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Au revoir Bruxelles, Bon dia Barcelona !
MON CES EN CATALOGNE
Bonjour à tous et à toutes, je suis JoachimEmmanuel, un des deux nouveaux CES (volontaires du Corps Européen de Solidarité) au sein de la branche du SCI Catalogne. Je suis arrivé ici en septembre, curieux de découvrir la vie d’un volontaire CES à Barcelone.
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Som-hi !
L’idée a germé petit à petit… Après 5 ans de travail comme assistant social, je voulais pouvoir prendre une pause et tenter l’expérience de vivre à l’étranger pour une longue période. En trainant sur les réseaux sociaux, j’ai trouvé par hasard l’offre CES du SCI Catalogne. Parler anglais : check ! Parler espagnol : check ! Avoir un intérêt pour la justice globale et la migration : check ! J’ai donc complété ma candidature, traduit mon CV et j’ai reçu une proposition pour un entretien en ligne le 12 mai. Début du stress. Mettre sur pause un job de coordinateur et d’assistant social ce n’est pas si simple, sous-louer son appartement non plus. Au final, le 6 juin, la réponse est arrivée. J’étais pris ! Le grand départ étant pour le 29 septembre, stress-mètre à 1000, je suis monté dans l’avion avec mon vélo et ma valise, et en avant !
Bon dia !
Arriver en terrain connu est déjà plus rassurant, mais l’expérience de vivre à l’étranger fait toujours peur. Je suis arrivé à l’appartement du SCI Catalogne où j’ai rencontré ma colocataire et « collègue CES », Maria, originaire de Pologne. L’appartement est en plein centre de Barcelone dans une rue très animée et proche de tout. C’est comme vivre rue Antoine Dansaert à Bruxelles ! A peine le temps de prendre mes marques avec mon nouvel appartement que j’avais déjà une réunion de travail/rencontre le lendemain.
L’appartement est à seulement 20 min de marche des bureaux du SCI Catalogne, dans le quartier du Raval. Je me souviens encore de ma première sensation en marchant vers mon nouveau travail : « Je l’ai fait ! » 2. Recommencer à zéro dans un nouveau boulot, après deux ans de travail assez intense en actions et responsabilités, n’a pas été le plus facile pour moi… Ni pour ma nouvelle équipe. J’imaginais mon CES comme une bonne façon d’apprendre dans un autre environnement de travail, mais pas pour découvrir le monde du travail en tant que tel. J’ai donc rapidement voulu avoir des missions et des choses à faire. J’ai dû apprendre à m’adapter et à travailler avec plus de calme et de temps sur des projets à longterme, mais surtout à travailler en CATALAN.
Car oui, si l’idée te vient d’aller faire un CES à Barcelone pour apprendre l’espagnol d’Espagne (le castillan), tu fais fausse route ! À Barcelone, on n’est pas en Espagne, on est en Catalogne. Au niveau culturel, c’est très intéressant. En Belgique, on a souvent une vision très négative des nations indépendantistes alors qu’en Catalogne, cela fait partie de la vie de tous les jours. La culture catalane ne se résume pas à sa simple crème, même si la cuisine en est une bonne partie.
J’ai donc dû trouver un cours de catalan pour pouvoir communiquer avec mes collègues dans leur langue et pas simplement en castillan. Par chance, avec le français, le castillan et de bonnes notions d’italien, le catalan se comprend et s’apprend assez rapidement. En deux mois de cours, je suis déjà passé au niveau basique 3, l’équivalent d’un A2 européen. Si les langues t’intéressent, tu vas être passionné·e par le catalan, un parfait mélange de français, de castillan et d’italien, avec même des notes de wallon de temps à autres.
: « Rooted » de Restless Leg Syndrome.