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Nouvelle-Aquitaine Nord - Vendée

Charente Charente-Maritime Corrèze Creuse Gironde Deux-Sèvres Vendée Vienne Haute-Vienne

DÉCEMBRE 2017 JANVIER/FÉVRIER 2018

FINANCEMENT LES NOUVELLES OPPORTUNITÉS

© Fotolia - Adam

G R AT U I T

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Focus Région Numérique - Croissance verte - Economie sociale et solidaire - Réseaux et clubs d’entreprises en région

Dossier Manager

14 Création d'entreprise

Solutions Business

20 Immobilier

Les entreprises qui bougent

16 Revue de presse


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sommaire  Focus Région

Croissance verte..................................3 Réseaux et clubs d’entreprises.............4 Économie sociale et solidaire..............4 Numérique...........................................5

 Master dossier : Financement, les nouvelles opportunités

Les soutiens bancaires : le retour ?......6 Les autres sources de financement & financement participatif ...................6 L'atout Bpifrance.................................7 Comment séduire les « Business Angels » ?.....................8

 Territoire

Nouvelle-Aquitaine...........................10 Limousin............................................10 Charente............................................10 Charente-Maritime............................10 Creuse...............................................11 Gironde..............................................12 Deux-Sèvres......................................12 Vienne...............................................12 Haute-Vienne.....................................12 Vendée..............................................13

 Dossier Manager :

Création d’entreprise, le retour !

Les 7 étapes clés pour créer son business......................................14 Les nouvelles idées et tendances.......15 Entreprendre en franchise..................15

 Les entreprises qui bougent

Charente ...........................................16 Charente-Maritime ...........................16 Gironde.............................................17 Deux-Sèvres .....................................18 Vienne ..............................................18 Haute-Vienne ....................................19 Vendée .............................................19

 Solutions Business :

Immobilier d'entreprise

Intégrer une zone d’activités économiques ....................................20 Les opportunités du « marché aidé » en région ............20

 Entrepreneur à l’honneur

Brigitte Arnaud-Boué ........................22

Focus région CROISSANCE VERTE HULOT ATTRIBUE 22 MWC À TECHNIQUE SOLAIRE

Fin septembre, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, a révélé le nom des candidats retenus dans le cadre de la deuxième période de l’appel d’offres CRE4 « centrales sur bâtiments, serres et hangars agricoles et ombrières de parking de puissance comprise entre 100 kWc et 8 MWc ». Parmi les 310 projets lauréats, le groupe Technique Solaire se taille la part du lion avec 19 projets désignés pour une puissance cumulée de 22,4 MWc sur les 150 MWc attribués, soit 15 % du marché. L’entreprise de Migné-Auxances remporte ainsi 12,8 MWc pour son propre compte et 9,6 MWc en partenariat avec ses partenaires historiques, dont le groupe Barjane. « Grâce à cet appel d’offres, nous confirmons notre fort développement et nos ambitions élevées sur le marché français du photovoltaïque dans un environnement très concurrentiel », explique-t-on au sein de l’entreprise. Créé en 2008, Technique Solaire est spécialisé dans le développement, le financement, la construction et l’exploitation d’unités de production d’énergie renouvelable, solaire et méthanisation, en France et à l’international. Avec un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros en 2016 (contre 20 millions en 2015) le groupe qui compte une cinquantaine de collaborateurs dispose de quelque 200 implantations pour une puissance installée de 40 MWc et une puissance en développement de 100 MWc.

L E TRI SE ROBOTISE À CHERMIGNAC

L’arrivée de Rob’inn n’est pas passée inaperçue dans le monde du tri des déchets. En effet, le 20 octobre dernier, Cyclade, Syndicat Mixte de gestion des déchets du Nord de la Charente-Maritime, et Véolia ont inauguré ce dispositif de tri semi-robotisé sur le centre de valorisation des déchets de Chermignac. Unique en France, ce système est équipé d’un bras robotisé et d’une pince adaptée aux déchets d’éléments d’ameublement. Il permet le tri et la

Croissance verte - Réseaux et clubs d’entreprises Économie sociale et solidaire - Numérique

valorisation du bois, des plastiques, des éléments rembourrés et de la ferraille. Grâce à une technologie de télé-opération, l’opérateur désigne sur un écran tactile les parties à retirer du flux. Une fois les objets désignés, leur extraction est entièrement automatisée. Le technicien oriente ensuite les objets vers les goulottes spécifiques à chaque matière. Au final, l’automatisation du procédé permet de multiplier par trois le débit de tri de ce type de déchets par rapport au tri à la pelle mécanique habituellement utilisée. Les taux de valorisation sont importants puisqu’ils atteignent 95 % des déchets triés. Ces derniers sont ensuite acheminés vers les filières de l’éco-organisme Eco-Mobilier qui leur offre une seconde vite sous forme de nouveaux meubles, notamment. Cet outil est également source de confort et de sécurité pour les agents. En effet, grâce à son ergonomie de travail, Rob’inn diminue les troubles musculo-squelettiques et supprime les risques de collision ou d’écrasement dus aux engins d’exploitation. Un centre à la pointe Depuis son transfert au syndicat mixte en 2012, le site de Chermignac a bénéficié d’une enveloppe d’investissements de l’ordre de 2,5 millions d’euros. Les élus de Cyclade ont souhaité faire de ce lieu l’outil de leur politique de tri et valorisation des déchets, laquelle a été labellisée : territoire zéro gaspillage zéro déchet. Aussi, outre Rob’inn, la modernisation a permis, par exemple, la rénovation de la plate-forme de compostage, la séparation du bois en deux catégories dont une pour alimenter les chaufferies bois du département et l’installation d’une unité de Combustible Solide de Récupération. Chaque année, le centre de 8 ha qui emploie 9 personnes trie et transfère environ 63 000 tonnes de déchets ménagers provenant des 227 300 habitants du nord-est de la Charente-Maritime.

HENNESSY : UNE USINE HQE À 100 MILLIONS

Il y avait du monde le 18 octobre dernier à Sallesd’Angles pour l’inauguration de la nouvelle usine d’embouteillage et d’expédition des cognacs Hennessy, dans la zone d’activités économiques du Pont Neuf. Le microcosme économique et politique

charentais était présent aux côtés de Bernard Arnault, Pdg du groupe LVMH, et de Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État au commerce extérieur. Il faut dire que l’investissement, 100 millions d’euros, est à la hauteur des ambitions de ce site qui doit permettre de sortir 24 millions de bouteilles à l’année. Ultramoderne, le bâtiment conçu par le cabinet d’architectes parisien Sandrolini se veut également exemplaire en matière de maîtrise de l’énergie et d’éco-construction. En effet, Pont Neuf se présente comme étant 40 % de moins énergivore qu’un bâtiment standard et affiche un taux de recyclage des déchets dépassant les 90 %. Par ailleurs, le groupe LVMH affirme que « le chantier a respecté en tous points les exigences définies par Certivéa et offre une réponse certifiée Haute Qualité Environnementale (HQE) en s’intégrant parfaitement dans le paysage et favorisant la qualité de vie au travail (choix des matériaux, isolation acoustique, qualité sanitaire de l’air, éclairage naturel privilégié, ergonomie et sécurité du bâtiment) ». À signaler que sur les cinq prochaines années, quelque 200 emplois seront créés au sein de cette usine. L’an dernier, Hennessy a vendu plus de 83 millions de bouteilles à travers le monde.

ÉCHETS, DES RESSOURCES D INSOUPÇONNÉES

Durant la semaine européenne de réduction des déchets, du 18 au 26 novembre, l’éco-réseau des entreprises La Rochelle, Biotop a proposé deux actions sur le territoire de l’agglomération. La première, à destination du grand public, consistait en une journée portes ouvertes afin « de découvrir les ressources insoupçonnées des déchets ». Le public a ainsi pu appréhender le travail de l’atelier La Matière. Ce dernier qui propose des créations réalisées à partir des matières premières collectées est spécialisé en économie circulaire et en design éco-conçu. Côté professionnels, Biotop leur a permis de déposer gratuitement leurs déchets dangereux, à l’image des DEEE (déchets d’équipement électriques et électroniques), consommables d’impression, piles et accumulateurs, ou encore néons et ampoules basse consommation.

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4 RéSEAUX & CLUBS D’ENTREPRISEs ÉSOGOPRO, LE CLUB R D’AFFAIRES QUI PROGRESSE « RésoGoPro est pour les gens qui veulent réseauter sérieusement sans se prendre au sérieux ». Le message de Stéphane Molla est clair… Après avoir été adhérent de clubs durant plusieurs années, il a décidé, il y a quelques mois, de créer sa propre marque. « RésoGoPro se veut une alternative à ce qui existe aujourd’hui en corrigeant ce qui ne me plaisait pas dans les réseaux que j’ai fréquentés », explique-t-il avant de détailler : « Ainsi, j’ai privilégié des horaires en fin de matinée avec un déjeuner afin de rapprocher les participants. De même, les réunions sont tous les 15 jours. C’est largement suffisant et les gens trouvent ça bien. Enfin, le prix de l’adhésion est deux fois moins élevé que dans certains clubs ». Et le concept séduit, la preuve le nombre de succursales est en progression rapide. « Nous avons créé le premier atelier sur Yves, en Charente-Maritime, en janvier dernier. Il a permis de regrouper les chefs d’entreprises sur l’axe Rochefort/La Rochelle. Puis, un second a vu le jour sur Marennes, destiné à rassembler les entrepreneurs de Royan, Marennes et Oléron. Rapidement, j’ai eu une demande pour une implantation sur Poitiers. L’atelier a été créé en mai dernier en attendant Saintes (Saintes, Saint-Jean-d’Angély, Saujon) sur lequel je travaille et qui sera logiquement inauguré d’ici à la fin de l’année ». Aujourd’hui la marque regroupe une soixantaine d’adhérents qui se retrouvent pour faire des affaires et échanger leurs contacts. « L’objectif est qu’il n’y ait qu’un seul représentant par profession au sein des ateliers afin d’éviter la concurrence », tient à souligner le créateur qui ne manque pas d’idées pour enrichir son offre. « Je souhaite mettre en place un speed meeting sur le concept du speed dating. Les gens auront

quelques minutes pour présenter leur activité et échanger leur carte de visite avant de passer à un autre interlocuteur. Le but est également d’ouvrir ces rendez-vous aux membres des autres clubs », conclut Stéphane Molla. Renseignements : RésoGoPro Tel. 06 76 47 69 34 Site Internet : www.resogopro.fr Courriel : goproreseau@orange.fr

USINESS GAME « COMPIT » : B GÉRER LE RISQUE EN S’AMUSANT Le 23 novembre dernier, le club métier HA 17 a organisé pour la seconde année un business game « Compit ». Une cinquantaine d’équipes d’entreprises se sont affrontées au parc des expositions de Saintes afin de savoir qu’elle était la meilleure en matière de gestion d’entreprise… virtuelle. « Le Compit est un simulateur nouvelle génération qui permet aux professionnels d’affûter leurs compétences tout en partageant un moment convivial », explique-t-on au sein du club. Au cours de cette compétition, chaque équipe pilotait son propre tableau de bord et se devait d’améliorer la compétitivité des produits ou des services développés, de créer de la valeur en manageant les ressources externes et internes et de maîtriser les risques en collaboration avec les autres fonctions de l’entreprise. « Malgré son côté ludique, on ressort de cette expérience avec une sensibilité accrue envers le risque », se souvient une ancienne participante qui ajoute : « Même si les scénarios sont spécialisés sur le thème des fournisseurs, les participants sont amenés à gérer des situations très diverses comme, par exemple, un incendie dans les stocks ». Apprendre en amusant, c’est presque le credo de cette formule qui a fait

ses preuves même dans le milieu éducatif. En effet, ce type de logiciel est largement utilisé aujourd’hui au sein des écoles de commerce. Créé en 1995, le club HA17 permet à ses adhérents d’échanger sur leur métier d’acheteur ou d’entrepreneur PME. Aujourd’hui, la structure compte une quarantaine d’adhérents de Charente-Maritime, Charente et des Deux-Sèvres.

N NOUVEL OUTIL U POUR FINANCER LES PROJETS DES ENTREPRISES Afin d’enrichir son offre d’outils dédiés au financement des entreprises départementales, la chambre de commerce et d’industrie de la Vendée a décidé, fin septembre dernier, de déployer le réseau ABAB (Atlantique Business Angels Booster) sur son territoire. Créée en 2007 à Nantes, cette association a pour vocation de mettre en relation des Business Angels et des porteurs de projets à la recherche d’investisseurs. « Ce dispositif permet d’accompagner les PME/ PMI en phase d’amorçage ou en développement de projets innovants par la mise en relation avec des investisseurs, et par l’appui d’un véritable réseau de chefs d’entreprises », explique-t-on au sein de la CCI. ABAB est ouvert à toutes les PME et PMI du département sans restriction de taille ou de secteur d’activité et pour des financements ne dépassant pas les 300 000 euros. Outre l’apport financier, ABAB offre aux entreprises bénéficiaires un accompagnement humain à toutes les étapes de son projet. La chambre de commerce assurera le déploiement et l’animation du dispositif sur le territoire et mettra à disposition de l’association un conseiller qui sera chargé de coordonner l’activité des Business Angels et pilotera le processus d’instruction des dossiers. « Faciliter l’accès

au financement des entreprises est décisif pour le développement et la pérennité de l’économie locale. Avec le déploiement d’ABAB Vendée, nous avons souhaité compléter cette offre avec une brique « amorçage » pour financer les projets émergents des nouveaux entrepreneurs », explique Arnaud Ringeard, président de la CCI Vendée. Depuis sa création, l’association a accompagné 41 startups sur la région Pays de la Loire et investi 8 millions d’euros, réunissant quelque 85 Business Angels.

NOUVEAU PRÉSIDENT POUR LE COGNAC

Patrick Raguenaud, nouveau président du BNIC Le 14 novembre dernier, Patrick Raguenaud a été élu à la tête du Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC). A 63 ans, le directeur de la société Marnier Lapostole qui produit la liqueur Grand-Marnier succède ainsi au viticulteur d’Arthenac (Charente-Maritime) Jean-Bernard de Larquier. A signaler que, Patrick Raguenaud a déjà mené un mandat de ce type en assurant la présidence de l’interprofession du pineau des Charentes.

éCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE NE PREMIÈRE « FABRIQUE U À ENTREPRENDRE » À LA ROCHELLE Le 10 octobre dernier, la communauté d’agglomération de La Rochelle a signé avec la Caisse des Dépôts et Consignations (CdC), l’État, et la Région Nouvelle Aquitaine une convention permettant l’implantation de « La Fabrique à Entreprendre ». Ce programme, destiné à proposer un parcours d’aide à la création d’entreprises dans les quartiers prioritaires, possède déjà une plateforme au Pôle Bel Air. Ici, une partie des acteurs de la création-reprise s’est regroupée afin d’organiser des réunions d’information. « Dans les mois à venir, d’autres lieux vont se développer dans les autres quartiers prioritaires de l’agglomération. Ils seront destinés à être des lieux d’informations, d’orientation et d’animation » s’est félicitée la CdC, maîtres d’œuvre de ce programme, qui a rappelé l’objectif de ce dispositif : « Pour concrétiser leurs projets, les entrepreneurs recherchent un accompagnement tout au long de leur parcours. De l’idée d’entreprendre à l’hébergement de leur entreprise, ils sont orientés par des réseaux associatifs et coopératifs. Afin de renforcer la visibilité et de fédérer ces acteurs, nous avons décidé de créer la marque « La Fabrique à Entreprendre » en 2014. Celle-ci a vocation à rassembler les acteurs de l’entreprenariat en particulier dans les territoires de la politique de ville avec le double objectif de création d’emplois et de développement économique ».

Sur l’agglomération rochelaise, la Caisse des Dépôts a confié le portage du dispositif à la mission locale La Rochelle-Ré-Aunis pour une durée de trois ans. Cette dernière devra fédérer autour d’un plan d’action commun les collectivités, les professionnels de l’accompagnement, du financement et de l’hébergement.

LA RÉGION SOUTIENT L’ESS Lors de la commission permanente du 9 octobre dernier, les élus de Nouvelle Aquitaine ont attribué 264 millions d’euros aux territoires régionaux. L’économie sociale et solidaire n’a pas été oubliée. Et en Poitou-Charentes, deux dossiers ont reçu le soutien de la Région. Ainsi, à Sauzé-Vaussais, dans les Deux-Sèvres, une enveloppe de 100 000 euros a été allouée à l’entreprise Fournié et Cie afin de faciliter la reprise de la société en société coopérative de production (SCOP). Ce changement de statut, effectif depuis le 1er novembre dernier, est porté par 38 des 71 salariés et fait suite au départ à la retraite de l’actuel dirigeant. Cette entreprise spécialisée dans la conception et réalisation des ouvrages d’eau potable, industrielle et usée a été créée en 1965. Deuxième soutien de la Région du côté de Saintes, en Charente-Maritime. Nouvelle Aquitaine a décidé d’appuyer le projet de dépannage du garage solidaire Saint-Fiacre pour un montant de 12 500 euros. En effet, les créateurs de ce

garage qui a vu le jour en septembre 2015 sont confrontés au problème de remorquage des véhicules qui doivent être réparés. À ce jour, la structure ne dispose pas de véhicule adapté pour effectuer le remorquage des voitures en panne. À signaler que deux autres projets ont été retenus par la Région dans le cadre de l’ESS : 28 000 euros ont été attribués à l’association La P’tite Ferme de Talence qui porte un projet d’expérimentation d’une activité de maraîchage ; et 26 400 euros pour le garage alternatif de Tulle. Cette structure doit permettre aux plus démunis de faire entretenir leur auto à des coûts raisonnés.

L E MONDE DE L’ESS RÉUNI AUTOUR D’UN PROJET UNIQUE Le 28 septembre dernier, Samuel Cazenave, vice-président du conseil départemental de la Charente en charge de l’insertion a réuni autour de lui 80 structures d’insertion (MJC, chantiers et entreprises d’insertion, restaurants du cœur, centres socioculturels, associations caritatives) afin qu’elles travaillent ensemble à la construction d’un dispositif durable d’insertion. « Autour de six ateliers, les professionnels ont travaillé sur les méthodes et critères pour mieux apprécier la plus-value des actions d’insertion. Cet événement sans précédent a amené à porter l’attention sur la lisibilité et l’attractivité des services rendus aux allocataires et aux entreprises.

Des propositions ont alors été faites sur de nouvelles coopérations entre structures d’insertion, à l’échelle des territoires », synthétise-t-on au sein du Département. Et à l’issue de cette journée, le vice-président a engagé la création d’un Réseau Charentais des acteurs de l’Insertion afin de permettre une dynamique pérenne de coopération et d’actions fondées sur des constats, des valeurs et des objectifs partagés. Pour rappel, le dispositif d’insertion départemental s’adresser à près de 13 000 foyers charentais allocataires du RSA. Les 80 structures financées par le conseil départemental ont déployé au total 117 actions d’insertion (sociale, professionnelle, mobilité, accès aux soins…) pour un budget annuel de près de 4 millions d’euros.

NE DSP POUR LE CENTRE U SAINT-LARY Le conseil départemental de Charente a décidé de lancer une procédure de délégation de service public pour la gestion de son centre d’altitude de Saint-Lary. Cet équipement situé dans les Pyrénées est actuellement placé sous la houlette de la Fédération Charentaise des Œuvres Laïques (FCOL) qui continuera d’accueillir les jeunes charentais jusqu’au début de l’année 2019. À signaler enfin qu’en décembre prochain, le centre fêtera ses 50 ans. Depuis sa création, il a accueilli plus de 50 000 jeunes charentais.


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5 numérique YEMOTIONCARD : PREMIÈRE M CARTE POSTALE VIDÉO La start-up Capela, basée à Neuville-de-Poitou dans la Vienne, et le consultant en informatique NTConseil, implanté à Angoulême, ont uni leur savoir-faire afin de développer une nouvelle application mobile. Malgré le fort attrait pour les supports numériques, la carte postale reste toujours tendance en France. Plus de 200 millions d’exemplaires sont expédiés chaque année. Envoyer une carte pendant ses vacances représente un acte de partage, permet de délivrer un message, de transmettre des émotions, de faire plaisir tout simplement. A notre époque, la tendance est au gain de temps et donc à la simplicité. Joël Gorin, président de Capela et réalisateur de films au sein de Via MG Productions, pensait à un produit vidéo innovant depuis deux ans. Après six mois de développement, MyEmotionCard est lancée. L’application est téléchargeable gratuitement sur tous les smartphone et tablette depuis le 13 octobre dernier. Le concept : l’utilisateur réalise un plan séquence d’une minute maximum, rédige son message et entre jusqu’à cinq adresses de destinataires. Une sélection de cartes postales de son lieu de villégiature lui est alors proposée par le biais de la géolocalisation. Une participation de 4.50E sera nécessaire afin de finaliser la commande. La vidéo sera ensuite gravée sur un DVD et envoyée par la Poste depuis la France sous 3 jours. Ce support permet de conserver une trace du message tout comme le papier. Il sert également d’espace publicitaire pour de potentiels annonceurs comme les collectivités souhaitant mettre en valeur le territoire ou les professionnels du tourisme. Le destinataire aura aussi la possibilité de lire le message grâce au QR Code imprimé sur le DVD. Capela envisage maintenant de développer son application à l’international.

L ES RENCONTRES NATIONALES DU NUMÉRIQUE, UN ÉVÉNEMENT INCONTOURNABLE Constitué par plus de 140 entreprises du numérique sur l’ex Poitou-Charentes, le SPN (réSeau des Professionnels du Numérique) développe la croissance des professionnels depuis sa création en 2001. L’animation, l’accélération de start-ups et l’Open Innovation sont les 3 volets de son plan d’actions. Membre fondateur de France iT, le cluster national de référence du numérique, SPN mène un travail de fédération de l’écosystème numérique. Fortement ancré sur son territoire, le réseau est notamment à l’initiative de la French Tech, ce qui lui a valu la reconnaissance de plusieurs agglomérations. Les Rencontres Nationales du Numérique favorisent les partenariats, stimulent l’innovation et proposent une veille sur les marchés et les applications de demain depuis 2009. La nouveauté de cette 7e édition qui a eu lieu du 4 au 8 décembre à Poitiers est la durée. L’événement ne durera pas une journée seulement comme d’habitude mais toute une semaine. Intitulé « #RNN2017 » ou « La semaine numérique by #RNN », c’est LE rendez-vous pour apprendre à maîtriser un secteur en pleine évolution. Le programme s’annonce varié et ludique : - du 4 au 6 décembre : journées grand public (ateliers, manifestations et témoignages pour découvrir l’écosystème numérique local) - le 7 décembre : journée pro (ateliers, conférences, showroom expérimental, scène ouverte et soirée French Tech pour comprendre comment le numérique bouleverse les organisations de nos jours) - le 8 décembre : business meetings (100 entreprises à l’Hotel de Ville pour échanger et trouver des solutions aux problématiques numériques) Retrouvez tous les détails de l’événement sur le site www.rencontres-numérique.fr.

NE APPLICATION MOBILE U POUR EXTRABAT Depuis 2007, plus de 1 500 PME du bâtiment ont adopté le logiciel de gestion Extrabat de l’éditeur poitevin QSC (Qualité Service Client). C’est un outil de travail commun qui permet au client de disposer de son propre espace, sur lequel il peut déposer des commentaires ou consulter les documents relatifs à son dossier. Sa continuité logique se traduisait par la création d’une application mobile unique en son genre. En effet, la spécificité de cet outil est son mode déconnecté. Conçu pour les collaborateurs nomades, l’appli Extrabat offre la possibilité de travailler sans connexion internet. Les utilisateurs se trouvant en extérieur et parfois loin de tout pourront continuer à gérer leurs rendez-vous, valider des devis et des commandes, prendre des photos, rédiger des rapports… Les mises à jour se feront une fois le réseau accessible. Il sera également possible de dicter ses textes grâce au système de reconnaissance vocale. Les utilisateurs gagnent donc en réactivité et optimisent plus facilement leur temps grâce à ce nouvel outil pertinent. Cette solution a été présentée officiellement au salon international Batimat qui a eu lieu du 6 au 10 novembre à Paris. D’autres secteurs d’activités comme les paysagistes et les chauffagistes sont désormais séduits par Extrabat. Avec un réseau de douze revendeurs répartis dans toute la France, QSC envisage de conquérir prochainement d’autres pays européens.

ÉMY MARTIN SE LANCE R DANS LA RÉALITÉ MIXTE Lors des Journées du Patrimoine du mois de septembre, la maison Rémy Martin a proposé une expérience innovante et rapide en conclusion de la traditionnelle visite des chais. Le grand négociant, très attaché à la région et à son patrimoine, est le seul à ne s’approvisionner

que dans les deux premiers crus du cognac, en Petite et Grande Champagne. Pour allier progrès et tradition, la marque avait un besoin de partage avec ses clients. En collaboration avec le géant mondial de l’informatique Microsoft et le studio londonien Kazendi, la société a mis au point un dispositif de réalité mixte grâce à une enveloppe de 100 000 euros. Contrairement à la réalité virtuelle, ce concept permet de raconter une belle histoire sans être coupé du monde. Avec un casque Hololens sur la tête, il est désormais possible de découvrir la géologie du vignoble charentais en 3D. Les images holographiques nous dévoilent en une minute trente les secrets du cognac de manière éducative, des racines des vignes jusqu’à la bouteille. Quatre tables ont été conçues : les deux plus grandes modèles resteront sur place et les deux petits seront installés dans des points de vente (ex : aéroports). Lancée en juin aux Etats-Unis, l’innovation a d’abord été accueillie en France, marché important et pays vitrine aux yeux des développeurs du projet, avant d’être présentée à Moscou puis Shanghai.

et aussi…

 Digital Night : événement FrenchTech qui a mis le thème du commerce connecté au cœur de la réflexion - le 30 novembre dernier à la Faculté de Droit de La Rochelle  Urban Pulse : les commerces de Royan accessibles grâce à cette nouvelle application mobile  Grandsvins-prives.com : le site bordelais vient de lancer la « cagnotte », offre à michemin entre la box et l’abonnement, pour fidéliser ses clients  Niji, société de conseil spécialisée dans la transformation numérique des entreprises, ouvre une agence à Bordeaux.

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Master DOSSIER

le retour ?

 Les autres sources de financement & financement participatif

FINANCEMENT : LES NOUVELLES OPPORTUNITÉS Une récente étude de l’Insee révèle que 72% des entreprises créées avec 80.000E ou plus sont toujours en activité au bout de cinq ans, contre 54% pour celles créées avec moins de 4.000E. Alors, du love money au capital-risque en passant par les fonds d’amorçage, l’emprunt classique ou le crowdfunding, comment financer les trois premières années de son entreprise puis son développement pour être pérenne ? Le JDP précise quelques pistes.

 L’atout BpiFrance  Comment séduire les

« Business Angels » ?

LES SOUTIENS BANCAIRES : LE RETOUR ?

sur une durée souvent comprise entre 8 et 15 ans. Avec la faculté de devenir propriétaire au terme de la location : « option d'achat » appelée aussi « promesse de vente à terme ». Le crédit-bail immobilier, qui peut financer 100% de l'opération, est remboursable par loyers mensuels ou trimestriels, payables d’avance. Le principal avantage du crédit-bail immobilier réside dans la déductibilité totale des loyers.

Selon la Banque de France, à fin mai 2017, l'encours des crédits aux entreprises s'élève à 390 milliards d'E pour les PME, 254 milliards pour les ETI et 105 milliards pour les Grandes Entreprises. Ces encours progressent dans tous les secteurs (sauf dans la construction) et devraient continuer à croître.

L ES BANQUES & LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES Le secteur bancaire affirme avec vigueur son soutien au financement des PME. Il s'agirait même de « sa priorité stratégique », selon la FBF (Fédération Bancaire Française). La preuve ? Fin 2016, 90% des demandes de prêt formulées par des PME pour des crédits d'investissement ont été acceptées, 83% pour les crédits de trésorerie. Pourtant, dans un article paru dans Les Echos en février 2017, Audrey Stawart atténue l’enthousiasme : « l'accès au crédit reste difficile pour beaucoup de PME. Les chiffres de la FBF ne prennent en compte que l'issue des dossiers de demande de crédit traités par les banques. Or beaucoup de demandes de prêts sont refusées en amont et ne font pas l'objet d'une demande formelle ». Ce serait notamment le cas pour des demandes de prêt sur des montants élevés et/ou de longue durée, ou relatif à du financement d’immatériel (recrutement, R&D, export…). Du mieux pour les Très Petites Entreprises Selon la Banque de France, les crédits aux TPE continuent de progresser. L'encours de crédits de ces entreprises de moins de dix personnes s'établit à 251,3 milliards d'E à fin juin 2017, soit +4,2% sur un an. Cette progression concerne aussi bien les crédits d’investissement (+4%) que les crédits immobiliers (+5,4%), tandis que l'encours des crédits de trésorerie diminue (-2,8%). Le taux d'intérêt moyen s’affiche à 1,91%, nettement en-deçà de ceux pratiqués dans les autres grands pays de la zone euro. • Près de 70% des TPE obtiennent, en totalité ou en grande partie, les crédits de trésorerie demandés, contre 59% mi-2015, • Plus de 80% obtiennent en totalité ou en grande partie, leurs crédits d'investissement. Toutefois, selon un rapport de l'Observatoire du Crédit aux Entreprises, les banques répondent encore trop lentement aux TPE : dans 10% des cas, l'examen des demandes dépasse les quinze jours ouvrés. Une demande satisfaite mais limitée pour les PME 95% des PME obtiennent un accord à leurs demandes de crédits d’investissements. Certes, la majorité de ces PME qui empruntent sont en bonne santé et sont capables de se projeter à long terme : ils ont donc la confiance des banques. Toutefois, ces bons chiffres doivent être tempérés car les encours progressent modestement (+2% par an). De fait, la demande de nouveaux crédits reste limitée et beaucoup d’entreprises reportent toujours leurs projets d'investissement par manque de visibilité. Dans un article des Echos Entrepreneurs, Edouard Lederer complète : « Les limites ne viennent pas que de la demande : dans l'offre bancaire de financements, il reste certains trous dans la raquette. En particulier, le financement de dépenses immatérielles (innovation, marketing...), pour lesquelles aucune prise de garantie physique n'est possible, reste complexe ».

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 Les soutiens bancaires :

APPEL DES DIFFÉRENTS TYPES R DE CRÉDITS BANCAIRES 1) Les financements à court terme Ils permettent d’assurer l’équilibre de la trésorerie de l’entreprise en finançant par exemple les stocks, les délais de fabrication ou les délais de paiement consentis aux clients. Parmi ces crédits, dont la durée est toujours égale ou inférieure à celle d’un exercice comptable mais qui peut être reconduite chaque année après examen des comptes, on distingue : • La facilité de caisse qui correspond à une autorisation de découvert d’une durée maximum de 15 jours par mois. La banque peut résilier à tout moment cette autorisation avec un préavis argumenté de 60 jours. Le décompte d'intérêts, ou agios, est le plus souvent trimestriel. • Le découvert autorisé est différent de la facilité de caisse dans la mesure où le compte n'est pas tenu de revenir créditeur dans le courant du mois. Il est donc particulièrement adapté à certaines activités saisonnières ou à certains cycles d'exploitation plus longs. Le découvert est généralement accordé pour un an mais peut être modifié ou résilié avec un préavis de 60 jours. • L'escompte commercial consiste à céder à sa banque un effet de commerce (traite, lettre de change, billet à ordre) relatif à des marchandises ou à des services vendus à un client pour qui l’entreprise a accordé un délai de paiement. La banque peut refuser l’escompte de certains clients jugés trop risqués. • La mobilisation de créances Dailly permet d'obtenir une avance de trésorerie en échange de la cession ou du nantissement de factures émises par l’entreprise. Cette procédure permet à l’entreprise d’être réglée dès l'émission de la facture, sans remettre en cause le délai de paiement accordé à son client. • L’affacturage ou " factoring " consiste à céder les créances clients de l’entreprise à un organisme spécialisé appelé factor ou affactureur. Ce qui permet à l’entreprise de récupérer immédiatement de la trésorerie, charge au factor d'assurer l’encaissement des factures. En déléguant la gestion et le suivi du recouvrement, et éventuellement les impayés, l’entreprise peut ainsi se consacrer à son cœur de métier. Revers de la médaille : le factor prélève une commission d’affacturage, une commission de financement et une participation à un fond de garantie. Sur ces trois dernières solutions, l’affacturage est la solution la plus coûteuse, car elle inclut la prise en charge du risque d’impayé, contrairement à l’escompte commercial ou au financement Dailly.

2) Les crédits à moyen et long terme pour les investissements Ces crédits prennent deux formes : le prêt ou le crédit-bail. • Le prêt d’investissements finance des biens corporels (hors TVA) : matériel, véhicule, ordinateur… ou des besoins incorporels : financement de licence, de brevet, du fonds de roulement. La durée de remboursement, de 2 à 7 ans, est définie en fonction de la durée de vie du matériel, de sa valeur au terme du crédit et/ou surtout en fonction de son amortissement fiscal. Le taux d'intérêts est fixe, variable ou indexé. • Le crédit-bail mobilier consiste à faire acheter par la banque le matériel choisi qui, ensuite, sera loué à l’entreprise pour une durée de 2 à 5 ans, avec ou sans option d'achat à l'issue finale. Les loyers, payables d’avance, sont mensuels ou trimestriels. Ils s'inscrivent dans le compte de résultat et diminuent d'autant le bénéfice imposable de l’entreprise. Le crédit-bail mobilier permet de financer 100% du TTC et certaines formules sont assorties de prestations complémentaires : assistance, contrat d'entretien, bris de machines… • La Location Longue Durée : le principe de la LLD est identique à celui du crédit-bail mobilier, mais sans option d'achat à l'issue du financement. Cette formule est souvent utilisée pour financer des véhicules ou une flotte de véhicules. La durée du contrat varie de 1 à 5 ans avec des loyers mensuels ou trimestriels. La formule LLD présente quatre avantages et une contrainte : • Simplicité de mise en place, • Aucune gestion du matériel : entretiens réguliers pris en charge par l'établissement financier, • Financement à 100% du TTC, • Loyers intégralement déductibles du compte de résultat et du bénéfice. • La contrainte : un dépôt de garantie au départ, restituable en fin de contrat en fonction de l’état du matériel. Remarque : Pour comparer le coût d'un crédit-bail mobilier avec celui d'un LLD ou d’un prêt bancaire classique, tout en estimant les incidences sur le bilan et le compte de résultat, l’avis de l’expert-comptable s’avère indispensable. • Le prêt d’investissement immobilier sert à financer des biens immobiliers à usage professionnel. Remboursable entre 8 et 15 ans, ce prêt classique est assorti de taux fixe, variable ou indexé. • Le crédit-bail immobilier consiste, là encore, à faire acheter par la banque un bien immobilier pour le compte de son client, pour ensuite lui louer

LES AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT & FINANCEMENT PARTICIPATIF Créer ou reprendre une entreprise nécessite un montage faisant appel à plusieurs sources de pré-financement, en amont des prêts classiques. Les principales sources de pré-financement : • L’apport personnel : plus il sera conséquent, plus il démontrera l’implication du porteur de projet et plus les futurs partenaires seront rassurés. • Le « love money » consiste à solliciter sa famille et ses amis. Rappelons que les parents et grands-parents bénéficient d’une exonération de droits de mutation en cas de dons et que les investisseurs jouissent de réduction d’impôts. • La « prime » Pôle emploi : Les demandeurs d’emploi peuvent bénéficier d’une prime (ARCE) égale à 45% du total de leurs allocations restant dues : pour moitié à la création puis six mois après. • Les prêts d’honneur : Les réseaux d’accompagnement comme Réseau Entreprendre ou Initiative France accordent des prêts à taux zéro. Les montants oscillent entre 2.000 et 50.000E, selon la nature du projet et les territoires. Ils financent les investissements de départ (matériel, aménagement, stocks…) et même le besoin en fonds de roulement. Leur obtention facilite grandement l’accès à un prêt bancaire classique ou à un prêt de la BPI. Selon Initiative France, 1E de prêt d’honneur permet en moyenne l’octroi de plus de 7E de financements complémentaires. A noter que ces prêts sont accordés à la personne et non à l’entreprise : chacun des associés peut donc obtenir un prêt d’honneur. • Le crowdfunding ou financement participatif est un mode de collecte de fonds via une plateforme internet qui met en relation des porteurs de projet et des contributeurs qui veulent investir et apporter leur soutien au projet. Les sites de mise en relation sont souvent thématiques : projets innovants, numériques, environnementaux, culturels, sociaux… On distingue trois formes de contributions participatives : • Le don qui comprend trois options : sans contrepartie, avec contrepartie symbolique (exemple : un t-shirt à l’effigie de l’entreprise) ou en pré-vente/ pré-commande du futur produit. Selon Financement Participatif France, le don moyen est d'environ 60E, le montant moyen collecté oscille entre 3.000 et 4.000E et le taux de succès serait de 2 pour 3. • La prise de participation aux fonds propres (crowdequity) avec trois modes de rémunération possibles : l'investissement en capital assorti d’une rémunération sous forme de dividendes ou de plus-values lors de la cession des titres, l'investissement en obligations et rémunération sous forme d'intérêts, ou l'investissement en royalties avec rémunération sous forme de commissions sur le chiffre d'affaires. Dans certains cas, la prise de participation ouvre droit à des avantages fiscaux pour les investisseurs.


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Réussir sa campagne de Crowdfunding Pour l’Agence France Entrepreneur (afecreation.fr), une campagne de crowdfunding se déroule en 3 temps : • Avant la campagne. Le concept et la réflexion doivent être aboutis, sinon c’est le flop et le « bad buzz » assurés. Il s’agit donc de s’interroger sur différents points : mon projet est-il assez concret et mature ? Ai-je un réseau personnel mobilisable rapidement pour amorcer la pompe ? (« Un début en force vaut de l’or »). Avez-vous un produit à montrer ? Avez-vous une histoire à raconter qui donne envie ? Quel est votre besoin global de financement ? Quelle forme de participation proposez-vous ? Quelles contreparties pouvez-vous proposer ? Devez-vous passer par une plateforme ? Si oui, laquelle ? Mes compétences de communiquant et ma maîtrise des réseaux sociaux sont-elles suffisantes ? De quel budget avez-vous besoin pour communiquer ? Puis, il faut déterminer ses messages, peaufiner son « storytelling », tourner une vidéo originale et percutante. Si de nombreuses plateformes offrent la possibilité de lancer une campagne de crowdfunding, toutes ne se valent pas et il convient d'effectuer une comparaison sur 4 critères : • Les types de financement proposés, • Le taux de succès de la plateforme, • Son audience, • Son taux de commission. • Pendant la campagne : Le web ne fait pas tout. Il faut activer son réseau, aller à la rencontre des gens, multiplier les e-mails, créer des événements… car les générations plus âgées ne sont pas forcément actives sur les réseaux sociaux. Le contact personnel est encore plus important lorsque l’aspect local est mis en avant. • Après la campagne : Que le projet ait trouvé les fonds nécessaires ou pas, il faudra remercier les contributeurs, les tenir informés de l’issue du projet, transmettre les éventuelles contreparties convenues…et éventuellement les rencontrer. La durée d’une campagne Pour un don avec contrepartie, une campagne de 30 jours est suffisante. Pour le crowdlending et le crowdequity, la durée peut se prolonger sur 90 jours. Les principales plateformes Bpifrance propose un annuaire des plateformes de crowdfunding sur le site tousnosprojets.fr tandis que Alloprod ou Good morning les recensent par catégorie de projets. D’autres plateformes comme Tudigo se spécialisent dans le financement participatif de proximité pour les artisans, commerçants, agriculteurs, industriels ou associations.

• Le prêt (crowdlending) avec deux modalités possibles : le prêt sans intérêt ou le prêt à intérêt sans caution ni garantie. L’entreprise doit présenter au moins deux bilans comptables pour y prétendre, notamment pour les prêts rémunérés dont le taux moyen est de 8%. Le montant des prêts non rémunérés est plafonné à 5.000E par prêteur et par projet, et à 2.000E pour les prêts rémunérés. En général, les plateformes prennent une commission de 3 à 12% sur le montant des sommes récoltées.

L’ATOUT BPIFRANCE Bpifrance est une filiale de la Caisse des Dépôts et de l'État, forte de 47 implantations régionales. C’est le bras armé des politiques publiques conduites par l'État et les Régions. Elle propose aux entreprises un continuum de financements à chaque étape clé de leur développement, y compris pour l’amorçage. Bpifrance assure également des services de soutien à l'innovation et à l'export en partenariat avec Business France.

Quel avenir pour le crowdfunding dans le financement des start-up ? Durant les trois années qui ont suivi son officialisation en droit français avec l’ordonnance du 30 mai 2014 relative au financement participatif, le crowdfunding a su s’imposer dans le paysage français du financement. Selon le baromètre 2016 du crowdfunding réalisé par KPMG pour Finance Participative France, le montant total financé via le financement participatif a augmenté de 48 % entre le premier semestre 2016 et le premier semestre 2017 passant ainsi de 104 millions à 154 millions d’euros. Le crowdfunding recouvre plusieurs mécanismes bien différents. Il existe au sein du financement participatif plusieurs grandes familles que sont le don (« crowdgiving »), le prêt (ou « crowdlending » qui regroupe également les émissions d’obligations et de minibons) ou et l’equity crowdfunding (financement en actions). Cette dernière catégorie est privilégiée par les start-ups qui préfèrent remettre des titres de leur société aux investisseurs, leur conférant ainsi des droits financiers et plus spécialement des droits sur les bénéfices plutôt que de leur rembourser un emprunt assorti d’intérêts. Les acteurs de l’equity crowdfunding et en particulier les prestataires de services d’investissement (PSI) et les Conseiller en Investissements Participatifs (CIP) sont actuellement confrontés à de fortes évolutions de leur environnement réglementaire et économique qui pourraient les amener à faire évoluer rapidement leur pratique, voire leur business modèle.

Un encadrement réglementaire de plus en plus strict Le CIP, statut dédié au financement participatif sous forme de titres financiers, occupent une place centrale dans ce dispositif. Leur rôle étant essentiellement de conseiller une foule d’internautes investisseurs dans leurs projets en leur proposant les différentes offres présentes sur leur site internet. La prise directe de l’equity crowdfunding avec l’épargne des français a conduit les pouvoirs publics à réguler strictement l’activité des CIP, dans le but de protéger les investisseurs. Les CIP sont notamment soumis à l’obligation de souscrire un contrat d’assurance responsabilité civile professionnelle. Ils sont également contraints de respecter un nombre important de règles de bonne conduite (gestion des conflits d’intérêts, niveau des ressources allouées à leur activité etc.) dont le contenu va être renforcé et modifié en profondeur par la transposition en droit français de la directive européenne 2014/65/ UE (dites MIFID II). Ces modifications portent notamment sur le caractère indépendant de leurs conseils et de leur rémunération. Malgré le durcissement de certaines règles, le législateur a procédé au relèvement du plafond des sommes pouvant être levées par une entreprise. Le plafond des fonds levés par un même émetteur sur une période de douze mois glissants est ainsi passé de un million à 2,5 millions en octobre 2016. Précisons toutefois que lorsque la levée de fonds excède un million d’euros, celle-ci ne doit pas excéder

7 Si vous consultez le site Bpifrance - onglet « Toutes nos solutions » - plus de 200 réponses sont proposées, que vous soyez TPE, PME, ETI ou Grande Entreprise. Ces solutions sont réparties dans 25 packages dont : • Les prêts thématiques : Industries du futur, Economie sociale & solidaire, Tourisme, Transition énergétique…, • Les crédits de trésorerie, • Le crédit-bail, mobilier ou immobilier, • Le crédit export, • Les prêts régionaux ou Prêt de Développement Territorial, • Les aides à l’innovation, individuel ou collaboratif, • Des concours et labels comme le Fonds national pour la société numérique, • Des participations au capital avec des Fonds d’investissement thématiques, • Des garanties bancaires, • Des assurances liées au change et à l’export, • Des accompagnements, des conseils, des mises en réseau… … et répondent à 7 types de projets : • Créer son entreprise • Développer son activité • Renforcer sa trésorerie • Renforcer son capital • Innover • Se développer à l’international • Reprendre un commerce ou une entreprise.

L ES PRINCIPALES SOLUTIONS DE BPI FRANCE (Hors dispositifs sectoriels, fonds d'investissement et garanties financières) : Prêt Croissance pour réaliser des investissements immatériels (dont les frais de recrutement et de formation) dans le cadre d'un programme d'investissement immobilier, en matériel ou d'une croissance externe : de 300.000 à 5ME en complément des banques, de la Région ou d’autres investisseurs.

50% du capital de la société émettrice. Une nouvelle concurrence des ICO ? Cette tendance qui vise à protéger les épargnants contraste aujourd’hui fortement avec une nouvelle forme de financement des start-ups qui vient concurrencer directement le crowdfunding. En effet, depuis quelques mois, les Initial Coin Offering (ICO) sont venues bousculer le monde du financement des start-ups. Ce mode de levée de fonds fonctionne via l’émission d’actifs numériques échangeables, les « token » (ou jetons en français) contre des crypto monnaies (Bitcoin, Ether etc.) durant la phase de démarrage d’un projet. Les porteurs de projet proposent non plus des titres de leur entreprise mais la souscription de jetons conférant des droits très diversifiés : droit sur des dividendes liés aux profits futurs, à la remise d’un produit/ d’un service etc. Les investisseurs spéculateurs étant essentiellement motivés par le profit généré dans l’éventualité où la valeur des jetons dépasse celle du prix des ICOs. Selon l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) au moins quatre émissions de jetons ont été réalisées en France en 2017 et plusieurs autres projets d’ICO à venir ont d’ores et déjà été portés à la connaissance du régulateur. Les montants levés via ces quatre ICOs totaliseraient en ordre de grandeur 80 millions d’euros. Le niveau de capitalisation boursière des jetons correspondants aurait atteint environ 350 millions d’euros. Ainsi, au caractère réglementé du financement participatif vient s’opposer une quasi-absence de réglementation des ICOs. Cette situation pourrait toutefois évoluer à plus ou moins court terme car une consultation de l’AMF est actuellement en cours. Il est cependant trop tôt pour dire si les ICOs

Prêt d'amorçage de 50.000 à 100.000E (300.000E en cas de garantie de la Région) pour renforcer la structure financière de l'entreprise, faciliter et préparer une première levée de fonds, permettre de finaliser un programme d'innovation. Ce prêt est réservé aux entreprises de moins de 50 salariés. Prêt Innovation pour financer le lancement industriel et commercial d’un nouveau produit, procédé ou service pouvant justifier d'une innovation (50.000 à 5ME). Prêt d'avenir sans garantie, de 1 à 5ME pour les PME et ETI créées depuis plus de 3 ans, financièrement saines. Prêt de Développement Territorial de 15.000 à 300.000E. Prêt Vert de 100.000 à 3ME, sans caution et sans garantie, pour intégrer dans les processus de fabrication industrielle des équipements plus économes, moins polluants, ou conduisant à des produits éco-efficients. Prêt Éco-Énergie (PEE) pour améliorer l'efficacité énergétique de TPE et PME créées depuis plus de trois ans (de 10.000 à 50.000E), Prêt Industrie du futur pour financer l’accroissement des capacités industrielles des entreprises, mettre sur le marché de nouveaux produits ou exploiter de nouveaux process : de 500.000 à 5ME. Prêt Robotique de 100.000 à 5ME pour investir dans l’automatisation des procédés de fabrication industrielle. Prêt Entreprises & Quartiers pour favoriser le développement des entreprises dans des quartiers en difficulté : de 10.000 à 50.000E, porté à 100.000E en cas d’intervention de la Région. Prêt à moyen ou long terme en complément d’une banque, à partir de 40.000E : immobilier, construction, agrandissement, reprise… Crédit-Bail mobilier pour financer les dépenses d'équipement supérieures à 40.000E HT : matériels, véhicules, équipement informatique, machine-outil, neuf ou d'occasion...

vont faire l’objet d’un cadre aussi contraignant que celui applicable au financement participatif. Il est donc difficile de savoir si ce nouveau mode de financement va préempter une part importante du financement des startups au détriment des offres proposées par les CIP. En l’état, si la levée de fonds en crypto monnaies permet de s’affranchir des contraintes liées aux levées de fonds plus traditionnelles ou au crowfunding, il n’en reste pas moins que l’actuel vide juridique n’est pas de nature à protéger les internautes investisseurs. Une très grande prudence reste donc de mise pour ces opérations. Les avocats de FIDAL disposent d’une forte expérience dans ce domaine et sont en mesure de vous conseiller et de vous accompagner dans vos projets de financement et d’investissement.

Frédéric Tardivel Avocat Associé Droit des sociétés Capital Investissement frederic.tardivel@fidal.com 05 46 50 56 66

Arthur Boutemy Avocat - Paris Droit des Sociétés arthur.boutemy@fidal.com 01 46 24 30 30

9 RUE DE L’OUVRAGE À CORNES BP 10286 17013 LA ROCHELLE CEDEX 1


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Crédit-Bail immobilier pour financer les projets immobiliers : jusqu’à 100% de l'investissement à partir de 200.000E. Contrat de développement pour financer des investissements immatériels liés à un programme d’investissement : de 40.000 à 600.000E, sans garantie ni caution personnelle. Un Contrat développement transmission est également possible pour la reprise d'une PME. Prêt Réseau Entreprendre Croissance : de 100.000 à 300.000E pour les entreprises lauréates du Réseau Entreprendre.

2 016 : 4E ANNÉE DE CROISSANCE CONSÉCUTIVE POUR BPIFRANCE Tous les métiers de Bpifrance ont progressé en 2016 : • Les prêts sans garantie, particulièrement appréciés des entreprises, ont crû de 20%, dans un contexte de croissance de 10% de l’ensemble des crédits à l’investissement, • L’activité de fonds propres a augmenté de 31%, • Le Prêt export a battu un record à 729 milliards d’E, soit +50% par rapport à 2015

L A BPI EN NOUVELLE-AQUITAINE En chiffres, pour 2016 • 1,3 milliard d’E de soutiens apportés aux entreprises régionales autorisant 2,8 milliards d’E de financements publics et privés, • 465 millions d’E en soutien de trésorerie à des entreprises vulnérables, • 183 Millions d’E de prêts accordés sans garantie, • 324 Millions d’E de prêts bancaires garantis, • 388 ME de prises de participations en fonds propres, • 357 projets innovants financés pour un total de 167 millions d’E dont 57 ME par Bpifrance. 15 fonds régionaux communs avec la Région Bpifrance et la Région Nouvelle-Aquitaine ont souscrit en commun dans 9 fonds régionaux et interrégionaux d'investissement. Ils ont également mis en place : • 3 fonds régionaux de garantie, • 2 fonds régionaux d'innovation, • 1 prêt de développement territorial pour le Limousin. 5 délégations BPI dans la Région : Poitiers, La Rochelle, Limoges, Bordeaux et Pau.

COMMENT SEDUIRE LES « BUSINESS ANGELS » ? En 2015, quelques 82 réseaux de Business Angels (BA) opéraient en France, regroupant plus de 4.400 investisseurs individuels. En 2016, ils investissaient 42,7 ME, que ce soit pour le démarrage de start-up ou le développement d’entreprises matures. Selon le monde.fr, si on y ajoute les business angels « solitaires », le nombre d’investisseurs avoisinerait plutôt les 8.000. 45% des montants investis par les BA et 45,5% des entreprises financées sont dédiés au secteur du digital, devant la santé et la biotech (22%), l’industrie (10%), l’énergie et la cleantech (7%) ou les biens de consommation (7%).

L ES DIFFERENTS TYPES DE RESEAUX Les Business Angels sont très souvent organisés en réseau. On distingue : • Les réseaux associatifs qui se consacrent principalement aux projets de moins de 200.000E. Le Business Angel adhère à ce type de réseau en acquittant une cotisation annuelle.

• Les réseaux "Société d'investissement" ou "SIBA" qui obligent à des règles strictes de fonctionnement (conseil d'administration, président…) et de décision d'investissement (comité d'investissement) en échange de quoi les capitaux disponibles sont plus conséquents, jusqu’à 1ME. • Les réseaux mixtes : Association + Société d'investissement Le volet associatif facilite à la fois des actions de recrutement pour enrôler de nouveaux membres, une meilleure intégration des nouveaux Angels et un contact systématique avec des entrepreneurs à la recherche de financement. La structure Société d'investissement oblige à la rigueur de décisions collectives et permet de rassembler un nombre plus important de Business Angels. Ces réseaux sont organisés soit : • Géographiquement avec un périmètre d'interventions local, départemental, régional ou national • Thématiquement : Santé, TIC, Agro-alimentaire, Environnement, Filière bois… • Culturellement. Exemple : réseaux d’anciens élèves de grandes écoles (ESSEC, Polytechnique, Arts&Métiers…) Comment ça marche ? • On parle de capital Amorçage dans le cadre d’une activité en phase de lancement. Il s’agit le plus souvent de start-up ou d’entreprises à fort potentiel qui ambitionnent d'atteindre au moins 1 ME de CA au bout de trois ans. Ces jeunes pousses ont souvent du mal à obtenir un financement bancaire classique car leur projet est considéré à risque et non conventionnel. À ce stade, leurs besoins en financement oscillent généralement entre 300.000 et 500.000E. • On parle de capital développement lors d’une phase de croissance de l’entreprise : ouverture à l’export, diversification… Dans les deux cas, les investisseurs demandent une prise de participation dans la société via une émission de titres. Leur objectif reste de faire des plus-values à court terme (5 ans). Les levées de fonds auprès des BA oscillent entre 50.000E et 500.000E. Les particularités Contrairement à la banque qui octroie un emprunt remboursable avec des intérêts, les Angels se rémunèrent exclusivement sur les plus-values qu’ils réaliseront (peut-être) à la revente. Plus besoin de fournir de garanties personnelles. Au-delà de l’apport financier, les Business Angels apportent un accompagnement, des conseils et un carnet d’adresses.

8 CONSEILS POUR CONVAINCRE UN BUSINESS ANGEL Sachant que, chaque année, un peu plus de 400 dossiers seulement sont acceptés sur plus de 10.000 déposés. Pour persuader un Angel d’investir dans son projet, il faut prendre en compte deux dimensions : financière et humaine. Les 8 conseils du JDP : Avoir déjà constitué sa société et trouvé des « fonds propres » Un Angel n’étudiera pas un dossier sur une simple idée ou concept mais à partir d’une société déjà dûment constituée. Par ailleurs, le ou les fondateurs auront déjà réuni des premières levées de fonds via leur apport personnel, leurs proches (« love money »), des subventions, des prêts d'honneur ou des primes suite à des concours. Soit autant de preuves qui démontrent que les créateurs sont débrouillards et que le concept est validé. S’afficher comme un vrai leader… mais pas que Le charisme, l’ambition, la vision et les talents de « business developer » de l’entrepreneur sont certes des éléments clés et décisifs. Mais la présence d’une équipe solide, soudée et complémentaire, regroupant les compétences clés, est tout autant décisive. Une personne seule, enfermée dans son idée, aura plus de mal à convaincre. « Nous apprécions un leader, mais il doit être bien entouré », confirme Julien Dubois, associé de Investessor, l'une des structures de business angels d'Ile-de-France. De fait, l’équipe constitue le premier actif d’une start-up en amorçage et représente 75% de la décision d’investissement. « Nous croyons avant tout en une équipe, pas en un fichier excel » rappellent les investisseurs.

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Le capital-risque en France : l’état au top, le secteur privé au flop ! Selon une note de France Angels, l’État français investit deux à trois fois plus dans le secteur du capital-risque (366 ME) que l’Allemagne ou le Royaume-Uni, ne laissant que 60% des investissements au secteur privé, contre 82% et 80% pour le Royaume-Uni et l’Allemagne. De fait, « Plus de 300 ME sont investis chaque année par des investisseurs privés outre-Manche dans les start-up contre 42 millions en France, soit six fois moins » pointe un récent article des Echos. Fiscalité française trop lourde ? Pour expliquer ce peu d’implication des d’investisseurs privés, certains évoquent la préférence des Français pour l’investissement immobilier…ou leur phobie du risque, d’autres enfin rappellent que la fiscalité s’avère trop lourde au regard des « risques colossaux » encourus par les investisseurs (jusqu’à la perte intégrale des fonds investis). Aux États-Unis, le « Small business act » prévoit que les pertes constatées au titre d’investissements réalisés dans des start-up peuvent être déduites de l’impôt sur le revenu dans la limite annuelle de 100.000$. Selon le classement 2017 Global start-up écosystem, Paris s’affiche comme le onzième meilleur écosystème pour les start-up dans le monde, derrière la Silicon Valley (1ère), Londres (3e) ou Berlin (7e). L’étude montre qu’une start-up parisienne peut, en moyenne, lever 270.000$ d’amorçage contre 451.000$ pour une start-up londonienne et 483.000$ pour une start-up berlinoise. Quant à la Silicon Valley, la moyenne dépasse les 762.000$. Les récents dispositifs fiscaux mis en place par le gouvernement réussiront-ils à renverser la tendance ?

Démontrer sa plus-value et sa différenciation Il faut que le projet ait une bonne dose d'innovation : cela peut passer par de la Tech, mais aussi de l'innovation marketing ou commerciale. Soit le concept n’aura pas d’équivalent, soit c’est la manière de le marketer ou de le diffuser qui sera innovant. Il faut aussi que le potentiel soit pérenne : c’est pourquoi le dossier présentation doit se projeter au moins sur cinq ans. Afficher un Business Plan rigoureux et réaliste Comment monétiser le concept et rendre l’activité rentable ? Le business plan permet de modéliser une stratégie avec des faits et des chiffres tangibles : étude de marché, objectifs sur deux et cinq ans…. Par ailleurs, « Le porteur de projet doit nous montrer comment il optimisera le groupe d'actionnaires et organisera la gouvernance », rappelle ainsi Florence Richardson, co-présidente de Femmes Business Angels. Savoir détailler ses propres attentes. Au-delà du soutien financier, un BA apporte habituellement des conseils, une expertise et son carnet d'adresses. Les fondateurs devront préciser en amont leurs besoins en la matière. Avoir déjà généré du CA Si la Start-up affiche déjà un chiffre d'affaires significatif attestant de l’adéquation du produit avec son marché, c’est un « plus ». Si ce n’est pas le cas, l’existence d’un site internet avec des preuves de trafic et de pré-études sera le minimum. Proposer une sortie attractive pour l’Angel Le dossier doit prévoir un plan de sortie de l’Angel : Quelle serait la valorisation de ses parts ? Quelle serait la dilution de l'actionnariat en cas d'appel à des financeurs à moyen terme ? « Les business angels veulent pouvoir multiplier les gains par 10 ou 20 ou 30 par rapport à la mise de départ », rappelle Julien Dubois. Il ne faut jamais oublier que dans Business Angel, il y a surtout Business.

Avoir le bon feeling Puisque le rôle de l’Angel ne se limite pas au seul financement du projet et que l’accompagnement se prolongera sur plusieurs années, mieux vaut que le courant passe et qu’une relation de confiance s’établisse de façon naturelle. Réaliser une présentation efficace et percutante La première présentation face à un BA est cruciale. Aussi, le Power Point de présentation sera attractif et les slides percutantes, avec des visuels et non des romans. Attention : être trop abstrait et trop complexe sera, dans 95% des cas, facteur d’échec. Présentez les informations essentielles • Le ou les fondateurs avec leur rôle et leur parcours, • La composition de l’équipe en place avec leurs compétences et leur complémentarité, • Le concept avec son positionnement, sa différenciation, ses avantages, ses cibles de clientèle… • Les sources de rentabilité, • La stratégie de développement et la stratégie commerciale, • Le montant du soutien financier souhaité, • Les attentes en termes de conseils et de compétences de la part des Angels, • Les perspectives chiffrées de développement à 1, 2 et 5 ans, • Les possibilités de plus-value des parts à 5 ans, • Un résumé/conclusion avec un rappel des points forts. Un dossier complémentaire, plus étoffé, sera fourni à chaque Angel présent. Il détaillera le concept, les cibles de clientèle, le "business model", les coûts de fabrication, de fonctionnement et les coûts salariaux…

Sources : Bpifrance franceangel.org, dynamiquemag.com, business.lesechos.fr, afecreation.fr, horizon.entreprise.arftlv.org


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Territoire Nouvelle-Aquitaine Débat pour une stratégie aéroportuaire régionale Avec onze aéroports sur son territoire, la région Nouvelle-Aquitaine s’interroge sur la bonne stratégie à tenir. Le débat régional s’est tenu le 23 octobre. Si chacun souhaite défendre son territoire, il apparaît difficile économiquement de maintenir tous les aéroports existants. Six catégories d’équipements ont été établies pour évaluer les différents aéroports. Bordeaux ressort dans la catégorie « aéroport régional » avec ses trois millions de passagers par an. Pau et Biarritz sont classés en « forte puissance économique et/ou touristique » alors qu’ils affichent 600 000 usagers par an. L’aéroport de Limoges, avec 200 000 passagers par an, associe enjeu économique et touristique et désenclavement. Idem pour celui de Brive. Bergerac, La Rochelle et Poitiers sont classés en « aéroports touristiques ». Reste Agen, Périgueux et Angoulême qualifiés comme « aéroports locaux de proximité ». A ce jour, la participation financière de la Région dans les différentes plateformes est très diverse : de 3,75% pour Bordeaux à 30% pour Pau en passant par 10% à Brive et Bergerac. A terme, elle tendra à s’établir à 25% dans chacun des syndicats mixtes qui gèrent aujourd’hui les aéroports. Le budget global de la région sur le dossier aéroportuaire augmentera à hauteur de 5,6ME par an au lieu de 4,3 ME actuellement sur un prévisionnel à 10 ans. Afin de piloter la stratégie régionale, la région créera un établissement aéroportuaire régional. Il aura pour vocation de gérer les participations dans les différentes plateformes. Il assurera le dialogue et l’échange entre les différents acteurs afin de développer la mutualisation et de porter une vision stratégique à l’échelle du territoire. Il constituera de fait un interlocuteur pour la négociation avec les grands comptes comme les compagnies aériennes.

La région a la fibre optique La Nouvelle Aquitaine s’engage dans le déploiement de la fibre optique sur l’ensemble de son territoire. L’objectif est de parvenir à 100% de couverture d’ici 2030. Afin de compenser le manque d’offre privée, cinq syndicats mixtes numériques ont été créés par les collectivités territoriales (région, départements, communes…) pour amener la fibre optique jusqu’aux abonnés : Charente Numérique, Syndicat d’Equipement des Communes des Landes, Dorsal Limousin, Lot et Garonne Numérique et Périgord Numérique. Ils construiront le réseau de fibre optique en propriété publique. La région a voté un budget de 229 millions d’euros sur cinq ans. Il sera confié à la Société Publique Locale qui sera chargée de l’exploitation et de la commercialisation des réseaux publics Très Haut Débit. Le haut débit fait l’objet de toutes les attentions régionales et locales car il est indispensable au développement économique en favorisant la compétitivité des territoires et l’innovation des entreprises. Les différents contrats de concession ont été signés début novembre entre l’opérateur Bouygues et les syndicats mixtes des différents départements. Nouvelle Aquitaine THD permet aux collectivités de conserver la maîtrise de l’aménagement numérique du territoire tout en garantissant l’optimisation des frais d’exploitation grâce à la mutualisation. Une façon aussi de peser dans les négociations face aux fournisseurs d’accès…

BPI et la région Nouvelle Aquitaine : accélérateurs de croissance A la suite des Pays de Loire, c’est au tour de la région Nouvelle Aquitaine de lancer le programme

« accélérateur de croissance » : destiné à des PME et ETI indépendantes à fort potentiel de croissance et non ciblées par des dispositifs existants, ce programme sur-mesure est mené avec BPI France. Vingt-trois entreprises ont été sélectionnées sur des critères de chiffres d’affaires (16 millions pour les PME et 66 millions pour les ETI) ainsi que sur la dynamique et l’ambition de développement de leur dirigeant. Ce dispositif associe un accompagnement individualisé avec un diagnostic à 360° de l’entreprise assorti de conseils et d’un suivi personnalisé. Des actions de formations adaptées sont alors proposées aux entreprises. Autre facette : il propose un programme collectif d’animation de la communauté des entreprises membres. Quatre objectifs au cœur de la démarche : - révéler les potentiels de croissance de l’entreprise - créer les conditions d’une émulation collective - rompre l’isolement du chef d’entreprise - créer de la valeur sur le territoire et un effet d’entraînement sur l’activité et l’emploi.

LGV : des mesures anti bruits très attendues Depuis le lancement de la LGV, le 2 juillet 2017, les plaintes des riverains contre les nuisances sonores se multiplient tout au long du parcours. Le concessionnaire de la ligne LGV, LISEA, a depuis cet été, lancé le programme annoncé de mesure des nuisances sonores générés par le trafic ferroviaire de cette nouvelle ligne. Le travail a débuté en septembre 2017 après de nombreuses réunions avec les mairies concernées. Il est mené par le CEREMA, organisme indépendant en charge de réaliser les mesures sur le terrain. La campagne observe, en conditions réelles de trafic, l’impact sonore de la ligne et ce, jusqu’au mois de septembre 2018. Pour prendre les mesures, la norme est la suivante : les micros sont posés à 2 m de hauteur et à 2 m de la façade la plus exposée au bruit. L’enregistrement doit se faire sans qu’il y ait de pluie battante et avec un vent inférieur à 20km/h pour ne pas fausser la mesure. Le bruit est mesuré en continu toutes les 125 millisecondes pendant 24h. Ces mesures, une fois analysées, seront communiquées selon les modalités fixées par les communes. Si des écarts sont constatés par rapport aux modélisations faites par LISEA, les situations devront être étudiées au cas par cas. Des murs anti-bruit ou des aménagements devront alors être mis en place afin de limiter l’impact et en tenant compte des projections de trafic en 2034.

ser les entreprises limousines auprès des jeunes : du job dating aux stages découvertes, toutes les pistes sont étudiées. Les chefs d’entreprises évoquent par ailleurs la qualité de l’offre et mettent en avant le manque de main d’œuvre qualifiée et expérimentée. De ce fait, le critère de l’âge n’est en rien un frein dans leur recrutement. Dans ce contexte, une étude est lancée pour recenser les entreprises et l’ensemble des activités proposées dans le Haut Limousin dans les secteurs du commerce, de l’industrie, de la santé, du bâtiment et des travaux publics.

Le Limousin vise l’excellence avec ses entreprises du Patrimoine vivant Le Limousin compte 50 entreprises labellisées Entreprises du Patrimoine Vivant : huit en Corrèze, six en Creuse et trente-six en Haute-Vienne. Ce dernier département se place ainsi dans le top 5 en nombre d’entreprises labellisées. Depuis 2006, Le label EPV distingue les entreprises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. Il est attribué pour cinq ans. Les maisons labellisées sont remarquables par leur histoire et leur patrimoine au service de l’innovation et de savoir-faire rares. Fortes de leur label, dix-huit entreprises limousines ont été mises en lumière lors de l’exposition Pop-Up, début novembre, à la Maison de la Nouvelle Aquitaine à Paris, opération coordonnée par la CCI de Limoges. A savoir : La maison de la Nouvelle Aquitaine remplace l’ancienne Maison d’Aquitaine et le SEM Maison du Limousin. Cette association, présidée par Philippe Dorthe (conseiller régional de la Nouvelle Aquitaine), est dédiée au développement économique, à la valorisation et à la promotion touristique des destinations et territoires de la région. Située au 30, rue de Caumartin, à Paris, elle porte un centre d’affaires et d’animation économiques, offre une vitrine du tourisme, un savoir-faire, de la culture et abrite un centre de ressources pour le développement de la Nouvelle Aquitaine.

16 charente Réussir ma rénov’ est lancé

Ce dispositif se veut un accompagnement à chaque étape du projet de rénovation. Première étape, la naissance du projet. Celle-ci est suivie de la conception et des recherches de financement. Réussir ma rénov' renvoie vers les financeurs classiques et n'apporte pas de financements particuliers. La quatrième étape porte sur la réalisation des travaux. Le dernier volet concerne le suivi des économies d'énergie. L'opération se pose comme un parcours simplifié grâce notamment à un point d'entrée unique situé au CAUE (de la Charente). Cet accompagnement est gratuit, neutre et indépendant. « Cette opération est importante et exemplaire car il y a, en matière de rénovation énergétique, une grande marge de manœuvre pour les propriétaires occupants » conclut Pierre N'Gahane, préfet de Charente.

Enedis et Charente Numérique s’associent pour le THD Priorité du conseil départemental de la Charente, l’accès au très haut débit va être facilité grâce au partenariat que viennent de signer le groupe Enedis et le syndicat mixte Charente Numérique. Grâce à ce document, le premier pourra s’appuyer sur les réseaux déjà existants et mutualiser certains travaux. Par conséquent, les coûts de génie civil seront réduits et les nuisances aux riverains également lors des chantiers de déploiement de la fibre. Ces travaux devraient démarrer d’ici l’année prochaine. Afin de raccorder tous les habitants du département, Charente Numérique devra déployer 113 000 prises FttH (fibre jusqu’à la maison, N.D.L.R.) d’ici 2022 et 146 000 prises d’ici 2025. Pour ce faire, le syndicat devra compléter le réseau existant en créant lui-même des fourreaux sur une longueur estimée à un peu plus de 1 200 km.  La Charente déploie ses bornes électriques Le syndicat départemental d’électricité et de gaz de la Charente souhaite développer l’implantation de bornes de recharge pour véhicules électriques sur l’ensemble du territoire (hors agglomération d’Angoulême déjà équipée). Pour ce faire, il va déployer sur les espaces publics, sites touristiques… 86 bornes représentant 162 points de charge accélérée et 10 points de charge rapide. Cette opération va demander un investissement de près de 900 000 euros.

Pour information : La réglementation impose une limite de 60 décibels de jour en moyenne (la moyenne est calculée de 6h à 22h) et de 55 décibels en nocturne (22h – 6h).

limousin On embauche dans le Haut Limousin C’est à Bellac que se sont rencontrés les chefs d’entreprises du Haut Limousin. La Confédération des Petites et Moyennes entreprises a organisé une réunion le 7 novembre pour aider les chefs d’entreprises dans leur recherche de salariés et faciliter les rencontres avec des demandeurs d’emplois. A ce jour, 33 emplois dont 22 CDI ne sont pas pourvus dans 19 entreprises de secteurs aussi divers que l’industrie et l’animation d’un centre équestre. La difficulté majeure exprimée par les chefs d’entreprises concerne en premier lieu le nombre de candidatures. Il apparaît nécessaire de faire connaître et de valori-

Au centre, Pierre N’Gahane et Jean-François Dauré En Charente, trois collectivités, Grand Angoulême, Lavalette Tude Dronne et La Rochefoucauld Porte du Périgord, viennent de signer la convention Réussir ma rénov'. Celle-ci s'inscrit dans une démarche des Territoires à Énergie Positive (TEPos) et concerne quelque 200 000 habitants. Réussir ma rénov' s'adresse à tous les particuliers sans condition de ressources. Comme le précise Jean-François Dauré, président de l’agglomération du Grand Angoulême : « L'objectif est de réduire de 17 % les consommations énergétiques sur les trois collectivités signataires à l'horizon de 2030, sachant que cette option a été définie dès 2011. Parallèlement, nous voulons développer les énergies renouvelables ainsi que le bois énergie dans le respect de la ressource locale. »

charente 17 maritime Un partenariat public-privé pour La Cotinière Quelque 62 millions d’euros. C’est l’enveloppe financière qui sera nécessaire à la modernisation du Port de La Cotinière, situé sur l’île d’Oléron. Pour mener à bien ce chantier, le conseil départemental de Charente-Maritime a choisi d’avoir recours à un partenariat public-privé et a retenu le groupe Vinci qui se chargera de


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Orange et la Charente-Maritime associés pour le très haut débit Lors de la commission permanente d’octobre dernier, le conseil départemental de la Charente-Maritime a annoncé avoir retenu l’opérateur Orange pour conduire la délégation de service public relative à la conception, à l’établissement et à l’exploitation d’un réseau de communication électronique à très haut débit sur le territoire de la Charente-Maritime. En clair, l’opérateur devra raccorder 270 000 foyers et établissements professionnels à la fibre optique d’ici 2022. Tout le territoire départemental est concerné à l’exception de 56 communes des communautés d’agglomération de La Rochelle, de Rochefort, de Saintes et de la ville de Royan lesquelles avaient déjà retenu un opérateur. Pour arriver à cet objectif les partenaires devront engager 326,6 millions d’euros, dont 211,6 millions servant à l’établissement du réseau très haut débit et 115 millions pour la réalisation des raccordements des clients. Ces investissements seront financés par la société Orange à hauteur de 281 millions d’euros. La contribution publique, elle, s’élèvera à 45,6 millions d’euros. Dans cette enveloppe, l’union européenne abondera à hauteur de 14,5 ME, l’État pour 15,6 millions, la Région pour 4,7 ME et le conseil départemental à hauteur de 10,8 millions. À signaler que le coût initial de cette installation était chiffré à 470 ME. La réduction importante du chantier permettra de ne pas solliciter la participation financière des intercommunalités.

Sup de Co La Rochelle en pleine restructuration C’est une cure de jouvence que le groupe Sup de Co La Rochelle s’offre à l’aube de ses 30 ans. Jusqu’à présent composé d’un portefeuille de formations en business, le groupe se restructure en cinq écoles : La Rochelle Business School, La Rochelle School of Tourism & Hospitality,

La Rochelle Academy et La Rochelle Corporate. La cinquième, La Rochelle Digital School, a ouvert ses portes pour la rentrée 2017. Elle accueille ses premiers étudiants qui seront formés aux différents métiers du digital. Le groupe qui compte 3 500 étudiants sur le campus rochelais a connu une forte hausse, 9 % de ses effectifs. Pour accompagner cette restructuration et offrir de bonnes conditions de vie et d’études à ses étudiants, l’école s’est dotée d’un nouveau campus de 2 300 m2 pouvant accueillir jusqu’à 600 étudiants. « Cet espace connecté et ouvert est situé à proximité du campus historique et répond aux nouveaux usages des étudiants et favorise l’échange et la transversalité », explique notamment Bruno Neil, le nouveau directeur général. Ce dernier, nommé début octobre, sera chargé d’accompagner cette restructuration. Le groupe s’appuie sur un homme qui a été à la tête de plusieurs établissements d’enseignement supérieur. « Ma mission s’inscrit dans la réorganisation et le redéploiement du Groupe à travers la diversification des programmes, la délocalisation des Écoles sur le territoire et à l’international, et à travers la différenciation pour porter un nouveau projet pédagogique. Ce projet sera construit autour de la création, du management et de la technologie », conclut Bruno Neil.

OUI

ICI AUSSI ! Avec la Région, le Très Haut Débit passera chez vous 40 000 entreprises supplémentaires accéléreront leur développement grâce au Très Haut Débit dès 2021

#THDPOURTOUS

 12 millions pour le PAPI de CharenteMaritime Le 9 octobre dernier, lors de la commission permanente du conseil régional Nouvelle-Aquitaine, les élus ont souhaité débloquer une enveloppe de 12,3 millions d’euros en faveur du PAPI de Charente-Maritime. En effet, après le passage de la tempête Xynthia, les élus du département avaient mis en place un programme d’actions pour la prévention des inondations qui tablait sur 130 opérations pour un montant de quelque 150 millions d’euros.  Oléron : McDo toujours indésirable Grégory Gendre, maire de Dolus-d’Oléron, ne s’avoue pas vaincu dans la bataille qui l’oppose au géant américain McDonald’s. En effet, l’élu a décidé le 23 octobre de faire appel auprès de la cour administrative de Bordeaux de la décision de justice qui annulait le refus de la commune d’accorder un permis de construire à l’enseigne de restauration rapide. Pour étayer sa décision, le maire met en avant le caractère accidentogène du projet ainsi qu’un dimensionnement non adapté du restaurant.

23 creuse L’entreprise du futur se trouve aussi en Creuse Trois entreprises creusoises sont impliquées dans le dispositif « Usine du Futur en Nouvelle Aquitaine ». Elles ont profité d’un audit gratuit. A l’issue de celui-ci, les entreprises ont pu trouver des pistes pour améliorer leur productivité, leur management et/ou leur organisation. TIGR à Saint Maurice la Souterraine, ATL Production à Aubusson et Plastic 23 à Marsac portent aujourd’hui ces projets d’amélioration pour assurer leur développement. A savoir : le programme « Usine du futur en Nouvelle Aquitaine » vise l’accompagnement de 600 entreprises d’ici 2020. 42,5 ME ont été investis. Le programme s’articule autour de quatre enjeux d’avenir : la technologie, l’organisation industrielle, la formation, les conditions de travail, le management et l’environnement.

Projet cofinancé par l’UE avec le Fond Européen de Développement Régional (FEDER).

« réhabiliter l’infrastructure portuaire, de préserver un espace littoral sensible et de revaloriser un quartier pittoresque apprécié des touristes ». Concernant le port à proprement parler, les travaux visent essentiellement à adapter les infrastructures à l’image de la halle à marée qui est dimensionnée pour 2000 tonnes par an alors que les apports actuels font état de 5 500 tonnes par an. De même les locaux et la glacière sont vétustes, les espaces de stockage trop faibles et les pontons d’accostage sous-dimensionnés à la taille des bateaux les plus importants. Dans ce cadre, un terre-plein de 40 000 m2 sera créé. Il hébergera notamment la nouvelle criée. À côté, un nouveau bassin de 4,3 ha pourra accueillir jusqu’à 70 navires. Dans cet espace, deux nouveaux pontons de 135 et 80 mètres sortiront de la mer. « Il s’agit de construire un équipement rationnel et fonctionnel devenu essentiel pour le développement de la filière pêche », explique-t-on au conseil département. Mais, cet équipement doit également permettre « au touriste de continuer à profiter de la vie du port, en recréant des liaisons entre la zone urbaine et la criée ». Afin d’y parvenir, les constructions intégreront la démarche haute qualité environnementale (HQE). Le volet paysager sera fortement développé afin de minimiser l’emprise du terre-plein. « Nous souhaitons également intégrer davantage le pari architectural en nous inspirant de l’architecture insulaire des cabanes de pêcheurs », se félicite la collectivité. Côté calendrier, le démarrage des travaux préparatoires est prévu pour septembre prochain. Il faudra attendre mars 2019 pour assister au début du chantier sur la zone Ouest. Le nouveau bâtiment sortira de terre à partir de novembre 2019. La livraison de l’ensemble est attendue pour la fin août 2021.

La Région Nouvelle-Aquitaine investit aux côtés de tous les acteurs publics engagés dans le déploiement du THD

UNION EUROPÉENNE


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12 33 GIRONDE La Robocup à Bordeaux en 2020 ? Avec la seule équipe française engagée dans la ligue de Football humanoïde, Bordeaux a attiré l’attention sur elle. Champions du Monde 2016, les robots footballeurs bordelais ont confirmé leur performance au Japon en juillet 2017. Il n’en fallait pas moins pour convaincre Bordeaux Métropole, en étroite collaboration avec la Région Aquitaine, de se porter candidate à l’organisation de la prochaine Robocup en 2020. Après Montréal en 2018 et Sydney en 2019, c’est au tour du continent européen d’organiser l’événement en 2020 et il semble que la France avec sa capitale girondine ait toutes ses chances... La Robocup représente 45 pays, 450 équipes de robots footballeurs, 3500 participants et plus de 40 000 visiteurs. Le potentiel de retombées envisagé est de 7 à 15 millions d’euros pour un coût d’organisation de deux millions : une manne alléchante pour l’hôtellerie et la restauration de Bordeaux. La région Nouvelle Aquitaine assoit la légitimité de sa candidature sur sa position de leader en matière de « cobotique » : elle est une référence sur la conception de robots collaboratifs. Ces robots viennent assister les humains dans l’exécution de tâches pénibles en aidant les salariés dans le transport des charges lourdes par exemple. Un important travail reste à faire pour remporter la décision. Non le moindre : réussir à faire émerger de nouvelles équipes françaises susceptibles de participer à la compétition dans les différentes catégories. Pour cela, une délégation importante d’acteurs de la Nouvelle Aquitaine était présente au village robotique du Salon Européen de l’Education à Paris, du 17 au 19 novembre. L’opportunité de toucher le jeune public et des élèves, avec le concours de leurs professeurs, dans des projets de conception et construction de robot en leur permettant de développer leurs compétences techniques. Une autre façon de susciter des vocations qui répondront sans doute aux enjeux de recrutement de la filière robotique…

Port de Bordeaux : le pôle « Refit » devient une réalité A Bordeaux, le projet de création d’un pôle « Refit » (rénovation et la réparation de yachts de luxe) se concrétise. Le cluster d’entreprises « Bordeaux Super Yachts Refit » prévoit les premières prestations pour 2018. Infrastructures, métiers, soutiens financiers : tout est prêt pour le lancement de cette activité. Depuis 2012, ce projet réunit les énergies de près de cinquante entreprises au sein du cluster, ce qui représente entre 1500 et 2000 emplois salariés. Le développement de cette activité de réparation pourrait générer, en se développant dans les deux prochaines années, plusieurs centaines d’emplois variés. Il s’agit maintenant de convaincre les professionnels de ce marché maritime très spécifique de la pertinence de l’offre bordelaise. Soutenu par la région, l’agglomération bordelaise et le Grand port maritime de Bordeaux, ce projet au long cours est un pari sur l’avenir fondé sur l’attractivité du port de la Lune grâce à son accès direct au centre-ville.

79 deux-sèvres La monnaie climatique arrive à Thouars Dans les Deux-Sèvres, la communauté de communes du Thouarsais a adopté, en octobre dernier, le principe de monnaie climatique. Ce dispositif qui a vu le jour en 2013 sur la plateforme internet Compte CO2 est accessible aux particuliers, entreprises, agriculteurs et collectivités. L’objectif est simple : réduire ses émissions de CO2 en échange d’une rémunération en euros. Actuellement, la tonne de gaz carbonique évitée est convertie à hauteur de près de 53 euros. Ainsi, par exemple, remplacer une vieille voiture diesel par une voiture électrique permet de cumuler 6 tonnes de CO2, soit plus de 300 euros. La somme, une fois créditée sur une carte CO2, peut être utilisée chez les partenaires du dispositif. S’il n’est pas encore possible de faire ses courses avec sa carte, les détenteurs d’un compte peuvent néanmoins l’utiliser dans certains services de la communauté de communes comme, par exemple, acheter des entrées aux bassins du Thouet ou aux spectacles du conservatoire de musique et de danse. Par ailleurs, le syndicat intercommunal d’énergie des Deux-Sèvres (SIEDS) et la menuiserie Sothoferm se sont engagés aux côtés de la communauté de communes dans ce dispositif. Le premier, émetteur de 130 tonnes équivalents CO2 par an, versera une somme de 4 000 euros à la plateforme Compte CO2 et le second a ouvert un compte CO2, crédité de 30 euros, à chacun de ses 170 salariés.

86 vienne Un internat qui révolutionne les systèmes constructifs Le chantier de construction d’un nouvel internat au sein du lycée agricole de Venours (Vienne) se poursuit. Tourné vers la performance énergétique et environnementale, ce bâtiment est atypique car construit à partir de matériaux bio-sourcés : laine de chanvre, lin et coton pour les cloisons intérieures ; ouate de cellulose pour une partie de la toiture. La structure même du bâtiment est faite d’une ossature bois dans laquelle est insérée de la paille compressée qui est ensuite enduite par un mélange de chaux, d’argile et de sable. Côté énergie, un gros effort a été consenti afin que le bâtiment puise le moins possible dans les énergies fossiles. Ainsi, un puits climatique de 2,5 mètres de profondeur insufflera de l’air préchauffé par le sol dans le bâtiment. Une chaufferie biomasse, des panneaux photovoltaïques et une éolienne compléteront l’ensemble. Les économies d’eau ont également été au centre de la réflexion avec un système de récupération de l’eau de pluie pour alimenter les chasses d’eau et un système de récupération et de traitement de l’eau grise pour la production de l’eau sanitaire.

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Les travaux financés par la Région Nouvelle-Aquitaine ont démarré au printemps dernier. Le bâtiment qui va demander un investissement de 1,7 million d’euros ouvrira ses portes à la fin de l’hiver prochain. Au total, cet internat affichera une capacité de 50 places. Il disposera de 13 chambres de 4 lits, d’une chambre pour le surveillant ainsi que d’un foyer et d’une salle d’étude.

Poitiers : 151 ME pour le renouvellement urbain

87 haute-vienne ESTER Technopole au cœur de la French Tech Limoges Métropole, à travers Ester Technopole, fait partie du réseau de la French tech. Elle a rejoint la démarche impulsée au niveau national en 2014. Cette initiative nationale vise à structurer l’écosystème de start-up en France et à accélérer

ANRU 2 : Les partenaires officialisent le lancement de l’opération de renouvellement urbain des Couronneries. Le 10 novembre, les trois protagonistes du programme de renouvellement urbain du quartier des Couronneries de Poitiers, Alain Claeys, président du Grand Poitiers, Nicolas Grivel, directeur général de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) et Isabelle Dilhac, préfet de la Vienne, se sont retrouvés pour officialiser le lancement de cette opération qui va dépasser les 150 millions d’euros. Cet ambitieux chantier s’inscrit dans le long terme. Il s’agit, en effet, comme l’a souligné le président de Grand Poitiers de transformer en profondeur ce quartier qui date des années 1960. « Cela se fera à travers l’amélioration de l’attractivité résidentielle, le développement économique et le renforcement des liens avec le centre-ville », précise Alain Claeys. Sur ce dernier point, plusieurs pistes sont à l’étude : extension des lignes de bus, création d’un téléphérique etc. Une refonte de l’espace public est inscrite au programme ainsi que la rénovation des groupes scolaires. Des équipements culturels devaient migrer vers ce quartier. Le volet logement sera un des axes majeurs de ce chantier. Le parc locatif compte 3 324 logements et le privé 1 748. L’objectif est d’améliorer le confort des habitants, diversifier la taille des habitations, réduire les charges des locataires et améliorer les performances thermiques. Les travaux de rénovation et de réhabilitation vont porter sur près de 1900 logements prioritaires. Sur un coût global estimé à 151 millions d’euros (HT), l’ANRU finance à hauteur de 18 millions d’euros. Les bailleurs sociaux vont investir 84 millions et les collectivités poitevines 53 millions.  Un contrat à 36 ME pour Châtellerault Le 26 octobre, le conseil départemental de la Vienne et la communauté d’agglomération Grand Châtellerault ont signé leur contrat de territoire pour la période 2017-2021. « Les actions inscrites dans ce document sont une déclinaison des priorités du Département dans les domaines du numérique, de la santé, du logement, de la modernisation des collèges… » a précisé Bruno Belin, président du conseil départemental, qui s’engage à apporter une somme de près de 36,5 millions d’euros sur le territoire.

sa croissance via des dispositifs concrets au service des entrepreneurs. La labellisation French tech organise un réseau autour de Paris et 13 autres pôles avec un ensemble de dispositifs pour faire grandir ces jeunes pousses technologiques. En obtenant le label French Tech il y a douze mois, la capitale de la Haute-Vienne, s’est positionnée dans le réseau français des nouvelles technologies : elle a axé ses apports et recherches sur les thématiques de la e-santé (développement de la Silver Economie) et l’habitat connecté. Sur le territoire limousin, ce projet s’articule autour des ressources et acteurs concentrés sur la Technopole ainsi que sur un important réseau d’entreprises, de grands opérateurs (Legrand, Orange…) et partenaires issus du monde de la recherche. Dans cette dynamique, en 2017, la coupole d’Ester Technopole emblème du Limoges Métropole French Tech, accueille un espace de coworking pour favoriser les échanges entre les « incubés », les salariés et les dirigeants. Cet espace permettra aussi d’attirer une population de start-uppeurs. Un accélérateur d’entreprises complète le dispositif en proposant un accompagnement de quelques mois à des jeunes pousses. La démarche, impulsée dans le cadre de la French Tech, doit cependant se formaliser et s’organiser pour gagner en efficacité et rester dans la course… A savoir : avec ses 210 hectares d’implantation, 200 raisons sociales, 2500 emplois, 850 étudiants, Ester Technopole héberge des entreprises. Elle est un acteur dans le soutien aux entreprises et à l’innovation. Elle tend à impulser et soutenir la dynamique via des animations collectives : du 3 au 5 novembre, le Garage 2067 organisait des rencontres entre entrepreneurs et start-up. Puis du 22 au 23 novembre, deux journées consacrées aux évolutions du bâtiment intelligent et à la place de l’Humain dans la Smart City. Autour d’Ester, c’est tout un écosystème qui se développe associant production, recherche avec des laboratoires privés et publics, transferts technologiques avec trois filières thématiques (céramiques, matériaux et traitements de surface / électronique-optique et télécommunications / biotechnologies et environnement), enseignement et clusters.

Sources : Communiqués de presse, Actuflux, Charente Libre, Sud Ouest, Nouvelle République, Courrier de l’Ouest, Centre-Presse, Le Populaire, Ouest-France, France 3, Le Figaro


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85 vendée L’optimisme des chefs d’entreprises vendéens se renforce Une étude menée par la CCI d’avril à septembre 2017 confirme une reprise de l’activité tous secteurs confondus. 47% des chefs d’entreprise interrogés sur le département vendéen affichent un réel optimisme quant à leur niveau d’activité et s’avouent confiants sur les perspectives à venir. Si la confiance revient, elle s’accompagne de la volonté de recruter. Ainsi près d’un quart des entreprises interrogées ont d’ores et déjà recruté entre avril et septembre. Un autre quart envisage de le faire dans les mois à venir. A noter, des tensions sur le recrutement dans les secteurs de l’industrie et du bâtiment. Le secteur du tourisme, professionnels du tourisme et restauration, a connu une avant-saison réussie même si l’activité a légèrement fléchi par la suite. En revanche, l’hôtellerie traditionnelle a plus souffert sur l’été. Si le commerce ne connaît pas de progression de son activité, celleci reste soutenue. Une bonne tendance générale qui augure bien de la reprise ressentie par les chefs d’entreprises interrogés. Ce que confirme le repli du nombre de pessimistes (9% des chefs d’entreprises interrogés) !

La CCI de Vendée à la recherche de l’Entreprise du Futur Du 13 novembre 2017 au 19 janvier 2018, la CCI de Vendée lance le premier concours « Entreprises du Futur ». Ce concours concerne toutes les entreprises vendéennes ayant un process industriel. Il récompensera les TPE et PME ayant conduit des actions performantes pour moderniser leur outil de production, pour transformer les organisations ou qui ont su adapter leur mode de conception ou d’organisation. Selon Didier VALLAT, président de la Commission Usine et Produits du Futur de la CCI de Vendée, « la CCI tient à encourager les TPE/PME à entrer de plain-pied dans l’entreprise du XXIe siècle et à

valoriser les actions qui contribueront à une économie plus innovante, plus performante et plus humaine ». Les entreprises candidates peuvent s‘inscrire gratuitement sur le site de la CCI : www.vendee.cci.fr. Les retenues présenteront leur dossier devant un jury constitué d’élus de la CCI et de représentants des partenaires de l’opération. Cinq prix seront décernés : un par catégorie et un prix spécial du jury soulignant les valeurs de l’entreprise et l’implication de ses salariés.

La Roche-sur-Yon dotée d’un centre de formation High Tech Au cœur du campus industriel Robotics and Manufacturing, sur le site Proxinov, à la Roche-surYon, le groupe SEPRO va créer un centre de formation high tech. Cette initiative est soutenue par la Région Pays-de-la-Loire, La Roche-sur-Yon Agglomération et Oryon. Mille cinq cents stagiaires du monde entier seront accueillis sur ce site : collaborateurs du groupe, partenaires, distributeurs ou clients. Y seront enseignées la programmation, la maintenance et l’exploitation des robots. Le chantier devrait s’achever à l’été 2018. A savoir : Le Groupe SEPRO est le n°2 mondial des fabricants de robots. Il enregistre une croissance de 20% par an.

Agri Startup Summit : rencontres pour l’agriculture 4.0 Le 24 novembre dernier, s’est tenu à la Rochesur-Yon le premier événement dédié à l’innovation dans le monde agricole. Agri Startup Summit accueille des jeunes entreprises dont l’objectif est de répondre aux besoins des agriculteurs. La mise en lumière des start-up agricoles françaises et internationales permettra aussi d’entrer sur ce marché et de favoriser la mise en relation avec les réseaux existants. Les rencontres sont l’occasion d’échanges et de remises en question pour faire évoluer les pratiques.

QUALITE DE VIE AU TRAVAIL : Parole d’experts ! QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL : Parole d’experts ! Pas de fatalisme avec l’absentéisme !

DES SOLUTIONS POUR AIDANTS par anLES et par salarié, FAMILIAUX c’est ce que?

16,6 jours représenterait l’absentéisme France Tous les jours, l’un de vos salariés se rend ra- entend à les mettrechaque en difficulté dans leur quotipidement travail Consulting. chez l’un de sesCedien professionnel, impactant ainsi leur perforannée après selonsonAlma chiffre nous place proches pour l’aider dans sa vie quotidienne : mance et leur qualité de vie au travail. dans les ses mauvais élèves et pourtant, la lui préparer repas, relever son européens, courrier, Spécialisé dans les services dédiés à l’accoms’assurer médicaments ont été pris… pagnement des salariés, FOCSIE concourt réalitéque estses souvent complexe.

Il est fort probable que, comme 8,3 millions à trouver un équilibre au sein de l’entreprise soit un « aidant fami- que de français1, ce salarié est entre le statut d’aidantdes et celui de salarié. DeL’absentéisme davantage l’absence lial » défini par la charte européenne comme mander un placement en répit temporaire, de «salariés, une personne c’est qui vient enplutôt aide à titre la non manifestation trouver des structures adaptées ou dispenser professionnel, pour partie ou plus totalement, à des informations dysfonctionnements profonds. Et, la première sur les droits des aidants une personne dépendante de son entou- et de leurs proches, etc. sont dans les attriétape est de chercher à comprendre avant d’agir rage, pour les activités de la vie quotidienne. butions de nos assistantes sociales du travail Cette régulière peut prodiguée de qui disposent pouraideéviter soit êtrede stigmatiser des d’une attitudes connaissance de tous les façon permanente ou non, et prendre plu- dispositifs existants (congé familial, congé de individuelles, soit de critiquer de façon univoque sieurs formes, notamment : nursing, soins (…) proche aidant, services d’aide à domicile, fil’organisationà ladu Il faut donc engager une accompagnement vie travail. sociale, démarches nancements divers…) et peuvent aisément administratives, coordination, vigilance perdémarche diagnostic sur la nature, la pondération, orienter les aidants familiaux. Notre équipe manente, soutien psychologique, communica- peut également proposer aux entreprises des et les motifs éventuels d’absentéisme rencontrés. Le tion, activités domestiques ». actions collectives déjà efficientes afin d’iden-

succès de cette nécessite leerconcours de l’ensemble des acteurs 47 % des aidants exercentphase une activité profes- tifi les salariés aidants, en leur permettant sionnelle. Parmi 26 % rendent quotidiende se livreret et d’hypothèses. de trouver des solutions à leur produire dueux, consensus autour d’analyses nement visite à la personne aidée et 47 % une isolement et à la charge mentale que peut fois par semaine a minima. Certains d’entre entraîner leur statut. Puis on examine les conditions de travail, lesquelles, lorsqu’elles ne son eux rencontrent non seulement une réelle Pour ce faire, n’hésitez pas à contacter nos produisent des deleursanté. on élabore et répondre déploie un diffi culté à concilier leur troubles vie privée avec servicesEt, qui seront à même de vous vie professionnelle, mais aussi un sentiment et de vous éclairer sur cette thématique. responsabilise à la fois la direction et les salariés. La performance d de solitude face à cette tâche récurrente.

aujourd’hui un enjeu collectif ! L’assistant social peut v 1) WEBER A., 2010, Données interentreprises de cadrage concernant

En plus des congés légaux, 16 jours d’absence supplémentaires seraient nécessaires aux dans cette démarche. salariés aidants car leur situation personnelle

l’aide dans les deux enquêtes Handicap-Santé-Ménages et Handicap-Santé ; Aidants (2008), p. 71-88, dans Les aidants familiaux, sous la direction d’A. BLANC, PUG.

Enfin, pour les situations individuelles qui persistent, son action est effic social du Travail est le seul habilité à entrer en relation avec un salarié FOCSIE Le Mans FOCSIE Poitiers FOCSIE La Roche-sur-Yon peut organiser une visite à domicile, résoudre les difficultés personnelles q 48,lien rue de Wagram 6, avenue Clément Ader 14, rue Chappeà un retou reprise d’activité, assurer le avec l’entreprise, et Claude contribuer 72000 Le Mans 86961 Le Futuroscope 85000 La Roche-sur-Yon et durable du salarié. FOCSIE s’inscrit dans une démarche active de pré 07 68 03 90 88 05 32 09 12 21 02 51 36 18 06 des courriers de mise à disposition auprès des collaborateurs de ses entre a.carneiro@focsie.fr p.chiron@focsie.fr p.jamonneau@focsie.fr en 2016, les assistants sociaux du travail FOCSIE ont réalisé près domiciles auprès de salariés en arrêt maladie. Alors ne cédez pas au fatalisme, Il est toujours temps d’agir pour que l’ pas ou ne devienne une culture d’entreprise.

FOCSIE Le Mans

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FOCSIE Poitiers 6, avenue Clément Ader 86961 Le Futuroscope 05 32 09 12 21 p.chiron@focsie.fr

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14, rue C 85000 La 02 5 p.jammo

FOCSIE Le Mans


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DOSSIER Manager CRÉATION D’ENTREPRISE : LE RETOUR !

 Entreprendre

pour créer son business

 Les nouvelles idées et tendances

554.000 entreprises ont été créées en 2016, soit 29.000 de plus qu’en 2015 selon l’Insee. Le nombre de créations a ainsi augmenté de 6% sur un an : la plus forte hausse depuis six ans. Autre signe positif : les créations de sociétés et les créations d’entreprises individuelles classiques (+10% chacune en 2016) augmentent au détriment de l’auto-entrepreneuriat (-0,3%). Et les chiffres 2017 confirment ces orientations. Alors, simple appel d’air ou tendance lourde ?

LES 7 ÉTAPES CLÉS POUR CRÉER SON BUSINESS 1) TROUVER L’IDÉE Une idée de création d’entreprise peut se révéler à partir d’un savoir-faire, d’une expérience, d’une formation, d’une opportunité mais aussi d’une passion ou d’une intuition qui mature avec le temps. Toutefois, « Plus votre idée est nouvelle, plus vous devez vous interroger sur la capacité de vos futurs clients à l'accepter. Plus votre idée est classique ou banale, plus vous devez réfléchir à sa réelle utilité par rapport à l'offre déjà existante sur le marché » souligne l’Agence France Entrepreneur.

 Les emprunts Dans la majorité des cas, les banques financent ce qui est "durable" (les investissements) et le stock de démarrage. Elles sont plus réticentes à financer les « Besoins en Fonds de Roulement ». On distingue : - Le microcrédit professionnel (Adie), - Le prêt ou le crédit-bail (banques), - Les prêts de BPI France : la Banque Publique d’Investissement est le principal interlocuteur en région pour les entreprises en création ou en projet de développement. Elle accorde des prêts sans garantie ni caution personnelle mais toujours en complément d’un prêt bancaire traditionnel.

 8 sources d'inspiration • Créer dans sa zone de compétences : le fait de maîtriser des compétences techniques, un savoir-faire, une expertise, un réseau… est naturellement un facteur de réussite. Toutefois, d’autres capacités sont nécessaires : l’aptitude à la vente, à l’achat, à la communication, à la gestion, au management… • Surfer sur les mutations de la société : ce qui nécessite d’être attentif aux évolutions sociétales et démographiques (silver économie, circuits courts, développement durable…), aux nouveaux modes de consommation (nomade, bio…), aux nouvelles technologies (3.0), à l’économie disruptive, aux nouveaux métiers, aux nouveaux concepts marketing... • Détourner un concept existant pour lui donner une nouvelle dimension : il s’agit là d’utiliser un produit, un service, une technique ou un savoir-faire existant pour le transposer dans une autre activité ou sur un autre marché en le recontextualisant, en le remarketant, en l’uberisant…. • Déceler la bonne opportunité : ce qui suppose d’être curieux et en veille permanente pour repérer, analyser, comparer… afin de bien percevoir le marché, la conjoncture et les effets d’aubaine. Sans oublier d’avoir l'esprit critique pour distinguer l’info de l’intox. • S’associer à un projet : certaines personnes ont le produit ou le savoir-faire mais manquent de moyens, de réseau et/ou de compétences complémentaires. Il suffit de consulter les "recherches de partenariat, propositions d'affaires, bourses d'opportunités » régulièrement disponibles dans les CCI ou Chambres de Métiers. • Acheter un brevet ou négocier une licence d'exploitation d'une marque. • Rejoindre un réseau de franchise ou de commerce • Concevoir un nouveau concept : La création par l’innovation est compliquée mais peut rapporter « gros ». Souvent à fort contenu technologique (mais pas que), le processus nécessite une longue et couteuse préparation : R&D, phase préindustrielle, étude de marché, besoin important de capitaux. La contrepartie ? Une concurrence moins sévère que pour les activités traditionnelles.

2 ) L’ANALYSE DU PROJET PERSONNEL Créer une entreprise est un choix de vie qu’il convient de bien évaluer. Beaucoup de porteurs de projet se concentrent sur la faisabilité commerciale, financière et juridique de leur projet. C’est insuffisant, il faut aussi tenir compte d'éléments plus personnels. Par exemple : • Evaluer les contraintes et exigences inhérentes au projet : revenus irréguliers, rythme de vie,

en franchise

• Le recours au financement participatif ou « crowdfunding en fonds propres », • La levée de fonds, • Le microcrédit à caractère de fonds propres, En règle générale, pour solliciter un emprunt bancaire classique, ces apports en fonds propres doivent représenter au moins 30% des besoins financiers.

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 Les 7 étapes clés

stress, déplacements, temps libres et congés à la baisse… • Avoir l’approbation des proches qui devront accepter et bien souvent compenser ces contraintes, • Calculer le revenu minimal vital nécessaire compte tenu des charges incompressibles : loyer, crédits, frais de scolarité, pension alimentaire… • Mesurer objectivement ses compétences techniques, commerciales et relationnelles, ses qualités de gestionnaire, sa maîtrise de l’univers web, son potentiel de résistance, son réseau, ses besoins en formation… • Etre en capacité de réunir environ 30% des fonds nécessaires pour démarrer (voir point 5 : « les apports en fonds propres ».

3 ) L'ANALYSE DU PROJET PROFESSIONNEL Il s’agit maintenant de préciser le projet : • Le produit, le concept, la prestation. Quelle est sa nature, ses caractéristiques, sa différenciation, son processus de fabrication, son positionnement, sa mise sur le marché, … ? • Les moyens à mettre en œuvre. Quels seront les solutions de fabrication, de sous-traitance, de partenariat, de commercialisation, de communication, de gestion, de service après-vente… à mettre en place ? • La législation. Quels sont les contraintes et règlementations spécifiques à la profession ? • La faisabilité financière avec : L’étude de marché qui ne constitue pas un gage certain de succès mais réduit les risques si elle permet de mieux cerner : - Les grandes tendances : sociétale, économique, politique, écologique, numérique… avec leurs opportunités et leurs menaces, - Les acteurs du marché concerné, - Les produits concurrents et leur positionnement prix, - Les typologies de consommateurs potentiels, - La pression de la concurrence sur la zone d’attraction, - Les types de communication et de publicités nécessaires dans le secteur d’activités visé. Le Business Plan qui découle de l’étude de marché et permet d'établir un prévisionnel financier : - Coût de fabrication du produit, coût de commercialisation,

- Fixation d’une politique "produit", "prix", "distribution" (direct, réseau, internet… ?), "communication ", - Evaluation des besoins : locaux, matériel, ressources humaines… - Stratégie de court terme et levier de différenciation, - Formulation d’hypothèses hautes et basses de chiffre d'affaires, de charges et donc de bénéfices, - Actions à entreprendre dans les 6 premiers mois puis sur les 3 prochaines années, - Budget prévisionnel de 1 à 3 ans avec plan de financement. En résumé, l'étude de marché permet de valider ou d’invalider une intention de création alors que le business plan établit un prévisionnel d'activités du projet de création.

4) LE PLAN DE FINANCEMENT Partie intégrante du Business Plan, le plan de financement permet de contrôler la viabilité et la rentabilité du projet, pour soi-même et pour les partenaires financiers. Il fait apparaître au moins cinq informations sous forme d’hypothèses raisonnables : • Les capitaux nécessaires pour lancer le projet, • Les charges prévisionnelles : approvisionnement, emprunt, salaires… et les recettes à générer pour couvrir ces charges. C’est ce qui détermine le compte de résultat et le seuil de rentabilité, • Le plan de trésorerie, à savoir l’équilibre encaissements/ décaissements, mois par mois, autrement dit les besoins en fonds de roulement, • La rentabilité sur trois ans.

5) BOUCLER LE FINANCEMENT Financer une création d’entreprise nécessite souvent de combiner plusieurs sources :  Les « apports en fonds propres » • L’apport personnel, • L'argent que les proches sont prêts à investir ("love money"), • Les Prêts d'honneur, de 2.000 à 50.000E, souvent à taux zéro et sans garantie ni caution personnelle (Initiative France, Réseau Entreprendre, Adie, France Active…) ou l’ARCE, l’aide financière de Pôle emploi, • Les aides des Régions ou Départements (aides-entreprises.fr),

(Voir dossier « Financement » dans ce même N° du JDP)

6) LES FORMALITÉS DE CRÉATION Après avoir précisé le cadre juridique de l’entreprise (entreprise individuelle ou création de société), il s’agit de procéder aux formalités administratives. Depuis quelques années, ces démarches sont largement simplifiées avec la mise en place des Centres de Formalités des Entreprises (CFE) et la possibilité d’effectuer les formalités en ligne sur le site guichet-entreprises.fr. Le CFE centralise et contrôle les pièces du dossier puis les transmet aux divers organismes et administrations concernés : services fiscaux, RSI, Urssaf, Tribunal de commerce…

7 ) INSTALLER L'ENTREPRISE ET DEMARRER L’ACTIVITE Les cinq précautions qui permettent de démarrer dans les meilleures conditions : • Sélectionner des prestataires fiables : fournisseurs, expert-comptable ou centre de gestion agréé… • Trouver un local adapté et bien aménagé : attractivité du quartier, desserte des transports, parking de proximité, accès du public… Ce sera la vitrine/image de l'entreprise, • Souscrire au juste contrat d’assurance, • Soigner ses documents commerciaux et concevoir les premières actions commerciales, • Se doter de tableaux de bord simples mais efficaces.

U N E-SERVICE D’ÉTUDE D’IMPLANTATION PROPOSÉ PAR LES CCI Pour aider les commerçants à s’installer, les CCI ont développé un service d’étude d’implantation commerciale en ligne basé sur les IDC : Indices de Disparités des dépenses de Consommation des ménages. En tenant compte des dépenses des ménages résidant dans le périmètre concerné, l’application permet de déterminer le marché théorique lié à la consommation des produits proposés par le futur magasin, et de définir des hypothèses de taux d'emprise ou de part de marché visée par rapport à la concurrence. Adapté à toutes les formes de commerce, du magasin indépendant de proximité à la grande surface en passant par toutes formes de boutiques, l’outil est accessible sur cciwebstore.fr


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15 Les métiers sont en pleine mutation. L’émergence des technologies 3.0 et de l’économie collaborative génèrent des professions inédites, des compétences et des profils nouveaux, tandis que l’évolution des modes de vie et des structures démographiques entrainent des besoins émergents. Du coup, les opportunités sont multiples et les sources d’inspiration nombreuses. L’Agence France Entrepreneur propose plusieurs pistes pour détecter les nouvelles tendances :  Les sites d'information • influencia.net traite des sujets comme la communication, les tendances et l'innovation, • laprospective.fr est animé par Michel Godet • letourdumondedelinnovation.latribune.fr propose une revue de presse hebdomadaire des "innovations qui annoncent l'avenir", en France et dans le monde, • journaldunet.com est consacré à l'actualité d'Internet et du e-commerce, de l'économie et du management, • soonsoonsoon.com répertorie des innovations dans les secteurs de l'habitat, de la santé, de l'alimentation, de la mobilité, des modes de paiement… • maddyness.com, frenchweb.fr et hellobiz.fr traitent de l’innovation en générale et des nouvelles technologies en particulier, • lesclesdedemain.lemonde.fr se consacre à l'innovation dans les domaines du digital, de l'environnement, de la ville, de la santé ou de l'éducation.  Les sites institutionnels • caissedesdepots.fr permet de connaître les grands financements publics en matière de transitions territoriale, démographique, numérique, écologique et énergétique… • bpifrance.fr propose des dossiers de première main, des actualités et des événements… • lafrenchtech.com fournit un agenda des événements relatifs à l'innovation et à la création de start-up,

• fing.org : la Fondation internet nouvelle génération aide les entreprises, les institutions et les territoires à anticiper les mutations liées aux technologies et à leurs usages.

 Les "renifleurs de tendances" • nellyrodilab.com • promostyl.com • enivrance.com • sachapacha.com

ENTREPRENDRE EN FRANCHISE Il existe trois types de contrats de franchise : • Le contrat de franchise de production qui consent la mise à disposition d'un savoir-faire dans la fabrication d'un produit vendu sous la marque du franchiseur. Exemples : Yves Rocher, The Body Shop, • Le contrat de franchise de service qui permet au franchisé de vendre un service sous la marque du franchiseur, selon ses directives. Exemples : Novotel, Ibis, Quick, McDonald’s, Avis, Hertz, Franck Provost, • Le contrat de franchise de distribution qui permet au franchisé de vendre divers produits sous l'enseigne du franchiseur. Exemples : Cuisines Ixina, Brico.  Les atouts de la Franchise Le créateur bénéficie de la notoriété d'une marque, d’un savoir-faire rôdé et d'une formation adaptée. Une fois installé, il profite d'une assistance commerciale, technique, marketing et juridique permanente.  Les inconvénients de la Franchise L'investissement de départ est souvent plus important que pour un commerce isolé de par les droits d'entrée et les exigences d'implantation du local et de son aménagement. Par ailleurs, le franchisé doit accepter les règles de fonctionnement imposées par le franchiseur et vendre, généralement à titre exclusif, les produits et/ou services agréés par le franchiseur.

© Fotolia - Egor

LES NOUVELLES IDEES ET TENDANCES

La microfranchise solidaire de l'ADIE La microfranchise solidaire est un concept mis en place par l'Association pour le Droit à l’Initiative Economique (Adie). Elle s'adresse à des personnes en recherche d'emploi qui veulent créer une activité indépendante « clé en main » et qui n'ont pas forcément la formation diplômante suffisante. Ce dispositif propose aujourd’hui quatre métiers : • Jardinier : entretien, taille, plantations…, • Chauffeur de direction (avec la voiture de la société), • Coursier de quartier : livraison express, vélotaxi…, • Assistant numérique : auprès des particuliers pour les aider à utiliser leur boite email, gérer leur compte bancaire, déclarer leurs revenus

sur internet… mais aussi auprès des TPE et des indépendants pour la prise en main d’un nouveau logiciel, la création d’un site internet… L’ADIE accompagne ces candidats par une formation technique, commerciale et juridique pour démarrer puis par un coaching continu pour développer l’activité. Devenir microfranchisé en quatre étapes : • Choisissez l'activité de microfranchise de votre choix et votre implantation géographique, • Financez votre projet avec l'appui de l'Adie, • Formalisez votre entrée dans le réseau, • Suivez la formation initiale.

Sources : AFEcreation, Adie

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Les Entreprises Qui bougent Avel continue sa croissance à deux chiffres La 5e édition du salon Les Portes du cuir a eu lieu les 28 et 29 octobre dernier. Ce rendez-vous professionnel et grand public permet de rencontrer des entreprises de renommée internationale mais aussi de découvrir des PME moins connues. La société Avel y était présente, tout comme son principal client Hermès. Créée en 1977, l’entreprise charentaise est spécialisée dans l’entretien de la chaussure et de la maroquinerie. Avec un chiffre d’affaires de 14 millions d’euros et plus de 7 500 références, c’est le leader mondial du cirage de luxe. Avel, qui emploie 48 personnes, possède un savoir-faire exceptionnel et de grandes marques comme Saphir. Forte d’une progression constante depuis plusieurs années, la société a créé une holding Alma FRC. Implantée à Magnac-Lavalette, Avel détient quatre unités de production dont deux en dehors de la France. 80% de son activité se fait à l’étranger, ses produits sont commercialisés dans 75 pays. Les commandes ne cessent d’augmenter. Faute de place, le groupe rencontre des difficultés de stockage. Il était nécessaire d’agrandir le site charentais pour améliorer la gestion des flux et la logistique. C’est la raison pour laquelle une nouvelle plateforme de 5 000 m2 est en cours de construction à côté du bâtiment actuel. Le chantier, estimé à 7 millions d’euros, prévoit quelques embauches prochainement.

Les studios d’animation angoumoisins embauchent toujours Après les Etats-Unis et le Japon, la France est le troisième producteur de films d’animation. La Région Nouvelle-Aquitaine a distribué 1.8 ME aux collectivités afin qu’elles attirent les entreprises. L’Etat a également mis en place un crédit d’impôt de 30%. D’autre part, la ville d’Angoulême bénéficie d’un environnement exceptionnel et des meilleures écoles pour former les futurs intermittents du spectacle. C’est pourquoi une trentaine de sociétés sont présentes sur le marché de l’animation. Les trois nouvelles sont Xilam, Samka et Chouette Compagnie. Chez Xilam, où l’on réalise des dessins animés pour enfants comme Oggy et les cafards, les effectifs ont été multipliés par cinq en un an. Le studio reconnaît ne pas avoir eu de difficultés à trouver une main d’œuvre très qualifiée. La plupart se trouvait déjà sur place mais une autre est venue d’ailleurs, motivée par le cadre de vie ou les projets à venir. La Chouette Compagnie, elle, prévoit d’embaucher une trentaine de personnes début 2018. Les contrats proposés vont de six à dix huit mois. Des profils plus créatifs arrivent peu à peu en complément de ceux davantage techniques. Le bassin angoumoisins dépassera bientôt le cap du millier d’employés. Il sera sûrement nécessaire d’embaucher à l’étranger comme en Italie ou au Canada. Une autre région vient tout de même concurrencer Angoulême depuis quelques temps. Il s’agit des Hauts de France (Nord). Les aides y sont moins élevées mais des soutiens aux implantations très forts.

charente 17 maritime Un plastique végétal 100% dégradable et charentais ! Environ 20 millions de tonnes de déchets en plastique à base de pétrole sont jetés chaque année dans la nature, soit 22 000 tonnes chaque jour. Ce matériau représente un véritable fléau pour l’environnement, contaminant les eaux et tuant des milliers d’animaux comme les oiseaux ou les mammifères marins. Des innovations écologiques commencent à voir le jour. Un sac biodégradable à base de manioc a déjà été inventé par un indonésien. Cette fois-ci, il s’agit d’un ingénieur Français et plus précisément de Saintes. Nicolas Moufflet, 41 ans, vient de créer un procédé breveté et secret unique au monde pour son plastique à base de granulés de bagasse, un déchet de la canne à sucre aux propriétés étonnantes. L’innovation a déjà valu plusieurs prix à l’entrepreneur. La « Vegan bottle », composée de bioplastique 100% biodégradable au bout de 90 jours, garde le même aspect rigide. Seul bémol : sa perméabilité. En effet, la durée de vie de un mois reste à améliorer. Son prix est également de 30% plus élevé qu’un plastique classique. La société de Nicolas Moufflet, Lyspackaging, qu’il a fondé en 2015 bénéficie dores et déjà d’une nouvelle adresse et d’un site de production cinq fois plus grand. Cette révolution attire déjà de grands industriels. Les commandes commencent à affluer. L’entreprise devrait franchir la barre des deux millions de bouteilles végétales produites cette année (dont 100 000 pour le Palais de Tokyo à Paris), ce qui permettra à son dirigeant de dépasser ses objectifs. De nouveaux coproduits naturels sont à l’étude avec d’autres composants comme les noyaux d’olive, les roseaux, les pépins de raisins, les coquilles de crustacés… L’ingénieur charentais rêve d’une filière qui valoriserait mieux les déchets verts.

Une innovation dans l’ostréiculture Le Bruxelles Seafood festival, plus grand salon du monde consacré aux fruits de mer, a eu lieu en Belgique en avril dernier. Le Coup de cœur du jury s’est porté sur un ostréiculteur de 29 ans, Joffrey Dubault. Installé à Marennes, ce jeune entrepreneur avait pour ambition de se démarquer

Leroy Somer, premier employeur privé en Charente Numéro un mondial en alternateurs industriels et spécialiste des moteurs électriques, Leroy Somer développe un chiffre d’affaires de 1.1 milliard de dollars. L’entreprise a été racheté par le groupe américain Emerson dans les années 90. Après avoir rencontré des difficultés pendant trois ans, c’est au tour du japonais Nidec Corporation d’acquérir Leroy début 2017.

Première livraison des couvercles So’ooh, l’huître aromatisée

des concurrents. Il a donc une l’idée originale de lancer des huîtres parfumées aux différentes saveurs. Elles seront commercialisées 15 à 25% plus cher par rapport aux bourriches classiques, sous le nom de la société qu’il a créée So’ooh. Le brevet déposé certifie 17 étapes de production. Le projet de Joffrey reste secret mais nous savons que les huîtres, même fermées, absorbent les arômes diffusés dans les bacs remplis d’eau en quelques heures. Plusieurs conditions sont à respecter comme la taille du bassin, la température de l’eau ou la durée de trempage. Il tient à préciser qu’il s’agit d’un cycle naturel. 1.8 tonne d’huîtres aromatisées devraient être produites par jour prochainement par la marque So’ooh. La clientèle sera essentiellement internationale, Joffrey vise surtout le marché asiatique. Les quatre premières déclinaisons sont l’échalote, le muscat, le gingembre et la framboise. D’autres créations sortiront dans un second temps comme la truffe ou le chocolat pour les fêtes et bien sûr le citron, toujours en cours d’expérimentation.

Créocéan, partenaire du projet Floatgen

Une reprise dynamique pour France Cadeaux © TS

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Le patron milliardaire de 72 ans Shigenobu Nagamori est déjà venu deux fois sur le site de Champniers pour rassurer les salariés. Ses équipes et lui misent sur la conquête de marché. Xavier Trenchant, PDG de Leroy Somer, confie que tout passe par la croissance avant la rentabilité et le profit selon Nidec. Le groupe attache une grande importance à la recherche et au développement. Il compte former des personnes de haut niveau et développer les compétences du personnel en place. Parmi les 2 300 salariés de son effectif record, la société charentaise compte déjà près de 200 ingénieurs et cadres techniciens dans son bureau d’études. L’avenir de Leroy Somer dépend donc en partie de leur efficacité.

© Créocéan

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Eric Corrius et son équipe de France Cadeaux Eric Corrius, professionnel de l’informatique et ancien salarié de plusieurs grandes sociétés comme le Crédit Agricole ou Canal + à Paris, a également travaillé en Espagne. Sur tous les fronts, cet entrepreneur ambitieux est également membre du club d’entreprises PSE (Pro Saintes Expansion) et lauréat du réseau Entreprendre de l’an dernier. Ce patron de 56 ans aimerait voir naître une pépinière d’entreprises afin de pouvoir travailler en filières et échanger avec la communauté. En 2016, il quitte tout pour retourner aux sources et reprendre France Cadeaux, une PME de publicité par l’objet implantée à Saintes. L’entreprise de textile et d’objets publicitaires se situait dans une région à fort potentiel, selon Eric, et bénéficiait d’une bonne santé financière. Par ailleurs, elle dispose d’une équipe de onze personnes et d’un outil de production performant composé de neuf machines différentes. Cela permet de proposer une large palette de personnalisation tout en évitant de délocaliser. Parmi les clients de France Cadeaux, on trouve des collectivités, des clubs sportifs et même des marques de grande renommée. L’international serait maintenant en expansion, avec de très gros contrats en Afrique noire francophone notamment.

UGV Concept : la croissance continue !

L’éolienne du projet Floatgen dont Créocéan est partenaire Cabinet d’Ingénierie rochelais, Créocéan apporte conseil et expertise à ses clients de par sa connaissance du milieu marin. C’est un acteur impliqué des Energies Marines Renouvelables au cœur de la transition énergétique. Depuis 2009, la société travaille en collaboration avec l’ECN (Ecole Centrale de Nantes) sur le projet d’une éolienne en mer et plus précisément sur les aspects environnementaux et réglementaires que cela induit. Organisé autour d’un consortium européen composé de sept partenaires, Floatgen est un projet de démonstrateur d’éolien flottant qui bénéficie du soutien de l’Union Européenne dans le cadre du programme FP7. Après avoir été inauguré le 13 octobre dernier à St Nazaire, la première éolienne flottante en France fut installée sur le SEM-REV, site d’essai de l’ECN destiné aux systèmes houlomoteurs (énergie des vagues). Elle est située à 22 kilomètres des côtes du Croisic. Créocéan a mené toutes les études nécessaires qui ont conduit à la rédaction du dossier d’autorisation et accompagné l’ECN lors des phases d’instruction administrative et d’enquête publique. Le projet confirmera la faisabilité technique et la viabilité économique de l’éolien flottant et démontrera le fort potentiel de diminution des coûts de l’électricité produite par des parcs éoliens flottants. De nouveaux prototypes sont en cours de préparation. Bon vent à Floatgen !

En 2002, Nicolas Marchal quitte Stelia et fonde son bureau de méthodes à Rochefort. Tout d’abord spécialisé dans la conception de prototypes de pièces destinées à l’aéronautique, UGV Concept s’est ensuite diversifié dans une activité d’usinage en 2008. La société travaille pour de gros clients. Elle conçoit tout ce qui va servir à fabriquer une pièce. Elle a notamment fabriqué un morceau du fuselage et la porte d’embarquement du Beluga XL d’Airbus. Le bureau participe également à la construction de jets privés pour Dassault. Avec un chiffre d’affaires de 2.3 millions d’euros en 2016 et un effectif de 32 salariés, UGV a récemment reçu le prix « Stars et métiers » (catégorie Stratégie Globale d’innovation) par la Chambre des métiers et la Banque Populaire. L’entreprise prévoit même de s’implanter à l’étranger en commençant par le Maroc.

Mise en service du nouveau train à hydrogène d’Alstom Dans un contexte de réchauffement climatique planétaire et de transition énergétique, le train révolutionnaire d’Alstom tombe à pic. Actuellement, 48% du réseau ferroviaire européen est non électrifié et fonctionne au diesel. Présenté en septembre 2016 lors du salon Innotrans de Berlin en Allemagne, l’innovation écologique du fabricant Français n’émet aucun gaz à effet de serre, juste de la vapeur d’eau. Baptisé Coradia iLint, ce train hi-tech bleu roule grâce à des piles à combustible à hydrogène. Deux réservoirs pressurisés placés sur son toit fournissent l’alimentation électrique au moteur par la réaction chimique entre l’hydrogène et l’oxygène présent dans l’air. Le train 100% écolo peut parcourir 1 000 kilomètres avec un plein et transporter 300 passagers. Il atteint une vitesse maximale de 140km/h tout en silence.


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Innovation biotech : Fermentalg lance enfin son premier produit Basée à Libourne, la société Fermentalg est le spécialiste des micro-algues pour la nutrition et la santé. Pépite de la biotechnologie en Nouvelle-Aquitaine, elle emploie désormais 64 personnes. Depuis sa création en 2010, l’entreprise a connu une restructuration, une nouvelle gouvernance, une introduction en bourse et a modifié sa stratégie. Sa récente levée de fonds de 12.6 millions d’euros va lui permettre de passer de la phase de recherche à la phase commerciale de ses produits. Cette augmentation de capital a pu se faire surtout grâce aux soutiens de ses actionnaires de référence comme Bpifrance. Le Vitafoods Europe 2017, grand rendez-vous européen de l’industrie des ingrédients et complémentaires alimentaires, s’est tenu en mai dernier. Ce fut l’occasion pour le leader français des

Le laboratoire de Fermentalg fabrique des microalgues notamment dans le domaine de la nutrisanté

Danone investit dans les surgelés bio pour bébés de Yooji

Frédéric Ventre, président-fondateur de Yooji Après avoir soutenu la société Michel & Augustin, la structure d’investissement et d’innovation Danone Manifesto Ventures mise sur Yooji, une start-up spécialisée dans la nutrition infantile implantée à Bordeaux. Le groupe Caravelle et le célèbre fond Capagro ont également participé à la levée de fonds de quatre millions d’euros. Blédina, filiale de Danone, représente le partenaire idéal pour Yooji. La marque bénéficie ainsi du soutien financier et opérationnel d’une équipe dont il partage les mêmes valeurs tout en restant autonome. Depuis 2012, Frédéric Ventre, le président-fondateur de Yooji, développe la première marque de surgelés bio pour bébés. Elle propose une vingtaine de références commercialisées dans 600 points de vente en France. Ses produits innovants ont déjà décroché en 2014 une médaille d’argent au SIAL (Salon International de l’ALimentation).

© NC

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micro-algues d’annoncer la mise sur le marché de son tout premier produit : le DHA350. Il s’agit d’une huile d’algues riche en omégas 3, dont les bienfaits nutritionnels sont reconnus sur la santé, au niveau cérébral et cardio-vasculaire notamment. L’innovation de Fermentalg représente une alternative durable aux aliments riches en acides gras essentiels, présents principalement dans les poissons gras. En effet, les ressources s’épuisent en raison de la surexploitation des océans. La société se concentre maintenant sur d’autres projets comme le programme de co-développement avec le japonais DIC Corporation. Grâce à son investissement de cinq millions d’euros, le fournisseur mondial d’encres d’impression mise sur les pigments naturels issus des micro-algues. Le pigment bleu phycocyanine pourrait, par exemple, bientôt remplacer certains colorants alimentaires utilisés pour les bonbons ou les glaces. Pour 2018, Fermentalg signe des accords de distribution pour l’Europe et les Etats-Unis et prévoit un deuxième lancement de produit, le DHA550.

© Fermentalg

Ce premier exemplaire est destiné à un autre pays. En effet, Alstom a signé un contrat de 200 millions d’euros avec un groupe allemand pour fournir quatorze Coradia iLindt d’ici 2021. Ce montant inclus un entretien des trains pendant trente ans. Plusieurs nouveaux länder allemands devraient commander une soixantaine de Coradia à Alstom et d’autres pays européens y pensent fortement. Pour rivaliser face à son concurrent Chinois CRCC (China Railway Rolling Stock Corporation), le pionnier du transport ferroviaire régional a fusionné avec l’Allemand Siemens en septembre dernier. Alstom pense maintenant a développé la production d’hydrogène sur place par électrolyse et au moyen d’énergie éolienne.

La jeune entreprise agro-alimentaire connaît une très forte croissance : jusqu’à 30% par trimestre. Elle prévoit d’agrandir son usine d’Agen et de recruter plusieurs personnes à la production mais aussi au marketing et au commercial.

Un plan progressif de transformation pour Dassault Aviation Le marché de l’aéronautique se porte plutôt bien malgré une situation économique mondiale incertaine, surtout celui de l’avion d’occasion. Chez Dassault, la cadence des livraisons devrait passer rapidement à 1.5 avion par mois. D’autres contrats export seront sans doute signés d’ici deux ans pour le Rafale. Le groupe prépare également le lancement d’un nouvel avion d’affaires Falcon afin de répondre aux besoins des entre-

A chacun son site internet : quelques précautions à prendre pour vous en assurer. Idées reçues et bonnes pratiques.

Toutes les entreprises ou presque ont à présent un site internet destiné à présenter leurs activités sous un nom, un environnement graphique ou encore selon une arborescence pensée et travaillée. Qu’il soit destiné à une boulangerie de quartier ou à une PME internationale, le site internet présente toujours, du point de vue de la propriété industrielle du moins, les mêmes caractéristiques et interrogations : le nom choisi est-il disponible et protégeable ? le contenu -images et textes- appartient-il à la bonne personne ? l’organisation des données du site est-elle protégeable ?

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TOUT POUR ENTREPRENDRE ÊTRE BIEN ACCOMPAGNÉ DANS VOTRE PROJET, ÇA CHANGE TOUT.

La porte d’entrée du site internet est bien entendu son nom. Référencé sur les moteurs de recherche, le nom de domaine doit permettre aux internautes de reconnaitre l’activité proposée par le site auquel il correspond tout en évitant l’écueil de sa description. En effet, un nom commercialement porteur, parce que en lien direct avec le contenu du site, aura toutes les peines du monde à pouvoir être défendu en cas de reprise par un tiers, voire risquera d’être annulé du fait de son caractère descriptif. Les décisions en ce sens sont nombreuses : boistropicaux.com n’a pu s’opposer à bois-tropicaux.com, pas plus que mariagencorse.com n’a pu obtenir le blocage de mariagesencorse.com. De son côté, vente-privee. fr ne doit son salut qu’aux investissements publicitaires conséquents dont il a bénéficié et qui lui ont permis d’obtenir une identité reconnaissable et donc protégeable. Pour une entreprise plus modeste et soucieuse d’investir sur un nom juridiquement solide, il conviendra donc de trouver un juste milieu entre référencement naturel et validité juridique. Cette validité suppose naturellement que le nom retenu soit disponible, y compris parmi les marques déposées et les noms d’entreprises existantes et relevant de secteurs d’activités identiques ou proches. Une fois cette recherche confirmée, il conviendra de procéder à la réservation du nom de domaine, idéalement effectuée à tout le moins en .com

et .fr, et qui sera judicieusement complétée par un dépôt de marque, le tout au nom de l’entreprise bien sûr. Le contenu des sites- écrits, images- bénéficient eux aussi d’une protection notamment au titre du droit d’auteur ce, sous réserve qu’ils témoignent d’une activité créatrice. Il faut donc que soit matérialisé un effort intellectuel de création, de composition ou d’expression témoins de l’originalité de l’œuvre et de la personnalité de son auteur. Les droits détenus sur ces créations devront alors être dévolus au propriétaire du site soit par écrit, notamment lorsque les contenus sont l’œuvre d’un salarié, soit au travers d’échanges non équivoques, notamment lorsque l’entreprise fait appel à une agence extérieure. Titulaire des droits d’exploitation se rapportant à son site, l’entreprise pourra en assurer le respect en cas de contrefaçon et changer de prestataire si elle ne souhaite plus collaborer avec la même agence. Un site internet peut également se caractériser par les données qu’il présente et par le choix particulier retenu pour cette présentation. Sous réserve de la preuve d’un investissement substantiel ayant permis la collecte puis l’organisation des données constitutives du site, l’extraction qualitativement ou quantitativement substantielle de cellesci par un tiers peut être interdite. Dans un jugement du 1er septembre 2017, le TGI de Paris a ainsi condamné le site entreparticuliers.com à 40.000 euros de dommagesintérêts et 10.000 euros pour frais de procédure en raison d’actes de reproduction et de réutilisation de données extraites du site leboncoin.fr. Depuis quinze ans, nous conseillons des PME, ETI et start-up locales pour créer ensemble un stratégie adaptée à leurs budgets et à leurs développements. Le Conseil en propriété industrielle appartient à une profession réglementée, gage de son sérieux et de son implication. Etre ancré dans un territoire permet d’avoir une meilleure vision de ce qui se passe ici et de mieux appréhender ce qui se passe ailleurs.

Au fil des numéros du JDP, nous aborderons des thèmes récurrents dans les demandes de nos interlocuteurs afin de vous sensibiliser, et peut être aussi de vous intéresser, aux bonnes pratiques à retenir. Suite au prochain numéro !

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© Fabien Cottereau

Des salariés Dassault seront transférés sur le site de Martignas-sur-Jalle

Extension et création d’emplois chez Sainfruit L’importante plateforme de fruits et légumes basée à Mazères livre tous les jours les enseignes de grande distribution et la restauration collective en produits locaux et internationaux. Sainfruit gère le transit de 50 000 tonnes de marchandises par an. En cinq ans, son chiffre d’affaires est passé de 25 à 40 millions d’euros. La société a de réelles perspectives de développement. En effet, elle compte investir trois millions d’euros pour l’extension des chambres froides de 2 500m2. Un parking doté de bornes pour véhicules électriques est également en cours de construction pour le personnel. La demande est en forte augmentation en ce qui concerne le bio. Sainfruit envisage donc de lancer la marque Biodélice prochainement. 150 salariés travaillent déjà au sein de la plateforme de distribution. 50 emplois supplémentaires seront créés afin de répondre aux besoins avec une priorité aux commerciaux, chauffeurs et préparateurs de commandes.

Octobre Rose : une belle occasion de recruter pour AMV Créée en 1974, l’Assurance Moto Verte est une filiale du groupe Filhet-Allard. Le leader de l’assurance deux roues, situé à Mérignac, partage de fortes valeurs : tarification et souscription en ligne, qualité des engagements et accessibilité aux jeunes. Sur 400 collaborateurs, 45% ont moins de 30 ans. Les Ressources Humaines favorise également le développement des compétences, la promotion sociale, l’accès à la participation et le bien-être au travail (ex : crèche d’entreprise, CE, formation continue…). La course du Ruban Rose, qui s’est tenue le 15 octobre dernier à Bordeaux, permet de sensibiliser la population au dépistage précoce du cancer du sein. Partenaire de l’événement, AMV a mobilisé 70 de ses employés à cette occasion. Dans le village, un espace de rencontres a permis à de nouveaux talents de se présenter. L’entreprise en pleine croissance souhaitait mettre en place un recrutement original dans le cadre des 50 postes à pourvoir en CDI qu’elle proposait. Rien de tel que de passer un entretien d’embauche en tenue décontractée pour mettre toutes les chances de son côté !

79 deux-sèvres Installation de dix bornes de recharge rapide par Séolis Fournisseur majeur d’électricité et de gaz basé à Niort, Séolis propose des solutions innovantes à ses 145 000 clients. Créé par le SIEDS (Syndicat Intercommunal d’Energie des Deux-Sèvres) il y a plus de 90 ans, c’est également un producteur d’énergies renouvelables certifié QSE (Qualité, Sécurité, Environnement). La vente de véhicules électriques est en constante progression en France. Avec 10 000 véhicules immatriculés en 2017, la région Nouvelle-Aquitaine occupe la troisième place. Depuis quelques années, des rallyes touristiques en voitures électriques comme le France Electrique Tour voient le jour. La 3e édition qui a eu lieu en octobre dernier a regroupé vingt équipages. Le parcours allait cette fois-ci d’Aix En Provence jusqu’à la Roche-sur-Yon, soit 1 500 kms en cinq jours. L’énergéticien Séolis, partenaire incontournable de l’événement, y a annoncé l’installation de dix bornes de recharge rapide en Deux-Sèvres pour 2018. Ces bornes de 22kWh de la marque DBT seront placées à des endroits stratégiques comme les grands axes. Pour se faire, le groupe signera des conventions avec les communes et les aménageurs privés. Six opérateurs sont compatibles avec le réseau Alterbase de Séolis. La carte est disponible en agence et en ligne sur www.alterbase.fr pour 5E/mois. Le tarif de la recharge varie entre 1 et 4 E pour une heure en fonction de la rapidité. Il sera désormais possible de partir en vacances en voiture électrique !

Deux brasseries dont celle de Bellefois à Neuville de Poitou fabriquent 300 000 bouteilles de 33cl chaque année. Elles sont accessibles chez les distributeurs bio* et quelques cafés restaurants au prix unitaire de 2.50E. Didier et Rémi aspirent maintenant à plus de stabilité afin de pouvoir se consacrer entièrement à leur produit et espèrent tripler les volumes pour avoir leur propre outil de production.

86 vienne Altiplano : une bière française bio et sans gluten

* L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Le leader mondial des batteries de haute technologie recrute © Altiplano

prises. Les modèles proposés seront plus grands, plus confortables et capables de faire de plus longues distances. D’autre part, de nouveaux drones de combat ou de surveillance sont en cours de développement pour 2020. Pour répondre à tous ces projets, le secteur va nécessiter de la main d’œuvre supplémentaire afin de rester compétitif face à la concurrence américaine. La France prévoit de créer 10 000 nouveaux emplois dans l’aéronautique d’ici 2030 dans le cadre du Bordeaux Aéroparc. Eric Trappier, le PDG de Dassault, envisage déjà de rassembler tous ses employés dans la même région sur dix ans. Ainsi, les équipes d’Ile-de-France seront déplacées progressivement sur les sites de Mérignac et Martignas-sur-Jalle. Plusieurs centaines de personnes sont donc concernées. Un nouveau bâtiment sera dédié exclusivement au tertiaire. Le pays devra tout de même former des compagnons et ingénieurs ainsi que des techniciens de niveau bac +2 à l’aise avec le numérique. Seul bémol : les moyens de transport restent à améliorer sur la cité bordelaise.

Didier Merland et son fils Rémi Les Merland, père et fils, travaillent en tant que grossistes en boissons. Ils consacrent leur temps libre à leur marque de bière haut de gamme au nom latino. Inspirée d’une vodka, la recette d’Altiplano est unique en son genre. Son ingrédient principal est le quinoa mais elle contient également du blé noir, de la coriandre, de l’orge et du houblon. Bien que tous issus de l’agriculture française, les deux entrepreneurs se refusent de demander le label Made in France pour le moment. La bière bio et sans gluten contient 4.5% d’alcool.

ET AUSSI... 16

Une levée de fonds de 1.5 millions d’euros pour Novag

Un semoir de semis direct Novag. Le semoir de semis direct est une machine allant de 3 à 8 mètres d’envergure utilisée dans l’agriculture. Accrochée à un tracteur, elle permet des gains de temps mais aussi d’énergie, tout en diminuant l’usage des engrais et fertilisants, soit une réduction des investissements. Fondée en 2011 et basée à Celles sur Belle, Novag SAS est un des leaders sur le marché. Présente dans plusieurs pays d’Europe, l’entreprise a pour objectif de permettre aux agriculteurs de mieux gérer leur exploitation. Afin de répondre à une demande forte, Novag avait besoin d’un nouvel atelier de production de 2 000m2. Le cabinet de conseil en fusions-acquisitions Alienor Partners a accompagné la société en se chargeant de l’ensemble des opérations et des négociations. Les nombreux investisseurs de Novag financeront donc bien son agrandissement. A partir de 2018, les semoirs haut de gamme seront plus efficaces et respectueux de l’environnement. Le nouveau bâtiment apportera à la société les moyens de ses ambitions. Novag va ainsi démarrer sa conquête du marché industriel et doubler sa production pour atteindre une machine par semaine.

Basé à Poitiers, Saft fabrique en grande partie des batteries lithium–ion pour le spatial (satellites). Depuis plusieurs années, l’entreprise s’est diversifiée dans le domaine maritime (navires et sous-marins). Cette nouvelle activité a engendré le recrutement de soixante personnes, principalement des techniciens et ingénieurs. Saft conçoit également des piles lithium primaires (non rechargeables) garanties quinze ans pour les compteurs. Racheté par Total en 2016, la société compte 4 000 collaborateurs dans le monde. Avec 570 salariés dans la Vienne, elle représente le premier employeur privé du département. Deux autres sites sont présents en Nouvelle-Aquitaine : celui de Nersac en Charente, spécialisé dans les télécommunications, et celui de Bordeaux en Gironde, qui accueille le centre de recherche.

 Une nouvelle unité de production à Segonzac

pour Eagle ABC Technology, fabricant de composants électroniques.  Barbezieux Dépannage va pouvoir développer la location de voitures connectées grâce à son installation dans les anciens bâtiments de LC Bois.  Cycle Elec, leader de la distribution de vélos électriques implanté à Saint-Michel, part à l’assaut du marché charentais.  Le jeu Double Click, imaginé par quatre concepteurs d’Angoulême, décroche un prix à Cologne, au plus grand salon de jeux vidéo d’Europe en septembre.

17  La société Joubert (St Jean d’Angély)

poursuit sa diversification en misant sur le bois de peuplier.  PRV Composites, entreprise de fabrication et d’installation de volets, portails et fenêtres implantée à Surgères, se développe et recrute 3 personnes : un chef d’atelier, un menuisier et un(e) secrétaire assistant(e) commercial(e) – rdv sur le site www.menuiserie-prv-17.fr/ recrutements pour postuler  Nouveau sur La Rochelle : Pascale Pétry commercialise des champagnes sélectionnés sur conseils appropriés aux entreprises – contact 06.76.86.86.08  Bilan positif pour Valbiotis (La Rochelle) : introduction en bourse en juin, levée de 11.7 millions d’euros, avancées dans les études cliniques et renforcement de l’organisation  Massages bien-être et Reiki : Souffle Zen intervient auprès des entreprises du département pour vous détendre et mieux gérer votre stress. Contact Christelle Kieger 06.37.15.88.28

33  Le site de Sanofi à Ambarès prévoit de

recruter dans le cadre du lancement d’un antidiabétique en 2020.  Spark Lasers, spécialiste des lasers impulsionnels picosecondes et femtosecondes basé à Talence, lève un million d’euros.  Maintenance industrielle : le bordelais AQMO reprend le toulousain Issa.  VLM Robotics contribue au développement de l’industrie 4.0 par l’introduction de la robotique agile et construit sa nouvelle usine.  Bientôt 110 emplois chez EasyJet, compagnie low-cost britannique, qui implante sa 6e base française à l’aéroport de Bordeaux.  Constructeurs de catamarans de luxe, les Chantiers Navals de Bordeaux recruteront 150 personnes en 2018 pour poursuivre leur croissance.  Le Château Patache d’Aux investit 3 millions d’euros pour mieux se développer à l’export.  Ubisoft, l’un des leaders mondiaux du jeu vidéo, vient d’inaugurer son nouveau studio bordelais avec 50 emplois à la clé.  Le groupe Fradin, promoteur immobilier, projette de construire un aquarium géant à côté de la gare de Bordeaux.  150 points de vente d’ici cinq ans : c’est l’objectif fixé par le leader français de l’achatvente de produits d’occasion Easy Cash basé à Mérignac.  Hermès recrutera 250 artisans pour son nouvel atelier de maroquinerie à Saint-Vincent de Paul qui sera prêt en 2020.  Le groupe Vegas, qui a repris le réseau Boulangeries 48 en avril dernier, annonce une augmentation de capital de 5 millions d’euros.  La 8e édition du festival des Vins de Bordeaux et Nouvelle-Aquitaine s’est tenue début novembre à Wuhan (Chine).


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19 Les carnets de commande se remplissent. Jusqu’en 2019, Saft compte investir 5 millions d’euros pour augmenter ses capacités de production, pour la partie électronique civile notamment. Cette croissance va entraîner la création de nouveaux postes. L’usine a besoin surtout de conducteurs de ligne avec un profil technique mais rencontre des difficultés pour en trouver. Elle se retrouve donc dans l’obligation de former des personnes moins qualifiées.

87 haute-vienne La Banque Populaire récompense les agriculteurs La BPACA (Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique) dispose d’un réseau de 217 agences sur onze départements. Reconnue pour ses valeurs humaines et sa proximité, elle accompagne les projets de ses 630 000 clients. Grâce à leur

expertise et à leurs compétences, les conseillers de la banque coopérative régionale restent toujours à l’écoute des attentes et besoins des nouveaux entrepreneurs du secteur primaire. L’agriculture est un marché en pleine évolution, où il faut savoir innover pour rester compétitif. Ce domaine d’activité est exposé aux aléas climatiques, sanitaires et économiques. Le nombre d’exploitants diminue en permanence. Le 12 octobre dernier, la BPACA a organisé le Prix National de la Dynamique Agricole 2017 à Verneuil sur Vienne. Ce prix récompense les agriculteurs de chaque département de la Nouvelle-Aquitaine dans quatre catégories : création d’entreprise, initiative durable, inno-

vation et savoir-faire technique, initiative collective. A cette occasion, des intervenants et professionnels animeront des conférences et apporteront leurs conseils aux agriculteurs tentés par le circuit court. L’objectif principal étant de les encourager dans leurs démarches. Par ailleurs, la Banque Populaire favorise la double relation bancaire active : accompagner aussi bien à titre personnel que professionnel. Rendez-vous en 2018 pour une nouvelle édition ! Sources : Communiqués de presse, Actuflux, Sud Ouest, Charente Libre, Nouvelle République, Courrier de l’Ouest, Le Populaire, Ouest-France, Journal des Entreprises, Les Echos

85 vendée Digitemis, expert en cybersécurité En 2014, Ludovic de Carcouët fonde sa propre société informatique. Implantée à La Merlatière, Digitemis n’a pas eu de difficultés à trouver des informaticiens de confiance sur place. Ces experts de très haut niveau proposent régulièrement à leurs clients des simulations d’attaques en guise de prévention. La jeune entreprise fait en sorte d’apporter une réponse rapide aux incidents souvent d’origine humaine. Aucune structure, même de grande taille, n’est épargnée par le phénomène. L’univers informatique reste énormément opaque, comme on a pu le constater en octobre dernier. A cause des réseaux Wi-Fi, une faille est apparue dans les systèmes informatiques du monde entier. Digitemis intervient beaucoup à distance. Les PME pour lesquelles elle travaille sont situées dans tout le grand ouest de la France mais aussi à l’étranger. La société compte actuellement une vingtaine de salariés et est en phase de recrutement pour sept postes supplémentaires.

des bières de meilleure qualité. Elle soigne également son packaging grâce à des visuels plus colorés et personnalisés.

L’expert en cybersécurité double son chiffre d’affaires chaque année et vient d’être reconnue par l’Agence nationale de sécurité informatique, garantie pour ses clients.

La brasserie Mélusine investit dans un nouvel outil de production Avec un chiffre d’affaires de 2.65 millions d’euros et une croissance de 20 à 30% par an, Mélusine propose une gamme de seize bières différentes. La Hellfest représente à elle seule 10% de son chiffre. Le brasseur est d’ailleurs devenu partenaire du festival de musique qui porte le même nom. Il distribue ses produits en grande partie dans la restauration et le réseau bio mais aussi auprès des caves à bières et de la grande distribution. Pour répondre à cette demande importante, la bière artisanale de Mélusine avait besoin d’investir dans un nouvel outil de fabrication. Elle prévoit donc d’agrandir et de moderniser son

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Le site de fabrication de la brasserie Mélusine site de Chambretaud en 2018 grâce à une enveloppe de 2.5 millions d’euros. Cela permettra à la marque de produire jusqu’à 16 000 litres par jour et 30 000 hectolitres par an. Les conditions de travail des douze salariés seront également améliorées. Mélusine suit les tendances et fait évoluer en permanence ses recettes afin d’obtenir toujours

Ce n’est certainement pas dû au hasard si, parmi les 113 IUT de France, l’IUT de PoitiersChâtellerault-Niort a été classé, en première position pour sa plus-value en matière de réussite. La raison première de ce succès, tient au développement d’un contexte propice à révéler le potentiel de nos étudiants dans des formations reconnues pour leur qualité, mais n’est rendue possible qu’en raison d’une stratégie plus globale qui va de pair avec le souci constant de renforcer nos relations avec les entreprises et à nous adapter aux besoins de notre monde socio-économique. Un enseignement dense, pragmatique et multiforme Avec 1600 à 1800 heures d’enseignements, 300 heures de projets et 10 à 12 semaines de stages sur deux ans, les diplômés de DUT acquièrent des connaissances théorico-pratiques et un socle de compétences solides. Et s’ils poursuivent dans l’une de nos Licences Professionnelles ils y trouvent une spécialisation avec un renforcement de l’expérience en entreprise. Cette adéquation entre exigence de l’enseignement et expérience de l’entreprise constitue l’ADN de nos formations. L’immersion dans l’entreprise, qu’elle se fasse sous forme de stage ou par la voie de l’alternance, représente une véritable valeur ajoutée tant par la mise en application des connaissances pratiques et théoriques que par la richesse de l’immersion en entreprise et l’acquisition de nouvelles compétences répondant aux exigences et besoins des entreprises. Ainsi, nos étudiants sont opérationnels dès la fin de leurs formations et capable de s’adapter aux exigences et besoins de leurs futurs employeurs. Trois raisons qui font que les diplômés d’IUT sont appréciés des entreprises : - une expertise technique : nos formations faisant la part belle à la pratique avec l’intervention de professionnels dans un environnement adapté : plateaux pédagogiques de pointe bénéficiant d’investissements lourds permettant d’être en phase avec les réalités techniques des entreprises (les Travaux Pratiques représentent 40% des heures d’enseignement) - adaptabilité et flexibilité : avec des périodes de stage dès la première année d’étude,

un volume important de projets en groupe favorisant le travail en équipe, et l’acquisition de compétences globales, transversales et transférables. - une capacité d’évolution avec un esprit agile. A la fois experts et généralistes, nos étudiants sont formés par des enseignants et des enseignants-chercheurs qui contribuent à la production des connaissances techniques et des nouvelles technologies, les inscrivant ainsi dans une dynamique de veille et d’adaptation continue. Une synergie avec le monde socio-économique Liés de manière directe aux entreprises par la réalisation de prestations sur des plateaux technologiques de pointe et un réseau d’experts au sein de notre institut, cette synergie se traduit également par une réponse en termes de formation continue, tant au niveau des habilitations et autres formations réglementaires qu’en proposant une réponse à adapté à un besoin de recyclage ou de montée en compétence sur un domaine d’expertise. Les entreprises sont également de véritables partenaires de nos formations : chaque année, plus de 300 vacataires professionnels interviennent afin de transmettre leur expérience et expertise, et contribuent ainsi à former nos étudiants en adéquation avec la réalité des besoins de l’entreprise. Souhaitant renforcer cet atout, l’IUT travaille aujourd’hui au développement du mécénat de compétences pour favoriser encore davantage leur présence dans nos formations. Représentatif de cet équilibre qui caractérise nos formations, le Conseil d’Administration de l’IUT (Conseil d’Unité) est composé pour moitié de représentants de notre environnement socio-économique et pour moitié de représentants de l’IUT. Cette instance travaille et s’investi dans les projets d’avenir, focalisant sur les enjeux et les grands défis qui seront à relever dans les années à venir : Formation Tout au Long de la Vie, développements à l’international ou réponse aux sollicitations des entreprise et accompagnement de l’émergence de l’usine du futur, telles sont les problématiques concrètes auxquelles nous travaillons à apporter des solutions pragmatiques.

 Les meubles Gautier (Chantonnay) envoient un container de 40 pieds rempli d’objets d’ameublement à l’ile de St Martin, suite au passage de l’ouragan Irma en septembre dernier. Ils proposent également 50 postes à pourvoir.  Le constructeur de bateaux Bénéteau recrute 500 personnes en CDI (dont 330 en Vendée) pour accompagner sa croissance. Rendez-vous sur le site http://www.candidats-beneteau-group.com/ pour postuler.  Michelin envisage de recruter 150 personnes dans son usine de La Roche-surYon.

Votre taxe d’apprentissage, un engagement gagnant-gagnant Former vos futurs collaborateurs au plus près de vos exigences ! Que ce soit dans les domaines de l’usine du futur avec le développement du numérique et du traitement des données en temps réel, de la réalité virtuelle, de l’impression 3D ou de la cobotique ; qu’il s’agisse de développer des plateaux pédagogiques mettant en œuvre les dernières technologies en matière de perméabilité acoustique, d’aéraulique et de climatisation ou encore de plateaux techniques permettant de reproduire les installations industrielles, l’IUT peut engager une politique d’investissement volontariste grâce au soutien des entreprises. Chaque année, la taxe d’apprentissage représente près de 90% de nos ressources d’investissements. En choisissant notre Institut pour le versement de votre taxe d’apprentissage, vous transformez un impôt en investissement pour votre entreprise. Vous vous engagez pour vos futurs collaborateurs et contribuez à leur réussite. Avec l’IUT de Poitiers-Châtellerault-Niort, faites de votre taxe d’apprentissage un investissement pour l’avenir de votre entreprise !

L’IUT EN CHIFFRES • 10 spécialités de DUT et 15 spécialités de licence professionnelle • Stages : 1300 par an • Alternance : 250 contrats par an • Emploi : 87 % d’insertion pour les DUT à 30 mois et 89 % pour les licences pro • Formation continue : 80 à 90 actions par an • VAE : 80 accompagnements par an


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Solutions business

d’activités économiques

 Les opportunités du « marché aidé » en région

IMMOBILIER D’ENTREPRISE INTEGRER UNE ZONE D’ACTIVITES ECONOMIQUES QU’EST-CE QU’UNE ZAE ? Une Zone d’Activités Economiques ne fait l’objet d’aucune définition précise et normative, mais, dans les faits, désigne le regroupement d’activités économiques (commerciales, artisanales, tertiaires, industrielles, touristiques…) sur un périmètre d’aménagement réalisé par un maître d’ouvrage public. Ce qui exclut les zones constituées sur initiative privée ou suite à des implantations d’entreprises isolées. Selon leur vocation, on distingue plusieurs types de ZAE : • Les zones artisanales (ZA), • Les zones d’activités commerciales (ZAC), • Les zones industrielles (ZI), • Les zones logistiques : stockage & distribution des produits, • Les zones d’activités de services, • Les zones d’activités technologiques : écoparc, technopole… • Les zones mixtes : industrielles, logistiques, technologiques, commerce..., • Les zones spécialisées : activités industrielles spécifiques, • Les zones portuaires et aéroportuaires. Destinés à booster l’économie de la Zone d’attraction, ces investissements publics dans l’immobilier d’entreprise peuvent prendre d’autres formes : pépinière, hôtel d’entreprises, atelier-relais… Selon le CEREMA (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement), la France compte entre 24.000 et 32.000 zones d'activités économiques. Pour la seule Ile de France, celles-ci recouvrent près de 30% de la surface urbanisée. Depuis le 1er janvier 2017 (loi NOTRe du 7 août 2015), l’ensemble des ZAE ont été transféré des Communes aux Communautés de Communes ou d'Agglomération. « L'idée est d'en rationaliser l'organisation et d'appuyer la tendance à la spécialisation ", selon Romain Harlé, de la fédération des Etablissements Publics Locaux (EPL). C’est aussi l’occasion de faire un recensement et un tri dans ce « patchwork » un peu vieillissant et souvent obsolète qui date des années 60/80. Il s'agit aujourd’hui de requalifier ces zones et de les spécialiser au maximum.

INQ GRANDES FAMILLES C DE ZONES AIDÉES En dehors des ZAE, pour renforcer l'attractivité de certains quartiers ou territoires, l’Etat a créé des zones spécifiques sur lesquels les implantations et créations d'entreprises sont aidées financièrement : • Les ZFU (Zone Franche Urbaine) créées dans des quartiers de plus de 10.000 hab. dits « défavorisés » en termes de taux de chômage, de jeunes de moins de 25 ans sortis du système scolaire sans diplôme, de potentiel fiscal des communes concernées,

© Fotolia - Nespix

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 Intégrer une zone

• Les QPV (Quartiers prioritaires de la Politique de la Ville) évalués selon un critère de revenu des habitants, • Les ZRR (Zone de Revitalisation Rurale) se situent dans des communes ou cantons ruraux caractérisés par un déclin de la population active ou une forte proportion d'emplois agricoles, • Les ZAFR (Zones d'Aide à Finalité Régionale) correspondent aux régions dans lesquelles l'État et les Collectivités locales ont mis en place des aides aux grandes entreprises et aux PME, destinées à soutenir les investissements productifs et les créations d'emploi.

 Les avantages en zones aidées Sous réserve de certains critères, les entreprises créées dans ces zones peuvent bénéficier de 3 exonérations fiscales : • Impôt sur les bénéfices, • Taxe foncière (si propriétaire), • Cotisation foncière des entreprises, • Exonération de certaines charges sociales Voir précisions sur les-aides.fr

Ù S’ADRESSER POUR LES ZAE O ET LES « ZONE AIDÉES » ? Service économique de la Cté de Communes ou d’Agglomération concernée. Exemple : la nouvelle ZAE « le Parc Aliénor d’Aquitaine » est gérée par la Communauté Urbaine de Grand Poitiers. • CCI et Chambre de Métiers & de l’Artisanat, • Urssaf ou Direccte pour les exonérations de charges sociales, • Services des Impôts des Entreprises pour l’exonération de la taxe foncière ou la réduction des droits de mutation sur les achats de fonds de commerce. •

LES OPPORTUNITÉS DU « MARCHÉ AIDÉ » EN RÉGION (Liste non exhaustive)

 Les Viennopôles

Dans la continuité de la Technopole du Futuroscope, le Conseil Général de la Vienne a créé 9 Viennopôles qui sont des zones d’activités pour la plupart en milieu rural : Châtellerault, Chauvigny, Antran, Coulombiers, Loudun, Chouppes-Mirebeau, Payré, Exideuil et à Vouillé Contact : Direction de l'Habitat, de l'Aménagement du Numérique et des Technopoles. Tél. 05 49 49 42 42

 Les pépinières d’entreprises en Poitou-Charentes • Pépinière d'entreprises du Grand Angoulême • Pépinière Alexander Garandeau (CCI Cognac) • 6

pépinières à La Rochelle : Créatio® tic, Créatio® Prod, Créatio® Services, Créatio® Eco-activités, Créatio® Lite, Créatio® Agro et Créatio® Tech, • Pépinière Indigo à Surgères • Pépinière et Hôtel d’entreprises de Montendre • Pépinière de Thouars Communauté • Pépinière d’entreprises du Niortais • Pépinière René Monory de Chatellerault • Pépinière du Centre d’Entreprise & d’Innovation du Futuroscope.

 L’incubateur Etincel L’incubateur Etincel accompagne la création et le développement d’entreprises innovantes en Poitou-Charentes. Il s’adresse aussi bien aux jeunes diplômés, chercheurs, salariés, demandeurs d’emploi qu’aux chefs d’entreprise déve-

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loppant un produit, un procédé ou un service innovant. Les apports sont divers : conseil, mise en réseau avec des partenaires, aide à la recherche de financements, accompagnement au développement commercial et/ou à l’international…, Service développement économique & emploi de Grand Poitiers - Tél. : 05 49 52 35 97

 L’Agence de Développement et d’Innovation (ADI) Les 80 collaborateurs de l’ADI Nouvelle-Aquitaine accompagnent les entreprises du territoire mais aussi les entreprises françaises et étrangères (de la start-up à l’ETI) qui envisagent de s’installer dans la région. Ses services, qui sont confidentiels et qui s’appuie sur un réseau de partenaires publics et privés, sont financés par les collectivités territoriales. Contact : Tél 05 56 57 84 80 invest-in-nouvelle-aquitaine.fr

 Un réseau de 9 pépinières d’entreprises en Limousin

• La Boîte à Business (Limoges) • Impact (Tulle) • Novapôle (Saint-Viance) • PeP’S 23 (La Souterraine) • Portes de Vassivière (Eymoutiers) • StarTech (Brive) • 2Cube (Aubusson) • POL Avenir (Saint-Junien) • Milléco (Ussel)

 En Vendée Oryon, l’Agence de développement économique de La Roche-sur-Yon Agglomération, centralise l'ensemble de l'offre en matière de foncier et d'immobilier d'entreprise : terrains viabilisés, locaux industriels, bureaux, entrepôts… tandis que Vendée Expansion assure la promotion du territoire vendéen et met en relation les chefs d’entreprises avec les banques, les organismes consulaires et les collectivités territoriales. Sources : Les Echos, les-aides.fr (le site d’informations des CCI)


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ENtrepreneur à l’honneur Brigitte ARNAUD-BOUÉ PDG de Goulibeur

EN 23 ANS, LA RECETTE DU SUCCÈS N’A PAS CHANGÉ

Brigitte Arnaud-Boué a conduit son entreprise, Goulibeur, à Poitiers (Vienne) dans le cercle recherché et très prisé des « entreprises du patrimoine vivant ». Cette récompense signe la reconnaissance d'une aventure personnelle et professionnelle qui a commencé en 1976. Quel est le cheminement qui a conduit à cette distinction ?

recette, il aurait certainement fonctionné. Mais, c'est hors de question. Pour une entreprise qui fabrique un produit très typé, pour rester dans le coup, on a fait le choix d'adapter les formats et les emballages à l'air du temps.

Jeune bachelière, en 1976, je crée avec un associé, Faprena, entreprise spécialisée dans le tourteau fromager et le broyé du Poitou. En 1980, je continue seule. Quatre ans plus tard, on double la surface du bâtiment, situé alors au marché de gros ; et je cède, à la même époque, le brevet du tourteau fromager à une biscuiterie japonaise. En 1989, je vends la société à un groupe alimentaire. En 1994, je reprends l'activité broyé. C'est la création de Goulibeur, nom du broyé et de l'entreprise.

dans les paniers cadeaux. Goulibeur est toujours sur les plateaux d'Air France et deux de nos productions vont être proposées en vente à bord sur Joon, la compagnie à bas coût d'Air France. Nous avons également un « petit » à l'export, essentiellement en Europe de l'Ouest continentale.

Oui. Nous avons installé une sixième ligne d'emballage, constituée d'un robot qui alimente la partie purement emballage. La seconde opération a porté sur l'agrandissement des locaux. Nous avons récupéré des zones techniques

« Le prochain grand chantier consistera dans la création d'une ligne de production pour les petits produits »

C'est la recette de ma grand-mère, Paulette. Les ingrédients (farine, beurre, œufs, sucre et sel) ainsi que les proportions n'ont pas bougé depuis la création. Je refuse de changer et de céder aux modes. Pour moi, il est important de rester fidèle à cette recette qui fait l'identité de Goulibeur. Ce n'est pas au produit de s'adapter à la technologie, mais celle-ci doit être au service du produit. À titre d'exemple, nous avons commandé un robot pour notre nouvelle ligne d'emballage. Les concepteurs ont sous-estimé la capacité de préhension du robot. En modifiant, même légèrement la

RHEA MARKETING Sarl 19 avenue Philippsburg - 17410 St-Martin-de-Ré N°ISSN 1156-8801 - N° Dépôt légal : 367 RCS La Rochelle 397 764 358 Tél. 05 46 00 09 19 Fax. 05 46 00 09 55 e-mail : webmaster@journaldesprofessionnels.fr

Goulibeur occupe sur la zone de la République, à Poitiers, 1 600 m2. La société emploie une vingtaine de personnes. L'entreprise artisanale développe quatre recettes sucrées (tradition, citron-gingembre, noix, cacao) et deux salées (fromages de brebis et tomate).

Cette année a été riche en nouveautés techniques ?

D'où vient cette recette du broyé ?

JOURNAL DES PROFESSIONNELS - JdP

QUELQUES CHIFFRES

Quels sont les marchés de Goulibeur ? Nous avons d'abord un marché régional avec la grande distribution sur Poitou-Charentes. Au plan national, nos clients sont les grossistes, les torréfacteurs ainsi que les épiceries fines. Nous sommes également présents

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pour renforcer le secteur emballage. C'est ainsi que les archives et le stockage pour l'emballage ont été externalisés. La partie technique a été installée dans un nouveau bâtiment sur notre site. Ces changements importants ont accompagné l'informatisation de la production et de l'emballage.

Le prochain grand chantier qui n'est pas encore programmé consistera dans la création d'une ligne de production pour les petits produits.

Quels sont ces petits produits que vous évoquez ? Il faut déjà savoir que sous le nom de broyé du Poitou, c'est uniquement ce que nous appelons « tradition » dont le format classique est 380 gr, mais il se décline également en formats plus petits, type galette ou accompagnement pour le café. On retrouve ce « tradition » en différents emballages (boîtes fer ou bois). Nous avons lancé un nouveau broyé dit de « grande Aquitaine » puisqu'il est enrichi de noix du Sud-Ouest. À côté, nous avons différents sablés en sucrés et en salés. Un nouveau produit devrait voir le jour prochainement. L'amour de l'art Quand son travail lui laisse un peu de temps, elle se perd dans les musées et les galeries. À côté des maîtres du quattrocento et de Caravage, la découverte de Zurbaran fut une révélation. Elle s'intéresse également à l'art moderne et aux artistes contemporains dont elle suit le cheminement. Attirée par le calme et la sérénité, son rêve est de parcourir les musées d'Europe à son rythme.

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Directrice de Publication : Nathalie Vauchez Rédaction : Nathalie Michel - Yves Guérin Jean-Sébastien Thomas - Emilie Hillairet Webmaster : Emilie Hillairet

19 av. Philippsburg - BP 43 - 17410 St-Martin-de-Ré Tél. 05 46 00 09 19 - 06 71 42 87 88 Fax 05 46 00 09 55 Mail : commercial@journaldesprofessionnels.fr Sortie JdP N°137 décembre 2017 Cet exemplaire ne peut être vendu que par abonnement.

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TECHNIQUE

Charte graphique : 1, 2, 3 Simone Mise en page : RCE Aytré 05 46 44 74 41 Imprimerie : Roto Champagne - Tirage : 30.000 ex. Crédit photos : Fotolia - DR JdP et Journal des Professionnels sont des marques déposées. Les reproductions d’articles sont autorisées en partie ou en totalité, avec la mention JdP et l’indication éventuelle des sources.

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