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LE RÉSEAU IMMOBILIER N°1 SUR L’ÎLE DE RÉ vous dans sesa1ccueille 0 agences

L E J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N G R A T U I T D E L’ Î L E D E R É

169 D

Ré, laboratoire d’idées !

édition du

10 AVRIL 2018

ans cette édition dense, Ré à la Hune a le plaisir de vous présenter la nouvelle radio de l’île, RLB, avec laquelle notre journal a noué un partenariat éditorial inédit... illustré concrètement dès ce N° 169 par le reportage au Pays de Galles de nos envoyés spéciaux, qui y ont suivi le Stade Rochelais !

Après avoir fait instaurer le déplafonnement de l’écotaxe et défendu son maintien, pris à bras le corps le sujet de la protection à la mer en menant le plus gros chantier Digues de France, Dominique Bussereau et Lionel Quillet devraient annoncer prochainement un autre projet d’envergure, en matière de mobilité, pour lequel notre île servirait de laboratoire d’expérimentation en France. Le tandem fonctionne très bien, l’île de Ré en est la première bénéficiaire.

Nathalie Vauchez

Sandy vous accueille du mardi au vendredi de 10h30 à 13h et de 14h à 19h.

Avec de nouvelles prestations et techniques comme l’extension de cils, l’épilation aux fils ou encore le massage bambou.

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ACTUALITÉ P A T R I M O I N E

R É T A I S

Musée Ernest Cognacq-Jay : un patrimoine bien vivant !

Elle l’avait bien sûr évoqué lors de l’AG de l’AAMEC, mais à la rédaction, nous aimons entrer dans les détails. Rencontre avec Julia Dumoulin-Roulié pour parler de l’actualité du musée.

I

ls sont des joyaux du patrimoine rhétais et, au même titre que les fortifications Vauban, font la fierté de Saint-Martin. Le musée et l’Hôtel de Clerjotte n’ont pas toujours la vie facile, mais les vieilles pierres en ont vu d’autres et c’est avec un plaisir toujours renouvelé que Julia et son équipe ont préparé la saison 2018.

prochain, le vénérable bâtiment sera sans doute vêtu d’échafaudages. Au programme, un long travail de réhabilitation qui portera sur la maçonnerie pierre de taille, la restauration des sculptures, la charpente et la couverture et enfin les menuiseries. Un chantier de dix-huit mois qui nous conduira vraisemblablement bien au-delà de la saison 2019. « Nous ferons avec » assure Julia, rappelant que les derniers travaux sur ce monument historique remonte aux années 1970.

Pour la directrice du musée, voilà une satisfaction qui atténue les aléas récurrents qu’elle et son équipe doivent gérer au quotidien sur la partie contemporaine du musée soumise à de multiples problèmes.

Les travaux de réhabilitation de l’hôtel de Clerjotte « Nous ne pouvons plus sont enfin sur les rails. intervenir sur ce sujet », précise-t-elle, « la procédure est en Réhabilitation en vue cours et nous en attendons l’issue ».

Elle vit depuis neuf ans avec le dossier.

Une collaboration fructueuse Aussi Julia ne boude-t-elle pas son plaiavec l’AAMEC sir. Suite au vote récent d’un budget de 692 000 € par le Conseil Municipal, les travaux de réhabilitation de l’Hôtel de Clerjotte sont enfin sur les rails : l’appel d’offres à entreprises est parti et Julia attend les réponses d’ici la fin avril. Bien sûr il faudra encore les sélectionner et passer l’étape nécessaire des études préparatoires, mais au début de l’hiver

M A R C H É S

Entre la Directrice et la Présidente de l’AAMEC, la complicité est évidente.

Mais Julia n’hésite pas à marquer sa reconnaissance envers le soutien apporté par l’association à la fois sur le fond et la forme, entendons par là la qualité des échanges et l’apport financier. Ainsi, la restauration programmée

N O C T U R N E S

de cette enseigne d’une ancienne usine à engrais de Saint-Clément aurait sans doute été incertaine sans cet appel de fonds orchestré par Nanou de Bournonville auprès des adhérents.

Résultat, elle est totalement financée !

Agée d’une centaine d’années, l’enseigne avait été trouvée par une habitante de Saint-Clément à la déchetterie.

Après l’avoir conservée pendant plus de vingt ans et à l’occasion de son déménagement, celle-ci en a fait don au musée. Il ne s’agit pas d’une œuvre d’art mais de l’un de ces objets usuels et quotidiens qui rendent le patrimoine si vivant et proche de nous. Aussi sa restauration a-t-elle été décidée a minima afin de respecter l’identité de cette pièce sans doute patinée par une exposition à l’extérieur.

Là encore, le travail de restauration étant celui de la patience, il faudra un peu de temps pour que le public la découvre, le travail devant passer par la sélection de deux restaurateurs – l’un pour la couche picturale et l’autre pour le support - suivie d’un dépôt de dossier à la DRAC, sans compter le temps nécessaire à sa renaissance. Mais Julia espère bien intégrer l’enseigne aux autres pièces témoignant de l’histoire de l’Ile de Ré.

Les temps forts de la saison 2018 Si la saison touristique démarre dès les vacances de Printemps, l’activité du musée connaîtra une accélération au mois de juin. Au programme, la clôture

de l’exposition « Alan Cope, un américain sur l’Ile », marquée par la pose d’une plaque commémorative proche de la maison d’Alan Cope et bien sûr le week-end du 8 juin, avec le Festival des Arts Actuels et l’accrochage des œuvres de la regrettée Chantal Gousseau, une exposition qui se poursuivra jusque fin octobre. À ne pas manquer également, l’invité de la saison, Oliver Rouchot, qui proposera un magnifique travail sur les façades de l’Hôtel de Clerjotte, un joli concours de circonstance pour le bâtiment qui passera ensuite l’hiver sous les échafaudages et rayonnera ainsi à l’heure de l’anniversaire des dix ans de l’inscription des fortifications Vauban à l’UNESCO. Pour conclure cet entretien avec vue sur la beauté des jardins du musée, Julia évoque encore une présentation dans la salle haute mais « il est encore trop tôt » se reprend-elle, avant de rebondir sur le rafraîchissement prévu du parcours Hors les murs, qui sera aussi enrichi de nouveaux panneaux à l’emplacement de l’ancienne gare de SaintMartin, sur le quai d’embarquement des bagnards, à l’Hôtel des Gouverneurs et à la maison d’Ernest Cognacq.

Bataillant sans relâche contre le poids des années et en des temps où faire œuvre culturelle n’est pas chose facile, le Musée, l’Hôtel de Clerjotte et leur direction portent résolument haut les couleurs du patrimoine rhétais.

Pauline Leriche Rouard

C R É A T I F S

Les Ré-Créatives reviennent en force au Bois-Plage La manifestation a connu un vif succès l’année dernière avec deux soirées, l’une en juillet, l’autre en août, consacrées aux artistes, artisans et créateurs de la région.

L

e grand marché nocturne organisé par l’Union des commerçants du Bois-Plage en partenariat avec la mairie revient donc avec cette fois quatre dates pour mieux profiter de ces rencontres privilégiées avec des professionnels du beau geste et découvrir de magnifiques réalisations.

Sculpteurs, peintres, céramistes, créateurs de bijoux, de vêtements, travail du cuir… une quarantaine d’exposants est attendue, et qu’on se le dise : aucun produit usiné ne sera toléré !

Comme les fois précédentes il sera possible de se restaurer sur place et goûter les saveurs du terroir (huîtres, saucissons), deux food-truck seront également présents (« le Yellow truck » pour les hamburgers et le « Tacot givré » pour les glaces) et des tables disposées ici et là. Côté animation, des nouveautés surprises créeront sans nul doute une joyeuse émulation !

Marie-Victoire Vergnaud

4 dates à retenir pour égayer les dimanches soir : 22 avril et 6 mai de 16h30 à 21h30 15 juillet et 19 août jusqu’à 22h30 Il reste encore des stands pour faire connaître votre passion : recreativesboisplage@gmail.com

« Dridrinet » de la boutique « Couleur volvert » à Saint-Martin a réalisé l’affiche des Ré-créatives 2018.

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Jean-Michel Blaizeau, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Nicolas Coûte, Véronique Hugerot, Pauline Leriche Rouard, Florence Sabourin, Martial Souchard, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, DR, sauf mention expresse/ Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Coralie Froquet : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 - rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 1 0 A V R I L 2 0 1 8 | N ° 1 6 9

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ACTUALITÉ M É D I A

RLB 104.1 : une radio de contenu et de proximité pour l’île de Ré.

Juste après sa reprise, début février 2018, de Chassiron FM 105.8, radio très écoutée sur le bassin de Marennes - Oléron, Nicolas Coûte s’est positionné, avec succès, sur celle de Soleil de Ré, début mars 2018. Il entend apporter une profonde mutation à ces deux radios vieillissantes.

J

ournaliste radio et télé, dirigeant de deux clubs sportifs professionnels, directeur des contenus sportifs d’Orange... ce jeune et très expérimenté journaliste, passionné de radio et de sport, chef d’entreprise dans l’âme, est un fervent partisan de mutualisation et de complémentarité.

Un nouveau nom, une grille de programmation riche, pour une radio de terrain.

Mercredi 4 avril, il a eu l’occasion de présenter son projet pour la radio de l’île de Ré auprès du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel régional, basé à Bordeaux. Et, durant plusieurs heures, a permis d’en préciser certains aspects. Le CSA n’a pas été contre le fait - notamment en raison du « passif » de Soleil de Ré La Rochelle - que la radio soit rebaptisée et se recentre sur l’île de Ré, alors que le couple Adaridi avait eu un temps des velléités sur La Rochelle.

Ce sera donc RLB - pour Ré La Blanche et selon le même principe des trois lettres de plusieurs radios nationales – qui gardera la même fréquence que Soleil de Ré, 104.1 et permettra à RLB de se caler entre France Bleu La Rochelle et RTL au niveau de la fréquence et entre RFM et RMC par rapport à l’ordre alphabétique des RDS de vos radios, soit très proches des radios les plus écoutées de la région.

La similitude s’arrête là. Nicolas Coûte entend bien professionnaliser la radio, avec une vraie information territoriale de fond, et en faire un média de proximité. Avec des directs réguliers,

Aussi bien journaliste que chef d’entreprise de par sa formation et ses compétences, Nicolas Coûte souhaite vivement développer les médias qu’il vient de reprendre.

sur des évènements sportifs, depuis des sites touristiques... RLB entend investir le terrain, ce que ne faisait plus Soleil de Ré depuis bien longtemps.

La grille de programmation est éloquente : outre les plages de musiques et thématiques, la part belle sera faite aux invités de la rédaction - élus, associations, acteurs locaux -, aux infos territoriales et des îles, aux actualités sportives et culturelles.

Partenariat radio avec Le Stade Rochelais, Rupella, l’Hippodrome de Chatelaillon À cet égard, Nicolas Coûte a obtenu du Stade Rochelais, le fait de retransmettre d’ores et déjà en direct les matchs des Jaune et Noir à chacune de leur rencontre - à l’image du quart de finale de rugby au Pays de Galles (lire page 7 de ce Ré à la Hune). Cela concernera également les phases finales des équipes féminines et de jeunes. Pour les 120 ans du Stade, 120 chroniques - talk-show déjà écrites et scénarisées sont en cours

d’enregistrement avec un comédien.

Elles ont été rédigées par l’Historien officiel du club, Jean-Michel Blaizeau.

Sur les deux fréquences, RLB et Chassiron FM (qui prochainement va, elle aussi, changer de nom pour être renommée RIO) retransmettent aussi les matchs à domicile et à l’extérieur du Rupella... Le succès appelant le succès, un partenariat avec l’hippodrome de Châtelaillon-Plage - La Rochelle a été scellé, il y a quelques jours, faisant de RLB et RIO les radios officielles de l’hippodrome et des courses qui y sont organisées.

presse sur l’île de Ré et sur le bassin Marennes-Oléron. Outre la régie publicitaire confiée à Rhéa Marketing, société éditrice de nos deux journaux d’information gratuits, un partenariat éditorial sera mis progressivement en place, visant à mutualiser compétences, moyens et informations.

Le projet de Nicolas Coûte - qui se positionnera dans le cadre de l’appel à candidatures du CSA prévu en juin 2018 sur le bassin de La Rochelle, en vue de créer une troisième entité radio - prend tout son sens dans sa volonté de mutualisation des contenus bien que produits par chacune des deux radios, des partenariats, des journalistes... – et in fine de couverture de la quasi-totalité de la façade littorale de Charente-Maritime, puisque Chassiron FM émet jusqu’à Saint-Sulpice de Royan.

Sur l’île de Ré, la toute nouvelle RLB a installé son studio au sein des bureaux de Rhéa Marketing, à Saint-Martin de Ré. Aux Evières, les installations techniques ont été sensiblement renforcées, afin que la radio soit enfin captée partout sur l’île*... ce qui n’avait jamais été le cas pour Soleil de Ré.

Le développement digital - Sites Internet, Podcasts, Applications sans lequel aucune radio ne peut aujourd’hui prétendre à une certaine pérennité, constitue un autre axe majeur de la stratégie de Nicolas Coûte. Il entend d’ailleurs gérer les radios comme des Entreprises, même si pour l’heure elles sont sous statut associatif (Chassiron FM est une radio de catégorie A), et éviter comme il le dit joliment « toute envolée lyrique », c’est-à-dire une inflation de moyens.

Inédit en région - quelques partenariats de ce type ont été initiés au plan national – et audacieux, ce partenariat radio - presse a pour objectif de relayer au plus près et avec un contenu de fond l’actualité de nos îles, sous toutes ses formes.

Soleil de Ré continue d’émettre durant cette période transitoire, la nouvelle grille de programme de RLB devrait être à l’antenne début mai.

Homme de terrain, pragmatique et fin stratège tout à la fois, Nicolas Coûte, sait parfaitement où il veut aller. Sa vision de long terme, son envergure professionnelle et sa maîtrise de ses sujets n’ont pas échappé à ses deux partenaires financiers de taille, dont il n’entend pas dévoiler l’identité avant l’heure. Ni « politiques », ni « empires financiers » - les supputations vont bon train -, ces partenaires légitiment fortement le projet d’ensemble de ce nouveau venu dans le paysage médiatique charentais-maritime.

Nathalie Vauchez

RLB et Ré à la Hune, un partenariat éditorial inédit.

Autre partenariat inédit, séduit par notre ligne éditoriale privilégiant un contenu rédactionnel de fond et une forte immersion territoriale, Nicolas Coûte a choisi Ré à la Hune et RMØ à la Hune comme partenaires

*La couverture de l’île passe ainsi de 69 % à 96 %.

RLB 104.1 FM RIO 105.8 FM

Nicolas Coûte en (très) bref

Nyon (Suisse) - Juin 2010 - UEFA Press Services. Nicolas Coûte, alors à la tête du football chez Orange Sport, à la sortie d’une réunion de négociation de droits en compagnie de Pape Diouf (ex-pdt de l’OM) et Michel Platini (président de l’UEFA, de l’époque).

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 1 0 A V R I L 2 0 1 8 | N ° 1 6 9

Formé au CFPJ à Paris, Journaliste en radios nationales (France Inter, France Info & les locales de Radio France puis RMC & RTL...) et TV (TV5, France 3...), directeur de rédaction, directeur de clubs sportifs professionnels, chargé d’une mission interministérielle en matière de financement du football français et de l’apport des droits TV dans le sport professionnel, chef de projet - cadre dirigeant du département Football – Rugby - Sports Olympiques pour Orange (à l’époque où l’entité éditait des contenus dont Orange Sport et Orange Cinéma et les douze chaines de TV...), sans

oublier la couverture de plusieurs évènements internationaux : olympiades, coupes du monde de football, championnats d’Europe, finales de ligue des champions, etc. le parcours professionnel de Nicolas Coûte est à son image : dense, iconoclaste, rapide, alliant réflexion stratégique et travail de terrain, bref inédit. Deux très gros problèmes de santé l’ont incité à une profonde réflexion à l’issue de laquelle, il a décidé de raccrocher - sans regrets mais avec son réseau - sa carrière parisienne pour retrouver sa région. Son CV est impressionnant au vu de son jeune âge : 35 ans !

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ACTUALITÉ R E Q U A L I F I C A T I O N

S I T E

D U

P H A R E

D E S

B A L E I N E S

La Pointe des Baleines, vitrine de l’engagement du Département dans la préservation et la valorisation des Espaces naturels.

Les aménagements engagés aux abords du phare vont permettre de valoriser un paysage emblématique de la Charente-Maritime et d’inscrire la Pointe des Baleines comme Grand Site de France.

C

e site touristique majeur* de Charente-Maritime s’étire sur sept hectares soit un cinquième de la surface du village. Le projet global de requalification de la Pointe des Baleines, à l’étude depuis 2004 mais en projet depuis bientôt 30 ans, et étudié successivement par trois ministres de l’environnement, voit sa phase 1 achevée en ce début de printemps.

La requalification de la Pointe des Baleines comporte en effet quatre phases.

constituent autant de mesures intégrées au projet, qui concoure ainsi à la préservation des milieux.

L’ensemble de cet aménagement intègre les exigences du site classé, en garantissant sécurité, fluidité et accueil touristique de qualité. « La valorisation du patrimoine et des espaces naturels et sensibles, le bon cheminement des eaux, les pistes cyclables, ici comme à l’île d’Oléron sont une priorité pour le Département de la CharenteMaritime » s’est exprimé Dominique Bussereau à l’issue de la visite du site.

La fréquentation dense et croissante de ce site a contribué, au fil des années, à sa dégradation architecturale, paysagère mais aussi écologique et en termes d’accueil touristique avec un parking limité à 49 places, provoquant nombre de débordements. Le Département a dû appréhender et maîtriser trois difficultés majeures : le manque de lisibilité et de sécurité pour les déplacements doux, l’insuffisance notoire de places de stationnement et un système en impasse provoquant conflits et problèmes de sécurité, une perspective visuelle entre stationnement, phare et village peu valorisante.

Après moult études, concertations publiques, procédures administratives, enquêtes publiques, permis d’aménager... le Ministère de l’Environnement a émis un avis favorable à ce dernier le 27 juillet 2016.

Constituée de deux périodes de travaux, d’octobre à mars, en 2016/2017 et 2017/2018, cette première tranche des travaux, portant sur les stationnements, les plantations, les cheminements et les accès des visiteurs, est aujourd’hui quasi-achevée et les aménagements ont été officiellement mis en service vendredi 6 avril 2018, en présence du président du Département de la Charente-Maritime, Dominique Bussereau, du premier vice-président du Département et président de la Communauté de Communes

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Gilles Duval, Lionel Quillet, Dominique Bussereau lors de la visite du Site le 6 avril.

de l’île de Ré, Lionel Quillet, du maire de Saint-Clément des Baleines, Gilles Duval, de la majorité des autres maires rétais, ainsi que de conseillers municipaux.

Cette première phase d’aménagement, dont le coût de 3 071 000 € a été entièrement financé par l’écotaxe, comprend l’aire naturelle de stationnement, composée de 308 places**, la plantation de 17 300 végétaux et essences locales, 4 hectares de boisement (soit 56 % du projet en espace boisé classé), le parking dédié aux commerçants et riverains (qui se disent déjà mécontents d’un nombre de places insuffisant à leurs yeux), le parking à vélos, les chemins d’accès piétons équipés de nombreux bancs, les accès pour les cars et le retour des véhicules vers la départementale. Ces réalisations ont été conçues dans le strict respect de la loi Littoral. Les sols en calcaire restent perméables à l’eau de pluie et aucun revêtement n’est bétonné ou cimenté, l’aire de stationnement qui est clôturée protège du piétinement les espaces naturels alentours et enfin, aucune extension de l’aire de stationnement n’est prévue.

Celle-ci sera ouverte partiellement, en fonction de la fréquentation, par un cloisonnement mobile.

dans le champ de vision dès l’entrée au site. L’harmonie des lignes, des cheminements et des espaces remet en scène notre fleuron patrimonial bientôt bicentenaire avec toute la grandeur qu’il mérite. Le cheminement piéton et cycliste permet de distinguer les deux phares, et la perception visuelle du phare sera mise en valeur par la création de boisements de part et d’autre de cette voie piétonnière.

Pierres naturelles d’aspect similaire à celles utilisées dans les maçonneries anciennes de l’île, plantations prévues d’espèces locales, conservation de la plupart des arbres existants, dispositif d’écrêtement et de traitement des eaux installé, mesures d’évitement et compensatoires des effets sur les espèces floristiques et faunistiques***,

En Phase 2, aménagements de l’allée du Phare (hiver 2018/2019) Dans le prolongement de la renaturation des abords du phare, la phase 2 du projet porte sur la requalification des espaces publics de l’Allée du Phare (RD 735), du chemin communal du Pas du Nord, et de l’ensemble des accès au Phare.

Faisant l’objet d’un groupement de commandes entre le Département et la Commune de Saint-Clément, ce projet a pour principaux objectifs de protéger les milieux naturels sensibles alentours, valoriser le patrimoine historique, accueillir la population touristique. Estimé à 525 000 €, ce projet devrait être réalisé l’hiver prochain, le dossier d’appel d’offres étant attendu avant l’été 2018.

Aménagement d’un pôle d’échanges en phase 3 (février-mars 2019) Le pôle d’échange des autobus (lignes régulières et autocars de tourisme) se fera dans une troisième phase de travaux, il est prévu

Une vue sur le phare XXL, dans le respect de l’architecture et des paysages.

L’accès au site, ainsi redessiné, ouvre une perspective augmentée sur le Phare qui entre désormais

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© Nathalie Vauchez

La réalisation d’aires naturelles de stationnement et la renaturation maximum des espaces liés au cheminement des visiteurs, qui constituent la première phase de cette requalification, sont en cours d’achèvement ce début avril.

Suivront l’aménagement de l’allée du Phare, d’un pôle d’échanges, et au final la création d’un giratoire.

© Nathalie Vauchez

Concilier accueil de qualité, sécurité, valorisation patrimoniale et préservation environnementale.

Il faudra attendre la pousse des arbres pour prendre la mesure de la réalisation.

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ACTUALITÉ

Carrefour giratoire « du Batardeau », phase 4 (hiver 2018/2019) L’actuel carrefour de la RD 735, axe principal desservant l’île de Ré, et de la RD 101 entre Saint-Clément et les Portes-en-Ré, est peu perceptible et lisible. La création d’un giratoire

permettra de simplifier les échanges et sécuriser les mouvements tournants. Il s’inscrit dans le projet global de requalification du site de la pointe du Phare des Baleines.

Sa réalisation est prévue pour l’hiver 2018/2019.

Véronique Hugerot et Nathalie Vauchez

© Véronique Hugerot

dès l’abord du site, en lieu et place de l’Arche de Noé, les zones alentours feront l’objet d’un plan de renaturation. Les travaux de démolition sont en cours. Le début des travaux est estimé à février 2019 pour une durée de deux mois.

* Le Phare accueille en moyenne 160 000 visiteurs par an, le site de la pointe des Baleines atteindrait le million de visiteurs par an. ** 308 places, dont 7 pour les camping-cars et 10 pour les personnes à mobilité réduite. *** Comme par exemple la protection du crapaud à couteaux, lire Ré à la Hune 168 ou sur realahune.fr.

Des cheminements doux.

L’île de Ré, laboratoire expérimental en matière de mobilité ?

Un projet Mobilité à la pointe de l’innovation sur l’île de Ré, qui aurait valeur expérimentale en France, est en préparation au Département, sous l’égide de Dominique Bussereau et sur l’impulsion de Lionel Quillet. La Communauté de Communes de l’île de Ré y est pleinement associée.

A

À l’issue de l’inauguration de cette fin des travaux de phase 1, Lionel Quillet s’est exprimé de façon allusive sur un projet en gestation, à la faisabilité duquel il réfléchit avec le président et les services du Département, et qui fera l’objet prochainement d’un rendez-vous au ministère de tutelle (prévu il y a quelques mois mais qui a été décalé). Ce projet, qui lui tient très à cœur, devrait être dévoilé avant l’été, lors du Conseil communautaire de l’île de Ré de juin. Il l’avait déjà évoqué la veille, lors de la soirée

© Nathalie Vauchez

près avoir pris à bras le corps le problème de la protection à la mer, en menant le plus grand chantier de Digues de France, le président du Département de la CharenteMaritime et son désormais premier vice-président, devraient annoncer prochainement un autre projet d’envergure, dans lequel l’île de Ré serait une nouvelle fois en première ligne, et moteur.

Les bus seraient en site propre entre le Belvédère et Sainte-Marie, grâce à une 3e voie.

des partenaires de Destination île de Ré.

Des bus en site propre entre La Repentie et Sainte-Marie, ce qui laisse supposer la création d’une 3e voie sur le Pont en plus de l’aménagement de la voie sud entre Rivedoux et Sainte-Marie, déjà dans les tuyaux, font partie intégrante de ce projet qui

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irait bien plus loin et serait très innovant à l’échelle nationale, d’où la rencontre ministérielle.

Un voyage d’étude de ce qu’il se fait à l’étranger est bientôt prévu.

Motus et bouche cousue, Ré à la Hune attend avec impatience de pouvoir dévoiler un projet qui devrait faire beaucoup parler de lui, dans l’hexagone et au-delà !

L’objectif : fluidifier considérablement le transport collectif en en densifiant la cadence, ce qui induirait une baisse de la circulation automobile, puisqu’il deviendrait beaucoup plus efficace et rapide d’emprunter un bus que sa voiture, donc une diminution des bouchons de périodes de pointe sur l’île... Le cercle vertueux en somme, pour que la saturation automobile ne constitue plus cet handicap majeur qu’il est devenu au regard de l’attractivité touristique de l’île de Ré.

L’écotaxe du Pont de Ré, le vaste chantier des digues rétaises, la requalification du Site de la Pointe des Baleines, que Lionel Quillet a qualifié de « l’un des plus gros projets environnementaux en France », et dès demain sans doute un projet Mobilité très innovant, décidément le tandem Bussereau-Quillet fonctionne bien, très bien, et l’île de Ré en est la première bénéficiaire.

Nathalie Vauchez

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ACTUALITÉ C A R N A V A L

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L A

C O U A R D E

Après une année sabbatique, « La Déambulle » reprend du service.

Samedi 28 avril, le village de La Couarde s’apprête à vivre une journée de carnaval.

C

ette manifestation a été à l’initiative de l’association des parents d’élèves qui voulait « prôner » une fête intergénérationnelle. Créée en 2014, « La Déambulle » a été organisée durant trois années consécutives.

Après une année de sommeil, elle retrouve un second souffle, et c’est l’association « Les Amis de la Plage » qui reprend le flambeau. Une grande fête de village est donc prévue pour le dernier samedi du mois d’avril, sur le

thème du chapeau et des couleurs. Les responsables invitent le public à créer des coiffes décorées, mais ils précisent bien qu’il sera tout à fait possible de se procurer des chapeaux sur place. Cette animation offrira différents spectacles, des danses, de nombreuses surprises, le tout dans une ambiance musicale soigneusement préparée.

La fête se déroulera en plusieurs temps Dès 14h30, sous le kiosque à musique, « Les Bandalous », la fanfare du village, exécutera plusieurs morceaux.

Des lectures de contes seront proposées aux enfants, des chapeaux seront distribués.

Les précédentes éditions de la Déambulle couardaise ont connu un vrai succès populaire.

R É U N I O N

P U B L I Q U E

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L A

Aux alentours de 16h30, « Les Bandalous » se déplacera en suivant un char spécialement conçu pour la circonstance par les bénévoles des « Amis de la Plage », pour se rendre sur la place du marché. Le cortège sera suivi de deux tuk-tuks de « Ré Tuk-Tuk ». « La Batucada », groupe de percussions de La Flotte,

fera partie de la fête. Des surprises attendront les participants tout au long du parcours. Après une escale au Peu-Ragot, la grande plage de La Couarde, tout le monde se retrouvera, à partir de 19 heures, sur le parking de « La Pergola », où le public pourra se restaurer. Signalons, à ce propos, la présence de plusieurs commerçants : le bar-restaurant « Les Mouettes », « La Cale », la poissonnerie « Sauvignon » et « Les Bernaches » pour la dégustation d’huîtres.

Deux concerts sont prévus : « Le bal de Monsieur Larsène » et « Grauss Boutik ». La soirée se terminera vers 23 heures.

Pour annoncer la saison estivale, « Les Amis de la Plage » comptent sur une importante participation.

Jacques Buisson

Contacts Laurent Baillot : 06 77 40 17 96 Nathalie Barthe : 06 45 87 19 68

C O U A R D E - S U R - M E R

PPRN de la Couarde : désormais six zones de submersion et des règlements drastiques.

Le maire Patrick Rayton a présenté mercredi 4 avril à ses administrés le plan de prévention des risques naturels (PPRN) pour La Couarde, approuvé depuis le 15 février 2018.

L

e PPRN prescrit des règles de sécurité face aux risques naturels et prend en compte le développement durable pour la construction afin de réduire les conséquences négatives sur la vie des hommes, l’activité économique, l’environnement et le patrimoine.

Ce qui change dans le PPRN 2018 Jusqu’à présent l’ancien plan de prévention, datant de 2002, identifiait trois zones de submersion, mais suite à l’événement traumatisant Xynthia, le nouveau plan, applicable et opposable depuis le 7 mars 2018, en répertorie six.

Les autres nouveautés viennent de prescriptions techniques sur les matériaux à employer, sur les règles de construction, sur les notions de hauteur des aléas (long terme et court terme notés LT et CT sur les cartes), mais également de la notion d’emprise au sol hydraulique (EH) et de transparence hydraulique.

En effet, selon que le sol d’un préau sera bétonné, c’est à dire perméable ou laissé en terre battue la surface autorisée sera du simple au double, c’est la notion d’emprise au sol hydraulique noté EH. Dans la même veine, les clôtures devront laisser

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circuler les liquides et les fluides sur 30 % de leur surface totale, c’est la notion de transparence hydraulique.

aujourd’hui « ce n’est pas possible !» a dit monsieur le maire.

Deux zones constructibles sur six

Dans les quatre autres zones, l’extension, les abris de jardin, les préaux, le ré haussement ou la construction au sein des rares dents creuses relèvent de l’exception et sont envisageables dans le respect des prescriptions. Ces règlements drastiques n’omettent pas les terres agricoles ni les marais.

Sur les six zones identifiées, deux seulement (BS1 et BS2) sont potentiellement constructibles. S’agissant de zonages répartis intra-muros, ils sont très limités en surface et rares y sont les terrains encore nus, mais les extensions et surélévations sont également envisageables.

Les constructions nouvelles, dans ces deux zones, devront respecter la cote long terme (LT) pour base de hauteur de dalle en ce qui concerne les habitations et l’aléa court terme (CT) pour les annexes et abris de jardin. Sachant que dans ces zones, la cote GNF CT correspond à 3.80 m ou 4.00 m et la cote LT à 4.70 mètres, on comprend vite que le remblai sera nécessaire. Mais, si remblayer s’avère possible dans le PPRN, il est impossible, en tous cas dans ces proportions là, dans le POS (plan d’occupation des sols).

L’incompatibilité entre PPRN et POS, appréhendée dès le lendemain de Xynthia, devra trouver des solutions au travers de l’évolution du POS vers le PLUI (plan local d’urbanisme intercommunal) qui sera acté fin 2019, mais

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Toutes les zones sont impactées

Les constructions de hangars de travail pour la culture ou l’ostréiculture devront elles aussi se conformer à la cote CT ou LT. L’avenir de l’économie du village mais aussi de toute l’île, apparaît alors bien menacé.

aux Couardais. Beaucoup de questions ont porté sur le débroussaillage prescrit notamment en lisière de forêt (Les Brardes, le bois Henry IV) où il convient de faire la différence entre abattage et débroussaillage.

Les contraintes liées au nouveau PPRN entraîneront inévitablement un changement architectural et forgeront des paysages différents, mais elles impliquent également un sur coût de construction qu’il faudra bien prendre en considération.

Véronique Hugerot

Sur les six zones submersibles identifiées, certaines, en lisière de forêt cumulent le risque submersion avec le risque feu de forêt, les prescriptions y sont alors cumulées.

En attendant l’évolution du POS en futur PLUI, une autre question préoccupe aujourd’hui les habitants, celle de l’harmonie architecturale du village telle qu’on la connaît depuis toujours et sur ce point, les mentalités devront évoluer proportionnellement à la hauteur des constructions. À l’issue de sa présentation claire et concise, Mr le maire a donné la parole

La carte des altimétries de l’île de Ré.

En bleu foncé, les terres basses.

Le diaporama de la réunion publique, le PPRN et ses règlements sont consultables sur le site de la mairie : http://www.lacouardesurmer.fr/vivrela-couarde/urbanisme/pprn-2018

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ACTUALITÉ S T A D E

R O C H E L A I S

À la découverte de la terre et de la culture galloise Leaders du Top 14 au printemps 2017, les Jaune et Noir se sont qualifiés pour la prestigieuse Champions Cup. Une première dans la longue histoire du Stade Rochelais.

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n va y aller pour découvrir et apprendre, en espérant nous montrer dignes de nos couleurs », avait annoncé Romain Sazy, le plus ancien combattant stadiste. Des propos corroborés par le coach Patrice Collazo dans le couloir du vestiaire : « Je sais que les garçons vont y mettre tout leur cœur. J’espère simplement qu’ils sauront s’approprier l’événement et en absorber toute la pression. » Six mois plus tard, après une campagne européenne hivernale entamée tambour battant, voilà nos Rochelais projetés en quart de finale de la Champions Cup. Sans ne rien devoir à personne.

Classés 5e sur les 8 qualifiés du gratin européen, ils sont donc conviés à un voyage initiatique sur les terres galloises, pour un rendez-vous historique au pays des mineurs de fond et des Dragons rouges.

L’adversaire proposé n’est autre que les Scarlets de Llanelli, une équipe réputée pour ses aptitudes au combat, son goût pour le défi physique et le jeu de mouvement. Les 16 internationaux gallois qui en composent l’épine dorsale et les 141 matches de Coupe d’Europe disputés (pour 6 au crédit des Maritimes) en disent long sur le défi qui attend nos « MarieLouise ». Privés des éléments les plus aguerris, mis sur le flanc par un Top 14 abrasif, les Rochelais entendent compenser ces absences par un supplément d’âme et d’engagement.

15 heures. Le crachin a cessé sur le morne paysage gallois où les cheminées des aciéries déversent leurs fumées grises. Llanelli, petite ville de 50 000 habitants au cœur du Comté de Carmarthenshire, en bord de mer d’Irlande, respire les

Pourtant conquérants, les Rochelais n’auront pu se défaire d’un quinze Gallois composé de 13 internationaux.

histoires d’Ovalie qui prennent invariablement racine sur cette terre, à tout jamais imprégnée de rudesse, de combat et de sacrifice.

L’arrivée au Parc y Scarlets plonge immédiatement l’aficionado dans la culture galloise : les chants gaéliques, le respect porté aux anciens, les « cap », les maillots d’autrefois exposés en vitrine, les oreilles en choux-fleurs de ceux que l’on croise et qui ont donné leur âme à la cause ovale.

17 heures. L’heure du coup d’envoi approche, la tribune se remplit et s’anime. Une tache Jaune et Noir rappelle la présence des supporters rochelais qui ne lâchent pas un pouce d’espace sonore.

Mais bientôt, les chants gaéliques submergent les slogans maritimes.

Irrésistiblement. Des chants venus de la terre, porteurs de cette âme celte, prête à tous les combats, au nom de l’abnégation et du don de soi. « C’est irrésistible, profondément

Devant le parc y Scarlets, la statue de Ray Gravell trois-quarts centre de la grande équipe galloise des années 70.

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Les Jaune et Noir en pleine action.

émouvant, la ferveur communautaire qui baigne cette enceinte, glisse l’un des consultants, l’œil brillant. Ces chants, ça me fout la chair de poule. Rien que pour vivre ça, il faut venir ici. » Du combat, il y en aura. Et les chants qui poussent et portent les Scarlets ne s’éteindront jamais, une heure et demie durant. Jusque dans la nuit noire, bien après la victoire, ils résonneront encore pour célébrer les Diables rouges. Dans une salle de presse moite et respectueuse, le capitaine rochelais Romain Sazy, le visage marqué par la frustration autant que par les chocs frontaux, oscille entre la déception d’un

rendez-vous avec l’Histoire qui a tourné court et la fierté d’avoir pu vivre cette fabuleuse aventure. « Nous étions si proche et si loin… » confiera tristement le deuxième-ligne rochelais. La concision de la formule valait tous les grands discours.

Immergés dans ce bain émotionnel, les hommes apprennent autant d’eux-mêmes que des adversaires, devenus par l’alchimie du rugby des partenaires de jeu. Dans le partage, la souffrance et le solidaire.

De nos envoyés spéciaux au Pays de Galles, Martial Souchard, Nicolas Coûte et Jean-Michel Blaizeau.

Dans les tribunes, avant le match !

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ACTUALITÉ C U L T U R E

La Maline : un renouvellement réussi avec le « Hors les Murs », un avenir à penser.

Alors que les travaux de la Maline ont récemment débuté et que le « Hors les Murs » sillonne les routes de l’île de Ré depuis quelques mois pour aller au-devant des Rétais, Ré à la Hune a rencontré le président de l’ARDC, Paul Neveur, en compagnie de l’Administratrice et directrice par intérim de La Maline, Aurélie Chauveau. avant un spectacle de ciné bruitage musical destiné à un public familial (à partir de 7 ans) le 20 mai à SainteMarie. Des ateliers « Britage et son au cinéma » seront organisés en amont du spectacle.

Régisseur, comptable, président (de l’ARDC) et directrice/administratrice de la Maline, devant le chantier des travaux, dont la fin est prévue pour décembre 2019.

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ermée depuis le 1er octobre 2017 pour la réalisation des travaux d’agrandissement (2 e salle de cinéma) et de rénovation complète, La Maline redouble d’efforts depuis lors pour continuer de proposer spectacles, séances de cinéma, ateliers à tous les publics rétais et bientôt vacanciers. Dépossédée de sa salle et de ses locaux, l’équipe désormais menée par Aurélie Chauveau, sous l’égide du président de l’Association rétaise de développement culturel, Paul Neveur, a pris le taureau par les cornes et a relevé le défi d’une programmation hors les murs jusqu’à la fin des travaux, prévue pour décembre 2019.

Un projet « Hors les murs » mené tambour battant Souvent d’une situation compliquée naît de nouvelles idées. La Maline est ainsi dans cet état d’esprit depuis septembre dernier. « J’ai proposé au Conseil d’administration de l’ARDC mon projet « Hors les Murs » préparé en un temps record, celui-ci l’a approuvé à son unanimité. Il a fallu tout mettre en place dans un laps de temps très court » explique Aurélie Chauveau, dont l’énergie est à la hauteur de sa passion pour son métier. « Nous nous sommes rendus compte que l’image de La Maline était mauvaise auprès de nombreux acteurs du territoire, nous avons profité de la situation pour nous renouveler totalement ».

Après le week-end de fêtes de clôture de saison et avant travaux, l’équipe en effectif réduit de La Maline a dû gérer le déménagement, les nouveaux partenariats, imaginer un nouveau mode de fonctionnement, trouver de nouveaux lieux, s’adapter à un nouveau mode de travail beaucoup plus lourd, puisqu’à chaque fois il faut déplacer l’ensemble de la régie technique et préparer la salle accueillante. Sans oublier la communication, singulièrement « modernisée ».

Ce sont ainsi plus de trois cents séances de cinéma qui ont été organisées

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depuis novembre 2017 dans les communes favorables - certains maires n’ont pas souhaité accueillir La Maline dans les conditions proposées - et quatre spectacles depuis fin janvier (un à deux maximum par mois). « Nous ne sommes jamais dans des conditions techniques idéales, il faut louer du matériel, acheminer la régie, cette itinérance est rendue possible par le projecteur numérique payé par la Communauté de Communes et mis à notre disposition durant le temps des travaux. Nous travaillons beaucoup plus, avec un effectif réduit, et bien sûr nous appliquons une tarification moindre. Là où La Maline accueillait en moyenne lissée sur l’année vingt-huit personnes par séance de cinéma, nous tablons sur une moyenne de douze dans cette nouvelle configuration.

Nous misons beaucoup sur avril/mai et craignons de devoir refuser du monde cet été avec une capacité maximum de quatre-vingt (salle Vauban de SaintMartin) à cent places (salle des Paradis à Sainte-Marie) ». « L’un de nos challenges : se renouveler » Le renouvellement concerne bien sûr au premier chef la programmation : « Côté spectacles, il était reproché à La Maline de programmer beaucoup de Jazz et de musique classique, nous intégrons désormais toutes les disciplines, et cherchons à équilibrer les représentations données au Nord et au Sud de l’île » explique la directrice. Ainsi, un bal spectacle a t-il été organisé à Saint-Clément fin janvier, suivi de théâtre à Sainte-Marie à la mi-février, d’un spectacle de danse et musique classique à la mi-mars à Loix, et d’un concert de Jazz à SaintClément fin mars.

Le 28 avril, est programmé un spectacle de contes et papier, pour un public familial, qui sera précédé d’ateliers « découverte de Pop-up » en amont (lire encadré). Une séance de théâtre musical burlesque sera proposée dans le Nord de l’île le 9 mai,

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Autre nouveauté, qui semble très appréciée des familles, un dimanche par mois une séance Ciné-Minot est proposée avec un film pour les enfants, les parents, les grands-parents, précédé d’un petit déjeuner (11h) ou d’un goûter (16h) offert par La Maline. Prochaine séance le dimanche 15 avril à partir de 16h à la salle des fêtes de Loix (projection de « Willy et les gardiens du lac » à 16h30).

Responsable de cette nouvelle programmation, Aurélie entend tester différentes salles, formules, disciplines, plages horaires... et toucher bien davantage la cible familiale, avec les ateliers de pratique artistique et culturelle en lien avec les spectacles.

En fonction de la participation du public, elle ajustera au fil des mois ces propositions renouvelées.

Les publics scolaires ne sont pas oubliés, malgré ces conditions hors normes. Ainsi toutes les écoles ayant souhaité répondre positivement ontelles pu accueillir le spectacle de cirque « Une roulotte pour deux » sur le premier trimestre 2018. Le spectacle Ombres et peinture « Tourne Vire » tournera lui dans les écoles de l’île entre avril et juin.

Le 17 mai les collégiens de 4e des Salières pourront assister au spectacle « Soigne ton gauche » qui sera précédé d’ateliers de découverte des bruitages au cinéma. Côté Centrale pénitentiaire, si l’organisation d’un spectacle s’avère compliquée, un atelier de bruitage est toutefois programmé le 18 mai.

La Maline en profite également pour s’ouvrir davantage à certaines associations et structures, avec lesquelles elle monte des partenariats, à l’image de la Médiathèque de Sainte-Marie. Les habituels partenariats avec des festivals sont aussi adaptés. Ainsi la soirée « Festival de Guitare » à la Maline se transformera-t-elle cette année en promenade musicale organisée avec la mairie de La Couarde dans le cadre de ses « Sorties de plage », le 11 juillet.

La Maline a aussi reçu la confiance des organisateurs de Jazz au Phare pour programmer la soirée du 4 août !

De quoi l’avenir sera fait ?

Le président de l’ARDC, Paul Neveur, annonce d’emblée la couleur : « Au vu du montant de la subvention versée chaque année par la Communauté de Communes, sans laquelle La Maline ne pourrait fonctionner, et du financement des travaux, c’est au président et au Bureau de la Collectivité intercommunale de choisir le futur modèle

de fonctionnement de La Maline pour 2020 ». Si plusieurs options sont possibles : Association subventionnée, comme actuellement avec l’ARDC, DSP avec une entreprise privée, ou régie, la préférence de Lionel Quillet semble assez limpide : « La future Maline atteindra le million d’euros et emploiera autour de quinze salariés, soit une vraie PME » se plaît-il à annoncer. Qui se devra d’être gérée comme telle. En matière culturelle, si le modèle de régie n’est pas courant, il semble le plus correspondre à l’état d’esprit du président de la CdC qui ne souhaite pas prendre de risque, ni « fonctionnariser » du personnel. « Deux formes de régie, directe ou indirecte, peuvent exister » précise Paul Neveur, qui devra soumettre le moment venu la nouvelle option retenue par le conseil communautaire (en septembre 2018) à son conseil d’administration, dont certains membres ont une nette préférence pour l’actuel mode associatif.

L’ensemble de l’équipe de La Maline sera « conservé » dixit Lionel Quillet, reste que celle-ci travaille énormément et s’inquiète déjà de la période durant laquelle il faudra mener de front le fonctionnement quotidien très lourd, et la mise en place de la « nouvelle Maline ». Concernant la future direction de La Maline - un appel à candidatures devra être lancé très en amont de la réouverture - l’actuelle directrice par intérim, Aurélie Chauveau, se montre prudente quant à son éventuelle candidature : « Cela dépendra beaucoup du projet culturel, du mode de fonctionnement et de la façon de travailler que souhaiteront les élus, je suis passionnée par ce que je fais, mais je serai ou non en accord avec ce nouveau projet, sans compter que nous dépensons actuellement beaucoup d’énergie, au détriment de notre vie personnelle, ce n’est pas certain que nous maintenions cette énergie sur la durée ».

Il est vrai qu’elle a été « la femme providentielle » après le départ imprévu de la précédente directrice, Catherine Wojcik, en poste depuis huit ans.

Assurant la relève sans état d’âme, imaginant et proposant le concept du « Hors les Murs », organisant, manageant l’équipe, allant à la rencontre des Maires, des partenaires, résolvant avec l’équipe tous les problèmes techniques et logistiques, elle peut tenir ce rythme grâce au soutien très présent du président Paul Neveur, et à sa passion pour la programmation culturelle. Un grand chapeau donc à toute l’équipe de La Maline, qui a réussi l’impossible, amener le cinéma et le spectacle dans les communes, pour le plus grand plaisir des Rétais, et bientôt des vacanciers.

Nathalie Vauchez

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ACTUALITÉ T O U R I S M E

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A R S - E N - R É

Le camping, le propriétaire et les gestionnaires !

Le camping de La Combe à l’eau est devenu un dossier compliqué : un incroyable quiproquo s’est ouvert lors de l’attribution du marché du camping de la Combe à l’eau à Ars. À ce jour, deux sociétés gestionnaires prétendent être élues.

L

e propriétaire n’est autre que l’ONF qui donnait, jusqu’à la saison passée, bail à la commune d’Ars. À l’issue d’un appel d’offres pour renouveler le contrat échu, la société nationale des eaux et forêts aurait fait tardivement le choix de la société Kwamti pour gérer le camping. La priorité lui aurait été accordée grâce à son projet de gestion durable et respectueuse de l’environnement et sa façon participative d’envisager le tourisme. La société Kwamti prévoit, outre des animations sportives et culturelles, une gestion écologique des sanitaires et, entre autres, le reboisement du terrain, un engagement sur le long terme alors même que l’octroi du bail est limité dans le temps.

Kwamti, la société basée à Tours, spécialisée dans l’animation de territoire, planche depuis trois ans sur le dossier de reprise de La Combe à l’eau. Pour ce faire, elle a élargi son directoire avec de nouveaux actionnaires axés sur la gestion de tourisme. Beaucoup d’entre eux sont, par inclinaisons personnelles, des familiers de l’île de Ré.

Dans le même temps, la société Huttopia, avait également répondu

La situation n’est donc pas facile à Ars où aucun des acteurs, que ce soit l’ONF, la mairie, Huttopia ou Kwamti ne souhaite entrer en conflit. Un accord à l’amiable serait envisagé entre l’ONF et la société Huttopia, ce qui est toujours plus souhaitable qu’un recours en justice.

Des vacances au plus près de la nature

La Combe à l’eau attend ses boulistes et... ses gestionnaires.

à l’appel d’offres de l’ONF qui lui a tout d’abord émis un avis favorable.

La mairie d’Ars, en tant qu’ancien gestionnaire, lui a par conséquent fait suivre le dossier de gestion (listing clients, clefs, etc.). Huttopia a lancé son exploitation sans tarder. Le problème se pose toutefois quant à son bail, qu’elle n’aurait toujours pas reçu signé de l’ONF et pour cause, à ce jour le seul bail signé serait entre les mains de Jonathan Odet, le directeur

de Kwamti. La société Huttopia, jointe par notre journal, n’a pas souhaité communiquer sur ce sujet.

Mais les activités de Kwamti, qui tisse sa toile à travers plusieurs autres sociétés, font monter d’un cran la tension dans le village, puisque Kwanti c’est la Guinguette de Tours, un lieu événementiel et festif créé en 2005 et dont la vitalité et la formule participative ont fait un peu trop de bruits sur les bords de La Loire, à en croire certains.

Aujourd’hui, au camp de La Combe à l’eau, le bureau d’accueil est ouvert et la société Huttopia attend ses clients de pied ferme pour les vacances de Pâques. Pour sa part le directeur de Kwamti déclare qu’ « il récupérera la situation telle qu’il la trouvera et ouvrira ses portes à la mi-avril », comme prévu mais que le manque de temps de préparation repoussera la mise en œuvre de ses projets.

Quoique réserve l’avenir administratif du dossier, devenu toxique en haut lieu, les campeurs, eux, auront l’assurance d’être bien reçus par les nouveaux gestionnaires.

Véronique Hugerot

PUBLI-RÉDACTIONNEL

JOURNEES PORTES OUVERTES 20 & 21 AVRIL 2018

Vendredi 20 et samedi 21 avril, toute la journée, Les Pépinières Guilbon - Bricoloisirs organisent leurs portes ouvertes annuelles, au cours desquelles vous pourrez bénéficier de belles offres, et profiter des animations et surprises.

Des offres et des animations Des vacances printanières fêtées comme il se doit, avec une chasse au trésor ludique, qui sera proposée aux familles, dans le parc de la pépinière, tandis que les plus petits apprécieront de s’exercer à la pêche à la ligne !

Lors des journées Portes Ouvertes, vous pourrez participer à des ateliers cuisine animés par un Chef, dans la cuisine extérieure de votre magasin, avec la maison ENO (gratuit, sur réservation, huit personnes par cours) ! Les Pépinières Guilbon – Bricoloisirs mettront… les petits plats dans les grands en vous proposant une dégustation d’huîtres de Gaec les Bernaches (Jean-François Beynaud), de sel, Fleur de sel, condiments et caramels des Salicorniers, et de Pineau de l’île de Ré avec Le Petit Bouchon. Venez aussi profiter des offres spéciales !

C’est le moment de planter et d’aménager votre jardin !

Vous trouverez ainsi aux Pépinières Guilbon, un large choix : oliviers, palmiers, plantes grimpantes, fruitiers... Côté serre, venez découvrir les plantes aromatiques, salades, légumes, fraisiers, pivoines... Désormais, à côté des traditionnels pots Ravel, la gamme contemporaine de poteries Goicoechea ainsi que les poteries toscanes mettront vos plantes en valeur et

orneront aussi bien vos jardins que vos terrasses ou balcons.

En plus de votre jardin, les Pépinières Guilbon proposent désormais de réaliser l’aménagement de votre cuisine extérieure équipée d’une plancha Eno permanente ou d’un barbecue Weber, ainsi que votre terrasse. Grâce aux modules de cuisine extérieure Eno, réalisez votre assemblage ad hoc pour une cuisine personnalisée.

Des nouveautés côté boutique Bricoloisirs vous procure un très large choix d’outils, allant de prix tout doux au haut de gamme, pour travailler au jardin avec les taille-haies, tronçonneuses, tondeuses et débroussailleuses thermiques, électriques ou à batterie Gardena, Stihl ou Viking. Il y en a pour tous les budgets !

L’arrosage extérieur Gardena vous séduira également tout comme - nouveauté 2018 - les robots de tonte de la même marque.

Le service après-vente est assuré, les réglages et révisions aussi et les karchers vous attendent pour nettoyer vos terrasses.

Pour cuisiner au jardin, toute une gamme de barbecues Weber – dont les très innovants bar-becues électriques Pulse 2000 - et de planchas Eno vous est proposée.

D’autres activités sont prévues en juillet comme des animations barbecue Weber et des cours de cuisine.

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Les Pépinières Guilbon Bricoloisirs Entrée de la zone artisanale en direction du port Chemin du Moulin des Soeurs - ARS-EN-RÉ 05 46 29 46 39 info@pepinieres-guilbon.com

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TOURISME B I L A N

E T

P E R S P E C T I V E S

Destination Ile de Ré ouvre la saison 2018 avec ses partenaires Signe de bon augure, le soleil a honoré de sa présence la Soirée Partenaires organisée par Destination Ile de Ré à la Salle des Paradis le 5 avril.

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estination… Ile de Ré ! Son Président Lionel Quillet, sa Directrice générale Gisèle Vergnon, le Directeur d’Exploitation Guillaume Barny et toute son équipe, ont reçu 250 partenaires dans une salle des Paradis joliment aménagée pour l’occasion. Une soirée bilan et perspectives qui avait de petits airs de Convention, maniant avec aisance professionnalisme formel, intervenants pertinents et convivialité.

Expliquer Destination Ile de Ré L’objectif de cette soirée était double : d’une part faire le bilan du travail accompli en deux ans d’existence, et d’autre part renforcer les liens avec les partenaires. Car derrière la très esthétique charte graphique de Destination Ile de Ré, c’est une équipe consistante et structurée de trente-trois salariés permanents qui orchestre dorénavant l’activité touristique rhétaise, avec la qualité en ligne de mire. Les invités eurent ainsi l’opportunité de rencontrer physiquement les équipes : promotion et relations presse, numérique, Label Qualité, Partenariat Tourisme, Groupe et Tourisme d’Affaires, autant de pôles de compétences dédiés à l’épanouissement d’une Ile de Ré à la fois soucieuse de ses valeurs et désireuse de booster son économie.

De nombreux défis relevés Après avoir rappelé à l’assistance les enjeux communs, à savoir la quête de qualité marquant une volonté d’engagement de « bien servir le client », Gisèle Vergnon laissa Guillaume Barny dérouler son bilan d’actions. Et il faut reconnaître qu’en deux ans, lui et son équipe n’ont pas chômé. De la création d’une charte de valeurs et de codes graphiques à l’unification des bureaux d’accueil en passant par la refonte intégrale du site iledere.com, la création d’une ligne de produits estampillés

Ré, sans oublier de décliner tout cela dans de (très beaux) supports papier, Destination Ile de Ré s’est efforcée d’être efficace sur tous les fronts, notre époque n’étant plus à l’amateurisme, même éclairé.

Au service d’une vision C’est bien sûr Lionel Quillet qui la porte. Dans sa courte intervention, le Président de la CdC a balayé plus de vingt ans de tourisme, rappelant qu’en 1995, la volonté était de passer d’un mois de saison à deux ou trois ! Objectif largement dépassé puisqu’aujourd’hui elle s’étale sur six mois, voire plus si l’arrière saison est servie par une météo parfois ensoleillée jusqu’à La Toussaint.

Saluant le travail de Gisèle Vergnon et d’une équipe très impliquée, Lionel Quillet se félicite de la création d’une « marque » Ile de Ré, qu’il entend « vendre à un certain niveau ».

Convaincu que « partager l’Ile de Ré, ce n’est pas seulement une question d’argent », Lionel Quillet met l’accent sur les innombrables possibilités offertes aux visiteurs, déclinées dans les valeurs du code marque et allant du vélo à la culture et au patrimoine en passant par la détente, les loisirs et un rendez-vous intemporel avec une nature préservée. « Une marque, Une réponse, Une prestation » résume le Président de la CdC, rappelant que celle-ci est « encore fragile », que le pont payant « fait partie de la marque comme territoire protégé » et que le « trop n’est pas bon ». Ce qui engage des actions politiques fortes comme ce « Projet Mobilité » sur lequel le Président travaille. Mais pour en savoir plus, il nous faudra attendre deux à trois mois.

Du mardi au samedi : 9h/12h30 - 15h30/19h. Dimanche (et lundi uniquement en période de vacances scolaires) : 9h/12h30.

VIVAL 2 place de la poterne 17410 ST-MARTIN-DE-RÉ 05 46 67 44 84 • vival-re-services@orange.fr

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R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 1 0 AV R I L 2 0 1 8 | N ° 1 6 9

Du professionnalisme à l’éco-responsabilité La parole fut ensuite donnée à des acteurs, qui chacun à leur niveau, servent la réputation de l’Ile. JeanHubert Lélièvre évoqua la fusion de Charente Tourisme et CharenteMaritime Tourisme sous le nom évocateur de « Infiniment Charentes », Emmanuel Meunier de TCI Research présenta la grande enquête lancée sur le « parcours client », dont les résultats seront livrés en fin d’année et Philippe Courcaud nous raconta l’histoire des Croisières Inter-Iles, à deux jours du premier départ de la navette maritime Saint-Martin/La Rochelle, lancée sans aucune subvention.

Quant aux enjeux environnementaux d’une Ile de Ré éternelle, elle fut dignement représentée par un magnifique film de Maxime Faideau (La Route à deux), le Rivedousais Antoine Cornic et son acolyte Christian Karcher qui, s’ils n’ont pas gagné la mini transat en 2017, ont eu le mérite de porter les

vertus d’un bateau à l’énergie novatrice, et Algorythme, jeune entreprise locale qui travaille les algues comme un bien précieux.

Et comme ici les valeurs sont aussi épicuriennes, cette soirée fut bien sûr ponctuée de moments gourmands, autour d’un apéritif et d’un cocktail aux « Saveurs de Ré ». De quoi nourrir les échanges et fédérer autour de notre territoire, bien privilégié il est vrai par Dame Nature !

Pauline Leriche Rouard

2017 en quelques chiffres : • 1 180 partenariats • 476 556 visiteurs dans les bureaux d’accueil en 2017 • 126 critères pour le label Qualité Tourisme obtenu en 2016 pour 3 ans • La Catégorie 1 obtenue en mars 2017 pour 5 ans • 935 000 visiteurs uniques sur le site iledere.com dans sa nouvelle version lancée en mars 2017

SANS RÉSERVATION

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TOURISME C H A R E N T E S

T O U R I S M E

Une nouvelle marque « Infiniment Charentes », une stratégie centrée sur les professionnels.

Fin janvier Stéphane Villain, président de la structure touristique commune à la Charente-Maritime et à la Charente, créée il y a moins d’un an, et Jean-Hubert Lelièvre, vice-président, présentaient la nouvelle marque « Infiniment Charentes » et la stratégie marketing, avec une finalisation de tous les outils à la fin mars.

Un « booster d’activité » pour les professionnels.

Une nouvelle marque est aussi déclinée vers les professionnels : « Charentes Tourisme - Booster d’activité » avec comme accroche en base-line « Unis pour votre performance », s’inscrivant dans une « démarche de performance économique des territoires et des acteurs », avec un site dédié aux professionnels : www.charentestourisme.com.

P E R F O R M A N C E

En effet, la stratégie de Charentes Tourisme est orientée vers les professionnels (80 % des ressources y sont affectées) pour leur performance et vers le grand public (20 %) pour une meilleure attractivité. La fusion, en révélant synergies et complémentarités, permet de concentrer les moyens sur les axes forts et d’optimiser la dépense publique.

Charentes Tourisme propose à tous les professionnels du tourisme du territoire une démarche d’accompagnement par des offres de services, notamment sur leur stratégie Web et l’optimisation de leurs ventes Web. L’Agence de développement touristique se définit volontiers comme « un tunnel de conversion », un « apporteur d’affaires pour les professionnels », sachant que « tout se passe dans l’univers digital, huit Français sur dix se renseignent sur la toile pour leur destination de vacances, 50 % d’entre eux réservant en ligne, sur les sites des prestataires ».

Charentes Tourisme est aussi en mesure d’élaborer un projet touristique, pour les collectivités « demandeuses », de

© Nathalie Vauchez

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nifiée autour d’atouts touristiques majeurs, complémentaires entre le littoral et l’arrière-pays, la destination Charentes se dote, selon Stéphane Villain, « d’un outil puissant de repérage et de rayonnement. La marque Infiniment Charentes porte en elle la promesse... d’expériences intenses et pleines de sens sur tout notre territoire, et cette infinie palette de nuances qui fait toute notre différence ». Une marque évocatrice de diversité et de profondeur, en somme. Au-delà de la « formule poétique », « Notre volonté est de créer de la valeur autour de nos valeurs » renchérit Jean-Hubert Lelièvre.

Le président et le président délégué de Charentes Tourisme (au fond) présentant les nouvelles marques, accompagnés des directeurs (à gauche).

les aider à optimiser leurs ressources et leurs investissements et à innover.

le territoire, dont les enjeux sont économiques, sociaux et environnementaux.

Le partenariat avec Orange permet, au travers de « Flux Vision Tourisme », de suivre les flux touristiques à partir des téléphones des touristes : les volumes de personnes, les flux entre territoires, d’où viennent et où vont les touristes...

La structure a un rôle central à jouer pour que le tourisme constitue un vrai levier de développement pour

Cette mission suppose la maîtrise de la fréquentation touristique dans le temps et dans l’espace, et la valorisation d’un tourisme qui ne soit pas que balnéaire mais repose sur les atouts environnementaux, patrimoniaux, culturels, etc. des Charentes.

Nathalie Vauchez

É C O N O M I Q U E

Un projet unique en France.

C

harentes Tourisme et ses partenaires, dont Destination Ile de Ré, proposent un programme d’accompagnement personnalisé aux hôteliers pour réduire leur dépendance aux agences de voyages en ligne (OTAs) et accroître ainsi leur performance économique.

Ceci grâce à un outil web novateur.

La startup C&L associés propose un

logiciel d’étude des performances et de prévisions pour les hôteliers pour les projeter dans le futur. L’objectif de ce programme est de permettre aux hôteliers de reprendre en main leur stratégie de commercialisation et de distribution pour réduire le volume des commissions reversées, et augmenter leur chiffre d’affaires.

Nathalie Vauchez

En manque d’idées cadeaux, envie de ramener un souvenir de l’ile de Ré…

La Biscuiterie de Ré à Sainte-Marie/ La Noue est la bonne adresse pour trouver le petit cadeau typique de la région : limonade rétaise, confitures locales, brioche rétaise, pain d’épices…

Un véritable petit « paradis » pour tous les gourmands !

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23/03/2018 11:30

TOURISME E N T R E P R I S E

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A R S - E N - R É

De Thalacap à Côté Thalasso : une stratégie, une identité, des investissements pour renouer avec le succès.

Des protocoles de soins précis, d’importants investissements.

Déclinée sur chacun des deux sites, Méditerranée (Banyuls sur Mer) et Atlantique (Ars-en-Ré), cette idée directrice s’est traduite dans la nouvelle marque « Côté Thalasso », lancée début 2017. L’ambition de l’enseigne est de constituer des équipes de thalassothérapeutes de référence, appliquant des protocoles de soins précis, dont la qualité fait l’objet d’un suivi rigoureux. Autrement dit, Côté Thalasso mise beaucoup sur l’efficacité des cures, dispensées par des équipes conviviales dans un cadre lumineux et confortable, mais sans luxe ostentatoire.

Pour en arriver là, chaque année, depuis le rachat de l’établissement d’Ars, situé à proximité de la côte sauvage, l’ensemble des bénéfices est réinvesti dans d’importants travaux.

Le modelage Harmonie du ventre Nouveauté 2018, ce modelage repose sur un protocole spécifique mis au point avec un Gastro-entérologue, qui associe palper-rouler et pressions, dans le sens des aiguilles d’une montre, à l’huile de magnésium marin. Cette combinaison permet de dénouer les muscles abdominaux, faciliter la digestion, lutter contre les ballonnements et le syndrome de l’intestin irritable.

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Pour sécuriser et moderniser la partie technique dans un premier temps, renouveler les installations, créer un solarium et refaire les plages de la piscine intérieure, refaire la piscine extérieure, chauffée, et sa terrasse, rafraîchir l’ameublement et la décoration des chambres, au fur et à mesure.

Ce sont ainsi près d’1,6 million d’euros d’investissements qui ont été réalisés depuis 2013, sur cinq années.

Une immersion locale, des équipes renouvelées Cet hiver la réception a été modifiée, et une boutique installée à l’entrée de l’établissement, dans laquelle Agathe, esthéticienne, dispense ses conseils sur les produits de thalassothérapie, cosmétiques, et propose aussi une sélection de produits « made in Ré ».

Cette volonté de travailler en partenariat avec les professionnels rétais se retrouve fortement au restaurant « La Vague d’Argent », où officient le Chef Anthony Bredif et le maître d’hôtel Dominique Lazuckiewiez.

Repris en main depuis un an par ce jeune Chef étoilé de 28 ans, rénové, le restaurant travaille avec nombre de producteurs locaux et découvre régulièrement de nouveaux produits, comme récemment les algues alimentaires produites et conditionnées à Ars par Algorythme. Ouvert à la clientèle extérieure, le restaurant propose de superbes brunchs en matinée.

Arrivée de l’EHPAD voisin depuis mai 2014, Valérie Baqué, directrice de Côté Thalasso, travaille en binôme parfaitement complémentaire avec le président de Côté Thalasso Île de Ré, Jean Perez Siscar. A lui la stratégie de développement, en coordination avec sa sœur, médecin et présidente de l’établissement de Banyuls, qui élabore

les protocoles de soins similaires dans les deux Côté Thalasso.

A Valérie Baqué, la gestion opérationnelle, le management des équipes, l’organisation quotidienne.

Pour mettre en œuvre cette stratégie, les Le Chef, Anthony Bredif, et le maître d’hôtel, Dominique équipes ont Lazuckiewiez, vous accueillent au restaurant La Vague d’Argent. été largement renouvelées depuis 2014, en thalasso, au restaurant, et sur la résidence hôtelière, avec toutes les difficultés de recrutement inhérentes à l’île de Ré.

Reconstituer des équipes en phase avec la Valérie Baqué, directrice de Côté Thalasso île de Ré*** « philosophie et Agathe, responsable de la nouvelle boutique maison », les former, mettre en place une nouLe développement économique de velle organisation en phase avec les Côté Thalasso passe par là, cette proobjectifs et dans le respect des régleblématique est partagée par nombre mentations (deux jours de repos par d’entreprises rétaises. semaine…) n’a pas été une mince Nathalie Vauchez affaire puisque Côté Thalasso emploie 45 CDI à l’année, une dizaine de CDD, des contrats de professionnalisation…

L’un des défis est aujourd’hui non seulement de fidéliser les équipes - si plus de la moitié des salariés habitent sur l’île de Ré, une partie importante de l’équipe vient d’au-delà du Pont - mais aussi de se professionnaliser encore avec du personnel diplômé.

Chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires de Côté Thalasso Île de Ré a crû de + 17 % cette année.

Il est passé de 2,7 millions d’euros en 2013 à 4,5 millions d’euros sur l’exercice 2016/2017.

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© Nathalie Vauchez

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epuis la reprise des deux établissements Thalacap, Marie et Jean Perez Sicar, sœur et frère, ont réalisé en toute discrétion un travail de fond, pour construire une nouvelle identité, en accord avec leur philosophie autour des bienfaits de l’eau de mer.

© Yann Werdefroy – Côté Thalasso

Repris en 2013, l’établissement Thalacap situé à Ars, devenu en 2017 Côté Thalasso, travaille avec des protocoles de soins minutieusement élaborés par un médecin, a recruté un Chef étoilé pour son restaurant, ouvert une boutique… et beaucoup investi dans sa rénovation.

TOURISME « H O R I Z O N

V A C A N C E S

J E U N E S S E

2 0 1 8 »

Des vacances à thèmes, pour tous les enfants. « C’est un vrai catalogue de vacances » a lancé avec enthousiasme Stéphane Villain, vice-président du Département de la Charente-Maritime, lors de la présentation de la toute nouvelle brochure Horizon Vacances Jeunesse 2018.

Plus de 70 séjours sont à découvrir dans ce guide « Horizon Vacances Jeunesse 2018 » déposé dans les mairies de Charente-Maritime, les collèges et les écoles primaires publiques et privés ou à consulter en ligne**.

Valérie Lambert

© UPCA

© Valérie Lambert

*www.caf.fr **http://ebook.charente-maritime.fr/eBook/jeunesse/vacances_jeunesse_2018/index.html

Un grand choix d’activités !

C

Jocelyne Chevrier, Stéphane Villain, Stéphane Modrin et Émeline Wallet présentent le dispositif.

elle-ci est destinée aux enfants de 6 à 16 ans issus de familles défavorisées mais aussi aux enfants en situation « classique » pour une « mixité sociale ».

Depuis 2010 le Département a mis en place le dispositif « Horizon Vacances » et un soutien financier pour les familles aux revenus les plus modestes pour leur donner un coup de pouce avec les « bons vacances » et permettre ainsi au plus grand nombre de partir chaque été.

Ceux-ci permettent aux familles, en fonction de leur quotient familial,

Les thèmes des séjours sont variés, ici un séjour « nautique ».

de pouvoir profiter de ces séjours, ils sont calculés et attribués pour chaque enfant selon des barèmes précis de la CAF*. Un minimum de 2,50 euros par jour et par enfant reste à la charge de la famille.

28 bons ont été attribués à des familles de l’Île de Ré l’an passé.

En 2017 plus de 851 familles ont pu en profiter (727 en 2016). « L’enveloppe allouée par le Département était de 118 420 euros en 2017, cette année on aimerait la voir grossir » insiste Stéphane Villain

L’unique

fabriqué à Loix

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qui se réjouit de voir de plus en plus d’enfants en bénéficier.

Ce catalogue propose un éventail très large de séjours allant du Marais Poitevin à Jonzac, du bord de l’océan, à la montagne jusqu’en Espagne et en Angleterre. Les thèmes sont variés, sports, découvertes, nature, équitation, arts et cultures, mer et montagne, le tout sélectionné par la Direction de l’Enfance et de la Famille, dirigée par Émeline Wallet et Jocelyne Chevrier, en charge de la vie associative et jeunesse ainsi que l’organisme Vacances Enfants UFCV* sous la responsabilité de Stéphane Modrin.

# SPORTS Voile, surf, handball, karting, body-board, équitation, escrime, basket, escalade, tennis, vtt, cyclotourisme, stand up paddle, rafting… # LOISIRS Courses d’orientation, parcours aventure, bowling, visites, jeux… # ARTS & CULTURE Découverte de l’artisanat régional, danse, arts plastiques, cirque, musique, ateliers créatifs, activités culturelles, festivals… # NATURE Accro-branche, escalade, opération trappeurs, construction de cabanes dans les bois, soins aux animaux de la ferme, camps en montagne, découverte des plantes…

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ENSEIGNE

à base de lait d’ânesse frais de l’île de Ré Venez visiter le seul et véritable atelier de fabrication de savons sur l’île de Ré Les mardis et jeudis à 14h30 Juillet / août tous les jours à 14h30

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Chapellerie de Sully 4 rue de Cîteaux 17410 SAINT-MARTIN-DE-RÉ (ouvert à l’année)

www.chapellerie-commeaumarche.com Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

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TOURISME / ÉCO C O M M E R C E S

Tout, tout, tout sur les nouveautés pour cette saison, vous saurez tout ! À l’aube de la nouvelle saison touristique qui démarre avec les vacances de printemps, Ré à la Hune vous présente les nouvelles enseignes, les nouveaux propriétaires, les nouveaux produits et services qui vous seront proposés cette saison... et parfois au-delà. Cette rubrique sera suivie dans nos prochains numéros, au gré des ouvertures. A suivre aussi sur www.realahune.fr et sur notre page Facebook.

Le Bois-Plage

Les fidèles du plus grand marché de l’île vont pourvoir retrouver chaque jour les enseignes rétaises et produits régionaux auxquels ils sont habitués sous la grande halle. Juste à côté, rue de la Glacière deux nouvelles boutiques viennent d’ouvrir leurs portes, tandis qu’en haut dans la rue de l’Église la plus commerçante le déménagement de l’épicerie fine occasionne du changement…

Paradis des marques : 3 générations pour un trio gagnant !

fauteuils et l’ambiance qui donne envie de se pauser) rares sont les pièces qui excèdent cent euros et dans l’ensemble l’étiquette a chuté jusqu’à 70 %. Joli tour de main pour cette combinaison de trois regards complémentaires sur la mode qui cumulent dans leurs carnets d’adresses secrets de quoi nous faire envie en toute saison. Car c’est cela l’autre bonne nouvelle de l’adresse : conquises par la douceur rétaise, les filles espèrent tenir dans la durée et ouvrir tout au long de l’année.

PARADIS DES MARQUES 1, rue de la Glacière 17580 Le Bois-Plage 06 12 99 24 71 La Manufacture, entre galerie d’art et boutique de déco.

Trouvailles griffées à prix gentils chez Paradis des Marques.

Elles arrivent de Paris et d’Albi, ont 50, 40 et 22 ans et plus d’un tour dans leur sac de filles pour chiner la fringue dont on rêve à prix irrésistible. Matières nobles, finitions soignées et coupes impeccables qui se jouent du temps : Cécile, Sophie et Clémentine (les sœurs et la fille) ne travaillent que la marque. Ici une robe Isabel Marant, un chemisier Comptoir des cotonniers, là une paire de boots Rykiel et des lunettes Viktor & Rolf. Il y a aussi de la belle lingerie, du parfum et de quoi habiller chic et bonne qualité les enfants. Dans la boutique (on achèterait volontiers la déco aussi, les tapis, les

Rivedoux-Plage Le marché s’émancipe

À Rivedoux, le marché s’ouvre à de nouveaux commerçants.

« De belles odeurs » c’est ainsi que Serge Kindel, 1er adjoint en charge des animations communales et commerciales définit le marché idéal : il faut que cela sente bon et que ça se voit ! Cette année il a donc décidé d’ouvrir la halle à de nouvelles saveurs. En plus des produits locaux comme toujours mis à l’honneur (huîtres, poisson en direct de la criée de La Rochelle, miel, fruits et légumes…) on y trouvera un banc espagnol de spécialités typiques parmi lesquelles l’incontournable paëlla et bien d’autres surprises (dont un nouveau traiteur) qui devraient se confirmer incessamment.

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Frédéric et Paola ont quitté la Belgique pour s’installer au Bois-Plage en septembre dernier. Lui est photographe, elle artiste plasticienne touche à tout, tantôt au pinceau tantôt à l’aiguille, elle excelle aussi en poterie. D’un lieu à partager pour travailler, l’atelier est devenu La Manufacture. Un magasin élégant où oui, tout est fait main et chaque objet d’autant plus unique qu’il a pris de nombreuses heures, jours à être pensé et

confectionné. En plus de leurs œuvres, s’y côtoient des objets du quotidien de créateurs amis de tous les coins du monde (mobilier, luminaires, linge de maison, vaisselle). On y trouve de l’artisanat africain, de la « black poterie » d’Amérique latine et de la céramique japonaise. Le Japon justement très présent dans cette douce atmosphère Wabi Sabi que Frédéric revendique en m’expliquant que la philosophie dicte que « la “grandeur” réside dans les détails discrets et négligés, la beauté dans les petites imperfections »… Les pays du Nord ne sont pas en reste non plus et leur observance du respect de l’environnement cher au couple. Le tout forme un savant mélange d’art de vivre et de tradition où chaque pièce trouve sa singularité en ce qu’elle s’inscrit dans une histoire.

Frédéric et Paola résidant non loin de la boutique envisagent d’ouvrir à la carte tout au long de l’année (le numéro est affiché sur la porte), sauf le mardi « C’est jour de yoga ! ». L’un ou l’autre vous accueillent dès à présent tous les matins jusqu’à 13h et la journée complète à partir de juillet.

LA MANUFACTURE 5, rue de la Glacière 17580 Le Bois-Plage Les produits du terroir « Auvergne en Ré » changent de trottoir.

Lignes épurées, objets raffinés à La Manufacture.

Une pizza à n’importe quelle heure du jour et de la nuit C’est possible avec le nouveau distributeur installé en plein cœur du village ! Fraîches ou cuites, les 14 variétés proposées (dont une végétarienne et une autre sans gluten) sont toutes préparées maison dans un local voisin dédié, puis réassorties au fur et à mesure dans la machine Hi-tech.Falbala, Exotix, Idéfix ou Cléopâtre : le distributeur délivre votre pizza chaude en moins de 5 mn ! Généreuse et délicieuse, le prix est aussi très raisonnable et le concept séduisant pour les dîners improvisés sur la plage. Installé à la place de l’alimentation La Myrtille (le seul épicier de l’île façon quartiers, ouvert quand Pizzas fraîches à toute heure avec Ludo. les autres ont

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Frédéric Gravier entame sa cinquième saison sur l’île avec sa malle de régalades auvergnates qu’il a plaisir à nous faire découvrir, tout comme il se fait volontiers l’ambassadeur de notre gastronomie dans Le Puy-de-Dôme où il vit le reste de l’année. D’abord itinérant

fermé, a migré juste à côté), impossible de manquer la Ludobelix, deuxième du nom après celle du Bois-Plage inaugurée l’année dernière par Ludo, incorrigible fan du village d’irréductibles Gaulois.

LUDOBELIX 274 rue Jules Ferry 17940 Rivedoux-Plage www.ludobelixpizza.com Éric Pointereau reprend La Boucherie Benoist Cela faisait un bon moment que Philippe Benoist souhaitait passer la main après une vingtaine d’années à Rungis et dix autres à régaler les Rivedousais de ses marinades. C’est finalement l’une de ses connaissances et ancien collègue (gage de qualité lorsqu’on connaît le niveau d’exigence de son prédécesseur) qui reprendra le flambeau en juin. Éric Pointereau et son épouse ont quitté leur boucherie au pied de la Maison de la Radio pour saisir l’opportunité de s’installer sur l’île. L’assaisonnement continue

Ça sent bon l’apéro avec « Auvergne en Ré » !

sur les marchés de Sainte-Marie et Loix, il s’était installé l’année dernière à côté du magasin de chaussures les Tropéziennes au pied de l’Église pour présenter les saucissons, jambons, charcuterie de porc fermier de chez lui. On y trouve aussi les meilleurs fromages d’Auvergne : Saint Nectaire, Cantal, Salers, Fourme d’Ambert… En déménageant au 21 de la rue, à la place de « L’Ouvre-boîtes », il espère ouvrir aussi à La Toussaint et Noël. Frédéric continue de proposer les conserves phares de l’ancienne enseigne qui s’est fait connaître avec nos fameuses sardines entre autres.

Une belle cave à vins vient agrémenter ses trouvailles dénichées auprès des copains petits producteurs avec une surprise cette année sortie de son imagination, un pied en montagne l’autre en mer : une terrine de cochon aux huîtres de l’île. Pour l’anecdote, il raconte qu’ « avec les autres huîtres testées, l’alchimie ne prend pas ! ».

Christine a repris son poste le 31 mars pour stimuler vos papilles gustatives et vous conseiller de l’entrée au dessert.

AUVERGNE EN RÉ 21, rue de l’Église 17580 Le Bois-Plage 07 70 57 38 32 Marie-Victoire Vergnaud

d’être l’argument, en plus là encore, du soin apporté à la provenance de la viande. Éric a un faible pour la Parthenaise à la tendreté exceptionnelle et le bœuf Angus dont il tire des côtes délicatement persillées. Amateurs de barbecue, l’adresse sera ouverte jusque tard en saison (au moins 20h) et 7j/7 à la faveur de grillades-régalades en impro et toujours un rayon traiteur pour les accompagnements.

BOUCHERIE POINTEREAU 91, Avenue de la Plage (Place du marché) 17940 Rivedoux-Plage Marie-Victoire Vergnaud

L’adresse est réputée pour sa qualité et promet de le rester.

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TOURISME / ÉCO

La Flotte

street… donnent aux lignes esprit mer un côté plus citadin. À noter : une tendance forte pour la marinière détournée, revisitée et l’arrivée de la marque Armor Lux… un retour aux sources en quelque sorte !

LOCYCA’S 5 rue du Général de Gaulle 17630 La Flotte

BLUE HOUSE 1 Sur le Port, 7 Quai de Sénac BLUE HOUSE 2 10 rue du Général de Gaulle 17630 La Flotte

Guénolé, responsable des boutiques Blue House.

Blue House sur le Port s’est refait une beauté.

Ambiance West Coast : on retrouve une nouvelle nuance de bleu pour la vitrine, fidèle à l’identité de la boutique. À l’intérieur un rouge peps crée une ambiance côte ouest chic et élégante. De nouvelles marques comme Jeff, Humility, Liu Jo

Déferlante d’imprimés pop ou fleuri chez Locyca’s La Petite Française, Sacré Cœur, Orphéo… de nouvelles marques à découvrir chez Locyca’s, dénichées par Marlène toujours à la pointe des tendances et qui vont à coup sûr Faire la saison ! Sans oublier Sessùn, Jolie Jolie, Tinsels, MKT, American Vintage, Louison… des valeurs sûres qui attirent une clientèle locale fidèle et les modeuses en vacances sur l’Ile à la recherche de coups de cœur et d’un dress code estival stylé !

Boulangerie Feuillette.

Marlène fashion trendy.

Une boulangerie fait place à une autre !

Mr et Mme Turcot artisan boulanger pâtissier à la Flotte pendant huit ans ont laissé la place depuis début avril à la Boulangerie Feuillette.

Cette nouvelle enseigne inaugurée le

30 mars a été créée en 2009 par Laure et Jean-François Feuillette à Blois et s’est développée sous forme de franchise dès 2014. C’est Amandine Desperques qui en est la responsable sur l’Ile de Ré. À vous d’aller découvrir dans un cadre inspiré d’une maison de famille, pains, viennoiseries, pâtisseries, macarons et une offre traiteur à emporter.

BOULANGERIE FEUILLETTE 20 rue du Général de Gaulle 17630 La Flotte Ouvert dès 7 h le matin Florence Sabourin

Saint-Martin Il y a bien sûr le marché… Et des nouveautés sous le signe de la Kasbah, avec ou sans h, et en C ou en K. Un concept-store pour la maison.

Tout fleure bon l’authenticité.

Kasbah Chic, c’est une boutique rochelaise – initialement éphémère mais qui, vu son succès, restera où elle s’est posée rue des Merciers

– et une boutique martinaise, tout à côté du marché. L’idéal pour Jennifer Caturla-Carat qui a attendu pendant deux ans cette opportunité. D’origine parisienne et sur la région depuis vingt-cinq ans, cette styliste de formation a longtemps vécu au Maroc où elle découvre les beautés de l’artisanat et se lance dans la création d’échantillons, privilégiant le travail en direct avec des artisans loin des villes. De là naît Kasbah Chic, où des poteries aux paniers en passant par les tapis berbères et de magnifiques coussins, tout fleure bon l’authenticité et ce style ethnico bohême chic et nature qui fait la tendance actuelle. À découvrir !

KASBAH CHIC Rue du Marché à Saint-Martin Ouvert de 10h30 à 19h30/20h00 sans interruption en haute saison.

cotons bio, le bambou, Little Casba ou encore le soutien à des voit double ! associations. Olivia travaille En passant dans la rue, on avec des coups de cœur se dit tiens, Little Casba a et aime les produits qui déménagé. Et non, un peu ont une histoire. Dans ce plus haut, elle est toujours concept-store « enfantin », là la Little Casba originelle, on trouve de ravissants où les amateurs de fantailivres et des jouets, des sie et de couleurs trouvent chaussures et des mailtoujours de quoi embellir lots de bain, des bouées leur intérieur. Little Casba s’est donc dédoublée, Un concept-store enfantin. rigolotes et bien d’autres trésors pour gâter nos « faute de place » comme bambins, et ce à tous les prix ! l’explique Olivia Meurice.

Little Casba (2) est dédiée à l’enfant, bien que, avoue Olivia, il y aura touLITTLE CASBA jours un peu d’enfant dans l’autre 15, 19 rue du Marché à Saint-Martin aussi. Bref, voilà une occasion d’aller Ouvert 7/7 en saison de 10h30 de l’une à l’autre pour tout découvrir. à 13h00 et de 14h30 à 18h30.

Aussi sur www.littlecasba.com, Les deux ont en revanche en commun Facebook et Instagram. l’originalité et une certaine philosophie, Olivia étant attachée à la consommation Pauline Leriche Rouard responsable, que l’on trouve dans les

Ars-en-Ré Venice Beach

Ambiance californienne à Venice Beach.

C’est une toute nouvelle boutique de vêtements et d’accessoires qu’Emmy et Florent, deux jeunes gens branchés mode, fort influencés par la Californie, viennent d’ouvrir à Ars. Dès l’abord, un surf nonchalamment posé près de la porte accueille les clients alors que les murs bleu pacifique, le cactus cierge et les photos de paysages californiens, mettent dans la chaude ambiance de Venice, ce quartier très prisé de la plage de Los Angeles où la jeunesse californienne vient faire son jogging. Emmy

et Florent ont sélectionné leur ligne en fonction de leurs coups de cœur et dans une gamme de prix accessible à tous, aucune pièce ne dépassant 30 € pour qu’on puisse faire son shopping sur l’île de Ré, à prix doux. On y trouve des vêtements pour hommes et femmes, des shorts, des jeans, des ponchos et des chemises et toute une gamme de basquettes et de sandales.

Les robes ou les tops frais et colorés de chez Lily Rose permettent de revoir sa garde-robe sans casser sa tirelire. Mais on viendra également à Venice Beach pour y trouver le petit cadeau idéal, bijoux fantaisie, écharpes, pochettes ou sacs et, un peu plus tard en saison, des maillots de bains.

Les stocks sont fréquemment réassortis et la boutique est ouverte toute l’année. Une vraie bonne idée à Ars !

VENICE BEACH FaceBook : Venice Beach Boutique - Île de Ré 6 Rue Thiers 17590 Ars-en-Ré

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 1 0 AV R I L 2 0 1 8 | N ° 1 6 9

Le Grenier à Sel Christel et Christophe Consigny cherchaient de longue date un endroit bien à eux pour y exercer leurs talents de restaurateurs, ils sont désormais à la tête du Grenier à Sel depuis février 2018. À quelques mètres du port, la salle confortable et la grande terrasse au soleil du Grenier à Sel sont connues des gourmets depuis longtemps.

Christophe, le cuisinier, a travaillé dans les cuisines les plus réputées de l’île et Christel, son épouse, gère la salle, ils ont partiellement changé la déco mais réinventé entièrement le menu. C’est une carte bistrot gourmand, très alléchante et élaborée uniquement avec des produits locaux, pour la plupart en direct du village d’Ars, fruits et légumes des Jardins de Mouillebarbe, algues d’Algorythme, poissons du bateau Le P’tit Jules, sel d’Ernest et huîtres de la Gaec Les Bernaches. Les viandes françaises sont issues des Pays de la Loire.Les recettes originales de Christophe allient les saveurs et les textures pour mettre l’eau à la bouche de notre curiosité. On retiendra parmi les entrées, le mille feuilles de crabe, pomme Granny Smith et coriandre

ou parmi les plats, le ris de veau rôti au miel, purée du moment et glace aux cèpes, spécialité de la maison. Outre la restauration, le chef propose un service traiteur pour les réceptions privées. Ouvert tous les jours pendant les vacances scolaires et fermé les dimanches soirs et les lundis le reste de l’année. Un grand parking est réservé à la clientèle. Groupes bienvenus.

LE GRENIER À SEL 20, rue de la Baie 17590 Ars-en-Ré 05 46 29 08 62 www.grenierasel.fr

Changement de propriétaire au Grenier à Sel.

Véronique Hugerot

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A S S O C I AT I O N S À L A H U N E P A T R I M O I N E

AG de l’AAMEC : efficacité et bonne humeur pour une association précieuse.

Le 26 mars dernier, dans l’écrin du vénérable musée de Clerjotte, entrain et énergie ont donné le ton de l’Assemblée Générale de l’AAMEC, une association qui n’en finit pas de s’épanouir.

N

ous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort nous nous vîmes trois mille en arrivant au port… ». Toutes proportions gardées évidemment, cette célèbre tirade du Cid convient à l’ambiance qui ouvrit l’Assemblée Générale. Certes de taille modeste, la salle prévue à cet effet était comble et il fallut ajouter autant de chaises que faire se peut.

Une belle participation qui fit pétiller les yeux de la présidente Nanou de Bournonville.

Des adhérents en augmentation Après avoir remercié de leur présence l’ensemble des participants mais aussi les nombreux (et éminents) présidents d’associations, Patrice Déchelette et bien sûr Julia Dumoulin-Roulié, Nanou de Bournonville fit le point sur une association riche de 386 adhérents, dont 75 ont rejoint l’association en 2017, avec le Lions Club pour exemple.

Le secret d’une telle réussite ? Une implication réelle, des actions ayant du sens, la qualité des liens entretenus avec la Commune et le musée, et un programme d’activités foisonnant, propre à satisfaire des adhérents gourmands de patrimoine et de culture.

P R O T E C T I O N

D E S

Une belle notoriété au-delà de l’Ile C’est un autre point de satisfaction pour la présidente et l’ensemble du bureau. L’AAMEC tisse de plus en plus de liens avec d’autres structures : les locales et rhétaises bien sûr mais aussi au-delà du pont, avec des associations de La Rochelle ou Rochefort.

Nanou de Bournonville en profite pour saluer la démarche d’un président de Châtellerault qui, suite à la dissolution de son association, a choisi d’apporter la somme de 720 € à l’AAMEC. Une notoriété qui ne doit rien au hasard mais tout à l’engagement d’une équipe soucieuse de cultiver un esprit d’ouverture et de partage, sachant fédérer autour d’elle tous ceux qui consacrent leurs efforts à la préservation du patrimoine.

Une gestion saine et rigoureuse « Aucune dépense sans recettes correspondantes ». Nanou de Bournonville résume ainsi et fort clairement ses principes de gestion. Si la démarche semble pour le moins responsable, elle nécessite néanmoins rigueur et organisation, pour parvenir à mener dans

ce cadre strict toutes les actions de l’association, dont l’implication financière auprès du Musée.

Concluant un bilan financier positif, la Présidente rappelle que ce bel équilibre est rendu possible par le travail exclusif des bénévoles mais Un Bureau souriant, entouré de Patrice Déchelette et Julia Dumoulin. aussi l’implication d’adhérents qui, par exemple dans le Boucard, sans oublier conférences, cadre des conférences, font cadeau de concerts et l’incontournable dîner d’été. leur prestation tandis que l’association Après avoir passé la parole à Patrice pratique les entrées payantes afin de Déchelette suivi de Julia Dumoulin, sourécolter des fonds. lignant tous deux la qualité des relations

Projets et nouveautés Exit 2017, l’AAMEC a déjà de nombreux projets pour 2018. Côté Musée, citons, entre autres, une somme de 6 500 € allouée à la restauration d’une enseigne publicitaire d’une usine à engrais de Saint-Clément ou encore l’achat de matériel nécessaire à l’accrochage des œuvres lors d’expositions temporaires.

Du côté des activités, l‘année s’annonce riche en sorties, des Portes à Saint-Emilion jusqu’à Paris en passant par Brouage en compagnie de Jacques

avec cette « association vivante », et un travail d’équipe concourant à l’enrichissement de l’offre culturelle, Nanou de Bournonville invita tout le monde au verre de l’amitié, non sans avoir au préalable présenté avec plaisir Florence Chatin, une nouvelle recrue qui connaît l’association depuis toujours et souhaite aujourd’hui s’y impliquer activement. Un témoignage supplémentaire de la vitalité d’une association qui n’oublie pas de se renouveler.

Pauline Leriche Rouard

A N I M A U X

Êtes-vous Félin pour l’Autre ? Réponse avec l’association Lacôtochats.

De Marie Gignoux, on peut dire qu’elle n’oublie personne : des chats aux humains, elle donne son énergie sans compter et se veut force d’animation, avec cette « Journée du chat libre ».

Des chats et des hommes Avec plus de treize millions de chats contre environ la moitié de chiens, les Français montrent que les félins ne sont pas seulement les stars du web mais tiennent bonne place dans les foyers.

Ce qui n’exclut pas les conditions de vie difficiles de ceux qui sont livrés à euxmêmes ou encore abandonnés par des maîtres peu scrupuleux. Lacôteochats avait été l’un de nos coups de cœur au dernier Forum des Associations. Parce qu’au-delà de l’attention portée aux chats errants, que l’association soigne, nourrit et fait stériliser, une étape rappelons-le essentielle pour enrayer la surpopulation, elle participe au bienêtre de certaines personnes en quête de Succombez vous aussi au charme félin le 14 avril. présence animale. Une double et belle une priorité : aider tous ceux qui les aventure rendue possible grâce à une accueillent dans leurs jardins, souvent vraie motivation, des bénévoles implides personnes âgées pour lesquels la qués et des partenaires bienveillants. compagnie des petits félins est une Accompagner et aider source bienfaisante de tendresse et de Au-delà des chats qui vivent sur ses réconfort. De même, l’association gère trois campements, Marie Gignoux a lorsqu’un changement de situation

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survient, comme ce couple récemment parti en maison de retraite qui s’occupait d’une vingtaine de chats. Aujourd’hui, après en avoir placé deux, Marie s’est occupée de douze autres, stérilisés et rapatriés sur les campements. Il lui en reste aujourd’hui quelques-uns à gérer et ce n’est pas toujours facile d’exfiltrer des chats, par nature attachés à leurs habitudes.

Une association soutenue et active Aidée financièrement par la commune de Sainte-Marie qui, consciente du travail accompli, a doublé sa subvention cette année, Marie bénéficie aussi du soutien de la Fondation Brigitte Bardot et espère bien en celui de 30 millions d’amis. Mais au-delà des nécessaires ressources financières, elle souhaite aussi faire vivre Lacôteochats au travers d’actions visant à sensibiliser à la fois sur la cause féline et le travail des bénévoles. Telle est la raison d’être de cette « Journée du Chat Libre », organisée

avec la participation de la photographe et écrivaine Catherine Gendron.

Une histoire de chats C’est un voyage en Égypte (l’un des pays du chat), assorti d’une adoption féline par ses parents, qui donne à Catherine Gendron l’envie de leur dédier un livre, composé de photos et de textes. Celui-ci sera vendu lors de cette journée dédiée, et toutes les recettes iront à l’association. Mais Marie a aussi prévu des animations, de lectures en chansons et atelier d’écriture, sans oublier des séances de maquillage et un grand concours de déguisements pour le jeune public, le tout en mode féline évidemment. Peluches et paquets de bonbons récompenseront les participants, Marie veillant à ce que chacun reparte avec un beau souvenir de cette journée peu ordinaire, qui sera prolongée par l’exposition de photos « Chats libres de Cyclades », à la médiathèque jusqu’au 21 avril. Un vrai programme de ronronthérapie pour tous !

Pauline Leriche Rouard

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A S S O C I AT I O N S À L A H U N E G É N É R O S I T É

Un peu de douceur dans ce monde de brutes : les petites mains de Riv’sourires tricotent…

De fil en aiguille, l’association rivedousaise est née spontanément. Avant même la création du bureau, le club initié au printemps 2017 dans le cadre de l’opération « Habille un arbre » à l’occasion du Mois de l’environnement retentissait d’enthousiasme.

Projets et doigts de fée sont bienvenus pour servir l’énergie et la motivation de la nouvelle association.

R

avies de ces rencontres impromptues, les tricoteuses de Rivedoux ont prolongé l’élan des aprèsmidi cliquetis, papotages et bonne humeur, non plus pour « encharper » les arbres du village de toutes couleurs, mais avec dans l’idée de trouver à donner utilement leurs créations.

Au fur et à mesure de ces moments de convivialité, les femmes ont tissé des liens, maillé des projets conduisant le groupe à officialiser son statut en fin d’année avec la création de Riv’sourires, association qui s’est donné pour mission de venir en aide aux plus démunis grâce à la confection

Quelques-uns des manchons distribués cet hiver aux structures d’accueil des malades d’Alzheimer.

de toutes sortes d’objets tout doux.

Autour de Marie-Françoise Bernard et Chantal Devaux, une trentaine de mains expertes se met en mouvement tous les lundis pour faire bon usage des pelotes, boutons, rubans, fermetures éclair généreusement donnés par les supporters de ce nouveau collectif altruiste.

Manchons, bonnets, layette, doudous : à l’hôpital, en maison de retraite, des petits cadeaux faits main…

Comme souvent lorsque la bienveillance est le moteur, les choses se

sont enchaînées rapidement. Ce fut d’abord la rencontre avec Monique Verne, présidente de « France Alzheimer Charente-Maritime » qui a permis la distribution de ce que l’on appelle des « Made-laine » depuis qu’on a découvert en Angleterre les vertus de ces fourreaux pour réchauffer les mains et les cœurs des malades. Entre madeleine de Proust et stimuli sensoriels, les jolis manchons ont égayé plusieurs structures d’accueil du département.

l’impulsion de Jeanne-Marie, couturière hors pair, des bavoirs et surtout des cache-couveuse. Compliquées à réaliser, ces pièces de tissu demandées par l’équipe soignante protègent les bébés prématurés des lumières bleues plutôt que de recourir à des parois opaques isolantes.

Dans la foulée, c’est une autre association caritative locale « Les blouses roses » qui a bénéficié des doudous uniques de Riv’sourires.

Elles sont prolifiques les virtuoses de l’aiguille qui pour ce qui est de l’administration ont préféré s’en remettre à Marie-Françoise et Chantal. Pour suivre le rythme, toutes deux multiplient les contacts et les perspectives de dons. Parmi les souhaits, elles étudient actuellement la possibilité d’un partenariat avec un orphelinat.

En février, le service de néo-natalité de l’hôpital de La Rochelle recevait des couvertures, des nids d’ange et sous

C O N C O U R S

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C R É D I T

Marie-Victoire Vergnaud

Les lundis de 16h à 18h à la Maison des associations de Rivedoux / Adhésion 10 € riv.sourires@gmail.com A G R I C O L E

Colore Mon Hôpital, grand gagnant.

La Caisse régionale du Crédit Agricole CharenteMaritime Deux-Sèvres vient de dévoiler le classement final de la 2e édition du Concours des associations. Huit associations du territoire ont ainsi été récompensées pour une dotation globale de 25 000 euros.

L

ancé en août 2017, cet appel à projets était destiné aux associations situées sur le territoire Charente-Maritime et Deux-Sèvres. Les projets devaient concerner l’un des quatre domaines d’excellence du Crédit Agricole : Santé – vieillissement ; Agriculture et agro-alimentaire ; Économie de l’énergie et environnement ; Logement.

contact@olivier-tradition.fr / www.olivier-tradition.fr

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Parmi les 107 candidatures déposées 8 lauréats ont été désignés par un jury externe au Crédit Agricole. Plus de 3 500 votants : Des peluches et des porte-clefs ânes en culottes clients sociétaires, administrateurs et salapour soutenir l’opération Colore Mon Hôpital. riés de la Caisse régionale Crédit Agricole cinq-cents. Avec neuf mille euros en tout, Charente-Maritime Deux-Sèvres se sont Colore Mon Hôpital, composée de permobilisés pour soutenir leur association sonnel-soignant de différents services de favorite et désigner les gagnants de cette l’hôpital de La Rochelle, va pouvoir mener e 2 édition. à bien ses nouveaux projets, parmi lesLa cérémonie du 27 mars 2018 a dévoilé le quels figure l’aménagement d’un espace classement final des associations : Colore dans la salle de réveil pour les enfants.

Mon Hôpital (La Rochelle) a remporté la Rappelons que depuis septembre 2017 première place avec à la clé un prix de six l’association a remis 150 doudous à l’efmille euros. Les deux coups de cœur des figie des ânes en peluche de Régis Léau, salariés et des administrateurs décernés aux jeunes opérés. en plus des prix, l’ont également été à l’association, avec à la clé un prix de mille Nathalie Vauchez

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A S S O C I AT I O N S À L A H U N E S O C I A L

AG Ré-Clé-Ré, l’association devenue petite entreprise.

C’est au Bois-Plage le 27 mars dernier que Bernard Bordier a reçu les participants, adhérents, élus et confrères pour une double Assemblée Générale de l’association Ré-Clé-Ré.

L

es Assemblées se succèdent et parfois, se ressemblent. Qu’ont en commun l’AG de l’AAMEC du 26 et celle de Ré-Clé-Ré du 27 mars ? La qualité d’un engagement sans faille et le fait que l’on y retrouve nombre de ceux que l’on a vu la veille, signe indubitable de valeurs communes. Avec une différence toutefois : dotée de salariés, Ré-Clé-Ré fonctionne comme une petite entreprise.

Des statuts modifiés L’AG ordinaire commença par une Extraordinaire, afin de valider les statuts, quelques corrections et modifications légères que Bernard Bordier, avec la précision qu’on lui connaît, s’attache à dérouler devant l’assistance attentive. Une procédure règlementaire rondement menée car l’ordre du jour de l’AG ordinaire est plutôt dense.

Un moral au beau fixe Dans son rapport moral, Bernard Bordier fait la bilan de sa première année de présidence et celui-ci témoigne de l’excellente forme de

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Ré-Clé-Ré : « une association en bonne santé, une activité débordante et des finances sous contrôle » énonce un président heureux de préciser que tout cela « permet la sérénité », et rappelle que Ré-Clé-Ré bénéficie « d’une gestion sérieuse par des gens sérieux depuis 22 ans ».

Le président ne lésine pas sur les remerciements, de la CdC à la CAF en passant par les communes partenaires jusqu’au Lions Club, saluant aussi chaudement le dévouement et l’implication des salariés et bénévoles, ne ménageant aucun effort pour assurer le bon fonctionnement de la structure et allant jusqu’à assurer eux-mêmes l’entretien et l’amélioration des locaux.

Avant de laisser la parole à la trésorière puis à ses collaboratrices, Bernard Bordier se réjouit (et c’est bien légitime) de l’agrément E.V.S. (Espace de Vie Sociale) obtenu par Ré-Clé-Ré, mais aussi de la reprise d’une partie de l’activité de l’association « La Tête dans les nuages » ou encore du « Café itinérant des Familles ».

Finances équilibrées et activité en expansion La présentation des rapports financier et d’activité ne feront que corroborer les propos du président, apportant l’ensemble des précisions nécessaires à la tenue d’une AG dans les règles de l’art, stabilité des recettes et maîtrise des charges faisant partie de l’ADN de cette association très professionnelle. Quant à l’activité de l’année 2017, elle fut bien « débordante », en commençant par le gros travail nécessaire au projet E.V.S. venu en supplément des activités habituelles de l’association, aides aux leçons pour les plus jeunes, accompagnement et formation pour les adultes, soit l’implication auprès de 39 collégiens, environ 110 enfants et quelques 260 adultes, sans oublier l’accueil d’une centaine de personnes lors de manifestations rythmant la vie de l’Ile et l’élaboration des conventions.

Deux nouveautés en devenir En 2017, deux projets ont vu le jour.

Pédagogique, « Le Café Itinérant des Familles » est une démarche en direction des familles pour les aider dans

leur rôle de parents, par des ateliers et conférences. L’idée est de parvenir à développer et animer quatre actions par an autour de thèmes divers, le prochain étant centré sur les réseaux sociaux et leur utilisation. Autre initiative, un atelier Santé/Bien-être, dont la création a été décidée suite à des demandes récurrentes sur la santé. Du sommeil à l’alimentation en passant par les émotions, il s’agit ici d’aider les participants à renouer avec la nécessaire attention que l’on se doit à soi-même pour mieux-vivre.

Une démarche passionnante qui ouvre un autre regard sur Ré-Clé-Ré.

Pour conclure, Bernard Bordier évoque l’esprit fédérateur qui anime le Collectif d’Associations Solidaires présenté en février dernier. Profitable à tous, le voilà déjà enrichi de nouveaux adhérents, avec les associations Un Bateau pour Ré, France Alzheimer, Ré-Solidarité et le Rotary Club. Quand l’union fait la force…

Pauline Leriche Rouard

Ré-Clé-Ré 5bis rue de la Blanche au Bois-Plage 05 46 00 30 40 - www.reclere.fr/

E S P É R A N C E

Un 30e anniversaire qui fera date Samedi 24 mars se tenait l’AG de l’Association île de Ré-Espérance, le moment de faire le point sur les activités de l’année écoulée, les projets en cours et surtout la prochaine célébration du 30 e anniversaire.

L

’intérêt de cette association est de proposer aux adolescents rétais des séjours en Australie, pays éloigné à la culture différente et passionnante, sans qu’ils soient pour autant complètement coupés de l’île de Ré puisque l’association garde un œil sur eux. Le revers de la médaille est le coût élevé du voyage en raison de la distance. Soutenue financièrement par la mairie de Saint-Martin depuis sa création, l’association l’est aussi depuis 2016 par la CdC de l’île de Ré, ce qui lui a permis en 2017 de participer, à hauteur de 500€ par famille, aux frais occasionnés par l’accueil des jeunes australiens et de leurs loisirs, une mesure reconduite cette année. Cependant, l’association ne peut prendre en charge le prix du billet d’avion.

Les projets 2018 Trois Rétais : Éloïse Baurain, Louis Trouvé et Colas Dommanget, partis en Juillet 2016 à Espérance, ont reçu l’an passé des enfants de familles australiennes. Cette année ce sont Thibault Porsain de Rivedoux-Plage et Hermance Guillot du Bois-Plage, qui s’envoleront le 4 juillet de l’aéroport de Roissy vers l’Australie.

Ils ne partiront pas complètement

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ignorants de ce qui les attend, car une présentation de l’Australie occidentale est faite chaque année depuis 2015 aux élèves de 4e du collège Les Salières. Celle-ci aura lieu le 4 mai prochain et sera animée par Bernadette Mathieu, secrétaire de l’association, et Éloïse Baurain.

La nouveauté de cette année est la création d’un « Club australien » au collège martinais, Mmes Fortunel et Fournier, toutes deux professeurs d’anglais, ayant proposé à Mme Taledo Donjio, professeur de français au lycée d’Espérance de formaliser et de renforcer les échanges.

Des activités concernant l’Australie devraient avoir lieu hebdomadairement lors de la pause méridienne.

De son côté le lycée d’Espérance procèdera à la création d’un club français. Des informations à propos de la vie personnelle des membres, de l’histoire et de l’actualité des deux pays seront échangées.

Par ailleurs, l’idée fait son chemin d’initier dans l’île de Ré une « semaine australienne » pendant de la « French Week » qui se tient en Australie la semaine du 14 juillet.

L’accueil d’un groupe de collégiens australiens de la Senior High School et de leurs accompagnateurs,

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repoussé de 2017 à 2018 en raison des attentats terroristes, est prévu mais sans date précise.

et dimanche 30 septembre 2018 sera créée dans les jours qui viennent et travaillera en collaboration avec la partie australienne.

Ces festivités réaffirmeront le traité d’amitié signé en 1988 entre le Comté d’Espérance et l’île de Ré qui aura pleinement rempli sa mission première : atténuer les difficultés entre la France et l’Australie du fait des expérience nucléaires dans le Pacifique.

Célébration du 30e anniversaire L’association tient à fêter dignement le 30e anniversaire et s’y prépare depuis l’année dernière. Patrice Déchelette, le président, a adressé une invitation officielle aux élus d’Espérance ainsi qu’aux membres du Twin-Towns Committee afin qu’une délégation vienne célébrer l’événeCatherine Bréjat ment avec les Rétais. Une réponse positive a été donnée et l’on sait que cette délégation sera composée de Victoria Brown, présidente du Shire d’Espérance et du Twin-Towns Committee ainsi que de certains représentants de cette structure. Une commission préposée à l’organisation de cette manifestation qui se déroulera Une partie du Conseil d’administration d’île de Ré-Espérance les samedi 29 sur le perron de la mairie lors de l’AG du 24 mars 2018.

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ENFANCE «

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R É V E I L L E N T

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Un festival très apprécié pour éveiller les petits, avec des spectacles originaux et innovants.

La sixième édition du festival pour la petite enfance adressé aux moins de quatre ans, s’est tenue du 26 au 31 mars.

Dans le cadre de « Les P’tits se réveillent » le camion à histoires a accueilli les tout petits.

A

nnabelle Bariteau, médiatrice culturelle auprès de la Communauté de Communes de l’île de Ré, s’est efforcée de repérer une gamme de spectacles très originaux pour les tout-petits, avec un souci constant d’innovation.

Une mosaïque d’animations En dehors des trois spectacles au programme cette année (« L’ours qui avait une épée », « En t’attendant » et « Frichti »), le jeune public a pu assister à de nombreux ateliers (chant, danse, dessin, goûter…),

ainsi qu’à des « P’tites visites du patrimoine ». Hélène Gaudin (du service du patrimoine de la CDC), a fait observer les formes et les couleurs de ces étranges fenêtres qui décorent les églises. Elle a, ensuite, invité les enfants à créer leurs propres vitraux. Des professionnelles de la petite enfance ont fait découvrir un espace sensoriel parfaitement aménagé en travaillant sur l’ouïe, l’odorat, le toucher… Des marionnettes ont offert une pièce de théâtre qui a obtenu un succès certain : « De la poule à la grenouille ».

Ensuite, un programme de six courts métrages a été proposé sur le thème de « La ronde des couleurs ». Les tout-petits se sont retrouvés dans un univers bariolé, en effet, les couleurs sont partout, sur le pelage des animaux, tout comme dans une boîte à crayons…

Le « camion à histoires » C’est à Loix qu’a été lancé le festival 2018. Lundi matin 26 mars, le « camion à histoires » était stationné sur la place du marché pour accueillir les élèves des classes maternelles de Loix et des Portes. Patrice Déchelette (vice-président de la Communauté de communes, en charge du patrimoine et de la culture), avait fait le déplacement pour visiter ce fameux camion, en compagnie d’Annabelle Bariteau et d’Adeline Florance (responsable du service communication de la CDC). Il s’agit d’un espace théâtral inédit de 14 m2, spécialement conçu pour l’itinérance.

Le camion a été créé en 2013, il sillonne différentes régions de France.

Il dispose d’une salle intérieure pouvant accueillir jusqu’à 28 enfants. Ce matin-là, il présentait « L’ours qui avait une épée » interprété par Nadine Demange.

Cette dernière s’est déplacée pour aller au-devant des jeunes spectateurs, en allant les chercher dans leur classe et commencer à parler de l’histoire de cet animal impressionnant. Un ours guerrier qui, avec son épée, coupe tout ce qu’il trouve, même la forêt.

Un jour, il connait une mésaventure, sa maison est emportée par les eaux. Il ne va pas tarder à réaliser que ce qui lui arrive n’est que le résultat des mauvais tours qu’il a joués à la nature. Une histoire qui aborde, avec humour et un sens

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habile de la pédagogie, le thème du respect de l’environnement.

Les sons de la cuisine Après avoir présenté leur spectacle « Frichti », un lieu où la scène de théâtre devient un espace de jeu où les enfants ont été invités à vivre le voyage d’une boîte à sucre et se fondre en acteurs d’une réalisation culinaire, Marie-Sophie Richard et Mathieu Barbances (de la compagnie du « Théâtre Buissonnier » de Nogent-le-Rotrou, qui s’investit beaucoup dans les créations pour le très jeune public), ont proposé deux ateliers intitulés « Les sons de la cuisine ». Le premier s’est déroulé à Rivedoux-Plage et le second, en deux temps vu le nombre important d’inscrits, au cœur de la bibliothèque de La Couarde.

Les deux intervenants ont commencé chacune des séances par une chansonnette reprise en chœur par les enfants : « Je croque la Lune, tu manges une étoile… ». Un orchestre de percussions s’est, tout naturellement, constitué. Chacun frappant, en cadence, à l’aide de fourchettes et de cuillères sur des casseroles ou des boîtes de conserves décorées.

L’ours qui avait une épée.

Durant toute la semaine, chaque épisode du festival a rencontré un succès particulièrement apprécié par les responsables, mais aussi par les enfants et leurs parents. Les dates du rendez-vous pour l’année prochaine ne vont pas tarder à être fixées.

Jacques Buisson

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SPORTS À LA HUNE C O U R S E

P É D E S T R E

Une troisième édition de « La Réthaise » sous le soleil Cette épreuve sportive, exclusivement réservée aux femmes, s’est tenue dimanche 1er avril, à SaintMartin de Ré, au niveau de la plage de la Cible.

S

ébastien Lamit, président de l’association « Sport-Event 17 », et responsable de cette animation, avait décidé, cette année, de modifier le parcours et de ne pas passer par les douves, en raison des conditions météorologiques particulièrement défavorables. Cela dit, la distance proposée restait la même : 10 kilomètres.

le précédent record (rappelons qu’il ne s’agissait pas du même parcours), devançant Mari Iwakura de 2 minutes et 43 secondes, et Céline Sampoux de 3 minutes et 26 secondes. Pour ce qui concerne la course en duo, le tandem Emeline Chiorozas/Virginie Bandel-Horwitz est arrivé en tête avec un temps de 43 minutes et 25 secondes, devant Jennyfer Lacorte/Catherine Lundgren (43 minutes et 29 secondes) et Alison Thomas/Pascaline Tardé (45 minutes et 10 secondes).

Une épreuve minutieusement préparée Les concurrentes venues du continent ont eu la possibilité d’obtenir un passage de pont gratuit. D’autre part, dans le cadre de la préparation de la course, les organisateurs avaient prévu trois séances de coaching (les dimanches 21 janvier, 18 février et 18 mars), sur le stade de Saint-Martin, avec au programme, un footing nature, un travail sur la technique de course, une séance de renforcement sur escalier et du « stretching ». Une innovation cette année, les responsables avaient prévu une navette pour conduire les secondes relayeuses à La Barbette (point de passage du témoin) et ramener, ensuite, les premières sur

Les filles s’échauffent en cadence musicale.

la ligne d’arrivée.

Dès 9h30, Fabienne Dubuec, bénévole auprès de l’association « Sport-Event 17 », et responsable du « coaching » a dirigé, du haut de l’estrade installée pour la circonstance, une séance d’échauffement en musique.

Deux courses distinctes A 10 heures précises, 132 candidates à la victoire (soit une quarantaine de moins qu’en 2017)

s’étaient placées sous la banderole pour se lancer dans un trajet de 10 kilomètres au cœur de la capitale rétaise. C’est Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin, qui a donné le départ. Cinq minutes plus tard, trente équipes de relayeuses (à peine la moitié par rapport à l’année dernière), s’engageaient pour le duo (deux fois cinq kilomètres).

La lauréate, Amélie Gros, a couvert la distance en 41 minutes, pulvérisant

Après la course, lors de la séance d’étirements, toujours sur les conseils de Fabienne Dubuec, Claude, une fidèle de « La Réthaise » a fait part du plaisir qu’elle a partagé avec ses partenaires dans une ambiance des plus conviviales. Sébastien Lamit, de son côté, n’a pas caché sa satisfaction, à l’issue de cette rencontre sportive, d’autant plus que Le soleil était de la partie. Ce dernier donne rendez-vous pour les 15 kilomètres de Saint-Martin qui se dérouleront le 22 juillet prochain. Les inscriptions sont, d’ores et déjà, ouvertes.

Jacques Buisson

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HISTOIRE I N T R O

Moments choisis de l’histoire rétaise

À

près les Rétais et l’aventure maritime, nous vous proposons de découvrir dans notre rubrique historique une nouvelle série intitulée les « Moments choisis de l’histoire rétaise ».

Il s’agira de moments permettant

I D É E S

de mieux comprendre la riche histoire de ce petit territoire qui de par sa position géographique joua un important rôle politique et économique ces derniers vingt siècles.

Il s’agira également de faire plus ample connaissance avec les grandes

familles qui accompagnèrent cette histoire insulaire.

Nous débuterons, dans cette édition, par l’implantation dans l’île de Ré de la franc-maçonnerie, un mouvement de pensée, né à la fin du XVIIe siècle en Écosse, dont les préoccupations

d’ordre philosophique devaient, à l’époque, permettre aux hommes et aux sociétés de se construire et de s’améliorer.

Catherine Bréjat

N O U V E L L E S

Naissance d’une Maçonnerie rétaise Les idées, tout comme les marchandises, circulent et empruntaient souvent, avant Internet, les mêmes circuits : grands axes routiers, villes frontières et ports (1). Les trois ports rétais d’Ars, de Saint-Martin et de La Flotte n’ont pas fait exception et les mouvements des marchands et des militaires favorisèrent au XVIIIe la pénétration dans l’île des idées nouvelles du « siècle des Lumières », aussi bien que celles d’une franc-maçonnerie qui nous arrivait de Londres via La Rochelle.

L

es loges maçonniques rétaises Gigaux de Grand Pré en deviendra le naquirent dans la mouvance des premier vénérable. Erreur monumenloges militaires liées aux régiments tale. Un procès spectaculaire oppose, d’Infanterie stationnant successien 1783, Gigaux de Grand Pré à vement dans l’île. C’est plus le Jean-François Prévost, greffier besoin de sociabilité que l’apau siège royal, à propos de la profondissement des idées phidisparition des sceaux de la losophiques de la maçonnerie juridiction rétaise. Tous deux qui poussèrent leurs officiers à oubliant leur appartenance accueillir des civils triés à la même institution sur le volet. Ils les inviMatrice de sceau philanthropique transde la loge de la Sagesse, taient à participer à leurs Orient de Saint-Martin formeront la loge en travaux et lorsqu’ils quitMusée Ernest Cognacq, véritable champ de tèrent le territoire pour ville de Saint-Martin de Ré. bataille, donnant une une nouvelle affectation, les initiés rétais créèrent de nouvelles bien triste image de l’idéal maçonnique ! loges, poursuivant les actions entreprises.

L’activité de la loge en sera suspendue Lieu de rencontre mondaine, mais aussi durant vingt-deux ans ! professionnelle, outre les officiers, on Elle revivra en 1807, grâce à Chesneaudécouvrait parmi les membres de ces Mala, un négociant de Saint-Martin, qui loges des représentants de la noblesse, de d’évidence n’avait rien compris à l’enla bonne bourgeoisie, des proseignement fessions libérales, de gros maçonnique négociants… et dont l’atle gratin, titude et somme toute, les excès d’une société sèmeront rétaise aisée, à nouveau ouverte aux la zizanie. idées nouMais la mort velles. Pas au définitive de point cepencette strucdant d’abanture est due donner le à l’opportucommerce nisme de ses triangulaire.

Diplôme maçonnique accordé à Charles Villeneuve ; membres, loge de la Sagesse 1806 Musée Ernest Cognacq, Trois loges parmi lesville de Saint-Martin de Ré. virent le jour quels s’était dans l’île : égaré un tout jeune Théodore Kemmerer (2), La Sagesse (1776 - 1783, puis 1805 qui prirent fait et cause pour Louis XVIII, 1814) et Les Amis de la Parfaite Union alors que Napoléon n’ayant pas dit son (1808 - 1827) à Saint-Martin, Les Amis de dernier mot débarquait à Fréjus. l’Ordre (1807 - 1816, puis 1822 - 1836) à La Flotte.

Les loges martinaises La loge de La Sagesse mettra du temps avant d’être reconnue et de figurer parmi les « Loges Régulières ». Ce n’est qu’en 1778, après deux ans d’attente, qu’elle est établie à l’Orient de Saint-Martin, l’installation se faisant, une fois obtenu l’accord du Grand Orient de France basé à Paris, par des frères de la loge de l’Union Parfaite de La Rochelle. Ambroise

Il n’est pas étonnant dans ces conditions, que la nouvelle loge Les Amis de la Parfaite Union, dont on voit l’émergence en 1807, ait réuni une représentation totalement différente, essentiellement corporative et s’apparentant beaucoup plus à la franc-maçonnerie de métier qu’à celle des Lumières. Les huit membres fondateurs sont épicier, surveillant, serrurier, vitrier ou peintre. Le premier vénérable, Jean-Baptiste Noyé, entrepreneur en bâtiment, finira par obtenir

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« les constitutions », c’est-à-dire que Les Amis de l’Ordre attendra six ans pour renaître avec pour vénérable Henry sa loge soit reconnue. Le Grand Orient Grellaud, puis en 1832, Aimé Lem qui échaudé par sa précédente expérience rassemblent autour d’eux la bonne bourde la reconnaissance d’une loge dans l’île geoisie de la commune dans une appade Ré ne se précipite pas, d’autant que rente bonne entente, si bien que l’on les membres lui paraissent vraiment comprend mal les motifs à l’origine trop cantonnés à des professions de la cessation définitive de son artisanales pour être suscepfonctionnement en octobre 1836. tibles de recevoir les Lumières de la maçonnerie ! À À partir de cette date, il la différence de la n’y aura plus de loges première loge martimaçonniques dans naise, l’activité de la l’île. Il est vrai que nouvelle structure se les communications poursuit sans heurt avec le continent jusqu’en 1827, où s’améliorent et que les le tableau des Frères Anglais ne sont plus adressé chaque année là pour bloquer au Grand Orient le passage vers Tablier de grand maître maçonnique. mentionne que La Rochelle. C’est L’abondance du décor indique que Jean-Baptiste Noyé désormais dans ce tablier est celui d’un Grand-Maître est démissionChevalier Rose-Croix d’Orient, un grade les loges rochemaçonnique élevé - Musée Ernest naire, car devenu laises que les Cognacq, ville de Saint-Martin de Ré. aveugle et que frères rétais joueJacques Cognacq l’est également « à la ront un rôle. Toutefois, ce mouvement suite d’une petite dissension en choses de pensée aura laissé son empreinte sur profanes ». Bernard Guillonneau(3) estime l’île dans les mentalités qu’il fit évoluer que le désaccord fut probablement plus et dans la pierre de ses bâtiments et de important que ne le donne à penser ces ses cimetières, ainsi que parmi les noms mots car : « Le dossier des Amis de la de rues célébrant d’illustres frères.

Parfaite Union se termine là sans autre Catherine Bréjat explication. »

La mystérieuse loge de la Flotte

(1) Francis Magnaud : Franc-maçonnerie et francs-maçons en Aunis et Saintonge sous l’Ancien régime et la Révolution Ed. Rumeur des Âges.

(2) Théodore Kemmerer, médecin, maire de Saint-Martin et auteur d’une Histoire de l’île de Ré.

(3) Bernard Guillonneau : Les grandes heures de l’île de Ré – Ed. Le Croît Vif.

Les Amis de l’Ordre est créée à la Flotte en avril 1807, à l’initiative du négociant Simon Durand. Pierre Valleau, maire de la commune en deviendra le premier vénérable, entouré de onze membres parmi lesquels figurent plusieurs officiers de santé, des négociants et un officier de marine. Le nombre de membres augmente jusqu’en 1811et la loge mène une vie normale. Elle cesse son activité à la mort, en 1816, de son vénérable Sébastien Labrière, dont les héritiers la privent de local pour se réunir. L’étonnant de l’affaire est que les frères ne cherchent pas d’autre lieu de réunion pensant Lithographie, allégorie de la franc-maçonnerie « qu’il convient d’attendre (vers 1840-1860) - Musée Ernest Cognacq, un moment plus opportun. » ville de Saint-Martin de Ré.

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ÉCO À LA HUNE S A L O N

H A B I T A T

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D É C O R A T I O N

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S A I N T - C L É M E N T

D E S

B A L E I N E S

À la rencontre d’Artisans rétais de tous corps de métiers Organisé par la municipalité les 21 et 22 avril prochains, le deuxième salon de l’Habitat et de la décoration de Saint-Clément se tiendra à la salle polyvalente, dans la continuité de l’édition 2015 qui fut un franc succès, il regroupera plus de vingt exposants.

L

’objectif du salon de l’habitat est de promouvoir les artisans et les créateurs locaux et de mettre leurs savoir-faire à la portée du visiteur. C’est l’occasion de connaître et de choisir les artisans qui nous entourent parfois de près sans être en vue, par manque de locaux ou de publicité.

Dix-sept entreprises de tous villages rétais se regroupant autour des thèmes du bâtiment et de la décoration ont répondu présentes pour vous conseiller, proposer des matériaux et des solutions. Les exposants couvriront une gamme étendue de corps de métiers : le chauffage, la toiture, la maçonnerie, la charpente,

la menuiserie, la domotique, la peinture, l’agencement, la literie, la piscine, le jardin ou encore la transaction immobilière mais des artistes et des créateurs de mobilier, de lampes ou de mini potagers seront aussi présents.

des chaises seront à la disposition des visiteurs pour la dégustation.

Une nouveauté par rapport à la première édition de 2015 sera l’invitation de l’ONG Les Amis d’Arbollé qui présentera l’artisanat du Burkina Faso.

Véronique Hugerot

À l’initiative de Lina Besnier, élue en charge du commerce, l’organisation prévoit trois stands de comestibles, une spécialité gastronomique d’omelettes aux cèpes, un pâtissier et un torréfacteur de café. Des tables et

Un vin d’honneur est prévu le 21 avril à 11 h 30 en présence du président de la CdC, Lionel Quillet et des élus locaux.

L’entrée est libre et le parking aussi !

Salon Habitat et Décoration Salle polyvalente du Godinand Saint-Clément des Baleines Ouverture de 10 h à 18 h, les 21 et 22 avril 2018.

Affiche par DezellCréation.

ZAP’ARTS G A L E R I E

D ’ A R T

Le loft NAK’RÉ s’agrandit Depuis son lancement il y a deux ans, la galerie accueillait les amateurs d’art dans son unique salle au sol parsemé de nacre. Au fil des expositions, les murs devenaient trop petits et Thierry Bertrand a dû les pousser.

D

ès les vacances de Pâques, NAK’RÉ2, alias le garage du fameux loft, ouvre sa porte et prête ses murs aux châssis, toiles, photographies ou sculptures toujours soigneusement élues mais dans une mise en scène plus brute.

un artiste pendant une semaine, coordonné avec justesse à deux ou trois œuvres de l’exposition à venir, ici les totems de Mika. Au court de la saison, plus de vingt toiles de Julie Lavergne seront à admirer en alternance.

Une première exposition des toiles de Julie Lavergne

Depuis l’exposition, la vue s’étire sur les marais salants, l’influence du paysage insulaire se reflète sur les coups de cœur du galeriste qui présente des artistes pour la plupart fort attachés à l’île de Ré. Qu’elle soit leur résidence, leur source d’inspiration ou leur lieu de vacances, ils sont ici à demeure, un peu comme chez eux et le Loft suit leur travail pas à pas.

Cette année le nouveau poulain de NAK’RÉ est Julie Lavergne, une artiste à part entière venue à la peinture en parallèle à sa carrière d’auteur, comédienne et metteur en scène. Sa peinture prolonge son verbe et traduit son sentiment bien mieux que les mots.

Elle évoque les populations, les flux migratoires sous des ciels riches et démesurés ; c’est un peu japonisant, un peu BD, il y a de la matière et de la puissance dans l’infini de ses paysages.

Du 14 au 21 avril, ce sera la toute première fois qu’elle expose, dans la formule solo show, propre à NAK’RÉ,

NAK’RÉ bichonne ses artistes

Vous y rencontrerez Rod Stribley, le plus rétais des peintres anglais, installé depuis deux décennies à La Flotte. À demeure également Mika, la céramiste passée maître en cuisson Raku et dont on admire particulièrement les totems.

Vous découvrirez aussi les mécanismes

de Benoît Rondot (tracteurs, tableaux d’usine, pièce d’horlogerie ou d’aéronautique) dont la peinture si légère tranche et détourne le sujet. C’est ici aussi que Clotilde Ancarani, peintre et sculpteur, a choisi de s’exposer en exclusivité en France.

Au rythme des expositions, une place sera faite à la photographie à travers les clichés de Gilles Vautier et de Mireille Roobaert, deux photographes bien différents mais tous deux en prise directe avec la nature et, a fortiori avec l’île de Ré.

Véronique Hugerot

La Troupe de Julie Lavergne. Ses toiles seront visibles pendant les vacances de Pâques.

Loft NAK’RÉ 54, route de la Prée -17590 Ars en Ré ouvert de 11h à 13h et de 15 h à 19 h

BIENTÔT * LA NOUVELLE RADIO

DE L’ÎLE DE RÉ !

* Début mai 2018

ACTUALITÉS LOCALES, SPORTS, RETRANSMISSIONS DIRECTES, INVITÉS, MUSIQUES ET THÉMATIQUES 22

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ZAP’ARTS L I B R A I R I E

I T I N É R A N T E

Le Serpent d’étoiles, la librairie qui bouge !

Voici six mois que Margaux Segré sillonne les villages de Charente-Maritime avec son camion à livres.

A

ller à la rencontre des lecteurs, et « Réinventer la librairie »…

C’est le pari de Margaux !

Créer un lieu de rendez-vous convivial et chaleureux propice aux échanges autour de la littérature, tout en proposant aux habitants des communes visitées une alternative aux grandes surfaces commerciales et aux géants de la vente en ligne.

Consciente des difficultés auxquelles est confrontée la profession pour contrer l’essor du numérique (la jeune femme maîtrise bien le sujet pour avoir passé trois ans au sein du Service du livre et de la lecture au Ministère de la Culture), elle a imaginé ce concept de librairie itinérante. Retrouver l’émotion de flâner dans les rayons, sentir le papier, toucher la couverture, commencer le voyage porté par un titre évocateur, partager l’échappée avec qui l’a tentée : quel lecteur ne savoure ces moments suspendus ? Pourtant le livre, noyé dans la société du tout connecté est devenu un objet sacralisé qu’on peine à se procurer en boutique et wqu’on consomme plus volontiers à distance lui qui se veut si proche.

De retour à La Rochelle après son expérience au service de l’État, Margaux se lance dans l’aventure. Elle investit ses économies dans un ancien bibliobus spacieux et en superbe état, obtient un prêt pour l’achat du stock de livres et du logiciel et passe son permis poids lourd dans la foulée ! Une sacrée détermination et une belle énergie qu’elle emploie encore à contacter

S O I R É E

Giono raconte la transhumance des moutons, Margaux fait rouler les mots…

ou encore « Le monde va bien », « Le monde va Un fonds de 3000 livres neufs complété par une sélection mal ». On voyage de revues, DVD, cartes postales et carnets. aussi avec un les instances culturelles locales pour beau fonds de se faire connaître des municipalités. littérature étrangère et bien sûr les nouveautés coup de cœur de Margaux.

Sélection savoureuse Samedi 31 mars, sur la place du maret conseils avisés ché du Bois, on se bouscule de bon En octobre 2017, le camion mis en matin à bord du « Serpent d’étoiles », beauté par son compagnon Mathias un enfant tirant sur la manche de sa Mareschal peintre et graphiste de mère pour se faire offrir le « Max et Lili » talent, est fin prêt pour commencer qui manque à sa collection, un habises tournées dans la dizaine de villages tué pour commander un exemplaire séduits par l’initiative. Forcément, dans du « Joueur d’échecs » de Zweig. Car cette librairie particulière l’espace est c’est là un autre des avantages de ce restreint mais Margaux boulimique de « book truck » de bon augure, régulecture a su en tirer parti pour nous larité et parcours fixe qui permettent d’obtenir (Margaux travaille en direct présenter ces festins de papier. Dans avec les éditeurs) le bouquin rêvé d’une ces linéaires, près de trois mille réfésemaine sur l’autre. rences avec un vaste choix de romans, polars, livres pratiques, albums ; pour Dehors, un couple de passage confie : adultes, ados et enfants. Pour les clas« On pousse rarement la porte d’une ser, des rayons chers à ses appétences librairie, mais là c’est différent ». littéraires comme « Destins de femmes D’autant plus différent que l’enthousiasme et les conseils éclairés de cette extraordinaires », « regards d’enfance »

invétérée bibliovore créent la magie d’échanges hors des cadres.

Tout indique que les étoiles de Jean Giono devraient serpenter longtemps sur notre île dont la quiétude invite volontiers à la lecture.

Marie-Victoire Vergnaud

Sur l’île…

Au Bois-Plage les matins sur la place du marché : Les 14, 21 et 28/04 Les 5,12 et 26/05 Les 2, 23 et 30/06 Puis tous les samedis en juillet et en août À Sainte-Marie de Ré, l’après-midi sur le parking de la boulangerie La Douce Mie : Les 3, 10 et 24/05 Les 7, 14 et 28/06 Tous les jeudi en avril, juillet et août À Saint-Clément des baleines, sur le marché : tous les jeudis matins durant les vacances d’été Et aussi à La Pallice le dimanche matin.

M U S I C A L E

Concert de printemps des Saisons musicales : la Garde républicaine est de retour !

La prestigieuse formation investit la salle des fêtes de Rivedoux samedi 21 avril.

R

ecruté sur concours parmi les meilleurs musiciens des conservatoires nationaux supérieurs, l’orchestre symphonique de la Garde républicaine est d’ordinaire attaché au protocole de l’État, se produisant à la demande de l’Élysée lors de cérémonies officielles.

Rares sont donc les occasions d’entendre ces virtuoses dans un contexte informel et plus encore, les réunir sur notre île tient du prodige !

Sollicités par Bernard Dorin, président de l’association organisatrice du festival, ce sont cette fois (le concert d’été 2017 avait permis de découvrir le quintet de saxophones) les maîtres de l’archet qui nous font l’honneur d’une visite pour une soirée exceptionnelle.

Violonistes, altistes, violoncellistes et contrebassistes : ils seront une douzaine, évidemment d’un excellent niveau à l’image de leur prestigieuse carrière, sur la scène de Rivedoux. Fidèle à l’engagement de l’association qui se veut représentative de toutes les musiques, populaires ou classiques, le répertoire choisi La Garde républicaine : des prestations rares en dehors des cérémonies officielles. virevolte dans

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toutes les époques du XVIIe siècle au XXe, de Bach à Scott Joplin en passant par Haendel, Puccini ou encore Albeniz.

est opportunément couplé avec le traditionnel marché aux fleurs de Rivedoux qui viendra ajouter à la douceur de ce programme printanier.

Fleurs, concours de dessin et essais automobile Lexus

Autre surprise : les hommes las de regarder leurs femmes concevoir des bouquets pourront tester les derniers modèles (technologie hybride comprise) du constructeur Lexus, également associé à l’événement et dont les véhicules seront mis à disposition dès le vendredi sur la grande esplanade voisine.

L’orchestre à cordes, créé à la demande du président Vincent Auriol (lui-même violoniste amateur) fête cette année ses 70 ans d’existence et c’est le printemps qu’il a choisi de célébrer pour nous, celui « Que les oiseaux saluent d’un chant joyeux » dans l’Allegro de Vivaldi, en écho au thème de cette 7e édition du festival : « Les oiseaux et la musique ». En partenariat avec la ligue de Protection des Oiseaux, Les Saisons musicales profite de ce concert pour lancer un grand concours « dessinez votre oiseau » qui sera l’occasion d’une remise de lots fin octobre au trois gagnants désignés par catégorie d’âge. Et puisque lorsqu’il y a des oiseaux, il y a des fleurs, l’événement

Marie-Victoire Vergnaud

Samedi 21 avril 20h30, salle des Fêtes de Rivedoux Billetterie sur place ou via l’Association réthaise des 4 saisons : 05 46 09 18 18 / 06 30 10 58 39 / 06 07 18 22 55 contact@ar4s.fr www.ar4s.fr pour les modalités d’inscription au concours

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ZAP’ARTS E C O L E S -

C R É A T I O N S

A R T I S T I Q U E S

Performances graphiques au phare des Baleines Jeudi 5 avril, les écoliers de Saint-Clément et des Portes sont sortis d’entre les murs de leurs classes pour réaliser en direct des créations artistiques orchestrées par l’artiste calligraphe Nathalie Desfossé.

O

n ne peut pas qualifier la manifestation, qui se déroule sur les pelouses de la vieille tour des Baleines, de happening car les CM1 et CM2 de l’école de Saint-Clément avaient accueilli l’artiste calligraphe Nathalie Desfossé au sein de leur école au cours de deux séances préalables.

Lors de leur première rencontre avec l’artiste, les vingt-cinq écoliers sont partis à la découverte du phare des Baleines, lors de la deuxième séance, ils ont appréhendé les supports qui leur serviraient de base pour la performance. Les médiums ont été choisis comme autant de représentations du patrimoine maritime, le gravier, les cordages, le charbon et la lumière.

En compagnie de leur institutrice Joan Courtemanche et de Nathalie Desfossé, les 25 petits artistes ont tout d’abord revêtu des combinaisons jetables blanches puis fait leur entrée, les uns à la suite des autres sur le magnifique site. Les parents impatients n’avaient aucune idée de la performance.

Une mise en scène bien orchestrée Juste avant la tombée de la nuit, les tas de graviers, les cordages gisent, inertes sur les parterres du phare, là des feuilles de papier blanc attendent qu’on les fasse vivre. Puis les cordages entrent dans un ballet,

Les cordes prennent vie sous la fantaisie des enfants.

A R C H I T E C T U R E

se transforment en serpents ondulants ou se meuvent en écriture, en installations figuratives, un cœur, une baleine, des graphies multicolores parsèment à présent les pelouses et les parents retiennent leur souffle car tout est dans l’instant, ce que l’on voit maintenant ne sera plus l’instant d’après.

Le jeu est à la source de l’inspiration.

Les écoliers, se ruent maintenant sur les tas de graviers, à la manière dont on joue au sable sur la plage, une île apparaît, une figure, des empreintes émergent de ces tas de cailloux. Plus loin, d’un bâton de charbon noir, les enfants tracent, au hasard de leur inspiration. En quelques lignes, une figure, une lettre, une arabesque se dégagent, la création est légère, simple et fluide, magique.

Et dans la lumière rose du couchant, les enfants tout à coup disparaissent, abandonnant leurs parents à la brise de mer trop fraîche pour la saison.

De petites lumières, partout scintillent

alors au travers des arbres du parc.

La performance de Nathalie Desfosse, dont on avait déjà apprécié le spectacle Corps et Graphie en 2017 à La Maline, réalisé avec les jeunes Rétais, orchestre le caractère éphémère de la création. Elle souligne avec la nouvelle expérience Patrimoine et Performance Graphiques, que la matière, aussi basique qu’elle puisse être, comme le gravier ou le cordage, peut véhiculer l’inspiration pour autant qu’on libère les artistes, fussent-ils en herbe, de leurs cadres et des contraintes habituelles.

Véronique Hugerot

R E L I G I E U S E

Des visites « Flash » pour faire vivre l’histoire du patrimoine rétais Depuis trois ans le Service du Patrimoine de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré propose au mois d’avril un programme de visites-découvertes mettant en lumière les grands thèmes de l’architecture et du patrimoine rétais.

A

près l’histoire militaire et les traditions maritimes, c’est l’architecture religieuse qui est mise à l’honneur en 2018.

Ce programme de visites s’inscrit également dans l’organisation du Mois de l’architecture en Charente-Maritime coordonné par le CAUE 17.

Des visites commentées en avril, un festival en mai Dans le cadre de la préparation du troisième festival « Patrimoine + Architecture », douze visites « Flash » (soit quatre de plus que l’année dernière), se tiennent sur l’ensemble des communes de l’île, du 3 au 26 avril. « Architecture religieuse », tel sera le thème du prochain festival organisé par le service du

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patrimoine de la Communauté de Communes de l’île de Ré qui se tiendra du 19 au 24 mai.

Trois sujets seront traités : le patrimoine monumental, la pratique des croyances, les décors et la présentation du patrimoine. Nous y reviendrons, en détail, dans un prochain numéro.

Durant le mois d’avril, chacune des dix églises de l’île sera l’objet d’une visite commentée par les responsables du service du patrimoine, ainsi que le temple protestant de SaintMartin de Ré et l’abbaye des Châteliers (en partenariat avec le musée du Platin).

La thématique du patrimoine religieux L’histoire de l’Ile de Ré est intrinsèquement liée à son histoire religieuse. En effet, c’est à partir du XII e siècle, avec

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l’installation des moines cisterciens à l’abbaye des Châteliers et des bénédictins de l’abbaye de Saint-Michelen-l’Herm à Ars que le développement économique du territoire va commencer entraînant l’arrivée de nouvelles populations sur ce petit bout de terre.

Enfin, la naissance d’une nouvelle commune au XXe siècle, Rivedoux, permettra la création d’un nouvel édifice religieux empreint des nouvelles pratiques religieuses mises en place par le concile Vatican II.

À partir du XVIe siècle, la Réforme commence à s’étendre dans l’île, notamment auprès des bourgeois, des négociants et des soldats. L’île apparaît progressivement comme la défense avancée du bastion protestant de La Rochelle. Les Guerres de Religion auront un effet dévastateur sur le patrimoine religieux de l’Ile de Ré, nombreuses sont les églises brûlées ou pillées durant cette période.

Jacques Buisson et communiqué de presse

Au XIXe siècle, l’Église tente de retrouver la place qui été la sienne sous l’Ancien Régime. Ce renouveau de la foi se lit surtout dans de grands chantiers : nouvelle façade à La Flotte, église reconstruite à Loix, à La Couarde, au Bois-Plage et même un nouvel édifice porté par la ferveur religieuse à Saint-Clément-des-Baleines.

Les visites flash : les informations essentielles - 1 visite dans chaque village - 3 RV par semaine : mardis, mercredis et jeudis à 17h30 - U ne durée courte de 30 minutes accessible à tous - Des découvertes gratuites - E n partenariat avec le Musée du Platin pour la découverte de l’Abbaye des Châteliers Programme complet sur : cdciledere.fr et p.19 de ce journal.

Renseignements et réservations : 05 17 83 20 57

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ILS BOUGENT !

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La danse, source de mieux-être.

Lâcher prise, se détendre, gérer son stress… vous vous sentez concerné ? Céline Mayeur dansethérapeute peut vous aider à retrouver un équilibre et à vous sentir plus serein.

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C

La danse-thérapie, se détendre par le mouvement dansé !

éline Mayeur a quitté la région parisienne avec sa famille pour venir s’installer sur l’Ile en décembre dernier. Profiter d’une qualité de vie meilleure et fuir une vie qui devenait insupportable, telles sont les raisons qui ont motivé son déménagement et sa reconversion professionnelle.

Passionnée de danse depuis… qu’elle sait marcher, elle a longtemps réfléchi pour trouver de quelle manière elle pourrait faire découvrir comment cette pratique artistique peut offrir de nouvelles forces à chacun. C’est donc tout naturellement que la danse-thérapie s’est imposée à elle. Titulaire du diplôme universitaire « spécialisation des Thérapies à Médiation Artistique » de l’université de médecine de Paris Descartes et membre de la Fédération des ArtsThérapeutes, Céline Mayeur met en place sa nouvelle activité en proposant des ateliers permanents et des stages.

Les bienfaits de la danse-thérapie ?

La danse, par la mise en mouvement du corps, est un magnifique moyen d’expression, un excellent outil de développement personnel et de connaissance de soi, sans qu’aucun prérequis technique ne soit nécessaire.

La danse-thérapie vise la prise de conscience de soi, la libération de tensions et de blocages inscrits dans la mémoire du corps. Sur le plan physique, elle améliore la circulation, la coordination et le tonus musculaire. Sur le plan mental et émotif, elle renforce l’affirmation de soi, ravive les capacités intellectuelles et la créativité.

Par une mise en situation d’expression créative, la danse-thérapie permet de lâcher prise, gérer son stress, se détendre. Se reconnecter à soi, développer sa confiance en soi, reprendre goût. Rentrer en contact avec l’autre, créer des liens.

A qui s’adresse la danse-thérapie ? À tous, enfants, adolescents et adultes qui rencontrent des difficultés passagères, des problèmes de développement personnel. Ou tout simplement qui cherchent un espace d’expression. La danse-thérapie aide à se libérer de pas mal de choses : problèmes d’attention, de comportement, de bégaiement…

Aucun prérequis technique n’est nécessaire, juste venir dans une tenue confortable.

Des stages-découverte À l’occasion des vacances de Pâques, Céline propose plusieurs stages : du 9 au 13 et du 16 au 20 avril. Rendez-vous au gymnase de Sainte Marie (salle d’expression corporelle) de 14h à 15h30 pour les 6/11 ans, de 15h45 à 17h15 pour les 12/17 ans, et de 17h30 à 19h au-delà de 18 ans. Le tarif pour cinq jours de stage est de 120 euros.

En dehors de ces stages, des ateliers s’ouvriront tous les jeudis soirs à compter du 26 avril pour enfants et adultes, toujours situés au gymnase de Sainte-Marie.

Florence Sabourin

Pour tous renseignements : Céline Mayeur – 06 10 17 48 80 theradanse@gmail.com

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ILS BOUGENT !

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N O U E - S A I N T E - M A R I E

Le chef Yoann Leraut, aux fourneaux du nouvel hôtel restaurant l’Escale.

Inauguré le 22 mars dernier, l’Hôtel restaurant L’Escale, situé Place des Tilleuls a retrouvé un nouveau cachet et constitue désormais une étape incontournable pour les Rétais et les vacanciers amateurs de calme.

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Lotte à la plancha, asperges vertes et blanches, marinière de coques.

ux commandes de cet établissement et plus particulièrement du restaurant, Yoann Leraut, 42 ans, Charentais d’origine et ex chef du restaurant L’Océan au Bois-Plage pendant 14 ans. Il est accompagné de son épouse pour la gestion de l’hôtellerie. À l’initiative de cette renaissance, les investisseurs, Éric Neveu Ostréiculteur bien connu sur l’Ile et Mr et Mme Landry (ex Savonnerie de Loix).

R E S T A U R A N T

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Suite à un incendie en 2012, cet hôtel restaurant était resté à l’abandon. De gros travaux ont été entrepris pour un résultat superbe et raffiné. Des tons clairs de vanille, taupe avec des touches turquoise, une architecture où l’on retrouve les codes rétais comme le bois, la pierre sèche… Les murs sont ponctués de toiles très colorées de l’artiste Catherine Le Bouill avec des homards, écrevisses… qui relève l’ensemble plutôt minimaliste et épuré. Un décor doux et reposant, des tables espacées garantissent aux clients un repas en toute quiétude pour profiter d’une certaine tranquillité et confidentialité.

Côté cuisine, Yoann Leraut a largement fait ses preuves et bénéficie d’une excellente réputation. Il nous promet une cuisine de bistrot plaisir en sublimant les meilleurs produits frais du moment avec une carte courte. La mise en place d’une formule midi permet de déjeuner rapidement. A n’en pas douter, il compte mettre tout son

talent pour fidéliser une clientèle locale et aussi de passage. Cette offre de restauration est complémentaire à celle déjà proposée aux alentours de la place des Tilleuls. À l’honneur : les produits de la mer

et les poissons qu’il aime servir sans trop d’arômes comme par exemple en entrée un carpaccio de poulpes, vinaigrette à l’ail noir, roquette et cœurs d’artichauts confits et un médaillon de lotte rôtie au beurre noisette, asperges blanches et vertes, marinières de coques en plat… Il déniche ces ingrédients nobles auprès des producteurs locaux qu’il nous recommande également : les huîtres d’Éric Neveu, les légumes des Etablissements Roi du Bois-Plage, le sel de chez Rivesaline, le pain de la Douce Mie, le poisson du Port de la Rochelle et des criées de l’ouest…

La terrasse ombragée permet de s’installer à tout moment pour savourer des assiettes à grignoter avec un verre de vin (fruits de mer et planche de charcuterie).

Le chef Yoann Leraut devant ses fourneaux.

Une idée sympa pour des apéros entre amis dès que le soleil brillera !

Florence Sabourin

Hôtel restaurant L’Escale 2 place des Tilleuls - La Noue 05 46 37 44 87

F L O T T E

Une jeune et talentueuse Chef pour « Les Pieds dans l’eau ».

Une cuisine de saison faite maison et un emplacement de rêve en front de mer avec la grande terrasse ensoleillée face à la mer à deux pas du Port rendent le restaurant « Les Pieds dans l’eau » définitivement immanquable à la Flotte. elle a été débauchée par des clients habitués de ce restaurant pour gérer la destinée des Pieds dans l’eau. Sarah se décrit « comme un couteau suisse… », elle est en effet capable d’être aussi bien en cuisine qu’en salle avec une préférence pour le relationnel client. Toute frêle et tout sourire, Sarah considère ce nouveau challenge comme « une vraie chance de pouvoir mettre en pratique toutes ces années d’expérience dans de grandes maisons ».

Sarah Ticot à côté de l’ardoise du jour.

S

arah Ticot, une toute jeune femme de 26 ans, originaire de Nancy, est arrivée en mai 2017 pour reprendre les manettes du restaurant Les Pieds dans l’eau.

Après des études en école hôtelière, elle a enchaîné de grandes maisons comme Michel Haeberlin à l’Auberge de L’Ill Illhaeusern. En poste chez un étoilé en Belgique,

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Sarah a donc pris ses marques pour attaquer sereinement cette première vraie saison « l’année dernière j’ai pris le train en route, géré du recrutement tardif et apporté quelques nouvelles suggestions à la carte ». Aujourd’hui mon équipe est au complet. « J’ai toujours eu à cœur de travailler du frais et du fait maison pour capter une clientèle qui aime manger sain. Cela demande du temps, de l’investissement et de l’espace. Mais je ne conçois pas de proposer autre chose. » Nous avons donc conservé

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quelques crêpes et galettes revisitées, comme la périgourdine, les grandes salades davantage retravaillées comme celle aux encornets ou saumon. Nous avons misé sur une carte réduite avec au choix quatre entrées, quatre plats et quatre desserts. Nos clients adorent la tarte fine de maquereaux, le soufflé de Saint Jacques et le fondant au caramel ou le pamplemousse avec sa glace au miel.

L’une des passions de Sarah étant l’œnologie, elle a pris le temps de composer une carte des vins mettant en valeur les petits producteurs, bio, sans sulfite, des vins jeunes, pour offrir à ses clients de belles découvertes. Pour chaque vin, elle propose leur carte d’identité avec nom du cépage, origine, arômes majeurs, accord met/vin le tout joliment présenté dans une « boîte à vin » en bois. Le client n’a plus qu’à piocher dans la boîte pour choisir son vin coup de cœur.

Et autre belle idée, si vous repartez ensuite en voiture et que vous ne souhaitez pas ou ne pouvez

pas terminer la bouteille de vin entamée elle vous donnera un joli sac kraft pour la glisser dedans et repartir avec en toute discrétion.

En hommage à son grand père maître d’hôtel qui lui a probablement transmis le virus, Sarah vous met à l’aise et vous promet comme inscrit sur l’ardoise d’accueil, qu’à sa table vous passerez un agréable moment de convivialité tout en dégustant de bons petits plats.

Florence Sabourin

La tarte fine de maquereaux.

Les pieds dans l’eau Avenue du Front de mer 8 cours Félix Faure - La Flotte 05 46 09 45 68

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A P N R

Des sorties Littoral Sortie découverte de la laisse de mer Mettez-vous dans la peau d’une sentinelle de la mer et partez à la recherche des organismes de la plage ! Vous pourrez découvrir la laisse de mer, un écosystème singulier qui vous révèlera bien des secrets !

Sortie découverte du littoral À marée haute, la mer dissimule un foisonnement d’organismes. Lorsque la mer se dérobe, vous pouvez observer leurs traces et apprendre à les repérer. En plus de découvrir les mystères d’une étonnante faune et flore, ce sera l’occasion d’acquérir les bonnes pratiques pour vos futures pêches à pied.

Rendez-vous :

Rendez-vous :

• les 5 avril et 6 avril à 14h à la plage Sud de Rivedoux (Parking après Ré Glisse)

• le 16 avril à 10h30 à la plage Sud de Rivedoux (Parking après Ré Gliss)

• les 11 et 12 avril à 9h à la plage Sud de Rivedoux

• le 20 avril à 13h à la plage Sud de Rivedoux

• le 23 avril à 16h et le 24 avril à 16h30 à la plage Sud de Rivedoux

• le 30 avril à 10h30 à la plage Sud de Rivedoux

Participation de 4 € (gratuit - 9 ans)

Participation de 4 € (gratuit - 9 ans)

Création d’un « Atelier du Littoral »

du jour et aux conditions météorologiques. À partir de 10 ans.

L’Association de Pêche et Nautisme Rivedousais (APNR) propose aux enfants à partir de 10 ans de participer aux activités de l’Atelier du Littoral. Ce nouveau rendez-vous aura lieu un mercredi sur deux à partir du 4 avril, de 14h à 16h. Les ateliers et sorties mêleront découverte, observation, et créations ludiques sur le thème du littoral ! Chaque atelier sera adapté à la marée

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