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ÉDITION DU 3 MAI 2024

Une cantine engagée !

l’heure où l’on parle de bio, de circuits courts, du « bien manger »... la plupart de nos enfants - de la maternelle au lycée - subissent toujours les affres de la cantine scolaire.

A en croire les uns et les autres, tout est mis en place pour leur proposer des repas sains et goûteux, et les arguments avancés font florès, pourcentage de bio à l’appui ! Dans la réalité, si l’on faisait un petit sondage à main levée, quelle serait la part des enfants affirmant bien manger à la cantine ? Sans doute bien plus faible encore que la part du bio !

Pourtant, depuis toujours sur notre île de Ré, une cantine fait exception, celle du groupe scolaire Louis Gaucher à Sainte-Marie de Ré. La Commune vient d’être labellisée « Territoire

bio-engagé » et en assume fièrement le poids budgétaire. La santé des enfants n’y a pas de prix... A quand la généralisation de la cantine bio à toutes les écoles et au collège de l’île ?

Nathalie Vauchez

Visiter GRATUITEMENT l’unique atelier de fabrication de l’authentique savon des ânesses de l’île de Ré au village artisanal de Loix

SAINT-MARTIN DE RÉ

Avenue des Corsaires 05 46 09 42 02

Du lundi au samedi de 9h à 19h30, le dimanche de 9h à 12h30

ZA La Croix Michaud 05 46 09 52 56

Du lundi au samedi de 9h à 19h30 le dimanche de 9h à 12h30

Visite le mardi et le jeudi à 14h30 (sauf jours fériés). Sans réservation, selon places disponibles. Ouverture de la billetterie à Loix, le jour même à 13h30. Boutique et atelier climatisés.

La Flotte en fête à la Pentecôte

Pour la première fois, fête du port, marché paysan et ateliers d’artistes ouverts se dérouleront de façon concomitante lors du week-end de la Pentecôte, du 18 au 20 mai. Le centre de La Flotte promet d’être animé !

Chacun de ces trois évènements avait lieu de façon individuelle, les hasards du calendrier font que cette année ils se dérouleront le même weekend », nous explique Armelle Lacombe, adjointe au maire de La Flotte.

Ateliers d’artistes ouverts... et autres lieux

Cette année quatorze artistes, dont trois nouveaux participants, expose-

Découvrez au fil des rues et ruelles du centre-bourg les Ateliers d’artistes ouverts et autres lieux.

ront dans leurs ateliers, dans les galeries* ainsi que dans la salle des fêtes de la mairie. Les artistes de la galerie Fils & Encres - Claude Vallin et Val Holmes - participeront en même temps à cette manifestation flottaise et à la fête de l’estampe et des démonstrations seront proposées.

Peintures figuratives, abstraites, contemporaines, sculptures, œuvres en papier mâché, sacs recyclés, photographies et carnets de voyages seront exposés.

Une signalétique au sol, avec des « stop trottoir », permettra aux visiteurs de mieux se repérer dans les rues de La Flotte.

*Galeries Sénac de Meilhan, Sophie Le Mée, atelier-galerie Nathalie Soulet, atelier-galerie Marie-Paule Lombard.

Samedi 18 & dimanche 19 mai de 11h à 19h

Lundi 20 mai de 10h à 13h

Centre-bourg de La Flotte

lesnuagesdere.com

Les Nuages de Ré les_nuages_de_re 22 rue du marché de La Flotte ouvert de 7h30 à 13h30 et marché de Saint-Martin dans l’enseigne au pain du Pêcheur ouvert de 7h30 à 15h et de 17h à 20h

Pour toute commande : 06 81 02 66 87

Marché paysan : dégustation sur place et vente

Seize producteurs et artisans de la région* - producteurs locaux rétais et de Charente-Maritime - proposeront durant deux jours sur le cours Félix Faure des dégustations sur place et ventes à emporter, dans une ambiance musicale, la sono étant coordonnée avec celle de la fête du port, toute proche ! Sur le cours, une buvette sera tenue par l’UCAF (Union des commerçants et artisans de La Flotte) tandis que sur le parking Verdun une restauration sur place sera assurée par l’Amicale des Anciens Cols Bleus.

*Huîtres Le Corre, traiteur L’Enfant du pays, babas au rhum et cakes Les pièges à gourmands, miel de L’Abeille Réthaise, confitures Les Délices de Bérangère, Les Vignerons de l’Île de Ré (Uniré), fleurs comestibles Violette & Capucine, épices et sel Grains de Soleil 17, biscuits sucrés et salés Les Saveurs de Jeanne, Crêpes Korser, rhum arrangé de Ré Arrangés, caramels et produits Lagardère et ses ânons, chocolats Les Petites

Folies, asperges et truffes de la SCEA de Chavagne (la seule entreprise de Poitou), Spiruline de La Rochelle, moules de la Maison Hurtaud.

Samedi 18 & dimanche 19 mai de 9h à 18h - Cours Félix Faure et place de Verdun

Fête du port : 20ème édition ! Alors que les deux premiers évènements ci-dessus sont proposés par la mairie, la Fête du port est traditionnellement organisée par l’AUPLF (Association des usagers du port de La Flotte), en partenariat avec la Commune, qui se charge cette année de la communication. Les exposants seront installés cette année devant le bureau du port, le long de la Promenade de la Mer et sur la place Verdun, mais les quais resteront dégagés. Le tivoli de restauration, assurée cette année par Valère (« L’Enfant du Pays ») et l’AUPLF, restera sur le port. Parmi la vingtaine d’exposants, on comptera des concessionnaires bateaux, des artistes, des associations nautiques et environnementales...*

La SNSM fera des démonstrations, des chiens sauveteurs en mer se prêteront à des exercices, des sorties en mer seront proposées notamment par les Vieux gréements de Flotille en Pertuis,

tandis qu’à terre chants marins et nombreuses animations, avec à la clé des surprises à gagner, rythmeront ces deux journées des 18 & 19 mai, toujours très fréquentées.

*Artistes et artisans : peintures, sculptures, céramiques, bijoux / Bateaux : Blondeau, RC et Motte Marine / Associations : AUPLF, Flotille en Pertuis, CNLF, CNPA, Ré Nature Environnement / Divers : pêche, nœuds marins.

Samedi 18 & dimanche 19 mai

Sur le port, Promenade de la Mer et place de Verdun

Informations recueillies par

Nathalie Vauchez

La Fête du Port, ambiance garantie.

© Armelle Lacombe

De nombreuses saveurs seront proposées à la dégustation et à la vente au Marché paysan, cous Félix Faure.

« Fleur de Vigne en Ré » fête ses 15 ans à St-Clément

La 1 5 e édition du salon du vin et de la gastronomie « Fleur de vigne en Ré » se tiendra cette année du 9 au 11 mai salle du Godinand à Saint-Clément-des-Baleines.

Exceptionnellement et compte tenu des travaux de rénovation de la salle des Marais de la Prée aux Portes, l’association « Les Portes en fête » délocalise son évènement phare, « Fleur de vigne en Ré ». Mais rassurez-vous, le programme reste le même. Trois jours de dégustation et de découverte des vins vous attendent, un vrai tour de France des régions ! Ainsi les appellations représentées vont de

l’Aude au Val de Loire, du Beaujolais à la Champagne ou encore de la Bourgogne au Languedoc, sans oublier les vins de notre terroir de l’île de Ré. Chaque région est représentée par des vignerons indépendants passionnés par leur travail. Et cette année encore, ce salon du vin se fait sous le parrainage de Jean-Luc Pouteau, meilleur sommelier du monde en 1983 et résident de l’île de Ré. Pour assaisonner ce tour de

France viticole, des bouteilles seront à gagner durant le salon.

Maryline Hernandez, des Portes en fête, est au cœur de l’organisation. « Il y a beaucoup de vignerons fidèles, qui reviennent chaque année », expliquet-elle. « Je vais aussi dans différents salons professionnels au cours de l’année. L’important pour nous c’est de ne pas faire de doublon, il n’y a qu’un vigneron par appellation. » Des conditions qui garantissent l’esprit très familial et bon enfant de ce salon devenu un rendez-vous incontournable des amoureux de la gastronomie dans le nord de l’île.

Car « Fleur de vigne en Ré » fait aussi la part belle à la gastronomie et ces vins de qualité seront accompagnés de plusieurs produits de bouche. Seront présents un producteur de foie gras, des produits d’épicerie fine, des fromages de montagne, un artisan fumeur de poissons, la miellerie L’Abeille de Ré, ou encore un producteur d’huile d’olive. Le chef Daniel Massé

sera d’ailleurs présent et dédicacera son livre « La Cuisine de l’Ile de Ré » le samedi 11 mai de 10h à 13h30. A.B.

I nfos pratiques

Prix d’entrée à 2€ . Ouverture le Jeudi 9 mai de 16h à 21h avec inauguration à 19h. Le pot sera offert par la Cave Coopérative Uniré. Vendredi 10 et samedi 11 mai de 10h à 20h.

Le salon du vin et de la gastronomie, d’habitude organisé aux Portes, se tiendra cette année salle du Godinand à Saint-Clément des Baleines.

Traversée continent - Île de Ré à la nage

La nouvelle édition de cette compétition de nage avec palmes aura lieu le 18 mai, reliant comme chaque année la plage de La Repentie* à la plage de Rivedoux, après 3 kilomètres de nage en mer.

Cette compétition, unique en son genre sur la façade atlantique, se déroule le long du pont de l’île de Ré en restant constamment au sud de celui-ci. Cette année, elle partira à 13h30, peu avant l’étale de la marée haute, et réunira environ 230 nageurs qui se répartissent en trois catégories d’équipement : monopalme, bi-palmes (l’équipement le plus courant) et bi-palmes avec appui. Puis viennent les catégories d’âge, au nombre de sept et la distinction homme-femme. Habituellement il n’y a que six catégories d’âge, mais cette année au moins trois personnes figurent dans la catégorie plus de 75 ans, un record.

Un peu d’Histoire

Cette épreuve a toute une Histoire, les historiens amateurs pourraient la faire remonter à cette nuit du mois d’août, en 1628, quand trois soldats de l’armée du maréchal Toiras, assiégée à Saint Martin de Ré, ont traversé pour passer un message au Duc d’Angoulême qui assiégeait La Rochelle. Nous nous contenterons de remonter à 1965. Le Subaqua club créé en 1964, organisait le 19 décembre 1965 une course d’endurance appelée

Coupe de Noël, sur un parcours de 3,2 km, de la Pointe de Chef de Baie jusqu’au Port de La Rochelle.

Impact environnemental

Le comité d’organisation a mené une réflexion sur l’impact environnemental de l’évènement avec comme référentiel la charte Ecomanifestation de La Rochelle. C’est ainsi que le choix pour les cadeaux offerts aux participants par le club a évité les gadgets fabriqués en Asie. Cette année chaque participant se verra remettre un pack contenant

un pot de fleurs séchées, servant à assaisonner un plat de poisson, et un pot de confit de rose trémière. Le tout réalisé par l’entreprise locale de Sophie Perrain, Violette et Capucine, basée à La Flotte. Les médailles seront en matériau recyclable.

Et pour renforcer l’implication locale de l’évènement, ce sont des lycéens de Terminale du Lycée Doriole qui viennent soutenir le comité d’organisation dans la réalisation de ses supports de communication : affiche, dossiers, panneaux d’affichage des consignes de course...

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Sécurité

Une attention particulière est réservée par l’organisation à la sécurité des nageurs avec huit bateaux type semirigides et huit kayaks, qui encadrent le peloton des nageurs, prêts à leur porter secours en cas de défaillance. Et bien sûr, la présence d’un médecin de la course et de sauveteurs de la sécurité civile.

Comme tous les évènements en extérieur, il est soumis aux caprices de la météo, le vent ou l’état de la mer sont susceptibles de le perturber, voire d’obliger à son annulation. Croisons les doigts, à ce jour ce n’est jamais arrivé. Le moindre clapot est déjà un frein à la visibilité des nageurs et donc à leur capacité à garder le cap, alors évidemment si la mer se creuse… Le vent, lui, a un impact direct sur la performance selon qu’il soufflera, même faiblement, d’ouest ou d’est le temps pour traverser ne sera pas le même. En moyenne les meilleurs approchent les 30 minutes, il faut 1h30, environ, pour les derniers. Tous sont très méritants !

CP

*Face au parking du restaurant le Belvédère.

Les Pompes Funèbres publiques au plus près des Rétais

Après plusieurs années d’installation à Rivedoux-Plage, les Pompes Funèbres Publiques La RochelleRé-Aunis ont, il y a quatre ans, transféré leur agence à Saint-Martin de Ré, dans des nouveaux locaux mieux adaptés aux familles endeuillées. Ce site plus central est apprécié.

Situé au 5 route de La Couarde (100 m après le cimetière) ce centre funéraire, composé d’une agence, d’une chambre funéraire comprenant trois salons de recueillement et d’une salle de cérémonie, est au plus près des familles afin d’exercer sa mission et apporte un plus pour la commune et l’île de Ré : un service public aux citoyens confrontés à des situations douloureuses.

Chambre funéraire et salle de cérémonie

La particularité de ce centre funéraire est sa salle de cérémonie réservée aux hommages des défunts reposant dans la chambre funéraire. Ce n’est pas quelque chose d’obligatoire, mais ce choix a été fait afin que toutes les familles puissent bénéficier d’un endroit de partage et de recueillement et surtout pour leur permettre de rendre un dernier hommage

en présence des proches et amis rétais, sans pour autant que ces derniers aient à suivre le cortège jusqu’au crématorium de La Rochelle où seule la famille pourrait se rendre dans l’intimité. Elle est destinée également à toute cérémonie avant inhumation. Comme dans les trois salons de la chambre funéraire, cette salle est équipée d’un écran plat afin que les familles puissent projeter des photographies ou des films souvenirs.

Ethique et qualité du service public

Professionnelle dans ce métier depuis plus de vingt ans, proche de vous et de votre famille, Samantha Dorin, respon sable de l’agence, vous garantit un choix de prestations pour tous les niveaux de revenus, avec toujours la même qualité de service au moment des hommages.

En organisant tout à l’avance, au travers d’un Contrat Obsèques, vous simplifiez les démarches de vos proches et

leur évitez les frais. Vous avez aussi la certitude que tout se déroulera comme prévu, selon vos volontés : mode d’obsèques, prestations choisies, détails essentiels. Vos proches sont assistés dans toutes leurs démarches 24h/24 et 7 jours/7. La gestion du décès est simplifiée et un service de proximité est rapidement mis en œuvre.

Les Pompes Funèbres Publiques et leur partenaire prévoyance assurent l’assistance, le financement des obsèques et veillent à la bonne organisation de vos funérailles dans le respect de vos volontés. Assistance rapatriement après décès, service d’assistance psychologique et d’informations pratiques et juridiques sont autant de services qui vous sont apportés.

Les Pompes Funèbres Publiques sont les garants de l’éthique du service public appliquée au funèbre : législation, qualité des services, continuité du service public et respect du secret professionnel, engagement à pratiquer les prix les plus justes… Différentes modalités de financement sont possibles selon votre âge.

05 46 51 11 98

24h/24 agence.stmartin@pfpubliques.fr

Les membres du club Subaqua La Rochelle avant le départ, en 2023.

Club Subaqua la Rochelle

Loix, village dynamique

Rencontre avec deux associations qui font bouger les jeunes, de 7 à 77 ans.

Les vacances de Pâques ont marqué le début de la saison à Loix comme dans le reste de l’île de Ré. Avec ses dix-huit associations, le village bénéficie d’une animation qui certes, s’adresse aux estivants, mais profite aussi, et d’abord, à ses habitants. En effet, si les événements s’accélèrent de mai à septembre, l’hiver n’est pas une saison morte pour les Loidais. Sport, culture, art, vie sociale, rien ne manque pour adoucir le sort des septe cent trente résidents à l’année, que de nombreux liens unissent. Avec les beaux jours, la convivialité fleurit au grand air, autour de grands événements rassembleurs.

« Copains comme cochon » Parmi les acteurs de la vie locale, deux associations, Le Cochonnet loidais et Les Copains rétais , se partagent l’organisation des moments festifs, tels que le traditionnel repas de village ou les bals de l’été. Joël Faret, du Cochonnet loidais, et Théo Coillier, des Copains rétais , se connaissent bien. Pour Joël, Théo représente « la relève ». Les deux associations ont vu

le jour, à six ans d’écart, à peu près dans les mêmes conditions : d’un bon moment entre copains où naît l’envie de « faire quelque chose ensemble ». Les plus anciens avaient les boules en commun. Les plus jeunes sont des amis d’enfance. Leur première expérience associative, ils la font avec Le Cochonnet loidais, lors d’un repas de village, justement. Théo le vit comme une initiation et y apprend les ficelles du métier. « Ils avaient déjà beaucoup d’aptitudes », précise Joël, « et d’esprit d’initiative. »

Les trois « copains rétais » d’alors sentent qu’il leur faut faire leur preuve. Ils doivent montrer qu’ils sont dignes de confiance. Et tout de suite la mayonnaise prend. « Nous avons eu d’excellents retours, dès notre premier événement. » Là encore, c’est à Joël Faret et sa bande qu’ils doivent de participer à l’organisation du 14 juillet, en 2022. Ce dernier leur demande de prendre en charge le bal, tandis que Le Cochonnet loidais et Le Radeau de la Méduse, association à vocation culturelle, se partagent les autres animations. L’entraide entre associations est l’un des ingrédients

R é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux - 17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Aurélie Bérard, Catherine Bréjat, Mathieu Delagarde, Lucile Dron, Eugénie Rambaud, Pauline Leriche Rouard, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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de la recette d’une vie locale dynamique, selon les deux présidents. « Depuis deux ans, on se retrouve en février entre associations pour mettre en place un calendrier commun, une offre généreuse pour les résidents, mais aussi les résidents secondaires et les vacanciers. » Cette belle entente est soutenue par la mairie, une alliée précieuse dans la réussite des grands événements de l’été. « Un repas de village rassemble trois cents personnes, un pique-nique, six cents. Et pour la St Jean, on attend quatre cents à cinq cents personnes », estime Théo. « A Loix, les gens se connaissent et ont envie de tout ce qui les rassemble. Dès qu’on propose de faire la fête, ils sont d’accord ! » se félicite Joël.

Le programme de l’été en témoigne : fête de la musique, kermesse, feux de la St Jean, repas de village, bals, concours de pétanque, pique-niques, marché des arts et fête du port, de juin à septembre il y en aura pour tous les vacanciers. Avec le concours de l’Association des parents d’élèves, du Radeau de la Méduse et des Amis du port , les Loidais auront plus de vingt occasions d’ici à septembre de se retrouver. En automne, d’autres

plaisirs prendront le relais. Les Copains rétais ont aussi leur programme d’hiver, avec concours de belote, week-end Gaming, et bientôt, peutêtre, un Loto. « On a beaucoup de demandes » , affirme Théo, « mais la salle des fêtes est trop petite. On réfléchit à d’autres solutions. » On ne doute pas qu’ils trouveront.

Eugénie Rambaud

A genda de mai et juin

3 mai : « Prom’nous-nous dans l’vieux Loix », conférence de Jacques Buisson avec l’Association de protection du site de Loix

10 mai : vide-garage avec Le Cochonnet loidais

21 juin : fête de la musique à la Presqu’île

29 juin : feux de la St Jean avec Les Copains rétais

28 et 30 juin : cabaret-théâtre par l’atelier-théâtre du Radeau de la Méduse

Renseignements auprès des associations

Ambiance festive sur la plage du Grouin pour les feux de la St Jean, l’an passé.

Les élus rétais stupéfaits des nouveaux projets éoliens

A la suite de la publication de nouvelles cartes de l’Etat et des industriels délimitant des « zones propices » d’implantation d’une vingtaine de parcs et de 1 5 00 éoliennes*, le Collectif NEMO a organisé le 2 3 avril une réunion publique à Sainte-Marie, à laquelle ont participé près de 1 5 0 personnes.

Après avoir présenté ces cartes, Dominique Chevillon, Philippe Favreau et Claude Rieg ont tour à tour exposé les risques technologiques, juridiques, écologiques et socio-économiques de « l’industrialisation destructrice de la mer », avant de donner la parole à Lionel Quillet, qui a annoncé que les dix maires de l’île s’apprêtaient à signer un courrier destiné au président de la Commission nationale du début public (CNDP) « La mer en débat ».

Des cartes publiées en fin de débat public Ces cartes ont été publiées fin mars, alors que ce débat public a débuté en novembre et s’achevait le 26 avril ! « Cela enlève au débat public sa pertinence, puisque les gens qui se sont prononcés n’avaient pas connaissance de ces « zones propices » et d’ailleurs les cartes des industriels écartant les aires marines protégées donneront corps à nos arguments dans un contentieux futur », a précisé le vice-président de la LPO et président de Ré Nature Environnement. Parmi les risques technologiques exposés par Claude Rieg on relèvera le caractère de « prototype » de « ces gigantesques mâts (plus de 150 m au-dessus de l’eau) avec nacelle de 700 tonnes, qui seraient implantés dans des hauteurs d’eau jusqu’à 70 m dans le golfe de Gascogne », ainsi que « la distance

de raccordement jusqu’à Granzay, d’au moins 150 km, inédite avec les risques liés à l’atterrage. » Il a aussi évoqué les risques des parcs flottants ainsi que ceux liés à la concentration de ces parcs en Atlantique.

L’Etat a-t-il le droit de déroger à Natura 2000 ?

Philippe Favreau a pour sa part rappelé la richesse naturelle exceptionnelle, reconnue depuis plus de 50 ans, de la mer des pertuis charentais, avec deux zones Natura 2000, un parc naturel marin et sept réserves naturelles nationales. « L’Etat renie ses engagements antérieurs... peut-on sacrifier la biodiversité - et donc la vie sur notre planète - sur l’autel de la lutte contre le réchauffement climatique ? Non ce serait une aberration, ils sont totalement interdépendants. », a-t-il estimé.

Il a précisé l’existence de la procédure d’« évaluation d’incidences » Natura 2000 (code de l’environnement), alors qu’ « aucune évaluation préalable sérieuse n’a été réalisée à ce jour ». Par la Loi d’accélération des énergies renouvelables, l’Etat a notamment supprimé plusieurs niveaux de recours possibles. Il reste toutefois la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union Européenne, qui établit deux grands critères :

EVÈN E M E NT - 3 ÈM E ÉDITION

Salon du mieux-être

Le long de la plage sud de Rivedoux, un salon très apprécié par les Rétais en recherche de bien-être.

Plongez au cœur de l’harmonie et de la vitalité et venez à la découverte des exposants du « Salon du mieux-être bio, local et zen », sur la plage Sud de Rivedoux, dimanche 19 mai, de 10h à 19h.

Découvrez une variété d’exposants passionnés par le bio et le local, offrant une gamme de produits et services pour nourrir votre corps et votre esprit. Explorez des stands proposant des produits naturels, des cosmétiques biologiques, des

produits de bien-être, et bien plus encore. Assistez à des conférences animées par des experts du mieuxêtre, partageant leur savoir pour une vie équilibrée et harmonieuse. Détendez-vous et régalez-vous avec une restauration mettant en valeur les saveurs locales et les ingrédients bio. Plongez dans la quiétude de ce lieu exceptionnel, où le murmure des vagues et la brise marine vous invitent à vous ressourcer.

Organisé par l’association Mieux Être en Ré, regroupant des praticiens du mieux-être sur l’île de Ré, cet événement vise à promouvoir le bien-être holistique dans notre communauté insulaire.

Rendez-vous pour une journée de bienêtre, de découvertes et de partages, dans une atmosphère conviviale et bienveillante.

Salon du mieux-être bio, local et zen

Plage sud de Rivedoux-Plage

Dimanche 19 mai 2024 de 10 h - 19h

Concert de Charlilou à 17h

l’intérêt public et l’absence de solutions alternatives... Les atteintes à l’intégrité d’une zone spéciale de conservation ne sont autorisées que si elles sont réellement inévitables.

« En ignorant les impacts de l’éolien sur les Aires Marines Protégées, en n’écoutant pas les élus ni les citoyens, en contournant la doctrine « Eviter/ Réduire/Compenser », l’Etat s’expose à un désaveu judiciaire, des actions sont déjà engagées devant le Conseil d’Etat et la Commission Européenne. »

Dominique Chevillon a confirmé qu’à l’image de ce qui a été fait pour la protection des dauphins, La LPO travaille sur l’éolien avec des associations européennes, dans le but de faire condamner l’Etat, qui s’affranchit de directives européennes transcrites dans le droit national.

Où sont les études d’impact ?

Lionel Quillet a rappelé qu’en France, dans un Etat de droit, aucun projet ne peut se faire sans étude préalable d’impact. « L’Etat est le seul à annoncer que les études seront faites après ! », qui plus est par les industriels eux-mêmes... « Nous ne

sommes pas contre l’éolien, mais contre cette procédure et le risque de privatisation du domaine public maritime et de la mer. »

Ainsi, comme il l’avait annoncé lors de cette réunion, les dix maires de l’île de Ré ont-ils signé et envoyé le 25 avril un courrier au président de la CNDP, exprimant leur « forte inquiétude », et leur « stupéfaction en découvrant la façade de Charente-Maritime et ses zones dites propices. » « Nous ne souhaitons pas devenir le lieu de la plus grande implantation d’éoliennes industrielles en Europe et sommes toujours particulièrement inquiets de ces projets pour lesquels nous n’avons eu de cesse de réclamer des études d’impact sur les écosystèmes et la biodiversité, ainsi que sur les activités socioéconomiques. A ce jour ces études n’existent pas ou leurs résultats ne nous ont pas été communiqués », écrivent-ils. Les élus de l’île d’Oléron devraient faire de même.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez *Lire dans Ré à la hune N° 276 ou sur : www.realahune.fr/les-cartes-de-letat-et-desindustriels-viennent-de-sortir/

Nouveau PARCOURS

Musée Ernest Cognacq

La caserne d’Ars verra-t-elle bientôt le jour ?

Prévu de longue date, le Centre de secours et d’incendie du nord de l’île de Ré, dont le permis a été délivré il y a près de 16 mois par la mairie d’Ars-en-Ré, est depuis au point mort. Une partie de poker, perdante pour les habitants, se joue entre le Département et le Collectif*. L’épilogue de ce feuilleton serait proche, selon Stéphane Villain.

Lors de la réunion publique du 9 mars 2023 organisée par la CdC et la mairie d’Ars, Le collectif de riverains avait exprimé ses craintes devant environ 300 Rétais et la plupart des Maires de l’île, venus soutenir la future caserne d’Ars-en-Ré.

Vétuste et plus aux normes, l’actuelle caserne d’Ars-en-Ré, qui accueille une trentaine de pompiers, est située en zone submersible. Or elle assure la sécurité des habitants et vacanciers sur l’ensemble du nord de l’île. Aussi, en coordination avec le Département, la Communauté de Communes de l’île de Ré a reçu l’accord de l’Etat pour implanter la future caserne en zone non exposée à l’aléa submersion marine de court terme, mais submersible sur le long terme. Aucune autre alternative n’existe, ce terrain a été choisi en fonction de la disponibilité foncière, des possibilités d’accès sur la RD avec giratoire, et du PPRN**. Le bâtiment pourra accueillir 50 pompiers.

Un permis purgé

Reçu en mairie le 28 juin 2022 - la Commune regrette de ne pas avoir été associée à l’appel à projet des architectes lancé par le Département -, instruit par la CdC, le permis a été délivré le 2 janvier 2023 par la mairie d’Ars, accompagné de prescriptions de l’Architecte des Bâtiments de France pour une meilleure intégration paysagère (plantation d’arbres). Un agrandissement des parkings (20 places

pour U Express et la pharmacie) et la création d’un giratoire pour sécuriser les entrées et sorties du U Express et de la future caserne sont prévus et la maire d’Ars a sollicité le Département pour que ces aménagements aient lieu en même temps que la construction de la caserne. On le sait, le Collectif* auquel s’est joint l’APSSC* a déposé deux recours. Mais en l’absence de procédure en référé suspension, ces recours en annulation ne sont pas suspensifs du permis. Aussi certains s’étonnent que les travaux n’aient pas commencé et rapprochent cet « immobilisme » de la situation financière quelque peu dégradée du Département qui a vu son budget 2024 réduit comme peau de chagrin (baisse des recettes de TVA et des droits de mutation, sur lequel il n’a pas la main). Autrement dit, le Département ferait endosser au Collectif le report aux calendes grecques de ce projet. A l’appui de ces dires, le projet de caserne de Saint-Martin serait aussi au point mort.

Le Collectif le dit, avec son franc parler : « Le Département laisse volontairement pourrir le dossier pour nous imputer la responsabilité de l’arrêt du projet. » Il dénonce « l’absence de décisionnaires

à la réunion de concertation prévue entre parties prenantes le 12 octobre dernier », « un défaut de procédure, puisque la modification de voirie doit s’accompagner d’une enquête publique et qu’un permis d’aménager aurait dû être déposé avant le dépôt du permis de construire » , « la non explication par le Département de la soi-disant nonconformité de notre contre-projet au cahier des charges ».

Un projet non révisé, les recours maintenus

Quant à la révision du projet proposée par le Département : « Nous l’attendions depuis mars 2023. Elle nous est arrivée le 7 avril 2024. Nous n’en avons pas cru nos yeux, on se contente de planter quelques bosquets d’arbres et de reculer (d’un mètre ou deux) le mur face à Léon Dit. » Le Collectif a donc décidé de poursuivre son action et a demandé au Tribunal de sommer le Département à présenter son mémoire en défense contre ses deux recours. « Il est de sa responsabilité de poursuivre la modernisation des centres de secours et d’incendie de l’île de Ré, et de cesser de perdre du temps. » écrit le collectif à Ré à la Hune. Il précise se rapprocher de l’Ordre des Architectes et du Ministère de la Culture pour exiger que l’avis des ABF ne soit plus seulement consultatif, mais contraignant***.

Prise en étau entre les deux parties, la maire d’Ars-en-Ré se désespère : « S’il faut tout remettre à zéro et refaire un permis, alors que le Département le fasse, on a assez perdu de temps et on se moque du collectif et des habitants, s’il n’a plus l’intention de construire cette caserne, que le Département le

dise aux habitants du nord. Je crains que l’actuelle caserne doive un jour fermer et que l’on se retrouve sans centre de secours, ce qui serait dramatique. » Danièle Pétiniaud-Gros va très rapidement écrire une lettre au Préfet, co-signée par le président de la CdC, afin de rappeler la nécessité vitale de cet équipement public.

Joint par nos soins, Stéphane Villain, 1 er vice-président du Département et directeur administratif du SDIS de Charente-Maritime (la direction opérationnelle est assurée par le Préfet) confirme qu’une contre-proposition a été faite au Collectif par le Département, consistant essentiellement à reculer d’un mètre le mur. « Nous n’avons pas encore eu leur retour. Nous l’attendons, nous avons souhaité être dans le dialogue. Mais quel qu’il soit, nous allons ensuite engager les travaux, on a assez attendu ! » Sur la question du budget, il est formel : « Nous l’avions déjà budgété en 2023 et cela l’est pour 2024, nous avons aussi d’autres centres de secours à lancer dans le département, ils ne sont pas remis en cause. »

Après plus d’un an de dialogue de sourds entre les deux parties, les dés seraientils jetés ? L’évolution de ce dossier sera suivie de près par la mairie d’Ars-en-Ré, les habitants du nord de l’île et la CdC de l’île de Ré. Avec pour arbitre final le juge du Tribunal administratif.

Nathalie Vauchez

*Collectif des habitants d’Ars en Ré et du Nord de l’Île pour la sauvegarde de nos villages, auquel s’est joint l’Association de protection des sites de Saint-Clément (APSSC).

Lire parmi nos nombreux articles le dernier en date de juillet 2023 : www.realahune.fr/le-projet-conteste-de-la-caserne-dars-est-maintenu/. **PPRN : Plan de prévention des risques naturels.

***Un avis conforme de l’ABF est aujourd’hui requis dans trois communes de l’île – La Flotte, Sainte-Marie et Saint-Martin – ainsi que celle d’Ars dans un périmètre de 500 m autour de son église, alors que les autres communes reçoivent un avis simple.

Sainte-Marie,

seul « Territoire Bio-Engagé » de l’île

Mardi 2 3 avril, la Commune de Sainte-Marie de Ré s’est vue remettre le label « Territoire Bio-Engagé » par Interbio Nouvelle-Aquitaine, pour avoir atteint près de 20 % de sa surface agricole utile en bio et plus de 9 1% de produits bio introduits dans ses repas scolaires.

L’obtention du label est conditionnée à l’atteinte d’un pourcentage donné de surface agricole utile en bio (15 % en Nouvelle-Aquitaine) et/ou de plus de 22 % d’approvisionnement bio dans les services de restauration (en valeur d’achat). Non seulement SainteMarie explose ce pourcentage mais elle fait aussi partie des 25 communes (sur les 262 communes concernées en NA) à avoir la double labellisation. Elle obtient, pour cela, trois fourchettes, le maximum !

Celle-ci fait suite à la précédente labellisation « Etablissement bio-engagé » obtenue pour le restaurant scolaire en 2013, venue légitimer un fort engagement avec déjà 70 % d’approvisionnement bio à l’époque.

Le rôle essentiel des collectivités Lors de la remise du label par Philippe Lassalle Saint Jean, vice-président d’Interbio Nouvelle-Aquitaine, Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie, très engagée en faveur de l’environnement, a expliqué qu’il avait fallu se battre pour cela, y compris avec les principaux intéressés. « Les collectivités ont un rôle important à jouer, pour le développement du bio en France et en matière de santé publique. Cela participe de toute une réflexion globale, que nous avons menée à Sainte-Marie et que nous sommes en train d’avoir à l’échelle de l’île de Ré, dans le cadre du Plan Alimentaire Territorial, tout est associé, le bio, la prise de conscience sur la rareté de l’eau, les circuits courts... cela va au-delà des élus. La rénovation de la station d’épuration de Sainte-Marie fait partie de cette démarche d’ensemble. »

« A Sainte-Marie on a lancé un appel il y a dix ans auprès des producteurs rétais voulant s’installer en bio, aucun n’a répondu, heureusement la coopérative Uniré a joué le jeu, en accompagnant la volonté de conversion en bio de certains viticulteurs. Depuis plus de quinze ans, il n’y a plus de pesticides utilisés sur la commune de Sainte-Marie. Aujourd’hui avec la Chambre d’Agriculture et la CdC nous avons délimité des parcelles qui pourraient être mises à disposition des agriculteurs, pour étendre leur exploitation, en bio. »

« Côté familles, cela ne fut pas simple non plus, elles plaidaient davantage pour des produits issus de l’agriculture raisonnée, mais nous avons tenu bon pour le bio

pour la cantine. Quand j’ai été élue en 2008 pour mon premier mandat, nous avions les prémices d’une cantine bio avec une association (La Marmite - NDLR) qui la gérait, elle a été dissoute et nous avons pris la cantine en régie communale, afin d’avoir la main. Aujourd’hui, les enfants de Sainte-Marie mangent avec plaisir et appétit à la cantine, avec plus de 91 % de produits bio. »

Les enfants présents ce jour-là - du centre de loisirs, période de vacances obligeont confirmé apprécier leur cantine et la cuisine proposée. De manière générale, les écoles de Sainte-Marie sont reconnues parmi les familles rétaises, notamment pour la qualité de leur cantine. De quoi réjouir les deux agents de la commune en charge de la restauration scolaire, qui avaient d’ailleurs préparé pour cette remise de label un apéritif... 100 % bio, bien sûr, et fort savoureux.

Les écoles, mais aussi le collège et les lycées concernés

Philippe Lassalle, vice-président d’Interbio a salué le fort engagement « durable » de Sainte-Marie et son double label, avec un taux de produits bio à la cantine scolaire exceptionnel. Il a rappelé qu’en 2012, à l’occasion de ses 10 ans, Interbio Nouvelle-Aquitaine, association interprofessionnelle bio régionale a lancé le label Territoire Bio Engagé, première démarche de labellisation bio des collectivités territoriales proposée en France. Aujourd’hui cette démarche s’est étendue en Bretagne, Centre Val de Loire, Hauts-de-France, NouvelleAquitaine, Occitanie et Pays de la Loire et une 7ème région est en cours. Il a précisé que ce label est soutenu par la Région NA, qui a travaillé avec Interbio pour l’introduire dans les lycées. Aujourd’hui, 418 territoires sont labellisés, au plan national.

Signé pour deux ans, le renouvellement se fait chaque année après contrôle. Outre la communication intéressante que les territoires peuvent faire autour du label, Interbio peut les accompagner, par exemple dans la recherche de fournisseurs bio, dans le développement des projets en lien avec l’agriculture biologique. Le label permet aussi de valoriser les producteurs bio présents sur le territoire et leurs productions et récompenser le travail des agents de la collectivité (équipe de restauration, agents d’entretien des espaces verts, etc.).

Un coût assumé par Sainte-Marie On ne peut que saluer ce fort engagement de la Commune, qui en assume le coût. Pour un prix de revient de 10,27 € , le ticket moyen payé par les familles avoisine 2,50 € . Ainsi sur un coût total de la cantine de près de 298 K € , plus de 225 K € restent à la charge de la Commune. Le budget d’achat des produits bio approche les 91 K € et toute la cuisine est faite sur place. « Nous sommes les seuls sur

Bières de Ré et le marché bio

Avant la remise du label à la cantine scolaire, Bières de Ré a accueilli les invités pour une visite de l’entreprise et Interbio a fait un point sur le marché bio.

En 1996, un brasseur autrichien amoureux de l’île, crée la première bière blanche brassée sur Ré. Bières de Ré a été reprise en 2011 par la famille Bertrand, des viticulteurs et distillateurs implantés en Charente-Maritime. Vincent Norguet, en est l’associé et le directeur.

Bières de Ré a été pionnière à brasser de la bière bio, sans gluten et à base de sorgho, sur l’île. Si aujourd’hui 4 bières sont bio, sur ses 11 références, l’entreprise maritaise a la volonté de passer petit à petit toute la gamme en bio. Elle souhaite associer le bio au local, notamment en matière d’approvisionnement. 60 % de ses malts sont déjà d’origine bio et majoritairement issus de la région.

Installée dans les locaux de l’ancienne station-service,

l’île à avoir et faire une vraie cuisine », concluaient les élus maritais.

Cela devrait être un modèle pour l’ensemble des écoles et le collège de l’île de Ré, où la restauration scolairecomme partout - fait débat, y compris parmi les professionnels de santé, qui la qualifient de « consternante », le mot ici choisi étant bien en-deçà de certains témoignages.

Nathalie Vauchez

située le long de la RD 201 à sainte-Marie, l’Entreprise manque d’espace et doit stocker ses produits finis sur un autre site, ce qui complexifie l’organisation de la production. Elle attend donc avec ipatience la nouvelle ZA. 75 % de ses ventes se font sur Ré et La Rochelle, 25 % dans le grand ouest et plus des deux tiers de ses ventes se font en été.

Si le bio n’est plus un argument pour les bières, l’entreprise intègre toutefois ses valeurs dans sa production et elle cherche constamment à limiter son impact environnemental (réduction de consommation d’eau et d’énergie, circuits courts, recyclage des drèches en alimentation animale...). Si 98% de ses ventes se font aujourd’hui en bouteilles, elle se lance cette année dans le fût : « Notre devenir passe par le fût », a expliqué Vincent Norguet. Pour lui, comme pour Interbio, le développement du bio passe par les collectivités, qui ont un rôle fort à jouer, et par la restauration hors foyer.

BRASSERIE ARTISANALE DE R É

Haut des Peux Bertaud RD201 à Sainte-Marie-de-Ré

Gisèle Vergnon, Philippe Lassalle et les deux agents du restaurant scolaire, heureux de la reconnaissance apportée par ce précieux label « Territoire Bio Engagé ».

Loix se structure et s’autofinance

Le conseil municipal s’est réuni mardi 16 avril pour aborder deux points fondamentaux de la vie de la commune : le budget et les emplois saisonniers.

La clôture des comptes 2023 a été validée à l’unanimité, avec un excédent de 431 000 euros, ce qui, rappelle le maire, représente le plus petit budget de l’île. La particularité de Loix est la part de ses ressources propres, en revenus immobiliers et locatifs. La participation de l’Etat étant toujours plus faible (52 000 euros en 2023, pour un budget dépassant les 3,5 millions), la Commune doit compter essentiellement sur ses recettes fiscales, dans un contexte général de hausse des dépenses. C’est grâce à cet apport supplémentaire qu’elle conserve sa capacité d’investissement. Le maire insiste dans son exposé des différents postes budgétaires, sur la part de l’énergie, qui atteint les 42 000 euros, ce qui justifie que la Commune se montre sobre dans sa consommation. Bonne nouvelle : plusieurs emprunts arrivent prochainement à échéance, la Commune se désendette, et recouvre ainsi une capacité d’autofinancement, celle qui lui a permis de mener de nombreux travaux de voirie et de refaire l’aire de jeux pendant l’hiver, par exemple. Frédérique Boisjoux (DGS) regrette en aparté qu’une part de ce budget aille aux rachats des panneaux et plaques de rue vandalisés. « Depuis

le début de la saison, nous avons déjà dépensé 4 800 euros en remplacement de panneaux. » Le budget prévoit que ceux-ci soient rachetés quatre à cinq fois dans la saison. Un problème que rencontrent toutes les communes de l’île. Les plaques de rue font, semblet-il, de beaux souvenirs de vacances.

« On a été obligé de supprimer partout sur l’île le logo du Phare des Baleines », fait remarquer le maire, détail aussi cocasse que véridique.

Nouvelles embauches, de saison, mais pas seulement Officiellement ouverte depuis le weekend de Pâques, la saison promet d’être animée avec les Jeux olympiques de Paris, dont l’équipe municipale s’attend à ce qu’ils créent une affluence exceptionnelle. Les postes saisonniers ont été mis au vote, dont deux emplois dans l’animation et un dans la police. D’autre part, la mairie propose de recruter un directeur des services techniques. Le départ du DST de La Flotte est une opportunité à saisir, souligne le maire. En effet, Loix est la seule commune de l’île de Ré à fonctionner sans coordinateur des services techniques. Or, six personnes travaillent aujourd’hui sur des chantiers aussi variés que la

voirie, les digues et la question de l’érosion. « Nous bénéficierons de ses larges connaissances techniques, pour répondre à des problèmes qui sont aujourd’hui à la charge des élus » Le personnel de la mairie passera ainsi de douze à seize personnes, d’ici mi-juillet, un chiffre encore en dessous des vingt-et-un postes prévus.

L’énergie solaire à l’étude

Avant de clôturer le conseil, le maire fait un rapide point sur les zones d’accélération des énergies renouvelables. Pour répondre à cette obligation faite par l’Etat, les dix communes réfléchissent aux possibilités d’investissement dans l’énergie solaire, la plus accessible pour l’île de Ré. Des projets de fermes solaires sont notamment à l’étude. A Loix, les terrains manquent pour de telles installations, mais la mairie pourrait faciliter la pose de panneaux e n

toiture, dans la zone prioritaire que constitue la zone artisanale. Une carte des lieux d’implantation sera remise prochainement aux services de l’Etat. « Nous n’en sommes encore qu’à étudier les potentiels », conclut Lionel Quillet.

Eugénie Rambaud

La restauration de la salle des fêtes enfin planifiée

Travaux en perspective à l’ordre du jour du Conseil municipal du 18 avril à Rivedoux.

Après avoir annoncé l’obtention d’une ligne de trésorerie auprès du Crédit Agricole de 400 K€ pour dix-huit mois, Patrice Raffarin a consacré l’essentiel du Conseil aux différents travaux qui seront réalisés dans la commune.

Un maître d’œuvre, Julie Boutet, architecte rochelaise, ayant été retenu pour le réaménagement intérieur de la bibliothèque, les travaux devraient commencer début janvier 2025 pour un chantier d’une durée d’environ six mois. Deux possibilités s’offrent pour compenser la fermeture de la bibliothèque durant cette période : l’utilisation de la Maison du Port ou, probablement plus approprié, l’installation d’un Algeco sur le

parking à côté de celle-ci. Le coût de ce chantier est évalué à 200 K€

Très attendue, depuis longtemps, la rénovation de la salle des fêtes Robert Vergnaud revient à l’ordre du jour. La consultation pour trouver un maître d’œuvre est lancée. Les travaux comprendront entre autres, la rénovation thermique du complexe, l’extension de la scène, l’amélioration de l’acoustique et des éclairages, le remplacement des menuiseries extérieures, du parquet intérieur ainsi que des installations électriques et le chauffage. Devant l’ampleur des travaux à réaliser, la salle sera inutilisable pendant environ six mois et des solutions devront être étudiées avec les différents partenaires

l’utilisant pour pallier cette fermeture prolongée. Le coût total de cette rénovation s’élève à un peu plus de 858 K € . Une subvention DETR (Dotation d’équipement des territoires ruraux) de l’Etat accompagnera financièrement l’opération.

Lors des questions diverses, Patrice Raffarin s’est attardé sur les décisions prises quant à la nouvelle tarification du pont (lire notre article de Ré à la

!

Hune N° 277 : www.realahune.fr/ nouvelle-tarification-du-pont-etpassages-souterrains/). Il a indiqué que, dans une volonté de fluidifier la circulation en saison dans Rivedoux, un dispositif non permanent interdisant l’accès au bourg sera installé au rond point du Défend et actionné lorsque le giratoire de la Redoute sera surchargé.

Catherine Bréjat

ouverture et livraison à l’année

Le réaménagement de la halle du marché est le prochain grand projet de la commune.

La rénovation de la salle des fêtes Robert Vergnaud à Rivedoux durera six mois.

© Eugénie Rambaud

© Catherine Bréjat

Église de Sainte-Marie : appel aux dons pour financer sa rénovation

Confirmé par un diagnostic réalisé en 2018, l’état de l’église de Sainte-Marie nécessite des travaux importants, et notamment sur son clocher. La municipalité appelle à la générosité des amis du village à faire un don pour participer au financement de ces travaux débutés en 202 3 .

Un bâtiment altéré par le temps

L’église Notre-Dame de l’Assomption est un monument religieux d’importance dans l’histoire et la vie actuelle du village. Lieu de culte pour les Maritais, mais aussi lieu de visite pour les touristes amateurs d’histoire et de patrimoine, ce bâtiment a été altéré au fil du temps par les vents du large chargés en sel et en sable, et notamment son clocher et ses vitraux. Un diagnostic réalisé en 2018 a également permis de relever la présence d’humidité dans les murs, notamment du fait d’un défaut dans la gestion des eaux pluviales et de l’emploi ancien de matériaux inadaptés, comme le ciment. Suite à ce diagnostic ont été décidés des travaux de rénovation d’envergure, commencés dès 2023, et qui dureront jusqu’à 2025. Une première phase de travaux est en cours de finalisation, et le clocher a d’ores et déjà retrouvé

de sa superbe. « La rénovation de l’église est un événement qui me tient à cœur », abonde Gisèle Vergnon, maire de la commune : « Cela s’inscrit dans une volonté forte de préserver le patrimoine maritais, du plus petit au plus grand ». La rénovation du monument est prévue à l’identique, à un détail près : la Ligue de Protection des Oiseaux a demandé si un nichoir à chouette effraie pouvait être apposé au clocher. Il est en cours d’installation !

Appel à la générosité des Rétais

Nous avons pu rencontrer l’architecte en charge de la restauration de l’église, Stéphane Berhault, ainsi que les deux tailleurs de pierre œuvrant sur le chantier, Bruno et Loïc, lors d’une matinée dédiée au lancement officiel d’une campagne de dons dédiées au financement

des travaux, estimés à 1 169 474 € Car si nous aurions pu les écouter pendant des heures nous parler de leur passion pour la restauration du patrimoine français, la réalité du coût de ces travaux reste bien présente dans la tête de tous les Maritais présents ce jour-là. C’est pour cela que la Commune de SainteMarie s’est associée à la Fondation du Patrimoine pour trouver les dons nécessaires au financement de ces travaux, en partenariat également avec l’association des Amis de l’église.

de dons, plusieurs événements seront organisés dans les prochains mois autour de la rénovation de l’église, et notamment un loto, le 13 août prochain, à la salle des Paradis.

Comment faire un don ?

TOUS LES SOIRS DÈS 17 H

Pub des BARÀ BIÈR E S 0546665808

La Fondation du Patrimoine est un organisme privé d’intérêt général, qui contribue à la restauration du patrimoine français, et a notamment aidé à financer plus de trente cinq mille sites depuis sa création il y a vingt-cinq ans. Tous les Maritais et amis du village sont sollicités pour participer au financement de la restauration de l’église, et chaque don compte. En plus de cette campagne

Des bulletins de dons seront insérés dans le prochain magazine municipal de la commune de Sainte-Marie. Vous pouvez également adresser votre don par chèque à l’association des Amis de l’église (16 rue de la République - 17740 Sainte-Marie de Ré - amisde leglisesaintemariedere@gmail.com) ou réaliser votre don sur le site de la Fondation du Patrimoine : www. fondation-patrimoine.org/31984. Celui-ci est déductible jusqu’à 75% l’impôt sur le revenu, et également de l’impôt sur la fortune immobilière, ou encore de l’impôt sur les sociétés.

Lucile Dron

La Flotte - Rue de la Garde A l’arrière de la Fiancée du Pirate

TOUS LES SOIRS DÈS 17 H

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Explications détaillées sur les méthodes de travail des tailleurs de pierre du chantier, par l’architecte en charge du projet.

Saint-Martin de Ré - Tél. 05

Dauphin en détresse

Le mardi 2 3 avril, un important embouteillage a été observé sur la piste cyclable reliant Loix à La Couarde, où des dizaines de vacanciers, téléphone à la main, regardent tous ensemble dans la même direction, au niveau de la pelle des Eveillards (écluse).

Une nageoire dorsale apparaît, un dauphin est resté prisonnier dans une cuvette d’eau à marée basse.

Un sauvetage épique

Sur place, la police municipale de Loix a contacté l’observatoire Pélagis, tandis qu’un correspondant du Réseau National Échouages Rétais, membre de Ré Nature Environnement, a été dépêché pour évaluer la situation (JeanRoch Meslin). Il s’agissait d’un jeune dauphin commun (Delphinus delphis), exerçant une nage lente et continue.

Notre inquiétude principale est que l’animal est en face de l’écluse ouverte. Le risque est qu’il soit poussé par le flux montant et passe de l’autre côté, dans les marais. Le sauvetage nécessiterait alors une intervention beaucoup plus compliquée avec une manipulation risquée pour le mammifère marin.

Pour éviter cela, un collaborateur du Service Protection du Littoral de la Communauté de Communes de l’île de Ré s’est rendu rapidement sur place pour descendre les quatre pelles de l’écluse. Deux heures plus tard, le flux montant, le dauphin a commencé à se diriger vers la mer, chassant en même temps les petits poissons au passage dans le chenal. A 15h30, il disparaît au large...

Vers 16h45, l’observatoire Pélagis signale un nouvel échouage : un dauphin est repéré dans le port de Goisil à la Couarde-sur-Mer. Il s’agit en fait du même animal qui tourne maintenant en rond, alors que la marée est haute. Il y a une crainte qu’à marée descendante il soit piégé au fond du bassin. Nous décidons avec les responsables de

Pélagis de faire intervenir les pompiers pour tenter de le guider vers la sortie du port et du chenal. Après une heure, la section nautique de Saint-Martin avec le zodiac, en liaison avec le lieutenant responsable des pompiers d’Ars sur le bord, réussissent à le diriger plus loin au large.Il disparaît de notre vue...

Mercredi matin, vers 7h, un ostréiculteur découvre dans le port de Goisil, à nouveau le même dauphin, échoué vivant, cette fois-ci sur la vase. Il n’y a plus d’eau, il faut faire vite. Les pompiers munis de leur brancard descendent dans le petit port vaseux et réussissent à mettre l’animal dessus. Installé dans un véhicule, l’animal est conduit vers la plage de La Couardesur-Mer au Peu Ragot. Hissé dans un pneumatique, l’équipe de sauveteurs emmène le dauphin au large, proche du phare de Chanchardon. L’animal reste calme malgré le stress occasionné par cette intervention. Il est alors délicatement remis à l’eau avec deux plongeurs qui le soutiennent pendant plusieurs minutes afin qu’il retrouve ses esprits. Quelques minutes après, il repart sain et sauf vers le grand large. Souhaitons qu’il retrouve sa route et les siens...

De plus en plus d’échouages d’animaux vivants

Depuis cinq ans, le nombre d’échouages vivants sur les côtes rétaises tend à augmenter, visiblement. Les raisons de ce phénomène nouveau sont pourtant difficiles à établir avec certitude. Les dauphins communs sont une espèce océanique, qui vit sur le talus continental (une zone de transition entre les faibles profondeurs

et les abysses) mais que l’on voit se rapprocher de plus en plus des côtes.

On sait que leurs déplacements sont liés à la prospection alimentaire. Ce sont sans doute en partie, leurs proies qui les entraînent vers ces zones de danger. Ces dauphins qui s’échouent se sont d’abord isolés de leur groupe. On ne sait pas pourquoi, car ce sont des animaux très sociaux et grégaires habituellement.

Au niveau du littoral atlantique, Pélagis indique que, depuis le début de l’année 2024, déjà vingt-neuf échouages du même type (dauphins communs vivants) ont été répertoriés, alors qu’en moyenne, jusque dans les années 2016, on recensait à peine une vingtaine de cas, par an. Il y a bien une amplification de ce phénomène.

La topographie

La topographie des côtes et l’amplitude des marées transforment certaines régions en véritables pièges pour les mammifères marins. Ainsi, la fosse de Loix est le théâtre d’échouages réguliers. Ces zones sont trop peu profondes pour permettre aux cétacés de repartir lorsque la marée redescend, car leur faculté d’écholocalisation est conçue pour les eaux profondes.

En outre, lors du cycle des grandes marées, l’eau peut reculer de plusieurs kilomètres en l’espace de quelques minutes et certains animaux se retrouvent alors pris au piège. Notamment, les jeunes individus, qui ne remarquent pas qu’ils se déplacent dans des eaux basses, et qui risquent de se trouver dans une position délicate au moment du retrait de la mer. L’eau disparaît soudainement

et ils se retrouvent loin sur la côte, à sec. Quelques autres sont atteints de pathologies diverses et sans force, ne peuvent pas regagner le large.

Le site des Eveillards

C’est au moins le quinzième échouage de dauphins vivants depuis une trentaine d’années dans ce chenal qui mène à l’écluse des Eveillards... La configuration de ce site est particulière avec le chenal qui chemine jusqu’à la digue où se situe l’écluse (ou pelle) et alimente en eau les marais attenants. La cuvette d’eau juste devant, reste en général pleine. Elle permet souvent aux animaux marins de rester en vie en attendant que la marée remonte.

Des échouages sur toute les côtes rétaises

Le Réseau National Echouages Rétais, membre de Ré Nature Environnement, pratique des sauvetages avec les pompiers, la SNSM et Pélagis depuis plus de trente-cinq ans sur toutes les plages de l’Ile de Ré.

Des mammifères marins secourus tel que : dauphins communs, grands dauphins, dauphins bleu et blanc, dauphins de Risso, baleines à bec (mésoplodons), phoques gris, etc. Toutes les communes de l’île de Ré ont eu, un jour, un animal vivant échoué sur leur plage !

Des chances de survie faibles C’est toujours une course contre la montre qui débute lorsqu’un cétacé s’échoue vivant à proximité d’un rivage. Il se débat pour retrouver sa liberté de

Le dauphin devant les Eveillards - Loix.

Les pompiers éloignent le dauphin du port de Goisil - La Couarde.

Le lendemain, le dauphin échoué à nouveau dans le port du Goisil.

Le dauphin dans le port de Goisil - La Couarde.

mouvement et regagner le large. Si son corps reste en contact avec une surface dure pendant une période prolongée, sa cage thoracique se trouve alors comprimée par son poids. En raison des difficultés respiratoires qui s’ensuivent et du blocage de la circulation sanguine, les organes internes et les muscles sont peu à peu endommagés. Les tissus nécrosés engendrent alors des toxines qui provoquent une infection généralisée, puis entraînent la mort (Source Thierry Jauniaux - vétérinaire, spécialiste des mammifères marins).

Enfin, l’épaisse couche de graisse du cétacé peut conduire à une augmentation trop importante de la température corporelle de l’animal, s’il est hors de l’eau, et le soleil peut lui brûler l’épiderme.

Si vous découvrez un dauphin échoué, n’essayez pas de le déplacer. Traîner l’animal jusqu’à l’eau est une très mauvaise idée. Cela pourrait abîmer les pointes délicates de sa nageoire caudale et s’avérer fatal si l’animal avait besoin d’être soigné avant d’être remis à l’eau. En cas de découverte d’un mammifère (vivant ou mort), veuillez contacter Pélagis au 05 46 44 99 10.

Le même jour en Australie ce 25 Avril 2024

« Des dizaines de globicéphales tropicaux, des dauphins pouvant atteindre six mètres de longueur, se sont échoués sur une plage à l’extrémité sud-ouest de l’Australie avec des chances de survie très compromises », ont annoncé les autorités locales Australiennes.

Selon le Service des parcs et de la faune de l’état d’Australie occidentale : « Vingt-six spécimens de ces globicéphales ont déjà été retrouvés morts. » Des agents de protection de la nature, des spécialistes des sciences de la mer et des vétérinaires ont été dépêchés sur place . Au total, le nombre de cétacés échoués sur la plage de Toby’s Inlet, au sud de Perth, pourrait atteindre cent soixante individus, selon cette source.

« Les personnels vont tenter de remorquer certains spécimens au large, mais l’euthanasie des animaux échoués apparaît généralement comme la solution la plus adaptée pour leur éviter une longue agonie », a souligné le Service. Des échouages massifs de cétacés sont de plus en plus fréquemment constatés à travers le monde, un phénomène dont les causes n’ont pas été scientifiquement établies à ce jour.

Jean-Roch Meslin

Le dauphin dans le véhicule des pompiers.

Transfert dans le bateau au Peu Ragot La Couarde.

Mise à l’eau du dauphin devant le phare de Chanchardon.

Un échouage massif de dauphins pilotes en Australie, le 25 avril 2024.

Le dauphin retrouve l’océan.

Le dauphin est sain et sauf.

Quand le climat change, les raisins trinquent

Les viticulteurs rétais, qui constatent déjà les e f fets du réchau f fement climatique sur leurs vignes, doivent adapter leurs pratiques. De nouveaux cépages, plus résistants à la sécheresse, sont en cours d’expérimentation.

Pour les plantes, et particulièrement la vigne, il peut sembler incongru de parler d’adaptation à la sécheresse après cet hiver, parmi les plus arrosés de l’histoire récente (voir encadré). C’est vite oublier que l’hiver 2022 fut un des plus secs de ces vingt dernières années, et que les nappes phréatiques étaient alors au plus bas… Au milieu de ce désordre météorologique, une constante climatique : un thermomètre qui ne cesse d’exploser les records. Après un automne qui a connu une douceur inégalée, l’hiver 2023-24 se range au troisième rang des hivers les plus chauds jamais enregistrés en France. Sur l’ensemble de l’hiver, le mercure a dépassé d’environ 2 degrés les normales, derrière les hivers 2020 (+2,3°) et 2016 (+2,1°). En 2023, l’île de Ré avait vécu son quatrième été le plus chaud depuis un quart de siècle, avec une température moyenne de 20,9°, soit 1,3° au-dessus des normales. Selon les dernières prévisions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), tout porte à croire que l’Accord de Paris, qui vise à contenir la hausse des températures à 1,5°d’ici 2100, sera largement dépassé. « Selon une hypothèse réaliste, on serait à +3°, ce qui demandera malgré tout beaucoup d’efforts pour y parvenir. Le scénario le pire, de +4,5°, est plutôt mis de côté à l’heure actuelle », explique Eric Chaumillon, enseignant-chercheur en géologie marine à l’Université de La Rochelle1

Vendanges précoce Pour la viticulture, activité ô combien importante sur l’île de Ré, le réchauffement climatique n’a plus rien d’une hypothèse abstraite. Depuis deux décennies, les viticulteurs de l’île

« Il n’a jamais autant plu »

de Ré constatent un mûrissement de plus en plus précoce du raisin. « Par rapport au début des années 2000, nous avons avancé les vendanges d’une quinzaine de jours », confirme Jérôme Poulard, responsable technique de la coopérative Uniré. Un exemple parmi d’autres : en quinze ans à peine, les vendanges du cépage Merlot ont été avancées du 15/20 septembre à début septembre. Quand les vins de l’île de Ré avaient du mal à atteindre les 11 degrés d’alcool il y a une trentaine d’années, les bouteilles titrent aujourd’hui 13°. Des raisins qui montent trop haut et trop vite en degrés entraînent des vins plus lourds, moins équilibrés et moins faciles à boire. « Nous cherchons à avoir de l’acidité, il ne faut donc pas monter au-delà de 13°. C’est aussi la raison pour laquelle nous avons avancé la récolte du merlot, qu’on utilise pour les pineaux. Sinon, il monte trop vite en degrés », explique Jérôme Poulard.

Coup de gel

Pour les végétaux, qui ont besoin d’un repos biologique, les cycles naturels - surtout avec des hivers qui n’en sont plus - sont bouleversés. Alors que les premiers bourgeons font habituellement leur apparition en avril, le débourrement a débuté cette année à la mi-mars. « Dès la première semaine d’avril, nous commencions déjà à avoir les premières grappes. Si jamais il y a un coup de gel, c’est problématique », explique Jérôme Poulard. En effet, cette précocité d’une quinzaine de jours, à une période où les températures peuvent encore descendre sous les 0°, peut mettre en péril la récolte, comme en avril 2022. Des températures de -5° avaient entraîné le gel d’une partie

« Nous n’avons jamais eu autant d’eau. Depuis fin octobre, il a plu en continu », confie Jérôme Poulard, technicien à la coopérative Uniré*. Alors que la moyenne annuelle décennale s’établit entre 550 et 600 millimètres de pluie, on a relevé 1136 millimètres au Bois-Plage sur l’année 2023. Les trois derniers mois de l’année ont été particulièrement pluvieux avec respectivement 276 mm (octobre), 224 mm (novembre) et 155 mm en décembre. « Sur l’année, c’est presque le double des précipitations habituelles », confirme Jérôme Poulard. Le début de l’année 2024 semble confirmer cette tendance, avec déjà 353 millimètres de pluie au Bois-Plage entre le 1er janvier et le 9 avril, soit les deux-tiers de la pluviométrie annuelle (550 mm) déjà atteinte en trois mois ! Si cet hiver pluvieux a eu le mérite de recharger les nappes phréatiques, il n’a pas été sans conséquences pour les viticulteurs rétais : impossibilité pour les tracteurs de travailler dans des parcelles gorgées d’eau, taille de la vigne rendue compliquée, risque d’asphyxie du système racinaire des vignes inondées, prolifération de champignons et de bactéries dus à l’humidité…

*Reportage réalisé le 9 avril dernier.

de la vigne. On a coutume de dire que le gel peut frapper jusqu’aux saints de glace, le 11 mai, surtout le Cabernet franc et le Chardonnay, les deux cépages les plus précoces.

Un autre risque, très local, peut venir des coups de vent de fin d’hiver, toujours au moment de la floraison. « Quand le vent dépasse les 70 km/h, les vignes peuvent être brûlées par le sel. On voit souvent les végétaux sur l’île qui sont grillés du côté des vents d’Ouest. Fin mars, nous sommes passés près, avec des vents à 120 km/h au phare des Baleines. Heureusement, les grappes n’étaient pas encore visibles, et seules les petites feuilles ont grillé », explique Jérôme Poulard. En 2019, la tempête du 7 juin avait par exemple hypothéqué une partie de la récolte, le sel ayant brûlé une partie des grappes et des feuilles. Quant au risque submersion, tout le monde a encore en tête la tempête Xynthia de février 2010, et particulièrement les vignerons. Sur les 580 hectares de vigne, 110 hectares, soit 20% des parcelles furent touchées par la submersion et les effets du sel sur la plante. Un tiers des plants submergés n’ont pas survécu. Le réchauffement climatique, dont une des conséquences sera l’inexorable montée du niveau des océans, augmentera mécaniquement le risque de submersions marines : à tempête équivalente, plus le niveau de la mer sera élevé, plus les submersions seront importantes.

Vendanges de nuit

Face à ces défis immenses, les viticulteurs rétais ont déjà modifié leurs pratiques. Ils ont notamment

adapté les vendanges afin d’éviter les trop fortes températures… de septembre ! Depuis trois ans, les températures de septembre s’apparentent davantage à celles d’un mois d’août. « En 2022, nous avons eu des températures supérieures de 4° par rapport aux moyennes de septembre. Avec le réchauffement climatique, cela pourrait devenir la norme », analyse Jérôme Poulard. Une fois récolté, le raisin ne doit pas arriver trop chaud dans les chais, du moins pas au-dessus de 20°, afin de ne pas compromettre le processus de vinification et la qualité future du vin. Depuis quelques années, les vendanges se font donc de nuit pour éviter que les grappes ne soient soumises à de trop fortes températures. On profite de la fraîcheur de la nuit pour gagner quelques degrés, avec une journée de vendanges qui commence en fin de nuit pour s’achever avant midi. « On ne peut pas non plus commencer trop tôt, car les machines, ça fait du bruit et nous devons composer avec les riverains », complète le technicien. Malgré tout, la coopérative a dû investir dans des groupes « froid » afin d’abaisser la température du jus de raisin en cas de canicule.

Si les sécheresses devenaient systémiques, c’est la vigne qu’il faudra adapter…Quand le phylloxera avait décimé les vignes de l’Hexagone au XIXème siècle, la profession avait importé des porte-greffes d’Amérique, qui avaient la particularité de résister au puceron mortel. Avec le réchauffement climatique, la parade pourrait également venir des portegreffes. « Nous pourrions choisir des porte-greffes plus vigoureux dont le

Jérôme Poulard, responsable technique d’Uniré, doit déjà anticiper les effets du réchauffement climatique sur la vigne.

Les vignes sont de plus en plus précoces, avec un débourrement à la mi-mars à l’image de cette parcelle de Cabernet franc sur l’île de Ré.

système racinaire va plonger plus profondément et permettre à la vigne de mieux résister à la sécheresse », explique Jérôme Poulard. En terrain calcaire, il faut aussi que le portegreffe soit capable de résister à la chlorose, une carence en fer qui provoque le jaunissement des feuilles et un affaiblissement de la vigne.

Du côté des cépages, le salut pourrait venir d’une variété bien connue

dans nos contrées, et notamment dans le Bordelais, mais quelque peu boudée sur l’île de Ré : le Cabernet sauvignon. « Il a été délaissé car nous avions du mal à le faire mûrir dans nos conditions », confirme le technicien. Récolté traditionnellement aux alentours du 20 octobre, il arrive désormais à maturité début octobre. Avec le réchauffement climatique, et avant d’aller chercher des cépages méditerranéens, il pourrait devenir un candidat idéal pour une île qui n’en cultive que 40 hectares sur une superficie totale de 520 hectares.

Cépages du sud ?

Par ailleurs, des vignes d’expérimentation ont été plantées en 2021 à Sainte-Marie2. D’après les premières conclusions, les cépages rouges comme le Chambourcin ou le Prior ne sont pas vraiment adaptés pour produire du rosé, du moins un rosé clair comme les consommateurs le

réclament. Or, la coopérative Uniré, c’est 6000 hectolitres de rosé par an contre 1500 hectolitres de rouge. D’autres comme le Solaris sont trop précoces, avec une récolte vers le 10 août pas compatible avec la saison touristique. Sur les cépages blancs, les résultats semblent plus encourageants, notamment sur les variétés Floreal, Voltis, Souvignier gris ou Sauvignac. Il faut souligner que les cépages retenus devront également montrer leur résistance aux maladies (mildiou, oïdium) car la coopérative cherche à réduire depuis plusieurs années les traitements sur la vigne. Quant aux cépages du Sud, qui ne sont pas présents dans l’île de Ré,

ils sont désormais acceptés dans l’IGP « Vins de pays charentais » : la Négrette ou la Syrah pourraient offrir un recours intéressant à plus long terme. D’ailleurs, un voyage d’étude dans les vignobles du sud de la France sera organisé par la coopérative au mois de juillet. Car avec le réchauffement en cours, l’avenir se prépare dès maintenant.

Mathieu

Delagarde

(1) Ré à la Hune numéro 273 ou : www.realahune.fr/a-lavenir-des-hiverspolaires-sur-lile-de-re/

(2) Cette démarche s’inscrit dans une démarche de réduction des intrants sur la vigne.

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Activ & Co : le spécialiste des économies d’énergies

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Marie Paule Paullet : dix ans déjà !

Un parcours étonnant pour cette chimiste avant de pouvoir exercer ses talents au sein de Loix et Savons.

Après un bac scientifique, Marie Paule Paullet a obtenu un Deug de chimie organique et minérale, avant de suivre les cours de l’école d’études supérieures ISIPCA de Versailles qui prépare aux métiers de la parfumerie. Il y a quarante ans, la formation acquise dans cet établissement était polyvalente et concernait aussi bien la parfumerie que la cosmétique ou les arômes alimentaires, ce qui n’est plus le cas de nos jours, chaque discipline faisant l’objet d’un cursus distinct. Marie Paule avait entrepris ces études avec enthousiasme, heureuse qu’elles lui permettent de se destiner à un métier passionnant, mais aussi plein de rigueur. Cependant, trois jours après l’obtention de son diplôme, elle épousait Jean-Pierre Paullet, sympathique Sarthois comme elle, qui va l’entraîner vers des horizons totalement différents. Jean-Pierre Paullet travaille alors dans l’entreprise de maroquinerie de ses parents. Marie- Paule, jeune femme amoureuse, tentera de s’intégrer dans ce monde nouveau pour elle jusqu’au moment où désireuse de s’éloigner de ses beauxparents quelque peu compliqués, elle décide d’opérer une reconversion et d’exploiter ses connaissances au profit de l’enseignement de matières

scientifiques. Ce qu’elle fera dix ans durant. Lorsque ses beaux-parents prendront leur retraite, elle reviendra travailler avec son époux !

Une orientation correspondant à sa formation universitaire

En 2001, elle découvre l’île de Ré et en tombe amoureuse, tout comme son conjoint. Dans un premier temps, le couple achète une maison et finalement décide de s’installer à longueur d’année et se met à la recherche d’une affaire à reprendre dans la région qui leur permettrait de continuer à travailler ensemble tout en exploitant le cursus de Marie-Paule. C’est ainsi qu’ils vont acquérir, en 2014, la savonnerie de Loix, dont ils fêtent le 10e anniversaire ce printemps. Lorsqu’ils reprennent ce qui va devenir « Loix et Savons », le savon, qui a subi le contrecoup de l’apparition des détergents, n’est pas au mieux de son histoire et d’une certaine manière, Marie Paule contribuera à lui redonner ses lettres de noblesse. Adepte du naturel et de ce qui est sain, elle s’intéresse d’abord aux produits existants dont elle revoit chaque formule, éliminant tout adjuvant nocif.

Puis, elle enrichira ses savons d’huile d’argan, ou d’olive, toujours Bio et

contact@olivier-tradition.fr / www.olivier-tradition.fr

en fera plus qu’un savon, un véritable soin au délicieux parfum, car elle désire que ses créations soient non seulement bénéfiques à la peau, mais s’accompagnent aussi d’une odeur raffinée. Souhaitant faire connaître l’île à travers ses savons, le couple établit des partenariats avec des opérateurs locaux tels Le Moulin du Puits Salé et son huile d’olive, Aude Chupin et son miel ou encore la Coopérative des Sauniers pour son sel. Chaque année, Marie Paule se rend à Grasse, la Mecque de la parfumerie. Sur place, elle travaille avec des spécialistes, à la recherche de nouvelles senteurs, et - moins évidentau suivi de la législation qui change sans cesse dans ce domaine.

Cosméto’Ré : une alternative écologique aux produits cosmétiques du quotidien L’idée d’une gamme de produits cosmétiques Bio naît, dans l’esprit de Marie Paule, de la proximité avec le lait d’ânesse Bio qu’elle utilise déjà pour les savons et qui deviendra la composante essentielle de cette ligne baptisée Cosméto’Ré. Plus difficile à travailler car imposant des contraintes, le lait d’ânesse frais offre également des nutriments plus intéressants. Elle s’engagera dans cette création avec sa bonne humeur et sa persévérance habituelles car il s’agit d’une aventure de longue haleine. Plus d’une année est nécessaire à l’élaboration d’un soin, lui faire subir tous les tests chimiques et établir la carte d’identité qui sera déposée sur un portail européen. Les différentes étapes : packaging, lancement, référencement etc.

Paule Paullet, ingénieur

et parfumeur, créatrice de la marque Cosméto’Ré pour Loix et Savons, en pleine action dans son laboratoire.

prendront une année de plus. Cela représente beaucoup de travail et un gros investissement financier mais rentable sur la durée puisque ce secteur représente aujourd’hui plus du quart du chiffre d’affaires. Elle forme une équipe solide avec son époux qui a la responsabilité de la gestion et du développement commercial de l’entreprise. De son côté, ingénieur chimiste et parfumeur, elle est garante de la qualité et de la sécurité des produits fabriqués ainsi que la créativité de l’entreprise. Elle s’épanouit dans cette activité qui correspond à ses centres d’intérêt et vient travailler avec plaisir dans cette unité de fabrication modernisée où sont appliquées les normes les plus récentes de la cosmétologie.

Catherine Bréjat

Le miracle est dans le verre

Rencontre avec Jeanne Alméras et Tristan Rainteau, pratiquants du vin nature, passeurs et passionnés.

Depuis l’été 2021, La Couardesur-Mer abrite un bar à vins 100% nature : le Method , tenu par Jeanne Alméras et Tristan Rainteau. Tristan a des racines dans le village, par son grand-père maternel qui tenait une poissonnerie où se trouve maintenant le restaurant La Cabine de Bains. Lorsqu’avec sa compagne Jeanne, ils décident de monter leur propre restaurant, le choix de l’île coule de source. Tous deux se sont formés aux métiers de la restauration à Paris, dans des établissements qu’ils ont choisis pour leur éthique. Jeanne se souvient de la Fontaine de Belleville, un bistro 1900 attenant à une brûlerie, dont tous les produits étaient « sourcés, jusqu’au sel. » De son côté, c’est au Marie-Céleste que Tristan apprend le métier de barman,

dans ce bar à cocktail exigeant qui fait partie du classement des World Best Fifty Bars.

Jeanne et lui se rejoignent sur le besoin de cohérence. Le projet naît d’ouvrir un bistro qui soit le reflet de leurs valeurs. En 2020, ils reprennent le local du Peu des hommes, fermé pour des raisons administratives. La première saison, Jeanne se met en cuisine, et propose une carte de petites assiettes qui accompagnent les vins. « On a fait ce qu’on savait faire », raconte-t-elle humblement. Elle vient du Pays basque : il y aura des padrones1. Le grand-père paternel de Tristan était boucher à Paris : sa terrine sera au menu. Petit à petit se constitue une clientèle de fidèles

Marie

chimiste

qui apprécie la qualité des produits. Ils engagent un chef pour la saison suivante, qui crée une cuisine « plus travaillée mais accessible, réconfortante et qui parle aux gens. » Les fidèles reviennent, preuve que l’esprit du Method ne s’est pas perdu.

Prendre le temps

Dans l’ADN du Method , il y a de l’authenticité, de la qualité et pas de compromis. « Aujourd’hui, le « local » est un argument de vente. Nous, on le prend très au sérieux. » Mais cette éthique a un coût, qui se mesure en temps. « Sourcer un producteur, cela nécessite de lui rendre visite, de nous rendre compte de ses conditions de travail, puis de mettre en place la logistique pour acheminer ses produits jusqu’à nous. On parvient à le faire de presque tous nos produits, maintenant, en cuisine comme au bar. Mais ça nous aura pris presque trois ans. »

Cet hiver, au lieu de partir en vacances, Jeanne et Tristan ont parcouru le pays à la rencontre des vignerons. Ils se souviennent de Clément Poirel, de Beaulieu sur Layon. « On l’a découvert sur un salon, un homme réservé avec beaucoup de charisme. On a eu le temps de voir que c’était un poète. Il fallait aller toquer à sa porte pour en savoir plus. Mieux comprendre le vigneron permet d’appréhender le vin d’une autre manière. » Jeune vigneron,

encore, puisque l’installation de son propre domaine date de 2020, il leur fait goûter toutes ses barriques. « C’était un moment privilégié. Il était très à l’écoute de nos ressentis sur son vin. » Tristan pose beaucoup de questions techniques, pour se rendre compte de l’éthique du vigneron. Elle transparaît dans l’émotion que le vin suscite. « Ses bouteilles sont des petits bijoux. On en a ouvert une récemment avec des clients réguliers, on était sûr de ne pas faire d’erreur. Il a touché tout le monde, sans clivage, connaisseurs ou non. » Et il ajoute : « Il met la surprise dans le verre, c’est joli. »

Les Pénates, c’est une boutique et une agence de maîtrise d’œuvre. Au milieu d’une sélection soignée d’articles pour la maison et d’objets bien faits, notre équipe vous accueille et vous conseille pour vos achats et pour vos projets de rénovations, de constructions, d’études de faisabilité, de permis et aménagements.

La boutique est ouverte de 10h à 13h du mardi au dimanche.

10D Place d’Antioche - Ste Marie de Ré

L’agence aux mêmes heures, par téléphone au 06.44.24.28.14 ou agencelespenates@gmail.com

Sur les réseaux @les_penates_ile_de_re

Vin nature, vin vivant

Pour les vignerons eux-mêmes, l’engagement d’un bistro comme le Method est précieux. « Le vin nature est soumis plus que tout autre aux aléas climatiques. A chaque étape, tout peut partir en fumée. Cette endurance dans l’adversité rend le résultat miraculeux. Sans chimie, la vigne redevient un métier paysan. » Entre le vigneron et le client, Tristan tient le rôle de passeur. « Les gens oublient, dans les moments festifs, le travail qu’il y a derrière. Et c’est tant

mieux ! Mais c’est pourquoi on peut entendre des remarques comme : c’est trop cher pour un vin de France. A nous d’en expliquer la raison. » Dans le choix des vins qu’ils mettent à la carte, entre aussi en ligne de compte la diversité des profils de leur clientèle : « Prenons par exemple le rosé. Nous, on aime les rosés « vineux », pas filtré au charbon 2 Mais on veut aussi pouvoir offrir un rosé à quelqu’un qui l’aime servi avec des glaçons. C’est ça, un lieu de vie. »

A voir la joie qui pétille dans leur regard à tous deux, le Method est, sans conteste, un lieu vivant.

Eugénie Rambaud

1 - Petits piments de la région de Padron 2 - Technique qui donne au rosé sa couleur grise.

Bistrot M ethod 21 bis avenue du Mail, à La Couarde-sur-Mer

Ouvert du mercredi au dimanche, midi et soir.

Le Method organise des événements pendant l’été : pop-up (un chef invité à cuisiner une soirée) et concerts. Programmation à suivre sur @methoood

Jeanne Alméras et Tristan Rainteau devant le Method, à La Couarde.

© Eugénie Rambaud

Savourez la tradition Réthaise !

Boucheries Intermarché, sélection & préparation sur place

Jean-Philippe à Saint-Martin et Thierry à La Flotte tiennent de main de maître, depuis des années, le rayon boucherie des magasins Intermarché Île de Ré. Ils nous parlent de leur métier.

Saint-Martin : toutes les préparations faites sur place

A Saint-Martin Jean-Philippe tient à souligner d’emblée : « Nous fabriquons tout nous-mêmes, dans notre laboratoire, chaque matin : merguez, chipolatas aux herbes, saucisses basques, chorizo, brochettes de canard, de poulet de bœuf, agrémentées de citron, thym, agrumes ou autres assortiments, sans oublier les surprises du Pays Basque ou encore nos côtes de porc mexicaines, autant de préparations idéales pour les planchas, barbecues ou cuisson à la poêle... ».

Bien d’autres recettes viendront compléter ce rayon des préparations bouchères, très prisées des vacanciers et des Rétais, dès que les beaux jours permettent de déjeuner et dîner au jardin.

Quant aux morceaux de viande, « tout est régional. Le porc est label rouge, l’agneau de Poitou-Charentes, le bœuf du Limousin ou de Charente-Maritime, le veau régional... »

Tous les produits du rayon boucherie étant recouverts et entreposés en chambre froide durant la nuit, chaque matin, avant l’ouverture, dès potron-minet, l’équipe de la boucherie remonte le rayon et assure les préparations. Le chef passe ses commandes tous les matins, il sélectionne lui-même ses fournisseurs, régionaux donc.

L’équipe boucherie du magasin de Saint-Martin travaille dans une ambiance conviviale et régulièrement Jean-Philippe forme des apprentis. « Je viens de former un jeune apprenti, qui a désormais rejoint la boucherie du magasin Intermarché de La Flotte, j’ai le temps de former les nouveaux collaborateurs qui font leurs débuts dans le métier. » Le magasin martinais recrute d’ailleurs pour le rayon boucherie en emploi saisonnier, en CDI et/ou en contrat d’apprentissage.

La Flotte : un travail d’équipe, en continu

A La Flotte, l’équipe pilotée par Thierry commence dès 6h du matin. Deux personnes montent chaque matin le rayon dit « traditionnel », pendant qu’une ou deux autres s’occupent du pré-emballé, avec la mise en barquette et les dates, ainsi que du libre-service, partie du rayon où l’on retrouve les viandes de marques emballées. Préparer le rayon, compléter ce qui manque régulièrement, désosser et découper, préparer tout en faisant le service-client... la polyvalence, la réactivité et la rigueur sont de mises pour toute l’équipe. Une partie des brochettes et des marinades est aussi préparée sur place, en général en fin de matinée, puis l’après-midi pour le lendemain matin. La vitrine est régulièrement réassortie. Auparavant, dès 8h du matin, Thierry passe les commandes auprès de ses fournisseurs directs, qu’il a lui-même sélectionnés. De Limoges, de Vendée, du Gers (pour le canard)... ceux-ci sont régionaux. Quelles sont les qualités requises pour ce métier varié ? « Ponctualité, connaissance du métier, rigueur extrême dans le suivi de qualité et l’évaluation de la viande... » sont quelques-unes des compétences & qualités requises pour travailler dans l’équipe de Thierry.

Outre le travail de préparation dans le laboratoire situé en fond de rayon, derrière une baie vitrée, tous les collaborateurs de l’équipe sont amenés à être en contact avec la clientèle, à la conseiller sur les produits, les temps de cuisson ou encore les recettes et le meilleur accompagnement.

Si la plage horaire est comprise entre 6h et 19h30, l’équipe travaille à deux ou trois personnes le matin, avec roulement l’après-midi, des pauses à l’heure du déjeuner et un jour de repos en semaine, en plus du dimanche.

L EUR EXPÉRIENCE

Jean-Philippe a travaillé dans des boucheries parisiennes, telles :

- La boucherie Saint Médard, spécialisée dans le Bœuf SALERS, dans le 5e arrondissement,

- La boucherie Tranchant, dans le 16e arrondissement,

- La boucherie Lesourd, dans le 15e arrondissement,

- Il est ensuite arrivé sur l’île de Ré en 2010, en commençant par 3 ans à l’Intermarché de La Flotte, puis a intégré l’équipe de Saint-Martin, et est aujourd’hui responsable.

Thierry a obtenu son CAP boucherie en 1987, a effectué des saisons, puis a intégré l’équipe de La Flotte en 1991, et est responsable depuis 2010.

Déposer sa candidature

Pour candidater, il faut déposer son CV à l’accueil de l’un des deux magasins Intermarché de l’île de Ré ou l’envoyer sur : intermarché.saintmartin@gmail.com (adresse mail valable pour les deux magasins).

N’hésitez pas à postuler ! Une période d’essai de trois jours à une semaine pour les CDD, d’un à trois mois pour les CDI, vous permettra de rapidement vous faire une idée du métier, avant de vous lancer pour la saison... ou plus. Et si un apprentissage accompagné d’une équipe professionnelle vous tente, même procédure !

SAIN T- M A RT IN D E RÉ : Avenue des Corsaires - Tél : 05 46 09 42 02

LA FLOTTE E

Nouvelle vie pour le Bar du Centre martinais

Après une semaine de fermeture, le Bar du Centre à Saint-Martin a rouvert ses portes avec un nouveau capitaine à la barre.

Porte close et rideau de fer descendu en avaient surpris plus d’un, pas forcément au fait de la mutation mais vite rassurés par l’affichette annonçant sur la vitrine une réouverture pour le 15 avril.

Des planètes alignées

Il s’appelle Geoffrey Jamoneau et nous vient de Touraine, où il était déjà propriétaire d’une affaire de même type. Et d’une autre avant celle-ci… en fait, aujourd’hui âgé de trente-huit ans, Geoffrey Jamoneau est entrepreneur dans l’âme, à la tête de ses propres affaires depuis ses vingt-deux. Autant dire qu’il connaît son métier et a seulement changé d’horizon. Pourquoi l’Ile de Ré ? « J’adore ! », s’exclame-t-il spontanément. Geoffrey venait ici en vacances et nous raconte s’être lancé en direct lors de l’une de ses dernières villégiatures, poussant la porte du bar pour demander à son prédécesseur Antonio Capaldi s’il souhaitait vendre. « Sur le moment, il ne m’a pas vraiment

SA INTE-

pris au sérieux », sourit Geoffrey. Mais rentré en Touraine, il met son affaire en vente, de toute façon décidé à changer. Et les planètes s’alignent : un repreneur se présente immédiatement, Geoffrey recontacte M. Capaldi qui saisit lui aussi l’opportunité... L’affaire est faite.

En famille et pour la vie à l’année

Dans sa nouvelle aventure, Geoffrey entraîne ses parents, toujours en activité et de la partie. La famille s’installe dans l’appartement au-dessus du bar et nulle surprise donc, à voir père et mère servir

Une belle aventure pour... L’Escale

des cafés ou vendre des cigarettes. Geoffrey a-t-il des projets ? Oui mais sur le fond rien ne change, si ce n’est un développement des produits CBD, « une offre complémentaire », précise-t-il. En revanche, le jeune chef d’entreprise veut mettre de l’animation l’hiver avec des soirées musicales à thème et avec orchestre. Un rendez-vous qu’il souhaite régulier et accompagné d’une restauration autour d’un plat unique.

Voilà une vraie bonne nouvelle pour les Martinais et les hauteurs de SaintMartin !

Pauline Leriche Rouard

Bar-Tabac du Centre

2, rue Bailli d’Aulan à Saint-Martin

Ouvert tous les jours de 7h30 à 19h30 sauf les samedis 8h30 -19h30 et dimanches 8h30 -12h30

En saison ouvert tous les jours toute la journée bar du centre le cercle

Après avoir relancé avec succès l’hôtel-restaurant Le Martray, entre océan et marais, à Ars-en-Ré, Laurent et Marie Pruvost ont saisi l’opportunité de reprendre l’établissement L’Escale situé place des Tilleuls, au cœur du village de La Noue.

Moitié Lyonnais, moitié Rétais, ses parents à lui habitant La Couarde depuis près de cinquante ans, Laurent et Marie ont décidé de s’installer sur l’île de Ré au lendemain de la crise sanitaire du Covid.

Au Martray, repris il y a trois ans, ils ont établi le lien avec les propriétaires d’origine de ce lieu emblématique du nord de l’île de Ré, Françoise et Michel Champion, et renoué avec les anciens habitués, parmi lesquels de nombreux Rétais, accueillis par une équipe fidèle depuis la réouverture. Décoration revue, dans un style plus rétais, cuisine « bistronomique » à base de produits frais et locaux, de la mer et du terroir, beaucoup de poissons, qui changent au gré de la pêche et de la criée, le restaurant bénéficie aussi de sa situation à l’écart des centres-bourg, et se son parking situé juste devant. Sa quinzaine de chambres en fait un établissement à taille humaine.

Un endroit chaleureux et authentique

En parallèle, Marie et Laurent ont ouvert début avril L’Escale . Tout

comme Le Martray, cet établissement maritais se veut de proximité, avec onze chambres et son restaurant, doté d’une belle salle intérieure et d’une généreuse terrasse. A contrario, L’Escale est située en plein cœur de l’un des deux poumons de vie de la plus grande commune de l’île, Sainte-Marie, sur la place très animée où se déroulent le marché

et les festivités du village. Refait à neuf et aux normes, il y a cinq ans, par les précédents propriétaires, le couple a commencé à en rafraîchir la décoration et changé le mobilier. Banquettes en tissu et chaises en rotin, plus d’éclairage et un coin cosy pour la grande salle intérieure ouvrant sur le patio équipé d’une verrière, banquettes en bois et

coussins blancs sur la terrasse ombragée, rendent l’ensemble chaleureux.

On y vient seul, en famille ou entre amis, lézarder en terrasse en dégustant limonades et cocktails avec des planches apéro ou profiter midi et soir de sa cuisine de type brasserie : plateaux de fruits de mer, aile de raie aux capres, parmentier de canard à la patate douce, burger maison ou encore moules du pertuis breton avec frites faites maison, les plats sont simples et de qualité, réalisés par un Chef très expérimenté, Bryan Chastagnet. Tout comme l’ambiance, l’aventure est familiale puisque le fils des propriétaires va les rejoindre prochainement. Un endroit vivant et authentique, à (re)découvrir absolument !

Nathalie

Vauchez

L’Escale

2 place des Tilleuls

La Noue – Sainte-Marie de Ré 05 46 37 44 87

lescale-hotel-resaurant-re.com

Restaurant-Lescale-LaN oue- I le-de-Ré

Geoffrey Jamoneau a repris les rênes de l’emblématique Café du Centre et nous prépare des hivers musicaux.

Terrasse de L’Escale.

Terre de Cristal, entre énergie et sérénité

Manon et Simon ont ouvert fin mars ce précieux magasin de minéraux, bien-être et lithothérapie au cœur de Saint-Martin de Ré.

La passion du voyage est dans l’ADN de ces deux jeunes

Rochelais, qui découvrent au fil de leurs pérégrinations toutes sortes de minéraux, aux quatre coins du Monde. Après des études en musicologie, Manon se forme aux minéraux, à la lithothérapie et à l’énergétique, tandis que Simon est diplômé d’une école de commerce. Ils saisissent l’opportunité de s’installer, avec a minima une ouverture

ÎLE DE RÉ

de Pâques à La Toussaint, dans l’une des rues les plus fréquentées de l’île, menant sur le port de Saint-Martin. Ainsi la boutique Terre de Cristal propose-t-elle des pierres venant de plus de trente pays, brutes, polies, géodes (roches contenant des cristaux en leur intérieur) ou encore sculptées. Les pierres de collection et grosses pièces de déco sont majestueuses, effet assuré. Les bracelets en perles de 6, 8, 10 mm et en chips se déclinent en cornaline, améthyste, cristal de roche, Lapis Lazuli, malachite, quartz rose... Des colliers, bagues, boucles d’oreilles viennent compléter ce beau choix de bijoux. Outre les conseils avisés des maîtres des lieux, une sélection de livres vous permettra de vous documenter sur les minéraux et leurs pouvoirs.

Côté « Bien-être », les bougies d’aromathérapie « Green tree » se parent de nombreuses vertus telles « vitalité », « purification » ou encore « amour » ou « énergie positive ». Encens, bols tibétains, accessoires bien-être, savons de sel ou encore

sels de bain, sans oublier les infusions et thés aux arômes exotiques, voilà de quoi s’évader et se relaxer corps et esprit !

Côté déco, les lampes sont fabriquées sur mesure, à partir de minéraux bruts et les attrape-rêves font de bien belles idées cadeaux : bois flotté et tranche d’agate, obsidienne noire, citrine ou 7 chakras, vous n’aurez que l’embarras du choix !

Se dégage de ce nouvel univers une atmosphère tout à la fois dynamique et de sérénité, à l’image de ces deux jeunes entrepreneurs, aux goûts sûrs.

Terre de Cristal

15 rue Jean Jaurès - Saint-Martin de Ré +33 6 47 35 36 12 contact.terredecristal@gmail.com www.terredecristal.fr terre de Cristal terrede.cristal

Titanium, le coaching sportif par électromyostimulation

Quel que soit votre profil, votre niveau sportif, votre âge et vos objectifs, Peggy vous propose un programme personnalisé et vous accompagne lors des séances et pour le suivi.

Peggy, la coache diplômée d’Etat et Thierry Rodrigues, le président de la société, géraient auparavant une salle de sport dans le centre de La France. Désormais installés à L’Houmeau, ils proposent aux Rétais de bénéficier à leur domicile (sur toute l’île de Ré) de cette méthode qui favorise la contraction musculaire à l’aide d’impulsions électriques à basse fréquence. Grâce à une combinaison sans fil (permettant de s’entraîner en intérieur comme en extérieur), 20 à 30 minutes d’exercices - sous contrôle de la coacheéquivalent à 4 heures de sport intensif. Chaque séance peut être individuelle ou suivie à deux.

Ces impulsions sont générées à l’aide d’un équipement technologiquement avancé qui imite les impulsions électriques générées par notre système nerveux central pour contrôler nos mouvements et actions musculaires, nous permettant non seulement d’atteindre des couches plus profondes de tissu musculaire qui sont difficiles à activer de manière conventionnelle, mais aussi de recruter plus de fibres des muscles et obtenir des contractions plus efficaces. Tous les muscles du corps sont concernés. Peggy dressera avec vous un bilan de votre condition physique et de vos objectifs, lors de la première séance la fréquence de stimulation

de chacun des muscles sera modulée (et programmée pour pouvoir être reproduite ensuite) selon votre condition et vos sensations. La coache vous accompagnera à chaque séance tout au long du processus de formation.

Entraînement, bien-être ou visée thérapeutique, quel que soit votre objectif, que ce soit pour s’entretenir de façon optimale, redémarrer une activité physique ou en complément

d’une activité sportive, cette approche concerne tous les profils.

Le + : Peg Home Coaching est reconnu « Services à la personne » : ainsi vous bénéficiez de l’avance immédiate du crédit d’impôt en ne réglant que 50% de la séance. peghomecoaching@gmail.com 07 70 04 84 47

Cette combinaison de pointe, souple et légère, démultiplie les effets de chaque séance d’entraînement.

Manon et Simon dans leur univers de minéraux et pierres précieuses.

A Fleur de Peau fête ses 15 ans

Qui ne connaît la dynamique Audrey ? Voilà 1 5 ans, après avoir travaillé dans di f férents centres de bien-être de l’île de Ré, elle crée son institut de beauté, au cœur de La Flotte, berceau de sa famille. David, son mari, réalise de main de maître l’ensemble des travaux.

Une approche holistique des soins de beauté

Elle gère toute seule les premières années une cabine et un mini-SPA, avant d’opter pour deux cabines de soins, puisqu’elle se spécialise sur les soins et massages, notamment du visage. D’abord épaulée par une saisonnière en été, elle recrute finalement une apprentie qui l’accompagne toute l’année et qu’elle forme. Evidemment, le duo propose l’ensemble des prestations d’un institut de beauté : soins du visage et du corps, épilation, maquillage, soins des ongles, etc.

Durant les années Covid, Audrey se forme aux réseaux sociaux et se développe via une communication digitale et événementielle. Soirée « Maroc », salon « Madame en Ré »... réservés à ses clientes ou ouverts à l’ensemble des Rétaises, ces évènements connaissent un beau succès et permettent à Audrey de se démarquer, ils sont toutefois lourds à organiser.

Toujours curieuse des techniques à l’approche « holistique », Audrey propose des soins du visage qui vont bien au-delà du simple effet esthétique attendu. Ainsi pratique-t-elle le Kobido, technique de massage facial japonaise ancestrale, qui apporte une sensation de détente et de sérénité intérieure très appréciée des clientes ! Le massage Renata, qui s’apparente à un drainage lymphatique, stimule le corps et raffermit la peau.

© A Fleur de Peau

En septembre prochain, Audrey suivra une formation en cornéothérapie, approche se concentrant sur le maintien de la santé et de l’intégrité de la barrière cutanée.

Un lieu de caractère unique et hors du temps -Martin-De-Ré

Un an de soins du visage à gagner Pour fêter son anniversaire, A Fleur de Peau propose durant tout le mois de mai un concours : toute personne achetant des produits pour au moins 50 € à l’institut pourra participer à un tirage au sort, permettant de gagner un an de soins (douze soins différents). Par ailleurs, il sera aussi possible, via des urnes disposées dans différents commerces du centrebourg de La Flotte, de gagner trois soins différents. Verdict des urnes le 31 mai !

A Fleur de Peau

Aujourd’hui, A Fleur de Peau travaille avec une marque cosmétique locale, venue de Noirmoutier, Artémia, dont

les actifs : immortelle, salicorne, fleur de sel... ne sont pas inconnus aux Rétaises.

RESSOURCEZ-VOUS DANS UN CADRE MAGNIFIQUE !

L a Baronnie Hôtel & Spa **** vous ouvre ses portes pour des instants d’exception dans son écrin de verdure au cœur du village. Autant d’occasions de détente au SPA CINQ MONDES, d’évasion au BAR 1721, de gourmandise au BRUNCH le dimanche sur la terrasse. Nous ouvrons nos portes à la clientèle extérieure sur réservation.

La Baronnie Hôtel & Spa**** - 17, rue du Baron de Chantal - 17410 Saint-Martin de Ré info@hotel-labaronnie.com 05 46 09 21 29 www.hotel-labaronnie.com

1 rue du Général de Gaulle La Flotte 05 46 00 13 52

Audrey et Naomie, un duo très apprécié par les clientes d’A Fleur de Peau.

Volonté fédératrice pour Ré Avenir

Déterminée et constante, l’association Ré Avenir a trouvé sa place dans le paysage insulaire. Retour sur l’AG annuelle du 18 avril.

Si le nombre de ses adhérents n’a pas évolué depuis l’année dernière (cent-cinquante), celui des sympathisants augmente d’année en année et ils sont aujourd’hui six-cent cinquante à s’intéresser de près à son travail. Sur l’indispensable prise de conscience individuelle et collective, voilà déjà un point de gagné pour l’association Ré Avenir.

Sur tous les fronts du Durable

Riche d’une année d’expérience supplémentaire, Ré Avenir gagne sans doute en pragmatisme et en méthode. Alors si la mobilité avait occupé le devant de la scène l’année dernière, c’est aujourd’hui à parts égales (et plus concises) que sont évoqués les sujets inscrits en lettre d’or sur sa feuille de route : mobilité toujours, eau plus récemment et bien sûr énergies renouvelables, sont donc au menu des rapports présentés par Isabelle Vétois, soulignant à plusieurs reprises la volonté collaborative de Ré Avenir, notamment avec d’autres associations du territoire.

Focus sur le solaire

Au chapitre des énergies renouvelables, en voilà une qui s’avère pro-

A ccélération sur les énergies renouvelables

Publiée au journal officiel le 10 mars dernier l’APER* a pour objet de remédier au retard de la France, « en 2020 seul pays à ne pas avoir atteint le chiffre fixé par l’Union européenne de 23% de part de renouvelables* ». Quatre volets la composent, allant de la planification du déploiement des énergies renouvelables sur les territoires au partage de la valeur avec ceux qui les accueillent, en passant par la simplification des procédures pour garantir un déploiement massif de l’éolien et du solaire pour lesquels du foncier, notamment déjà artificialisé, pourra être utilisé.

metteuse sur l’Ile de Ré, dotée d’un ensoleillement à hauteur de la sudiste ville de Toulon (2600 heures de soleil par an). Après avoir activement collaboré à la modification simplifiée du PLUi pour l’assouplissement des règles d’installation de panneaux solaires (aujourd’hui acceptables en surimposition et non plus seulement en encastrement), Ré Avenir entend suivre de près le déploiement de l’énergie solaire sur le territoire, notamment au travers des zones d’accélération des ENR (voir encadrés).

Réserves sur l’éolien offshore

Face aux propositions de l’Etat aujourd’hui révélées, Emmanuelle Carpentier, pilote du groupe de travail Energies renouvelables, nuance la position de l’association historiquement mobilisée en faveur de l’éolien offshore. Car si l’Etat entend ouvrir la totalité de son domaine maritime (le second du monde rappelons-le) à l’éolien, c’est bien en face des côtes charentaises que se concentrent des projets pharaoniques. « Cela pose question », souligne Emmanuelle Carpentier, plaidant pour une « répartition équilibrée des parcs entre les quatre façades maritimes et une prise en compte des évolutions technologiques réalistes à l’horizon 2050 ».

Promouvoir et sensibiliser

A la pratique élargie du vélo mais aussi à la sobriété concernant l’eau. En vitesse de croisière, le groupe de travail Ecomobilités se concentrera en 2024 sur le suivi du schéma directeur cyclable orchestré par la CdC, tandis que le groupe Eau posera lui ses premières pierres : sensibiliser aux bonnes pratiques pour « tous les usages, résidentiels, économiques et touristiques », renforcer ses connaissances mais aussi s’investir et participer, par exemple au Comité de pilotage Eau, récemment institué à la CdC. Sur l’eau, mère des batailles, parions que ce jeune groupe ne fera que grandir…

Cultiver les « bonnes pratiques » Elles seront le thème de l’évènement annuel de l’association qui se déroulera les 28 et 29 octobre prochain, pour partie dans la salle des fêtes de Rivedoux et pour partie ailleurs sur le territoire, en un « rallye itinérant » qui mènera les visiteurs (en vélo de préférence) auprès de particuliers, entreprises ou institutions à la

découverte de pratiques vertueuses. Mais de tout cela nous aurons l’occasion de reparler… En attendant l’automne, Ré Avenir poursuivra sa ligne : participer aux consultations publiques et au Comité consultatif citoyen, collaborer avec les pouvoirs publics mais

aussi s’adresser à tous les publics à travers différentes actions allant d’ateliers dédiés aux enfants à des manifestations pluri-générationnelles telle cette « Fresque de l’eau », à venir le 25 mai. Ré à de l’avenir, à nous tous d’y contribuer !

Pauline Leriche Rouard

L’ A PER* sur l’ I le de Ré Invités par l’association Ré Avenir, la directrice du pôle environnement & développement durable de la CdC, Sylvie Dubois, et le chargé de mission, Jérôme Dyvrande, sont venus présenter la méthodologie choisie pour répondre aux exigences de planification de l’APER*. « Il s’agissait de trouver une méthode relativement facile à expliquer, à reproduire et à mettre en œuvre », souligne-t-elle avant d’ajouter que « La CdC a suggéré et tenu le crayon pour garantir une cohérence du territoire mais ce sont les communes qui ont proposé leurs pourcentages sur chaque zone du PLUi ».

Ce n’est donc pas une mais dix cartes qui composent la planification territoriale rétaise. « Derrière chaque carte, un potentiel de production correspondant aux objectifs de l’Etat, ou pas » souligne Sylvie Dubois, prenant pour exemple les projets de fermes solaires aujourd’hui proscrits, dont celui aux Gâchettes au Bois-Plage (actuelle déchetterie). Le site pourrait-il entrer dans le cadre de l’utilisation de foncier déjà artificialisé comme le prévoit l’APER ? Pas sûr puisqu’il faut faire aussi avec la loi Littoral et la règle prévalant jusqu’alors étant celle d’une implantation en prolongement de zones urbaines. La présentation de ces « cartes communales » est en cours dans les mairies pour consultation publique avec possibilités d’observations. La validation finale est prévue début juillet au Conseil communautaire.

*APER : Accélération de la Production d’Energies Renouvelables

Sources : www.viepublique.fr et www.ecologie.gouv.fr

05 46 09 03 30

info@baleinebleue.com

RestaurantLaBaleineBleue

La Baleine Bleue www.baleinebleue.com

Entre autres activités, Ré Avenir aime sensibiliser par des ateliers thématiques, pédagogiques et ludiques.

Le Cercle nautique martinais en pleine forme !

Les assemblées générales se suivent mais l’esprit demeure… le Cercle nautique martinais cultive les plaisirs de la convivialité autant que ceux de la plaisance.

En mer et sur terre, au CNM, on ne plaisante pas avec une épicurienne convivialité.

Salle Vauban à Saint-Martin, vendredi 26 avril. Le Cercle nautique martinais, figure associative connue (et reconnue) pour son incontournable Fête du Coquillage, tient son Assemblée générale annuelle. Dans l’assistance, nombre de visages connus et même amis, à la barre le président Philippe Carruel.

Toutes les occasions sont bonnes

Foin de longs discours, Philippe Carruel est un adepte des rapports concis et efficaces toujours largement imagés. Sur l’écran de la salle Vauban défilent donc de nombreuses photos comme autant de souvenirs du bon temps passé ensemble. Les adhérents du CNM* ont leurs habitudes de pêcheurs (ramassage d’huître, pêche aux lançons, coupe Charlotte), aimant aussi prendre le large pour de petites croisières qui les ont menés en 2023 de La Tremblade à Saint-Denis d’Oléron en passant par Marans et Les Sables d’Olonne, sans oublier journée à l’île d’Aix et pique-nique à la pointe d’Arcay. Ah pique-nique et déjeuners… voilà un autre des plaisirs de la vie auxquels nos plaisanciers

aiment à se livrer en longues tablées, au gré de leurs escapades maritimes ou tout simplement ici, quand sur la terre ferme, ils s’embarquent pour des randonnées vélos rimant avec… restos.

Partage et participation

Autre grand rendez-vous annuel, celui avec des résidents du CDAIR*, une quarantaine en 2023, embarqués sur onze bateaux pour une sortie en mer clôturée par un grand goûter dans la salle Vauban. Moments de partage… et participation active aussi à la Fête de la Mer de Saint-Martin le 15 août, exercice de mise en jambes avant la Fête du Coquillage qui a comme d’habitude fait port comble le 16 septembre au rythme des batalas.

Bref, le programme est toujours intense, sans compter les sorties organisées sur le pouce à la casemate sur le port, où les adhérents aiment se retrouver chaque semaine. Au CNM on ne s’arrête jamais.

Festive mais sérieuse

Le CNM est également représenté au Conseil portuaire présidé par la Conseillère départementale Véronique Richez-Lerouge, invitée mais absente. « Le Département gère aujourd’hui vingt-cinq ports soit deux de plus que l’année précédente », explique Philippe Carruel, précisant que « chaque port garde son budget indépendant et il faut y veiller », avant d’évoquer l’étude lancée pour la rénovation des portes de l’écluse martinaise. Autre point de vigilance, la réaffectation des anneaux et le CNM fait partie de la commission en charge.

Du côté de la plage de la Cible, une bonne nouvelle, la ZMEL* est enfin en place et Patrice Déchelette, rappelle pour l’assistance le parcours du combattant mené. En résumé, beaucoup de temps et d’argent mais enfin ça y est… « Neuf mouillages sont loués sur les dix et on en fera dix de plus l’année prochaine », nous précisera un peu plus tard le maire de SaintMartin, qui a tenu en fin d’assemblée générale à apporter « une petit e correction » concernant les quais de l’îlot du port non réhabilités à ce jour : « Le Département ne veut pas financer car ils ne leur appartiendraient

pas. Or la reprise des réseaux a été faite par Eau 17, émanation du Département », explique l’élu précisant que « seul l’intérieur de l’îlot appartient à la municipalité. Il faut que chacun prenne ses responsabilités », conclut-il.

Trésorerie saine, adhérents en hausse… le soleil brille sur le CNM qui affiche près de trente sorties à son agenda 2024, avec bien sûr, la Fête du Coquillage qui renouera avec sa date originelle, le dernier samedi de septembre, soit le 28 cette année.

Place enfin au traditionnel verre de l’amitié en conclusion… provisoire. Car la soirée des adhérents du CNM est déjà prévue sur le port, pour un dîner agrémenté de la musique entraînante du duo Bojas. Parce que travailler c’est bien mais profiter c’est encore mieux !

Pauline Leriche Rouard

*CNM : Cercle Nautique Martinais –CDAIR : Centre Départemental d’Accueil de l’Ile de Ré – UNAP-CM : Union des Associations de Plaisanciers de CharenteMaritime - FNPAM : Fédération Nationale des Plaisanciers de l’Atlantique et de la Méditerranée - ZMEL : Zone de Mouillages et des Équipements Légers.

Yannic Vernaz-FranchY yannic.vernaz-franchy @iadfrance.fr

06 09 88 24 37

L’esprit du Cercle nautique martinais est celui des gens de mer, authentique et solidaire. Aussi ne déroge-t-il pas à ses responsabilités associatives, ne manquant jamais de soutenir collectivement la SNSM-Ile de Ré, ni d’adhérer à d’autres structures, de la plus locale (l’URCAN) à la plus large (FNPAM) en passant par l’UNAP-CM, réunissant vingt associations nautiques régionales. « Ils ont du mérite », souligne Philippe Carruel, évoquant principalement les deux dernières citées, « confrontées au millefeuille administratif français pour défendre nos intérêts de plaisanciers et de pêcheurs ».

Nouveaux projets pour l’École Buissonnière

L’École Buissonnière, portée par sa fondatrice Caroline Cartalas, travaille actuellement sur un projet d’aménagement du terrain qu’elle occupe, notamment pour le végétaliser davantage.

N’ayant pas obtenu de subventions pour financer ces aménagements, la structure associative compte sur ses adhérents et sur des bénévoles pour réaliser ce projet.

Végétalisation du terrain et aménagements ludiques Qui se souvient des jeux dans la nature de son enfance ? Construire des cabanes, se cacher dans les buissons, étudier les insectes, engranger des trésors végétaux au gré de ses découvertes… Si Caroline Cartalas a eu un coup de cœur pour le lieu qui accueille actuellement l’École Buissonnière, elle reconnaît bien volontiers qu’il pourrait être encore plus végétalisé. C’est pour cela qu’elle et son équipe ont décidé de réaliser plusieurs aménagements, basés sur le principe des « terrains ensauvagés » très populaires en Allemagne. Cabane perchée, tunnel de jeu, plateforme de repos en bois, potager, création de haies, plantation d’arbres fruitiers… Les idées d’aménagement ne manquent pas, d’autant plus que les enfants inscrits cette année dans la structure et accueillis tous les mercredis, ont été mis à contribution pour imaginer le terrain de jeu de leurs rêves. Une seule consigne à respecter :

utiliser des matériaux naturels, et ne pas avoir recours à des équipements ludiques du commerce.

Appel à bénévoles et à spécialistes !

Le budget estimé pour réaliser ces aménagements s’élève à 6 000 € Une somme trop importante pour l’association, qui a un budget de fonctionnement serré. C’est pour cela que, loin de se décourager, son bureau a décidé de lancer un appel à toute personne souhaitant s’impliquer dans ce projet, que ce soit en apportant ses connaissances (construction en bois, aménagement paysager, etc.) ou simplement en donnant un coup de main lors des chantiers d’aménagement qui seront prévus dans les prochains mois. L’association cherche également une personne pour aménager et prendre soin d’un potager : avis aux Rétais à la main verte !

Le plein de projet pour les prochains mois

Outre ce projet d’aménagement du terrain, l’association continue de se développer, en mettant l’accent sur l’accueil périscolaire qu’elle propose. Ainsi, les stages Robinson reviennent

cette année sur tout le mois de juillet, et un bivouac est proposé aux enfants à partir de 8 ans les 24 et 25 mai. Les inscriptions sont déjà ouvertes ! L’École Buissonnière développe également ses partenariats sur l’île de Ré, elle est notamment en discussion avec la crèche associative de SainteMarie et les Maisons d’Assistantes Maternelles de Saint-Martin et de la Flotte. Plusieurs sessions sont déjà prévues avec ces structures pour faire découvrir l’École Buissonnière aux petits. Des sorties nature sont aussi prévues prochainement avec les centres de loisirs de Saint-Martin et du Bois-Plage. L’association travaille

également sur un projet de formation des professionnels de la petite enfance de l’île, en discussion avec la Communauté de Communes, pour les initier à la pédagogie par la nature. Enfin, Caroline Cartalas est en contact régulier avec des étudiants en BPJEPS (diplôme d’animateur ou d’éducateur sportif) qui souhaitent se former à ses pratiques pédagogiques. « C’est un axe de développement vraiment intéressant pour l’association », abonde Caroline Cartalas. Petit à petit, la pédagogie par la nature prend sa place dans l’écosystème rétais, pour le plus grand bonheur des enfants !

Lucile Dron

Solidarité et dynamisme pour Les Cols Bleus

L’Assemblée Générale ordinaire de l’Amicale des Cols Bleus de l’île de Ré s’est tenue samedi 2 7 avril à Saint-Martin. L’occasion de rencontres amicales et de remise de nombreuses médailles commémoratives.

L’ambiance de l’Assemblée générale correspondait tout à fait à l’objet de cette association : « conserver et renforcer les liens d’amitié, de camaraderie, qui unissent les anciens marins dans le souvenir des joies, des efforts, des dangers et aussi des sacrifices vécus en commun au service de la France », devise qui sera rappelée tout au long de l’après-midi. Avant même de démarrer l’AG, une minute de silence a été respectée en mémoires des membres de la communauté maritime décédés en 2023.

rappelant que la dernière AG s’était tenue le 9 avril 2023 et que dix Conseils d’administration avaient eu lieu au cours de l’année. Le nombre d’administrateurs est de 18 et le nombre d’adhérents en ce début 2024 de 90. Si le chiffre 90 reste stable malgré les décès, c’est que de nouvelles adhésions ont été enregistrées. L’association a des correspondants dans chaque village qui assurent le lien entre elle, les adhérents et les CCAS.

Sept animations festives, toujours en relation avec la mer ont eu lieu dont la Journée de la Marine et 924 calendriers « Cols bleus 2024 » ont été distribués. Le site internet, qui reçoit une moyenne de 22 000 visiteurs par an, a été actualisé et le webmaster met en place un nouveau logiciel qui permettra de visionner plus de photos et même des films dès cette année.

présentèrent la liste des 91 délégations aux cérémonies officielles, anniversaires, différentes célébrations et enterrements auxquels participèrent les six porte-drapeaux de l’association dont le rôle est déterminant. Le devoir de mémoire est un objectif essentiel de cette dernière qui s’associe avec d’autres organisations patriotiques, les maires et le milieu éducatif dans le but de sensibiliser les jeunes. L’Amicale des Anciens Cols Bleus de l’île de Ré fait également partie du Comité de Coordination des associations mémorielles et patriotiques de la communauté d’agglomération de La Rochelle et alentours.

Une vaste distribution de médailles du 75e anniversaire

Les rapports moral et financier ayant été approuvés, on procéda à l’élection des membres du conseil d’administration. Les sortants : Joël Bastier, Fred Ceyral, Brigitte Giraudeau et Guy Chevalier furent réélus à l’unanimité. Par ailleurs Eric Bernard, ayant réussi sa période probatoire, est nommé administrateur titulaire.

Un 75e anniversaire qui a demandé beaucoup de travail Michel Lardeux, secrétaire général procéda ensuite au rapport moral

La préparation du 75 e anniversaire a représenté un énorme travail qui a laissé peu de place aux autres animations et la mise en place de huit commissions a été nécessaire pour prendre toutes les décisions nécessaires à sa réalisation. La municipalité de Saint-Martin a accueilli l’événement très favorablement et apporté un support logistique des plus appréciés, la Communauté de Communes l’île de Ré une subvention exceptionnelle conséquente.

Philippe Lagier et Annie Lefevre

Jacques Coquet, trésorier, rendit ensuite compte de la gestion 2023, expliquant que les cotisations des adhérents, les subventions municipales, les calendriers, les fêtes, et les généreux donateurs constituaient les ressources de l’association qui avait réussi à rassembler une petite sécurité de trésorerie. Quant à l’année 2023, la recrudescence d’activité s’est traduite par un résultat positif. Cependant le compte analytique du 75e anniversaire est actuellement déficitaire, en attente du versement de 7 000 € , deuxième partie de l’aide en provenance du Département. Les recettes ont été en 2023 de 43 847 € et les dépenses de 35 643 euros. Le budget prévu pour 2024 est de 43 280 €

L’Assemblée se poursuivit, après le mot du président Patrick Chevrier remerciant tous ceux qui font vivre l’amicale, par la remise de médailles commémoratives du 75 e anniversaire aux présidents d’associations d’anciens combattants et FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie), SNSM (Sauveteurs en Mer), ainsi que le conseil d’administration, le webmaster et le vidéaste officiel et bénévole de l’amicale, mais en premier lieu cette médaille fut remise à Pierrette Ysvelin, Présidente d’honneur, veuve du regretté président Fernand Ysvelin qui a marqué l’histoire de l’amicale.

Une projection des extraits du film 75e anniversaire de Pierre Le Droumaguet, qui sera projeté intégralement l’hiver prochain à l’occasion d’une soirée associative, clôtura l’après-midi.

Catherine Bréjat A SSEMBLÉE GÉ N ÉRALE

Une première réunion entre bénévoles, fin avril, a permis de poser les bases des futurs aménagements. © Lucile

Dron

Patrick Chevrier, président de l’Amicale des Anciens Cols Bleus, entouré de Michel Lardeux et Jacques Coquet.

ÎLE DE RE COLLEC TION

1 5 bis rue Jean Jaurès à SAINT-MARTIN DE RE

1 rue du Général de Gaulle à LA FLOTTE EN RE

D’avril à septembre : sur les marchés d’ A RS et du B OIS -P LAGE

Juillet et août : sur le marché des PORTES et nocturnes à LA FLOTTE

E-mail : ilederecollection@yahoo.com Ile de Ré Collection @iledere collection

Île de Ré collection, chic et confortable, à pieds, à vélo, en bateau…

Le logo Ile de Ré Collection , désormais bien connu puisque la marque de vêtements à l’effigie de l’île de Ré existe depuis une dizaine d’années, figure en bonne place sur les boutiques de La Flotte, de Saint-Martin et en été des marchés d’Ars, du Bois-Plage…

Sweats avec et sans capuches, T-shirts, vestes pour toute la famille, les vêtements d ’Ile de Ré Collection sont dessinés et imprimés en France. Deux gammes sont proposées à la vente : l’une, d’excellente qualité dont le textile en coton bio et jersey épais est très apprécié des clients et proposé au prix tout doux de 59 € . L’autre réalisée dans un jersey plus léger (60% coton, 40%

polyester) offre des vêtements à partir de 39 € . Les deux gammes séduisent par la variété des couleurs et une matière douce liée au coton biologique. On note que la ligne enfants comporte de plus en plus de coton bio.

La satisfaction de la clientèle fait qu’elle revient à 70 % obligeant Clément, gérant, à renouveler sans cesse son offre avec de nouveaux modèles et de nouvelles couleurs, sans pour autant laisser de côté les basiques bleu marine et gris chiné qui sont toujours prisés en bord de mer. La préoccupation constante de Clément en ces temps difficiles est de maintenir un prix abordable à des produits de qualité.

8ème saison déjà pour le showroom d’exposition de Vélos à Assistance Electrique neufs des Cycles N au centre d’Ars en Ré. Bruno et son équipe vous accueillent tous les jours de 9h à 18h30 et vous conseillent sur le choix de votre prochain vélo.

Nouveau : Reprise de votre ancien vélo

Venez avec votre ancien vélo classique ou VAE et repartez avec un VAE neuf ou reconditionné. La collection 2024 offre une gamme complète de VAE incluant les nouvelles technologies Bosch Smart System. Des vélos reconditionnés toute l’année

Plus besoin d’attendre la fin de saison pour acheter votre VAE d’occasion, vous trouverez différents modèles disponibles dès à présent à partir de 1400€ ! L’offre du mois : 300€ de remise sur le WINORA Tria N8 Wave. Moteur Bosch Performance Smart System, Batterie intégrée 500Wh, Nexus 8 vitesses, écran Intuvia 100. Puissance et confort pour 2 699 € au lieu de 2 999 €

Et toujours la possibilité d’obtenir une subvention pour l’achat d’un vélo neuf ou d’occasion !

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fêter leur 1 an sur l’île

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6 rue du Docteur Kemmerer (ouvertd’avrilànovembre)

Chapellerie de Sully - Saint-Martin de Ré 4 rue de Citeaux (ouvertàl’année) 09 83 07 86 86 - www.chapellerie-commeaumarche.com

YooToo, une aventure familiale et

de passion

YooToo, c’est un état d’esprit (libre) : une aventure familiale et de passion pour les deux roues, initiée par un inventeur champion de France de moto, Franck Savard, reconverti dans la location de vélos zen sur l’île de Ré, identifiables au premier coup d’œil par leurs pois blanc sur fond noir, façon « dalmatiens ».

L’équipe YooToo vous accueillera avec professionnalisme et décontraction, afin de vous conseiller un vélo adapté

MiAé,

Aà chacun des membres de la famille ou à chacune de vos envies d’évasion. Elle vous proposera des itinéraires riches en beautés naturelles, en calme et sérénité. Marion et Steeve vous invitent à visiter leur site internet, afin de vous guider dans la préparation de votre prochain séjour.

Installée à Saint-Martin-De-Ré depuis 2005, l’équipe YooToo sera heureuse de vous recevoir dans un bel espace de 300 m2 exclusivement dédié à votre bienêtre à vélo.

l’essence naturelle du vêtement

u cœur de chaque fibre de leurs vêtements bat le rythme authentique d’une histoire familiale.

À travers chaque fil tissé, l’entreprise capture l’essence même de la nature en embrassant la pureté du coton biologique. Leur procédé de fabrication repose sur un savoir-faire dont le processus se fait au Portugal.

Les vêtements (tee-shirts, sweats, shorts, manteaux, robes) et casquettes, 100 % coton bio, sont le reflet de leur engagement envers une mode éthique et responsable. Inspirée par les teintes douces et apaisantes de la nature, leur

Sbelle gamme de couleurs pastels illumine chaque journée, tout en préservant la beauté de notre planète.

Rejoignez-les dans cette aventure où la mode et la nature ne font qu’un. Explorez leur collection et laissez-vous envoûter par la douceur de MIAE.

oleil, chapeaux, plages et coquillages…, les chapelleries de l’île de Ré sont les spécialistes du couvre-chef. Alors venez comme vous êtes, comme vous voulez, elles se chargent de tout pour vous.

Sylvie et son équipe vous trouveront votre taille du S au XXL pour le bateau, le vélo, la marche, la plage…, avec jugulaire ou non, bout de mousse au cas où... Elles vous proposeront des chapeaux qui ne craignent ni l’eau, ni le soleil, comme les marques Tilley, Soway, Stetson...

Vos chapelleries cultivent toujours et encore le choix et la qualité avec des marques de références françaises comme Fléchet, Auréga, ou prestigieuses comme Borsalino, Stetson, City Sport, Bailey, Akubra.

Retrouvez l’incontournable

Panama chic et décontracté éternel lement d’actualité. Et des chapeaux en raphias qui se plient dans vos sacs, bagages sans s’abîmer.

Comme tous les ans vos chapelleries vous présentent des nou-

veautés : les magnifiques bracelets Bootleggers, de superbes foulards homme/femme, des vestes peintes à la main de l’atelier de Sardine, des sacs, pochettes en raphias crochet tissés main de la nouvelle marque Madaré de nos ateliers de Madagascar en raphias crochet tissés main.

Chapeaux, casquettes, chics et élégants, sports, vacances détente ou « bad boys », en lin, soie, coton, cuir, anti UV, faciles à ranger dans le sac à dos, top case, valise, glacière… Bref, le chapeau s’adapte à votre vie, à vos envies.

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MiAé : 23 rue du Marché - La Flotte - 06 86 56

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+ de 1 000 Solaires

En mai, je fais ce qu’il me plait, je vais chez Optique Ré, mon opticien de l’île de Ré !

Bienvenue au cœur de Saint- Martin de Ré à 50 mètres du port dans la rue de Sully (la principale rue commerçante), c’est ici que Véronique et Serge vous accueillent dans leur petite boutique fraîchement redécorée.

Que de choix cette année, avec toutes ces solaires, les beaux jours sont bien là chez Optique Ré Il y a plus de 1 000 modèles de solaires différents, autant vous dire que cela fait un choix considérable et que vous êtes sûr d’y trouver votre bonheur. Vous ne saurez plus ou poser vos yeux tellement les collections de lunettes de soleil de cette année sont belles et variées.

au lancement d’une gamme de lunettes avec l’ADN de l’île de Ré. Cette année, ils ont décidé de créer cette collection de lunettes estampillées aux couleurs de l’île de Ré.

« Les Rétaises » sont nées, avec une gamme complète de solaires et de lunettes de vue, afin de répondre à toutes vos attentes.

Vous les retrouverez en vente en exclusivité chez Optique Ré et nulle part ailleurs.

de créer cette collection de lunettes estampillées aux cou-

Vous les préférez sobres et élégantes, ou plutôt colorées, acidulées, originales ou classiques, il y en a pour tous les goûts et tous les styles. Véronique et Serge sont là pour vous les présenter et vous aiguiller sur le ou les modèles qui vous correspondent le mieux.

«Les Rétaises» sont nées, avec une gamme complète de so-

de répondre à toutes vos at-

Venez découvrir les derniers modèles de créateurs ainsi que les grandes marques telles que Mauboussin, Dior, Céline, Monclerc, Valentino, Gucci, Persol, Ray Ban, Maui Jim, et bien d’autres.

De plus, en ce début de saison, Véronique et Serge qui ne sont pas seulement de très bons opticiens, mais aussi des amateurs de belles choses et notamment d’Art, ont décidé de transformer leur boutique en galerie éphémère, le temps de quelques semaines avant la saison d’été.

Vous les retrouverez en vente en exclusivité chez Optique Ré et

Laissez-vous porter par la curiosité qui vous titille déjà, et venez vous perdre dans ce choix de lunettes de soleil afin de trouver celles qui feront votre été.

Autre nouveauté de l’année !

Du 2 au 31 mai, vous y découvrirez dans leur bel espace, une très belle exposition des peintures abstraites d’Anne Minon, misent en scène au milieu des lunettes de façon très créative et inattendue.

De plus, en ce début de saison, Véronique et Serge qui ne sont pas seulement de très bons opticiens, mais aussi des amateurs de belles choses et notamment d’Art, ont décidé de transformer leur boutique en galerie éphémère, le temps de quelques se-

Amoureux de leur île de Ré, cela faisait quelques années que Véronique et Serge réfléchissaient

Voici de nombreuses raisons pour venir flâner

et vous faire plaisir, car il faut profiter des beaux jours et de ce bel été qui se dessine déjà.

A très bientôt !

Chez Optique Ré

9, rue de Sully à Saint-Martin de Ré, ouvert dimanche et lundi de 10h à 18h, et du mardi au samedi, de 9h30 à 19h.

Tél. 05 46 09 20 67 - www.optiquere.fr

Votre Opticien de l’île de Ré

Port de Saint-Martin de Ré - 9, rue de Sully

© Conception et réalisation maclaine.fr

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Pierre Jean Moulis

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Arnault

Niele

Les Olympiades culturelles de La Maline

Ré Domaine Culturel - La Maline s’inscrit dans les Olympiades culturelles du label Terres de jeux

202 4 . Deux spectacles tout public, gratuits et hors-les-murs, seront proposés les 9 et 10 mai.

Du roller dansé et un numéro de cirque à base de culbuto, voici le programme des Olympiades culturelles proposées par La Maline. Un mélange de disciplines artistiques et sportives qui jettent un pont entre le sport et les arts dans le cadre de « Terres de jeux 2024 », label fédérant les acteurs locaux autour de l’esprit des jeux olympiques. Deux spectacles, Culbuto et Reflet, sont programmés dans cette optique.

Culbuto, du cirque actuel

« Culbuto n’est pas une création spécifique pour ces Olympiades culturelles, mais je suis content de faire partie des « ponts » entre le sport et les arts ! » explique Vincent Martinez, de la Cie Mauvais Coton, créateur et interprète du spectacle Culbuto. « J’ai fait beaucoup de sport dans ma vie, j’ai même fait une fac de sport. J’ai rencontré la danse par la suite, puis le cirque. Donc j’ai été amené à comparer les deux. Ce sont deux passions que j’ai réussi à allier pour devenir mon métier. »

Culbuto est une pièce de 35 minutes accessible à tous dont l’outil central est un culbuto, un mât en déséquilibre permanent né dans l’esprit de Vincent Martinez. « Au début de ma carrière j’ai fait beaucoup de mât chinois », détaillet-il. « Et puis j’ai eu envie de couper les câbles des mâts, qui étaient trop rigides pour moi, et d’accepter de perturber les appuis, les repères, que ça puisse bouger pour voir où ça pouvait m’emmener. » Ainsi Culbuto est une proposition théâtralisée autour d’une performance physique qui donne à voir un personnage qui teste ses limites, qui est chahuté par les éléments, la vie, et s’en amuse.

Reflet, du roller haut-niveau au roller dansé

Xuan Le, quant à lui, est un ancien champion de roller en freestyle slalom. À l’adolescence, en 2009, il obtient le titre de champion de France et la 6e place au championnat du monde. C’est à cette époque qu’il découvre la danse et prend en parallèle des cours de danse contemporaine, puis de

hip-hop, avant de monter sa propre compagnie.

« Le slalom, c’est assez dansé comme discipline. On crée des figures et des mouvements. C’est une forme d’expression corporelle, mais ce n’est pas non plus de la danse et je me suis retrouvé dans cette dernière car il me manquait dans le slalom la gestuelle et la musicalité de la danse. Aujourd’hui, ce sont bien des spectacles de danse que je crée, et non de roller. J’utilise le vocabulaire que je connais, celui du patin car je suis né avec des rollers sur les pieds, mais dans un contexte chorégraphique. »

Reflet est un duo, puisque Xuan Le est accompagné de la danseuse Shihya

Peng. La version présentée sur l’île de Ré est une version hors-les-murs de 35 minutes, plus courte que la version d’origine. Entre recherche d’équilibre et exploration intérieure, dans un partage de sinuosités et une gestuelle subtile, les deux danseurs reflètent la rencontre avec l’autre, mais aussi un face à face avec soi-même.

Aurélie Bérard

Le jeudi 9 mai à Rivedoux-Plage (esplanade) : « Reflet » à 16h, « Culbuto » à 16h30.

Le vendredi 10 mai plage de la cible à Saint-Martin-de-Ré : « Reflet » à 16h, « Culbuto » à 17h.

Sainte Marie de Ré www.patrick-petit.fr

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A la croisée de la danse contemporaine, du hip hop et du roller, le duo Xuan Le et Shihya Peng nous entraîne avec “Reflet” dans un spectacle hybride.

Un numéro de cirque écrit avec la mât culbuto, pour Vincent Martinez de la Cie Mauvais Coton.

Nouvelle à Saint-Martin : la Galerie Artichaut

Dix-sept jeunes artistes se sont réunis pour proposer une approche di f férente de la commercialisation de leurs œuvres.

Le Studio Brocoli de La Rochelle fait des émules et un collectif d’artistes locaux a ouvert le 15 mars la Galerie Artichaut (le légume change mais on reste dans la verdure !) à deux pas du port de Saint-Martin. Impossible de rater l’entrée qui est signalée par un petit personnage proche de celui du Studio Brocoli. Particularité de ce nouvel endroit dédié aux arts : il est géré directement par le collectif, sans intermédiaire, ce qui permet aux artistes exposant leurs

œuvres de pratiquer des tarifs abordables et d’opérer un roulement pour les permanences.

Les disciplines représentées sont nombreuses : peinture, sculpture, gravure, photographie, collage, céramique, etc. Les œuvres sont de qualité et les univers variés, étant donné le nombre d’exposants car au-delà du collectif d’autres artistes ont été invités, se juxtaposent sur les murs du rez-de-chaussée et du premier étage.

Au-delà des formats habituels certains artistes proposent des petits formats évoquant leurs univers et

qui feront d’élégants souvenirs ou cadeaux. Certains nous sont connus parce que déjà rencontrés sur l’île ou à La Rochelle. Le Rétais Clément Gourdet, spécialiste du Gyotoku (gyo = poisson et toku=empreinte) nous est familier. Il revisite cette technique japonaise consistant à reproduire l’empreinte d’un poisson en utilisant de l’encre de seiche et des tissus anciens. Mathilde At, dont les portraits iodés extrêmement forts illuminent le quotidien, Eloise Jensen et les tableaux naïfs qu’elle présente ici et qui ne sont qu’un aspect de sa production. David Pioffret (Notre Petit Atelier) et Gam Bas dont les petits personnages évoluent à travers toutes sortes de situations. Kadjalli et ses merveilleux portraits de femmes d’Afrique de l’Ouest, qu’elle réalise également en grand format, tous ont du talent, un style propre et méritent le détour.

Catherine Bréjat

Le collectif Amandine Surd Art - Amélie Deïssard - Atelier Salé Camille B. - Eloïse JensenJolis Rebuts Julien Senrent - Kadjalli - Kloé Strauchmann - Krystel ArbogastLa Cabane Insi-Gô - Louise R.Marcela Zemanova - Notre Petit AtelierPascal Mirande - Super Bourdi - Véronique Traineau

Galerie Artichaut - 8 B rue Jean Jaurès - Saint-Martin de Ré

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Richard Texier investit la Galerie PromenArts

PromenArts : une immersion dans l’univers de l’Art Contemporain Voilà plus de quinze ans que PromenArts propose aux amateurs d’art, au cœur du port de Saint-Martin, ce lieu de rencontre unique, entre des artistes talentueux et un public passionné. « Chaque artiste que nous présentons apporte une vision unique et une maîtrise parfaite de son art dans les domaines de la sculpture, de la peinture, du design et de la photographie. », explique Patrick Poireau, responsable de la galerie. Proposant un univers original, celle-ci investit dans les œuvres de nouveaux talents tout comme d’artistes de renom international.

PromenArts offre, tout au long des saisons, un voyage artistique empreint de passion, de diversité et d’authenticité. L’endroit est idéal pour aiguiser votre curiosité artistique et vivre une expérience riche en émotions !

Richard Texier, l’artiste nomade

Peintre et sculpteur français mondialement connu, Richard Texier a passé son enfance dans le Marais poitevin, avant de s’installer à Paris en 1973. Diplômé de l’École spéciale d’architecture, il poursuit ses études avec un doctorat d’arts plastiques à l’université Panthéon-Sorbonne. L’artiste inaugure en 1979 à New-York une stratégie de

création qu’il appelle Ateliers Nomades, et qui l’amènera à multiplier les espaces de travail à travers le monde, tels le pavillon de la culture à Moscou (1992), le Starrett-Lehigh Building à Chelsea, New York (2002), le phare de Cordouan (2003), la fonderie ancestrale Liu, à Shanghai (2004) ou encore Rangoun en Birmanie (2012)...

Il expose pour la première fois à la FIAC en 1982, avec la galerie Claudine Bréguet. En 1989, l’État français lui passe commande d’une série de tapisseries sur le thème de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dans le cadre du bicentenaire de la Révolution française, qui seront exposées dans des lieux prestigieux. Les premières sculptures de Richard Texier font irruption, presque à l’improviste, il y a une trentaine d’années, pour accompagner sa peinture et affirmer la singularité de son univers.

Richard Texier vient régulièrement se ressourcer sur l’île de Ré, où il travaille aussi, dans son atelier à ciel ouvert.

Galerie d’art PromenArts

12 quai Launay Razilly (sur l’îlot) 17410 Saint- M artin-de-Ré 05 46 09 24 42 contact@promenarts.com www.promenarts.com

« Angel Bear » et « Bio Rhino », sculptures en bronze de Richard Texier.

Les empreintes de poisson de Clément Gourdet, spécialiste du Gyotoku et sur la gauche la peinture naïve et colorée d’Eloïse Jensen.

Les formidables portraits de femmes ouest-africaines de Kadjalli.

Trois jours en mai : un beau rendez-vous culturel

Trois soirées exceptionnelles à la gloire de la musique de chambre, les 9 , 10 et 11 mai, marqueront le lancement du 37 e festival pour Musique en Ré.

Les musiciens de Trois jours en mai investiront les églises de Loix (9 mai) et de Saint-Martin à deux reprises (10 et 11 mai) pour interpréter les grands noms du répertoire classique, des auteurs connus que l’on a toujours plaisir à retrouver.

Ainsi, le 9 mai, à Loix, les amateurs de Johann Sebastian Bach pourront écouter le Prélude de la Suite n°3 pour violoncelle seul et la Suite pour violoncelle seul n°5, monuments de la littérature musicale pour violoncelle dont la richesse harmonique donne l’illusion d’une orchestration complète. Interprétées par Kioumarz Kian, virtuose originaire de l’île et qui se produit seul et en musique de chambre dans des répertoires très variés, ces Suites seront suivies de l’unique Sonate pour violoncelle seul de Zoltán Kodály, une œuvre emblématique du répertoire moderne pour violoncelle.

B OUQUINISTES

Le 10 mai, le piano sera à l’honneur, en l’église de Saint-Martin, avec les œuvres de Gabriel Fauré, quatuor avec piano n°1 op 15, qui incarne la première approche du répertoire de chambre du musicien et de Johannes Brahms, quatuor avec piano n°1 op 25, offrant un voyage musical captivant à l’auditeur. Ces morceaux seront joués par un deux violonistes se répartissant le répertoire : Vassily Chmykov et Houcheng Kian, frère aîné de Kioumarz, au violon, Rodolphe Menguy au piano, Tess Joly à l’alto et Kioumarz Kian au violoncelle.

Le 11 mai, à nouveau en l’église de Saint-Martin, on pourra entendre le quintette avec piano op 44 de Robert Schumann et celui avec piano de Dmitri Chostakovitch offrant un aperçu unique de l’expression musicale tourmentée de ce dernier confronté en permanence au climat politique de l’époque stalinienne. Le quintet sur lequel repose ces

prestations est composé de Rodolphe Menguy au piano, Houcheng Kian et Vassily Chmykov au violon, Kioumarz Kian au violoncelle, Tess Joly à l’alto.

Les cinq musiciens participant à ces événements sont jeunes, talentueux et formés auprès des meilleurs professeurs actuels. On oublie ce que cache l’apparente facilité de leur interprétation, le travail et la rigueur sans faille d’une jeunesse consacrée à la musique, pour nous permettre d’accéder à une émotion esthétique rare. Les frères Kian élevés dans l’atmosphère de la création du festival Musique en Ré alors qu’ils n’étaient encore que des enfants ont bénéficié, pour Kioumarz, des conseils et de l’enseignement de Sarah Nemtanu et Houcheng, durant ses années d’études au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Lyon, a été l’élève de Vladimir Nemtanu.

Vassily Chmykov qui poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSM) de Paris est le lauréat de nombreux concours internationaux et a remporté le 1 er Grand Prix au Concours international « Inter Cordes » à Paris en novembre 2018. Rodolphe Merguy, talentueux pianiste, a été coaché par les plus grands. Il a, lui aussi, reçu une multitude de prix et a fait ses débuts à la Philharmonie de Paris ainsi qu’à l’auditorium de Radio France en octobre 2022.

Catherine Bréjat

Les concerts débuteront tous à 19h et les réservations se font sur le site du festival : www.musique-en-re.com

Contacts : 06 80 07 74 20 / 06 82 03 95 21

Une journée du livre ancien et d’occasion qui résiste

Autre événement phare de l’association « Les Portes en fête », la journée du Livre Ancien et d’Occasion se tiendra le dimanche 1 9 mai, également salle du Godinand à Saint-Clément-des-Baleines.

Cela fait vingt-deux ans maintenant que Marilyne Hernandez organise cet évènement autour des livres anciens et d’occasion. La responsable

de « Les Portes en fête » note un affaiblissement des participants pour un métier en voie de disparition. « Certains bouquinistes ont vieilli et ne viennent

plus », déplore-t-elle. « Cette année ce sont dix bouquinistes qui sont attendus. D’année en année nous perdons des participants. Mais nous tenons à maintenir cette manifestation qui nous tient à cœur. Aujourd’hui, il reste entre cent quatre-vingts et deux cents librairies de livres anciens en France. C’est un métier de passion, d’engagement. »

Comme tous les ans à la Pentecôte, « Les Portes en fête » mettra donc à l’honneur les bouquinistes d’exception, dont la librairie Quillet qui participe depuis le début de cette aventure. Livres anciens, modernes, rares ou épuisés, mais aussi des ouvrages concernant le régionalisme, l’histoire,

la littérature, l’ésotérisme, les arts, la philosophie, les voyages, l’archéologie ainsi que des journaux illustrés, des bandes dessinées pour enfants et adultes seront exposés. La res-tauration d’ouvrages anciens et la reliure seront également représentées.

Aurélie Bérard

Entrée gratuite.

Vassily Chmykov.

Tess Joly.

Kioumarz Kian.

Houcheng Kian.

Rodolphe Menguy.

© Les Portes en fête

Une quinzaine de bouquinistes sont attendus.

Initiation au graf pour les jeunes Maritais

Les vacances de printemps ont o f fert aux jeunes Maritais l’occasion de s’initier à la technique du gra f f avec l’artiste Sorge, natif de Sainte-Marie. Retour sur trois jours de créativité.

Un espace pour s’exprimer C’est une jeune Maritaise qui avait soumis l’idée d’un espace de graff au comité consultatif « Jeunesse » de Sainte-Marie. Son souhait a été exaucé, avec l’organisation d’un stage de trois jours, offert gratuitement aux enfants, pour décorer entièrement le skatepark. Quatorze jeunes ont alors participé à la réalisation de plusieurs fresques sur les divers éléments du skatepark, guidés par l’artiste Sorge.

Après un premier après-midi d’initiation aux différentes techniques du graff sur une toile éphémère installée à l’ombre des arbres du parc, les jeunes ont commencé par apposer, au rouleau, les aplats de couleur servant de base aux futurs dessins sur les modules du skatepark. Ensuite, une première fresque a été réalisée sur deux des modules, selon les motifs définis par l’artiste, puis les enfants ont pu laisser libre cours à leur imagination sur un dernier module. Au dernier jour du stage, ils avaient bien appris à maîtriser les gestes techniques du graffeur, au point même que tout était devenu support idéal à leur créativité, chaussures, casques, et même un vélo compris !

Débuts prometteurs pour le comité consultatif

Pour Cédric Valadon, délégué jeunesse et sports de la municipalité de SainteMarie, l’idée de ce stage était de permettre aux jeunes de s’exprimer par le graff, en leur offrant également par la suite la possibilité de continuer à graffer les modules quand ils le souhaitent, dans le respect des règles établies par la mairie (c’est-à-dire ni sur les rampes, ni sur le sol, ni sur les lettrages réalisés par l’artiste !). Ce stage est la suite logique de la bâche qui avait été installée sur le mur du groupe scolaire l’année dernière, et qui sera d’ailleurs réinstallée prochainement.

Le comité consultatif « Jeunesse » de Sainte-Marie a été créé cette année suite à un appel à candidatures de la mairie. Il est actuellement composé de cinq élus et cinq citoyens, dont deux jeunes. Intergénérationnel, il a pour objectif de mener à bien des projets concrets dédiés à la jeunesse maritaise. Tous les jeunes peuvent proposer au comité des idées d’aménagement, d’activités ou encore d’évènements, et tout projet sera étudié. Le comité reste d’ailleurs ouvert aux candidats (adultes et ado dès 14 ans) souhaitant

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