturelles du Radeau de la Méduse : embarquez pour un voyage aux multiples destinations, dans des lieux insolites, à la rencontre d’animaux étranges, de sensuelles harmonies et de chants ancestraux.
jeudi 18 juillet : Le Bestiaire, fine fleur (de sel) Ce sont de drôles d’animaux qui, du 18 au 20 juillet, s’offrent une virée dans l’île de Ré. Le Bestiaire dont ils sont issus compte une vingtaine de spécimens, musiciens de tous les horizons. Amis de lycée, ils ont créé un ensemble à géométrie variable, du duo à l’orchestre, géré comme un collectif, où chacun peut apporter un projet. Formés dans les conservatoires
de lecture à voix haute a choisi des textes retraçant l’histoire des marais salants et du commerce du sel, du Moyen-Âge à nos jours, à partir desquels six représentants du Bestiaire interpréteront des miniatures musicales qui donneront une coloration émotionnelle au récit. La représentation aura lieu sur le port.
jeudi 1er août : caïpi sabrosa, un cocktail au jardin La seconde étape de ces dérives musicales de juillet empiète, comme il se doit, sur le mois d’août : lorsqu’on se laisse porter, il ne faut pas craindre de franchir des limites, d’entrer sur des territoires qui ne sont pas les nôtres… Régine Lahache n’est pas brésilienne, mais si je ne vous l’avais pas dit, vous ne l’auriez pas deviné, tant elle a fait sienne la langue, le rythme, l’esprit d’un pays qu’elle habite par le cœur.
supérieurs de ville comme Lyon, Paris, Amsterdam ou Bruxelles, ils font prendre l’air à la musique de chambre, leur première vocation. La Java les accueille en 2022 pour une résidence artistique qui leur donne des idées : celle de se servir des atouts du lieu, de sa scénographie et des artistes présents, notamment circassiens. L’année suivante, ils font un premier essai de festival itinérant sur l’île. Cet été, ils lancent officiellement les Bestivirées (voir encadré). Leur premier concert est pour le Radeau, en association avec la bibliothèque de Loix, les Amis du Port et l’écomusée des marais salants. L’atelier
« Entre le Brésil et moi, c’est une affaire de rencontres. J’ai d’abord aimé faire la fête et danser, avant de découvrir la richesse harmonique de la bossa nova. » Elle partage avec son mari Frédéric Caillère cette passion qui les a unis, dans la vie, et les réunit sur scène, elle au chant, lui à la guitare, autour de reprises célèbres (si je dis « Agua de Beber », que répondent vos hanches, vos pieds, vos mains ?) et de compositions originales - ils sont tous les deux auteurs-compositeurs-interprètes. Le 1er août, ils viendront seuls, à moins que dans leur sillon ne se glisse un cortège de musiciens, Alex Burak à la basse, Luz Vignoud à la flûte et au chant, Eric Boursicot à la batterie… Du duo au quintet, Caïpi Sabrosa est un cocktail qui s’autorise de savoureux mélanges, à déguster à la tombée de la nuit sous les arbres d’un jardin loidais.
samedi 7 septembre* :
Vala Baraka, le souffle du désert
Pascal Ducourtioux est un complice de longue date du Radeau de la Méduse. On l’a entendu en juin avec
l es Bestivirées, du 18 au 20 juillet 2024 2024 marque le lancement officiel des Bestivirées, festival de musique itinérant, un partenariat entre l’ensemble Le Bestiaire et Label Oyat. Il se déroulera en trois temps :
- l e 18 juillet à 19h, concert sur le port de Loix avec l’atelier de lecture à voix haute du Radeau de la Méduse, sur le thème du sel.
- l e 19 juillet à 21h, spectacle « Croustix », de Félix Leclerc sous le chapiteau de la Java des Baleines. Musiques acoustique et électronique se rencontreront autour d’improvisations et de musiques originales, invitant le cirque et d’autres formes artistiques à s’en mêler.
- l e 20 juillet, à 19h30, sur la place de la Liberté aux Portes-en-Ré, concert classique avec, au programme, le trio à cordes de Jean Cras, marin et compositeur prolixe, et le quintet pour clarinette de Brahms.
Les Bestivirées poursuivent deux objectifs : œuvrer en collaboration avec les acteurs locaux, et allier pièces du répertoire et compositions originales. Deux des musiciens, Félix Leclerc et Orane Pellon ont des attaches rhétaises : l’île aura donc la primeur de l’événement, destiné à essaimer dans l’avenir sur le territoire charentais.
l’accordéoniste Arnaud Méthivier, dans un jardin loidais. Cet homme aux mille projets ne connaît pas les frontières. Partout où il passe, il tisse des liens. Voici trente ans qu’avec Ablaye M’Baye, griot originaire de Dakar aujourd’hui coordinateur de la Maison de l’Afrique et des Caraïbes à La Rochelle, ils entremêlent leurs racines africaine et européenne, par le biais du groupe Senegal Acoustic. En de multiples occasions, Pascal Ducourtioux s’est rendu au Maroc, y a noué des amitiés, qui sont devenues des collaborations artistiques. Il en va ainsi de Vala Baraka : de la rencontre de Younès Lachgar et Abdallah Roudani est né le projet de faire résonner tambours africains, tradition marocaine
lance des passerelles qui pour invisibles n’en sont pas moins réelles.
Ce souffle est un vent chaud, le Chergui, qui balaie le Haut Atlas et auquel Vala Baraka a dédié une chanson : « Les Larmes du Chergui ». Ce vent du désert ne cesse de progresser sur la terre africaine, jusqu’à nous dont il recouvre les rues d’une fine poussière rose. « On ne peut plus ignorer l’enjeu majeur que représente la désertification à l’œuvre en Afrique mais aussi sur nos côtes. L’eau est devenue de l’or. Nous avons voulu, par cette chanson, sensibiliser public et artistes à cette cause d’une façon poétique », témoigne Pascal Ducourtioux. La musique est un langage universel dont il a fait l’expérience tout
et folk européen. Une première tournée au Maroc l’an passé a révélé l’entente musicale entre les quatre artistes, et leur a donné l’élan de développer le projet en France, avec le soutien de la Ville de La Rochelle, de l’association Fier de nos quartiers et de Cristal Production. Les compositions de Sénégal Acoustic offrent un premier cadre auquel se trament les chansons des traditions marocaines. Abdallah Roudani est un musicien gnaoua : son répertoire remonte aux esclaves noirs importés au Maroc et dont les rythmes se sont confondus avec la culture musicale du pays. Le souffle de Vala Baraka porte loin : il s’adresse en wolof, en arabe, en français, à des publics entre lesquels il
au long de ses voyages en Ukraine, en Irlande, aux Etats-Unis. « Elle est le vecteur, pour rassembler, partager, rencontrer. » Pour le 12 juillet, l’invitation est lancée de rejoindre le mouvement sous le chapiteau Ardevac, de Manu Bigarnet, « un lieu qui fait sens, comme toujours, avec le Radeau de la Méduse ».
L’adresse sera communiquée au moment de la réservation.
Eugénie Rambaud
*dernière minute : pour des raisons indépendantes de la bonne volonté du Radeau de la Méduse, le concert prévu vendredi 12 juillet est reporté au samedi 7 septembre 2024.
Pour tous les concerts, réservation obligatoire auprès du Radeau de la Méduse : leradeaudelameduse1@gmail.com
Vala Baraka, ou la rencontre des rythmes africains, de la tradition marocaine et du folk européen.
Régine Lahache et Frédéric Caillère, complices dans la vie comme sur la scène.
L’an passé, le Bestiaire avait déjà donné un concert sur le port de Loix.
Focus sur deux discrètes artistes à la Galerie Glineur
Du 1 3 au 21 juillet Véronique Gerbaud-Lambert et Marina Ho, toutes deux peintres, exposeront leurs dernières toiles à la Galerie Glineur. Deux artistes inspirées, qu’il serait dommage de ne pas découvrir.
Véronique Gerbaud-Lambert, qui n’est pas une inconnue à la Galerie Glineur, revient avec en ce mois de juillet une vingtaine de nouvelles pièces toutes aussi intéressantes et révélatrices de son univers. Sous une trompeuse apparence classique Véronique Berbaud-Lambert propose de la rejoindre dans son monde onirique, propice à la paix intérieure même s’il est un peu sombre. Trois Oiseaux, Lumière d’été, Cascade verte, Paysage turquoise… les titres de ses tableaux dépeignent bien cette nature empreinte de magie d’où l’homme est absent. Ce paradis imaginaire peut exister justement parce qu’il n’a pas encore été pénétré par l’homme. S’inspirant de son jardin, pilier fondateur de sa vie, elle nous fait passer sans transition du réel à un monde mystérieux ou « chaque pas est une promenade, un rêve, une promesse où vous êtes invité à venir faire quelques pas et peut-être nous rencontrerons-nous » écrit-elle. Tous les possibles sont offerts, il ne tient qu’à vous de les découvrir.
Ces nouvelles toiles proposent un éclairage quelque peu différent, un peu plus lumineux que les précédentes. Des rais de lumière transcendent la surface, toujours maîtrisés… comme
la couleur. Tout est en retenue permanent chez Véronique GernaudLambert, elle ne se laisse jamais aller à « faire trop ». Même la luxuriante végétation reste sous contrôle. Cependant, il s’agit d’un monde faussement calme où la passion ne demande qu’à s’embraser, mais toujours avec élégance.
Les formats exposés sont relativement petits : 40 x 40 cm pour le Paysage turquoise, 100 x 8 cm pour Lumière d’été, 73 x 60 cm pour Soirée bleue, etc. Sa délicate peinture à l’huile et a tempera (peinture à l’œuf) naît d’une grande technicité, jamais invasive. Elle peint sur papier qu’elle maroufle sur des toiles de lin et sur du bois ou d’autres supports plus subtils pour les petits formats.
ÉDITION 2024
m arina Ho crée, elle aussi, son propre univers, un monde de silence et de poésie qui a tout d’un chemin initiatique. Elle ne conçoit pas la vie sans art et celui-ci lui permet de se libérer des liens qui l’empêchent d’accéder à une plus grande spiritualité et de devenir ellemême. La démarche est identique dans le domaine de la sensualité,
Jeudi 25 juillet / 21H - Ste Marie - Place de l’église
Église, en cas de mauvais temps (concert gratuit en plein air) West Side Story
T. Fouchenneret, G. Durliat, M. Maillot, F. Leclerc, G. Lys, E. Quelen
Vendredi 26 juillet / 21H - La Flotte - Église
J. Brahms / A. Dvorak
H. Kian, B. Zekri, N. Bône, A. Brauner, P.L. Dauenhauer, T. Fouchenneret
Samedi 27 juillet / 21H - Les Portes - Église
W. A. Mozart / L. van Beethoven
H. Kian, N. Bône, A. Brauner, L. Moreau
Dimanche 28 juillet / 21H - St Martin de Ré – Place de la République
Église, en cas de mauvais temps (concert gratuit en plein air)
Voyage en Italie Baroque
V. Beer-Demander, H. Kian, M. Boudrant, E. Girbal, K. Kian, D. Rocheman
Lundi 29 juillet / 21H - St Martin de Ré – Place de la République
Église, en cas de mauvais temps (concert gratuit en plein air)
Mozart : Don Giovanni
Orchestre symphonique de Musique en Ré
P. Estèphe, L. Chalon, A. Mathonat, A. A. Cochet, F. Hyon, S. Buendia, S. Ouahman, A. Ledoux, A. Courquet, J. Sabbah, P. Dumoussaud
Mardi 30 juillet / 21H - Le Bois-Plage – Église
W. A. Mozart / P. I. Tchaïkovski
A. Tanaka, J. Metral, E. Benabdallah, R. Kirklar, K. Kian, G. Bernès
le corps libéré de ses entraves pourra s’épanouir, s’éloignant des stéréotypes imposés par la société et atteindra la véritable beauté. Les paysages brumeux de la Touraine en hiver sont à l’origine du décor sombre, mais doux et mousseux, de ses toiles, contrebalancé cependant par les couleurs tendres de ses ciels vert pâle, bleu éteint ou crème. De l’obscurité à la lumière, ou de l’ignorance à l’éveil selon ce que cherche celui qui regarde.
Autodidacte, Marina Ho a abandonné le monde de la mode pour se consacrer à la peinture à l’âge de 28 ans. Elle sera sa propre élève et dira que « devenir ce que l’on est n’est pas chose aisée. » Elle utilise principalement du fusain sur papier et de l’huile sur toile mais uniquement avec du pigment noir. Des formats petits, allant de 15 x 15 cm à 30 x 30 cm, renforçant la notion d’intimité et de rareté.
Catherine
Bréjat
Vernissage en présence des deux artistes samedi 13 juillet à 18h.
Galerie Glineur
18 rue de Sully - Saint-Martin de Ré
Mercredi 31 juillet 18H Ars - Salle de La Prée
Le Petit Prince - Concert Jeune Public
Orchestre symphonique de Musique en Ré
A. de St Exupéry, J. Sfar, M.-O. Dupin, B. Marchand, F. Pujuila
Mercredi 31 juillet / 21H - Ars - Place de l’église
Salle de La Prée, en cas de mauvais temps (concert gratuit en plein air)
Alexis Cardenas Quartet
Jeudi 1er août / 21H - St Martin - Église
W. A. Mozart
L. Bendžiūnaitė, T. Pinnock
Vendredi 2 août / 21H - Loix - Place de l’église
Église, en cas de mauvais temps (concert gratuit en plein air)
Le classique crève l’écran
Samedi 3 août / 21H - La Flotte - Église
Soirée Baroque avec Thibault Noally
J. S. Bach / G. P. Telemann / A. Vivaldi / J. A. Hasse
T. Noally, S. Nemtanu, A. Tanaka, H. Kian, A. Gattet, M. Trénel, B. Sailly, S. Ouahman
Dimanche 4 août / 21H - Les Portes - Place de La Liberté
Salle de la Prée en cas de mauvais temps (concert gratuit en plein air)
Trésors de la musique classique
Carte blanche à Alexandre Gattet et ses ami.es
A. Gattet, F. Marat, M. Costes, E. Benabdallah, G. Bernès, D. Rocheman, L. Moreau, L. Guillot, M. Trénel, B. Prost
C. Chaminade / P. I. Tchaïkovski / F. Poulenc
X. Philipps, A. Azan Ziélinski
Mardi 6 août / 21H - Loix - Église
F. Schubert / G. Rossini / L. van Beethoven
M. Trénel, S. Nemtanu, H. Kian, P. Muñoz Salido, K. Kian, G. Tual, F. Morel, P. Cambournac, N. Yoshimura, M. Briday, P.L. Dauenhauer, M. Maillot
Mercredi 7 août / 21H - St Clément des baleines - Place de l’église
Église, en cas de mauvais temps (concert gratuit en plein air)
Duo Argos
S. Athanasiou, J. Beautemps
Jeudi 8 août / 21H - St Martin - Église
E. Lalo / N. Rimski-Korsakov
S. Nemtanu, J.-C. Casadesus
Véronique Gerbaud-Lambert - L’été des oiseaux - Nétahalie Diam 80 cm.
Libérez les mots !
Les 22 et 2 3 juillet, la parole est à vous ! La Java des Baleines met les mots à l’honneur, avec ateliers, animations et concerts en soirée.
qui réunit un rappeur pianiste de jazz, un compositeur pour jeu vidéo et un trompettiste chef d’orchestre vous fera vivre une expérience qui efface les frontières entre les genres, par la rencontre du rap et du quatuor à cordes. Tô et SEMRA se mesureront dans une battle qui ne devrait pas manquer de rythme ! Le 23 juillet, à 21h, Arthur Suprin lui-même et son complice Gaspard Berton chanteront « Le Grand Jacques » : un hommage à l’un des plus grands poètes de la chanson francophone (lire notre article ci-dessous). Le concert sera suivi de reprises de chansons de Claude Nougaro, dont l’esprit, en cette année Nougaro, plane au-dessus de La Java, le jazz sur les talons… Eugénie Rambaud Fest I val « a u
Apartir de 18h, le site sera ouvert aux plumes inspirées, aux amateurs de jeux mots et aux acrobates de la langue, experts ou débutants, petits et grands. Ils pourront s’initier à la calligraphie, avec Nathalie Gautier-Desfossé, peintre
calligraphe qui allie musique, danse et écriture dans son travail et sa transmission ; ou à la création d’haïkus, de très courts poèmes japonais sur thème libre, accompagnés par Kim Belzung. Entre les tables circuleront une « fleuriste » dont les fleurs sont des poèmes à
offrir, et un marchand de mots : piochez dans l’une de ses boîtes, et écrivez ! Exceptionnellement, les enfants auront le droit de percer les ballons pour libérer le poème qu’ils renferment. Les tout-petits auront une table dédiée, avec des lettres à manipuler. Plongez dans une interminable partie de scrabble géant, fabriqué par les menuisiers experts de La Java. Et venez avec des livres à échanger, ceux que vous aimez et voulez partager, que vous avez détestés, que vous ne relirez jamais… Les textes et poèmes écrits pendant le festival seront accrochés sur un fil et lus à haute voix, toutes les trente minutes, à partir de 18h30.
La musique des mots
A la nuit tombée, l’ambiance se fera musicale, sous la direction d’Arthur Suprin, maître de cérémonie. Le 22 juillet, à 20h30, Tô, orfèvre du souffle, chantera, scandera et slamera des poèmes taillés comme des pierres précieuses, sur une musique chaude et dansante. A 22h, l’ensemble SEMRA,
Tarifs, horaires, localisation : tous les renseignements sur lajavadesbaleines.fr
Ateliers calligraphie et haïkus sur inscription à progartjava@gmail.com
Fest I val « a u tour des mots » - Con C ert l e g rand j a C ques
De la sueur et des mots
Jacques Brel donnait tout sur scène. Il n’est pas simple de s’attaquer à un tel monument. Défi relevé par Arthur Suprin et Gaspard Berton, avec talent, en toute humilité.
Ces deux-là se sont rencontrés à Nantes, au conservatoire où l’un apprenait le chant et l’autre le piano. Arthur Suprin aime Jacques Brel depuis l’enfance. « Il n’hésite pas à décrire ce qui n’est pas beau », dit-il pour expliquer ce goût précoce, citant comme exemple « Ces gens-là », une chanson qui ne lésine pas sur la laideur « mais où l’on sent beaucoup d’amour ». Gaspard Berton partage avec lui le goût de la langue française, une sensibilité aux mots qui décide Arthur à lui proposer le projet. Cinq ans et plus de cent représentations plus tard, leur répertoire est maintenant assez large pour que les concerts se suivent et ne se ressemblent pas. « On a envie de mettre en avant de
beaux textes, des morceaux moins connus. » Le 23 juillet, ils achèveront à La Java une tournée de vingt jours dans les Pyrénées et les Landes. « Il y a des morceaux qu’on ne joue pas pendant un an, pour leur redonner de la fraîcheur. » Ce fut notamment le destin du « Plat pays » : une longue pause qui permet à l’émotion de demeurer intacte, et de se transmettre au public. « Le 23 juillet, on verra où on en sera ! »
Le plaisir de jouer avant tout : interpréter Jacques Brel est un bonheur qui se partage. « Quand on s’est lancé dans le projet, on a découvert la beauté des arrangements. Jacques Brel s’entourait d’excellents compositeurs. » Certains morceaux impliquent la participation d’un orchestre entier. Or, Gaspard n’a que son piano. Il s’est amusé avec les différentes partitions, jouant parfois celle de la contrebasse à la main gauche et celle de la harpe à la main droite. « de mon côté, j’ai la chance d’avoir une voix qui se prête bien au répertoire de Brel », ajoute Arthur. « Il a fallu qu’on trouve notre équilibre entre une loyauté
trop laborieuse, et une singularité trop marquée. » Il leur fallait, non pas jouer les morceaux, mais jouer avec les morceaux, dans une écoute fine l’un de l’autre, trouver la symbiose. Leur complicité artistique précède leur amitié, l’une nourrissant l’autre.
avec ou sans mots
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Dans « Le Grand Jacques », la parole est à la chanson : les deux interprètes émailleront le concert de quelques anecdotes sur la vie de Brel, mais la musique aura la part belle. Cependant, l’un et l’autre manient la langue française avec un art que l’on
découvrira, pour Gaspard, le 22 juillet dans la performance inclassable de SEMRA, dont il est l’un des membres. Arthur quant à lui, confiera peut-être quelques-uns de ses poèmes durant le festival. Il se forme également au conte. Il a cependant un autre projet, de longue date, avec la Java des Baleines, où cette fois il s’agira de raconter une histoire avec le corps, par la danse, le trapèze et la musique - mais sans les mots.
Eugénie Rambaud
Tô, « Orphée sans frein » ouvre cette 1ère édition du festival « Au tour des mots ».
Gaspard Berton au piano et Arthur Suprin au chant dans le Grand Jacques. DR
« Chaud devant ! » : notre rapport au climat décortiqué par
Les Tardigrades
La compagnie Les Tardigrades présente cet été son nouveau spectacle « Chaud devant ! », portant sur les thématiques du climat, de notre rapport aux énergies et de nos contradictions parfois dans notre volonté de mieux faire face aux changements climatiques.
« Chaud devant ! » propose une vision d’un avenir meilleur, même s’il est utopiste. Et ça fait du bien !
Un sujet plus que d’actualité, sur lequel Nadine Berland et Michel Quidu, auteurs du projet, ont pris le temps de se former pendant plusieurs mois.
création théâtrale et faits scientifiques
C’est lors de la préparation des ateliers « Fresque du climat », l’année dernière, que l’idée d’une pièce de théâtre sur la thématique du climat a émergé dans l’esprit de Nadine Berland. Fidèle aux habitudes de la compagnie des Tardigrades, qui aime semer des faits scientifiques précis dans chacune de ses créations théâtrales, elle a alors pris le temps de se former sur la question climatique auprès de plusieurs associations, et notamment l’association Avenir Climat et l’association 2030 Glorieuses. Et pour elle, qui a l’habitude de créer seule ou en duo, l’émulsion d’équipe rencontrée lors de ces formations lui a permis de prendre conscience de la portée de la réflexion collective. Avec comme résultat une œuvre théâtrale
s ol I dar I té
Vente de porcelaines peintes à la main
Sylvie Jeannot organise une exposition-vente de ses peintures sur porcelaine dans la salle des fêtes d’Ars-en-Ré du 22 au 28 juillet de 11h à 19h en accord avec la mairie et le Lions Club de l’île de Ré au profit de la Vague Bleue.
collective et participative, où chacun est amené à réfléchir sur son rapport au climat.
un spectacle sur fond de questionnement collectif Prise de conscience sur notre dépendance aux énergies fossiles, constitution d’une « assemblée citoyenne d’une soirée » pour réfléchir ensemble à notre impact sur notre environnement, saynètes humoristiques nous mettant face à nos propres contradictions en termes d’écologie ou encore voyage au cœur du « merveilleux système climatique », cette nouvelle création, loin d’être culpabilisante, nous offre l’occasion de nous questionner collectivement sur les grands enjeux du climat, tout en nous donnant des leviers d’action très concrets, basés sur des faits scientifiques. Car ce que Nadine Berland a appris sur le climat lors de cet hiver de formation, elle ne souhaite surtout pas le restituer de manière scolaire aux spectateurs, mais plutôt se mettre sur un pied d’égalité avec eux, et échanger ensemble sur le sujet. « Et rire d’être dépassé de ce qu’on a créé, de notre propre démesure ! », abonde-t-elle. Et loin d’elle l’idée d’avoir une vision résignée du dérèglement climatique : « Il faut muscler son utopie et se nourrir du pessimisme ambiant. Et surtout se dire « Et si… Et si ! » ».
En parallèle de ce nouveau spectacle, la compagnie Les Tardigrades continue d’animer les ateliers « Fresque du climat », en partenariat avec l’association Le Bocal, et proposera comme tous les étés les visites guidées de l’estran « les trésors du bord de mer ».
Lucile dron
Spectacle tous les vendredis du 19 juillet au 6 septembre à 20h30 à Sainte-Marie.
Renseignements et réservations auprès de l’Ancre Maritaise : 05 46 55 41 38 ou au 06 27 46 34 57 A partir de 10 ans - Tarif unique : 10 €
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