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Ce qui nous remue

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La SCIlothèque

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Àchaque fois que je retourne à la ferme, que j’arrive sur le chemin bordé d’une rivière et d’une réserve naturelle, les mêmes émotions montent en moi : une joie débordante et une anticipation du plaisir du travail qui va être accompli dans la journée ! Je dépose mon vélo, de loin je vois Jelle, le fermier, déjà occupé à récolter quelques légumes dans le champ, sa maman Veerle et d’autres volontaires qui préparent le magasin, les poules qui caquètent, les cigognes à la recherche de quelques verts et Roseta la chatte qui vient à ma rencontre. Pour moi, c’est ça le volontariat.

En ce nouveau printemps, les projets de volontariat sortent de terre, éclosent sur Workcamps, les volontaires sont prêt·es à ensemencer le monde qui les entourent. Que nous prépare la saison de volontariat pour 2023 ? Bien que la rencontre avec d’autres cultures, travailler pour la paix et la solidarité reste notre fondement, le SCI et ses projets s’adaptent aux évolutions continues de la société.

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Dans ce numéro, c’est le principe même du volontariat au SCI, à savoir construire la paix, qui est défendu avec cœur par Luis (page 5), rêvé par Virpi à travers plus de diversité (page 9) et cultivé par la bienveillance et l’écoute active avec Rodrigo et les animateur·ices du SCI (page 18). Partir en volontariat, c’est aussi se réapproprier notre pouvoir d’agir et l’utiliser de façon consciente dans des actions qui font sens.

Pour moi, c’est les mains et les genoux dans la terre, pour Guillaume ce sont des rencontres transformantes en Thaïlande (page 28), pour Agathe en France (page 21) ou JoachimEmmanuel en Espagne (page 32) c’est sortir de leur zone de confort, c’est aussi construire des ponts de compréhension entre volontaires d’ici et d’ailleurs (voir l’article d’Émilie et Francis page 24). Toutes ces alternatives et rencontres, chaque jour plus nombreuses, fortes et interconnectées, sont nos réseaux pour affronter les tempêtes de demain.

La volonté toujours présente de décoloniser le volontariat, notamment en augmentant les échanges du « sud » vers le « nord » et les échanges « sud-sud », peut se lire chez notre partenaire du Nigeria avec Philip et Femi (page 12). La lutte contre le dérèglement climatique et la protection du Vivant reste et restera une priorité dans nos activités, comme on peut l’observer en Tunisie avec l’association de Naïm, qui protège cet écosystème unique que forment les oasis et les semences autochtones (page 16).

Toutes ces rencontres sont des échanges qui nous remuent, nous donnent envie de bouger de diverses manières : en construisant des alternatives qui nous permettent de retrouver de l’espoir, en s’éduquant et en transmettant aux prochaines générations, par l’action militante qui nous apprend la puissance du collectif... En cette saison du renouveau, trouvons ce qui nous remue, faisons-le bourgeonner pour que nos projets fleurissent sous la chaleur de l’été.

Isabel Lethé Permanente au SCI

ÉDITO

Ce qui nous remue page 3

PARTENAIRES DU SCI page 9

Finlande Et le SCI en finnois, ça donne quoi ?

Nigeria

« Le volontariat doit s’adapter à la société » page 12 page 5

Un futur pacifiste Utopie ou réalité ?

T Moignages

Tunisie

Concilier éducation, volontariat, culture et protection de l’oasis de Chenini : l’engagement de Naïm page 16

LE SCI EN ACTION

La communication Clé de voûte de l’animation page 18

Sciloth Que

France

L’apprentissage Montessori, au pied des montages page 21

Togo

Togo Akpé Kaka : récits croisés entre le Togo et la Belgique page 24

Espagne

Thaïlande « Nulle part » se trouve en Thaïlande page 28

Au revoir Bruxelles, bon dia Barcelona ! Mon CES en Catalogne page 32

SCIlothèque page 35

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