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île de ré

Les Portes

Ars

sAint-MArtin

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LA FLotte

LA noue rivedoux

Le journa L d’information gratuit de L ’Î L e de r é

276 Une île cernée !

édition du

L’Etat français vient de révéler les cartes d’implantation des parcs éoliens en mer. Un « Mur de l’Atlantique » composé d’une vingtaine de parcs et de mille cinq-cents éoliennes, au large des îles de Ré, d’Oléron et de la Vendée est envisagé, sans étude d’impact connue. Bel avenir pour notre mer, que l’on privatise, que l’on « brade » disent même les environnementalistes.

Plus positif, le Conseil communautaire vient de voter à l’unanimité deux projets essentiels au maintien de la vie permanente de l’île de Ré : la Convention d’Insularité avec l’Education Nationale et la régulation des meublés de tourisme. On avance !

Nathalie Vauchez

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Les Portes-en- r é

La Bazenne et La Case à vent réunies pour un nouveau lieu de vie

En avril, c’est une toute nouvelle Bazenne qui ouvrira ses portes, rénovée et embellie, mais surtout agrandie.

Les nouveaux propriétaires ont également acheté l’ancienne Case à vent et les deux établissements seront réunis sous un nom unique : La Bazenne.

Notre projet est de créer un lieu de rencontre, pour tout le monde, et qui ne soit pas ouvert que sur la haute saison ! » explique Aude Bousser, l’une des actionnaires de ce projet. Cette habitante des Portes-en-Ré rêvait depuis longtemps d’un bourg un peu plus animé, et cela à l’année. « On atten-

dait seulement le bon timing, car ça faisait longtemps qu’on cherchait un lieu aux Portes mais on se heurtait notamment à la problématique du logement », explique-t-elle. Le bon timing, ce fut la mise en vente presque simultanée de deux établissements de la place de la Liberté : La Bazenne et La Case à vent.

A« On a réussi à retarder un peu la vente de la Case à vent pour arriver au timing de La Bazenne », explique Aude Bousser. En acquérant les deux établissements, « on résout le problème du logement, puisque nous aurons ainsi neuf logements à disposition du personnel », dit-elle, « mais aussi cela nous permet d’être plus rentable pour pouvoir ouvrir en dehors de la haute saison. L’idée c’est d’atteindre une taille critique pour nous permettre d’être ouvert jusqu’au 1er janvier, neuf mois sur douze environ. »

un lieu « comme à la maison » Aude Bousser et ses associés - à savoir son mari et leurs amis Charles et Stéphanie de Béru - n’en sont pas à leur coup d’essai sur l’île de Ré. Ils ont déjà investi dans un projet qui a encore aujourd’hui du succès : le Bastion. Avec Jean-Audouin Vigy, et

soutenus par de nombreux business angels, ils ont fait de l’ancienne boite de nuit martinaise un restaurant festif toujours en activité.

La nouvelle Bazenne ouvrira dans le courant de la deuxième quinzaine d’avril dès que les travaux seront terminés. Car les aménagements sont nombreux. « On refait tous les logements à l’étage pour bien loger le staff. Mais on a refait aussi tout l’intérieur de La Bazenne car la salle n’était absolument pas pensée pour accueillir des clients l’hiver. Nous on veut que ce soit aussi un endroit où on est bien pour passer du temps même en décembre. »

Et cela d’autant plus que de nombreuses animations seront organisées, comme des soirées jeux ou karaoké. L’esprit sera « comme à la maison », avec des prix accessibles, des plats respectueux de la saisonnalité des produits, à tendance méditerranéenne. Mais surtout, et c’est bien ce dont la commune des Portes avait besoin : un lieu ouvert quasiment toute l’année.

Aurélie Bérard

Au Printemps, Uniré rime avec nouveautés !

Avril est le mois du renouveau, dans l’île et à la Coopérative des Vignerons et des Maraîchers. ©

insi, le nouveau millésime (2023) de L’Azuré blanc est-il disponible au cellier. Il est issu d’un assemblage de Sauvignon (62 %) et de Chardonnay (38%), avec un élevage sans bois pour garder un maximum de fraîcheur et de vivacité. Il sera le compagnon idéal des premières asperges et des tartares de poisson servis en terrasse.

Toujours très attendues, les premières pommes de terre Primeur (Alcmaria) seront sur les étals pour le week-end du 6 avril et toujours en vente directe au cellier des Vignerons.

Uniré a le plaisir de remettre au gout du jour les Régalades, qui auront lieu le 4 mai. Au programme : Marché de producteurs locaux de 9h à 15h, balade en vélo (non fourni) à la rencontre des producteurs de pommes de terre et des vignerons à 10h, 11h, 12h et 13h . Le déjeuner se déroulera sur la terrasse du cellier, dans une belle ambiance musicale (Inscriptions conseillées pour les balades vélos et le déjeuner via Destination île de Ré et au 05 46 09 23 09). L’association des producteurs des Huîtres de l’île de Ré et les sauniers de l’île seront les invités d’honneur, ils proposeront également des rencontres l’après-midi. Vous souhaitez en savoir plus sur le vignoble de l’île de Ré et l’élaboration du Cognac et du

Pineau des Charentes ? Profitez des activités oenotouristiques d’Uniré, organisées d’avril à la Toussaint : visite de la distillerie, des chais de vieillissement, dégustation, mais aussi balades à cheval ou à vélo dans le vignoble sont proposées tout au long de la semaine sur réservation.

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Vue 3D de la nouvelle terrasse de La Bazenne.
© La Bazenne
PUBLI-RÉDACTIONNEL
YoshiOutdoo Uniré
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À Madeleine Chapsal, notre marraine

Madeleine Chapsal nous a quittés le 12 mars 202 4 . Voici le vibrant hommage rendu par les organisateurs du Festival du livre de l’île de Ré à leur marraine.

Madeleine, tu es partie sans attendre 100 ans, ç’aurait été quelque chose quandmême ! Tu as tiré ta révérence à 98 ans, rousse papesse de la littérature populaire au sens le plus noble du terme.

Tu es une femme incroyable, Madeleine. Engagée et courageuse. Tu as mené des combats littéraires et journalistiques, idéologiques et sociétaux bien avant l’heure, des combats à toutes les Unes aujourd’hui.

Pour nous, tu as été et tu resteras le socle, la base, la force, l’impulsion première de notre festival du livre. Dès que nos regards se sont croisés pour la première fois, tu as cru en nous. En notre idée originale, en 2007, d’organiser un Festival du livre dans l’île de Ré. Au cours d’un repas, nous nous connaissions à peine, tu nous as dit : « Si vous voulez de moi, je serai votre marraine ». Et nous, novices inconnus dans le monde des organisateurs de salon, avons dit oui immédiatement. Flattés, honorés. Et stressés.

Madeleine, tu t’es portée garante du sérieux du projet, tu as donné ton nom, ô combien précieux, pour accompagner nos débuts. Et tu as été d’une fidélité exemplaire tout au long

de notre aventure. Nous espérions être à la hauteur de ta renommée et de ton engagement. Ne pas te décevoir, mais te prouver que tu avais bien fait de nous entourer de ta bienveillance et de ton expérience et de tes connaissances du monde littéraire, des livres et de l’écriture.

À l’époque, tu possédais une jolie maison aux Portes, dans laquelle tu écrivais tous les matins, tout comme

ton fils de cœur, que tu aimais plus que tout, David Servan-Schreiber. Et tu venais en voisine au Bois-Plage. Toujours bienveillante, tu mettais tes contacts à notre disposition, tu parlais à tes amis de ces deux loustics qui projetaient d’organiser un événement autour du livre dans l’île de Ré. Alors que tu étais déjà marraine du salon du livre de Saintes et de celui de Limoges, ton cœur était assez grand pour nous accueillir et nous abriter nous aussi. Et même quand tu n’étais plus Rétaise, mais Saintaise, Limougeaude ou Parisienne, tu étais présente chaque année au Bois-Plage. Tu réservais en priorité cette date du mois d’août et mettais tout ton cœur et ton énergie dans ce festival. En inspirant, mais sans imposer. En conseillant, mais sans ordonner ou contraindre. Nous ne t’en serons jamais assez reconnaissants. Depuis quelque temps, ton corps te disait de calmer un peu le jeu, nous le comprenions bien sûr. Mais, souviens-toi, l’année dernière nous avons parlé de ta présence au festival, tu en avais envie. Ça a failli se faire. Quel dommage.

Madeleine, nous espérons que, là où tu es, tu auras déjà trouvé un stylo ou un ordinateur, pour être le témoin des agissements de ce qui t’entoure, comme tu l’as été, ici, écrivaine talentueuse et prolifique fouillant inexorablement, en plus de cent romans et essais, les tourments comme les joies de l’âme humaine.

Nous t’embrassons. Bien fort. Évidemment.

Joschi Guitton / Stéphane Guillot

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Consei L C o MM unautaire du 28 M ars 2024

L’île de Ré avance dans la (presque) unanimité !

Le Conseil communautaire du 28 mars dernier fut très dense, avec notamment à l’ordre du jour les votes des taux de fiscalité et des budgets 202 4 ainsi que des subventions aux associations et deux sujets majeurs pour le soutien à la vie permanente : la Convention d’Insularité avec l’Education Nationale et l’encadrement des meublés touristiques.

Si ces deux derniers points ont été votés favorablement et à l’unanimité, ce n’est pas sans débats... ni quelques contradictions politiques. Comme à l’accoutumée, les taux de fiscalité et budgets ont été approuvés à la majorité, avec des votes contre et des abstentions. Les débats ont été plusieurs fois tendus.

un budget ambitieux à fiscalité constante

Pour finaliser un budget, l’affectation du résultat de l’année précédente est au préalable nécessaire. En l’occurrence, le résultat de l’exercice 2023, d’un montant de 2,262 M € a été affecté pour 1,7 M € à l’investissement 2024 et pour 562,7 K € en report de fonctionnement.

Concernant les taux de fiscalité directe locale, le président a proposé de les maintenir au même niveau : « Pour la 14ème année de suite nous ne les augmentons pas. »

Les ordures ménagères exacerbent (toujours) les tensions

Le débat s’est vite tendu avec la proposition du président de la CdC Lionel Quillet de maintenir le taux de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) au même niveau qu’en 2023 : « Nous avons réduit cinq fois cette taxe depuis 2008 (lire encadré), elle est ainsi passée de 16,68% à 12,9% en quinze ans, ce niveau est raisonnable. La construction du nouveau centre de transfert est en cours, notre taux de participation à Cyclad augmente de façon exponentielle, notre contribution a crû de 10 € /habitant soit près de 180 K € d’augmentation et ce n’est que le début des

Taux de la fiscalité directe locale île de r é 2024

- Taxe d’habitation sur les résidences secondaires : 11,06%

- Taxe foncière sur les propriétés bâties : 5,95%

- Taxe foncière sur les propriétés non bâties : 17,44%

- Cotisation foncière des entreprises : 24,96%

augmentations, enfin devant les risques d’incendie trop élevés, les compagnies d’assurance refusent de plus en plus d’assurer les centres de transfert. Il nous faut donc être prudent. »

Didier Guyon (groupe d’opposition) a invoqué l’excédent du budget général pour justifier une demande de baisse et suggéré que la facturation soit faite au volume et non plus au forfait. « Nous avons baissé la TEOM de 4 points depuis 2008, toutes les intercommunalités de Charente-Maritime l’ont augmentée. Et si les résidents secondaires n’étaient pas solidaires et payaient uniquement sur leur tonnage, alors la TEOM exploserait de 50 % pour les résidents permanents. Ils assument les deux tiers de la TEOM. Notre qualité de service ne survivra pas à la pesée embarquée. Si la facturation à la pesée est un jour imposée par l’Etat nous aurons des difficultés à expliquer aux habitants à l’année que le montant de leur taxe va doubler. »

« J’évoquais la facturation faite par les prestataires à la CdC, il serait plus juste qu’elle se fasse au volume, pour prendre en compte les efforts faits par les Rétais. », a précisé Didier Guyon.

« Les résultats de notre budget ordures ménagères vont assez rapidement baisser, si l’on enregistre des excédents cette année on verra pour 2025. » , a proposé Lionel Quillet. Patrick Salez (groupe d’opposition) a fait remarquer que le taux de l’île de Ré est plus élevé que celui d’autres

Evolution du taux de la TEOM

2008 : 16,68%

2011 : 16,0 %

2013 : 15,5 %

2021 : 14,3 %

2022 : 13,9 %

2023 : 12,9 %

collectivités. « On peut aussi baisser le niveau de service », a rétorqué le président.

« La mémoire fait-elle partie de la politique ? », vaste question

Jean-Paul Héraudeau, maire de La Flotte, a souhaité « clarifier le débat ». Il a suggéré que les élus représentants de l’île de Ré au sein du Conseil d’Administration de Cyclad soient source de proposition. « Nous ne sommes pas récompensés de nos gros efforts faits sur Ré, il faut ouvrir la discussion avec Cyclad. » Il a par ailleurs souligné que « Les résidents secondaires nous coûtent en réalité très cher, car le centre de transfert doit être dimensionné sur le volume des 48h de la plus grosse collecte. Nous sommes donc contraints d’être surdimensionnés, alors que les résidents permanents n’ont pas besoin de cette surcapacité et nous la payons cher. » Il a aussi évoqué le coût de l’enfouissement, pour lequel la TGAP est beaucoup plus élevée, souhaitant que le syndicat mette en œuvre « un traitement judicieux et adapté ». Enfin, si le taux de la TEOM n’augmente pas, la base de son calcul, la taxe foncière, augmente, ce qui fait progresser de

fait le montant payé. « La taxe doit être en équilibre de service, il ne doit pas y avoir de réserve », a conclu le maire de La Flotte.

Lionel Quillet s’est dit surpris de ces remarques venant d’un ancien 1er vice-président (sous la présidence de Léon Gendre) ayant passé en 2003 la TEOM de 10 % à 17 % : « Cela fait quinze ans que j’essaie de rattraper et nous avons réussi à la ramener à 12,9 % ». Le ton est monté, JeanPaul Héraudeau apportant des justifications à cette hausse, Lionel Quillet s’interrogeant : « la mémoire fait-elle partie de la politique ? ». Le taux de la TEOM a in fine été voté avec 20 voix pour, 6 contre et 2 abstentions.

Le produit GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations) a été voté à l’unanimité à 1,1 M € pour 2024, une part du budget général venant en complément de ce produit pour financer la protection des côtes, toutes les dépenses n’étant pas éligibles à un financement GEMAPI.

un budget consolidé de 74 m € , des investissements de 20 m €

Le budget primitif consolidé 2024 (budget général et tous les budgets annexes) s’élève à 74 M € avec les investissements. « C’est un budget engagé, avec un très fort investissement de plus de 20 M € » a estimé le président. Parmi les gros investissements figurent 3,8 M € d’acquisitions foncières pour du logement social, 2,4 M € pour les digues et l’érosion côtière, le bâtiment de la Criée à Ars pour 2,9 M € , la couverture de bâtiments sportifs pour 1,5 M€, l’enfance-jeunesse pour 482 K€, les fonds de concours sportifs pour 310 K € , les pistes cyclables (désormais finançables par l’écotaxe) pour 140 K € , et des équipements divers pour 614 K€

« Ainsi 12,53 M € d’investissements sont prévus depuis le budget principal, les autres investissements étant prévus sur plusieurs budgets annexes. C’est un budget ambitieux, sans augmentation d’impôt ni recours à l’emprunt, et avec une augmentation significative des subventions aux associations à qui l’on versera 1,1 M € cette année. »,

(Lire la suite page 5)

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La présidente du département, Sylvie Marcilly et le président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet juste avant la signature du Contrat de Proximité. © Nathalie Vauchez

Subventions aux associations

Pour 80 demandes, 72 associations seront subventionnées à hauteur de 1,1 M € . Soit une augmentation de + 30 % en 2024. Toutes les associations ayant déposé un dossier ont été reçues individuellement, ce qui leur permet de présenter leur projet et argumenter leur demande.

Les règles d’octroi des subventions par la CdC ont été rappelées, ainsi que la finalité (et la jurisprudence) en la matière. Une subvention n’est pas là pour assurer le fonctionnement d’une association, mais simplement venir équilibrer un fonctionnement déficitaire. Des investissements et des évènements associatifs peuvent aussi être soutenus. L’intérêt communautaire de l’association est obligatoire.

a précisé Lionel Quillet. Le budget principal primitif 2024 a ainsi été adopté par 23 votes favorables, 3 abstentions et 2 contre. Le budget primitif des OM a lui été adopté par 21 votes favorables et 7 votes contre.

La convention d’insularité, « une chance pour l’île de ré »

Le président Lionel Quillet a rappelé la genèse de cette démarche, proposée par le DASEN (Directeur académique des services de l’Education Nationale) Mahdi Tamene « que je remercie très publiquement, il est extrêmement ouvert et nous a proposé de tenir compte de notre spécificité insulaire, tout comme il a pu dans ses fonctions passées tenir compte des spécificités des vallées de montagne. Vingt à vingtdeux classes sont potentiellement menacées de fermeture. Il nous a fallu plus d’un an pour aboutir à la signature de cette convention, en délibération aujourd’hui. Le moratoire obtenu (pas de fermeture de classes sur la période 2023-2025) est déjà énorme, et cela nous laisse du temps pour trouver des solutions. Evidemment, on ne fera pas des miracles en matière d’effectifs, mais on peut espérer les stabiliser dans certaines communes. Dans le cadre de ce projet avant tout pédagogique, l’enfant reste au centre du débat. Si on veut avoir des réponses positives pour la rentrée scolaire 2026 il nous faut renforcer toutes nos actions. La solidarité territoriale est fondamentale, personne ne sauvera son école à terme sans les autres. »

Projet d’un rPi

La couarde-saint-martin

« Nous devrons renforcer le RPI (Regroupement pédagogique intercommunal) existant entre SaintClément et Les Portes-en-Ré, qui a ses fragilités, aucune des deux écoles ne se sauvera sans l’autre, renforcer aussi le RPI Ars-Loix et envisager la création d’un RPI La Couarde-SaintMartin. Et bien sûr, renforcer les écoles des quatre autres communes.

Cette ‘école autrement’ nous devons l’imaginer avec les enseignants. Nous comprenons et entendons la volonté pour certains d’entre eux de ne pas rester isolés. Nous devons aussi plus mutualiser les activités des centres de loisirs. Sans oublier la réflexion sur une cuisine centrale. C’est la première fois en trente ans que l’Education Nationale nous propose cela. »

Un long débat polémique a suivi après que Lionel Quillet ait rappelé que « trois communes du Nord - Les

Portes, Saint-Clément, La Couarde - ont voté une motion suite aux propos d’un certain maire évoquant un pôle éducatif unique sur le Nord de l’île. Nous ne sommes pas dans une telle optique, sinon cela ne sert à rien d’être maire, si on ne défend pas la commune. »

Alain Pochon a annoncé voter favorablement la convention tout en regrettant que la période de trois ans ne démarre pas à la date de signature de celle-ci pour intégrer aussi la rentrée scolaire 2026 (elle couvre les rentrées scolaires 2023, 2024 et 2025). Il s’est aussi étonné que les effectifs de référence soient ceux de 2023, ce à quoi le président a répondu qu’il s’agissait d’une « lecture inquiète » de cette convention : « C’est une opportunité que nous n’aurons plus jamais. La CdC va proposer une aide à la pierre (lire notre article en page 12), pour venir aider les communes sur le logement, les plus petits projets (moins de 20 logements) avancent plus vite parfois. »

Tout comme le maire des Portes, ceux de Saint-Clément et de La Couarde ont affirmé haut leur souhait de tout faire pour essayer de préserver une école dans chaque village. « A La Couarde nous avons clairement fléché un rapprochement de notre école avec celle de Saint-Martin, nous l’avions déjà envisagé dans le passé, j’ai donné pour objectif à mon équipe municipale qu’on y travaille dès maintenant, dans l’optique de préserver une école dans chaque commune et de définir un projet équilibré. La création d’un RPI prend du temps, il y a urgence maintenant, nous sommes très partants, cela

sauvera notre école. Pourquoi pas aussi réfléchir à une mutualisation des ATSEM à l’échelle de l’île de Ré ou selon les RPI, il s’agit là de sujets intercommunaux à traiter en parallèle. »

Patrice Raffarin, qui avait évoqué ce pôle éducatif pour le Nord de l’île (lire notre article : www.realahune. fr/gem-les-projets-avancent-troplentement/) a réagi : « On ne peut opposer les effectifs du nord et du sud, on sera tous concernés à plus ou moins long terme, ce qui m’intéresse ce sont les élèves et la situation des enseignants. Je signerai cette convention par solidarité mais j’ai émis trois conditions auprès du DASEN (lire notre article en page 14). » Didier Guyon a lui notamment regretté que le collège ne soit pas directement concerné et que cette convention d’insularité se fasse « à moyens constants au plan départemental, autrement dit que les classes n’ayant pas fermé sur l’île de Ré aient été « prises ailleurs dans le département ». Il a aussi déploré qu’il ne reste qu’un an et demi sur les trois ans.

Le président de la CdC a « renvoyé dans leurs buts » les deux élus d’opposition, notamment Patrice Raffarin, dénonçant les « pressions et interventions exercées à plusieurs niveaux pour faire capoter ce projet de convention. Il faut assumer sa parole et sa portée politique. Défendre le département au détriment de l’île de Ré, ce n’est pas notre rôle. Moi je suis là pour défendre les intérêts de notre territoire insulaire. Vos propos ne nous ont pas facilité la tâche, le DASEN a été dans un vrai trouble, j’ai perdu six mois, vous avez porté atteinte à un projet. Jamais le DASEN ne se serait attendu à une telle attitude. »

Patrice Raffarin n’a pas nié ses propos rapportés dans Ré à la Hune (lien article ci-dessus) tout en invoquant le fait qu’ils auraient été « sortis de leur contexte. » Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie a souhaité calmer l’atmosphère en se réjouissant de cette convention. Pour répondre à la demande du maire de Rivedoux qu’une mention soit faite quant à son souhait de création d’une classe ULIS, Lionel Quillet a proposé que soit ajouté en annexe de la convention un « amendement » évoquant l’étude de faisabilité d’une telle création. La Convention a été délibérée favorablement à l’unanimité, ce qui était loin d’être acquis.

régulation des meublés de tourisme

Un règlement intercommunal fixant les conditions de délivrance des autorisations de changement d’usage de locaux d’habitation en meublés de tourisme, travaillé depuis des mois par la vice-présidente en charge du logement, Peggy Luton et par les services de la CdC, a été longuement présenté et a été voté à l’unanimité.

En quelques mots, par cette délibération, les élus ont décidé d’instituer la procédure d’autorisation préalable au changement d’usage de locaux destinés à l’habitation en vue de les louer de manière répétée pour de courtes durées à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile au titre des dispositions de l’article L.631-7-1A du Code de la construction et de l’habitation (changement d’usage temporaire) et au titre des dispositions de l’article L.631-7-1 du Code de la construction et de l’habitation (changement d’usage définitif), Cette procédure est instaurée sur le territoire des dix communes de l’île de Ré. Les élus ont approuvé le règlement de changement d’usage précisant les conditions dans lesquelles seront délivrées les autorisations de changement d’usage.

Les communes sont invitées, par délibération du Conseil municipal, à instaurer la procédure d’enregistrement de la déclaration préalable de location d’un meublé de tourisme tel que prévu à l’article L.324-1-1 III du Code du tourisme. Cette autorisation de changement d’usage sera exigée à compter du 1er juin 2025 avec la possibilité de déposer les demandes à compter du 1er octobre 2024. Nous reviendrons sur ce sujet dans notre prochaine édition. Il est primordial en vue de rééquilibrer la situation hyper-tendue du logement sur l’île de Ré. Nous serons également amenés à présenter le contrat de proximité signé avec le Département de la Charente-Maritime.

Nathalie Vauchez

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C o LL ège des sa L ières

Les professeurs contre le « choc des savoirs »

La réforme dite du « choc des savoirs » entrera en application au mois de septembre pour les classes de 6 e et 5 e . Dans une lettre adressée aux parents d’élèves, les enseignants du collège Les Salières détaillent point par point les conséquences de cette réforme.

C’est un évènement assez rare pour être noté. Les enseignants du collège Les Salières s’expriment collectivement et officiellement contre une réforme. Dans une lettre diffusée par voie électronique à tous les parents, ils expriment leurs craintes quant aux répercussions qu’aura cette réforme sur l’organisation des cours et l’enseignement dispensé aux élèves.

Dès la rentrée 2024, les élèves de 6e et de 5e devront en effet être regroupés en français et en mathématiques dans des groupes constitués en fonction des besoins des élèves. La généralisation aux élèves de 4e et 3e est prévue pour la rentrée 2025.

une stigmatisation préjudiciable « Concrètement, un élève aura cours en classe entière dans toutes les matières, mais pour le français et les mathématiques, il sera dans un groupe de niveau. Les élèves les plus en difficulté seront extraits de leur classe pour intégrer un groupe dit « à besoins » », explique Marie-Noëlle Mounier, professeure d’histoiregéographie et représentante du Conseil d’administration du collège. « Mais c’est absolument illusoire de penser que des élèves tous rassemblés dans un groupe dit « faible » pourront monter dans le groupe du dessus. C’est l’hétérogénéité qui permet de tirer vers le haut. »

Pour Isabelle Baussay, professeure d’anglais et membre également du CA du collège, même son de cloche. « Cela revient à condamner certains enfants à porter l’étiquette de « mauvais élève » pendant toute une année, voire plus.

Cette stigmatisation ne va pas les aider. Ce qui fonctionne, c’est le travail en groupe hétérogène où les élèves qui savent peuvent aider ceux qui ne savent pas. Cette réforme va à l’encontre de tout ce que démontrent les recherches scientifiques en matière d’éducation. Je suis à trois ans de la retraite, j’en ai vu passer des réformes. Mais une réforme catastrophique comme celle-ci, jamais. »

Valérie Inguimberty, professeure de français, se retrouvera au cœur de ces changements. « Casser le groupe classe va complexifier le travail d’harmonisation de la programmation pédagogique. Il faudra une synchronisation des apprentissages mais comment s’y prendre pour faire avancer tous les groupes au même rythme ? Ça va être très compliqué. Et puis de manière plus pragmatique pour nous, profs de maths ou français, nous ne pourrons plus être professeur principal. Or, c’est un lien qui est très

Préservation environne M enta L e

riche, auquel nous tenons. Moi je me sens très frustrée. Je coordonne un projet innovant de « cogni-classe » où on travaille autour des neurosciences. Comment faire vivre ce projet sans groupe classe ? »

suppression du travail en groupe

Sur la forme, créer ces groupes de niveau en maths et français entraînera par répercussion la suppression de plusieurs autres heures d’enseignement. Car la dotation horaire globale par établissement, elle, ne changera pas, tandis que le volume des heures enseignées en français et en maths va augmenter. Chaque établissement devra donc faire des choix et sacrifier d’autres heures d’enseignement. Ainsi, les conséquences annoncées pour le collège Les Salières sont nombreuses. La totalité des élèves de 6è auront moins d’heures de français

© Aurélie Bérard

et de mathématiques (25 h de cours par semaine contre 26 précédemment). Les élèves n’auront plus la possibilité de commencer l’allemand ou le latin en 5e, il faudra attendre la 4e. Les heures de travail en groupe passeront également à la trappe, que ce soit en sciences ou en langue, et les groupes bilangues et LV2 se retrouveront mélangés en 4e et 3e. Sont également menacés le maintien de la chorale et de l’école du spectateur.

« Pour toutes ces raisons », explique Marie-Noëlle Mounier, « nous avons refusé de voter la répartition de dotation lors du Conseil d’administration à deux reprises. Concrètement, cela aura peu d’effet, sauf celui de signifier notre désaccord, mais nous n’avons pas d’autres moyens d’action. Le principal, lui, n’a pas d’autres alternatives que d’appliquer la réforme. »

Les conséquences de cette réforme se feront d’autant plus ressentir aux Salières que deux classes devraient être supprimées à la rentrée 2024, alourdissant les effectifs des classes restantes.

Aurélie Bérard

Une opération « collège mort » était également organisée par les enseignants du collège Les Salières le 29 mars, comme dans de nombreux établissements sur le territoire. Aucun cours n’a été assuré. Les parents d’élèves avaient été appelés à garder leurs enfants à la maison en solidarité au mouvement.

Sainte-Marie : zéro poubelle, plage plus belle !

Nettoyage des plages en été, composteurs collectifs, bacs à marée en sortie des plages ... la Commune de Sainte-Marie de Ré a décidé d’aller plus loin dans la préservation environnementale en supprimant dès avril 202 4 les poubelles installées aux entrées de ses plages.

La plage, espace naturel fragile Espaces de loisirs, paysages, lieux de biodiversité les plages participent à l’attractivité de Sainte-Marie. Or, bien qu’en saison le service de propreté municipal les vide régulièrement, les poubelles de plage débordent souvent, les déchets s’envolent et viennent souiller l’environnement. Par ailleurs, souvent détournées de leur usage initial, les poubelles de plage deviennent des points d’apport de toutes sortes de déchets : riverains se débarrassant de déchets ménagers, camping-caristes se délestant de leurs sacs-poubelle, promeneurs y jetant restes et emballages... Qui plus est, elles n’incitent pas au tri sélectif.

inverser la démarche

Cela peut surprendre de prime abord, pourtant le constat est le même dans de nombreuses communes littorales : plus les poubelles sont nombreuses sur l’espace public, plus elles sont saturées. Aussi, limiter leur nombre s’avère une stratégie gagnante, partout où elle a déjà été mise en place. Un site est d’autant plus respecté qu’il est propre.

de l’action publique à la responsabilisation de chacun Vertueuse, cette action pédagogique vise à sensibiliser et responsabiliser les usagers, en les amenant à modifier durablement leurs comportements : on prévoit de la vaisselle réutilisable

pour le pique-nique, on limite les emballages, on ne laisse pas ses déchets n’importe où, on les trie... Cette attitude écologique responsable déjà observée à la montagne vaut tout autant à la plage !

Tous les retours d’expérience des communes littorales ayant adopté cette mesure, depuis la Bretagne jusqu’au Pays Basque, sont très positifs. Elle n’en surprendra pas moins dans les premières semaines, habitants et vacanciers, et nécessitera certainement un temps d’adaptation.

sensibilisation et communication Plusieurs actions d’information et de sensibilisation sont ainsi prévues

jusqu’en juin 2024. Des panneaux pédagogiques seront implantés aux entrées de plage, des flyers seront distribués autour des lieux fréquentés par les vacanciers, la démarche sera expliquée lors des animations locales, tel au « Printemps au jardin », le 27 avril. Une animation avec distribution de tee-shirts est également programmée dans les écoles de SainteMarie, lundi 8 avril.

Une belle façon d’impliquer grands et petits dans la préservation de leur cadre de vie ou de vacances.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276 6 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr actualité
La réforme entrera en vigueur dès le mois de septembre pour les élèves de 6e et 5e du collège Les Salières.

i nitiative P édagogique

Solidarité et inclusion avec F.A.C.I.L.

Derrière cet acronyme, le Fonds Adapté Coopératif Intergénérationnel et Ludique. Explications.

Il aura fallu du temps pour qu’il voit officiellement le jour mercredi 27 mars à la Médiathèque de SainteMarie, qui sera son premier lieu d’accueil. Car entre autres qualités, le projet F.A.C.I.L. a pour vocation de se déplacer sur tout le territoire. De quoi s’agit-il ?

un projet riche de son histoire Initiatrice de F.A.C.I.L., Véronique Bonnaud, responsable de la commission handicap au sein de l’association Ré-Clé-Ré nous en raconte la genèse. Elle nous ramène quelques années en arrière, à l’époque où elle crée, avec quelques autres mamans d’enfants « pas tout à fait comme les autres », l’association La Tête dans les nuages, qui permettra de scolariser une dizaine d’enfants dans les locaux de l’école de SaintMartin avec le soutien des élus. Mais faute de reconnaissance de l’Education nationale et de financement, cette belle aventure commencée en 2010 prendra fin cinq ans plus tard. L’association se tourne alors vers la structure de Ré-Clé-Ré à laquelle elle « cède son petit patrimoine ». Véronique Bonnaud y crée la commission handicap.

travail collaboratif

Si pour Véronique, il s’agit de réfléchir de manière globale, il faut aussi être accessible. Elle se tourne alors vers la directrice de la médiathèque Julie Baudran qui adhère rapidement au projet. « A l’origine il s’agissait surtout de jeux de société et nous avons un espace dédié au sein de la médiathèque », explique Julie, ajoutant que c’est aussi l’occasion de se pencher sur le fond de livres en braille ou en gros caractère existant. Elle-même se tourne alors vers ses collègues de La Couarde et Ars, les bibliothécaires Michèle Sebbar et Orlane Coutanceau. Le travail de réflexion commence, tant sur le fonds nécessaire que sur les expériences envisageables au travers d’animations et le mode de fonctionnement. « La médiathèque départementale nous a aussi beaucoup aidées », précise Julie Baudran évoquant prêt de matériel ou encore de mobilier en carton.

F.A.C.I.L. est finalement une sorte de « malle aux trésors », comme l’exprimera avec justesse le président de Ré-Clé-Ré, Christian Bourgne. Dans cette malle, de nombreux outils pédagogiques (livres audio,

Quatre femmes et plus d’un an de travail pour faire éclore ce projet inclusif… Michèle Sebbar, Véronique Bonnaud, Orlane Coutanceau et Julie Baudran

en braille , langue des signes, jeux de société etc.), comme autant de possibilités d’accompagnement et de stimulation scolaire. Un univers coloré qui s’absout de toute frontière et prendra place dans un espace non étiqueté handicap car concernant un public large, allant de l’enfance à l’âge avancé où la lecture devient difficile, sans oublier les aidants. Installé aujourd’hui à Sainte-Marie, F.A.C.I.L. rejoindra La Couarde à la rentrée prochaine et Ars début 2025.

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Souhaitons une belle et longue vie à ce « projet d’intérêt général » selon la maire de Sainte-Marie, Gisèle Vergnon, appréciant particulièrement cette volonté « de ne laisser personne au bord du chemin », tandis que Christian Bourgne y voit une forte expression de « la solidarité existant sur notre territoire ».

Click Media, une agence de proximité

Avant de faire le choix de s’installer sur l’île de Ré, Guillaume Leybros s’est forgé une solide expérience durant une quinzaine d’années, dans les domaines de la communication et de l’événementiel des grandes entreprises.

Ason arrivée à Sainte-Marie de Ré, en adéquation avec son nouveau cadre de vie, souhaitant désormais privilégier l’écoute de ses clients et la proximité, il a créé Click Media.

u ne approche humaine

Agence de communication polyvalente, experte en marketing digital (sites internet, référencement, réseaux sociaux) et des nouvelles technologies, Click Media propose aussi une palette complète de services traditionnels, en création graphique, communication imprimée, publicité et tout ce qui a trait à l’image des entreprises et autres structures. Alliant démarche professionnelle et efficace et approche humaine, à l’écoute des besoins précis de chaque entreprise, Guillaume structure ses prestations autour de deux pôles : à la carte ou à l’année

s ervices à la carte Création et refonte de sites web, positionnement sur Google, stratégie digitale et sur les réseaux sociaux avec la production de contenus cohérents et qualitatifs, création de logo, charte graphique et identité visuelle, design et graphisme de documents promotionnels, stratégie marketing et relations médias ou enfin communication événementielle font partie de sa large palette de compétences. Au-delà de cet inventaire, à l’écoute des besoins précis de ses clients, Guillaume élabore un audit de l’entreprise et analyse son positionnement, afin de faire coïncider l’image qu’elle dégage avec ses valeurs, ses savoir-faire et ses objectifs. Que ce soit sur les réseaux sociaux, en communication institutionnelle ou encore en promotion commerciale, il privilégie la cohérence et le fond. « Souvent l’idée de départ est bonne mais elle ne fonctionne pas comme espéré, tout simplement parce qu’elle est mal mise en musique », explique-t-il.

a ccompagnement à l’année

Pour les entreprises qui n’ont pas un volume d’activité justifiant l’embauche d’un salarié, ou afin d’adapter les prestations au plus près des besoins, Guillaume propose d’externaliser leur communication. Site Web, réseaux sociaux, publicité... leur gestion prend du temps au quotidien, éloignant le chef d’entreprise de son cœur de métier.

Les formules d’accompagnement sont sur mesure, avec un interlocuteur dédié à la communication de l’entreprise, print et/ou digitale. « Je m’investis pleinement dans la vie de l’entreprise, je suis créatif, disponible, je fais quasiment partie de l’équipe, mais sans les coûts liés au recrutement, à la formation et aux investissements dans les outils et les nouvelles technologies ». Cette relation fluide et régulière, basée sur la proximité et l’efficacité, est précisément ce que recherchent les entrepreneurs qui lui font confiance.

cL ick m édia : 06 85 62 69 49 contact@click-media.fr - click-media.fr

Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr actualité 7
© PLR
(de gauche à droite).
DR
Guillaume Leybros.

Prote C tion des dau PH ins

Quel impact de l’interdiction de la pêche ?

Bien que l’Etat n’ait pas encore communiqué officiellement les chiffres sur la mortalité des dauphins, les scientifiques et environnementalistes qui s’intéressent de près au sujet sont déjà en mesure de tirer quelques leçons de la fermeture spatio-temporelle durant un mois dans le golfe de Gascogne.

L’arrêt du Conseil d’Etat du 2 décembre 2023 statuant en référé, a sanctionné l’arrêté du Secrétaire à la mer Hervé Berville, et interdit la pêche du 22 janvier au 22 février 2024 à quelque quatre cents bateaux de plus de huit mètres, dans tout le golfe de Gascogne.

Cette décision du Conseil d’État a suivi les préconisations de la communauté scientifique* Elle visait l’interruption du massacre de huit mille à douze mille dauphins communs par an depuis l’année 2016.

Réduit à cette extrémité par l’absence de mesures efficaces des pêcheurs et de l’État, et surtout consciente des risques de disparition de la population de dauphins communs, cette décision est une première par son ampleur

Mise à L ’ H onneur

(fermeture de la pêche sur tout le golfe de Gascogne, pour quatre cents bateaux, pendant quatre semaines, avec la mobilisation de la communauté scientifique). Rappelons que Conseil d’Etat a décidé que ces fermetures de quatre semaines seraient reconduites au même période du 22 janvier au 20 février en 2025 et 2026.

un premier bilan très positif Trois semaines après ce mois de fermeture de la pêche, quelles leçons tirer de cette opération ?

Le nombre de dauphins morts échoués avec les marques de la pêche (traces de filets, amputation, éventration, etc.) a drastiquement diminué, puisque sur environ cent cinquante animaux échoués seule une dizaine d’animaux

présentait les marques de la pêche. Alors que les années précédentes, sur la même période d’un mois, ce sont 80 à 90 % des animaux qui présentaient les marques de la pêche. Une inversion totale donc.

Les dauphins échoués sur un mois en 2023 étaient estimés à sept cent cinquante environ alors que sur la même période en 2024 ce sont cent cinquante dauphins qui se sont échoués soit cinq fois moins. L’arrêt pendant un mois de la pêche pour les bateaux fileyeurs à cette période de l’année correspondant au pic d’échouage des dauphins communs semble donc aujourd’hui un succès sur cette période de fermeture.

La prudence s’impose Cependant, il faut rester prudent pour au moins trois raisons. D’une part, les chiffres sont en cours de consolidation. D’autre part, la fermeture d’un mois sur une période intense d’échouage qui s’étale sur deux à trois mois chaque année (entre janvier et mars) peut voir le pic d’échouage se décaler à début janvier ou reculer après le 20 février, selon les années observées. C’est d’ailleurs pour cela que la communauté scientifique avait proposé trois mois de fermeture en janvier-février-mars correspondant à la pêche aux Bars, Merlus, Soles et un mois en été, autre pic d’échouages et donc de captures de dauphins, correspondant à la pêche du Thon germon .

Par ailleurs, la découverte (un fait inconnu) de poissons bleus (sardines,

anchois, sprats, etc.) calés sur les fonds côtiers pourrait expliquer une présence plus côtière des dauphins qui suivent les proies qui les nourrissent et leur rencontre avec les pêcheurs sur cette zone de pêche hivernale.

En attendant les chiffres définitifs, la diminution des captures mortelles des dauphins par la pêche dépend beaucoup des initiatives des pêcheurs qui doivent par leur connaissance du métier trouver les solutions pour éviter cette mortalité inacceptable des dauphins communs, avec l’aide réelle de l’État et l’accompagnement des scientifiques…

Enfin, en cette période critique, grâce aux actions en justice des associations de protection de la Nature (LPO, FNE...), mais aussi grâce aux scientifiques, aux médias et au Conseil d’Etat, qui a rendu une décision courageuse et pertinente, plusieurs milliers de dauphins semblent avoir été sauvés. C’est une avancée significative et satisfaisante pour les dauphins …

Dominique Chevillon

Membre du groupe de travail national de captures des petits cétacés

*CIEM : Conseil International sur l’Exploitation de la Mer, CSTEP : Comité Scientifique, Technique, Économique de La Pêche de la Commission Européenne, etc.

Nota : Ces chiffres sur la mortalité des dauphins n’engagent que l’auteur, Dominique Chevillon. Ils sont en attente de confirmation ou d’infirmation par les sources étatiques habituelles.

Souvenirs et émotions autour de Colette Babaud

L‘hommage à l’ancienne institutrice Colette Babaud a réuni, le 16 mars, soixante-dix personnes dans la salle des fêtes d’Ars-en-Ré. Des anciens élèves émus et heureux de se replonger dans leurs tendres années à l’école maternelle.

Gentillesse, bienveillance, générosité et joie de vivre ». Voici les qualificatifs employés par Danièle PétiniaudGros pour parler de son ancienne institutrice Colette Babaud. Dans un discours émouvant la maire d’Ars a décrit ses premières années d’école avec un plaisir évident. Et Colette Babaud ne s’est pas gênée pour rappeler quelle élève bavarde l’actuelle maire d’Ars était à l’époque !

Souvenirs et anecdotes se sont ainsi égrenés au cours de cet aprèsmidi en l’honneur de celle qui fut institutrice à Ars-en-Ré de 1953 à 1988, et qui éveilla des centaines de jeunes Casserons au fil des ans. « Une adorable emmerdeuse », rigole Patricia Caillaud qui fut son ATSEM pendant cinq ans, « à qui je dois cette passion de m’occuper des enfants. »

« j’ai aimé tous ces enfants »

« On a tous des souvenirs exceptionnels de nos années de maternelle et c’est grâce à cette femme-là » explique François Barbotin, le président de l’Association d’information arsaise (AIA), organisatrice de cet évènement. « Nous sommes contents qu’il y

ait autant de monde, toutes les générations sont représentées. » Des photos de classe de ces trente-cinq années à l’école d’Ars avaient été récoltées par l’AIA ces derniers mois et avaient été accrochées aux murs.

Colette Babaud n’a pu retenir ses larmes face à tant de souvenirs et d’attention. « Je vous remercie infiniment de tous ces louanges », a-telle dit. « Je suis très émue de tous vous voir réunis ici. Je suis arrivée ici à l’âge de 22 ans et je me suis tout de suite sentie chez moi. Je me souviens de plein d’anecdotes. J’ai aimé tous ces enfants comme s’ils avaient été les miens. »

Aurélie Bérard

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DR
Chaque année dans le golfe de Gascogne, des milliers de dauphins sont capturés accidentellement dans les filets de pêche. Colette Babaud, aujourd’hui âgée de 92 ans, a exercé le métier d’institutrice à l’école d’Ars pendant 35 ans.
© Aurélie Bérard

La Baronnie obtient l’écolabel européen La Fleur

« Pour que le voyage laisse des souvenirs inoubliables, mais pas des traces indélébiles », La Baronnie Hôtel & Spa****, qui fait partie de la communauté Teritoria - ex-les Collectionneurs - présidée par Alain Ducasse, s’engage pour un tourisme écoresponsable.

Animés par le sens du partage et la passion pour leur territoire, les quatre cent trente établissements Teritoria sont engagés dans une hospitalité sincère et durable, avec des pratiques vertueuses », explique Florence Pallardy, propriétaire de cet établissement haut de gamme, situé à deux pas du port de Saint-Martin.

La Baronnie vient d’obtenir cette année sa Labellisation : Ecolabel européen La Fleur.

Le développement durable y est considéré comme une affaire sérieuse dans la gestion quotidienne de l’hôtel.

Il passe par le renforcement de l’efficacité énergétique des bâtiments et équipements pour consommer moins d’énergie et utiliser de l’électricité

100% d’origine renouvelable. L’hôtel est intégralement équipé de LED intérieures et extérieures, ainsi que de bornes électriques dans son parking privé. De même, la consommation des ressources est strictement contrôlée.

La Baronnie propose aussi des produits locaux et/ou éco-responsables et limite les déchets. Elle sensibilise ses clients afin qu’ils participent à ses efforts via des écogestes antigaspillage et forme son équipe à une

gestion responsable (tri des déchets, recyclage…).

Parfaitement bien intégrée au territoire très préservé de l’île de Ré, La Baronnie incite également ses hôtes à la découverte de la richesse du patrimoine paysager, naturel et culturel, à l’aide de solutions de mobilités alternatives. Elle travaille pour cela avec des prestataires locaux engagés dans la transition écologique. CP

la Baronnie du Xviiiè siècle à nos jours

La Baronnie est une demeure XVIII ème , inscrite à l’Inventaire

Supplémentaire des Monuments. Construite entre 1712 et 1721 par le Seigneur de l’Île de Ré Jean Masseau de Beauséjour sur un manoir primitif, elle est achetée par Louis XVI en 1785 pour Marie Antoinette. En 1996, les nouveaux propriétaires se lancent dans une restauration qui durera une quinzaine d’années.

Maison d’hôtes les premières années, puis quatre étoiles en 2015, La Baronnie en 2024 a retrouvé son lustre et son confort. Aujourd’hui, l’hôtel est composé de 23 chambres et suites, de larges jardins et cours intérieures. Il propose, une piscine extérieure, un Spa Bien-Être avec bassin de nage intérieur et soins de la marque Cinq Mondes ouvert à la clientèle extérieure, tout comme le Bar 1721 et le brunch du dimanche.

Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr actualité 9 PARTAGEZ DONNEZ DON DE SANG Sur RDV : dondesang.efs.sante.fr ST MARTIN DE RÉ CDC ILE DE RE Salle Communautaire - 3 rue du Père Ignace MARDI 16 AVRIL 15H - 19H
eC o- L a B e LL isation
La Baronnie propose des produits locaux et/ou éco-responsables - comme ici pour son brunch du dimanche - et privilégie les écogestes. © Erwan Fiquet

Consei

Etat des lieux des côtes flottaises

Deux mois se sont écoulés depuis le précédent conseil municipal flottais et de fait, l’ordre du jour de ce dernier conseil était bien chargé.

En préambule de la séance, Peggy Luton, vice-présidente à la Communauté de Communes de l’île de Ré, en charge du dossier logement, était invitée pour présenter aux élus le dispositif d’autorisation de changement d’usage des locations de meublés de courte durée et l’objectif de cette mise en place. Sachant que cette proposition s’inscrit dans le cadre de la politique d’encadrement des meublés touristiques engagée par la CdC. Ce règlement a d’ailleurs été délibéré lors du dernier conseil communautaire qui s’est tenu le 28 mars (lire page 5).

Un huissier a été mandaté pour faire un état des lieux des côtes de La Flotte, depuis La Maladrerie jusqu’au quartier des Marais. Ici la falaise côté Est, avec en arrière-plan le port et le village.

Comme l’indiquait Peggy Luton, les collectivités qui sont en zone tendue, ce qui est le cas désormais des dix communes de l’île, peuvent décider de soumettre ce changement d’usage à une demande d’autorisation et donc de l’encadrer. L’idée étant d’apporter un équilibre entre locations saisonnières de courte durée et locations à l’année, afin d’aller vers une atténuation du déséquilibre actuel sur le territoire. Au préalable, les meublés de tourisme devront être impérativement enregistrés.

Jean-Paul Héraudeau a ensuite communiqué diverses informations à ses élus. Il a notamment demandé à entamer une réflexion quant à une plage sans tabac à l’Arnérault, via un arrêté. Il a fait part d’une nouvelle saisonnalité des tarifs du pont de l’île de Ré, à partir de janvier 2025, avec l’évolution de la tarification de basse saison et un passage à 4 euros entre le 15 novembre et le 1er mars, ainsi que la simplification de plusieurs tarifs pour n’en faire qu’un concernant les abonnements pour les salariés.

Il a également annoncé avoir mandaté un huissier de justice pour faire un état des lieux des côtes flottaises, de la Maladrerie jusqu’au quartier des Marais, à l’aide de photos, prises de vue par drone, dans le but d’assurer la défense des côtes.

une première ébauche du calendrier des festivités

A l’approche de l’ouverture de la saison touristique et à la veille du week-end de Pâques et des vacances de printemps, Loïc Sondag, élu en charge des festivités, a rappelé les dates de piétonnisation du port (lire encadré).

A noter d’ores et déjà dans les agendas, la « fête de La Flotte », les 18, 19 et 20 mai avec la fête du Port organisée par l’AUPLF (Association des Usagers du Port de La Flotte), étendue à un marché paysan sur le cours Félix Faure et d’autres animations.

L’ensemble du Conseil a aussi voté l’acquisition d’une parcelle agricole à vocation de jardins partagés.

suite du feuilleton de la Vierge

Le Conseil s’est clos sur un sujet récurrent : la statue de la Vierge et la question de sa mise à disposition

Piétonisation du port

au profit de l’association « Pour la préservation de la statue de la Vierge ». La municipalité s’est adjoint les services d’un avocat afin d’avoir les meilleures recommandations dans ce dossier sensible. Afin de répondre dans les règles à l’association qui souhaitait acquérir la Vierge pour l’installer sur la parcelle acquise, la Commune ne pourra pas céder la Vierge gratuitement. Une convention en prévoit la mise à disposition pour deux ans, renouvelable tacitement, et en prévoit les règles d’utilisation et d’exposition, de manière précise. Ceci afin que la Libre Pensée ne puisse trouver à nouveau un grain de sable dans ces modalités. Des frais seront à la charge de l’association, comme le transport, l’installation et l’entretien de la statue, ainsi que les frais de cet acte. La fin de cet épisode rocambolesque serait-elle proche ? A suivre…

Lors de cette séance, l’édile n’a pas manqué de saluer la mémoire de Christian Perrain, ancien premier adjoint et récemment décédé. Ce dernier avait beaucoup œuvré au sein de la Commune pour la construction des premiers logements sociaux.

A partir du 30 mars et jusqu’au 26 avril, de 10h à 19h.

Lors des ponts du mois de mai, la fermeture du port se prolongera jusqu’à 22h.

A partir du 21 juin, jour de l’été et de la fête de la musique et jusqu’au 9 septembre, la piétonnisation sera effective jusqu’à minuit. Exceptionnellement, lors des soirées estivales festives comme le 14 juillet, ou le 10 août, ce sera jusqu’à 2 heures du matin.

L’itinéraire cyclable entre Rivedoux et La Flotte fermé

En raison de travaux du 25 mars au 12 avril dans la forêt de La Flotte (reprise d’un tronçon de la piste cyclable) et de travaux du 8 avril au 5 juillet rue de la Palisse

à Rivedoux-Plage (réhabilitation des réseaux d’eaux usées et d’eau potable), l’itinéraire cyclable entre Rivedoux-Plage et La Flotte est fermé du 25 mars au 5 juillet 2024.

Pour circuler entre les deux communes, une déviation par SainteMarie-de-Ré est mise en place pendant cette période pour permettre aux cyclistes d’emprunter des itinéraires sécurisés.

de rivedoux-Plage à La flotte

En provenance de Rivedoux-Plage, les cyclistes suivent la déviation en place par la rue Charles de Gaulle puis par le Chemin du Fond des Bragauds. Et ce, pour rejoindre la piste cyclable longeant la D201. Puis, au rond-point de la Salle des Paradis, à Sainte-Marie, prendre direction La Flotte sur la piste cyclable longeant la D201 E1.

de La flotte à rivedoux-Plage

En provenance de Saint-Martin-de-Ré ou La Flotte, rejoindre le rond-point « Bel Air » situé à l’extérieur de La Flotte, à l’intersection des routes départementales 735, 201 E1 et 103. D’ici, prendre en direction de SainteMarie-de-Ré par la piste cyclable longeant la D201 E1.

Au niveau de la Salle des Paradis à Sainte-Marie-de-Ré, poursuivre sur la piste cyclable le long de la D201 et continuer tout droit avant de prendre à gauche sur l’Avenue de Sainte-Marie pour rejoindre le bourg de Rivedoux-Plage.

Pour plus d’infos, la carte des pistes cyclables est disponible sur www. cdciledere.fr, rubrique « Transports, mobilités ».

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© Yann Werdefroy
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Fiscalité augmentée, projet du centre-bourg relancé

Un « petit conseil municipal » s’est tenu à Loix mardi 26 mars, mais pour aborder deux questions d’importance : les subventions aux associations, et la hausse des impôts

Il est 20h, et quatorze des quinze conseillers municipaux sont présents. Le maire, Lionel Quillet, entre rapidement dans le vif du sujet, avec le premier ordre du jour : le vote des subventions accordées aux associations. Six associations ont fait des demandes, allant de 450 euros à 3000 euros. Cinq d’entre elles sont loidaises ; la sixième, l’Amicale des pompiers, est casserone, mais compte quatre Loidais et son importance, lors de manifestations publiques nécessitant la présence d’un secouriste, n’est pas à démontrer. Le maire se félicite de la vitalité de la vie associative à Loix ; il revient sur le rôle primordial que le Cochonnet loidais et le Club de Loix jouent dans l’animation du village et ce, tout au long de l’année. Comptant respectivement 160 et 113 adhérents, ce sont aussi les deux associations qui engrangent le plus de recettes propres, la subvention municipale ne revenant qu’à 8% et 13% de celles-ci. Il y a aussi tout lieu de se réjouir de la bonne santé de la bibliothèque de Loix, avec ses 800 abonnés, et dont l’activité, rappelle le maire, ne repose que sur les bénévoles, fait unique sur l’île.

Une nouvelle association a vu le jour cet hiver, Les chats libres de Loix, qui vient répondre à un besoin urgent de la commune et soulage la municipalité d’une tâche qui jusqu’alors lui incombait : s’occuper des animaux errants dont la reproduction est extrêmement rapide et qu’il est nécessaire de vacciner, pucer, stériliser, soigner... Enfin, l’Adépir* vient clore le tour d’horizon des demandes : les deux membres loidais de cette association rétaise qui aura trente ans l’an prochain prennent soin, à Loix, de l’écluse de la Verdonnais, à l’embouchure du Fier d’Ars. Toutes les demandes ont été accordées, pour des sommes équivalentes ou légèrement supérieures à l’an passé.

Entièrement refaite, l’aire de jeux a été inaugurée le 30 mars dernier.

Les associations qui auraient manqué l’échéance peuvent encore s’adresser à la mairie pour y déposer un dossier.

Le sujet sensible de la hausse des impôts Il n’y a pas de mesure plus impopulaire que la hausse des taxes pour une municipalité. En trente ans, rappelle Lionel Quillet en préambule à son argumentaire, les impôts n’ont été augmentés que quatre fois, la dernière en 2011, pour faire face aux dégâts causés par la tempête Xynthia. Aujourd’hui, le maire fait le constat que la commune se paupérise : « On observe une baisse des recettes en même temps qu’une hausse des dépenses. C’est l’effet ciseau. » Dans la baisse des recettes, sont mises en cause la baisse des aides de l’Etat, et celle des ventes immobilières sur

laquelle la Commune touche un pourcentage. « En 1995, nous avons fait le choix d’avoir le village le moins construit de l’île, pour préserver l’aspect village et le bienvivre ensemble. Cela a un coût. » De l’autre côté, la municipalité doit faire face à l’augmentation drastique du prix de l’énergie, ainsi que celle des charges salariales, alors même, insiste le maire, que l’équipe municipale est en sous-effectif et doit accomplir à douze le travail de vingt-et-une personnes. « Le risque, si nous ne faisons rien, c’est de devoir mettre un coup d’arrêt à nos projets de travaux concernant le centre-bourg. »

Le levier d’action consiste donc à augmenter les recettes fiscales qui s’appuient sur le foncier bâti, nonbâti et l’habitation. Pour revenir à l’équilibre et se redonner de la marge

de manœuvre, il faudrait augmenter de 13%. Lionel Quillet propose 12,93%, et d’exclure les propriétaires du foncier non-bâti de cette hausse : « Les taxer serait envoyer un mauvais signe aux agriculteurs, sauniers, propriétaires de terrain non constructibles, que nous soutenons. » La taxe foncière sur le foncier bâti et la taxe d’habitation subiront la même hausse, de 12,93%, ce qui conduit Loix à figurer dans la moyenne rétaise des 40 %, pour ce qui est du foncier bâti, mais de demeurer en bas du classement pour ce qui est de la taxe d’habitation, avec 9%. « Pour vous donner une idée, le ou la propriétaire d’une maison secondaire de 100 m² et d’un jardin de 400 m² avec piscine aura une augmentation de 100 à 120 euros de ses charges. » La mesure est votée à l’unanimité.

Le point sur les travaux

« Avec ces 200 000 euros, nous pouvons relancer le projet architectural en centre-bourg », conclut Lionel Quillet. Un premier chantier, celui de l’aire de jeux, s’est achevé le mois dernier et fera l’objet d’une inauguration samedi 30 mars, à 16h, pour tous les enfants présents. Les travaux sur la chaussée, rue de l’Oiselière et rue des Alouettes, sont eux aussi terminés. Les travaux reprendront à l’automne. Car il est temps de faire place à la belle saison ! Le village se prépare à accueillir ses vacanciers, dont on prévoit la forte affluence en réaction aux Jeux Olympiques de Paris, cet été. Dans cette perspective, la procédure de recrutement de l’ASVP saisonnier a été avancée au 2 avril. Il est presque 21h et les conseillers se séparent, joyeusement : il y a dans l’atmosphère comme un air de vacances…

Eugénie Rambaud

*Adépir : Association des écluses à poisson de l’île de Ré.

Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr actualité 11
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© Eugénie Rambaud
Univers

Loge M ents so C iaux - Les-Portes-en- r é

Allée des Peupliers : une première pierre enfin scellée

Les élus portingalais ont scellé le 1 9 mars la première pierre du chantier de l’allée des Peupliers, mettant fin à dix ans d’attente. Lors de cette cérémonie, Lionel Quillet a annoncé qu’il entendait désormais aider les plus petites communes à construire des logements sociaux.

Cette première pierre, scellée le 19 mars dans une cérémonie tout ce qu’il y a de plus officielle, possédait une saveur particulière. Elle mettait symboliquement fin à dix ans d’incertitude. Lancé en 2013 par l’ancien maire Christian Bourgne, ce projet de construction de onze logements sociaux avait été ralenti par différents aléas, du PPRL aux fouilles archéologiques en passant par la crise du Covid. Financièrement, la municipalité a, au final, largement mis la main à la poche, comme l’a rappelé le maire Alain Pochon dans son discours. « Sur un budget de 3 355 839 € TTC, la commune a apporté 763 000 € de participation - 263 000 € au titre des voiries et réseaux divers, et 500 000 € de subvention d’équilibre - sans compter la mise à disposition du terrain à l’euro symbolique pendant quatre-vingts ans par le biais d’un bail emphytéotique. » En contrepartie d’un tel investissement, la commune a d’ailleurs obtenu un droit de réservation sur six de ces logements, les cinq restants étant dédiés aux autres partenaires financiers.

une aide à la pierre ?

Face à un tel coût, Alain Pochon n’a cessé depuis son élection de réclamer une subvention de la Communauté de Communes et un changement des règles d’attribution des aides communautaires pour la construction de logements sociaux, jusqu’ici réservées aux projets à partir de vingt logements. Et Lionel Quillet semble enfin l’avoir entendu. Le président de la CdC, présent à la cérémonie, a annoncé un potentiel changement à venir.

« Je proposerai prochainement aux élus communautaires de revoir notre mode d’intervention. Sur le modèle des fonds de concours comme on l’a fait pour les équipements sportifs, nous pourrions envisager une aide à la pierre sur des

Le maire des Portes-en-Ré Alain Pochon, le président de la CdC Lionel Quillet et la présidente d’Habitat 17 Dominique Rabelle ont scellé ensemble la 1ère pierre du chantier de l’allée des Peupliers.

projets de logements sociaux, quelles que soient leurs tailles. Ce serait un bon effet de levier. De toute façon aujourd’hui les grands terrains sur des

Consei L M uni C i P a L des Portes-en- r é du 14 M ars 2024

© Aurélie Bérard

grands projets sont de plus en plus difficiles à mettre en place sur notre territoire. » Une décision qui arrive trop tard pour ces logements de l’allée des Peupliers, mais qui pourrait venir aider la commune des Portes sur de futurs projets de logements sociaux.

cinq t3 et six t4

Ce projet allée des Peupliers permettra de proposer, à l’horizon 2025, onze logements sociaux aux Portes-en-Ré. L’objectif clairement affiché est de pouvoir accueillir de jeunes actifs travaillant sur la commune et dans l’idéal des familles avec des enfants. Sous maîtrise d’ouvrage d’Habitat 17, « ce programme proposera cinq T3 et six T4 possédant tous un jardin et un cellier extérieur », selon la présidente d’Habitat 17 et viceprésidente du Conseil départemental Dominique Rabelle. Ce programme est l’expression de « notre combat pour l’accès à un logement de qualité pour tous » sur ce territoire en tension qu’est l’île de Ré, a-t-elle expliqué.

Aurélie Bérard

Un budget 202 4 « volontaire pour la commune »

Le 1 4 mars le Conseil municipal des Portes a voté à l’unanimité un budget 202 4 en augmentation.

Une hausse assumée par le maire, Alain Pochon. Ce dernier met notamment en avant une politique volontaire en matière de logement.

C’est un budget en augmentation », admet Alain Pochon en sortie de séance, « mais néanmoins un budget serré, maîtrisé. Comme nous ne rentrons pas dans les critères de la CdC, nous sommes obligés de nous débrouiller tout seuls pour construire de nouveaux logements sociaux. C’est indispensable si on veut maintenir une vie à l’année dans notre village, et si on veut sauver notre école. C’est un budget volontaire pour les besoins et la valorisation de la commune. »

Ainsi ce budget primitif s’élève à 6,94 M€, avec des dépenses d’investissements qui montent au total à 4,07 M€ contre 3,18 M€ du budget primitif 2023 et qui comprennent 224 542 € de restant à réaliser pour des travaux de voirie. Parmi les principaux postes de dépenses : le logement effectivement, avec un premier versement de 200 K€ pour la construction des logements sociaux allée des Peupliers, 550 K € pour l’acquisition d’une maison avenue du Haut des Treilles où la municipalité prévoit la construction de logements locatifs, et enfin 40 K€ sur l’opération

L’avenir

« maison Robert » au 15 avenue du Haut des Treilles pour la clôture du terrain. Mais les travaux de rénovation de l’existant prennent le dessus, avec 850 K € dévolus aux travaux de la mairie et 1,5 M € pour la salle des marais de la Prée.

motion pour le maintien de l’école

Si ce budget primitif a été adopté à l’unanimité, le conseiller municipal

Xavier de Boissard a tenu à rappeler ses réserves sur certaines dépenses qu’il juge excessives. « Sur les achats de terrain et les créations de logements, je n’ai rien à redire. Mais pour ce qui est des travaux de la mairie et de la salle des marais de la Prée, je n’ai pas changé d’avis. Ce sont des dépenses inutiles et excessives qu’on aurait mieux fait d’affecter ailleurs. » Lors de cette séance, le budget écotaxe 2024 d’un montant de 202 K€ a également été adopté à l’unanimité, ainsi que les

subventions aux associations pour un montant de 54 300 €

Suite aux propos du maire de Rivedoux remettant en cause le principe d’une école par village, Alain Pochon a proposé à son Conseil d’adopter une motion en faveur du maintien de l’école du village. Patrice Raffarin s’était effectivement exprimé en faveur d’un pôle éducatif unique pour le nord de l’île, affirmant que c’était un « luxe » pour certains villages de posséder une école. Dans cette motion adoptée à l’unanimité et destinée à être envoyée au DASEN de Charente-Maritime, Alain Pochon insiste notamment sur « l’épanouissement et la réussite des enfants », « la solidarité et l’entraide naturelle » qui se met en place entre eux, « des rythmes biologiques préservés ». Selon Alain Pochon toujours, supprimer l’école des petits villages serait un non-sens « compte tenu des efforts faits par la CdC et les communes pour proposer des logements à l’année aux familles. »

Aurélie Bérard

Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276 12 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr actualité
de l’école des Portes inquiète les élus qui ont voté en séance une motion en faveur de son maintien. © Claire
Martiak

Consei L M uni C i P a L de s aint-C L é M ent-des-Ba L eines du 21 M ars 2024

Un budget 202 4 qui promeut la vie permanente

Le conseil municipal de Saint-Clément a voté le budget primitif 202 4 de la Commune le 21 mars dernier. D’autres sujets ont été abordés lors de cette séance, comme l’avenir de l’école.

Devant une quinzaine de Villageois présents pour l’occasion, la maire de Saint-Clément Lina Besnier a présenté un budget 2024 d’un montant total d’un peu plus de 4 M € . Dans la lignée de la stratégie de l’équipe municipale en place depuis 2020, il met l’accent sur le logement et la défense de la vie permanente.

investir pour le logement et la vie à l’année

« Nous prévoyons de nouveaux investissements effectivement », nous explique Lina Besnier. « Nous avons décidé d’acheter une maison rue de la Plage pour 310 K€ et nous en visitons d’autres. J’étudie aussi l’achat de terrains pour construire des logements. Nous devrions également préempter une habitation rue de la Boulangerie pour pouvoir y installer un commerce ouvert à l’année, comme on l’a fait pour le traiteur Envie. » Une stratégie qui fonctionne bien puisque, autre exemple, un coiffeur s’installera bien en remplacement de Sylvie dans l’ancien salon de coiffure que la mairie avait préempté. Ce sera pour 2025 et en attendant, un tatoueur rétais s’y installera cet été pour une location éphémère de deux mois.

© Aurélie Bérard

« Si on avait laissé vendre le salon de coiffure, on se serait retrouvé avec un commerce ouvert seulement quelques mois dans l’année », rappelle Lina Besnier. « Ce n’est pas ce que nous souhaitons. Nous faisons tout pour maintenir un tissu économique sur la commune. Et pour ça il faut aussi des logements, c’est un tout ! L’avenir de l’école aussi en dépend. » École qui a fait l’objet lors de cette séance d’une motion adoptée à l’unanimité, comme ce fut déjà le cas quelques

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jours auparavant à La Couarde et aux Portes. Comme pour ces deux villages, il s’agit d’affirmer le soutien des élus en faveur du maintien d’une école publique de proximité, dont l’avenir serait mis en péril par l’Education nationale et le soutien affiché de certains élus rétais à la création d’un pôle éducatif unique pour le nord de l’île de Ré.

Au total, ce budget primitif 2024 prévoit un investissement de près de 719 K€ en acquisition de terrains, bâtis

ou non. Autres postes importants de dépenses : les travaux de voirie pour 218 K€, et la requalification du terrain du Moulin Rouge pour 150 K € . Le budget écotaxe 2024 d’un montant de 104 K € a également été voté à l’unanimité.

une plainte déposée

En fin de séance Lina Besnier a tenu à informer son Conseil qu’une plainte a été déposée en gendarmerie par deux employés municipaux contre la présidente de l’APSCC, l’Association de protection de sites de SaintClément, pour insultes et menaces. « Ces deux agents techniques ont coupé par mégarde des fleurs devant sa maison », explique la maire. « C’est regrettable, mais cela ne justifie pas les mots qu’elle a employés. À partir du moment où une présidente d’association se permet d’insulter des agents municipaux, qu’elle refuse de s’excuser et qu’elle maintient ses propos, je me donne le droit d’annuler l’autorisation qui lui avait été donnée d’utiliser la salle municipale pour tenir l’assemblée générale de son association ».

Aurélie Bérard

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La mairie prévoit de préempter un nouveau local rue de la Boulangerie afin d’y installer un autre commerce ouvert à l’année.
© Réali
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Rivedoux : un budget prudent pour 202 4

Deux points importants à l’ordre du jour du Conseil municipal ce 21 mars : la présentation du budget 202 4 et l’avenir des petits Rétais dans les écoles de l’île.

Le port a bénéficié d’un excellent fonctionnement en 2023 et l’exercice de l’année a montré un résultat final positif de 3 928 € La prévision budgétaire pour 2024 est de 150 925€. Des études importantes et nécessaires sur le port pour son aménagement sont comprises dans ce montant. Le budget de l’écotaxe est alimenté par des recettes stables, dont la part forfaitaire de 56 176 € versée par la CdC, permettant de lui garantir de couvrir l’ensemble des dépenses dont il fait l’objet. La prévision budgétaire globale pour l’année 2024 du budget écotaxe s’élève à 168 688 € . Pour le budget spécifique et compliqué du quartier du Château, la prévision budgétaire globale est de 16 876 868 €

un budget principal communal voté à l’unanimité

Le budget présenté est prudent ; comme l’a souligné Patrice Raffarin il permet le maintien d’un service public de qualité auquel il tient, et, cette année encore, de pouvoir faire des investissements. Le compte administratif 2023 a présenté un excédent dans les deux sections fonctionnement et investissement, ce qui est plutôt rare. En section de fonctionnement l’excédent a été de 428 141 € et en section d’investissement, il est de 1 836 261 € et permet de couvrir le déficit des restes à réaliser et de financer la section d’investissement 2024. Les opérations prévues pour 2024 sont les suivantes : la voirie 705 500 € , l’école et accueil de loisir 254 800 € , la bibliothèque 153 000€, le chauffage urbain 630 000€ (subventionné pour la plus grande partie), le cimetière 45 500 € , la salle des fêtes 80 000€, la mairie 133 200€ et La Redoute 130 000 €. La prévision

budgétaire globale 2024 pour le budget principal s’élève à 7 359 501€, un budget voté à l’unanimité.

Le vote des taux d’imposition Les taxes sont au nombre de trois. Tout d’abord la taxe foncière bâtie pour laquelle, si le taux actuel de 43,21% reste fixe on attend, avec la variation des bases qui ne dépend pas de la mairie, un montant total de 1 985 499 € , soit plus 92 590 € par rapport à 2023. Puis la taxe foncière non bâtie qui n‘est pas très importante car la commune possède peu de terrains. Elle devrait être, selon le taux actuel de 53,60%, de 12 113 € contre 11 760 € en 2023, soit une augmentation de 353 € . Enfin la taxe d’habitation, dont le produit attendu baisse puisque l’État récupère la taxe sur le logement vacant, devrait donner 280 572€ contre 288 225€ en 2023, soit une différence de moins 7 653 €. La taxe ayant été augmentée pour les résidences secondaires on obtient ainsi un montant de 84 171 €

et au total 357 090 € . La proposition du maire, qui sera votée à l’unanimité est, puisque le budget est très sain, de maintenir les taux d’imposition sans les augmenter pour l’année à venir.

La convention d’insularité proposée par ducation nationale Patrice Raffarin a rappelé son attachement à l’école et au fait que chaque village puisse posséder son école, mais pas à n’importe quel prix. Il souhaite que l’on pense à l’intérêt des élèves, et il s’agit bien des élèves dans ce cas et non des enfants, au bien être des enseignants et à la qualité des apprentissages. On comprend de ses propos que ce sont des points que survolerait la convention d’insularité ! Ré à la Hune a déjà publié plusieurs articles sur le sujet de cette Convention, qui a pour effet de geler pour trois ans (20232026) les fermetures de classes. Le maire estime que l’on « pourrait espérer avoir des effectifs supérieurs

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Comment utiliser le logo et le numéro de licence

dans nos classes dans trois ans si la réalité démographique d’aujourd’hui ne venait démentir ces espoirs. Nos prévisions sont plutôt inquiétantes. J’espère que notre politique en faveur du logement permanent va donner des résultats. Dans cette convention d’insularité, il y a les oubliés : on parle très peu des enseignants qui sont dans un grand malaise et l’autre partie oubliée, ce sont les élèves. Les choses essentielles ne sont pas abordées et aucun outil n’est proposé. Je pense néanmoins qu’il faut signer cette convention plus par solidarité que par conviction. » De toute manière, Patrice Raffarin ne la signera qu’à ses conditions et elles sont au nombre de trois. La première est que le maire de la commune figure dans le comité de pilotage. Il n’y est pas pour l’instant ; il s’agit peut-être d’une erreur d’écriture… Mais la présence du maire lui paraît indispensable. Deuxième condition : que les écoles envisagent ou souhaitent se regrouper, Patrice Raffarin refuse que cette décision soit imposée à tout le monde. Enfin, l’inclusion est de plus en plus pratiquée et l’on n’hésite pas à mettre un enfant en difficulté dans une classe normale. Il est vrai que cela est envisageable lorsque les classes n’accueillent pas un trop grand nombre d’élèves. Dans le cas contraire, cela ne donne rien de bon ni pour l’élève ni pour l’enseignant. Patrice Raffarin a demandé qu’un dispositif de classe ULIS soit prévu pour l’île. La position du DASEN est qu’il n’y a pas assez d’élèves en difficulté dans l’île pour prévoir ce dispositif. Or, le maire y tient et déclare qu’il ne signera la convention que si ces trois points sont modifiés et tout le Conseil municipal est derrière lui !

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Catherine Bréjat

r ivedoux-P L age

Marché aux fleurs

Le traditionnel Marché aux fleurs de Rivedoux se dérouler samedi 13 avril, de 9h à 18h, esplanade de la Mer.

M A R I E

Seront présents cette année Les Jardiniers de l’ïle de Ré, les ambassadeurs du tri et les écogardes de la CdC, ainsi qu’une céramiste qui proposera des poteries, des maraîchers et des pépiniéristes.

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r é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux - 17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

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L M uni C i P a L du 21 M ars 2024 Patrice Raffarin est à nouveau revenu longuement sur la convention d’insularité, qu’il souhaite signer “plus par solidarité que par conviction”. © Catherine Bréjat
Renseignements mairie@rivedoux17.fr 05 46 09 39 39

Intermarché : La poissonnerie, un métier d’avenir

Les deux magasins de l’enseigne des Mousquetaires recrutent dans de nombreux métiers, pour la saison et à l’année. C’est le cas pour la poissonnerie, à Saint-Martin et La Flotte. Hamid Hima nous fait découvrir son métier, qu’il exerce avec passion !

Hamid, une solide expérience

Avant de rejoindre le magasin Intermarché de SaintMartin il y a plus d’un an, en tant que responsable de la Poissonnerie, Hamid Hima s’est forgé une solide expérience en tant qu’écailler aux Halles de Lyon durant sept ans, puis en restauration.

Ayant envie de changer de région - il a grandi et est toujours resté à Lyon - attiré par les huîtres, il postule au restaurant Gaya de Pierre Gagnaire, à Chatellaillon-Plage, où il est Chef écailler durant cinq ans. Il y prépare le poisson et les plateaux de fruits de mer.

Comme pour beaucoup de monde, la crise sanitaire du Covid lui fait voir différemment ses priorités, lui donnant envie de réorienter sa carrière professionnelle, afin de passer plus de temps en famille, ce que les horaires de la restauration ne lui permettait pas. Cela agit comme un déclic.

Il postule tout d’abord pour une mission en intérim à la poissonnerie d’Intermarché Saint-Martin de Ré, avec l’envie de se poser et a l’opportunité de devenir responsable du rayon. Il déménage dans la foulée dans l’île de Ré, où désormais il habite.

de la commande à la vente...

Dès potron-minet il commande son poisson, ses crustacés et coquillages dans les différentes criées de La Rochelle, La Turbale, La Côtinière ou encore Royan. A vrai dire, il est en contact avec elles dès le soir, réserve les poissons - toujours frais et de saison - dont il passe commande dès 4 ou 5h du matin le lendemain. Ses poissons viennent des côtes de l’Atlantique nord-est, du golfe de Gascogne, de Bretagne : « Je commande essentiellement du local, mis à part bien sûr le saumon ou les crevettes impériales ! Et si un client souhaite une espèce de poisson que nous n’avons pas, nous pouvons lui en commander. Avec Hamid, tout est possible ! » Une fois livrés, les poissons et autres crustacés sont soigneusement implantés sur le banc, sur un lit de glace, selon

Plusieurs heures sont nécessaires chaque matin pour monter le banc de la poissonnerie.

un assemblage de couleurs, notamment. En été, il lui faut parfois jusqu’à cinq heures pour tout installer, avant l’ouverture du magasin. Bien sûr, le banc est réachalandé en cours de journée. La poissonnerie est le seul secteur du magasin où tout doit être rangé en chambre froide le soir et chaque matin le banc doit être recomposé.

... en passant par la préparation du poisson et des coquillages Secondé par Paolo, qu’il forme depuis quelques mois, Hamid prépare les filets de poisson, brochettes, réalise à la demande les cuissons sur place des crevettes, langoustines, pinces de tourteau, langoustines... s’occupe du fumoir de saumon et tous autres poissons, compose les plateaux de fruits de mer... Il aime le contact avec les clients - certains d’entre eux viennent tous les jours -, les conseiller sur la cuisson, les recettes ou encore les accords de vins les mieux adaptés.

Hamid et Paolo travaillent alternativement le matin ou l’après-midi, leur permettant de profiter de leurs proches l’autre partie de la journée.

« La poissonnerie est un métier d’avenir, on ne le remplacera jamais par des machines. C’est un métier très vaste, que j’exerce en toute autonomie au sein d’Intermarché. », estime Hamid. Passionné il l’est au point de participer régulièrement à des concours d’écaillers : championnats de France, du monde, Coupe d’Europe, il s’est souvent distingué, arrivant une année troisième aux championnats de France, sixième aux championnats du monde à Bordeaux... Mais sa plus belle récompense, il la trouve dans le regard de ses clients, qui découvrent émerveillés leur plateau de fruits de mer : « Un plateau on le mange d’abord avec les yeux ! »

deux composantes essentielles pour bien s’intégrer, alors ils ont toutes les chances d’être recrutés à Intermarché Île de Ré, nous les formerons. », précisent Séverine Desmereau et Angèle Decharne, respectivement PDG et responsable des Ressources Humaines des deux magasins Intermarché Île de Ré.

recrutement en cdi et en saisonnier

Le travail est dense et il faut toujours sur le métier remettre l’ouvrage, Hamid forme depuis quelques mois Paolo avec lequel il compose un duo efficace. Duo ayant besoin d’être renforcé dès ce mois d’avril. Intermarché recrute pour ses poissonneries, en CDI sur les magasins de La Flotte et SaintMartin, ainsi que des saisonniers, d’avril à fin septembre ou juste pour les deux mois de haute saison. Ces recrutements concernent notamment la vente Mais quelles sont les qualités requises ? « Que vous soyez étudiant en alternance (en CAP ou BTS), débutant ou confirmé, de tout âge, issu de tous secteurs d’activité et métiers, en reconversion, le plus important est votre motivation pour apprendre et l’envie de travailler en équipe ! Si les candidats témoignent leur intérêt pour ces

Déposer sa candidature Pour candidater, il faut déposer son CV à l’accueil de l’un des deux magasins Intermarché de l’île de Ré ou l’envoyer sur : intermarché.saintmartin@gmail.com (adresse mail valable pour les deux magasins). N’hésitez pas à postuler ! Une période d’essai de trois jours à une semaine pour les CDD, d’un à trois mois pour les CDI, vous permettra de rapidement vous faire une idée du métier, avant de vous lancer pour la saison... ou plus. Et si un apprentissage accompagné d’une équipe professionnelle vous tente, même procédure !

15 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276 M é T i E r à la hun E PUBLI-RÉDACTIONNEL
Hamid et Paolo travaillent dans la bonne humeur, fiers de leur métier.
DR DR DR Sain T-Mar T in d E r é : Avenue des Corsaires - Tél : 05 46 09 42 02 l a FlOTTE E n r é : Rue Caillotière - Tél : 05 46 09 52 56
Un plateau de fruits de mer et crustacés composé par Hamid.

e o L ien

Les cartes de L’État et des industriels viennent de sortir

Dans le cadre des zones éoliennes industrielles en mer, les îles d’Oléron et de Ré, ainsi que La Vendée sont menacées d’une vingtaine de parcs et de mille cinq cents éoliennes ! Les cartes officielles des industriels et de l’ É tat vous sont ici présentées.

Scénario «hors zones de protection réglementaire de l’environnement»

Alors que le Débat public commencé en novembre 2023 se terminera fin

Cette carte des industriels a le mérite d’éviter les Aires Marines Protégées, preuve s’il en est que les industriels peuvent réaliser les zones éoliennes hors Aire Marie Protégée. Ces parcs seraient majoritairement de type « flottants ». Ce sont 23 parcs éoliens qui sont envisagés entre Loire atlantique, Vendée et Charente-Maritime, soit 23 X 77 éoliennes par parc d’1 GW = 1771 éoliennes.

C’est un véritable « mur de l’Atlan tique d’être révélé en mer, un barnum de feux clignotants, un barrage de plusieurs barrières d’éo liennes gigantesques (250 à 300 mètres de hauteur) qui à l’ouest et au nord des îles d’Oléron et de Ré vont tuer les paysages, détruire les Aires Marines Protégées (Natura 2000), mettre en danger les activités histo riques (pêche, tourisme, plaisance…) et artificialiser le pertuis d’Antioche pour un raccordement de plus de 150 km... Une industrialisation de la mer avec ses pollutions visuelles, chimiques, écologiques, ses pertes de liberté décidées par Wind Europe, ses industriels mondiaux, ses lobbies, acceptés et promus par le gouvernement français !

Scénario

«minimisation des

Cette carte des industriels propose les implantations des parcs éoliens à moindre coût. Ils sont donc plus près de la côte et le plus souvent de type « posés au fond ». On notera que le Parc Naturel Marin qui de haute lutte avait évité les parcs éoliens en récupère sur cette carte. Ce sont 14 parcs éoliens qui sont envisagés ente Loire Atlantique, Vendée, Charente Maritime, soit 14 X 77 éoliennes par parc = 1078 éoliennes.

conscients que la plus grande, la plus intense concentration européenne

(Lire la suite page 17)

coûts pour la collectivité»

environnement Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 16 Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276
L’ENVIRONNEMENT

d’éoliennes industrielles sera en face de chez eux ! La France brade la mer, sa mer, aux industriels du monde ! Avec quelles contreparties ?

Et on ose consulter les citoyens dans un débat public pour qu’ils donnent leurs avis ? Avec quel éclairage de l’État et de son gouvernement ?

Prenez le temps d’analyser ces cartes et n’hésitez pas à faire part de vos remarques sur le site du Débat Public (https://participerla-mer-en-debat.cndp.fr/) avant le 26 avril. C’est important !

Collectif n EMO

Adresse du site : www.eolien-oleron.fr

Site du débat de la CNDP : www.debatpublic.fr/la-mer-en-debat

Site des cartes proposées : www.france-renouvelables.fr/ wp-content/uploads/2024/02/04_ d EF_WEB_planche.pdf

Signa T air ES

Monique h yvernaud

Pierrick Marion

Philippe Favreau d ominique Chevillon

Scénario «équilibre»

Cette carte des industriels propose de mettre les parcs pour une part en Aire Marines Protégées (Natura 2000). Supposé proposer un scénario de « compromis » ou « d’équilibre », ce n’est pas le cas. Ce sont 13 parcs éoliens qui sont envisagés entre Loire Atlantique, Vendée, Charente Maritime, soit 13 X 77 éoliennes par parc = 1001 éoliennes.

Carte proposée par l’Etat sur le secteur de Charente-Maritime

Les zones à l’intérieur des traits rouges sont les Aires Marines Protégées (Natura 2000).

La zone B en rouge pour partie et bleue montre les 2 parcs éoliens (1+1 GW) localisés en juillet 2022, est rajouté en bleu un parc flottant : tout est en Aire Marine Protégée.

L’autre zone B hachurée en blanc est une grande zone de parcs flottants dont une partie est en Aire Marine Protégée.

La zone A hachurée en bleu clair est une immense zone de parcs éoliens flottants qui n’est pas en Aire Marine Protégée.

La zone C hachurée en jaune est une grande zone de parcs éoilens posés qui est totalement dans une Aire Marine Protégée.

On notera qu’à l’Ouest d’Oléron et Ré, il ya une concentration très forte de parcs…

Ne figure pas au nord de Ré les nombreux parcs qui seront en face de La Tranche, Les Sables d’Olonnes, ils sont prévus mais c’est une autre zone maritime la NAMO : Nord Atlantique Manche Ouest.

Ré et Oléron, au nord et à l’ouest, connaîtront la plus forte concentration d’éoliennes en Europe

17 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276 environnement

Ca P teur M o B i L e at M o

Rien de mieux que des données objectives pour mesurer la qualité de l’air sur l’île de Ré. Pour rassurer les Rétais et apporter des éléments concrets en vue de continuer les efforts engagés sur la baisse des pesticides, une station de prélèvement a été installée à Sainte-Marie.

un rapport national contesté Tout est parti d’un rapport national de l’association Solagro, paru en juin 2022, qui fait état de cinq communes de l’île de Ré comme étant très exposées aux pesticides utilisés sur les parcelles agricoles, dont deux communes de manière critique. Couplé à la mise en évidence d’un taux de prosulfocarbe anormalement élevé dans la plaine d’Aunis, et d’un cluster de cancers pédiatriques sur ce même territoire, l’inquiétude des Rétais au sujet de la qualité de l’air que nous respirons était alors grandissante, et de manière bien légitime.

Dès la parution du rapport Solagro, la coopérative Uniré, engagée depuis plusieurs années maintenant à limiter le recours aux pesticides sur les terres agricoles rétaises, a contesté ces données (lire notre article : www. realahune.fr/lile-de-re-pointee-dudoigt-unire-reagit-fermement/). Cela a donné lieu à un document correctif de la part de Solagro, mais pas à la modification de sa carte nationale d’utilisation des pesticides, nommée Adonis.

Pour mettre au clair cette situation et rassurer les habitants de l’île, les élus de la Communauté de Communes ont souhaité que des mesures objectives de la qualité de l’air soient réalisées sur notre territoire. La CdC a donc décidé, dès décembre 2022,

Proje C tion

d’adhérer à l’association ATMO Nouvelle-Aquitaine. Cette association est l’observatoire agréé de la qualité de l’air en Nouvelle-Aquitaine, et est membre du réseau ATMO France, qui réunit toutes les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA).

un poste de prélèvement à sainte-marie

ATMO Nouvelle-Aquitaine dispose de plusieurs sites de prélèvements fixes sur la région, et valide également chaque année l’installation de

deux sites mobiles. Ainsi, l’île de Ré à a été choisie comme site de prélèvement pour l’année 2024. Une très bonne nouvelle pour Gisèle Vergnon, vice-présidente déléguée à l’environnement et au développement durable de la CdC et maire de SainteMarie : « Nous remercions ATMO Nouvelle-Aquitaine d’avoir pris en compte notre demande, car la carte Solagro ne reflète pas la réalité du territoire. Les résultats de l’étude sont très attendus, pour que nous puissions répondre aux inquiétudes des Rétais ».

La qualité de l’air rétais passée au crible Quel avenir pour l’eau ?

Sécheresse extrême et pluies diluviennes, rivières réduites à peau de chagrin et montée du niveau des mers sans oublier la fonte inexorable des glaciers et l’épuisement des ressources profondes… la planète ne cesse d’envoyer des signaux d’alerte, perceptibles par tout à chacun encore cet hiver.

Pas besoin d’aller loin pour comprendre

Réalisé par Patrick Colin, résident de l’Ile de Ré et membre actif du groupe Eau créé récemment par l’association Ré Avenir, le film « Apocalypse Eau » ne nous emmènera pas bien loin p uisque tourné dans l’espace charentais-maritime, qu’il soit du continent ou du littoral.

Car bien sûr, si le réchauffement climatique impacte en lui-même le cycle hydrologique, il faut y ajouter les effets cumulatifs des activités humaines et des différents usages de l’eau.

Pédagogie impartiale

Le réalisateur Patrick Colin a souhaité dans ce documentaire donner la parole à toutes les parties en présence, acteurs d’activités primaires, ostréiculteurs et agriculteurs, mais aussi pouvoirs publics en la personne d’élus. Un état des lieux qui se veut aussi force de propositions, enrichi de l’apport impartial de personnalités scientifiques reconnues.

© Lucile Dron

Restait à trouver l’emplacement idéal pour le capteur : à 100 mètres minimum des cultures, pour éviter l’exposition directe aux éventuels polluants, près d’un lieu de vie pour permettre un raccordement électrique, et en milieu ouvert. Le choix s’est porté sur la commune de Sainte-Marie, et plus précisément sur un emplacement proche du stade de foot.

un an de résultats étudié

Sur ce site de prélèvement, 109 molécules sont ainsi étudiées depuis janvier 2024, et jusqu’à décembre prochain. Sur ces 109 molécules, 72 sont classées comme prioritaires par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) au niveau national, et les autres sont des molécules spécifiquement utilisées par les agriculteurs en Nouvelle-Aquitaine, dans les vignes notamment. Les prélèvements sont réalisés toutes les semaines en période de traitements agricoles (mai à juillet), et toutes les deux à trois semaines le reste de l’année. Ils sont ensuite envoyés dans un laboratoire situé à Poitiers. Les résultats seront accessibles au grand public sur le site internet d’ATMO Nouvelle-Aquitaine, et seront disponibles en juillet 2025.

Lucile Dron

L’eau est avant toute chose un bien commun et les tensions auxquelles il est soumis nécessitent d’être gérées, par une mutation accélérée des usages mais aussi par une prise de conscience de tous ses usagers. Nous sommes tous concernés et il y a urgence !

PLR

« apocalypse Eau » Film documentaire proposé par

ReALaHune

realahune@rheamarketing.fr

ReALaHune

Projection Jeudi 11 avril à 20h30 et 05 46 00 09 19

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DR
Florie Francony, ingénieur d’étude ATMO, aux côtés de Gisèle Vergnon et Lionel Quillet, a pris le temps d’expliquer le procédé de prélèvement aux élus et à la presse. Eau douce ou salée, sur terre ou en mer, les mêmes enjeux d’urgence.

RessouRcez-vous dans un cadRe magnifique !

L’Espace Bien être

Le Bar

Le Spa avec bassin de nage, jacuzzi et sauna, se réserve à l pour 2 personnes. Soins et massages sont dispensés par une praticienne Cinq Mondes.

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CFP CONSTRUCTIONS, pour tous vos projets de rénovations et constructions

Justin Simon à la tête de CFP CONSTRUCTIONS propose des services de Maîtrise d’œuvre pour accompagner ses clients dans leurs projets de rénovations et de constructions. Justin et son équipe assurent la conception du projet, la recherche d’artisans, les dépôts d’urbanisme de toute sorte, le suivi et la coordination du chantier.

CFP CONSTRUCTIONS, en activité depuis 6 ans, a mené plus de

100 projets sur l’île de Ré en partenariat avec des artisans de confiance.

Cette année, une succursale « Les Pénates » a été créée à Sainte-Marie de Ré. Cette boutique opère les mêmes activités, mais avec un volet d’architecture d’intérieur plus poussé et un magasin d’objets usuels de qualité et d’art de vivre.

LEs PÉNAtEs BOUTIQUE & ARRIÈRE-BOUTIQUE

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© Erwan Fiquet © Erwan Fiquet © Erwan Fiquet

LPn recrute

Quand LPN passe, la saleté trépasse !

Priscilla Lemaître, gérante de LPN, entreprise rétaise depuis plus de 3 ans, propose des prestations de ménage sur l’île de Ré, pour les particuliers souhaitant bénéficier d’un service de ménage régulier, ponctuel et consciencieux, réalisé avec soin et professionnalisme. Pour les résidences secondaires, LPN vous donne la possibilité d’un ménage occasionnel, sans régularité au cours de l’année.

2

De plus, la société utilise à 99 % des produits écolabellisés.

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LPN recherche du Personnel. Elle propose des postes en contrat CDi ou CDD d’une durée variable de 1 à 6 mois.

Les personnes débutantes sont les bienvenues. si vous êtes organisé, rigoureux et aimer travailler en équipe, LPN vous attend !

Maxime Roblin, un plombier fiable et sérieux à votre écoute

Besoin d’un plombier fiable sur l’île de Ré ? Ne cherchez pas plus loin ! Faites confiance à Maxime Roblin, votre expert en plomberie depuis sept ans. Spécialisé dans les solutions durables et les interventions de qualité, Maxime Roblin s’efforce de résoudre vos problèmes de plomberie avec efficacité et professionnalisme. Il est là pour vous offrir des conseils avisés et des services personnalisés, adaptés à vos besoins spécifiques que ce soit pour des installations, des réparations ou des rénovations. Fuite d’eau ? Problème de canalisation bouchée ? Maxime est là pour vous aider, avec son savoir-faire éprouvé et son engagement envers la satisfaction client. Que vous soyez un particulier ou un pro-

fessionnel, Maxime Roblin, rigoureux et consciencieux, vous assure un service rapide et efficace, pour que vous puissiez retrouver le confort de votre domicile ou de votre entreprise en un rien de temps.

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Olivier Tradition, votre couvreur sur l’île de Ré

Ne vous trompez pas dans la recherche de votre artisan toiturier, faites confiance à un spécialiste ! L’Entreprise Olivier Tradition est, depuis plusieurs générations, votre professionnel reconnu pour son sérieux et son savoir-faire. Sa palette d’interventions s’étend de la couverture sous toutes ses formes, à la charpente, la zinguerie et Velux. Yannick, chef d’entreprise depuis 21 ans, travaille en étroite collaboration avec les plus grands noms des fabricants français et européens pour obtenir les meilleurs matériaux en qualité et en termes d’aspect extérieur. Il participe à l’élaboration d’une gamme pour remettre en valeur l’architecture de l’île. Il s’attache à rigoureusement sélectionner les coloris des éléments à mettre en œuvre par ses équipes (17 personnes). « Je n’hésite pas à acheter une tuile un peu plus cher si je sais que son coloris est en harmonie avec la tradition rhétaise. Depuis les années 2000, certains fabricants nous ont inondés de produits industriels à bon marché. La conséquence est que nous avons perdu en qualité de paysage puisque les teintes des couvertures ne correspondent plus à la véritable île de Ré ».

Rassurez-vous, Yannick saura également vous conseiller afin que votre maison corresponde à ce que vous êtes venu chercher dans ce petit coin de paradis. « Nos clients ont besoin d’être guidés dans leur

choix, nous les conseillons jusqu’à la livraison des travaux ». Ne soyez plus soucieux des travaux qui se dérouleront durant votre absence. « Nous mettons un point d’honneur à rendre un travail propre et soigné. Je répète toujours à mes employés que nos clients ne doivent pas s’apercevoir que nous sommes passés. C’est signe que nous avons bien travaillé. Lorsqu’ils reviennent enchantés par nos conseils et notre réalisation, nous savons que c’est notre meilleure carte de visite ». Alors, comme on dit, vous pouvez y aller les yeux fermés.

Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 20 les essentielles MA is O n - vivre A u j A rdin
rue Gâte Grenier,
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contact@olivier-tradition.fr / www.olivier-tradition.fr

BON SÉJOUR EN FRANCE fête cette année ses vingt ans de présence sur l’île de Ré !

ÀLa Flotte en Ré, cette agence immobilière réputée célèbre deux décennies d’excellence. L’actualité est chargée pour BON SÉJOUR EN FRANCE avec cet anniversaire, un nouveau site internet mis en ligne depuis quelques mois, ainsi qu’un changement de direction. En effet, Godefroy Pasco prend aujourd’hui la tête de BON SÉJOUR EN FRANCE qui continue de s’engager à offrir des expériences de vacances exceptionnelles sur le territoire rétais. Avec son expertise et sa passion pour le service client, Godefroy et son équipe apporteront une nouvelle dynamique et une vision rafraîchissante de l’agence.

Avec un service immobilier de premier ordre, l’équipe est totalement dévouée à satisfaire les propriétaires de belles maisons sur l’île de Ré, mais aussi les vacanciers afin de rendre leur séjour inoubliable.

BON SÉJOUR EN FRANCE tient à exprimer sa profonde gratitude envers ses clients fidèles, q ui ont rendu ces 20 années mémorables possibles. « Merci pour votre confiance et votre soutien constants. Nous sommes impatients de vous satisfaire pour les 20 prochaines années pour des souve nirs partagés et des moments magiques sur l’île de Ré ».

Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 21 les essentielles MA is O n - vivre A u j A rdin
Entreprise rétaise 19A rue des Galinées - 17740 Sainte-Marie de Ré - 06 48 06 66 60 activ-co.fr activ & co contact@activ-co.fr à l’augm E ntation d E l’él E ctricité !

a nniversaire

Le Phare des Baleines fête ses 170 ans

Emblématiques de l’histoire de l’éclairage des côtes de France, classées Monuments historiques, les deux tours des Baleines, érigées en 1682 et 18 54 , à la pointe Nord-Ouest de l’île de Ré, figurent parmi les trois sites les plus fréquentés de Charente-Maritime et sont les phares les plus visités en France.

Sur ce parc vert de deux hectares les deux tours des Baleines, érigées en 1682 et 1854 à la pointe Nord-Ouest de l’île de Ré, sont classées Monuments historiques.

Il est vrai que sur ce parc vert de deux hectares plusieurs monuments, parfaitement restaurés et entretenus, jalonnent le parcours de visite. Jouxtant l’ancienne tour à feu de Vauban, sa maisonnette, qui abritait le combustible, est devenue musée où l’on peut découvrir l’histoire du balisage maritime et des dispositifs d’éclairage, ainsi que des objets anciens. Puis le phare actuel, dont le fût octogonal culmine à 57,10 mètres de hauteur, émerge d’un corps de bâtiment où logeaient dans le temps les gardiens. Gravir l’escalier en hélice de deux cent cinquante-sept marches menant au sommet de la tour suppose une bonne forme physique. C’est sans doute pour cela que parmi les un million cent mille visiteurs qui fréquentent chaque année le site, « seulement » deux cent vingt mille d’entre eux entreprennent l’ascension ! Ils en sont vite récompensés : depuis les fenêtres ponctuant l’ascension s’offre une vue époustouflante, sur l’océan et l’ancienne tour et sur toute l’île. Tout en haut, depuis

v isites

la galerie, la vue panoramique sur la Conche des Baleines, le phare des Baleineaux et les paysages rétais est exceptionnelle. Après une descente plus légère, le visiteur peut découvrir les salles d’exposition et la boutique.

La tour des Baleines

La vieille tour des Baleines a été construite à la suite de la décision prise en 1664 de créer un port militaire à Rochefort. Pour sécuriser les atterrages où sera basée la flotte de Louis XIV, deux tours à feu sont érigées sur les îles de Ré et d’Oléron, qui encadrent le pertuis d’Antioche, menant à l’estuaire de La Gironde. Celui-ci est très dangereux, bancs et plateaux rocheux ayant causé bien des naufrages. Construite en calcaire de Saint-Savinien, culminant à 29 mètres, la tour des Baleines est achevée en 1682, trois ans avant celle de Chassiron. Elle expérimentera plusieurs sortes et techniques d’éclairage, du simple feu de bois au charbon de terre,

Le Domaine du Phare des Baleines accueille 1,1 million de visiteurs par an, dont 220 000 gravissent les 257 marches. En effet, le site propose différentes visites :

- l e g rand Phare, haut de 60 mètres et construit en 1854, l’ascension de ses 257 marches offre un panorama exceptionnel sur l’île de Ré et l’océan.

- l e Musée du Phare qui raconte l’histoire des grands phares et rassemble de nombreux objets historiques, ainsi que La Tour Vauban haute de 30 mètres et construite en 1682, qui offre une vue à 360° sur l’ensemble du domaine.

- l e Parc des Baleines qui entoure le domaine, un espace naturel préservé pour une promenade relaxante avant ou après l’ascension du Grand Phare ! pharedesbaleines.com

puis des lampes à huile associées aux réflecteurs qui deviendront paraboliques, avant l’installation d’une lanterne lenticulaire. Mais pour profiter pleinement de la portée

l’île de Ré, les ingénieurs hésitent entre ériger un phare en mer, sur l’écueil du Haut-Banc-du-Nord, ou sur terre à proximité de la tour. Eclairer l’extrémité de ce haut fond rocheux prolongeant la pointe Nord-Ouest de l’île serait sécurisant mais une telle construction en mer à trois kilomètres de l’île relève encore de l’exploit.

En 1846 on opte pour un phare du premier ordre à proximité de la tour et pour un phare du troisième ordre sur le Haut-Banc du Nord encore appelé Baleineaux. Tous les deux seront inaugurés le 15 janvier 1854. Haut de 29,50 mètres, le phare des Baleineaux sera habité pendant quarante ans, avant que n’y soit installé un feu permanent, le 15 octobre 1894, en faisant le premier phare en mer automatisé.

Les travaux du phare des Baleines débutent en 1849. Dans des écrits de l’architecte du phare des Baleines, Léonce Reynaud, il est précisé que « les socles, les encadrements, les cordons, les balustrades et les marches d’escalier ont été exécutés en granit bleu de Kersanton... », le reste du phare étant fait en pierre calcaire de Crazannes et de Saint-Savinien. D’abord équipé d’une optique lenti-

L’optique lenticulaire des Baleines, inventée par Fresnel en 1822, permet d’augmenter la portée lumineuse du Phare. C’est pour optimiser ses performances qu’a été bâtie la nouvelle tour, deux fois plus haute que la précédente, dont la portée géographique était insuffisante.

de ce dernier éclairage inventé par Augustin Fresnel, la tour devait être exhaussée, sa portée géographique étant alors insuffisante. Trop fragile pour être surélevée, la tour Vauban est alors abandonnée au profit d’un phare deux fois plus haut.

Phare en mer ou à terre ?

Les deux mon capitaine !

En 1825 Paul-Edouard de Rossel et Augustin Fresnel font adopter un programme cohérent d’éclairage de l’ensemble des côtes de France. Pour

culaire alimentée par des lampes à pétrole, avant d’être électrifiée en 1882, le phare sera raccordé au réseau électrique en 1941.

Qualifié de « paradis » par opposition à l’« enfer » des phares en mer, le pied du phare des Baleines a abrité dans ses logements jusqu’à sept gardiens, nombre qui ira en diminuant. En 2001, quand Marc Rayneau, le dernier d’entre eux, prend sa retraite, le phare est déjà automatisé depuis quelques années.

(Lire la suite page 23)

22 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276 patrimoine
© Victor Sellier
© Yann Werdefroy

L’année d’inauguration du nouveau Phare figure au pied de son escalier en hélice. Gravir ses 257 marches menant au sommet de la tour du Phare suppose une bonne forme physique !

Quelques infos

- Nom : Phare des Baleines

- Hauteur : 60 mètres - 257 marches

- Diamètre : 18 mètres

- Coordonnées : 46° 14,712° N 01° 33,588 W

- Construction : dès 1849

- Allumage : 1854

- Portée (milles marins) : 27 milles (environ 50 kms)

comment faire visiter ce monument ?

Une question se pose alors, comment faire visiter ce monument qui exerce déjà une très forte attractivité. Sa gestion fut, dans un premier temps, confiée à la mairie de SaintClément des Baleines pour deux ans, afin d’avoir une bonne vision de la fréquentation du site. Puis l’Etat -le service des Phares de La Rochelleopte pour une délégation de service public, pour la première fois. Lancé fin 1999, l’appel d’offres est contraignant, son cahier des charges prévoit la restauration et l’entretien des bâtiments, la création d’un musée et

Pourquoi ce nom ?

La Tour des Baleines devrait son nom à une baleine de près de dix-huit mètres de long qui s’échoau, vers la fin du XVI è siècle, sur la côte sauvage, au nord de l’île et qui aurait enrichi les habitants de la paroisse d’Ars-en-Ré. Mais de tout temps, les cétacés ont été signalés le long des côtes rétaises, suivant san sdoute le Gulf Stream pour remonter vers le Nord. Certaines se laissaient surprendre par la grande amrée et mouraient sur le banc rocheux de cette pointe d el’île, où la mer est très agitée ; Dès 1373, le lieu-dit « Les Baleines » est mentionné dans l’île de Ré sur la carte de Pizigani.

d’une boutique, un accès permanent et un prix d’entrée très raisonnable. La société Patrimoine & Océan, créée par trois Rochelais/Rétais : Olivier Lebossé, Philippe Courcaud et JeanMarie Chauvet d’Arcizas, remporte l’appel d’offres et gérera durant vingt-deux ans le site, y injectant 2,5 millions d’euros pour la rénovation de la tour Vauban, l’aménagement des jardins, la restauration de la lanterne, notamment.

Après les élections de 2021, la nouvelle équipe du Département de Charente-Maritime est intéressée par la gestion du phare et cherche un partenaire privé en délégation. Motivé pour continuer l’aventure, Philippe Courcaud crée Horizon Marine. Le groupement Conseil départemental & Horizon Marine remporte l’appel d’offres qui prévoit cinq millions d’euros de travaux, à financer par les recettes des visites et ventes à la boutique, la société devient le

nouveau délégataire pour quinze ans, Alexis Courcaud en est le directeur. « Notre objectif n’est pas aujourd’hui d’attirer beaucoup plus de monde sur ce site classé, qui emploie sept salariés à l’année et dix-sept en saison, nous accompagnons les visiteurs avant et après la montée au sommet du phare. Nous participons au comité de pilotage de la pointe des Baleines, où est représentée la Commune de SaintClément au côté du Département et de l’Etat, la Commune est très impliquée notamment sur tout ce qui concerne les abords du phare, sur les sujets du stationnement, la circulation, etc. nous travaillons très bien avec elle. » expliquent de concert le père et le fils. Une nouvelle ère s’est ouverte, dans la continuité de ces vingt-deux dernières années.

Nathalie Vauchez

Source « Chasse-Marée »

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Flottille en Pertuis : les « quarantièmes rugissants »

Créée en 1 9 8 4 par des passionnés de vieux gréements, l’association, qui compte sept bateaux monuments historiques dans le port de La Flotte, est aussi à l’origine de la création du Musée du Platin.

Dès sa création en avril 1984, l’association Flottille en Pertuis avait comme objet social de « sauvegarder, restaurer et

Que de nœuds marins parcourus pour l’association Flottille en Pertuis, qui fêtera le 6 avril prochain son quarantième anniversaire, au Musée du Platin. Il y a tout juste 40 ans, une bande de passionnés décidait « d’officialiser » sa passion pour les vieux gréements à travers une structure associative1 « Depuis 1981, nous organisions déjà, de façon informelle, des rassemblements autour de nos bateaux », se souvient Jean-Marie Chauvet d’Arcizas, président de l’association. En 1983, une exposition à La Rochelle, intitulée « Autour des bateaux traditionnels et de la vie maritime de nos pertuis » connaît un véritable engouement, de même que la présentation à flot et sous voile d’une yole des pertuis, la « Marie Thérèse », construite à Ars en Ré vers 1890. Le mot « Flottille » s’imposa naturellement, car l’association, née à La Flotteen-Ré, avait pour objectif d’organiser des rassemblements et de reconstituer une flottille de bateaux traditionnels. Quant aux « pertuis », ils sont indissociables de la géomorphologie de notre territoire, comme le serait un volcan pour un Auvergnat ou un marécage pour un Camarguais. Ainsi, Flottille en Pertuis s’imposa comme un regroupement de propriétaires de vieux gréements des pertuis charentais, soucieux de leur conservation et de leur valorisation, par l’organisation de régates autour de l’Île de Ré et sur tout le littoral atlantique.

de mettre en lumière. Pour un touriste de passage, la seule trace « visible » de ce passé révolu réside dans les ports rétais. « Tout le monde a oublié que ces bateaux étaient un outil de travail et qu’ils étaient pendant longtemps le seul moyen de se déplacer et de se nourrir », rappelle le président de Flottille en Pertuis.

Témoins de l’interaction entre terre et mer grâce aux fleuves comme la Sèvre, la Charente et la Seudre, ces bateaux furent les vecteurs de la vie économique (pêche, ostréiculture, sel, vin etc) et des échanges avec de grands ports comme La Rochelle ou Rochefort.

adaptés au territoire

un musée à terre Construits par des chantiers navals locaux comme Angibaud à La Flotte, ces vieux gréements, dont certains sont classés monuments historiques (voir encadré), sont donc les derniers témoins de techniques de constructions, d’adaptation de l’homme à son milieu et du passé économique du territoire. « Nous sommes une association culturelle car ces bateaux ont littéralement façonné la société insulaire rétaise », confirme Jean-Marie Chauvet d’Arcizas. C’est dans cette esprit, et pour donner à l’association un ancrage à terre, que Flottille en Pertuis est à l’origine, en 1986, de la création de la Maison du Platin2. Lieu imaginé pour présenter les maquettes des bateaux et expliquer les spécificités techniques de ce patrimoine maritime, il est devenu au fil du temps une sorte de « musée de la société rétaise », témoin des grandes évolutions du territoire insulaire. « L’île de Ré, c’était encore le bout du Monde jusque dans les années 80. Le tourisme et l’arrivée du pont ont fait sauter une sorte de verrou psychologique : désormais,

lorsque je suis malade, je sais que je peux être secouru », rappelle JeanMarie Chauvet. C’est pour expliquer ces mutations ethnographiques, sociologiques et économiques que le Musée du Platin, outre l’exposition permanente, propose tous les 2 ans une grande exposition thématique, à l’image de « Loisirs en Ré » (lire pages 34 et 35).

Le 6 avril, c’est toute la famille de Flottille en Pertuis qui se retrouvera pour trinquer à la santé d’une association qui a acquis en 40 ans une notoriété nationale. Le 5 août prochain, le traditionnel rassemblement des vieux gréements, dans le cadre des Sites en Scène, sera l’occasion de célébrer ces « quarantièmes rugissants » en grandes pompes, au milieu du public… et des bateaux.

Mathieu Delagarde

1) Parmi les membres fondateurs, il faut citer Jacques Bureau, Jean-Marie Chauvet d’Arcizas, Christian Perrain, Jean-Louis Boucher, Nicole Creac’h, Nemours Bonin, Patrick Ancel, Simon-Pierre Berthomes, Hubert Bonin, Jacques Péchereau.

2) Qui deviendra Musée du Platin par la suite. a nniversaire

7 bateaux classés ou inscrits aux monuments historiques

Sur les 16 bateaux traditionnels rattachés aujourd’hui au port de La Flotte, 7 sont classés ou inscrits aux monuments historiques. On peut citer notamment l’Amphitrite (1927), précieux témoin des sloops de pêche des pertuis ; Aurore (1926) qui servit à l’ostréiculture ou à la pêche ou le Laisses-les-Dire, sloop ostréicole de 1930. De l’estuaire de la Gironde à celui de la Sèvre niortaise, on compte environ 80 de ces bateaux des pertuis. Grâce à un budget d’équipement européen, des pontons réservés aux bateaux traditionnels ont été aménagés dans le port de La Flotte en 2001, permettant la mise en valeur de cette flottille.

navires de subsistance

Il y avait surtout la volonté de rendre ses lettres de noblesse à un patrimoine local souvent oublié, parfois méprisé… « Tout le monde disait que les meilleurs bateaux, c’était les bateaux bretons, plus robustes. Les nôtres n’étaient pas fait pour affronter la mer, en dehors des pertuis », confie Jean-Marie Chauvet d’Arcizas. C’est justement la spécificité de ces voiliers, imaginés pour naviguer à l’abri des îles de Ré, Oléron ou Aix, qu’il s’agissait

Dans les fameux pertuis de Maumusson, Antioche ou Breton, les bateaux locaux sont avant tout adaptés à la géographie locale. « Ils doivent pouvoir s’échouer, remonter des rivières avec un faible tirant d’eau, porter des charges lourdes et bienentendu naviguer à la voile », résume Jean-Marie Chauvet d’Arcizas. Les plus modestes, les canots à misaine, était à la fois utilisés pour la pêche côtière mais servait également de « remorque ». « Ils étaient tirés par les pinasses et permettaient de transporter des marchandises ». Le sloop était un navire de pêche maniable et rapide, de 7 à 10 mètres de long, qui sera par la suite utilisé pour l’ostréiculture. Ces deux types de bateaux seront d’ailleurs remplacés, au XXème siècle, par les chalands ostréicoles en aluminium et à moteur, une évolution répondant avant tout à des raisons économiques. « Dans les années 30, un petit sloop permettait de faire vivre une famille élargie, des enfants aux grandsparents. Dans les années 80, il n’était même plus rentable pour une famille nucléaire », rappelle le président de Flottille en Pertuis. Quant au ketch, appelé également yawl, il permettait d’affronter l’océan et de partir plusieurs jours en mer.

n ouvelle saison, nouveau programme pour le Musée du Platin

Le Musée du Platin rouvrira ses portes le 8 avril pour les vacances de Pâques. A l’intérieur du musée, les visiteurs pourront profiter de la deuxième saison de l’exposition « Loisirs en Ré », d’un nouveau contenu audiovisuel (4 écrans) en appui de la visite ainsi que d’une boutique réorganisée. Les visites guidées « hors-les-murs » se poursuivront avec les trois visites qui font « l’ADN » du musée depuis plusieurs années : la visite guidée du village et de ses quartiers historiques, la visite de l’abbaye des Châteliers et la découverte de l’ostréiculture à travers la visite de l’exploitation de la famille Le Corre. Deux autres visites guidées, plus ponctuelles, seront également au programme : la découverte à vélo des ports et fortifications du littoral, de port Chauvet (le premier port de La Flotte), au fort de la Prée en passant par l’abbaye des Châteliers et jusqu’au port actuel ; Une visite guidée du cimetière qui avait connu un grand succès lors des Journées du patrimoine. Simon-Pierre Berthomes racontera à travers les tombes l’histoire du village, des familles locales et des métiers d’autrefois.

Du côté des animations, deux sorties pour les familles sont prévues : la traditionnelle découverte de l’estran (pour les enfants à partir de 6 ans), et de sa biodiversité dans une démarche de sensibilisation à l’environnement, ainsi qu’une chasse au trésor dans les rues et venelles de La Flotte. Enfin, deux animations « jeune public » raviront les plus petits : l’atelier « coquillages de l’estran » (4 à 6 ans) qui permettra d’identifier les différents types de coquillages et de réaliser des moulages, et l’atelier « art du matelotage » (7 à 11 ans) qui fera découvrir aux enfants les différents nœuds marins et leurs fonctions.

Le 21 avril, se tiendra tout le long du cours Félix-Faure la brocante/vide-greniers. La maison du Platin y tiendra un stand pour présenter ses activités ainsi qu’une boutique délocalisée pour l’occasion.

24 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276 patrimoine
faire naviguer les bateaux traditionnels des pertuis Charentais ».

Patri M oine - a ni M ations

Fort la Prée : les grands événements d’une saison palpitante

Aux animations bien rôdées des années précédentes s’ajoutent cette année des nouveautés qui viennent pimenter l’offre que le Fort la Prée réserve à ses visiteurs.

DR

Les portes du Fort s’ouvriront le 7 avril sur le premier Festival des insectes à Ré, proposant un voyage à travers les regards croisés de la Science et de l’Art et qui aura lieu dans différents lieux de l’île dont le Fort la Prée. Deux conférences sont programmées dimanche 7 avril : l’une à 11h « Balade parmi les insectes de l’île de Ré », par Patrice Giraudeau et Marcel Jouve et l’autre à 15h « Stratégies extrêmes de survie chez les insectes » par Vincent Albouy.

Le 5 mai, la brocante du Fort est prévue lors d’une journée portes ouvertes, à laquelle participent professionnels et particuliers. Restauration légère et buvette sont au programme. La fête de la musique très appréciée du public depuis qu’elle est fêtée au Fort revient en force le 21 juin à partir de 18h et jusqu’à minuit. Puis une série de nouveaux événements musicaux : en juillet, le 17 une soirée DJ consacrée à la musique des années 80 et les 14, 15 et 16 août, de 19h à minuit, La Prée Rock Festival, première édition d’un festival rock sur l’île, proposera du rock français et des reprises internationales avec pour se sustenter de la restauration, un bar à huîtres

et une buvette. Ré à la Hune en sera partenaire.

reconstitutions historiques ; les grands moments du fort la Prée

Du 22 au 26 juillet, le Fort sera envahi de faux soldats américains accompagnés de leurs jeeps et de leur matériel de guerre, qui se livreront à une reconstitution historique d’événements de la seconde guerre mondiale. Un dîner au campement aura lieu le 24 juillet, auquel il est vivement recommandé de s’inscrire pour être sûr d’avoir une place. Le mois suivant, du 5 au 9 août, on retrouve pour la 6e année consécutive, le bivouac Napoléonien durant lequel les soldats du 16 e régiment d’infanterie légère donneront à voir aux spectateurs à quoi ressemblait la vie quotidienne de la soldatesque sous l’Empire.

des animations qui font le succès du fort depuis leur création

Ces animations que les spectateurs retrouvent d’année en année avec le plus grand plaisir complètent cette

programmation. Dans La Chasse au Trésor la recherche de celui-ci se fait au sein d’une équipe constituée de plusieurs familles qui doivent trouver quinze indices répartis dans les lieux pour avoir une chance d’entrevoir le but final.

L’Escape Room est un passionnant jeu d’évasion selon lequel il s’agit de résoudre un certain nombre d’énigmes pour pouvoir sortir d’une geôle, en un temps donné. Si le joueur n’arrive pas à résoudre les énigmes et donc ne peut sortir de prison, il sera exécuté. Ce jeu d’un niveau assez élevé est à destination des adultes et des grands ados. Cinq sessions ont lieu par jour durant lesquelles un maître du jeu est présent, afin que celui-ci reste fluide même si un participant bloque sur une énigme.

Enfin, plébiscitée par les familles, une exposition « Entrez dans la peau d’un Mousquetaire » qui se double d’une animation et permet aux parents et aux enfants de revêtir les costumes de cette célèbre garde du roi.

Une saison estivale qui cette année

encore offrira de joyeux moments et souvenirs aux enfants comme au parents.

+ d’infos

h oraires d’ouverture du Fort : en continu de 10h à 18h30 en juin et de 10h à 19h en juillet et août.

v isites guidées (durée 1h15), tous les jours à 10h30 et 16h.

v isites nocturnes : le mercredi soir en juillet et août, de 20h30 à 22h30. (Maximum 22 personnes, réservation conseillée).

Chasse au Trésor : mardi et jeudi en juillet et août à 14h30. Sur réservation uniquement.

Escape room : tous les jours sur réservation (âge minimum requis 13 ans)

Il est possible de privatiser ce lieu exceptionnel pour une réception privée, un anniversaire ou un mariage de la mi-mai à fin septembre.

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25 loisirs à la hune Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276
Une vue aérienne du Fort la Prée.
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a sse MBL ée g énéra L e

Les Ptits vers du Fier préparent 202 4

L’association arsaise Les Ptits vers du Fier était réunie le 1 5 mars en assemblée générale. L’occasion d’annoncer les évènements à venir. Prochain rendez-vous : le vide-dressing des 1 3 et 1 4 avril.

Le bilan de l’année écoulée a d’abord été présenté à la vingtaine de membres présents. Deux vide-dressings ont été organisés, en avril puis en octobre. Deux séances de ramassage des déchets ont réuni à chaque fois une vingtaine de personnes, en septembre aux alentours du marché d’Ars ainsi qu’en février à la Combe à l’eau. Les Ptits vers ont également passé beaucoup de temps sur l’entretien de leur jardin participatif et loué à plusieurs reprises leur vaisselle recyclable pour différents évènements sur la commune. « Les Ptits vers c’est une association de copains », rappelle Thibault Latour. « Son objectif, c’est le développement durable et l’implication dans la vie locale et collective, avec des activités autour de l’environnement, du patrimoine et des fêtes de village. »

12e édition

de la fête de la sardine

En 2024, les activités seront sensiblement les mêmes. Deux videdressings sont d’ores et déjà prévus. Un premier dès le week-end du 13/14 avril, dans la salle des fêtes d’Ars, et un second les 26 et 27 octobre. L’entretien

du jardin participatif va également beaucoup les occuper. Quelques emplacements restent d’ailleurs disponibles pour les intéressés. Un atelier de recyclage participatif devrait être mis en place de manière mensuelle, autour du bricolage, pour apprendre par exemple la construction d’abris d’oiseaux et d’hôtels à insectes, ou autour d’ateliers de couture pour la réutilisation de tissu.

Mais le principal évènement de cette année 2024 sera bien la 12e édition de la Fête de la sardine. C’est désormais une fois tous les deux ans que cette grande fête de village a lieu. Cette année, à cause des travaux quai de la Criée, elle se tiendra quai de la Prée vers la Capitainerie. La programmation reste à peaufiner, mais deux soirées musicales sont d’ores et déjà annoncées, ainsi qu’un défilé de vieux gréements. Une page Instagram (@ ptitsversdufier) a été créée pour suivre la programmation. Cet évènement, très attendu par les habitants, réunit chaque année plusieurs centaines de personnes sur le port d’Ars. Mille cinq cents repas ont été servis il y a deux ans et le concours de quatre-vingt-dix bénévoles est nécessaire pour mener

a sse MBL ée généra L e

à bien cette opération festive. Une réunion à destination des volontaires est d’ailleurs organisée le 9 avril à 18h dans l’ancienne bibliothèque d’Ars. Aurélie Bérard

Riv’sourires a le vent en poupe !

Pour participer au vide-dressing, contacter Les Ptits vers par mail : ptitsversdufier@gmail.com

Le 11 mars dernier avait lieu l’Assemblée Générale de l’association Riv’sourires, dont les activités et les contacts dans le département sont en progression.

Marie-Françoise Bernard a tenu, avant d’ouvrir l’Assemblée Générale de l’association, à saluer la présence de Serge Kindel qui l’a soutenue lors de la création de Riv’sourires, un soutien qui ne s’est jamais démenti au fil des ans et qu’elle a particulièrement apprécié car il est vrai qu’elle innovait. Elle rappela que l’objet de l’association était de « créer du lien social quelles que soient nos compétences » et que les résultats obtenus, cette année encore, par les tricoteuses étaient plus que probants.

Le rapport d’activité, accompagné d’une projection de photos réalisées au cours des déplacements dans l’île et tout le département et des distributions de vêtements et accessoires tricotés a montré une recrudescence du nombre de contacts et des liens avec les personnes visitées. Dans les EHPAD, les résidents apprécient beaucoup les créations que leur font découvrir les membres de l’association pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs petits enfants auxquels ils peuvent ainsi faire des cadeaux. Riv’sourires est également très présente auprès des Restos du cœur auxquels elle donne des layettes complètes, des brassières et couvertures pour nouveau-nés. Nouveauté, une demande de porteserviettes a été enregistrée cette année et quatre-vingts unités ont été réalisées pour une Ehpad.

Le stade rochelais étant très suivi même dans les EHPAD, on demande à l’association des vêtements ou objets en jaune et noir. Tous ces tricotages et ces distributions se font dans une joyeuse ambiance et une bonne humeur qui semblent être la marque de Riv’sourires . A la demande de l’école primaire Lavoisier à La Rochelle, des vêtements de poupées ont été confectionnés. C’est la première fois que les tricoteuses se lançaient dan s ce genre d’opération et elle se sont amusées au moins autant que les enfants qui en redemandent !

Le rapport financier, approuvé par M. Bernard Trancard, a montré la bonne santé de l’association tout en reflétant l’augmentation des déplacements dont les frais ont augmenté cette année. Françoise Wagon, présidente du Rotary Club, a rendu visite aux membres de Riv’sourires un lundi après-midi jour de tricotage. Elle a aimé l’ambiance, apprécié le travail ainsi que le

dévouement des tricoteuses et a estimé que leur action cadrait avec les valeurs du Rotary. Cette rencontre est à l’origine du chèque de 300€ que le Rotary Club a remis à l’association ! Patrice Raffarin qui manque rarement une AG a conforté les tricoteuses dans leur action : « Ce qui est réalisé est remarquable d’autant plus que vous le faites en vous faisant plaisir ! »

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DR
Les Ptits vers sont fiers de présenter l’affiche de l’édition 2024 de la Fête de la sardine, dessinée par l’artiste Rodolphe Coré.
DR
Une ravissante petite veste pour bébé des Restos du Cœur.
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Acépir, une AG aux multiples saveurs

A trois jours de l’arrivée officielle du printemps, l’Association cultuelle de l’église protestante de l’île de Ré a tenu son Assemblée Générale annuelle…

Dans l’enceinte du temple comme le veut la tradition. Un rendez-vous que nous savons par avance empreint d’une sorte de joie inaliénable, en la présence de quelque vingt-cinq fidèles entourés du Pasteur Geoffroy Perrin-Willm et de la présidente de l’Acépir Liliane Soubeyran.

a déguster sans modération

Elle le dit elle-même, « j’essaie toujours d’égayer cette réunion par une présentation sortant de l’ordinaire ».

Liliane Soubeyran a trouvé cette année l’inspiration dans… la cuisine. Au fil de ses phrases, elle propose ainsi à l’assistance « une recette inédite en tant que chef de brigade ». Voilà donc un plat composé de moult ingrédients, dosés avec un inexpugnable enthousiasme pour des rapports moral et d’activité il est vrai peu courants.

« saveurs douces et amères »

Ainsi va la vie, inutile d’en faire tout un plat, diraient certains. Oui mais justement pas si simple ce mélange exigeant du doigté. Rappelons qu’au royaume des sept saveurs identifiées par Aristote, elles-mêmes enrichies à dix bien plus tard par le naturaliste suédois Carl von Linné, certaines ne semblent guère fréquentables. Oublions donc l’aigre, l’âpre, l’astringent et l’acide.

« Prenez un grand bocal (le temple) et mettez-y des bancs aux couleurs de l’Ile de Ré, agrémentez de fleurs, de bougies et de lumière, ajoutez des fidèles, relevez par le sourire de notre

pasteur et n’oubliez pas les petites mains occupées à jardiner et préparer », entonne Liliane Soubeyran plantant le décor. Très locale, cette recette est déjà gourmande mais allons plus loin.

« Saupoudrez le tout de belles rencontres… ». Soit des concerts en juin et septembre, une exposition sur la vie balnéaire de nos côtes au début du 20 ème siècle grâce à un prêt d’une centaine de cartes postales anciennes, la présentation des travaux de rénovation et de l’histoire du presbytère de La Flotte en octobre et les rendezvous avec les résidents du CDAIR*.

« Saupoudrez le tout de réunions », poursuit la présidente de l’Acépir évoquant celles, nombreuses, du Conseil presbytéral, oecuméniques à La Rochelle ou encore festives avec la célébration de deux mariages et hélas « pincée de tristesse » avec quatre cérémonies d’adieux.

« Faire mijoter et épaissir avec une cuillerée de pardon et une louche de reconnaissance, lier avec beaucoup de gentillesse et laisser dorer d’une année sur l’autre », conclut Liliane

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Soubeyran, précisant dans un sourire que « tout le monde a mis la main à la pâte et que certains ont rajouté leur grain de sel ».

Quels ingrédients pour 2024 ?

Les mêmes puisque les meilleures recettes se bonifient avec le savoirfaire. « Continuer avec de nouveaux cuisiniers », nous dit Liliane Soubeyran, cinq sur les neuf membres du Conseil presbytéral étant à renouveler. Au final, celui-ci sera composé de sept personnes, quatre étant reconduites dont la présidente elle-même, et trois nouvelles élues à l’unanimité. Les statuts de l’association prévoyant entre six et neuf membres, les formalités s’arrêteront à une légère modification.

Au menu 2024, des portes toujours largement ouvertes, aux pasteurs de passage bien sûr mais aussi à quelques nouveautés, rencontres autour d’un café ou d’un goûter mais aussi une idée d’excursions. Des

travaux de peinture sont prévus dans le temple ainsi qu’un investissement dans la sonorisation et la capacité d’enregistrer certains évènements pour les retransmettre.

rigueur budgétaire

En toute « transparence et sincérité », le trésorier Claude Rieg présente un bilan financier lui aussi parfaitement concocté. Dons et participations financières spontanées lors des évènements sont venus relever de leur générosité la très légère réduction des dons nominatifs réguliers. Bien gérée, l’Acépir a des réserves financières qu’il est « opportun d’investir car sinon le risque fiscal est important », précise Claude Rieg, soulignant par ailleurs une augmentation des assurances en raison d’une « sinistralité importante des temples marqués par le vieillissement sur tout l’hexagone ». Pour conclure, une ‘anecdote’ rapportée par Claude Rieg, sorti de son propos financier le temps de quelques « préoccupations patrimoniales ». Il y évoque « la sanctuarisation du cimetière de La Flotte, aujourd’hui inscrit dans une propriété privée » située sans surprise rue du cimetière des Protestants. Oui mais voilà, la seconde moitié de cette rue, débouchant par ailleurs sur la rue du Temple, porte le nom incongru de ‘rue des Chasseurs’. Le sujet prête à sourire et pourtant « il y a une discussion sur le sujet », explique Claude Rieg qui nous racontera plus tard l’histoire d’une vieille querelle de village. « Il est aujourd’hui demandé à toutes les communes de clarifier noms et numéros des rues », poursuit-il, avant d’ajouter que JeanPaul Héraudeau « défend l’idée de rebaptiser totalement la rue au nom du cimetière des Protestants ». Secret de cuisine ? En tous cas, une touche personnelle à ajouter au déjeuner dominical prévu comme chaque année après la réunion…

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« Bougez avec la CdC » séduit les jeunes seniors

L’île de Ré a été labellisée « Terre de Jeux » en mars 2021, s’engageant ainsi à faire vivre le sport dans ses dimensions sociales, culturelles, sanitaires... Dans ce cadre, depuis octobre dernier, la Communauté de Communes de l’île de Ré propose aux Rétais des séances de sport gratuites.

Ce mardi matin, dès 9h30, sept personnes, un homme et six femmes, ont répondu présent à l’appel de Romain Charuau, enseignant en éducation physique adaptée pour la santé, également bien connu des jeunes sportifs, qu’il entraîne dans le cadre du Football Club Rétais. Motivés pour la reprise d’une activité physique, en douceur et adaptée aux possibilités de chacun, les participants apprécient aussi le lien social ainsi créé, la gratuité et l’itinérance, puisque les séances se déplacent de commune en commune.

Sainte-Marie, Saint-Clément, La Couarde, Saint-Martin... chaque mois le lieu des séances change. « Je trouve cela plutôt sympa d’aller de village en village, les séances sont gratuites, on peut faire quelques kilomètres pour suivre l’activité », explique l’un des participants. De fait, chaque commune accueille un cycle identique de cinq séances : bilan de forme, renforcement musculaire, randonnée, gym douce ou encore jeux d’adresse... le côté ludique n’est jamais loin et Romain s’adapte aux attentes et possibilités de chaque groupe.

Course à P ied

reprise d’une activité physique et lien social

Jeunes seniors pour la plupart, les participants « sont parfaitement dans la cible », estime Gérard Juin, particulièrement attaché à promouvoir l’activité physique auprès de publics qui ont pu s’en éloigner. Vice-président de la CdC délégué au sport et à la jeunesse coté vie élective, ce médecin sportif côté vie professionnelle est très bien placé pour savoir que la

sédentarité touche de plus en plus de Français et qu’elle est néfaste pour la santé physique et mentale. Ainsi, la CdC a-t-elle décidé de développer ce programme visant la reprise progressive d’une activité physique.

« En moyenne, sept à huit personnes participent chaque mardi, et cela a

+ d’infos

permis à quelques participants n’ayant aucune activité physique auparavant de rejoindre une association de l’île de Ré ensuite. » A cet égard, la CdC veille bien à ne pas se substituer aux activités proposées par les associations, l’itinérance y contribue. « Agés de plus de 62 ans pour la plupart, les participants font part de leur solitude, beaucoup étant des personnes célibataires ou veuves. », selon la CdC. La dimension sociale de ce programme visant aussi à lutter contre l’isolement semble manifeste, Patrice Déchelette le constate.

« Nous allons développer le dispositif, ce serait bien d’avoir chaque semaine une séance sur le nord et une séance sur le sud de l’île. » annonce le président de la CdC, Lionel Quillet, prêt à augmenter le budget dédié en conséquence.

Après la « théorie », place à la pratique, les élus rejoignant le groupe impatient de « bouger avec la CdC » !

CdC de l’île de r é : 05 46 00 09 97 - cdciledere.fr dans la rubrique Agenda

Run in Ré : Une association pour fédérer les coureurs

L’association Run in Ré, créée en janvier 202 4 , se donne comme objectif de fédérer un maximum de coureurs de l’île de Ré autour de leur pratique sportive, par le biais de sorties nature et d’entraînements bi-hebdomadaires sur piste. Nous avons assisté à l’un d’eux, où performances sportives et convivialité se mêlent dans la bonne humeur.

courir ensemble pour plus de convivialité C’est lors d’une fin de journée aux températures printanières que nous rencontrons les adhérents de Run In Ré, venus en nombre pour cette session d’entraînement sur piste. Dirigées par Alexandre Vincent, coach sportif et marathonien, ces sessions s’adressent à tous, du coureur débutant à l’adepte de l’ultra-trail, une discipline se pratiquant en milieu naturel. Certains coureurs viennent alors pour préparer une course, que ce soit un 5 km ou un marathon, quand d’autres souhaitent simplement se remettre au sport à leur rythme. Ce soir-là, l’entraînement est prévu en « fractionné long », avec une alternance de course rapide sur huit minutes et de temps de récupération. L’objectif : que chaque coureur sorte de sa zone de confort, toujours selon ses aptitudes bien entendu. Dès les premiers tours, le groupe se disperse et chacun trouve son rythme, au son des encouragements qui résonnent sur la piste. « C’est ça le running, il y a toujours quelqu’un pour vous motiver

à vous dépasser », abonde Alexandra Allidières Azevedo, présidente de l’association.

Run in Ré propose également des « blablarun » les dimanches, des sorties nature conviviales sans objectif de performance, sur des parcours proposés par l’un des membres du comité directeur, travaillant à l’ONF. Ces sorties sont l’occasion pour les

soixante adhérents que compte déjà l’association de se rencontrer pour pratiquer, et de varier les parcours de course, à la découverte de tous les sentiers qu’offre l’île de Ré. C’était l’objectif premier des membres fondateurs de l’association, trois femmes pratiquant l’ultra-trail qui souhaitaient avant tout rencontrer d’autres coureurs pour pouvoir s’entraîner à plusieurs.

un sport complet à tous âges Il n’est jamais trop tard pour se mettre au running ! A tout âge, ce sport très complet permet de renforcer l’ensemble du corps et d’améliorer ses performances cardiaques et pulmonaires. Avec des résultats visibles très rapidement, ce sport semble assez vite addictif, si on en croit les adhérents présents ce soir-là. En tout cas, tous sont unanimes : la convivialité et la bonne humeur des entraînements sont parfaits pour rompre la monotonie de ce sport souvent trop individuel.

Lucile Dron

+ d’infos

L’association Run in Ré accepte les adhésions toute l’année. Un certificat médical est obligatoire pour participer aux entraînements comme aux sorties nature.

Plus de renseignements par mail à l’adresse run.in.re@gmail.com et sur run in r é

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28 Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276
sports à la hune
« Le running est un sport individuel, mais très fédérateur. Ici, tout le monde s’encourage ! » s’enthousiasme Alexandra Allidières Azevedo. Après les discours des élus, place à la séance d’activité physique avec Romain Charuau ! © Lucile Dron © Nathalie Vauchez

n ouveau s P e C ta CL e

Les émotions des plus jeunes mises en musique par Charlilou

Le groupe rétais Charlilou, bien connu pour sa musique atypique aux sonorités éclectiques, revient avec un nouveau spectacle familial, ciblant pour la première fois depuis sa création le jeune public.

Que faire avec toutes ces émotions qui nous submergent ?

C’est le thème que propose d’aborder la nouvelle création artistique du duo Charlilou, composé de Karoline Eberwein, alias Lilou, et Charles Coustenoble. Avec ce nouveau spectacle, intitulé « Les Zinzins », le groupe nous offre un moment en famille à la découverte de nos émotions. Rock, reggae, jazz manouche ou guitare acoustique…, pour chaque émotion que les personnages vont traverser sur scène, un style de musique s’impose, avec comme fil rouge une invitation à laisser libre court à nos émotions et à les accepter comme elles viennent.

« Les zinzins », ce sont deux personnages venus d’ailleurs pour apporter leur folie douce sur Terre, avec dans leurs bagages pas moins d’une douzaine d’instruments, tous joués en live. Et pour Charlilou, créer un spectacle pour les enfants était une évidence : « C’est un public qui réagit beaucoup, c’est très stimulant

pour nous d’avoir ce retour direct du public. Et puis ça nous donne l’occasion de retrouver un petit peu de notre âme d’enfant ! » s’enthousiasme Lilou.

Plusieurs dates prévues sur l’île Ce nouveau spectacle a demandé dixhuit mois de travail pour Charlilou, qui a écrit et composé pour l’occasion plusieurs chansons inédites. Le duo a été accompagné par des artistes et musiciens professionnels rétais pour peaufiner son projet, et a participé à plusieurs résidences artistiques dans la région pour s’offrir des moments de travail intensifs. Le duo a ainsi pu tester un extrait de son spectacle auprès d’un petit groupe

Pensé pour le jeune public, le spectacle s’adresse également aux parents curieux de renouer avec leur enfant intérieur !

d’enfants scolarisés sur l’île d’Oléron début mars, à l’occasion d’une sortie de résidence, et y a reçu un accueil très enthousiaste !

© Charlilou

Plusieurs dates sont déjà prévues cet été pour ce spectacle familial, aussi bien sur l’île qu’autour de la Rochelle, et même en Vendée. Ainsi, ce sont les habitants d’Ars-en-Ré qui auront le plaisir d’assister à la première, le 30 mars. Le spectacle sera ensuite donné à La Flotte le 1er juillet, au Bois-Plage les 18 juillet et 9 août, et à SaintMartin le 28 août. D’autres dates seront ajoutées au fil des semaines, avec certainement également des adaptations pour les scolaires. Le spectacle s’adresse aux 3-12 ans.

Le groupe continue en parallèle ses autres projets artistiques, et donnera notamment un concert de bossa électro et musique du monde à la Redoute à Rivedoux, le 6 août. Il se produira également tout l’été dans plusieurs bars rétais.

Lucile Dron

Plus de renseignements : www.charlilou.com

Chapellerie

06

29 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276 zap’arts
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Festiva L du L ivre de L ’î L e de r é

Et l’invité d’honneur sera…

Chaque année vous êtes fidèle au Festival du Livre du Bois-Plage, vous aimez les livres, les écrivains et leurs univers…

Toute l’année vous lisez bien sûr, des romans, des essais, des récits, des témoignages, des polars. Des polars surtout ? Alors réjouissez-vous, l’invité d’honneur du Festival du Livre 2024 est… Bernard Minier !

Best-seller à la française

On ne le présente plus aux amateurs du genre. En quelque dix romans, Bernard Minier est devenu l’un des auteurs les plus lus dans le registre incontournable des thrillers.

Avec « Glacé », son premier livre paru en 2011, il trouve d’emblée son public mais aussi la reconnaissance de la presse et du milieu littéraire puisqu’il reçoit le prix du meilleur roman francophone au festival Polar de Cognac. Depuis, au fil des romans, le succès ne se dément pas. Au contraire, il s’amplifie : aujourd’hui traduit dans vingt-sept langues, Bernard Minier est en passe de conquérir l’Europe entière, y compris les très exigeants pays scandinaves

où le genre est pour le moins doté de grandes pointures. Jugez-en plutôt : « Glacé » s’est distingué dès sa parution sur le marché suédois et « Lucia », son onzième opus paru en 2022, est arrivé directement numéro un des ventes en Norvège lors de sa récente publication. Beau et surprenant parcours de celui qui fut, dans une autre vie, contrôleur des douanes…

des personnages intenses

Sans doute est-ce là l’un des secrets de Bernard Minier. Car bien sûr dans tout bon polar ou thriller, il y a la complexité et les multiples rebondissements d’une intrigue savamment ficelée, et un rythme implacable maintenant en haleine son lecteur un brin masochiste. Mais les sensations sont d’autant plus fortes lorsque ce même lecteur peut s’attacher à des personnages ayant depuis longtemps échappé à leur créateur. Avec la figure de Martin Servaz, Bernard Minier a en quelque

En onze romans, Bernard Minier a vendu 6 millions de livres en France et plus d’un million à l’étranger.

sorte renouvelé la figure du héros (ou de l’anti-héros ?), seul capable d’affronter le mal. Intellectuellement brillant, cultivé, féru de musique classique et de latin, le commandant de police toulousain aime aussi flirter

avec les noirs abîmes. Plus récemment, un autre visage a pris forme dans un prénom : Lucia (titre éponyme), une femme, elle aussi, entière, vraie et résolument guerrière, si rigide que l’on en devine une fragilité qu’il nous reste à découvrir…

Peut-être dans le douzième roman de Bernard Minier, « Les Effacées » qui vient tout juste de sortir. Une histoire passionnante qui nous mène encore en Espagne et aux côtés de Lucia aux prises avec un… non deux tueurs. Un livre non dénué d’engagement pour certaines causes mais qui reste un thriller, un vrai, de ceux qui nous mènent jusque tard dans la nuit… En attendant de retrouver Bernard Minier début août au Bois-Plage !

Pauline Leriche Rouard

Festival du l ivre de l’ i le de r é - d u 2 au 4 août

Salle polyvalente du Bois-Plage Retrouvez tous les auteurs sur www.ile-aux-livres.fr

a rts C ir C assiens e x P osition dans L es jardins

Nouvelle saison pour les stages d’Ophidie Circus

Du 8 avril au 3 mai, Ophidie Circus propose ses stages de cirque, pour enfants et adolescents, le matin ou l’après-midi.*

Quelle que soit la discipline et les objectifs choisis, un atelier autour des arts du cirque restera d’abord une découverte ludique, éducative et culturelle des possibilités corporelles de chacun. », explique Marie La Bohème, directrice artistique de cette association officiant depuis 2007 sur l’île de Ré, et à La Flotte depuis 2014

Lors des stages, les enfants découvrent toutes les disciplines, ils pourront plus grands se perfectionner plus spécifiquement sur certaines d’entre elles : Eveil (Echauffement, travail sur l’imaginaire, clowns), Acrobaties au sol et portés acrobatiques, équilibre (boules, tonneaux, fils autonomes, rouleaux américains, échasses...), jonglerie (diabolos, Cerceaux, Balles, Foulard, Assiettes Chinoises...), et toujours très apprécié par tous, l’aérien (trapèze, corde espagnole, tissu, cerceau aérien).

Rétais et vacanciers se mêlent joyeusement durant ces stages, de belles rencontres se créent et à la fin de la semaine de stage une représentation est donnée par les stagiaires à destination de leurs familles.

Une belle façon d’occuper ses vacances, pour les enfants et les jeunes de 5 à 18 ans !

Modalités et inscriptions : www.ophidie.com circus@ophidie.com - 06 76 80 17 98

Les chapiteaux d’Ophidie Circus se trouvent au clos de Bel-Air, route de La Noue à La Flotte.

Le printemps des artistes

C’est une grande première sur l’île de Ré, le Foyer du Bois-Plage vous propose le jeudi 9 mai et le vendredi 10 mai une exposition d’artistes tous arts confondus, autour du principe de déambulation dans les jardins du Bois-Plage.

Vous souhaitez recevoir un artiste ou vous êtes artiste, cette initiative vous intéresse ? Vous pouvez vous inscrire et recueillir toutes les informations auprès d’Annick au 06 82 36 42 01

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 30 Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276 zap’arts
NV *Du lundi au vendredi : de 10h à 13h ou de 15h à 18h.
© Bruno Lévy
Discipline circassienne aérienne, le trapèze remporte toujours un grand succès auprès des élèves des stages de cirque.
M A U R I C E R A V E L S O N A T E P O U R V I O L O N E T V I O L O N C E L L E M 7 3 B O H U S L A V M A R T I N U D U O N 1 H 1 5 7 J O H A N H A L V O R S E N P A S S A C A I L L E S U R U N T H È M E D E H A E N D E L R é s e r v a t i o n s u r e s t e d u f e s t i v a l : h t t p : / / w w w m u s i q u e - e n - r e c o m C o n t a c t s : 0 6 8 0 0 7 7 4 2 0 / 0 6 8 2 0 3 9 5 2 1 T a r i f s 1 8 a v r i l 1 5 € / 1 9 a v r i l 2 0 € A b o n n e m e n t 2 c o n c e r t s 3 0 € ½ T a r i f : é t u d i a n t e s y c é e n n e s G r a t u i t : - d e 1 4 a n s d e m a n d e u r s e s d e m p l o i , t i t u a i r e s d e a c a r t e R e s t o s d u c œ u r o u s i m i a i r e s J E U D I 1 8 A V R I L L I B R A I R I E Q U I L L E T À L O I X - 1 9 H E G L I S E S A I N T E M A R I E D E R É - 1 9 H V E N D R E D I 1 9 A V R I L J O H A N N S E B A S T I A N B A C H V A R I A T I O N S G O L D B E R G B W V 9 8 8 C O N C E R T S Rendez-vous les 9, 10 et 11 mai prochains pour les 3 jours de printemps de Musique en Ré ! CP
© Nathalie Vauchez

d anse - La Ma L ine

Saioak remet la danse basque au goût du jour

Dans Saioak, danse basque et danse contemporaine s’entremêlent. Avec cette pièce chorégraphique, la compagnie Bilaka kolektiboa exporte la culture basque et lui donne un nouveau souffle. Rendezvous le 12 avril à La Maline.

Bilaka kolektiboa a été créée à Bayonne il y a une petite dizaine d’années par de jeunes danseurs bayonnais désireux de faire vivre la danse traditionnelle basque. « La danse basque est indissociable de notre culture », affirme Mathieu Vivier, le chorégraphe de la compagnie Bilaka kolektiboa. « On danse tous depuis nos plus jeunes années. La danse au Pays basque est partout, dans la moindre fête de village. Elle fait partie de nous. Mais elle est de moins en moins dansée par les nouvelles générations. En créant Bilaka, on a voulu donner un exemple aux jeunes, leur donner envie de pratiquer. Et ça marche, les danseurs de Bilaka travaillent à l’activation de nos pratiques culturelles et les cours se remplissent ! »

« déposer la danse basque dans un écrin contemporain » Aujourd’hui Bilaka est en compagnonnage avec la Scène nationale du Sud-Aquitain et le Centre Chorégraphique National Malandain Ballet Biarritz. Le spectacle Saioak, quant à lui, est programmé partout en France. La démarche artistique de Bilaka séduit, car tout en s’inscrivant

tH éâtre

dans la tradition basque la troupe de Mathieu Vivier s’affranchit des codes et se sent libre de l’ancrer dans le monde contemporain. « Tout le projet de Bilaka part du socle de la danse traditionnelle pour ensuite l’hybrider, la prolonger, « l’activer » à partir de la danse contemporaine et de nos influences quotidiennes », explique Mathieu Vivier. « Dans Saioak, on dépose la danse basque dans un écrin contemporain. Scénographie

et vidéo placent la tradition dans le monde d’aujourd’hui mais il y a beaucoup de moment où je n’altère pas les mouvements traditionnels, je permets aux spectateurs d’assister vraiment à une danse traditionnelle. » La musique également s’inspire de la tradition rythmique basque tout en la mêlant aux influences contemporaines du compositeur Patxi Amulet, présent sur scène au piano, chant et accordéon et accompagné de deux autres

musiciens au violon, guitare électrique, alto et vielle à roue électrique.

Saioak est un spectacle universel. La préservation d’une culture, unique mais fragile, touche le public, tout comme les thèmes abordés dans le spectacle. Car Saioak est aussi une pièce intime, qui s’inspire du parcours et de l’identité des 4 danseurs pour aller fouiller dans ce qu’il se passe à ce moment-là de leur vie, quand ils ont décidé d’envisager la danse comme un projet professionnel et une vocation. « On est basque », conclut Mathieu Vivier. « Mais on est citoyen du monde aussi ».

Le jeudi 11 avril, veille du spectacle à La Maline, une initiation à la danse traditionnelle basque avec les danseurs de la compagnie Bilaka est proposée de 18h à 20h, toujours à la Maline. L’atelier est gratuit mais l’inscription est obligatoire sur le site internet de La Maline ou auprès de la billetterie.

Aurélie Bérard

Saioak, de compagnie

Bilaka kolektiboa, le 12 avril à 20h30, à La Maline Tarif : de 8 à 16 €

« Pénélope s’emmêle » déferle sur l’île de Ré

Trois représentations de cette pièce de théâtre de la compagnie la Déferlante sont prévues lors des vacances de Pâques. « Pénélope s’emmêle » est un vaudeville hilarant - et gratuit - mêlant artistes professionnels et amateurs.

En 2023, seule la commune de La Flotte avait eu la chance d’accueillir une représentation de « Pénélope s’emmêle ». En 2024, la faute est réparée avec trois représentations programmées sur l’île entre

le 19 et le 23 avril, dont deux dans le nord. « Cette petite tournée sur l’île n’avait pas pu être organisée l’année dernière », nous explique la comédienne Claire Pétrouchine, également directrice de la compagnie la

Déferlante. « Alors nous sommes très heureux de revenir cette année et de proposer plusieurs représentations de cette pièce créée il y a un an à La Flotte ! »

Tout comme l’année dernière, « Pénélope s’emmêle » est basée sur l’implication d’une vingtaine d’amateurs, qu’ils soient comédiens ou musiciens, et la plupart de ceux de 2023 font à nouveau partie de l’aventure. Ils joueront, comme l’an passé, aux côtés de quatre artistes professionnels, le musicien Pascal Rousseau et les comédiens Claire Pétrouchine, Olivier Ledauphin et Christophe Rosso.

un vaudeville où les situations grotesques s’enchaînent Mêler professionnels et amateurs, c’est le scénario même de la pièce. « Pénélope s’emmêle » débute avec une troupe qui se débine face à son public et qui décide de recruter dans ce même public des comédiens de remplacement. Tirés au hasard, ces

acteurs de dernière minute vont se retrouver à jouer contre leur gré. Les situations cocasses s’enchaînent dans ce vaudeville particulièrement bien réussi, et la pièce initiale, elle, ne sera jamais terminée.

« Ces représentations vont nécessiter trois jours de répétition tous ensemble, du 16 au 18 avril », détaille Claire Pétrouchine. « Il reste d’ailleurs quelques rôles disponibles si certains habitants de l’île veulent se joindre à l’aventure ! Mais ce sera beaucoup moins de travail que l’année dernière. Tout est en place maintenant, puisque le travail de création est terminé et la plupart des amateurs reprennent du service ».

Aurélie Bérard

« Pénélope s’emmêle » sera donc jouée trois fois, gratuitement : le 19 avril à La Flotte, 19h30 Clos Biret ; le 21 avril à Ars-en-ré, 16h place de l’église ; le 23 avril à Saint-Clément, 15h au Phare des baleines.

31 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276 zap’arts
Les danseurs de Bilaka travaillent à l’activation des pratiques culturelles basques. La 1ère représentation de « Pénélope s’emmêle » en avril 2023 dans le jardin de la mairie de La Flotte avait connu un beau succès. © Olivier Houeix © Zoé Blondeel Bottazzi

Les peintres de l’île s’exposent à la librairie Quillet

Tout ce printemps, la librairie accueille une exposition-vente exceptionnelle consacrée aux artistes « qui ont aimé l’île de Ré ».

C’est ainsi que François Wiehn, dans son Dictionnaire des peintres de l’île de Ré1, les définit : est « peintre de l’île de Ré » celui qui y est né ou qui y a « fait un séjour significatif par amour de l’île ». Ils sont une cinquantaine, référencés par l’historien, nés à la fin du 19e ou au début du 20e siècle, et morts avant 2011. Parmi eux, Louis Suire, Raymond Enard, Raphaël Drouart, Joël Thézard, Gaston Boullet, Jules-Lucien Giraudeau, Octave Patureau (dit Tatave) ont tous un point commun : ils seront, à compter du 11 avril 2024, les hôtes de la librairie Quillet. Pour sa grande exposition-ouverture du printemps, Lionel Quillet a choisi d’offrir son espace à ces êtres sensibles que l’île a envoûtés et qui peuplent leur toile de ses paysages et de scènes de genre du siècle passé.

Trente tableaux seront ainsi à découvrir, et à acquérir, issus de la collection de la librairie ou mis en dépôt-vente, dans la grande salle des affiches aménagée pour l’occasion. L’accent sera mis plus particulièrement sur l’œuvre de Louis Suire, dont la librairie possède l’intégralité des trente-huit ouvrages originaux, illustrés par le peintre, entre 1926 et 1973, et édités à moins de sept cents exemplaires chacun.

g a L erie gL ineur

une occasion exceptionnelle

Si Lionel Quillet, cet amateur de peinture rétaise, se félicite de mettre ainsi en valeur les plus belles pièces de sa collection, pour partie accessible toute l’année dans la librairie, c’est qu’un événement survenu cet hiver lui en a donné la plus belle des occasions : l’acquisition de trente dessins originaux de Gaston Balande.

La présentation et la mise en vente, inédites, de trente dessins originaux de Gaston Balande est un événement exceptionnel. Ici, la pêche au Martray.

Artiste prolifique (on estime entre 4000 et 5000 le nombre de ses œuvres), peintre de paysage, de natures mortes, de scènes de genre, de portraits et scènes de famille, à l’huile, à l’aquarelle, en eau-forte, fresque, dessins et illustrations, Gaston Balande est considéré comme le plus recherché des peintres de l’île de Ré, aujourd’hui coté sur le marché international de l’art. La présentation et la mise en

Un peintre voyageur

vente inédites de ces trente dessins est donc un événement exceptionnel. Fidèle à sa manière, Balande a croqué au crayon des intérieurs modestes, un café, une scène de pêche, sur un coin de table, au dos d’une affiche ou d’un billet d’entrée à l’une de ses propres expositions ! En noir et blanc pour la plupart, quelques-uns en couleur, ils ont la fraîcheur de l’instant saisi sur le vif avec la précision du maître.

des peintres bien vivants Cependant, la peinture sur l’île de Ré n’est pas qu’une affaire posthume. Seront là pour en témoigner trentecinq ans d’affiches des Amis de l’île de Ré, qui s’associent à l’événement pour célébrer leurs 70 ans. La collection complète des affiches de 1989 à 2024 sera ainsi en vente à la librairie : l’occasion de voir et revoir les reproductions de tableaux d’artistes qui ont contribué à forger un imaginaire rétais, d’Olivier SuireVerley à Madeleine Brossard en passant par Philippe Deschamps. Ce dernier sera présent, en chair et en os, lors de l’inauguration, le jeudi 11 avril, à 18h30, pour le verre de l’amitié et pour présenter quinze de ses œuvres, également disponibles à la vente pendant tout le temps de l’exposition.

Eugénie Rambaud

1 - Chez Geste Editions, 2014.

les peintres de l’île de ré Exposition d’avril à juin 2024 à l’atelier-librairie Quillet dans la zone artisanale de Loix Inauguration le jeudi 11 avril 2024 à 18h30 – Sans réservation

Le printemps fait souffler un vent de renouveau à la Galerie Glineur, qui nous présente depuis le 3 0 mars une attachante exposition personnelle de Patrick Pinault, nouveau venu à la galerie.

Artiste complet, sensible à la musique, à la lumière, aux couleurs chaudes de la Tunisie de sn enfance, ce n’est que vers 25 ans, après des études d’architecture et de musique qu’il décide

de s’engager totalement en peinture. Il commence d’abord par travailler l’aquarelle puis la peinture à l’huile.

Installé en Dordogne, il aime, accompagné de sa femme et de sa fille, partir à la découverte d’ailleurs qui lui procurent des émotions. Il visitera l’Europe et l’Afrique du Nord dans un premier temps. Puis ce seront les pays exotiques qui l’ont toujours fasciné et en particulier le riche continent asiatique.

Patrick Pinault part en voyage comme un véritable baroudeur avec un simple sac à dos et sa petite famille qui ne le quitte pas. Ils marchent

beaucoup jusqu’à rencontrer ce qui va le frapper, lui parler. Il ne peint pas lors de ces déplacement s. Il n’est pas organisé pour le faire, ne transportant pas son matériel et de toute manière sa peinture n‘aurait pas le temps de sécher. Il fait des dessins, croque des situations, fixe un geste, esquisse une réunion… Ce sont ces croquis qui lui permettront au retour de retrouver l’émotion du moment et de composer ses toiles.

un univers très personnel

On retrouve sous son pinceau toute la flamboyance de la palette de couleurs asiatique, le vert des plantations de Bali, les rouges ardents de ses couchers de soleil, tous les jaunes du Vietnam, le safran et le rose indien presque fuchsia, la

pourpre ou encore le bleu de Krishna. Il traverse tous ces pays, s’imprégnant de leurs cultures, de leurs paysages et de leur élégance pour construire un univers aux couleurs chaudes qui lui est propre et où le soleil brille. Un claustra ou un zelige marocain voisinent un sarong avec pour paysage de fond une rizière et cela ne choque personne. Peut-être parce que les postures de ses personnages sont universelles et leurs visages sans traits suggèrent un sentiment d’éternité et de sérénité.

La Galerie Glineur présentera vingtet-une toiles de l’artiste début avril qui offrent un panorama intéressant de son univers. Dépêchez-vous d’aller les découvrir, vous ne serez pas déçus.

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Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr 32 Ré à la hune | édition du 3 av R il 2024 | n ° 276 zap’arts
DR Patrick Pinault - Détente au jardin - Huile sur toile - 92 x 73 cm.
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DR

Les évène M ents du Ca F é L ittéraire

Le printemps enchanté de Juliette et Olivier

Depuis maintenant trois ans, Juliette Merlaud et Olivier Quillet mettent tout leur cœur à accueillir au sein de la librairie des évènements festifs : musique, théâtre, lecture...

Ils ont montré encore cet hiver l’étendue de leur ingéniosité et de leur générosité - parmi d’autres, on se souviendra avec émotion du caba ret rock de Julien Perugini, qui, en février dernier, a fait swinguer les éta gères au seul son de sa contrebasse. L’insolite d’une telle rencontre, entre la « musique du diable anciens, a de quoi surprendre, mais pour Juliette et Olivier, elle est la raison d’être du Café littéraire. En confiant au Radeau de la Méduse, l’association créée par Sigrid Le Gloanec, une par tie de leurs événements, ils ont fait le choix d’une programmation éclectique qui leur ressemble. Petit tour d’horizon des plaisirs qui nous attendent entre les lignes.

Prenez place à bord du

Le samedi 27 avril, embarquez avec la compagnie La Terre qui penche pour un spectacle familial, et le Chat, adapté d’un roman de Luis Sepulveda. Ce conte humaniste et écologique a traversé les pays et les générations tient la promesse faite à une mouette victime d’une marée noire de prendre soin de son œuf et d’apprendre au poussin à voler… Dans la mise en scène poétique de Marie-Claire Vilard, la musique s’invite pour rythmer un récit drôle et tendre susceptible de parler aussi bien aux enfants qu’à leurs parents. A partir de 18h30, le café vous accueille avec les gâteaux d’Eric pour les petits, et sa sangria pour les grands

Le jeudi 13 juin, suivez encore l’inspiration du Radeau et venez fêter

la musique avec un peu d’avance : le jazz s’invite sur la scène improvisée de la salle des affiches, avec le trio CasagrandeVaraillon - Adsuar, guitare, contrebasse et batterie. Cette excursion sur des territoires musicaux inexplorés, le Café littéraire étant plus familier du rock que d’autres styles musicaux, est un souhait de Juliette et Olivier. Donner aux artistes la possibilité de se produire dans un cadre intimiste tout en attirant dans la librairie un public inhabituel susceptible d’y revenir, telle est la formule alchimique de la convivialité selon ces deux esprits accordés. Le concert débute à 20h30

en France. Pendant cinq jours, du 29 mai au 2 juin, Pierre-Yves Herbland, libraire spécialisé dans le livre ancien, ira présenter une collection de belles pièces qui sont consultables et disponibles dès maintenant en magasin.

A noter qu’à partir du 31 mars, la librairie reprend son rythme d’été et sera ouverte sept jours sur sept, ainsi

d emandez le programme !

que son café, où déguster, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30, aux heures d’ouverture du magasin, le café Windara, torréfacteur rétais, et les sablés maison d’Eric Nicolas, cuisinier loidais. Enfin, les visites de l’atelier de restauration de livres anciens ont lieu tous les mardis et jeudis matin, sur inscription.

Eugénie Rambaud

Jeudi 11 avril à 18h30 Inauguration de l’exposition Les Peintres de l’île de Ré. Sans réservation (lire article page 32).

Jeudi 18 avril à 19h30 Dans le cadre du festival Musique en Ré, concert classique avec le duo des frères Kian, violon et violoncelle (Ravel, Martinu, Halvorsen). Billetterie auprès du festival.

Samedi 27 avril à 18h30 La Mouette et le Chat, conte théâtral et musical, de la Cie La Terre qui penche, mise en scène Marie-Claire Vilard, musique Carole Corade. Tout public. Sur réservation.

Jeudi 13 juin à 20h30 concert jazz avec le trio Casagrande – Varaillon –Adsuar. Sur réservation. Ouverture du bar à 19h30. Petite restauration. r éservation au 05 46 29 04 25.

la librairie hors les murs

Salon du livre des Portes-en-Ré, dimanche 19 mai.

Salon de la bibliophilie à la place Saint-Sulpice, à Paris, du mercredi 29 mai au dimanche 2 juin.

Ré à la hune zap’arts
Quillet ENTREPRISE DU PATRIMOINE VIVANT Exposition-Vente d’Avril à Juin Les Peintres de l’Ile de Ré L. Suire, Couillaud, Drouart, Enard, Giraudeau, Roullet et Philippe Deschamps... 30 Dessins Originaux de Gaston Balande. Village Artisanal - 17111 Loix Tel. 05 46 29 04 25 - librairie@quillet.fr Vernissage Jeudi 11
Juliette Merlaud et Olivier Quillet accueillent des évènements festifs à la Librairie Quillet.
© Eugénie Rambaud Librairie
Avril à 18h30

Quand les Rétais se donnent du bon temps

Le Musée du Platin consacre une exposition à l’arrivée des loisirs sur l’île (18 5 0-1 939 ), phénomène qui change en profondeur une société de labeur, rythmée par le calendrier agricole et chrétien. Découverte.

© Collection Musée Ernest Cognacq

Au début du XXème siècle, de nombreux loisirs viennent se greffer autour de la baignade. A La Couarde, on s’adonne au tennis de plage, en contrebas du chalet de Mistinguett.

Au XIXème siècle, l’île de Ré est un territoire profondément rural, dont la vie est rythmée par le calendrier agricole et chrétien. Au milieu d’une vie de labeur et de subsistance, les habitants se retrouvent, à certaines occasions de l’année, pour prendre du bon temps. La fête des battages, des moissons et des vendanges, célébrant les récoltes et l’abondance, est l’occasion de se réunir autour de grands banquets et de festoyer. Chaque « clocher » possède sa fête particulière, à l’image de la fête du Printemps à La Couarde. « Le milieu du xIxème siècle marque le début des loisirs avec les fêtes de villages, le Mardi gras ou encore le Carnaval, qui sont des moments de respiration dans la dureté du quotidien » , explique Romain Masson, responsable de la maison du Platin. Le Carnaval voit défiler dans certains villages le bœuf gras, les jeunes gens se déguisent et des chars défilent dans les rues. Le bûcher, qui vise symboliquement à chasser l’hiver, marque le clou du spectacle. Pour animer les festivités, on croise dans les rues acrobates, fanfares, cirques ambulants ou des petits spectacles de rue.

Instituée en 1880 pour célébrer la Révolution française 1 , la fête nationale donne lieu à une journée de festivités qui se conclut par un feu d’artifice et un bal populaire. On voit apparaitre à cette occasion de nombreux divertissements : courses en sac, course à la nage, course de lenteur à bicyclette ou concours de grimaces. Quant aux foires annuelles, elles existent depuis un moment mais se caractérisent uniquement par leur dimension économique et commerciale. Au XIX ème siècle, les foires rétaises, souvent au mois d’août, se dotent de toute une série d’attractions et d’animations à travers des frairies où l’on retrouve manèges, prestidigitateurs, jongleurs, Guignol, loterie ou jeux de massacre.

Gymnastique idéologique

L’exposition met en lumière le rôle des sociétés de musique sur l’île de Ré, dont les fanfares permettent de « sonoriser » et d’animer les différents événements. Privilège jusqu’alors réservé aux militaires, les sociétés de musique obtiennent en 1848 le droit de jouer en extérieur : huit sont créées

Savourez

sur l’île de Ré entre 1860 et 1865. Fanfares et harmonies sont traversées par les clivages idéologiques de cette époque : à La Flotte, la Société Philharmonique, de tradition catholique, est en rivalité avec la Fanfare Républicaine , d’obédience laïque teintée d’anticléricalisme. On retrouve ces divisions dans les sociétés de gymnastiques, comme à La Flotte où la société Pour la France (catholique) cohabite avec La Jeune République (laïque). Particulièrement populaire, la gymnastique - premier sport organisé sur l’île - est considérée comme une activité masculine destinée à encadrer la jeunesse et surtout préparer les corps à la guerre. « Après la défaite de 1870, il y a l’idée de préparer la revanche contre l’Allemagne », explique Romain Masson.

Après la Première Guerre mondiale, le football, de plus en plus populaire dans l’Hexagone, prend une place importante sur l’île de Ré. Symbole de cet engouement : au milieu des années 30, la commune d’Ars possède deux équipes de football. Les premiers tournois, entre équipes des différents villages, font leur apparition. Avec les débuts du tourisme, certaines activités de subsistance, comme la pêche à pied, se détournent peu à peu de leur vocation initiale. « Avec les premiers estivants, le bord de mer se transforme et la pêche à pied

devient une activité de loisirs », confie le responsable du Musée.

une île « repoussoir »

Le XIX ème siècle voit émerger sur le littoral atlantique les premiers bains de mer, réservés aux notables. A partir de 1820 à La Rochelle, les bains de mer se développent ensuite à Royan, Fouras ou Châtelaillon, avec tout leur cortège de loisirs afin d’attirer les « baigneurs ». Sur l’île de Ré, rien de tout cela. Le tourisme balnéaire arrivera bien plus tard, avec plusieurs décennies de décalage par rapport au continent. « Il y a encore beaucoup de préjugés négatifs,

© Archives départementales de la Charente-Maritime (Lire la suite page 35)

Pour attirer les touristes, on joue sur les symboles, à l’image de cette célèbre affiche montrant un âne en culotte transportant une insulaire coiffée de la quichenotte, devant le phare de Saint-Clément-des-Baleines.

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les insulaires sont souvent perçus avec mépris. C’est un peu la vision qu’on retrouve dans les ouvrages de l’écrivain Eugène Fromentin : celle d’une île monotone, où il n’y a rien à voir à part de la vigne à perte de vue », explique Romain Masson. Cette « île-repoussoir » est surtout difficilement accessible, et seuls quelques excursionnistes osent s’y aventurer. Les « bains » du Vert-Clos à Saint-Martin et de La Couarde voient toutefois l’apparition de premières cabines de plage, installées pendant l’été, et les plages commencent à attirer quelques baigneurs.

Les débuts du XX ème siècle marquent à cet égard un tournant : la mise en service du petit train et l’aménagement de l’embarcadère de Sablanceaux vont offrir des infrastructures qui facilitent la venue des touristes, même si le phénomène reste embryonnaire. Les premiers syndicats d’initiative (1909), ancêtres des offices de tourisme, vont jouer un rôle fondateur dans l’éclosion de la « destination » île de Ré. A coup d’encarts publicitaires dans les journaux et d’affiches vantant la beauté des paysages et les « charmes insulaires », ils valorisent l’image de l’île de Ré auprès des habitants des grandes villes. Dans la capitale, l’Amicale des Rétais de Paris - dont le président d’honneur n’est autre qu’Ernest Cognacq, Rétais de naissance et fondateur de la Samaritaine - est chargée de promouvoir l’île de Ré au sein des cercles d’influence. « Les expatriés, souvent partis pour le travail, sont appelés à être les ambassadeurs de l’île », explique Romain Masson. C’est à cette époque qu’apparaissent les premières affiches promotionnelles, dont la célèbre affiche des Chemins de Fer de l’Etat représentant un âne en culotte transportant une insulaire coiffée de la quichenotte, devant le phare de Saint-Clément-desBaleines. Tous les symboles de l’île y sont présents. Les noms des villages font l’objet de ce qu’on appellerait aujourd’hui du marketing territorial : La Couarde devient La Couarde-sur-Mer dès 1905, puis Le Bois devient Le Bois-Plage-en-Ré en 1927.

Les cafés « dancing » Si la compétition est féroce avec les stations balnéaires du continent, elle l’est également sur l’île, notamment entre les deux villages qui sont considérés comme « de véritables stations balnéaires » : La Couarde, qui bénéficie d’une image « huppée » avec les séjours de stars comme Mistinguett et Ars, plus populaire. Pour attirer les touristes, on crée autour de la baignade de nombreux autres loisirs : le tennis de plage (!) à La Couarde, le croquet, les concours de châteaux de sable, les balades à dos d’âne. Tandis que la plaisance pointe le bout de son nez, les premiers cafés

Le tourisme balnéaire se développe sur l’île de Ré plusieurs décennies après les premières stations « continentales » comme La Rochelle, Châtelaillon ou Royan.

« dancing », comme la Pergola à La Couarde ou l’Oasis au BoisPlage, permettent de divertir les touristes après la baignade. De nouvelles danses comme le tango, importé d’Argentine, s’imposent sur les pistes de danse, témoignant par la même occasion d’une évolution des mœurs. « Le rapport au corps change et on assiste à un début d’émancipation », témoigne Romain Masson. Sur la plage, le maillot de bain, qui couvrait jusqu’alors une bonne partie du corps, raccourcit et laisse apparaitre la peau. Ce sont les « Années folles », qui percutent de plein fouet les traditions locales et une île encore très catholique. Et voilà que les touristes sont accusés d’inciter à la débauche, de propager de mauvaises mœurs et d’être à l’origine de la flambée des prix… Sans parler des colonies de vacances, qui voient débarquer des jeunes issus des banlieues rouges parisiennes, et qui vont même jusqu’à chanter à l’été 1934 l’Internationale dans les rues des villages !

Liens amicaux

Peu à peu, ce regard sur les touristes va évoluer, car des liens, pas seulement économiques, se nouent entre ces deux mondes. « Il y a ces touristes qui reviennent chaque année dans le village, avec qui on noue des liens et qui deviennent même des amis », confirme le responsable du Musée. La loi sur les Congés payés, votés par le Front populaire en 1936, mettra plusieurs décennies avant de conduire les Français massivement sur la route des vacances. Jusqu’à la veille de la seconde Guerre Mondiale, nous ne sommes sur l’île qu’aux prémices du tourisme, qui deviendra vraiment populaire à partir des années 60, et qui sera l’objet de l’exposition de l’année prochaine au Musée du Platin.

Mathieu Delagarde

(1) Par la loi Raspail du 6 juillet 1880.

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