Focus RSE

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Septembre ’24

Hallvard Bremnes

Le Global Head of Sustainability de Givaudan explique comment les entreprises peuvent passer à l’action.

#LA CYBERSÉCURITÉ POUR TOUS Faites le Security Check sous securitycheck.suissedigital.ch

Pour les entreprises, la durabilité devient un enjeu clé – que vous y croyiez ou non

Les défis environnementaux et sociaux actuels imposent une transformation des pratiques éco-nomiques, plaçant la durabilité au centre des stratégies d’entreprise. En Suisse, l’adoption de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) par l’Union européenne influence directe-ment les attentes envers les entreprises suisses, grandes et petites. La Confédération consulte actuellement les organisations pour aligner ses régulations avec les normes européennes, créant une opportunité unique de définir un cadre harmonieux assurant la compétitivité tout en respectant les standards internationaux de durabilité.

Des initiatives comme l’Alliance pour les Entreprises Durables, qui propose un statut et un cadre de gestion adaptés, et le projet en cours d’élaboration du Baromètre national des pratiques de durabilité jouent un rôle clé en fournissant des outils pour mesurer et améliorer l’impact des entreprises. Ces démarches favorisent la transparence et l’utilisation de données fiables, indispensables pour guider les politiques et pratiques économiques vers une plus grande durabilité.

Contenu. 08 Protégeons nos montagnes

10 Interview : Hallvard Bremnes

16 Sensibiliser au développement durable

Focus RSE .

Cheffe de projet

Lola Briot

Country Manager

Pascal Buck

Head of Content Romandie

Léa Stocky

Layout

Marie Geyer, Mathias Manner, Sara Davaz

Journalistes

Léa Stocky, Océane Ilunga

Image de couverture

Pour les PME, ces régulations, souvent pensées pour les grandes entreprises, qui par effet cas-cade, ont des retombées bien réelles. Les exigences de reporting et de vigilance imposées par la CSRD peuvent être lourdes à gérer pour les petites structures, créant un risque de marginalisa-tion sur les marchés. Dans ce contexte, la consultation qui se déroule jusqu’à fin octobre par le Secrétariat d’État à l’économie sur l’implémentation de la CSRD est cruciale. Elle offre aux PME la chance de participer activement à l’élaboration de régulations mieux adaptées à leurs réalités, aidant à clarifier les attentes et à éviter une surcharge réglementaire. Les résultats de cette consultation sont également très importants, car ils orienteront les décisions du SECO concernant une éventuelle adaptation de la Corporate Sustainability Due Diligence Directive.

Pour soutenir cette dynamique, il est essentiel de développer des mécanismes de dialogue inclusifs.

La transition vers un modèle économique durable, bien que complexe, offre une occasion unique de repenser les pratiques d’affaires en Suisse. Des capitaux sont disponibles pour soutenir cette transition, avec des lignes de crédit avantageuses pour les entreprises ou encore au niveau des Cantons qui se dotent de dispositifs innovants pour soutenir financièrement les entreprises dans la mise en œuvre de stratégies de durabilité pérennes. En intégrant la durabilité comme levier de transformation, les entreprises peuvent améliorer leur compétitivité et leur impact positif sur la société.

L’engagement vers une économie durable est une responsabilité partagée et une nécessité de marché : au-delà des valeurs, il s’agit de mettre le capital humain et naturel au premier plan. En collaborant pour placer la nature et le bien-être social au centre, nous pouvons créer un avenir plus résilient, inclusif et harmonieux pour la Suisse et au-delà.

Texte Jonathan Normand, Directeur de la Fondation B Lab Suisse

© Loris von Siebenthal

Canal de distribution

Bilan

Impression

Stämpfli Publications SA Smart Media Agency SA Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Suisse

Tél +41 44 258 86 00 info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss

Bonne lecture ! Lola Briot Project Manager

Transformer la chaleur résiduelle en énergie

Chauffer des milliers d’appartements avec des centres de données

En Suisse, les centres de données consomment énormément d’électricité. Toutefois, la chaleur résiduelle qu’ils génèrent peut aussi être utilisée pour chauffer des milliers de foyers. De manière similaire, tout site industriel qui produit beaucoup de chaleur peut tirer parti de concepts innovants pour réduire considérablement ses émissions de CO₂. Les projets réalisés par Energie 360° en sont une parfaite illustration.

Lorsque nous regardons une vidéo sur notre téléphone portable, nous constatons qu’il chauffe. C’est dû aux processus de traitement des données qui sollicitent l’appareil. Cet effet ne se limite pas à notre smartphone. Quelque part dans le monde, dans un grand centre de données, des ordinateurs traitent les flux de données nécessaires à votre streaming, générant eux aussi beaucoup de chaleur.

En réalité, chaque recherche sur Google, même la plus petite, contribue à faire fonctionner ces ordinateurs et à produire de la chaleur. Fait intéressant : une requête sur ChatGPT consomme dix fois plus d’énergie qu’une recherche sur Google.

Les serveurs des data centers traitent d’innombrables données en continu. Cela produit une quantité considérable de chaleur. Les opérateurs doivent refroidir ces serveurs avec de l’air pour éviter qu’ils ne surchauffent et ne s’endommagent. Cependant, cette chaleur résiduelle peut aussi être récupérée et utilisée pour chauffer des foyers, réduisant ainsi les émissions de CO2 associées à ces centres de données.

Impact des data centers en Suisse

A l’échelle mondiale, les centres de données consomment environ 2 % de l’électricité produite. En Suisse, la proportion est plus élevée : selon l’Office fédéral de l’énergie (OFEN), la consommation d’électricité était de 2,1 térawattheures en 2019, ce qui correspond à 3,9 % de la consommation nationale.

La consommation d’électricité des data centers continue d’augmenter : une étude de l’OFEN prévoit entre 2,7 et 3,5 térawattheures. Ce chiffre ne tient pas encore compte des nouvelles technologies numériques comme l’intelligence artificielle - donc de ChatGPT et autres - qui nécessitent encore plus d’énergie.

Ce qui est intéressant, c’est que la chaleur résiduelle produite par les centres de données a une valeur énergétique élevée. Un seul centre de données peut, selon sa taille, chauffer et fournir de l’eau chaude à des centaines, voire des milliers de foyers.

Utiliser cette chaleur résiduelle pour alimenter des chauffages à distance Energie 360° réalise actuellement deux grands projets dans les centres de données de Green à Dielsdorf ZH et de Vantage à Volketswil ZH. « Comme Energie 360° possède un grand savoir-faire dans la construction de réseaux de chauffage urbain, nous avons décidé, en collaboration avec les communes concernées, de planifier et de construire un chauffage à distance interconnecté entre les communes et ces centres de données », explique Romeo Deplazes, membre de la direction d’Energie 360°.

Le data center de Green aura une puissance d’environ 30 mégawatts, celui de Vantage de 70 mégawatts. Cela signifie que la chaleur résiduelle de ces sites permettra d’alimenter en chauffage et en eau chaude quelque 3500 foyers à Dielsdorf et alentours à partir de 2025, et quelque 7000 foyers à Volketswil et environs à partir de 2028.

Les économies en CO₂ par rapport aux chauffages fossiles sont impressionnantes : 24 000 tonnes par an à Volketswil, et même 27 000 tonnes à Dielsdorf. Ce qui correspond à la consommation de l’équivalent de 20 millions de litres de mazout, soit 670 camions de 40 tonnes.

Potentiel à long terme

Plus de 100 centres de données sont déjà en service en Suisse, dont 20 en Suisse romande et quatre au Tessin. La Suisse a l’une des plus fortes densités de data centers par habitant d’Europe. Pour les exploitants de centres de données, la Suisse est intéressante parce que les données sont très bien protégées par la loi par rapport à d’autres pays. La stabilité politique et la sécurité juridique sont élevées, la réputation de la place économique est bonne et les catastrophes naturelles sont rares.

Aujourd’hui, les centres de données sont planifiés avec un cycle de vie de 15 ans. En revanche, les

réseaux énergétiques sont conçus pour 60 à 70 ans, car les investissements dans ces infrastructures sont élevés. Selon Romeo Deplazes, le risque que ces réseaux ne puissent plus obtenir d’énergie des centres de données dans une quinzaine d’années est faible. La plupart des entreprises stockent déjà leurs données dans le cloud. « Il est difficile d’imaginer que la digitalisation ne progresse pas et que le besoin en stockage et en puissance de calcul n’augmente pas. »

La chaleur résiduelle d’un site industriel, source d’énergie idéale pour les chauffages à distance

La chaleur résiduelle – produite en surplus par les centres de données, les petites et moyennes entreprises (PME) et les groupes industriels - est une source d’énergie idéale pour un réseau énergétique. L’énergie est extraite de la chaleur résiduelle à l’aide d’échangeurs de chaleur. Des pompes à chaleur permettent d’assurer la température requise pour le chauffage à distance. Les bâtiments raccordés reçoivent ainsi une énergie neutre en CO2 pour le chauffage et l’eau chaude. Les entreprises émettrices de chaleur résiduelle peuvent ainsi réduire leur empreinte carbone.

Energie 360° fournit de l’énergie durable dans toute la Suisse. L’entreprise planifie, finance, construit et exploite des solutions d’énergie renouvelable telles que des réseaux énergétiques utilisant la chaleur résiduelle des centres de données ou d’autres processus industriels. Elle investit aussi dans des bornes de recharge électrique, dans les installations photovoltaïques, le biogaz et les pellets de bois. Energie 360° contribue ainsi, avec sa clientèle, à la réalisation des objectifs climatiques – ici et maintenant, pour les générations futures.

Vous émettez de la chaleur en grande quantité ? Contactez-nous : Tél. 021 213 05 90 romandie@energie360.ch www.energie360.ch/fr/

Image iStockphoto/AzmanJaka

La durabilité au cœur des vins suisses

La viticulture suisse se distingue par ses pratiques durables et respectueuses de l’environnement. À travers Swiss Wine, organe de promotion des vins helvétiques, les vigneronnes et vignerons suisses s’engagent à produire des vins de haute qualité tout en préservant leur terroir unique. Consommer localement ces vins, c’est non seulement soutenir une économie circulaire et responsable, mais aussi participer à un modèle de production où l’excellence rime avec respect de la nature et savoir-faire ancestral.

Une viticulture enracinée dans la durabilité

La viticulture suisse, ancrée dans un terroir unique et diversifié, s’engage depuis plusieurs années dans des pratiques durables. Contrairement aux grandes exploitations mécanisées que l’on peut observer dans d’autres pays, une grande partie des vignobles suisses, situés sur des collines escarpées ou en terrasses, impose un travail manuel intensif. Comme le souligne Marine Bréhonnet, cheffe de la communication de Swiss Wine, « Les spécialistes considèrent qu’un hectare de vigne en terrasse demande 1’900 heures de travail par an. En gros, le double d’une vigne dans laquelle peuvent intervenir des engins mécaniques. »

Cette viticulture à taille humaine permet une attention méticuleuse à chaque grappe de raisin, garantissant ainsi une qualité exceptionnelle. Le fait main, gage d’excellence, se reflète dans chaque bouteille. En parallèle, de nombreux viticulteurs adoptent des méthodes de production intégrées, limitant l’utilisation de produits chimiques et favorisant une approche respectueuse des sols et de l’environnement.

Labels et certifications : des garanties de qualité écologique En Suisse, 95 % des exploitations viticoles pratiquent déjà une production raisonnée. De plus, de nombreux domaines se sont engagés dans des certifications écologiques strictes, telles que Bio Bourgeon Suisse, Bio Inspecta, Demeter ou Vinatura, qui impose des critères plus rigoureux en matière de production biodynamique. Ces labels garantissent non seulement une réduction des intrants chimiques, mais aussi une protection active des sols et de la biodiversité.

Le projet « Bottle Back » : réduire l’impact écologique du verre

L’une des initiatives prometteuses en matière de durabilité dans la viticulture suisse est le projet « Bottle Back ». Ce projet vise à introduire un système de réutilisation des bouteilles de vin. L’idée, portée par deux vigneronnes Catherine Cruchon, Domaine Henri Cruchon,

et Noémie Graff, Domaine du Satyre, est d’encourager les consommateurs à retourner leurs bouteilles aux producteurs ou à des points de collecte spécifiques. Cela permettrait de les laver et de les réutiliser, réduisant ainsi les coûts énergétiques liés à la refonte du verre.

Si la Suisse bénéficie déjà d’un excellent système de tri et de recyclage, ce projet pourrait marquer une avancée significative dans la réduction de l’empreinte carbone de l’industrie du vin, en évitant les processus énergivores liés à la refonte des bouteilles. Selon une étude1 , le verre circulant en comparaison au verre à usage unique permet de diminuer l’impact sur trois critères : -72 % d’empreinte carbone, -52 % d’utilisation en eau, -47 % d’utilisation d’énergie fossile et nucléaire.

La viticulture suisse, gardienne de la biodiversité

Les vigneronnes et vignerons suisses jouent également un rôle clé dans la préservation de la biodiversité locale. Travaillant en étroite collaboration avec la nature, leur métier dépend en grande partie des conditions climatiques et des spécificités du terroir. En favorisant une utilisation raisonnée des produits phytosanitaires et en adoptant des pratiques durables, ils contribuent à la préservation des sols et des écosystèmes.

La topographie unique de la Suisse, marquée par ses nombreuses montagnes, crée des défis supplémentaires pour les viticulteurs. Cette « viticulture héroïque », pratiquée sur des pentes raides et dans des zones difficiles d’accès, façonne non seulement le paysage, mais également la qualité des vins. En Valais, par exemple, les vignobles en terrasses soutenus par des murs de pierres sèches contribuent non seulement à la production de vins de grande qualité, mais offrent également un refuge à une faune diversifiée.

Consommer local pour soutenir l’économie circulaire

La promotion d’une consommation locale est au cœur de la démarche durable de Swiss Wine. En choisissant des vins suisses, les consommateurs soutiennent directement une économie circulaire à circuit court. Cela se traduit non seulement par un soutien aux vigneronnes et vignerons locaux, mais aussi par une réduction des émissions de CO2 liées au transport de marchandises.

« Lorsque les consommateurs achètent des vins suisses, ils participent à un modèle économique durable, où chaque acteur, du producteur au consommateur, a un rôle à jouer dans la préservation de l’environnement et le soutien de l’économie locale », rappelle Marine Bréhonnet.

De plus, les initiatives telles que les caves ouvertes et l’œnotourisme permettent aux amateurs de vin de découvrir le patrimoine viticole helvétique tout en participant activement à la valorisation des produits locaux. Ces événements mettent en avant non seulement la diversité des cépages suisses, mais également l’engagement des vignerons en faveur d’une production respectueuse de l’environnement.

Vers un avenir viticole encore plus vert En intégrant des pratiques durables et en favorisant une consommation locale, la viticulture suisse se tourne vers l’avenir avec ambition et responsabilité. Les projets comme « Bottle Back » témoignent de cette volonté d’innovation tout en réduisant l’impact écologique. Soutenir les vins suisses, c’est aussi soutenir un modèle de production qui place l’humain et la nature au cœur de ses préoccupations. Alors, la prochaine fois que vous dégusterez un verre de vin suisse, souvenez-vous que derrière chaque gorgée se cache un engagement fort pour la durabilité et l’excellence.

1 Analyse du Cycle de Vie du réemploi de bouteilles de vin en verre au sein d’un projet de vigneron.nes DDI 8003 – Analyse du cycle de vie . Shamaïla BASHARAT (2334699) Oriane LE DEMEET (2228433) Axel MARQUES (2309769) Teva SAN AUGUSTIN (2310579) Romaric VANTOUROUT (2309973)

Texte Océane Ilunga

«

Nous ne voulons pas seulement faire partie du tournant énergétique - mais y participer activement »

Beaucoup associent Agrola SA aux pompes à essence et aux boutiques de stations-service. Mais l’entreprise joue également un rôle majeur dans la création d’un avenir énergétique durable et se concentre pour cela sur la mobilité, le photovoltaïque et la chaleur. Comment maîtriser cette transformation ?

Daniel Bischof, Agrola est une entreprise de tradition. Quelles sont les valeurs qui la caractérisent, hier comme aujourd’hui ?

Agrola SA s’est toujours distinguée par une action responsable, innovante et ambitieuse. Ainsi, nous nous montrons responsables vis-à-vis de la société en tant que garant de l’approvisionnement : nos produits sont importants pour le système et garantissent l’approvisionnement de la population suisse en énergie et en chaleur. Nous assumons également notre responsabilité vis-à-vis de nos partenaires et de nos clients, car l’énergie et la mobilité sont des piliers essentiels de la prospérité de notre société. Et bien sûr, nous avons aussi une responsabilité envers nos collaborateurs - ils sont les moteurs de notre succès.

Vous avez cité l’innovation comme deuxième valeur. Celle-ci devrait être essentielle aujourd’hui.

Absolument. Notre force d’innovation se manifeste notamment par notre capacité à réagir aux changements dans le secteur de l’énergie et à nous adapter aux nouveaux besoins des clients. C’est essentiel pour Agrola, qui est l’un des principaux exploitants de stations-service en Suisse : la Suisse s’oriente vers la durabilité. Nous sommes donc en train d’adapter nos modèles existants à l’avenir. Les solutions photovoltaïques intégrées - appelées microgrids - sur nos sites ou les concepts complets de recharge et de facturation dans le domaine de l’e-mobilité, que nous proposons aux entreprises et aux particuliers, en sont des exemples concrets. Cette transformation portée par l’innovation ne serait toutefois pas possible sans ambition. En effet, nous ne voulons pas seulement faire partie de la transition énergétique, mais aussi y contribuer activement. Nous avons par exemple installé une station-service à hydrogène en octobre 2020, bien avant que le thème de l’hydrogène ne soit sur toutes les lèvres.

Quel objectif à long terme visez-vous avec la transformation d’Agrola ?

En collaboration avec nos partenaires, les coopératives régionales Landi, nous souhaitons faire avancer le tournant énergétique dans les zones rurales de Suisse. Il y a là un énorme potentiel.

Nous transformons les agriculteurs en gestionnaires d’énergie en leur permettant non seulement de produire et d’utiliser de l’électricité solaire, mais aussi de la revendre. Au cours de son histoire, Agrola a prouvé à maintes reprises qu’elle pouvait se « réinventer » avec agilité. Nous le faisons à nouveau en repensant l’énergie et la mobilité et en créant des structures et des produits d’avenir. Pour ce faire, nous relions les mondes de l’énergie et de la mobilité ruraux et urbains et proposons des prestations de marché qui répondent aux besoins des clients, même dans une Suisse décarbonisée.

L’un des principaux besoins des clients est de maintenir leur niveau de vie, malgré un mode de vie plus durable. Comment Agrola permet-elle cette durabilité ?

Nous utilisons les revenus de nos activités fossiles « classiques » pour développer des prestations de marché renouvelables. De cette manière, nous rendons possible une transformation vers plus de durabilité, qui évolue parallèlement aux conditions de vie de nos clientes et clients. Concrètement, nous misons sur des fournisseurs locaux et des circuits de livraison courts. Nos pellets de bois, par exemple, proviennent autant que possible de fournisseurs régionaux suisses. Avec la mise en place d’une production d’électricité décentralisée, y compris des solutions de stockage, de l’hydrogène et nos propres entrepôts de pellets de bois, nous contribuons à la stabilité du réseau et à la sécurité de l’approvisionnement. Nous sommes également pionniers dans le domaine des biocarburants et leaders sur le marché de la distribution de pellets de bois. En collaboration avec nos partenaires, les coopératives Landi, nous faisons aussi avancer l’extension du réseau de recharge électrique dans les régions rurales. Enfin, nous sommes également actifs dans

le domaine des solutions photovoltaïques, avec des installations et des extensions PV parfaitement adaptées à l’utilisation dans les exploitations agricoles. Nous ne pouvons avoir un tel impact « vers l’extérieur » que parce que nous accordons une grande attention à nos aspects « intérieurs ».

De quels aspects s’agit-il exactement ?

Une culture de travail positive et ouverte est au centre de nos préoccupations. Après tout, nos collaborateurs sont les garants de notre succès. Nous sommes une grande équipe répartie sur six sites et deux régions linguistiques. Mais malgré cette répartition géographique, nous cultivons des valeurs communes auxquelles nous restons fidèles : nous voulons être orientés vers les clients et les solutions, être engagés, capables de se développer, faire preuve d’initiative et avoir le sens des responsabilités. Ces valeurs se traduisent concrètement par nos solutions pragmatiques, notre mentalité « hands-on » et nos idées. Nous créons des compétences d’avenir en formant nos collaborateurs et en collaborant avec des universités et des hautes écoles. Et nous vivons notre communauté sous forme d’événements et d’échanges animés : en juin 2024, toutes les équipes se réuniront à nouveau pour un grand événement d’entreprise bisannuel - je m’en réjouis déjà !

Plus d’informations sur www.agrola.ch

Le bon cap pour 2050

Une Suisse neutre en carbone à l’horizon 2050 est sortie des urnes en 2023. Les entreprises peuvent compter sur l’Agence de l’énergie pour l’économie (AEnEC) et son « Plan décarbonation » pour atteindre cet objectif ambitieux de la meilleure manière.

Née en 2001 dans le sillage des engagements signés à Kyoto par la Suisse pour le CO2 et l’énergie, l’AEnEC et ses plus de 120 conseillers et conseillères accompagnent aujourd’hui près de 4800 entreprises suisses qui œuvrent à améliorer l’efficacité énergétique de leurs installations et à réduire leurs émissions de CO2

Comme une suite naturelle à ses premiers engagements, le « Plan Décarbonation » de l’AEnEC donne une visibilité à moyen et long terme des actions concrètes et investissements nécessaires pour atteindre la neutralité carbone des sites de production. Il est utile pour les entreprises engagées dans le cadre de l’initiative Science Based Targets (SBTi), les entreprises souhaitant bénéficier du remboursement de la taxe CO2 ainsi que celles qui visent un soutien financier dans le cadre de la loi Climat et Innovation.

Grâce à son catalogue répertoriant plusieurs centaines de mesures possibles d’efficacité énergétique et de décarbonation, l’AEnEC apporte son expertise pour élaborer, en étroite collaboration avec l’entreprise, un plan d’actions taillé sur mesure et pour collecter les données pour les Scopes 1, 2, et 3.

Une somme d’expériences de 20 ans Les deux décennies écoulées ont permis l’AEnEC et à ses entreprises participantes de constituer une formidable somme d’expériences. Il y a certes des récits « classiques », sur fond de récupération et recyclage de

chaleur, d’abaissement de la température de procédés, de changement d’éclairage à large échelle, d’isolation améliorée, de mise hors tension d’équipements quand ils ne sont pas utiles… Mais aussi, l’AEnEC a vu naître déjà plusieurs projets inspirés dans le sens de son « Plan Décarbonation ».

« Suite naturelle » peut s’entendre dans un sens très large: le tissu industriel suit une évolution qui imite celle qu’a suivi le monde vivant, un « maître en durabilité ». À mesure des progrès techniques et dans le contexte de l’urgence à préserver notre environnement, les entreprises optimisent leur « organes » - leurs machines - et se dotent de véritables « systèmes nerveux »ordinateurs de commande et de contrôle, réseaux de capteurs… Elles se tournent vers des sources d’énergie renouvelables: telle chocolaterie use aujourd’hui à 94 % d’énergies vertes aux 2/3 locales, grâce à un chauffage à distance au bois, à une installation de free cooling puisant à l’air jurassien et à du solaire photovoltaïque…

Quant au recyclage des matériaux, à l’instar de ce qui s’opère dans les écosystèmes et que veut imiter l’économie circulaire, ce qui est déchet pour une entreprise peut devenir ressource pour une autre : telle grande saline argovienne livre ainsi ses excédents de chaleur aux bassins d’un élevage de crevettes, et dans la campagne genevoise, une bulle à biogaz agricole chauffe et électrifie des serres horticoles tout en laissant pour déchet un engrais bio et local inodore. Ou encore dans le Jura bernois, le chauffage

à distance au bois qui alimente la chocolaterie susdite livre ses cendres résiduelles à une cimenterie : un ciment - par ailleurs issu de roche calcinée par l’incinération de biodéchets -, s’il est mêlé de cendres, présente un bilan carbone amélioré tout en conservant une haute qualité...

Un facteur de compétitivité

Si des progrès dans l’efficacité énergétique et la décarbonation peuvent passer par du bon sens sans gros investissements, investir dans ce sens s’avère à terme profitable et constitue un facteur de compétitivité, a fortiori dans un contexte de coûts de l’énergie imprévisibles. Telle entreprise de thermolaquage ne le contredira pas, qui se procure désormais la chaleur pour sa production et ses bâtiments grâce à un gros incinérateur où sont consumés les effluents de son procédé principal, tandis que 6000 m2 de toits photovoltaïques lui assurent 2/3 de son électricité. Dès 2013, son objectif affiché était de se libérer des coûts volatils de l’énergie pour maintenir ses marges sur des marchés européens très concurrentiels. L’actualité lui a donné raison.

Plus d’informations : aenec.ch

enaw.ch/fr/angebot/ plan-decarbonation/

La fonte des glaciers en Suisse :

Un appel à l’action pour protéger nos montagnes

Face à la fonte accélérée des glaciers suisses, Patagonia, marque engagée pour la protection de l’environnement, et ses ambassadeurs comme Ludo May ou ses partenaires comme l’association Protect Our Winters et son fondateur Nicholas Bornstein, tirent la sonnette d’alarme. Tous deux témoignent de l’impact dévastateur du réchauffement climatique sur les Alpes et appellent à une mobilisation collective pour préserver cet écosystème fragile.

La Suisse, réputée pour ses majestueux paysages alpins, voit ses glaciers disparaître à un rythme alarmant. Entre 2022 et 2023, ces géants de glace ont perdu près de 10 % de leur masse totale. Pour Nicholas Bornstein, fondateur de Protect Our Winters (POW), la situation est critique : « Les dernières années ont été graves pour les glaciers suisses, en raison des étés ex-trêmement chauds, du manque de neige en hiver et du sable du Sahara qui accélère leur fonte ».

Cette tendance inquiétante est particulièrement visible dans des régions comme Verbier, où Ludo May, professionnel du VTT enduro et ambassadeur Patagonia, a observé de près l’évolution du paysage : « Autour du Mont Fort, notamment près des Gentianes, la fonte

du glacier est choquante. Il y a quelques années encore, on y skiait en été. Aujourd’hui, voir le Petit Combin devenir gris au lieu de blanc, c’est triste et alarmant ».

Pour Ludo May, la dégradation des glaciers a un impact indirect sur sa pratique sportive. Même si les glaciers ne se situent pas directement sur les pistes de VTT, les conditions climatiques extrêmes liées au réchauffement se font sentir. « L’an dernier, la sécheresse a rendu l’entretien des pistes difficile, alors que cette année, c’est le déluge de pluie qui pose problème », explique-t-il. Ces conditions extrêmes soulignent la fragilité de l’écosystème alpin, et la nécessité de mieux préparer les infrastructures à ces changements.

L’importance de sensibiliser le grand public et les décideurs à cette situation est cruciale pour Nicholas Bornstein, fondateur de Protect Our Winters. À travers POW, il s’efforce de mobiliser la communauté des sportifs de montagne pour défendre le climat. « L’outil le plus puissant est notre passion commune pour les montagnes. Nous transformons cet amour pour la nature en actions concrètes, comme voter pour des lois favorables à la protection du climat ». Une approche qui allie activisme et collaboration avec des entreprises et des ONG, afin de toucher un public plus large.

Face à l’urgence, la sensibilisation est essentielle, mais l’action politique l’est tout autant. Nicholas Bornstein insiste : « Les mesures individuelles ne suffisent pas. Il faut des politiques cadres pour que l’économie et la société dans son

ensemble avancent dans la bonne direction. Nous ne vou-lons pas d’un discours où la responsabilité incomberait uniquement aux individus, alors que le système ne suit pas ».

Des initiatives voient cependant le jour pour tenter de protéger ces glaciers en péril. Certaines stations de ski, par exemple, couvrent des zones de glace en été pour ralentir leur fonte. Bien que ces efforts soient louables, Nicholas Bornstein appelle à aller plus loin : « Ce type d’action est positif, mais il faut surtout s’attaquer à la source du problème en réduisant les émissions de CO2 ».

Pour Ludo May, la protection de la nature dépasse la simple pratique du sport. Il s’engage égale-ment sur le terrain en organisant des événements pour entretenir les sentiers de VTT dans le respect de l’environnement. « Il ne s’agit pas seulement de maintenir des pistes, mais de s’as-surer que la nature autour d’elles prospère et que la communauté cycliste prenne soin de notre planète », dit-il avec conviction.

L’engagement des athlètes et des organisations comme Patagonia et Protect Our Winters montre que la lutte pour préserver les glaciers suisses ne se limite pas aux scientifiques et aux gou-vernements. Elle implique aussi chacun d’entre nous, passionnés de nature, amateurs de sport ou simples citoyens. Comme le résume Nicholas Bornstein, « Il est encore temps d’agir, mais cela nécessite une mobilisation collective, à la fois individuelle et systémique, pour protéger ce que nous aimons ».

Ludo May Ambassadeur de Patagonia
Nicholas Bornstein Fondateur de Protect Our Winters

L’énergie solaire : un atout majeur pour améliorer la Responsabilité Sociétale des Entreprises

Une nouvelle entreprise suisse est en train de faire son entrée sur le marché des panneaux photovoltaïques. Sunvetic produit des panneaux polyvalents adaptés aux habitations des particuliers mais aussi au bâti des entreprises. Gros plan sur les avantages que peut apporter une installation en termes de RSE pour les entreprises avec Damien Henzen, responsable développement produit chez Sunvetic.

Damien Henzen, pouvez-vous nous présenter votre entreprise ?

Sunvetic est une entreprise suisse produisant des panneaux photovoltaïques. Notre bureau d’étude situé à Saxon a pour charge d’élaborer des produits innovants, performants et de qualité. En effet, nous avons choisi de nous positionner sur le marché du haut de gamme afin de garantir les meilleurs rendements et la plus grande durabilité possible à nos clients.

Comment l’installation de panneaux photovoltaïques peut-elle réduire l’empreinte carbone d’une entreprise ?

En plaçant des panneaux photovoltaïques sur une ombrière de parking ou sur la toiture de ses bureaux ou de ses entrepôts, une entreprise peut ainsi produire sa propre électricité verte et donc réduire son impact sur l’environnement. En effet, le soleil permet de produire une énergie locale, propre et renouvelable. Cette énergie 100 % décarbonée ne produit aucun rejet de CO2, ni gaz à effet de serre. Les entreprises équipées de leur propres centrales solaires voient donc leur empreinte carbone se réduire.

En choisissant des panneaux Sunvetic, fabriqués en respectant un cahier des charges strict et soucieux de la durabilité, les entreprises s’engagent sur le long terme dans une démarche environnementale responsable. D’autant plus qu’ils sont recyclables à plus de 98 %.

Quels sont les avantages économiques pour une entreprise qui investit dans l’énergie solaire ?

Avant tout des économies sur les factures

d’électricité, surtout dans le contexte actuel de hausse des prix de l’énergie. Les économies se font notamment par l’autoconsommation car chaque kilowatt produit peut être directement utilisé et exploité. C’est autant de kilowatts qui ne sont plus à acheter au tarif imposés par un fournisseur d’électricité. C’est donc un investissement rentable sur le long terme, d’autant plus que les entreprises peuvent revendre l’excédent d’électricité produite. Les panneaux photovoltaïques Sunvetic, avec leur rendement élevé et leur puissance de 460 W permettent de maximiser ces avantages. À cela s’ajoute qu’ils sont les premiers sur le marché suisse à être équipé d’une nouvelle technologie réduisant le dépôt de poussière. Ceci permet d’éviter de perdre jusqu’à 25 % de leur possibilité de production suite un épisode de dépôt de sable du Sahara par exemple, et ce système réduit le besoin de faire appel à des entreprises de nettoyage.

Pensez-vous que l’énergie solaire peut contribuer à améliorer le bien-être et la cohésion au sein d’une entreprise ?

L’énergie solaire, c’est bien plus qu’une simple installation. C’est le symbole d’un engagement en faveur de l’environnement. En impliquant les employés dans cette démarche, on favorise un sentiment de fierté et on les motive à adopter des comportements plus responsables. La mise en place d’une installation solaire peut aussi être couplé avec d’autres aménagements (isolation thermique, ventilation, désamiantage et étanchéité des toitures…) améliorant la qualité de vie et le bien-être au travail. Il est aussi possible d’offrir des services aux employés comme la charge de leur véhicule électrique dans le parking de l’entreprise (voiture, vélo, trottinette…) et donc de réduire l’impact écologique de l’entreprise en dehors de ses murs, en initiant le personnel à l’utilisation de pratiques plus vertueuses.

De manière plus large, la mise en place d’une centrale solaire avec des panneaux Sunvetic peut être une manière de mieux s’intégrer localement. En effet, chez Sunvetic, nous avons fait un choix fort en ne confiant la pose de nos panneaux qu’à des installateurs strictement

sélectionnés et dont la qualité des services est certifié par le label Sunvetic Gold Partner. Il est ainsi possible de confier son projet de centrale photovoltaïque à un partenaire local fiable.

Savez-vous si les entreprises équipées d’installations solaires bénéficient d’un plus en termes d’image ?

Bien sûr ! C’est réellement un argument en faveur des entreprises qui permet de renforcer leur réputation. Il est ainsi possible d’attirer de nouveaux partenaires et clients eux-mêmes sensibles aux enjeux environnementaux.

Quels sont les démarches de Sunvetic concernant sa propre RSE ?

Sans surprise, nos propres locaux sont équipés d’une installation solaire : raison pour laquelle nous savons combien l’énergie solaire est un atout. Nous avons également bien pris soin de choisir nos fournisseurs afin de nous assurer qu’ils respectaient eux-mêmes nos valeurs. Nous nous efforçons également de produire des panneaux avec la meilleure qualité possible mais aussi au tarif le plus juste et accessible, de veiller au bien être de nos employés… Nous sommes par exemple en train d’étudier comment accompagner l’achat de nos panneaux de dons à des programmes plantant des arbres. Il est toujours possible de s’améliorer et de s’engager encore plus en faveur d’un développement durable, mais l’utilisation d’une énergie verte et renouvelable est une démarche très forte et décisive.

Plus d’informations : sunvetic.ch

Damien Henzen
Responsable développement produit chez Sunvetic

« C’est parce que les entreprises peuvent agir qu’elles doivent agir »

Face aux problématiques de développement durable, les entreprises doivent se mettre à l’action. C’est ce que soutient Hallvard Bremnes, Global Head of Sustainability chez Givaudan. Curieux, aventureux et engagé, le Norvégien d’origine a voyagé dans le monde entier avant de revenir sur les terres romandes qui l’ont vu grandir. Il y a une quinzaine d’années, il rejoint le Groupe Givaudan pour y développer la partie santé, sécurité et environnement, avant que la société ne lui confie en 2019 la direction du développement durable. Dans cette interview, il nous explique en quoi ce rôle représente pour lui une aventure faite de sens.

Hallvard Bremnes, quelle est l’histoire de Givaudan ?

Tout a commencé il y a plus de 250 ans à Grasse, haut lieu historique de la parfumerie. Depuis, nous sommes devenus leader de l’industrie grâce à des ingrédients naturels, des innovations, des technologies et de nombreuses acquisitions.

Aujourd’hui, le Groupe comptabilise plus de 16 200 collaborateurs, répartis à travers le monde. La raison d’être de Givaudan, qui permet de donner du sens à nos actions, est de créer pour des vies plus heureuses et plus saines avec l’amour de la nature. Il s’agit d’une invitation pour imaginer ces créations avec nos clients, grâce auxquels nous vivons un voyage fantastique.

Comment une entreprise comme Givaudan fait-elle pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui tout en s’appuyant sur son héritage ?

Ce qui est intemporel, c’est le besoin de sens. Le monde d’aujourd’hui ne peut plus se satisfaire des intentions ; il faut passer des discours aux actions. C’est pourquoi nous passons de l’implicite à l’explicite grâce à des objectifs concrets qui ont un impact positif. La modernité est un modèle de croissance économique durable qui se présente sous différentes dimensions. Nous veillons à prendre soin de nos employés tout en agissant pour la protection du climat. Nous sommes également avant-gardistes en matière de durabilité des ressources et de protection de la biodiversité.

Pouvez-vous nous parler des principales mesures RSE que Givaudan a mis en place ces dernières années ?

La créativité et les émotions sont au cœur de notre métier. Chez Givaudan, nous avons intégré la durabilité dans notre approche créative à travers toute la chaîne de valeur. Par exemple, grâce à des programmes phares comme Climate Positive, nous nous engageons à éliminer les émissions de CO2, et avec notre programme Sourcing4Good, nous favorisons des pratiques d’approvisionnement responsable, inclusives et respectueuses des droits humains.

Un autre aspect important de notre stratégie concerne l’innovation technologique. Nous avons, par exemple, capitalisé sur notre technologie

d’encapsulation des parfums, qui permet d’optimiser la rémanence des fragrances sur les vêtements. Cette avancée nous a permis de lancer sur le marché la première technologie d’encapsulation entièrement biodégradable PlanetCaps, alliant ainsi performance et respect de l’environnement.

Grâce à ces initiatives et bien d’autres, nous avons réussi à réduire les émissions de CO2 de nos opérations de 43 % en valeur absolue depuis 2015, tout en poursuivant le développement de Givaudan.

En quoi les grandes entreprises ont-elles une responsabilité en matière de RSE ? C’est parce que les entreprises peuvent agir qu’elles doivent agir. Qui y a-t-il d’autres ? Il faut aussi prendre du recul, comprendre ce qui a mené au succès jusqu’à présent et ce qui va en apporter dans le futur. Les grandes entreprises peuvent agir plus vite car se projeter dans le futur est notre quotidien. Il ne suffit pas d’être grand, mais d’être courageux.

Comment transmettre l’intérêt des critères de la RSE à ses collaborateurs ? Ce qu’il faut transmettre, ce n’est pas l’intérêt

mais le sens, qui est intemporel. Le sens devient compris lorsqu’il y a des discours de preuves et lorsqu’on associe la crédibilité de nos actions à nos paroles. C’est à ce moment-là que l’on transmet le progrès, car nos collaborateurs se rendent compte et comprennent ce qui est fait. Par exemple, aujourd’hui, nous pouvons dire que 94 % de l’électricité que Givaudan utilise est verte et renouvelable. Cela est tangible et peut donc être compris.

Quelles sont les clés pour implémenter une stratégie de développement durable dans toutes les étapes de sa chaîne de valeur ?

Le premier ingrédient est de rendre le chemin désirable en étant humble et honnête sur les difficultés liées à la chaîne de valeur. L’honnêteté intellectuelle, c’est de se dire que tout n’est pas parfait, mais que c’est pour cela que nous abordons le sujet. Ensuite, il faut s’assurer en interne du niveau d’expertise et des connaissances requises de la chaîne de valeur. Nous savons d’où viennent les choses, ce qui nous permet d’identifier ce que l’on pourrait faire mieux. Le dernier ingrédient est l’engagement de l’organisation et la canalisation de l’énergie sur des objectifs chiffrés.

D’une manière générale, de quels leviers sont dotées les grandes entreprises pour être des sources d’inspiration pour d’autres organisations en matière de RSE ? Il faut être actif sur les plateformes d’échanges d’expériences, ce qui permet de montrer ce qui marche ou ce qui ne marche pas. Le deuxième point est de répondre oui. Il y a deux ans, j’ai été invité au Parlement fédéral à Berne pour représenter les industries chimiques suisses dans un forum sur la décarbonation. Cela a été une expérience extraordinaire car j’ai non seulement été écouté, mais j’ai aussi été entendu. J’ai pu montrer ce que nous avons réussi à faire depuis dix ans grâce à notre travail, ce qui nous donne de la crédibilité. Le dernier point concerne l’attractivité d’une entreprise. Lorsqu’on fait les choses correctement depuis toujours, cela commence à se savoir. On attire ainsi des talents et on devient source d’inspiration au-delà de nos activités.

Interview Léa Stocky Image © Loris von Siebenthal

L’importance des équipes dans une entreprise

Faire en sorte que chaque employé se sente valorisé et impliqué dans la bonne marche de l’entreprise, c’est être gagnant sur tous les tableaux. Des études montrent que les équipes hautement engagées sont 21 % plus productives que leurs homologues moins engagés.

Chaque année, le rapport « State of the Global Workplace » de Gallup® dévoile comment les conditions de travail à travers le monde sont perçues par les employés. Dans celui de 2024, quand seuls 23 % d’entre eux se disaient engagés dans leur travail, 41 % disaient vivre « beaucoup de stress » au quotidien. Pour les auteurs du rapport, le coût du désengagement des employés vis à vis de leur entreprise coûterait pas moins de 9 % du PIB mondial, soit l’équivalent de 8,9 trillions de dollars! Comment y remédier ?

Le verre à moitié plein

« Nous croyons fermement que l’engagement des équipes est le pilier central de toute initiative RSE réussie », répondent en chœur Nicola Balestrini et

Adjétévi Wilson, respectivement CEO et COO d’Auxanõ Team SA (Genève et Paris). L’entreprise, partenaire de licence de Gallup®, utilise l’outil CliftonStrengths® pour identifier les talents au sein des équipes, ainsi que le Q12 de Gallup pour évaluer l’engagement des employés. On ne pointe pas ici les défaillances de chacun, mais les points forts, les talents naturels, afin que chaque employé soit bien heureux et performant dans son rôle.

« On quitte un manager, pas une entreprise »

Cette méthode de gestion permet de créer un environnement où les employés peuvent se concentrer sur ce qu’ils font de mieux. « Ceux qui utilisent leurs points forts tous les jours sont six fois plus susceptibles d’être engagés dans leur travail », remarquent-ils. Mais puisque presque 70 % de la variance de l’engagement des employés est attribuée à la qualité du manager, il faut aussi aider celui-ci à favoriser un cadre de travail où il se sent soutenu et valorisé. L’excellence managériale étant au cœur de l’approche, Auxanõ Team propose des formations (comme celle, certifiante Gallup Global Strengths Coach reconnue par ICF), du conseil et

du coaching basés sur les points forts. « Ces outils permettent aux managers de devenir des leaders inspirants, capables de piloter efficacement les initiatives RSE tout en intégrant durablement les pratiques RSE dans la culture de l’entreprise », expliquent-ils et ajoutent: « Le principal défi étant de maintenir un engagement élevé au sein d’équipes diversifiées et de grande taille. Nos solutions ont un effet direct sur la réduction du turnover, l’absentéisme, ainsi qu’une meilleure attractivité et rétention des talents. Ainsi, par exemple, certaines entreprises ayant appliqué cette méthodologie ont observé une réduction de plus de 20 % de turnover », ajoutent-ils fièrement en conclusion.

DONNER UN SENS À L’AVENIR

Inscrivez dans votre testament les valeurs qui vous tiennent à coeur. Faire un legs en faveur de Medair c’est laisser un heritage vivant et contribuer à restaurer l’espoir, la dignité et la vie.

Auxanõ Team SA 1201 Genève +41 22 349 03 70 auxanoteam.com

Medair est une organisation humanitaire suisse de secours d’urgence et de reconstruction. Depuis 35 ans, notre mission est de sauver des vies et de soulager la souffrance dans les endroits les plus reculés et dévastés du monde.

Si vous avez des questions sur le legs, n’hésitez pas à contacter nos conseillers :

Suisse romande : Pierre Lukaszewski pierre.lukaszewski@medair.org |

Tél : +41 (0) 79 935 68 35

Suisse alémanique : Wolfgang Binninger wolfgang.binninger@medair.org |

Tél : +41 (0) 79 413 88 88

medair.org/legacy/

@ Medair/Jonathan Kyle. Une petite fille contemple les collines vertes de l’est de la RD Congo.

Obtenir le label B Corp : la certification la plus exigeante dans le domaine de la durabilité et de la responsabilité sociale

L’Union Maraîchère de Genève (UMG) franchit une étape significative dans son engagement en faveur de la durabilité et de la responsabilité sociale des entreprises en obtenant la certification B Corp. Cette reconnaissance témoigne de l’état d’esprit résolument tourné vers l’amélioration continue de la coopérative, qui dépasse largement le simple respect de normes élevées de durabilité pour incarner un véritable levier d’action en faveur du bien commun. En rejoignant la communauté mondiale des entreprises B Corp, l’UMG réaffirme son engagement à réinventer la façon dont les affaires sont menées, tout en mettant en lumière son rôle de pionnier dans le secteur agricole suisse. Pour l’UMG, être B Corp représente bien plus qu’une certification : c’est un engagement holistique à repenser toutes ses activités pour contribuer à une économie plus inclusive, durable et responsable.

Devenir B Corp, un engagement envers la durabilité et la responsabilité sociale

L’Union Maraîchère de Genève (UMG), coopérative fondée en 1949 et pilier de l’agriculture locale, annonce l’obtention du label B Corp, témoignant de son engagement sans faille en faveur de la durabilité, de la responsabilité sociale des entreprises et de la transparence. Cette certification exigeante souligne l’engagement continu de l’UMG à œuvrer pour un impact positif dans tous les aspects de ses activités.

La certification B Corp représente bien plus qu’une simple reconnaissance de normes élevées. Elle est le fruit d’un processus d’évaluation rigoureux et d’une revue complète de ses activités et de l’impact de l’entreprise sur ses clients, ses collaborateurs, sa communauté, ainsi que sur l’environnement. Pour l’UMG, elle incarne un état d’esprit, une volonté profonde de continuité et d’amélioration constante. La coopérative agricole embrasse pleinement cette philosophie, s’engageant à continuellement repenser ses méthodes de travail, à être un moteur de changement dans la communauté des entreprises et à œuvrer pour le bien commun, tant sur le plan sociétal qu’environnemental.

Une certification réévaluée tous les trois ans Lancé en 2020, le processus de certification a été mené par une équipe de cinq collaboratrices et collaborateurs au sein de la coopérative. Xavier Patry, directeur de l’UMG détaille :

« Après avoir répondu à un questionnaire exhaustif de plus de 250 questions, visant à atteindre

un minimum de 80 points, l’Union Maraîchère de Genève a soumis ses réponses à une analyse rigoureuse menée par plusieurs experts externes indépendants. Des entretiens ont également été organisés pour vérifier la conformité des déclarations faites. À l’issue de ce processus minutieux, l’UMG a obtenu la certification B Corp avec une note élevée de 99.7 points. En parallèle, notre coopérative a procédé à des ajustements de ses statuts et établi une liste d’objectifs à atteindre dans les années à venir : le début d’un voyage vers l’amélioration continu et l’action collective. »

Le processus de certification a été suivi de près par B Lab Suisse, l’ONG en charge de la certification dans le pays. Selon Jonathan Normand, directeur de B Lab Suisse, « nous sommes ravis d’accueillir l’Union Maraîchère de Genève au sein de la communauté B Corp. Son engagement en faveur de la durabilité, de la responsabilité sociale et de la transparence est exemplaire. En obtenant la certification B Corp, l’UMG démontre son leadership dans le secteur agricole en Suisse et son désir de contribuer au bien commun. Félicitations à l’UMG pour cette réalisation significative. »

Faire partie des meilleures entreprises pour le monde

En tant que membre de la communauté B Corp, l’UMG rejoint un réseau mondial d’entreprises qui partagent la même vision : être les meilleures entreprises pour le monde. Cette adhésion souligne l’engagement de

l’UMG à réinventer la façon dont les affaires sont menées, en intégrant pleinement les considérations sociales et environnementales dans son modèle commercial, sans pour autant négliger les aspects commerciaux.

Pour l’UMG, être B Corp signifie repenser toutes ses activités, de la gouvernance à la rémunération des employés, en passant par son impact sur les collectivités locales. Rien n’est acquis, tout est en constante progression, avec pour objectif ultime de contribuer activement à une économie plus inclusive, durable et responsable. L’UMG est convaincue que cette certification B Corp renforce sa position d’acteur pionnier dans le secteur agricole suisse. Elle témoigne de l’engagement renouvelé de l’UMG envers ses valeurs de qualité, tout en soulignant son désir sincère de faire partie d’un mouvement mondial en faveur d’un changement positif.

Contact :

Joël Lucas, responsable presse à l’UMG +41 78 789 01 25

Email : presse@umg.ch

À propos de l’Union Maraîchère de Genève

Coopérative créée en 1949, l’Union Maraîchère de Genève rassemble les producteurs de légumes du canton et en assure la commercialisation. Ses 30 membres cultivent 30 000 tonnes de légumes chaque année, soit 80 % de la production genevoise, et sont les plus gros cultivateurs de tomates en Suisse. L’UMG participe à la vie économique locale à hauteur de 70 millions de chiffre d’affaires et emploie plus de 70 collaborateurs. L’UMG est le dépositaire de la marque Côté Jardin véhiculant des valeurs de qualité, proximité et saisonnalité. Elle a été créée en l’an 2000 afin de permettre aux consommateurs d’identifier leurs produits. Outre B Corp™, les fruits et légumes Côté Jardin sont également labellisés Genève Région – Terre Avenir (GRTA), Suisse Garantie et Demain la Terre.

Transformer le business au service de l’intérêt général

B Lab est une fondation à but non lucratif qui soutient les organisations engagées dans la transition vers une économie plus inclusive et durable. Grâce à leurs initiatives clés – développement de normes, cadres juridiques, certification B Corp, programme Swiss Triple Impact (STI) et formations, ils stimulent un écosystème d’acteurs économiques pour conduire la transition vers un impact positif.

Àl’échelle mondiale, plus de 9 175 entreprises ont obtenu la certification B Corp, dont plus de 425 en Suisse. Ces entreprises respectent des normes rigoureuses de transparence, de responsabilité et de performance environnementale et sociale, établissant une nouvelle référence pour les entreprises.

Leur programme phare Swiss Triple Impact (STI), en partenariat avec la Confédération, fournit aux PME les outils pour aligner leurs

actions sur les Objectifs de Développement Durable. Plus de 500 entreprises se sont ainsi engagées à atteindre des objectifs de durabilité mesurables via le STI, faisant de la Suisse un leader mondial en durabilité.

En complément, le B écosystème offre une plateforme collaborative où entreprises et individus peuvent partager et innover ensemble. Les membres ont accès à des événements, des formations et des ressources pour initier des coalitions visant

à faire émerger une économie inclusive, équitable, résiliente et prospère.

Aujourd’hui, plus de 780 organisations de 85 secteurs différents participent à l’écosystème B, mesurant leurs actions et s’engageant collectivement à renforcer leur impact. Les membres de leurs initiatives ainsi que des personnes extérieures se réuniront le 14 novembre 2024 pour la 3e édition du Swiss Impact Forum à Berne.

Depuis 2022, cet événement annuel rassemble plus de 500 leaders avec des sessions interactives et des panels sur les défis de la transition, afin de faire émerger un nouveau modèle économique et une culture des affaires qui est viable au regard de la science.

Pour rejoindre ce rassemblement dynamique et réserver une place : www.swissimpactforum.ch

Droople • Brandreport

La révolution numérique au service de la gestion durable de l’eau

L’eau devient une ressource de plus en plus précieuse, et son prix devrait augmenter dans les années à venir. Cette évolution est due à des changements climatiques affectant la Suisse, pays souvent considéré comme le « château d’eau » de l’Europe, ainsi qu’à de nouvelles réglementations sur les pesticides, comme l’interdiction du S-métolachlore, classé cancérigène par l’UE. Ces évolutions imposent aux fournisseurs d’eau suisses d’investir massivement pour respecter de nouvelles normes plus strictes, ce qui fera inévitablement grimper les coûts.

L’eau, une ressource précieuse

Face à cette réalité, la gestion de l’eau, même sur les chantiers, devient cruciale. La start-up romande Droople a développé une solution innovante pour répondre à ce défi, en créant un système de gestion intelligente de l’eau. Grâce à des capteurs et à des outils de transmission, Droople permet de collecter en temps réel des données comme le débit et la pression de l’eau, consultables via une plateforme cloud. Cela permet non seulement de détecter rapidement les fuites, mais aussi de mieux comprendre les usages de l’eau sur les chantiers.

Les premières analyses menées par Droople montrent que seulement 20 à 30 % de la consommation

d’eau sur les chantiers est directement liée aux activités de construction, tandis que le reste est utilisé pour les besoins des ouvriers. En optimisant ces usages grâce aux données, il serait possible de réaliser des économies substantielles. Selon les premières estimations, les entreprises pourraient réduire leur consommation d’eau de 10 à 20 %, ce qui, à terme, permettrait d’économiser des milliers de litres d’eau et plusieurs centaines de francs par chantier.

La gestion intelligente de l’eau devient incontournable

Ramzi Bouzerda, PDG de Droople, souligne l’importance de numériser l’utilisation de cette ressource rare : « En traitant les données et en créant ainsi de la transparence, les utilisateurs réalisent mieux l’impact de leur consommation ». Droople permet également de comparer les performances entre différents chantiers, ce qui pourrait motiver les équipes à économiser davantage via des « challenges de durabilité ».

Droople, en plus d’apporter des solutions concrètes pour la gestion de l’eau, se positionne comme un acteur pionnier du développement durable. En effet, la start-up a obtenu en août 2024 la prestigieuse certification B-Corp avec un score de 93,4 points. Cette certification, qui récompense les entreprises pour leur engagement en matière de performance sociale et environnementale, souligne les efforts de Droople pour contribuer aux Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, notamment en matière d’eau propre (ODD 6) et d’innovation industrielle (ODD 9).

Grâce à ses technologies avancées de l’Internet des objets (IoT) et de l’intelligence artificielle (IA), Droople permet non seulement des économies d’eau substantielles, mais aussi une maintenance préventive, évitant ainsi de coûteux dommages sur les chantiers. L’entreprise suisse continue de se développer et de renforcer son engagement pour un futur où la gestion durable de l’eau sera essentielle, non seulement en Suisse, mais dans le monde entier.

Plus d’informations : droople.com

LAC TOWER

8 appartements vendus

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Bâtiment en phase d’achèvement, avec une livraison prévue pour octobre 2024.

Le traitement écologique au service de l’eau

Être vigilant à ce que l’on consomme englobe non seulement les aliments, mais aussi l’eau. Depuis son robinet, on peut retrouver les propriétés d’origine d’eau de source, soit une eau pure, soyeuse et énergétique : il suffit d’installer le système Sonatec Plus sur l’arrivée d’eau de sa maison ou de son immeuble. Alternative à l’adoucisseur, ce dispositif est un procédé naturel de traitement de l’eau qui combine filtration et purification.

«J’ai développé le système Sonatec Plus conjointement avec un chimiste, chargé d’adapter la formule de fonctionnement à l’eau, un physicien de l’EPFL qui l’a élaboré, et un mécanicien de précision qui l’a construit, puis l’ai testé pendant une dizaine d’années », raconte Gilbert Sonnay, directeur de Sonatec, une société implantée à Lucens, dans la Broye vaudoise. Depuis sa création en 1982, cette technologie brevetée à plusieurs reprises n’a cessé de s’améliorer : la 27e version est aujourd’hui commercialisée avec quelque 1600 installations révisées chaque année. Une maitrise parfaite de l’appareil écologique qui a valu à son inventeur 18 distinctions, dont plusieurs médailles d’or, obtenues lors de Salons des inventions en Suisse et à l’étranger.

Cette solution s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux collectivités, commerces, hôtels, industries, etc., avec une garantie de remboursement si les résultats ne sont pas atteints. Elle permet de protéger les appareils ménagers et de sublimer la qualité de l’eau potable. La maîtrise de la germination calcique évite jusqu’à 80 % de dépôts de

calcaire et 98 % de la corrosion (effet antirouille). L’eau ne montre plus de traces de chlorure et autres sédiments tels que le fer, la fonte, les éléments plastiques, tout en gardant ses propriétés intactes, en particulier les minéraux. La structure de l’eau en est modifiée: elle devient « souple » et agréable à boire. Les avantages pour la santé ? Des minéraux et vitamines mieux assimilés, une peau plus souple, la disparition des démangeaisons et rougeurs dues aux allergies au calcaire... et bien plus encore !

Un système unique au monde

Entièrement naturel, Sonatec Plus fonctionne sans sel, sans gaz et sans adjonction de produits chimiques. Aucun apport d’électricité n’est nécessaire. Le traitement de l’eau est obtenu en quatre phases ; la première consiste en une filtration au charbon actif (trois types de charbon sont utilisés, chacun ayant leurs bénéfices) dont le but est d’éviter que des chlorures, des particules ferriques ou tout sédiment provenant du réseau public ne pénètrent dans l’installation. La seconde opération est un traitement magnétique, la troisième consiste en un ajustement

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du débit. Enfin, un « vortex-venturi » permet de sublimer et de maîtriser l’harmonie de l’eau pour obtenir une énergétisation maximale, ceci à débits variables.

Entretien minimal

Les débits variables des installations sont contrôlés chaque année. «Ainsi, pour un même réseau de distribution d’eau, nous faisons des réglages différents d’une villa à l’autre selon la pression, la température, les diamètres de conduites, etc.», explique Gilbert Sonnay. Pour un prix très raisonnable, l’installation est réadaptée en fonction des spécificités de l’eau du moment, un entretien qui évite toute usure; seuls les filtres et les charbons sont changés.

Gilbert Sonnay se fera un plaisir de vous présenter son invention. N’hésitez pas à le contacter !

Semer la graine du changement dans les écoles suisses

Créée en 2006 par une mère de famille désireuse d’intégrer l’éducation à l’environnement dans le programme scolaire de ses enfants, l’association J’aime ma Planète s’est rapidement imposée comme une référence dans l’éducation au développement durable en milieu scolaire. Aujourd’hui, l’association touche plus de 40 000 enfants en Suisse et son action ne cesse de croître, grâce à une équipe d’une vingtaine de passionnés et des partenariats solides.

Sous la direction de Catherine de Noyelle, qui a pris les rênes en 2014, et d’Urban Furlan, arrivé en 2015, l’association a su se structurer et développer des programmes reconnus à l’échelle internationale. « Le développement durable est un thème qui me tient à cœur depuis de nombreuses années. Il est indispensable que les enfants soient éduqués à ces enjeux dès le plus jeune âge », affirme Catherine de Noyelle. Cette passion pour la cause environnementale a permis à l’association de franchir des étapes clés, notamment en devenant le représentant pour la Suisse de la Fondation mondiale d’éducation à l’environnement (FEE) en 2015.

Des programmes reconnus par l’UNESCO L’association propose aux écoles des programmes pédagogiques tels que « Eco-Schools » et « Jeunes Reporters pour l’Environnement », qui sont aujourd’hui au cœur de ses actions. Catherine de Noyelle explique que « le programme Eco-Schools engage toute l’école dans une démarche de durabilité à long terme, avec une méthodologie en sept étapes ». Ce programme permet aux établissements de choisir des thématiques comme la gestion des déchets ou l’alimentation durable. Grâce à cette approche, plus de 100 écoles suisses sont aujourd’hui impliquées, un chiffre qui ne cesse d’augmenter.

L’impact de ces programmes est tangible : les enfants deviennent des acteurs du changement au sein de leur établissement. Ils participent activement à des projets concrets, comme la création de potagers ou l’amélioration de la gestion des déchets. « Ce que les enfants

apprennent à l’école rejaillit souvent dans la sphère familiale », précise Catherine, soulignant l’effet multiplicateur des actions de sensibilisation.

Une méthodologie au service de la durabilité

Loin de se limiter à une simple transmission de consignes, J’aime ma Planète vise à donner aux jeunes les compétences nécessaires pour comprendre les enjeux du développement durable et agir en conséquence. Comme l’explique Urban Furlan, « plutôt que de donner des prescriptions, notre objectif est de permettre aux jeunes de prendre des décisions en connaissance de cause et de mener des actions concrètes pour la transition écologique ». Cette approche pédagogique innovante place les élèves au centre du processus, en leur donnant les outils pour s’informer et agir de manière autonome.

Une sensibilisation en pleine expansion À ses débuts, l’association était active principalement dans la région genevoise, mais elle s’est depuis étendue à une grande partie des

Soutenez l’avenir, faites un don à J’aime ma Planète !

Votre don permet d’éduquer et de sensibiliser des milliers d’enfants aux enjeux environnementaux. Ensemble, nous accompagnons la transition vers une société durable et contribuons à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable pour 2030.

Agissez dès maintenant : – Soutenez nos projets pédagogiques – Aidez à former une génération consciente et engagée

Chaque don compte ! Faites un geste pour la planète et recevez une attestation pour la déduction fiscale. Devenez acteur du changement.

cantons suisses grâce à ses antennes implantées à Zurich, Vevey et Bienne. « Nous avons multiplié notre force de frappe par dix en quelques années », se réjouit Catherine de Noyelle.

Pour répondre à la demande croissante, J’aime ma Planète s’appuie sur le soutien financier d’entreprises, de fondations et de dons individuels. « Nous avons besoin d’aide pour continuer à étendre nos programmes », explique Madame de Noyelle, précisant que l’association génère aussi des revenus par certaines cotisations et services aux communes.

Vers une prise de conscience collective Depuis la création de l’association, la sensibilisation aux enjeux environnementaux a beaucoup évolué. « À nos débuts, ces questions étaient presque novatrices et peu abordées dans le milieu scolaire », se souvient Urban Furlan. Aujourd’hui, avec la crise environnementale, elles sont devenues incontournables. « Il y a une réelle éco-anxiété dans les écoles. Les jeunes sont de plus en plus conscients de la nécessité d’agir », observe-t-il.

Cette prise de conscience, encouragée par J’aime ma Planète, place les nouvelles générations au cœur du changement. Grâce à des programmes comme Eco-Schools et un accompagnement pédagogique personnalisé, l’association joue un rôle clé dans l’éducation au développement durable en Suisse.

Faites un don aujourd’hui ! Titulaire de compte : J’aime ma Planète Avenue de la Paix 11 1202 Genève

IBAN : CH90

Ou scannez le code QR sur votre mobile banking :

Technologie suisse innovante pour la protection contre le calcaire : quand la durabilité et l’efficacité se rencontrent

Les dépôts de calcaire dans les tuyaux et les appareils ménagers sont un problème répandu qui réduit la durée de vie des appareils et augmente les coûts énergétiques. En Suisse, la société Tratson a développé une solution révolutionnaire : une technologie unique de protection contre le calcaire qui élimine les dépôts tout en conservant les minéraux essentiels dans l’eau potable. Cette technologie offre des avantages pour la santé, tout en respectant l’environnement et en réduisant les coûts. Cet article examine les avantages de cette innovation et la compare aux solutions traditionnelles de détartrage.

Le défi des dépôts de calcaire dans les tuyaux et les appareils ménagers Le calcaire est un problème courant en Suisse et dans de nombreux autres pays. Les dépôts sur les éléments chauffants, les robinets et les appareils ménagers entraînent une baisse de performance, une augmentation de la consommation d’énergie et une réduction de la durée de vie des appareils électroménagers, tels que le lave-vaisselle et la machine à laver. Cela conduit souvent à des réparations coûteuses ou au remplacement prématuré des appareils.

De plus, les systèmes de chauffage entartrés consomment davantage d’énergie. Une fine couche de calcaire sur les éléments chauffants du chauffe-eau peut considérablement augmenter la consommation énergétique et nuire à l’efficacité énergétique globale.

Solutions traditionnelles et leurs inconvénients

Jusqu’à une époque récente, les systèmes d’adoucissement à base de sel ont été présentés comme étant la seule solution contre le calcaire. Ces systèmes échangent les ions de calcium et de magnésium présents dans l’eau contre des ions de sodium. Cependant, cette méthode présente plusieurs inconvénients. L’augmentation du sodium dans l’eau peut poser des problèmes de santé, notamment pour les personnes souffrant d’hypertension artérielle ou de problèmes rénaux.

En outre, ces systèmes nécessitent un entretien régulier et des recharges de sel. Ce processus génère des déchets, comme les sacs de sel vides, et augmente la consommation d’eau. Dans certains pays, tels que les États-Unis, ces systèmes ont même été interdits en raison de leur impact environnemental négatif.

La solution : des appareils de protection contre le calcaire basés sur des champs électromagnétiques

Tratson a mis au point une solution innovante utilisant des champs électromagnétiques pour empêcher le calcaire de se déposer dans les tuyaux et les appareils ménagers, tout en conservant les minéraux essentiels, tels que le calcium et le magnésium, dans l’eau.

Le calcium est particulièrement important pour le corps humain, contribuant à la solidité des os et des dents et au bon fonctionnement du système nerveux. Le maintien de ces minéraux dans l’eau réduit les risques de maladies telles que l’ostéoporose et l’hypertension.

L’un des grands avantages de cette technologie est qu’elle est totalement sans entretien. Contrairement aux adoucisseurs traditionnels, elle ne nécessite ni sel, ni produits chimiques, ni eau supplémentaire. L’eau conserve sa composition naturelle et son goût n’est pas altéré.

Validation scientifique et avantages à long terme

L’efficacité de la technologie Tratson a été scientifiquement prouvée par une thèse soumise à la prestigieuse EPFZ et documentée par l’Office fédéral de l’environnement, des forêts et du paysage (OFEFP), désormais appelé OFEV. Ces études confirment que les champs électromagnétiques réduisent efficacement les dépôts de calcaire sans nuire à la santé ou à l’environnement.

En outre, les appareils Tratson sont durables, silencieux, faciles à installer et n’ont pas besoin de stocks de sel ou de bacs encombrants comme les systèmes traditionnels.

Les clients ayant installé un dispositif de protection Tratson rapportent une amélioration significative dans leur maison. Non seulement les dépôts de calcaire diminuent, mais l’effort de nettoyage dans la salle de bain et la cuisine est réduit considérablement.

Respect de l’environnement et avenir durable

Dans un contexte où la durabilité et la protection de l’environnement sont de plus en plus importantes, la technologie Tratson se distingue comme une solution respectueuse de l’environnement. En éliminant le besoin de sel et de produits chimiques, elle réduit l’impact environnemental et n’engendre aucun déchet. De plus, ces appareils consomment beaucoup moins d’énergie que les systèmes traditionnels de détartrage, ce qui en fait une alternative économique et écoénergétique.

Conclusion

Les appareils de protection contre le calcaire de Tratson offrent une solution durable et efficace à l’un des plus grands problèmes domestiques : les dépôts de calcaire. Grâce à l’utilisation innovante de champs électromagnétiques, les minéraux essentiels restent dans l’eau potable, tandis que les dépôts de calcaire sont efficacement éliminés. Cette technologie est bénéfique pour la santé, l’environnement et le budget des ménages. À une époque où de plus en plus de personnes recherchent des alternatives respectueuses de l’environnement, la société Tratson, avec sa précision et sa qualité suisses, fixe de nouveaux standards dans le domaine de la protection contre le calcaire.

Offre exclusive

En tant que lecteur du magazine Bilan, bénéficiez d’une remise exclusive de 12 % sur tous les appareils Tratson. Utilisez le code promo Bilan12 sur www.tratson.ch/fr et protégez votre maison contre le calcaire. Cette offre est valable jusqu’à la fin du mois d’octobre. Saisissez cette opportunité pour améliorer la qualité de votre eau et protéger vos maison, tout en profitant de cette remise exclusive !

Tratson GmbH

Mellingerstrasse 19 5413 Birmenstorf

Tel. +41 (0)44 212 22 30 info@tratson.ch www.tratson.ch

Vers une restauration d’entreprise durable

Le modèle traditionnel de restaurant d’entreprise a subi une transformation pour mieux répondre aux besoins et aux préférences des employés.

L’évolution vers un meilleur modèle de « benefit in kind » reflète une tendance plus large à offrir des avantages flexibles et personnalisés aux employés.

Les frigos connectés permettent aux collaborateurs de choisir parmi une variété d’options alimentaires adaptées à leurs préférences et à leur style de vie tout en étant accessible 24/7.

Alors que le nombre d’entreprises proposant des plats via des frigos connectés ne cesse d’augmenter, il peut être difficile de sélectionner la bonne offre.

L’entreprise Feel Eat se distingue par son écosystème innovant qui intègre technologie et durabilité. Nous échangeons avec Marco Barboza, son fondateur, afin de mieux appréhender cette approche novatrice.

Pourquoi pensez-vous que les entreprises s’éloignent de l’ancien modèle de restaurant d’entreprise ?

L’offre des repas est limitée, le gaspillage alimentaire est important et le coût mensuel est très élevé en comparaison avec les frigos connectés. Les clients recherchent davantage la diversité, la flexibilité et une offre respectueuse de l’environnement.

Comment Feel Eat se différencie-t-elle de ses concurrents ?

Feel Eat ne se considère pas comme une entreprise de Food Tech, même si l’utilisation de la technologie est nécessaire pour répondre aux besoins et attentes des clients.

Notre objectif est de fournir des repas 100% fait maison et équilibrés. Feel Eat n’est pas un

distributeur de snacks, mais un fournisseur de repas. Nos valeurs fondamentales tournent autour du fait maison, de la fraîcheur, de la saisonnalité, de l’approvisionnement local et des ingrédients bio (pour les produits suisses), le tout dans un souci d’éco-responsabilité.

Vous faites tout vous-mêmes ?

Absolument, nous sommes la seule entreprise sur le marché à produire tous nos produits. L’attrait du fait maison réside souvent dans son authenticité, sa fraîcheur et sa touche personnalisée. De plus, nous gérons la chaine logistique de l’arrivée des produits bruts à la livraisons client ce qui nous permet d’avoir une visibilité et une meilleure agilité pour répondre aux besoins des clients.

Quelle est l’étendue de votre gamme de produits ?

Notre offre inclut une vaste gamme de plats, desserts et boissons pour satisfaire les diverses préférences et contraintes alimentaires de chacun. Nous proposons aussi des petits-déjeuners et en-cas mais le focus reste sur les repas. Chaque semaine, nous offrons 35 menus différents, ce qui nous distingue en offrant une variété incomparable - plus du double de nos concurrents.

Quel est votre approche en matière de développement durable ?

Nous nous engageons à réduire au maximum l’énergie et les déchets alimentaires tout au long de la chaîne de production. Nos emballages sont en verre, éliminant l’utilisation du plastique et garantissant la préservation de la qualité des aliments sur une plus longue durée, tout en évitant la contamination par des microplastiques.

La philosophie « zéro déchet » faisant partie intégrante de notre écosystème, nous avons décidé de mettre en place une stratégie de réduction du gaspillage et des déchets alimentaires. Les plats qui ne sont pas consommés dans les frigos de nos clients dans les premiers jours, vont être redistribués dans les écoles et universités en leur proposant un rabais de 50%. Une autre partie est redistribuée à des organisations caritatives telles que l’Armée du Salut ou Free Go.

Comment la technologie vous aide-t-elle ?

Notre application offre une vue complète du contenu du frigo, avec des filtres pour

les préférences et les intolérances alimentaires. Les clients choisissent leurs repas et les récupèrent en scannant la porte.

Nous établissons le profil des clients sur les trois premiers mois pour adapter les offres à leurs préférences. Par exemple, si la « Cuisine du Monde » n’est pas populaire, les entreprises recevront plus d’offres de type « Brasserie », réduisant ainsi le gaspillage alimentaire.

Quels sont les autres services proposés par Feel Eat ?

Nous proposons des corbeilles de fruits contenant des fruits de saison et locaux, ainsi qu’un service de cafés bio et torréfié en Suisse.

Nos Ninjas visitent régulièrement nos clients afin d’obtenir des retours précieux. Nous organisons deux fois par an des dégustations ajoutant un élément personnel et renforçant le lien avec nos consommateurs.

De plus, nous proposons des services de restauration pour les meetings des clients et les événements exceptionnels.

Y a-t-il autre chose qui mérite d’être mentionné ?

La période d’essai initiale est de quatre mois. Si le service est maintenu, le contrat se renouvèle tacitement de six mois en six mois.

Enfin, nous sommes fiers d’être l’option de frigo connecté la plus abordable du marché.

Nous offrons à toutes les entreprises une dégustation gratuite et sans engagement, permettant ainsi de déterminer si le service répond aux besoins avant de prendre une décision.

Marco Barboza, Cofondateur Feel Eat

Formaliser pour innover

Quand Anne-Sophie Dunand-Blaesi reprend les rênes de la société familiale Aprotec SA en 2015, elle a entre les mains une solide entreprise. Passionnée de montagne, d’aventure entrepreneuriale et fortement imprégnée par les valeurs de sa famille, elle définit la « responsabilité sociétale de l’entreprise » comme vecteur de son passage en tant que représentante de la troisième génération.

Anne-Sophie Dunand-Blaesi

Directrice générale de la société Aprotec SA

Conseillée par différents spécialistes, l’actuelle directrice générale se lance dans la formalisation des pratiques existantes. En effet, depuis ses débuts dans les années 1950, la maison carougeoise fabrique selon des principes de l’économie circulaire sans l’avoir conscientisé. Travailler avec des fournisseurs locaux, sceller des partenariats sur le long terme, toujours privilégier la qualité et traiter ses déchets scrupuleusement font partie de l’ADN de la PME. Sur le plan humain, Aprotec n’a jamais exporté sa chaîne de production à l’étranger. Au contraire, animée par l’esprit du grand-père fondateur pour qui la création d’emplois était un but, l’entreprise familiale cultive un esprit d’équipe auprès de ses collaboratrices et collaborateurs.

Elle offre des conditions de travail favorables, consciente que le travail bien fait demande de bons outils et un environnement bienveillant.

De ces choix naît une valeur forte de la maison : la pérennité. Que ce soit celle des produits : Aprotec garantit 10 ans ses onduleurs ; celle des installations qu’elle fournit : certaines sont en parfait état de fonctionnement depuis plus de 50 ans grâce aux services de maintenance ; ou encore celle des carrières : en dépit d’une grande série d’engagements récents, la longueur moyenne des carrières est de plus de 11 ans.

Des pratiques dont Anne-Sophie DunandBlaesi peut être fière. Si tout est bien fait, peu de documents formalisent, quantifient et répertorient ces bonnes actions. Une série de labélisations scrupuleusement choisies aiguillent la cheffe d’entreprise dans les mesures à mettre en place, les différentes étapes à suivre et la documentation nécessaire à produire.

Et c’est particulièrement ce travail de formalisation qui lui permet d’innover sur le plan structurel.

Un nouveau jour

Enerdrape vient d’annoncer le lancement de sa nouvelle identité visuelle. Cette transformation est à l’image de l’évolution constante de l’entreprise et de son engagement à repousser les limites de l’innovation pour des systèmes énergétiques plus durables.

L’innovation au cœur de la transition énergétique

Dès leurs débuts en 2021, Enerdrape a mis l’innovation et la durabilité au cœur de sa mission. Le lancement de ses premiers pilotes géothermiques lui a permis de confirmer la robustesse et l’efficacité de sa technologie, révolutionnant l’utilisation des surfaces souterraines pour capter et exploiter l’énergie géothermique. En 2022, les efforts de l’entreprise ont été reconnus au travers de l’obtention de prix prestigieux tels que le Rent, >>venture>> et Perl. Ces distinctions ont apporté une visibilité accrue à la technologie de rupture de l’entreprise, permettant de développer des liens solides avec des partenaires stratégiques et de confirmer la pertinence de leur stratégie énergétique.

De start-up à PME établie 2023 a également marqué un tournant

Grâce à ces nombreux processus, elle voit se concrétiser toute une chaîne alors immatérielle et les prochaines étapes apparaissent comme des évidences. Bien que prendre le temps de documenter, inventorier et formuler demande de la rigueur, de la discipline et la mise en place de systématiques exigeantes, Anne-Sophie Dunand-Blaesi place progressivement la maison familiale comme leader non seulement de son domaine d’activité - l’éclairage de secours et de sécurité - mais aussi comme précurseur dans les démarches RSE. Première volée à participer au programme de la Fabrique Circulaire, elle va ensuite devenir ambassadrice du projet sur le canton de Vaud. L’entreprise familiale s’inscrit dès le lancement du Swiss Triple Impact qui cherche à initier les PME au processus long et exigeant de l’évaluation B-Corp. Finalement, ces efforts se reflètent dans la reconnaissance de ses pairs : finaliste du prix RSE de la Chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS), Aprotec se distingue parmi de nombreux candidats par ses engagements.

Enerdrape • Brandreport

se lève sur la transition énergétique

décisif pour Enerdrape avec la signature de leur premier client : la Coop Immobilier leur a alors fait confiance pour l’installation de plus de 200 panneaux géothermiques. Ce projet phare a permis de démontrer l’impact concret de leur technologie sur la réduction de l’empreinte carbone des bâtiments.

En 2024, l’entreprise confirme une fois de plus son statut, passant de startup à PME établie et comptant aujourd’hui de nouveaux clients tels que Realstone SA (installation d’une centaine de panneaux dans un parking à Sébeillon) et Next Immobilier

(installation de plus de 300 panneaux dans un parking à Aigle) et continue de développer de nouveaux partenariats tels des projets signés en Suisse allemande.

Façonner ensemble l’énergie de demain

Si Enerdrape a beaucoup évolué depuis sa création, l’entreprise ne compte pas s’arrêter là. 2025 s’annonce une fois de plus comme une année charnière pour Enerdrape. De nombreuses infrastructures souterraines vont être tranformées en sources d’énergie renouvelable, confirmant ainsi la position de l’entreprise en tant que pionnier dans le domaine des panneaux géothermiques. Leur nouvelle identité visuelle vient ainsi refléter la croissance de l’entreprise et illustre leur ambition : apporter des solutions innovantes aux entreprises pour un avenir énergétique durable. Dans ses projets, Enerdrape collabore main dans la main avec ses clients pour façonner l’énergie de demain.

Pour un recrutement responsable favorisant la transmission intergénérationnelle

Dans un monde du travail qui requiert agilité et innovation, recruter des talents expérimentés devient une priorité stratégique.

C’est ici que LevelPlus, spécialiste du recrutement de professionnels de 50 ans et plus, se distingue. En offrant un accompagnement gratuit et personnalisé, il aide les entreprises à trouver les profils adaptés tout en favorisant la diversité et l’inclusion.

Des talents qualifiés et disponibles

LevelPlus propose un vivier de talents qualifiés et immédiatement opérationnels, apportant une expertise précieuse dans divers domaines : marketing, banque, finance, IT, supply chain,

Brandreport • Tétris

administration et RH. Ces professionnels renforcent les performances des équipes grâce au partage de connaissances et d’expériences.

Nathalie Bezaguet Grin, Directrice RH de la BCGE : « Nous avions besoin d’une compétence bancaire précise. La personne possédant cette compétence était inscrite au programme LevelPlus, qui est un acteur-clé dans la collaboration avec les Ressources Humaines pour l’engagement de talents ayant fait leurs preuves. »

Un accompagnement gratuit et sur mesure L’équipe ne se limite pas à de la mise en relation : elle s’attache à comprendre les besoins spécifiques des entreprises et à cerner les compétences de chaque talent, garantissant une intégration rapide et réussie des candidats.

« Nous avions un besoin urgent de remplacement. LevelPlus a su cerner notre besoin et nous a rapidement transmis la candidature parfaite. Grâce à son expérience, la candidate a été rapidement opérationnelle. » témoigne André Guillet, Responsable RH de la Croix Rouge Genevoise.

LevelPlus organise également des événements réguliers pour favoriser les rencontres dans le cadre convivial et innovant de l’espace Coworking Voisins Saint-Gervais : Meetups, formations, Hackathons et sessions de réseautage facilitent la création de liens entre employeurs et professionnels, cassant les codes traditionnels du recrutement.

LevelPlus permet aux RH de relever leurs défis tout en contribuant à une dynamique inclusive et intergénérationnelle, et les bénéfices à long terme pour l’entreprise sont notables : ces talents offrent une expertise pointue, une capacité à résoudre des problèmes complexes, et apportent une stabilité précieuse aux équipes.

Pour discuter de vos besoins en recrutement, contactez directement l’équipe LevelPlus : +41 76 818 58 46 admin@level-plus.ch level-plus.ch

Mesurer et réinventer les projets d’aménagement autour de la durabilité à 360°

En tant qu’entreprise leader dans le design d’intérieur et la construction des espaces de travail, Tétris a une responsabilité majeure pour minimiser l’impact ESG de ses réalisations. Elle est précurseure et pionnière sur le marché dans la manière d’intégrer la durabilité à 360° au sein d’un projet. Au travers de son outil, l’entreprise a conçu une approche innovante qui s’appuie sur les meilleures pratiques en matière de durabilité afin de créer un impact positif sur le bien-être des utilisateurs et sur l’environnement – aujourd’hui et pour l’avenir. Le Tétris Sustainability Code offre la possibilité de créer un tableau de bord en ligne, la ScoreCard, qui permet de visualiser et de mesurer la performance ESG d’un projet à ses différentes étapes

Quatre considérations majeures pour réévaluer la façon dont les espaces de travail sont conçus, construis et transformés Cette décennie est le tournant de la décarbonation. Tetris s’est engagé à atteindre des émissions nettes nulles de carbone dans tous les domaines de ses activités d’ici à

2040. C’est un parcours que l’entreprise partage avec ses clients, et elle cherche à réduire activement la consommation d’énergie et de ressources dans tous ses projets de conception et de construction.

Les attentes autour du bureau ont évolué. Le « mode de travail hybride » est désormais un élément incontournable de l’écosystème d’un lieu de travail. Les projets d’aménagement à cette nouvelle réalité « hybride » doivent être réadaptés.

Le bien-être est la clé d’une performance durable. Le bien-être devra être

inclusif et personnalisé pour améliorer la résilience et les performances des collaborateurs. Tétris aide ses clients à créer des environnements riches en fonctionnalités qui maximisent l’expérience de bien-être.

La diversité, équité et inclusion est un impératif stratégique et levier de performance pour les organisations d’aujourd’hui. L’entreprise a la responsabilité de créer des environnements de travail inclusifs et qui tiennent compte des besoins des différentes populations.

Pour plus d’informations :

Tetris Design and Build

Rue Docteur Alfred Vincent 5 1201 Genève 022 750 06 80 www.tetris-db.com

L’équipe encadrante de LevelPlus
chez Voisins Saint-Gervais

L’importance du traitement de l’eau

Le volume cumulé des quelque 5500 piscines recensées à Genève ne représente que 5 % des pertes annuelles en eau estimées du réseau des SIG. « En 25 ans, leur consommation d’eau a baissé de 45 % », constate Norbert Mori, administrateur de la société Mori Piscines à Meinier/GE et viceprésident de l’Association professionnelle des piscinistes genevois (A2PG). Des piscines que les couvertures thermiques suffisent largement à maintenir à une température agréable, sans apport extérieur d’énergie. Miracle ? Non, professionnalisme et progrès technique : c’est à sa capacité à bien gérer le cycle de l’eau que l’on reconnaît la qualité d’un pisciniste.

Peu de mots font rêver autant que celui de « piscine ». Lieu de quiétude, puits de fraîcheur, oasis où se ressourcer, place de jeu et facteur de convivialité, « pour beaucoup, la piscine fait partie intégrante de la cohésion familiale », observe Norbert Mori. La saison d’été qui s’achève signe le début de la haute saison pour les piscinistes.

De retour d’un séjour estival en hôtel ou location avec piscine, chacun veut son bassin privé. Attention, avertit Norbert Mori, il y a des règles et des délais incontournables ! Permis de construire, indice de verdure, raccordement au réseau d’évacuation des eaux usées, local technique, système de filtration sont autant de points impératifs qu’un bureau d’étude tel que Mstudio, qu’il a créé, sera à même de maîtriser.

Attention aux constructions « spontanées » ! Seules huit des quelque soixante entreprises proposant des piscines à Genève sont membres de l’association professionnelle A2PG. Ces huit acteurs garantissent une saine gestion de l’eau et travaillent en partenariat avec les services de l’Etat. Il peuvent contribuer à réintégrer dans la légalité des piscines construites de manière « spontanée », qui ne sont pas recensées officiellement. Aujourd’hui à Genève, deux tiers des piscines sont de type hors-sol ou éphémère et passent sous le radar de l’Etat. Pour autant, elles engendrent de graves problèmes liés à leur élimination, au stockage et à la manipulation des produits de traitement, ainsi qu’aux vidanges sauvages.

« Notre vrai métier, c’est celui de traiteur d’eau », explique Norbert Mori. La loi impose que l’eau des piscines soit désinfectée et désinfectante, autrement dit qu’elle combatte les germes liés aux coupures ou autres égratignures sur le corps des baigneurs. « La filtration contribue pour 80 % à la qualité de l’eau, les intrants chimiques pour 20 % seulement», souligne-t-il.

Une exclusivité à Genève

Parmi les différents filtres existants, les filtres à diatomées sont les plus performants, tout en restant entièrement naturels. Mori Piscines est seul à les proposer à Genève. La roche née de la fossilisation d’algues microscopiques, nommées diatomées, est concassée pour en faire un média filtrant très efficace qui permet de renoncer aux floculants et aux algicides

nécessaires au traitement de l’eau. Le client peut, selon son goût et sa bourse, y ajouter des remous, du massage et d’autres aménités.

La loi impose que l’eau des piscines soit désinfectée et désinfectante, autrement dit qu’elle combatte les germes liés aux coupures ou autres égratignures sur le corps des baigneurs

et d’économiser jusqu’à 30 % d’apports chimiques. Par ailleurs, leur contre-lavage ne nécessite pas de démontage et sa fréquence est moindre que pour un filtre à sable.

Mori Piscines assure la maintenance de plus de 10 % des piscines genevoises. Dans ses bureaux, des écrans connectés au local technique de la plupart de ses clients indiquent, en pouvant prendre la main à distance, si une intervention est nécessaire et, le cas échéant, laquelle. Les techniciens savent ainsi en tout temps quelle maintenance doit être effectuée et n’opèrent qu’à bon escient.

Pas plus cher qu’une voiture

La piscine privée, luxe de riche ? Non, répond Norbert Mori qui a développé un concept nommé Poolbox. Pour le prix d’une berline allemande, il offre une piscine équipée, avec son local technique et les installations

Pour autant, la piscine n’est pas un produit standard. « Nous essayons toujours de réaliser l’objet dont le client a envie, à travers les coloris ou les aménagements et nous faisons constamment évoluer nos produits », explique Norbert Mori. Mais la vraie question à poser à un pisciniste est : « Etesvous en mesure d’assurer l’entretien de mon installation en tout temps et en toute saison ? » Car, contrairement à ce que chantait Georges Brassens, le temps fait tout à l’affaire !

Mori Piscines SA

8, chemin de la Pallanterie 1252 Meinier/GE

Tél. +41 22 752 51 65

info@moripiscines.ch www.moripiscines.ch

Des piscines que les couvertures thermiques suffisent largement à maintenir à une température agréable, sans apport extérieur d’énergie.

Kajal Pophale, une agricultrice indienne, est l’une des nombreuses personnes qui bénéficient de nos investissements. Grâce à la pompe à eau solaire de notre partenaire Ecozen, elle ne dépend plus de la pluie et des combustibles fossiles pour irriguer ses champs.

Vous aussi, donnez du sens à votre investissement.

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Prévoyance et succession : des questions qui ne devraient pas rester sans réponse

Personne n’aime se confronter à l’idée de sa propre mort ou à la possibilité de ne plus être capable de prendre des décisions seul. Et pourtant, il est important de se prémunir contre ces éventualités. Avec ses spécialistes et ses offres de conseil, l’Armée du Salut propose un accompagnement personnalisé pour la rédaction d’un mandat pour cause d’inaptitude et d’un testament.

La possibilité de prendre des décisions de manière autonome est l’élément clé de la liberté. Et pour une grande partie des Suisses, cette organisation individuelle de la vie est la chose la plus naturelle au monde. « Mais malheureusement, cette situation de départ peut potentiellement basculer à tout moment », explique Valérie Cazzin-Bussard, responsable de la planification successorale et de la prévoyance à l’Armée du Salut. Il arrive que des coups du sort tels qu’une maladie ou un accident puissent faire que des personnes ne soient soudainement plus en mesure de décider par elles-mêmes de leur vie. Afin d’éviter que les fonctionnaires des autorités de protection de l’enfant et de l’adulte (APEA) ne doivent prendre des décisions pour les personnes concernées, il est possible de rédiger un « mandat pour cause d’inaptitude ». Grâce à ce document, il est possible de désigner soi-même un ou plusieurs mandataires pour cause d’inaptitude qui agiront à la place d’un curateur désigné par l’autorité de protection des mineurs (KESB) pour la personne incapable de discernement.

Faire le bien par-delà la mort

La plupart des gens sont réticents à l’idée d’envisager leur propre mort. « C’est compréhensible, même s’il est important de décider soi-même de son vivant de ce qu’il adviendra de sa succession », explique Cazzin-Bussard. Un testament règle la répartition des biens après le décès d’une personne. Pour cela, il vaut la peine de faire appel à un conseil spécialisé, comme le propose l’Armée du Salut. « Nous connaissons parfaitement le cadre juridique et aidons à ce que les souhaits individuels soient pris en compte et respectés », explique Valérie Cazzin-Bussard. Cela permet également d’éviter un conflit potentiel entre héritiers.

Un testament permet en outre de mettre en place ce que l’on appelle un legs ou un héritage. Cela permet par exemple de donner à des organisations à but non lucratif des sommes d’argent, le produit de la vente de certains objets de la succession ou directement certains objets de la succession. De nombreuses personnes le font en faveur de l’Armée du Salut. « Selon

RÉDUISEZ

leurs propres déclarations, ces personnes se réjouissent de pouvoir faire quelque chose de bien après leur mort en soutenant nos divers engagements sociaux ». Il est en principe également possible de léguer un certain pourcentage de la succession sans que l’Armée du Salut ne fasse partie de la communauté des héritiers. Celle-ci n’a alors pas de voix lors du partage de la succession. Ce type de legs est recommandé si l’on souhaite léguer facilement un montant ou un objet de sa succession à l’Armée du Salut. Si l’on n’a pas d’héritiers et que l’on souhaite léguer sa succession (ou une partie de celle-ci) à une ONG telle que l’Armée du Salut, on a la possibilité de l’instituer directement comme unique héritière ou cohéritière.

Plus d’informations sur le sujet sur : armeedusalut.ch

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