Santé
Juin ’24
Mujinga Kambundji
L’athlète suisse nous partage son parcours, ses défis, et ses ambitions pour les Jeux olympiques.
DÉCOUVREZ LA SAISON
Éric Comte
La santé à la croisée des chemins
La pandémie COVID-19 a profondément bouleversé nos sociétés et a replacé les questions de santé aux cœur des préoccupations de nos concitoyens. Comme pour d’autres épidémies récentes (H1N1, Ebola, Marbourg, chikungunya, Zika…), la COVID-19 est une zoonose, c’est-à-dire une maladie causée par un virus transmis de l’animal à l’homme. Cette transmission est facilitée par la destruction des écosystèmes liée à la déforestation, l’urbanisation, l’élevage industriel et la mondialisation de l’économie.
Dans le même temps, la pollution s’accroît et a de plus en plus d’impact sur notre santé. Le changement climatique qui favorise sécheresses, inondations, incendies et vagues de chaleur, est à l’origine de catastrophes humanitaires.
Nos modes de vies sédentaires associés à une alimentation industrielle entrainent leur lot de pathologies au premier plan desquelles se trouvent l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires.
Nous prenons progressivement conscience que notre santé est intrinsèquement liée au monde qui nous entoure et qu’une remise en question de notre rapport à l’environnement est nécessaire.
Les améliorations en matière de santé publique et d’accès aux soins ont été manifestes au cours des dernières décennies. Elles sont dues principalement à l’amélioration de l’hygiène, aux développements économiques et technologiques. Cependant le progrès économique et technologique ne suffira plus à améliorer la santé humaine si nous ne changeons pas aussi notre rapport à l’environnement.
Ces nouveaux enjeux interrogent à la fois nos concepts et nos pratiques. En complément du secteur des soins, il est nécessaire d’approcher la santé comme un bien commun, bien auquel chaque citoyen doit avoir droit. Trois éléments devraient désormais être pris en considération.
Développer la prévention et les cadres de vie favorables à la santé La santé ne saurait se réduire à l’accès aux soins même si celui-ci reste un élément essentiel. Nous devrons accorder plus d’attention à la prévention et développer des cadres de vie plus sains. Le développement des espaces végétalisés en ville nous protégera contre les vagues de chaleur, les transports en commun limiteront les pollutions. L’utilisation du vélo, les déplacements à pied, les pratiques sportives lutteront contre les effets néfastes de la sédentarité. L’accès à une alimentation plus saine, moins carné et moins sucré aura un impact sur l’obésité et le diabète.
Développer des réseaux pluridisciplinaires
Les médecins ne pourront assurer seul les défis du système de santé. Les autres professions de santé (infirmière, pharmacien, aide soignant…) auront un rôle de plus en plus important à jouer
Nous prenons progressivement conscience que notre santé est intrinsèquement liée au monde qui nous entoure.
et de nouvelles missions leur sont progressivement confiées. Les pharmaciens peuvent désormais vacciner, les infirmières assurer certaines prescriptions dans le cadre de pratiques avancées.
Les professions de santé ne seront plus les seuls à pouvoir jouer un rôle pour améliorer la santé des populations. Les épidémiologistes faciliteront l’analyse des problèmes, les sociologues permettront de mieux comprendre les comportements, les métiers de la communication aideront à faire passer les messages d’éducation sanitaire… Un dialogue pluridisciplinaire impliquant de nombreux acteurs non médicaux sera nécessaire.
Encourager la participation des citoyens Il est illusoire de vouloir imposer des mesures de santé de façon autoritaire à des populations. Il est symptomatique de voir que ce ne sont pas les pays qui imposent le plus de vaccinations obligatoires qui ont les meilleurs taux de vaccination. Il est indispensable de créer une confiance entre les populations et les autorités publiques.
Les associations de patients devront être plus impliquées dans l’élaboration des politiques de santé. Elles seront associées dans la gestion des hôpitaux. Les associations locales auront un rôle à jouer dans l’éducation sanitaire ou dans la mobilisation lors des crises sanitaires comme les épidémies. Les réseaux sociaux permettront de mobiliser directement les citoyens comme le montrent les succès des sites Grippenet ou Stop-tabac par exemple. Genève, capitale internationale de la santé, a un rôle à jouer Genève est reconnue comme la capitale internationale de la santé. Cette appellation est d’abord due à la présence du siège de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Cette organisation des Nations Unies élabore tout au long de l’année de nombreuses recommandations qui aident les ministères de la santé à développer des politiques cohérentes basées sur les évidences scientifiques.
Depuis la naissance de l’OMS le 7 avril 1948, de nombreuses organisations de santé ont installé à Genève leur siège ou un bureau de liaison pour pouvoir participer à ces discussions. Aujourd’hui plus de 320 organisations installées à Genève participent ainsi à cette dynamique.
Le secteur privé de la santé est aussi fortement implanté dans la région romande. Regroupé sous le label de la Swiss Health Valley (vallée suisse de la santé) ce sont plus de 1000 entreprises qui participent à l’innovation en santé.
Il va sans dire que ce pôle santé de la Genève Internationale peut jouer un rôle important pour faire évoluer les systèmes de santé.
Créé en 2006 par l’université de Genève et les hôpitaux Universitaire de Genève, le Geneva Health Forum participe à cette dynamique pour une santé plus inclusive. Organisé en partenariat avec 24 organisations de santé internationale, le Geneva Health permet aux acteurs de la communauté scientifique et de la société civile de faire entendre leur voix au moment de l’Assemblée Mondiale de la Santé. Tout au long de l’année des séminaires, tables rondes, conférences permettent d’approfondir ce dialogue.
Les systèmes de santé se trouvent à la croisée des chemins. Malgré des investissements de plus en plus important, une part croissante de la population se trouve confrontée à des problèmes de santé. L’investissement dans la prévention, la prise en compte de cadre de vie plus sain, de meilleures collaborations pluridisciplinaires, la mobilisation des citoyens sont des éléments clef pour ces nouvelles politiques de santé. Le pôle santé de Genève à un rôle essentiel à jouer dans ces dynamiques.
Texte Éric Comte, Directeur du Geneva Health Forum
Contenu.
04 Animaux de compagnie et santé
08 Le sommeil
10
Interview : Mujinga Kambundji
12 Bienfaits des plantes
16 Préserver sa santé en été
Focus Santé.
Cheffe de projet
Laura Ueberschlag
Country Manager
Pascal Buck
Head of Content Romandie
Léa Stocky
Layout
Mathias Manner, Sara Davaz
Journalistes
Akvile Arlauskaite, Emmanuel Viaccoz, Maévane Mas, Océane Ilunga
Image de couverture
© EPManagement, Gartner
Canal de distribution
Tribune de Genève et 24Heures
Imprimerie CIL Centre d’Impression Lausanne SA
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Gerbergasse 5, 8001 Zurich, Suisse Tél +41 44 258 86 00 info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss
Bonne lecture ! Laura Ueberschlag Project Manager
Explorer les différentes facettes de l’alimentation
L’alimentation joue un rôle crucial au bon fonctionnement de l’organisme et renforce les liens sociaux et culturels en offrant des occasions uniques de partage. Toute la richesse de ces aspects passionnants est à découvrir cet été à l’Alimentarium de Vevey.
Fondé il y a bientôt 40 ans, l’Alimentarium de Vevey est un musée dédié à l’alimentation dans toute sa diversité et sa globalité. La fondation a pour mission de transmettre le savoir sur l’alimentation ainsi que les questions de santé, de société et de production alimentaire en offrant une plateforme éducative et informative attrayante. Cet été, le musée invite à un voyage culinaire et sensoriel riche en découvertes au travers de diverses expériences autour d’une question essentielle : qu’est-ce que bien manger ?
Les expositions
Le musée présente une exposition interactive permanente autour des différents sujets de l’alimentation. Par l’expérimentation sensorielle et virtuelle et la recherche active d’informations, le visiteur est amené à prendre conscience de la complexité de l’alimentation à travers le monde et les modes de vie. Au terme de la visite, il peut ainsi mieux saisir toutes les implications d’un geste devenu si banal : manger !
Devant le musée, un Jardin idyllique surplombe le lac Léman. À vocation pédagogique, il accueille les visiteurs pour des visites guidées, des dégustations et des ateliers uniques aux thèmes variés tels que l’apiculture ou la récolte du potager. Le Jardin sert également de source d’approvisionnement pour les expériences culinaires dispensées par l’Alimentarium, faisant de lui un incontournable du musée.
Depuis janvier 2024, le musée accueille également l’exposition photographique «Manger dehors!» qui présente les multiples facettes de ce que «prendre un repas» peut signifier à travers le monde. Les photographies révèlent la richesse et la diversité des pratiques culinaires mondiales, offrant ainsi un point de vue unique sur la manière dont les repas sont pris et appréciés dans différentes cultures.
Les ateliers et animations
En plus de l’exposition permanente, l’Alimentarium propose tout au long de l’année de nombreux cours et ateliers liés aux modes de production alimentaire mais aussi aux techniques de préparation. Les mardis, jeudis et vendredis, des ateliers de cuisine sont proposés aux écoles, avec des cours adaptés aux enfants de 4 à 8 ans, puis de 8 à 12 ans.
Des ateliers pour adultes sont également disponibles, allant du cours de cuisine classique aux démonstrations culinaires plus spécifiques. Les «Astuces du chef» présentent des thématiques changeant plusieurs fois par an, avec un focus actuel sur les pâtes fraîches.
Finalement, l’Alimentarium organise des animations plus scientifiques dont le sujet actuel est les métamorphoses du sucre.
Le programme estival
En complément aux animations annuelles, l’Alimentarium propose des activités attractives durant toute la saison estivale. Les Astuces du chef, qui prendront place les 27 juillet, 31 août et 28 septembre, tourneront par exemple leur focus sur l’initiation à l’art des sushis. Une activité qui permettra aux visiteurs dès 16 ans d’appréhender la cuisson du riz et la découpe du poisson selon les techniques traditionnelles.
Juillet: Tout ce qui pousse dans le jardin
Le mois de Juillet débute en beauté avec les visites gourmandes «Coté potager» prévues le week-end du 6 au 7 juillet. Lors de cette visite-cueillette, les participants seront amenés à explorer le potager
du musée et à découvrir les légumes oubliés, les fleurs comestibles et les herbes aromatiques du Jardin. Une véritable explosion de parfums qui aura de quoi ravir les participants !
De plus, la démonstration culinaire «Ramène ta fraise!» est à visiter durant tout le mois au sein du musée. Cette activité répondra à toutes les questions sur ce fruit estival: d’où viennent les fraises, comment les choisir et les conserver, quels sont leurs bienfaits pour la santé ?
Août: Patrimoine culinaire suisse
Le mois d’août commence avec une mise à l’honneur du Patrimoine suisse pour la fête nationale. Le 1er août, les visiteurs sont invités à (re)découvrir le sérac, un produit du Patrimoine culinaire suisse, avec l’invitée Tania Brasseur, experte en culture gastronomique. Elle offrira l’opportunité d’en apprendre davantage sur l’histoire de ce fromage frais fabriqué à partir du petit-lait et aujourd’hui menacé de disparaître. Une visite gourmande emmènera également les participants à l’exploration des traditions des différentes régions suisses, de part et d’autre de la fameuse barrière de rösti.
Tout au long du mois, du mardi au dimanche, un quiz permettra à tout un chacun de tester ses connaissances sur les fromages suisses. Au
planning: découverte des secrets du gruyère, de l’appenzeller et bien d’autres fromages d’alpage. Le 21 août, le musée organise en partenariat avec Payot Library une rencontre avec l’affineur et écrivain Claude Luisier, dont le livre «La Fromagerie» invite à apprécier l’authenticité des fromages suisses.
Septembre: Autour de l’innovation
Pendant «La Semaine du goût» du 12 au 22 septembre, l’Alimentarium propose tout un programme placé sous le signe de l’innovation et de la durabilité avec des thématiques telles que la revalorisation des matières résiduelles de l’industrie agroalimentaire. Les 14, 15 et 16 septembre, des visites gourmandes spéciales Jeûne fédéral dévoileront comment excès et privation de nourriture rythmaient autrefois le quotidien. Aux mêmes dates, les participants pourront créer leurs propres barres de céréales lors d’un atelier «ensemble en cuisine». Les 21 et 22 septembre, des ateliers de cuisine zéro-déchet en partenariat avec la ville de Vevey mettront finalement en avant comment recycler les épluchures pour en faire de la peinture.
En outre, du mardi au dimanche, la démonstration culinaire «Du pain sur la planche» permettra aux visiteurs de découvrir des céréales panifiables, divers types de farine et les différents métiers qui entourent l’élaboration du pain.
Finalement, le vendredi 27 septembre, en partenariat avec l’Université de Lausanne et l’équipe du projet PRISME dirigé par Valérie Boisvert, l’Alimentarium accueillera lors de la table ronde «Muséologie des promesses alimentaires» des chercheuses et chercheurs pour un échange sur les enjeux écologiques et environnementaux autour de l’alimentation.
Texte Maévane Mas
Samaritains Genève • Brandreport
Apprendre les gestes de premiers secours peut sauver des vies
Les formations dispensées par les Samaritains offrent à chacun l’opportunité d’acquérir les compétences essentielles en premiers secours et de les mettre en pratique lors de situations d’urgence.
Hymad Alidjra, directeur général de Samaritains Genève, explique comment chacun peut apprendre les gestes essentiels en premiers secours.
Hymad Alidjra, qu’est-ce que Samaritains Genève ?
Samaritains Genève est une association à but non lucratif regroupant les douze sections de samaritains du canton de Genève. Avec une équipe d’une quinzaine de salariés et de 450 membres bénévoles, l’association a pour mission de promouvoir les gestes qui sauvent des vies au travers de cours et de formations. Elle assure également la couverture de nombreux événements culturels, sportifs et récréatifs dans le canton, et participe aux collectes de sang. Samaritains Genève dispose en outre d’un groupe d’intervention (PICA) prêt à intervenir lors d’événements majeurs tels que des catastrophes naturelles, des accidents graves ou des attentats.
Au sein de Samaritains Genève, nous avons pris pour fer de lance la sensibilisation à l’infarctus du myocarde chez la femme, une condition qui tue huit fois plus que le cancer du sein, mais qui est pourtant sous-détectée et mal prise en charge par rapport à celle chez l’homme. Une étude réalisée à Genève révèle qu’une femme victime d’un infarctus est prise en charge en moyenne 41 minutes plus tard qu’un
homme. Dans notre formation de base, nous mettons l’accent sur le fait que les signes d’un infarctus chez la femme peuvent différer de ceux chez l’homme. Il est crucial de sensibiliser à cette différence pour améliorer la rapidité et l’efficacité de la prise en charge.
Quels sont les gestes de premiers secours essentiels que tout le monde devrait connaître ?
Le massage cardiaque est la technique de secours que chaque citoyen devrait connaître. Cela implique le massage en lui-même mais aussi la capacité à reconnaître une personne en arrêt cardiaque et à pouvoir prévenir les secours. Les techniques de désobstruction des voies aériennes à mettre en place lorsqu’une personne s’étouffe sont aussi essentielles.
Ces manœuvres peuvent véritablement sauver des vies et sont accessibles à tout le monde. Pour les réaliser efficacement, il est important de suivre une formation. Le fait de maîtriser ces techniques et de comprendre la situation d’urgence réduit l’angoisse et permet de prodiguer des gestes efficaces. La formation aux premiers secours est d’autant plus importante durant la saison estivale, période où les incidents liés aux fortes températures et aux risques de noyade sont plus fréquents.
Comment Samaritains Genève forme-t-elle le public aux gestes de premiers secours ? Nous proposons l’ensemble des formations de premiers secours disponibles en Suisse, allant des cours nécessaires pour obtenir le permis de conduire aux formations plus avancées pour les secouristes professionnels. De plus, la formation en entreprises est un des leviers les plus importants de la formation aux premiers secours de notre population.
Il est essentiel que la formation aux premiers secours commence dès le plus jeune âge, ce qui
n’est malheureusement pas encore généralisé. Nous collaborons avec les différentes autorités cantonales pour intégrer ces formations dans les programmes scolaires, afin que les enfants acquièrent dès le début les compétences nécessaires pour réagir en cas d’urgence. Pouvez-vous partager une histoire où les gestes de premiers secours ont permis de sauver la vie de quelqu’un ? Il y a des dizaines d’exemples de personnes qui sauvent des vies grâce aux gestes de premiers secours. Que ce soit le simple fait d’appeler l’ambulance, d’allonger une personne qui fait un malaise ou dans des cas plus graves la pratique du massage cardiaque pour réanimer une personne.
Je me souviens de deux jeunes que j’avais formés, initialement peu intéressés par le sujet. Grâce à des techniques pédagogiques et ludiques, ils se sont progressivement impliqués dans la formation. Quelques semaines plus tard, alors qu’ils se trouvaient dans la rue, un homme s’est effondré devant eux. Ils se sont rappelés du numéro d’urgence, le 144, et ont immédiatement commencé un massage cardiaque jusqu’à l’arrivée des secours. Peu de temps après, ils sont venus me remercier de les avoir motivés et ont exprimé leur désir de se former davantage. Cette expérience leur a fait comprendre l’importance des compétences en premiers secours et leur utilité dans des situations réelles.
Quelles formations recommandez-vous pour approfondir ses compétences en premiers secours ?
Après le cours de base, plusieurs formations permettent d’approfondir les compétences en premiers secours. L’Interassociation de Sauvetage (IAS), l’organisme suisse de référence pour les recommandations en matière de premiers secours, propose trois niveaux de formation :
IAS 1, IAS2 et IAS 3. IAS3 est le diplôme de secourisme le plus élevé qui existe en Suisse.
Comment Samaritains Genève agit-elle au niveau de la prévention ?
Nous agissons principalement via des stands de communication. Nous profitons d’événements tels que les Journées de la Croix-Rouge et les Automnales pour nous rendre visibles et diffuser des messages d’initiation et de prévention à un large public.
Le 14 septembre, à l’occasion de la Journée mondiale des premiers secours, nous organiserons également des portes ouvertes dans toutes les sections de Samaritains de Genève. Les habitants pourront se rendre dans la section la plus proche de chez eux pour rencontrer les samaritains, s’initier aux premiers secours, obtenir des informations et se familiariser avec les gestes qui sauvent des vies.
Interview Maévane Mas
Pour plus d’informations: info@samge.ch 022 827 37 50 www.samge.ch
Qu’il s’agisse d’un chien qui remue joyeusement la queue, d’un chat qui ronronne de contentement ou d’un hamster qui grignote une carotte, nos animaux domestiques n’ont pas besoin de faire grand-chose pour nous donner le sourire. Mais ils ne nous rendent pas seulement heureux, ils ont aussi des effets prouvés sur notre santé. Karin Hediger, Professeure de psychologie clinique et d’interventions assistées par l’animal, nous donne un aperçu de la recherche actuelle. Dr Hediger, que déclenche dans notre corps une interaction avec un animal domestique ?
Celle-ci peut avoir différents effets. Si l’on caresse un animal amical, l’hormone ocytocine est libérée, ce qui joue un rôle important dans l’attachement et la détente. De plus, des études ont permis d’observer des effets de réduction du stress. Ainsi, les câlins avec un animal domestique peuvent faire baisser le rythme cardiaque et réduire les hormones de stress. Quelle est l’influence des animaux de compagnie sur la santé physique ?
Certaines études montrent que les propriétaires d’animaux domestiques dorment mieux, ont moins recours aux soins médicaux, prennent moins de médicaments, présentent un risque cardiovasculaire plus faible et sont en meilleure santé. Les propriétaires de chiens, en particulier, font plus d’exercice et sortent plus souvent à l’air libre. Mais là encore, l’effet de causalité n’est pas
Les animaux sont le meilleur remède
encore tout à fait clair : d’autres résultats indiquent en effet que ce sont peut-être les personnes en meilleure santé qui possèdent des animaux de compagnie. Le revers de la médaille, surtout pour les propriétaires de chats et de chiens âgés, est le risque accru de chutes et de blessures. Et qu’en est-il des effets sur la santé mentale ?
Pour les personnes âgées qui viennent de perdre leur partenaire ou qui n’ont pas de famille à proximité, l’animal de compagnie peut devenir un partenaire social important. La recherche a montré qu’un animal domestique peut être perçu de la même manière qu’un membre humain de la famille. Ce lien psychologique est caractérisé par des critères mesurables remplis par les deux parties. Ainsi, la figure d’attachement nous manque lorsqu’elle n’est pas là, ou nous cherchons auprès d’elle un soutien dans les situations de stress. En même temps, l’animal ne se soucie pas du statut de son propriétaire, il le valorise malgré tout. Ainsi, il peut non seulement aider à lutter contre la solitude, mais aussi être un catalyseur social. Si l’on se promène avec un chien, on entre plus facilement en contact avec d’autres personnes. La responsabilité d’un animal de compagnie peut également apporter une structure à la vie quotidienne. Par exemple, se lever le matin pour nourrir son animal de compagnie crée une routine. Mais en même temps, la garde d’un animal domestique peut être un défi, surtout si celui-ci présente certains problèmes. De plus,
les problèmes de comportement et la mort de l’animal peuvent constituer un facteur de stress.
Tous les types d’animaux domestiques ont-ils la même influence sur notre santé ?
Aucune étude ne s’est encore penchée sur cette question, mais les effets positifs mentionnés apparaissent surtout dans les études sur les chiens et parfois les chats. En principe, on peut en déduire que plus l’espèce animale est domestiquée et plus la communication mutuelle est importante, plus il est facile pour de nombreuses personnes de se sentir comprises et aimées par un animal de compagnie.
Dans quels cas les animaux peuvent-ils être utilisés à des fins thérapeutiques ?
Dans presque tous les cas et pour différents types de troubles - de la psychothérapie, la physiothérapie et l’ergothérapie à la logopédie - dans la mesure où la personne à traiter présente des affinités avec les animaux. L’animal offre ici une relation et augmente la motivation à s’engager dans la thérapie. Il est important de veiller, lors de la recherche d’une intervention assistée par un animal, à ce qu’elle soit proposée par quelqu’un ayant suivi une formation adéquate.
Vous faites notamment des recherches sur les interventions assistées par des animaux. Pouvez-vous nous parler d’un résultat d’étude qui vous a particulièrement marqué ?
Lors d’une étude menée avec des personnes souffrant de lésions cérébrales, nous avons découvert que la
motivation à participer activement à une thérapie augmentait massivement lorsque celle-ci pouvait être menée avec un animal. J’ai été surprise par l’ampleur de cet effet. Il a également été passionnant de constater que certaines personnes pouvaient tirer un profit fou de la présence d’un animal, tandis que pour d’autres, la thérapie classique avait à peu près le même effet. L’une des questions importantes sera à l’avenir : Qui profite de cette approche et pour qui l’approche classique suffit-elle déjà ? À qui recommanderiez-vous d’avoir un animal de compagnie ?
Uniquement aux personnes qui en ont envie depuis longtemps. Il faut vraiment y réfléchir à deux fois, car l’acquisition d’un animal de compagnie implique une responsabilité à long terme. C’est un aspect important, surtout à un âge avancé : quel serait le plan B si l’on n’a plus les capacités physiques nécessaires pour s’occuper de l’animal ? Y a-t-il quelqu’un dans la famille qui pourrait le prendre en charge si l’on doit entrer dans une maison de retraite ? En outre, l’animal de compagnie peut également représenter une charge financière. Si l’on pense que l’on pourrait tirer profit d’un animal, il existe d’autres possibilités. On pourrait par exemple promener régulièrement le chien de ses voisins ou envisager une intervention assistée par un animal. Texte Akvile Arlauskaite
© VIER PFOTEN
MIGNON. MAINTENANT. MALADE.
Publireportage
Chiots commandés en ligne et livrés malades – les animaux ne doivent pas être achetés sur un coup de tête
De grands yeux ronds qui semblent vous implorer, une démarche maladroite et un pelage tout doux : difficile de ne pas craquer pour un chiot.
Yasmine Wenk, coordinatrice des campagnes pour les animaux de compagnie chez QUATRE PATTES Suisse, met en garde : « Si vous recherchez un chiot, n’achetez jamais sans réfléchir. Un chien implique beaucoup de responsabilités et c’est précisément lors d’achats spontanés en ligne que l’on peut tomber dans le piège d’un vendeur illégal de chiots. Une meilleure décision serait toutefois d’adopter un chien dans un refuge local. »
Le commerce illégal de chiots est en plein essor et c’est pourquoi QUATRE PATTES rappelle les dangers du commerce d’animaux sur Internet.
L’achat de chiots en ligne n’est pas sans risques
Acheter un chiot en ligne est apparemment facile et rapide. C’est également très tentant à l’approche des beaux jours. Mais les chiens sont malheureusement souvent produits à la chaîne dans de cruelles « usines à chiens », la plupart du temps en Europe de l’Est. Les animaux passent souvent leurs premières semaines de vie dans des minuscules boxes crasseux. Séparés bien trop tôt de leur mère, ils sont vendus sur des plateformes de petites annonces ou sur les réseaux sociaux avant d’être livrés en Suisse, à des centaines de kilomètres de leur lieu de naissance. Ils ne voient jamais un vétérinaire. Lorsqu’ils se retrouvent dans les bras de leurs
nouveaux propriétaires, ils peuvent déjà être malades ou développer des troubles du comportement en raison d’un manque de socialisation.
Avec la campagne « MIGNON. MAINTENANT. MALADE. », QUATRE PATTES souhaite attirer l’attention sur les risques liés à l’achat de chiots en ligne et aider les éventuels acheteurs à se poser les bonnes questions. Sur le site www.quatre-pattes.ch/check-list QUATRE PATTES vous renseigne sur la manière de reconnaître les vendeurs illégaux de chiots et sur les points auxquels il faut faire attention lors de l’acquisition d’un chien.
La prévoyance funéraire, une démarche essentielle et rassurante
Avoir un contrat de prévoyance, c’est vivre avec la certitude de partir dans le respect de ses volontés.
Puisque la mort est une réalité inéluctable, il est important de penser à son propre départ. Veut-on être incinéré ou déposé en terre ? Souhaite-t-on un service laïque ou religieux ? Préférons-nous nous en aller simplement dans le silence ?
Puisque les volontés sont différentes d’une personne à l’autre, la prévoyance funéraire est une démarche rassurante qui garantit le respect des choix de chacun. Au moment du décès d’un être cher, cette démarche dispense aussi les proches de tout choix difficile et soulage la famille du poids financier des funérailles. Dans ce domaine, Azur Prévoyance Funéraire SA, le spécialiste de la prévoyance funéraire depuis 2001, propose une large gamme de prestations, toutes adaptées aux souhaits, à la culture, à la religion et au budget de ses clients. Ce dernier peut d’ailleurs être ajusté lors d’un entretien avec des conseillers experts qui proposent un soutien tout au long du projet de prévoyance. Florence Bédoïan, administratrice d’Azur Prévoyance Funéraire SA, souligne les avantages d’une telle décision.
Florence Bédoïan, que comporte un contrat de prévoyance funéraire ?
Tout d’abord, un contrat de prévoyance est unique. Cela va du choix du cercueil à la rédaction anticipée de l’avis mortuaire, en passant par le choix du lieu de la cérémonie, le type de sépulture et même les fleurs. Nous prenons le temps d’étudier ensemble les volontés de nos clients, de les rassurer sur d’éventuelles inquiétudes et d’établir un budget en fonction de leurs possibilités. Il faut prendre le temps de la réflexion car c’est une démarche personnelle qui est parfois difficile à faire.
Pourquoi cette pratique est-elle courante aujourd’hui ?
L’établissement d’un contrat de prévoyance funéraire rassure la personne concernée car elle sait qu’elle sera prise en charge rapidement et que tout se déroulera selon ses volontés. Aujourd’hui, les membres d’une famille vivent souvent aux quatre coins du monde. Pour les enfants, il est rassurant de savoir que leurs parents ont tout prévu et que, le temps de revenir de l’étranger, l’organisation a déjà commencé. De plus, il existe parfois des conflits dans les familles. Le contrat de prévoyance tranquillise et met tout le monde d’accord. Nous remarquons aussi qu’il y a de plus en plus de gens qui vivent seuls. Dans ce cadre aussi, c’est rassurant de savoir que tout est organisé et que nos volontés seront respectées. Enfin, l’aspect financier est aussi important puisque toutes les personnes qui viennent nous voir savent que, le moment venu, elles ne laissent pas une charge financière à leur famille.
Quelles sont les formules que vous proposez ?
Nous avons la possibilité de proposer deux formules de base. Cependant, nous constatons que nos contractants se dirigent vers une formule personnalisée. Dans notre domaine, il est difficile de rester sur une formule préétablie puisque les volontés sont différentes d’une personne à l’autre et la notion de simplicité est propre à chacun. Personne ne souhaite la même chose et c’est cela qui fait l’essence de notre métier.
Plus exactement, à quoi correspond la facture qui incombe sur le contractant ?
Contrairement à ce que pensent de nombreuses personnes, Azur Prévoyance Funéraire n’est pas une assurance et un contrat de prévoyance n’est pas une cotisation mensuelle, basée sur un capital décès et calculée selon l’âge du souscripteur. Dans le cas d’un contrat de prévoyance, la facture correspond au prix réel et total des obsèques si elles avaient été organisées à la date de la souscription du contrat. Une fois le
Nous prenons le temps d’étudier ensemble les volontés de nos clients, de les rassurer sur d’éventuelles inquiétudes et d’établir un budget en fonction de leurs possibilités.
contrat intégralement payé, que le décès ait lieu dans une année ou 20 ans plus tard, les tarifs des fournitures et des prestations des pompes funèbres sont garantis. Le seul réajustement qui pourrait être fait le moment venu concerne les frais de tiers (augmentation des frais du crématoire, de la parution de l’avis mortuaire et des fleurs par exemple) que nous ne maîtrisons pas.
Certains contractants décident aussi de modifier leur contrat, ce qui est possible en tout temps. De plus, si une personne déménage à l’étranger et nous fait parvenir un courrier avec une demande de remboursement de son contrat, nous y répondons de suite. Enfin, en cas de force majeure, comme lors de la pandémie de Covid-19, certaines familles ayant dû renoncer aux cérémonies, les prestations non-exécutées ont été remboursées à la succession. Notre rigueur est aussi notre force dans le domaine sensible du funéraire. C’est pourquoi nous ne dérogeons pas à notre règle : nous ne pouvons pas rembourser à n’importe qui.
Qu’en est-il du système de placement mis en place ?
Azur Prévoyance Funéraire SA est une société anonyme, dont l’unique but est la gestion des contrats de prévoyance et des fonds qui lui sont confiés, pour garantir le moment venu la bonne exécution des volontés des contractants. Il est donc important que les capitaux placés soient, in fine, garantis.
Les fonds sont gérés par des institutions financières helvétiques. Azur Prévoyance Funéraire SA opte pour des placements sécurisés, uniquement en francs et en Suisse. Les rendements sont plus faibles mais ne présentent pas de risque. Ainsi, l’argent du contrat n’est pas versé à une entreprise de pompes funèbres qui pourrait l’utiliser comme une trésorerie pour son fonctionne-ment. Ce qui pourrait présenter des risques en cas de difficultés de celle-ci.
Quelle est l’importance du soutien des conseillers en prévoyance ?
Il est important de faire appel à des professionnels du funéraire pour que tout ce qui est consigné dans le contrat soit réalisable lors du décès, mais aussi de se tourner vers une entreprise de prévoyance funéraire de longue date qui a pignon sur rue. Nous voyons fleurir des plateformes internet qui ne sont pas des profession-nelles du funéraire, qui donnent des informations et des conseils sur ce qu’il faut faire le moment venu et qui se proposent de consigner vos volontés sans connaitre les us et coutumes locales, les pratiques et les taxes, puisque les formalités sont différentes d’un canton à l’autre.
Seule une société indépendante et spécialisée dans ce domaine comme Azur Prévoyance Funéraire SA peut garantir le respect des volontés de ses clients et la sécurité optimale des fonds versés.
Plus d’informations: azur-prevoyance.ch
Tél. 022 342 66 22
Frais de dossier offerts sur présentation de cette publicité.
PRÉVOYANCE FUNÉRAIRE Gardien de vos volontés depuis 2002 Et vous ? Vous l’imaginez comment votre dernier voyage ?
La pharmacie comme centre de santé de premier recours
Accessibles et équipées de professionnels compétents, les pharmacies jouent un rôle crucial dans l’amélioration et la prévention de la santé globale de la population. Les pharmaciens, capables de gérer diverses pathologies et d’orienter les patients vers les soins appropriés, deviennent ainsi les premiers référents en cas de problèmes de santé.
Christophe Beger, président de la Société Vaudoise de Pharmacie et copropriétaire de deux officines au centre de Lausanne, ainsi que Rémi Lafaix, président de PharmaGenève et responsable de Pharma24 dans le canton de Genève, expliquent le rôle du pharmacien dans les enjeux de santé publique et discutent de l’avenir du métier.
Christophe Beger, Rémi Lafaix, pouvez-vous expliquer ce que sont la Société Vaudoise de Pharmacie et PharmaGenève ?
CB : La Société Vaudoise de Pharmacie est une organisation qui défend les intérêts des pharmaciens, tant sur le plan politique que médiatique. Nous offrons également divers services à nos membres, notamment du soutien à la formation continue, ainsi que des services d’information et de conseil juridique en matière de droit du travail. Nous gérons en outre les statistiques pour la promotion de la profession.
RL : De même, PharmaGenève est l’association professionnelle qui représente les intérêts des pharmaciens et pharmaciennes, ainsi que ceux des officines du canton de Genève.
Comment décririez-vous le métier de pharmacien ?
CB : Le métier de pharmacien est passionnant et très diversifié. Bien que le rôle central du pharmacien soit l’approvisionnement en médicaments, la profession exige des connaissances étendues permettant de répondre à des questions variées dans les domaines de la santé, de la prévention et du soin à la personne. Les pharmaciens sont en mesure de conseiller sur des pathologies spécifiques et des symptômes, et accompagnent les personnes tout au long de leur vie, à commencer par les femmes enceintes qui ont généralement des questions concernant la grossesse, puis les enfants en bas-âges et finalement les adolescents. Nous
conseillons aussi des personnes adultes avec divers problèmes de santé ainsi que des personnes âgées.
RL : C’est un métier totalement hybride, un véritable couteau suisse de la santé. En plus d’être des professionnels de la santé, les pharmaciens gèrent leurs équipes, répondent aux problèmes de la population et orientent les patients vers la prise en charge appropriée. Ils peuvent travailler en hôpital, en recherche, en laboratoire, ou en officine. Le pharmacien touche à tout, avec au centre le but d’apporter une réponse adéquate aux patients. Que mettre en place pour protéger et développer la profession de pharmacien ?
RL : En tant qu’association professionnelle, notre objectif est de développer le nécessaire pour que nos membres s’épanouissent au quotidien. Nous œuvrons à instaurer des conditions de travail favorables et à respecter les valeurs du métier. Les professionnels de la santé doivent se former constamment, c’est pourquoi nous organisons régulièrement des formations qui rassemblent une centaine de participants chaque mois. Nous collaborons également avec les autorités cantonales pour mettre en œuvre des projets valorisant le métier de pharmacien. À Genève, par exemple, nous avons récemment obtenu l’élargissement de la vaccination en pharmacie, ce qui nous permet de répondre à davantage de demandes.
CB : Actuellement, nous cherchons à faire reconnaître la nécessité du remboursement des prestations en pharmacie. Par exemple, une vaccination en pharmacie est actuellement payante, ce qui fait que nous ne touchons que les patients ayant des franchises élevées ou qui n’ont pas de médecins de famille. Cela constitue un frein majeur pour la prévention. Nous visons à modifier la loi pour obtenir le remboursement des prestations pharmaceutiques par l’assurance de base, évitant ainsi la nécessité de passer par un médecin pour des services qui pourraient être directement assurés par les pharmaciens.
Quelles sont les responsabilités du pharmacien ?
RL : Le rôle principal du pharmacien est l’approvisionnement en médicaments, mais il joue également un rôle crucial de triage. Avec la pénurie de médecins et les longues attentes aux urgences, ce triage devient essentiel. Aujourd’hui, de nombreuses personnes continuent de se rendre aux urgences alors qu’elles pourraient être prises en charge en officine. Les pharmacies sont effectivement capables d’orienter le patient vers une prise en charge adéquate mais aussi de prendre en charge les petits soucis de santé ne nécessitant pas une visite aux urgences. Étant située à côté de l’hôpital, Pharma24 reçoit par exemple souvent des patients redirigés des urgences.
CB : Les pharmacies offrent en outre un accès sans rendez-vous à une équipe de santé bien formée et informée, et ce six jours sur sept. Nous sommes en mesure de gérer des cas plus ou moins complexes, y compris la délivrance de certains médicaments habituellement sous ordonnance, sur conseil du pharmacien. Si nous prenons l’exemple des allergies, les patients peuvent trouver tout ce dont ils ont besoin en officine sans avoir à consulter un médecin.
Être pharmacien, ce n’est donc pas uniquement distribuer les bons médicaments ?
CB : Les prestations des pharmaciens sont aujourd’hui bien plus diversifiées ! Nous réalisons des vaccinations, soignons les plaies, prenons en charge des cas plus complexes et collaborons avec des établissements médico-sociaux, en partenariat avec les infirmiers. Nous assurons en plus la transition entre l’hôpital et l’ambulatoire, veillant à ce que le patient comprenne et suive correctement son traitement entre la sortie de l’hôpital et le retour chez le médecin de famille. Dans le canton de Vaud, nous avons d’autre part lancé le projet « Médicament à jour », où nous trions les médicaments des patients et fournissons un plan de médication sécurisé pour les patients et
Notre système de santé doit en outre se focaliser davantage sur la prévention plutôt que sur le traitement aigu, et les officines jouent un rôle clé pour cela en étant un centre de santé particulièrement accessible à la population.
– Rémi Lafaix, Président de PharmaGenève
les médecins. De plus, les pharmaciens disposent aujourd’hui de plus de compétences pour distribuer certains médicaments sans ordonnance, ce qui élargit encore notre rôle dans les soins de santé. Nous travaillons aussi à ouvrir des Dossiers Électroniques du Patients (DEP) en vue de numériser la santé. Comment voyez-vous l’évolution de la profession de pharmacien dans les années à venir ?
RL : Les pharmaciens demeurent des experts en médicaments, mais leur rôle évolue vers des prestations et services élargis tels que la vaccination et les petites consultations. De plus en plus de gens viennent en pharmacie pour poser des questions, vérifier leur carnet de vaccination ou pour des campagnes de dépistage. Les rendez-vous en ligne pour diverses consultations et services se multiplient, ce qui montre que nous évoluons dans la bonne direction.
CB : Nous nous dirigeons vers une pharmacie qui devient un centre de santé de premier recours. Dans cette évolution, nous pensons qu’intégrer des infirmiers aux officines permettrait d’élargir les compétences disponibles en pharmacie. D’autres projets sont notamment en cours pour réaliser des tests sanguins directement en pharmacie, évitant ainsi des consultations médicales uniquement pour des prises de sang. Les résultats pourraient être transmis directement au médecin grâce à l’utilisation d’outils numériques. Ces derniers nous permettront aussi de collaborer avec d’autres professionnels de la santé et de répondre ainsi à des questions plus larges. L’idée est de pouvoir développer ces prestations dans des salles de consultation, lieux favorisant la discussion avec le patient.
RL : Notre système de santé doit en outre se focaliser davantage sur la prévention plutôt que sur le traitement aigu, et les officines jouent un rôle clé pour cela en étant un centre de santé particulièrement accessible à la population. L’évolution du métier se concentrera donc également sur la prévention des maladies, comme le dépistage du cancer colorectal, que nous prenons aujourd’hui en charge pour nos patients. Les autorités reconnaissent aussi de plus en plus l’importance des pharmaciens dans le soutien à la santé publique, faisant de cette profession une belle carrière d’avenir.
Interview Maévane Mas
LLe sommeil dans de beaux draps !
Dormir est une fonction essentielle pour la santé et le bien-être. Or, force est de constater que nos nuits ont tendance à se raccourcir ou se détériorer. Alors comment faire pour rester en bons termes avec le marchand de sable, Morphée et Somnus ?
es endormissements tardifs, les nuits perturbées et les insomnies impactent négativement la qualité de vie, à tous égards. Il s’agit d’un problème de santé publique sur lequel nous devons garder les yeux ouverts. Les études scientifiques démontrent en effet qu’une altération du sommeil, sur une longue période, est bien souvent à l’origine de morbidités telles le cancer, le diabète, l’obésité, la dégénérescence neuronale ou encore, certaines maladies cardiovasculaires. Pour les enfants et les jeunes adultes, le manque de sommeil impacte négativement la croissance, les capacités d’apprentissage et la mémoire. Par ailleurs, environ 20% des accidents de la route trouvent aussi leur origine dans la même problématique, par manque de vigilance. Enfin, force est de constater que la mauvaise humeur et l’irritabilité s’en donnent à cœur joie lorsque de noires, les nuits deviennent blanches.
Psychomètre
L’état dans lequel on se trouve en journée est l’un des meilleurs indicateurs quant à la qualité de nos nuits. D’une manière générale, un sommeil perturbé ou insuffisant entraîne un brouillard mental de l’agressivité et des accès de somnolence. Et si le problème devient chronique, nous assistons à une altération du métabolisme qui touche prioritairement le système immunitaire, avec toutes les conséquences délétères que cela implique. Attention à la lumière bleue ! Si l’on fait abstraction de certaines maladies à l’origine de troubles du sommeil comme le
Brandreport • La Maison du Dormir
syndrome des jambes sans repos, le bruxisme, l’apnée du sommeil ou encore les insomnies d’origine physiologiques, la qualité de nos nuits dépend essentiellement de facteurs comportementaux sur lesquels nous pouvons agir. En ce sens, l’hygiène du sommeil devrait être enseignée depuis le plus jeune âge, notamment à une époque où les smartphones et les écrans s’invitent jusque dans nos lits. Emetteurs de lumière bleue par excellence, la longueur d’onde de cette dernière bloque l’action de l’hormone du sommeil, à savoir la mélatonine. Retrouver un sommeil de qualité
La plupart des troubles du sommeil peuvent être solutionnés par éviction de la cause en adoptant un comportement de nature à favoriser l’endormissement et des nuits de qualité. Il se décline en quelques habitudes saines relativement faciles à mettre en œuvre. Elles sont, pour la plupart, basées sur le bon sens. Par exemple, diminuer la consommation d’excitants comme la caféine, dîner léger (idéalement trois à quatre heures avant de se coucher), éviter les lumières vives après la tombée de la nuit, privilégier le sport en journée ou en fin d’après-midi plutôt qu’en soirée, pratiquer la relaxation, aérer la chambre, abaisser la température des lieux, choisir une bonne literie, dormir dans des draps propres, éviter l’alcool le soir. Il est par ailleurs important d’aller se coucher dès les premiers bâillements ou clignements de paupières, sinon le train du sommeil risque de s’en aller sans crier gare. Enfin, ne pas oublier pas de mettre son smartphone en mode « avion » avant de se coucher, et de préférence, le laisser hors de portée.
Le respect des rythmes
L’être humain possède de nombreux séquenceurs biologiques dont un régule le cycle du sommeil. Il s’agit de l’horloge circadienne, du latin circa, qui signifie « proche », et dies, qui veut dire « jour ». Cette horloge interne est en effet calée sur un cycle d’environ 24 heures. C’est elle qui détermine l’heure à laquelle nous devrions aller dormir, les signes étant, comme nous l’avons vu, paupières lourdes et bâillements. Chaque matin, elle se cale sur notre heure de lever pour repartir s’engager à un nouveau cycle de 24h. Ainsi, pour ne pas la dérégler, il est important de se lever tous les matins à la même heure, quelle que soit l’heure du coucher, même tardive. Une trop grande perturbation de cette horloge peut entraîner un décalage de phase, un peu comme le jet-lag.
Le poids du sommeil
A l’instar du sommeil régulé par l’horloge circadienne via la mélatonine, il existe un autre facteur qui détermine la sensation de fatigue, à savoir l’adénosine ; une molécule produite par le travail des cellules nerveuses, plus précisément par la dégradation de l’ATP ; le combustible cellulaire. Plus l’activité des cellules est intense, plus l’adénosine s’accumule dans le cerveau, plus la sensation de fatigue devient importante. Là encore, il s’agit d’être attentif aux signaux qu’elle nous envoie. Et, pour autant que nous soyons en mesure de le faire, aller se coucher sans tarder.
L’ennemi numéro un de l’adénosine est la caféine, car, comme la femelle coucou qui pond dans le nid des autres oiseaux, elle se loge dans les récepteurs
de l’adénosine, l’empêchant d’accomplir sa mission d’endormissement de concert avec la mélatonine. D’où l’équation : lumière bleue + caféine = insomnie.
Bonheur, santé, longévité
Mais si toutes les conditions d’un bon sommeil sont remplies en aval, il nous permettra de recharger nos batteries, de booster notre système immunitaire, d’exacerber nos capacités cognitives, d’intensifier notre sensation de bien-être, de réparer notre organisme et de favoriser l’évacuation des toxines. Par ailleurs, il est aujourd’hui démontré que le sommeil participe, dans une large mesure, à la longévité. Cerise sur le gâteau
La nuit porte conseil disaient déjà nos ancêtres. Avaient-ils raison ? Oui, mille fois raison, car s’il y a bien une chose dont le cerveau raffole lorsque nous dormons, c’est la résolution des problèmes. En effet, coupé des sollicitations mondaines, il se met à explorer, à travers une infinité de connexions synaptiques, les millions, voire les milliards de possibilités pour nous offrir, au petit matin, celle qui nous faisait défaut la veille. Y a-t-il meilleur compagnon que le sommeil ?
Texte Emmanuel Viaccoz
Une philosophie du bien dormir
Dans ce magasin-là, on ne vient pas seulement choisir une literie, on vient faire une expertise de sa posture, de ses habitudes et de ses inconforts diurnes et nocturnes. Le but ? Retrouver un sommeil sain et réparateur avec une literie adaptée et personnalisée.
Nous n’avons aucun produit miracle ! » Dès qu’on passe la porte de La maison du dormir à Neuchâtel le ton est donné : Cédric Bürki et son collaborateur ne vendent pas du rêve et avant que l’on ne reparte avec une literie complète, on est –gentiment – soumis à la question. Car si bien dormir est une nécessité pour la santé physique et mentale, ce matelas-ci – à mémoire de forme, par exemple – ou ce coussin-là conviendront peut-être à votre épouse ou à votre conjoint, mais ne vous seront absolument pas confortables à vous. C’est pourquoi, ici, on commence par étudier la manière dont on dort et ses éventuels soucis de santé. Avez-vous souvent trop chaud ? Ou au contraire toujours froid? Avez-vous mal quelque part ? Quelles sont les zones du corps qui vous embêtent la nuit ? De quel côté et dans quelle position vous endormez-vous ? Transpirez-vous ? Peu ? Beaucoup ? Êtes-vous sujet au stress ? Travaillez-vous assis ou debout ? Bougez-vous suffisamment pendant la journée ? Etc. Et petite anecdote, l’enseigne a pour habitude de proposer aux couples un couchage séparé, entendez par là deux matelas au confort personnalisé au lieu d’un seul nécessitant souvent de faire des concessions.
Personnalisé et adapté
Pour recharger ses batteries, booster son système immunitaire, diminuer stress et troubles de l’humeur, il faut… dormir. De préférence bien.
« Chaque client, chaque cliente est unique, a des besoins et des souhaits différents », explique Cédric Bürki qui ajoute : « Nous n’avons pas de produit miracle, mais des produits de qualité qui répondent à des besoins différents. Nous sommes les seuls sur le marché romand à procéder ainsi, sans mettre de marque en avant. D’ailleurs quand les clients viennent dans notre showroom essayer un matelas, un sommier, un sur-matelas ou un coussin au magasin, ils ne savent pas de quelle marque il s’agit. Ce qui nous intéresse, c’est leur posture ainsi que leur sensation, comment ils se sentent », ajoute-t-il. À noter que les clients ont le droit d’hésiter, de repartir sans rien acheter, puis revenir autant qu’ils le souhaitent – un jour où ils ont plus de temps, un jour sans les enfants car « il est important de prendre son temps » – sans devoir recommencer le processus, le suivi étant garanti constant et confidentiel. « Nous connaissons
nos clients, leurs besoins, leurs désirs et adaptons l’offre à ceux-ci en leur proposant une solution entièrement personnalisée », se félicite-t-il et ajoute : « Nos clients reçoivent un petit questionnaire quelques semaines après la livraison et peuvent ainsi nous faire part de leurs ressentis et sensations sur la solution proposée. Nous restons à l’écoute en tous temps et en cas de besoin. »
Recyclage et linge de lit
L’enseigne qui offre des conseils personnalisés en magasin ou à domicile s’occupe également de recycler l’ancienne literie et du nettoyage et épurage des vieux duvets. Elle dispose aussi d’un joli choix de linge de lit, coussins et peignoirs à endosser au sortir du lit. Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, l’enseigne s’applique également à elle-même – et avec humour – le précepte du repos en indiquant être fermée tous les lundis. Texte Patrizia Rodio
Plus d’informations : www.lamaisondudormir.ch
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Mujinga Kambundji
Le sprint comme art de vivre
À 31 ans, Mujinga Kambundji continue de briller sur les pistes d’athlétisme. Née et élevée à Berne, cette sprinteuse passionnée, spécialisée dans le 100 et le 200 mètres, pratique l’athlétisme depuis son plus jeune âge. Solaire et rayonnante, Mujinga incarne à la fois la détermination et la joie de vivre, portant haut les couleurs de la Suisse sur la scène internationale. Dans cette interview, elle partage son parcours, ses défis, et ses ambitions pour les Jeux olympiques à venir.
Interview Océane Ilunga Images © EPManagement, Gartner
Mujinga Kambundji, qu’est-ce qui vous a inspiré à devenir sprinteuse ?
J’ai toujours aimé le sport. Il n’y a pas eu un moment précis où j’ai décidé de devenir sprinteuse ; j’ai toujours aimé bouger et pratiquer diverses activités sportives. À sept ans, je me suis inscrite au Visanasprint, une compétition de course d’abord régionale, puis cantonale, et enfin nationale, centrée sur le sprint. C’est à travers l’école que j’ai découvert cette compétition, et c’est ainsi que j’ai commencé à pratiquer l’athlétisme. Dès l’âge de sept ans, j’ai participé à des compétitions et à neuf ans, j’ai débuté les entraînements, mais cela restait un hobby. Au début, je pratiquais un peu toutes les disciplines. Ce n’est qu’à partir de mes 15 ans que je me suis concentrée sur le sprint, car c’était ce que j’aimais le plus et ce dans quoi j’excellais. Devenir une sportive professionnelle n’a jamais été un plan de carrière. J’ai simplement pris plaisir dans cette discipline, cherché à m’améliorer, et me suis fixé constamment de nouveaux objectifs. Tout s’est mis en place naturellement. Quels ont été les moments les plus marquants de votre carrière jusqu’ici ?
Il n’y a pas eu de moment spécial. J’ai simplement évolué en remportant constamment des victoires dans ma catégorie, ce qui m’a inconsciemment donné beaucoup de confiance en mes capacités. L’athlétisme était un sport plutôt marginal en Suisse, avec peu de professionnels. À l’époque, la Fédération ne croyait pas qu’il était possible pour les athlètes suisses de devenir professionnels et de gagner des médailles. Il y avait bien sûr des exceptions, mais le contexte général véhiculait l’idée qu’il était presque impossible de réussir en tant que sprinteuse adulte.
Cependant, je pense que ce qui a marqué un tournant dans ma carrière, ce sont les Championnats d’Europe de 2014 à Zurich, où j’ai participé au 100 et au 200 mètres. J’ai terminé quatrième au 100 mètres et cinquième au 200 mètres, réalisant une énorme progression. Tout le monde a été surpris. Cela m’a montré que même sans gagner de médaille, je pouvais être parmi les meilleurs. J’ai alors ressenti qu’il possible d’aller plus loin. Ma perception de ce qui était réalisable a changé après Zurich 2014. Il y a-t-il une préparation spéciale pour les Jeux Olympiques ?
Pas vraiment. Nous nous préparons chaque année de manière similaire. Chaque année apporte ses propres défis et faiblesses à surmonter, mais finalement, l’entraînement reste assez constant. C’est évidemment une période spéciale, surtout au niveau de l’état d’esprit. Quelle différence y a-t-il entre jouer aux JO et participer à d’autres championnats ?
Pour moi, c’est avant tout l’histoire des Jeux : l’athlétisme est le sport olympique par excellence. Ce sera la quatrième fois que je participe aux JO cette année, si tout se passe bien ( rires ). J’ai déjà participé aux JO de Londres en 2012, de Rio en 2016 et de Tokyo en 2021.Ce qui me frappe particulièrement, c’est que tout le monde sait que
apparente, et c’est souvent dû à un manque quelque part. Cette fatigue peut nous rendre moins efficace à l’entraînement et conduire à une blessure.
Je me suis aussi fixée une règle, car en tant qu’athlète, on a toujours des petites douleurs quelque part , c’est normal (rires). Si j’ai mal mais que je peux quand même m’entraîner, je supporte, il suffit de vérifier que ça ne s’aggrave pas. Mais si la douleur m’empêche de m’entraîner, c’est un signe que je dois consulter un médecin. Dans ce cas, je contacte souvent Hirslanden en urgence, et à chaque fois, ils s’arrangent pour me recevoir le jour même. Ils font tout leur possible pour organiser une IRM ou une échographie si nécessaire, et c’est vraiment rassurant.
Quels sont vos objectifs à long terme dans l’athlétisme ?
Mon objectif est de tester mes limites et de m’en approcher le plus possible. J’espère un jour pouvoir terminer ma carrière en étant certaine que je n’aurais pas pu faire beaucoup mieux. On ne peut jamais vraiment connaître son véritable potentiel, il faut simplement essayer de faire de son mieux. Après ma carrière, honnêtement, je ne sais pas encore (rires). J’avais commencé une formation en économie en 2013, que j’ai mise en pause à cause de l’athlétisme. Je terminerai donc cette formation, mais ensuite, je ne sais pas si je travaillerai dans le domaine de l’économie ou du sport.
Comment parvenez-vous à équilibrer votre vie sportive et personnelle ?
On ne peut jamais vraiment connaître son véritable potentiel, il faut simplement essayer de faire de son mieux .
les JO ont lieu cette année. En revanche, lors des championnats du monde, ce n’est pas toujours le cas. Tout le monde est au courant que je me prépare pour les JO, même mon voisin. Je ressens une plus grande attention et des attentes accrues de la part du public cette saison. Même si, en termes de compétition, il n’y a pas énormément de différence, il y a une autre ambiance, une autre pression, parce que les JO n’ont lieu qu’une fois tous les quatre ans. C’est très spécial.
Vous collaborez étroitement avec le groupe
Hirslanden. Pouvez-vous nous expliquer en quoi la médecine sportive joue un rôle dans votre préparation et votre récupération ?
Hirslanden possède de nombreuses cliniques à travers toute la Suisse. Ils me soutiennent principalement sur
le plan médical, en s’occupant de la prévention, des contrôles et des traitements. Comme être en bonne santé est la condition essentielle à toute performance sportive, ils jouent un rôle crucial pour moi.
La médecine sportive est extrêmement importante, particulièrement la prévention des blessures. La récupération est tout aussi essentielle pour un athlète professionnel. Si vous ne récupérez pas correctement, il est impossible de s’entraîner à un niveau aussi élevé. Étant donné que nous nous entraînons souvent jusqu’à nos limites, le corps s’use. C’est pourquoi j’ai toujours besoin d’une équipe médicale capable d’agir en amont et de réagir rapidement si besoin. En 2019, je me suis déchiré les ligaments. Dans un moment pareil, la rapidité de réaction est primordiale. Grâce à Hirslanden, j’ai pu immédiatement consulter des spécialistes, analyser le problème et trouver des solutions. En plus, leur vaste réseau médical est un atout majeur. Ce n’est pas seulement une clinique avec un médecin, mais un ensemble de ressources et de compétences qui permettent d’élaborer le plan de récupération parfait selon mes besoins. Pour un athlète, le temps est souvent un facteur décisif, et Hirslanden, habitué à travailler avec des sportifs, comprend cela parfaitement. En tant qu’athlète, c’est rassurant de savoir que je peux compter à tout moment sur leur expérience et leur soutien.
Pourriez-vous partager quelques stratégies ou routines que vous suivez pour éviter les blessures ?
Je pense que le plus important, c’est d’être toujours en forme à l’entraînement et de ne pas y aller épuisée.
Si on a eu trois ou quatre jours où on n’a pas bien dormi, il vaut toujours mieux en faire moins que trop. Au final, on peut s’entraîner parfaitement toute l’année, mais il suffit d’une seule course pour se blesser. Il est essentiel de bien connaître son corps et de savoir l’écouter. Je fais beaucoup de prévention et profite du large réseau du groupe Hirslanden : je collabore notamment avec médecins du sport, des physiothérapeutes, des chiropracteurs et des ostéopathes. Je surveille également mes analyses sanguines. Parfois, on se sent fatigué sans raison
En tant qu’athlète, il faut parfois être un peu radicale, surtout pendant les périodes chargées comme les compétitions. Ces moments impliquent beaucoup de voyages, des expériences intenses et un besoin crucial de repos. Durant ces périodes, j’ai beaucoup moins de temps pour mes amis et ma famille. Même si j’aimerais être plus présente, je dois prioriser ma récupération. Cependant, j’essaie de profiter pleinement des moments où j’ai du temps libre. J’ai manqué tellement d’anniversaires parce que je ne pouvais pas y assister.
Regrettez-vous ?
Sur le moment, je regrette de ne pas pouvoir être là, c’est sûr. Mais pour moi, c’était toujours clair que ma priorité est le sport, ce n’est pas une décision. Pendant la saison, c’est évident, mais pendant les vacances, c’est différent. Mon entourage est très compréhensif. Je sais que c’est une période de ma vie et dès que j’arrêterai, ce sera différent. Il faut donner tout ce qu’on a pendant sa carrière. L’athlétisme est un sport assez solitaire, qu’est-ce qui vous motive à continuer ?
Sur la piste en compétition, oui, on est seul, personne ne peut nous aider. Mais en dehors, l’équipe est énorme. J’ai plusieurs entraîneurs et un grand staff médical. Il y a beaucoup de gens autour de moi qui font tout pour que je puisse performer au mieux. Ma famille me soutient également. Sans toutes ces personnes, ce serait beaucoup plus dur, je pense. Ce qui me motive, c’est d’explorer mes limites, voir jusqu’où je suis capable d’aller. Avez-vous des loisirs en dehors de l’athlétisme ?
Je n’ai pas toujours beaucoup de temps, alors quand j’ai un peu de temps libre, j’aime le passer avec ma famille. J’adore rendre visite à ma grand-maman dans sa ferme dans l’Oberland bernois, m’asseoir sur une chaise longue et profiter de la nature. J’aime aussi profiter de mon jardin sur la terrasse. L’année passée, j’ai commencé le golf et j’ai trouvé cela sympa.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes athlètes qui souhaitent suivre vos pas ?
Il est crucial d’aimer ce que l’on fait et de le faire pour soi-même, pas pour quelqu’un d’autre. Il faut toujours chercher à s’améliorer, à comprendre pourquoi quelque chose n’a pas bien marché et quels sont les points d’amélioration. Il n’y a pas de recette unique pour le succès. Chaque athlète est différent, il faut trouver son propre chemin.
Quel est votre mantra ?
Je dirais : Il y a toujours une solution, il faut juste la trouver. Parfois, il faut faire des sacrifices ou accepter que les choses ne se passent pas comme prévu, et cela n’est pas très agréable, mais il y a toujours une solution. Trouve la solution (rires) !
Spécialiste de la médecine du pied et de la cheville
Fondé par le PD Docteur Mathieu Assal, chirurgien orthopédique et enseignant à la faculté de médecine de Genève, le Centre Assal est spécialisé dans la médecine du pied et la cheville. Des fractures aux entorses en passant par la médecine sportive et de rééducation, l’établissement du quartier de Champel accompagne chaque patient individuellement en s’appuyant sur une expertise pluridisciplinaire. Rencontre avec l’équipe du Centre Assal. Dr Assal, comment êtes-vous venu à créer le Centre Assal ?
J’ai adoré toutes les années passées aux HUG, milieu académique d’excellence, stimulant et exigeant qui m’a soutenu dans mon projet de nouvelles expertises aux États-Unis. En 2012, fort de ces expériences, le désir de créer ma propre structure de soins intégrés, dédiée à la prise en charge du pied et la cheville s’est imposée à moi. Rapidement, ce concept a reçu un écho favorable, me permettant de m’associer à d’autres jeunes médecins ayant les mêmes valeurs professionnelles. La Doctoresse Lisca Drittenbass fut la première à me rejoindre en 2013 ; aujourd’hui Présidente de la Société Suisse de Chirurgie de notre spécialité. Le Centre a montré une croissance rapide, qui s’est encore accélérée avec l’arrivée du Docteur Victor Dubois-Ferrière en 2021. Ce dernier nous a apporté son expertise dans des techniques complémentaires acquises lors de sa formation dans un centre de référence au Canada. Le Docteur Antoine Acker et Docteur Nils Reymond ont rejoint notre équipe chirurgicale par la suite. Aujourd’hui nous sommes devenus le plus grand centre de prise en charge du pied de Suisse.
Quels types de pathologies traitez-vous ? Quels sont les traitements recommandés ?
Le pied et la cheville sont la région la plus souvent blessée du corps, et elle comprend à elle seule 28 os et 20 articulations, ainsi qu’un réseau complexe de nerfs et de tissus mous. Pour chaque atteinte, nous établissons un protocole de traitement spécifique, qu’il soit conservateur ou chirurgical, selon les besoins individuels du patient. Au Centre Assal, nous traitons diverses pathologies, telles que les traumatismes (fractures, entorses, ruptures ligamentaires) et les lésions de surcharge sportive, qui surviennent lorsque la demande mécanique dépasse les capacités d’adaptation et de réparation des os, ligaments, tendons ou muscles. Mes associés et moi sommes fermement convaincus que l’intervention chirurgicale doit être envisagée en dernier recours. Nous privilégions les traitements conservateurs et accompagnons nos patients grâce à diverses approches non
invasives. Cela inclut le suivi par un médecin du sport - rééducateur, la mise en place de plâtres, le suivi régulier par nos infirmiers spécialisés, la prise en charge physiothérapeutique, ainsi que l’utilisation de chaussures et de supports plantaires. Il est important de souligner que nous sommes également spécialisés dans le traitement du pied diabétique, une pathologie particulièrement délicate à prendre en charge.
C’est dans cet objectif que nous avons mis en place, en collaboration avec la diabétologue Doctoresse Bettina Peter-Riesch, le podologue Monsieur Thomas Müller et la diététicienne Madame Stéphanie Barlet, les « Ateliers autour du diabète » destinés aux patients, afin de leur permettre de mieux comprendre leur maladie et de prendre soin d’eux-mêmes de façon active.
Comment qualifiez-vous votre approche scientifique ?
Notre médecine s’appuie sur deux piliers : la smarter medicine et l’evidence-based medicine. Nous adoptons une approche qui adhère à la « smarter medicine » et qui vise à éviter l’excès de mesures médicales potentiellement néfastes pour la santé. Cela signifie moins de gestes et de prescriptions superflus, moins de risques inutiles, et finalement, une meilleure qualité de soin et d’utilisation des ressources. Pour garantir une pratique médicale plus sûre et performante, nous nous appuyons sur les fondements de l’« evidence-based medicine ». Nous croyons fermement que la qualité des soins repose non seulement sur l’analyse statistique du volume des prises en charge et des pathologies traitées, mais aussi sur la comparaison de données rigoureuses. Chaque décision que nous prenons est soutenue par la recherche scientifique.
Le Centre Assal est fortement impliqué dans le monde sportif. Selon vous, quel est le lien entre le sport et la médecine du pied ?
Dans la majorité des disciplines sportives, les pieds et les chevilles jouent un rôle pivot en assurant la transmission de la force. Cet organe nous permet de maintenir la station debout, de conserver notre équilibre et de rester en position verticale, absorbant et transmettant les forces lors des mouvements de propulsion, d’amortissement ou de pivot. Les pieds et les chevilles supportent chaque jour une charge cumulée de plus de mille tonnes, l’équivalent de trois Airbus A380.
Ainsi, quel que soit le sport pratiqué, la santé et la performance des pieds et des chevilles sont
centrales. Une bonne condition physique et un entraînement adéquat de ces parties du corps, en réveillant la musculature intrinsèque du pied par exemple, sont indispensables pour prévenir les blessures et optimiser les performances.
Vous êtes sponsor de plusieurs équipes sportives dans diverses disciplines comme des coureurs kenyans, une équipe féminine qui se préparait à la Patrouille des Glaciers ou encore, le Rose Transat. En quoi ce statut de sponsor est-il important pour le Centre Assal ? Que cela vous apporte-t-il ?
Avec mes associés, la Doctoresse Lisca Drittenbass et le Docteur Victor Dubois-Ferrière, nous nous engageons avec passion à accompagner les personnes dont les histoires nous ont touchés dans la réalisation de leurs défis personnels. Il est important de souligner que nous avons obtenu la certification B-Corp, témoignant de notre engagement social, sociétal et environnemental. En les sponsorisant, nous concrétisons notre volonté de tendre la main et de soutenir ceux qui en ont besoin. Je dois avouer que soutenir ces personnes et les voir réussir ensuite est une source immense de joie et constitue également une valeur ajoutée pour renforcer la cohésion de notre équipe. Notre engagement ne se limite pas aux sponsorings sportifs et s’inscrit dans une démarche plus globale, tel qu’un soutien personnalisé à nos collaborateurs, des missions humanitaires, etc.
Votre équipe dispose également de spécialistes de la médecine du sport, qui accompagnent des sportifs de haut niveau dans toutes les disciplines. Comment s’opère ce suivi médical ? Quelles recommandations donnez-vous aux sportifs pour préserver la santé de leurs pieds ? Nos spécialistes en médecine en rééducation, le Dr Maximilian Schindler, le Dr Marc Francillon, la Dresse Silvia Bonfanti ainsi que notre physiothérapeute Monsieur Mathieu Hauwel, jouent un rôle clé dans l’accompagnement du patient vers sa guérison. Chaque patient a son histoire lorsqu’il arrive pour la première fois dans notre Centre, et notre équipe de rééducateurs lui offre un suivi personnalisé pour l’accompagner dans sa réhabilitation.
Nous sommes sensibles et attentifs à l’activité physique de nos patients et travaillons à les aider à retrouver leur niveau d’avant blessure ou maladie. Pour un sportif de haut niveau, cette dimension est cruciale car son activité représente à la fois une passion profonde et son métier, pour
lequel il a consenti à de nombreux sacrifices. Notre rôle en tant que spécialiste du pied qui accompagne un sportif est crucial par la prévention, le traitement et la réhabilitation des blessures spécifiques aux pieds et aux chevilles causées par l’activité physique. Notre rôle est notamment essentiel sur les points suivants :
1. La prévention des blessures : Nous conseillons sur les bonnes pratiques en termes de chaussures, d’équipements et de techniques de course ou d’entraînement pour minimiser les risques de blessures comme les entorses ou les fractures de stress.
2. Le traitement des blessures : En cas de blessure, nous évaluons et diagnostiquons des pathologies, proposons des traitements adaptés comme des orthèses, des thérapies physiques ou des interventions chirurgicales si nécessaire.
3. La réhabilitation : Après une blessure, nous supervisons la réhabilitation pour assurer une récupération optimale, minimiser les risques de rechute et guider le retour à l’activité sportive de manière sûre.
En somme, la médecine du pied dans le contexte sportif vise à maintenir la santé des pieds et des chevilles des sportifs, à les traiter efficacement en cas de blessure et à les aider à revenir à leur niveau optimal d’activité physique. Mon conseil serait celui de rester à l’écoute de son corps et de parfois simplement prendre du temps pour se reposer afin de favoriser la guérison.
Centre Assal Avenue de Beau-Séjour 6 1206 Genève contact@centre-assal.ch centre-assal.ch
Soulager les maux quotidiens avec les plantes
Depuis des millénaires, les plantes ont été nos alliées en matière de santé, utilisées dans les grandes traditions médicales du monde entier, aux côtés des minéraux et des animaux. C’est seulement à partir de la seconde moitié du XXe siècle que l’humanité a commencé à privilégier les produits de synthèse. Cette évolution a marqué un tournant dans notre rapport aux remèdes naturels.
Jacques Fleurentin, pharmacien, ethnopharmacologue et érudit des plantes, incarne ce lien ancien entre l’homme et la phytothérapie. Formé à Nancy, il s’est spécialisé dans des domaines tels que la pharmacologie, l’immunologie et la toxicologie. Ses travaux ont abouti à la rédaction d’ouvrages tels que Du bon usage des plantes qui soignent et Du bon usage de l’aromathérapie, offrant ainsi une précieuse expertise sur l’utilisation thérapeutique des ressources naturelles.
Jacques Fleurentin, quel est votre parcours ?
J’ai intégré l’Université de Metz où j’ai fondé un laboratoire de recherche. Ma principale interrogation était de savoir si les remèdes traditionnels des guérisseurs étaient efficaces. La création de ce laboratoire de pharmacologie a permis d’apporter une réponse à cette question, en préparant des extraits de plantes selon les méthodes traditionnelles (tisanes, macérations, décoctions) pour les administrer ensuite à des animaux de laboratoire ou à des cultures cellulaires. Dans 75% des cas, nos résultats ont confirmé la validité des pratiques traditionnelles. Parallèlement à mes activités de recherche, j’ai fondé il y a 35 ans
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la Société Française d’Ethnopharmacologie, une organisation à but non lucratif dont l’objectif est de répertorier les connaissances des guérisseurs à travers le monde et de diffuser les avancées dans ce domaine.
Quels sont les avantages de l’utilisation des plantes ?
Il existe deux catégories de plantes. Premièrement, les plantes médicinales, qui englobent toutes celles utilisées dans les traditions thérapeutiques. En Europe, ces plantes sont réglementées de manière rigoureuse, comprenant des indications thérapeutiques encadrées afin d’assurer leur non-toxicité. Des démarches similaires ont été entreprises en Chine et en Inde. D’autre part, il y a les plantes alimentaires, qui sont principalement utilisées dans le cadre de la prévention nutritionnelle.
Certaines plantes médicinales ne sontelles pas également alimentaires ?
Certainement, cependant, ce sont rarement les mêmes parties de la plante qui sont utilisées. Si on prend l’olivier par exemple, on obtient une huile réputée pour ses bienfaits pour la santé après extraction du fruit, tandis que les feuilles offrent un antihypertenseur et un agent hypocholestérolémiant. Ainsi, il est clair que différentes parties de la plante ont des utilisations distinctes : l’une est utilisée à des fins alimentaires, tandis que l’autre possède des propriétés médicinales dont l’efficacité est largement établie.
Quelles plantes utiliser pour lutter contre le stress ?
L’utilisation de plantes aux vertus anxiolytiques telles que Eschscholzia californica, communément appelée pavot de Californie, offre une solution efficace.
De plus, des plantes indigènes comme la mélisse, largement répandue et reconnue pour ses propriétés sédatives et antispasmodiques, ainsi que des variétés exotiques comme la passiflore d’Amérique du Sud, offrent des alternatives préventives précieuses. En agissant de manière précoce, on peut éviter les complications découlant d’une gestion inadéquate du stress.
De quelle manière ou sous quelle forme consomme-t-on ces plantes ?
Dans le domaine de la phytothérapie, il est courant d’utiliser les plantes sous forme de tisanes. Pour ce faire, on verse de l’eau bouillante sur la plante afin de préparer une infusion. Cette méthode est adaptée aux parties tendres comme les feuilles ou les fleurs. En revanche, pour les parties plus dures telles que les racines ou les écorces, on opte plutôt pour une décoction : les plantes sont laissées à bouillir pendant environ 20 minutes, puis le liquide est filtré avant d’être consommé. Ces pratiques sont au cœur de l’herboristerie. Cependant, de nos jours, il est possible de trouver en pharmacie des extraits concentrés, présentés sous forme de gélules ou d’ampoules. Ces produits sont appréciés pour leur praticité et leur dosage précis.
Il est important de ne pas confondre la phytothérapie avec l’aromathérapie, qui consiste à utiliser les huiles essentielles. Dans ce dernier cas, les plantes sont distillées en laboratoire pour obtenir une huile essentielle très concentrée, parfois jusqu’à 1000 fois plus que la plante d’origine. Cela signifie qu’une consommation excessive d’huile essentielle peut avoir des conséquences graves, nécessitant une utilisation avec précaution, généralement limitée à quelques gouttes par jour au maximum.
La clé d’un habitat harmonieux
Quel est l’intérêt de se soigner avec les plantes ?
L’avantage principal de l’usage des plantes réside dans la diminution des effets secondaires. Par exemple, pour ceux qui souffrent d’insomnie et utilisent des somnifères ou des anxiolytiques, il existe des risques de rebond lorsqu’on cesse leur prise. À long terme, après environ dix ans d’utilisation prolongée, des problèmes de mémoire peuvent apparaître. Cependant, cela ne signifie pas qu’il ne faut pas du tout recourir aux somnifères. Ils peuvent être nécessaires, mais leur utilisation doit être limitée à des périodes courtes, ne dépassant pas six semaines consécutives. Par où commencer son aventure avec les plantes ?
La priorité absolue est de sélectionner des plantes alimentaires de haute qualité, avec une préférence pour le bio. En ce qui concerne le choix des plantes médicinales, il est important d’adopter une approche exploratoire. Une fois qu’un problème est identifié, qu’il s’agisse de troubles digestifs, de douleurs articulaires, de stress, voire d’infections, alors il est opportun de se référer à des ouvrages spécialisés pour trouver des solutions appropriées. Quels conseils pour choisir des plantes de qualité et s’assurer de leur conservation ?
En général, la filière pharmaceutique, selon moi, est une garantie de qualité. Si on veut utiliser des plantes de son jardin, il faut faire attention à la manière dont on va les sécher. Un séchage inadéquat peut entraîner des altérations de certains composés en raison de la formation de moisissures.
Interview Océane Ilunga
Anthony Daveu, ancien directeur des opérations chez Ladurée Suisse, a transformé sa passion pour l’harmonie des lieux de vie en une véritable vocation. Depuis la création d’Énergie Fluide en 2017, Anthony met l’humain au cœur de sa démarche, aidant et accompagnant ses clients à se sentir bien chez eux.
Anthony propose trois services personnalisés : le feng shui traditionnel, lagéobiologie et le nettoyage énergétique. Ses services reposent sur ses formations spécialisées et sa compréhension profonde de l’énergie humaine et environnementale, acquise grâce à son expérience. Il a su s’approprier ces connaissances de base pour en faire ses propres outils et développer sa méthode de travail.
Vers un Bien-Être Durable avec le Feng Shui Traditionnel
Le Feng Shui traditionnel est une pratique ancestrale chinoise qui étudie l’énergie environnementale (le qi)
d’un lieu pour favoriser divers aspects de la vie, tels que la santé, le bien-être, les relations, la prospérité et bien d’autres bienfaits. Cette discipline repose sur des principes fondamentaux établissant l’agencement optimal des espaces de vie, de sommeil et de travail.
En Chine, la plupart des architectes collaborent étroitement avec des experts en Feng Shui Traditionnel pour s’assurer que chaque projet naisse dans de bonnes énergies, créant ainsi un espace propice à la prospérité et au bien-être.
La Géobiologie : À la Croisée des Chemins entre l’Individu et son Lieu de Vie
La géobiologie est une discipline qui étudie l’influence des lieux sur le bien-être humain en analysant les interactions entre les énergies de la Terre et les êtres vivants. Elle prend en compte divers facteurs tels que les réseaux telluriques, les champs électromagnétiques, les courants d’eau souterrains, les failles et les matériaux de construction. En identifiant et en neutralisant les sources de perturbations, Anthony crée des environnements sains, stables et équilibrés, propices au mieux-être.
Nettoyage Énergétique : Favoriser un Environnement Sain et Paisible
Le nettoyage énergétique purifie les espaces des énergies négatives, favorisant un environnement harmonieux et équilibré. Cette pratique aide à libérer le stress, améliorer la clarté mentale et promouvoir la santé émotionnelle. En éliminant les blocages, elle facilite la circulation d’énergies positives, augmentant la vitalité et le bien-être général. Son nettoyage énergétique soutient une atmosphère sereine et propice à la créativité, à la proactivité, à un nouvel élan comme un vent de fraicheur, et à une clarté d’esprit.
Un Savoir Reconnu au-delà des Frontières
Anthony étend son expertise au-delà des frontières suisses, se rendant également en France pour rétablir l’harmonie des foyers et des locaux professionnels. Il reconnecte et revitalise le lien profond entre les personnes et leur habitat, apportant des résultats concrets.
De nombreux sceptiques ont changé d’avis au vu de ses résultats comme la reprise des ventes pour des commerces, la vente rapide de biens immobiliers, un
bon déroulement lors de construction ou encore un meilleur sommeil pour bébés, enfants et adultes.
Les professionnels prennent de plus en plus conscience de l’importance d’un espace de travail clair et sain pour l’épanouissement de leurs collaborateurs, ce qui se traduit par de meilleurs résultats ou performance pour l’entreprise.
60 ans au service de la santé
En 1964, des médecins ont créé la Caisse des Médecins Société coopérative. L’objectif était d’externaliser la bureaucratie du secteur de la santé. Aujourd’hui, nous savons à quel point cette initiative était judicieuse car la charge administrative ne cesse d’augmenter. La Caisse des Médecins combat cette tendance et veille à ce que les patient·es soient toujours au coeur de l’activité des professionnel·les de la santé.
Caisse des Médecins Société coopérative · Romandie Chemin du Curé-Desclouds 1 1226 Thônex Tél. 022 869 46 30 www.caisse-des-medecins.ch · romandie@caisse-des-medecins.ch
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Le défi reste entier
Depuis sa fondation, la Caisse des Médecins est en première ligne et façonne activement l’avenir de la branche. Aujourd’hui, elle est un leader en tant que fournisseur de services pour le secteur des soins de santé ambulatoires. Ce succès ne doit rien au hasard. C’est le fruit de la continuité, de la fiabilité et de la force d’innovation.
Formulations
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• performance intellectuelle
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aucun sucre ajouté, colorant naturel, sans lactose, avec stevia.
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Pharmacode: 621 37 31
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Pharmacode: 781 18 05
Protégez ses yeux en été
Une bonne protection solaire est essentielle en été. Toutefois, nous oublions souvent de protéger nos yeux. Dans cet article, nous expliquons les conséquences d’une protection insuffisante contre les ultraviolets (UV), pourquoi les yeux des enfants sont particulièrement sensibles et comment protéger le mieux possible nos yeux du soleil, du sable, du chlore et de la mer.
Nous nous réjouissons de l’arrivée des beaux jours mais les yeux, comme la peau, doivent être protégés du soleil. Il faut ainsi se méfier des ultraviolets (UV), composants invisibles du rayonnement solaire, qui représentent un potentiel danger pour les yeux. Il existe trois catégories d’UV :
– UVA : les plus nombreux, agissent sur le vieillissement. Au niveau oculaire, la cornée et le cristallin sont capables de les absorber en grande partie ;
– UVB : ils sont absorbés directement par la peau et occasionnent les coups de soleil, ils sont eux aussi absorbés par le cristallin ;
– UVC : ils sont en majorité arrêtés par la couche d’ozone mais sont tout de même très présents en altitude.
Les risques pour les yeux des enfants
Les yeux des enfants sont particulièrement sensibles aux rayons du soleil. Cela est dû à deux mécanismes : le cristallin ne joue son rôle de filtre protecteur qu’à partir de douze ans. Avant cet âge, les enfants sont très sensibles aux rayons UV car le cristallin laisse passer plus de 75 % des UV. De plus, le réflexe du clignement oculaire n’est pas tout à fait acquis dans l’enfance.
Maladies oculaires causées par le soleil
Les principales maladies oculaires occasionnées par le soleil sont :
– L’« ophtalmie des neiges » ou photokératoconjonctivite : Les UV provoquent une brûlure de la cornée et de la conjonctive. C’est l’équivalent d’un « coup de soleil oculaire ». Les symptômes apparaissent quelques heures après l’exposition. Ils se traduisent par une baisse de la vision, une douleur intense aggravée par la lumière, un larmoiement, une sensation de grains de sable et éventuellement un gonflement des paupières. Il est recommandé de consulter son ophtalmologue afin d’obtenir le traitement adéquat, à savoir un pansement oculaire et des larmes artificielles. Son évolution est généralement favorable en 48h mais la répétition de cette atteinte peut être dangereuse.
– La tumeur cutanée palpébrale : Elle correspond à une prolifération anormale de cellules bénignes ou malignes au niveau des paupières mais aussi du coin interne de l’œil.
– Le ptérygion : C’est une excroissance de la conjonctive, membrane superficielle recouvrant la surface de l’œil. Cette lésion se développe principalement au coin nasal.
– La cataracte : Le cristallin évolue vers une opacification irréversible. Son seul traitement est chirurgical. D’après l’OMS, 20 % des cataractes seraient dues au soleil. En cas d’exposition solaire intense, la
plus précoce, donnant une baisse de vision ou une vision
– La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une maladie dégénérative de la macula lutea. Cette pathologie est liée à l’âge mais l’exposition aux UV serait un des facteurs de risque.
– La rétinopathie solaire
Il s’agit de la détérioration des photorécepteurs de la rétine, qui donne l’impression de tâches au centre de la vision. Cette brûlure est indolore mais peut être cependant permanente.
Comment protéger ses yeux des rayons UV ? Avec les beaux jours, il est impératif de penser à se protéger encore plus des UV afin de réduire le risque de problèmes oculaires. Naturellement, on sait se protéger des rayons du soleil en diminuant la taille de notre pupille (myosis réflexe) et la fermeture palpébrale. En appliquant les conseils suivants, on peut réduire considérablement son exposition aux UV nocifs et protéger sa santé oculaire à long terme :
– Lunettes de soleil :
Bien qu’on puisse les choisir pour leur style, les lunettes de soleil sont bien plus qu’un accessoire de mode. Toutes les lunettes de soleil ne se valent pas, il faut donc s’assurer qu’elles bloquent et absorbent la plus grande majorité des rayons UVA et UVB comme les lunettes de soleil de catégorie UV 400. Le marquage CE est également un gage de qualité. Les lunettes de soleil de mauvaise qualité peuvent présenter plusieurs dangers pour ses yeux et sa vision : une protection insuffisante contre les UV, une distorsion de la vision – une mauvaise qualité optique pouvant entraîner une fatigue oculaire, des maux de tête et une vision floue –, une absence de protection contre les impacts si celles-ci sont trop fragiles et une fausse sensation de sécurité. En altitude, il est important de penser à porter des lunettes de soleil ou un masque de ski avec des verres de catégorie 3 ou 4.
–
Verres polarisants :
Pour les environnements à fort risque d’éblouissement, le port de verres polarisants est préconisé. Ces verres ont l’avantage de supprimer les réflexions et effets miroirs sur les surfaces particulièrement réfléchissantes, permettant ainsi une vue plus claire.
– Chapeau à larges bords :
On peut compléter la protection solaire avec un chapeau à larges bords qui offre de l’ombre pour protéger son visage, son cou et ses yeux. Il faut éviter de s’exposer au soleil lorsque les UV sont les plus intenses, habituellement entre 10h et 16h. Si l’on doit être à l’extérieur pendant ces heures-là, il est essentiel de chercher des endroits ombragés autant que possible.
Des activités extérieures qui présentent un risque accru de dommages oculaires
Certaines activités estivales peuvent présenter un risque accru de dommages oculaires.
Le plus dangereux pour ses yeux est lié à la réverbération (la neige réfléchit 40 à 90 % des UV, l’eau 10 à 30 % et le sable 5 à 25 %).
Par ailleurs, les activités en plein air peuvent exposer les yeux à la poussière, aux insectes, et aux branches d’arbres, augmentant ainsi le risque de traumatismes oculaires. Il est donc essentiel de s’équiper de lunettes de protection pour toute activité de bricolage, de jardinage, afin d’éviter toute introduction oculaire de corps étranger.
Les dangers du chlore et de l’eau salée
Le chlore des piscines ou l’eau salée peuvent provoquer des irritations oculaires et augmenter également le risque d’infection oculaire notamment chez les porteurs de lentilles.
Pour éviter ces risques, il est conseillé de porter des lunettes de natation. Si on ressent une sensation de brûlure ou un inconfort oculaire après exposition, il faut immédiatement rincer ses yeux
Dr. Victoire Hurand
Après un parcours réussi en ophtalmologie et en ophtalmochirurgie au sein des Hôpitaux universitaires de Dijon et de Beaune (France), la Dre Hurand a décidé d’élargir sa spécialisation au sein du réseau Swiss Visio.
Toujours soucieuse de perfectionner ses compétences, elle s’est spécialisée en chirurgie réfractive à la Fondation Rothschild, a obtenu plusieurs diplômes inter universitaires (cornée, contactologie, rétine médicale, chirurgie réfractive et inflammation oculaire), un master de recherche et l’European Board of Ophthalmology.
Depuis janvier 2024, elle poursuit sa formation d’ophtalmochirurgie en tant que cheffe de clinique au sein de Swiss Visio. Elle offre ses services en consultation d’ophtalmologie, y compris les urgences, sur les sites de Montchoisi, de Chavannes et de Palézieux village.
Swiss Visio, réseau Suisse de centres d’ophtalmologie fête ses 10 ans au 1er juillet 2024 ! Les 22 centres prennent en charge toutes les pathologies oculaires médicales et chirurgicales et disposent d’un réseau de 60 médecins hautement qualifiés dans la santé des yeux de toute la famille : – Cataracte
Glaucome
DMLA
Maladies rétiniennes, cornée, uvéites, strabismes
Chirurgie réfractive
Neuro-ophtalmologie
Basse vision
Oncologie oculaire
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Soutien aux personnes avec maladies rares : une aide qui transforme la vie des patients
Les personnes atteintes de maladies rares telles que l’hémophilie ou le syndrome de l’intestin court sont souvent négligées par le système de soins à domicile. Pourtant, la possibilité de recevoir des traitements directement chez elles améliore considérablement leur qualité de vie.
Arlette Elmer, cofondatrice de Careformance et responsable de soin de l’entreprise, ainsi que Matthias Elmer, cofondateur de Careformance, expliquent l’importance du soutien aux personnes atteintes de maladies rares.
Monsieur et Madame Elmer, qu’est-ce que Careformance ?
Mme Elmer : Careformance est une entreprise familiale fondée il y a quatre ans qui se consacre aux soins à domicile pour les patients atteints de maladies rares. Notre mission est de rendre ces patients autonomes en leur enseignant les techniques nécessaires pour gérer leurs traitements eux-mêmes à domicile. Nos infirmières se rendent chez eux pour les former, leur montrant pas à pas comment procéder.
M. Elmer : Cette approche offre aux patients une nouvelle perspective de vie. En apprenant à s’administrer eux-mêmes leurs traitements, souvent via des pompes sous-cutanées dont l’administration peut durer plusieurs heures, ils n’ont plus besoin de se rendre à l’hôpital. Cette autonomie transforme leur quotidien, leur permettant de recevoir leurs soins confortablement installés chez eux, devant leur télévision ou en lisant un roman dans leur canapé, ce qui améliore grandement leur qualité de vie.
Quelles sont les valeurs et la mission de votre entreprise familiale ?
Mme Elmer : Ouverture, confiance et intégrité sont au cœur de nos relations. Nous croyons que la transparence et l’honnêteté sont essentielles pour bâtir des relations solides. Les équipes de Careformance sont réellement passionnées par leur travail et abordent chaque situation avec optimisme et détermination. La collaboration et le soutien mutuel nous permettent d’atteindre des résultats exceptionnels.
M. Elmer : Nous sommes convaincus que nous pouvons améliorer la qualité de vie de nos patients, grâce à notre passion, notre engagement et notre accompagnement unique basé sur des preuves. Une fois indépendants, nous restons disponibles 24 heures sur 24 pour répondre aux questions de nos patients et nous continuons à les soutenir. Nous sommes une présence rassurante et un partenaire pour ceux qui affrontent des défis médicaux complexes.
Quels patients peuvent bénéficier du soutien de Careformance ?
Mme Elmer : Notre soutien est destiné aux patients atteints de maladies rares. Nous travaillons cependant toujours sous la délégation du médecin traitant, qui reste le principal responsable du patient. En d’autres termes, c’est le médecin traitant qui décide de l’opportunité de notre intervention et qui nous oriente vers les patients nécessitant notre assistance.
M. Elmer : Nous maintenons un contact étroit et constant avec les médecins, les tenant informés de toutes nos actions et interventions auprès des patients. En cas de questions médicales, c’est également au médecin qu’il revient de fournir les réponses appropriées. Nous agissons en somme comme un pont entre le patient et le médecin.
Pourquoi avez-vous choisi de vous spécialiser dans les maladies rares ?
M. Elmer : Les patients atteints de maladies rares sont souvent négligés par le système de soins à domicile, car leurs besoins ne concernent pas les tâches courantes comme la toilette ou l’assistance aux activités quotidiennes. Nous avons voulu combler cette lacune en leur offrant un soutien spécialisé. Avec Careformance, les patients peuvent poser leurs questions et se sentir soutenus, ce qui est essentiel pour nous.
Mme Elmer : De plus, les maladies rares nécessitent une expertise particulière. Toutes nos infirmières sont formées spécifiquement pour traiter les maladies rares. Elles savent exactement comment administrer les traitements et comprennent les besoins uniques de chaque patient. C’est pourquoi nous organisons régulièrement des formations où elles étudient la cause des maladies, les protocoles de traitement, et les techniques spécifiques nécessaires.
Quelles maladies rares sont les plus courantes parmi vos patients ?
M. Elmer : Chez Careformance, nous traitons
fréquemment des patients atteints de maladies rares telles que l’hémophilie, l’angio-œdème héréditaire et le syndrome de l’intestin court. Nous soutenons également les personnes souffrant de déficits du système immunitaire, et nous gérons des cas d’obésité d’origine génétique.
Quel message souhaitez-vous adresser à la fois aux patients et aux professionnels de la santé ?
Mme Elmer : Notre message clé est que nous sommes des spécialistes. Nos infirmières sont formées pour les piqûres intraveineuses et sous-cutanées, ainsi que pour l’utilisation des pompes de transfusion et la gestion des matériaux médicaux. Nos infirmières s’occupent uniquement des traitements spécifiques à la maladie du patient. Elles connaissent en outre les effets secondaires et savent comment agir en cas de réaction aux médicaments. Le patient a la possibilité de poser ses questions à bas seuil. Nous croyons fermement que nous pouvons contribuer à la réduction des coûts de santé.
Interview Maévane Mas
Plus d’informations : careformance.care
PPréserver sa santé durant la saison estivale
L’été en Suisse est une saison agréable et ensoleillée. Il est toutefois important de prendre quelques précautions pour rester en bonne santé. Les rayons UV, les fortes chaleurs et les tiques représentent en effet des risques à ne pas négliger.
our profiter pleinement de la saison en toute sérénité, cet article propose un guide des principaux risques sanitaires estivaux et des conseils pratiques pour les éviter, selon les recommandations de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).
Surexposition aux rayons du soleil
Teint hâlé, vitamine D, renforcement immunitaire: bronzer sur la plage est un plaisir estival prisé pour ses bienfaits tant physiques qu’esthétiques. Cependant, une exposition excessive aux rayons ultraviolets (UV) du soleil peut se révéler dangereuse.
Les rayons UV qui pénètrent les cellules de la peau et les yeux peuvent effectivement altérer leur patrimoine génétique. Les dommages sont généralement rétablis par les systèmes de réparation dont disposent les cellules, mais une exposition intense surcharge ce mécanisme et empêche la réparation adéquate du patrimoine génétique. À long terme, cela peut conduire à des cancers cutanés et oculaires, ainsi qu’à un vieillissement prématuré de la peau. Les coups de soleil et les conjonctivites sont d’autres conséquences plus directes d’une surexposition aux UV. Pour se prémunir contre ces dangers, il est important d’utiliser une crème solaire à large spectre (protégeant contre les UVA et UVB) avec un indice de protection d’au moins 30 et de l’appliquer régulièrement ainsi qu’après chaque baignade. Le port de lunettes de soleil avec une forte protection anti-UV est également recommandé pour protéger les yeux des rayonnements nocifs. Finalement,
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affirme
Fortes chaleurs et stress thermique
En Suisse, la hausse des températures estivales est de plus en plus synonyme de chaleur extrême et de canicule. Cela représente une menace directe pour la santé, particulièrement pour les personnes à risque tels que les nourrissons, les femmes enceintes et les personnes âgées.
La chaleur excessive impose en effet un stress considérable sur l’organisme, provoquant entre autres une augmentation de la transpiration. Cette réaction peut induire des pertes substantielles de liquides et d’électrolytes, et provoquer plus rapidement une déshydratation. D’autres symptômes du stress thermique sont une certaine faiblesse ou fatigue, des états confusionnels, des vertiges, des maux de tête et des crampes musculaires. Les nausées, les vomissements, une transpiration excessive et une accélération du pouls sont également possibles.
En cas d’apparition de symptômes, il s’agit de réagir promptement et rapidement : trouver un abri ombragé, allonger la personne affectée, refroidir son corps avec un linge humide et s’assurer d’une réhydratation adéquate. Pour éviter le stress thermique, l’OFSP conseille de s’hydrater régulièrement, d’éviter les expositions prolongées au soleil et de limiter les activités physiques aux périodes plus fraîches de la journée. Ces pratiques simples mais efficaces sont essentielles pour préserver la santé durant les périodes de forte chaleur.
Quand les tiques piquent
En Suisse, les principales maladies transmises par les tiques sont la borréliose et la méningo-encéphalite verno-estivale (FSME). Actives majoritairement de mars à novembre, les tiques préfèrent les milieux humides comme les forêts aux sous-bois denses, mais se trouvent aussi dans les jardins, les parcs municipaux et en montagne. Des tiques infectées par le virus FSME ont en effet été découvertes jusqu’à 2000 mètres d’altitude. Le risque de se faire piquer par une tique et éventuellement de contracter une maladie est donc présent que ce soit lors des promenades en forêt ou des randonnées en montagne. Dans les zones à risques, environ 0,5 % des tiques sont porteuses du virus FSME. Cette infection peut entraîner une méningo-encéphalite verno-estivale, appelée également méningo-encéphalite à tiques. Souvent asymptomatique au départ, cette maladie évolue en deux phases. Des symptômes d’allure grippale se développent, suivis de troubles neurologiques tels que des maux de tête, une sensibilité à la lumière, des vertiges et des troubles de la concentration et de la marche. Il n’existe aucun traitement spécifique pour le virus FSME, mais un vaccin efficace est disponible. La borréliose, quant à elle, peut être traitée par des antibiotiques. Si la maladie passe inaperçue ou si elle n’est pas suffisamment traitée, elle peut toutefois être à l’origine d’infirmités permanentes.
L’Office fédéral de la santé publique recommande dès lors de se faire vacciner contre la FSME, mais
Boostez la santé et le bien-être de vos collaborateurs !
Semaines Santé
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Fauteuils de récupération et d'allaitement
aussi d’éviter les hautes herbes et les sous-bois, de porter des vêtements à manches longues et des pantalons de couleurs claires lors des promenades en forêts afin de repérer plus facilement les tiques, et d’utiliser des répulsifs à insectes. Après chaque sortie, il est en outre important d’inspecter soigneusement son corps pour détecter d’éventuelles tiques.
Les indispensables naturels pour un été en toute sérénité
Calmer une piqûre d’insecte : L’huile essentielle de lavande aspic permet d’apaiser les piqûres grâce à ses effets antitoxiques et anti-infectieux. Elle aseptise et neutralise la propagation du venin, réduisant ainsi la douleur de la piqûre.
Soulager un coup de soleil : Le gel d’aloe vera, grâce ses propriétés hydratantes et anti-inflammatoires, est un allié de choix pour apaiser les brûlures dues à un coup de soleil. Appliquer à grande dose plusieurs fois par jour si besoin.
Faire fuire les moustiques : La citronnelle de Java, fraîchement cueillie ou en huile essentielle, est connue pour être redoutable contre les moustiques. L’huile essentielle de Géranium Rosat fait également ses preuves.
Notre mission est de promouvoir le bien-être et la santé au sein des entreprises suisses. Des solutions innovantes, telles que des fauteuils de relaxation, des ateliers et formations variés, allant de la sophrologie à la nutrition, sont conçus pour améliorer la santé et le bien-être de vos collaborateurs.
Ateliers et conférences
Plateforme personnalisée de réservation en ligne Salle ressourçante
Nos yeux : un capital précieux
Le soleil fait certes du bien au moral, mais il peut être très nocif pour les yeux – sans parler de l’exposition aux écrans ! Seul mot d’ordre : les protéger.
C’est l’été ! Une saison très attendue par un grand nombre d’entre nous au sortir des longs mois d’hiver. Quel plaisir de s’exposer aux rayons du soleil, de sentir une douce chaleur. Mais attention ! Comme l’on protège sa peau des méfaits des rayons UV en y appliquant une crème solaire, il faut protéger ses yeux. En effet, les UV peuvent entraîner des affections ophtalmiques, telles que la cataracte, la DMLA, une ophtalmie, voire une tumeur maligne de l’œil… D’où la nécessité de prendre la protection des yeux au sérieux. Coup de soleil de l’œil Une forte exposition au rayonnement solaire n’est pas sans danger pour les yeux. Les ultraviolets peuvent en effet brûler la cornée et provoquer une ophtalmie. Bien que très désagréable, l’ophtalmie est normalement réversible. Des bains d’yeux et un séjour de deux jours dans l’obscurité totale suffit en principe à éloigner les symptômes. Plus grave est le mélanome de l’œil, qui est plus fréquent chez les personnes aux yeux clairs. C’est pourquoi la société internationale de renom Essilor apporte un soin particulier à sa gamme de verres de lunettes solaires.
Les laboratoires de recherches d’Essilor ont mis au point des verres protecteurs solaires qui assurent l’élimination de l’éblouissement et améliorent la perception des contrastes, tout en conférant une protection anti-UVA et UVB. Cette gamme de verres solaires, baptisée Xperio, offre un confort visuel optimal.
Le marché solaire correcteur a un potentiel énorme, seulement 25% des verres correcteurs sont aujourd’hui solaires. En apportant des solutions qui concilient qualité de vision, santé visuelle et esthétique, l’objectif est de satisfaire les porteurs, notamment les séniors, de plus en plus sensibles à la lumière.
C’est quoi la lumière bleu-violet ?
Il n’y a pas que le rayonnement solaire qui peut représenter un danger pour nos yeux, il y a aussi la
fameuse lumière « bleu-violet ». La lumière bleue, tout le monde en a entendu parler. Elle est émise naturellement par le soleil, mais aussi par des lumières artificielles, notamment par les ampoules LED, de plus
en plus nombreuses dans notre environnement, par les écrans de téléphones portables ou de télévisions et les tablettes. Cette lumière froide perturbe notre rythme circadien, soit notre horloge biologique, et provoquent des troubles du sommeil. Il est donc fortement recommandé de se tenir loin de tout écran avant le coucher.
Cette lumière bleue nocive peut présenter des effets néfastes pour les yeux à court terme et, en cas d’exposition aiguë sur plusieurs années, elle augmente les risques de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Compte tenu de l’omniprésence des écrans dans notre quotidien, pour préserver sa vision, il faut mieux se protéger de cette lumière bleue nocive. Heureusement, il existe des solutions pour filtrer toutes les lumières potentiellement nocives. Afin que chacun et chacune trouve de quoi satisfaire ses besoins, Essilor propose Eye Protect System, disponibles notamment sur les verres progressifs Varilux.
Protection et clarté de la vision
Les matériaux filtrants d’Essilor bénéficient des technologies les plus récentes : des molécules présentes à l’intérieur même du verre assurent une filtration sélective des UV et de la lumière bleu-violet, et des capteurs de couleurs spécifiques préservent la clarté de la vision. Le verrier a été récompensé pour Eye Protect System (EPS). Cette innovation offre au matériau la capacité de filtrer sélectivement la lumière bleue sur verres non teintés.
La DMLA est la première cause de cécité chez les personnes de plus de 50 ans, et la surexposition solaire serait impliquée dans l’apparition de cette maladie.
Formulations complètes pour le cartilage, les tendons, les ligaments, les os et les muscles.
Pour mémoire, les molécules coupent le bleu-violet (400-455 nm) et laissent passer le bleu essentiel : 25 % de la lumière bleue nocive est ainsi filtrée par absorption, ce qui supprime le reflet résiduel bleu visible sur certains verres. Cette protection est imperceptible, sans reflet bleu-violet ni teinte résiduelle jaune. « Pour Essilor, EPS est une belle opportunité de remettre l’accent sur l’importance de sensibiliser le grand public aux enjeux de protection visuelle. » Préserver son capital visuel
Vous constatez une diminution, même très progressive, de votre acuité visuelle ? Surtout de loin ? Une augmentation de la sensibilité de l’œil aux lumières vives ? Vous avez parfois l’impression d’être dans le brouillard ? Il peut s’agir des premiers symptômes d’une opacification du cristallin, soit d’un début de cataracte. Une affection liée à l’âge qui touche près d’un quart de la population de plus de 65 ans. Lorsque les lignes droites apparaissent courbes et qu’une tache noire vient flouter l’objet regardé, il devient difficile, si ce n’est impossible, de voir de près.
La DMLA est la première cause de cécité chez les personnes de plus de 50 ans, et la surexposition solaire serait impliquée dans l’apparition de cette maladie. Il existe différents traitements pour ralentir sa progression, mais le mieux n’est-il pas de tout faire pour l’empêcher ?
Plus d’informations sur essilor.ch
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Retrouver une énergie débordante grâce à des mitochondries en bonne santé
Lorsque les mitochondries reçoivent les nutriments nécessaires pour se développer et se renouveler, elles permettent à nos cellules d’effectuer leurs rôles de manière optimale.
Propriétaire de la société Univers Santé
Ludovic Guggenheim, propriétaire de la société Univers Santé, explique comment favoriser une activité mitochondriale optimale et ainsi rester en bonne santé.
Ludovic Guggenheim, qu’est-ce que Univers Santé ?
Univers Santé est une entreprise spécialisée dans l’importation et la distribution exclusive de produits sur le marché suisse, notamment dans les domaines médical et esthétique. La société propose une gamme variée d’appareils innovants, tels que des dispositifs à plasma et des systèmes de luminothérapie LED. Nous avons également des produits qui s’intéressent aux bien-être intérieur comme notre gamme de suppléments alimentaires RGNR conçus pour optimiser l’efficacité des mitochondries et ainsi favoriser la santé globale.
Qu’est-ce qu’une mitochondrie ?
La mitochondrie joue un rôle crucial dans notre corps en produisant l’énergie nécessaire au bon fonctionnement des cellules. Cette énergie, sous forme d’ATP (adénosine triphosphate), est indispensable pour nourrir et maintenir en activité nos organes, nos tissus et nos systèmes biologiques. Les mitochondries produisent près de 50 kg d’ATP par jour, qui sont consommés dans la même journée par l’organisme, faisant d’elles de véritables centrales énergétiques. Elles assurent en somme le bon fonctionnement de l’ensemble de nos processus vitaux. Pourquoi est-il important d’avoir une bonne activité mitochondriale ?
L’énergie produite par les mitochondries est
PUBLIREPORTAGE
stockée sous forme d’ATP et est essentielle au bon fonctionnement de nos organes. Le cerveau, par exemple, utilise environ 25 % de l’ATP total produit par notre corps. En cas de production insuffisante d’ATP, le cerveau, en tant que priorité énergétique, prendra sa part nécessaire au détriment des autres organes. Cette situation peut ouvrir la voie à des maladies dégénératives comme la maladie d’Alzheimer et le diabète de type 2, qui surviennent lorsque le corps ne parvient pas à fournir l’énergie nécessaire pour les contrer. En maintenant une bonne activité mitochondriale, on assure une production idéale d’ATP, permettant à l’ensemble du corps de fonctionner efficacement.
Comment favoriser une activité mitochondriale optimale ?
Pour fonctionner de manière maximale, les mitochondries ont besoin d’air, d’eau et de nutriments. Concernant ces derniers, nous lançons sur le marché suisse une gamme innovante de compléments alimentaires sous la marque RGNR. Le concept de RGNR repose sur un programme de cures comprenant une cure d’attaque de douze semaines, suivie de deux cures de huit semaines chaque année.
Révolution de la posture : voici la promesse du nouveau t-shirt de posture Anodyne
Une posture en forme de croissant de noix est à l’ordre du jour pour beaucoup. Le nouveau t-shirt de posture Anodyne offre une solution innovante qui est non seulement efficace, mais aussi confortable, et qui se distingue nettement des solutions traditionnelles.
La posture est oubliée
Presque tout le monde connaît le problème : lorsque nous restons longtemps assis à notre bureau ou que nous utilisons notre smartphone, nous oublions souvent quelque chose d’important : notre posture droite. Souvent, nous ne nous en rendons compte que lorsque notre dos nous fait mal ou que nos muscles se contractent. Nous ne nous souvenons tout simplement pas assez d’une posture droite. Pour remédier à ce problème, il existe quelques offres sur le marché. On peut citer les bandes kinésiotape de la médecine sportive, les supports droits classiques qui stabilisent le haut du corps ou encore les vêtements de maintien sous forme de t-shirts et de soutiens-gorge.
Maintiens droits vs vêtements de maintien : Les supports droits, qui se présentent sous la forme de sangles, exercent souvent une
forte traction sur les épaules et le torse, parfois jusqu’à la stabilisation complète. Même si l’effet sur la posture est immédiatement perceptible, un effet fort n’est pas nécessairement un meilleur effet et comporte divers défis ; on peut difficilement se déplacer avec le support droit, il coupe sous les aisselles et n’est en principe pas conçu pour des utilisations prolongées.
Le test du nouveau t-shirt de posture Anodyne : En déballant le nouveau t-shirt Anodyne, on remarque quelque chose de particulier la version nouvellement lancée du t-shirt semble petite par rapport à mes vêtements habituels. En revanche, le matériau est nettement plus élastique et agréable au toucher.
Bien que le t-shirt ait l’air petit, l’enfiler ne pose aucun problème et le t-shirt s’adapte immédiatement comme il se doit. Je sens aussi rapidement l’effet : une douce traction
La cure inclut une refonte complète du microbiote pour assurer une absorption optimale des nutriments par les mitochondries. Des apports en oméga-3 et en vitamine D3, essentiels pour la santé mitochondriale, sont ensuite introduits au traitement. Ces produits, dix fois plus performants que ceux actuellement disponibles sur le marché, garantissent une efficacité maximale. Le programme inclut également le mitoboost, un supplément conçu pour revitaliser les mitochondries grâce à ses nutriments spécifiques. En parallèle, le mitoelixir joue un rôle clé en éliminant les mitochondries dysfonctionnelles par mitophagie, un processus essentiel pour éliminer les radicaux libres générés par le stress, l’angoisse et les activités sportives intensives. Ce nettoyage cellulaire libère de l’espace pour de nouvelles mitochondries saines, favorisant ainsi le renouvellement cellulaire.
Quand est-ce que les effets de la cure se font ressentir ?
Il faut compter un mois, voire six semaines pour ressentir les effets positifs de la cure. Il s’agit d’une médication douce, les bienfaits ne se font donc pas sentir dès la première prise. Les premiers effets de la cure se manifestent par un dérangement intestinal, suivi d’une fatigue due à l’intense activité mitochondriale. Mais rapidement, une amélioration notable de la forme physique se fait sentir. Les petites maladies disparaissent ensuite beaucoup plus facilement, car le corps, revitalisé, est mieux préparé à combattre les infections.
Qui devrait suivre ce traitement ?
Au vu des bienfaits qu’il procure, tout le monde devrait suivre ce programme ! Avec l’âge, le renouvellement cellulaire ralentit considérablement. À 50 ans, 40% du renouvellement cellulaire ne se fait plus. C’est pourquoi il est crucial, pour tous, mais surtout pour les personnes de plus de 50 ans, de suivre cette cure. Les personnes stressées, angoissées ou les sportifs de haut niveau qui produisent un grand nombre de radicaux libres devraient également profiter des nombreux bienfaits de ce produit.
Vous expliquiez que les mitochondries ont également besoin d’eau et d’air
qui fait légèrement reculer mes épaules. Je me sens complètement libre dans mes mouvements et je peux effectuer tous les mouvements sans problème. C’est aussi ce que promet le fabricant Anodyne, car le t-shirt est conçu pour toutes les activités quotidiennes, du bureau au sport. J’ose m’asseoir à mon bureau avec mon nouveau t-shirt. Après un moment en position assise, je tombe à nouveau en avant comme d’habitude. Mais je me souviens alors de la déclaration de Fabian Hofmann, directeur d’Anodyne. Le t-shirt ne doit justement pas stabiliser le haut du corps et on doit aussi pouvoir tomber en avant de temps en temps, afin de garantir le mouvement du dos. Si je me laisse tomber vers l’avant, je ressens davantage la traction et je me remets en position verticale de manière autonome et avec mon propre travail musculaire. C’est là que réside la clé du t-shirt Anodyne : on se souvient beaucoup plus souvent de se redresser. Le t-shirt lutte donc contre le problème de la «posture oubliée» et rappelle toujours à l’utilisateur de se redresser.
Conclusion : Le nouveau t-shirt de posture Anodyne m’a convaincu. Il donne une nouvelle sensation du corps et aide activement à faire attention à sa propre posture. En le portant régulièrement, il m’a convaincu non seulement à court terme, mais aussi à long terme. Une
pour être en bonne santé, comment agissez-vous à ces niveaux ?
L’eau que nous consommons quotidiennement, bien que déclarée potable, est loin d’être parfaitement pure. Elle contient de nombreux éléments indésirables que notre corps doit éliminer. Toutefois, le corps ne parvient pas à neutraliser toutes ces particules indésirables et elles sont donc absorbées par les cellules. Le purificateur d’eau Hydro que propose Univers Santé filtre ces éléments nocifs et permet aux cellules de s’hydrater avec une eau pure. Adopter Hydro, c’est choisir une eau réellement propre et bénéfique pour le corps.
Concernant l’air de nos appartements, il est souvent pollué en raison du manque de renouvellement et de régénération. En moyenne, l’air intérieur contient 500 anions par centimètre cube, insuffisants pour une respiration optimale. Les appareils Biow changent la donne en générant jusqu’à 200 000 anions par centimètre cube. Cette densité d’anions transforme l’air intérieur en un air aussi pur que celui des montagnes, offrant ainsi un environnement sain tout au long de la nuit. Cet air purifie et revitalise les cellules, améliore la qualité du sommeil, et traite les insomnies.
Où trouver ces produits ?
Nous collaborons avec des prescripteurs qualifiés tels que des médecins, naturopathes, nutritionnistes, et autres professionnels de la santé. Notre ambition est de permettre aux patients d’accéder à nos produits par l’intermédiaire de prescripteurs compétents qui comprennent les bienfaits de ce produit et qui sont capables de les expliquer précisément aux patients. Tous nos prescripteurs reçoivent une formation approfondie basée sur les recherches de notre comité scientifique, garantissant ainsi une utilisation optimale pour les utilisateurs.
Le coût d’une cure complète de douze semaines est de 610 CHF, soit moins de 250 CHF par mois pour un bien-être stupéfiant. Les cures de suivi, d’une durée de huit semaines, sont proposées à 388 CHF chacune. Vous voulez profiter de notre offre de lancement ? Écrivez-nous à info@universsante.ch
Interview Maévane Mas
amélioration durable de ma posture est perceptible et je vais certainement continuer à porter le t-shirt régulièrement. Ce qui est également important, c’est que j’ai été convaincu par la sensation très agréable qu’il procure et par son prix, qui a été nettement réduit par rapport au maillot de posture bien connu.
Les avantages d’Anodyne : - Tester tous les produits pendant 14 jours et ressentir les effets sur son propre corps. - Livraison gratuite depuis la Suisse - Plus de 400.000 clients satisfaits - 15% de réduction sur fr.anodyne.ch avec le code : POSTURE15
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Si, comme Jeanne et Luis, vous prenez des somnifères tous les jours depuis plus de 4 semaines …
VOUS ÊTES À RISQUE !
Vous avez des trous de mémoire, des insomnies, des pertes d’attention, des pertes d’équilibre …
Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien. Des solutions existent : rendez-vous sur reseau-delta.ch
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Pour se dessiner un avenir ou renforcer ses connaissances dans le domaine de la santé
Depuis 1991, l’École Médica, installée au cœur de Lausanne, est reconnue par les différentes instances médicales pour la qualité de son enseignement dispensé à des personnes souhaitant obtenir un CFC d’assistant ou d’assistante médicale ou de devenir secrétaire médicale H+. S’ajoutent ses différentes formations continues à destination de celles et ceux qui désirent évoluer au sein de leur profession. Tous ont l’assurance d’être accompagnés par des enseignants expérimentés et motivants et de sortir de l’établissement avec des connaissances pointues et des compétences recherchées. Plus de 30 ans d’expérience
L’École Médica a été fondée en 1991 par la famille Santschi pour offrir l’opportunité au plus grand nombre de se former aux métiers d’assistantes et secrétaires médicales. La demande étant au rendez-vous, rapidement elle a pris de l’expansion et accueille aujourd’hui une centaine d’élèves. L’école est aujourd’hui dirigée par Monsieur Christophe Santschi, secondé par Monsieur Pedro Carreira, directeur adjoint, doyen et enseignant et qui est présent au sein de l’établissement depuis plus de trente ans. Des atouts qui font la différence Au vu de la qualité de sa formation, l’École Médica est mandatée par la SVM (Société Vaudoise de Médecine) et par l’ARAM (Association Romande des Assistantes Médicales) pour dispenser les cours interentreprises dans le cadre de la formation duale des assistantes médicales. Par ailleurs, les élèves de l’école atteignent chaque année quelque 90 % de réussite au CFC et ont obtenu les meilleures moyennes générales en radiologie, laboratoire et processus thérapeutiques à l’occasion des examens de 2023. Pour le domaine des secrétaires médicales, là encore, l’École Médica se démarque de nombre d’autres établissements en suivant le règlement de formation défini par l’organisation H+ Les Hôpitaux de Suisse. Donner le meilleur à chacun et l’accompagner dans son quotidien fait partie intégrante de la philosophie de l’École Médica qui met tout en œuvre pour former des personnes qui seront, au final, compétentes et qualifiées, des personnes qui feront la différence sur un poste de travail.
FLes deux formations proposées L’École Médica propose deux formations : assistante médicale et secrétaire médicale H+. Concernant l’assistante médicale, sont acceptés les élèves ayant achevés l’école obligatoire, tout comme les personnes en reconversion ou souhaitant changer d’orientation. École de métiers, chacun y suit les cours durant trois années avant le passage du CFC. Durant cette période, tous font un stage immersif d’un an. À l’obtention du diplôme, deux options sont possibles : rejoindre le marché du travail qui recherche en permanence des assistants ou assistantes médicales ou continuer les études en visant une maturité professionnelle. Quoi qu’il en soit, chacun a déjà acquis des compétences cliniques étendues, des soins aux patients à la réalisation d’analyses et de travaux de laboratoire, en passant par la capacité à effectuer des radiographies. Les relations humaines, la gestion administrative du cabinet médical, l’assistance
au médecin font également partie des compétences variées offertes par cette formation passionnante. En résumé, la formation prépare à un rôle multifonctionnel, pour répondre aux exigences complexes de ce métier.
Pour les personnes se destinant à la formation de secrétaire médicale H+, les choses sont différentes. En effet, le public ciblé est pour un grand nombre déjà actif. Certains travaillent dans le domaine et souhaitent se perfectionner, d’autres ont pour objectif de réorienter leur carrière dans ce secteur. Pour s’adapter au mieux à leurs emplois du temps, deux options de formation sont à la carte :
En cours d’emploi, les cours sont dispensés tous les samedis durant une année,
En journée, les cours sont dispensés quatre matinées par semaine pendant six mois.
Finalement, tous les participants auront suivi une formation variée allant de la relation avec les patients à l’organisation du cabinet et à la rédaction de rapports médicaux en passant par des connaissances approfondies notamment en anatomie, pathologie, pharmacologie, terminologie médicale et informatique. Une formation conçue pour devenir des professionnels autonomes et reconnus.
Les propositions en matière de formation continue
Autre point fort de l’École Médica, les formations en parallèle qui sont très prisées et demandées par les personnes actives dans le domaine médical et par les secrétaires déjà diplômées qui souhaitent renforcer leurs compétences en matière de procédures médicales essentielles, et ce de manière autonome ou à la demande de leur employeur. La formation « prises de sang et injections » aborde, sur quatre demi-journées, les prises de sang veineuses et capillaires, ainsi que la réalisation d’injections sous-cutanées et intramusculaires.
École Médica Avenue de la Gare 44 1003 Lausanne 021 312 25 80 info@ecole-medica.ch ecole-medica.ch
École Mont-Olivet • Brandreport
Le sport comme école de vie
ondé par des sœurs en 1917, il est souvent dit qu’on y ressent encore entre ses murs la sérénité qui a caractérisé l’établissement depuis maintenant plus d’un siècle. L’École Mont-Olivet, qui accueille ses élèves du jardin d’enfants à la maturité, a pour philosophie d’encourager leur épanouissement et leur réussite et de leur transmettre les valeurs liées au sport.
Un enseignement autour de l’appartenance, de l’apprentissage et de l’accompagnement
L’établissement, situé à Vich, articule sa pédagogie autour de trois champs essentiels.
Tout d’abord, l’École Mont-Olivet favorise la culture d’appartenance pour ses enseignants, ses élèves, et leurs parents. La proximité et l’esprit familial sont en effet des valeurs phares de l’établissement. L’École reconnaît que lorsque les élèves se sentent
intégrés, respectés, écoutés et soutenus au sein de leur communauté scolaire, ils sont plus enclins à s’investir pleinement dans leurs apprentissages.
Ensuite, en adoptant une approche personnalisée de l’enseignement, l’École Mont-Olivet veille à ce que chaque élève soit soutenu dans son parcours d’apprentissage, quelles que soient ses aptitudes ou ses intérêts. Cet enseignement personnalisé est rendu possible grâce à des classes composées de 13 à 15 élèves et par des enseignants à l’écoute des besoins des élèves. Enfin, en termes d’accompagnement, l’École Mont-Olivet tend à enseigner et promouvoir le respect et la bienveillance, afin que chaque élève se sente en sécurité et à sa place. Cela se traduit par une attention toute particulière portée au programme sportif et aux activités extra-scolaires qui ouvrent l’esprit, telles que la musique, la danse, le théâtre, la gestion du stress ou encore la magie.
L’École Mont-Olivet souhaite ainsi permettre à ses élèves de s’épanouir et de développer leur confiance en eux. Un enfant qui a confiance en lui est en effet plus apte à apprendre.
Une éducation par le sport
L’École Mont-Olivet se singularise des autres établissements par son approche holistique de l’éducation. Elle accompagne ses élèves dans leur développement et épanouissement personnel en leur proposant un vaste choix d’activités sportives enrichissantes. Parmi ces dernières, le judo et le tennis se distinguent, incarnant pleinement les principes et les valeurs de l’établissement.
L’École Mont-Olivet a créé une École de tennis en septembre 2023. La pratique du tennis développe et améliore la coordination, la perception spatiale et la conscience corporelle de chacun.
Les élèves y apprennent à leur rythme en bénéficiant d’un encadrement personnalisé, avec des équipements spécialement adaptés à leur tranche d’âge. Se pratiquant en simple ou en double, le tennis comporte un facteur social important en créant des liens avec les partenaires de jeu.
De plus, l’École Mont-Olivet est la seule École privée au monde, depuis septembre 2022, à intégrer le judo dans son programme de sport scolaire, du jardin d’enfants à la 11S. Les cours de judo sont dispensés par un professeur
de judo, fort d’une expérience de quarante ans. Les psychologues reconnaissent les vertus du judo dans le développement personnel de l’enfant qui, en affrontant et en surmontant les défis avec un adversaire, cultive le respect de l’autre, la confiance et l’estime de soi. Depuis l’an dernier, l’École Mont-Olivet a créé un club de judo, Mont-Olivet Judo, affilié à la fédération suisse de judo et à l’association vaudoise de judo. Il est ouvert aux élèves de l’établissement et aux externes.
Des valeurs essentielles dans la vie des jeunes
Au-delà du respect, le sport enseigne également le goût de l’effort, la confiance en soi et le fair-play. L’École Mont-Olivet à Vich offre donc à ses élèves bien plus qu’une éducation académique –elle les accompagne dans la découverte de leurs talents et de leur développement personnel, leur ouvre le champ des possibles et leur offre les outils nécessaires pour réussir dans la vie.
A ce titre, l’École Mont-Olivet a eu l’honneur d’accueillir Sergei Aschwanden, médaillé aux championnats d’Europe, du monde et aux Jeux Olympiques et président de la fédération suisse de judo et de ju-jitsu, lors d’une soirée exceptionnelle le 18 avril dernier. Nos élèves ont eu le privilège d’être accompagnés et de partager le tatami avec ce sportif d’exception.
École Mont-Olivet
Chemin Crétanaux 2 1267 Vich 022 354 80 50 vich@montolivet.ch ecolemontolivet.ch
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