Chapitre 1: Le lieu manifeste des récits
I.1- Introduction: Les histoires font partie de notre vie, elles sont tout autour de nous sous plusieurs formes d’art : Contes populaires, mythes, musique, danse, épopées, théâtre, cinéma, romans. Que ce soit les mouvements du danseur, les paroles de chanson, les couleurs choisies par le peintre, il y’a des symboles, des émotions et des incidents véhiculés par l’artiste. A travers le récit, on raconte, on s’ébauche, on se retrouve et s’identifie. Dans les rues, on trouve toutes les histoires qui ont fui les coins des maisons. En effet, lorsqu’un conteur commence à réciter, les auditeurs sont entrainés dans le monde du conteur, le déroulement des images et la présence de la voix leur donnent une expérience séquentielle. L’architecture est aussi une forme de narration et de récits qui se déroulent, permettant à une personne d’expérimenter séquentiellement des espaces. Tout récit se configure autour d’un lieu, où il l’exprime et le représente. Par ce fait, Aujourd’hui l’architecture est plus imaginée comme un outil de narration.
« En architecture, le mythe des origines prend la forme d’une cabane primitive. Celle-ci représente autant un idéal de pureté moderniste qu’un refuge dans un vague temps préindustriel. » (Thomas Renard Livre : Le mythe de la cabane ou l’origine primitive de l’architecture - p.15)
Historiquement, l’architecture était seulement de type fonctionnel un abri, un support physique de documents avant l’existence du papier. Puis, elle est devenue le moyen le plus agissant et le plus authentique pour documenter l’histoire, des peintures préhistoriques, de l’architecture bouddhiste et égyptienne jusqu’à l’architecture de la renaissance. Ces histoires visuelles étaient souvent des disciplines très typiques, systématiques et raffinées pour réciter une histoire et garder les informations importantes de l’époque.
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