Journal professionnels
LES POINTS DE PRESSE DE L'ENTREPRISE
N o 123 FÉVRIER MARS 2015
des
POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE
Formation Emploi
& entre galère
et espoir
ACTUALITÉS
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ENTREPRISES QUI BOUGENT
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Vers un cluster pour structurer une filière énergies marines en Poitou-Charentes
Poitou-Charentes - Limousin - Vendée
ASSURANCES
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COMMUNICATION
22
Copyright et alerte éthique
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IUT Poitiers-Châtellerault-Niort / SCORE / Photos Getty images
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SOMMAIRE ◗ REVUES DE PRESSE
des professionnels ..........................4 des entreprises ................................4 Internationale .................................5 Européenne .....................................5
◗ DOSSIERS
FORMATION ET RH.................. 7 • C’est quoi la bonne formation aujourd’hui ? • Les débouchés de l’enseignement supérieur • L’emploi des jeunes entre galère et espoir • Senior, faire de son âge un atout
ASSURANCES ......................... 15 • Quand et pourquoi faire évoluer son contrat d’assurance • Les professionnels à contacter • Responsabilité environnementale & assurance • Micro assurances pour micro-entrepreneurs • Assurance & assistance en vacances • L’e-constat auto
COMMUNICATION ................ 22 • C’est quoi le copyright ? • L’alerte éthique
◗ ACTUALITÉS
Poitou-Charentes ..........................11 Limousin ........................................14 Vendée ...........................................14
◗ LES ENTREPRISES QUI BOUGENT
Charente ........................................18 Charente-Maritime .......................18 Deux-Sèvres .................................18 Vienne............................................19 Vendée ...........................................21 Limousin ........................................21
édito
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CHARGES SOCIALES, FISCALITÉS, COMPÉTITIVITÉ DES ENTREPRISES... ET CHÔMAGE
L
es entreprises doivent assurer leur pérennité à moyen et long terme. Pérennité qui passe par leur capacité à développer et conserver leur clientèle, à dégager une rentabilité permettant de faire face aux aléas ou de saisir des opportunités. Cette pérennité dépend aussi de leur agilité à s’adapter aux actions des concurrents, aux exigences des nouveaux consommateurs. C’est le lot quotidien des entrepreneurs. Ne les plaignons pas ! Encore faut-il qu’ils ne soient pas « massacrés » par des politiques publiques qui obèrent largement la pérennité de leurs entreprises, leur volonté de développement. C’est malheureusement le cas aujourd’hui en France. Regardons ce qui se passe chez deux voisins proches. En Suisse, les cotisations sociales patronales se situent entre 17 et 22 % là où en France elles s’élèvent à 50 - 57 % supplémentaires pour 100 euros de salaire brut payé au salarié. Combien en Allemagne ? 20 %. Combien en Belgique ? 33 %. En Espagne ? 30 %. En Irlande ? 11 %. Aux Pays Bas ? 17 % C’est une altération majeure de la compétitivité des entreprises françaises en comparaison avec leurs proches voisins ! Et la durée légale du travail comparée avec nos voisins proches souffre aussi d’une grande différence. Reprenons les exemples Suisse et Allemand. La durée légale hebdomadaire du travail en Suisse s’étage entre 45 heures et 50 heures ramenée par les conventions d’entreprise (le droit contractuel) à 42 h/semaine quand la durée légale du travail est de 35 h/semaine en France. Traduite à l’année la durée du travail hebdomadaire augmente de 280 heures le temps travaillé par un salarié suisse à temps plein, soit environ 8 semaines de travail en plus, par an, en comparaison d’un salarié Français aux 35 heures. La comparaison avec l’Allemagne est toute aussi importante : 200 heures de plus à l’année soit plus 5 à 6 semaines travaillées en comparaison d’un salarié français aux 35 heures ! Il serait trop long de commenter les taux comparés d’impôt sur les sociétés de ces trois pays voisins. Ils se situent dans les mêmes proportions que les charges sociales patronales au détriment des entreprises françaises. Celles-ci sont là aussi très pénalisées.
Mais alors les salariés paient-ils des charges salariales moins élevées en France ? Entre 20 à 22 % du salaire brut en France pour 14.5 % en Suisse et 21 % en Allemagne. Un avantage à la Suisse. Et la TVA payée par le consommateur ? Le taux normal est de 20 % en France pour 8 % en Suisse et 19 % en Allemagne. Encore un net avantage à la Suisse ! Pour un taux de chômage avoisinant 11 % en France, 4.9 % en Allemagne et 3.3 % en Suisse… Existe-t-il un lien de causalité entre un coût de travail et une imposition qui « plombent » les entreprises françaises de 25 à 30 % et le taux de chômage en France ? Nous le croyons. Est-ce pour un système social supérieur en France au système suisse ou allemand ? Pas du tout ! Un système scolaire plus performant ? Encore moins ! Une justice et une police, une médecine plus efficace ? Absolument pas ! Les français en travaillant moins ont-ils plus le moral, profitentils plus ou mieux de leur temps de travail plus léger de 6 à 8 semaines à l’année ? Nous ne le croyons pas compte tenu des sondages qui présentent le moral des Français comme le plus en berne d’Europe ! Alors STOP au « massacre » des charges patronales, salariales, des impôts (*) qui frappent les entreprises et reprenons le chemin d’un temps de travail libéré... Et d’une maîtrise essentielle des dépenses publiques. Il faut le dire très fort et être très nombreux à le répéter... Dominique CHEVILLON Président du Directoire de MAAF VIE (*) Les % ont été volontairement simplifiés pour la clarté de l’édito.
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LA ROCHELLE - 05.46.50.27.27 ROCHEFORT - 05.46.99.02.76 ROYAN - 05.46.05.03.55 SAINTES - 05.46.93.48.33 COGNAC - 05.45.36.15.15 LA ROCHE - 02.51.37.08.15 LUÇON - 02.51.56.04.71 FONTENAY - 02.51.69.85.69 LES SABLES - 02.51.21.06.18 CHALLANS - 02.51.93.16.52 BRESSUIRE - 05.49.74.20.44
Revues de presse
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des PROFESSIONNELS SANTÉ
LEADERSHP
TRAVAILLER TROP IMPLIQUE UN RISQUE DE SURCONSOMMATION D’ALCOOL Une série d’études parue dans The British Medical Journal (BMJ) impliquant plus de 400.000 personnes dans 14 pays montre que les individus qui travaillent plus de 48 heures par semaine, c’est-à-dire au-dessus du seuil de la directive européenne sur le travail, «Ont une plus grande probabilité de s’engager dans une consommation à risque pour leur santé». Alors que les longues heures de travail sont déjà liées à un risque accru de maladies cardiovasculaires, d’accidents du travail, voire à des problèmes de santé mentale, l’étude montre que les personnes qui travaillent de 49 à 54 heures par semaine, ou celles dont le travail hebdomadaire s’étend sur 55 heures et plus, ont un risque accru d’abuser de l’alcool. Selon les chercheurs qui ont mené l’étude «Une consommation à risque d’alcool correspond à plus de 14 boissons alcoolisées par semaine pour une femme et plus de 21 pour un homme». La référence utilisée pour une unité de boisson alcoolisée est de 10 grammes d’alcool pur correspondant à un verre standard (verre de bistrot ou de bar), un petit verre de whisky (3 cl), un verre de vin (10 cl à 12°) ou une chope de bière (25 cl à 5°).
LE RÔLE INGRAT DU NUMÉRO 2 Que ce soit à la tête d’un Etat ou d’une entreprise, l’extrême personnalisation du pouvoir rejette souvent le n° 2 dans l’ombre. Le poste de second ou d’adjoint, à quelque niveau que ce soit dans la hiérarchie et quelle que soit la taille de l’organisation, ne ressemble à aucun autre statut dans l’entreprise. Ainsi lorsque le n°2 apparaît en pleine lumière en succédant, par exemple, à son patron, il est alors rare qu’on lui fasse confiance d’emblée avant plusieurs mois, voire plusieurs années. Il peut même arriver que l’adjoint serve de fusible parfait pour protéger directement son patron comme ça a été le cas dans la rocambolesque affaire des faux espions et des vrais escrocs qui a ébranlé en 2011 le groupe automobile Renault et provoqué un incident diplomatique avec la Chine accusée d’avoir corrompu trois cadres de haut niveau pour percer les secrets de la voiture électrique. A l’époque le n° 1 Carlos Ghosn a su réagir vite en éjectant de son poste le n° 2, Patrick Pelata. Mis au placard, l’ancien directeur général délégué a quitté Renault 14 mois plus tard pour aller se refaire une image en Californie dans une société vingt fois plus petite et dont il n’est que l’un des 18 membres du comité exécutif. Il existe aussi d’autres cas où les adjoints veulent
des ENTREPRISES
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rester dans l’ombre, diriger et conseiller sans trop s’exposer médiatiquement ni prendre de risques personnels. Pour certains experts en management, il est évident que le rôle d’adjoint est inutile dans de nombreuses situations d’entreprises et qu’il peut même devenir néfaste lorsque deux individus aux caractères affirmés se partagent les mêmes responsabilités. Selon eux, il est bien plus économique et efficace d’avoir une organisation décentralisée, voire horizontale, dans laquelle chacun sait ce qu’il a à faire même en l’absence du chef. Il est clair pourtant que les adjoints peuvent être très utiles comme c’est le cas, par exemple, dans un tandem numéro 1/ numéro 2 composé d’un très jeune dirigeant promis à un brillant avenir (grâce à sa formation initiale ou par héritage) secondé par un professionnel solide et expérimenté qui gère l’entreprise au quotidien et sait qu’il ne deviendra jamais n° 1. Une autre configuration plus classique est celle du patron relativement âgé secondé par un alter ego pas forcément beaucoup plus jeune que lui mais qui, après s’être formé auprès du n°1, le remplacera fort opportunément le moment venu du départ à la retraite.
MANAGEMENT L’IMPORTANCE DU TRAVAIL DE QUALITÉ Il existe deux approches différentes dans l’intérêt psychologique du travail selon que celui-ci est peu qualifié, peu motivant et/ ou répétitif ou qu’il soit à l’inverse qualifié, motivant et à responsabilité. Dans le premier cas, la sociologue Dominique Méda met en doute la possibilité d’un véritable épanouissement par le travail en affirmant «Que le travail est une œuvre, alors que sa détermination économique l’en empêche
le travail, instaurer des salaires minimum ou encore mettre en place une protection sociale pour les plus pauvres.
CHÔMAGE DROIT LA PROTECTION DU SECRET D’AFFAIRES La commission spéciale de l’Assemblée nationale vient d’intégrer dans le code du commerce «la protection du secret des affaires» et la «lutte contre l’espionnage industriel». Cette nouvelle mesure pose le principe général de l’interdiction de violer le secret des affaires et prévoit de punir quiconque prend connaissance, révèle sans autorisation ou détourne toute information protégée au titre du secret des affaires. Une peine de trois ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende est prévue, une sanction qui peut être portée à sept ans d’emprisonnement et à 750 000 euros d’amende en cas d’atteinte à la sécurité ou aux intérêts économiques essentiels de la France. La tentative de ce délit est également passible des mêmes peines.
RICHESSE ECONOMIQUE DES INÉGALITÉS VERTIGINEUSES L’un des grands thèmes abordés lors du 45e Forum économique mondial de Davos (Suisse) réunissant 300 dirigeants politiques et économiques a été d’évoquer le fait incroyable que «La part du patrimoine mondial détenue par les 1% les plus riches était passée de 44% en 2009 à 48% en 2014 et dépassera les 50 % en 2016». Une alerte puissante que l’ONG Oxfam adresse au monde économique et aux puissants de la planète en mettant en exergue le fait
que les ressources cumulées «Des 1% les plus riches du monde dépasseront en 2016 celles des 99% restants». La preuve s’il en fallait de l’existence d’un immense déséquilibre socioéconomique mondial nécessitant de «Réécrire les règles pour corriger ces inégalités vertigineuses». Etude à l’appui, cette organisation non-gouvernementale souligne également qu’«En 2014, les membres de cette élite internationale possédaient en moyenne 2,7 millions de dollars par adulte. Le reste du cinquième le plus riche de la population possède 46% du patrimoine mondial alors que 80% de la population mondiale ne se partagent que les 5,5% restant». Il est vrai qu’en pleine crise économique, les 80 premiers milliardaires de la liste de Forbes ont vu leur fortune passer de 1 300 milliards d’euros en 2010 à 1 900 milliards d’euros en 2014, soit une augmentation de 50% en seulement quatre ans. Pour expliquer cette envolée, Oxfam indique que «Les grandes fortunes ont bénéficié de l’envolée du prix des actifs (en particulier des actions), soutenus notamment par les politiques monétaires accommodantes des grandes banques centrales de la planète. En outre, 20% des milliardaires de la liste de Forbes auraient des intérêts et ou des activités dans les secteurs de la finance et de l’assurance». Des secteurs qui ont bénéficié des largesses de l’Etat afin d’éviter des faillites en cascade. Pour réduire ces incroyables paradoxes modernes, l’ONG a exhorté les Etats à adopter un plan pour lutter contre les inégalités, contrer l’évasion fiscale, promouvoir la gratuité des services publics, taxer davantage le capital et moins
PAS PRÈS DE FINIR ! Un récent rapport de l’OIT (Organisation internationale du travail) anticipe une augmentation du nombre de chômeurs dans le monde jusqu’à la fin de la décennie 2010-2020. Un chômage qui doit en plus s’accompagner d’une hausse des inégalités. Ainsi, dans les quatre prochaines années, le nombre de chômeurs loin de baisser devrait encore augmenter et concerner près de 220 millions de personnes en 2019. Le rapport insiste également sur le fait que «Plus de 61 millions d’emplois ont été perdus depuis le début de la crise mondiale en 2008». Il précise également que «Si la situation de l’emploi s’est améliorée aux Etats-Unis, au Japon ou au Royaume-Uni, elle reste et restera en revanche difficile dans plusieurs économies avancées, surtout en Europe». Pour Guy Ryder, directeur général de l’OIT, «Les politiques d’austérité, particulièrement en Europe, ont contribué à l’augmentation spectaculaire du chômage. Je ne pense pas qu’elles étaient inévitables». En France, l’OIT ne voit pas de baisse significative du chômage avant 2017 avec un taux qui ensuite devrait légèrement passer sous la barre des 10% (9,9%) contre 10% en 2015. En Allemagne, le chômage pourrait même monter à 5% (contre 4,7% cette année). Du côté des jeunes travailleurs âgés de 15 à 24 ans déjà particulièrement touchés par la crise actuelle et dont le taux mondial de chômage est de l’ordre de 13%, il est à craindre que celui-ci continue de progresser dans les années à venir
à jamais». Même position plus ironique de la part du philosophe Bertrand Russell qui écrit «Que si l’on interroge un ouvrier sur ce qu’il y a de mieux dans sa vie, il y avait peu de chances qu’il vous réponde : J’aime le travail manuel parce que ça me donne l’illusion d’accomplir la tâche la plus noble de l’homme et aussi parce que j’aime penser aux transformations que l’homme est capable de faire subir à sa planète». A l’inverse de cette position, le psychologue Yves Clot confirme pour sa part que «Pour un professionnel ce qui compte le plus c’est d’être fier de son travail. Les dirigeants qui font passer la qualité au second plan démotivent leurs équipes et provoquent du stress». Ce chercheur dénonce ainsi la frustration permanente, voire le stress et les troubles psychosociaux, que provoque chez un professionnel le fait de ne pas se retrouver dans le travail effectué et/ou de ne pas avoir les moyens de réaliser un travail de qualité. Selon lui, le pire est d’être contraint de remplir les objectifs fixés en étant obligé d’oublier sa conscience professionnelle et son amour du travail bien fait. Le psychologue affirme également que la recherche de qualité dans l’activité professionnelle, lorsqu’elle est reconnue par les collègues et par la hiérarchie, est sans doute la meilleure prévention contre le stress. Il va encore plus loin en considérant que l’attachement à la qualité du travail compte davantage que les conditions de travail et même la reconnaissance du statut hiérarchique. Selon lui, tout professionnel qualifié et motivé par son travail veut, avant tout, que la qualité de son travail soit reconnue en acceptant sans problème une grande exigence envers lui à condition toutefois de lui laisser réaliser un travail dont il soit fier. Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - Challenges
mais de manière inégale. De manière plus générale, la lente reprise de l’emploi et l’instabilité sociale qui en découle vont continuer de produire selon l’OIT «Des inégalités grandissantes et persistantes avec des perspectives incertaines en matière d’investissement des entreprises.»
FORMATION UN MANQUE D’INTÉRÊT ET DE TEMPS Selon un sondage réalisé pour OpenClassrooms, deux actifs sur trois ne comptent pas suivre de formation professionnelle en 2015. A la question «Avez-vous l’intention de suivre une formation professionnelle au cours des douze prochains mois ?» 66% des personnes interrogées ont répondu Non dont 40% disent qu’«elles ne se formeront probablement pas» et 26% «certainement pas». Les deux principales raisons invoquées sont le manque d’intérêt et le manque de temps. En effet, plus de la moitié (55%) affirme ne pas avoir «le temps» et 47% disent «Cela ne m’intéresse pas». 36% pointent du doigt un manque d’information sur les formations et 25% leurs droits à la formation. Seulement 10% affirment qu’ils envisagent de se former «certainement» et 24% «probablement». Parmi les 34% d’actifs intéressés par une formation cette année, une majorité (52%) envisage de se former «pour être plus efficace au quotidien dans le poste» alors que 29% veulent «préparer un changement d’entreprise ou une reconversion professionnelle». Pour l’ensemble des salariés sondés, 54% se disent prêts toutefois à suivre une formation sur leur temps personnel. Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - Challenges - Lefigaro.fr
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NIGÉRIA 1ère ÉCONOMIE EN AFRIQUE L’économie du Nigéria est devenue la première du continent africain en passant devant l’Afrique du Sud, même si les 2/3 des Nigérians vivent encore au-dessous du seuil de pauvreté. Cette constatation résulte d’un relèvement comptable de 89% de son PIB lequel avait été sousestimé depuis 1990, année de base de sa comptabilité nationale. Ainsi le PIB du pays qui était de 264 milliards de dollars en 2012 avec l’ancien mode de calcul est passé subitement à 510 milliards en 2013 bien qu’un ralentissement de la croissance fin 2014 ait réduit un peu le PIB du fait de la chute mondiale des prix du pétrole.
RUSSIE LA DÉCROISSANCE ÉCONOMIQUE Sous la double pression du recul du prix du baril de pétrole et de l’impact des sanctions occidentales, l’économie russe a considérablement ralenti en passant de 4,6% de croissance en 2008 à 0,5% en 2014. Bien que la Russie pèse 3% dans le PIB mondial elle est devenue très dépendante du secteur des hydrocarbures (gaz et pétrole) lequel représente 62% des exportations et presque 50% des recettes publiques. D’autre part, depuis l’embargo exercé ces derniers mois par les pays européens et les Etats Unis auprès de ce géant aux pieds d’argile, les répercussions économiques se font fortement sentir au niveau d’une pénurie de certains produits et biens de consommation mais aussi par un retrait mécanique de certains gros projets d’investissements étrangers associé à une accélération des sorties de capitaux qui ont fait plonger le rouble de plus de 60% et laminer plusieurs banques déjà
CREER SON ENTREPRISE DANS L’UE Depuis quelques années, l’UE encourage les États membres à faciliter leurs procédures de création d‘entreprise en fixant cinq objectifs : • création en trois jours ouvrables, • coût des formalités inférieur à 100€, • possibilité d’effectuer toutes les démarches administratives auprès d’un seul organisme, • possibilité de remplir toutes les formalités d’immatriculation en ligne, • possibilité de faire immatriculer une entreprise dans un autre pays de l’UE, en ligne via ec.europa.eu/internal_market/ eu-go/index_fr.htm Les pays les plus avancés (04/2014) : • Danemark : 1 jour, 89€ • Slovénie : 3 jours, 0€ • Grèce : 2 jours, 116€ • Angleterre 1 à 5 jours, 16 à 49€ • Irlande 2 à 5 jours 50€ • France : 4 jours, 84€ • Moyenne UE : 4,2 jours, 315 € Rappelons que tout citoyen européen peut créer une entreprise, même individuelle, dans n’importe quel pays de l’UE. Idem pour implanter une filiale ou une succursale. A cet effet, le site ec.europa.eu/internal_market/eu-go/index_fr.htm permet : • d’effectuer les démarches administratives en ligne (formulaires et documents requis). • de prendre connaissance de la législation dans chaque pays : Quelles autorisations doit-on obtenir pour entreprendre une activité de service ? Quel organisme est chargé de traiter la demande d’autorisation ? (www.guichet-entreprises.fr pour la France). Prix et durée de la procédure ? Comment offrir des services à l’étranger à titre temporaire ou sans y ouvrir de bureau permanent ? Comment faire reconnaître ses qualifications professionnelles ?...
en mauvaise posture. En 2015, la banque mondiale prévoit une récession de 2.9% avec un taux d’inflation moyen de 17%
PUISSANCE MONDIALE 6e RANG POUR LA FRANCE Selon la Commission européenne la France ne fait plus partie des 5 premières puissances mondiales en se plaçant dorénavant derrière le Royaume-Uni, la Chine, les États-Unis, le Japon et l’Allemagne. En 2014, le PIB britannique (2 232 Milliards d’euros) est passé devant celui de la France (2 134 Md€). Une légère différence qui explique à la fois le recul de la France et l’avancée de la Grande-Bretagne notamment en matière de croissance avec +3% en 2014 contre 0.4% pour l’Hexagone. De plus l’Angleterre a bénéficié d’une inflation de +1.5% (contre 0.4% en France) ainsi que d’une appréciation de la livre sterling ayant rapporté 126 milliards d’euros supplémentaires au PIB britannique.
CHINE UNE POLLUTION MORTELLE Selon une étude chinoise reprise par le South China Morning Post, la pollution liée à l’usage intensif du charbon aurait tué de manière prématurée 670 000 personnes en 2012. Il est vrai que le charbon représente près de 70 % des sources d’énergie dans ce pays. Les 4 principales maladies en cause, d’après le professeur Teng Fei de l’université Tsinghua à Pékin, seraient l’AVC, le cancer du poumon, la coronaropathie et la broncho-pneumopathie chronique obstructive en liaison directe avec les particules fines de moins de 2,5 microgrammes (dites PM 2,5). Actuellement plus de 70 % de la popu-
ERASMUS POUR JEUNES ENTREPRENEURS Le programme « Erasmus pour jeunes entrepreneurs » est un programme d’échanges transfrontaliers qui offre aux jeunes créateurs d‘entreprise la possibilité de se former auprès d’entrepreneurs plus chevronnés. La collaboration est souvent bénéfique pour les deux parties dans la mesure où le nouvel entrepreneur bénéficie d’une formation « sur le tas » dans une PME située dans un autre pays de l’UE tandis que l’entrepreneur d’accueil profite d’un regard neuf porté sur sa propre entreprise de la part d’un jeune disposant de compétences spécifiques et souvent complémentaires. Sans compter le fait que cette coopération peut permettre à chacun de découvrir de nouveaux marchés, de nouveaux partenaires, de nouvelles pratiques et, qui sait, d’établir un partenariat durable : création d’une entreprise commune, d’une filiale, activités de sous-traitance, relation client-fournisseur… Des points de contact locaux Au niveau local, le programme Erasmus est géré par un réseau d’organisations intermédiaires (OI) telles que les Chambres de Commerce, les incubateurs et autres organisations qui soutiennent les entreprises ou les universités. Ces OI délivrent les informations, valident les candidatures, établissent les contrats et apportent un soutien à la mise en œuvre du séjour. Chaque échange requiert l’assistance de deux OI : l’une pour le jeune créateur, l’autre pour l’entrepreneur d’accueil. Les conditions du programme Pour postuler au programme « Erasmus pour jeunes entrepreneurs », il faut avoir créé son entreprise depuis moins de trois ans ou avoir mis en place un projet quasiment abouti. Il faut, par ailleurs, être résident d’un pays de l’UE et justifier de ressources financières suffisantes pour compléter la bourse versée par
IN TERNaTIONaLE
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lation chinoise est exposée à une concentration de plus de 35 microgrammes par mètre cube, laquelle est la limite définie en Chine. En 2012 et aujourd’hui encore plus de 150 millions de Chinois vivent dans des zones où la concentration de PM 2,5 est considérée comme supérieure à 100 microgrammes par mètre cube, soit 10 fois la concentration maximale recommandée par l’OMS.
monde entier et ce, d’autant plus, que nous assistons à une forte période de ralentissement de l’économie mondiale ainsi qu’au retour du protectionnisme au sein de plusieurs grandes nations. Aussi de tels accords ne peuvent que redonner confiance au commerce mondial sachant que l’ALE est avant tout un engagement sincère entre les pays partenaires en vue de parvenir à une prospérité commune.
AUGMENTATION DES ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE 1ère économie mondiale, la Chine a accéléré le nombre de ses négociations bilatérales d’accords de libre-échange (ALE) impliquant aujourd’hui 21 pays et régions dans le monde. Déjà 15 accords de libreéchange ont été signés impliquant 20 pays et régions. En 2014, les 3 derniers ALE ont été signés avec la Suisse (qui est le second pays européen à conclure un accord de libre-échange avec la Chine après l’Islande), la Corée du Sud et l’Australie et 6 autres négociations ALE sont actuellement en cours de négociation. L’objectif poursuivi par la Chine est de construire un «réseau mondial d’ALE» visant à activer davantage l’économie mondiale. C’est du moins l’avis de Zhuo Shaojie, directeur adjoint du Centre de recherche de la Chine contemporaine de l’Université de Melbourne, pour qui «La Chine s’efforce de promouvoir et de contribuer à la stabilité économique mondiale et de la région Asie-Pacifique, ainsi que de participer activement à la gouvernance mondiale et à la construction d’une économie mondiale ouverte». Grâce à la mise en œuvre de cette «stratégie d’ALE», la Chine entend donc renforcer sa coopération avec le
LE PARI DE LA RELANCE DE L’ÉCONOMIE MONDIALE Il est vrai que la Chine représente une vaste opportunité économique pour le monde entier sachant que dans les 5 années à venir la Chine prévoit d’importer plus de 10 000 milliards de dollars de marchandises et que, pour les 10 prochaines années, les investissements chinois à l’étranger devraient atteindre les 1 250 milliards de dollars. Selon les estimations de la Banque centrale chinoise, la croissance du PIB de la Chine doit toutefois ralentir légèrement en 2015 (7,1 % voire moins selon certaines estimations tablant plutôt autour de 4 à 5%), alors même que les taux d’emploi et d’inflation vont rester stables. Un ralentissement qui peut constituer une véritable opportunité pour lancer des réformes à l’intérieur du pays, se concentrer davantage sur la qualité de la croissance et favoriser des accords positifs de coopération et de développement commun par le biais de relations commerciales plus étroites favorisant ainsi la relance de l’économie mondiale. Principales sources utilisées : Challenge Le contrarien.com
EUROPE l’UE, afin de couvrir tous les frais du séjour. Celui-ci peut durer de 1 à 6 mois, fractionnable dans un délai de 12 mois maximum. Le montant mensuel de l’aide dépend du pays dans lequel le jeune entrepreneur va résider : de 560€ en Bulgarie ou Roumanie à 1.100€ au Danemark en passant par 830€ pour l’Allemagne, la Hollande ou l’Espagne.
HAUSSE DU MARCHE EUROPEEN DES VOITURES NEUVES EN 2014 Avec 12,55 millions d’unités, les ventes de voitures neuves ont progressé de 5,7% en 2014 dans l’UE, renouant avec la croissance après six années consécutives de baisse. Certes, le niveau des ventes reste encore loin de celui atteint en 2007 : -20%. En 2014, le marché automobile européen a surtout profité aux marques Dacia (+24%), Skoda ou Nissan (+13,4%) même si, globalement, Volkswagen (1,56 million d’unités) fait toujours la course en tête loin devant Opel (869.200) et Renault (863.200). La Grande-Bretagne et surtout l’Espagne ont affiché une progression des ventes de 9,3% et 18% tandis que le marché français s’est amélioré d’un modeste 0,4%. L’Allemagne reste toujours le premier marché européen avec plus de 3 millions d’unités vendues.
FEU VERT POUR UN PLAN D’INVESTISSEMENT DE 315 MILLIARDS D’EUROS Ce sera sans doute le quatrième pilier du redressement économique européen, à côté de la discipline budgétaire, des réformes structurelles et des rachats de titres souverains par la BCE de 1.140 milliards d’€.
La Commission européenne devrait en effet mettre en œuvre dès juin prochain, le « Fonds européen pour les investissements stratégiques » (EFSI). Ce Fonds, qui mobilisera au moins 315 milliards d’€ d’investissement public et privé au cours des trois prochaines années, sera dédié à l’investissement stratégique dans l’UE, notamment dans le haut débit et les réseaux énergétiques, ainsi que dans les entreprises de moins de 3.000 salariés. 21 milliards d’€ provenant du budget européen et de la BEI serviront d’amorçage. Pour Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, « Ce fonds constitue un grand pas en avant pour remettre les Européens dans le circuit de l’emploi et donner un coup de fouet à l’économie de l’Union ». En pratique : • Un comité de pilotage décidera des orientations générales en matière d’investissement et d’allocation des actifs du Fonds. • Une plateforme de conseil en investissement aidera à sélectionner, préparer, développer et financer les projets. • Un comité d’investissement examinera chaque projet et décidera lesquels bénéficieront d’une aide au titre de l’EFSI, sans aucun quota géographique ni sectoriel. • Une réserve européenne de projets informera les investisseurs sur les projets existants et potentiels. (2.000 projets auraient déjà été identifiés pour 1.300 milliards d’€). • Un Fonds de garantie de 8 milliards d’€ sera constitué d’ici à 2020 pour faire face aux pertes potentielles supportées par l’EFSI. Principales sources utilisées : Fondation Robert Schuman, Les Echos, Communiqués de Presse
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C’est quoi une bonne formation aujourd’hui ? Les débouchés de l’enseignement supérieur L’emploi des jeunes entre galère et espoir Senior, faire de son âge un atout C’EST QUOI UNE BONNE FORMATION AUJOURD’HUI ? MOTIVER LES PARTICIPANTS Il existe une multitude d’organismes de formation dispensant de très bonnes formations. L’offre en France est d’ailleurs relativement copieuse et diversifiée. Toutefois, il est intéressant de cerner la formation sous l’angle de la demande, c’est-à-dire du point de vue des participants en ce qui concerne notamment la motivation à suivre les enseignements et apprentissages. En fait, si l’on considère que les moyens pédagogiques mis en place (formateur, équipement, académisme, organisation, processus diplômant) contribuent à l’efficacité d’une formation, la véritable qualité ne peut être envisagée qu’avec un élément essentiel : celui de la participation, de l’engagement, de l’appropriation et de la motivation des participants. En effet, le personnage principal n’est pas le formateur mais le groupe de personnes en formation. Exit donc la promotion du formateur pédant, académique, sentencieux, égocentré sur son image, son passé et/ou son autorité dans le sujet ou l’expertise abordé. Si ce dernier n’est pas lui-même motivant, accessible, disponible et respectueux des participants, tout transfert de savoir passe à côté de son objectif à savoir bien former les esprits. C’est une dimension fondamentale qui n’a rien à voir avec les notes obtenues via l’apprentissage par cœur, l’écoute obéissante ou encore un bachotage en règle. Exit également le fait de miser uniquement sur les moyens technologiques utilisés (auditorium, vidéo, informatique, interactivité high tech…) en croyant que cela amplifie l’efficacité d’apprentissage. En fait, une bonne séance de formation doit obligatoirement être centrée sur la participation active du groupe, être le souci permanent de tous ceux qui organisent, préparent, conduisent la formation. Il ne s’agit plus dorénavant d’agir en tant qu’offre dominante obligeant chacun à s’y adapter et à se plier à l’enseignement mais davantage d’intervenir dans un vrai cadre de stratégie de marché axée sur les attentes de la «demande». Si le contenu, l’organisation et l’intervenant sont naturellement importants, ils ne sont pas essentiels pour autant. C’est toujours le résultat final qui compte à savoir si le groupe a compris ou n’a pas compris, sait ou ne sait pas, maîtrise ou ne maitrise pas. En cela, la motivation du groupe est le déterminant principal d’une bonne formation. LES PRINCIPAUX DÉTERMINANTS DE LA MOTIVATION Avoir le désir d’apprendre A l’origine du désir d’apprendre préexistent différentes motivations de base telles que la nécessité professionnelle, la curiosité pour un savoir, une méthode, un dispositif nouveau, ou encore l’attrait intellectuel pour certaines disciplines. A ces motifs d’intérêt général s’ajoutent ceux
qui concernent les intervenants et formateurs comme la sympathie et la confiance qu’ils inspirent, les encouragements qu’ils accordent au moment opportun, la conviction et l’enthousiasme qui les animent. Cet agrégat de conditions motivantes perçues et vécues par le groupe permet ainsi de créer et entretenir une ambiance propice au travail, à la réflexion et à l’effort, conduisant à l’efficacité de la formation suivie. En résumé, nul n’apprend s’il n’en a le désir profond. Favoriser une participation active L’intervenant doit proposer davantage qu’un simple effort d’attention. Il doit faire participer activement le groupe à la séance de manière intellectuelle si le sujet est abstrait ou matérielle et physique si le sujet est concret. Il doit poser des questions et participer à la résolution de cas concrets tout en favorisant une recherche et une réflexion au sein du groupe. En proposant des études de cas et des travaux pratiques, le formateur facilite l’assimilation. En stimulant l’intervention de la mémoire sensori-motrice, en renforçant les mémoires auditives et visuelles, il crée une prise de conscience et des réflexes durables sortant des limites théoriques de la seule intelligence. Ainsi nul ne peut véritablement apprendre sans effort sachant qu’il ne viendrait à l’idée de personne d’enseigner l’usage de la bicyclette ou la conduite en voiture par une conférence ou un cours magistral. Créer les conditions de la participation Pour qu’il y ait efficacité dans la formation, il est nécessaire que le formé soit animé d’un minimum de bonne volonté et d’une motivation qui le conduisent à regarder, comprendre, écouter ce que fait et dit le formateur en mobilisant une attention de tous les instants. Chaque participant doit donc se mettre «sur écoute» sachant que tout ne peut pas être dit par le langage ou les mots utilisés par le formateur. Le participant doit oser poser des questions, demander des éclaircissements, voire évoquer ses propres problématiques qu’il juge insolubles ou difficiles à maîtriser, afin d’éliminer toute zone d’ombre ou de doute. Le moment de formation doit être le moment de confronter une réalité connue par lui à la découverte d’une autre réalité proposée par le formateur. De fait, si le formé ne consent pas une attention suffisante au formateur ou si sa dimension présentielle à la séance de formation n’est que physique, le formateur parle alors dans le vide en n’apportant plus aucune valeur ajoutée utile.
Dossier FORmaTION & RH
QUESTIONS À SE POSER POUR TROUVER UNE BONNE FORMATION Il faut d’abord se poser des questions basiques sachant que certaines ont plus d’importance que d’autres dans la motivation à suivre une formation. Pour les réponses, il est conseillé d’effectuer une recherche préalable sur l’Internet, dans les forums, sur les blogs. L’objectif est d’avoir différents avis en ne restant pas focalisé sur les minorités déçues mais plutôt sur ceux qui ont testé les formations et qui en sont satisfaits. En général ces avis, surtout lorsque le nombre de critiques positives est bien supérieur aux critiques négatives, ont bien plus de valeur que ceux qui critiquent sans n’avoir jamais participés par eux-mêmes. Exemples de questions à se poser : • Relation et Confiance : Le formateur est-il crédible ? Sait-il de quoi il parle ? A-t-il une propre expérience up to date ? Est-il clair et pédagogue ? Que sait-on de lui ? • Recommandation : A-t-il des références ? Des témoignages valides ? • Autorité : Fait-il office d’autorité dans ce domaine ? Est-ce un expert ? • Programme de formation : Le contenu est-il clair ? Des supports sont-ils proposés ? Un suivi ou un accompagnement est-il proposé ? A-t-on des échanges avec les autres «étudiants» ? • Garantie : La formation offre-t-elle une garantie «satisfait ou remboursé» ? De combien de temps ? Est-il facile de se faire rembourser si cela ne convient pas ? • Mentions légales et Conditions générales d’utilisation ou de vente : Le paiement est-il sécurisé ? Les CGV sont-elles présentes dans le contrat ? Trouvez-vous facilement les coordonnées et les informations de bases légales ?
COMMENT MOTIVER LES PARTICIPANTS ? A l’évidence, il est impossible de motiver quelqu’un à sa place. Ainsi on ne peut pas motiver une personne contre sa volonté. C’est toujours l’individu qui se motive seul en fonction de ce que l’organisation et son environnement lui offre ou promet. Si un apprenant a décidé de ne pas être motivé et de ne pas participer activement, il sera très difficile de le motiver par le
formateur à moins que celui-ci utilise des méthodes de séduction ou de manipulation. C’est donc aux participants de s’engager ou non dans l’activité d’apprentissage, d’initiation ou de perfectionnement. Pour créer les conditions propices à la motivation du groupe, le formateur et/ou l’organisme de formation doivent mettre en place un certain nombre de dispositions :
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Mesurer l’acquisition du groupe Le formateur doit assurer régulièrement une sorte de feed-back sur ce qu’il a enseigné. Il doit s’obliger à mesurer auprès du groupe la manière dont son transfert de savoir est compris. Bien au-delà d’un simple contrôle de connaissances noté, il doit non seulement mesurer l’acquis en fin de séance mais aussi effectuer durant la séance des mesures permanentes. Il peut s’agir, par exemple, d’un simple regard porté sur l’ensemble du groupe permettant d’estimer le degré d’attention ou non. Il est également souhaitable de poser des questions dans le but de vérifier l’attention et la compréhension des participants. Enfin, l’activité et l’engagement du groupe à trouver par lui-même des solutions ou des réponses à des problématiques spécifiques est sans doute le meilleur moyen pour le formateur de mesurer son efficacité. Rappelons que si les participants n’ont pas correctement appris, c’est que le formateur n’a pas correctement formé !
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1. Définir clairement les buts et objectifs C’est le point de départ fondamental à partir duquel un projet de formation réussit ou est voué avec certitude à l’échec. Il s’agit de savoir précisément où l’on va et où l’on conduit le groupe. Plus le positionnement est clair, plus il permet aux participants de savoir ce qui est attendu d’eux durant la formation. C’est aussi le meilleur moyen d’évaluer la qualité et l’efficacité de la formation suivie. 2. Donner du sens à la formation Plus une activité professionnelle a de sens pour l’apprenant, plus celui-ci juge la formation à suivre pertinente et utile. Il est donc conseillé, dès le début de l’activité d’apprentissage, de faire des liens opportuns entre le contenu de la formation et le contexte professionnel des apprenants. 3. Favoriser la réalisation d’un projet C’est un principe de pédagogie active très répandu dans l’enseignement supérieur proposant un «Learning By Doing» consistant à inviter les participants à réaliser un «produit», c’est-à-dire une interview, un rapport, une présentation, une initiative, un challenge, un mémoire, une thèse…. En fait, toute production devient possible à partir du moment où celle-ci permet aux apprenants de s’approprier de nouvelles compétences par eux-mêmes sous la supervision du formateur. 4. Proposer des activités diversifiées Il n’y a rien de plus lassant et «gavant » que de faire des opérations d’apprentissage sans grand intérêt et/ou répétitive. C’est même la meilleure façon de démotiver les participants. Ce qu’il faut faire, c’est proposer des activités diversifiées et complémentaires de façon à ce que l’apprenant puisse faire facilement entre elles un lien entre les concepts et pratiques abordés. 5. Encourager les défis Pour être motivante, une formation ou une activité d’apprentissage doit pouvoir susciter un minimum de challenge vis-à-vis des participants, en faisant en sorte que le sujet proposé soit suffisamment difficile pour éviter que le groupe ne s’ennuie et, en même temps, pas trop compliqué pour éviter qu’il ne décroche. Tous les défis proposés doivent être adaptés aux capacités du groupe. 6. Favoriser l’engagement cognitif En plus de rendre les participants actifs par l’usage de jeux ou de travaux pratiques, il est également important de les nourrir sur le plan cognitif, c’est-à-dire en les amenant sur le terrain de la pensée et de la créativité. Il s’agit là de mettre en place une stratégie d’apprentissage donnant l’occasion de se poser des questions, voire de se remettre soi-même en question, de comprendre des concepts, faire des liens entre plusieurs notions ou encore formuler des hypothèses et résoudre des problèmes. 7. Responsabiliser l’apprenant Une formation ou un apprentissage est d’autant plus motivant qu’il permet aux apprenants de décider par eux-mêmes, de réaliser leurs propres choix ou programme. Pour cela, le mieux consiste à structurer une activité en laissant les participants entièrement libres de choisir la démarche à adopter afin de résoudre le problème posé et ce, dans le cadre d’une grande flexibilité d’action. Cette approche leur permet ainsi de se sentir valorisés et responsabilisés au niveau de leur apprentissage. 8. Favoriser les interactions entre participants Les recherches issues du courant socioconstructiviste affirment qu’un apprenant apprend plus et beaucoup mieux si l’activité d’apprentissage revêt un caractère
social et collaboratif. Il ne faut donc pas qu’il se sente isolé dans le groupe mais, au contraire, qu’il participe à un partage de vécus, de réflexions et d’expériences. Le travail en binôme ou en sous-groupe est fortement recommandé afin de consolider les apprentissages, les structurer et les intégrer durablement. 9. Mettre l’accent sur le caractère interdisciplinaire de la formation De plus en plus les relations au sein de l’entreprise, comme dans le milieu académique et universitaire, visent à construire des ponts entre services, entre équipes, entre centres de projet ou de production. Il s’agit de passer d’un mode de fonctionnement «vertical» à un fonctionnement «horizontal» mobilisant plusieurs types de compétences. Il faut donc mettre l’accent sur le caractère interdisciplinaire de la formation en permettant aux apprenants de faire des liens entre les différentes activités et ressources disponibles. 10. Prendre le temps nécessaire La recherche forcée de rentabilité dans l’entreprise comme dans la formation conduit le plus souvent à l’inverse du but recherché. Les participants qui n’ont pas eu le temps de digérer ce qu’ils ont appris, oublient et/ou minimisent une grande partie des savoirs et contenus réduisant ainsi, au final, leur champ réel de compétence. Il est donc nécessaire de donner du temps pour bien intégrer les savoirs et pratiques en évitant d’additionner trop rapidement les apprentissages les uns au-dessus des autres comme autant de couches de connaissances superficielles.
LES DÉBOUCHÉS DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR D’après une récente étude, et malgré la crise économique actuelle, l’emploi doit augmenter pour les postes très qualifiés de cadres dans les domaines de l’informatique, la banque/finance, les assurances, les administrations, le commercial, le juridique, la formation professionnelle, le marketing/communication. Bien que de plus en plus sélectifs et ciblés, ces postes ont tous une exigence de maîtrise minimale, voire essentielle, des nouvelles technologies. C’est d’ailleurs ce que montre une étude menée, à la fin de l’année 2014, auprès des 330 millions de membres du réseau social Linkedin mettant en valeur, pays par pays, les compétences les plus demandées au cours de l’année. Il en ressort 25 compétences dominantes parmi celles qui ont favorisé l’embauche et attiré l’attention des recruteurs. A l’heure des nouvelles technologies, des réseaux sociaux et du Big Data, 21 des 25 compétences les plus populaires sur les profils LinkedIn sont celles liées au secteur IT. Le Social Media Marketing apparait d’ailleurs en tête de liste avec les domaines scientifique et technologique qui ont vraiment le vent en poupe et notamment les data analystes. A l’échelle mondiale, la compétence globale numéro 1 est celle du marketing sur les réseaux sociaux, suivie par le développement mobile. En France, la compétence la plus demandée en 2014 a été l’analyse statistique et l’extraction de données, juste après l’intégration logicielle et intergicielle (approche qui relie des applications notamment dans les systèmes d’information). Derrière l’extraction et l’utilisation des données de masse, on retrouve sans grande surprise de nombreuses spécialités marketing. Le marketing fait donc son grand retour dans la liste des qualifications importantes pour les recruteurs avec notamment les spécialistes de l’optimisation des moteurs de recherche et les directeurs de campagnes digitales. Une sorte de vérification des déclarations de l’analyste Laura McLellan
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qui prédisait déjà en 2012 que «Les responsables marketing vont dépenser plus d’argent dans les technologies avancées que les directeurs de systèmes d’information d’ici 2017». Le domaine marketing a semble-t-il de beaux jours devant lui.
LES 25 COMPÉTENCES LES PLUS RECHERCHÉES EN FRANCE • Analyse statistique et exploration de données (data mining) • Intergiciel (middleware) et intégration de logiciels • Gestion des systèmes de stockage • Sécurité des réseaux et de l’information • Marketing et optimisation du référencement • Intelligence économique et d’affaires • Développement mobile • Architecture du Web et développement de maquettes • Design d’algorithme • Perl / Python / Ruby • Génie et maintenance des données • Gestion de campagnes marketing • Systèmes Mac, Linux et Unix • Conception de l’interface avec l’utilisateur • Recrutement • Marketing numérique et en ligne • Animation et graphiques sur ordinateur • Sciences commerciales et économiques • Développement de Java • Marketing de chaînes • Systèmes SAP ERP • Design de circuits intégrés • Langage de scripts Shell • Développement de jeux • Virtualisation Sources : Linkedin
LES COMPÉTENCES «TENDANCES» Linkedin dresse également deux autres constats en soulignant que les recruteurs sont de plus en plus recherchés prouvant «L’importance de l’acquisition de talents et une confirmation que 2015 sera une année encore plus mouvementée». L’autre grande tendance est l’importance de parler une autre langue alors que la mondialisation fait en sorte qu’il est toujours bon de parler une seconde langue. De ce fait, la traduction est devenue une compétence-clé dans la majorité des pays étudiés. Par ailleurs, Linkedin a observé différents phénomènes ascendants au travers de son étude suggérant aux diplômés de manifester leur présence sur ce réseau social afin de s’assurer une bonne visibilité auprès des recruteurs spécialisés dans les métiers du web. La plupart des utilisateurs de ce réseau social ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en sachant qu’un profil qui affiche des compétences est consulté 13 fois plus qu’un profil qui n’en possède pas. Les principales compétences affichées concernent notamment : Les STIM Dans la majorité des pays étudiés, les STIM (Science, Technologie, Ingénierie, Mathématiques) ont la cote. LinkedIn recommande donc «d’investir dans ces domaines/ compétences», notamment scientifiques et technologiques, qui sont devenus prioritaires et concernent la plupart des qualifications recherchées. Selon le réseau social, il s’agit là d’un indicateur important des centres d’intérêt des entreprises pour 2015 lesquelles devront «Etre particulièrement créatives pour embaucher les meilleurs face à la concurrence». Les données (big data, full data…) Il est évident que les données informatiques font partie de notre vie dans un monde de
plus en plus géré par celles-ci. De ce fait, les recruteurs s’arrachent les experts en stockage de données et les analystes de données que ce soit en France, en Inde ou aux États-Unis. Mais aussi les compétences non-technologiques Après avoir analysé les spécialités ajoutées par les membres sur leurs profils, Linkedin nous apprend que les compétences hors secteur IT sont celles qui ont gagné le plus en popularité. 8 sur 10 concernent l’affichage de compétences liées à la santé, à l’administration, à l’éducation ainsi qu’à la vente.
LES PRINCIPALES COMPÉTENCES NON-TECHNOLOGIQUES EN FRANCE Selon l’étude Linkedin, les 8 compétences non-technologiques qui ont gagné le plus en popularité sont : • La sensibilisation communautaire • La justice • Les organismes à but non lucratif • Le fait de savoir parler en public • La gestion du temps • Les gestes de premier secours • Les cours de zumba • L’activité de barman
LES MÉTIERS QUI RECRUTENT Le plus gros des recrutements de cadres faisant suite au départ à la retraite des générations de papy-boomers nées après 1950 concernent les métiers suivants : Informatique : La demande en personnel qualifié de niveau bac+2 à bac+5 provenant de la sphère scientifique et technologique (DUT, BTS, licences professionnelles, masters, écoles d’ingénieurs en informatique) sont assurés de trouver un poste. Enseignement : L’Education nationale a constamment besoin de remplacer ses professeurs des écoles, des collèges et des lycées, mais aussi ses conseillers d’éducation. Le recrutement s’effectue sur concours à partir d’un niveau bac+3 notamment dans les matières scientifiques et en maths. Commerciaux et gestionnaires : Les cadres commerciaux, managers administratifs, juridiques, financiers et comptables sont d’autant plus demandés que les entreprises sont placées dans un climat de forte concurrence. Le bon profil est celui qui dispose d’un diplôme de niveau bac+5 obtenu dans une école de commerce, une école d’ingénieurs ou un troisième cycle universitaire à dominante juridique, économique ou gestion. Parallèlement, il existe une offre d’embauche pour les commerciaux de niveau bac+2 préparé en alternance (DUT techniques de commercialisation, BTS Négociation, relation client ou technico-commercial) pour des postes de vendeurs, représentants de commerce, attachés commerciaux, technico-commerciaux, chefs de rayon. Santé : Le constat actuel est que l’on manque cruellement de professionnels dans les hôpitaux, les cliniques, les maisons de retraite et les cabinets médicaux du fait du numérus clausus (un quota qui définit strictement le nombre d’étudiants admis). C’est le cas, par exemple, pour les médecins avec seulement 8 à 20% de candidats retenus en première année. Pour les infirmiers et les sages-femmes de nouvelles créations de postes sont prévus après trois ans d’études après le bac et sur concours. Sans avoir le bac, il est toujours possible de préparer un diplôme d’aidesoignant après une formation de 12 mois dès lors que l’on est titulaire d’un CAP petite enfance, d’un BEP Sanitaire et social ou encore aux élèves de première.
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Le recrutement massif de postes peu qualifiés s’effectue également dans les services à la personne : Services à la personne : Se mettre au service des familles pour la garde des enfants, le ménage et l’entretien mais aussi en matière de soins et d’aide aux personnes malades et dépendantes est l’un des principaux gisements d’emplois des années présentes et à venir. Une progression qui s’adapte continuellement au travail massif des femmes ainsi qu’à l’augmentation régulière du nombre de personnes âgées. La plupart de ces métiers ne nécessitent pas un haut niveau de formation mais, au contraire, des formations assez courtes et très concrètes.
EMPLOI DES JEUNES ENTRE GALÈRE ET ESPOIR Actuellement près d’un quart des jeunes français de 15 à 24 ans, soit près de 1 million, n’ont ni emploi, ni formation et même pour certains aucune éducation. On les baptise en Europe les «NEET» alors que près de la moitié a quitté précocement le système éducatif sans parvenir à s’insérer sur le marché du travail. Les jeunes sont aujourd’hui les principales victimes de la forte dégradation du marché du travail. Leur entrée sur le marché du travail est souvent synonyme de chômage et de précarité avec un taux de chômage avoisinant les 25 %, soit 2,5 fois supérieur au taux de chômage national. A cela s’ajoute une précarisation croissante avec des bas salaires, des allers-retours entre emploi et chômage et surtout des emplois précaires qui ne correspondent pas du tout à leur niveau de qualification et de diplôme. A cet égard, le CESE indique que le sur-chômage des jeunes n’est pas nouveau et s’est installé depuis le début des années 70 dans la réalité sociale française.
Afin de combattre cette tendance lourde de précarisation des jeunes, le CESE a formulé des recommandations destinées à améliorer les conditions d’accès à la formation, à renforcer l’accompagnement des jeunes demandeurs d‘emploi et à développer les dispositifs de la deuxième chance. Il porte également un regard nuancé sur les nouveaux emplois aidés mis en place par les pouvoirs publics afin de répondre à l’urgence de la situation. De son côté, le dernier rapport du Conseil d’orientation de l’emploi indique que les jeunes ne sont pas égaux sur le marché de travail et ne constituent pas un groupe social homogène entre d’un côté, ceux qui disposent de diplômes et d’un appui parental et ceux qui n’en n’ont pas ou proviennent de l’immigration, de quartiers défavorisés ou de territoires ultra-marins.
DES MESURES POUR FAVORISER L’EMPLOI DES JEUNES C’est dans ce contexte que doivent s’examiner les politiques d’emploi et les différents dispositifs gouvernementaux proposés aux jeunes dont l’efficacité pour certains n’est pas toujours au rendezvous. La responsabilité des entreprises, des administrations et des recruteurs est également en jeu, ce qui suppose le recours à l’échelle territoriale de mesures spécifiques proposées par le Conseil d’orientation de l’emploi et le CIDJ. • Lutter contre l’image négative de l’apprentissage auprès des jeunes collégiens et de leurs familles en diffusant et mettant en valeur les formations ouvertes à l’apprentissage comme en prenant appui sur des éléments concrets tels que les salaires d’embauche, le faible taux de chômage dans les filières ouvertes à l’apprentissage, les témoignages positifs d’anciens apprentis, etc. • Apporter des solutions innovantes aux jeunes les plus éloignés du marché
Dossier
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du travail comme la «Garantie jeunes» en contractualisant la relation entre les jeunes, la mission locale et les entreprises, comme en valorisant les compétences acquises plutôt que le diplôme.
sans diplôme ni qualification professionnelle, en les accueillant sans autre critère que leur propre motivation à construire un projet personnel et professionnel en vue de devenir autonome.
• Mobiliser les entreprises en faveur de l’emploi des jeunes sachant que le CIDJ table sur 8 millions de départs à la retraite (soit 31% de la population active) entre 2010 et 2020 et sur 800.000 postes à pouvoir chaque année au cours de cette «décennie du papy-boom» dont 620.000 liés à des fins de carrière. Il en ressort donc 180.000 créations d’emploi supplémentaires, hors remplacement de départs à la retraite à orienter en partie vers l’emploi de jeunes.
Contrat d’apprentissage & période d’apprentissage Il s’agit d’un contrat de travail conclu entre un employeur et un jeune salarié. L’objectif est de permettre à un jeune de suivre une formation générale, théorique et pratique, en vue d’acquérir une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme ou un titre professionnel laquelle est réalisée en alternance avec des périodes d’enseignement en centre de formation d’apprentis (CFA) et des périodes de travail en entreprise.
• Favoriser l’emploi dans le secteur du service à la personne sachant que le service à la personne est le secteur qui va créer le plus d’emplois en 2015 et que «D’ici douze ans, il y aura 322.000 postes à pourvoir dans ce domaine dont 159.000 nouveaux emplois» ainsi que le prévoit Michel Tardit, chargé de veille documentaire au sein du CIDJ. • Un autre grand potentiel de gisements d’emplois est celui recouvrant le secteur de l’informatique et du numérique. Il est prévu que les ingénieurs en informatique et développeurs vont bénéficier de 90.000 créations de postes sur la période 2012-2022 compte tenu du «Volume astronomique de données que les entreprises doivent aujourd’hui exploiter» ainsi que par le fait de «La multiplicité des sources qui font évoluer les compétences des postes traditionnels à leur analyse.»
LES 10 DISPOSITIFS ACTUELLEMENT DISPONIBLES Il existe actuellement en France une dizaine de dispositifs destinés à favoriser l’emploi des jeunes : Écoles de la deuxième chance (E2C) Elles s’adressent aux jeunes de moins de 26 ans qui sont sortis du système éducatif
Garantie jeunes L’objectif est d’amener les jeunes en grande précarité à s’installer de façon autonome dans la vie active et bénéficier d’une insertion durable dans un emploi ou l’entrée en formation. Revenu contractualisé d’autonomie (RCA) Le RCA est une action expérimentale mise en œuvre dans certains territoires en vu d’offrir un revenu garanti lorsque le jeune rencontre des difficultés d’insertion et une insécurité financière. Il bénéficie alors d’un accompagnement renforcé calqué sur celui du CIVIS. Projet initiatives jeunes création d’entreprise (PIJ) Ce dispositif consiste à aider les jeunes actifs de 18 à 30 ans à créer leur propre activité dans certaines collectivités d’outremer. Plates-formes de vocation (PFV) Elles permettent d’évaluer les capacités et habiletés professionnelles des jeunes de 16-25 ans au regard de celles attendues dans les secteurs professionnels les plus en tension de main-d’oeuvre.
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Parrainage Le parrainage vise à faciliter l’accès et/ou le maintien dans l’emploi de jeunes de moins de 26 ans, chômeurs ou personnes handicapées rencontrant des difficultés d’insertion professionnelle, en les accompagnant par des bénévoles assurant un rôle de parrains. Lutte contre le décrochage scolaire Prévention du décrochage scolaire avec accompagnement des jeunes sortant prématurément du système de formation initiale sans diplôme. Fonds pour l’insertion professionnelle des jeunes (FIPJ) Il permet la prise en charge spécifique de jeunes en difficulté (social, familial, culturel, relationnel) face au marché du travail en aidant à financer des actions complémentaires à l’accompagnement personnalisé et renforcé. EPIDe Ce dispositif vise à accompagner l’insertion sociale et professionnelle de jeunes âgés de 18 à 25 ans en grande difficulté et sans diplôme, sans qualification ou en voie de marginalisation. Contrat de génération Il s’agit d’un pacte générationnel entre un jeune en recherche d’emploi, un senior et une entreprise avec 3 objectifs majeurs : l’emploi des jeunes en CDI, le maintien dans l’emploi ou le recrutement des seniors, la transmission des compétences et des savoir-faire. Emplois d’avenir Ils constituent une réponse aux difficultés particulières rencontrées par les jeunes peu ou pas qualifiés en proposant des solutions d’emploi dans le secteur non marchand pour des activités ayant une utilité sociale avérée. Contrat d’autonomie Depuis 2008, ce contrat favorise l’accompagnement de jeunes de 15 à 25 ans des quartiers prioritaires vers l’emploi durable ou la formation qualifiante. Contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS) C’est un programme d’accompagnement des jeunes de 16 à 25 ans en difficulté, sans qualification et confrontés à un risque d’exclusion professionnelle. Il est mis en œuvre par les missions locales et est assuré par un référent unique.
SENIOR, FAIRE DE SON ÂGE UN ATOUT A partir de quel âge devient-t-on senior ? Selon le dictionnaire, le terme senior concerne les personnes âgées de plus de 50 ans bien que l’Union européenne considère que l’on devient un senior à partir de 45 ans. Cet âge est également empreint d’une opinion largement répandue dans le monde de l’entreprise considérant à tort qu’un salarié devient moins compétitif en prenant de l’âge et donc apparaît comme moins «employable». En réalité, c’est tout le contraire qui se passe dès lors que l’on considère à la fois l’allongement de la durée des études (25 à 27 ans), le recul de l’âge de la retraite (65 à 67 ans) et surtout l’expérience acquise sur le terrain (20 à 35 ans d’activité). Dans cette nouvelle lecture, le senior devient objectivement un collaborateur pilier au sommet de sa maîtrise professionnelle au milieu, ou presque, de sa carrière professionnelle. Il dispose à la fois d’une expérience irremplaçable, d’une maturité, d’une stabilité et de nombreux atouts pour le dévelop-
pement de son entreprise, dont celui non négligeable de pouvoir transmettre son savoir-faire aux jeunes générations. Il est également le plus ardent défenseur de son entreprise et de son métier face au turn-over des plus jeunes actifs. Pourtant, à cause de l’effet haute technologie super bien maîtrisée par les jeunes diplômés, «L’âge apparaît comme le premier facteur de discrimination dans l’emploi» selon Pierre Liebaert de l’Organisation internationale du travail. Le constat bien plus grave encore, c’est que «Cette discrimination est l’une des rares à être socialement assumée» d’après Sébastien Bompard, directeur de l’association de cabinets de recrutement. Selon lui, il est important d’inverser cette tendance en favorisant «Le recentrage des discours sur les compétences techniques et comportementales». Il s’agit là d’un véritable défi alors que seulement 39% des seniors réussissent à mettre suffisamment en valeur leurs atouts, lors d’un entretien d’embauche. Pourtant les experts ne sont pas avares de recommandations destinées à booster le potentiel des seniors comme par exemple : • Se former et se cultiver en permanence • Recentrer son CV sur les expériences récentes • Dispenser des conférences hors de son entreprise pour augmenter sa crédibilité • Utiliser de manière adéquate les réseaux sociaux.
POSTULER POUR UN NOUVEAU POSTE Selon Christian Cazalot, président du cabinet de recrutement Attitudes, «Les seniors pensent qu’il suffit d’être présent sur Viadeo ou Linkedin pour se voir proposer un job». De même «Certains seniors postulent dans des grands groupes alors qu’ils n’y ont jamais mis les pieds, c’est incongru». La réalité du marché du travail suppose d’être cohérent avec ses propres capacités opérationnelles. C’est l’avis de Sophie Schmitt, directrice générale de Seniosphère, qui rappelle qu’«Il appartient aux 50-55 ans d’identifier les postes dans lesquels ils vont être performants et pour lesquels leurs qualités - prise de recul et confiance - sont essentielles comme par exemple pour un poste de relation avec l’extérieur ou de négociation». Un autre conseil prodigué par Sébastien Bompart souligne qu’il faut évoluer avec son marché et «Toujours se demander si mon service périclite et si j’ai la possibilité de changer de métier ?». En fait, il s’agit à chaque fois de réaliser un travail d’anticipation mais aussi d’évaluation des expériences acquises obligeant «A apprendre à trier en se posant les bonnes questions : Que sais-je faire ? Quel est le type d’environnement que je maîtrise : PME ou grandes entreprises ?» ainsi que le conseille Christian Cazalot. De manière plus générale, il est quasi impossible de se «vendre» sans soigner son apparence sachant que «Deux tiers des entretiens d’embauche sont du non-verbal, alors, non, il n’est pas frivole de travailler son image pour paraître plus compétitif» estime Sophie Schmitt en concluant que «Le jour où quelqu’un se dit «Je suis trop vieux», la bataille est perdue.» RECRUTER ET MAINTENIR L’EMPLOI DES SENIORS Alors que le taux d’emploi des seniors de plus de 55 ans est de 38% en France contre 57 % en Allemagne ou au Royaume Uni et de 69 % en Suède, il existe un certain nombre de mesures incitatives ou coercitives favorables aux seniors. De plus, il
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est essentiel de considérer que la présence équilibrée de seniors à côté des autres actifs dans l’entreprise est également une nécessité démographique et économique, un facteur de performance incontournable et surtout une clé indispensable pour permettre la transmission des savoirs et des compétences. Dès lors différentes pistes doivent être utilisées aussi bien par les seniors que par les entreprises : L’optimisation des outils pour le maintien dans l’emploi des seniors Dès 45 ans, un salarié amorce une deuxième tranche de vie professionnelle qu’il est important de préparer en faisant le point sur son expérience et ses aspirations. Il s’agit également d’évaluer ses compétences et redynamiser sa carrière via notamment : • Le bilan à mi-carrière • Le bilan de compétences • Les actions de formation à envisager • La VAE (validation des acquis de l’expérience)
METTRE SES ATOUTS EN AVANT Après 50 ans, il faut montrer au recruteur que l’on dispose d’atouts sérieux et faire comme l’ancien Président américain Ronald Reagan qui alors âgé de 73 ans s’est montré très convaincant pour sa réélection en affirmant avec aplomb une vérité biblique : «Je crois que Moïse avait 80 ans lorsque Dieu lui a confié une mission d’intérêt public !» D’abord montrer les aspects positifs de son âge : • Soigner son image et sa tenue vestimentaire pour faire bonne impression • Se montrer professionnel, dynamique et confiant • Raconter des anecdotes qui prouvent ce que l’on affirme • Donner l’image d’une personne enjouée et flexible • Exprimer des exemples concrets de compétences terrain et de succès. Ensuite évoquer les atouts liés à l’expérience et à l’âge : • Faire preuve d’un véritable engagement en ne guettant pas l’heure de la sortie • Prouver que l’on dispose d’une expérience sur le terrain et des compétences spécifiques • Affirmer que le succès dans son travail est prouvé et que les informations sont vérifiables • Souligner l’esprit de responsabilité, sa fiabilité, sa maturité et son sérieux • Rassurer sur sa stabilité et le fait que l’on est respectueux de l’éthique professionnelle • Démontrer que les changements d’emploi ont été moins fréquents que chez les jeunes • Indiquer qu’une formation pour le poste est inutile ou alors succincte • Faire valoir que son taux d’absentéisme est moins important que chez les plus jeunes • Convaincre que ses propres objectifs professionnels sont réalistes • Avouer que l’on éprouve de la reconnaissance envers son employeur.
une organisation et les moyens nécessaires afin de favoriser l’accompagnement et la formation des tuteurs. Dans cet esprit, il est évident que les salariés expérimentés que sont les seniors, ont un rôle essentiel à jouer dans la transmission de la mémoire, des valeurs, des savoir-faire opérationnels et savoir-être au sein de l’entreprise, c’est-à-dire tout ce que l’on regroupe communément sous le terme de Knowledge Management. Le portage salarial en entreprise Il consiste pour un senior à réaliser des missions de conseil, d’expertise, d’assistance, de formation au sein de groupements d’employeurs, d’associations ou encore d’entreprises de travail à temps partagé. Pour cela, le senior doit d’abord s’inscrire dans une société de portage salarial et préciser les compétences sur lesquelles il peut rapidement intervenir. Le CDD Senior Ce type de contrat est destiné aux seniors de plus de 57 ans afin de favoriser leur retour à l’emploi. Dans ce cadre, l’employeur peut conclure un contrat à durée déterminée d’une durée maximum de 18 mois, renouvelable une fois, dès lors que le senior est inscrit depuis plus de trois mois comme demandeur d’emploi ou bénéficie d’une convention de reclassement personnalisé. Cumul emploi retraite Afin d’augmenter sa pension de retraite et ses ressources mensuelles, un senior soumis au régime général peut, sous certaines conditions, cumuler une pension de retraite (base et complémentaire) et un emploi à condition que la somme de son nouveau salaire et de ses pensions ne dépassent pas 160% du SMIC. Toutefois, toute retraite prise à partir du 1er janvier 2015 empêchera l’acquisition de nouveaux droits à la retraite en cas de poursuite ou de reprise de toute activité (GIP info retraite).
COMBATTRE LES PRÉJUGÉS SUR L’ÂGE Un préjugé est une idée préconçue sur un sujet donné sans n’avoir ni la connaissance ni l’expérience réelle de celui-ci. Les principaux clichés et mythes concernant les seniors : • Ils sont moins productifs que les jeunes • Ils sont plus souvent absents que les jeunes • Ils sont intransigeants et peu flexibles • Ils s’en tiennent à leurs compétences de départ et sont incapables d’en acquérir d’autres • Ils sont moins motivés que les jeunes • Ils sont incapables de s’adapter aux nouvelles technologies et aux nouvelles façons de travailler • Ils sont forcément plus «chers» • Ils ne désirent plus travailler et s’investir • Ils sont incapables de travailler en collaboration avec les jeunes • Ils attendent la retraite • Ils ne désirent plus évoluer • Ils pensent être les meilleurs • Ils ne prennent plus d’initiatives • Ils ne pensent qu’aux moments de pause • Ils sont exigeants au niveau du salaire
Le développement du tutorat Mieux que tout autre salarié, le senior est le mieux à même de faciliter l’intégration des plus jeunes et aider à former du personnel qualifié. Aussi pour favoriser le tutorat, l’entreprise doit mettre en place
Sources : challenges - L’Express - www.demos.fr - etudiant.lefigaro.fr - isarta.com - www.lecese.fr - www.emploi.gouv.fr - http://www.lexpress.fr www.educatel.fr - www.travaillerapres45ans.fr - www.agefos-pme.com
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POITOUCHARENTES LA « GRANDE RÉGION » AQUITAINE LIMOUSIN POITOUCHARENTES EST SUR LES RAILS Avec le vote de l’assemblée nationale le 17 décembre d’une carte de France comportant 13 régions, c’est une étape historique pour les collectivités territoriales françaises qui s’est jouée. Quinze régions métropolitaines sur 22 sont désormais engagées dans un processus de fusion, dont l’ensemble géant Aquitaine Limousin Poitou-Charentes. Ce mariage à 3 s’appliquera au 1er janvier 2016. Les 3 Présidents des Conseils Régionaux, Alain Rousset, Jean-François Macaire et Gérard Vandenbroucke, travaillent ensemble depuis plusieurs mois. Ils ont publié le 8 novembre une tribune commune et ont longuement échangé. Dans un communiqué commun, ils affirmaient que la grande région Aquitaine-Limousin-PoitouCharentes ne serait « « ni la stricte juxtaposition de trois régions existantes, ni une fusion-absorption ». Suite à une rencontre le 20 janvier, les 3 Présidents ont déclaré voir dans cette réforme « une opportunité historique » et vouloir « forger une organisation innovante, où chaque territoire pourra pleinement exprimer ses talents, valoriser ses atouts ». Ils déclarent que les services publics doivent être « organisés au niveau territorial le plus pertinent pour satisfaire de manière optimale les besoins de ses habitants ». Ils annoncent que le siège de la nouvelle Région sera à Bordeaux et que « l’administration régionale sera répartie sur 3 pôles territoriaux à Bordeaux, Limoges et Poitiers ». MISE EN PLACE D’UNE POLITIQUE COMMUNE En 2015, ils mettent en place des mesures tendant à assurer la continuité de l’action publique, proposent des actions tirant parti des meilleures pratiques de chacune des 3 régions et suscitent des échanges accrus entre les habitants et les acteurs locaux. Les 3 Présidents annoncent que la localisation des services publics associera les agents et les acteurs des territoires et répondra à un double principe d’efficience et de compétence. La nouvelle Région poursuivra les engagements pris par les Régions actuelles. La nouvelle organisation ne doit pas entraîner de charges nouvelles pour les contribuables.
Des groupes de travail thématiques sont constitués. Ils portent en priorité sur les systèmes d’information et sur les ressources humaines. 4 projets prioritaires ont d’ores et déjà été définis par les Présidents : • politique de mobilité commune en matière de TER et de LGV ; • « politique commune de soutien et d’accompagnement des PME y compris en fonds propres dans la perspective de l’usine du futur » ; • aménagement et développement numérique du territoire, y compris en matière de commercialisation des réseaux ; • transition énergétique dans le bâtiment et les transports. L’entité Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (nom provisoire) est en pointe dans les secteurs : aéronautique, chimie verte, éco-construction, lasers, cuirs-luxe, imagenumérique, design, ports, ainsi que pour sa capacité d’innovation. UNE VASTE RÉFORME DE L’ORGANISATION TERRITORIALE Le volet compétence de la réforme territoriale est en discussion au Parlement (projet de loi NOTRe pour Nouvelle organisation territoriale de la République) pour une adoption avant l’été. - Les communes confortées : changement majeur de l’organisation administrative, la commune devient l’unique échelon de collectivité à disposer de la clause de compétence générale afin de répondre à tous les besoins du quotidien des citoyens. Les regroupements de communes sont encouragés. - Les intercommunalités montent en puissance : le relèvement du seuil d’intercommunalité de 5 000 à 20 000 habitants s’accompagne d’une augmentation des compétences des intercommunalités (tourisme, aires d’accueil des gens du voyage, maisons de services au public) et de la diminution du nombre de syndicats intercommunaux. - Les départements se centrent sur les solidarités sociales et territoriales. Solidarité sociale avec la réaffirmation de la compétence de prévention et de prise en charge des situations de fragilité, du développement social, de l’accueil des jeunes enfants et de l’autonomie des personnes. Solidarité territoriale à travers le développement d’une capacité d’ingénierie avec un soutien d’experts pour accompagner les communes et les intercommunalités dans des domaines techniques pour lesquels elles ne disposent pas de moyens (aménagement, logement…).
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POITOU-cHaRENTES Le Conseil Départemental (ex Conseil Général), est conservé, hormis dans deux situations : fusion d’un département et d’une métropole, comme à Lyon, et compétences départementales assurées par une fédération d’intercommunalité, en présence d’intercommunalités fortes. - Les Régions sont renforcées : elles seront pleinement responsables de l’action publique en faveur du soutien et du développement économique à travers : • L’élaboration d’un schéma régional en matière de développement économique, d’innovation et d’internalisation (SRDEII) ; • La coordination sur leur territoire de toutes les actions en faveur de l’économie ; • L’animation et le soutien aux pôles de compétitivité. Elles se voient aussi confier la gestion des ports et des aéroports. Elles piloteront toutes les politiques en matière de transport TER, et transports interurbains. Le Gouvernement souhaite aussi leur confier la voirie départementale. Elles sont pleinement responsables en matière de formation professionnelle depuis le 1er janvier 2015. www.gouvernement.fr/action/la-reformeterritoriale En chiffres : 7 470 000 habitants (11,74 % de la population nationale) 84 060 km² (15,45 % de la superficie nationale) Seulement 7,45 % du PIB national Plus grande distance entre 2 points : 490 km
UN TISSU DE PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES Une récente publication de l’Insee (à partir de chiffres collectés en 2011 à propos des entreprises employant 80 % de leurs effectifs dans la région) met en avant l’importance des petites et moyennes entreprises en Poitou-Charentes. 82 300 entreprises du secteur marchand hors agriculture y sont implantées et emploient 314 800 salariés,
hors intérimaires. 79 400 sont des unités légales indépendantes et 2 900 englobent plusieurs unités légales, dont 360 sont sous contrôle étranger. Le nombre d’entreprises et les effectifs salariés sont en légère augmentation. Un salarié sur 3 travaille dans une PME (hors micro-entreprises), 1 sur 5 dans une ETI et 1 sur 4 dans une GE (grande entreprise), particulièrement présentes autour de Niort. Les microentreprises n’emploient que 21 % des salariés alors qu’elles représentent 93 % des entreprises. EFFECTIF SALARIÉ PAR CATÉGORIE D’ENTREPRISE ET PAR DÉPARTEMENT Nombre de salariés par catégorie Microentreprises Charente
PME
ETI
GE
Effectif total
13 000 20 100 12 800 16 900 62 800
Charente-Maritime 28 300 33 400 18 200 19 700 99 600 Deux-Sèvres
12 300 26 200 15 300 22 700 76 500
Vienne
13 600 23 400 17 400 21 500 75 900
Poitou-Charentes 67 200 103 100 63 700 80 800 314 800 Nombre d’entreprises par catégorie Poitou-Charentes 76 675
4 566
874
181 82 296
Sources : Insee, Clap, Lifi 2011
En Poitou-Charentes, l’emploi est surtout concentré dans le commerce, les transports, l’hébergement et la restauration (35 %) ainsi que dans l’industrie manufacturière et les industries extractives (26 %). Seulement 41 % des salariés pictocharentais travaillent pour une entreprise dont le centre de décision se situe hors de la région. 2 890 ENTREPRISES EXPORTATRICES Toujours selon l’Insee, en 2011, 2 890 entreprises exportatrices sont implantées en Poitou-Charentes (hors entreprises « multirégionales ») et emploient 36 900 salariés. Elles réalisent un chiffre d’affaires à l’export de 2,2 Mds €. Boissons et céréales représentent 57 % des exportations régionales. Matériels de transport, matériels électriques, optiques et informatiques sont également particulièrement présents, à la différence des autres secteurs.
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Les entreprises régionales sont comparativement moins nombreuses à exporter que la moyenne, mais, chez les exportatrices, l’international représente une plus grande part de leur chiffre d’affaires qu’ailleurs. L’étude relève également que les entreprises exportatrices ont des performances financières plutôt meilleures que les autres. Selon l’Observatoire International du Commerce régional Poitou-Charentes, celles-ci se concentrent sur La Rochelle, Cognac et l’axe Poitiers-Châtellerault et 96 % du CA de la région à l’export est fourni par 28% des exportatrices. Par ailleurs, l’Insee constate que les jeunes micro-entreprises sont assez nombreuses à se lancer à l’international. Pays européens voisins et Etats-Unis représentent les principales destinations des produits pictocharentais. 1 643 BÉNÉFICIAIRES DE LA COMMANDE PUBLIQUE DE LA RÉGION Le Conseil Régional Poitou-Charentes apporte également un éclairage statistique intéressant sur les entreprises de la Région. Selon lui, de janvier à septembre 2014, 1 643 d’entre elles ont bénéficié des achats publics de la collectivité. Elles représentent 73% des entreprises retenues. Une large part relève du secteur du bâtiment. 13 200 EMPLOIS DANS LA CULTURE Par ailleurs, on constate que le secteur culturel est important dans la région. Aire 198, réseau des agglomérations d’Angoulême, Niort, Poitiers et La Rochelle, a réalisé une étude démontrant que la culture représente 13 200 emplois en Poitou-Charentes, soit 2,2 % du total, ce qui figure dans la moyenne nationale et représente une bonne performance dans un territoire largement rural. 7 309 établissements emploient du personnel dans le secteur culturel, dont 45 % sont situés en Charente-Maritime. La répartition territoriale de l’emploi culturel est assez homogène dans la Vienne et les Deux-Sèvres, alors qu’il se concentre davantage dans les grandes agglomérations dans les deux autres départements.
ADOPTION D’UN PLAN DE SOUTIEN À L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE Le Conseil Régional Poitou-Charentes a adopté en décembre 2015 un plan de soutien à la filière agroalimentaire, en vue d’améliorer la compétitivité et développer l’emploi. Il s’agit du premier secteur industriel régional en termes d’emplois salariés (12 400), de valeur ajoutée et d’exportations. Il représente un chiffre d’affaires de 5,3 Mds € en 2011 et recense 795 établissements (hors artisanat commercial) en 2012, dont 292 industries de fabrication de boissons. 94 % de ceux-ci emploient moins de 50 salariés. Une partie des actions s’intègre dans le plan de soutien à l’investissement industriel pour la compétitivité dévoilé en septembre 2014 (20 M€). Cela concerne notamment la démarche de soutien à l’innovation : contrat d’objectifs avec le Centre Régional d’Innovation et de Transfert de Technologie (CRITT) Agroalimentaire, encouragement à la mutualisation des outils de recherche et développement, investissements en marketing et design. Il est également question de développer les activités de transformation de la pêche. L’export est également une priorité régionale, afin de permettre aux produits locaux d’être visibles et de se différencier sur les marchés extérieurs. Cela passe par la participation à des évènements phares et salons à l’étranger, l’organisation de rencontres d’acheteurs, la communication sur les entreprises performantes à l’international.
Un autre volet du plan concerne la transition énergétique des industries de transformation alimentaire. La politique régionale soutient les démarches de réduction de la consommation énergétique et de l’impact environnemental ou de certification RSE. Pour cela, la Région « envisage de valoriser les critères environnementaux dans la marque collective de l’ARIA ». Elle entend encourager la collaboration avec l’Institut National du Design Packaging (INDP) Atlanpack et l’Institut de la Chimie Verte. La Région met également en place des actions diverses en faveur d’une logique de « filière amont-aval » : communication sur l’achat responsable local, nouvel appel à projets Bio, renforcement du pôle territorial Val Bio Ouest, soutien à la relocalisation, promotion de l’identité régionale Poitou-Charentes, développement de la plate-forme logistique de l’ARIA… La Région crée également un fonds de retournement en faveur des secteurs en difficultés et entend leur simplifier l’accès au financement de projets grâce notamment à une plate-forme unique d’orientation des demandes. Par ailleurs, elle envisage de constituer un pôle d’excellence en matière de bâtiments d’élevage. Elle lance donc un appel à projets visant à améliorer l’impact environnemental et le bien-être animal, y compris sur les sites d’abattage.
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directeur délégué Grand Ouest de GDF Suez a déclaré que l’entreprise recherchait un maximum de fournisseurs en France. L’appel à manifestation d’intérêt lancé par le Ministère de l’Ecologie pourrait conduire à un projet au large d’Oléron dès 2016. « Nous le souhaitons », a déclaré à la presse Jean-François Macaire, qui invite les entreprises de la région à « se préparer ». UTILISER LES ATOUTS RÉGIONAUX Le Poitou-Charentes ne manque pas d’atouts en ce qui concerne les énergies marines : port de La Rochelle en eaux profondes sans houle, laboratoires de recherche en aérodynamique, matériaux ou thermique, formation (par exemple au lycée professionnel Raoul Mortier de Montmorillon), tissu de PME. La Région a sélectionné 6 projets dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt consacré aux énergies marines lancé en 2013. Elle d’ailleurs engagé une politique volontariste de diversification de son bouquet énergétique, avec un objectif de 26 % d’énergie renouvelable dont 7 % d’origine marine en 2020. Elle entend développer la production d’énergie locale, tenant compte de toutes les spécificités géographiques des sites, y compris au moyen d’hydroliennes de petite puissance sur les cours d’eau.
VERS UN CLUSTER POUR STRUCTURER UNE FILIÈRE ÉNERGIES MARINES EN POITOU-CHARENTES Un consortium mené par GDF Suez et Areva a emporté récemment deux marchés de parcs éoliens offshore, pour lesquels on évoque 4 500 emplois indirects, dont un se situe au larges des îles de Noirmoutier et Yeu. Pour celui-ci, les services de proximité seront assurés en Vendée, tandis que la production est prévue dans le Nord de la France. POSITIONNER LE POITOU-CHARENTES SUR LA SOUS-TRAITANCE Cependant, le projet vendéen comporte d’énormes besoins de sous-traitance : chaudronnerie, moteurs, travaux sous-marins, électricité, électronique, transport et logistique notamment maritime, ingénierie, maintenance, services… Face à ces enjeux, la Région Poitou-Charentes, qui réaffirme son intérêt pour la filière éolienne, terrestre et marine, a organisé le 4 décembre à La Rochelle une information des acteurs économiques locaux. Ceux-ci ont ainsi pu échanger avec les représentants du consortium « Eoliennes en mer – Îles d’Yeu et de Noirmoutier », dont les exigences techniques sont très élevées. Une implication des picto-charentais dans le projet vendéen, à travers de la sous-traitance ou de la prestation de service, pourrait représenter une première étape pour monter en compétence et créer une véritable filière. STRUCTURER UNE FILIÈRE À TRAVERS UN CLUSTER La Région entend fournir une aide active (innovation, formation, besoins de certification…) pour positionner les entreprises locales dans le domaine des énergies marines renouvelables et leur permettre de respecter les standards des grands groupes. Le Pôle des Eco-industries est missionné à ce titre et le Conseil Régional entend créer un cluster associant tous les acteurs, sans doute animé par le Pôle des Eco-Industries et articulé avec son homologue européen Atlantic Power Cluster. La démarche régionale s’inscrit dans la volonté étatique de créer une filière française de l’éolien offshore (avec un objectif de 6 000 MW en 2020), capable de remporter des marchés à l’international. Bruno Odin,
Bruno Odin, Directeur délégué Grand Ouest de GDFSuez, Jean-François Macaire, Président du conseil régional Poitou-Charentes et Claude Midi, Directeur du développement d’Eoliennes en mer Îles d’Yeu et Noirmoutier, devant le Port Atlantique de La Rochelle
LA RÉGION GÈRE DES FONDS EUROPÉENS EN HAUSSE DE 54 % En vertu de la loi du 27 janvier 2014 désormais applicable, les conseils régionaux deviennent autorités de gestion des fonds européens pour la période 2014-2020, en lieu et place de l’Etat. Cela concerne le FEDER (Fonds de développement économique et régional, le FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural,) et 35 % du FSE (Fonds social européen). En Poitou-Charentes, cela représente pour la prochaine période 222 M€ au titre du FEDER, 403 M€ au titre du FEADER et 45 M€ au titre de la part FSE. L’enveloppe globale de la Région, classée « en transition », est en augmentation de 54,7 %. Notons que la plupart des projets financés par ces fonds européens relèvent de la compétence des conseils régionaux, et que la « grande région » à venir reprendra les obligations du Conseil Régional Poitou-Charentes à l’égard du territoire. Ce dernier est également candidat à la gestion locale du FEAMP, fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche. Dans celui-ci, 14,9 M€ sont consacrés au Poitou-Charentes, soit une augmentation de 63 %, qui masque une baisse des aides nationales.
UNE ASSOCIATION RÉGIONALE POUR ORGANISER DES DONS DE VÉHICULES À FINS D’INSERTION L’association Pram a été portée sur les fonts baptismaux par la Région PoitouCharentes. Elle encourage le don de véhicules, qu’elle se charge de remettre en état, pour accompagner des chômeurs vers l’emploi. Ce programme lancé le 3 décembre en présence de Jean-François Macaire, président du Conseil Régional, a pour objectif de briser un cercle vicieux qui tient éloigné du marché du travail. Les véhicules sont vendus à bas prix (moins de 2 500 euros), sans profit, à des demandeurs d’emploi en situation de précarité. Collectivités, entreprises et particuliers donateurs peuvent profiter d’une déduction fiscale, pouvant aller jusqu’à 66 %. Le programme Pram, première plate-forme régionale d’accès à la mobilité, bénéficie du soutien de la fondation Macif et du fonds Sillon Solidaire de Cosea, le chantier de la LGV. Il implique 4 garages solidaires et vise 300 véhicules cédés par an. www.association-pram.fr
DÉMOGRAPHIE : ATTRACTIVITÉ GLOBALE ET PROGRESSION DES COURONNES URBAINES Selon des chiffres de l’Insee, la région Poitou-Charentes compte 1 783 991 habitants au 1er janvier 2012 (628 733 en Charente-Maritime, 430 018 dans la Vienne, 371 583 en Deux-Sèvres et 353 657 en Charente). La Charente-Maritime se distingue, avec un accroissement annuel sur la période 2007-2012 de 0,76 %, qui tient aux migrations. Les autres départements oscillent entre 0,23 % (Charente) et 0,47 % (Deux-Sèvres), pour une moyenne régionale de 0,50 %, en accélération modérée. Le solde naturel (excédent des naissances par rapport aux décès) est presque nul et les 4 départements attirent une population qui n’en est pas originaire, c’est-à-dire présentent un solde migratoire positif. La région ne comprend qu’11 villes de plus de 10 000 habitants, dont 6 de plus de 25 000 : Poitiers, La Rochelle, Niort, Angoulême, Châtellerault et Saintes. Toutes ces villes-centres perdent de la population, sauf Bressuire. Cependant, l’ensemble des grandes aires urbaines regroupe plus d’un million d’habitants, soit 60 % de la population du Poitou-Charentes. Toutes sont en progression, sauf Châtellerault et Cognac. Les couronnes des grands pôles urbains (26 % de la population) marquent un fort accroissement (+ 1,44 % par an), notamment celles de La Rochelle, Poitiers et, dans une moindre mesure, Niort. Les CdC d’Aunis Atlantique (Charente-Maritime) et des Vallées du Clain (Vienne) connaissent la plus forte progression démographique 2007-2012, ainsi que, dans une moindre mesure, les CdA de Haute-Saintonge et de Royan-Atlantique. Les zones éloignées d’une ville sont en déclin.
16 CHARENTE DE GRANDS TRAVAUX ET UN QUARTIER D’AFFAIRES DANS LE SECTEUR DE LA GARE Bruits de chantiers autour de la gare d’Angoulême, qui attend l’arrivée de la LGV (ligne à grande vitesse) Tours-Bordeaux fin 2017 ! Dès 2015, le parvis Est actuel sera embelli et arboré. Doté d’un pôle d’échanges multimodal, il favorisera les transports doux. En 2017, une nouvelle entrée côté Ouest recevra désormais les accès et stationnements automobiles. Une passerelle reliera les deux côtés et permettra de rejoindre le centre-ville. L’ensemble
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représente un investissement de 16,3 M€. La SNCF ajoutera 5,2 M€ pour rénover le bâtiment voyageurs de la gare, tandis qu’RFF interviendra pour la marquise. De son côté, l’agglomération investit 160 M€ pour aménager 33 hectares. Un nouveau quartier urbain prendra place entre la nouvelle médiathèque (attendue au second trimestre 2015) et la gare, avec 30 000 m² de nouvelles constructions, dont 25 000 dédiés aux bureaux et aux activités économiques. En effet, Angoulême se trouvera bientôt à 1h35 de Paris et 35 mn de Bordeaux.
UN PÔLE ÉCONOMIQUE INTERCOMMUNAUTAIRE POUR LE SUD DE L’ANGOUMOIS Le pôle économique du Sud de l’Angoumois (PESA) sera le premier pôle économique intercommunautaire en Charente. Il regroupe deux intercommunalités (Grand Angoulême et la CdC Charente Boëme Charraud) sur 3 communes (Nersac, Roullet Saint Estèphe et La Couronne), ainsi que la CCI d’Angoulême. La convention de partenariat, qui vise à attirer des activités créatrices d’emplois au barycentre géographique des agglomérations de Poitiers, Limoges et Bordeaux, a été signée le 24 novembre. Le Pôle Economique du Sud Angoumois est scindé en deux parcs économiques, sur les communes de Roullet Saint Estèphe et Nersac, d’une part, et sur la commune de La Couronne, d’autre part. Le premier est orienté logistique industrielle à haute valeur ajoutée et énergies renouvelables et le second éco-industries. La vaste offre foncière et immobilière proposée par le Pôle tire parti de la base de chantier Cosea pour la LGV, dont l’activité cessera en 2016, et de la fin d’exploitation des carrières d’argile Lafarge Ciments, soit une réserve foncière d’environ 50 ha. La CCI d’Angoulême a lancé un appel à manifestation d’intérêt et d’investissement.
JEU VIDÉO : L’ENJMIN INAUGURE SES NOUVEAUX LOCAUX L’Enjmin (école nationale du jeu et des médias interactifs numériques) est une école du Cnam (Conservatoire national des arts et métiers), issue d’une collaboration avec les Universités de Poitiers et la Rochelle et le Centre national de la bande dessinée et de l’image (CNBDI). Située rue de Bordeaux à Angoulême, au cœur du campus « image » Magelis, elle prépare aux métiers du jeu vidéo, du numérique et du film d’animation. Ses nouveaux bâtiments au « Nil », une ancienne papèterie transformée, ont été inaugurés le 15 décembre, après une rentrée en septembre. Abritant des lieux de recherche et de découverte, cet espace moderne (4 500 m²), dans lequel la pierre se marie au verre et au bois, abrite studios audiovisuel et de capture de mouvement, amphithéâtre de 270 places et plateau projet. La vie étudiante des futurs créatifs, ingénieurs et entrepreneurs promet aussi d’y être « animée ». La réhabilitation du « Nil » pour accueillir l’Enjmin a nécessité un investissement de 10 M€ de l’État, de la Région PoitouCharentes, du Grand Angoulême et du Pôle Magelis.
Depuis 2005, l’Enjmin a délivré 555 diplômes, à des étudiants qui travaillent dans le monde entier.
UN BACHELOR SUP DE CO AU CAMPUS CIFOP Le Campus Cifop de L’Isle-d’Espagnac, géré par la CCI d’Angoulême annonce la signature d’un partenariat avec le Groupe Sup de Co La Rochelle. Le Cifop deviendra campus associé de l’ESC (Ecole Supérieure de Commerce) à la rentrée 2015, avec l’ouverture du Bachelor Business (formation post-bac en 3 ans) délivré par l’école rochelaise. L’opération s’inscrit dans le processus de régionalisation des CCI et un contexte de rapprochement entre écoles de management. L’architecture Bachelor Business (accréditation AACSB, visa ministériel) se déploiera ainsi à Angoulême, avec 3 nouvelles spécialités : • Management des Ressources Humaines ; • Web Marketing; • Vins et Spiritueux. Celles-ci sont tournées vers les activités en pointe : développement et gestion des compétences, stratégie digitales des entreprises, commerce international. L’accès au diplôme sera soumis aux épreuves du concours Atout+3. Pour le Campus Cifop, cela signe la fin de l’intégration au réseau EGC, porté par les chambres de commerce. Daniel Braud, Premier Vice-président de la CCI Angoulême et Président de la CCI Poitou-Charentes, déclare à la Charente Libre : « Ce changement se traduit, il est vrai, par une participation financière plus importante pour les étudiants mais, au final, ils ne seront pas perdants, cette formation reste très avantageuse pour eux. » Il ajoute que l’offre restera compétitive par rapport aux autres écoles de commerce.
17 CHARENTE-MARITIME ATLANTECH, LE PARC TECHNOLOGIQUE DÉDIÉ À LA RÉHABILITATION DURABLE DU BÂTIMENT Unique en Europe, le concept de nouveau parc « technopolitain » Atlantech de Lagord (agglomération de La Rochelle) représente le plus vaste site collaboratif (27 hectares) dédié au bâtiment durable et à la réhabilitation. Début décembre, il a été présenté au SIMI (salon des professionnels de l’immobilier) à Paris, afin de se faire connaître des entreprises susceptibles de s’implanter. Autour d’un espace paysagé, ce quartier bas carbone, innovant en matière de développement durable, de mobilité douce et d’éco-construction accueillera des entreprises des secteurs du bâtiment et de la ville durable. Le parc Atlantech est organisé en 4 pôles : • habitation (350 logements) et commerces ; • parc d’activité dédié aux entreprises innovantes ; • plate-forme technologique bâtimenténergie Tipee (recherche appliquée) et pépinière d’entreprises ; • formation initiale et continue aux métiers de la réhabilitation : CFA-CMA 17 et ingénieurs. Il propose aussi des services aux entreprises (serveurs informatiques, crèche, restauration), ainsi qu’une agence de la réhabilitation. Au niveau environnemental, l’aménagement d’Atlantech se veut exemplaire. Les constructions respectent les techniques « bas carbone » et émettent peu de gaz à effet de serre. Le réemploi des matériaux est favorisé, de même que l’économie circulaire et l’utilisation de matériaux bio-
sourcés. L’exploitation des bâtiments se veut la plus sobre possible, en privilégiant les énergies renouvelables. La production et la distribution énergétique sont optimisées, notamment via un « smartgrid » (système intelligent). Ce projet vitrine est porté par la Communauté d’agglomération de La Rochelle et soutenu par le FEDER (Union européenne), le FRED (Etat) et l’ADEME (Investissement d’avenir). Les entreprises qui s’implanteront sur le parc pourront profiter de l’objectif national de réhabilitation durable, qui porte sur 500 000 logements.
LE PORT ATLANTIQUE LA ROCHELLE CONFIRME SA DYNAMIQUE
Michel Puyrazat, Président du Directoire de Port Atlantique La Rochelle
Avec un trafic global de 9,401 Mt en 2014, le Port Atlantique La Rochelle, spécialisé dans les vracs, fait face à un léger fléchissement (-3 %), après une année 2013 exceptionnelle (+16 %). Le Président du Directoire Michel Puyrazat déclare ce tonnage, le 2e meilleur enregistré, « en phase avec le projet 2009-2015 », qui a vu une forte croissance du trafic, lequel était encore inférieur à 7 Mt en 2005. Les principales places concurrentes hexagonales ne disposent pas d’une telle dynamique et marquent généralement un recul plus accentué en 2014. Les céréales (45 % de l’activité du port) accusent une légère baisse de 2,2%, à 4,276 Mt, après +32 % en 2013, en raison d’une excellente récolte. Le recul de 7 % des produits pétroliers (28% du trafic total) s’explique par deux hivers cléments. La part des marchandises transportées par le fer atteint 14 % du trafic, avec un volume en progression de 93 % en huit ans. Le tonnage du récent opérateur ferroviaire OFP Atlantique croît de 41 % sur an. De cette manière, le port se positionne sur les services logistiques multimodaux. L’INVESTISSEMENT POURSUIVI Avec 16,5 M€, le montant des investissements 2014 du port de commerce rochelais atteint son 2e niveau le plus élevé. Symboliquement, il installera en mars en mars son siège dans une nouvelle Maison ouverte sur le quartier de La Pallice. Document fondamental, le projet stratégique 2014-2019 du Port Atlantique, en cours de validation, a été élaboré suite à une vaste concertation avec les parties prenantes, au travers d’ateliers. Il traduit une consolidation, alors que l’organisation de l’institution a été bouleversée ces dernières années, avec par exemple le transfert à des entreprises de manutention de l’exploitation des outillages. Parmi les investissements programmés : second quai de l’Anse Saint-Marc (qui devrait être livré en 2016), réaménagement de Chef de
Baie et terminal 4, équipement du polder de la Repentie… Les crédits mentionnés au CPER, qui sera signé prochainement, se montent à 50,2 M€, dont 22 M€ de cofinancement de l’Etat et des collectivités locales. Signe de son dynamisme managérial, le port a obtenu en 2014 la triple certification Qualité, Sécurité, Environnement. Dans le cadre d’une diversification stratégique, il développe son Pôle de Réparation et de Construction Navale. Et pour garder une longueur d’avance dans la démarche « verte », l’Union Maritime rochelaise étudie l’électrification des postes à quai et du parc automobile.
UNE CCI UNIQUE POUR LA CHARENTE-MARITIME Dans le vaste mouvement de rapprochement des CCI encouragé par la réforme territoriale, les CCI de La Rochelle et de Rochefort et Saintonge ont décidé de fusionner. Le rapprochement, qui formera une unique Chambre de Commerce et d’Industrie de la Charente-Maritime s’effectuera avant les prochaines élections consulaires (au plus tôt fin 2015). L’annonce de « l’ouverture des travaux » en vue de la création de la nouvelle Chambre a été effectuée le 11 décembre à Rochefort par Jean-Claude Delaune, Président de la CCI Rochefort et Saintonge, et Robert Butel, son homologue de La Rochelle. L’opération fait suite à un refus de l’Etat quant à une fusion interdépartementale entre Cognac et Rochefort-Saintonge, la première chambre ayant finalement été mariée à celle d’Angoulême. Robert Butel, Président de la CCI de La Rochelle, annonce que le nouvel ensemble sera la deuxième chambre consulaire de la future « grande région ». Les CCI souffrent d’une réduction drastique des dotations de l’Etat.
LA CDC AUNIS SUD SIGNE DEUX CONVENTIONS DE PARTENARIATS ENTREPRISES-ÉTUDIANTS La Communauté de communes AunisSud se veut attentive aux besoins des entreprises. Pour cela, son Président Jean Gorioux a signé à Surgères le 19 janvier deux conventions de partenariat avec l’Université de Poitiers (service commun UP&Pro) et le Centre de formation d’apprentis (CFA) de l’enseignement supérieur en Poitou-Charentes. La première propose plus de 200 formations et le second 52. Or, il est apparu que l’offre de l’enseignement supérieur était mal connue des employeurs potentiels. Pour y remédier, un formulaire de contact en ligne sur le site de la CdC permet à ceux-ci de signaler qu’ils envisagent de prendre un ou plusieurs jeunes en cours d’études. La demande sera transmise aux établissements partenaires. Avec ce dispositif de mise en relation, les entreprises peuvent trouver des compétences étudiantes pour innover et se développer vers de nouveaux métiers, tandis que les étudiants voient leur insertion facilitée. Alternance, stage long, projet tutoré, contrat de professionnalisation, doctorat : les possibilités sont variées. www.aunis-sud.fr/economie,1,1,154.php
LA NOUVELLE PÉPINIÈRE CRÉATIO IMAGÉTIC INAUGURÉE Jean-François Fountaine, Maire de La Rochelle et Président de la Communauté d’Agglomération et Jean-Luc Algay, Vice-président de la CdA chargé du Développement économique, ont inauguré le
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Actualités
9 janvier la pépinière d’entreprises Créatio ImagéTIC, dédiée aux filières image, technologie de l’information et de la communication, multimédia, audiovisuel… Le dispositif créé en 2006 a été agrandi et rénové en 2014. Il accueille, au cœur du quartier des Minimes, une pépinière (8 bureaux), un hôtel d’entreprises (17 bureaux) et un espace coworking. La marque Création de la CdA comprend également les pépinières Prod, Services, Ecoactivités, Tech et bientôt Agro, ainsi qu’un deuxième hôtel d’entreprises, Créatio Tech. A noter également : le Conseil Général de Charente-Maritime vient de créer une pépinière dédiée au véhicule du futur et aux motorisations de demain à La Genétouze (Haute-Saintonge). Créatio ImagéTIC, 17 rue Isaac Newton à La Rochelle
79 DEUX-SÈVRES LA CAN INAUGURE SON NOUVEAU SIÈGE
Jérôme Baloge, Président de la CAN (Communauté d’Agglomération du Niortais) a inauguré le 15 janvier, à l’occasion de la cérémonie des vœux, le nouveau siège de l’intercommunalité. Le bâtiment bardé de bois est situé 140 rue des Equarts, dans l’Ouest de la ville. Le territoire de la CAN regroupe 45 communes et 117 800 habitants. Le même jour, l’agglomération a lancé son compte Twitter officiel, @NiortAgglo, et un hashtag (#CANiortais) pour les discussions relatives à son activité. Les Niortais sont particulièrement actifs sur le réseau social de microblogging.
LE DEUX-SÉVRIEN FRANÇOIS ASSELIN PRÉSIDENT DE LA CGPME Le 21 janvier, le thouarsais François Asselin, entrepreneur du bâtiment, président de la CGPME Poitou-Charentes depuis 2011, a été élu Président national de la CGPME, avec 97 % des voix. Il succède à Jean-François Roubaud. François Asselin est vice-président de la FFB, président du Conseil national de la sous-traitance et des relations inter-entreprises, ancien président de la CGPME des Deux-Sèvres (2009-2011). Sa société Asselin SAS emploie 140 salariés, dans les secteurs de la charpente, la menuiserie, l’ébénisterie et la ferronnerie d’art. L’entreprise a notamment construit la frégate Hermione à Rochefort. Ses priorités sont : encouragement de la prise de risque, valeur travail à sa place, moins de sécurité économique pour plus de liberté. Il entend « défendre et promouvoir les PME et TPE, les entreprises patrimoniales qui créent l’emploi et forment le tissu entrepreneurial de proximité » et ajoute « La CGPME sera une voix positive dans le débat économique et social d’aujourd’hui, avec courage et sans tabous. »
ÇA BOUGE DANS LES ZONES COMMERCIALES NIORTAISES La Commission départementale d’Aménagement commercial du 17 décembre a validé les implantations commerciales suivantes : • 19 lots ZAC Terre de Sports (où Leroy Merlin et Décathlon sont déjà prévus), sur une surface de 10 814 m², dont Cultura et Gifi ; • 4 758 m² zone Mendès-France, dont le déplacement de l’Espace Culturel Leclerc ; • 2 742 m² à Niort Est (Chauray), avec déplacement de la cafétéria Géant Casino, création d’un village service et extension de H&M.
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Et aussi : [Poitou-Charentes] > Jean-François Macaire a demandé l’adhésion de la région à l’association Aerospace Valley. > Installation du CREFOP, Comité régional de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles, associant Etat, région, partenaires sociaux [16] > Convention Conseil général de Charente/Pôle Emploi : 5 conseillers Pôle Emploi dédiés en appui des services sociaux [17] > Le Grand Pavois (salon nautique à flot) renouvelé pour 6 ans > La chambre des Métiers et de l’Artisanat délivre les licences de débits de boissons
86 VIENNE OBJECTIF 2 500 EMPLOIS POUR LE PARC ALIÉNOR D’AQUITAINE Le nouveau parc d’activités Aliénor d’Aquitaine couvrira 200 hectares (dont 150 commercialisables) entre Poitiers et Migné-Auxances, dans le prolongement des zones « République ». La ZAE (zone d’activités économiques) devrait accueillir des entreprises de distribution, des activités innovantes et de l’artisanat. Le projet, parsemé d’espaces verts, se veut exemplaire aux plans urbanistique et environnemental. De plus, le parc se situe à proximité immédiate des moyens de communication routiers (A10, N147), ferroviaires (LGV) et aériens. Grand Poitiers entend créer 2 500 emplois en 25 ans avec cette zone Aliénor d’Aquitaine, qui sera aménagée par la SEP (Société d’équipement du Poitou). Il s’agit aussi de renforcer et diversifier le tissu économique et de répondre aux besoins des entreprises, y compris non locales. L’opération se chiffre à 41 M€, dont 9,1 M€ sur 23 ans pour Grand Poitiers.
DÉSENGAGEMENT DE L’ETAT SUR L’AÉROPORT DE POITIERS L’Etat se désengage de la ligne aérienne La Rochelle - Poitiers - Lyon, pour laquelle il apportait 850 000 € (dont 450 000 € pour Poitiers) sur 1,7 M€. André Sénécheau, Président du Syndicat mixte de l’aéroport Poitiers-Biard (SMAPB) se déclare inquiet quant à l’avenir de l’établissement qui, avec 108 000 passagers en 2013, voit son trafic reculer depuis plusieurs années. 2014 pourrait s’être traduite par une nouvelle baisse de fréquentation. La ligne Poitiers-Lyon dispose cependant de bons taux de remplissage.
LOGIPARC ET SIPÉA SE RAPPROCHENT ET INVESTISSENT 92 M€ EN 2015 Les bailleurs sociaux Logiparc et Sipéa Habitat (250 salariés en tout) fusionnent en 2015. Cette année également, 92 millions d’euros seront investis dans la construction de logements, la réhabilitation du parc et la maintenance. La Caisse des dépôts apportera 25 M€ pour financer le programme d’investissement et rénovation de Logiparc (49 M€).
Sources : Communiqués de presse, Actuflux, Insee, Sud Ouest, Nouvelle République, Charente Libre, Courrier de l’Ouest, Région PoitouCharentes, Le Monde, Gazette des Communes
> Expérimentation à La Rochelle de la phase 2 du projet Citymobil dédié au véhicule autonome [79] > 814 contrats d’avenir signés en 2 ans > Lab’telier : inauguration du 1er fablab de la CCI à Bressuire > Habitat Sud Deux-Sèvres investit 55 M€ en six ans [86] > 700 emplois créés grâce au dispositif de reconversion et de revitalisation du Nord Vienne > Avec un nouveau mode de calcul qui porte à 2,5 M€ le prélèvement de l’Etat sur le fonds de roulement de la CCI de la Vienne, celle-ci se trouve étranglée > Dépôt des candidatures pour le concours Créa Vienne jusqu’au 31 mars. Plus de 60 000 euros de dotations : http://creavienne.fr/
LImOUSIN UNE CHAIRE « PERTE D’AUTONOMIE » AVEC BOSTON Le Limousin entend être un leader européen sur la silver économy, qui se consacre aux techniques facilitant la vie des personnes âgées. Le Ministère des affaires sociales l’a désigné comme région pilote dans ce domaine. Près de 300 entreprises limousines sont par exemple positionnées sur le marché du « bien vieillir ». Dans cette optique, a été annoncée le 22 décembre la création d’une chaire internationale pluridisciplinaire de recherche et d’innovation : « Prévention de la perte d’autonomie des personnes sur leur lieu de vie ». Elle regroupe l’Université de Limoges, le CHU, l’Agence Régionale Française, l’Institute for Aging Research de Boston, le conseil régional, la ville de Limoges, le Mutualité Française Limousine et d’autres partenaires. Par ailleurs, 11 industriels et laboratoires, dont le groupe Legrand, expérimentent actuellement en situation réelle en EHPAD le projet E-Monitor’âge, développé par Atys Concept, porté par le pôle de compétitivité Elopsys et labellisé FUI investissements d’avenir. Il s’agit d’un logiciel de supervision de gestion, associé à des capteurs détectant les situations à risque. Le dispositif vise à améliorer l’individualisation de la prise en charge des patients, leur sécurité et l’efficacité des services.
L’INCUBATEUR DE L’AVRUL DANS LE TOP 10 EUROPÉEN L’Index UBI, réalisé par une équipe de recherche basée à Stockholm, repré-
sente un classement mondial des meilleurs incubateurs universitaires. Celui de l’Avrul (Agence pour la Valorisation de la Recherche Universitaire du Limousin) se classe dans le top 10 européen et apparaît comme le seul français classé. Il a permis de créer 41 entreprises et travaillé sur des projets tels que : microsystème électronique pour la fusée Ariane, vaccin contre le sida, diagnostic du cancer, impression 3D, détection d’uranium dans l’eau… Les projets sélectionnés bénéficient d’un accompagnement personnalisé pendant la phase d’incubation : hébergement, financement, formation et éventuellement allocation d’incubation. L’incubateur de l’Avrul a récemment signé un partenariat avec l’Institut universitaire de Chicago, permettant un accueil réciproque d’entreprises limousines et américaines, pour des démarches de prospection. Et aussi : > La LGV Poitiers-Limoges déclarée d’utilité publique > Appel aux entreprises limousines : devenez copropriétaires du projet de data-center de La Souterraine porté par la société Jerlaure > La pépinière d’entreprises de la HauteVienne déménage 11, rue Philippe Lebon, Parc d’activités nord, 87280 Limoges
Sources : Communiqués de presse, Région Limousin, Le Populaire, France 3, Fondation Université de Limoges, Elopsys, ARL Limousin, Limousin Entreprise, Avrul
VENdEE LA DÉLÉGATION SÉNATORIALE AUX ENTREPRISES S’INTÉRESSE À LA VENDÉE Pour son premier déplacement le 19 janvier, la récente délégation sénatoriale aux entreprises a choisi la Vendée pour rencontrer des chefs d’entreprises. Les qualités du territoire ont retenu l’attention des parlementaires : terre d’entrepreneurs, tissu de PME généralement familiales, près de 30% d’emplois dans le secteur industriel. La délégation a été accueillie à l’hôtel du département par Bruno Retailleau, Président du Conseil Général, également présent au titre de son mandat sénatorial.
Créée le 12 novembre par Gérard Larcher, elle a pour mission d’informer le Sénat sur la situation et les perspectives de développement des entreprises. Elle s’enquiert de leurs besoins, propose des mesures et favorise les rencontres entre sénateurs et entrepreneurs. Et aussi : > L’association Vendée Job Challenge recherche des parrains pour accompagner 1 000 jeunes vers l’emploi Sources : Communiqués de presse, Vendee.fr, Ouest-France
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Quand et pourquoi faire évoluer son contrat d’assurance ? Les professionnels à contacter Responsabilité environnementale & assurance Micro assurances pour micro-entrepreneurs Assurance & assistance en vacances L’e-constat auto QUAND ET POURQUOI FAIRE EVOLUER SON CONTRAT D’ASSURANCE ? Les activités, les ressources humaines, les actifs matériels et immatériel d’une entreprise évoluent en permanence. C’est pourquoi, afin d’éviter une insuffisance de remboursement en cas de sinistre et sans qu’il soit nécessaire de modifier le contrat d’assurance en permanence, celui-ci est toujours « indexé ». Le principe de l’indexation consiste à lier l’augmentation des garanties et des cotisations à la progression d’un indice représentatif de la hausse des prix : indice du coût de la construction, indice des risques industriels… permettant de réajuster automatiquement le montant de la cotisation et celui des garanties. En revanche, les évolutions vraiment significatives dans l’entreprise doivent faire l’objet d’une déclaration auprès de l’assureur dans la mesure où elles affectent la nature des risques et nécessitent une adaptation des contrats d’assurance. Les modifications liées aux salariés. Les recrutements, les mutations, les démissions, les départs à la retraite doivent être scrupuleusement signalés pour mettre à jour les contrats collectifs de protection sociale : santé, prévoyance et retraite complémentaire… Idem pour les changements de situation familiale des salariés (mariage, divorce, naissance…) qui impliquent souvent des modifications sur ces contrats d’assurance. Les modifications liées aux biens. En cas de construction, d’aménagement, de location d’un nouveau bâtiment, d’achat ou de location de matériel, l’entreprise doit en informer l’assureur pour qu’une réévaluation des capitaux assurés soit effectuée. Idem pour les stocks si, un moment donné, ceux-ci dépassent le montant de garantie fixé par le contrat. Attention : « Les garanties incendie et vol sont soumises à l’observation des mesures de prévention énumérées dans le contrat d’assurance. Tout changement des moyens de protection et de prévention pouvant avoir une incidence sur le contrat doit être signalé à l’assureur », rappelle la Fédération Française des Sociétés d’Assurance (FFSA). Les modifications liées à l’activité. Sur le principe, toute diversification ou mutation des activités de l‘entreprise, travaux de sous-traitance, participation à un salon, accueil de stagiaires… et plus généralement tout changement ou lancement d’une nouvelle activité doit faire l’objet d’une déclaration à l’assureur.
ASSURER SON ENTREPRISE A SA JUSTE VALEUR L’assurance multirisque professionnelle combine et globalise plusieurs garanties qui couvrent différents évènements. En cas de sinistre, les valeurs déclarées à l’assureur représenteront l’indemnité maximale qui sera versée à l’entreprise. D’où l’importance d’une juste évaluation à déterminer de concert avec son assureur. Les valeurs à prendre en compte sur : • Les bâtiments : ils peuvent être assurés en valeur de reconstruction (matériaux, main-d’œuvre, honoraires d’architecte), soit vétusté déduite, soit en valeur à neuf, c’est-à-dire sans déduction de vétusté lorsque celle-ci n’excède pas 25% de la valeur à neuf. Des options supplémentaires permettent de garantir les frais de démolition, les honoraires des décorateurs et des bureaux d’études, les frais d’ingénierie, le coût du contrôle technique… • Le mobilier, le matériel : des contrats d’assurance proposent une indemnisation en valeur d’usage, c’est à dire en valeur de remplacement, vétusté déduite. En revanche, « l’entreprise qui dispose d’un matériel récent peut opter pour une indemnisation en valeur de remplacement à neuf incluant les frais de transport et d’installation », conseille la FFSA. • Les marchandises : pour les matières premières, pour les emballages et pour les approvisionnements divers, l’évaluation du risque se calcule à partir du prix d’achat auquel se rajoute les frais de transport et de manutention. Pour les autres marchandises, produits fabriqués ou en cours de fabrication, la valeur est équivalente au prix d’achat des produits utilisés auquel se rajoutent les frais de fabrication et une part des frais généraux relatifs à la fabrication. Enfin, pour les marchandises vendues mais non encore livrées, l’évaluation du risque se fait à partir du prix de vente, déduction faite des frais de livraison. La TVA : Lorsque celle-ci n’est pas récupérable, elle pourra être ajoutée dans les montants à déclarer lors du sinistre.
QUI CONTACTER POUR S’ASSURER ? Pour obtenir un devis, comparer les offres et bien comprendre dans le détail la couverture proposée, l’Agence pour la Création d’Entreprise (APCE) rappelle les différents points de contact possibles : 1) Les compagnies d’assurance : • Les sociétés d’assurances, régies par le Code des Assurances, • Les mutuelles d’assurance, régies par le Code de la mutualité pour la Santé et la Prévoyance, et par le Code des assurances pour les autres risques. 2) Les intermédiaires : • l’agent général d’assurance est une personne physique ou morale sous statut de profession libérale qui a signé un mandat exclusif avec une ou plusieurs entreprises d’assurances pour un secteur géographique déterminé. Il représente sur le terrain la société d’assurances dont il engage la responsabilité et peut, dans une certaine limite, indemniser lui-même certains sinistres. • le courtier indépendant a le statut de commerçant et n’est pas lié par une exclusivité contractuelle à une ou plusieurs entreprises d’assurances. Il agit
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aSSURaNcES prioritairement pour le compte de ses clients en recherchant la meilleure solution et le meilleur assureur pour bâtir la couverture adaptée à la situation. En cas de faute, il engage sa responsabilité professionnelle. C’est pourquoi le courtier a l’obligation de souscrire une assurance de responsabilité civile professionnelle et de justifier d’une garantie financière auprès d’une banque ou d’une société d’assurances. • Le mandataire d’assurances est une personne physique ou une personne morale, autre qu’un agent général d’assurances, mandatée par une ou plusieurs entreprises d’assurances, avec ou sans lien d’exclusivité contractuelle. En principe, son activité exclut la gestion des contrats et le règlement des sinistres. Les obligations d’information des courtiers, agents ou mandataires d’assurances Avant la conclusion d’un contrat d’assurance, et au-delà des informations « claires et compréhensibles » qu’il doit communiquer par écrit au client, la FFSA rappelle que l’intermédiaire d’assurances a l’obligation d’indiquer : • son N° d’immatriculation au registre de l’ORIAS (Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurance), créé en 2007, • s’il détient une participation, directe ou indirecte, supérieure à 10% des droits de vote, au capital d’une entreprise d’assurances, • si une entreprise d’assurances détient une participation, directe ou indirecte, supérieure à 10% des droits de vote, au capital de sa société, • les coordonnées du service de réclamation ainsi que celles de l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution). En outre, les courtiers d’assurances doivent indiquer au client, le cas échéant, le nom de l’entreprise d’assurances ou du groupe d’assurances ayant généré plus de 33% de leur chiffre d’affaires de l’année précédente. Enfin, l’intermédiaire d’assurances « doit indiquer au souscripteur s’il est soumis ou non à un lien d’exclusivité avec une ou plusieurs sociétés d’assurances et/ou s’il déclare fonder ses conseils sur une analyse des différents produits commercialisés. Dans ce cas, il est tenu d’analyser un nombre suffisant de produits offerts sur le marché de façon à recommander le plus adapté aux besoins du client ». Il doit ensuite préciser par écrit les raisons motivant le conseil fourni quant à un contrat déterminé.
4) Le recours au médiateur Les entreprises d’assurances adhérentes à la Fédération Française des Sociétés d’Assurances (FFSA), au Groupement des Entreprises Mutuelles d’Assurances (GEMA) ainsi qu’à la Chambre Syndicale des Courtiers (CSCA) ont mis en place un dispositif permettant aux assurés et aux tiers de bénéficier d’une procédure de médiation pour le règlement des litiges. Ainsi, tout consommateur en désaccord avec sa société, sa mutuelle ou son courtier d’assurances peut faire appel à un médiateur qui rendra son avis dans un délai de trois mois à partir de la réception du dossier complet. Si cet avis est à nouveau contesté par l’une des parties, l’assuré comme la société d’assurances conservent le droit de saisir le tribunal compétent. Bien sûr, ce recours au médiateur ne doit se faire qu’après épuisement des procédures de proximité auprès de l’interlocuteur habituel : agent général, courtier… puis du « service réclamation » de la société d’assurances.
RESPONSABILITE ENVIRONNEMENTALE & ASSURANCE DES ENTREPRISES La loi du 1er août 2008 décréte le principe du «pollueur-payeur» qui met en jeu la responsabilité environnementale d’une entreprise en cas de dommage grave à l’environnement. Selon la FFSA, il peut s’agir : • de la contamination de sol qui engendre un risque pour la santé humaine, • des dommages aux eaux qui affectent leurs états écologiques, chimiques ou quantitatifs ou leur potentiel écologique, • des dommages causés aux espèces et habitats naturels protégés. Concrètement, dans ces éventualités, l’entreprise est tenue d’informer le préfet et de prendre, à ses frais, les mesures de prévention ou de réparation appropriées. Face à ce risque qui peut s’avérer extrêmement couteux, les assureurs proposent deux solutions assurantielles : La Responsabilité environnementale qui couvre les dommages environnementaux générés par l’entreprise du fait de son activité (rupture de pièces, explosion, fausse manœuvre…)
En cas de changement affectant l’une de ces informations, l’intermédiaire d’assurances doit informer l’ensemble des assurés à l’occasion du renouvellement ou de la modification de leurs contrats.
La Responsabilité Civile Atteinte à l’Environnement qui couvre les dommages corporels, matériels et immatériels subis par les tiers, résultant d’une atteinte à l’environnement.
S’agissant de l’assurance vie, les intermédiaires d’assurances « doivent également, depuis le 1er juillet 2010, s’enquérir plus spécifiquement de la situation financière du client ». Si celui-ci refuse de donner ces informations, l’intermédiaire doit le mettre en garde.
Attention. Tous les dommages ne sont pas garantis par le contrat. Selon la FFSA, parmi les principales exclusions figurent « la faute intentionnelle, l’inobservation des textes légaux, le mauvais état des installations, l’amiante ainsi que les champs électriques et électromagnétiques ».
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le Pacte MAAF POUR EN SAVOIR PLUS En tant que client MAAF, vous pouvez bénéficier, en fonction du ou des contrat(s) MAAF souscrit(s), de tout ou partie des engagements présentés au titre du Pacte, selon les modalités correspondant au service présenté ou selon les conditions du ou des contrat(s) concerné(s) pour les garanties présentées. Pour connaître les modalités d’accès et les conditions de chaque engagement, vous pouvez les consulter sur www.maaf.fr.
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MICRO ASSURANCES POUR AUTO-ENTREPRENEURS Compte tenu de leur profession et de leurs activités, certains auto-entrepreneurs ont l’obligation de souscrire une assurance professionnelle. Pour les autres, sachant que la responsabilité civile ou autre assurance souscrite en tant que particulier ne couvre en rien l’activité d’auto-entrepreneur, il est fortement préconisé de souscrire au minimum à la couverture des « dommages matériels ou corporels causés lors des prestations rendues, des objets vendus, fabriqués ou réparés ». (voir JDP N° 121/ Dossier « Assurances »). Beaucoup d’assureurs et de mutuelles proposent aujourd’hui des contrats adaptés aux auto-entrepreneurs et à leur chiffre d’affaires. Pour moins de 100€ par an, il est possible d’assurer une Responsabilité Civile couvrant les dommages causés du fait d’erreurs, de fautes ou de négligence dans le cadre d’une activité professionnelle. Pour moins de 70€ supplémentaires, le matériel et les marchandises stockées seront également assurés jusqu’à environ 2.000€. Au global, l’entrepreneur peut choisir jusqu’à trois garanties : • la multirisque professionnelle, • la prévoyance, • la complémentaire santé. Pour plus de précisions, l’Agence Pour la Création d’Entreprise a créé une application permettant de demander un devis d’assurance en ligne sur apce.com.
La mise en jeu de l’assurance annulation Les motifs d’annulation garantis varient selon les contrats. Outre la maladie, l’accident, le décès d’un proche, d’autres causes d’annulation peuvent être proposées à la souscription, notamment : • les dommages matériels graves portés à l’habitation ou au véhicule de l’Assuré, • le licenciement économique, • la convocation à un examen de rattrapage universitaire, • la survenance d’un événement naturel sur le lieu de destination. Il est possible d’assurer, dans les mêmes conditions, les frais d’annulation de la location d’un bateau de plaisance, d’une villa ou d’un appartement.
Dossier • du retour du véhicule réparé sur place, ou volé et retrouvé : la société envoie un chauffeur ou paye le billet du transport aller. Les sociétés d’assistance proposent aussi d’autres garanties et indemnisations (jusqu’à une certaine somme), comme : • le remboursement des frais de prolongation de séjour à l’hôtel après une hospitalisation, • en cas d’accident, le remboursement des frais de location d’un véhicule, • une assistance domestique à la suite d’un cambriolage, d’un incendie ou d’un dégât des eaux au domicile de la personne absente, • une avance en cas de vol ou de perte de tous moyens de paiement, • l’assistance juridique à l’étranger.
1) L’ASSURANCE LORS DE VACANCES A L’ETRANGER La Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) est indispensable pour partir dans un pays de l’Espace économique européen. Elle permet d’attester des droits à l’assurance maladie et donc de bénéficier, sur place, d’une prise en charge des soins médicaux, selon la législation et les formalités en vigueur dans le pays de séjour. Chaque membre de la famille doit avoir sa CEAM nominative, y compris les enfants de moins de 16 ans. Les cartes délivrées depuis le 1er juillet 2014 sont valables 2 ans. Hors Europe, la prise en charge varie selon le pays de destination et il convient au préalable de se rapprocher de sa caisse de Sécurité sociale. Dans tous les cas, les assureurs proposent des garanties complémentaires : accidents de la vie, individuelle accident, maladie… La garantie annulation de voyage La garantie « annulation de voyage » prend en charge, en partie ou en totalité, les frais d’annulation si la cause est garantie par le contrat. Elle peut : • être incluse dans le prix du voyage, • être proposée par l’agence de voyages moyennant un surcoût, • être incluse dans un contrat d’assurance voyages souscrit individuellement, • faire partie des garanties associées à une carte bancaire, à condition que le voyage ait été payé avec cette même carte.
pour prévoir un point annexe supplémentaire ». Autre précaution : « constituez une fiche récapitulative pour y inscrire les références des contrats d’assurance et/ou d’assistance et les numéros de téléphone qui pourraient vous être utiles pendant votre voyage ». Dans tous les cas, il est conseillé d’apporter son contrat d’assurance avec soi. Sites utiles • diplomatie.gouv.fr : « Livret du Français à l’étranger » édité par le ministère des Affaires étrangères. • cleiss.fr : pour obtenir des informations sur les conventions internationales de la Sécurité sociale. • cfe.fr : pour les Français expatriés à l’étranger • ffsa.fr : Fédération française des sociétés d’assurance
L’E-CONSTAT AUTO
ASSURANCE & ASSISTANCE EN VACANCES L’assurance et l’assistance sont deux services complémentaires qui permettent de faire face à la plupart des imprévus pouvant survenir pendant les vacances : accident, maladie, vol de bagages, panne de voiture… L’assurance intervient après coup pour indemniser l’assuré tandis que l’assistance apporte un soutien et un service immédiats.
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2) L’ASSISTANCE EN VACANCES La garantie d’assistance intervient dès lors que l’Assuré se trouve dans une situation difficile : panne de voiture, accident, maladie grave…. Elle apporte une aide immédiate, rend un service mais n’a pas vocation à indemniser (sauf dans certains cas). La garantie d’assistance peut être : • annexée au contrat d’assurance, • souscrite par l’organisateur du séjour, • associée à la carte bancaire. Les prestations liées aux personnes En cas d’accident ou de maladie grave, la société d’assistance organise le rapatriement, le transport, l’admission en service hospitalier ou prend en charge, dans une limite plafonnée, les frais médicaux et d’hospitalisation à l’étranger. • En cas d’hospitalisation de plus de dix jours, sans rapatriement possible, l’organisme d’assistance met à la disposition d’un membre de la famille un billet allerretour pour se rendre au chevet de l’Assuré. Le contrat peut prévoir également la prise en charge de ses frais d’hébergement. • En cas d’interruption de séjour en raison du décès d’un proche, l’organisme d’assistance prend à sa charge les frais de transport jusqu’au lieu des obsèques… Les prestations liées à la voiture Si le véhicule de l’Assuré tombe en panne, est accidenté ou volé, l’organisme d’assistance s’occupe, selon l’événement et la formule choisie : • des frais de remorquage ; • du rapatriement du véhicule au domicile de l’Assuré, • des frais d’hébergement pendant la durée des réparations, • du rapatriement des passagers,
Les garanties associées à une carte bancaire Certaines cartes bancaires (Mastercard : Gold et Platinum ; Visa : Premier, Platinum et Infinite ; American Express…) sont assorties de garanties d’assurance et d’assistance adaptées aux séjours et voyages à l’étranger : • assistance médicale, • rapatriement, • hospitalisation à l’étranger, • assistance juridique, • perte de bagages, • annulation de voyage… Le conjoint, concubin, pacsé et les enfants à charge de moins de 25 ans sont en principe couverts par la carte bancaire du titulaire à condition, rappelons-le, que le voyage ait été payé avec cette même carte. Vérifiez vos contrats d’assurance avant de partir en vacances Les questions à se poser : • Qui a la qualité d’assuré : vous seul, les membres de votre famille, les personnes qui vous accompagnent... ? • Quelles garanties : annulation, dommages aux bagages, assistance rapatriement… ? (Voir les conditions générales et particulières du contrat). • Quelles exclusions ? Certains sports comme le parapente, le parachutisme, la plongée peuvent ne pas être garantis, • Quels sont les pays pour lesquels les garanties sont applicables ? Si vous partez en voiture, la FFSA rappelle une première précaution : « vérifiez sur votre carte verte dans quels pays votre assurance reste valable. Si l’un des pays que vous traversez est rayé ou ne figure pas sur la carte verte, consultez votre assureur
Depuis le 1er décembre 2014, l’application e-constat sur Apple Store et Google Play permet aux assurés de déclarer, à partir d’un smartphone, leur accident de voiture ou de moto sur le modèle du constat amiable papier. Tous les assureurs français y sont référencés. Le e-constat est dédié aux seuls accidents matériels, sans dommage corporel, survenus en France métropolitaine et DOM, impliquant au plus deux véhicules, immatriculés et assurés en France. Concrètement, un e-constat concernant deux véhicules sera rempli sur un ou deux smartphone(s). À l’issue de leur saisie, les deux conducteurs signent le constat et l’adressent par e-mail aux assureurs concernés tandis qu’un SMS de confirmation leur est retourné avec un pdf du constat amiable. L’e-constat propose des fonctionnalités qui facilitent la déclaration : saisie simplifiée, aide à la réalisation du croquis, attachement de photos de l’accident et géolocalisation du sinistre. De son côté, l’assureur visualise immédiatement les informations dans un extranet dédié et sécurisé : une réactivité qui « permet de réduire de manière significative les délais de gestion du sinistre ». Rappelons que cette innovation est le fruit d’un travail collectif mené entre l’Association Française de l’Assurance et l’entreprise DARVA, basée à Chauray (79), qui a développé l’application…à télécharger sur : e-constat-auto.fr L’ASSURANCE EUROPEENNE EN CHIFFRES Les assureurs européens ont versé en moyenne 2,6 Milliards d’€ par jour d’indemnités et de prestations en 2013, selon les chiffres publiés récemment par Insurance Europe, la Fédération européenne de l’assurance et de la réassurance. Ce dossier « Assurances » complète celui paru dans le JDP N° 121 (décembre 2014) relatif à : 1) Pourquoi souscrire une assurance prévoyance ? • La prévoyance collective et individuelle • Bien choisir l’organisme assureur • Le cas des professionnels indépendants 2) Assurances professionnelles : les risques à couvrir. • sur le personnel, les biens, l’activité. et consultable sur : www.journaldesprofessionnels.fr Sources : Fédération française des sociétés d’assurance, Agence pour la Création d’Entreprise (APCE).
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Les Entreprises
QUI BOUGENT
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le transporteur landais Giacomin, basé à Saint-Pierre-du-Mont. Implanté dans l’Ouest, le Nord et l’Est de la France, Hautier diversifie ainsi son offre et porte son chiffre d’affaire à 48 M€, pour 450 salariés.
COUTANT AQUARIUMS, NUMÉRO 1 EUROPÉEN
16 CHARENTE LES COOPÉRATIVES CHARENTES ALLIANCE ET COREA FUSIONNENT Le 4 décembre, lors du conseil d’administration de la coopérative agricole de la Vienne Corea, basée à Civray, a été annoncé son intention de fusionner avec son homologue Charentes Alliance (siège à Cognac). Le projet de fusion-absorption sera présenté début 2015 pour une application en novembre. Le nouvel ensemble représentera 900 salariés, 8 000 adhérents, 30 % de la collecte régionale (1,8 million de tonnes) et 688 M€ CA (443 M€ pour Charentes Alliance en incluant l’ensemble du groupe coopératif, 245 M€ pour Corea). Les implantations locales des deux coopératives sont très complémentaires. Elles collectent céréales, maïs, oléagineux et diversifient leurs activités : semence, élevage, viticulture… La collecte 2014 de Corea atteint le niveau record de 850 000 tonnes.
TUMULTE, LE CINÉMA INTERACTIF RÉVOLUTIONNAIRE À 360° DE CORTEX C’est peut-être rien moins que le cinéma du XXIe siècle ! En effet, Cortex Productions (basée à Angoulême) a présenté une technologie audiovisuelle à 360 degrés, baptisée « Tumulte ». Interactif et en relief, le dispositif permet au spectateur d’oublier le vaste écran cylindrique (111 m2, 8 à 12 mètres de diamètres, 35 personnes environ) et de vivre une expérience immersive au cœur de l’image, sans aucun dispositif de type casque. En raison de l’intervention des spectateurs placés en « symbiose » avec leurs pairs, chaque séance sera différente. Cette technologie, issue du projet PARI (panorama animé en relief interactif), est qualifiée d’unique au monde et intéresse plusieurs partenaires potentiels dont Dargaud. Exposé au public lors du festival de la bande dessinée de janvier 2015, Tumulte est présenté en version commercialisable après trois ans et demi de développement. La technologie est proposée à l’achat ou la location, et Cortex Productions peut réaliser des « films » pour les clients. La société implantée au Pôle Magelis, labellisée Jeune entreprise innovante, a bénéficié notamment du concours de l’Union Européenne, Bpifrance, la région Poitou-Charentes et l’INPI. Son activité première est la production d’images de synthèse pour la documentation scientifique et technique.
UNE USINE À 70 MILLIONS D’EUROS POUR HENNESSY La maison de cognac Hennessy, actuellement implantée à Châteaubernard, lance la construction d’une usine d’embouteillage et de nouveaux chais à Salles d’Angles sur un terrain de 32 hectares. L’investissement dépasse 70 M€ et pourrait être porté à plus de 100 M€, avec une seconde tranche. La nouvelle usine, qui est attendue en 2017, représentera 21 000 m² d’emprise au sol, auxquels il faut ajouter 6 000 m² d’espaces de stockage.
La filiale du groupe LVMH entend doubler ses capacités de production de 2011 en 10 ans, pour atteindre 10 millions de caisses de 12 bouteilles, contre 5,8 millions en 2013.
CITF, DES ROBOTS POUR TOUS USAGES CITF (Conception Industrielle & Technologies Futures), est spécialiste des robots d’usinage et de manutention, utilisés notamment pour automatiser les lignes de production et améliorer les process. Certains de ses automatismes sont utilisés pour le tri des déchets. Elle a ainsi conçu un prototype qui sépare le cuivre et les plastique des câbles électriques. L’entreprise de Saint-Cybardeaux, qui travaille pour Leroy Somer, Hennessy et Lippi, a inauguré un nouvel atelier de 1 000 m² en novembre. Elle est également active dans la « supervision » du pilotage informatique des systèmes industriels et se développe à l’export. CITF, créée en 2009, réalise 1 M€ CA avec 21 salariés.
SELP SCURE, LE SOUS-TRAITANT DES CARTES À PUCE Selp Secure est une entreprise de 170 salariés spécialisée dans les cartes à puce : cartes de fidélité, papiers officiels étrangers, cartes bancaires pour Visa et Mastercard, cartes cadeaux prépayées, le « portefeuille » est vaste… Les sites d’Angoulême et de Mareuil (Dordogne) sont particulièrement sécurisés, eu égard à la masse monétaire que peuvent contenir ces différents supports et à la sous-traitance pour des gouvernements étrangers. L’entreprise, détenue pour moitié par ses managers, progresse de 10 % par an et se développe à l’international.
17 CHARENTE-MARITIME OBJECTIF 50 FRANCHISES POUR LÉZARD CRÉATIF Créé en 2002 à La Rochelle par Mickaël Rousseau, Lézard Créatif est un concept de boutique d’accessoires d’arts plastiques qui propose des ateliers de peinture, dessin ou loisirs créatifs. Développé en franchise, il atteint 21 boutiques début décembre 2014, soit neuf ouvertures au cours de l’année. Le fondateur prévoit 50 magasins en 2017 dans la France entière. L’enseigne, qui rencontre le succès du public, envisage désormais l’international, à commencer par le Québec. Elle a par ailleurs lancé sa « version mobile », sous la forme d’un camion-magasin qui sillonne les marchés et foires de Charente-Maritime. Le chiffre d’affaires des anciens franchisés Lézard Créatif est en progression de 12 % en moyenne. www.lezardcreatif.fr
LES TRANSPORTS HAUTIER METTENT LA MAIN SUR GIACOMIN Opération de croissance externe pour Groupe Hautier Transports, entreprise familiale de La Rochelle qui a fêté son centenaire en 2014. La société rachète
Coutant Aquariums, c’est une entreprise rochelaise étonnante, devenue leader européen sur un marché de niche, dans lequel les contrats se chiffrent en millions d’euros, celui des grands aquariums. Elle intervient dans la conception, les techniques de construction, la réalisation de ces équipements, mais aussi dans la conservation d’espèces marines, la gestion, la scénographie, la formation. Le groupe, très largement tourné vers l’export, a par exemple remporté cette année le marché du biodôme de Grenade. René Coutant a créé son premier aquarium en 1960 avant d’ouvrir son premier établissement rochelais 10 ans plus tard. L’entreprise familiale n’a cessé de se développer, en misant sur le gigantisme et la prestation de services. Cette activité représente 6 M€ de CA. L’établissement rochelais, quant à lui, réalise un CA annuel de 8 M€ et reçoit 800 000 visiteurs par an, ce qui en fait le premier site touristique de Charente-Maritime. En 2014, le site, qui abrite 3 millions de litres d’eau de mer, est classé premier de France dans sa catégorie par la communauté TripAdvisor. 3 questions à : Yvon Carrouet, gérant de Servy Clean à Périgny Services aux entreprises et aux particuliers Quelle est l’activité de Servy Clean ? Nous disposons de deux structures : Servy Clean, qui propose des prestations de propreté, service et maintenance industrielle, ainsi que de la petite manutention, pour les entreprises, les commerces, les activités tertiaires. Son chiffre d’affaires est d’environ 2 millions d’euros. Nos principaux clients sont la communauté d’agglomération et la ville de La Rochelle, l’office des HLM, Alstom, le Port Atlantique… Servy Clean A La Maison, quant à elle, est tournée vers les prestations aux particuliers : ménage, repassage, jardinage… Son chiffre d’affaires se monte à 150 000 euros. Comment a démarré votre activité et quelle a été l’évolution de votre entreprise ? Servy Clean a été créée en 2005. Elle était alors entièrement tournée vers le service aux entreprises. Nous avons débuté en rachetant une toute petite société, qui employait deux personnes. Aujourd’hui, nous atteignons 110 salariés, la plupart en CDI. Notre croissance est soutenue et nous avons obtenu dans le passé un prix du développement. Nous venons de déménager dans la zone industrielle de Périgny (25 avenue Joliot-Curie). Nous étions auparavant installés dans le quartier de La Pallice. Quelles sont les valeurs de votre entreprise ? Nous restons une entreprise familiale : je suis gérant avec mon épouse. Mes deux fils, Christophe et Hervé, travaillent chez Servy Clean. Nous nous développons grâce au bouche à oreille, à la satisfaction des clients.
79 DEUX-SÈVRES LE SYSTÈME D’ANALYSE DE DONNÉES MYDATABALL DE R2C DOUBLEMENT PRIMÉ Après le prix « big data » de l’IT Innovation Forum parrainé par le CRIT (club des responsables d’infrastructures et de production, technologies de l’information), le logiciel MyDataBall de la start-up R2C Systems reçoit un trophée « Top des Entreprises » de la Nouvelle République. MyDataBall permet de répondre à l’infobésité dans les systèmes d’informations d’entreprises en gérant les données internes et Internet, structurées ou non. Son système d’affichage intuitif basé sur des arborescences et une sphère 3D est utilisé pour identifier des corrélations statistiques, dans les domaines de la finance, de la gestion, du marketing, des RH… Il facilite la prise de décision complexe, par exemple, une implantation, et permet de déterminer des axes d’action. La version 4 encore plus intuitive peut être mise en œuvre en moins de 8 semaines, avec des résultats immédiats. La start-up implantée à Niort, fondée par le mathématicien Stéphane Chauvin dispose déjà de clients grands comptes et promet un fort retour sur investissement. http://mydataball.com/
LE GROUPE MORIN SE DÉVELOPPE SOUS L’ENSEIGNE BUT COSY Basé à Louzy, près de Thouars, le groupe Morin distribue des meubles. 45 de ses magasins ont abandonné cette année l’enseigne Sésame pour celle de But Cosy, qui commercialise une partie de la gamme But dans les petites villes. Cet accord permet au géant de l’ameublement de lancer rapidement sa nouvelle marque et aux points de vente de se développer sur l’électronique, le petit électroménager et la décoration. Sous leur nouvelle enseigne, les magasins du groupe emploient davantage de personnel et réalisent un meilleur chiffre d’affaires. 7 commerces du groupe conserveront leur enseigne Sésame, dont le réseau dispose par ailleurs de quelques points de vente indépendants. Dans l’opération, le siège a été restructuré et a vu ses effectifs réduits d’un tiers. Le groupe Morin, créé en 1969, réalise un CA de 110 M€.
LES P’TITS AMOUREUX DISTINGUÉS PAR UN MERCURE D’OR Les Mercure d’Or représentent la distinction de référence du secteur du commerce en France. 21 prix au niveau national ont été remis le 26 janvier. Gary Daguisé, fondateur des P’tits Amoureux et son associé Aubry Guillon ont été récompensés dans la catégorie « Développement économique et commercial ». Ce prix valorise la belle progression du chiffre d’affaires de la marque de spécialités pâtissières qui emploie 22 salariés : +30 % en 2012, +40% en 2013 à 2,2 M€ et +30% en 2014. Gary Daguisé a créé son entreprise en 1998 à 24 ans, avant de lancer Les P’tits Amoureux en 2008. Exploitée par la SAS L.P.A. dans la petite commune d’Ardin, la marque mise sur le terroir et s’approvisionne en produits deux-sévriens : ferme de la Bazinière, GAEC de Dilay, laiterie de Pamplie, minoteries Thibault et Bellot. Ses
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recettes vont de la fromagère (gâteau au fromage blanc) aux biscuits secs comme les Galipotes, du nom d’une créature fantomatique qui apparaissait dans les soirées d’hiver en Gâtine, en passant par les broyés du Poitou, les flans et les tourteaux fromagés. La marque, qui propose des emballages soignés, comme l’emblématique 2CV rose, commercialise aussi une gamme bio, des produits dérivés et la « Lettre à Croquer », réalisée en partenariat avec La Poste. Elle dispose de 3 magasins à Ardin, Niort et La Rochelle et d’un réseau de plus de 600 revendeurs. Et elle est même disponible dans les TGV !
infogérance (contrats de gestion des systèmes d’information), infrastructure et réseaux, architecture systèmes, sécurité, externalisation des données dans le « cloud », solutions de gestion. Suivant la stratégie de son repreneur, l’entreprise fondée en 1988 (35 M€ CA, 32 salariés) s’installe dans de nouveaux locaux et quitte le marché des particuliers. Futur & Soft dispose d’une agence à Poitiers.
SMACL ASSURANCES VEUT S’ALLIER AVEC LA MNT SMACL Assurances (siège à Niort), présente sur le marché des collectivités locales, annonce des discussions en vue d’un rapprochement avec la MNT, mutuelle des agents territoriaux pour former « un pôle territorial solide et performant ». Toutes deux déclarent représenter « l’émanation mutualistes des acteurs du service public de proximité » et être « animées par la volonté commune de nouer un partenariat qui fasse sens auprès des collectivités et des agents territoriaux ». L’opération pourrait conduire à mettre en commun les réseaux de distribution et certains services aux sociétaires. La question de la gouvernance de l’ensemble, qui regrouperait 1 800 salariés, sera abordée ultérieurement. La SMACL représente 341 M€ de CA et la MNT 662 M€.
Aubry Guillon et Gary Daguisé
FUTUR & SOFT SE DÉVELOPPE SUR LES SERVICES INFORMATIQUES AUX ENTREPRISES Futur & Soft, basée à Niort, rachetée par l’entreprise charentaise TDI Services en juin dernier, propose de multiples services informatiques aux entreprises :
C
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CM
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CMY
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86 VIENNE EASYLI, LA START-UP DONT LES BATTERIES NOURRISSENT LA CROISSANCE VERTE EasyLi est une start-up créée à Tours en 2011 et désormais implantée à Châtelle-
rault qui produit des batteries au lithium à grande capacité. L’IFPEN (institut français du pétrole – énergies nouvelles) est d’ailleurs entré à son capital en novembre, à hauteur de 23 %, aux côtés de Poitou-Charentes Innovation. Avec un accord de R&D, il apporte son expertise dans les cellules électrochimiques. Le partenariat permettra d’améliorer les performances, la durabilité et la sécurité des produits et de proposer des solutions de stockage de pointe au meilleur coût. Le développement de nouvelles générations d’électroniques d’équilibrage actif et de couplage de batteries est en cours. Les solutions EasyLi sont utilisées pour des applications stationnaires (autoconsommation d’énergies vertes) ou mobiles (véhicules électriques légers et véhicules spéciaux). La start-up châtelleraudaise commercialise Storelio, un dispositif innovant permettant de stocker l’énergie de panneaux photovoltaïques ou d’une éolienne. Elle fournit une large part des vélos électriques de La Poste. Son P-DG François Barsacq entend multiplier le CA de l’entreprise (1,2 M€ actuellement) par 2 en 2015.
SATECO INNOVE SUR LE MARCHÉ DES COFFRAGES MÉTALLIQUES Sateco, basée à Mirebeau, est le numéro 2 français des banches métalliques, coffrages utilisés pour couler le béton dans la construction. Elle détient 35 % du marché français, a réalisé 43 M€ de CA en 2012 et annonce 250 salariés. Ses spécialités sont les coffrages et moules pour béton, mais aussi la mécanosoudure. Elle travaille pour la LGV ToursBordeaux.
Ses nouvelles banches apportent un gain de légèreté de 20 %. Elles sont utilisées par la future piscine d’Issy-les-Moulineaux, d’architecture très innovante. Celle-ci met en œuvre un béton autoplaçant et auto-nivelant coloré. Depuis peu, Sateco se réunit avec Alphi, Mills et Batiroc Protect au sein du nouveau Pôle France Coffrage (90 M€ CA, 437 salariés). A noter aussi : le bloc entretoise détensionneur de la société a reçu le label « Elu Produits du BTP par les Professionnels » 2014.
DANISCO FÊTE SES 50 ANS Danisco est un leader mondial des ferments lactiques pour l’industrie agroalimentaire, les micro-organismes (ferments, enzymes, présures…) utilisés pour la transformation des produits laitiers. Le site de Dangé-Saint-Romain, fondé en 1964 sous le nom de LactoLabo, a connu plusieurs changements de dénominations et de propriétaires (Rhodia, Danisco), avant d’intégrer le groupe américain DuPont en 2011. Rattaché à la division Nutrition and Health du groupe et à la marque mondiale DuPont-Danisco, le site a fait l’objet d’une restructuration qui a renforcé les capacités de l’entreprise sans toucher aux effectifs (180 salariés). Si la production est orientée fromages, salaisons et charcuteries, l’activité recherche-développement, pour laquelle l’investissement se poursuit, s’étend également aux yaourts et à tous les produits laitiers frais, pour l’ensemble du groupe. Danisco, qui travaille pour les grands noms de l’agroalimentaire est également implantée à Saint-Léger-de-la-Martinière, près de Melle, et sur 5 autres sites français.
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Entreprises
AIGLE INVESTIT À INGRANDES ET SE FÉLICITE DE PRODUIRE EN FRANCE Aigle, c’est la success-story d’une entreprise créée en France en 1853 par Hiram Hutchinson, pour industrialiser des bottes et chaussures en caoutchouc souple. La marque basée à Boulogne-Billancourt, aujourd’hui propriété du groupe suisse Maus, produit à Ingrandes avec 383 salariés. Elle investit actuellement 5 à 6 M€ pour restructurer ce site et continue d’embaucher. Aigle, qui a ajouté des vêtements à sa gamme, dispose aujourd’hui d’une clientèle urbaine, en plus des chasseurs et agriculteurs. Le fabricant réalise plus de 50 % de son CA à l’étranger et en particulier en Asie, où il dispose de 300 magasins sur un total de 380. Si la production française présente des coûts élevés, cela constitue un fort argument de vente sur les marchés haut de gamme. Le P-DG Romain Guinier déclare d’ailleurs à la Nouvelle République : « Tous nos concurrents ont délocalisé. Je ne suis pas sûr qu’ils ont fait le bon choix. »
AGRITUBEL, LEADER MONDIAL DES ENCLOS POUR ÉLEVAGE BOVIN, CÉDÉ La société Agritubel, située à Loudun, est numéro 1 mondial des équipements tubulaires pour parcs à bovins. Elle été cédée en octobre par la famille Formes à Philippe Dubouix, l’ancien président d’Allflex, spécialiste international des puces RFID pour les animaux. Agritubel emploie 115 salariés. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 23,7 M€, stable dans un marché en baisse, et un bénéfice net de 1,1 M€. Elle a investi 3 M€ en 2013 et 2014 et s’avère performante à l’export. Sources : Communiqués de presse, Actuflux, Sud Ouest, Charente Libre, Nouvelle République, Centre Presse, Usine Nouvelle, Les Echos, Le Moniteur, France 3, Observatoire de la Franchise
Et aussi : [16] > Cognac : Un projet hôtelier azerbaïdjanais à 60 M€ dans les Chais Monnet > Sweetcom prévoit 60 recrutements en 2015 dans les énergies renouvelables > Saint-Gobain s’apprête à céder sa filiale embouteillage Verallia, implantée à Châteaubernard. L’opération pourrait approcher 3 milliards d’euros. > Polm Studio s’attaque au marché des lunettes connectées pour les entreprises [17] > Logiciels de gestion des services de secours : Systel fait appel à la start-up Ubidreams > Construction d’un nouveau siège à Lagord pour le Crédit Agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres. L’opération, contestée, vise à regrouper les sites de Niort (230 salariés) et Saintes (270 salariés). > Eco-Cinétic, la start-up rochelaise qui conçoit des hydroliennes pour les cours d’eaux et estuaires [79] > La Maaf investit 65 M€ sur son siège social de Chauray : bâtiment pour Covéa AIS en 2015 ; agrandissement et rénovation des immeubles « Dauphin » d’ici 2020 [86] > Beaumont Group (Papèterie du Poitou) toujours n° 1 français du papier cadeau.
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ÉCONOMIE
UNE SOIRÉE SOUS LE SCEAU DE L’OPTIMISME ET DE LA PASSION Les 4e Trophées Émergence ont été remis jeudi 22 février à six entreprises de Charente-Maritime, lors d’une soirée organisée par la Chambre de Commerce de la Rochelle (CCI) et le quotidien Sud-Ouest.
À une époque où les essayistes dissertent sur le déclin de la France, cette soirée a fait souffler un vent d’optimisme. Tout d’abord le nombre de dossiers déposés : 128, un record depuis la création de la manifestation. Ensuite une salle bondée de représentants du monde économique et politique, environ 800 personnes, pour applaudir les entreprises lauréates et les projets des élèves de Sup de Co. Enfin, les entrepreneurs venus expliquer leur parcours, des opérateurs dynamiques et plein de passion. La conjoncture est effectivement difficile comme l’a confirmé Robert Butel, président de la CCI, qui voit son budget amputé de 8 millions d’euros par les restrictions de l’État mais déclare « on ne va pas renoncer à faire, on va faire autrement ». Un jury composé de Robert Butel, Jérôme Beauquel (Banque Populaire), Frédérique Doumic (Ouat Entertainment), Dominique Jungbluth (Axa), Olicier Ledoux (groupe Ledoux), Olivier Leclerc (EDF) et Christine Meyer (cabinet Khelis) a longuement travaillé sur les dossiers déposés avant de sélectionner les nominés puis les heureux élus. LES TROPHÉES 2015 Dans la catégorie « Innovation produit », le lauréat est Global Process Concept, installé à Périgny et qui a élaboré un photobioréacteur en partenariat avec l’université de Nantes, le laboratoire Gepea et le CNRS tirant de l’énergie verte de micro algues. Mélanie et David Barbeau ont remporté avec Qualicolor, dont l’activité est le thermolaquage, le prix de la catégorie « Jeune entreprise ». Installés récemment à La Rochelle (pour David c’est un retour aux sources), il s’agit pour eux d’une reconversion réussie. Fora Maline, société basée à Périgny a remporté le trophée de la « Communication digitale ». Ce chantier nautique a su mener à bien sa communication numérique et avec la refonte de son site, l’élargissement des prospects touchés via Internet et les réseaux sociaux, a vu la vente de ses voiliers augmenter. Béatrice Guillaux qui propose ses prestations d’opticien à domicile et dans les maisons de retraite s’est vue octroyer le trophée « Innovation service » pour de Vues à moi qui lui a permis de créer trois emplois. Antarès, sellier haut de gamme installé à Saintes a reçu le trophée « Entreprise commerciale ». PME créée il y a une dizaine d’années, elle exporte ses créations, véritables performances techniques, dans 20 pays. Quant à Laure Trichard et son entreprise itinérante « Au bon saucisson » bien connue des rétais, elle a reçu le trophée « Coup de cœur » qui récompense aussi bien une entreprise qu’une personnalité. Dans la catégorie Graine d’entreprise récompensant un étudiant pour un projet d’entreprise, Julien Robin et Vincent Benac, étudiants à Sup de Co La Rochelle ainsi que Raphaël Bordenave et Esteban Viaud, tous deux en école d’ingénieurs, se sont vus décernés un prix par le public pour leur projet commun Pleep’Key verrouillant à distance par télécommande les portes d’entrée.
LES NOMINÉS AU CONCOURS ÉMERGENCE 2015 Les lauréats étaient de qualité et les nominés l’étaient tout autant. Le jury expliqua à plusieurs reprises à quel point il avait parfois été difficile de départager les concurrents. Les dirigeants des PME nominées font preuve d’autant de dynamisme que les heureux élus et participent également à la dynamique du tissu local économique. Dans la catégorie « Innovation produit », C3 Technologies conçoit à Périgny des pièces destinées à la voile sportive de haut niveau. Depuis 2011 la société fabrique de nouveaux éléments qui lui ont apporté des ouvertures dans le monde de l’aéronautique. Dans la même catégorie, on découvre Protec Distribution, fabricant de bornes de contrôle et d’accès ainsi que de barrières à chaîne de grandes longueurs. Des entreprises aux activités innovantes concouraient pour le prix de la « Jeune entreprise ». Coolongalook, imaginé par Matthieu Dumon à Royan est un parc aérien de 3ha. Mélanie Coyne et Benoit Lacroix ont ouvert une maison d’escalade à La Rochelle Escal’Bloc SAS. Quant à Guillaume Mabilleau (Meilleur ouvrier de France) et Jean-Baptiste Robin, tous deux pâtissiers, ils ont créé une société Nuances Gourmandes dans la zone de la Croix Fort à Saint Médard d’Aunis, qui ne fabrique que des macarons ! Le prix « Innovation service » rassemblait comme nominés la Coopérative Terre Atlantique basée à Saint-Jean d’Angély et Un toit pour les abeilles qui propose de parrainer des ruches. Dans la catégorie « Entreprise commerciale », on rencontre Jean-Pierre Ducol, gérant du magasin bio Regain qui depuis son déménagement connaît une croissance méritée. L’agence Lord, agence de communication globale à La Rochelle, était remarquée pour le prix « Communication digitale » ainsi que le camping 5 étoiles Sunêlia Interlude du Bois-Plage en Ré pour la réalisation de son site qui privilégie la qualité de l’information.
La qualité commune à tous ces entrepreneurs est sans aucun doute la passion qui les anime et leur fait dépasser les difficultés sans jamais baisser les bras. Une soirée réconfortante animée avec humour par Thierry Praud, directeur de la communication à la CCI et Stéphane Vacchiani, directeur départemental de Sud-Ouest. Catherine Bréjat
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VENdEE CHAUDIÈRES : ATLANTIC RACHÈTE IDEAL BOILERS
PRIVILÈGE MARINE REMIS À FLOT
Atlantic Industrie, groupe familial basé à La Roche-sur-Yon, acquiert Ideal Boilers, spécialiste des chaudières à gaz. Numéro 3 britannique sur le marché « mural », ce dernier possède aussi les marques Ideal et Keston, qui proposent des équipements plus puissants. Il réalise 250 M€ CA avec 500 salariés.
Le chantier nautique Privilège Marine est né en 2012 sur les cendres d’Alliaura Marine en liquidation, qui comprenait Jeantot (créé par Philippe Jeantot, le fondateur du Vendée Globe) et les monocoques Kirié (gamme « Feeling »). Ce pari a été mené à bien par le repreneur Gilles Wagner, dans un contexte difficile puisque la production avait quitté pour plusieurs années le site historique des Sables d’Olonne, avant d’y revenir sous son impulsion.
Atlantic (950 M€ CA en 2013, 4 500 salariés), plutôt présente sur le marché des équipements électriques (radiateurs, chaudières, chauffe-eau, climatisationventilation, pompe à chaleur…), qui se trouvent en perte de vitesse dans la construction neuve, présente une gamme diversifiée. Le groupe détient 50 % du marché français des chauffe-eau thermodynamiques et possède 7 marques, dont Thermor et Sauter. Avec cette acquisition, il se renforce sur le marché des chaudières à gaz et pénètre encore davantage l’international. L’entreprise vendéenne comprend 17 sites de production et implante une nouvelle usine dans le département du Nord, à Douvrin.
Catamaran Série 6. © Privilège Marine
Le chantier sablais a désormais tiré un trait sur la recherche de gros volumes. La nouvelle stratégie est tournée vers le luxe, la finition haut de gamme, le sur-mesure, pour une clientèle très exigeante. Elle a conduit à lancer une gamme de catamarans, dont un modèle de 18 mètres à moteur, le Furio 6. Les monocoques ne sont pas oubliés, tandis qu’un yacht luxueux
est également en projet. La collaboration renforcée avec le monde de la course contribue à la crédibilité de la marque.
TIRÉ PAR RECBOAT, BÉNÉTEAU PROGRESSE DE 18 %
La production de Privilège Marine, actuellement d’une douzaine d’unités par an, principalement exportées dans le monde entier, pourrait atteindre rapidement son rythme de croisière sur ces marchés étroits.
Un premier trimestre comptable (septembre-novembre 2014) particulièrement performant pour Bénéteau : +18,9 % (à 106,8 M€ CA) et même +27,2 % dans l’activité bateaux, à une période traditionnellement creuse. Ces performances du numéro 1 mondial des voiliers sont en fait tirées par le rachat du groupe américain RecBoat en juin dernier, qui apporte 22 M€ de CA. En effet, hors RecBoat, l’activité bateaux baisse de 2,4 %. Au vu du carnet de commande, Bruno Cathelinais, Président du Directoire, envisage cependant « pour les bateaux, à périmètre constant, hors acquisitions, une croissance à deux chiffres » en 2015. L’activité habitat anticipe un recul en 2015, mais moins prononcé qu’actuellement (-20,5 %).
Le constructeur emploie une cinquantaine de salariés et cherche à recruter une main d’œuvre qualifiée.
BOUY MISE SUR LES SYSTÈMES FLEXIBLES Bouy, sous-traitant en mécanique de haute précision pour les secteurs de l’aéronautique, du spatial et de la défense, a reconfiguré son usine de Saint-Hilaire-deVoust. Pour cela, la société a investi 12,8 M€ de 2011 à 2014. En installant des systèmes flexibles réalisés par le spécialiste japonais Mori Seiki, l’entreprise améliore sa productivité et augmente ses capacités dans les métaux durs, comme le titane.
Sources : Ouest France, Les Echos, Le Figaro, Les Echos, Actu Nautique, Usine Nouvelle
Et aussi : > A Pouzauges, Prochimir (films techniques thermocollants) est reprise par ses dirigeants avec le soutien de CMCIC Capital Finance > Michelin investit 100 M€ sur son site de La Roche-sur-Yon
Bouy, rachetée en 2006 par Ausare, emploie 320 salariés, dont 250 en Vendée. Elle réalise 25,5 M€ de CA en 2014 et ses principaux clients sont Zodiac Aerospace, Thales, Safran… L’entreprise entend désormais se positionner comme « offreur de solutions ». Sa filiale Eolys réalise des éoliennes de faible puissance.
LImOUSIN I.CERAM, CRÉATEUR DE PROTHÈSES INNOVANTES, ENTRE EN BOURSE L’entreprise I.Ceram implantée sur la techopole Ester de Limoges a été introduite en bourse le 19 décembre. Elle conçoit et fabrique des prothèses orthopédiques en céramique. Ses implants en alumine poreuse se rapprochent au plus près des caractéristiques du squelette humain et deviennent partie intégrante de l’os. Un implant « relarguant » permet aussi de traiter les cellules cancéreuses en diffusant des anti-infectieux au cœur de la lésion. Une avancée qui offre de très fortes perspectives de développement à la société biotechnologique. Labellisée « entreprise innovante », I.Ceram, qui dispose d’un laboratoire céramique et de 11 brevets internationaux, a pour objectif de devenir le leader mondial des biocéramiques en alumine pour les métastases osseuses. L’opération d’introduction sur le marché Aleternext Paris (réservé aux PME et ETI), a été menée via un placement privé de 2,7 M€ auprès d’investisseurs qualifiés. Elle répond à des objectifs de notoriété, croissance future et renforcement des fonds propres de l’entreprise, qui se développe par ailleurs à l’export.
prestigieux figurent Onet ou JCDecaux. Elle propose 600 formulations, dont de nombreux produits disposant de labels « verts » : Eco’Reflex, Ecolabel européen, Ecocert… Elle cherche à réduire l’utilisation de composants considérés comme nocifs. La société, qui produit 15 000 tonnes annuelles, investit 6 M€ pour construire une nouvelle unité de stockage de 4 000 m², 1 000 m² de bureaux et un laboratoire. Le nouveau site, dont la livraison est prévue fin 2015, sera situé à proximité de son implantation historique. D’autres investissements sont prévus sur celle-ci, pour un montant de 4 M€ sur 3 ou 4 ans.
NUTRICULTURE INVENTE DES REPAS APPÉTISSANTS POUR LES SÉNIORS Comment manger une cuisse de poulet, une côte de porc, un caramel quand on a une très mauvaise dentition et qu’on souffre de problèmes de déglutition ?
C’est pour répondre à ce besoin que François Berger a créé NutriCulture à Limoges, dont les produits sont servis dans l’établissement pour personnes âgées qu’il gère à Etagnac (Charente). Stop aux purées et bouillies, la solution, c’est les plats déstructurés puis restructurés, à l’aide d’une préparation alimentaire végétale à base d’alar-alar. Tous les aliments peuvent être ainsi reconstitués, ce qui leur permet de fondre dans la bouche, tout en conservant leurs propriétés et leur goût. A la clé, une baisse du nombre de personnes dénutries ou déshydratées, une moindre consommation d’antidépresseurs et vraisemblablement une plus grande longévité. Le surcoût s’élève à 50 centimes par repas. Intéressant pour une solution qui redonne l’appétit… de vivre ! NutriCulture a également pour objectif de permettre aux établissements clients d’être autonomes avec le matériel, les ingrédients, les recettes et l’offre de formation qu’elle commercialise. La start-up a obtenu la bourse Charles-Foix 2014, décernée par l’association francilienne Silver Valley.
EMAKINA MESURE LA « BRAND EXPERIENCE » DES MARQUES Emakina, groupe européen d’agences de communication dont la principale implantation française est à Limoges, a présenté son « brand experience score ». Cet indicateur est le résultat d’un outil multidimensionnel de mesure de l’expérience du consommateur avec une marque : la Brand Experience Platform. Il compile la perception du discours publicitaire, la réalité vécue par le public, par exemple le contact avec le produit en point de vente, et la réputation (bouche-à-oreille, réseaux sociaux…). Par exemple, dans le secteur des cosmétiques, l’étude réalisée auprès de 3 000 utilisatrices classe sur le podium Dior, Chanel et Lancôme, suivies des « populaires » L’Occitane et Yves Rocher, qui surclassent certains grands noms. Au cœur de la méthode, la notion d’« expérience attendue » fait ressortir certaines frustrations du consommateur. La réalisation de cet outil a nécessité près de deux années de recherche et développement. Sources : Communiqués de presse, Le Populaire, La Montagne, Les Echos, Le Monde, Le Figaro, Région Limousin, Offremedia.com
Eyrein Industrie implantée à Eyrein (Corrèze) est une société familiale (21 M€ CA, 100 salariés) en croissance qui conçoit et industrialise des produits de nettoyage pour les professionnels. Parmi ses clients
Crédit : NutriCulture
EYREIN INDUSTRIE INVESTIT DIX MILLIONS D’EUROS
Et aussi : > Excellence-Imprimerie Moderne, reprise par EDIIS, devient Ediisprint > Quadria lance une plate-forme « cloud » sur la base des technologies Oracle
Dossier
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cOmmUNIcaTION C’est quoi le copyright ? L’alerte éthique C’EST QUOI LE COPYRIGHT ? C’est une référence au droit d’auteur destinée à interdire toute forme d’utilisation ou de reprise d’un texte ou d’un contenu sans accord de son propriétaire. Le terme «copyright» recouvre une notion utilisée dans la loi américaine au sein du Titre 17 du United States Code destinée à protéger les droits de son auteur. Ce type de droit d’auteur est applicable immédiatement, en se distinguant du droit applicable en France, par l’obligation d’un dépôt officiel destiné à le rendre opposable sur tout le territoire national. Ainsi, dès que l’œuvre a fait l’objet du dépôt de copyright elle peut alors utiliser le symbole © suivi de l’année de publication, puis du nom de l’auteur (ou de la société ayant déposé le copyright). Dès lors toute reprise, contrefaçon ou utilisation sans l’accord de son propriétaire est punie pénalement. En France, bien que ce type de formalisme soit également autorisé, la mention «Copyright», © ou «Tous droits réservés» n’a pas autant d’influence juridique en matière de protection de l’œuvre. Elle joue le plus souvent un simple rôle informatif, voire dissuasif, vis-à-vis du public.
Même si dans les 168 pays signataires de la Convention de Berne, dont la France, une création est protégée du simple fait de son existence en réalité, dès lors qu’il s’agit d’une contrefaçon, d’un litige ou d’un procès concernant la paternité de sa création, l’auteur doit obligatoirement prouver qu’il en est bien l’auteur en apportant la preuve de son antériorité, ce que le copyright américain prouve immédiatement. Il est d’ailleurs bon de rappeler qu’une décision de la Cour d’Appel de Paris P. 5e Chambre 1 du 30 sept. 2009 stipule que : «Considérant en droit que s’il se déduit des dispositions des articles L. 121-1 et L. 112-2 du CPI, le principe de la protection d’une oeuvre de l’esprit quels qu’en soient le genre, la forme d’expression, le mérite ou la destination, sans formalité, du seul fait de la création d’une forme originale, il incombe toutefois, à celui qui entend se prévaloir des droits de l’auteur, de rapporter la preuve d’une création déterminée, à une date certaine». De la même manière selon Maître Murielle Cahen, Avocate spécialisée à la Cour d’Appel de Paris : «Pour protéger son droit il est INDISPENSABLE de mettre en place une procédure visant à conserver des preuves matérielles de l’antériorité de la marque, de la création ou des modèles telles que l’enregistrement des dates de création par voie d’Huissier.»
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Bien que le formalisme juridique du copyright n’existe pas en France, il est néanmoins tout à fait possible de protéger une œuvre de l’esprit qui n’est ni une pure invention, ni une marque, ni un dessin ou modèle protégeable par l’Inpi (Institut National de la Propriété Industrielle), au même titre que le copyright en reprenant même à titre informatif sa mention. Il existe pour cela 3 méthodes simples et peu coûteuses permettant de protéger un texte, une création artistique, des formules, des algorithmes pour un logiciel… dès lors
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Dépôt numérique : Il s’agit d’utiliser un site servant d’huissier de justice numérique (ex. copyrightfrance.com) en lui envoyant par mail le fichier pdf de sa création. Ce type de dépôt auprès d’un Huissier de Justice est à la fois recommandé par l’INPI et considéré par les juristes comme la meilleure protection dont puisse bénéficier une création intellectuelle contre le pillage. Ce système s’est même imposé devant les tribunaux comme une alternative incontestable, simple, rapide et économique face aux autres procédures plus lourdes et onéreuses. SGDL : Cette méthode de protection utilisée surtout par les auteurs consiste en l’envoi d’une enveloppe cachetée à la Société des Gens de Lettres au prix de 45€ qui retourne ensuite un accusé de réception prouvant la conservation de l’œuvre pour une période de 48 mois renouvelable indéfiniment.
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Enveloppe Soleau : si le document est court ou inférieur à 5 ou 7 feuilles A4, l’enveloppe Soleau du nom de son inventeur permettant un double envoi du document original (2 enveloppes reliées l’une à l’autre) permet d’apporter juridiquement la preuve de l’antériorité durant une période de protection de 5 ans renouvelable une fois. L’envoi à l’Inpi puis le retour de la seconde enveloppe sert d’accusé réception (prix 15€).
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L’IMPORTANCE DE LA DATE D’ANTÉRIORITÉ
que ceux-ci sont susceptibles d’être copiés ou contrefaits. La meilleure façon d’opposer ses droits littéraires et intellectuels face à toute forme de contestation, reprise ou contrefaçon, est de leur donner une date de création certaine (antériorité) selon l’une ou l’autre des méthodes suivantes :
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ATTENTION À LA PROTECTION L’absence de sigle ou de mention du droit d’auteur ne signifie pas pour autant que l’oeuvre ne soit pas protégée. C’est le cas par exemple pour tous les éléments présents sur l’Internet (textes, images, photos, vidéos, extraits sonores, logos…) qui sont soumis de facto au droit d’auteur, même si leur accès est libre et gratuit et qu’aucune mention ne précise qu’ils sont couverts par le copyright. Dans tous les cas de reprise et d’utilisation même partielle d’une œuvre, il faut avoir le consentement de son auteur au risque alors d’être condamné à payer des dommages et intérêts pour contrefaçon. Toutefois penser qu’une oeuvre est automatiquement protégée dès qu’elle existe et donc qu’aucune protection n’est nécessaire est une grave erreur juridique bien répandue et connue de tous les avocats spécialisés dans la défense des Droits d’Auteur.
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L’ALERTE ÉTHIQUE L’alerte éthique ou whistleblowing (littéralement «donner un coup de sifflet») est un dispositif courant aux États-Unis. Il permet de dénoncer des collègues qui, au sein d’une même entreprise, ont des pratiques frauduleuses pouvant la mettre en danger. Bien différent de la délation
• Protéger le lanceur d’alerte contre d’éventuelles représailles. C’est notamment le cas avec les lois de novembre 2007 contre la corruption qui instaurent la protection des lanceurs d’alerte dans les entreprises mais aussi avec l’article 40, alinéa 2, du code de procédure pénale concernant les fonctionnaires ou encore l’article 35 de la loi du 6 dé-
LES RÈGLES ÉTHIQUES
cembre 2013 relative à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière, ainsi que la loi du 16 avril 2013 relative à l’indépendance de l’expertise en matière de santé et d’environnement et de protection des lanceurs d’alerte, la loi du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, ainsi que la loi du 24 février 2014 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans le domaine de la santé.
à des fins de vengeance personnelle, l’alerte éthique lorsqu’elle est correctement encadrée constitue un outil important de lutte contre la corruption et la fraude. Ainsi un individu témoin d’actes illicites ou dangereux pour autrui dans le cadre de son activité professionnelle peut décider d’alerter, à tout moment, les autorités concernées. Toutefois pour que cette action soit crédible et efficace, il est nécessaire que soient appliqués deux principes :
• Recevoir le journal chez vous ou à votre travail, nominativement et en avant-première ; • Incorporer vos frais d’abonnement dans vos frais généraux ou de formation ; • Soutenir le journal et son indépendance
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JDP Sarl 19 avenue Philippsburg - 17410 St-Martin-de-Ré N°ISSN 1156-8801 - N° Dépôt légal : 367 RCS La Rochelle 397 764 358 Tél. 05 46 00 09 19 - Fax. 05 46 00 09 55 e-mail : journaldespros@wanadoo.fr
De manière plus générale, la question du whistleblowing ainsi que la protection des lanceurs d’alerte concernent tous ceux qui donnent l’alerte, même lorsque cela n’a pas de lien direct avec une activité salariée professionnelle en concernant aussi les citoyens, les journalistes, les militants de la société civile...
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INFORMATIONS JdP
L’alerte professionnelle au sein de l’entreprise ne doit pas être «Une police interne mais un système destiné à aider les cadres à se tirer d’un mauvais pas quand ils connaissent un dilemme éthique» ainsi que le souligne Yann de Kerorguen, rédacteur en chef du magazine Place-Publique. D’ailleurs, depuis 2006, les règles proposées notamment à l’échelon européen par le groupe Article 29 reposent sur un certain nombre de dispositions et limites applicables aux entreprises afin de ne pas créer de conditions potentiellement attentatoires aux droits des personnes. Il s’agit de faire en sorte que : • Les dispositifs d’alerte éthique ne concernent pas toutes les catégories de personnel dans l’entreprise (mais principalement les décisionnaires, cadres et managers). • La confidentialité soit assurée tout en refusant les alertes anonymes afin que la procédure de dénonciation ne se transforme pas en délation calomnieuse. • L’identité des lanceurs d’alerte et des salariés mis en cause doit être traitée de façon confidentielle soit par un groupe réduit de personnes désignées en interne, soit par un prestataire externe, lesquels s’engagent contrac-
tuellement à ne pas diffuser les informations qui leur sont confiées. • Les données recueillies ne doivent pas être conservées indéfiniment et même détruites immédiatement si l’alerte est jugée infondée, ou au maximum deux mois après la fin des vérifications lorsque les contrôles s’imposent. Ce n’est que lorsqu’une procédure disciplinaire ou que des poursuites judiciaires sont engagées que les données peuvent être conservées plus longtemps. Dès que les mesures conservatoires ont été prises pour éviter la destruction de preuves, le salarié mis en cause a le droit «d’accéder aux données le concernant et d’en demander la rectification ou la suppression». • Communiquer de manière simple en responsabilisant les salariés et en leur rappelant que tout abus dans les dénonciations donne également lieu à des sanctions. Une information doit être donnée sur le dispositif mis en place aux personnes mises en cause, ainsi que sur les conséquences d’une non-utilisation ou d’une utilisation abusive du dispositif.
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• Encadrer l’utilisation de l’alerte éthique afin de prévenir les abus (notamment la dénonciation calomnieuse) avec la mise en place de règles et de gardefous permettant d’exclure les plaintes malveillantes exercées par vengeance, par dépit ou destinées à favoriser la concurrence.
POITOU-CHARENTES LIMOUSIN - VENDÉE : EDITION MASTER Directrice de Publication : Nathalie Vauchez Directeur de la Rédaction : Didier Reuter Rédaction : Didier Reuter - Yves Guérin Laurent Kaczmarek - Nathalie Vauchez
E-mail ...................................................................................................................................................... Régie publicitaire : 19 av. Philippsburg - BP 43 - 17410 St-Martin-de-Ré Tél. 05 46 00 09 19 - 06 71 42 87 88 Fax 05 46 00 09 55 Mail : commercial@journaldesprofessionnels.fr Sortie JdP N° 123 février 2015 Cet exemplaire ne peut être vendu que par abonnement.
Site : www.journaldesprofessionnels.fr
TECHNIQUE Conception graphique : RCE Aytré 05 46 44 74 41 Imprimerie : Roto Champagne - Tirage : 26.000 ex. Crédit photos : Fotolia - DR JdP et Journal des Professionnels sont des marques déposées. Les reproductions d’articles sont autorisées en partie ou en totalité, avec la mention JdP et l’indication éventuelle des sources.
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