Focus Santé - Tribune de Genève & 24 heures

Xelero – la chaussure de stabilité !

Toutes les chaussures Xelero sont équipées de la Technologie XRS. Cette aide unique au mouvement de roulement du pied, développée en Suisse, fait de cette chaussure polyvalente une chaussure ergonomique.

L’élément de roulement permet le contrôle du pied dans son mouvement dynamique et lui accorde en même temps une grande stabilité latérale.

Des tests ont démontré que les chaussures Xelero peuvent aider les patients avec des problèmes de pieds comme Plantar fasciitis, Metatarsalgia, Hallux rigidus les patients avec des douleurs articulaires ainsi que les patients avec un mal de dos provoqué par une mauvaise posture.

SANTÉ

Hans-Rudolf Berthoud

«Le chercheur en neurosciences et en nutrition nous explique les liens entre notre cerveau et notre

04

Ma santé, mon problème ?

En théorie, chacun d’entre nous est libre de faire des choix de vie bénéfiques – ou pas ! - pour sa santé. En tant qu’adulte, rien ni personne ne nous oblige à randonner le weekend, à équilibrer notre assiette et à dormir huit heures par nuit. Alors pourquoi a-t-on tendance à attendre les problèmes et les symptômes pour effectuer des changements bénéfiques à notre santé ?

Pourquoi est-ce si difficile de changer une habitude ?

Il y a bien sûr plusieurs explications. L’approche préventive implique de nous projeter dans le futur. Or, nous préférons généralement accorder notre énergie et notre attention à ce qui nous apporte un bénéfice immédiat. Il est facile d’énumérer ce qui est « bon » ou « mauvais » pour notre santé, en ce qui concerne l’activité physique, la consommation de tabac, d’alcool, la gestion du stress et l’équilibre alimentaire. Le savoir est une chose, le pratiquer dans son quotidien en est une autre, sans parler de changer ses habitudes. Quel défi ! Pour notre défense (et bonne conscience), le contexte dans lequel nous évoluons ne nous y aide pas toujours ! Décréter que la santé est du ressort de la sphère privée uniquement est réducteur et illusoire, sinon une campagne de sensibilisation, une conférence ou un conseil professionnel bien avisé suffiraient à créer des changements durables.

L’environnement socio-professionnel, les conditions de vie, l’entourage, les médias, les campagnes publicitaires, l’accessibilité de certains services ou encore l’urbanisme ont un impact sur notre vie et nos choix. Ce que l’on considère parfois comme une affaire individuelle, résultante de nos comportements, est surtout déterminée par ces facteurs externes. Dès lors, comment améliorer notre alimentation lorsque les produits présentés comme les plus intéressants sont souvent ceux avec une teneur en sel et en sucre importante ? Comment encourager nos enfants à se rendre à pied à l’école quand le chemin pour y parvenir n’est ni sécurisé ni agréable ? Comment réduire notre charge mentale quand les exigences sociales de performance sont si hautes ?

Chloé

De nombreux acteurs s’engagent dans des politiques publiques favorables à la santé, au niveau de la Confédération, des cantons, des communes, des associations. Leurs actions sont multisectorielles et parfois transversales : au niveau de l’aménagement du territoire, de la cohésion sociale, de l’éducation, du social, de l’intégration, de la mobilité etc. Les entreprises peuvent également développer des conditions de travail favorables à la santé de leurs employés. Ainsi, si les politiques publiques de promotion de la santé ont du pain sur la planche, seules, elles ne pourront pas aller bien loin. C’est un vaste réseau d’acteurs qui travaille (souvent dans l’ombre) à différents niveaux ; par exemple, en garantissant des offres de soutien et de proximité, en régulant l’accès aux produits néfastes pour la santé, en soutenant les actions qui favorisent les rencontres et l’activité physique, ou encore en sensibilisant la population sur des thèmes liés à la santé.

Il n’y a donc pas de recette toute faite, notre santé, physique et psychique n’est pas un état figé dans le temps. Chaque nouvelle situation de vie peut à la fois nous déstabiliser et être l’opportunité de développer des ressources, parfois inattendues ! L’enjeu des politiques de promotion de la santé est de créer un cadre le plus favorable possible pour la santé, pour que le choix le plus sain, soit aussi le plus simple.

Texte Chloé Saas

Cheffe Relations publiques et membre de la Direction Promotion Santé Suisse

12

CONTENU.

04 L’endométriose

06 Santé des personnes âgées

06 16

10 Interview : Hans-Rudolf Berthoud

12 Innovation et santé

14 Santé mentale des jeunes

16 Yoga

FOCUS SANTÉ .

CHEF DE PROJET

BARIS ARAS

COUNTRY MANAGER

PASCAL BUCK

HEAD OF CONTENT ROMANDIE

LÉA STOCKY

LAYOUT

JOEL STEINER, SARA DAVAZ

JOURNALISTES

LÉA STOCKY, MAÉVANE MAS

IMAGE DE COUVERTURE

ISTOCK IMAGE IVAN BAJIC

CANAL DE DISTRIBUTION

TRIBUNE DE GENÈVE ET 24HEURES

IMPRIMERIE

CIL CENTRE D’IMPRESSION LAUSANNE SA

SMART MEDIA AGENCY

GERBERGASSE 5, 8001 ZURICH, SUISSE

TÉL +41 44 258 86 00

INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH

REDACTIONFR@SMARTMEDIAAGENCY.CH

FOCUS SWISS

• Scolariser, éduquer, soigner et nourrir les enfants orphelins, les enfants albinos et les filles-mères avec leur bébé.

• Les former à la couture, tricot, broderie, fabrication de savons, de piment, au jardinage et à l’élevage de chèvres et de poules.

• Plus de 330 élèves et jeunes filles sont encadrés par 62 employés locaux.

Possibilité de parrainer un enfant orphelin, de devenir membre de l’Association, de soutenir nos projets et activités par un don.

IBAN : CH60 8080 8007 5471 6269 1

Plus d'infos :

www.AuCoeurDuNiger.ch

Une campagne de sensibilisation, une conférence ou un conseil professionnel bien avisé ne suffiront probablement pas à créer des changements durables.

Saas

Bonne lecture! Baris Aras Chef de projet

Merci pour votre précieux soutien aux enfants du Niger !

L'Association <<Au Coeur du Niger>> sur le terrain...

Comment aider les établissements de santé à proposer un air frais et purifié ?

John Orlandi

Responsable des sevices hôteliers pour Hirslanden cliniques Bois-Cerf et Cecil

La qualité de l’air que nous respirons est un facteur très important dans le cadre de la santé. La température ambiante et le taux d’humidité sont aussi des éléments essentiels au bien-être. La gamme de purificateurs d’air Dyson répond à l’ensemble de ces besoins. Dans cette interview, John Orlandi, Responsable des services hôteliers pour Hirslanden cliniques Bois-Cerf et Cecil, explique comment les professionnels de santé de la clinique à Lausanne perçoivent les solutions de purification d’air Dyson et les bienfaits qu’ils en retirent.

John Orlandi, pouvez-vous nous présenter Hirslanden Clinique Cecil en quelques mots (année de fondation, lieu, et quelles sont les ambitions, les valeurs et les défis de la clinique) ?

Hirslanden Clinique Cecil est un bâtiment historique de charme situé au cœur de la capitale vaudoise. La clinique a été fondée en 1931 et fait partie du groupe Hirslanden depuis 1990. Notre ambition principale est d’offrir aux patients une expertise médicale de haute qualité et une expérience hôtelière d’exception. L’esprit d’équipe, la confiance et le respect, l’orientation client et l’excellence sont des valeurs qui nous tiennent à cœur et qui sont les moteurs de notre quotidien.

Quelles expériences souhaitez-vous offrir à vos hôtes ?

Nous souhaitons que les patients retrouvent le même niveau de confort qu’ils ont quotidiennement chez eux, tout en apportant de la valeur ajoutée au travers d’un service hôtelier sur-mesure. Nous nous engageons à créer un environnement agréable, rassurant et confortable, afin que le parcours de soin soit une expérience positive.

Comment ou pourquoi avez-vous choisi la marque Dyson pour équiper vos chambres en purificateurs ?

Les patients ne doivent pas souffrir de la chaleur et avoir l’opportunité, à tout moment, de bénéficier d’un air frais et pur. Les purificateurs Dyson présentent plusieurs avantages comme leur silence, leur performance et leur hygiène. L’entretien est facile, ce qui

représente un atout de taille dans un environnement où l’hygiène est un impératif.

Comment les solutions Dyson vous aidentelles à améliorer l’expérience de vos clients ?

Nos patients apprécient de séjourner dans une chambre où l’équipement à disposition est simple d’utilisation, performant et très silencieux. Les produits Dyson répondent à nos standards de qualité, autant d’un point de vue technique, sanitaire, que par leur design.

À ce titre, quel est le feedback des utilisateurs après la mise à disposition d’appareils Dyson ?

Nous accompagnons nos clients en chambre en prenant le temps de leur présenter nos services. La présence des appareils Dyson est toujours très bien accueillie par les utilisateurs et les rassure sur la régulation de la température en chambre, surtout à

l’approche de la période estivale. Les feedbacks sont très bons ! Les médecins constatent également que les patients se sentent mieux grâce à l’air frais que les purificateurs d’air Dyson diffusent. Quant au service hôtelier, il apprécie sa facilité d’entretien grâce au filtre HEPA.

Pensez-vous que les appareils high-techs dans une clinique peuvent également apporter une valeur ajoutée en dehors des chambres et si oui, où ?

Actuellement, nous nous focalisons sur les chambres et réfléchissons à améliorer le confort dans d’autres lieux fréquentés par nos patients, tels que le restaurant et les zones d’accueils.

Que souhaitez-vous pour le développement futur de Hirslanden Clinique Cecil ?

Tout en garantissant un environnement accueillant et de qualité, nous souhaitons développer

continuellement l’expérience patient. En ce sens, nous réfléchissons à une alternative écoresponsable pour l’ensemble des services et des valeurs ajoutées mises à disposition des patients.

Hirslanden Clinique Cecil

La Clinique Cecil offre des compétences médicales hautement qualifiées, des infrastructures de pointe et des prestations hôtelières supérieures dans un lieu charmant qui allie tradition et modernité.

Cet établissement de soins aigus multidisciplinaire est spécialisé en cardiologie, radiologie, chirurgie cardiovasculaire, chirurgie gastro-intestinale, obstétrique, gynécologie et chirurgie opératoire, urologie, neurochirurgie et médecine interne.

Les solutions Dyson pour les établissements de soin et de santé

Focus sur la purification

Un purificateur d’air Dyson n’est pas un simple ventilateur. Son filtre HEPA (H13) entièrement scellé garantit une filtration des impuretés telles que les pollens, les microbes et bactéries, les polluants, et permet même de décomposer le formaldéhyde selon les versions. Ce filtre va agir comme une barrière filtrant 99.95% des particules dès 0.1 micron. L’air purifié est ensuite diffusé dans toute la pièce.

Combattre la chaleur avec un courant d’air rafraîchissant

L’Organisation mondiale de la santé (WHO) indique que les facteurs de stress environnementaux tels que le bruit ou les températures élevées peuvent avoir un impact négatif sur la qualité et la quantité du sommeil. Avec l’augmentation des températures, maintenir son corps à un niveau de fraîcheur agréable peut être un véritable défi pendant les chaudes journées d’été. Les purificateurs d’air

Dyson utilisent la technologie Air Multiplier et un mouvement rotatif de 350 degrés pour diffuser jusqu’à 290 litres d’air par seconde dans toute la pièce et offrent également un flux d’air rafraîchissant.

Réguler l’humidité dans une pièce

Le purificateur humidifiant Dyson détecte et élimine les polluants tout en mesurant le taux d’humidité dans l’air – le tout automatiquement. Il fait ensuite circuler de l’air purifié et humidifié hygiéniquement à travers toute la pièce, rafraîchissant lorsque c’est nécessaire.

Ceci permet de faire disparaitre les désagréments liés à un air trop sec tels que la gorge ou la peau sèche.

Purifier les grands espaces

Grâce à sa dernière technologie de purificateur d’air, Dyson a mis au point un système économe en énergie qui utilise l’aérodynamique des cônes pour purifier uniformément et en

silence une surface allant jusqu’à 100 m². Conçu pour les grands espaces tels que les salles d’attente, les couloirs ou les salles de restauration.

Offrir un courant d’air chaud et purifié Les purificateurs d’air Dyson peuvent également procurer un air tempéré ou chaud selon les envies et la saison. L’air purifié est préalablement réchauffé et diffusé dans toute la pièce. Ces appareils peuvent bien entendu rafraichir tout un chacun en été grâce à leur fonction de ventilation.

Dyson propose-t-il une solution adaptée à mes besoins ?

Les experts Dyson se tiennent à votre disposition pour vous accompagner dans la réalisation de votre projet. Contactez-les pour recevoir plus d’informations ou pour convenir d’un rendez-vous au cours duquel vous pourrez définir ensemble la solution la plus adaptée à votre situation. Ils se feront un plaisir de vous accompagner dans votre démarche d’amélioration des conditions d’accueil de vos patients.

Dyson SA

Tél. 0848 807 817

business@dyson.ch www.dyson.ch

Un purificateur d’air Dyson dans une chambre de la Hirslanden Clinique Cecil à Lausanne

Image Carole Théraulaz

Le purificateur humidifiant Dyson détecte et élimine les polluants tout en mesurant le taux d’humidité dans l’air.

« On connait tous une personne qui a de

On ne connaît pas les causes exactes de la maladie. Bien qu’il existe plusieurs théories pouvant expliquer la survenue de l’endométriose, aucune ne fait l’unanimité. À l’heure actuelle, la théorie de la « régurgitation tubaire » ou « menstruations rétrogrades », qui postule que du sang reflue pendant les règles par les trompes utérines dans la cavité abdominale formant alors des lésions d’endométriose, est celle qui est le plus fréquemment citée.

dépression. Certaines patientes ne peuvent plus avoir de sexualité. Dans un certain nombre de cas, l’endométriose peut aussi avoir un impact sur la fertilité. Pourquoi le diagnostic met-il autant de temps à être posé ?

Quels sont les traitements pour soulager l’endométriose ?

Alexy Choffel est gynécologue obstétricien à Genève, spécialisé en chirurgie mini-invasive. Dans cette interview, il nous explique les causes, les symptômes et les traitements de l’endométriose.

Alexy Choffel, qu’est-ce que l’endométriose ?

L’endométriose est une maladie complexe, inflammatoire, chronique, fréquente, qui touche entre 10 et 15 % des femmes qui ont leurs règles. Elle se définit par l’implantation de cellules endométriales dans la cavité abdominale, et donc en dehors de l’utérus. Normalement, ces cellules sont uniquement présentes dans l’utérus et on les perd pendant les règles. Dans le cas de l’endométriose, elles peuvent s’implanter sur les ovaires, le péritoine, les intestins, la vessie et plus rarement dans d’autres localisations telles que le diaphragme ou les poumons.

Les cellules endométriales réagissent de la même façon aux hormones dans la cavité abdominale que dans l’utérus. Cela signifie qu’à chaque fois qu’on a ses règles, on a des saignements hors de l’utérus qui créent une inflammation, des douleurs et potentiellement de la fibrose avec des nodules.

Il existe l’endométriose superficielle et profonde, en fonction de la taille de l’infiltration des lésions.

Quels sont les symptômes et les facteurs de risque ?

Les symptômes phares sont les règles douloureuses. La majorité des patientes ont des douleurs intenses cycliques, c’est-à-dire qui reviennent avant et pendant les règles. Pour l’endométriose profonde, il peut aussi y avoir des douleurs pendant les rapports sexuels. Quand la maladie atteint l’intestin ou la vessie, on peut souffrir de douleurs lors de la défécation et de la miction.

Si une autre personne de sa famille est touchée, on a plus de risques de souffrir de la maladie. Le fait de ne pas avoir d’enfants, d’avoir un indice de masse corporel faible, d’avoir des règles abondantes et des cycles courts sont d’autres facteurs de risque. Quels sont les impacts de l’endométriose sur le quotidien, la santé et la sexualité des personnes touchées ?

Les impacts sont très variables. Certaines femmes atteintes de la maladie n’ont aucun symptôme. Cela n’est pas lié au type de lésions : des patientes ont des endométrioses importantes et asymptomatiques, d’autres ont de faibles lésions mais de grosses douleurs. Il peut y avoir une altération de la qualité de vie avec un absentéisme scolaire ou professionnel. La douleur peut aussi entraîner une surconsommation de traitements antalgiques et un épuisement psychologique, avec un risque d’isolement et de

Le diagnostic est posé avec un délai de sept ans en moyenne, ce qui est trop long. Cela est dû au fait que la maladie est complexe et aussi à l’idée préconçue que les règles douloureuses sont normales, surtout à l’adolescence. On ne devrait pas ressentir des douleurs au point de ne plus pouvoir aller à l’école et de devoir rester dans son lit toute la journée. La maladie était connue, mais on ne s’y intéressait pas assez. Il existe en effet un problème de sensibilisation des soignants, ce qui est cependant en train d’évoluer grâce à la médiatisation, à certains politiques et à des associations qui agissent auprès de la population.

Tout comme la maladie, le diagnostic n’est pas simple. Personne n’a tout de suite envie de mettre une étiquette sur une patiente, d’autant plus qu’il n’est pas forcément évident d’apprendre ce genre de nouvelles à un jeune âge.

Comment pose-t-on le diagnostic ?

Le diagnostic se fait en cas de douleurs grâce à un examen gynécologique effectué par un médecin qui connaît la maladie. On peut aussi faire une échographie gynécologique par voie vaginale et pousser l’examen avec un IRM pour localiser les lésions d’endométriose profondes.

Existe-t-il d’autres causes aux règles douloureuses ?

La réponse est un peu délicate, car la douleur est subjective. Des douleurs peuvent être fonctionnelles et non handicapantes. Certaines femmes ne ressentent même rien. La douleur peut aussi être due à des fibromes ou de l’adénomyose, qui est de l’endométriose de l’utérus.

Dans un premier temps, on essaie un traitement médical qui a pour but d’arrêter les règles. En général, il s’agit d’une pilule contraceptive. Dans des cas assez rares, souvent avant une opération, on peut proposer pendant quelques mois des injections qui créent une ménopause artificielle. La maladie est dépendante des œstrogènes. Ainsi, tout ce qui favorise le climat progestatif, tel que la grossesse, l’allaitement ou la pilule contraceptive, diminue les symptômes. Si le traitement médical ne fonctionne pas, s’il y a un problème de fertilité associée ou dans certaines situations, un traitement chirurgical peut être envisagé. Il s’agit d’une opération de chirurgie mini-invasive, la laparoscopie, qui consiste à insérer une caméra dans le ventre pour faire le bilan de la maladie et traiter les lésions. On n’essaie de ne faire qu’une seule opération dans la vie de la patiente, le plus souvent avant le désir de grossesse. Cela permet de faire un état des lieux de l’état de la maladie dans le corps et également de stimuler la fertilité. Parfois, il arrive que les lésions reviennent même après les avoir enlevées. Comment voyiez-vous l’évolution de sa prise en charge ?

Je pense que l’endométriose sera de plus en plus appréhendée dans des centres multidisciplinaires avec des médecins très bien formés en chirurgie gynécologique, collaborant avec des spécialistes de la douleur, des psychologues, des ostéopathes, des physiothérapeutes. J’ai espoir qu’à l’avenir, la recherche permette de mieux comprendre la physiopathologie et de trouver des molécules ciblées, capables de faire régresser la maladie.

Interview Léa Stocky

Pr Philip Larkin

Dr Christophe Fauré

Dr Steven Laureys (en duplex)

Dr Mario Beauregard

Evelyn Elsaesser

palliativevaud.ch

l’endométriose »

L’endométriose est une maladie dont on entend de plus en plus parler dans les médias, et c’est tant mieux, puisque près de 1 à 2 femmes sur 10 sont touchées. Provoquant de très fortes douleurs, sa reconnaissance est essentielle pour mieux la comprendre et la traiter.

Image iStockphoto/Anchiy

Alexy Choffel Gynécologue obstétricien à Genève, spécialisé en chirurgie mini-invasive

Dr Marc-Antoine Zurkirch Chiropraticien Fondateur MAZ Clinic

Qualifié de mal du siècle, le mal de dos touche la majorité d’entre nous. À la MAZ Clinic à Genève, les patients sont pris en charge de manière holistique par différents thérapeutes et spécialistes ; fondée par le Dr Marc-Antoine Zurkirch, chiropraticien. Nous l’avons rencontré.

Dr Zurkirch, Les douleurs de dos sont récurrentes dans notre société.

Pourquoi ? Peut-on y remédier ?

D’après l’OMS, les douleurs de dos touchent 80 % de la population mondiale, idem pour la Suisse. 44 % de l’absentéisme au travail est dû à des troubles musculo-squelettiques. Les causes de ses douleurs sont multiples, principalement liées à notre mode de vie : sédentarité, mauvaise posture, stress et surmenage, mauvaise alimentation, troubles du sommeil… Des solutions existent, il faut avant tout comprendre les causes afin de mettre en place un traitement efficace et durable. La Chiropratique est-elle efficace contre ces douleurs ?

Oui. La chiropratique est une profession médicale universitaire, spécialisée dans la prise en charge des douleurs de dos. Nous sommes experts dans le diagnostic, le traitement et la prévention des troubles mécaniques du système musculo-squelettique. Pour traiter les maux de dos, le chiropraticien utilise des techniques de traitement manuel, y compris la manipulation articulaire.

Vous avez créé la MAZ Clinic en 2020. Quelle était votre idée de départ ?

Parlez-nous de votre approche.

L’idée consistait à réunir dans la même structure une équipe de spécialistes et thérapeutes qui travailleraient de manière synergique et complémentaire afin de prendre en charge le patient dans sa globalité et c’est ce que nous proposons aujourd’hui à la MAZ Clinic.

L’approche holistique vise à traiter une personne dans sa globalité, en considérant tous les aspects de sa vie physique, émotionnelle et sociale. Notre but commun est de se concentrer sur la cause des problèmes et non uniquement sur les symptômes, chacun avec son expertise spécialisée.

À la MAZ Clinic, vous travaillez entouré d’une équipe de chiropraticiens, ostéopathes, physiothérapeutes, massothérapeutes, naturopathes, nutritionnistes, hypnothérapeutes ... Vous offrez un projet de santé complet et personnalisé, adapté au mode de vie de chacun. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce concept ?

Chaque être humain est unique. Âge, antécédents médicaux, douleurs, mode de vie, état de stress, alimentation et sommeil sont autant de facteurs que nous prenons en compte pour définir l’état de santé du patient. Nous établissons ensuite un diagnostic médical et proposons une prise en charge adaptée et personnalisée avec les différentes thérapies nécessaires. Une synergie de plusieurs spécialités est souvent requise. Notre prise en charge évolue au fur et à mesure que le mode de vie du patient évolue. Les patients, selon vous, doivent apprendre à mieux écouter leur corps.

L’organisme est conçu pour s’auto-réguler et donc dans la plupart des cas à se soigner par lui-même, ce qui est souvent négligé. Une douleur ou un symptôme constituent un signal d’alarme transmis par

notre corps. Il est indispensable de l’écouter et de le comprendre. Éducateurs de santé, nous guidons nos patients vers une meilleure gestion de leur santé. La MAZ Clinic promeut la médecine préventive.

Prend-on trop de médicaments ? La médecine préventive a-t-elle un rôle à jouer ?

Si dans certains cas les médicaments sont indispensables, il faut pourtant les consommer de façon adaptée, et quand c’est possible évaluer d’autres options thérapeutiques. La médecine préventive vise à anticiper l’apparition ou l’aggravation de certaines pathologies, et donc de limiter la prise de médicaments ainsi que de réduire le risque de développer des maladies chroniques. La prévention étant cruciale dans tout système de santé, il convient d’encourager et de promouvoir ces pratiques.

Nos douleurs résultent souvent du stress, du surmenage. Cela altère-t-il notre état général ?

Absolument, « Mens sana in corpore sano ». Le stress impacte la posture, le bon fonctionnement des organes et du métabolisme, le système immunitaire, la qualité du sommeil, la respiration… Cela influe sur notre état de santé. Les tensions musculaires, les maux de dos et de tête, l’hypertension artérielle, les troubles digestifs sont des symptômes qui peuvent en résulter.

Il faut apprendre à mieux s’écouter et prendre du temps pour soi. Effectuer des activités positives pour le mental comme la méditation, les exercices de respiration ou encore le sport. Avoir une bonne hygiène de vie, une alimentation saine, un sommeil de qualité sont des clés pour alléger le stress. La MAZ Clinic propose plusieurs spécialités pour aider le patient à le gérer de manière efficace à travers notamment la nutrition, la naturopathie, les massages et l’hypnose. Faire du sport est-il un bon remède ?

Les activités sportives adaptées maintiennent un mode de vie sain, améliorent la santé physique et mentale, y compris les douleurs de dos. Il est nécessaire de prendre le temps d’en pratiquer régulièrement.

Et vous, pratiquez-vous une activité sportive régulière ?

Oui quotidiennement. C’est un besoin indispensable à mon mode de vie. Cela me permet de me recentrer après une journée de travail et de me maintenir en forme.

Boulevard Helvétique 28

1207 Genève Tel : +41 22 566 77 22 www.mazclinic.com

Interview Bertrand Monnard

Vieillir en bonne santé, ou comment garder une image positive de la vieillesse

« Le but de la gériatrie n’est pas de faire vivre les gens le plus longtemps possible à n’importe quel prix, mais dans le meilleur état de santé possible ». Formée en gériatrie, Nicole Doser est médecin à l’hôpital de Morges. En 2014, elle y créé une unité de soins aigus aux seniors dans laquelle sont soignées les personnes atteintes de problèmes fonctionnels ou cognitifs.

la deuxième cause est le cancer, la troisième la Covid-19 et la quatrième la démence. Existe-t-il des différences entre les femmes et les hommes ?

finances, le transport, les repas, la gestion des médicaments, le téléphone ou encore la lessive.

Comment réussir à conjuguer autonomie et problèmes de santé ?

Dans cette interview, elle montre en quoi l’intégration sociale et l’autonomie sont déterminantes dans la qualité de vie des personnes âgées.

Nicole Doser, de façon générale, quel est l’état de santé des personnes âgées en Suisse ?

Une étude de 2018 montre que 85 % de la population des plus de 65 ans se dit en bonne santé, 15 % en détresse psychologique moyenne ou élevée et 13 % présente des limitations légères ou complètes. En 2021, l’espérance de vie pour les hommes était de 81,6 ans et de 85,7 ans pour les femmes. L’espérance de vie en bonne santé était quant à elle de 69,8 ans pour les hommes et de 70,8 ans pour les femmes.

Quelles sont les maladies nontransmissibles qui touchent le plus les personnes âgées ?

Les plus fréquentes sont les maladies cardio-vasculaires, qui sont la première cause de décès et la troisième cause d’hospitalisation, dans lesquelles on peut également compter le diabète et l’arthrose. Pour les décès en 2020,

En ce qui concerne les maladies cardio-vasculaires, les femmes sont moins touchées que les hommes avant leur ménopause, puis les chiffres se rejoignent. Les cancers liés au tabac concernaient davantage les hommes, tandis qu’aujourd’hui ils sont de plus en plus fréquents chez les femmes. Les données sont toutefois à nuancer. En effet, les femmes vivent plus longtemps, il y a donc une plus grande proportion de femmes atteintes de maladies, ce qui fausse un peu les chiffres. Quelle est l’influence de ces maladies sur la qualité de vie des personnes ?

L’arthrose et les maladies cardio-vasculaires ont une atteinte fonctionnelle, avec pour conséquence une perte de muscle et une difficulté à se déplacer. Toutes les maladies ont d’abord un impact sur un organe, avant d’atteindre tout le corps, pour ensuite avoir des répercussions sur l’état fonctionnel et la vie sociale des individus.

Un certain nombre de critères nous permettent d’évaluer l’autonomie d’une personne à la maison. Les limitations fonctionnelles concernent les six activités de la vie quotidiennes qui permettent de vivre seul chez soi. Il s’agit par exemple de rester continent, d’aller aux WC, de sortir de son lit, de s’habiller ou de manger. On compte aussi les huit activités de la vie quotidienne instrumentale telles que les courses, les

La recherche contre l‘oubli

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En 2045, il y aura 2,5 millions de personnes de plus de 65 ans et un million de plus de 80 ans. Le fait de vieillir ou non en bonne santé résulte d’un parcours individuel et de caractéristiques personnelles. Cela dépend des maladies qu’on peut accumuler et de nos habitudes de vie. En 2010, une motion nommée Via a été mise en place afin de promouvoir une image positive de la vieillesse et de prévenir les différents risques, tels que les chutes. Au niveau de la prévention, il faut privilégier l’activité physique, et si possible en groupe pour favoriser l’intégration sociale. L’alimentation équilibrée est aussi un élément essentiel à prendre en compte pour garder une masse musculaire et un bon transit, de même que limiter les abus de substances telles que l’alcool, le tabac, les drogues ou même certains médicaments. Selon une publication de l’Office fédéral de la santé publique, la qualité de vie des personnes âgées, et donc leur santé, dépend largement de leur degré d’intégration et de participation communautaire. Comment cela s’explique-t-il ?

Si on a tendance à voir le verre à moitié vide, on finit par se replier sur soi-même. Le risque est de se dire qu’on n’a plus d’utilité dans la société et de vivre ses dernières années comme une fatalité et non pas une opportunité. On peut citer en exemple la fracture numérique : si on veut faire partie de la société, on est obligé d’avoir un smartphone. Sinon, on peut avoir

l’impression d’être laissé sur le bord de la route. Ce n’est souvent pas évident de s’adapter aux évolutions numériques, sociétales ou encore architecturales : il faut avoir les capacités cognitives et être accompagnés. Aujourd’hui, 15 à 25 % des personnes en âge d’être à la retraite présentent une maladie psychologique. L’initiative Promotion santé et personnes âgées a pour but de trouver des solutions pour apprendre à gérer les événements critiques de la vie par les ressources internes, telles que l’estime de soi ou ses caractéristiques physiques, et externes telles que sa vie sociale. Il ne faut pas seulement investir dans son identité mais aussi dans ce dont on croit afin d’avancer. Il s’agit de renforcer l’individu avec la résilience et l’estime de soi, diminuer les barrières structurelles et augmenter l’intégration sociale. Quels sont les problèmes de santé que peuvent rencontrer les personnes âgées en été ?

La canicule est le principal risque. L’été 2022 a été une année particulière car elle a duré de la mi-juin à la mi-septembre. La conséquence a été une surmortalité des plus de 65 ans. Les personnes âgées ont plus tendance à se déshydrater car avec l’âge, la sensation de soif diminue. Il en découle des problèmes rénaux et d’hypotension. On entre encore une fois dans un cercle vicieux d’un problème qui en entraîne plein d’autres. Les recommandations sont de boire au moins un litre et demi d’eau par jour, d’aérer son logement la nuit et de baisser les rideaux le jour. Il faut aussi pratiquer une activité physique lors des moments les plus frais de la journée et rester à l’intérieur l’après-midi.

Image iStockphoto/adamkaz

Nicole Doser Médecin cheffe / Spécialiste FMH en gériatrie et en médecine interne générale

Interview Léa Stocky

URGENCE SÉISME

Depuis 4 mois, les familles turques et syriennes touchées par les terribles tremblements de terre de février n’ont plus accès aux services essentiels.

Cet été avec votre soutien, pour éviter les épidémies nous pouvons distribuer de l’eau potable et des articles d’hygiène.

Il est temps d’agir: faites un don aujourd’hui.

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Le vrai luxe plutôt que l’illusion de la grandeur

À l’Hôtel Spitzhorn de Gstaad, les étoiles ne sont pas vraiment importantes. D’autant plus lorsqu’il s’agit de satisfaire les clients. Michel Wichman, locataire et hôte du Spitzhorn, nous présente l’établissement ainsi que ses valeurs telles que l’hospitalité authentique qui dépasse souvent les attentes des clients.

Michel Wichman, dans une de vos déclarations vous soutenez que « les étoiles sont au firmament ». Qu’entendez-vous par là ?

Les étoiles sont au firmament et non pas à un panneau à l’entrée d’un hôtel car, de nos jours, le nombre

attribuer huit étoiles mais cela ne changerait rien car nous favoriserons toujours une hospitalité authentique et sincère ainsi qu’un service impeccable. D’ailleurs, c’est précisément par ces caractéristiques et ces valeurs que nous souhaitons nous démarquer et démontrer la qualité de notre établissement. C’est pour cette raison que nous avons rejeté les quatre étoiles que l’Hôtellerie Suisse envisageait de nous attribuer.

N’est-ce pas un inconvénient, surtout concernant la perception de l’extérieur ?

Non, pas du tout. Même si parfois nous pensons ne pas être à la hauteur, nous dépassons toujours les attentes de nos clients. Les visiteurs deviennent ainsi des habitués enthousiastes et fidèles. Nous proposons une forme d’hospitalité contemporaine et durable, qui laisse les étoiles à leur place - dans le ciel - et nous plaçons toujours le bien-être des hôtes au cœur de notre activité. Cependant, il reste vrai que les étoiles aident certains invités à choisir leur destination.

Et pourtant, vous vous êtes « contenté » d’ouvrir un hôtel trois étoiles. Pourquoi ?

À mon avis, parallèlement au monde du grand tourisme hôtelier super riche et classique, Gstaad doit se développer davantage en termes de nouveaux concepts pour l’avenir. À Gstaad, il manquait un hôtel trois étoiles qui offrait un service exceptionnel. Avant d’être hôte du Spitzhorn, j’ai travaillé pendant huit ans comme directeur au Grand Hôtel Bellevue Gstaad (aujourd’hui Le Grand Bellevue).

Lorsque je travaillais au Grand Hôtel Bellevue, mon équipe et moi, nous concentrions toujours sur le bien-être de nos hôtes. Toutefois, alors que cela devrait être une évidence, la satisfaction du client a fini bien souvent par passer en deuxième place dans de nombreux hôtels de luxe. Dans ces cas, la chasse aux étoiles associée aux efforts et sacrifices visant à attirer un grand nombre de célébrités a conduit à une situation qui ne permettait pas à un invité « lambda » de se sentir à l’aise dans l’établissement.

Pourquoi avez-vous choisi le Spitzhorn pour votre nouvelle mission ?

d’étoiles est de moins en moins lié à la qualité de l’hôtellerie. Notre équipe se préoccupe uniquement des clients et fait de son mieux pour qu’ils soient satisfaits. C’est pourquoi les évaluations en ligne de nos visiteurs sont beaucoup plus significatives que nos étoiles pour nous. L’hôtel pourrait même se voir

Dès le début, ma femme et moi avons pu aider à façonner l’âme de l’hôtel Spitzhorn. En tant que locataires, nous avons repris un établissement de l’assurance La Bâloise qui correspond parfaitement à notre idée d’un hôtel moderne. Pas de posture guindée, pas d’illusion de grandeur. Nous privilégions une atmosphère détendue et une cordialité authentique. En 2014, le « Times » a même écrit qu’il s’agit d’un moyen de « réinventer Gstaad pour les skieurs au budget plus modeste ».

Qu’est-ce qui différencie le Spitzhorn d’autres hôtels de la même catégorie

ou d’une catégorie supérieure ?

Nous pensons qu’il ne faut « pas toujours vouloir plus, mais aspirer au meilleur ». C’est le principe directeur de notre hôtel trois étoiles supérieur. À mon avis, il n’est pas possible de comparer un hôtel à un autre car chaque établissement possède son propre charme et sa propre identité. Finalement, ce qui compte c’est l’âme de l’hôtel, tout est une question de niveaux, notre hôtel est d’un degré plus spacieux, les couloirs sont plus larges, les chambres plus lumineuses, les boissons plus grandes, le champagne plus pétillant, le temps est meilleur, les enfants sont plus heureux, les montagnes plus hautes, la piscine s’avère plus accueillante, les prairies alpines plus colorées et les visages de notre équipe sont plus rayonnants. Ce qui

par exemple des soupes spéciales, des poissons locaux, des classiques alpins, des röstis copieux et des desserts gourmands ainsi que des spécialités saisonnières. Vous décrivez votre établissement comme un hôtel trois étoiles qui comporte une infrastructure quatre étoiles. Qu’est-ce qui confère à cette dernière sa grande qualité ? Notre hôtel est en effet un trois étoiles supérieur avec une infrastructure quatre étoiles dans un environnement cinq étoiles. Cela fait aussi partie de notre slogan. Lorsque nous avons ouvert l’hôtel Spitzhorn en décembre 2013, « la légèreté de l’être » a également trouvé son expression architecturale. En tant que chalet-hôtel, l’établissement ne choque pas et

fait la différence c’est aussi notre facture qui, malgré le confort offert, rayonne d’une modestie particulière. Nous nous concentrons uniquement sur le client et son bien-être. Tout ce dont nos visiteurs ont besoin est à leur disposition. Nous offrons donc le vrai luxe plutôt qu’une illusion de grandeur.

Qu’est-ce qui distingue l’offre culinaire du Spitzhorn ?

Les plats les plus populaires des Alpes ou « The Best of the Alps » d’Allemagne, d’Autriche, de Suisse, d’Italie et de France attendent nos visiteurs ! Nous avons mis au point les meilleures recettes, qui convainquent par des ingrédients frais, souvent locaux, et forment un menu simple mais très savoureux. Nous proposons

se fond harmonieusement dans l’un des plus beaux paysages alpins de Suisse. Les chalets enchantent parce qu’ils absorbent les couleurs et les formes de leur environnement rendant l’ensemble « léger ». Quant à nos intérieurs, il a été difficile de laisser transparaître l’esthétique très particulière du monde extérieur. Nos décorateurs d’intérieur ont créé une œuvre d’art étonnante. Les 50 chambres et les 110 lits de l’établissement offrent les meilleures vues sur la région. L’hôtel comprend aussi une salle de jeux pour les enfants, une cuisine saisonnière de brasserie dans le restaurant ainsi qu’une zone de bien-être, un fitness, une piscine, un sauna/bain à vapeur, des soins Kneipp et des massages.

www.spitzhorn.ch

Texte SMA Photos Hôtel Spitzhorn

« Nous vivons aujourd’hui dans un environnement obésogène »

On dit souvent que l’intestin est notre deuxième cerveau. Cette phrase est en réalité bien plus vraie qu’il n’y paraît. En effet, étudier les interactions entre ces deux organes du corps humain contribue à expliquer notre comportement alimentaire et certaines maladies liées à la nutrition. Entretien avec Hans-Rudolf Berthoud, chercheur au Pennington Biomedical Research Center en Louisiane.

Hans-Rudolf Berthoud a effectué un doctorat en biologie à l’ETH de Zurich, avant de travailler pendant cinq ans à Genève dans un laboratoire où il a étudié le neuro-contrôle de la sécrétion d’insuline dans le cas du diabète. Il a ensuite passé dix ans à la Purdue University en Indiana dans le département de Psychologie. Ses recherches étaient principalement portées sur le nerf vague, le principal nerf de connexion entre le cerveau et l’intestin.

Il travaille aujourd’hui depuis 30 ans au Pennington Biomedical Research Center, l’un des plus grands centres de recherche sur l’obésité. Il s’intéresse à la question de savoir dans quelle mesure le cerveau contrôle l’appétit et le métabolisme selon une perspective neuroscientifique.

Hans-Rudolf Berthoud, quels sont les liens entre le cerveau et l’intestin ?

Il y en a énormément. La communication va dans les deux sens : du cerveau à l’intestin et de l’intestin au cerveau grâce au nerf vague et aux nerfs sympathiques et sensitifs de la moelle épinière. En plus, l’intestin sécrète beaucoup d’hormones (dont de nombreux analogues et combinaisons sont aujourd’hui utilisés comme antidiabétiques et médicaments amaigrissants).

Ces hormones atteignent le cerveau à travers la circulation sanguine. Aussi, les nutriments absorbés par l’intestin finissent par arriver au cerveau, qui détecte ensuite les indicateurs tels que le niveau de glucose. Comment l’étude des neurosciences éclaire-t-elle de nombreuses questions liées à l’alimentation ?

Le cerveau est le coordinateur principal de notre comportement et de nos mécanismes métaboliques internes. À travers le système nerveux autonome et les mécanismes neurologiques, le cerveau peut influencer le traitement interne des denrées alimentaires.

En ce qui concerne l’obésité ou le diabète, les études d’association pangénomique ont essayé d’identifier les gènes impliqués dans le développement de ces maladies. Il en résulte que la majorité de ces gènes se situent dans le système nerveux. Cela veut dire que les processus neuronaux jouent probablement un rôle très important dans le développement de ces pathologies. Il ne s’agit pas de dire que tout se passe dans le cerveau, mais ce dernier est en tout cas l’organe qui coordonne toutes les informations venant de l’intérieur ou de l’extérieur du corps et prend ensuite une décision qui conduit à certains comportements et événements internes au corps.

Dans quelle mesure notre système neuronal contrôle-t-il notre comportement alimentaire et notre métabolisme ?

Tous les comportements sont contrôlés par le cerveau. Beaucoup de mécanismes et de fonctions internes sont inconscients et automatiques. Même si nous pensons toujours être maîtres de ce que nous faisons, certaines de nos décisions sont en réalité devenues des habitudes. Or les comportements habituels ne sont pas soumis à un contrôle cognitif. Ces réflexes inconscients constituent de gros problèmes dans des pathologies telles que l’obésité.

Comment peut-on influencer notre comportement alimentaire ?

Le comportement alimentaire est influencé par des facteurs internes, tels que le milieu intérieur et les hormones, et externes. Ces derniers sont probablement les raisons pour lesquelles les cas d’obésité ont connu une augmentation fulgurante ces dernières années. L’industrie agro-alimentaire ayant bien compris l’influence que peuvent avoir les annonces sur les comportements d’achat, nous avons assisté au développement massif de la publicité pour la nourriture qui nous pousse à adopter une alimentation induite par des signaux et des indices. Nous vivons aujourd’hui dans un environnement obésogène.

La plupart du temps, les gens mangent pour le plaisir et la nourriture devient une récompense. Comment expliquer ce phénomène ?

La nourriture a toujours été vue comme une récompense car elle est cruciale à la survie. Il existe donc un mécanisme qui fait qu’un organisme est toujours, au bout d’un moment, poussé à chercher de la nourriture. Le fait de s’alimenter récompense ainsi les efforts qui ont été fait pour la trouver. C’est ce phénomène qui incite les animaux à se déplacer pour se nourrir même en présence de prédateurs. On appelle cela l’apprentissage par renforcement, qui est naturel et physiologique. Toutefois, si on le lie à une consommation excessive de sucre et à une nourriture riche en calories, un individu ressentira encore plus le besoin d’ingérer certains aliments pour avoir ce sentiment de récompense.

Comment expliquer le phénomène d’addiction à certains aliments ou substances comme le sucre ?

Le réseau de neurones impliqué dans le processus de récompense réagit très fortement au sucre. Il existe deux raisons principales à cela. Premièrement, le goût du sucre est très attractif. On le voit avec les bébés. Quand on leur donne quelque chose de sucré à manger, ils sourient, tandis qu’ils font la grimace lorsqu’ils mangent un aliment amer. Deuxièmement, certaines études montrent que la récompense pour le sucre provient aussi de l’intestin. Lorsque le glucose est absorbé par cet organe, cela active des neurones sensoriels vagaux qui atteignent ensuite la zone de récompense du cerveau. On a donc cette double réaction qui vient à la fois de la langue et de l’intestin. Le sucre se trouve ainsi en position de force en termes d’addiction.

Qu’est-ce que l’équilibre énergétique ?

En tant qu’adulte, si l’on veut stabiliser son poids, il faut que l’énergie absorbée soit équivalente à l’énergie dépensée. La balance énergétique correspond à cet équilibre. Comment définir la quantité d’énergie dont notre corps a besoin pour fonctionner correctement ?

Si vous travaillez sur un chantier, que vous êtes tout le temps à l’extérieur ou que vous faites un jogging de dix kilomètres tous les matins, vous aurez besoin d’un apport en calories plus important. De même, si vous êtes exposés à des températures très froides, votre corps devra se réchauffer, ce qui nécessite de l’énergie. Cela dépend des personnes et des rythmes de vie.

Le maintien de cet équilibre énergétique nous permet de rester en bonne santé. Quels sont les éléments à prendre en compte pour y parvenir ?

Le problème est le monde moderne. Un siècle auparavant, l’automatisation n’existait pas ou très peu. Les individus pratiquaient une activité physique beaucoup plus importante. Pour la plupart des gens, l’accès à la nourriture était aussi plus limité qu’aujourd’hui. Il était ainsi plus facile pour eux de maintenir leur équilibre énergétique. Aujourd’hui, avec la modernisation du monde, la tendance est de consommer plus d’énergie et d’en dépenser moins.

Il a été établi que le comportement alimentaire dépend des prédispositions génétiques à hauteur de 40 à 70 %. En plus de cela, il est très difficile, si l’on est prédisposé à l’obésité par exemple, d’évoluer dans notre environnement obésogène qui pousse à la consommation. C’est pourquoi la plupart des personnes qui

décident de faire des régimes pendant un certain temps finissent par reprendre du poids. L’augmentation de l’adiposité et le fait d’avoir un poids corporel plus élevé a aussi un impact à long terme sur le corps. Ainsi, même si les personnes obèses perdent du poids grâce à un régime, il existe un mécanisme biologique de défense qui augmente la sensation de faim et ralentit le métabolisme. Par conséquent, elles devraient manger encore moins pour garder ce poids plus bas. Si l’on reste dans un environnement obésogène, il est peu probable de sortir de ce cercle vicieux.

Qu’est-ce qu’une bonne alimentation et comment choisir correctement ses aliments ?

Une bonne nutrition est une nutrition équilibrée. Il ne faut pas seulement faire attention au nombre de calories mais aussi veiller à avoir un bon équilibre entre les macronutriments que sont les protéines, les lipides et les glucides, les fibres, et un apport suffisant en micronutriments tels que les vitamines ou les minéraux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les Hommes sont omnivores. Si l’on ne mange qu’une catégorie d’aliments, il est très probable de développer un problème de santé par la suite. Il faut essayer d’éviter les aliments transformés et avec un total calorique trop important, et de favoriser les aliments à base de plantes, les fruits et les légumes.

Comment prévenir les maladies telles que l’obésité et le diabète ?

Plus de 50 % des personnes obèses finissent par développer à un moment ou à un autre du diabète de type 2. Les risques de cancers, de maladies cardio-vasculaires, de démence et de problèmes de sommeil sont eux-aussi largement augmentés. Si l’on éliminait l’obésité, cela reviendrait donc à éliminer plus de la moitié de toutes les autres maladies qui y sont liées.

Mon opinion est qu’il faudrait changer l’environnement en forçant les entreprises à ne vendre que de la nourriture saine. D’autres mesures devraient également être prises, comme la création de pistes cyclables. Il s’agit là de décisions politiques et il faut bien souvent beaucoup de temps avant qu’elles ne soient prises. Aujourd’hui, il n’y a pas de volontés politiques assez fortes pour s’attaquer à ces sujets.

Une autre solution est un changement de comportement de la part des individus (behavioral change), ce qui est vraiment difficile à faire une fois que les façons d’agir sont devenues habituelles et automatiques. De nombreuses études travaillent aujourd’hui sur la question de savoir comment on pourrait arriver à les changer. Il est donc particulièrement important d’enseigner un comportement alimentaire sain à nos enfants avant qu’ils n’acquièrent de mauvaises habitudes. Cela permettrait également de passer du traitement de l’obésité à sa prévention.

Une autre alternative est de prendre des médicaments. Toutefois, cela voudrait dire qu’un adolescent obèse devrait prendre des médicaments toute sa vie, ce qui n’est pas imaginable et pourrait s’avérer très coûteux. Il existe également la chirurgie bariatrique, qui est le plus souvent très effective, mais ne peut pas s’appliquer à tout le monde.

Finalement, la façon la plus sûre de réduire significativement les maladies liées à la prise de poids est de trouver un moyen d’apprendre à résister à la pression de cet environnement obésogène. Il faudrait faire davantage de recherches sur les comportements durables, et cela vaut également pour d’autres domaines que la nutrition tels que les façons de limiter le changement climatique.

Mon opinion est qu’il faudrait changer l’environnement en forçant les entreprises à ne vendre que de la nourriture saine.

Hans-Rudolf Berthoud, Chercheur au Pennington Biomedical Research Center

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Quelles sont les dernières innovations en matière de santé en Suisse ?

La technologie révolutionne de nombreux secteurs et celui de la santé n’y échappe pas. Et pour le mieux ! Les innovations technologiques ont permis de rendre les traitements plus sûrs, plus rapides et plus efficaces, offrant ainsi des perspectives prometteuses pour améliorer la qualité de vie des patients et accélérer leur rétablissement. Daniel Delfosse, Responsable Régulation & Innovation et membre de la direction chez Swiss Medtech, présente les derniers projets suisses et explique comment fonctionne l’innovation dans un pays qui excelle sur le sujet.

Daniel Delfosse, quels sont les différents défis auxquels sont confrontées les entreprises innovantes dans le secteur ?

Beaucoup d’innovations sont sorties récemment. Parmi les plus intéressantes, nous avons Distalmotion qui propose des robots d’opération pour la chirurgie mini-invasive et extrêmement précise. Machine MD, elle, a élaboré des lunettes VR qui permettent de détecter des désordres neurologiques et des anomalies dans le cerveau. Abionic est quant à lui un système de test sanguin qui permet la détection ultra-rapide d’un sepsis. Finalement, Scewo propose des fauteuils roulants capables de monter les escaliers.

Comment ces innovations sont-elles financées ?

En Suisse, ce sont majoritairement les entreprises qui financent l’innovation. Il y a peu d’aides de

Quels sont les enjeux éthiques et juridiques associés à l’innovation en matière de santé ?

Une décision éthique et morale doit à un moment donné être prise par chaque chirurgien ou médecin pratiquant: faut-il continuer avec l’ancienne technologie ou utiliser la nouvelle ? À quel moment suis-je convaincu que l’innovation est efficace ?

Bien sûr, il existe des questions juridiques : Comment savoir si cette technologie ne fera pas de mal au patient sur le long terme? Des lois existent pour protéger les patients à ce niveau-là. Les innovations médicales sont toujours des tests sur des humains, certes, mais c’est seulement comme cela qu’on peut avancer. Dans la grande majorité des cas, les patients sont très heureux de pouvoir bénéficier des dernières technologies et font confiance aux médecins et ingénieurs. À mon expérience, seulement 10-20% des patients ne veulent pas être parmi les premiers à tester une innovation. Comment les patients bénéficient-ils

toujours efficace et sûr, ce qui coûte un demi-million de francs à chaque fois. La question est de savoir si le chiffre d’affaires est suffisant pour renouveler ces documents. Au même moment, la Suisse est devenue État tiers pour l’Europe ce qui a créé des barrières à l’exportation et à l’importation. Les entreprises se demandent alors : Pourquoi ne pas aller aux États-Unis ? Une étude montre que plus de 50 % des sociétés européennes ont déjà décidé de lancer leur produit sur le marché américain.

Sous le RDM, l’innovation diminue. C’est une mauvaise évolution. C’est aussi l’avis du Parlement national. En novembre 2022, il a chargé le gouvernement suisse de créer les conditions juridiques pour que les dispositifs médicaux issus de systèmes de réglementation extra-européens soient à l’avenir reconnus en Suisse, par exemple les dispositifs médicaux autorisés par la FDA.

Nous attendons du Conseil fédéral qu’il consi-

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Qu’est-ce qu’un vétérinaire spécialiste ?

On entend souvent parler de vétérinaire spécialiste, mais quelle est la différence entre un vétérinaire de famille et un spécialiste ?

Un vétérinaire généraliste ou vétérinaire de famille, est un vétérinaire praticien qui travaille en cabinet vétérinaire. C’est le médecin qui suit l’animal au cours de sa vie, qui effectue ses bilans de santé annuels, sa vaccination, et qui va traiter ce compagnon en première ligne.

Comme en médecine humaine, la recherche en médecine vétérinaire est en plein essor et l’évolution dans les différents domaines ne cesse d’avancer. Pour certains examens ou actes spécialisés, le vétérinaire de famille n’est peut-être pas formé ou alors il n’a pas l’équipement nécessaire. Il référera l’animal à un confrère ou une consœur spécialisé dans un domaine particulier. Le ou la spécialiste prendra alors le relais pour les diagnostics et traitements plus poussés tout en travaillant en étroite collaboration avec le vétérinaire généraliste.

Similaire à la médecine humaine, les vétérinaires peuvent se spécialiser après leurs études. Le titre de spécialiste et les appellations tels que « dermatologue, cardiologue, etc.... » sont réservés aux personnes ayant suivi une formation approfondie très spécifique et règlementée pendant au moins trois ans supplémentaires dans une discipline précise (anesthésie, chirurgie,

dentisterie, dermatologie, imagerie, médecine interne, oncologie, ophtalmologie, etc.).

Pour devenir spécialiste, de nombreuses années d’études sont nécessaires, il y a notamment trois grandes étapes : la formation de base sont les études en médecine vétérinaire. Pour devenir vétérinaires, les étudiants doivent suivre cinq ans d’études dans l’une des deux facultés suisses qui offrent le programme, soit l’université de Bern ou l’université de Zürich. Les études se terminent avec l’obtention du diplôme fédéral de médecin vétérinaire.

Ensuite, il est nécessaire de trouver une place d’internat général (appelé également rotatoire): seules les universités ou cliniques agréées, offrent la possibilité aux récents diplômés d’effectuer un internat rotatoire officiel d’une durée d’un an. Après cet internat, les candidats ont la possibilité de postuler pour un internat spécialisé, une année supplémentaire, où ils pourront parfaire leurs connaissances dans la spécialité de leur choix. L’internat spécialisé permet d’accéder à l’étape suivante : la résidence. La résidence est un programme officiel d’au moins trois ans à temps plein dans un domaine de spécialisation particulier sous la supervision de spécialistes. Les résidences sont chapotées par les collèges europeéns ou américains qui contrôlent le candidat et les supervisent tout au long de la formation. Au cours de ce programme, le ou la résident doit suivre un cahier des charges très précis comportant un nombre minimum de cas cliniques à traiter, de publication d’articles scientifiques, de participation à des congrès internationaux, conférences scientifiques ou de projets de recherche. Ce programme s’accomplit par le passage d’un examen de certification officiel (parfois aussi appelé « board », issu de l’anglais) attestant du niveau de connaissance et d’expertise du candidat. Cet examen correspond aux attentes les plus élevées dans le domaine de spécialisation. Seuls les candidats ayant réussi leurs examens obtiendront le titré diplômé du collège européen ou américain comme par exemple « DECVO » signifiant « diplômé(e) du collège européen des ophtalmologues vétérinaires » ou « DACVS » signifiant « diplômé(e) du collège américain des chirurgiens vétérinaires ».

Tout spécialiste (quelle que soit sa spécialisation) se doit de rester à la pointe des derniers traitements et des avancées de la recherche dans son domaine spécifique.

Les collèges, eux-mêmes, sont encadrés par des organisations comme l’EBVS (« European Board of Veterinary Specialties ») pour les collèges européens et l’AVMA (« American Veterinary Medical Association ») pour les collèges américains.

Qu’est-ce qu’un spécialiste

offre de plus à son animal ?

Un spécialiste a eu la charge de cas de maladies parfois rares et complexes au cours de sa longue formation ; certains de ces cas ont été des sujets d’études approfondies pour comprendre comment améliorer leur diagnostic et leur gestion. Pour cela, le spécialiste amène une expertise approfondie, complémentaire au travail du vétérinaire généraliste.

Le centre VetSpecialistes au Grand-Saconnex a ouvert ses portes il y a deux ans et a pour but de regrouper différentes spécialités, un équipement de pointe, ainsi qu’un service d’hospitalisation et d’urgences 24h/24 sous un toit, afin de proposer un service le plus complet aux confrères et consœurs généralistes. Chez VetSpecialistes, nous pouvons compter sur l’expertise de plusieurs spécialistes et cliniciens spécialisés dans les domaines de la cardiologie, chirurgie, dentisterie, dermatologie médecine interne, imagerie, ophtalmologie, physiothérapie et rééducation, ainsi que la médecine complémentaire. D’autres spécialistes vont rejoindre l’équipe prochainement et compléter l’offre actuelle.

« Conseillés par des experts et montés par des professionnels »

Sièges élévateurs

La santé mentale des jeunes, un sujet qui n’a jamais été aussi actuel

Entre 2020 et 2021, pour la première fois, les troubles mentaux constituent la première cause d’hospitalisation des personnes entre 10 et 24 ans. Si cette hausse record s’explique en partie à cause de la Covid-19, elle amène à se questionner sur son origine exacte, sur ce qu’elle dit de nos sociétés et de notre système de santé.

Les chiffres donnent le tournis. D’après l’enquête Omnibus réalisée en automne 2022 par l’Observatoire suisse de la Santé, 35 % des personnes interrogées ont rencontré des problèmes psychiques au cours des douze mois précédents l’enquête. Les chiffres sont particulièrement préoccupants pour les jeunes, notamment les jeunes femmes, dont 36 % d’entre elles font état de symptômes plutôt graves.

Une seconde pandémie

Si les effets psychologiques de la pandémie de la Covid-19 n’ont pas été immédiats, ils se manifestent aujourd’hui, et ce dans plusieurs pays. Vincent Joly, psychologue, psychothérapeute et fondateur du site

Psy-enfant, indique : « Il y a des variations selon les pays mais d’une manière générale, l’OMS a mesuré une augmentation de 25 % des taux de dépression ».

Le psychologue pointe du doigt l’isolement social, qui a pu mettre en exergue des dysfonctionnements familiaux et empirer les situations de nombreuses personnes déjà fragiles mentalement et financièrement. En plus du stress qu’a engendré la situation, tous les éléments qui peuvent empêcher ou limiter le développement de maladies psychiques ont été stoppés du jour au lendemain, laissant de nombreuses personnes livrées à elles-mêmes.

Si la Covid-19 a été un catalyseur, elle n’explique pas tout, comme l’indique Diego Taboada, Researcher sur les questions politiques et sociales au sein du think tank Avenir Suisse : « L’hospitalisation des jeunes est en augmentation constante : en 2012, on était à 2,3 % de taux d’hospitalisation

BRANDREPORT • DR. HAYDAR

pour les 0-18 ans, en 2020 on est passé à 3,7 %, ce qui fait une augmentation de 60 % en moins de 10 ans ». L’utilisation des réseaux sociaux et des écrans, de même que l’inquiétude face aux questions climatiques sont mises en cause, sans qu’il n’y ait de certitudes sur leur réel impact.

Un phénomène qui touche principalement les jeunes

Pandémie ou non, les adolescents et jeunes adultes en sont les principales victimes. Comme l’indique l’enquête Omnibus, plus une personne est âgée, meilleure est sa santé mentale. Seules des hypothèses permettent d’expliquer cette différentiation.

Vincent Joly explique : « L’adolescence est le moment de la vie où on essaie de sortir du fonctionnement familial ». L’adolescence est aussi une période où les enjeux scolaires sont importants et la situation d’incertitude provoquée par les confinements n’a pas aidé à y voir plus clair. Le psychologue révèle en effet l’image paradoxale des jeunes qui s’est répandue pendant la pandémie. D’un côté, les jeunes adultes ont été présentés comme des privilégiés. Dans le même temps, du fait de leurs nombreuses sorties, ils ont aussi été considérés comme des populations à risque. Lors de ses consultations, Vincent Joly a remarqué que beaucoup d’adolescents ont complètement intégré et cru dur comme fer aux informations alarmistes véhiculées aux informations télévisées, au point de penser qu’ils représentaient un réel danger pour leurs grands-parents. Quant à expliquer pourquoi la proportion de femmes touchées par la dépression est plus

importante, une fois encore, on ne peut formuler que des hypothèses. Vincent Joly précise : « Les manières d’être au monde sont genrées. La seule chose que l’on sait est qu’il y a des différences de symptômes dans la manifestation du mal-être ». Les hommes étant socialement conditionnés à être fort et à ne pas se montrer vulnérables, leur mal-être s’exprime davantage par des conduites addictives, par exemple.

Les femmes sont également plus à risque de subir des traumatismes dans leur jeunesse, des discriminations de genre aux agressions sexuelles. Elles ont également plus tendance à chercher de l’aide lorsqu’elles en sentent le besoin.

Prendre la dépression au sérieux

Si la situation semble alarmiste, il existe des solutions pour aider les personnes qui souffrent de troubles psychiques. Beaucoup de représentations anciennes, notamment celles qui considèrent la dépression comme un manque de volonté, n’aident pas à la reconnaissance et à la prise en charge de ces maladies. Il ne faut surtout pas banaliser la dépression, et ne pas hésiter à consulter un psychologue, ne serait-ce que pour avoir un avis.

Pour ce faire, le rôle de l’entourage est primordial, comme le souligne Diego Taboada : « Le médecin de famille peut identifier les troubles et aiguiller les jeunes qui sont dans un état de détresse. Les proches peuvent ensuite aider la personne à se réintégrer ». Il est en effet important de ne pas laisser la personne livrée à elle-même, tout en lui donnant l’espace nécessaire et en comprenant que,

son énergie étant diminuée, elle ne peut continuer à faire autant de choses qu’auparavant. Il n’y a pas de traitement magique, et le suivi peut parfois prendre du temps, d’autant que la profession fait face à un défi de taille. « Depuis 2008, il y a eu une augmentation de 25 % du nombre de psychiatres par habitant en Suisse. Mais la demande est toujours supérieure à l’offre », souligne Diego Taboada. Réussir à déceler la détresse chez un proche peut s’avérer difficile, étant donné que les symptômes peuvent différer d’une personne à une autre. Vincent Joly explicite : « Les parents ne comprennent souvent pas les symptômes de leur enfant. Pour les adultes, le mal-être se manifeste souvent par la tristesse et le manque d’envie. Chez les jeunes adultes, celui-ci peut prendre la forme d’agressivité et d’opposition ». Pour le psychologue, la communication est la clé. Si les parents sentent qu’ils n’y arrivent pas, il est très important qu’ils puissent le communiquer à leur enfant. Si la pandémie physique de la Covid-19 a mis en exergue une pandémie psychique, elle a au moins permis une meilleure compréhension de la dépression. Avec le retour à la normale après les confinements, on aurait envie de tourner la page sur cette période bouleversante. Très mauvaise idée pour Vincent Joly : « Quand il y a des événements historiques, il ne faut pas faire comme s’il ne s’était rien passé. C’est important de dire : Ça a eu lieu ».

Texte Léa Stocky

L’âge maternel avancé : Défis et perspectives pour les femmes suisses d’aujourd’hui

Dr Ahmad Haydar

Spécialiste F.M.H Gynécologie et Obstétrique

Dans cet article, nous aborderons un sujet qui concerne de plus en plus de femmes de nos jours : l’âge maternel avancé, défini généralement comme étant supérieur à 35 ans au moment de la grossesse. En Suisse, l’âge du premier enfant est passé à 31,1 ans en 2022 et devrait encore augmenter les prochaines années. Les grossesses sont de plus en plus tardives.

Nous avons eu l’occasion d’interviewer le Dr Haydar, un obstétricien expérimenté, spécialiste en grossesse à haut risque, pour discuter des défis et des perspectives associés à cette situation. Il nous partage son expertise sur les implications médicales,

les précautions à prendre et les avancées scientifiques pour les femmes enceintes à un âge avancé.

Les raisons de l’augmentation de l’âge maternel Au cours des dernières décennies, il y a eu une tendance à retarder la maternité pour diverses raisons. Le Dr Haydar explique que des facteurs socio-économiques, tels que l’éducation, la carrière et les choix de vie personnels sont souvent mis en avant. Il souligne également que l’évolution des technologies de reproduction assistée (FIV) a permis à de nombreuses femmes de réaliser leur rêve de maternité à un âge plus avancé.

Les défis médicaux associés à l’âge maternel avancé L’âge maternel avancé comporte des considérations médicales spécifiques. Le Dr Haydar explique que les femmes de plus de 35 ans ont un risque légèrement accru de complications pendant la grossesse, comme le diabète gestationnel, l’hypertension artérielle, les

naissances prématurées et de pertes fœtales. À plus de 40 ans, l’âge maternel est un facteur de risque indépendant de complications obstétricales et cela va crescendo avec l’âge. Le recours aux césariennes suit une courbe exponentielle avec l’âge maternel. Nettement plus fréquent dans les âges plus avancés. Le taux de déclenchement du travail d’accouchement est aussi nettement plus élevé chez ces patientes afin de minimiser les risques materno-fœtaux volontiers plus prépondérants à la fin de leur grossesse.

Le Dr Haydar souligne l’importance d’un suivi médical attentif, y compris des tests prénatals plus approfondis, pour détecter ces complications le plus tôt possible.

Les avancées scientifiques et les soins prénatals adaptés La recherche médicale progresse constamment pour mieux comprendre les implications de l’âge maternel avancé sur la santé de la mère et du bébé. Le Dr Haydar souligne les études récentes qui mettent en évidence les

liens entre l’âge maternel avancé et certaines conditions, comme le risque accru de trisomie 21. Il explique également comment les soins prénatals ont évolué pour répondre aux besoins spécifiques des femmes d’âge maternel avancé, en offrant un suivi régulier, des conseils nutritionnels adaptés et des tests prénatals plus complets. En absence de facteurs de risques cumulatifs et un management approprié et individualisé on se rapproche d’un accouchement physiologique.

Les aspects émotionnels et le soutien psychologique

Le Dr Haydar mentionne l’importance d’accorder une attention particulière aux aspects émotionnels de la maternité à un âge avancé. Les femmes peuvent éprouver diverses émotions, notamment l’anxiété et la pression sociale. Il insiste sur l’importance de bénéficier d’un soutien psychologique adéquat tout au long de la grossesse pour faire face à ces défis et maintenir un bien-être émotionnel optimal.

Être pionnière de la médecine de précision

Gene Predictis SA est une société de diagnostic médical suisse et pionnière dans le domaine de la santé préventive et de la médecine de précision. Elle fait partie du groupe NIMGenetics Genomica y Medicina, S.L, un groupe innovant et multinational, leader dans le diagnostic génétique.

La médecine de précision s’est développée suite aux premiers séquençages du génome humain dans les années 2000 et c’est un domaine en pleine expansion. Grâce aux avancées technologiques, il est aujourd’hui possible de séquencer ou de déchiffrer rapidement une partie voire l’entièreté du génome d’un individu. Cette séquence d’ADN contient des informations importantes sur les prédispositions génétiques d’une personne à développer certaines maladies ou encore de répondre aux traitements médicamenteux. En utilisant ces risques génétiques spécifiques, les médecins peuvent élaborer des plans de traitement et de prévention sur mesure, ce qui permet une intervention précoce et une gestion plus efficace des maladies.

Depuis sa création, Gene Predictis est à la pointe de la médecine de précision dans le domaine de la santé, de la génétique et de la génomique, créant des solutions validées, basées sur les connaissances les plus récentes, et sur des algorithmes propriétaires.

La société a acquis une expertise unique dans le développement de scores de risques polygéniques et multifactoriels, pour l’interprétation de données

génétiques complexes. Les tests génétiques développés par Gene Predictis sont le fruit de plus de 15 ans de recherche et développement continus. De plus, afin d’améliorer le diagnostic des maladies rares ou des cancers, la société profite dorénavant, des outils génomiques développés par NIMGenetics, établis par un apprentissage automatique (machine learning) à partir de grandes quantités de données

La santé est aussi un droit de l’homme !

La faim, pas d’eau potable, le manque de soins médicaux : le taux de mortalité néonatale est élevé et des enfants meurent de maladies curables.

NPH répond aux besoins médicaux des enfants et des communautés du voisinage par le biais d’un réseau de cliniques de soins primaires et l’offre de soins hospitaliers complets.

Vous pouvez contribuer à ce que la santé soit considérée et promue comme droit de l’homme en Amérique latine.

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génétiques provenant de diverses populations et qui intègrent les connaissances les plus récentes du domaine public et de données propriétaires.

L’approche de Gene Predictis repose sur une médecine personnalisée, qui vise à fournir des soins de santé adaptés aux caractéristiques génétiques de chaque individu. Aujourd’hui, les tests développés

et proposés par Gene Predictis permettent d’améliorer l’efficacité des traitements médicamenteux, de réduire de manière significative les effets secondaires résultant de réactions indésirables aux médicaments, d’optimiser la nutrition en accord avec les gènes ou d’aider à établir des diagnostics prédictifs ouvrant la voie à des conseils médicaux hautement personnalisés. Ses tests prédictifs et diagnostiques répondent à des besoins médicaux majeurs et sont disponibles sur prescription médicale.

Gene Predictis a développé des partenariats durables avec des acteurs majeurs du secteur de la santé en Suisse en proposant ses services de laboratoire disruptifs et un accompagnement pour les professionnels de la santé dans le but de fournir de meilleurs soins aux patients.

L’approche de Gene Predictis repose sur une médecine personnalisée, qui vise à fournir des soins de santé adaptés aux caractéristiques génétiques de chaque individu.

Le yin yoga, un voyage entre relaxation et conscience du corps

Aujourd’hui, le yoga n’est plus un sport à présenter. Cependant, l’une de ses formes reste encore relativement méconnue du grand public : le yin yoga. Cette activité permet pourtant une relaxation intense et un relâchement complet du corps et de l’esprit.

Nathalie Aebi

Percuoco

Infirmière, hypnothérapeute et coach en nutrition et santé intégrative

Nathalie Aebi Percoco, infirmière, hypnothérapeute et coach en nutrition et santé intégrative à Perroy, nous fait part des nombreux bienfaits de cette pratique, tels que la réduction du stress, l’amélioration de la souplesse et de la circulation énergétique. Retour sur cette pratique qui promet une détente profonde.

Un peu d’histoire

Le yoga tel que nous le connaissons aujourd’hui sollicite une certaine force physique et de l’endurance avec des poses relativement complexes et physiques. Ce type de yoga est doté d’une énergie masculine, le yang, qui nécessite de l’effort et l’activation des muscles. Cette énergie yang expose également la pratique à la compétitivité. Toutefois, le yoga Hatha, le style de yoga traditionnel, est basé sur des positions plus lentes avec davantage d’exercices de respiration. Le principe initial du yoga, qui signifie d’ailleurs « relié », est d’être en bonne santé pour pouvoir méditer et se connecter au divin.

Vers les années 1970, le yin yoga commence à apparaître. Ce doux mélange de yoga, d’arts martiaux et d’activation des méridiens chinois offre un relâchement beaucoup plus intense que les autres

styles de pratique. Contrairement au yang, le yin est une énergie féminine centrée sur l’accueil et la réceptivité. « Dans cette pratique, nous restons dans les postures bien plus longtemps et utilisons des coussins pour laisser travailler le corps mais sans effort. Cela permet de lever des blocages intérieurs, tant sur le plan physique qu’émotionnel », précise Nathalie Aebi Percoco, coach de santé et de bien-être.

Les bienfaits du yin yoga

Pendant ses cours, Nathalie remarque que les postures de yin sont particulièrement appréciées : « Mes élèves sont déjà assez stressés avec leurs to-do-lists, leurs responsabilités et toutes les choses auxquelles ils doivent penser au quotidien. Le but n’est pas que le yoga devienne une compétition ou une activité dans laquelle il faille performer. Le yin yoga crée un espace à l’inverse de cette société hyperactive, où l’on vient ramener un peu de calme, de la lenteur et du bien-être. »

Le bienfait principal est effectivement un relâchement global du corps. « En restant longtemps dans des poses de yin yoga, des tensions dont nous n’avions même pas conscience se relâchent. Ce recentrage sur soi libère des blocages énergétiques, favorise la circulation et permet d’atteindre la paix intérieure » décrit la coach. Cette souplesse apporte en somme une détente au niveau physique, émotionnel et mental.

Un yoga adapté pour tous Les postures de yin ont plusieurs niveaux d’intensité adaptables en fonction du corps des pratiquants : « Les femmes enceintes peuvent par exemple ajuster leur position en fonction de leur ventre avec les

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Cannabis thérapeutique

Plus besoin de présenter cette plante aux 1000 vertus ! Depuis sa légalisation en Suisse en 2016, l’attention se focalise sur le principe actif star du cannabis, le cannabidiol (CBD), molécule adoptée pour ses multiples bienfaits thérapeutiques. Validée et approuvée par les retours de ses utilisateurs, ses effets permettent de calmer et d’apaiser de nombreux troubles tels que le stress, les angoisses, les douleurs ou encore des problèmes de sommeil, pour n’en citer que quelques-uns.

coussins. Nous travaillons avec le ressenti du corps, on ne peut donc pas « faire faux ». C’est également un yoga qui plaît beaucoup aux personnes plus âgées. En d’autres termes, il n’y a pas de contre-indications, à condition de s’écouter et d’ajuster la position en fonction de ce que l’on ressent » confirme Nathalie.

Cette pratique est également idéale pour les personnes atteintes de maladies telles que la mononucléose, la fatigue chronique ou la dépression. C’est effectivement une activité qui redonne du mouvement tout en restant douce et agréable. L’important est finalement de ne jamais être dans la douleur, de s’installer dans le confort et de trouver le cours adapté à ses besoins.

À faire chez soi

Le yin yoga peut être pratiqué à tout moment de la journée. Débuter la matinée avec une pratique de yin permet de stimuler les méridiens chinois et l’énergie du corps. Pratiqué le soir, le yin aide notamment à se préparer à la nuit de sommeil, à relâcher les tensions de la journée et à se déconnecter de ses pensées. C’est également une bonne préparation physique avant un entraînement plus actif, ou après l’effort.

Une pause typique du yin yoga est la posture de l’enfant : les fesses posées sur les talons, le buste vient se reposer contre les cuisses pour donner au corps une forme arrondie. On peut également ajouter un coussin entre les jambes pour apporter un soutien et favoriser le relâchement. « Je pense que le mieux est d’introduire des choses qui sont faisables facilement » explique Nathalie. Cette pause réalisable dans le lit est

effectivement accessible pour tout un chacun.

Attention toutefois à ne pas se blesser lorsque l’on pratique chez soi. Nathalie avertit que la douleur est le signal d’une posture inadaptée. Pour elle, dans le yin yoga, il s’agit avant tout de « revenir dans les sensations du corps, dans la conscience du souffle, dans cet instant que l’on s’octroie. » Elle ajoute que « faire du yoga, c’est comme se faire un soin. C’est beaucoup plus que bouger son corps ou juste faire du sport. C’est prendre soin de soi, de son corps, de son esprit et de ses émotions. C’est un moment hors du temps qui est précieux. » Pour encore plus de bien-être

Se reconnecter à la nature en allant par exemple marcher en forêt est également un élément essentiel au bien-être physique et mental. Pour Nathalie, il est important de prendre le temps de réguler son système nerveux et de ne pas laisser passer une journée sans avoir un sourire ou un moment de joie. « Être bien dans son corps n’est pas une question d’âge, c’est notre responsabilité » affirme-t-elle avec conviction. Les huiles essentielles, notamment celles de lavande, de néroli ou de rose, permettent aussi de créer cette bulle de sérénité le jour où l’on n’a pas le temps d’aller dans la nature. Pour plus d’informations www.nathurzen.com

Texte Maévane Mas Images inspirestockshop & fedigioia

– la plante qui nous veut du bien

Le principal intérêt du CBD réside dans son absence d’effets secondaires nocifs (pas d’effets psychoactifs comme son cousin le THC) ainsi que dans ses multiples bienfaits. Par exemple, une personne souhaitant remplacer ses anti-inflammatoires par du CBD ciblera non seulement ses maux, mais bénéficiera par la même occasion des vertus de la plante sur son sommeil et ses angoisses.

En juillet 2017, la Cannathèque, franchise suisse spécialisée dans les produits à base de cannabis de qualité premium ouvrait ses portes à Nyon. La boutique de Nyon reste ouverte les jeudis, et une nouvelle franchise a désormais vu le jour à Morges, à la Rue de Lausanne 56.

« Nous sommes ravis et très fiers de contribuer au bien-être de nos clients » se réjouit Nathalie, gérante des boutiques romandes. « Grâce au CBD, et à un conseil personnalisé, certains arrivent à réduire, voire même à supprimer des cachets leur provoquant des effets secondaires plus ou moins incommodants, alors que d’autres ont enfin trouvé LE remède

au mal qui les rongeait depuis si longtemps.

Crohn, Fibromyalgie, Sclérose en plaques, Endométriose, Lyme, Cancer, Jambes sans repos, Psoriasis, Glaucome, problèmes d’addictions, migraines, douleurs de tous genres, insomnies, angoisses, règles douloureuses, etc… la liste est bien longue… et quel plaisir que de voir nos clients revenir avec une expression du visage transformée grâce à nos produits ! »

La Cannathèque dispose d’un assortiment diversifié comprenant une sélection de gouttes de CBD ainsi que des pommades, tisanes, produits alimentaires ainsi qu’une gamme de cosmétiques produits principalement en Suisse.

« De la plantation de la graine au conditionnement final, toutes les étapes de l’élaboration de nos produits se déroulent sous le même toit. Ceci nous garantit traçabilité, sécurité et qualité – éléments fondamentaux qui assurent non seulement l’efficacité de nos produits, mais qui, aujourd’hui plus que tout, nous permettent de continuer leur commercialisation dans la sérénité. »

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Cannathèque

c/o Narval (magasin de sports nautiques)

Rue de Lausanne 56

1110 Morges

+41 78 624 02 44

Horaires d’ouverture, Morges  : Mardi –

L’idée d’ouvrir un centre dédié à la santé et au bien-être s’est développée pendant de nombreuses années. En 2012, un premier espace Casa Misifus ouvre sur la côte pacifique mexicaine et en 2019, l’Institut Misifus est inauguré à Genève. Dans cette interview, Mari Carmen Ortiz Monasterio, directrice et thérapeute, nous explique les traitements holistiques qui y sont pratiqués.

Mari Carmen Ortiz Monasterio, quelles sont les particularités de l’Institut Misifus ?

L’objectif était de disposer d’un petit centre ou refuge où l’on pourrait traiter les problèmes auxquels nous sommes tous confrontés dans notre vie quotidienne : anxiété, manque de joie, tristesse, fatigue, stress et, peut-être, manque de sens à ce que nous vivons au quotidien et aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. C’est pourquoi l’Institut se concentre sur la recherche de la joie de vivre. Nous avons trouvé l’endroit idéal à Genève, un lieu entouré de jardins et d’arbres généreux. Le règne végétal, les plantes et les arbres sont un élément essentiel d’aide à l’humanité, car en plus d’apporter beauté et harmonie par leur forme et leur couleur, ils contribuent à l’assainissement de l’environnement, à notre équilibre et à notre harmonie mentale. Les essences de leurs fleurs, graines, feuilles, troncs, bois et fruits donnent naissance aux huiles essentielles qui possèdent de nombreuses propriétés thérapeutiques, telles que la stimulation du système immunitaire, la régénération cellulaire, la stimulation du corps et de l’esprit, l’amélioration de l’humeur et l’équilibre du système hormonal. Nous utilisons ces essences

Un institut centré sur la Santé et le bien-être

dans les différents traitements que nous proposons en y ajoutant un facteur très important, l’énergie qui circule dans les mains. Cette combinaison d’énergies et d’essences est ce qui continue à me fasciner dans les traitements et les thérapies que je pratique ici.

Comment atteindre un état de santé et de bien-être ?

La santé et le bien-être se manifestent lorsque nous sommes en harmonie avec nous-mêmes, avec ce que nous vivons et avec notre but dans la Vie.

Le physique (notre corps), l’astral (les pensées et les émotions) et la Kósmica (en relation avec notre principe et processus de développement dans l’univers) sont en accord et en synchronisation. On peut dire que c’est quand nous trouvons une finalité dans la Vie et dans nos expériences.

À Misifus, nous proposons différents traitements pour harmoniser ces trois niveaux. Des massages, des soins du visage et des thérapies énergétiques qui travaillent au niveau le plus profond. Ils aident à débloquer et à déplacer les énergies stagnantes qui altèrent notre humeur et nuisent à notre bienêtre. Pour moi, le bien-être, c’est trouver l’harmonie intérieure. C’est essayer de comprendre où la Vie veut nous emmener. Il y a toujours des leçons qui nous aident à grandir, à comprendre et à faire un pas en avant dans notre évolution de la Konciencia si nous sommes ouverts pour les accepter et les comprendre. Sinon, la vie est une déraison qui ne fait que nous bouleverser physiquement et émotionnellement. Quelle que soit la difficulté d’une expérience, il existe toujours un apprentissage et un moyen d’avancer. Quels sont les traitements que vous proposez à l’Institut Misifus ?

Les soins du visage sont axés sur un service humain et personnalisé, car chaque personne est unique et a des besoins différents. Les soins du visage ont pour but d’améliorer la qualité de la peau, d’offrir à la personne un moment de calme et de tranquillité.

Nous pratiquons de nombreux massages, notamment énergétiques. Notre massage phare est le massage japonais Kobi-do, qui stimule les muscles du visage pour retarder l’apparition des rides ou en diminuer la profondeur, sans oublier les vertus des huiles essentielles présentes dans chacun de nos produits.

Kosmique présentées dans le livre El Absoluto. Cette thérapie nous aide à équilibrer les neuf niveaux énergétiques qui nous composent et surtout à retrouver notre Vitalité. Lorsqu’il y a un déséquilibre parmi eux, nous sommes en effet incapables de donner un sens à ce que nous vivons, nous ressentons de l’angoisse, de la dépression, de la confusion et un grand vide. Quelle gamme de produits utilisez-vous ?

Alqvimia, fondée il y a 30 ans en Catalogne, est une marque de cosmétiques naturels d’exception. Les produits sont basés sur un concept révolutionnaire de beauté holistique : La recherche de l’équilibre entre la santé, le bien-être et la beauté. Grâce aux vertus thérapeutiques des huiles essentielles, ils constituent un complément idéal pour accompagner les traitements que nous proposons dans l’Institut, mais aussi pour assurer le suivi à domicile, au moyen de diffuseurs, de crèmes, de préparations d’huiles aux fonctions diverses et d’huiles essentielles.

Nous proposons aussi des massages « Sur Mesure » thérapeutiques et relaxants. Ils sont effectués par notre thérapeute, qui a plus de trente ans d’expérience, formée à la réflexologie et au drainage lymphatique (Vodder) et à l’Ortho-Bionomie, méthode douce et respectueuse issue des principes de l’ostéopathie. Le principe est d’accompagner le corps dans ses mouvements instinctifs d’autorégulation en proposant des compressions douces sur les zones contractées pour favoriser la détente. Les massages sont effectués avec des produits aux qualités thérapeutiques des huiles essentielles pour drainer, activer la microcirculation, dissoudre les graisses ou détendre.

Enfin, je propose la thérapie énergétique basée sur la Science Kosmique et de nombreuses années d’études et de préparation au sein des Études de la Konnaissance

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Je travaille aussi avec différents partenaires afin d’offrir une gamme variée de services, notamment avec une nutritionniste holistique et hygiène de vie, agréée par L’ASCA, qui guide les patients dans leur alimentation afin d’optimiser leur santé.

El Absoluto. Carolina Fuentes, Catherine Fabbro et Mari Carmen Ortiz Monasterio, México, Editorial Página Seis, 2011.

The Absolute. First English Edition ; Oct 2012, by Bookmasters, Inc.USA.

institut-misifus.com

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performance intellectuelle système immunitaire

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aucun sucre ajouté, colorant naturel, sans lactose, avec stevia.

Drink (sachets de poudre à mélanger dans de l’eau), arôme orange, 20 sachets par emballage.

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Ces compléments alimentaires sont disponibles chez Amavita, Sun Store, Coop Vitality et un grand nombre de pharmacies indépendantes

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Être le premier établissement du secteur de la santé certifié B Corp en Suisse ?

Le Centre ASSAL l’a fait ! Cette distinction vient récompenser le déploiement d’une stratégie RSE sur le long terme et inscrite dans l’ADN de l’établissement. Les services et pratiques durables mis en place au sein de la structure résultent d’une philosophie prônant une médecine responsable tout le long de la chaîne de soins, sous-tendue par des valeurs économiques, sociales et environnementales bienveillantes.

Certification B Corp : révélateur de valeurs, fédérateur d’actions « Visualiser l’entreprise comme une force d’intérêt collectif résonne d’autant plus fort dans un secteur ayant un impact environnemental conséquent, où la marge de progression en matière de RSE est encore grande. Dans une industrie hautement régulée comme celle de la médecine, l’obtention de cette distinction est disruptive ! Il est important de prouver que l’obtention d’une telle certification, qui figure parmi les plus exigeantes au monde, ne relève pas de « l’écoblanchiment » ou d’un « labelwashing » et nous sommes extrêmement fiers d’être la première institution médicale en Suisse à y être parvenu » explique la Dre Lisca Drittenbass. « Nous allons continuer à aller au-delà des exigences induites par cette certification » souligne le PD Dr Mathieu Assal avant d’ajouter : « obtenir un label comme B Corp signifie que nous voyons son implémentation sur le long terme et que nous nous inscrivons dès lors dans une démarche de progression continue. Il faut par ailleurs être conscient que cette démarche à un coût conséquent et qu’elle n’engendre pas réellement de retour sur investissement direct pour l’entreprise. »

Durabilité : la médecine doit faire mieux !

Conscient des enjeux de durabilité liés directement à la pratique médicale, mais aussi plus largement à la gestion d’une entreprise de santé, le Centre s’impose une rigueur quant aux objectifs sociétaux et environnementaux qu’il place au centre de ses activités. Cette vision se retrouve dans une approche durable et bienveillante de la médecine dite de « smarter medicine »,

une médecine factuelle impliquant des soins ciblés sur les besoins réels des patients, les mettant à l’abri d’examens ou de traitements non nécessaires et inefficaces, voire dangereux. Concernant la conduite générale des activités du Centre, les fournisseurs suisses sont privilégiés, les déchets minimisés et l’empreinte environnementale contrôlée. Le Centre ASSAL défie ainsi l’écosystème de la santé, quelque peu rigide, dans lequel il évolue et espère faire bouger les lignes. Des soins de qualité certes, mais délivrés par des experts dans une prise en charge à 360° « Chaque membre de l’équipe a donc un rôle à tenir pour éviter des examens inutiles, en privilégiant des traitements conservateurs si possible et en garantissant une prise en charge chirurgicale de qualité en cas d’intervention, afin d’aboutir à un taux de complications minimal. C’est là que nous faisons réellement la différence pour le patient et la société dans son ensemble » explique le PD Dr Mathieu Assal. Les décisions thérapeutiques reposent sur des études internes rédigées et publiées dans des journaux scientifiques de renommée et sont appuyées par des processus rigoureux, des colloques d’analyse et le suivi de la satisfaction des patients. Le Centre ASSAL investit ainsi chaque année de façon considérable dans

la formation continue destinée à ses collaborateurs, leur offrant un terrain de développement personnel et professionnel, dans le but de renforcer leur expertise.

La pérennité… c’est aussi la transmission de l’expertise La recherche médicale et la formation constituent deux des socles sur lesquels repose l’activité du Centre ASSAL. Il est reconnu comme institution de formation par l’ISFM depuis 2015 et organise de nombreuses formations destinées aux professionnels du domaine médical dans toute la Suisse romande, concept plutôt inhabituel pour un Centre privé de cette taille. Cet engagement a pris une forme nouvelle en 2021 avec la création de la Fondation FORTĒ qui a pour but de soutenir la recherche, l’organisation des formations susmentionnées et la dispense de bourses d’études pour les médecins souhaitant se perfectionner dans le domaine de la chirurgie du pied et de la cheville, en Suisse comme à l’étranger. La Fondation soutient également l’engagement humanitaire des médecins du Centre, dans lequel ils sont directement impliqués.

Sébastien Chahidi, responsable certification chez B Lab Suisse commente : « Dans le domaine de la santé où les progrès en termes de RSE sont complexes à cause de réglementations rigides, le Centre ASSAL nous prouve que ce secteur d’activité peut également être durable et nous le félicitons d’être le premier en Suisse à obtenir la certification B Corp. D’autres suivront assurément. »

D i p l ô m e e n N u t r i t i o n H o l i s t i q u e

F o r m a t i o n p r o f e s s i o n n e l l e a c c r é d i t é e

A S C A - E d u C A M S w i s s - R M E

P o u r

Conscient des enjeux de durabilité liés directement à la pratique médicale, mais aussi plus largement à la gestion d’une entreprise de santé, le Centre s’impose une rigueur quant aux objectifs sociétaux et environnementaux.

Texte PD Dr Mathieu Assal / Dresse Lisca Drittenbass, Centre ASSAL de Médecine et de Chirurgie du Pied

Il y a des métiers que l’on considère comme étant hors du commun. La plupart du temps, c’est parce qu’ils sont soumis à de nombreux clichés et qu’ils sont mal connus. C’est notamment le cas des pompes funèbres. Nicolas Baumgartner, directeur des Pompes Funèbres Cassar SA, nous parle dans cette interview de l’image du croque-mort dans notre société. Nicolas Baumgartner, qu’est-ce qu’un croque-mort ?

Dans l’esprit de la majorité des personnes, il s’agit d’un être à part. La profession qu’il exerce est mal connue et personne n’a envie d’en savoir plus. Certaines personnes cherchent en effet à garder une distance avec les personnes qui travaillent dans le domaine de la mort : « moins on en parle, plus il se tient loin de nous ». Si on devait le dessiner,

beaucoup le représenteraient tel le croque-mort de Lucky Luke, lugubre, pâle et tout vêtu de noir.

Or c’est une profession au combien fascinante et humaine. Bien sûr, on ne rigole pas tous les jours mais la confiance et la reconnaissance que nous apportent les familles en deuil sont merveilleuses.

Nous préparons les défunts pour la visite de leur famille, organisons la cérémonie et la sépulture dans les moindres détails, accomplissons les démarches officielles et autres.

Pourtant, ce qui différencie le croque-mort, aujourd’hui appelé conseiller funéraire, c’est son écoute. La famille doit pouvoir lui parler ouvertement, en toute confiance et il saura trouver les bons mots, comme les bonnes solutions, tant organisationnelles qu’administratives.

Combien de familles vivent avec de vieilles querelles, des non-dits et des silences. Le conseiller funéraire est là pour comprendre la situation, sans juger personne, afin de trouver les meilleures options.

Personnellement, je pense que le départ d’une maman, d’un papa, ou de tout autre être cher, est l’occasion de laisser de côté le passé et de repartir d’un meilleur

pied. De démontrer que, dans les moments difficiles, il n’y a rien de tel que de resserrer les liens pour affronter les obstacles de la vie. Le conseiller funéraire, par son discours, peut insuffler cet élan d’espoir.

Bien sûr, il n’est pas toujours compris ; certaines situations paraissent inextricables ; pourtant, un jour, des années plus tard peut-être, chacun se souviendra de cette tentative d’amenuiser les problèmes d’une famille qu’il ne connaissait que depuis une heure ou deux.

Comment devient-on conseiller funéraire ?

Je n’ai jamais vu un enfant dire qu’il veut être croque-mort, c’est une vocation qui nait bien plus tard. Pour accompagner au mieux une famille, il faut posséder une certaine expérience de la vie qui vous permettra de comprendre chaque situation. Pourquoi devient-on conseiller funéraire ?

En premier lieu, il faut aimer les gens, vouloir leur apporter votre soutien, votre réconfort. C’est l’amour et le respect de l’être humain qui nous ont fait choisir cette profession.

L’image du conseiller funéraire a beaucoup évolué. Autrefois, on se cachait pour recevoir le croque-mort

ou pour se rendre à son bureau. On avait peur d’y aller. Aujourd’hui c’est différent ; le conseiller funéraire fait partie de la vie de tous les jours. On le voit dans la rue, au magasin, au restaurant ; il nous sourit, nous dit bonjour, comme si sa profession s’était remplie de lumière. Alors, la peur d’antan disparait et on le voit d’un autre œil, plus familier, plus accessible ; sa profession est moins opaque, moins secrète. La mort fait partie de la vie et nous devrions arriver à en parler ouvertement, sans détour. Notre équipe travaille, au quotidien, au soutien aux familles et à la démocratisation de notre profession.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter Nicolas Baumgartner : pompesfunebres@cassar.ch

Dans une époque où le « bien vieillir » est au cœur des préoccupations, le slogan de Home Assistance n’a jamais pris autant de sens: «Créons ensemble votre projet de vie à domicile». Home Assistance Medical & Services est une organisation de soins et d’aide à domicile (OSAD) qui accompagne au quotidien des résidents de Lausanne et région L é manique ayant perdu une partie de leur autonomie. Désormais, nos équipes intervienn e nt également sur l’axe Lausanne-Yverdon.

Cette entreprise qui a déjà 8 an s, n’a de cesse d e grandir en gardant so n objectif principal: garantir le plus de confort possible à ses p at ients en leur assurant une équipe stable et

des horaires qui conviennent à leur rythme de vie. Que ce soit pour un soin d’hygiène, un soin infirmier ou de l’accompagnement, une équipe restreinte est dédiée à un patient.

Depuis l’année dernière, des soins d’accompagnement psychiatriques peuvent également être assurés.

Une infirmière spécialisée en accompagnement de fin de vie est à même d’apporter les meilleurs soins de confort pour les patients désirant rester à leur domicile et de veiller à l’accompagnement des proches dans ces périodes difficiles. Qu’il s’agisse d’une situation provisoire, d’une sortie d’hospitalisation, d’un

handicap ou d’une baisse de l’état général, ces prestations sont recon nues et prises en charge par l’assurance maladie (LaMal) sous condition s Les services privés de Home Assistance nous permettent de compléter les besoins en accompagnement au domicile que ce soit par des courses, du ménage, de la présence ou des nuits d’encadrement par exemple

Nous nous déplaçons volontiers à domicile ou en milieu hospitalier afin d’évaluer avec vous vos besoins et mettre en place de manière personnalisée les services qui se ront nécessaires.

Nicolas Baumgartner

Directeur des Pompes

Funèbres Cassar SA

« C’est l’amour et le respect de l’être humain qui nous ont fait choisir cette profession »

D’ici 5 ans, 25 % des décès seraient couverts par un contrat de prévoyance funéraire en Suisse

Prévoyance : Dans le contexte social actuel, il n’est plus tabou de penser à sa propre mort ni d’anticiper son décès. L’engouement pour la prévoyance funéraire est de plus en plus important et les demandes en réelle augmentation. Néanmoins, les offres sur le marché restent souvent assez lacunaires. Face à ce constat, Everlife.ch a fait le choix de s’appuyer « sur l’humain et la technologie » pour proposer une solution novatrice incluant la prévoyance funéraire, mais aussi l’après-décès.

Avant, pour anticiper ses obsèques, il fallait s’adresser à une entreprise de pompes funèbres, choisir les prestations funéraires souhaitées et les financer, dans la plupart des cas, via un versement unique. Une formule louable, mais incomplète compte tenu des besoins du souscripteur et de celui des familles.

Tout le monde ne peut financer ses obsèques au comptant et un décès induit d’autres problématiques, souvent reléguées au second plan par les solutions proposées sur le marché.

Proposer « plus qu’une prévoyance funéraire »

Consciente de ces besoins, Everlife.ch a développé un ensemble de solutions destinées à réduire considérablement la charge mentale et financière des familles et celle du souscripteur.

Sur le site internet everlife.ch, il est possible de recevoir jusqu’à quatre devis gratuitement, prenant en compte les prestations gratuites proposées par certaines communes en Suisse, notamment Genève.

Comparer ces différentes offres permet de faire une économie moyenne de CHF 1800.-.

Le souscripteur bénéficie étape par étape d’un accompagnement sur mesure et d’un interlocuteur unique, disponible et à l’écoute.

Afin d’épauler les familles dans les formalités administratives le moment venu, l’entreprise propose aussi un service inédit de gestion administrative post-mortem de manière à épargner aux proches près de 80 à 120 heures de démarches éreintantes et fastidieuses. Une solution unique en Suisse permettant d’éviter de devoir continuer

à payer des services pour le défunt, simplement parce que ceux-ci n’ont pas été résiliés. L’entreprise a également développé le 1er écosystème de fin de vie en Suisse, inclus avec chaque prévoyance funéraire, regroupant un coffrefort numérique sécurisé ainsi qu’un service d’hommage numérique. Cet écosystème permet de centraliser toutes ses informations personnelles pour faciliter leur transmission et de créer des pages d’hommages pour partager des souvenirs familiaux communs. Finalement, le moment venu, c’est bien Everlife.ch qui se chargera de toute la coordination pour soulager la famille tout en faisant respecter les souhaits préalablement définis.

Toutes ces solutions pensées à la fois pour le souscripteur et pour les familles ont déjà été adoptées par près de 3000 clients en Suisse romande.

Différentes possibilités de financement

Les obsèques ont un coût qui s’élève en moyenne à plus de CHF 4800.-. Une somme conséquente dont le financement au comptant n’est pas accessible à tous. « Tout citoyen doit pouvoir anticiper ses obsèques et soulager les êtres qui lui sont chers du poids moral et financier des funérailles », précise Fabrice Carrel, co-fondateur d’Everlife.ch.

Compte tenu de ce constat, l’entreprise propose une offre unique d’échelonnement de paiement jusqu’à 25 ans, avec des mensualités dès CHF 12.90, rendant ainsi la prévoyance accessible à toutes et tous.

Des fonds sécurisés

La législation funéraire en Suisse, et par extension, celle concernant la prévoyance funéraire, est actuellement lacunaire et dépend des autorités cantonales. « Ces derniers mois certaines entreprises actives dans le domaine funéraire ont fermé leurs portes, et des clients ont perdu leurs fonds, notamment à cause du manque

de clarté entre les structures juridiques des entreprises concernées ». Afin de pallier tout risque pour le client en cas de faillite, l’entreprise Everlife.ch SA a mis en place une structure juridiquement et financièrement indépendante : « Everlife prévoyance SA. » L’entreprise a fait le choix de faire conserver auprès de cette structure les fonds destinés au paiement des prestations futures ce qui permet d’apporter une sérénité supplémentaire au détenteur d’une prévoyance funéraire.

Des clients de plus en plus jeunes

La prévoyance funéraire devient une solution populaire et séduit des individus de plus en plus jeunes. « Quand nous avons lancé Everlife.ch en 2020, l’âge moyen des contractants était de 73, trois ans plus tard, en 2023, il est de 54 ans ». En moins de trois ans, le paradigme social de la planification des obsèques a pris un nouveau tournant porté par une prise de conscience collective de la nécessité d’alléger le fardeau financier et émotionnel des proches.

La prévoyance funéraire n’est plus l’apanage des personnes en fin de vie, mais plutôt une décision courante, prise proactivement par chaque individu, parfois en couple ou même en famille.

Un nouvel état d’esprit qui reflète une société enfin prête à faire face à cette étape inévitable de la vie !

Les CFF vous emmènent à la fête : Billet journalier spécial dès CHF 17.50.

Samedi 13–21 h

Dimanche 9–18 h

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