Journal des Professionnels n° 120

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Journal professionnels

LES POINTS DE PRESSE DE L'ENTREPRISE

N o 120 JUIN SEPTEMBRE 2014

des

POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE

Tourisme

&RESSOURCEMENT

CRÉATION ET TRANSMISSION D’ENTREPRISES

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CLASSEMENT RÉGIONAL

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Top 100 et Tops 10 des entreprises

LES ENTREPRISES QUI BOUGENT

Retrouvez toute l’actualité économique régionale sur www.journaldesprofessionnels.fr

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13 L’APPRENTISSAGE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


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SOMMAIRE ◗ REVUES DE PRESSE

des professionnels..................... 4 des entreprises .......................... 5 Européenne................................ 6

◗ DOSSIERS

Tourisme & Ressourcement ... 7 • Le marché du tourisme d’affaires • Les différentes formes d’incentive • Faire le plein d’énergie et rester optimiste

Les formations en apprentissage ................. 14 • du CFA de l’Enseignement Supérieur en Poitou-Charentes

Création & transmission d’Entreprises .......................... 22 • La psychologie de l’entrepreneur • Racheter une entreprise aux enchères • La réalité en chiffres de la création et de la transmission

Top 100 et Tops 10 des entreprises régionales ......... 28

◗ ACTUALITÉS

Poitou-Charentes .................. 17 Vendée .................................... 21 Limousin ................................. 21

◗ LES ENTREPRISES QUI BOUGENT

Charente ................................. 25 Charente-Maritime ............... 25 Deux-Sèvres ........................... 26 Vienne ..................................... 26 Poitou-Charentes .................. 27

UN SECTEUR ÉCONOMIQUE À GRANDE VITALITÉ ! QUI SUIS-JE ? 44 ans en moyenne quand je suis un homme (79 %), 42 ans quand je suis une femme (21 %) ! 2.8 % de ma population a plus de 60 ans (23 % plus de 51 ans) ! Non diplômé (13 %) ou diplômé (CAP/BEP 47 %, CAP/BEPC 8 %, Supérieur 12 %, Bac technique 13 %), j’embauche et suis créateur net d’emploi salarié (sur les 4 dernières années), et prends sous mon aile 160 à 200 jeunes par an…… Mon secteur économique est en croissance tant en nombre net d’entreprises, d’acteurs, qu’en chiffre d’affaires ! Qui suis-je ? UN ARTISAN CHEF D’ENTREPRISE. Et oui, la Première Entreprise de France (1 100 000 entreprises) se développe, recrute donc…. dans un monde difficile…. Qu’est ce qui explique cette vitalité concrétisée par de telles données économiques ? POURQUOI LES ENTREPRISES ARTISANALES SORTENT ELLES LEUR EPINGLE DU JEU ? Plusieurs raisons essentielles expliquent ce phénomène que constitue le secteur des métiers 1. Les métiers sont porteurs de vrais savoir-faire, de compétences (connaissances + expériences) dont ils ne se sont jamais éloignés ! 2. L’entreprise artisanale présente un modèle d’organisation d’une grande souplesse. Sa flexibilité permet de suivre les fluctuations de la demande et d’assurer une personnalisation du service. L’artisan du bâtiment, par exemple, vient chez vous, dans votre lieu d’habitation… Une grande réactivité grâce à sa petite taille et... un processus de décision raccourci puisque le chef d’entreprise prend généralement seul les décisions qui engagent son activité. Ça facilite et explique cette grande faculté d’adaptation ! 3. Un secteur innovant. On ne le rappelle pas assez ! 17 % des brevets professionnels français sont déposés par l’artisanat et 65 % des entreprises artisanales innovent au quotidien dans l’adaptation essentielle aux conditions d’exercice de leur action, de leur travail. 4. Un secteur qui contribue à l’export. Là aussi, il faut rappeler que 30 % des exportateurs français sont des entreprises artisanales. Leur savoir-faire les positionne sur des créneaux où ils sont les seuls (ou quasi-uniques) à détenir à l’échelle internationale les compétences (dans le secteur du luxe notamment)… 5. Et puis enfin, faut-il le souligner, la relation directe entre le chef d’entreprise artisanale et sa clientèle l’oblige à s’adapter en

Dominique CHEVILLON Membre du Comité de Direction de MAAF Assurances

permanence aux évolutions des besoins de cette clientèle ! « Il vit le client » avec les contraintes, bien sûr, de cette proximité mais surtout avec les bénéfices d’une bonne connaissance qui l’empêche de s’éloigner du client… Ce qui arrive à d’autres secteurs économiques qui peuvent en mourir. On peut ajouter également que les formations à la gestion ont permis aux entreprises artisanales de mieux maîtriser leur pérennité et d’assurer leur développement. CREATION OU REPRISE ? 87 % des installations dans l’artisanat se font par création pure et 13 % par reprise d’entreprise. Avec un taux de 76 % de survie à trois ans (qu’on appelle maintenant taux de pérennité !) le secteur des métiers connaît une réelle évolution positive car longtemps ce fut son talon d’Achille. L’accompagnement post création des Chambres des Métiers et de l’Artisanat (CMA) y contribue évidemment. La reprise d’entreprise plus chère en termes de financement assure une réussite à 95/100 % alors que la création assure une réussite à 60 % ! Les entreprises artisanales selon leur nature d’activité donnent lieu à des reprises. Les métiers de bouche (à 60 %), les métiers de l’agroalimentaire (à 50 %), les services (à 30 %) font l’objet de reprise : la clientèle existante, le fonds de commerce ou artisanal, les actifs y participent évidemment. Alors que les métiers du bâtiment ne font l’objet de reprise que pour environ 4 % d’entre elles ! Dans l’artisanat de production, la reprise sera familiale, dans les services (coiffure, alimentaire…) la reprise sera faite généralement par un tiers. Alors, si vous êtes intéressé par un secteur économique en développement et à forte valeur ajoutée, qui ne « se démode pas », riche de sa maturité et de sa jeunesse, par une certaine indépendance, par une vraie relation avec la clientèle, n’hésitez plus : créez ou reprenez une entreprise artisanale !

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Revues de presse

des proFEssionnELs MANAGEMENT EQUITÉ SUR LE LIEU DE TRAVAIL ET TMS Selon plusieurs chercheurs du Centre de recherche en management de Toulouse, il existe une corrélation directe entre la pénibilité ressentie dans les conditions de travail et le comportement équitable ou non des managers. En fait, il semble que plus les collaborateurs s’estiment traités avec équité et justice par leur employeur, moins la pénibilité du travail a d’effets néfastes sur leur santé physique et morale. Il ressort des études menées que la non équité flagrante et/ ou incompréhensible des managers a un effet amplificateur sur la pénibilité perçue au travail et son cortège d’effets néfastes en matière de santé, alors que la perception de justice et d’équité en matière de récompenses matérielles, salariales ou socio-émotionnelles, a un effet modérateur sur la perception de la pénibilité en réduisant alors les troubles du sommeil et des TMS.

TOURISME LUTTER CONTRE LA FRACTURE TOURISTIQUE Après une lente et constante démocratisation de l’accès aux vacances on assiste, depuis le début des années 2000, à une baisse structurelle du départ en vacances

des français modestes. Selon plusieurs études sur le sujet provenant du Credoc, BVA ou encore de TNS-Sofres, une nette fracture touristique s’est creusée entre d’un côté, les couches aisées de la population qui partent plus longtemps, plus souvent et surtout dépensent plus (notamment au ski et à l’étranger), et la majorité des français modestes qui renoncent ou réduisent la durée, le coût et la distance de leurs vacances en période d’été. Le non-départ en vacances concerne actuellement 42% des Français en s’inscrivant dans une tendance de longue durée qui s’accentue constamment depuis 10 ans avec près de 300 000 concitoyens supplémentaires chaque année qui renoncent aux vacances. Les deux principales problématiques de cette fracture touristique sont le fait que «Partir coûte aujourd’hui plus cher en raison de l’augmentation du coût de la vie constatée depuis quinze ans» ainsi que le confirme Claudie Buisson, auteure du rapport Lutter contre la fracture touristique remis en décembre 2013 au ministère du tourisme et surtout que «Le non-départ est souvent lié à un comportement d’autocensure : je ne pars pas parce que je pense que ce n’est pas possible et que je n’y ai pas droit». LE DROIT AUX VACANCES Selon la définition internationale des vacances (Organisation mondiale du

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tourisme), la notion de vacances recouvre «Le fait de séjourner au moins 4 nuitées continues en dehors de son domicile pour des motifs autres que professionnels». En France, comme d’ailleurs dans la plupart des pays de la communauté internationale, les vacances constituent un droit social reconnu par la loi qui s’inscrit dans différentes législations. AGIR SUR LE TOURISME SOCIAL Le sujet est loin d’être anodin du fait qu’il impacte massivement sur le social, le psychologique et l’économique. En effet, il est admis que les bénéfices procurés par les vacances sont nombreux en termes de bien-être individuel et de cohésion sociale. Prendre des vacances même courtes (évaluées en moyenne à 15 jours) favorise directement le resserrement des liens familiaux, le renforcement du lien social, la détente, l’épanouissement, la prise de recul par rapport au quotidien, la reconquête de l’estime de soi, ainsi que le sentiment de «normalité» sociale. C’est également un puissant activateur de l’imaginaire collectif (rêves de découverte, de culture, de sport, de rencontres…) favorisant l’acquisition de capacités sociales (mobilité, autonomie) et de connaissances (culture, activités, lieux), ainsi que la restauration de l’état physiologique, psychologique et psychique (redynamisation, remobilisation des énergies). A l’inverse, il est observé que le fait de devoir renoncer aux vacances est assimilé au déclassement social, voire à entretenir un marqueur majeur d’exclusion. Sous l’angle économique, le tourisme constitue indéniablement un vecteur de croissance qui compte pour 7.5% du PIB, dont les 2/3 sont is-

sus directement des dépenses faites par les Français en France, tout en étant créateur d’emplois et mobilisateur d’investissements dans les équipements sur l’ensemble du territoire national. Alors que «L’offre touristique tend plutôt à monter en gamme et à se concentrer sur la partie de la demande la plus solvable» ainsi que le souligne Patrick Brault, président de l’Unat, le «tourisme social» ne doit pas être négligé, considérant que la dépense quotidienne des vacanciers modestes (ouvriers, employés) est proche de la moyenne générale établie à 45E par jour. Pour les collectivités territoriales et les opérateurs il existe là un fort potentiel à (re)conquérir grâce au tourisme social avec les 21 à 30 millions de français qui ne partent pas en vacances, alors que 5 à 10 millions d’entre eux le pourraient facilement en levant certains obstacles. Ces nouveaux flux auraient pour conséquence d’allonger l’intensité et la durée d’utilisation des équipements tout en favorisant une consommation locale supplémentaire. Principaux motifs de non-départ des 18 ans et + (base 2009) : 50% Raisons financières 34% Raisons familiales ou personnelles 29% Choix délibéré de non départ 24% Raisons d’isolement social 23% Raisons professionnelles 15% Raisons d’organisation Source : ANCV/BVA

Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - L’Expansion - www.economie.gouv.fr

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RÉSEAUX SOCIAUX LA FRANCE EN RETARD Deux études récentes de l’Insee indiquent que finalement l’usage des TIC (technologies de l’information et de la communication) pénètre relativement lentement dans les entreprises françaises. Ainsi en 2013, 2 entreprises sur 10 employant plus de 10 salariés possédaient un profil sur un réseau social contre 30% dans le reste de l’Europe. Parmi les TPE et micro-entreprises, 25% n’ont pas d’ordinateur et seulement 5% réalisent des ventes en ligne. En fait, selon une étude Viadeo, il s’avère que la majorité des TPE-PME ne font pas ou peu de chiffres d’affaires via le Web avec seulement 13% d’entre elles qui dépassent les 50% de CA en ligne. Part de revenus générée par l’activité sur le web (base 2013) : % de TPE/PME Part de revenus 40% 0% 33.5% 1 à 15% 9% 16 à 30% 4.4% 31 à 50% 7.40% +50% 5.7% 100% Source : Viadeo

TRAVAIL DU SACRIFICE À L’ÉPANOUISSEMENT Le travail est devenu un puissant intégrateur dans les sociétés modernes par son effet d’inclusion sociale et professionnelle en apportant un statut, un rang, des revenus réguliers, des droits, ainsi que des devoirs à assumer. Sans emploi ni travail c’est l’inverse qui se passe en impliquant progressivement une exclusion du système, un appauvrissement économique, voire de la paupérisation. Pourtant le rapport au travail n’a pas toujours été le même au cours de l’histoire. Par exemple au XVIIIe siècle alors que les économistes avaient défini le travail comme un facteur de production

procurant un revenu, il est encore considéré à cette époque comme une punition, une « désutilité », voire un sacrifice à accomplir. Au XIXe siècle, notamment avec la révolution industrielle, le travail change radicalement de sens en appliquant les préceptes de l’éthique du «devoir» envers le patron et sa famille, tout en revendiquant une nouvelle liberté créatrice, une source d’enrichissement économique permettant de se réaliser et de transformer le monde autour de soi. Le début du XXe siècle développe ensuite l’organisation rationnelle du travail en revendiquant le principe de la «société salariale» avec un emploi ciblé procurant des revenus réguliers, un système de protection sociale et de nouveaux droits citoyens. C’est le temps de l’éthique du «contrat» (toujours en vigueur aujourd’hui dans de nombreuses entreprises) associant un rapport de réciprocité et de contrepartie entre le temps de travail du salarié et sa productivité avec sa rémunération et sa position statutaire. C’est à partir du milieu du XXe siècle que l’on assiste au retournement «qualitatif» des conditions de travail en faveur d’une éthique dite de «l’épanouissement personnel». 3 TYPES D’ATTENTES Faire du temps de travail un moment d’épanouissement personnel est devenu peu à peu un véritable enjeu sociétal depuis les 30 glorieuses (1945-1975). L’idée est que la société via ses institutions et ses agents économiques se mette au service de l’individu avec le développement de l’État social qui doit garantir le bien-être aux citoyens en redistribuant les bienfaits issus de la croissance économique. L’objectif est d’améliorer les conditions de travail pour favoriser la fidélisation locale des travailleurs, leur meilleure implication et efficacité pour faire croître l’entreprise. En transformant le travail pénible et le travaildevoir en travail-plaisir, les résultats ne se font pas attendre en termes de productivité du fait d’un meilleur accomplissement de soi (titre et rôle professionnel,

des EnTrEprisEs influence et décision exercées sur le lieu de travail, contribution active à la vie de l’entreprise…). Il en résulte actuellement 3 types d’attentes vis-à-vis du travail : . Les attentes instrumentales incluant la sécurité de l’emploi et la sécurité économique avec des revenus équitables ; . Les attentes de relations sociales avec des rapports et échanges internes et externes de qualité ; . Les attentes dites «expressives» qui intègrent l’autonomie, le développement personnel, l’épanouissement dans l’activité, l’intérêt pour le contenu du travail, le sentiment de réussite au mérite, le sens et l’utilité sociale. Toutefois dans un grand nombre d’entreprises insuffisamment préparées, le travail-plaisir est vite devenu le travail «positivement stressant» sous l’effet de la montée en puissance de ces attentes pas toujours suffisamment satisfaites et boostées par un plus grand niveau de formation et d’information, ainsi que par l’omniprésence des nouvelles technologies. De nouvelles fractures se sont immiscées en associant dorénavant travail à stress et/ou à dysfonctionnements relationnels au sein même de l’entreprise (pression managériale, obligation de résultats à court terme, insécurité économique, gestion administrative envahissante…). RÉINVENTER LE TRAVAIL Il est évident que si la valeur travail est directement corrélée à l’expérience (bonne ou mauvaise) que l’on en a, son importance doit être relativisée selon la situation d’emploi ou de non-emploi. Selon une enquête Insee, il est symptomatique de constater qu’à la question «Qu’est-ce-qui pour vous est important pour être heureux ?», le travail (pour ceux qui en ont) n’est plus de nature hégémonique avec 32% de réponses positives (CDI et indépendants) derrière la santé (42%) et la famille (36%). A l’in-

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verse, la place du travail est toujours perçue comme essentielle par tous ceux qui n’en n’ont pas (chômeur - 43%) ou peu (CDD - 44%). Pour l’économiste Pierre-Yves Gomez, auteur de l’ouvrage Le travail invisible, la société actuelle est à un nouveau tournant qui nécessite de «réinventer le travail». Selon lui, il est impératif de prendre «vraiment» au sérieux les nouvelles attentes des actifs, notamment des jeunes et des femmes, afin de favoriser «Un travail civilisé bien réparti entre les membres de la société ; un travail faisant sens ; un travail permettant d’exprimer son individualité ; un travail favorisant une production socialement utile ; un travail décent intégré dans le reste de la vie et permettant aux travailleurs de déployer pleinement leurs autres rôles de citoyens, parents et amis.» . Répartition des principales contraintes physiques et psychologiques au travail en France (base 2010) : 50% Travaillent avec des délais serrés au moins la moitié du temps 46% Sont soumis à des cadences de travail élevées au moins la moitié du temps 36% Ont connu une restructuration ou une réorganisation structurelle substantielle sur leur lieu de travail au cours des 3 dernières années 31% Estiment que leurs qualifications permettraient d’effectuer un travail plus exigeant donc mieux rémunéré 27% Sont régulièrement exposés au stress dans leur travail 26% Constatent que le travail affecte négativement leur état de santé 21% Travaillent au moins 1 fois par semaine durant leur temps libre pour répondre aux exigences du travail Source : Eurofound enquête européenne Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - fr.slidesher.net


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EuropE LE SALAIRE MINIMUM DANS L’UE Sur les 28 pays de l’UE, 21 disposent d’une législation nationale établissant un salaire minimum légal. Parmi eux, on peut distinguer trois groupes : . Les PECO : Bulgarie, Roumanie, Lituanie, Lettonie, République tchèque, Estonie, Hongrie, Slovaquie, Pologne, Croatie où les salaires minima varient de 159 à 372 E ; . Les Pays du Sud : Portugal, Grèce, Malte, Espagne, Slovénie qui affichent des minimas mensuels entre 566 et 784 E ; . Les Pays plus avancés : Royaume-Uni, France, Irlande, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg qui proposent des salaires minimums légaux entre 1.264 et 1.874 E. Dans les sept autres Etats (Allemagne, Autriche, Chypre, Danemark, Finlande, Italie, Suède) les salaires minimum sont fixés soit par l’entreprise à l’issue de négociations entre partenaires sociaux, soit, plus généralement, par des accords de branche conclus dans la plupart des secteurs. L’Allemagne sortira de ce groupe le 1er janvier 2015 avec l’instauration d’un salaire minimum de 8,50 E de l’heure… avec possibilité donnée aux entreprises de pouvoir s’y soustraire jusqu’au 1er janvier 2017.

LE JACKPOT DES HAUTS FONCTIONNAIRES EUROPÉENS Selon le magazine bruxellois European Voice, l’Union européenne est « très généreuse » avec ses hauts fonctionnaires. Le directeur général de la Commission perçoit jusqu’à 220.452 E par an et son vice directeur 203.026 E. Un membre de la Cour de justice européenne est rémunéré 255.300 E par an tandis que le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, comme le président du Conseil européen, émarge à plus de 320.000 E. Le mieux payé reste le président de la BCE, Mario Draghi,

qui perçoit 374.124 E par an, soit 31.177 E par mois. Des commissaires mieux payés que les chefs de gouvernement Pour comparaison, le président du conseil italien est rémunéré 207.630 E par an, soit 17.280 E par mois. C’est 19% de moins qu’un commissaire européen et 45% de moins que son compatriote Mario Draghi. La différence est encore plus grande avec Angela Merkel et ses 204.192 E par an, ou avec le chef de l’État et le chef du gouvernement français (moins de 180.000 E) ou encore avec le premier ministre britannique (173.323E). Même le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, le mieux payé des hauts fonctionnaires internationaux, affiche un revenu inférieur de 7,5% à celui d’un commissaire et de 27% à celui du président de la BCE.

LA MARQUE FRANCE VAUT 1900 MILLIARDS DE DOLLARS L’institut britannique Brand Finance, spécialisé dans l’évaluation et la communication financière des marques, a publié son rapport sur la notoriété des pays telle que perçue par les consommateurs et les investisseurs internationaux. L’attractivité d’un pays est ainsi évaluée en fonction de différents critères comme l’image, la fréquentation touristique, les biens et services, le capital humain, l’investissement étranger ou la compétitivité… Valorisation 2013 estimée en milliards de $ 1 Etats-Unis 18 4 Grande-Bretagne 2,35 2 Chine 6,11 5 Japon 2,26 3 Allemagne 4 6 France 1,9 La marque France a légèrement perdu de sa valeur en 2013 notamment à cause d’une baisse importante des investissements étrangers. Pour comparaison, et surtout pour l’anecdote, Brand Finance, valorise la marque Père Noël à 1.600 milliards $. Dilemme : croire à la France ou au Père Noël ?

TRAVAIL NON DÉCLARÉ : UN PROBLÈME TRÉS RÉPANDU… AU SUD Selon une enquête Eurobaromètre réalisées dans l’UE 28, plus d’un européen sur dix (11%) reconnaît avoir acheté des biens ou services provenant d’un travail non déclaré au cours de l’année passée. Par ailleurs, 4% de travailleurs admettent avoir perçu un revenu « off » et 3% avoir été payés en partie en espèces par leur employeur. Cette pratique est particulièrement répandue dans le Sud de l’Europe avec 69% des revenus annuels reçus de la main à la main (surtout dans les petites entreprises), loin devant les PECO (29%) et les pays continentaux ou nordiques avec respectivement 17% et 7% de salaires non déclarés. Ces activités non officielles concernent surtout la rénovation de logement, les réparations automobiles, les services de nettoyage, les produits alimentaires et les gardes d’enfants. De la comparaison avec l’enquête de 2007, il ressort que si l’ampleur du travail non déclaré reste globalement stable dans l’UE, les évolutions sont diverses selon les pays. Il s’est par exemple amélioré en Lettonie tandis qu’il a légèrement progressé en Espagne et explosé en Grèce, à Chypre et à Malte. L’économie souterraine représenterait ainsi entre 15 et 20% du PIB européen. Le rapport pointe également l’influence des services privés d’emploi (les agences d’interim) qui joueraient un rôle essentiel dans la régulation du travail « off ». De fait, les pays où le travail intérimaire a le plus haut taux de pénétration comme l’Allemagne, la France, l’Irlande, les Pays-Bas ou le Royaume-Uni enregistrent les taux les plus bas de travaux non déclarés.

DEPUIS 10 ANS, RAPEX DÉFEND LA SÉCURITÉ DU MARCHÉ UNIQUE Rapex, le Système européen d’alerte rapide pour les produits de consommation non alimentaires potentiellement dangereux fête cette année ses dix ans. En 2013, le dispo-

sitif a reçu 2.364 notifications-alertes de la part des Etats membres. Quels sont les produits à risque ? En 2013, les alertes ont surtout concernées le textile et l’habillement d’une part, et les jouets d’autre part (25% chacun). Pour ces produits, les notifications ont signalé le plus souvent des risques chimiques (chrome hexavalent pour les articles en cuir et phtalates dans les jouets), ainsi que des risques de strangulation, de blessure ou de suffocation. Loin derrière, sont pointés les appareils électriques (9%), les voitures (7%) et les produits cosmétiques (4%). Parmi les produits interdits en 2013 figurent aussi des articles de puériculture (baignoires instables, poussettes dangereuses) ou des encres de tatouage recelant des substances chimiques interdites. D’où viennent-ils ? La Chine, y compris Hong-Kong, reste le premier pays d’origine recensé, totalisant 64% des notifications de produits dangereux… même si l’UE et la Chine collaborent depuis plusieurs années pour informer et sensibiliser les producteurs chinois à leurs obligations. 15% des alertes concernent des produits fabriqués dans l’Espace Économique Européen (EEE).

ROTTERDAM : 1ER PORT POUR LE TRAFIC DE MARCHANDISES Parmi les dix premiers ports européens de fret, Rotterdam (396 millions de tonnes traitées en 2012) est le plus actif devant Anvers (165 millions), Hambourg (114), Marseille (82), Algésiras (75), Amsterdam (71), Immingham (60) et Le Havre (59) . Douvres : 1er pour le transport de passagers Le premier port en nombre de passagers (hors croisières) se trouve être Douvres avec 12 millions de passagers en 2012, suivi des ports grecs de Paloukia Salamine et de Perama (11,5 millions chacun), d’Helsinki (10,6) de Calais et Stockholm (9 millions). Sources : Toute l’europe.eu, La Tribune.fr Commission européenne

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 Le marché du tourisme d’affaires  Les différentes formes d’incentive  Faire le plein d’énergie et rester optimiste LE MARCHÉ DU TOURISME D’AFFAIRES EN PROGRESSION Les entreprises françaises ont dépensé un volume d’affaires estimé à 8,55 milliards d’euros sur le marché des MICE (meeting, incentive, convention, évènement) en 2013, en progression de +1,1% par rapport à l’année précédente. A l’échelle européenne, les contrastes entre le nord et le sud de l’Europe persistent alors que les moteurs du marché restent l’Allemagne et le Royaume-Uni. La France, l’Italie et l’Espagne montrent toutefois de réels signes de reprise en se plaçant sur une courbe croissante pour la première fois depuis 2010. C’est ce que confirme le dernier rapport de la Global Business Travel Association (GBTA) qui considère que les dépenses sur le marché du tourisme d’affaires en Europe doivent progresser pour atteindre +5,1% en 2014 et +6,5% en 2015. Pour ces 5 pays européens, le montant des dépenses devrait ainsi atteindre les 137 milliards d’euros en 2014 et s’établir ensuite à 157 milliards d’euros en 2015. Plus précisément, le taux de croissance des dépenses en tourisme d’affaires pour 2014 devraient être de l’ordre de 7% en Allemagne, 5,4% en France, 4,4% au Royaume-Uni, 4% en Espagne et 2,8% en Italie. Néanmoins le

GBTA reste prudent quant à la fragilité de la reprise économique, constatant que la crise de la dette souveraine est loin d’être terminée et que les prix du pétrole sont toujours menacés. Cette association s’inquiète également du phénomène de désinflation qui peut enclencher un cycle déflationniste en poussant alors les entreprises à retarder leurs dépenses afin de profiter de prix plus bas. LA PRODUCTIVITÉ DES DÉPLACEMENTS Une récente enquête de HP (HewlettPackard Development Company) réalisée auprès des voyageurs d’affaires montre que le travail en situation de mobilité fait aujourd’hui partie de la vie des cadres en déplacements. Une très grande majorité d’entre eux disent terminer la préparation de leurs réunions au cours de leurs déplacements grâce aux nouvelles technologies. Ainsi 88 % des voyageurs interrogés consultent leur messagerie électronique, recherchent des informations et/ou finalisent leurs dossiers. 73 % des cadres précisent que leurs déplacements permettent de combler leur retard et d’améliorer leur productivité et 56 % avouent même avoir de meilleures idées hors du bureau. Dans le même ordre d’idée 54 % consacrent au moins la moitié de leurs voyages à des dossiers relatifs à leur déplacement. Les Britanniques sont 67 % à consacrer la moitié de leur voyage à préparer leurs prochaines réunions alors que les Allemands ne sont que 43 %. La 22e étude du cabinet Coach Omnium sur le marché du MICE et des réunions professionnelles en France indique que les séminaires arrivent en tête des réu-

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nions organisées (meeting) et se voient plébiscités par 80 % des cadres devant les manifestations évènementielles (23 %) et les conventions. Peut-être par habitude, les opérations de pure incentive ne sont appréciées que par 9 % des cadres contre 10 % en 2012 et 14 % en 2011. Globalement la plupart des entreprises interrogées déclarent privilégier les réunions professionnelles courtes lorsqu’elles se déroulent sur une journée (58 %), sur 2 jours (44 %), voire sur une demi-journée (32 %). En matière d’hébergement, les entreprises choisissent de préférence les hôtels 3 ou 4 étoiles, tout en notant un intérêt marqué pour les lieux d’accueil atypiques. De son côté, le baromètre 2013 d’American Express Voyage d’Affaires confirme que les entreprises cherchent toujours à faire des économies et à conserver des budgets serrés malgré quelques faits saillants en 2013 : . Les budgets ne diminuent pas globalement mais les entreprises ont une meilleure maîtrise des coûts. En Europe, les dépenses de voyages professionnels ont subi une hausse de 0,5 % et devraient croître de 0,8 % en 2014. Pour 87 % des entreprises, le contrôle des notes de frais est devenu une priorité (79 % en 2012). . Le budget aérien diminue même s’il reste le premier poste de dépenses dans

le budget voyage d’affaires. Il ne représente plus que 37 % des dépenses en 2013 contre 53 % en 2011 du fait que beaucoup d’entreprises continuent à privilégier le transport aérien low-cost. . Le budget train et hôtel augmente. Avec les temps de trajet en hausse, l’hôtellerie devient même un poste de dépenses en augmentation. . La sécurité et la surveillance des salariés en déplacement sont devenues une nouvelle priorité. Les entreprises n’hésitent plus à mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour géolocaliser leurs salariés et entrer en contact avec eux. Les 3 principales motivations des voyages (base 2013) : 63 % Congrès et conférences 61 % Fidélisation des clients 57 % Gain de nouveaux clients Le budget voyage d’affaires par poste (base 2013) : 37% Avion (53 % en 2011) 23.6% Hôtellerie (19,5 % en 2011) 15.7% Train (10 % en 2011) 9.2% Autres dépenses (6,3 % en 2011) 7.7% Repas, boissons (4,9 % en 2011) 6.8% Location de voitures (6,3 % en 2011)


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UNE DIMENSION ÉCOLOGIQUE DANS LES VOYAGES Une étude internationale publiée en juillet 2013 par la société Titramétric Ltd a mis en évidence que les voyageurs d’affaires voyageant au moins une fois au cours des trois derniers mois sont de plus en plus conscients de la nécessité de réduire l’impact écologique de leurs déplacements en fréquentant des hôtels respectueux de l’environnement. Elle indique notamment que 44 % des répondants envisagent de séjourner dans les hôtels «moyen de gamme» au cours des 12 prochains mois. 47 % d’entre eux estiment qu’il est «important» de séjourner dans des hôtels «verts» certifiés (Certifications Leeds aux Etats-Unis, Ecolabel en Europe, Green Globe au niveau international...). 7 % estiment même que la certification environnementale est un critère «très important» dans leur choix d’hôtel. Parmi les initiatives écologiques et les comportements responsables qui leur semblent importants pour l’avenir en hôtellerie, la plupart des voyageurs citent spontanément : l’utilisation d’ampoules à basse consommation ; l’utilisation de panneaux solaires pour chauffer l’eau et produire de l’électricité ; la consommation sur place de produits issus du papier recyclé...

LES DIFFÉRENTES FORMES D’INCENTIVE MOTIVER ET RÉCOMPENSER L’incentive est un mot d’origine anglaise signifiant «motivation» dont le concept consiste à stimuler et dynamiser les collaborateurs en leur offrant une récompense, des voyages ou des activités ludiques, en échange d’un objectif im-

pliquant un comportement efficace ou des actions permettant d’améliorer leurs résultats. Cette technique de management d’équipe a débarqué en France au début des années 90 en provenance des pays anglo-saxons (Canada, Etats-Unis, Angleterre) au sein desquels elle est très répandue. Il s’agit avant tout de motiver les collaborateurs de deux façons : la motivation «à être», dans le but de créer une cohésion dans l’équipe en jouant sur le comportement des collaborateurs (team building) et, la motivation «à faire» dont le but est d’améliorer les performances individuelles au travers de campagnes de stimulation. L’incentive est principalement utilisée dans l’animation des forces de vente (réseaux internes), auprès des distributeurs, partenaires et clients (réseaux externes), ainsi que dans la promotion d’une marque ou dans la commercialisation d’un produit. Le grand intérêt de l’incentive est de relancer l’esprit d’équipe et/ou de challenge, d’apprendre aux collaborateurs à mieux se connaître mais aussi à renforcer les liens au sein du service dans le but pragmatique d’améliorer les résultats et le travail collectif LES OBJECTIFS DE L’INCENTIVE Alors qu’initialement l’incentive visait principalement la dynamisation des forces de vente internes et externes, son périmètre s’est progressivement élargi aux caissières, agents d’accueil, personnel administratif, techniciens et services d’administration des ventes. Il existe dorénavant différents programmes de motivation en fonction des types d’objectifs poursuivis : . Objectifs commerciaux et de stimulation commerciale : conquête, développement, fidélisation de clientèle...

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. Objectifs RH s’appuyant sur des mécanismes de valorisation des conditions de travail . Objectifs de progrès : qualité, sécurité, bonnes pratiques... Dans tous les cas, la mise en œuvre d’un programme de motivation s’élabore selon 4 grands axes : . Une promesse de récompense fondée sur une «espérance de gains» . Un challenge individuel, en équipe ou collectif à accomplir . La mise en place de règles propres au concours interne dans lequel seuls les x premiers sont récompensés . Un contrat d’objectif visant à récompenser les ventes supplémentaires (dites incrémentales). LES PRINCIPAUX OBJECTIFS POURSUIVIS PAR L’ENTREPRISE . Détendre les individus afin de renouer des liens de confiance, de faire tomber les tabous . Favoriser le lien affectif et la créativité du groupe . Faire passer des messages en impliquant les salariés et les mettre en état d’écoute . Amener à se dépasser pour prendre conscience de ses possibilités en libérant ainsi de nouvelles ressources . Permettre aux salariés de différents services de se rencontrer, de se découvrir . Créer de l’émulation et de la compétitivité entre collaborateurs, voire de la complicité . Se comparer, se frotter les uns aux autres, s’entraider . Apporter de la cohésion au groupe . Inviter les collaborateurs à réfléchir différemment entre eux . Résoudre des problématiques comportementales et d’ambiance après une vague de licenciement ou une fusion.

UN PROGRAMME EN 3 TEMPS D’une manière générale, les entreprises disposant d’un circuit de distribution ou d’une force de vente utilisent entre 1% et 3% de leur CA dans le but principal de motiver et d’animer leurs troupes et leurs réseaux de prescripteurs. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place un système d’information afin de gérer la communication auprès des participants, les résultats en cours ainsi que les gains attribuables. Tout programme d’incentive doit donc reposer sur «une succession d’actes librement consentis» laissant les salariés libres ou non de participer dans le cadre d’un déroulement qui s’effectue en 3 temps : 1. Le lancement avec le recueil des inscriptions et la présentation du dispositif aux cibles concernées 2. Les animations et boosters comprenant la communication et la bonification destinées à maintenir la motivation 3. La clôture avec l’attribution des gains LES DIFFÉRENTES FORMES D’INCENTIVE D’après Olivier Denis-Massé (Euro RSCG), «La carotte est fondamentale en matière d’incentive sinon les salariés sont déçus et n’accorderont pas d’importance à la manifestation». Il existe plusieurs types de techniques de récompenses dont les principales utilisées concernent : . La prime d’argent : C’est une carotte classique relativement efficace surtout si l’espérance de gain est jugée importante. . Le voyage professionnel de récompense : L’objectif est de faire rêver ses collaborateurs avec des week-ends dans


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les plus belles capitales européennes ou dans le cadre de séjours d’évasion ou exotiques. Dans ce cas, l’incentive est particulièrement bien adaptée à l’objet ou en complément d’un séminaire ou d’une convention afin de faire passer un bon moment de détente, d’émotion ou de plaisir aux participants en leur permettant ainsi de se changer les idées. . Le team building : Il s’agit de créer un esprit d’équipe, de fédérer les comportements au sein d’un même service ou département autour d’un objectif commun. Il existe une différence entre le team building (à vocation collective) et l’incentive par le choix intrinsèque des activités, lesquelles n’offrent pas nécessairement de récompenses individuelles ou collectives mais un résultat commun en terme de réussite en vue de gagner. Selon Patrick d’Auvigny, directeur du département Conseil d’Accentiv’, «Souvent le team building est une première étape en matière d’incentive. Une façon de mettre l’entreprise en ordre de bataille. On prépare les salariés, on les gonfle à bloc via des conventions, séminaires ou exercices de team building et, ensuite, on donne le départ à un programme de fidélisation dont l’objectif est d’accroître les ventes de l’entreprise.»

ACTIVITÉS DE TEAM BUILDING Les différentes activités habituellement proposées aux participants sont : . Les activités sportives : olympiades, relais, flying board, paint-ball, soccer, régate … . Les activités culturelles : quiz thématiques, découverte City Express … . Les activités artistiques : réalisation d’un lipdub, d’un film, sculpture en sable, fresque géante, light painting … . Les activités à sensations fortes : saut en parachute, simulateur de vol, Boot camp, circuit de formule 1, rafting, via ferrata… . Les activités détentes : cours de cuisine, d’œnologie, spa, visite d’un vignoble… . Les activités ludiques : rallye en transport hors du commun (2CV, quad, voitures de collection, tandem…), chasse au trésor, jeux de construction… . Le raid aventure : Le principe consiste à emmener ses équipes à l’autre bout du monde ou dans des lieux suffisamment originaux pour susciter la surprise et renforcer la cohésion des salariés. . Le cadeau ou chèque-cadeau : Pour récompenser en interne, le recours aux chèques-cadeaux est choisi dans 40% des cas. C’est ce qu’affirme Patrick d’Auvigny pour qui «Toutes les entreprises qui ont de grands réseaux de distribution utilisent les techniques de motivation, notamment les chèques-cadeaux». Il est généralement assorti d’un catalogue de cadeaux destiné à apporter du rêve en utilisant à fond les ressources de l’Internet.

. Le voyage-récompense : Ce type de récompense intervient en général après une période de travail intensif dans un service ou département. Les équipes les plus performantes se voient alors récompensées par des billets d’avion, des voyages à titre privé, des journées à Eurodisney, des séjours de thalassothérapie, des escapades dans des vignobles chiliens ou avec des stages de golf. Pour Pierre-Olivier Carles de l’agence Stonfield, «C’est typiquement l’événement d’incentive que l’entreprise utilise lorsqu’elle ne rencontre aucune difficulté». . La convention : Cette technique permet d’associer un séminaire de travail (assemblée, ateliers de travail…) mobilisant beaucoup de personnes avec des activités de détente. Il s’agit d’un hybride entre le simple voyage de récompense et l’activité de Team building qui, lorsque l’endroit est étonnant, peut marquer fortement les esprits. . Le trophée : Il récompense les salariés qui se sont particulièrement illustrés par leurs performances et qui se voient remettre des «awards» devant les responsables de l’entreprise. L’objectif est d’apporter de la reconnaissance et de la gratification avec un titre que l’on peut accrocher fièrement dans son bureau. Il est toutefois fortement conseillé d’associer le trophée à une récompense «matérielle» supplémentaire.

FAIRE LE PLEIN D’ÉNERGIE ET RESTER OPTIMISTE 5 GRANDES POSTURES À ADOPTER En compilant les bons conseils provenant d’experts scientifiques, une vingtaine de comportements sont jugés bé-

néfiques pour rester aisément en forme et surtout garder l’esprit positif. Etre heureux et avoir du succès dans la vie n’est pas lié au hasard. Selon les psychologues cela dépend étroitement de notre attitude vis-à-vis des autres, de la vie et de nous-mêmes. Par exemple, en se comportant en victimes, les gens ont l’impression que tout est contre eux et deviennent souvent déprimés, négatifs en s’apitoyant sur leur sort. Certains peuvent même devenir agressifs envers les autres et eux-mêmes. Il s’agitlà d’un cercle vicieux aussi inutile que désastreux au niveau relationnel. Aussi pour éviter de tomber dans cette spirale négative, la contre-mesure est celle du renforcement d’une attitude et d’une vision positive de la vie. En psychologie, les moyens les plus efficaces sont souvent les plus simples à mettre en place. Le sentiment d’accomplissement qui en résulte devient alors un moteur puissant qui influence fortement notre bonne humeur et notre énergie. Aussi pour profiter en permanence d’une attitude mentale positive il convient d’agir sur 5 grandes postures : avoir une vie saine, se donner des perspectives positives, manifester de la gratitude aux autres et à la vie, être à l’aise dans l’environnement social et enfin écouter ses émotions. A. AVOIR UNE VIE SAINE Les spécialistes de la nutrition ont l’habitude de dire que «vous êtes ce que vous mangez». Pour avoir une vie saine et se sentir bien il est selon eux nécessaire d’avoir un régime alimentaire équilibré associé à de l’exercice physique. Cela suppose donc de la constance et de la discipline. Pour commencer cette démarche de longue haleine il faut suivre les conseils suivants :


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1. Boire du café «C’est extraordinaire comme le café est un remède miracle capable de sauver des vies» affirme le spécialiste du foie Sanjiv Chopra, professeur à la faculté de médecine de Harvard, qui recommande de le boire principalement noir. En avouant l’existence d’un «mystère scientifique» quant à la façon dont une simple tasse de café répand ses bienfaits dans le corps, de nombreuses études épidémiologiques ont confirmé ses étonnantes vertus dont les principales se résument ainsi : . Plus de trois tasses de café par jour réduisent de 20% le risque d’un cancer de la peau chez la femme. . Une tasse de café par jour réduit jusqu’à 25% le risque d’accident vasculaire cérébral. . Deux tasses par jour réduisent jusqu’à 20% le risque de dépression chez les femmes. . Plus de 6 tasses de café par jour pour les hommes abaissent de 60% le risque de mourir d’un cancer de la prostate. 2. Prendre des protéines le matin Le grand intérêt des protéines c’est que celles-ci informent le cerveau et l’estomac qu’ils sont bien nourris et rassasiés. Il est conseillé de manger le matin un oeuf dur et un yaourt grec à forte teneur protéinique et mieux encore des graines de chia qui possèdent, en plus, un indice glycémique faible et beaucoup de bon gras de type oméga 3. 3. Augmenter sa dose de potassium L’objectif à poursuivre est d’améliorer son ratio sodium/potassium en abaissant soit le sodium ou en augmentant le potassium. Dans ce dernier cas, le potassium que l’on trouve dans le cacao, les

abricots secs, le poisson, les prunes, les épinards, le yaourt nature ou encore les pommes de terre avec la peau, permet de réduire l’effet hypertenseur causé par le sodium. Ainsi, selon les dernières recherches, les gens qui présentent de très mauvais ratios sodium/potassium risquent 2 fois plus de mourir des suites d’une crise cardiaque que ceux dont le ratio est plus bas. Une autre étude a également révélé qu’une augmentation de 1600mg de la consommation quotidienne de potassium soit l’équivalent d’une tasse de lait, de deux bananes, du quart d’un avocat ou d’une demi-tasse de raisins réduit de 21% le risque d’accident vasculaire cérébral. Les nouvelles directives recommandent même d’atteindre les 4700 mg de potassium par jour. 4. Se tenir debout le plus souvent possible Selon de récentes études, les personnes sédentaires qui ont passé 10 ans assis à leur travail multiplient par 2 le risque de souffrir d’un cancer du côlon. Pour éviter cette pathologie, il convient de se tenir debout le plus souvent possible par exemple, en parlant au téléphone ou en marchant pendant les réunions au bureau. Il faut se lever régulièrement et de nombreuses fois dans la journée sachant que les gens qui prennent le plus de pauses debout tout au long de la journée - même d’une minute - ont une taille plus mince, un taux de cholestérol plus faible et une meilleure production d’insuline que ceux qui en pratiquent moins, malgré tous les autres exercices sportifs que l’on peut faire. Dans le même ordre d’idée, les épidémiologistes affirment que sautiller régulièrement protège du cancer.

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5. Se coucher tôt et manger tôt D’après le docteur Michael J. Breus «Une des choses les plus faciles pour quiconque suit un régime consiste à se coucher et à se réveiller à la même heure chaque jour. Ainsi, votre corps sait quand il faut dormir et est beaucoup plus efficace. Organisez votre alimentation aussi en essayant de manger au même moment tous les jours. Évitez de manger après 20 heures et ne manquez pas le petit-déjeuner». Une étude a démontré que plus les individus mangent après 20 heures, plus leur indice de masse corporelle augmente ainsi que… leur tour de taille. 6. Eviter les écrans d’ordinateur le soir Selon le Dr Lisa Shive, la lumière bleue émise par les écrans d’ordinateur, les téléphones intelligents et la télévision stimulent le cerveau faisant que l’on a plus de difficulté à s’endormir. Son conseil pour bien dormir, même si l’on utilise de tels équipements 2 heures avant de se coucher est de «Porter des verres ambrés qui filtrent la lumière bleue». 7. Profiter du soleil le matin et se mettre à l’abri l’après-midi De nouvelles recherches indiquent que les cellules de la peau résistent mieux aux rayons nocifs du soleil et aux UV tôt le matin et deviennent ensuite plus vulnérables l’après-midi. Il a été observé chez la souris qu’une protéine protectrice de l’ADN - présente également chez l’humain - est à son plus haut niveau peu après le réveil et à son plus bas avant le sommeil. Il est donc conseillé de faire ses activités extérieures (jardinage, marche…) plutôt le matin !

8. Marcher pour améliorer sa mémoire La marche offre un double avantage : welle est bonne pour le corps et pour l’esprit. C’est ce qu’affirme Arthur Kramer, neurologue, pour qui «Tout ce qui augmente le rythme cardiaque semble fonctionner. Marcher c’est bien. Le principal est de trouver à faire ce que vous aimez et faites-le avec générosité». Il explique notamment que «Tous les ans, une région du cerveau appelée l’hippocampe, siège de la mémoire, rétrécit de un à deux pour cent augmentant ainsi le risque de démence au fil des ans». A l’inverse, «L’hippocampe d’un adulte qui marche énergiquement 45 minutes trois fois par semaine augmente plutôt de deux pour cent au bout d’un an» ajoutant qu’«Il n’est jamais trop tard pour commencer à faire de l’exercice.» 9. Eviter les confiseries De récentes études menées par le Dr Janket, professeur de médecine dentaire à l’université de Boston, ont révélé que les saveurs fruitées et acidulées des bonbons réagissent au contact des édulcorants sans sucre et produisent un mélange acide qui affaiblit les dents et les fait jaunir. Ce médecin indique que «Les plus grands responsables sont les sucettes aux fruits parce qu’elles se dissolvent lentement tout en donnant à l’acide plus de temps pour attaquer les dents. La gomme à mâcher (même celle aux fruits) est moins nocive parce qu’elle stimule la production de salive qui élimine les acides nuisibles». Sauf à «Se brosser les dents tout de suite après chaque repas et après tout contact avec des aliments acides ou des bonbons», ce praticien recommande

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de choisir soit une saveur à la menthe menthe poivrée, feuille de menthe, thé des bois – ou le caramel au beurre. 11. Avoir 20 secondes d’avance Des chercheurs ont conclu que si nous pouvons avoir 20 secondes d’avance sur le temps nécessaire à une tâche, nous sommes alors beaucoup plus enclins à passer à l’acte. C’est ce que confirme Shawn Achor, gourou de la psychologie positive qui préconise, par exemple, si l’on souhaite courir ou faire des exercices physiques le matin, de placer ses chaussures et ses vêtements d’exercice à côté du lit, la veille. Il s’agit en fait de mettre en place une forme de proactivité en circuit-court permettant de devancer l’enclenchement routinier de l’action à mener et non de se contenter d’un processus «lent» dans la mise en place du projet.

qui peuvent réduire les risques de crise cardiaque et rendre de bonne humeur en le mangeant en collation le matin. Un carré de chocolat noir contient as-

14. Absorber davantage de quinoa Cette graine est riche en protéines, en fibres et en magnésium. Elle possède la

12. Mettre du piment dans sa vie La célèbre chef Jennifer Iserloh affirme que l’élément actif des piments, la capsaïcine, active encore le métabolisme une heure après son absorption. Selon elle, manger des mets épicés aide également à sentir le goût plus intensément à condition de ne pas les surchauffer, sachant que les piments s’avèrent être également une bonne source de vitamine C. Dans les plats cuisinés, elle préconise de commencer en saupoudrant quelques flocons de chili rouge sur des plats italiens ou en remplaçant un poivron par un jalapeno frais. 13. Manger du chocolat le matin Jacob Teitelbaum, médecin spécialiste de la fatigue chronique, affirme que le chocolat noir est bourré d’antioxydants

sez de théobromine (une cousine de la caféine) pour se réveiller sans provoquer de baisse d’énergie rapide par la suite.

réputation d’être un «super-aliment» qui, à proportion normale, contient deux fois plus de protéines et huit fois plus de fibres qu’une portion de riz

blanc. Elle permet aussi de protéger contre l’hypertension. B. SE DONNER DES PERSPECTIVES POSITIVES Il s’agit de voir les choses du bon côté en évitant d’amplifier les situations négatives tout en relativisant et en minimisant les points positifs. Paradoxal ? non ! car la subjectivité est un ennemi intérieur puissant qui doit être combattue par l’objectivité et le sens de la mesure. Il faut faire en sorte d’équilibrer la balance en changeant «l’angle de vue» et en éliminant les avis et préjugés négatifs. La réalité étant ce qu’elle est, tout dépend de la manière dont on l’évalue mentalement. Un esprit négatif aura tendance à grossir les problèmes en les rendant insurmontables, alors qu’un esprit positif les réduira en passant dessus sans dommage. La règle est donc d’abord de prendre du recul sur la situation en réduisant son impact émotionnel, puis de répertorier objectivement les points négatifs et positifs en listant 3 choses que l’on peut faire afin de transformer chaque point négatif en positif. En voyant les choses du bon côté, c’est un supplément d’expérience, d’assurance en soi et de confiance que l’on entretient en éliminant de facto, les pensées «minantes» ou encore le fait de se plaindre ou de regretter. Une autre méthode consiste à imaginer le pire pour se sentir mieux. C’est le conseil que donne Timothy Wilson, psychologue de l’université de Virginie, qui recommande de ne pas concentrer uniquement son esprit sur les «bonnes» choses routinières du quotidien mais de savoir aussi en faire abstraction

Séminaires

Réceptions

Réunion de travail. Assemblée Générale. Atelier de formation. Evénement associatif.

Diner de gala - Cocktail. Réception de clients ou de collaborateurs. Anniversaire d’entreprise. Soirée comité d’entreprise.

Showroom

Incentive

Lancement de produits. Roadshow. Rencontre clients et fournisseurs.

Cohésion d’équipe. Animation et stimulation des réseaux de vente. Fidélisation de clients.


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de temps en temps. Sa méthode est : «Prenez quelques minutes pour vraiment imaginer ce que serait votre vie sans ses bons côtés. Vous ressentirez plus intensément l’amour, la reconnaissance et le bonheur en visualisant ce que serait la vie sans les gens et les choses que vous aimez. Et ils auront alors l’air étonnant et extraordinaire à nouveau.» C. MANIFESTER DE LA GRATITUDE Avoir de la gratitude signifie que l’on sait apprécier ce que l’on est et ce que l’on a. Il s’agit de tirer un trait sur le passé en évitant de se remémorer les expériences négatives et les erreurs antérieures, car ce qui est fait est fait et que cela ne sert strictement à rien d’y penser sinon à déprimer inutilement. Il faut pardonner, s’excuser et/ ou faire mea culpa, puis passer à autre chose. La meilleure solution consiste à se concentrer sur l’instant et ce que l’on peut faire aujourd’hui même ou bientôt dans le travail, en famille, en couple, avec les amis, avec de nouveaux projets... Une autre manière de développer une attitude

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positive c’est de montrer ouvertement que vous appréciez les autres. Il est fortement recommandé de dire à ses proches qu’on les aime ou encore de remercier les personnes qui ont eu de l’influence sur vous ou qui vous ont soutenu (invitation, sortie, carte, lettre, mail, petit cadeau…). Toutes ces «petites» actions forment en fait des gestes très forts dont l’effet est de se sentir bien en rendant également les autres heureux. D. L’ENVIRONNEMENT SOCIAL Notre humeur et notre motivation sont fortement influencées par les personnes qui gravitent autour de nous dans le monde professionnel et privé. Il est clair que les gens négatifs produisent sans cesse des sources inutiles de parasitages, de conflit ou de stress en se nourrissant elles-mêmes de problèmes ou de contacts réguliers avec d’autres personnes négatives. Elles polluent leur environnement social sans même s’en rendre compte en aspirant vers le bas l’humeur et l’attitude de leur entourage. Il faut donc éviter de passer trop de temps

avec ce genre de personnes en optant volontairement pour des rencontres avec des gens jugés positifs. En ce domaine, chacun doit chercher à être bien entouré en fréquentant des personnes positives considérant que le positif appelle toujours le positif. Une autre bonne manière de se créer une attitude positive est de contribuer à la communauté en donnant de son temps, en apprenant des autres, en participant à des projets collaboratifs. Il s’agit également de profiter de la moindre petite occasion pour faire ce que l’on aime et profiter des petites choses agréables de la vie. E. ÉCOUTER SES ÉMOTIONS Il faut bien distinguer la subjectivité émotionnelle qui déforme la réalité (émoi, colère, haine, stress…) en la rendant souvent négative, du fait objectif qu’est l’écoute attentive de ses émotions. Ecouter ses émotions, ses sensations, ses pulsions, c’est dominer en adulte son Moi afin de découvrir ce qui se cache derrière (insatisfaction, manque, frustration, joie, accomplissement…). Il s’agit là de ne pas tricher

avec soi-même ou de se mentir en refoulant le naturel de ses émotions par le fait de tabous ou d’interdits. Cette pratique d’évitement induit progressivement de la rigidité, de l’intolérance en faisant le lit du désespoir, du malêtre, de l’angoisse et d’une attitude mentale inaboutie. Le bon conseil est de faire dans la mesure du possible ce que l’on ressent de légitime ou encore de s’aérer l’esprit, de se distraire, de changer d’activité. En aucun cas il s’agit de se mettre en position de victime, ce qui est la dernière des postures à adapter envers soi-même comme envers les autres qui inconsciemment la rejettent avec force. Il faut également éviter de se soumettre trop longtemps aux émotions souvent négatives apportées par l’actualité et aux émissions TV ou radio stressantes. Mieux vaut rechercher avant tout l’information utile, constructive, motivante, inspirante qui élève l’esprit et donne de bonnes idées. Principales sources utilisées : www.coachomnium.com - www.mylodgevent.com – www.wikipedia.org - www.strategies.fr - www.iledere.com - www.ile-oleron-marennes.com - www.iledaix.fr

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Gilles MIRAMBEAU

Directeur CFA ESR Poitou-Charentes

ÉDITO L’apprentissage dans l’Enseignement Supérieur est un formidable vecteur d’ouverture sociale, de démocratisation et de professionnalisation des formations de nos établissements Par une pédagogie adaptée, il est porteur de réussite pour les jeunes poursuivant des études supérieures et de qualité de leur insertion professionnelle à six mois. L’apprentissage facilite également l’élévation des niveaux de qualification et répond aux besoins en compétences du tissu économique régional, des entreprises privées comme du secteur public. Les textes portant réforme de l’apprentissage répondent partiellement aux enjeux permettant de développer l’apprentissage pour tous, à tous les niveaux. Par touches successives, l’apprentissage dans l’Enseignement Supérieur fait l’objet de mesures qui risquent de stopper sa dynamique. La perte du crédit d’impôt pour l’accueil d’apprentis au-delà du bac+2 en est un exemple. Dans ces conditions, on ne peut que saluer la décision de la Région Poitou-Charentes, d’élargir l’octroi de la prime pour les employeurs d’apprentis aux entreprises de moins de 50 salariés. L’apprentissage a connu au niveau national mais aussi régional une baisse significative de ses effectifs. Dans le supérieur également, le recrutement des jeunes dans les TPE et PME/PMI, déjà fortement impactées par la crise économique, subit cette conjoncture. Pourtant, ces entreprises ont besoin de jeunes hautement qualifiés pour appuyer leur démarche d’innovation et de développement. Il est donc temps de considérer l’apprentissage dans le supérieur comme un instrument de développement économique et de création d’innovation pour les entreprises régionales. Nul doute que ce glissement de l’Apprentissage/Formation vers l’Apprentissage/Innovation, mis en cohérence avec les dispositifs d’aides régionaux, offrira une réponse de qualité aux problématiques des chefs d’entreprises.

De belles carrières dans le marketing et la communication Rentrée en septembre 2006 en apprentissage chez LEA Nature, dans le cadre d’une licence MASERTIC (Marketing des services et TIC) à l’IUT de La Rochelle, Mélodie Jouannic retrace son parcours dans cette entreprise. JDP : Quel a été votre parcours chez LEA Nature ? Apprentie en tant que chargée de communication, j’ai été recrutée d’abord en CDD par les deux responsables communication en place. J’ai rapidement été prise sous l’aile de Mireille Lizot, précédemment attachée de presse pour le Groupe à Paris et qui arrivait juste à La Rochelle pour y occuper le poste de Responsable communication. C’est elle-même qui m’a formée au métier d’Attachée

Le rôle du maître d’apprentissage à ERDF ERDF recrute chaque année 40 nouveaux collaborateurs en Poitou-Charentes dont 50 % par la voie de l’Apprentissage. Le JDP a interrogé Philippe Toucheron, délégué régional d’ERDF, sur le rôle joué par le maître d’apprentissage.

Chaque année, la première semaine de septembre, ERDF réunit tous les alternants et maîtres d’apprentissage, pour une première mise en contact, leur communiquer des informations communes et favoriser les réseaux entre jeunes alternants.

JDP : Comment ERDF Poitou-Charentes accompagne les apprentis tout au long de leur cursus de formation ?

JDP : ERDF s’est lancée il y a quelques années à titre expérimental dans la labellisation du maître d’apprentissage, en quoi consiste-t-elle ? Cette initiative s’apparente à une démarche qualité et s’est traduite par un audit des pratiques actuelles des maîtres d’apprentissages confrontées au référentiel permettant de les labelliser, ainsi que par une audition d’un jury de professionnels qui a jugé de la pertinence de la mission tutorale exercée à ERDF. ERDF Poitou-Charentes en déficit de candidats, tant en nombre qu’en qualité a travaillé localement avant de généraliser la démarche partout en France, ce qui permet à notre Entreprise d’avoir un vivier de candidats.

Philippe Toucheron : Les apprentis occupent des postes soit sur les activités d’exploitation, maintenance et construction de réseaux, soit sur les fonctions transverses de comptabilité/gestion, ressources humaines ou communication, pour des cursus allant de 1 à 4 ans. Des agents volants d’ERDF, qui disposent d’un peu de temps, sont chargés d’accompagner et de suivre les jeunes. Ces maîtres d’apprentissage reçoivent une lettre de mission pour cadrer leur activité et procèdent à une évaluation trimestrielle des jeunes, en plus d’un suivi très régulier commun entre le maître d’apprentissage et la hiérarchie de l’apprenti. Car bien souvent ils ne sont pas les hiérarchiques des jeunes ; ils ont au moins le même niveau de diplôme avec une expérience professionnelle significative. Ces maîtres d’apprentissage bénéficient d’une formation pour ce faire et perçoivent une rémunération complémentaire de 100 E par mois. Les grilles d’analyse remises par ERDF permettent aux maîtres d’apprentissage d’évaluer les jeunes tant en termes de compétences métier que de comportement.

JDP : Les apprentis ERDF une fois diplômés sont-ils recrutés ? Pour ceux qui se sont bien intégrés et ont obtenu leurs diplômes, le recrutement est favorisé, pour autant qu’ils soient intéressés pour rester à ERDF. Sinon nous les accompagnons dans leur recherche d’emploi, nous les mettons en relation avec d’autres entités d’ERDF en France, avec des Entreprises prestataires ou encore avec des acteurs économiques que nous connaissons.

L’apprentissage dans le secteur de l’environnement et du développement durable Madame Sire Quedillac, Directrice adjointe des Ressources Humaines au CHU de Poitiers - qui accueille une dizaine d’apprentis par an - a choisi d’évoquer l’apprentissage dans le secteur du développement durable avec un exemple concret de poste. « Laure Barcq, étudiante de 21 ans, en 1ère année de Master en management des risques industriels et environnementaux à l’IRIAF de Niort a été recrutée au sein de la DRH du CHU de Poitiers pour aider à la réactualisation du document unique de prévention des risques professionnels, à raison d’une semaine par mois puis à temps plein de fin avril à septembre. Sa mission consiste à dépouiller les questionnaires du CHU sur la fréquence d’exposition aux risques professionnels, notamment dans les services soins, techniques ou logistiques. Les risques peuvent être chimiques, posturaux, infectieux et concerner la radio-protection, etc… Puis elle a commencé à réunir des groupes de travail pour affiner les réponses avant de rédiger le « document unique » permettant de pointer les modes de prévention. En charge de la rédaction d’un journal interne, cette apprentie assure donc des missions qui rayonnent sur l’ensemble du CHU. Recruter une apprentie pour remplir cette obligation légale trés chronophage a permis de dynamiser la démarche, en lien avec les médecins du travail et d’autres professionnels en prévention, ergonomie ou psychologie. Je ne sais pas encore si un recrutement sera possible à la clé, mais il serait judicieux de se doter d’un poste de préventeur des risques dans une structure qui emploie 5500 salariés.

Laure Barcq, apprentie au CHU de poitiers, nous parle de son expérience. « Conduire une mission sur 2 ans permet de s’investir dans une vraie situation professionnelle, avec un suivi sur le long terme et n’a plus rien à voir avec un stage de 4 mois. La mission qui m’a été confiée me plaît, car elle me permet d’aborder tous les domaines du risque – chimiques, psycho-sociaux, de rayonnements – et s’il y avait une opportunité de poste à l’issue de l’apprentissage je serais intéressée. Je me dirigerai quoi qu’il en soit vers les professionnels du bâtiment ou dans le domaine public. Avoir déjà une expérience de 2 ans représente un bagage important, un vrai « plus » pour un premier recrutement ».

de presse et m’a encouragée à construire mon poste qui n’existait pas. Puis j’ai été recrutée en CDI au poste des relations presse de toutes les marques du Groupe en beauté, santé, agro-alimentaire, et diététique. Avant de me spécialiser il y a 18 mois en cosmétique, en élargissant mon champ de compétence – outre les relations presse – au Web et à la publicité, soit à tous les aspects de la communication.

un premier poste. Et dans la conjoncture actuelle, je recommande à tous les jeunes de poursuivre au moins leur dernière année d’étude, voire les deux dernières années, par la voie de l’apprentissage. J’ai autant appris en entreprise qu’à l’école.

JDP : Pourquoi avez-vous choisi la voie de l’apprentissage et quels en sont les avantages à vos yeux ? J’étais arrivée à saturation de l’école à la fin de mon DUT, l’apprentissage était une voie toute trouvée pour poursuivre en licence. Il permet de s’immerger dans le monde du travail avant même d’être diplômé et d’acquérir une expérience demandée le plus souvent même pour

FORMATIONS dévelOppeMeNT duRAble eT eNvIRONNeMeNT DUT • Génie Thermique et Energie (Université de Poitiers) • Mesures Physiques (Université de Poitiers) 2e année par apprentissage Licence Professionnelle • Valorisation des Énergies Renouvelables et Techniques Energétiques (Université de Poitiers) • Gestion de l’Energie Electrique Éco Efficacité Énergétique (Université de Poitiers) • Mesures de la Qualité des Milieux Air, Eaux, Sols (Université de Poitiers) • Electroacoustique et Acoustique Environnementale (Université de Poitiers) • Conseil et Développement Agricole - Gestion d’Exploitation (Université de Poitiers) • Bâtiments Bois Basse Consommation et Passif (Université de la Rochelle) • Production et Management en Industries Agro-Alimentaires (Université de la Rochelle) • Réhabilitation Energique du Patrimoine Bâti (Université de la Rochelle) Master Professionnel • Management des Risques Industriels et Environnementaux (Université de Poitiers)

FORMATIONS MARkeTINg eT lA cOMMuNIcATION Licence Professionnelle • Communication et Management des Evènements (Université de Poitiers) • E-Tourisme (Université de la Rochelle) • Marketing des Services et Technologies de l’Information et de la Communication (Université de la Rochelle) • Création Multimédia (Université de la Rochelle) Master Professionnel • Marketing Pluri média et Consommation - Management des marques-Produits Jeunesse (Université de Poitiers) • Stratégie et Marketing - Management des Projets Marketing (Université de Poitiers)


N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

Supérieur en Poitou-Charentes Devenir ingénieur par l’apprentissage Françoise LE VEZU

Directrice du Cnam Poitou-Charentes - EiCnam

Francis COTTET

Directeur de l’ISAE-ENSMA

Une formation, un diplôme, un métier, un emploi à la clé ! Les formations d’ingénieurs par l’apprentissage allient un très haut niveau scientifique avec une expérience de terrain véritable.

La politique de la Région en matière d’apprentissage

Avec l’ouverture de plus de 140 nouvelles formations dans l’enseignement supérieur depuis 2004, la Région concrétise sa volonté de créer des filières complètes de formation par apprentissage, d’élever le niveau de qualification, qui reste le principal rempart contre le chômage. Ce développement vers le haut contribue en outre nettement à la féminisation de l’apprentissage. Plus le niveau de qualification est élevée, plus la féminisation est forte. En effet, la part des filles dans les niveaux III, II et I dépasse 43 % de l’effectif global, contre 28 % pour le niveau V et IV. Pour que cette évolution bénéfice à tous, la Région incite les CFA à l’innovation pédagogique et la mise en place de classe « passerelles » pour permettre aux jeunes issus des filières professionnelles l’accès aux formations d’ingénieur par apprentissage.

L’apprentissage dans le supérieur doit enfin et surtout jouer un rôle d’ascenseur social en facilitant la poursuite d’études et l’accès à l’emploi des jeunes issus des milieux les moins favorisés. Cet objectif important suppose toutefois que l’action des CFA puisse leur proposer un accompagnement adapté pour la recherche d’entreprise. Enfin, pour faciliter la signature des contrats d’apprentissage, malgré un contexte économique contraignant, la Région soutient l’action de 18 développeurs recrutés par les CFA pour promouvoir l’apprentissage auprès des entreprises, les informer sur les aides existantes (notamment la prime régionale de 1000 E pour toutes les entreprises de 50 salariés ou moins) et les convaincre à s’engager concrètement en recrutant un apprenti à la rentrée prochaine.

Maryline SIMONNÉ

Vice-présidente du Conseil Régional Poitou-Charentes, en charge de l’apprentissage

© Région Poitou-Charentes - Françoise ROCH

Depuis plusieurs années, la Région s’est engagée dans la voie du développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur. La part des apprentis préparant un diplôme de niveau III, II et I ne fait qu’augmenter. On compte aujourd’hui 3892 apprentis dans le supérieur sur 14208 apprentis globalement (soit 27,5 % des effectifs globaux) contre 1394 fin 2004 (soit plus de 2,5 fois de plus qu’en 2004).

Nouveaux défis dans l’agro-alimentaire Le JDP a interrogé Jean-Pierre Bodin, Directeur Atelier technologique ENILIA-ENSMIC, pour mieux connaître les opportunités d’apprentissage dans la filière agroalimentaire. JDP : Quelles sont les possibilités d’apprentissage dans la filière agro-alimentaire en Poitou-Charentes ? Jean-Pierre Bodin : Nous proposons la licence professionnelle « Agro-alimentaire » ainsi que des BTS en produits céréaliers, produits laitiers ou aliments et processus technologiques sans oublier le BTS QIABI en bio et qualité. Les entreprises de l’agro-alimentaire sont intéressées par cette voie et nous avons de très bons retours, même au-delà de la Région Poitou-Charentes. Cette année nous accueillons 16 apprentis, dont 7 sont dans des entreprises en Poitou-Charentes. JDP : Constatez-vous une demande accrue en compétences de la part des professionnels ? Outre l’adaptabilité, dont font souvent preuve les jeunes en apprentissage, nous constatons une forte sensibilité des employeurs aux notions d’hygiène, de nouvelles technologies, de nutrition et d’impact environnemental des activités. Les attentes sont fortes aussi pour un renforcement des compétences sur les aspects technologies et procédés, pour sauvegarder le savoir-faire.

L’agro-alimentaire connaît des enjeux liés à la santé, à l’environnement ou encore à l’alimentation mondiale, qui intéressent les jeunes. JDP : Quels sont ensuite les débouchés dans les Entreprises ? Le taux d’intégration des étudiants à l’issue de leur licence professionnelle avoisine les 95 %, notamment dans les filières spécialisées et les secteurs de la transformation céréalière ou laitière. Le mariage entre l’étudiant et l’entreprise doit s’opérer, comme dans toute rencontre entre deux protagonistes. Les Entreprises situées en milieu rural, à proximité des bassins de production, rencontrent parfois des difficultés à recruter les jeunes. L’apprentissage constitue une voie privilégiée et offre de belles carrières aux jeunes.

En apprentissage, la formation d’ingénieur se caractérise par • une alternance systématique pendant toute la durée de la formation • la réalisation de projets en entreprise • une prise de responsabilités progressive au niveau technique, organisationnel et managérial Un fort engagement auprès des entreprises • Une offre de formation répondant aux attentes du bassin industriel local • Des contenus pédagogiques régulièrement révisés en partenariat avec les entreprises pour répondre aux besoins industriels ou professionnels • Des initiatives facilités par un fort soutien régional Le partenariat gagnant, une vraie valeur ajoutée • Un accompagnement personnalisé : un double tutorat école/entreprise • Une ouverture à l’expérience internationale • L’initiation à la recherche et à l’innovation favorise l’envie d’entreprendre et la créativité des apprentis Un tremplin pour une insertion professionnelle durable 70% ont un emploi à la sortie de la formation, 90% dans les 6 mois, 10% poursuivent leurs études (source EICnam 2012). En s’associant dans le CFA ESR PC, le CNAM et l’ISAE-ENSMA ont une ambition commune : afficher un diplôme d’ingénieurs en apprentissage pour le secteur aéronautique et spatial en Région Poitou-Charentes. FORMATIONS INgéNIeuR • Ingénieur Cnam Spécialité Mécatronique en convention avec l’Université de Poitiers • Ingénieur Cnam informatique, Sciences et Technologies des Médias Numériques (en cours de validation de places d’apprentis) • Ingénieur Cnam Spécialité Aéronautique en partenariat avec l’ISAE-ENSMA (projet d’ouverture en septembre 2015)

FORMATION INduSTRIe AgRO-AlIMeNTAIRe Licence professionnelle mention Industrie Agro-alimentaire, alimentation spécialité Production et management en industrie agro-alimentaires (Université de La Rochelle en partenariat avec ENILIA-ENSMIC) Le parcours conception Option 1 : Développement de projet, innovation en industrie agro-alimentaire Option 2 : Gestion des achats, innovation et sécurité alimentaire en production culinaire Le parcours production et management Option 1 : Meunerie et industries céréalière Option 2 : Transformation laitière

L’apprentissage, une voie vers l’emploi en management et gestion 2 IAE sur le territoire du Poitou-Charentes Catherine Courdé Responsable Apprentissage à l’IAE de Poitiers Avec près de 20 spécialités en Master et plus de 2 600 étudiants, l’IAE de Poitiers est un acteur central pour les formations diplômantes en management. Depuis 1996, l’IAE de Poitiers a ouvert l’accès aux Masters2 par la voie de l’apprentissage. Plus de 1 000 apprentis ont obtenu leur diplôme et se sont insérés avec succès dans la vie professionnelle. Les compétences acquises à l’IAE alliées aux savoir-faire et savoir-être développés en entreprise d’accueil caractérisent cette voie de formation performante. Comment trouver une entreprise d’accueil ? À l’IAE de Poitiers, nous avons développé des partenariats avec de nombreuses entreprises de tous les secteurs d’activité, ce qui facilite les contacts. De plus, des offres

sont régulièrement déposées sur notre site Job IAE et nous accompagnons nos futurs apprentis par une aide personnalisée : techniques de recherche d’emploi, rédaction de CV, entretien de motivation… Quelle valeur ajoutée ? Nos enquêtes régulières en attestent : dans un contexte économique tendu, nos apprentis s’insèrent plus facilement dans la vie active. Par exemple, les apprentis diplômés en Gestion Fiscale, à l’issue de leur Master, ont à plus de 90 % intégré une entreprise ou poursuivent une formation d’avocat. A ce jour 105 apprentis suivent une formation parmi les 7 Masters2 proposés en alternance : Management des projets Marketing, Management des Produits Jeunesse, Gestion Fiscale, Finance et Ingénierie Financière, Intelligence Économique et Communication Stratégique, Gestion des Ressources Humaines, Système d’Information et de Contrôle.

Aujourd’hui, dans le cadre du CFA ESR PC, l’IAE souhaite poursuivre son engagement en apprentissage ; d’autres filières comme le Master2 Stratégie et Management de la Communication sont à l’étude pour une ouverture prochaine en alternance… FORMATIONS MANAgeMeNT eT lA geSTION Licence Professionnelle • Entreprenariat et Management de Projet (Université de Poitiers) • Statistiques Commerciales (Université de Poitiers) • Gestion des Ressources Humaines (Université de Poitiers) • Techniques et Activités de l’Image et du Son (Université de Poitiers) • Conseil et Développement Agricole - Gestion d’Exploitation (Université de Poitiers) • Animation Gestion et Organisation des APS : Activités Aquatiques (Université de Poitiers) • Production et Management en Industries Agro-Alimentaires (Université de la Rochelle) Master Professionnel • Système d’Information et de Contrôle (Université de Poitiers) • Gestion Fiscale (Université de Poitiers • Gestion des Ressources Humaines (Université de Poitiers) • Stratégie et Marketing - Management des Projets Marketing (Université de Poitiers) • Génie Physiologique et Informatique (Université de Poitiers) • Management des Risques Industriels et Environnementaux (Université de Poitiers) • Management des Risques des Systèmes d’Information (Université de Poitiers)


Les formations en apprentissage

Dossier n o 2

Des opportunités dans le secteur de la Banque-Assurance-Finance Vincent BEAULIEU Responsable Master Droit des Assurances Niort, capitale des entreprises mutuelles d’assurance, accueille depuis 2002 un master en Droit des assurances, porté par les deux Facultés de droit de Poitiers et de La Rochelle. Cette collaboration originale s’est enrichie en 2008 d’une ouverture de la formation à l’apprentissage. Depuis, 91 apprentis en droit des assurances ont été formés sur le Pôle Universitaire de Niort et dans des entreprises situées en majorité sur le territoire : à elles seules, MACIF, MAIF, MAAF et SMACL ont accueilli

80 % des apprentis. Les partenariats ainsi bien établis font désormais de ce Master un diplôme très recherché par les étudiants et reconnu par les professionnels pour les compétences que les diplômés y acquièrent. FORMATIONS bANQue, ASSuRANce eT FINANce Licence Professionnelle • Banque Assurance (Université de Poitiers) • Conseil et Développement Agricole - Gestion d’Exploitation (Université de Poitiers) Master Professionnel • Gestion Fiscale (Université de Poitiers • Finance et Ingénierie Financière (Université de Poitiers) • Droit des Assurances (Université de Poitiers et de La Rochelle)

UP&Pro Pôle alternance et formation continue UP&Pro interlocuteur du CFA Enseignement Supérieur Recherche, à l’Université de Poitiers, conseille et accompagne les équipes pédagogiques, les entreprises et les candidats à une formation en alternance (apprentissage et professionnalisation). Il intervient : - En amont « Nos actions ont pour ambition de rapprocher jeunes et entreprises durant cette période cruciale de signature de contrats d’apprentissage et de professionnalisation. C’est dans cette perspective que nous organisons : - des ateliers de « préparation à la recherche d’emploi », de « coaching à l’entretien d’embauche » pour nos candidats aux DUT et licences professionnelles en apprentissage. - des rencontres « jobdating » qui ont pour but d’aider les étudiants dans leur recherche de contrat en alternance et pour les entreprises, de permettre une pré-sélection rapide et efficace des candidatures.

+ de 90 % des entreprises ayant participé à ces rencontres « jobdating » sont très satisfaites et souhaitent accueillir un ou plusieurs apprentis à la rentrée 2014 ! - Pendant la durée du contrat d’apprentissage, nous planifions, pour les maîtres d’apprentissage, des journées d’échanges de pratiques et d’accompagnement à la fonction dès les premiers mois du contrat. Ces actions organisées sur 1 journée ont pour but de les aider dans leur rôle de formateur et d’accompagnateur, de favoriser les échanges de pratiques et de proposer des outils pédagogiques pour un meilleur suivi des apprentis. Attachés à satisfaire les jeunes et les entreprises, l’augmentation du nombre d’alternants est notre objectif. »

Sylvie QUINTARD Chargée du développement de l’apprentissage

L’apprentissage en stratégie d’entreprise et intelligence économique Angèle Zinssner est étudiante en Master 2 Intelligence économique et Communication stratégique à ICOMTEC, Pôle Information-Communication de l’IAE de Poitiers et chargée d’étude à la Chambre régionale économie sociale et solidaire (CRESS ) Poitou-Charentes. Elle suit ses études en alternance depuis 2012, avec 2 jours en cours et 3 jours en entreprise, après avoir commencé par un stage d’avril à octobre 2012. JDP : Quelles sont votre fonction et vos missions au sein de la CRESS Poitou-Charentes ? La CRESS de Poitou-Charentes emploie trois personnes en CDI, une en CDD, trois stagiaires et une apprentie. Apprentie d’octobre 2013 à fin septembre 2014, j’y suis chargée d’études, assistante du responsable de l’Observatoire régional de l’économie sociale et solidaire. Plusieurs études sont menées, dont un panorama des chiffres clé de l’économie sociale et solidaire, des études sur l’égalité hommes/femmes, des emplois jeunes dans l’économie sociale et solidaire, sans oublier des diagnostics territoriaux pour les Communautés d’Agglomération, comme celles du Grand Poitiers et du Grand Angoulême.

Les études se font sur la base de données quantitatives et qualitatives, de statistiques communiquées par l’INSEE et de rencontres avec une pluralité d’acteurs territoriaux, tels les associations, les formateurs, les coopératives et SCOP et les Mutuelles. Les principaux secteurs concernés sont les services à la personne, les sports-loisirs-culture, les banques et assurances. JDP : Quels sont les avantages de l’alternance ? Essentiellement une intégration dans le milieu professionnel plus concrète et plus rapide, avec une immersion dans la durée (1 an), et une expérience très enrichissante. Il s’agit d’une formidable opportunité, mais qui engendre un rythme très soutenu. FORMATIONS STRATégIe d’eNTRepRISe Licence Professionnelle • Statistiques Commerciales (Université de Poitiers) Master Professionnel • Système d’Information et de Contrôle (Université de Poitiers) • Intelligence Economique et Communication Stratégique (Université de Poitiers) • Stratégie et Marketing - Management des Projets Marketing (Université de Poitiers) • Management des Risques des Systèmes d’Information (Université de Poitiers)

De nombreux débouchés dans les filières commerciales L’exemple de la licence professionnelle Droit et commerce des vins et spiritueux de la Faculté de droit et des sciences sociales de l’Université de Poitiers. C’est une formation juridique spécialisée dispensée par l’université de Poitiers et le lycée agricole de l’Oisellerie (16). Elle est en effet la seule en France à traiter des problématiques techniques et juridiques spécifiques à la production et de la commercialisation des spiritueux. Elle vient notamment répondre aux attentes en matière d’emploi de toute la filière viticole, au stade de la production mais aussi, au stade de l’aval et de l’amont sur des fonctions majoritairement commerciales dont les perspectives de croissance sont particulièrement reconnues. Ouverte à tous types de formation, elle est proposée en formation initiale, en contrat d’apprentissage ou en formation continue. Le statut d’apprenti permet tout particulièrement aux étudiants de doubler la formation d’une véritable qualification professionnelle. En tant que formation professionnalisante, la licence repose sur une complémentarité des enseignements théoriques et pratiques offrant une grande variété d’applications : séminaire de distillation, taille de la vigne, dégustation et analyse sensorielle, organisation et animation d’une foire aux vins annuelle. L’équipe pédagogique se compose d’enseignants universitaires, d’enseignants-formateurs et de nombreux praticiens, dont la collaboration est indispensable à la

mise en oeuvre d’une formation pertinente et adaptée aux besoins de la profession. Des exercices à dimension professionnelle sous forme de projets tutorés résultant de commandes d’entreprises sont également proposés. Le stage en entreprise représente quant à lui un élément pertinent de la formation : 16 semaines pour les étudiants en formation initiale et 35 semaines pour les étudiants en apprentissage. En lien avec les perspectives économiques et commerciales prometteuses qu’offre la filière, les débouchés sont nombreux : cadre intermédiaire dans le secteur de la production vitivinicole ou encore cadre intermédiaire dans les secteurs amont et aval de la viticulture en tant que responsable marketing ou responsable commercial chargé de la commercialisation des produits vinicoles, courtier en vins et spiritueux, caviste, adjoint au chef de rayon GMS. FORMATIONS cOMMeRce Licence Professionnelle • Statistiques Commerciales (Université de Poitiers) • Développement et Gestion d’une Clientèle de Professionnels - Produits Techniques (Université de Poitiers) • Conseil juridique et développement technico-économique dans le secteur des Vins et Spiritueux (Université de Poitiers) • Technico Commercial en Instrumentation Biomédicale et Biotechnologique (Université de Poitiers) • E-Tourisme (Université de la Rochelle) • Production et Management en Industries Agro-Alimentaires (Université de la Rochelle) • Métiers de l’Optique et de la Lunetterie (Université de la Rochelle)

Les établissements de formation partenaires

Le secteur public recrute désormais des apprentis Laurence Pérot, Responsable recrutement à la Ville de Poitiers et pour la Communauté d’agglomération du Grand Poitiers, présente les possibilités d’apprentissage et les débouchés au sein de ces deux collectivités publiques. JDP : Quel est le processus de recrutement des apprentis à la Ville de Poitiers et à la CDA du Grand Poitiers ? Laurence Pérot : Nous effectuons un recensement des besoins des services, en termes d’emplois pérennes, d’apprentis et de stagiaires, avec les compétences métiers requises (en apprentissage elles s’acquièrent évidemment en cours de contrat) et les profils de poste. Nous n’oublions pas de balayer ce qui relève du savoir vivre en entreprise. Ce travail se fait conjointement par la DRH et les services concernés. Ces offres sont ensuite diffusées sur le Site de la Ville, dans les CFA et autres lieux de formation des apprentis. Nous sommes aussi présents sur des foires et salons. Tout ceci nous procure un vivier de candidats potentiels. Nous procédons ensuite à une présélection sur dossier, puis à des entretiens, qui sont identiques pour les recrutements pérennes et les apprentis, mais pour ces derniers nous adaptons nos exigences et évaluons tout à la fois le projet et la capacité à s’intégrer dans la fonction publique territoriale. JDP : Combien recrutez-vous d’apprentis et dans quels types de formations ? Nous recrutons des BTS assistant managers, des IUT génie thermique, des chargés de communication interne ou « community manager », des spécialistes des systèmes d’information et de gestion, des accompagnateurs du changement, des juristes ou responsables sociaux, des intervenants dans les milieux sportifs et culturels, des électromécaniciens… Au total entre la Ville et la CDA nous recrutons 46 apprentis chaque année, qui viennent compléter l’effectif de 2500 personnes. JDP : Comment sont-ils suivis et quels sont les débouchés ? Les maîtres d’apprentissage – identifiés au moment de la phase de recensement des besoins – assurent un suivi régulier. Nous veillons particulièrement à l’accueil avec une journée commune de découverte et de sensibilisation à nos structures et à la culture territoriale. Lorsque des postes sont vacants, nous les proposons en priorité aux apprentis qui sont rarement au chômage dans les 6 mois qui suivent leur formation, cela constitue un vrai tremplin pour eux, en interne ou ailleurs. FORMATIONS SecTeuR publIc (liste non exhaustive) Licence Professionnelle • Valorisation des Energies Renouvelables et Techniques Energétiques (Université de Poitiers) • Gestion des Ressources Humaines (Université de Poitiers) • Gestion de l’Energie Electrique Eco Efficacité Energétique (Université de Poitiers) • Mesures de la Qualité des Milieux Air, Eaux, Sols (Université de Poitiers) • Communication et Management des Evènements (Université de Poitiers) • Animation Gestions et Organisation des APS : Activités Aquatiques (Université de Poitiers) • E-Tourisme (Université de la Rochelle) • Analyses et Traçabilité au Laboratoire (Université de la Rochelle) Master Professionnel • Système d’Information et de Contrôle (Université de Poitiers) • Gestions des Ressources Humaines (Université de Poitiers) • Intelligence Economique et Communication Stratégique (Université de Poitiers) • Droit et Administrations Publics (Université de Poitiers)

INÉDIT : vidéo à découvrir sur notre Site Internet

www.cfa-esrpc.fr


N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

16 CHARENTE LA BPI ACCOMPAGNE DEUX ENTREPRISES CHARENTAISES La Banque Publique d’Investissements, BPIfrance, filiale de la Caisse des Dépôts et de l’Etat, a récemment participé à deux opérations d’envergure pour accompagner des entreprises charentaises dans leur développement, notamment : . Un tour de table de 12 ME pour accompagner le Groupe Joubert Spécialiste de la fabrication de panneaux de contreplaqué, le Groupe Joubert, va investir 12 ME dans une ligne de déroulage et de séchage qui lui permettra d’augmenter ses capacités de production et sa productivité mais aussi d’élargir sa gamme de produits. L’objectif du Groupe, déjà présent dans plus de 25 pays, étant de devenir un acteur majeur en Europe. BPI France a accompagné l’entreprise familiale dans le cadre de la levée de fonds nécessaire par le biais un investissement de 1,4 ME et avec le concours d’un crédit de développement de 3 ME. Le Groupe Joubert fabrique des panneaux de contreplaqué essentiellement en tout okoumé (bois exotique connu pour sa grande résistance à l’humidité) et combi (intérieur en peuplier et extérieur en okoumé). Des produits destinés principalement à l’univers de la construction, de l’aménagement et du monde nautique. Avec un effectif de près de 400 personnes et une capacité de production annuelle de plus de 75.000 m3, l’entreprise a réalisé en 2013 un CA d’environ 54 ME dont 50% à l’export, principalement auprès de distributeurs de bois et matériaux. . Un soutien à Valco Group qui a changé de main Créée en 1949, Valco Group France (VGF) est une entreprise de 240 salariés basée à Ruffec, spécialisée dans la conception, la fabrication et la maintenance de vannes industrielles de haute technicité pour les grands opérateurs des secteurs du gaz, du pétrole et du nucléaire. Après avoir connu une période difficile entre 2008 et 2010, l’entreprise a très fortement redémarré en 2011 pour afficher en 2013 un CA de 45 ME. Aujourd’hui, le groupe

bénéficie de la reprise d’activité des constructions de méthaniers et du dynamisme de son secteur d’activités. Après sept années de détention, le fonds norvégien HitecVision vient de céder 100% des titres de VGF à la société de capital investissement Argos Soditic associée à l’équipe de management de l’entreprise emmenée par Stéphane Galichet…et soutenu par la BPI.

Actualités

poiTou-charEnTEs 17 CHARENTE-

l’espace Encan de La Rochelle. Cette 15e édition rassemblera près de 130 entités professionnelles réparties autour de :

BPI, l’interlocuteur unique Rappelons que Bpifrance (42 implantations régionales) est issue du rapprochement d’Oseo, CDC Entreprises, FSI et FSI Régions. Elle accompagne les entreprises à toutes les étapes de leur développement, de l’amorçage à l’introduction en bourse, en crédit, en garantie et en fonds propres. Mi-mai, la Bpi a mis en ligne son nouveau portail internet « Notre site permet aux entrepreneurs de trouver très rapidement les offres Bpifrance les mieux adaptées pour répondre à leurs besoins : trésorerie, innovation, développement à l’international, création, renforcement de capital… et de prendre contact avec le chargé d’affaires de leur région » explique le responsable de communication Patrice Begay. Le site s’étoffe également avec des informations au quotidien : actualités des entreprises dans chaque région française, actualités économiques, dossiers thématiques, focus sur de nouveaux marchés, agenda des salons et événements partout en France, témoignages d’entrepreneurs….

VAL BIO OUEST : LE PÔLE DE LA FILIÈRE BIO EN POITOU-CHARENTES

Six espaces thématiques

Inauguré le 6 juin 2014, Val Bio Ouest est un éco-territoire situé au cœur du parc écologique Arcadys à Saint-Jeand’Angély dont la vocation est de rapprocher les acteurs régionaux de la filière bio. L’objectif ? Offrir un cadre commun aux entreprises qui souhaitent diversifier ou créer leur gamme bio et donner de la valeur ajoutée à leur production. Concrètement, le site se propose de :

. « Accompagnement » : collectivités territoriales, réseaux, protection sociale.

«LA KABANE» : 1ER ESPACE DE COWORKING EN CHARENTE

. Attirer des entreprises à rayonnement national et international pour booster l’économie régionale des bio-ressources.

Mi-mai, le premier espace de coworking charentais a été inauguré à Angoulême, au 147 de la rue de Limoges, en présence d’une douzaine de colocataires. Entre l’incubateur et la pépinière d’entreprise, la «Kabane» est un espace collectif de travail d’environ 100 m2 où toute personne peut louer un bureau pour une demi-journée (les nomades) ou à l’année (les abonnés). Au-delà de l’intérêt économique, à partir de 50E pour 1 journée par semaine avec un bureau non nominatif jusqu’à 160E pour 5 jours par semaine avec un bureau attitré, c’est l’état d’esprit, l’échange de compétences et le travail collaboratif qui séduisent et motivent les jeunes coworkers. www.la-kabane.fr.

MARITIME

. Recevoir et d’accompagner les entreprises dans un espace qui stimule l’interaction, le partenariat et l’innovation. . Mutualiser les compétences, les infrastructures et les services : gardiennage, entretien, imprimerie, blanchisserie, maintenance, consulting, audits, formation…

pour, au final, construire un « éco-territoire de référence dédié à la valorisation des bio-ressources à dominante végétale ». Initié par l’Association Croissance Bio en Poitou-Charentes et soutenu par les collectivités locales et territoriales, Val Bio Ouest devrait prochainement se soumettre à l’appel à projets national pour bénéficier de l’appellation «Pôle de compétitivité».

DU NOUVEAU POUR LA 15E ÉDITION DU SALON DE L’ENTREPRISE Carrefour d’informations et de rendezvous business, le salon régional de l’entreprise aura lieu les 14 et 15 octobre à

. « Financement, assurance et conseils » : banques, avocats, expert-comptables...

. « Développement des entreprises » : équipements & services, développement commercial... . « Economie numérique » : réseaux sociaux, outils et solutions numériques. . « Experts » : franchiseurs, développement de réseaux, concepts inédits. . « Emploi, recrutement & formation » : cabinets de recrutement, OPCA, juniors entreprises, organismes de formation. Et quatre pôles spécialisés : . « Economie sociale et solidaire » : organismes de micro-crédit, couveuses, coopératives d’activités et d’emplois. . « auto-entrepreneur » : fédération nationale… . « Réseaux » : clubs d’entreprise, fédérations professionnelles, réseaux d’entrepreneurs. . « Vente à domicile » : réseaux de distribution, statut... Une convention d’affaires (speed dating), 30 conférences, des « ateliers solutions », des rendez-vous thématiques ainsi que le 1er Carrefour d’Affaires des bassins économiques de l’Ouest (Niort, La Rochelle, Rochefort, Saintes, Royan, Luçon, Fontenay le Comte, La Rochesur-Yon) viendront rythmer ces deux journées pendant lesquelles sont attendus plus 4.000 visiteurs. salon-entreprise17.fr

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NOS SERVICES POUR L’INTERNATIONAL ● Offrir à chaque entreprise un interlocuteur spécialiste de son secteur d’activité Technologies Innovation / Mode Habitat Santé / Agroalimentaire /Infrastructures Transport Industrie ● Offrir des services adaptés aux besoins spécifiques des entreprises Info & Conseil : cibler des marchés export Contacts : identifier de futurs clients et partenaires Communication : gagner en visibilité auprès des professionnels à l’étranger Volontariat International en Entreprise (VIE): renforcer ses ressources humaines sur le terrain

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17E ÉDITION DU SALON ATLANTIKA Le salon professionnel dédié aux équipements et services de l’Hôtellerie de Plein Air, des structures et parcs résidentiels de loisir… aura lieu les 1, 2 et 3 octobre 2014 au Parc des Expositions de La Rochelle. 380 exposants et plus de 6.000 visiteurs sont attendus à ce 17e salon Alantika qui aura pour invité d’honneur la jeune Fédération marocaine de l’hôtellerie de plein air, créée fin 2013. Des forums et des tables rondes viendront compléter l’évènement tandis qu’une grande soirée festive réunira visiteurs, exposants et organisateurs.

79 DEUX-SÈVRES LE MARAIS POITEVIN RETROUVE SON LABEL DE PARC NATUREL RÉGIONAL Depuis 2004, la Région a fortement investi pour reconquérir le label du Marais Poitevin perdu en 1996 : réhabilitation des canaux, des embarcadères, des pistes cyclables, création de ponts, restauration en prairies de 2.000 ha rendus à l’élevage, restauration du patrimoine bâti, création d’un Établissement Public pour coordonner la gestion de l’eau,… C’est aussi toute une population qui s’est mobilisée pour un tourisme de qualité, une agriculture respectueuse de l’environnement et un artisanat renouant avec les savoir-faire des anciens. Cette conjonction a permis la reconquête du Marais Poitevin et une revitalisation économique qui lui permet aujourd’hui de retrouver

son label de parc naturel (Journal officiel du 21 mai). Deuxième zone humide de France après la Camargue, le Marais Poitevin avec ses 100.000 ha s’affiche ainsi comme le 49e parc naturel régional (PNR) français.

TIPER 3 : UN PARC SOLAIRE DE 16 HECTARES A THOUARS Le chantier Tiper Solaire 3, un parc de 16 ha équipé de 34.200 modules photovoltaïques, a démarré en mai et sera opérationnel à la fin de l’année 2014. Il permettra de produire 10.300 mégawattheures/an, soit la consommation électrique annuelle de plus de 2.300 foyers hors chauffage. L’électricité produite devrait être l’une des plus compétitives de la filière photovoltaïque avec un prix à la sortie du parc estimé à 105 E/MWh. Le projet a vocation à s’agrandir sur 50 ha. Tiper Solaire 3 s’inscrit dans un projet plus global nommé TIPER (Technologies Innovantes de Production d’Énergies Renouvelables) qui comprend également une usine de méthanisation « Méthanéo » qui utilise les déchets agricoles pour produire de l’électricité (4.000 foyers) et du chauffage (1.400 maisons de 100 m²), ainsi que deux parcs éoliens d’une puissance totale de 28.000 MWh par an, soit la consommation de plus de 6.300 foyers, hors chauffage. Ce premier investissement, d’environ 11 ME, a été financé en partie dans la cadre d’une société d’économie mixte nommée Ester (Electricité solaire des territoires) composée de la région PoitouCharentes (65%) et de l’industriel Solairedirect (35%). Séolis, à qui sera vendu l’électricité produite, est l’autre financeur du projet.

Vers une déclinaison nationale ? « Une électricité propre, de proximité et abordable… nous avons là une réalisation exemplaire que je vais pouvoir généraliser à l’échelon national », a déclaré Ségolène Royal lors de l’inauguration du site. Possible si l’on en croit Solairedirect qui aurait signé deux nouveaux contrats pour développer des centrales solaires dans le cadre d’Ester en région Paca.

86 VIENNE LA RÉGION S’ENGAGE POUR LES GROUPEMENTS D’EMPLOYEURS Le 20 mai 2014, Jean-François Macaire, Président de la Région, était à Châtellerault pour poser la première pierre du bâtiment regroupant le Groupement Local pour l’Emploi (GLE) et le Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification dans l’industrie (GEIQ Industrie) : agroalimentaire, automobile, aéronautique, plasturgie, chimie ... Il en a profité pour annoncer le lancement de la marque commune « Solution Compétences Poitou-Charentes » conçue pour promouvoir ces Groupements d’Employeurs auprès des entreprises. . Le GEIQ Industrie, soutenu par la Région à hauteur de 56.000 E, a été créé en 2013. L’objectif est d’accompagner des demandeurs d’emploi à une reconversion ou à l’acquisition d’une première expérience professionnelle grâce au tutorat Tremplin Insertion et à l’engagement d’entreprises comme ARI à Châtellerault,

Atlantique Alimentaire à La Rochelle, GLE à Naintré, ITRON à Chasseneuil, Bilfinger à Availles, Manip’sas à Loudun, Mondelez International à Saint Genest, SAFT à Poitiers ou Stivent Industrie à Mirebeau. . Le GLEME 86 & 17 se compose de 132 entreprises adhérentes et de 145 salariés dont 13 jeunes, 13 seniors et 51% de femmes. Grâce aux aides de la Région, ce sont 89 emplois à temps partagé qui ont ainsi pu voir le jour. Par ses dispositifs, la Région entend lutter contre le chômage et l’exclusion sociale en s’appuyant sur des filières et des entreprises d’excellence. « Solution Compétences Poitou-Charentes » facilitera notamment l’ambitieux plan de recrutement de la filière aéronautique et de la chimie verte via le renforcement des emplois tremplins, l’aide au recrutement des jeunes, des seniors, des femmes et des personnes peu ou pas qualifiées.

TROIS LAURÉATS POUR LE TROPHÉE « DÉFI DURABLE » Dans le cadre de la Semaine du Développement Durable 2014, le Parc DéfiPlanet à Dienné, le Medef Vienne et Veille Environnement Entreprises se sont associés pour remettre un trophée « Défi durable » à : l’installateur d’énergie Boutineau pour son engagement dans ses achats éco-responsables, Heuliez Bus pour sa communication verte auprès de ses collaborateurs et le Groupe La Poste pour sa démarche sociétale, notamment son engagement ISO 26000.

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Actualités

L’UIMM VEUT FACILITER LE TRANSFERT DES EMPLOIS ENTRE LES FILIÈRES AUTOMOBILE ET AÉRONAUTIQUE Face au ralentissement du secteur automobile en Poitou-Charentes, l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM) régionale et l’OPCA des Industries Technologiques (Opcaim-Adefim) ont consacré entre 2009 et 2013 environ 17 millions d’E à la formation de près de 10.000 salariés du secteur. Depuis juin 2013, la Branche a souhaité aller plus loin en étudiant les possibilités de transfert de compétences entre les filières automobile et aéronautique. En effet, pour les vingt prochaines années, les prévisions de croissance du secteur aéronautique sont très optimistes : Airbus estime un marché de près de 30.000 avions de transport de passagers et de fret à se répartir avec Boeing entre 2013 et 2032. Si les grands Groupes et les PME de la filière recrutent en continu (souvent avec difficulté), les perspectives dans l’automobile sont en revanche plus qu’incertaines. Selon Alix Partner, les ventes automobiles sur le marché d’Europe de l’Ouest en 2016 ne dépasseront pas 91% du niveau de 2007 (contre +140% pour le marché mondial) tandis que l’Insee rappelle que la production de véhicules automobiles en France a baissé de 50% entre 2005 et 2012. Des conclusions qui débouchent sur des propositions Selon les conclusions d’une étude commandée par l’IUMM au cabinet Stimul Conseil : . Côté filière automobile : la décroissance des effectifs se confirme, l’automatisation progresse, seuls les métiers à forte technicité vont se développer (et les métiers à faible valeur ajoutée vont progressivement disparaître), les grands donneurs d’ordre vivent dans l’incertitude permanente. . Côté aéronautique : la filière devrait recruter dans la région environ 300 personnes par an dans les 5 prochaines années, les grands donneurs d’ordre de la région resteront en expansion, beaucoup d’emplois sans prérequis techniques sont disponibles dans cette filière. Pour Stimul Conseil, les transferts de compétences et d’emploi sont possibles : « il n’y a pas d’impossibilité technique. Les différences se situent plutôt dans le domaine culturel. Des parcours de mise à niveau technique peuvent facilement être mis en œuvre. Ils doivent être complétés par des mesures d’immersion et d’intégration ». En revanche, « les aides à la mobilité devront être suffisamment pertinentes car les transferts entre les bassins d’emplois sont difficiles ». Enfin, le cabinet préconise de dépasser les étapes «quasi-incontournables» que sont aujourd’hui le Plan de Sauvegarde de l’Emploi et le statut de demandeur d’emploi. L’objectif serait en effet de mettre en place un plan d’employabilité plus direct et un parcours sécurisé de transition inter-entreprises, assorti de dispositifs d’accompagnement, de reconversions anticipées, sans passer par la « case dévalorisante du chômage ». En chiffres, la filière automobile amont regroupe 6.800 salariés en Poitou-Charentes et pour l’ensemble de métiers de l’automobile 13.000 personnes tandis que la filière aéronautique affiche 5.000 salariés directs et plus de 8.800 emplois indirects.

POITOUCHARENTES LE SPN ACCOMPAGNE LES ENTREPRISES NUMÉRIQUES SUR LE MARCHÉ CHINOIS Créé en 2001, SPN, le réSeau des Professionnels du Numérique en Poitou-Charentes, est depuis 2011 «Grappe d’entreprises» reconnue par l’Etat. Croissance à l’international, innovation, développement de business, performance globale et appropriation des TIC par les professionnels de tous secteurs sont les axes stratégiques du SPN pour 2014. Parmi ces challenges, l’opération « Chine 2014 » est probablement la plus marquante de l’année. Partant du principe que l’export est un levier de développement aujourd’hui incontournable et que, parallèlement, la Chine importe 20% de ses besoins dans le secteur des TIC (« les entreprises sont sous-équipées et de très gros budgets nationaux sont alloués aux logiciels et services informatiques »), SPN a lancé en partenariat avec la Région et la CCI International Poitou-Charentes deux programmes d’accompagnement des PME sur ce marché : . Le Pack Starter pour préparer le terrain et faire un « test sur l’offre », opéré par un réseau de consultants basés en Chine auprès de partenaires, prescripteurs ou clients potentiels selon un cahier des charges co-construit avec l’entreprise. . Le Pack Explorer destinées aux entreprises plus matures pour se lancer sur le marché chinois via le Forum France Chine de Chengdu, du 21 au 24 octobre 2014. Un Forum d’affaires, créé à l’initiative de la Fondation Innovation et Prospective présidée par Jean-Pierre Raffarin, qui rassemblera 1.000 entrepreneurs français et chinois. Détails de l’offre et tarifs sur spn. asso.fr

POITOU-CHARENTES : N°1 DU LABEL QUALIT’ENR Qualit’EnR, l’organisme qui gère les qualifications dans le domaine des énergies renouvelables, a réalisé son « palmarès des régions » les plus qualifiées en matière d’EnR. Pour la quatrième année consécutive, le Poitou-Charentes signe les meilleures performances en prenant la 1ère place dans les catégories solaire photovoltaïque (nombre d’entreprises labellisées QualiPV), bois-énergie (Qualibois) et aérothermie-géothermie (QualiPac) puis la 3e place pour le solaire thermique (label Qualisol). Au global, la région occupe la 1ère place du classement général avec 341 entreprises qualifiées, devant l’Auvergne et la Corse. Une « pole position » qui prend toute sa valeur à la veille d’une nouvelle réglementation. 1er juillet : entrée en vigueur de l’écoconditionnalité des aides publiques A compter du 1er juillet 2014, les aides de l’Etat seront progressivement réservées aux seules prestations de rénovation énergétique réalisées par des professionnels « RGE » (« Reconnu Garant de l’Environnement »). Les particuliers qui voudront s’équiper en système EnR devront donc faire appel à un professionnel qualifié pour profiter de l’éco-prêt à taux zéro et du crédit d’impôt développement durable.

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PERSPECTIVES D’EMBAUCHES STABLES EN 2014

DES PRÊTS D’HONNEUR POUR ENCOURAGER L’ENTREPRENEURIAT FÉMININ

Pour la 13e année, Pôle emploi a réalisé une enquête, en collaboration avec le Credoc, qui mesure les besoins en recrutement des entreprises et les difficultés que les employeurs rencontrent dans leurs intentions d’embauche.

La Région Poitou-Charentes (200.000 E), la Caisse des Dépôts (150.000 E), le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel (50.000 E chacun) ont constitué un fonds de prêts d’honneur dédié au financement de créations ou de reprises d’entreprise portés par des femmes. Attribué en complément d’emprunts bancaires, ces prêts d’honneur sont d’un montant de 5 KE à 35 KE selon les projets, à taux 0, sans garantie et remboursable sur 5 ans maximum en création ou 7 ans pour une reprise. La gestion du fonds est confiée à l’association Initiative Poitou-Charentes.

47.700 projets de recrutements en Poitou-Charentes Près d’un établissement sur cinq envisage de recruter en 2014 dans la région, soit 12.500 employeurs potentiels. 47.700 projets de recrutement ont été formulés représentant des perspectives d’embauches stables (-0,1%) par rapport à 2013, contre une évolution moyenne de +5% au niveau national. 57% des projets d’embauche concernent le secteur des services suivi de l’agriculture & industrie agroalimentaire (22%). Comme les autres années, plus d’un projet sur deux est issu d’un établissement de moins de 10 salariés. Le nombre d’intentions augmente par rapport à 2013 dans trois secteurs d’activité : l’industrie agroalimentaire et agriculture (+13%), le commerce (+5%) et surtout la construction (+48%) qui était en recul de 30% l’an passé. A contrario, l’industrie manufacturière et les services sont en recul de respectivement -14% et -7%. 38% des projets de recrutement sont jugés difficiles Les employeurs picto-charentais ont plus de mal à recruter que leurs homologues des autres régions : 38% des intentions d’embauche y sont jugées difficiles contre 35% au niveau national. La construction (59%), les industries manufacturières (56%) et le commerce de gros (48%) sont les plus touchés par ces difficultés à recruter. Plus de la moitié des intentions concernent des emplois saisonniers. En Poitou-Charentes, 53% des intentions d’embauche sont liées à une activité saisonnière contre 39% au niveau national. Ce taux régional est en augmentation par rapport aux années passées : 48% de 2011 à 2013. L’agriculture (88% des recrutements y sont saisonniers) et l’hébergement-restauration (74%) sont les secteurs qui font le plus appel à une main d’œuvre ponctuelle. Et la Charente-Maritime draine 50% de ces besoins en emplois saisonniers. Des disparités départementales La Charente affiche la plus forte évolution avec +670 projets de recrutement par rapport à 2013, devant les Deux-Sèvres (+60 intentions) tandis que la CharenteMaritime et la Vienne sont en baisse respective de -3% et -2%, soit -610 et -197 intentions d’embauche. Que sont devenues les intentions de recrutement 2013 ? Parmi les établissements ayant déclaré des projets d’embauche pour l’année 2013, 80% ont émis au moins une Déclaration Préalable À l’Embauche (DPAE). 20% n’ont donc pas confirmé leurs intentions, notamment dans les établissements de très grande taille (plus de 200 salariés), dans le secteur du transport & logistique et de l’administration publique. En revanche, près de 45% des entreprises qui n’envisageaient pas de recruter ont émis au moins 1 DPAE en 2013.

450 MILLIONS D’E D’AIDES EUROPÉENNES POUR LE POITOU-CHARENTES Entre 2007 et 2013, la région s’est vu attribuer 457 millions d’E d’aides européennes (sur les 23,3 milliards attribués à la France) : 201 ME au titre du FEDER (Fonds Européen de Développement Régional), 129 ME pour le FSE (Fonds Social Européen), 118 ME pour le FEADER (Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural) et 9 ME pour le FEP (Fonds Européen pour la Pêche). De quoi soutenir près de 44.000 projets portés par les collectivités et des structures privées. Ces sommes, attribuées a priori, ne sont pas aujourd’hui entièrement utilisées mais le Poitou-Charentes serait l’une des régions françaises qui aurait le mieux profité de ces subventions. Quid de la période 2014-2020 ? Parmi les nouveaux paramètres qui entrent en jeu pour l’attribution des subventions européennes entre 2014 et 2020, celui de « Régions en transition » concerne le Poitou-Charentes. En effet, les territoires dont le ratio PIB/nombre d’habitants s’affiche entre 75% et 90% de la moyenne communautaire « seront particulièrement soutenus ». Or, dix régions françaises répondent à ce critère dont le Poitou-Charentes. Le pronostic serait donc favorable pour 2014-2020.

ERDF : DES OPPORTUNITÉS D’EMBAUCHE A horizon fin 2016, 25% des agents ERDF Poitou-Charentes seront remplacés. Le renouvellement de ces compétences nécessite de l’anticipation. C’est pourquoi ERDF participe aux salons étudiants, tisse des partenariats avec les établissements scolaires et les Missions Locales, organise des forums… En 2013, 30 salariés ont été recrutés et 37 le seront pour 2014 sur les quatre départements, du CAP à Bac+5, dont 25 en contrat d’apprentissage. Offres en ligne sur erdf.fr Sources : Sud-Ouest, Nouvelle République, Actufax, Région Poitou-Charentes, Communiqués de Presse.

A partir du 30 juin, le RSI fait évoluer sa politique de numérotation téléphonique et met à la disposition des artisans, industriels et commerçants actifs et retraités deux numéros courts pour joindre leurs caisses régionales : • le 3648 «RSI Prestations et services» pour toutes les questions liées à la retraite, santé, CMU-C, action sanitaire et sociale, prévention, affiliation, radiation et modifications administratives • le 3698 «RSI Cotisations», pour toutes les questions liées aux cotisations, revenus, échéances, délais de paiement… Ces services sont ouverts du lundi au vendredi de 8h à 17h (coût d’un appel local depuis un poste fixe).

INFO RSI

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LIMOUSIN BUSINESS ANGELS ET WISEED COOPERENT L’association Limousin Business Angels et la plateforme de financement participatif WiSEED ont signé une convention de partenariat pour accompagner de façon plus ambitieuse la création et le développement des entreprises limousines. Rappelons que Limousin Business Angels réunit des investisseurs privés (dirigeants, cadres, professions libérales, retraités…) qui participent au financement de projets à fort potentiel de croissance. Les investisseurs trouvent dans cette structure plusieurs avantages : participer à l’économie régionale, accéder à un portefeuille de projets qualifiés, bénéficier des compétences pluridisciplinaires de ses membres, réduire ses impôts sur le revenu et l’ISF (loi TEPA). Chaque mois, un comité de sélection se réunit pour étudier les dossiers : qualité et potentiel du projet, professionnalisme et crédibilité de l’entrepreneur et de son équipe, secteur d’activité, capacité d’investissement de l’entreprise... Pour les entreprises élues, c’est l’opportunité d’obtenir des fonds propres mais aussi de bénéficier gratuitement de l’expérience des investisseurs et de leurs réseaux.

A3D DESIGN MISE SUR LES ROBOTS ET L’AERONAUTIQUE Basé à Feytiat, A3D Design (21 salariés pour 2,25 ME de CA ) conçoit et réalise des maquettes et divers produits liés à la PLV. Depuis 2011, l’acquisition de nouveaux moyens de production, la priorité donnée au design et la mise en place d’une unité R&D a permis à l’entreprise de diversifier ses activités, notamment dans les secteurs de l’armement, du médical ou de l’automobile. Grâce à la maîtrise de métiers complémentaires comme la conception d’outils, de

logiciels, de simulateurs, l’usinage, la stratification…, l’entreprise entend aujourd’hui se développer sur le secteur porteur de l’aéronautique. Via notamment à la mise au point d’un nouveau process robotisé de fabrication qui pourrait produire des pièces de haute technologie en l’absence de toute présence humaine.

M. P. SAMIE RELOCALISE SA PRODUCTION A SAINT-YRIEIX Le porcelainier M. P. Samie investit 2 ME dans la construction d’une unité de production de 1.800 m2 à Saint-Yrieix-la-Perche. 2 ME supplémentaires serviront à financer l’achat de matériel innovant et robotisé (créé et réalisé par le Groupe Cérinnov, à Limoges) qui permettra à l’entreprise de relocaliser la totalité de sa production dans la région, 40% étant actuellement fabriqués en d’Asie.

PERSONNES AGEES DEPENDANTES : PLUS DE 2.000 EMPLOIS A CREER D’ICI 2020 Selon l’Insee, en 2012, on compte 23.400 personnes âgées dépendantes en Limousin, soit plus de 3% de la population (2,2% en moyenne nationale). Elles seront 2.000 de plus d’ici 2020 et 4.000 de plus en 2030. C’est en Haute-Vienne que le vieillissement et l’augmentation de la dépendance seraient les plus prononcés (+18%) alors que la Creuse, département le plus âgé, connaîtrait l’évolution la plus mesurée (+12%). Confronté à ces évolutions depuis plusieurs décennies, le Limousin dispose d’un réseau d’établissements qui maillent plutôt bien le territoire : les foyers-logements proposent 1.050 places, les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) plus de 9.400 tandis que les personnes les plus dépendantes sont prises en charge dans les unités de soins de longue durée (USLD) qui offrent 860 lits.

, VEnDEE EUROPLACER INVESTIT POUR ACCOMPAGNER SA CROISSANCE Basé à Rocheservière, Europlacer est spécialisé dans la conception de robots d’assemblage pour les cartes électroniques. Sans concurrence française, l’entreprise travaille surtout pour de grands groupes comme Airbus, Boeing, l’électronique militaire de BAE ou Thalès Satellite. Elle fournit aussi des entreprises plus locales comme Tronico à Saint Philbert de Bouaine, Atlantic à La Roche-surYon ou Sercel près de Nantes. Forte d’une progression constante et d’une « projection 2014 qui s’annonce excellente », Europlacer a obtenu un prêt de 900.000E à taux zéro de la part de la BPI pour notamment concevoir un nouveau robot. Le programme s’étend sur plus de deux ans et a déjà permis à l’entreprise d’embaucher deux ingénieurs. Créé en 1970, Europlacer est depuis 2013 une filiale du britannique Parabole Trust qui emploie 140 personnes dans le monde, dont la moitié à Rocheservière. Les autres sont répartis entre le siège anglais et deux autres sites, en Floride et à Shanghaï.

HAPPY CASH OUVRE DIX MAGASINS PAR AN Spécialiste de l’achat et la revente de produits d’occasion (télé, hifi, musique, téléphonie, électroménager, jeux vidéo, bijouterie…), l’enseigne Happy Cash propose aussi des produits neufs issus de déstockages, le dépannage informatique et, depuis peu, la location de produits. Créée en 2002, l’entreprise est en plein développement : elle compte aujourd’hui 58 magasins et en ouvre en moyenne dix par an depuis 2010. Résultat : le chiffre d’affaires de l’enseigne progresse de 14% par an, pour atteindre 31 ME en 2013.

En 2014, de nouvelles franchises seront ouvertes aux Herbiers, à Ancenis, Argentan, Angoulême, Narbonne, Annecy ou encore à Saint-Dié. Pascal Lebert, le directeur du réseau qui a son siège à Sainte-Hermine, a de quoi être satisfait.

HUGUET S’AGRANDIT A LUÇON Spécialiste en robotique industrielle, automatisation de process, réalisation et rénovation de machines-outils mais aussi en électricité et maintenance industrielle, le Groupe Huguet s’est dotée de nouveaux bureaux et surtout d’un nouveau site de montage de 500 m² équipé d’un pont roulant de 5 tonnes. Un investissement de 600.000 E qui s’est accompagné de six embauches, portant l’effectif à 115 personnes. 80 sont basés à Luçon : 10 au siège administratif et 70 pour Huguet ingénierie, 27 salariés sont regroupés à Pouzauges dans la filiale « maintenance industrielle » et huit sont à Sauvagnon (64) spécialisés dans la rénovation et reconstruction de machines outils. L’entreprise luçonnaise travaille pour tous les secteurs : aéronautique, automobile, métallurgie, agroalimentaire, BTP, énergies… en France comme à l’étranger.

SONAMIA S’IMPLANTE EN VENDÉE Spécialisé dans le montage de roues et d’essieux pour les matériels agricoles, de travaux publics ou de poids lourds, Sonamia investit 18 ME pour construire son nouveau site de production de 36.000 m2 à Saint-Hilaire-de-Loulay. Fin 2014, l’entreprise et ses 63 salariés quitteront les locaux de Basse-Goulaine (44) pour intégrer un site beaucoup plus grand, en phase avec ses perspectives de développement. Sonamia,

Limousin Près de 600 nouveaux emplois induits en institution… Aujourd’hui, l’emploi généré par la dépendance en institution représente près de 7.000 équivalent temps plein (ETP). A l’horizon 2020, 450 places en institution seront à créer en Haute-Vienne dont 200 sont déjà programmées. Cette perspective entraînerait la création d’environ 580 emplois dans la région dont 300 dans l’agglomération de Limoges. Ces emplois concernent principalement les métiers d’aides-soignants, loin devant les infirmiers, les agents hospitaliers ou le personnel éducatif, pédagogique, social et d’animation. …Et près de 1.600 emplois à domicile d’ici 2020 Au-delà de la création de places en institutions, les politiques publiques privilégient le maintien à domicile des personnes âgées dépendantes. Une orientation qui concilie le souhait des seniors de rester chez eux le plus longtemps possible et les nécessités de maîtrise des dépenses publiques. Aussi, selon l’Insee, à l’horizon 2020, le volume estimé d’emplois nécessaires à la prise en charge à domicile serait de l’ordre de 1.580 ETP supplémentaires auxquels s’ajouteront les emplois liés aux remplacements de nombreux départs à la retraite. Dans cette filière qui souffre d’un déficit d’image du fait des conditions de travail souvent difficiles, d’un manque de qualification et de revenus assez faibles, le recrutement de 2.000 personnes d’ici 2020 constitue pour les politiques publiques un défi… mais aussi une opportunité d’emplois non délocalisables.

PERSPECTIVES D’EMBAUCHES STABLES EN 2014

Credoc, afin de mesurer les besoins en recrutement des entreprises limousines. 15.536 projets de recrutements en 2014 … Depuis plusieurs années, le nombre d’intentions d’embauche en Limousin se stabilise autour de 15.500 par an dont près de 45% à caractère saisonnier. Pour 2014, la propension à recruter est surtout portée par les secteurs de l’IAA-agriculture (3.700 emplois potentiels mais 90% à caractère saisonnier), l’industrie manufacturière et la construction. … dont 52% dans les services Les employeurs prévoient notamment 1.900 embauches dans le secteur sanitaire & social, 1.500 dans les services scientifiques & techniques, 1.400 dans l’hôtellerie & restauration et 1.000 dans les services aux particuliers … Avec près de 40% des recrutements jugés difficiles Les employeurs limousins ont plus de mal à recruter que leurs homologues des autres régions : 36,9% des intentions d’embauche y sont jugées difficiles contre 35% au niveau national. Le ratio est particulièrement élevé dans le secteur de la construction : 67,7%. … Et des disparités départementales Corrèze : 6.987 intentions d’embauche, dont 3.832 saisonniers et 33,6% de projets jugés difficiles. Creuse : 1.594 intentions d’embauche, dont 494 saisonniers et 47,2% de projets jugés difficiles. Haute-Vienne : 6.956 intentions d’embauche, dont 2.617 saisonniers et 37,7% de projets jugés difficiles.

Pour la 13e année consécutive, Pôle emploi a réalisé une enquête, en collaboration avec le

Sources : Les Echos, Insee Limousin, Les Brèves d’Ester, Usine nouvelle, Communiqués de presse

qui réalise un CA d’environ 60 ME dont 30% à l’export, vise en effet les 100 ME d’ici 2020. Rappelons que Sonamia appartient à la Holding Ker Pro qui détient deux autres filiales complémentaires : Monroc à Saint-Étiennedu-Bois (85) qui fabriquent des essieux et des accessoires agricoles et industriels, et APS/ Sofrap qui fait du négoce de pneumatiques.

dans les locaux du Froid sablais racheté en 1991 et fusionné avec Cesbron en 1997, le site emploie 45 collaborateurs… sur les 135 que compte la région Atlantique.

LANCEMENT RÉUSSI POUR ARFIT DÉCO Créé en septembre 2012 avec l’aide du réseau Entreprendre Vendée, Arfit Déco est spécialisé dans l’application de revêtements décoratifs de type « béton ciré ». Basée aux Epesses, l’entreprise travaille pour des grandes enseignes de mobilier et de design comme Roche & Bobois. Elle propose aussi des finitions pour les cuisines, les salles de bain ou des agencements sur mesure. L’activité d’Arfit Déco se développe à bon rythme, y compris à l’export, puisque l’entreprise envisage de doubler son chiffre d’affaires en 2014 et de poursuivre les embauches pour constituer une équipe d’une dizaine de salariés (quatre lors de la création).

CESBRON S’INSTALLE A LA MOTHE-ACHARD L’entreprise Cesbron, qui a fêté son centenaire en 2011, est spécialisée dans les solutions frigorifiques, thermiques, énergétiques et process de boulangerie. Ses clients sont des professionnels du commerce, de l’agroalimentaire, du tertiaire et, pour près de 40% d’entre eux, des grandes et moyennes surfaces. Le siège de l’entreprise pour la région Atlantique (16, 17, 44, 79, 85) est dorénavant basé à La Mothe-Achard : un local de 1.800 m² qui regroupe l’atelier et les bureaux mais aussi le centre de formation destiné aux techniciens qui travaillent sur toute la France. Installé précédemment à Olonne-sur-Mer,

VIGICELL S’INSTALLE EN VENDÉE Spécialiste des tests sur les organismes biologiques et des études d’impact des polluants sur la santé et l’environnement (impact sur la croissance, perturbations endocriniennes...), Vigicell quitte Villejuif (94) pour s’installer à La Roche-sur-Yon. Et se rapprocher ainsi du CBAC (Capteurs Bactériens pour l’Analyse et le Contrôle), le laboratoire yonnais de recherche implanté à l’IUT génie biologique. La complémentarité des deux entités et les contacts pris avec Tronico, une autre entreprise vendéenne spécialisée dans l’électronique, devraient permettre à vigicell de développer des process d’analyse simplifiés et plus rapides… propres à s’ouvrir de nouveaux marchés.

ATLANTIC MÉTAL DANS LE GIRON DE PAPREC Fondée fin 2008 à La Ferrière, Atlantic Metal exploite sept centres de tri de métaux non dangereux, destinés pour partie au recyclage : La Roche-sur-Yon, Challans, Cholet, La Rochelle, Le Mans, Rouen et Nantes. L’entreprise a connu une croissance accélérée qui lui permet aujourd’hui d’afficher 50 salariés pour 200.000 tonnes de métaux traités par an et un CA d’environ 60 ME. De quoi attisé l’intérêt de Paprec qui, en avril 2014, a pris le contrôle de l’entreprises vendéenne. Un rachat qui intervient quelques semaines seulement après celui de Desplat en Bourgogne, confirmant ainsi Prapec dans sa position de leader indépendant français du recyclage. Sources : Ouest France, , les Echos Région, Usine Nouvelle, Communiqués de Presse


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Dossier , , crEaTion & Transmission D’EnTrEprisEs

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 La psychologie de l’entrepreneur  Racheter une entreprise aux enchères  La réalité en chiffres de la création et de la transmission LA PSYCHOLOGIE DE L’ENTREPRENEUR L’IMPORTANCE DU «FACTEUR A» Il existerait deux dimensions essentielles déterminant le comportement de l’entrepreneur : le besoin d’accomplissement qui pousse un individu à être responsable de la solution à ses problèmes en se fixant lui-même des objectifs permettant de s’épanouir dans le monde professionnel et social ; le besoin de puissance qui passe par la volonté plus ou moins consciente d’occuper une place prédominante dans la société ou le système ambitionné. C’est ce qu’ont révélé les travaux de David C. Mc Clelland conclus en 1961. En 1974, Meyer Friedman et Ray H. Roseman ont repris, en partie, les positions de Mac Clelland en isolant bien le «Facteur A» qui est «Un ensemble complexe d’actions et d’émotions qui peut être observé chez toute

personne vivant de façon constante et agressive un combat personnel pour réaliser de plus en plus de choses en moins en moins de temps». Michel Palmer en 1987 a également souligné le fait que les personnes qui ont un fort besoin d’accomplissement, en comparaison de celles qui ont une faible motivation sur ce plan, sont toujours caractérisées par la préférence pour des tâches présentant un risque qui les implique ainsi que pour un travail plus dense dans des occupations requérant une certaine force mentale. RECHERCHER ET ASSUMER LES RISQUES Dans une étude de 2010 réalisée par Alain Ndedi de l’Entrepreneurship Centre de Douala, ce dernier a mis en évidence 3 valeurs-clés propres aux entrepreneurs : . La volonté de s’exprimer et de se réaliser . Le besoin d’indépendance et de liberté . Le goût d’entreprendre et de diriger Il en déduit que l’entrepreneur est en fait un réalisateur de projets qui recherche en permanence de nouvelles pistes de développement. Il utilise pour cela un talent de leadership, un pouvoir de contrôle et surtout une prise de risque. A. Ndedi détermine alors 4 grands types de risques

Création ou reprise d’entreprise

assumés et revendiqués par les créateurs d’entreprises : le risque financier ; le risque de carrière ; le risque familial ; le risque psychique. Même s’il s’agit avant tout d’une perception subjective du risque relative à l’environnement socioéconomique, quelques années plus tard R.H. Brockaus et P.S. Horwitz confirment que «Les individus qui ne croient pas en leur possibilité de contrôle et en leur capacité de faire évoluer l’environnement par leurs propres actions ne peuvent pas assurer le risque lié à la création d’une entreprise». Ils en concluent alors que «La préférence pour s’impliquer dans des situations qui peuvent procurer la sensation de s’accomplir, la non motivation par la seule récompense financière, l’obtention de meilleurs résultats dans les situations permettant une évaluation positive et précise et, enfin, une tendance à penser long terme, sont des caractéristiques psychologiques assez généralement repérées chez les entrepreneurs.» ENTREPRENEUR ET MOTARD IDEM Il existe également une importante distinction entre l’homme d’affaires qui est un gestionnaire «d’organisation fructueuse» et l’entrepreneur qui se distingue par sa capacité à porter de nouveaux projets et qui ose le lancement de nouvelles structures risquées. Une autre comparaison utilisée est celle de la ressemblance psychologique et comportementale entre le motard pratiquant le 2-roues et celle de l’entrepreneur sachant que les deux profils privilégient d’abord l’affirmation de soi, le besoin d’une grande liberté de mouvement et la prise constante de décisions impac-

tant directement sur leur sécurité via une prise de risques calculés. Enfin, toute la littérature contemporaine s’accorde sur certains traits de caractère indiquant que l’entrepreneur est mû par un besoin de réalisation et d’indépendance en étant pragmatique, ingénieux, énergique, opportuniste et créatif. Ses 2 principaux défauts sont : montrer trop de confiance en lui et ne pas se plier à l’autorité. Ainsi Matthieu Langeard, coach et psychothérapeute, a-t-il affiné le profil psychologique de l’entrepreneur en le considérant comme une personne riche d’une histoire personnelle et unique à partir de 5 notions fondamentales qui en font un personnage singulier et quelque part exemplaire : . Le rapport au temps : L’enjeu pour l’entrepreneur est de remplir positivement le temps qui passe et non de le laisser s’écouler passivement, l’avenir et le présent sont bien plus importants que le passé. . Le leadership : Il s’agit de dynamiser un projet porteur de sens en le fédérant dans le cadre d’une certaine vision du monde. La posture recherchée est de marcher en tête et de montrer la route dans le cadre d’une maturation personnelle, le recours à des valeurs, avec une construction solide dans l’estime de soi, voire dans un «narcissime positif» lui permettant de diffuser autour de lui un certain charisme. . Le talent : Il s’agit là le plus souvent d’une intelligence relationnelle et pratique animée par la confiance en soi et la perspective d’une réussite personnelle. Le succès est le moteur de l’action entrepreneuriale quitte à surestimer volon-


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tairement ses chances de réussite. L’entrepreneur se crée lui-même un chemin en façonnant le monde d’une certaine manière. . Le potentiel : Forcément enthousiaste, endurant, tenace, l’entrepreneur s’appuie sur une forte volonté et une solidité mentale lui permettant de garder le cap face aux nombreux périls, stress et difficultés liés à son aventure. Il dispose de solides ressources affectives et psychologiques en sachant puiser opportunément dedans. . Le rapport au risque : Il sait intimement que la meilleure manière de contrôler le risque ce n’est pas de le fuir de manière prudente mais de l’affronter de manière maîtrisée et expérimentée dans l’action et le mouvement permanent. Le fait de relever régulièrement des défis et challenges, même petits, produit forcément de l’expérience, de l’anticipation, de la vigilance, de l’assurance, formant alors au fil du temps un capital humain inestimable pour l’homme d’action qu’il est.

RACHETER UNE ENTREPRISE AUX ENCHÈRES SE POSER LES BONNES QUESTIONS Il peut être intéressant pour un dirigeant de céder son entreprise à partir d’un appel d’offres afin de négocier le meilleur deal possible. La vente aux enchères est une méthode utilisée depuis une quinzaine d’années bien que très souvent méconnue des cédants. Pourtant l’idée de base consiste à miser sur la loi de l’offre et de la demande auprès d’un panel d’acheteurs potentiels afin de favoriser des conditions de cession parfaite-

ment adaptées à l’état actuel du marché. Ainsi, plus les acquéreurs potentiels sont nombreux et mis sous pression du fait de la mise en concurrence, plus le cédant peut espérer optimiser sa cession. Dans tous les cas le dirigeant doit savoir se mettre à la place de l’acquéreur en sachant évaluer précisément les points forts et les faiblesses de son entreprise. Pour cela, il doit avoir un regard objectif nécessitant de se faire accompagner dans cette opération par un expert en cession d’entreprise qui va l’aider à passer en revue tous les aspects nécessaires : historique de la société, gamme de produits et de services, personnel, portefeuille clients, image de marque, performances, structure financière… Il s’agit également à ce moment là de se poser un certain nombre de questions du type : Quels sont les atouts de la société susceptibles d’intéresser des candidats à l’achat ? ; Mon entreprise bénéficie-t-elle de spécificités faisant d’elle une entité économique précieuse, voire unique sur son marché ? ; A l’inverse, où se situent les points faibles qui peuvent freiner les ardeurs des prétendants ? ; Certains de ces défauts peuvent-ils pénaliser fortement la société lors des futures négociations ? Pour Olivier de Montety, associé gérant de Montety - Feral & Cie, «Avant de lancer le processus d’appel d’offres proprement dit, le chef d’entreprise doit avoir bien réfléchi à toutes ces questions». IDENTIFIER LES ACQUÉREURS POTENTIELS D’après Jean-Christophe Coblence, associé-gérant de Trianon Corporate Finance, «La vente par appel d’offres vise à conclure le meilleur deal possible, le plus vite possible. Il faut donc créer une dynamique forte. Cet objectif est atteint grâce

à la mise en concurrence simultanée des acquéreurs potentiels et à la diversification de leur typologie». C’est le rôle de l’expert que de mener à bien cette mission en adoptant une stratégie d’ouverture ainsi que l’explique Oliver de Montely : «Nous cherchons à identifier avec un maximum d’exhaustivité tous ceux qui auraient intérêt à acquérir l’entreprise. Pour ce faire, nous répertorions ses concurrents directs, ses concurrents indirects, mais aussi toutes les sociétés opérant sur des secteurs d’activité connexes. L’expérience nous a montré qu’il est souvent beaucoup plus intéressant pour un cédant de faire affaire avec un repreneur exerçant un métier différent du sien, que de vendre à un confrère. C’est logique : un acquéreur mû par un projet de diversification est généralement prêt à y consacrer davantage de moyens que celui dont le seul objectif est de racheter un concurrent». Il poursuit en indiquant que «Pour donner un ordre de grandeur, il arrive souvent que la première catégorie ne compte que quelques acteurs, alors que la seconde en regroupe plusieurs dizaines». Dans chaque cas, il est nécessaire d’exploiter des bases de données et les réseaux en place. C’est le cas pour les conseils en cessions qui disposent de nombreux outils permettant le repérage des acquéreurs potentiels, le recensement et la description précise des acheteurs français ou étrangers et qui entretiennent des partenariats avec un réseau de confrères et de professionnels tels les experts-comptables, les banques ou les avocats d’affaires, afin d’affiner leurs recherches. LES TROIS ATOUTS D’UNE VENTE PAR APPEL D’OFFRES 1. Le vendeur est plus fort Il existe un dicton bien connu chez les experts en cessions d’entreprises qui dit que «Un acheteur, pas d’acheteur». La raison est évidente du fait qu’un cédant qui n’a qu’un acquéreur potentiel est privé de toute capacité de négociation et doit alors se plier aux diktats de l’acheteur. Mieux vaut alors qu’il reporte la mise en vente de sa société. A l’inverse, en mettant en concurrence un maximum de prétendants, le dirigeant cédant se place dans les meilleures conditions possibles pour négocier. 2. La confidentialité est mieux préservée En passant par un appel d’offres le vendeur préserve mieux le secret des données sensibles de son entreprise. En effet, tous les acquéreurs potentiels sont invités à consulter ces informations sur une période bien délimitée et volontairement courte. Cette stratégie limite les risques de fuites car l’expérience montre que ceux-ci augmentent avec le temps. 3. L’entreprise est moins perturbée Une opération de cession est toujours source de troubles pour la société mise en vente. Le dirigeant y consacre énormément de temps et d’énergie alors que le management est mis à contribution, que les acquéreurs potentiels demandent à visiter les locaux et à rencontrer tout ou partie du personnel... Par son organisation relativement stricte, la vente par appel d’offres permet de limiter ces perturbations à la fois en quantité et dans le temps.

PROCÉDER À UNE DÉMARCHE MARKETING «Contrairement à une idée reçue, avant d’être une affaire de technique financière, la vente d’une entreprise est une démarche marketing. Il faut savoir trouver les arguments qui vont donner aux consommateurs finaux que vous ciblez l’envie d’acheter le produit que vous mettez sur le marché. Et il faut trouver les éléments de langage adaptés aux spécificités de ce produit : on n’emploiera pas les mêmes mots selon que l’on vend une SSII, une entreprise de métallurgie ou une agence de communication...» confirme Oliver de Montety. Pour mener cette stratégie, le vendeur et son conseil doivent rédiger 2 documents appelés à jouer un rôle-clé dans le succès de l’appel d’offres. Le premier est appelé «teaser» ou «blind memo». Il est destiné à présenter sur 1 ou 2 pages les principales caractéristiques de l’entreprise à vendre et cela, de manière anonyme. Pour Olivier de Montety «Le blind memo doit être conçu comme un flyer publicitaire. Il doit exciter la curiosité de celui qui le reçoit». Le second document dénommé «selling memo» ou «info memo» est destiné à lever l’anonymat et à donner des informations beaucoup plus complètes sur la société à tous ceux qui en ont manifesté l’intérêt. Le dossier compte alors entre 20 et 40 pages en général sachant que «Son objectif est de séduire l’acquéreur potentiel. A la lecture du selling memo, ce dernier doit avoir une furieuse envie de participer à l’appel d’offres !». Pour lancer cette étape marketing «Nous prenons la liste de tous les acquéreurs potentiels validés par notre client que nous avons identifiés : leur nombre peut aller jusqu’à plusieurs dizaines. Puis nous les contactons individuellement, par téléphone ou par mail et nous leur envoyons le teaser». Dans le même temps, l’expert adresse un mail circulaire à tous les intermédiaires avec lesquels il entretient des relations professionnelles. Généralement «Ce mail est très bref. Le cabinet de conseil en cessions et acquisitions signale à ses relais d’affaires qu’il a une entreprise à vendre et indique les principales caractéristiques de celles-ci en quelques lignes». L’INFORMATION EST RÉSERVÉE AUX PLUS MOTIVÉS Après la réception du teaser, un certain nombre d’acquéreurs potentiels manifestent leur désir d’approfondir leur analyse de la société à vendre malgré son caractère anonyme. Toutefois, comme le précise Jean-Christophe Coblence, «Avant d’aller plus loin, nous devons nous assurer qu’ils garderont confidentielles toutes les informations dont ils s’apprêtent à prendre connaissance. A cet effet, nous leur adressons un accord de confidentialité. C’est seulement une fois qu’ils nous ont retourné cet engagement signé que nous leur envoyons l’info memo dans lequel ils découvrent le nom de l’entreprise et sa présentation détaillée». Comme son nom l’indique, l’«info memo» donne beaucoup d’informations mais ne répond pas à toutes les questions que les acquéreurs potentiels peuvent se poser. C’est là qu’intervient le conseil en cession sachant que «Les candidats à l’achat peuvent nous poser des questions complémentaires et rencontrer, de façon groupée, le dirigeant de la société dans nos locaux. Le cabinet


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Dossier

de conseil doit absolument jouer le rôle de tampon. A défaut, il y aurait un gros risque que le dirigeant s’épuise à renseigner les acquéreurs potentiels et que toute l’entreprise soit désorganisée...». A l’expiration du délai des questionsréponses qui s’étale sur quelques semaines, «Les acquéreurs potentiels qui souhaitent prendre part à l’appel d’offres doivent alors remettre une proposition appelée «offre indicative» ou «lettre d’intention». Ce document précise l’identité de l’acheteur, ainsi que ses propositions en termes de prix, de modalités de paiement, d’accompagnement de l’entreprise par son actuel dirigeant, de timing de l’opération, etc. Il stipule également les conditions suspensives demandées par l’acheteur.» ENTRE 5 ET 10 LETTRES D’INTENTION Pour Olivier de Montety «Un appel d’offres réussi nécessite de recueillir au minimum trois offres indicatives. L’idéal, c’est de recevoir entre cinq et dix lettres d’intention. En-dessous de trois, c’est le signe qu’il y a un problème !». Si l’appel d’offres n’a suscité que trois lettres d’intention, le vendeur n’a pas l’embarras du choix en ayant déjà son trio de finalistes. Dans le cas d’un nombre plus important de demandeurs, le chef d’entreprise et son conseil vont alors comparer les différentes offres et sélectionner au final les trois acquéreurs potentiels mieux-disant. «Nous devons déterminer quelles sont les offres répondant le mieux aux différentes attentes du chef d’entreprise et des actionnaires cédants en intégrant souvent bien d’autres aspects que le prix de vente. En effet, chaque dirigeant a des attentes qui lui sont propres et qui peuvent toucher aux modalités financières, juridiques ou humaines de la cession. Seule une comparaison terme à terme des propositions permettra de faire émerger les trois meilleures du point de vue du vendeur» comme le confirme Jean-Christophe Coblence. Sur le principe tout l’art de l’appel d’offre consiste à faire affaire avec le mieux-disant en cherchant à obtenir des candidats finalistes qui consolident leur offre et même l’améliorent sachant que «Derrière les aspects d’exécution se cachent des aspects de négociation qui constituent le coeur du réacteur. C’est un jeu auquel le vendeur est associé mais qui est mené par son conseil. Il faut faire preuve de stratégie, de sens tactique et même de qualités d’acteur, car les négociations ont un côté théâtral ! A ce stade, chaque acheteur est contraint d’abattre ses dernières cartes : il sait que pour em-

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porter l’affaire il doit proposer un peu plus d’argent, de meilleures conditions ou demander un peu moins de garanties...». Une fois que le mieux-disant est sélectionné, il reste alors au vendeur à finaliser les négociations juridiques et à les traduire en documents contractuels. Durant cette période, qui peut durer de 1 à 4 mois, ce sont les avocats respectifs du vendeur et de l’acheteur qui prennent le relais.

LA RÉALITÉ EN CHIFFRES DE LA CRÉATION ET DE LA TRANSMISSION

Entreprises individuelles : 379 310 70 %

- 2,8 %

dont auto-entrepreneurs 274 942 51 % - 10,6 % hors auto-entrepreneurs 104 368 19 % + 25,8 % Sociétés 158 797

BAISSE DE 2.1% DES CRÉATIONS EN 2013 De manière officielle 538185 entreprises ont été créées en 2013 soit en légère baisse par rapport à l’année précédente (-2.1%). Le régime des auto-entrepreneurs représente à lui tout seul 51% du total avec 274 942 inscriptions accusant égalementi une baisse de -10.6%. D’une manière générale, le nombre des créations d’entreprises a diminué de 13% depuis fin 2010, même si le niveau reste assez élevé et bien supérieur à ce qu’il était en 2008. Derrière ces chiffres se cache en réalité une évolution fortement contrastée avec d’un côté une forte diminution des créations d’autoentreprises et de l’autre, une augmentation de +8.6% des créations d’entreprises «traditionnelles». Globalement les entreprises individuelles représentent 70% du total des créations, les formes sociétales 29% dont 18% pour les sociétés pluripersonnelles et 11% pour les sociétés unipersonnelles (SASU, EURL). Les entreprises individuelles sous forme de société connaissent une forte croissance avec +26 % et les sociétés unipersonnelles une hausse sensible de + 4 %. Quatre secteurs ont enregistré une augmentation comprise entre +6 % et +12 % : les transports, la santé, les activités financières et le commerce de bouche. Les SAS (sociétés par actions simplifiées) poursuivent une forte croissance depuis 2009 avec +38 % pour les formes pluripersonnelles et +72 % pour la forme unipersonnelle, même si elles ne représentent que 9 % des créations d’entreprises en 2013.

30 %

- 0,4 %

dont sociétés unipersonnelles 61 449 11 % + 3,5 % SARL (hors EURL) 66 231

12 % - 12,4 %

SAS (hors SASU) 24 333

5 % + 38,4 %

Autres

6 784

1%

- 1,7 %

Ensemble 538 185 100 %

- 2,1 %

CHIFFRE DES TRANSMISSIONS Selon le CRA, le marché «ouvert» de la transmission externe des TPE et PMEPMI comprise entre 5 et 100 salariés représenterait 6 700 entreprises par an. Plus largement, on cite habituellement le chiffre non vérifié de 60 000 transmissions par an incluant les fonds de commerce et de l’artisanat qui représentent à eux seuls plus de 75% des entreprises répertoriées par l’INSEE. En 2012, il y avait en France 700.000 entreprises TPE/PME répertoriées par OSEO dont 228.000 seulement ayant un effectif compris entre 5 et 100 salariés. Si l’on considère qu’une transmission a lieu en moyenne tous les 15 ans, le potentiel d’entreprises susceptibles de changer de main chaque année est théoriquement de l’ordre de 15.200. En fait, depuis plusieurs années, l’INSEE, l’APCE et OSEO ne publient plus de statistiques spécifiques à la transmission des TPE/PME/ETI et pas davantage d’ailleurs sur la disparition des sociétés faute de repreneurs. Pour des raisons politiques évidentes (grosses vagues de liquidations durant ces dernières années) mais aussi pour des raisons techniques, car il est vrai que la compilation d’informations relève d’une grande complexité du fait qu’aucun formulaire n’existe pour demander au chef d’entreprise la raison de la fermeture de son établissement.

CESSIONS DE TPE-PME PAR CHIFFRE D’AFFAIRES Les données statistiques produites par Fusacq (place de marché dédiée aux fusions-acquisitions et à la reprise d’entreprise) indique la répartition suivante par chiffre d’affaires : 22.33%

0 à 300KE

34.64%

300 à 1 000KE

27.9%

1 000 à 3 000KE

11.88%

3 000 à 10 000KE

3.24%

+10 000KE

Source : Fusacq

Selon les données de l’association CRA spécialisée dans la transmission, le repreneur potentiel moyen est âgé de 46 ans. Il est le plus souvent diplômé d’études supérieures et dispose d’un apport personnel initial compris entre 150.000 et 300.00 euros. Les femmes représentent 6% des repreneurs potentiels. Dans 62% des cas, le principal motif de cession invoqué est celui du départ en retraite du chef d’entreprise. L’effectif moyen des entreprises cédées est de l’ordre de 11 personnes et la valeur demandée moyenne par le cédant est passée de 609.000E en 1995 à 780.000 E en 2012 avec une pointe à 947.000 E en 2010. Depuis le début de la crise économique, le C.A. moyen (1.640 000 E) est en baisse, marquée dans une majorité de PME de production et du bâtiment, lesquelles représentent à elles seules 58% des entreprises à reprendre. 34% des établissements sont cédés en interne dont 25% à la famille et 75% au personnel, 22% disparaissent ou n’apparaissent plus sur le marché (faillite, absorption, fusion) et 44% sont cédés en externe. CHIFFRES DE CESSION PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ Données statistiques produites par Fusacq en matière de répartition par secteur d’activité : 2.07% Agriculture, IAA 8.81% Télécoms, Médias, technologie 16.45% Hôtellerie, Tourisme, Loisirs 16.45% Commerce et distribution 25.57% Autres services 30.66% Industries traditionnelles Source : Fusacq

Principales sources utilisées : www.academia. edu - lentreprise.lexpress.fr - media.apce.com www.cra.asso.fr - www.fusacq.com

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CHIFFRES DE LA CRÉATION D’ENTREPRISE EN 2013 Nombre de créations par nature juridique avec évolution par rapport à 2012 :

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❏ 27E ❏ 45E

❏ 38E ❏ 63E

❏ 52E ❏ 82E

❏ 56E ❏ 88E

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16 CHARENTE UNE PLATEFORME LOGISTIQUE DE 9.000M2 A GENSAC POUR GEODIS-BERNIS Les travaux vont démarrer avant l’été : le groupe spécialisé dans le transport routier, la logistique et la messagerie construit une plateforme logistique de 9.000m2, avec une capacité de stockage d’environ 90.000m3. Opérationnelle en mars 2015, cette unité géante sera en capacité d’accueillir douze semi-remorques en même temps à quai et une dizaine en rétention. Elle sera entièrement dédiée à l’activité cognac et disposera d’un système de surveillance et de contrôle d’accès particulièrement élaboré. L’agence départementale du Groupe Geodis-Bernis, basée à Saint-Yrieix-Fléac, réalise un CA d’environ 20 millions d’E. Elle dépend du groupe international Géodis qui emploie 30.000 personnes et de Bernis, l’une de ses filiales basée à Limoges qui, elle, emploie 850 salariés.

LES TRANSPORTS GRISET DANS LE GIRON DU GROUPE MALHERBE Placée en procédure de redressement judiciaire depuis mars 2014, les Transports Griset, basés à Angoulême et Vernaison (69), ont été repris par le Groupe Malherbe, troisième transporteur français de marchandises. L’entreprise normande, qui emploie 1.300 collaborateurs, poursuit ainsi sa croissance externe, après s’être offert en 2013 la Sté Jean Simon à Bayeux (14). Les Transports Griset, spécialisé dans les transports de marchandises pharmaceutiques, emploie 46 salariés dont 44 chauffeurs pour un CA de 7 millions d’E.

CHIMINOVE AFFICHE UNE AMBITION FLAMBANT NEUVE Créé il y a tout juste 20 ans à Angoulême, Chiminove est devenu la 3ème marque nationale sur le marché français des produits pour le feu : aide à l’allumage pour les cheminées et barbecues, entretien des appareils, combustibles. En 2013, la société a profité de l’arrivée de la deuxième génération à la tête de l’entreprise familiale pour changer de nom : Calumet, plus en phase avec la nouvelle stratégie tournée vers les produits d’origine naturelle. De nouveaux produits ont ainsi vu le jour dans la gamme printemps-été 2014 distribuée en grande distribution.

« EN 2 MOTS » : LE CHANGEMENT DANS LA CONTINUITÉ Basée à Gond-Pontouvre depuis 1993, Actufax est une entreprise de presse en ligne spécialisée dans l’information économique régionale. Elle fournit des contenus pour des journaux d’institutions ou d’entreprises, mais aussi pour des sites internet, intranet et extranet d’entreprises. L’entreprise emploie 2 journalistes à plein temps et quelques pigistes. Son concept « En 2 Mots », une revue de presse quotidienne livrée chaque matin via internet dès 8 heures, se décline en plusieurs versions : Poitou-Charentes, Aquitaine, Limousin, Environnement Poitou-charentes, Management, Packaging-France, Cognac-World, Tourisme Aquitaine. Après 4.769 numéros, le directeur de la publication d’ « En 2 Mots », Jean-Louis Née, 63 ans, prend une retraite bien méritée et confie la barre à Niels Goumy, 36 ans, qui fut salarié d’Actufax pendant 10 ans.

17 CHARENTEMARITIME RIDORET MENUISERIE MISE SUR LA TOILE Comme de nombreuses entreprises, le Groupe Ridoret Menuiserie a investi dans la conception et la mise en place d’un service de vente en ligne. Plus qu’un simple catalogue de fenêtres, il s’agit pour l’entreprise rochelaise d’apporter un service personnalisé en proposant deux options complémentaires : la prise des cotes et la pose des éléments par un professionnel de proximité. Le Groupe familial, aux près de 600 salariés pour 62 millions d’E de chiffre d’affaires, dispose de son propre service de logistique et se charge de la livraison aux quatre coins de la France. Bientôt, il sera même possible d’acheter des produits d’isolation des combles… et de les faire poser. groupe-ridoret.fr

FOUNTAINE PAJOT : CHIFFRE D’AFFAIRES EN HAUSSE DE 13% Le chantier nautique Fountaine-Pajot a réalisé un CA de 16 millions d’E pour son 1er semestre (du 1er septembre 2013 au 28 février 2014), en progression de 13% sur l’exercice précédent. Les catamarans de croisière, cœur de gamme largement renouvelé, ont représenté près de 90% des ventes grâce notamment au succès commercial de

Les Entreprises

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Qui BouGEnT l’Helia 44 et du Lipari 41 Evolution. Le reste concerne les ventes de bateaux destinés aux professionnels, les « Day Charters » (bateaux passagers), portés par le Taiti 80. Les ventes sur les Caraïbes ont représenté un tiers du chiffre tandis que l’Europe (hors France) et l’Amérique du Nord en représentaient respectivement 24% et 22%. Selon les analystes, les bonnes performances de ce début d’année et la visibilité donnée par le carnet de commandes permettent d’anticiper une croissance de plus de 15% pour 2014. De fait, le portefeuille de commandes du chantier s’élève à 40,3 millions d’E dont 32,1 ME pour l’exercice en cours, en hausse de plus de 28% sur la même période de l’exercice précédent. De quoi poursuivre l’embauche d’intérimaires et de CDD.

EXTENSION DE LA MAPA A SAINT-JEAN-D’ANGÉLY Premier employeur privé de Saint-Jeand’Angély, la Mutuelle d’Assurance des Professions Alimentaires (MAPA) a investi 4 millions d’E dans l’extension de son siège social et de son agence commerciale située à proximité. Une partie de cet agrandissement permet notamment d’accueillir une nouvelle plate-forme téléphonique. 75% des travaux ont été réalisés par des entreprises picto-charentaises et 25% par des entreprises angériennes. Rappelons que la MAPA regroupe 130.000 clients sociétaires et 590 salariés (avec la Mutuelle de la boulangerie localisés à Paris) dont 220 sur le site de Saint-Jean-d’Angély.

LE CRÉDIT AGRICOLE LANCE UNE CARTE BANCAIRE AUX COULEURS DE L’ASR Partenaire officiel et historique de l’Atlantique Stade Rochelais, la Caisse régionale de Crédit Agricole (17-79) a choisi le club de rugby rochelais pour lancer sa 1ère carte affinitaire. Editée en série limitée et commercialisée depuis le 12 mai, elle est disponible en deux versions : MasterCard et Gold MasterCard. La carte Atlantique Stade Rochelais réserve à ses détenteurs des avantages spécifiques

comme l’abonnement à la newsletter de l’ASR, une invitation à une journée de dédicaces avec les joueurs, la possibilité de gagner des places pour assister à un match à domicile ou en VIP à l’extérieur. Rappelons que l’ASR, qui compte pour la saison 2013/2014 plus de 8.000 abonnés pour une affluence moyenne supérieure à 10.000 spectateurs par match, retrouvera l’élite du Top 14 en septembre prochain.

SFR OUVRE LE 1ER RÉSEAU DE FIBRE OPTIQUE A LA ROCHELLE SFR a été désigné, dans le cadre de l’accord national sur le déploiement des ZMD (Zones Moins Denses), pour être le seul opérateur à déployer le réseau FTTH (Fiber To the Home) sur la commune de La Rochelle … avec possibilité pour les autres opérateurs de co-investir et de proposer également leurs offres commerciales. Aujourd’hui, près de 700 foyers rochelais peuvent bénéficier de la Fibre à 1Gbit/s. A la fin de l’été, ils seront plus de 1.500 et SFR s’est engagé à relier le reste de la ville d’ici à 2017. Rappelons que la Fibre est capable d’acheminer des débits pouvant atteindre 1 Gbit/s. Pour les internautes, c’est la possibilité d’accéder au très haut débit avec des temps de chargement considérablement réduits et de partager des fichiers volumineux presque instantanément. Sans compter la réception en haute qualité (HD) sur plusieurs téléviseurs à la fois avec le Multi-TV.

TRIBOFILM DANS SES NOUVEAUX MURS Tribofilm Industries conçoit et commercialise des logiciels de maintenance (GMAO) et de lubrification de machines-outils mais aussi des logiciels d’analyse et de prévention des accidents du travail. Aujourd’hui, l’entreprise compte plus de 8.000 clients utilisateurs répartis dans différents secteurs de l’industrie et du tertiaire. Dans la région, elle équipe notamment Alstom Transports, Léa Nature, le Grand port maritime ou encore Saint-Gobain à Cognac. En début d’année, l’entreprise a transféré son siège d’Aytré à la zone de Périgny. Elle a réalisé un CA de 1,3 ME en 2013 dont 10% à l’export.


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SAINTRONIC A QUITTE LE GIRON DU GROUPE GMD Créée officiellement le 14 avril 2014, le groupe Méthusa regroupe trois entités : Saintronic à Saintes (avec sa filiale Saintronic Tunisie), Metallyon (69) et MG Hungary en Hongrie, toutes filiales de GMD (Groupe Mécanique Découpe), qui avait exprimé sa volonté de se désengager. La reprise a été effectuée par les 3 dirigeants et une partie de l’encadrement de chaque entreprise, accompagnée par B2A Partners pour la partie finances et Lamy Associés pour le domaine juridique. Le défi de Méthusa sera de construire une synergie fédératrice, en interne comme en externe, car les dirigeants et les équipes des trois entités n’ont jamais travaillé ensemble. Même si le nouveau Groupe industriel dispose de savoir-faire complémentaires : découpe, emboutissage, tôlerie technique, mécano-soudure, cataphorèse, peinture, intégration, câblage, test, ... Pierre Passet, président de Saintronic et actionnaire majoritaire (51%), dirige dorénavant le nouveau groupe de plus de 500 salariés et 65 millions d’E… à partir du siège conservée à Saintes.

L’EIGSI CONSTRUIT UNE RÉSIDENCE POUR SES ÉTUDIANTS L’école d’ingénieurs de La Rochelle consacre 6 millions d’E à la réalisation de sa propre résidence universitaire d’une capacité de 150 logements, à proximité de l’école. Les futurs résidents occuperont des studios d’environ 19m2 et bénéficieront de services communs en libre-service, dont un local pour 150 vélos. Opérationnelle à la rentrée 2015, la résidence sera placée sous vidéo protection et dotée d’un gardien domicilié sur place. Pour autant, les tarifs resteront accessibles et comparables au Crous. Sur le plan architectural, la résidence ira au-delà des normes en matière d’énergie, d’accessibilité et de construction. Le site sera notamment doté de panneaux solaires et d’un système de récupération de l’eau de pluie. Les réseaux de chauffage et d’Internet seront mutualisés avec l’école. Des intentions à l’international L’Eigsi, dont l’effectif oscille depuis trois ans entre 700 et 800 élèves, sait que son évolution (1.000 étudiants) passe par une visibilité et une envergure à l’international. C’est d’ailleurs dans cette optique que l’Ecole a ouvert il y a quelques années une antenne à Casablanca qui accueille une centaine d’étudiants. La deuxième étape consiste aujourd’hui à attirer plus d’étudiants étrangers sur le site rochelais : 14% aujourd’hui, 20% en 2020. Pour atteindre cet objectif, la mise à disposition d’une résidence étudiante privée est un atout décisif car « sans logement, pas de visa ».

79 DEUX-SÈVRES BIL : LA SOLUTION D’ÉCOLIVRAISON DE LIBNER Le groupe saint-maixentais Libner a compris depuis longtemps que le développement d’une entreprise passe par l’anticipation et l’innovation. Dernier exemple en date : comment répondre efficacement à la problématique de la logistique et de la livraison des commerces en centre ville, sans contraintes administratives et environnementales ? Avec la BIL, une base intelligente de logistique. Autrement dit, un véhicule électrique embarqué sur les poids lourds permettant d’effectuer les livraisons jusqu’à 800 kg en milieu hyper urbain.

Ce dispositif breveté se compose d’un agencement porteur installé dans la largeur et à l’arrière du camion : le « Bil lift », pas plus chère qu’un hayon élévateur (environ 5.000E), qui supporte un mini-camion électrique modulaire : le « Bil Trucks », d’un montant d’environ 20.000E. Pour cette création, le professionnel de la carrosserie sur mesure a reçu le prix de l’innovation environnementale 2014 au Salon de l’équipement de transport et logistique à Paris, en avril dernier. Libner a aussi finalisé la livraison de 150 véhicules militaires Mi-mai, la société Libner a livré ces derniers «PPLOG», des véhicules militaires destinés au transport de matériels. Un contrat obtenu en partenariat avec la société Soframe pour répondre au programme PPT (Porteur Polyvalent Terrestre) portant sur une commande de 150 camions. Des véhicules qui, pour la plupart, sont déjà en opération en Afrique. Libner a notamment conçu la « savoyarde », un plateau sur berce bâché avec ridelles qui devait répondre à des normes précises en matières de peinture et de bâches bariolées.

PANEM : LA RÉORGANISATION COMME SOURCE DE CROISSANCE Fabricant historique d’équipements intégrant la maîtrise du froid pour les professionnels, Panem International entame une nouvelle étape dans sa stratégie de développement avec une réorganisation de ses ressources humaines. La feuille de route comprend des centaines d’heures de formation, l’installation de nouveaux outils informatiques, des recrutements, des créations de postes et la redéfinition des postes existants. « Nous savions que l’entreprise devait renouveler ses effectifs à hauteur de 50% en 7 ans pour cause de départs à la retraite. Nous saisissons cette opportunité pour réorganiser la structure et la mettre en meilleure adéquation avec la stratégie de développement de la société » explique le président Serge Valadou. Concrètement, 3 commerciaux, 1 gestionnaire devis et 1 responsable production seront recrutés en 2014 tandis que 12 collaborateurs voient leurs missions évoluer grâce à des créations de poste. Sur le plan commercial, la zone export a été divisée en trois : Afrique & Moyen-Orient, Europe, Amériques-Océanie-Asie. Enfin, les missions des services achats/qualité/SAV sont renforcés et un groupe de travail pour la conception de nouveaux produits et des innovations a été créé. Le Groupe niortais emploie 70 personnes pour un CA de 10 millions d’E dont 45% à l’export dans près de 60 pays.

HEULIEZ BUS GAGNE UN MARCHÉ DE 250 BUS HYBRIDES Fin mai, la RATP a sélectionné Heuliez Bus pour réaliser 250 autobus hybrides, soit un quart du marché proposé. Cette commande, qui s’étalera sur quatre ans à partir de 2015, concerne des bus de 12 mètres équipés de la fonction « arrive & go » qui permet des arrivées et des départs en mode 100% électrique. L’entreprise rorthaise se voit ainsi confirmer dans son rôle de leader européen du bus hybride avec 165 exemplaires produits à ce jour (Bordeaux, Nantes, Dijon, Toulon, Barcelone…). Au global, tous modes de propulsion confondus, Heuliez Bus (435 salariés) détient 28,1% du marché français du bus urbain.

86 VIENNE CEPHAC : BIEN ARMÉ POUR AFFRONTER LA CONCURRENCE Implanté depuis 25 ans à Saint-Benoît, le laboratoire d’analyses Cephac n’en finit pas de s’adapter au contexte mouvant du secteur pharmaceutique. Depuis son entrée dans le giron du suisse SGS en 2006, un des majors mondiaux de l’analyse et de la certification, l’entreprise a connu une véritable reconversion : 2 millions d’E d’investissements pour l’ achat de nouveaux appareils, lancement d’une nouvelle activité qui représente aujourd’hui la moitié de son chiffre d’affaires estimé à 7,5 millions d’E, recrutement d’une cinquantaine de chercheurs et reconversion de 35 à 40 des collaborateurs… Tout cela pour se conformer au désengagement progressif de la recherche sur les petites molécules de synthèse de la part l’industrie pharmaceutique au profit des techniques innovantes d’immunoanalyse. SGS Cephac (80 salariés) a su prendre le virage à temps et dispose aujourd’hui des meilleurs labels émanant de la Food and Drug Administration américaine, de l’agence brésilienne Anvisa et, depuis avril 2014, de l’Agence française du médicament. La partie commerciale reste un autre challenge à gagner face à une concurrence mondiale accrue, sachant que le laboratoire signe 95% de ses contrats à l’étranger.

DES PROJETS AMBITIEUX POUR IANESCO CHIMIE Olivier Farot, ingénieur du CNAM spécialisé dans la biochimie Industrielle Alimentaire, est le nouveau directeur du laboratoire Ianesco (72 personnes) basé à Poitiers depuis 1952. L’établissement réalise diverses prestations : prélèvements, analyses, essais normalisés mais aussi recherche, études et conseils dans le domaine de l’environnement (eau, air, sols, déchets, sédiments, pesticides…) pour les collectivités, les industriels ou les particuliers. En poste depuis octobre 2013, la nouvelle direction a mis en place un nouveau process informatique qui permet aux clients de consulter en ligne l’ensemble de la procédure : du devis à la facture en passant par l’analyse des résultats et l’émission des rapports. Une première phase qui permet dorénavant à Ianesco de proposer ses services sur la France entière. La deuxième grande activité du laboratoire concerne les matériaux destinés

à être au contact des aliments. Il peut s’agir d’emballages, d’ustensiles de cuisine, d’assiettes, de cocottes, de tétines..., qu’ils soient en plastique, carton, papier, céramique, verre ou en liège... En effet, les clients (fabricants, transformateurs, entreprises du secteur médical, bureaux d’études …) ont l’obligation d’assurer l’inertie et l’innocuité des objets à l’égard des aliments afin d’écarter tout danger pour la santé, toute modification de la composition de l’aliment ou toute altération des caractères organoleptiques (goût, odeur).

BONNE ROUTE AU SCOOTER FRANÇAIS D’IMF INDUSTRIE Les chaînes de montage du « Ptio », un scooter français au carénage réduit mais customisable, ont démarré mi-mai chez IMF Industrie. Si, faute de fabricants en France, le moteur et les roues sont importés, toutes les autres pièces en bois et en métal qui constituent la carénage sont fabriquées par des PME de la région. Éric Pineault, jusqu’alors concepteur et importateur de scooters entièrement montés en Chine, est confiant : 300 exemplaires seraient déjà précommandés en France et 3.000 sont en cours de négociation pour l’export, dont 80% en Arabie Saoudite. Les 5.000 m2 d’atelier, acquis il y a deux ans à Nieuil-l’Espoir, sont conçus pour absorber à terme un marché potentiel de près de 12.000 exemplaires par an. Pour atteindre ces objectifs, IMF Industrie compte notamment sur 250 revendeurs en France mais aussi sur des prix attractifs. Le prix de vente du « Ptio » 50 cm3, version 2 ou 4 temps, est en effet inférieur à 1.300 E, soit un prix identique aux marques d’importation chinoises. D’autres versions « sports » en 125 cm3 sont également dans les cartons. imf-le-ptiot.fr

WALL STREET INSTITUTE CHANGE D’IDENTITÉ Wall Street Institute fait peau neuve avec une nouvelle charte graphique et une nouvelle appellation : Wall Street English qui réaffirment son slogan: « changer son futur grâce à l’apprentissage de l’anglais ». Leader en France de la formation à l’anglais avec 62 centres sous franchise, 800 collaborateurs et 19.000 stagiaires formés chaque année, l’enseigne appartient depuis septembre 2010 au groupe britannique Pearson. Ce N° 1 mondial de l’édition universitaire compte 440 centres dans le monde répartis dans plus de 27 pays.


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La méthode exclusive de Wall Street English, appelée WSE Flex, est une combinaison de préparation sur multimédia, d’exercices via les supports pédagogiques de l’enseigne et de cours avec des professeurs de langue anglaise dans des mini groupes de maximum 4 personnes. Le concept consiste à apprendre l’anglais de la même façon que nous avons appris notre langue maternelle : en parlant dans un premier temps, puis une fois les sons maîtrisés, en écrivant, et enfin seulement, en étudiant la grammaire.

SOUFFLET AGRICULTURE RACHÈTE LES ETS RAYNOT Soufflet Agriculture, 1er groupe privé français de négoce de céréales, a signé une promesse d’achat pour reprendre au 1er juillet les Etablissements Raynot basés à Neuville-de-Poitou. Cette entreprise familiale, qui emploie 35 personnes pour un CA de 60 millions d’E, exercent une activité classique de collecte (100.000 tonnes par an) et de vente d’agrofournitures. « Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie de développement de Soufflet Agriculture pour offrir une alternative privée aux agriculteurs, face notamment aux grandes coopératives » explique le Groupe de Nogent-sur-Seine.

« AUTOUR DES PLANTES » DÉMÉNAGE A MIGNE-AUXANCES POUR S’AGRANDIR Autour des plantes, créée en juillet 2012 et spécialisée en production de plantes aromatiques et médicinales, a quitté son laboratoire du Jardin des Plantes, à Poitiers, pour un espace plus vaste au domaine de Malaguet, à Migné-Auxances. La jeune entreprise dispose désormais d’un laboratoire, d’un séchoir de 35 m2 et d’une surface d’exploitation d’un hectare. « Nous produisons tout de A à Z, de la graine à la transformation. Avec les plantes aromatiques et médicinales que nous cultivons, nous élaborons des tisanes aromatiques et des cosmétiques naturels et bio » précisent les deux jeunes chefs d’entreprise. Avec ce déménagement, ils comptent doubler leur chiffre d’affaires évalué à 30.000 E en 2013. Aujourd’hui, vingt revendeurs distribuent leurs produits, majoritairement dans la Vienne. L’objectif est de rayonner sur l’ensemble du Poitou-Charentes.

FUTURE USINE DELIPAPIER A INGRANDES C’est avec du retard qu’a démarré la construction de la future usine Delipapier d’Ingrandes. Cela n’empêchera pas le spécialiste de l’essuie-tout et du papier toilette, actuellement basé à Buxeuil, d’être opérationnel début 2015. Le doublement de la surface de bâtiments qui passera à 40.000 m2 et les équipements ultramodernes du nouveau site permettra de tripler la production, la faisant passer de 20.000 à 60.000 tonnes par an. L’objectif, à terme, est également de faire évoluer l’usine de transformation pour qu’elle devienne aussi usine de production… pour fabriquer son propre papier. Ce qui permettrait d’envisager la création progressive d’environ 130 emplois en plus des 80 salariés actuels.

Rappelons que Délipapier appartient au Groupe italien Sofidel, sixième opérateur mondial sur le marché du papier tissue avec plus d’1 million de tonnes de produits fabriqués annuellement : papier toilette, essuie-mains, draps d’examens, serviettes, mouchoirs… Le groupe emploie 700 salariés en France répartis entre Nancy, Buxeuil et Roanne.

POITOUCHARENTES CAISSE D’ÉPARGNE : UN COMPTE SUR LIVRET POUR FAVORISER LES ACTIVITÉS RÉGIONALES La Caisse d’Epargne Aquitaine PoitouCharentes (CEAPC) a lancé un produit exclusif, même au sein des caisses d’épargne de France : le compte sur livret régional. Les ressources collectées servent à financer des initiatives économiques locales permettant à des porteurs de projets de bénéficier d’un taux de crédit nominal de 1,75%. L’objectif est de collecter 30 ME pour créer dans un premier temps 150 emplois pour des jeunes de 16-30 ans. 1ère banque à rendre accessible ses agences aux personnes sourdes et malentendantes. Conformément à son engagement de RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale), la CEAPC, en partenariat avec Acceo, a mis en place un dispositif visant à faciliter l’accès à la Caisse d’épargne des personnes déficientes auditives. Dans les faits, ce service gratuit leur permet, depuis juin 2014, de contacter par téléphone leur agence, leur conseiller ou tout autre service de la banque, comme n’importe quel autre client. Une première pour un établissement bancaire en Aquitaine et Poitou-Charentes.

Deux techniques permettent ce service : . La TIP (Transcription Instantanée de la Parole) est un sous-titrage en temps réel et à distance, pour les personnes déficientes auditives s’exprimant oralement. . La Visio interprétation en LSF (Langue des Signes Française), réalisée grâce à un interprète et destinée aux personnes non oralisées. Concrètement, l’usager télécharge l’application Acceo à partir du site CEAPC. Il choisit son mode de communication (TIP ou LSF) et se met en relation avec un opérateur (interprète ou transcripteur) via une webcam et un micro hautparleur. L’opérateur Acceo contacte la banque par téléphone puis, simultanément, traduit ou transcrit la conversation entre la personne malentendante ou sourde et son conseiller Caisse d’Epargne.

RÉSULTATS 2013 SATISFAISANTS POUR LA BANQUE POPULAIRE Deux ans après sa fusion, la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique (BPACA) se porte plutôt bien. Pour 2013, elle affiche un produit net bancaire (chiffre d’affaires) de 355 millions d’E, en hausse de 2,9%, et un résultat net après impôts de 63,7 ME, en progression de 36% sur un an. Plus de deux milliards d’euros de prêts ont financés quelques 40.000 projets, générant une progression de l’encours de crédit de 6,5%. La banque mutualiste (les clients sociétaires sont les seuls actionnaires de la banque) emploie 1.960 collaborateurs et compte 210 agences répartis sur 11 départements : Charente, Charente-Maritime, Corrèze (Cantons de Brive), Creuse, Deux-Sèvres, Dordogne, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Haute-Vienne, Sud de la Vienne. Sources : Charente Libre, Sud-Ouest, Nouvelle République, Actufax, Communiqués de presse

Entrez dans l’ÉCO-INNOVATION avec l’action collective du Pôle des Éco-Industries Le Pôle des Eco-Industries, dans le cadre de sa mission de promotion, d’accompagnement et de coordination d’actions d’innovation, lance à la fin de l’année 2014 une démarche collective « éco-conception & éco-innovation » à destination d’une dizaine d’entreprises de tous secteurs d’activités de la région Poitou-Charentes. Le JDP a interrogé Damien Deletraz, chargé de mission éco-conception au Pôle des Eco-Industries JDP : Quels sont les objectifs de la démarche ? Damien Deletraz : Les entreprises concernées seront accompagnées pour concevoir des produits plus respectueux de l’environnement, répondant à la demande des clients et aux cahiers des charges des marchés. L’éco-conception permet également aux entreprises de réduire leurs coûts, d’améliorer l’utilisation du produit pour le client ou prendre en compte un scénario de fin de vie. De plus, cette démarche stratégique apportera aux entreprises les moyens d’anticiper la réglementation, de mettre en œuvre des partenariats industriels et de se démarquer de la concurrence. Comment va se dérouler cet accompagnement ? Le Pôle des Eco-Industries propose ce programme opérationnel visant à utiliser l’environnement en tant que levier de croissance et de rentabilité sur une durée totale de 15 mois. Concrètement, cet accompagnement se divise en une phase de sensibilisation collective visant à maîtriser la mise en place de la démarche et des différents outils existants. Deux phases individuelles de plusieurs jours sont prévues afin de définir une stratégie d’actions environnementales et de moyens de valorisation des produits ainsi que le suivi opérationnel du projet. Et après ?

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Il prévoit l’ouverture de 100 centres supplémentaires en France (2e pays en termes de chiffre d’affaires pour le Groupe) dans les 10 prochaines années. Localement, la marque est exploitée par La Maison de l’Anglais, une entreprise fondée en 2008 par Esthel et Nicolas Roos qui ont racheté le fonds de commerce créé en 2001. Une initiative plutôt heureuse puisque, en 5 ans, la Sarl a multiplié son chiffre d’affaire par 3 et emploie aujourd’hui 18 salariés sur ses 3 sites de Poitiers, Châtellerault et Niort.

Au global, cet accompagnement permet à l’entreprise la commercialisation de produits éco-conçus et la pérennité de la démarche en pilotant le processus en interne pour améliorer le critère environnemental de son offre commerciale. L’éco-conception n’est pas synonyme de hausse des coûts, il y a des économies financières à réaliser tout en réduisant l’impact sur l’environnement. C’est une approche gagnant-gagnant ! Les entreprises engagées dans cette action bénéficieront d’un soutien financier.

+ Informations :

Damien Deletraz Chargé de mission éco-conception 05 49 44 76 69


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TOP 100

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DEs EnTrEprisEs

Pour ce nouveau classement des 100 premières Entreprises de PoitouCharentes - Vendée - Limousin, sont concernées les Entreprises ayant leur siège social sur cette région, correspondant à la zone de diffusion du JDP. Réalisé à partir des bases de données d’Altarès, l’un des premiers acteurs en France de l’information économique, ce palmarès regroupe les Entreprises ayant publié leur bilan 2013 ou 2012 (ou plus rarement 2011 ou 2010) sur 12 mois, à la date d’extraction des données soit fin mai 2014. Les Sociétés sont classées par ordre décroissant de chiffre d’affaires hors taxes.

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RAISON SOCIALE PICOTY SA LEGRAND SNC SOCIETE JAS HENNESSY ET COMPAGNIE LEGRAND FRANCE COOP ATLANTIQUE EURIAL TERRA LACTA SCHENKER-JOYAU MOTEURS LEROY SOMER COOP AGRICOL VENDEE APPROV VENTE CEREA SPBI CHARENTES ALLIANCE DACHSER FRANCE MARTELL & CO ARRIVE VM DISTRIBUTION VAL’ IANCE CENTRE OUEST CEREALES ATLANTIC SOC FRANCAISE DEVELOP THERMIQ TERRENA POITOU CLARA AUTOMOBILES SOREGIES SOUFFLET ATLANTIQUE BORG WARNER TRANSMISSION SYSTEMS TULLE SOC COOP AGRIC COREA POITOU CHARENTES COURVOISIER S.A.S E. REMY MARTIN & CO SEOLIS DEKRA INDUSTRIAL PICOTY RESEAU SOCIETE NOUVELLE NOREA

Code Postal 23300 87000 16100 87000 17100 86130 17700 85600 16000 85000 85170 16100 85130 16100 85250 85260 79700 86130 85000 86360 85140 86000 17230 19800 86400 16200 16100 79000 87000 17000 79700

VILLE LA SOUTERRAINE LIMOGES COGNAC LIMOGES SAINTES DISSAY SURGERES MONTAIGU ANGOULEME LA ROCHE SUR YON DOMPIERRE SUR YON COGNAC LA VERRIE COGNAC SAINT FULGENT L’ HERBERGEMENT MAULEON JAUNAY CLAN LA ROCHE SUR YON CHASSENEUIL DU POITOU LES ESSARTS POITIERS MARANS EYREIN CIVRAY JARNAC COGNAC NIORT LIMOGES LA ROCHELLE MAULEON

ACTIVITES combustibles matériel électrique boissons alcooliques distillées matériel d’installation électrique supermarchés lait produits laitiers Messagerie transformateurs électriques céréales, semences construction de bateaux de plaisance céréales, semences Messagerie boissons alcooliques distillées transformation de viande matériaux de construction volailles et gibier céréales, semences électroménagers céréales, semences véhicules automobiles distribution d’électricité céréales, semences équipements automobiles céréales, semences boissons alcooliques distillées boissons alcooliques distillées commerce d’électricité Inspections techniques carburants aliments pour animaux

32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

K. LINE SAME DEUTZ FAHR FRANCE HEULIEZ BUS ATLANTIC INDUSTRIE DEFONTAINE ETABLISSEMENTS BELLANNE BRETECHE OUEST AUTOLIV-ISODELTA YVES COUGNAUD PRIMA - PREFABR INDUSTR MENUISERIES AL BELLAVOL EUROVIA POITOU CHARENTES LIMOUSIN BONILAIT PROTEINES SOC COOP AGRIC TERRE ATLANTIQUE FDL UCAL CHARENTES POITOU SOCIETE DE RECHARGEMENT DEMATERIALISE COOPERATIVE VETERINAIRE DE L’OUEST CAMUS LA GRANDE MARQUE SA

85500 16100 79700 85000 85530 79100 85150 86190 85000 85500 79250 87000 86360 17400 79230 85170 85000 85600 16100

LES HERBIERS CHATEAUBERNARD MAULEON LA ROCHE SUR YON LA BRUFFIERE LOUZY LA CHAPELLE ACHARD CHIRE EN MONTREUIL MOUILLERON LE CAPTIF LES HERBIERS NUEIL LES AUBIERS LIMOGES CHASSENEUIL DU POITOU SAINT JEAN D’ANGELY PRAHECQ BELLEVILLE SUR VIE LA ROCHE SUR YON LA GUYONNIERE COGNAC

matériaux de construction matériel agricole construction de véhicules automobiles appareils électroménagers engrenages et organes de transmission aliments pour animaux combustibles équipements automobiles structures métalliques portes et fenêtres en métal aliments pour animaux construction de routes produits laitiers céréales, semences boissons produits laitiers équipements électronique centrales d’achat non alimentaires boissons alcooliques distillées

DIRIGEANT RIDOIRE Jean-Marie SCHNEPP Gilles PEILLON Bernard SOUDAN Patrice SALLES Serge RABILLARD Jean-Luc LEBRET Alain DE CRECY Philippe SARRE Pierre CALLEAU Jerome CATHELINAIS Bruno FOUCHER Bruno DUMORT Frederic GUETTAT Philippe LAMBERT Denis AUDUREAU Philippe GUILBAUD Gérard DELAFOND Philippe LAMOURE Jean DUCELLIER Pierre SORIA Robert LEPERCQ Arnaud THIERRY Didier SUYDAM Christopher DELUSSET Philippe PINET Patrice HERIARD DUBREUIL Dominique BROSSARD Jacques NOACK Axel PICOTY Michel POINCON DE LA BLANCHARDIERE JAN DE LA HAMELINAYE Hubert GROUPE LIEBOT VERHEECKE Patrick DURELLI Enrico CAILLE Emmanuel SCHULTE Winfried DE LA HAMELINAYE M Hubert HIDIER Eric LE PORT Patrick COUGNAUD Eric GROUPE LIEBOT HUTTEPAIN Gilles DARTOUT Jean-Louis BATS Joel MOIZANT Jean ORTEGA Michel RABILLARD Jean-Luc BI MEDIA MULNET Pierre CAMUS Jean-Paul

CA KE 1 486 551 1 216 472 1 107 615 878 938 865 510 805 256 745 949 701 606 665 877 586 751 511 723 487 623 483 418 474 806 401 572 357 296 352 967 346 900 311 543 291 169 270 854 263 363 258 110 254 186 232 076 213 368 199 976 197 838 191 535 188 747

Date BILAN 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/08/2013 30/06/2013 31/08/2013 30/06/2013 31/12/2012 30/06/2013 29/02/2012 31/12/2012 31/12/2012 30/06/2013 31/12/2012 30/06/2013 31/12/2012 31/12/2012 30/06/2013 31/12/2012 30/06/2012 31/12/2012 31/03/2013 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012

Effectif

188 189

31/12/2012

52

185 635 182 810 179 068 174 962 174 124 171 615 171 002 168 633 165 677 163 245 160 969 160 174 152 596 151 536 148 860 143 625 142 403 137 893 129 567

31/12/2012 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2012 30/09/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 30/06/2013 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 30/06/2013 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 30/06/2011 28/02/2013

143

180 1 018 765 4 712 3 405 1 310 4 404 2 817 694 3 589 468 3 050 429 1 823 1 188 137 3 245 638 321 198 489 259 173 340 349 2 525

461 619 845 169 660 1 067 591 33 740 223 88 168 62 10 142 221

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51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87

Code RAISON SOCIALE Postal POUJOULAT 79360 TRANSPORTS BERNIS 87280 SEFI 86000 LAITERIE DE MONTAIGU - SAS SABOURIN 85600 JH INDUSTRIES 85300 DUBREUIL CARBURANTS 85170 LIMOGES DIS 87280 DISTRI CASH ACCESSOIRES 17220 MANUTAN COLLECTIVITES 79180 ALICOOP 79800 SOCIETE DISTRIBUTION ROYANNAISE SA 17200 SICA DE BAGNOLET 16100 SOCIETE COMMERCIALE AUTOMOBILE DU POIT 86000 COMPTOIR AGRICOLE COMMERCIAL DE COGNAC 16100 ROUGIER AFRIQUE INTERNATIONAL 79000 BRUNET 86360 VENDEE SANI THERM 85280 DISTILLERIE DE LA TOUR 17800 ST-GOBAIN GLASS SOLUT MENUISIER INDUST 79700 NOUVELLE SOCIETE D ASCENSEURS - NSA 86280 DILISCO 23220 VENDEE SEVRES NEGOCE 79260 IDEALE RESIDENCE MOBILE 85400 SUPERMARCHES CHARENTAIS 17140 YVES COUGNAUD LOCATION 85000 SERVAL 79800 FONDERIE DU POITOU FONTE 86220 SENOBLE DESSERTS PREMIUM 17440 MCPP FRANCE 85130 PATRICK LAUNAY 87280 POITOURAINE 86130 SAINTES-DISTRIBUTION-SADIS 17100 SOC COOP AGRICOLE ELEVEURS PAYS VERT 19460 ROUSSELOT ANGOULEME 16000 SOC COOP DE L’ARTISANAT RURAL CTRE 17100 VAL DE SEVRE SCA 85700 POLYCLINIQUE DE LIMOGES 87000

VILLE ACTIVITES GRANZAY GRIPT tubes, tuyaux, profilés creux en acier LIMOGES Messagerie POITIERS équipements industriels SAINT GEORGES DE MONTAIGU produits laitiers CHALLANS charpentes BELLEVILLE SUR VIE combustibles LIMOGES hypermarchés SAINTE SOULLE équipements automobiles CHAURAY équipements commerce et services PAMPROUX aliments pour animaux ROYAN hypermarchés COGNAC boissons POITIERS véhicules automobiles CHATEAUBERNARD quincaillerie NIORT matériaux de construction CHASSENEUIL DU POITOU installation électrique LA FERRIERE fournitures plomberie PONS boissons alcooliques distillées ST PIERRE DES ECHAUBROGNES transformation du verre SAINT BENOIT travaux d’installation CHENIERS commerce de biens domestiques LA CRECHE céréales, semences LUCON carrosseries et remorques LAGORD hypermarchés MOUILLERON LE CAPTIF location équipement SAINTE EANNE aliments pour animaux INGRANDES fonderie de fonte AYTRE lait TIFFAUGES matières plastiques base LIMOGES véhicules automobiles DISSAY produits laitiers SAINTES hypermarchés NAVES animaux vivants ANGOULEME produits chimiques SAINTES centrales d’achat non alimentaires LA POMMERAIE SUR SEVRE élevage LIMOGES activités hospitalières

DIRIGEANT COIRIER Yves GUILLOT Jean-Claude SEFI TRANSMISSION SABOURIN Anne HUET Jean-Michel PARENT Paulette PERIN Stephane MOYET Jean GUICHARD Xavier ROGEON Philippe POTIRON Paul BANNIER James WISNIEWSKI Damien MAURICE Bruno ROUGIER Francis MALLET Dominique BREGEON Marc NAUD Jean BREDIN Sylvain BRUYERE PIROT Laurent DERVIEUX Guillaume STAUB Mathieu CATHELINAIS Bruno FLOGEAC Paul COUGNAUD Patrice LEMAITRE Gérard RUBINSTEIN Jérôme MIFAJEM SEKI Motohiro LAUNAY Patrick LABBE Jean-Jacques TAILLANDIER Daniel FAU Julien KAL Villaume ABRAHAM Christiane DEBARRE Alain

88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100

PACKETIS SOCIETE DU PARC DU FUTUROSCOPE CIE EUROPEENNE EMBALLAGE ROBERT SCHISL FOCH DISTRIBUTION TRONICO ALLIANCE FINE CHAMPAGNE SAUTEL DISTRIBUTION GEREDIS DEUX SEVRES DAGARD NEOLIS COMPTOIR AUTOMOBILE ROCHELAIS SAS BONNEMIE ILE O DIS LITTORAL AUTOMOBILES DISTRIBUTION

CHAZELLES JAUNAY CLAN THOUARS CHATELLERAULT SAINT PHILBERT DE BOUAINE COGNAC LA ROCHELLE NIORT BOUSSAC FLEURE LA ROCHELLE SAINT PIERRE D’OLERON LA ROCHELLE

ILEOS MARCEL Dominique SCHISLER Jacques D’AREXY Bruno PRIEUX Pierre BODIN Alain FLOGEAC Paul REDIEN Jean FINANCIERE LA DAME A LA LICORNE ROUBARDEAU Yves ISEE GAULT Christian MICHEL Stephane

16380 86130 79100 86100 85660 16100 17000 79000 23600 86340 17000 17310 17000

cartonnages Parcs d’attractions emballages en papier hypermarchés cartes électroniques assemblées boissons hypermarchés distribution d’électricité équipements aérauliques et frigorifiques céréales, semences véhicules automobiles hypermarchés véhicules automobiles

UNION DES PRATICIENS DES CLINIQUES INDEPENDANTES DU LIMOUSIN

CA KE Date BILAN Effectif 127 430 31/12/2012 741 119 535 31/12/2012 586 114 776 31/12/2012 381 114 148 31/12/2010 192 113 511 31/12/2012 965 111 541 31/12/2012 31 110 539 31/01/2010 288 108 975 30/09/2013 175 106 431 30/09/2013 280 104 472 31/12/2012 124 104 269 29/02/2012 349 104 133 31/12/2012 104 080 31/12/2012 253 103 306 31/12/2012 413 102 689 31/12/2012 34 102 609 31/12/2012 704 100 269 28/02/2013 227 99 722 31/08/2012 57 99 711 31/12/2012 517 99 665 30/11/2012 98 289 31/12/2012 171 97 264 30/06/2013 105 95 310 31/08/2013 462 95 249 31/03/2013 247 94 247 30/06/2013 1 91 677 31/12/2012 92 89 255 31/12/2012 445 87 568 31/12/2012 283 87 188 31/12/2012 208 87 144 31/12/2012 158 86 536 31/12/2012 52 86 380 29/02/2012 239 86 366 30/09/2013 84 072 31/12/2012 135 83 358 30/09/2012 25 80 416 30/06/2013 13 79 503

31/12/2013

952

79 470 79 313 78 870 76 195 75 628 75 542 75 150 74 995 73 709 73 597 73 549 72 920 70 943

31/12/2011 30/09/2012 31/12/2012 31/03/2011 31/12/2012 31/08/2013 31/01/2013 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 30/04/2013 31/01/2013 31/12/2012

502 751 371 240 410 2 152 39 409 74 125 152 169


TOP 10

30

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DEs EnTrEprisEs RAISON SOCIALE

Code Postal

VILLE

Élaborés sur la même base méthodologique que le Top 100 (voir page 28), les Tops 10 établissent un palmarès sectoriel selon 12 secteurs d’activités. ACTIVITES

DIRIGEANT

CA KE

Date BILAN Effectif

AGRICULTURE ET AGROALIMENTAIRE 1 2 3 4 5 6 7 8

SOCIETE JAS HENNESSY ET COMPAGNIE EURIAL TERRA LACTA MARTELL & CO ARRIVE COURVOISIER S.A.S E. REMY MARTIN & CO SOCIETE NOUVELLE NOREA

9 ETABLISSEMENTS BELLANNE 10 BELLAVOL

16100 86130 17700 16100 85250 16200 16100 79700

COGNAC DISSAY SURGERES COGNAC SAINT FULGENT JARNAC COGNAC MAULEON

79100 LOUZY 79250 NUEIL LES AUBIERS

boissons alcooliques distillées lait produits laitiers boissons alcooliques distillées transformation de viande boissons alcooliques distillées boissons alcooliques distillées aliments pour animaux aliments pour animaux aliments pour animaux

PEILLON Bernard RABILLARD Jean-Luc LEBRET Alain GUETTAT Philippe LAMBERT Denis PINET Patrice HERIARD DUBREUIL Dominique POINCON DE LA BLANCHARDIERE JAN DE LA HAMELINAYE Hubert DE LA HAMELINAYE M Hubert HUTTEPAIN Gilles

1 107 615 805 256 745 949 474 806 401 572 213 368 199 976

31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 30/06/2013 29/02/2012 31/12/2012 31/03/2013

765 1 310

188 189

31/12/2012

52

171 615 160 969

31/12/2012 31/12/2012

169 33

429 1 823 173 340

AUTOMOBILE ET MATÉRIEL DE TRANSPORT 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

SPBI CLARA AUTOMOBILES BORG WARNER TRANSMISSION SYSTEMS TULLE HEULIEZ BUS AUTOLIV-ISODELTA DISTRI CASH ACCESSOIRES SOCIETE COMMERCIALE AUTOMOBILE DU POIT IDEALE RESIDENCE MOBILE PATRICK LAUNAY COMPTOIR AUTOMOBILE ROCHELAIS

85170 85140 19800 79700 86190 17220 86000 85400 87280 17000

DOMPIERRE SUR YON LES ESSARTS EYREIN MAULEON CHIRE EN MONTREUIL SAINTE SOULLE POITIERS LUCON LIMOGES LA ROCHELLE

construction de bateaux de plaisance véhicules automobiles équipements automobiles construction de véhicules automobiles équipements automobiles équipements automobiles véhicules automobiles carrosseries et remorques véhicules automobiles véhicules automobiles

CATHELINAIS Bruno SORIA Robert SUYDAM Christopher DURELLI Enrico LE PORT Patrick MOYET Jean WISNIEWSKI Damien PCATHELINAIS Bruno LAUNAY Patrick ISEE

511 723 270 854 254 186 179 068 168 633 108 975 104 080 95 310 87 144 73 549

31/08/2013 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2013 31/12/2012 30/09/2013 31/12/2012 31/08/2013 31/12/2012 30/04/2013

3 589 638 489 461 660 175 253 462 158 125

87000 86360 86280 85500 79330 85400 19270 79180 79310 17270

LIMOGES CHASSENEUIL DU POITOU SAINT BENOIT LES HERBIERS SAINT VARENT LUCON USSAC CHAURAY MAZIERES EN GATINE CLERAC

construction de routes installation électrique travaux d’installation menuiserie métallique exploitation de gravières menuiserie métallique construction de routes maisons individuelles exploitation de gravières exploitation de gravières

DARTOUT Jean-Louis MALLET Dominique BRUYERE PIROT Laurent GROUPE LIEBOT BODSON Luc YNERGA ROUX Gilbert GROUPE ARCHIPELLE DEWANCKEL Jean-Luc DELACROIX Guillaume

160 174 102 609 99 665 64 415 59 779 53 077 52 960 52 343 49 318 45 969

31/12/2012 31/12/2012 30/11/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/03/2011 31/12/2012 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2012

740 704

85130 16000 85190 79100 17000 79100 85120 85610 17140 79100

TIFFAUGES ANGOULEME AIZENAY LOUZY LA ROCHELLE LOUZY ANTIGNY CUGAND LAGORD MAUZE THOUARSAIS

matières plastiques base produits chimiques éléments en matières plastiques éléments en matières plastiques produits azotés et engrais produits pour la toilette éléments en matières plastiques produits en matières plastiques peintures, vernis éléments en matières plastiques

SEKI Motohiro KAL Villaume LIENARD Philippe HOLDING DU PETIT ROSE BOUDET Jean-Marie LAINE Christian HERAULT Antoine REITZ Claudette ADAMS George PAINEAU Bernard

87 188 84 072 63 604 50 505 43 468 39 954 34 340 32 416 31 708 29 723

31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/08/2013 31/12/2012 31/12/2012 30/09/2011 31/12/2012

208 135 534 324 96 178 136 133 78 152

23300 87000 17100 85000 16100 85260 79700 86130 85000 86360

LA SOUTERRAINE LIMOGES SAINTES LA ROCHE SUR YON COGNAC L’ HERBERGEMENT MAULEON JAUNAY CLAN LA ROCHE SUR YON CHASSENEUIL DU POITOU

combustibles matériel électrique supermarchés céréales, semences céréales, semences matériaux de construction volailles et gibier céréales, semences électroménagers céréales, semences

RIDOIRE Jean-Marie SCHNEPP Gilles SALLES Serge CALLEAU Jerome FOUCHER Bruno AUDUREAU Philippe GUILBAUD Gérard DELAFOND Philippe LAMOURE Jean DUCELLIER Pierre

1 486 551 1 216 472 865 510 586 751 487 623 357 296 352 967 346 900 311 543 291 169

31/12/2012 31/12/2012 31/12/2011 30/06/2013 30/06/2013 31/12/2012 31/12/2012 30/06/2013 31/12/2012 30/06/2013

180 1 018 3 405 694 468 1 188

86000 79000 79000 17000 85490 16440 17640 87000 87380 16160

POITIERS NIORT NIORT LA ROCHELLE BENET NERSAC VAUX SUR MER LIMOGES MEUZAC GOND PONTOUVRE

distribution d’électricité commerce d’électricité distribution d’électricité traitement des déchets traitement des déchets récupération de déchets traitement de l’eau collecte des déchets Pétrole démantèlement d’épaves

LEPERCQ Arnaud BROSSARD Jacques REDIEN Jean MALLINSON Alexander GUYON Romain TREFOIS Patrick MORICHON Roland ALARY Patrice LAFARGE Jean GUERBE Jean

263 363 197 838 74 995 42 072 40 984 36 079 35 717 31 011 28 107 15 332

31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/03/2013

321 349 39 195 168

BTP ET IMMOBILIER 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

EUROVIA POITOU CHARENTES LIMOUSIN BRUNET NOUVELLE SOCIETE D ASCENSEURS - NSA OUEST ALU SOCIETE ROY MARCHEGAY R SIORAT CAMIF HABITAT PAR ABREVIATION SAS CH CARRIERES KLEBER MOREAU AGS

282 115 137 204 54 186 197

CHIMIE ET PLASTURGIE 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

MCPP FRANCE ROUSSELOT ANGOULEME COUGNAUD LEUL MENUISERIES ANGIBAUD - DEROME ET SPECIALITES LABORATOIRES RIVADIS SAS FPV-INDUSTRIES SOCIETE FRANCAISE OUTILS PROFESSIONNEL BB FABRICATIONS SOC THOUARSAISE DE FERMETURES SOTHOFER

COMMERCE ET GRANDE DISTRIBUTION 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

PICOTY SA LEGRAND SNC COOP ATLANTIQUE COOP AGRICOL VENDEE APPROV VENTE CEREA CHARENTES ALLIANCE VM DISTRIBUTION VAL’ IANCE CENTRE OUEST CEREALES ATLANTIC SOC FRANCAISE DEVELOP THERMIQ TERRENA POITOU

137 3 245

ÉNERGIE EAU ENVIRONNEMENT 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

SOREGIES SEOLIS GEREDIS DEUX SEVRES VEOLIA PROPRETE POITOU-CHARENTES SIFDDA CENTRE APROVAL COMPAGNIE DES EAUX DE ROYAN VEOLIA PROPRETE LIMOUSIN MINERVA OIL SIRMET 16

98 249 47 25


N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr RAISON SOCIALE

Postal

VILLE

ACTIVITES

DIRIGEANT

CA KE

Date BILAN Effectif

113 511 99 711 79 470 78 870 68 089 67 399 61 499 55 807 46 303 41 610

31/12/2012 31/12/2012 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 30/04/2013 30/06/2013 30/09/2013

965 517 502 371 536 187 418 203 241 45

INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

JH INDUSTRIES ST-GOBAIN GLASS SOLUT MENUISIER INDUST PACKETIS CIE EUROPEENNE EMBALLAGE ROBERT SCHISL VALEO MATERIAUX DE FRICTION SAINT GOBAIN EUROCOUSTIC ALLARD EMBALLAGES DS SMITH PACKAGING SUD OUEST CATALENT FRANCE LIMOGES SAS ARCHIMBAUD ET FILS

85300 79700 16380 79100 87280 23350 19100 16100 87280 79170

CHALLANS ST PIERRE DES ECHAUBROGNES CHAZELLES THOUARS LIMOGES GENOUILLAC BRIVE LA GAILLARDE CHATEAUBERNARD LIMOGES SECONDIGNE SUR BELLE

charpentes transformation du verre cartonnages emballages en papier produits minéraux non métalliques produits minéraux non métalliques carton ondulé carton ondulé matériel médico-chirurgical sciage et rabotage du bois

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878 938 665 877 174 962 75 628 51 505 50 283 36 877 36 075 34 743 24 137

31/12/2012 31/08/2013 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012

4 712 2 817 619 410 236 452

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30/09/2012 30/06/2013 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 30/09/2013

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79 503

31/12/2013

952

31 182 30 461 28 637 27 632 25 800 24 801 20 512 20 427 19 606

31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012

197 360 282 191 249 301 235 234 84

79 313 56 524 54 870 18 985 18 370 11 336 9 891 8 848 8 799 8 613

30/09/2012 30/09/2013 30/09/2012 30/06/2013 31/12/2012 31/12/2012 31/08/2013 31/12/2012 31/10/2012 31/12/2012

751 384 1 16 261 56 16

701 606 483 418 119 535 53 759 52 935 47 318 45 662 44 179 43 036 39 655

31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 30/09/2013 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012 31/12/2012

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INFORMATIONS JdP JDP Sarl 19 avenue Philippsburg - 17410 St-Martin-de-Ré N°ISSN 1156-8801 - N° Dépôt légal : 367 RCS La Rochelle 397 764 358 Tél. 05 46 00 09 19 - Fax. 05 46 00 09 55 e-mail : journaldespros@wanadoo.fr

POITOU-CHARENTES LIMOUSIN VENDÉE : EDITION MASTER Directrice de Publication : Nathalie Vauchez Directeur de la Rédaction : Didier Reuter Dossiers et revues de presse : Didier Reuter Entreprises qui bougent, Europe : Yves Guérin

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Site : www.journaldesprofessionnels.fr

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TECHNIQUE Conception graphique : RCE Aytré 05 46 44 74 41 Imprimerie : Roto Champagne - Tirage : 26.000 ex. Crédit photos : Fotolia - DR JdP et Journal des Professionnels sont des marques déposées. Les reproductions d’articles sont autorisées en partie ou en totalité, avec la mention JdP et l’indication éventuelle des sources.

Prochaine parution JdP 121 : 23 sept. 2014 - Réservation de vos espaces publicitaires avant le 18 sept. 2014 - Tél. 05 46 00 09 19 - 06 71 42 87 88


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