Mémoire d'architecture épigraphie romaine à DOUGGA: entre Recherche, Edition et Valorisation

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chapitre II:

1.

Epigraphie entre l’ephemere et l’art de valoriser une trace

De la mémoire de la matière 1.1.

L'épigraphie, une matière

La matière est définie comme une chose physique qui permet d’occuper l’espace en possédant une forme, une taille et un volume donné. Elle est un principe d’explication du réel, elle s’insère dans une logique de fondation, c’est un élément constant qui ne change pas, permet de comprendre et penser le changement. Le support des inscriptions est en général un matériau durable, essentiellement la pierre, le marbre, le métal, la terre cuite ou le bois (qui n’a jamais survécu). En Grèce, le matériau préféré était le marbre blanc car il permet une lisibilité claire et admirable du texte puis, celui-ci s’altère s’il est exposé aux intempéries. De nombreux types de pierres sont utilisés en particulier les calcaires cristallins qui sont difficiles à déchiffrer en raison de la rugosité du matériau. Le type de métal le plus fréquent était le bronze des tablettes plates pour être apposées sur les murs des temples et autres bâtiments. Parfois ils étaient en argent ou en or et sont incisés directement sur les récipients.

Figure 18 : Inscription du tournant des IIe et IIIe siècles après JC, source :

Figure 19 : Fragment d’épigraphie Marbre

Wikipédia

blanc 3E SIÈCLE, source : site Auction

Figure 20 : La tablette de Lyon, une tablette en bronze d’après 48 après JC, source : www.meisterdrucke.fr

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