& Bien-être
Novembre ’24
Novembre ’24
Hans-Rudolf Berthoud explique comment les interactions entre le cerveau et l’intestin influencent notre appétit et notre métabolisme.
Continuer à entendre & rester soi-même
Si vous aimez la musique, la convivialité et les discussions, une perte auditive peut changer votre vie involontairement. Des appareils auditifs miniatures discrets peuvent vous permettre de continuer de faire et de vous réjouir de toutes les choses que vous aimez et qui font de vous la personne que vous êtes. Appelez-nous. Nous nous ferons un plaisir de réserver du temps pour vous :
Centre auditif Audika près de chez vous
Rue du Tunnel 5, 1005 Lausanne, 021 320 61 34
Centre Commercial de Crissier, Chemin du Closalet 7, 1023 Crissier, 021 637 67 37
Rue de Coutance 10, 1201 Genève, 022 318 62 90
Balexert, Av. Louis-Casaï 27, 1209 Genève, 022 970 17 85
Centre Commercial du Forum, Pl. du Marché 6B, 1820 Montreux, 021 966 40 30
Pour le bien de vos
Parfois, notre corps essaie de nous parler, mais nous sommes trop occupés ou distraits pour l’écouter. Un peu de fatigue par-ci, quelques maux de tête par-là… Nous avons tous tendance à ignorer ces petits signes, les attribuant au rythme effréné de la vie moderne. Pourtant, derrière des symptômes en apparence anodins peuvent se cacher des problèmes de santé bien plus sérieux. Dans ce contexte, être attentif à son corps peut faire une différence considérable, notamment lorsqu’il s’agit de maladies chroniques ou silencieuses.
Loin d’être une simple précaution, la vigilance est devenue un acte de prévention essentiel. Des douleurs persistantes, une baisse de l’énergie ou des changements de vision peuvent être les premiers indicateurs de conditions sous-jacentes. En prêtant attention à ces signes, chacun d’entre nous peut intervenir à temps pour éviter que de petites gênes ne deviennent de réels problèmes de santé. Ce geste de vigilance représente notre première ligne de défense, et il est primordial dans un monde où le dépistage précoce sauve des vies.
Ne pas ignorer les symptômes : une question de santé publique Il est fréquent d’attribuer un état de fatigue ou des douleurs passagères à une période de surmenage ou de manque de sommeil. Mais il est essentiel de comprendre que certains signes peuvent être les premiers indicateurs de maladies chroniques. Par exemple, les changements de vision, une soif constante ou une fatigue extrême sont des signaux souvent minimisés, et pourtant, ils peuvent révéler des conditions sérieuses comme le diabète ou l’hypertension. L’Organisation mondiale de la santé rappelle l’importance de détecter tôt les maladies chroniques, car une détection précoce permet de mieux gérer la condition et de prévenir ses effets dévastateurs. Des consultations régulières et des bilans de santé sont recommandés, car ils permettent de surveiller des indicateurs cruciaux tels que la glycémie, la tension artérielle et les niveaux de cholestérol, qui sont souvent des marqueurs de risques pour des maladies invisibles, mais potentiellement graves.
L’importance d’un mode de vie équilibré dans la prévention
Au-delà de l’attention portée aux symptômes, adopter un mode de vie sain est une forme de prévention qui améliore notre bien-être général et diminue les risques de développer des maladies chroniques. Les choix alimentaires jouent un rôle fondamental : une alimentation variée, riche en fibres, en fruits et légumes, ainsi que des protéines maigres aident notre corps à se maintenir en bonne santé. Les habitudes de vie, telles que l’activité physique régulière, renforcent également nos défenses naturelles et permettent de mieux gérer les variations de poids, la pression artérielle et la glycémie.
La gestion du stress est un autre pilier de la prévention en matière de santé. Il est prouvé que le stress chronique a des effets négatifs sur notre corps, affaiblissant le système immunitaire et provoquant divers troubles. Des pratiques telles que la méditation, le yoga ou même des pauses régulières dans la journée peuvent aider à réduire les effets du stress et ainsi limiter son impact sur la santé.
Le cas du diabète : une maladie silencieuse à ne pas sous-estimer
Le diabète est l’une des maladies chroniques qui illustre parfaitement l’importance de la vigilance. En Suisse, environ 525 000 personnes sont atteintes de diabète, et beaucoup d’entre elles ignorent leur condition en raison de l’absence de symptômes apparents. Les premiers signes, tels que la fatigue, la
vulnérabilité aux infections, la cicatrisation difficile de plaies ou des problèmes de vision, sont souvent attribués à d’autres facteurs, retardant le diagnostic.
Pourtant, la détection précoce de cette maladie permet de réduire considérablement ses complications. Un simple test de glycémie lors d’un bilan médical peut révéler un pré-diabète et permettre ainsi d’adopter des mesures de prévention avant que la maladie ne se développe. En étant à l’écoute de son corps et en prêtant attention aux signes, on peut éviter que le diabète ne devienne une charge difficile à gérer.
Adopter une approche proactive pour un avenir en meilleure santé La santé est un équilibre que nous devons préserver activement. Être attentif aux signaux de son corps, sans céder à la panique mais avec discernement, est une première étape pour se prémunir contre des affections graves. De nombreuses maladies peuvent être évitées ou mieux gérées grâce à une attitude proactive, en associant vigilance et mode de vie sain.
À l’heure où les maladies chroniques augmentent dans le monde entier, il est fondamental de prendre en main sa santé. Cela implique d’adopter des habitudes saines et d’écouter son corps. Il s’agit aussi de faire preuve de discernement et de consulter un médecin lorsque des signes inhabituels persistent. Nous avons aujourd’hui de nombreuses ressources à notre disposition : bilans de santé, dépistages et conseils de prévention. Il serait dommage de ne pas en profiter pour préserver notre santé sur le long terme. En conclusion, n’oublions jamais que notre santé est entre nos mains. En étant attentifs aux signaux de notre corps, en adoptant une alimentation équilibrée, en pratiquant une activité physique régulière et en gérant notre stress, nous pouvons tous devenir acteurs de notre bien-être. Prévenir vaut mieux que guérir, et ce simple principe, appliqué au quotidien, est le meilleur investissement que nous puissions faire pour notre avenir.
Texte Tania Weng-Bornholt
Responsable marketing et communication Directrice adjointe, diabètesuisse
Contenu.
04 Perte auditive
08 Biostimulation
10 Interview : Hans-Rudolf Berthoud
12 Hygiène intime
20 Un hiver sans complications
Focus Santé & Bien-être
Chef de projet
Valentin Ludwig
Responsable national
Pascal Buck
Rédactrice en chef Romandie
Laurane Saad
Responsable graphique
Mathias Manner
Graphiste
Marie Geyer
Journalistes
Laurane Saad, Océane Ilunga, Léa Stocky
Image de couverture
iStockphoto/Svetlana_nsk
Canal de distribution
Tribune de Genève et 24Heures
Imprimerie CIL Centre d’Impression Lausanne SA
Smart Media Agency.
Gerbergasse 5, 8001 Zurich, Suisse
Tél +41 44 258 86 00 info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss
Bénédicte Wildhaber Psychologue du travail FSP et directrice Medi-Lum Neuchâtel
L’automne est bien installé, et si cette saison enchante certaines personnes, pour d’autres elle représente un passage à vide. Pour quelle raison ne réagissons-nous pas tous de la même manière à l’arrivée de la saison froide ? Comment peut-on prévenir le manque d’énergie ou la baisse de moral automnale ? Décryptage avec Bénédicte Wildhaber, Psychologue du travail FSP et directrice de Medi-Lum à Neuchâtel.
Certaines personnes ne semblent pas affectées par le changement de saison à l’automne, alors que d’autres s’en trouvent fortement déprimées. Comment expliquer ces différences ?
En effet, environ 70 % des personnes ne vont pas sentir d’effet marquant de l’entrée dans la saison froide. Pour 20 à 30 % de la population, des symptômes légers vont apparaître : manque d’énergie, perte de motivation, envie de manger davantage, humeur changeante. On parle d’une forme légère de blues hivernal. Ces symptômes ne s’exprimeront pas obligatoirement chaque année : un hiver ensoleillé peut compenser l’effet du raccourcissement des jours et limiter ou éviter leur apparition. Enfin, environ 3 à 5 % des gens en Europe développeront quant à elles un épisode dépressif, appelé dépression saisonnière (SAD) ou trouble affectif saisonnier (TAS), pour lequel une réponse thérapeutique devra
être cherchée. Ces différences interindividuelles s’expliquent notamment par le terrain héréditaire, une perturbation des mécanismes physiologiques ou encore du rythme circadien. Pour quelles raisons notre énergie et notre humeur sont-ils susceptibles de changer en automne ?
L’arrivée de l’automne est marquée par le raccourcissement des jours. Plus les semaines avancent et plus nous nous réveillons dans l’obscurité de la nuit encore installée. Ce manque de lumière au réveil peut dérègler notre horloge biologique (ensemble de glandes au cœur du cerveau) qui n’arrive plus à se synchroniser sur l’alternance jour-nuit. En effet, la lumière naturelle est un indicateur de temps essentiel pour notre cerveau : sa présence au réveil est détectée par certains photorécepteurs dans notre rétine et transmise à l’horloge interne qui peut en quelque sorte interrompre les rythmes biologiques propres à la nuit, dont la production de l’hormone mélatonine, et activer les processus qui nous rendent actifs la journée. Mais en l’absence de suffisamment de lumière aux premières heures, cette mélatonine, marqueur de nos nuits, peut s’étaler durant la matinée et perturber le bon fonctionnement de la sérotonine notamment. S’en suivent fatigue, baisse de l’humeur et besoin de plus de sommeil par exemple.
Qu’est-ce que la dépression saisonnière ?
La dépression saisonnière est un trouble de l’humeur dont la grande caractéristique est sa récurrence annuelle. Les personnes concernées par ce syndrome saisonnier reconnaissent généralement en souffrir chaque hiver ou presque. Trois symptômes typiques s’expriment : l’état de dépression ou de faiblesse ressenti, une hypersomnie accompagnée de difficultés de sommeil, et une envie accrue de manger riche et sucré. Selon le manuel diagnostique des maladies psychiatriques DSM-5, une dépression saisonnière est apparente lorsqu’il y a un lien entre la saison et
l’apparition du trouble de l’humeur, une rémission naturelle au printemps, une manifestation au moins deux années de suite et l’absence d’autres facteurs pouvant expliquer l’épisode dépressif.
La luminothérapie est décrite comme le traitement de choix pour lutter contre es symptômes saisonniers. Comment agit-elle ?
Très simplement, la lumière vive d’un dispositif de luminothérapie vient remplacer l’effet de l’éclairage naturel qui fait défaut en hiver et que nous recevons chaque matin le reste de l’année. Une séance de luminothérapie le matin dans les deux heures qui suivent le réveil offre à l’horloge biologique la possibilité de se synchroniser avec le début du jour, même s’il fait encore nuit dehors. Les dérèglements hormonaux se rétablissent rapidement et les symptômes également. Une cure minimale de 2 à 3 semaines devrait être observée, mais très souvent cette thérapie se pratique jusqu’au rallongement des journées au printemps.
Peut-on remplacer la luminothérapie par une balade de 30 minutes dehors à la pause de midi ?
Le trouble affectif saisonnier est causé à la fois par le manque de lumière en journée et l’absence de ce synchroniseur au réveil. Pour les personnes qui ont la possibilité de sortir le matin ou à midi, une balade à l’extérieur peut aider à se sentir mieux, particulièrement si les journées sont ensoleillées.
Toutefois, cette promenade arrive tard en matinée et ne permet pas de resynchroniser l’horloge biologique au lever. Pour certaines personnes, elle ne suffira pas à rétablir le dérèglement hormonal. Si l’on compare avec l’efficacité de la luminothérapie, s’exposer à la lumière vive le matin avant 9 heures est 50 % plus efficace que lors d’une exposition a lieu après 11 heures.
Y a-t-il d’autres gestes à adopter pour prévenir ou lutter contre cette baisse de régime hivernale ?
L’exercice physique pratiqué à l’extérieur est un geste sain sur de nombreux plans de la santé et est tout à fait indiqué ici. La prise de vitamine D en complément alimentaire est également bénéfique pour compenser le manque de soleil. Selon que les symptômes s’accompagnent d’anxiété, certaines plantes ou médicaments phytothérapeutiques peuvent détendre et les pharmacies seront de bons conseils. Enfin, si les symptômes s’aggravent et provoquent un mal-être important, la voie médicamenteuse et un suivi psychologique doivent être envisager si la luminothérapie ne suffit pas, afin de passer un hiver serein. Il est alors important d’en parler à son médecin traitant qui pourra orienter vers la meilleure option thérapeutique.
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Expert des thérapies par la lumière, Medi-Lum offre un large choix de lampes et appareils pour convenir à tous les styles de vie.
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La perte auditive s’installe souvent progressivement, devenant perceptible d’abord dans les interactions sociales, notamment dans des environnements bruyants comme les restaurants ou les transports en commun. Beaucoup de personnes attendent cependant plusieurs années avant de consulter, ce qui n’est guère recommandé.
Parmi les premiers signes, on remarque des difficultés à entendre les sons aigus ou à suivre des conversations, surtout dans les lieux bruyants. Les personnes touchées peinent souvent à distinguer les sons « s », « f » et « ch », rendant les échanges fatigants et les poussant à s’isoler socialement.
Diagnostic de la perte auditive
On parle de perte auditive lorsqu’une personne ne peut plus entendre un son d’au moins 25 décibels avec une oreille. La perte auditive se manifeste sous diverses formes, allant de la surdité légère à la surdité complète, où les sons ne sont perçus qu’à partir de 95 décibels. En cas de signes avant-coureurs, un test auditif gratuit chez un audioprothésiste est recommandé. Plus une déficience auditive est détectée tôt, plus il est possible d’agir rapidement et efficacement pour éviter des situations inconfortables.
Causes de la perte auditive
La perte auditive peut avoir de nombreuses causes : une exposition au bruit, l’âge, certaines maladies, des médicaments ou des traumatismes physiques. Une présence prolongée dans des environnements bruyants ou le simple fait de vieillir sont les causes les plus courantes. Des affections médicales comme les infections, le diabète ou la maladie de Ménière (maladie de l’oreille interne provoquant des vertiges et des acouphènes) ainsi que des médicaments comme les antibiotiques aminoglycosides et les agents chimiothérapeutiques peuvent également altérer l’audition.
Types de perte auditive
Il existe deux principaux types de perte auditive
Perte auditive neurosensorielle : due à des dommages causés à l’oreille interne ou aux nerfs qui transmettent les signaux sonores au cerveau. Elle peut être engendrée par des facteurs génétiques, le vieillissement, l’exposition au bruit ou certaines maladies.
–
Trouble de la conduction : cette forme de perte auditive est due à des problèmes dans l’oreille externe ou moyenne, qui bloquent la transmission des sons. Les causes fréquentes incluent les infections, l’excès de cérumen, un tympan perforé ou des accumulations de liquide dans l’oreille moyenne.
Vivre avec une perte auditive
Les personnes ayant une déficience auditive font face à de nombreux défis. Comprendre les conversations dans des environnements bruyants ou à distance devient difficile. Même les réunions et vidéoconférences peuvent poser problème. Les malentendus entraînent souvent un repli sur soi, par honte ou pour éviter des situations gênantes.
Un danger supplémentaire survient lorsque des signaux d’alerte comme les alarmes incendie ou les bruits de la circulation ne sont pas perçus, exposant les personnes à des situations dangereuses.
Les dispositifs modernes offrent un traitement numérique des signaux et peuvent être ajustés aux besoins auditifs spécifiques. Pour les personnes sourdes, des implants cochléaires stimulent directement le nerf auditif par voie électrique. Des techniques comme la lecture labiale et la langue des signes facilitent également la communication, et des technologies d’assistance telles que les dispositifs de signalisation lumineuse pour les sonnettes de porte ou les téléphones et les systèmes d’alarme spécifiques améliorent la sécurité.
Prévention et traitement
– Effectuer régulièrement des tests auditifs.
– Éviter les lieux où :
- Le bruit provoque des douleurs ou des sifflements d’acouphène.
- L’audition reste altérée pendant plusieurs heures après le départ.
Plus une déficience auditive est détectée tôt, plus il est possible d’agir rapidement et efficacement pour éviter des situations inconfortables.
- Il est nécessaire de crier pour se faire entendre au-dessus du bruit de fond.
– Régler le volume : la radio, la télévision et la musique écoutée au casque ne doivent pas dépasser un certain niveau sonore. Les écouteurs créent une pression acoustique élevée, néfaste pour l’ouïe. Il est conseillé de ne pas augmenter le volume pour couvrir des bruits ambiants comme ceux des transports en commun.
– Consulter un professionnel dès les premiers signes. L’ouïe est un sens précieux qui fournit des informations essentielles, avertit des dangers et facilite la communication. Si les yeux peuvent rapidement se fermer pour se protéger, l’ouïe exige une protection active pour nous garantir un sens auditif fiable tout au long de notre vie.
Si vous aimez la musique, la convivialité et les discussions, une perte auditive peut changer votre vie involontairement. Des appareils auditifs miniatures discrets peuvent vous permettre de continuer de faire et de vous réjouir de toutes les choses que vous aimez et qui font de vous la personne que vous êtes. Appelez-nous. Nous nous ferons un plaisir de réserver du temps pour vous :
Centre auditif Audika près de chez vous
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Centre Commercial de Crissier, Chemin du Closalet 7, 1023 Crissier, 021 637 67 37
Rue de Coutance 10, 1201 Genève, 022 318 62 90
Balexert, Av. Louis-Casaï 27, 1209 Genève, 022 970 17 85
Centre Commercial du Forum, Pl. du Marché 6B, 1820 Montreux, 021 966 40 30
Présent depuis plusieurs années sur l’arc Lémanique, Aquamed a su s’imposer comme un acteur clé en Suisse romande grâce à son approche unique combinant physiothérapie et balnéothérapie. Le 1er novembre 2024, l’entreprise franchit une nouvelle étape avec l’ouverture de son tout nouveau centre à Vernier, situé au cœur de l’éco-quartier, au 55 avenue de l’Étang. Ce centre moderne dispose d’un bassin de 70 m² spécialement conçu pour favoriser la rééducation, d’un plateau technique doté d’appareils de pointe et de 12 cabines individuelles de physiothérapie.
Aquamed accompagne ses patients dans diverses étapes de leur convalescence : que ce soit après une opération, pour soulager la douleur, améliorer la mobilité ou dans le cadre d’une rééducation sportive, chaque soin est pensé pour optimiser le bien-être et la récupération.
L’un des piliers de cette approche est la thérapie aquatique. Grâce aux bienfaits de l’eau, qui réduit la gravité et offre une résistance douce, les patients peuvent renforcer leurs muscles en douceur, sans pression excessive sur les articulations. Cela en fait une solution particulièrement adaptée pour ceux souffrant de douleurs chroniques, de pathologies inflammatoires, de blessures sportives ou de troubles musculosquelettiques. Et pour ceux qui cherchent à varier les exercices tout en restant motivés, Aquamed propose aussi des cours collectifs comme l’aquagym et l’aquabike.
Le plateau technique, quant à lui, offre des équipements médico-sportifs de dernière génération pour la rééducation, la prévention et l’entretien des capacités physiques. Dans une logique de progression personnalisée, les machines et les thérapeutes travaillent main dans la main pour aider les patients à développer un corps plus fort et résilient. De plus, Aquamed propose le programme « Medical Training Therapy » (MTT), reconnu par l’assurance de base, permettant de concevoir des plans de rééducation et de réathlétisation sous la supervision d’un physiothérapeute.
Le centre ne s’arrête pas là : des bilans posturaux, des soins spécialisés en physiothérapie du sport, et
d’autres services adaptés aux besoins spécifiques des patients viennent compléter l’offre.
Les physiothérapeutes d’Aquamed s’engagent dans une démarche d’apprentissage continu pour offrir les soins les plus efficaces et à la pointe des dernières innovations médicales. Cette volonté de perfectionnement constante, alliée à une collaboration étroite avec les médecins, garantit une prise en charge de qualité des patients. En adoptant une approche holistique, Aquamed veille à ce que chaque aspect du parcours de soin soit optimisé, grâce à une communication fluide avec tous les intervenants de santé.
Quand un enfant passe les fêtes à l’hôpital, c’est une épreuve pour toute la famille.
À travers les sens, les émotions et l’imagination, l’art-thérapie apporte des moments de bien-être, tout en favorisant et accélérant le processus de guérison de l’enfant.
Un don pour l’art-thérapie, c’est un sourire retrouvé.
Aidez-nous à adoucir le Noël des enfants hospitalisés.
Créée en 2016, Lsm Mobility est une entreprise spécialisée dans les solutions pour s’affranchir des escaliers et garantir un accès facilité aux personnes à mobilité réduite (PMR). L’entreprise est située à Montanaire (VD) et propose ses services dans toute la Suisse romande. Son objectif est de rendre les espaces publics ou privés accessible à tous.
Monsieur Kung, quels types de services propose Lsm Mobility ?
Nous proposons trois types de services :
– Notre service d’installation : notre conseiller vient sur place sans engagement pour comprendre les besoins du client et voir les caractéristiques des lieux. Nous soumettons ensuite une offre qui répond au plus proche de leurs besoins. Le montage est effectué par nos techniciens, des professionnels qualifiés, ce qui permet d’optimiser la fiabilité des installations.
– Notre service de maintenance est là pour garantir la longévité des installations. Ces interventions préventives sont là pour s’assurer du bon fonctionnement en toute sécurité et augmenter la fiabilité, en prévenant les pannes avant qu’elles ne surviennent.
– Notre service de dépannage, qui est disponible 24h/24 et 7j/7, est là pour assurer la sérénité de nos clients. Notre call-center répond aux appels à tout moment. Ce service assure une remise en route rapide des installations tout en garantissant la sécurité. La réactivité de nos interventions permet de réduire le temps d’indisponibilité des installations.
Et qu’en est-il de vos produits ? Nous disposons de quatre gammes de produits distinctes :
– La première est consacrée aux sièges monteescaliers, principalement utilisés par les séniors. Ces fauteuils permettent de monter le long des escaliers.
– La deuxième gamme propose des plateformes monte-escaliers, souvent installées dans des lieux publics. Le plateau de la plateforme permet d’accueillir une chaise roulante ou autre. Le fonctionnement est similaire à notre gamme de siège.
– Notre gamme de plateforme verticale est large et permet des élévations verticales autant dans des gaines ouvertes que des gaines fermées avec une multitude de configurations possible.
Brandreport • Centre Médical des Bains
– La dernière gamme se spécialise dans les ascenseurs privatifs, principalement installés chez des particuliers. Faciles à utiliser, ils permettent à nos clients de se réapproprier tous les espaces de leur maison tout en augmentant sa valeur. Ces installations fonctionnent sur le même principe que les ascenseurs d’immeuble. Les normes sont néanmoins moins contraignantes : elles ne nécessitent pas de fosse et présentent un coût de maintenance réduit.
Comment Lsm Mobility se démarque des autres entreprises ?
Nous portons une grande importance à la satisfaction de nos clients en étant réactif à leur demande. Notre service de dépannage 24h/24 et 7j/7 est un plus et aussi un gage de sérénité pour nos clients et leurs proches.
La fidélité de nos collaborateurs nous a permis de former une équipe de professionnels qualifiés et de confiance pour intervenir chez nos clients, qu’il s’agisse de privé ou d’entreprise.
Notre large gamme de produits et notre écoute nous permettent de proposer l’installation la plus adaptée à la situation de nos futurs clients.
De nouveaux produits vont-ils compléter votre gamme dans les mois ou les années à venir ?
En effet, nous avons déjà complété notre gamme de plateforme verticale avec « le Code ». Ce produit optimise au mieux l’espace et offre une multitude de configurations possibles. Le « homelift Code » est une plateforme verticale qui assure un confort maximal à tous les utilisateurs grâce à son système d’entraînement
par courroies qui permet un déplacement doux, extrêmement silencieux et sans vibration. Un soin particulier a été apporté à la finition de ce produit avec des éclairage LED, une tablette tactile personnalisable et une main-courante innovante. Cette dernière évite de devoir maintenir le bouton de l’étage appuyé lors du déplacement. Le simple maintien de la main-courante permet d’autoriser le déplacement de la cabine.
Sentez-vous que vous faites une différence dans le quotidien des gens ? Oui, notre vocation est de voir le plaisir de nos clients une fois leur autonomie retrouvée. C’est très gratifiant de les voir se déplacer en toute sécurité. Parfois, certaines personnes restaient enfermées chez elles pendant plusieurs semaines ou mois parce qu’elles n’arrivaient plus à se déplacer sereinement. Après notre installation, elles retrouvent une vie sociale et leur sourire. C’est la meilleure des récompenses pour nous !
Un espace de soins et de mieux-être essentiellement dédié aux femmes
Le Centre Médical des Bains a ouvert ses portes en 2023 et se distingue des autres centres médicaux. Celui-ci a été pensé pour accompagner les femmes tout au long de leur parcours de soins et de mieux-être, raison pour laquelle la majorité des spécialistes offrent des consultations et des services en lien avec la santé des femmes, sans pour autant exclure la patientèle masculine. Interview avec le Docteur Didier Chardonnens, gynécologue & obstétricien, responsable médical du Centre Médical des Bains.
Docteur P.D. Didier Chardonnens
Gynécologue et obstétricien, responsable médical du Centre Médical des Bains
Docteur Chardonnens, d’où est venue l’idée d’ouvrir un centre médical spécialisé dans les soins apportés aux femmes ? En tant que gynécologue & obstétricien avec plus de 40 ans d’expérience, j’ai pu constater que les besoins médicaux des femmes ne se limitent pas uniquement à la gynécologie, bien que beaucoup de leurs problématiques aient des racines hormonales ou gynécologiques. Lorsqu’on exerce cette spécialité, il devient vite évident que pour répondre pleinement aux attentes des patientes, il est souvent nécessaire de faire appel à d’autres experts, comme des oncologues, endocrinologues ou sage-femmes. Cependant, orienter une patiente vers un spécialiste peut rapidement devenir un parcours du combattant : longs délais d’attente, disponibilité limitée des médecins, ou encore déplacements complexes à travers la ville. Ces obstacles ralentissent la fluidité de la prise en charge et peuvent nuire au suivi global. C’est ainsi qu’est née l’idée de créer un centre regroupant toutes les compétences nécessaires, permettant aux patientes d’accéder à des soins complets dans un seul et même lieu. Cette initiative s’est également appuyée sur l’expérience de la Clinique de la Plaine (le Centre Médical des Bains est une société du Groupe Clinique de la Plaine), qui, depuis 20 ans, voit sa demande en gynécologie croître de façon constante. Le besoin était donc bien réel, et le Centre Médical des Bains est venu compléter et renforcer les services déjà offerts, créant une synergie naturelle entre les deux structures.
Vous proposez des soins de mieux-être dédiés aux femmes, mais pas que ?
En effet, notre patientèle inclut également des hommes. En tant que gynécologue & obstétricien spécialisé en médecine de la reproduction, j’ai toujours accueilli des hommes, initialement dans le cadre de consultations de couple. Progressivement, ils ont trouvé leur place dans notre offre de soins et sont, bien entendu, toujours les bienvenus. Aujourd’hui, de plus en plus d’hommes consultent individuellement, que ce soit pour des questions d’urologie, de physiothérapie ou autres spécialités. Toutefois, la majorité de notre patientèle reste féminine, avec environ 80 % de femmes.
Comment le Centre Médical des Bains se distingue-t-il des autres centres médicaux ?
Ce qui nous démarque réellement, c’est notre engagement à offrir des soins centrés sur le mieux-être de nos patientes et de nos patients, plutôt que sur une approche commerciale. Nous mettons un point d’honneur à écouter nos patients et à leur offrir une attention personnalisée. Cela se ressent dès la première consultation, où nous prenons le temps nécessaire pour comprendre leurs besoins. De nombreux patients et thérapeutes évoquent un sentiment de bienveillance et d’écoute dès qu’ils franchissent nos portes. Nous adoptons également une approche intégrative de la médecine, qui allie médecine occidentale traditionnelle et médecines alternatives, telles que la médecine orientale et l’acupuncture. Nous visons à traiter l’individu dans sa globalité, en tenant compte de toutes les dimensions de sa santé.
Nous nous distinguons aussi par la somme de compétences et d’expériences que nous mettons à disposition de nos patients, notamment en gynécologie, en obstétrique, en médecine de la reproduction, en sénologie, en endocrinologie, en chirurgie plastique ou encore en urologie et en médecine générale, quelques exemples de disciplines dans lesquelles nous avons le bonheur de pouvoir compter sur des médecins renommés et reconnus, souvent au-delà des frontières cantonales, voire nationales.
Quels types de soins sont proposés ?
Nous offrons une large gamme de soins, incluant la gynécologie et l’obstétrique, l’échographie 3D, la sénologie, la rééducation du périnée, l’évaluation personnalisée du risque génétique en gynécologie ainsi que des services de sage-femmes et des cours de préparation à la naissance. Nos prestations couvrent également la médecine générale, la chirurgie plastique, reconstructive et esthétique, l’urologie, la psychologie et la sexologie, l’endocrinologie et la diabétologie. Nous intégrons des disciplines complémentaires telles que la médecine traditionnelle chinoise, l’acupuncture, la nutrition, la diététique, la physiothérapie, la posturologie, l’ostéothaï, le Reiki, ainsi que des cours de yoga et de Pilates, méthode Feldenkrais. De plus, nous coopérons avec un laboratoire externe et proposons un centre de prélèvement. L’objectif du Centre Médical des Bains est ainsi de défendre une approche innovante des soins, en alliant diverses disciplines médicales et para-médicales, dans le partage des compétences, pour offrir une prise en charge globale et enrichie.
Comment sélectionnez-vous les spécialistes qui exercent dans l’enceinte du centre médical ?
Y-a-t-il une formation spécifique à suivre ?
Nous nous sommes inspirés de notre expérience à la Clinique de la Plaine, où la sélection de nos spécialistes se fait via un comité médical dédié. Chaque candidature est soigneusement examinée afin de vérifier si le professionnel adhère à nos valeurs et est en mesure d’assurer le niveau de soins que nous souhaitons proposer à nos patients. À ce jour, nous comptons plus de 80 médecins agréés
à la Clinique de la Plaine, et une dizaine au Centre Médical des Bains, dont une partie sont les mêmes.
Comment se passe la prise de rendez-vous ?
Les patients ont la possibilité de prendre rendezvous en ligne via des plateformes spécialisées comme Medicosearch et OneDoc, des systèmes qui ont déjà prouvé leur efficacité. Pour ceux qui préfèrent un contact direct, le standard téléphonique du centre médical reste également disponible.
Avez-vous de nouveaux projets pour la suite ?
Nous avons le plaisir de pouvoir annoncer que, dès le mois de novembre, nous allons proposer des consultations en angiologie. De plus, nous souhaitons continuer à intégrer des techniques innovantes afin de mieux répondre aux besoins de nos patientes, comme le développement de la radiofréquence pour la rééducation du plancher pelvien, l’utilisation de plasma riche en plaquettes, ainsi que l’ozonothérapie. Ces techniques visent à traiter les douleurs et troubles menstruels, les infections récidivantes, le prolapsus ou l’incontinence urinaire. Par ailleurs, nous envisageons d’établir de nouvelles collaborations, notamment avec des instituts de radiologie, pour offrir des soins toujours plus avancés sur le plan technologique.
Centre Médical des Bains www.lesbains.ch
Face à la demande croissante des propriétaires d’animaux pour des soins plus personnalisés et accessibles, Vetoadom s’impose comme une solution de choix. Fondé par le Dr Géraldine Banquy, ce service unique en Suisse propose des consultations vétérinaires à domicile, offrant ainsi confort et tranquillité aux animaux et à leurs propriétaires. Grâce à une équipe de 15 vétérinaires dédiés et des technologies innovantes, Vetoadom assure une prise en charge rapide et efficace, 24 heures sur 24, dans toute la région avec des interventions couvrant Genève, Vaud, Fribourg, et même la région transfrontalière en France.
La naissance d’un projet inspirant « J’ai fini mes études en 2012 et j’ai travaillé dans différents cabinets en tant que remplaçante. J’ai rejoint Vetoadom en France en 2014, avant de m’installer dans la région en 2019 », explique Géraldine Banquy. Forte de son expérience, elle a constaté l’absence de services de visites vétérinaires à domicile dans la région. « Nous avons vu que c’était un service qui plaisait beaucoup, autant aux propriétaires qu’aux cabinets vétérinaires, qui, souvent, ne se déplacent pas », ajoute-t-elle. Ce constat a motivé la création de Vetoadom en Suisse, qui répond à un besoin croissant de flexibilité et de confort pour les propriétaires d’animaux de compagnie.
La profession de vétérinaire à domicile n’est pas sans défis. « Il peut être surprenant de voir que 70 % de notre équipe est composée de femmes, souvent prêtes à intervenir au milieu de la nuit et à se déplacer seules. C’est une facette qui étonne les clients », raconte la vétérinaire passion avec un sourire. Cette présence féminine souligne la diversité et la résilience de l’équipe et montre leur engagement envers le bien-être animal. Un service complet et réactif Avec plus de 600 interventions mensuelles, Vetoadom s’est développé pour devenir un service de proximité essentiel. « Nous intervenons 24h/24, 7j/7, grâce à deux équipes de 15 vétérinaires qui se relaient sur différents secteurs », précise Géraldine Banquy. Cette disponibilité permet à Vetoadom de répondre à la majorité des demandes en moins d’une heure. L’équipe agit de façon ponctuelle, à la manière du SAMU, en offrant des soins immédiats et en orientant, si nécessaire, l’animal vers son vétérinaire traitant habituel pour des suivis plus poussés.
Une prise en charge adaptée aux besoins des animaux
Le service s’adresse principalement aux animaux de compagnie, qu’il s’agisse de chiens, de chats, ou de NAC (nouveaux animaux de compagnie) tels que les lapins, les rongeurs, et certaines espèces d’oiseaux. « Nous ne nous occupons pas des animaux de la ferme ou des chevaux », précise la fondatrice. Un choix qui permet à Vetoadom de concentrer ses efforts sur les soins spécifiques aux animaux de maison, dans un cadre familier qui réduit considérablement leur stress.
Les consultations à domicile présentent des avantages indéniables. « Les animaux sont chez eux, dans leur environnement habituel, ce qui les rend beaucoup plus détendus », observe la docteure. Cela permet aux vétérinaires d’effectuer un examen plus précis, sans la nervosité qu’induit souvent un cabinet médical. Pour les propriétaires, le gain est double : un confort évident et la possibilité d’éviter des déplacements contraignants, surtout en cas de problèmes de mobilité ou d’urgences nocturnes.
La technologie au service de la médecine à domicile
L’avancée technologique a facilité le développement des soins vétérinaires à domicile. « Aujourd’hui, avec l’évolution du matériel qui devient de plus en plus miniature, nous pouvons effectuer de nombreux actes directement chez les clients », se réjouit Madame Banquy. Par exemple, des échographes portables de la taille d’un téléphone permettent d’effectuer des diagnostics approfondis en toute mobilité. « Ces appareils se connectent en Bluetooth et l’écran du téléphone fait office de moniteur.
C’est un atout majeur pour pousser les diagnostics et offrir des soins précis », explique-t-elle.
Toutefois, si la plupart des consultations et soins courants peuvent être assurés à domicile, les cas nécessitant des interventions chirurgicales lourdes restent l’apanage des cliniques. Vetoadom se concentre donc sur la stabilisation de l’animal et la gestion des urgences courantes, telles que les morsures, les plaies ou les accidents mineurs.
Le stress animal et son impact
L’une des préoccupations centrales de Vetoadom est la gestion du stress animal, un facteur trop souvent sousestimé. « Le stress chez l’animal se manifeste par des comportements comme la malpropreté, les destructions ou l’anxiété. Cela peut être dû au déplacement ou même à l’ambiance d’un cabinet », explique Géraldine Banquy. Un animal apaisé est plus réceptif aux soins et récupère généralement plus rapidement. « L’animal ressent aussi le stress de son propriétaire, d’où l’importance d’intervenir dans un cadre serein », ajoute-t-elle.
Un accompagnement humain et personnalisé Vetoadom propose également un accompagnement de fin de vie, un service délicat mais essentiel. « Pour l’animal, rester chez lui, entouré de sa famille, est la meilleure façon de partir », partage la fondatrice. Cette approche est particulièrement gratifiante pour l’équipe, malgré la tristesse inhérente à ces moments. « Les propriétaires sont reconnaissants de pouvoir offrir un adieu paisible à leur compagnon. Même si c’est difficile, c’est réconfortant de savoir qu’on a pu les accompagner jusqu’au bout, surtout dans des cas de maladies terminales comme les cancers », dit-elle.
Un avenir tourné vers la continuité et l’évolution Géraldine Banquy ne se projette pas seulement sur l’expansion géographique des services vétérinaires à domicile. « Je pense que ce modèle de soins, avec le confort qu’il offre tant aux animaux qu’à leurs propriétaires, continuera à évoluer pour intégrer encore plus de technologies et de services personnalisés », partage-t-elle. Cependant, elle insiste sur l’importance de garder l’humain au centre de la pratique. « Notre objectif est de continuer à offrir des soins de qualité et de renforcer cette proximité avec les propriétaires, qui est essentielle pour la santé et le bien-être de leurs compagnons.»
Texte Océane Ilunga
Nous contacter : www.vetoadom.ch
Zone Genève/Début Vaud 022 552 55 05
Zone Vaud/Fribourg 021 552 75 75
Zone française frontalière +33 4 28 38 20 00
La beauté, dans toutes ses nuances, trouve un dénominateur commun : une peau saine et éclatante. C’est sur cette base que le Dr Patricia Delarive, spécialiste FMH en dermatologie, a fondé Matignon à Lausanne en 2007. Depuis, son réseau s’est étendu avec 22 sites à travers la Suisse, principalement des cliniques, mais aussi des capsules en partenariat avec Manor, pour rendre les soins esthétiques plus accessibles. Avec une approche centrée sur la santé de la peau et la formation continue des praticiens, Matignon s’efforce d’allier technologie, expertise médicale et bien-être.
Dr Patricia Delarive
Dr Delarive, quels sont, selon vous, les principes clés de Matignon en termes de prise en charge des patients et de qualité des soins ? À Matignon, nous avons développé une méthode bien établie, fondée sur des bases scientifiques actuelles. Contrairement à d’autres cliniques qui se concentrent principalement sur les injections, nous prenons en compte l’ensemble des facteurs qui contribuent au vieillissement de la peau. Nous travaillons sur trois piliers : la biostimulation, qui agit en profondeur sur le collagène et l’élastine ; la photo-réjuvénation, qui, à l’aide de lasers, améliore la surface de la peau en traitant le grain, la couleur, les taches ou encore la couperose ; et enfin, les injections, mais toujours dans un souci d’harmonie. Traiter uniquement par injections sans s’occuper de la qualité de la peau peut aboutir à des résultats déséquilibrés. Notre approche vise à maintenir cet équilibre pour un vieillissement plus naturel tout en douceur.
Comment vous assurez-vous que la médecine esthétique reste éthique et axée sur le bien-être des patients ?
La formation est essentielle pour garantir une pratique éthique. C’est pour cela que nous avons fondé une école de médecine esthétique pour les médecins. Actuellement, cette spécialité n’est pas formellement reconnue, et de nombreux praticiens se forment de manière lacunaire. Il n’existe pas de programme de formation structuré qui combine une compréhension approfondie des technologies et une vision globale des besoins des patients. Nous devons, en tant que praticiens, non seulement traiter les patients, mais aussi les aider à accepter les changements liés au temps, avec une approche qui inclut l’intelligence émotionnelle. Vieillir fait partie de la vie et bien que les traitements ralentissent ce processus, il est important de le vivre avec sérénité. La médecine esthétique influence-t-elle aussi la santé mentale des patients, au-delà du physique ?
Absolument. Nos outils incluent non seulement les machines, les seringues et les produits, mais portent aussi sur les mots que nous utilisons avec les patients. Nous faisons en sorte que nos paroles soient toujours positives et bienveillantes, car notre objectif ultime est d’aider les hommes et les femmes à améliorer leur confiance en eux.
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Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes se tournent vers la médecine esthétique. Y a-t-il un intérêt à commencer tôt selon vous ?
Je pense qu’il est essentiel de commencer tôt avec des mesures de prévention comme la protection solaire et une alimentation riche en antioxydants. Se protéger des facteurs qui accélèrent le vieillissement, comme le tabac et le soleil, est fondamental. Aujourd’hui, les jeunes sont plus conscients de l’importance de la prévention, ce qui est une bonne chose. Cependant, il est important de ne pas développer une obsession de ne pas vouloir vieillir. Prendre soin de soi par confiance, c’est très différent d’une anxiété permanente liée à l’apparition des rides.
Quels sont, selon vous, les traitements esthétiques les plus bénéfiques pour la santé des patients ?
Le plus important, c’est de se concentrer sur la qualité de la peau plutôt que sur les rides. Certaines personnes, même avec des rides, conservent une apparence vivante et équilibrée, tandis que d’autres, malgré une peau lisse, paraissent fatiguées ou sévères. En médecine esthétique, ce que nous faisons de mieux, si c’est bien fait, c’est de préserver l’équilibre global du visage. Il ne s’agit pas de paraître plus jeune, mais d’éviter les traits fatigués, tristes ou sévères. Se focaliser uniquement sur les rides peut conduire à des résultats non harmonieux, car on oublie de prendre en compte les volumes du visage.
Les traitements non-invasifs sont de plus en plus populaires. Quels sont les avantages par rapport à la chirurgie ?
La chirurgie esthétique ne traite pas la qualité de la peau. Lors d’un lifting, le chirurgien retire simplement un excédent de peau, mais la texture de celle-ci reste inchangée. Les traitements non-invasifs, comme la biostimulation, permettent d’améliorer la qualité de la peau, en stimulant la production de collagène et d’élastine, et de maintenir son élasticité sans avoir recours à des interventions plus lourdes. On peut envisager la chirurgie lorsque la qualité de la peau n’a pas été suffisamment travaillée plus tôt.
Une posture en forme de croissant de noix est à l’ordre du jour pour beaucoup. Le nouveau t-shirt de posture Anodyne offre une solution innovante qui est non seulement efficace, mais aussi confortable, et qui se distingue nettement des solutions traditionnelles.
La posture est oubliée
Presque tout le monde connaît le problème : lorsque nous restons longtemps assis à notre bureau ou que nous utilisons notre smartphone, nous oublions souvent quelque chose d’important : notre posture droite. Souvent, nous ne nous en rendons compte que lorsque notre dos nous fait mal ou que nos muscles se contractent. Nous ne nous souvenons tout simplement pas assez d’une posture droite.
Pour remédier à ce problème, il existe quelques offres sur le marché. On peut citer les bandes kinésiotape de la médecine sportive, les supports droits classiques qui stabilisent le haut du corps ou encore les vêtements de maintien sous forme de t-shirts et de soutiens-gorge.
Maintiens droits vs vêtements de maintien : Les supports droits, qui se présentent sous la forme de sangles, exercent souvent une
forte traction sur les épaules et le torse, parfois jusqu’à la stabilisation complète. Même si l’effet sur la posture est immédiatement perceptible, un effet fort n’est pas nécessairement un meilleur effet et comporte divers défis ; on peut difficilement se déplacer avec le support droit, il coupe sous les aisselles et n’est en principe pas conçu pour des utilisations prolongées.
Le test du nouveau t-shirt de posture Anodyne : En déballant le nouveau t-shirt Anodyne, on remarque quelque chose de particulier la version nouvellement lancée du t-shirt semble petite par rapport à mes vêtements habituels. En revanche, le matériau est nettement plus élastique et agréable au toucher.
Bien que le t-shirt ait l’air petit, l’enfiler ne pose aucun problème et le t-shirt s’adapte immédiatement comme il se doit. Je sens aussi rapidement l’effet : une douce traction
À quel moment faut-il commencer les procédures non-invasives pour un résultat optimal ?
En matière de prévention, il est possible de commencer assez tôt avec des traitements comme la biostimulation, qui réactive le collagène et l’élastine, notamment après 30 ans, lorsque leur production commence à ralentir. Si ce travail préventif est bien fait, il est possible de retarder, voire d’éviter un lifting plus tard. Aux États-Unis, par exemple, l’âge moyen du lifting est passé de 54 à 59 ans grâce à ces nouvelles technologies de biostimulation, qui sont plus performantes qu’il y a quelques décennies.
Qu’est-ce que la biostimulation exactement ?
La biostimulation regroupe plusieurs techniques qui visent à booster les fibroblastes pour activer la production de collagène et d’élastine. Parmi les techniques disponibles, on retrouve la radiofréquence, qui peut être utilisée une fois par an, les ultrasons micro-focalisés, le microneedling, ou encore le PRP (Plasma Riche en Plaquettes), qui utilise les facteurs de croissance contenus dans le sang du patient pour revitaliser la peau. Il existe aussi des produits cosmétiques contenant des biostimulants comme les peptides ou les phytohormones.
C’est une approche préventive qui peut commencer dès 30 ans pour conserver une peau élastique et saine.
Quels sont les risques ou effets secondaires des traitements en médecine esthétique ?
Aujourd’hui, la médecine esthétique est beaucoup plus sécurisée qu’il y a 25 ans, grâce à l’utilisation de produits résorbables comme l’acide hyaluronique. Cependant, ce dernier peut aussi présenter des risques si l’anatomie du visage n’est pas bien maîtrisée, notamment en cas d’injection dans un vaisseau sanguin, ce qui peut entraîner des complications. C’est pour cela que la formation des praticiens est primordiale. D’autres risques concernent des résultats esthétiques non satisfaisants, mais ils sont généralement réversibles lorsque des produits résorbables sont utilisés. Avec les lasers, le risque principal concerne l’hyperpigmentation qui peut apparaitre avec un traitement sur-dosé ou une peau sur-réactive.
qui fait légèrement reculer mes épaules. Je me sens complètement libre dans mes mouvements et je peux effectuer tous les mouvements sans problème. C’est aussi ce que promet le fabricant Anodyne, car le t-shirt est conçu pour toutes les activités quotidiennes, du bureau au sport. J’ose m’asseoir à mon bureau avec mon nouveau t-shirt. Après un moment en position assise, je tombe à nouveau en avant comme d’habitude. Mais je me souviens alors de la déclaration de Fabian Hofmann, directeur d’Anodyne. Le t-shirt ne doit justement pas stabiliser le haut du corps et on doit aussi pouvoir tomber en avant de temps en temps, afin de garantir le mouvement du dos. Si je me laisse tomber vers l’avant, je ressens davantage la traction et je me remets en position verticale de manière autonome et avec mon propre travail musculaire. C’est là que réside la clé du t-shirt Anodyne : on se souvient beaucoup plus souvent de se redresser. Le t-shirt lutte donc contre le problème de la «posture oubliée» et rappelle toujours à l’utilisateur de se redresser.
Conclusion : Le nouveau t-shirt de posture Anodyne m’a convaincu. Il donne une nouvelle sensation du corps et aide activement à faire attention à sa propre posture. En le portant régulièrement, il m’a convaincu non seulement à court terme, mais aussi à long terme. Une
L’éducation des patients sur les soins esthétiques est-elle un aspect important de votre pratique ?
Oui, absolument. Nous rencontrons souvent des patients qui se focalisent uniquement sur les injections. Dans ces cas-là, nous leur conseillons d’alterner avec des traitements de biostimulation qui améliorent la qualité de la peau à long terme. Ces traitements peuvent sembler moins spectaculaires à court terme, mais ils sont essentiels pour une approche plus équilibrée.
Avez-vous observé des changements dans le profil des patients en médecine esthétique ces dernières années ?
Oui, la médecine esthétique s’est démocratisée. De plus en plus de jeunes, et aussi d’hommes, viennent consulter pour des traitements. Auparavant, notre domaine était principalement réservé à une clientèle privilégiée, mais aujourd’hui, beaucoup font en sorte d’intégrer ces soins dans leur budget.
Les standards de beauté en constante évolution influencent-ils trop la demande en médecine esthétique ?
Comment y répondez-vous ?
Il est vrai que les réseaux sociaux amplifient les angoisses liées à l’apparence chez certains, mais la majorité de nos patients ont des attentes réalistes. Ils craignent souvent de ne pas obtenir un résultat naturel, ce qui nous incite à privilégier une approche subtile et harmonieuse.
Quelles innovations pourraient transformer la médecine esthétique dans les années à venir ?
À long terme, je pense que la compréhension des mécanismes fondamentaux du vieillissement va véritablement faire évoluer notre spécialité. Aujourd’hui, on sait que le vieillissement n’est pas simplement une usure naturelle, mais un processus programmé au niveau cellulaire. Cela ouvre des perspectives intéressantes pour la médecine, comme la reprogrammation ou la régénération par des cellules souches. La véritable révolution viendra du travail sur ces mécanismes cellulaires qui, un jour, pourraient permettre de bloquer le vieillissement, non seulement de la peau, mais aussi des autres tissus du corps.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un intéressé par les soins esthétiques, mais soucieux de sa santé et de son bien-être ? Je recommanderais de privilégier la biostimulation qui agit comme un sport pour la peau et d’adopter une routine de prévention avec des produits adaptés. Éviter le tabac et se protéger du soleil sont également des mesures de base pour préserver la santé de la peau sur le long terme.
amélioration durable de ma posture est perceptible et je vais certainement continuer à porter le t-shirt régulièrement. Ce qui est également important, c’est que j’ai été convaincu par la sensation très agréable qu’il procure et par son prix, qui a été nettement réduit par rapport au maillot de posture bien connu.
Les avantages d’Anodyne : - Tester tous les produits pendant 14 jours et ressentir les effets sur son propre corps. - Livraison gratuite depuis la Suisse - Plus de 400.000 clients satisfaits - 15% de réduction sur fr.anodyne.ch avec le code : POSTURE15
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Notre santé nous préoccupe quotidiennement. La prévention y joue un rôle de plus en plus important – tout comme la pharmacie, car c’est justement là que sont proposés d’innombrables prestations de prévention dans le domaine de la santé.
C’est un fait : en Suisse, de plus en plus de personnes prennent soin de leur santé de manière préventive. Nous savons tous qu’un système immunitaire stable et une force mentale sont essentiels pour la défense contre les agents pathogènes. Il s’agit donc de prévenir les maladies potentielles le plus tôt possible afin qu’elles ne puissent même pas apparaître.
La pharmacie en première ligne
En principe, les quelque 1800 pharmacies suisses font office de premier lieu d’accueil pour tout ce qui a trait à la santé. Et peuvent couvrir une très large gamme, de la prise de la tension artérielle à la vaccination en passant par le contrôle des interactions médicamenteuses, les conseils aux voyageurs ou la prévention du cancer du côlon (voir la liste des prestations à la fin de cet article). Une chose est également sûre : les pharmaciennes et pharmaciens ainsi que les assistants et assistantes en pharmacie savent exactement quand ils peuvent aider et dans quels cas ils ne peuvent pas. Si d’autres investigations médicales s’avèrent nécessaires, les clientes et les clients sont d’office invités à se rendre chez un médecin.
Conseils et produits de la pharmacie
La prévention et la promotion de la santé sont devenues des thèmes centraux. Cependant, beaucoup de personnes ne savent pas que les pharmacies offrent non seulement toute une gamme de préparations renforçant le système immunitaire et de moyens destinés à promouvoir la santé, mais aussi les conseils qui vont avec. Les personnes qui souhaitent entreprendre quelque chose pour leur santé se trouvent alors à la bonne adresse. Voici quelques exemples : – Elles reçoivent sur les produits des conseils qualifiés et correspondant à leurs besoins immédiats.
Elles reçoivent sur place des préparations ou des spécialités maison individuelles.
Elles reçoivent des informations et peuvent faire des examens dans le cadre de la prévention du cancer de la peau.
– Elles reçoivent des conseils personnalisés en matière de qualité du sommeil et d’alimentation.
– Elles reçoivent du soutien et des conseils pour arrêter de fumer.
– Elles peuvent se rendre à des dépistages ou effectuer des bilans de santé, comme des bilans cardiovasculaires ou pulmonaires.
– Elles peuvent se faire vacciner.
Vaccination en pharmacie Depuis 2015, les pharmaciens sont autorisés en Suisse à administrer des vaccinations sans ordonnance médicale aux personnes de plus de 16 ans, et contribuent ainsi à maintenir la population en bonne santé. Ils peuvent acquérir ces compétences en suivant une formation complémentaire, et depuis 2022, la vaccination est enseignée durant les études de pharmacie à l’université.
Aujourd’hui, la plupart des 1800 pharmacies suisses proposent des vaccinations. Elles sont un moyen efficace de prévention et protègent contre des maladies graves. Chaque canton décide quelles sont les vaccinations qui peuvent être administrées en pharmacie ; la plupart
des cantons autorisent la vaccination contre la grippe, la méningite transmise par les tiques (FSME), le tétanos et les hépatites A et B – elles sont généralement possibles sans rendez-vous et se déroulent en toute discrétion dans une pièce séparée spécialement équipée.
Texte Martina Tschan
La Journée nationale de vaccination contre la grippe a lieu le 8 novembre 2024
La Journée nationale de vaccination contre la grippe a lieu le vendredi 8 novembre 2024. C’est une journée d’action durant laquelle tout un chacun peut se faire vacciner contre la grippe dans de nombreuses pharmacies de Suisse sans rendez-vous. La liste actuelle des pharmacies qui proposent la vaccination se trouve ici : www.ihre-apotheke.ch/fr
Tous les chemins mènent à la pharmacie
Des conseils au traitement en passant par le suivi – La pharmacie est le premier point de contact pour les questions autour de la santé.
Quelques exemples de prestations en matière de prévention médicale :
• Prise de la tension artérielle – Recommandée tous les trois ans à partir de 18 ans, et chaque année à partir de 40 ans.
• Mesure de la glycémie – En cas de surpoids ou d’antécédents familiaux, il est recommandé de contrôler régulièrement son taux de sucre sanguin.
• Mesure du taux de lipides sanguins (par exemple cholestérol) – Les maladies cardiovasculaires sont la deuxième cause de mortalité en Suisse.
• Conseils pour le sevrage tabagique –Le tabagisme est en Suisse la première cause des décès prématurés évitables.
• Vaccination – Lutte contre les maladies infectieuses.
• Conseils aux voyageurs – Recommandations en vue d’un voyage, pharmacie de voyage incluse.
• Validation médicament – Prise correcte des médicaments, prévention des interactions et des effets indésirables.
• Conseils pour un mode de vie sain –De l’alimentation aux problèmes de sommeil en passant par la gestion du stress et les conseils en nutriments vitaux.
• Bien-être intestinal – Le tube digestif est un système de défense important contre les substances toxiques et donc un bouclier protecteur essentiel pour notre corps.
• Prévention du cancer du côlon – Dépistage précoce du quatrième cancer le plus fréquent en Suisse.
• Conseils en cas de problèmes dermatologiques.
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Hans-Rudolf Berthoud
On dit souvent que l’intestin est notre deuxième cerveau. Cette phrase est en réalité bien plus vraie qu’il n’y paraît. En effet, étudier les interactions entre ces deux organes du corps humain contribue à expliquer notre comportement alimentaire et certaines maladies liées à la nutrition. Entretien avec Hans-Rudolf Berthoud, chercheur au Pennington Biomedical Research Center en Louisiane.
Texte Léa Stocky Image màd
Hans-Rudolf Berthoud a effectué un doctorat en biologie à l’ETH de Zurich, avant de travailler pendant cinq ans à Genève dans un laboratoire où il a étudié le neuro-contrôle de la sécrétion d’insuline dans le cas du diabète. Il a ensuite passé dix ans à la Purdue University en Indiana dans le département de Psychologie. Ses recherches étaient principalement portées sur le nerf vague, le principal nerf de connexion entre le cerveau et l’intestin.
Il travaille aujourd’hui depuis 30 ans au Pennington Biomedical Research Center, l’un des plus grands centres de recherche sur l’obésité. Il s’intéresse à la question de savoir dans quelle mesure le cerveau contrôle l’appétit et le métabolisme selon une perspective neuroscientifique.
Hans-Rudolf Berthoud, quels sont les liens entre le cerveau et l’intestin ?
Il y en a énormément. La communication va dans les deux sens : du cerveau à l’intestin et de l’intestin au cerveau grâce au nerf vague et aux nerfs sympathiques et sensitifs de la moelle épinière. En plus, l’intestin sécrète beaucoup d’hormones (dont de nombreux analogues et combinaisons sont aujourd’hui utilisés comme antidiabétiques et médicaments amaigrissants). Ces hormones atteignent le cerveau à travers la circulation sanguine. Aussi, les nutriments absorbés par l’intestin finissent par arriver au cerveau, qui détecte ensuite les indicateurs tels que le niveau de glucose. Comment l’étude des neurosciences éclaire-t-elle de nombreuses questions liées à l’alimentation ?
Le cerveau est le coordinateur principal de notre comportement et de nos mécanismes métaboliques internes. À travers le système nerveux autonome et les mécanismes neurologiques, le cerveau peut influencer le traitement interne des denrées alimentaires.
En ce qui concerne l’obésité ou le diabète, les études d’association pangénomique ont essayé d’identifier les gènes impliqués dans le développement de ces maladies. Il en résulte que la majorité de ces gènes se situent dans le système nerveux. Cela veut dire que les processus neuronaux jouent probablement un rôle très important dans le développement de ces pathologies. Il ne s’agit pas de dire que tout se passe dans le cerveau, mais ce dernier est en tout cas l’organe qui coordonne toutes les informations venant de l’intérieur ou de l’extérieur du corps et prend ensuite une décision qui conduit à certains comportements et événements internes au corps.
Dans quelle mesure notre système neuronal contrôle-t-il notre comportement alimentaire et notre métabolisme ?
Tous les comportements sont contrôlés par le cerveau. Beaucoup de mécanismes et de fonctions internes sont inconscients et automatiques. Même si nous pensons toujours être maîtres de ce que nous faisons, certaines de nos décisions sont en réalité devenues des habitudes. Or les comportements habituels ne sont pas soumis à un contrôle cognitif. Ces réflexes inconscients constituent de gros problèmes dans des pathologies telles que l’obésité.
Comment peut-on influencer notre comportement alimentaire ?
Le comportement alimentaire est influencé par des facteurs internes, tels que le milieu intérieur et les hormones, et externes. Ces derniers sont probablement les raisons pour lesquelles les cas d’obésité ont connu une augmentation fulgurante ces dernières années. L’industrie agro-alimentaire ayant bien compris l’influence que peuvent avoir les annonces sur les comportements d’achat, nous avons assisté au développement massif de la publicité pour la nourriture qui nous pousse à adopter une alimentation induite par des signaux et des indices. Nous vivons aujourd’hui dans un environnement obésogène.
La plupart du temps, les gens mangent pour le plaisir et la nourriture devient une récompense.
Comment expliquer ce phénomène ?
La nourriture a toujours été vue comme une récompense car elle est cruciale à la survie. Il existe donc un mécanisme qui fait qu’un organisme est toujours, au bout d’un moment, poussé à chercher de la nourriture. Le fait de s’alimenter récompense
La façon la plus sûre de réduire significativement les maladies liées à la prise de poids est de trouver un moyen d’apprendre à résister à la pression de cet environnement obésogène.
ainsi les efforts qui ont été fait pour la trouver. C’est ce phénomène qui incite les animaux à se déplacer pour se nourrir même en présence de prédateurs. On appelle cela l’apprentissage par renforcement, qui est naturel et physiologique. Toutefois, si on le lie à une consommation excessive de sucre et à une nourriture riche en calories, un individu ressentira encore plus le besoin d’ingérer certains aliments pour avoir ce sentiment de récompense.
Comment expliquer le phénomène d’addiction à certains aliments ou substances comme le sucre ?
Le réseau de neurones impliqué dans le processus de récompense réagit très fortement au sucre. Il existe deux raisons principales à cela. Premièrement, le goût du sucre est très attractif. On le voit avec les bébés. Quand on leur donne quelque chose de sucré à manger, ils sourient, tandis qu’ils font la grimace lorsqu’ils mangent un aliment amer.
Deuxièmement, certaines études montrent que la récompense pour le sucre provient aussi de l’intestin.
Lorsque le glucose est absorbé par cet organe, cela active des neurones sensoriels vagaux qui atteignent ensuite la zone de récompense du cerveau. On a donc cette double réaction qui vient à la fois de la langue et de l’intestin. Le sucre se trouve ainsi en position de force en termes d’addiction.
Qu’est-ce que l’équilibre énergétique ?
En tant qu’adulte, si l’on veut stabiliser son poids, il faut que l’énergie absorbée soit équivalente à l’énergie dépensée. La balance énergétique correspond à cet équilibre.
Comment définir la quantité d’énergie dont notre corps a besoin pour fonctionner correctement ?
Si vous travaillez sur un chantier, que vous êtes tout le temps à l’extérieur ou que vous faites un jogging de dix kilomètres tous les matins, vous aurez besoin d’un apport en calories plus important. De même, si vous êtes exposés à des températures très froides, votre corps devra se réchauffer, ce qui nécessite de l’énergie. Cela dépend des personnes et des rythmes de vie.
Le maintien de cet équilibre énergétique nous permet de rester en bonne santé. Quels sont les éléments à prendre en compte pour y parvenir ?
Le problème est le monde moderne. Un siècle auparavant, l’automatisation n’existait pas ou très peu. Les individus pratiquaient une activité physique beaucoup plus importante. Pour la plupart des gens, l’accès à la nourriture était aussi plus limité qu’aujourd’hui. Il était ainsi plus facile pour eux de maintenir leur équilibre énergétique. Aujourd’hui, avec la modernisation du monde, la tendance est de consommer plus d’énergie et d’en dépenser moins. Il a été établi que le comportement alimentaire dépend des prédispositions génétiques à hauteur de 40 à 70 %. En plus de cela, il est très difficile, si l’on est prédisposé à l’obésité par exemple, d’évoluer dans notre environnement obésogène qui pousse à la consommation. C’est pourquoi la plupart des personnes qui décident de faire des régimes pendant un certain temps finissent par reprendre du poids. L’augmentation de l’adiposité et le fait d’avoir un poids corporel plus élevé a aussi un impact à long terme sur le corps. Ainsi, même si les personnes obèses perdent du poids grâce à un régime, il existe un mécanisme biologique de défense qui augmente la sensation de faim et ralentit le métabolisme. Par conséquent, elles devraient manger encore moins pour garder ce poids plus bas. Si l’on reste dans un environnement obésogène, il est peu probable de sortir de ce cercle vicieux. Qu’est-ce qu’une bonne alimentation et comment choisir correctement ses aliments ? Une bonne nutrition est une nutrition équilibrée. Il ne faut pas seulement faire attention au nombre de calories mais aussi veiller à avoir un bon équilibre entre les macronutriments que sont les protéines, les lipides et les glucides, les fibres, et un apport suffisant en micronutriments tels que les vitamines ou les minéraux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les Hommes sont omnivores. Si l’on ne mange qu’une catégorie d’aliments, il est très probable de développer un problème de santé par la suite. Il faut essayer d’éviter les aliments transformés et avec un total calorique trop important, et de favoriser les aliments à base de plantes, les fruits et les légumes.
Comment prévenir les maladies telles que l’obésité et le diabète ?
Plus de 50 % des personnes obèses finissent par développer à un moment ou à un autre du diabète de type 2. Les risques de cancers, de maladies cardiovasculaires, de démence et de problèmes de sommeil sont eux-aussi largement augmentés. Si l’on éliminait l’obésité, cela reviendrait donc à éliminer plus de la moitié de toutes les autres maladies qui y sont liées.
Mon opinion est qu’il faudrait changer l’environnement en forçant les entreprises à ne vendre que de la nourriture saine. D’autres mesures devraient également être prises, comme la création de pistes cyclables. Il s’agit là de décisions politiques et il faut bien souvent beaucoup de temps avant qu’elles ne soient prises. Aujourd’hui, il n’y a pas de volontés politiques assez fortes pour s’attaquer à ces sujets.
Une autre solution est un changement de comportement de la part des individus (behavioral change), ce qui est vraiment difficile à faire une fois que les façons d’agir sont devenues habituelles et automatiques. De nombreuses études travaillent aujourd’hui sur la question de savoir comment on pourrait arriver à les changer. Il est donc particulièrement important d’enseigner un comportement alimentaire sain à nos enfants avant qu’ils n’acquièrent de mauvaises habitudes. Cela permettrait également de passer du traitement de l’obésité à sa prévention. Une autre alternative est de prendre des médicaments. Toutefois, cela voudrait dire qu’un adolescent obèse devrait prendre des médicaments toute sa vie, ce qui n’est pas imaginable et pourrait s’avérer très coûteux. Il existe également la chirurgie bariatrique, qui est le plus souvent très effective, mais ne peut pas s’appliquer à tout le monde.
Finalement, la façon la plus sûre de réduire significativement les maladies liées à la prise de poids est de trouver un moyen d’apprendre à résister à la pression de cet environnement obésogène. Il faudrait faire davantage de recherches sur les comportements durables, et cela vaut également pour d’autres domaines que la nutrition tels que les façons de limiter le changement climatique.
Premier musée dédié à l’alimentation et à la nutrition, l’Alimentarium propose au grand public un regard transversal sur l’alimentation en s’appuyant sur des expositions, des collections patrimoniales, un potager et un programme d’activités culturelles. Le musée a planté sa fourchette à Vevey il y a bientôt quarante ans, et ça se fête !
Boris Wastiau, comment décririez-vous l’évolution récente de l’Alimentarium ?
L’Alimentarium a vécu des changements rapides et profonds ces deux dernières années, avec une programmation événementielle soutenue, coproduite avec de nombreux partenaires. L’Alimentarium est comme une petite ruche où il y a toujours de la vie ! Les aires cultivées du jardin potager ont été agrandies. Ces deux dernières années ont aussi vu l’intégration d’objectifs de durabilité dans toutes nos activités, tant dans les thématiques abordées que dans la mise en œuvre. L’Alimentarium ouvrira aussi prochainement un nouveau café-restaurant, le WØFF, qui, comme son nom l’indique est dans la mouvance de « world of fresh food ». Quelles sont les ambitions actuelles du musée ? L’Alimentarium souhaite accueillir un public toujours plus nombreux ! Celui-ci se situait à un très honorable chiffre de 50’000 en 2023, record de ces dix dernières années. Nous souhaitons mieux connaître notre public et développer avec lui une relation plus qualitative. Comment comprendre ses besoins, ses attentes, ses questionnements pour être plus pertinents dans notre offre ? Lors d’un récent sondage auprès de nos visiteurs, il est apparu qu’en termes d’alimentation les questions relatives à la santé sont bien plus importantes que celles en lien avec le plaisir culinaire ! Aujourd’hui notre projet se développe autour de la question suivante : qu’est-ce que bien manger à l’ère de l’Anthropocène ? L’alimentation est au niveau planétaire à l’origine d’une part croissante des maladies non transmissibles, comme le diabète par exemple. Le système global de production alimentaire contribue à tous les changements environnementaux, dont la perte de biodiversité. Comment dès lors envisager pour l’avenir un système alimentaire qui nourrisse une population toujours plus nombreuse, dans le respect des limites écologiques de la planète, de manière équitable entre les populations et de manière qualitative pour ce qui est de la santé ? Bien sûr, nous ne pourrons y répondre par le menu, mais nous serons le lieu parfait pour y réfléchir et en parler !
L’alimentation est le lien primordial qui nous relie à la planète. Aux autres espèces. À celles et ceux que nous aimons. À notre corps. L’Alimentarium cultive ce lien. Le nourrit. L’enrichit.
Une nouvelle scénographie verra bientôt le jour. En quoi enrichira-t-elle l’expérience des visiteurs ?
Un nouveau parcours sera mis en place en juin 2025, avec une nouvelle esthétique, de nouvelles perspectives mettant en relation l’intérieur et l’extérieur du bâtiment, le musée et le paysage. Dans les dispositifs scénographiques on trouvera beaucoup de photographie contemporaine. En termes de collections, plusieurs centaines d’objets parfois jamais exposés, parfois récemment acquis, sont en cours de préparation dans notre atelier de conservation-restauration. Nous avons aussi choisi d’inclure davantage de créations artistiques que dans la scénographie actuelle.
Pour ouvrir le public au questionnement, à la réflexion, à l’échange et au dialogue, il faut le surprendre au moyen de la muséographie : la scénographie, des perspectives, un éclairage, des objets, des images, des sons, des textes… Dans ce nouveau parcours nous invitons à prendre la mesure de la complexité des liens entre système alimentaire et changements environnementaux. Le parcours d’exposition commencera dans le jardin, avec des dispositifs mettant en perspective un paysage « anthropique » façonné par l’agriculture et la présence des « microbiomes » dans l’air, le sol et l’eau, à la base du vivant. Le café du musée sera lui-même aussi scénographié. On y trouvera des centaines d’objets liés à la consommation du café, du thé, du chocolat… mais aussi de la littérature. Dans la verrière, une grande installation nous interrogera sur ce que l’humanité mange. Peut-on synthétiser ce que sont les aliments que nous mangeons ? D’où viennent-ils ? Depuis quand les mangeons-nous ? En quelles quantités ? Que devrait manger l’humanité, selon la science, pour respecter les limites environnementales et la santé planétaire ? Au premier étage viendront des questions relatives à la sécurité alimentaire et à la notion de rationnement, ainsi qu’un retour historique sur quelques « révolutions » qui ont impacté le système alimentaire. Dans la salle dédiée aux aspects sociaux et culturels de l’alimentation, le public sera invité à réfléchir à la diversité des métiers et aux conditions de travail de plus de trois milliards de travailleuses et de travailleurs du système alimentaire global. Finalement, au deuxième étage, on reviendra sur la notion de « zone critique » forgée par Bruno Latour, cette mince pellicule qui abrite le vivant à la surface de la terre. On y présentera une synthèse des changements environnementaux qui y sont entretenus par le système alimentaire global, en même temps que se posera la question du positionnement éthique et du pouvoir d’agir de chacune et chacun dans ce système.
Comment des artistes contribueront-ils à cette nouvelle scénographie, et quelle est la vision artistique globale pour ces espaces renouvelés ? L’art n’est pas étranger à l’histoire de notre musée, la commande la plus célèbre de l’Alimentarium étant « La Fourchette, Héroïne du Léman », réalisée par JeanPierre Zaugg à l’occasion des 10 ans de l’institution. Aujourd’hui c’est au cœur de la scénographie que nous insérons des œuvres contemporaines. On trouvera des pièces du plasticien Nicolas Noverraz, un livre d’artiste de Mireille Mercanton-Wagnières, de la photographie de Louise te Poele ou encore de Fabrice Monteiro, dont une impressionnante photo de sa série « The Prophecy ». Au cœur de la scénographie, le public découvrira trois installations originales commandées à l’artiste vidéaste Theo Eshetu. L’ensemble de ces œuvres offrira tantôt des points de suspension dans le parcours, tantôt des contrepoints ou encore des critiques ou des invitations à la contemplation.
Pourquoi la durabilité a-t-elle été choisie comme thème central et que représente-t-elle pour l’Alimentarium ? Si l’on fait l’effort de ne pas réduire des problématiques à des éléments considérés séparément, de ne pas prendre des conséquences spécifiques pour des causes, alors on a le plaisir de voir se dessiner un système complexe. On présume souvent que les musées devraient présenter des thèmes simples pour ne pas « aliéner » ses publics. Nous pensons au contraire que le musée, où le visiteur passe parfois plusieurs heures, est l’endroit privilégié pour prendre le temps de réfléchir, essayer de comprendre, choisir des perspectives, prendre position. Le système alimentaire dans son fonctionnement actuel n’est durable ni du point de vue environnemental, ni du point de vue social, ni du point de vue de la santé. Le futur durable de l’alimentation nous concerne toutes et tous, individuellement et collectivement.
Selon vous, en quoi les changements opérés et ceux à venir renforcent-ils l’Alimentarium en tant qu’institution culturelle unique dans le paysage muséal ?
L’Alimentarium demeure unique par le fait qu’il n’est défini ni par une discipline, ni par un champ culturel ou historique, comme c’est le cas de la plupart des musées. Il se définit par un sujet universel, l’alimentation, que l’on peut aborder par l’ensemble des disciplines scientifiques aussi bien que par l’art et la culture. L’Alimentarium se distinguera également en intégrant toutes les facettes de la durabilité de manière transverse et permanente dans l’ensemble du parcours d’exposition et des activités offertes au public.
Quels défis et opportunités voyez-vous pour l’Alimentarium dans les années à venir ?
Les sujets que nous abordons sont inépuisables et ne pourront que gagner en pertinence à l’avenir tant les liens entre le système alimentaire global impacte l’environnement, la santé planétaire et la sécurité alimentaire. Avec notre modeste capacité de production d’exposition, nous risquons de créer des attentes auxquelles nous ne pourrons répondre que dans la durée. Il faudra aussi trouver les moyens d’améliorer la capacité d’accueil des publics qui ont des besoins spécifiques, mais aussi en anticipant le vieillissement de la population, dont l’accès à la culture doit être garanti. 2025 marque les 40 ans de l’Alimentarium. Quels événements et projets sont prévus pour cette célébration ?
Du 20 au 22 juin 2025, nous célébrerons en effet les 40 ans de l’existence du musée. Ce sera l’occasion pour le public de découvrir le parcours d’exposition sur lequel nous travaillons depuis deux ans lors d’un week-end portes-ouvertes, enrichi par de nombreuses animations, comme un spectacle déambulatoire de la Cie Des Plaisantes, des visites de l’exposition et du jardin par les équipes scientifiques et les médiateurs culturels du musée, des rencontres avec des artistes, des dégustations… Autant de surprises pour les pupilles et les papilles ! Pouvez-vous nous en dire plus sur le programme d’activités de l’année 2025 ? Pour son anniversaire, le musée voudrait s’offrir en cadeau ! Nous avons prévu de nombreuses activités gratuites destinées à la population locale, notamment à des associations, des EMS, ainsi qu’aux écoles de Vevey. C’est une opportunité pour nous de renforcer notre lien avec la communauté, d’inscrire notre action dans la vie locale. Et quels sont les événements et activités prévues prochainement pour célébrer la période des fêtes ?
En décembre, nos ateliers « Ensemble en cuisine » invitent les familles à réaliser des confitures de Noël, un joli cadeau à glisser sous le sapin. « Les Astuces du chef » proposent aux amateurs de mignardises de s’essayer à la confection de macarons. Les visites guidées et les animations que nous composons sont toujours ponctuées d’une dégustation. Mais attention ! Il n’y a pas que de la gourmandise au programme ! Toutes nos activités sont une alliance de saveurs et de savoirs. On pourra par exemple découvrir des produits rares, comme « le diamant noir », autrement connu comme la truffe, lors de la St-Silvestre ou encore comprendre les problématiques complexes qui se rattachent à des denrées quotidiennes comme le sucre lors de nos activités de divulgation scientifique.
Interview Laurane Saad
Pour tout savoir sur le programme et s’inscrire aux ateliers, je vous invite à consulter notre site internet : www.alimentarium.org.
Le papier toilette est-il vraiment hygiénique ? Il peut entraîner divers problèmes intimes, comme des irritations, des hémorroïdes ou encore des infections urinaires. De plus, il contient souvent des additifs chimiques et peut être porteur de bactéries. En revanche, les WC japonais, recommandés par les médecins, aident à prévenir ces désagréments et améliorent considérablement le confort intime. Par ailleurs, 80 % des maladies infectieuses se transmettent par contact humain. Or, seulement 50 % des gens se lavent correctement les mains après être allés aux toilettes, ce qui augmente les risques de contamination. Les WC japonais permettent de réduire ce risque de manière significative.
William Montagu, jeune fondateur de Boku, a fait le pari audacieux de transformer l’approche de l’hygiène intime. Inspiré par la pénurie de papier toilette lors de la pandémie, il a conçu un WC japonais à fixer sur ses toilettes existantes, accessible et écologique. Au-delà du simple objet déjà présent dans 150 000 foyers, Boku incarne un mouvement engagé qui mêle innovation, santé, respect de l’environnement et humour. Interview avec le président de cette entreprise française qui s’attaque aux tabous de l’hygiène, tout en offrant une alternative durable au papier toilette.
William Montagu, comment vous est venue l’idée de Boku ? L’idée de Boku est née pendant la pandémie de Covid-19, durant cette période où tout le monde se ruait dans les supermarchés pour acheter du papier toilette. C’était une situation un peu surréaliste : je devais acheter du papier toilette pour mes grands-parents, car ils ne pouvaient pas sortir de chez eux. Mais avec la pénurie, c’était devenu une vraie mission ! Pourtant, mes grands-parents, qui utilisent des bidets depuis toujours, m’ont rapidement fait remarquer qu’ils n’en avaient pas vraiment besoin. Ils pouvaient parfaitement se débrouiller avec leur bidet, comme ils l’avaient toujours fait. Cette remarque m’a fait réfléchir. De retour chez moi, en voyant les rayons toujours vides, je me suis dit qu’il devait y avoir une solution pour éviter cette dépendance au papier toilette. Je ne voulais pas m’équiper d’un bidet classique, souvent encombrant et peu esthétique, ni investir dans des toilettes japonaises coûteuses et complexes à installer. C’est là que l’idée de Boku a germé. Je voulais concevoir un produit qui allie la simplicité des bidets traditionnels à la technologie des toilettes japonaises, à un prix abordable et sans travaux d’installation. Boku est né de cette idée de créer une solution accessible à tous, pour ceux qui souhaitent améliorer leur hygiène personnelle, réduire leur consommation de papier toilette et adopter un mode de vie plus respectueux de l’environnement. Quels sont les avantages d’un WC japonais à fixer par rapport au papier toilette, en termes de santé et d’hygiène ?
Le papier toilette, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ne nettoie pas vraiment. Il se contente de déplacer les résidus « à sec » sans éliminer les bactéries. L’eau, en revanche, est beaucoup plus hygiénique, ce que les Japonais ont compris depuis quelques temps. Nos WC japonais à fixer offrent un nettoyage à l’eau qui permet d’éliminer les bactéries, les impuretés et les résidus de manière
complète. Cela a un impact direct sur la santé intime, en réduisant les risques d’infection urinaire, de mycose, d’hémorroïdes et d’autres irritations dues à l’utilisation fréquente de papier toilette abrasif.
En plus de cela, le papier toilette peut contenir des additifs chimiques comme les PFAS, qui sont des produits cancérigènes et toxiques pour la flore intime. Ces substances peuvent provoquer éruptions cutanées, irritations et démangeaisons. Avec un WC japonais, on élimine ce genre de risque en réduisant de 80 % sa consommation de papier hygiénique, ce qui est plus doux et plus naturel pour les muqueuses. Les 20 % restants servent à se sécher une fois les parties intimes nettoyées.
Nos produits sont également très bénéfiques pour les personnes souffrant de problèmes de mobilité, ou celles qui rencontrent des difficultés à se nettoyer seules. Plusieurs hôpitaux et maisons de retraite utilisent désormais nos bidets pour offrir davantage d’autonomie à leurs patients. Au-delà de tous ces avantages pratiques et médicaux, l’une des principales raisons pour lesquelles nos clients adorent Boku, c’est le sentiment de propreté et de fraîcheur qu’ils ressentent après chaque utilisation.
Vous êtes designer industriel de formation. Comment avez-vous développé un produit aussi innovant ?
Effectivement, je suis designer industriel, mais je ne suis pas ingénieur. J’avais cette idée en tête d’un WC japonais facile à installer, sans devoir percer des murs ou faire de travaux complexes. Je voulais que ce produit soit accessible à tous, tant en termes de prix que de simplicité d’installation. Pour y parvenir, j’ai travaillé avec un bureau d’études asiatique spécialisé dans les composants techniques de WC japonais, tandis que je m’occupais du design global et de l’expérience utilisateur. Le concept était simple : se débarrasser de tout ce qui rend les toilettes japonaises coûteuses et compliquées, comme l’électronique ou les structures en céramique lourdes, pour ne garder que l’essentiel : les jets d’eau. C’est ainsi qu’est né Boku, qui se fixe facilement sur des toilettes existantes et qui fonctionne sans électricité.
Je n’avais pas les fonds nécessaires pour lancer la production à grande échelle, alors j’ai décidé de me tourner vers le crowdfunding. En moins d’un mois, nous avons explosé notre objectif sur Ulule, devenant le projet le plus financé dans la catégorie Santé et Bien-être avec plus de 7000 % de l’objectif atteint. Cela prouve qu’il y avait un réel besoin sur le marché.
Pourquoi avoir choisi l’humour comme élément clé dans la communication de Boku ? Au départ, je n’avais pas prévu que Boku devienne une marque humoristique. Pour moi, parler d’hygiène intime et de toilettes était un sujet trop sérieux. Mais lorsque j’ai commencé à présenter le projet, je me suis heurté à beaucoup de réticences. Les gens étaient gênés de parler de ce sujet, ils évitaient la discussion. C’est à ce moment-là que j’ai compris que l’humour pouvait être un formidable levier.
En intégrant des touches d’humour dans nos communications, tout a changé. Les gens se sont mis à répondre et à s’intéresser à nos produits. Ils ont commencé à parler d’hygiène intime de manière beaucoup plus décomplexée. L’humour permet d’aborder des sujets sensibles avec légèreté. C’est ainsi que nous avons réussi à ouvrir un dialogue autour de l’hygiène intime, un sujet qui concerne absolument tout le monde, mais qui reste tabou pour beaucoup.
Le nom Boku est d’ailleurs un clin d’œil à cette approche légère et humoristique. Il fait sourire et suscite la curiosité, tout en restant dans l’esprit du produit : pratique, simple, mais avec une touche de fun.
En quoi Boku se distingue-t-il des autres produits sur le marché ?
Nous avons été les premiers à proposer un WC japonais aussi accessible en France. Contrairement à nos concurrents, nos produits sont tous testés et on passé des certifications dermatologiques ce qui nous permet de les garantir pour un minimum de 2 ans. Lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux toilettes japonaises et au papier toilette, j’ai découvert que l’impact écologique de ce dernier était énorme. En plus d’être inefficace sur le plan de l’hygiène, le papier toilette est une aberration écologique. L’industrie du papier toilette n’a pas évolué depuis des décennies, et la production de papier hygiénique contribue massivement à la déforestation.
Pour produire un rouleau de papier toilette, il faut environ 179 litres d’eau, ce qui est considérable. Sans compter que chaque jour, plus de 27 000 arbres sont abattus uniquement pour fabriquer du papier toilette à usage unique. Avec Boku, on permet à nos utilisateurs de réduire leur consommation de papier toilette de 80 %, ce qui représente une économie d’environ 17 000 litres d’eau par an, par personne.
C’est cette double approche – hygiène et écologie – qui différencie Boku des autres marques. Nous ne nous contentons pas de vendre un produit ; nous apportons une solution concrète à un problème environnemental majeur, tout en améliorant le quotidien de nos utilisateurs.
Quels sont les retours de vos clients ?
Avez-vous constaté des changements de comportements ?
Les retours sont très positifs. Nos clients apprécient le confort et la propreté qu’apporte Boku, mais ce qui ressort surtout, c’est la prise de conscience autour de l’hygiène intime. Beaucoup de personnes réalisent qu’elles ne se nettoyaient pas aussi bien qu’elles le pensaient avec le papier toilette. De plus en plus de personnes adoptent des systèmes de toilettes lavantes. Nous avons aussi remarqué que le public français, autrefois réticent à l’idée d’utiliser des bidets, commence à changer d’avis. Je suis convaincu que d’ici quelques années, les toilettes lavantes deviendront la norme, comme c’est déjà le cas au Japon où 75 % des ménages en sont équipés. Quels sont vos projets futurs ?
Depuis près de deux ans, nous travaillons sur une montée en gamme avec des WC japonais complets, spécialement conçus pour nos clients les plus exigeants. Ce projet s’adresse avant tout aux hôtels, restaurants, entreprises et projets immobiliers qui souhaitent améliorer la valeur perçue, le standing ou encore le service de leur établissement. Nous proposons ainsi une solution clé en main, hautement technologique, tout en restant accessible.
Interview Océane Ilunga
La Suisse se distingue par une espérance de vie parmi les plus élevées au monde. Réjouissante, cette réalité se double d’un défi : vieillir en bonne santé.
Pour le relever, le facteur le plus déterminant n’est autre que le mode de vie. Une activité physique régulière et une alimentation saine et équilibrée sont fondamentales, tant pour préserver son capital santé que pour retarder l’évolution d’une maladie chronique. Une bonne qualité de vie dans la durée passe aussi par le lien affectif et la vie sociale. Les relations familiales et amicales entretiennent la joie de vivre et la santé mentale. Faire du bénévolat, avoir des activités artistiques ou créatives, bricoler, s’occuper de ses petits-enfants… sont autant de façons de se sentir utile et de garder un esprit vif.
Examens de prévention remboursés Pour rester en forme il est aussi essentiel de savoir s’écouter pour repérer au plus tôt les signes d’un souci de santé potentiel. Le médecin de famille, mais aussi les tests de dépistage et les examens préventifs, sont les meilleurs alliés pour initier un traitement rapidement ou être tout simplement rassuré.
Certains cantons ont développé des programmes gratuits de prévention destinés aux plus de 50 ans mais ils n’existent pas dans toutes les régions et n’incluent pas tous les examens recommandés. Ce manque a été identifié par l’assureur-maladie Assura qui y répond avec son modèle d’assurance de base PreventoMed.
Ce dernier a la particularité de couvrir, partout en Suisse, les examens de prévention identifiés comme les plus importants par l’OFSP et la Ligue contre
Bien que l’âge apporte des privilèges, il peut aussi s’accompagner de certains inconvénients. Être bien accompagné prend alors tout son sens. Assura l’a bien compris en proposant PreventoMed.
le cancer. Plus précisément, il rembourse, sans franchise, les examens de prévention des cancers du sein, du côlon et de la prostate et, sans franchise ni quote-part, les tests destinés à détecter un risque de diabète ou de maladie cardiovasculaire.
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Si la prévention est primordiale après 50 ans, il est aussi important d’avoir rapidement accès à un premier diagnostic. Et c’est là qu’intervient une autre spécificité du modèle PreventoMed.
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Quel rapport qualité-prix ?
Alors que le Conseil fédéral a annoncé, en septembre dernier, une hausse globale des primes d’assurance- maladie, Assura continue de proposer des prix avantageux, sa prime moyenne 2025 étant inférieure à celle du marché dans 16 cantons.
Quant à la question du service proposé par Assura, il faut bien admettre que le temps où celle-ci pouvait être taxée de « caisse à bas prix » est révolu depuis qu’elle a réalisé d’importantes modernisations pour développer la qualité et l’efficacité de son service à la clientèle. Assura prend en charge les factures qui lui sont directement adressées par les médecins, pharmacies et laboratoires et met à la disposition de ses clients des plateformes digitales (Espace Client en ligne et App) parmi les plus simples et les plus performantes du marché.
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Dans ce numéro, nous plongeons dans le monde des banques de cellules souches en collaboration avec Future Health Biobank et découvrons les possibilités offertes aux futurs parents.
Tout d’abord, que sont les cellules souches ? Les cellules souches sont les éléments constitutifs de la vie. Ces cellules étonnantes nous aident à grandir et à nous développer. Elles peuvent guérir les maladies et les blessures en se régénérant en nouveaux types de cellules et en cellules différentes.
Chaque être humain naît avec des cellules souches, mais celles-ci diminuent avec le temps. Le stockage de cellules souches du cordon ombilical est un moyen de préserver ces cellules le plus tôt possible. Pour ce faire, le sang et le tissu du cordon ombilical d’un bébé sont prélevés au moment de la naissance et préparés pour être stockés dans des installations cryogéniques.
Ziraat Martinez, directeur général de Future Health, explique : « Nous sommes fiers d’offrir notre service de stockage de cellules souches de cordon ombilical depuis 2010. Nous avons soutenu de nombreuses familles dans leur démarche pour stocker les précieuses cellules de leur bébé. Les cellules souches du sang de cordon ombilical et des tissus de chaque famille sont stockées en Suisse dans notre établissement agréé par SwissMedic ».
Bien que les cellules souches soient méconnues de nombreux parents, la plupart d’entre eux connaissent les greffes de moelle osseuse. Il s’agit d’un type de transplantation de cellules souches pratiqué couramment dans le monde entier.
Les utilisations médicales de cellules souches de sang de cordon ombilical sont très répandues et ont lieu depuis plusieurs décennies. Les cellules souches de sang de cordon ombilical sont utilisées dans plus de 80
traitements standards, notamment pour des leucémies, des lymphomes, des anémies, des tumeurs solides et des maladies héréditaires qui menacent parfois le pronostic vital. En raison du manque de notoriété de ce traitement, les cellules sont souvent détruites peu après la naissance.
Conservation de cellules souchesun cadeau pour toute la famille
Les cellules souches correspondent à 100 % à la personne dont elles proviennent et à 25 % à un frère ou une sœur biologique. Elles sont stockées exclusivement pour la famille et ne sont pas disponibles dans un registre public de donneurs. Les familles ont ainsi la certitude qu’elles sont conservées en toute sécurité si elles en ont un jour besoin.
Future Health a permis la transplantation de plus de 125 échantillons de cellules souches pour des études cliniques. L’équipe travaille avec des centres de transplantation et des hôpitaux du monde entier afin d’organiser leur transport en toute sécurité lorsqu’ils sont nécessaires.
Pourquoi les gens stockent-ils des cellules souches ?
La décision de stocker des cellules souches est une décision personnelle. Plusieurs millions de personnes dans le monde ont choisi de conserver des cellules souches, et on peut supposer qu’elles l’ont fait pour des raisons individuelles.
Ziraat Martinez explique : « Au cours des dix dernières années, j’ai soutenu de nombreuses familles qui ont décidé de stocker des cellules souches. Même si la raison de la conservation est personnelle, les antécédents médicaux, l’héritage ou simplement la certitude que les cellules seront conservées exclusivement pour la famille sont des raisons fréquentes qui poussent les personnes à franchir le pas ».
« C’est un privilège de pouvoir partager le potentiel étonnant des cellules souches avec les gens. Je crois en la science et, depuis que je travaille chez Future Health, j’ai vu les étonnants progrès médicaux réalisés grâce aux cellules souches ».
Si vous souhaitez en savoir plus sur la manière dont la conservation de cellules souches peut bénéficier à votre famille, veuillez scanner le code QR.
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La santé des femmes, longtemps négligée, est encore trop souvent mise de côté, notamment par les femmes elles-mêmes qui prennent trop peu de temps pour s’occuper de leur bien-être physique et mental. Consciente de cette réalité, Dre Jessica Vincent, gynécologue obstétricienne spécialisée FMH, a choisi de se lancer dans un projet novateur : créer une clinique dédiée exclusivement aux femmes et à leurs besoins spécifiques, appelé Ladies First CLINIQUE DE LA FEMME.
L’objectif de cet établissement, partenaire de Hirslanden Clinique des Grangettes, est d’accompagner les femmes dans leur santé en globalité. Initialement axé sur la Gynécologie et l’Obstétrique (femmes enceintes), une équipe médicale compétente et renommée en la matière attend les patientes de la rive droite. Avec la création de Ladies First CLINIQUE DE LA FEMME, Dre Jessica Vincent a su allier son expertise médicale à son sens de l’entrepreneuriat pour répondre aux besoins croissants en matière de santé des femmes. En centralisant les soins et en collaborant avec une équipe pluridisciplinaire, Ladies First apporte une réponse innovante et complète aux préoccupations des femmes modernes, soucieuses de leur santé et de leur bien-être. Ce projet visionnaire reflète à la fois le parcours atypique de Dre Jessica Vincent et son engagement pour une médecine centrée sur les patientes.
Une réorientation tardive vers la médecine Dre Jessica Vincent n’a pas tout de suite adopté la voie pour devenir gynécologue obstétricienne. Après un master en HEC et plusieurs années passées dans le milieu de l’entreprise, notamment en tant que Project Manager dans un groupe cosmétique, elle a finalement choisi de suivre sa véritable vocation : la médecine. À 28 ans, elle intègre la faculté de médecine et relève ce défi avec passion.
Bien que cette réorientation tardive ait été exigeante, Dre Jessica Vincent a pu compter sur la confiance de ses employeurs de l’époque pour financer ses premières années d’études. Malgré un retard en sciences qu’elle a dû combler et le défi d’étudier aux côtés d’étudiants beaucoup plus jeunes, elle décrit ces premières années comme une véritable « lune de miel », où son amour pour la médecine lui a permis de surmonter les difficultés et les challenges de ce cursus. De l’hôpital au projet entrepreneurial Après avoir obtenu son diplôme de médecin, Dre Jessica Vincent a effectué l’intégralité de sa
formation de gynécologue obstétricienne à l’Hôpital Universitaire de Genève. Elle a ensuite occupé des postes dans divers hôpitaux de périphérie, avant de devenir cheffe de clinique à l’Hôpital de Morges. Forte de ces expériences, elle a fait le choix de s’installer dans le secteur privé, d’abord à Champel, avant de concrétiser son rêve en ouvrant la Clinique Ladies First à Châtelaine.
Dès ses débuts dans le domaine médical, Dre Jessica Vincent savait qu’elle souhaitait, à terme, fonder sa propre structure. Elle parvenait facilement à se projeter dans ce rôle d’entrepreneuse, combinant ainsi son goût pour la gestion et son expertise médicale. Avec la création de Ladies First, elle réalise cette vision : une clinique réalisée par des femmes, et pour les femmes. En effet, le choix des partenaires et des artisans a clairement été orienté en faveur d’entrepreneurs femmes à toutes les étapes du projet ; de l’architecte, à la directrice de l’entreprise de carrelage, en passant par la notaire, un maximum de femmes ont été impliquées dans ce projet, lui conférant son âme si unique.
Une clinique pensée pour les femmes Chaque femme ayant participé au projet a pu partager ses propres expériences en matière
de soins, contribuant ainsi à créer un environnement sur mesure pour les patientes.
L’un des objectifs principaux de Ladies First est de rendre l’expérience médicale la plus agréable possible. Dre Jessica Vincent a soigneusement pensé chaque détail, de l’accueil à la décoration, pour créer une ambiance chaleureuse et feutrée, loin de l’atmosphère parfois stérile des centres médicaux traditionnels. L’idée est d’offrir un espace où les femmes se sentent à l’aise et détendues, malgré la nature médicale de leur visite.
Une équipe pluridisciplinaire et un réseau étendu Installée sur la rive droite du canton, la Clinique Ladies First travaille avec une équipe de spécialistes renommés, dont les médecins du Centre d’échographies gynécologiques et obstétricales DIANECHO, très connu des femmes enceintes genevoises. Dre Nadia Berkane, obstétricienne spécialisée dans les grossesse à hauts risques et médecin répondant de la maternité de la Clinique des Grangettes, ainsi que Dr Antoine Homsy, spécialiste en chirurgie plastique, offrant un service de chirurgie reconstructive de pointe, sont également présents au sein de la clinique.
Grâce à un partenariat avec Hirslanden Clinique des Grangettes, Ladies First bénéficie d’un accès privilégié à des infrastructures médicales de pointe, comme le Centre du sein ou le Centre d’Imagerie de la femme des Grangettes, ainsi qu’à l’ensemble de ses spécialistes et thérapeutes.
Répondre aux besoins spécifiques des femmes
Dre Jessica Vincent met également en lumière un constat frappant : la santé des femmes est souvent reléguée au second plan. Beaucoup d’entre elles par manque de temps et parfois par souci de priorités, ne voient qu’un seul médecin par année et c’est souvent leur gynécologue. Ainsi, ce rendez-vous est l’occasion de révéler toute une série de problèmes médicaux de premier recours souvent négligés ; tels que l’hypertension, la dépression, le surpoids, les troubles du comportement alimentaire ou les douleurs chroniques par exemple.
À travers Ladies First CLINIQUE DE LA FEMME, les médecins ont possibilité d’orienter les patientes rapidement vers des spécialistes, soit directement au sein de la clinique, soit dans le réseau, créant ainsi une véritable synergie entre les différents professionnels de la santé. La médecine intégrative au cœur du projet Ladies First CLINIQUE DE LA FEMME se distingue en effet par son approche intégrative de la médecine. Si la clinique est avant tout un centre médical offrant des consultations de gynécologie, des suivis de grossesses et des accouchements en cliniques privées, elle propose également des services variés, allant de la chirurgie plastique à la diététique, en passant par la physiothérapie spécialisée ou l’acupuncture. Cette approche holistique permet aux patientes de bénéficier d’un suivi complet et personnalisé, en leur facilitant l’accès à divers professionnels de la santé, le tout en un seul lieu.
Pourquoi avez-vous
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1
Un arrêt cardiaque soudain peut nous toucher à tout moment. Il traite tout le monde de la même manière. Les enfants peuvent être touchés, tout comme les adultes de tous âges, et pas seulement ceux qui souffrent déjà de problèmes cardiaques. Les symptômes de l‘arrêt cardio-respiratoire soudain apparaissent soudainement.
Les personnes concernées s‘effondrent et perdent connaissance. En l‘absence de traitement, la mort peut survenir en la mort survient en quelques minutes.
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Lorsqu‘un arrêt cardiaque soudain se produit, chaque seconde compte. Des études ont montré que les 10 premières minutes après un arrêt cardiaque sont décisives pour la vie ou la mort. Avec les défibrillateurs de ZOLL, vous augmentez les chances de survie de 60 %. Sans DAE, le taux de survie des patients n‘est que de 5 %.
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Un arrêt cardiaque soudain survient lorsque le cœur cesse subitement de battre à cause d‘un problème électrique. Il n‘y a aucun signe avant-coureur. Cela peut arriver à tout moment à n‘importe qui. La personne concernée a les meilleures chances de survie si la réanimation ( RCP) est entreprise immédiatement et si un défibrillateur externe automatisé (DEA) est utilisé.
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En Suisse, plus de 10 000 personnes sont victimes chaque année d‘un arrêt cardiaque soudain. Une meilleure réanimation par des non-professionnels, avec un massage cardiaque immédiat et avant l‘arrivée des services de secours, pourrait sauver 3 000 vies.
4
La qualité de la RCP est essentielle. Les dernières lignes directrices des comités de réanimation du monde entier sont claires : une défibrillation réussie doit être soutenue par une réanimation de haute qualité. La première analyse du rythme cardiaque par le DAE est extrêmement importante. Si le résultat est „pas de choc“, seule une réanimation de haute qualité peut produire un rythme choquable lors de l‘analyse suivante. Une réanimation de qualité fournit au cœur qui lutte pour sa survie le sang riche en oxygène dont il a besoin pour retrouver un rythme normal. Commandez maintenant à un
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En Suisse, la physiothérapie fait face à des défis croissants liés à la rentabilité et à la qualité des soins. Hello Physio, fondée par les physiothérapeutes
Laura Rosé et Marc Vanuytrecht, propose une solution digitale innovante afin d’améliorer la coordination entre les professionnels de santé et d’enrichir l’expérience patient tout en réduisant les coûts opérationnels. Découverte d’une plateforme prometteuse qui redéfinit les standards de la rééducation.
Lorsque l’on pense à l’évolution des soins de santé, on imagine souvent de nouvelles technologies médicales ou des traitements révolutionnaires. Mais parfois, la véritable innovation réside dans la simplification et l’optimisation des processus existants. C’est ce que Marc Vanuytrecht, fondateur de Physio Home Care, et Laura Rosé, associée, ont réussi à accomplir avec la création de Hello Physio, une plateforme numérique pensée pour alléger la charge administrative, renforcer la coordination des soins et améliorer l’expérience patient.
« Nous voulions élargir l’accès à notre solution à plus de professionnels de santé pour simplifier et optimiser leur pratique », expliquent Laura Rosé et Marc Vanuytrecht.
« L’idée était simple : déployer notre solution à grande échelle et proposer à tous les physiothérapeutes, qu’ils soient seuls ou en cabinets de groupe, une solution concrète face aux enjeux actuels et futurs. »
Gestion administrative automatisée
La pierre angulaire d’Hello Physio est sa capacité à gérer de manière autonome des processus chronophages comme le renouvellement des prescriptions. « Le renouvellement et le suivi des prescriptions impacte la continuité des soins. Avec Hello Physio, tout devient fluide », un argument médico économique
selon Laura et Marc. Cette automatisation permet de se concentrer sur le cœur de métier : la thérapie.
Les physiothérapeutes peuvent également importer leur base de données existante tout en gérant les nouveaux patients que la plateforme leur amène.
« Cela permet de réduire considérablement le temps consacré à cette activité ainsi que les charges liées à l’équipe administrative. C’est, selon nous, un excellent moyen de maintenir la qualité des soins et de soutenir la rentabilité » ajoutent Laura et Marc.
Un soutien pour la coordination
Hello Physio répond aussi à une problématique souvent évoquée par les physiothérapeutes : la collaboration interprofessionnelle, en particulier dans les soins à domicile. « La plateforme soutient la mise en relation et encourage la communication entre les différents acteurs de santé impliqués dans le parcours de soins. Une opportunité pour mettre en valeur l’impact de la physiothérapie auprès des infirmier(e)s, médecins, et autres spécialistes », expliquent Laura Rosé et Marc Vanuytrecht.
Comme le soulignent les fondateurs, « des études cliniques ont démontré l’impact médico-économique d’une prise en charge coordonnée. Si tous les intervenants, même ceux qui ne se croisent jamais, communiquent autour d’un plan de soin partagé, l’efficacité thérapeutique augmente et les risques de récidive diminuent ».
Améliorer l’expérience patient : une priorité Pour Laura et Marc, l’expérience patient ne se résume pas aux aspects techniques des soins, mais comprend également la perception qu’ont les patients de leur prise en charge. « L’expérienence patient intègre la satisfaction, la compréhension du traitement, la réactivité du professionnel et l’adaptation des soins aux besoins spécifiques du patients, créant un envrionnement de confiance ».
La plateforme soutient une perception globale positive par le patient concernant la qualité et l’efficacité des soins reçus, depuis l’accueil à la relation avec le thérapeute.
Des bénéfices pour tous
L’approche B2B d’Hello Physio vise à renforcer l’efficacité des soins et permet aussi d’optimiser les coûts pour les professionnels. En réduisant les charges administratives et en facilitant la coordination, la plateforme va soutenir la rentabilité. « Nous n’avons pas la main sur le prix d’une séance de physiothérapie, la valeur du point n’a pas été revalorisée depuis des années. Par la réduction des tâches, notre solution combine qualité de vie pour les soignants, qualité des soins et rentabilité », soulignent Laura et Marc. La plateforme collecte également des retours réguliers grâce à des questionnaires de satisfaction mensuels et trimestriels envoyés aux patients et aux partenaires. « Un taux de recommandation
de 98 % est, selon nous, un indicateur clair d’une approche pertinente », déclarent-ils.
Une vision pour l’avenir
Hello Physio envisage de devenir une plateforme qui offre aux patients un accès simplifié à un catalogue de prestations sans avoir à multiplier les efforts d’organisation. « Notre expérience acquise avec un acteur important de la région en physiothérapie nous indique clairement ce chemin », annoncent Laura et Marc.
Avec sa solution unique qui allie amélioration de l’expérience patient et efficacité administrative, Hello Physio a déjà conquit plusieurs physiothérapeutes indépendants et salariés. Pour Laura Rosé et Marc Vanuytrecht, il ne s’agit pas seulement de gérer des prestations, mais de transformer l’ensemble du parcours de soin pour le rendre plus humain, coordonné et efficace. « En fin de compte, c’est une approche où tout le monde y gagne : les patients, les professionnels de santé et le système dans son ensemble », concluent les fondateurs.
Pour en savoir plus sur Hello Physio : www.hellophysio.ch
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L’hiver est la période qui compte le plus de personnes malades. Parmi les fléaux les plus courants, on compte la grippe, qui continue à faire des victimes chaque année. Il est donc recommandé pour les personnes à risque de se faire vacciner, vaccin qui peut se faire administrer en pharmacie. Dans cette interview, Christophe Berger, Président de la Société Vaudoise de Pharmacie, nous éclaire sur les modalités de ce vaccin.
Christophe Berger, quelles sont les maladies les plus courantes en hiver ? En hiver, le froid, l’humidité, et le fait de passer plus de temps à l’intérieur facilitent la transmission des virus et des infections. C’est pourquoi de nombreuses maladies sont beaucoup plus courantes en hiver. On compte en premier lieu la grippe, une infection virale respiratoire provoquant fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, fatigue, et symptômes respiratoires. Le rhume est une autre infection virale des voies respiratoires supérieures, généralement moins grave que la grippe. Il cause un nez qui coule, des éternuements, une toux, et parfois une légère fièvre.
Souvent causée par des virus, la bronchite aiguë se caractérise quant à elle par une inflammation des bronches, entraînant une toux persistante, des expectorations, et parfois une gêne respiratoire. Autre maladie des poumons, la pneumonie est une infection qui peut être causée par des virus, des bactéries, ou des champignons. Elle est plus fréquente en hiver et peut être grave, surtout chez les personnes âgées et celles avec des systèmes immunitaires affaiblis.
On compte également la gastro-entérite, qui se transmet facilement dans les espaces clos, l’angine, la rhinopharyngite, l’otite, ou encore la sinusite. Le froid et les infections respiratoires peuvent également déclencher des crises d’asthme ou aggraver l’asthme chez les personnes qui en souffrent.
Pourquoi se faire vacciner contre la grippe ?
Le vaccin contre la grippe aide à réduire le risque de contracter la grippe saisonnière, mais aussi de réduire sa gravité. En effet, même si une personne vaccinée contracte la grippe, le vaccin peut atténuer les symptômes, rendant ainsi les complications moins probables. Parmi ces complications graves, on trouve notamment la pneumonie, l’aggravation de maladies chroniques, et dans certains cas, la mort.
La vaccination contre la grippe est particulièrement recommandée pour certains groupes de personnes qui sont plus à risque de développer des complications graves en cas d’infection.
– Christophe Beger,
Président de la Société Vaudoise de Pharmacie
plus financé par la Confédération. L’assurance obligatoire des soins prend toutefois toujours en charge les coûts pour les personnes vulnérables ou les femmes enceintes si besoin. Pour les personnes qui ne rentrent pas dans les critères de remboursement, le coût du vaccin s’élève à 140 CHF. L’arrêt du financement du coût de la vaccination s’explique par le fait que l’épidémie est aujourd’hui contrôlée et la vaccination n’est donc plus recommandée pour le plus grand nombre. En effet, elle ne leur offrirait plus qu’une faible et courte protection. Pourquoi privilégier les pharmacies avant les urgences ?
Le vaccin aide également à protéger les personnes à risque, comme les personnes âgées, les enfants en bas âge, les femmes enceintes et les personnes atteintes de maladies chroniques. En se vaccinant, on réduit aussi la propagation du virus dans la communauté, ce qui aide à protéger ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner ou pour qui le vaccin est moins efficace.
Enfin, la vaccination contribue à diminuer l’impact des épidémies saisonnières de grippe, ce qui allège la charge sur les systèmes de santé.
Qui est concerné par la vaccination ?
La vaccination contre la grippe est particulièrement recommandée pour certains groupes de personnes qui sont plus à risque de développer des complications graves en cas d’infection. Cela concerne les personnes âgées de plus de 65 ans qui sont particulièrement vulnérables aux complications de la grippe, comme la pneumonie, et sont donc fortement encouragées à se faire vacciner ou les personnes atteintes de maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardiaques, les maladies pulmonaires (comme l’asthme ou la BPCO), les maladies rénales, ou les troubles du système immunitaire. Nous conseillons également le vaccin aux femmes enceintes, d’autant plus qu’il protège aussi le bébé après la naissance, et aux enfants à partir de six mois.
Sont également concernés par la vaccination les professionnels de la santé, ainsi que les personnes travaillant dans des établissements de soins ou s’occupant de personnes à risque, afin d’éviter la transmission du virus aux personnes vulnérables, les personnes vivant en collectivité comme les maisons de retraite, les personnes en contact avec des personnes à risque, ou encore les personnes qui voyagent dans des zones où la grippe est en circulation.
Enfin, même pour des personnes qui ne sont pas à risque, la vaccination contre la grippe peut toujours être bénéfique pour prévenir la maladie, réduire la transmission dans la communauté, et contribuer à la protection des personnes plus vulnérables autour de soi.
Comment cela se passe-t-il ?
En Suisse, se faire vacciner contre la grippe est un processus simple et accessible. On peut se faire vacciner chez son médecin de famille, dans des centres de vaccination, des cliniques d’entreprises dans certains cas mais surtout en pharmacie. Il suffit de prendre rendez-vous. Le vaccin est ensuite administré par une injection, généralement dans le bras. La procédure est simple et rapide.
Il est recommandé de se faire vacciner tous les ans. En effet, les souches sont différentes car le virus est très mutagène. Le vaccin ne protège donc les patients que pendant huit à neuf mois.
Quelle est la meilleure période pour se faire vacciner ?
La meilleure période pour se faire vacciner est à l’automne, généralement entre octobre et novembre, avant que la saison de la grippe ne commence. Les pharmaciens et pharmaciennes peuvent commencer à vacciner dès qu’ils reçoivent le vaccin. Si l’on peut se faire vacciner jusqu’en février, le plus tôt reste le mieux. Cela permet au corps de développer une immunité avant que le virus ne circule largement.
Combien coûte la vaccination ?
En Suisse, la vaccination contre la grippe est généralement prise en charge par l’assurance maladie obligatoire (LaMal) pour les personnes à risque (personnes âgées, femmes enceintes, personnes souffrant de maladies chroniques) si la franchise a déjà été atteinte. Pour les autres, il peut y avoir un coût modéré, selon la couverture d’assurance.
Qu’en est-il de la vaccination contre le Covid ?
La vaccination contre le Covid-19 est toujours recommandée pour les personnes à partir de 65 ans ou les personnes atteintes de maladies chroniques, car elles ont plus de risques de développer une forme grave de la maladie. Si le vaccin contre le Covid-19 était gratuit pendant quatre ans, il n’est aujourd’hui
Les maladies hivernales sont en grande partie liées à des infections virales, qui n’entraînent donc pas de traitements particuliers ni de rendez-vous chez le médecin, sauf en cas de surinfections bactériennes qui nécessitent pour leur part des antibiotiques. Lors d’une infection virale, on cherche avant tout à calmer les symptômes, et les pharmaciens et pharmaciennes sont tout à fait habilités à fournir des conseils en ce sens. Si la personne n’est pas en danger, il n’y a pas d’urgence. Avec un temps d’attente réduit et des vaccinations souvent sans rendez-vous, les pharmacies agissent en tant que véritable premier contact de proximité en ce qui concerne les questions liées à la santé. S’y rendre permet de désengorger les urgences, destinées avant tout aux situations médicales graves, et de de réduire la pression sur le système de santé.
Pourquoi le métier de pharmacien est-il un métier d’avenir ?
Les pharmaciens sont souvent les premiers professionnels de santé consultés par les patients. Avec la pression croissante sur les médecins généralistes, les pharmaciens jouent un rôle clé en fournissant des conseils de santé, en orientant les patients, et en offrant des soins de base. De plus en plus, les pharmacies offrent des services qui étaient autrefois limités aux cabinets médicaux, comme les vaccinations, les tests de dépistage rapide, la gestion des maladies chroniques, et le conseil en santé publique. Elles sont également de plus en plus impliquées dans le traitement de maladies chroniques telles que le diabète, l’hypertension, et l’asthme, en collaborant avec d’autres professionnels de santé pour assurer un suivi continu des patients. Enfin, la pandémie de Covid-19 a souligné l’importance des pharmaciens comme piliers de la santé publique, que ce soit pour la distribution de médicaments, la vaccination, ou la communication d’informations vitales à la population.
Les pronostics sont alarmants : dans les 20 prochaines années, le manque de personnels soignants se fera cruellement ressentir, particulièrement dans le domaine des soins à domicile. Les raisons d’un tel basculement ? Le vieillissement de la population et le manque d’attrait pour les métiers du soin entraînent une pénurie de professionnels prêts à s’engager. Dans cette interview, Yann Bour, directeur du service de soins à domicile Swiss Care, nous explique comment il tente de lutter contre cela en redonnant du sens à sa profession.
Après un début de parcours en école de commerce, Yann Bour obtient son diplôme en soins infirmiers en 2013. S’il évolue d’abord dans différentes structures de soins, il se rend vite compte qu’il n’est plus en phase avec la manière dont est pratiqué son métier et décide de se lancer en tant qu’indépendant en 2020, avant de fonder Swiss Care en 2022. La création de ce service de soins à domicile part en effet d’un constat, celui d’un sentiment de frustration lié à la pratique d’un travail souvent mal valorisé. Avec l’aide d’autres professionnels du secteur, il développe ainsi une structure qui permette de répondre à la forte demande en soins à domicile de la population de Genève tout en proposant un suivi flexible, personnalisé et centré sur la qualité.
Yann Bour, quels sont les services que propose Swiss Care ? Swiss Care est une OASD, une Organisation d’Aide et de Soins à Domicile. Notre activité concerne les soins, l’éducation thérapeutique, l’accompagnement et un service de téléalarme. Notre équipe de 21 collaborateurs est composée d’infirmiers de terrain, d’infirmiers-coordinateurs qui gèrent la planification des soins et la régularisation de l’activité, d’ASSC, d’aides-soignants et d’aides à domicile.
Quels sont les éléments essentiels à prendre en compte pour garantir le bien vivre à domicile ?
Il est tout d’abord crucial de réaliser une évaluation complète des besoins de chaque patient, qu’ils soient médicaux, physiques, psychologiques ou sociaux. Cela permet de proposer un plan de soins adapté et personnalisé favorisant le confort et la sécurité du patient à domicile. Nous sommes également attentifs à l’aménagement de l’environnement du patient. Nous nous assurons ainsi que l’autonomie, la mobilité et la sécurité de ce dernier soient assurées à son domicile. Nous travaillons en collaboration avec d’autres acteurs de santé pour être le plus pertinent et le plus efficace possible. Nous proposons par exemple un service de téléalarme muni d’un système de détection de chute géolocalisé.
Swiss Care a aussi un rôle à jouer dans le maintien du lien social, qui fait partie du bien-être mental et émotionnel des patients, surtout pour les plus âgés d’entre eux. Nous créons une bulle collaborative de façon à encourager les liens sociaux avec la famille, les amis et notre réseau. Cela permet de prévenir
Les soins sont remarquables. L’équipe est professionnelle et attentionnée. Je suis très contente du service rendu.
– PS, patiente Swiss Care
l’isolement qui est un des principaux facteurs aggravants de la détérioration de l’état de santé et qui peut assez rapidement empêcher le maintien à domicile.
Autre point important, nous mettons l’accent sur un suivi régulier et une communication claire et ouverte avec le patient et le proche-aidant. Cela favorise un sentiment de contrôle de la dignité des patients, qui deviennent ainsi acteurs de leur prise en charge. Nous sommes également respectueux de leurs préférences et de leur intimité. Chacun des patients avec qui nous travaillons est unique, et nous souhaitons respecter leurs habitudes de vie afin qu’ils se sentent valorisés et inclus à part entière dans leur processus de soin.
À qui s’adressent vos prestations ?
Nos prestations s’adressent à toute personne nécessitant des soins, une aide, un accompagnement ou une éducation à domicile, des plus jeunes jusqu’aux personnes en fin de vie. Nous avons aussi pour cible les proches-aidants qui souhaitent être rassurés par l’intervention d’une petite équipe de professionnels de proximité, investie et disponible. Pour finir, nous nous adressons aux médecins qui souhaitent proposer à leurs patients un service de proximité, de qualité et adapté.
En quoi les services que vous proposez répondent-ils à un besoin spécifique de la population de Genève ?
Nous avons constaté un besoin d’être écouté et compris de la part de nos patients. Il ne s’agit pas seulement de satisfaire un besoin de soins, mais bien un besoin de santé. C’est pourquoi nous cherchons à inclure le patient à travers toutes ses dimensions, assurant ainsi une meilleure prise en charge globale. Leur vie ne devrait pas tourner autour de leur maladie. Au contraire, le service de soins est à la disposition du patient qui doit encore avoir la liberté de vivre sa vie comme il l’entend, et ce le plus longtemps possible.
Pourquoi la personnalisation des soins et leur adaptation aux besoins des patients sont-elles essentielles dans le domaine des soins à domicile ?
La personnalisation des soins, le minimum de tournus que nous garantissons et notre flexibilité contribuent à renforcer la relation de confiance entre le patient et le soignant. En prenant le temps d’écouter, ce dernier montre ainsi un engagement quant à la qualité de ses soins, ce qui a un impact positif sur l’adhésion du patient dans la prise en charge de sa santé. Le fait de chercher à proposer un maximum de flexibilité nous demande de nous adapter tous les jours. Cela nous pousse à être force de propositions et à toujours trouver des solutions aux problèmes que nous pouvons rencontrer. Le contrat de confiance permet également de prévenir de nombreuses complications. Il est en effet important de travailler sur la prévention, en essayant de détecter les éventuels futurs problèmes de santé.
En proposant un accompagnement sur mesure, les soins à domicile deviennent ainsi plus efficients et centrés sur le bien-être du patient, ce qui est crucial pour améliorer la qualité de la vie à domicile.
Quels outils informatiques intégrezvous pour améliorer la qualité des soins et la satisfaction des patients ? Dans le domaine des soins, l’informatisation doit évoluer avec le développement de l’activité. Nous participons au développement de logiciels autonomes, notamment appuyés par l’intelligence artificielle, qui accompagnent nos collaborateurs dans leurs tâches à travers toutes les contraintes du métier et les exigences des patients. Il y a en effet un gros travail à faire sur la coordination : les logiciels nous aident à synthétiser les informations massives liées aux patients et à organiser leurs soins. Nous gagnons ainsi en efficacité.
Comment vos solutions digitales contribuent-elles à une meilleure gestion des soins et à une expérience patient améliorée ? Les solutions digitales permettent une meilleure communication et une plus grande proximité entre le patient, le soignant et son réseau de professionnels. Nous pouvons anticiper le fait que les futurs seniors sauront davantage se servir des appareils numériques. C’est pourquoi il est important de pouvoir leur fournir des outils leur permettant de communiquer avec les soignants, mais aussi aux proches-aidants qui pourront suivre le processus de soins et se sentirons ainsi plus rassurés et investis. Nous souhaitons en effet favoriser l’interdisciplinarité afin que tous les acteurs de santé, les patients et les proches-aidants soient correctement investis en fonction de leurs capacités. Quelle est votre vision à long terme pour maintenir et augmenter votre prestige dans le domaine des soins ? Notre première intention est de garder le patient au centre de toutes nos préoccupations. Il s’agit également de rester maître de nos activités et de nos compétences. Qui dit développement dit aussi quantité, c’est pourquoi nous sommes attentifs au fait que cette quantité ne vienne pas diminuer la qualité de nos soins. Il faut ainsi parfois savoir dire non à un nouveau patient quand nous n’avons pas la capacité de le prendre correctement en charge. Il est aussi important pour nous de redonner de l’attrait au métier. Grâce à des stratégies de management, nous cherchons à créer une cohésion d’équipe et une famille professionnelle qui permettent aux collaborateurs de vouloir s’investir à 100 %. Le sentiment de bien-être au travail est une des clés de la qualité dans notre activité. Enfin, il faut toujours garder en tête que rien n’est jamais acquis. Les métiers du domaine de la santé nous demandent d’évoluer chaque jour à travers les besoins et les capacités de nos bénéficiaires mais aussi de répondre aux différents problèmes de société et aux développements scientifiques.
Interview Léa Stocky
Swiss Care
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Depuis sa création, Genève Physio s’impose comme un acteur clé de la physiothérapie à Genève, offrant des soins à la pointe de la technologie, à domicile ou en cabinet. Fondé par Mathilde Mangin et Rudi Ceola, le cabinet propose une approche personnalisée qui combine innovation et expertise, notamment grâce à des traitements novateurs tels que la réalité virtuelle pour la prévention des chutes et la peur de chuter chez les seniors. Rencontre avec Rudi Ceola, cofondateur de Genève Physio, pour mieux comprendre leur engagement pour des soins de qualité et de proximité.
Lorsque Rudi Ceola décide de lancer avec Mathilde Mangin Genève Physio, c’est avec une vision claire en tête : répondre à une demande croissante de soins à domicile pour une population vieillissante.
« En 2019, avant la pandémie, je me suis rendu compte que très peu de physiothérapeutes offraient des services à domicile sur Genève », explique-t-il. C’est ainsi qu’ils ont décidé de créer une structure innovante, à l’écoute des patients, avec une attention particulière portée à la rééducation à domicile.
Une équipe pluridisciplinaire et un suivi personnalisé
Aux côtés de Mathilde Mangin, ergothérapeute et physiothérapeute, Rudi Ceola a su diversifier les services de Genève Physio. « Notre expertise couvre une large gamme de besoins, allant de la gériatrie aux soins post-opératoires », détaille-t-il. L’équipe est spécialisée dans les troubles fonctionnels les plus fréquents tels que la perte d’équilibre, les affections musculaires, ou encore la prise en charge lymphologique mais aussi dans les pratiques moins fréquentes comme la rééducation uro-gynécologique et vestibulaire. Ce suivi permet de proposer des soins personnalisés, adaptés à chaque patient. « Tout commence par un bilan approfondi.
Ce moment d’échange est essentiel pour définir ensemble les objectifs du traitement », précise Rudi Ceola. « L’idée est toujours d’autonomiser au maximum nos patients.»
Genève Physio se distingue par son approche résolument humaine et sur-mesure. « Chaque patient est différent et il est crucial de prendre en compte ses besoins spécifiques. Nous travaillons main dans la main avec eux pour atteindre des objectifs réalistes et les aider à retrouver leur mobilité », affirme-t-il. Une philosophie que l’équipe applique autant en cabinet qu’à domicile, avec des délais d’intervention très courts : « Nous essayons, dans 90 à 95 % des cas, d’intervenir sous 48 heures après la demande, et parfois même en 24 heures.»
La réalité virtuelle au service des patients L’une des innovations les plus marquantes chez Genève Physio réside dans l’utilisation de la réalité virtuelle (VR) pour traiter les syndromes post-chute. « Nous avons développé une expertise unique dans l’utilisation de la VR pour traiter la peur de chuter chez les personnes âgées », souligne Rudi Ceola. D’ailleurs un projet en collaboration avec l’IMAD, structure publique genevoise dédiée aux soins à domicile, est en cours : « Nous intervenons dans des résidences seniors pour proposer des séances de prévention gratuites. Si les résidents sont intéressés, nous réalisons un bilan qui peut être ensuite présenté à leur médecin pour une prescription de soins si le bilan révèle un besoin de thérapie », explique-t-il.
L’utilisation de la réalité virtuelle permet des résultats étonnamment rapides. « En six ou sept séances, nous pouvons souvent constater une nette amélioration, surtout si le syndrome de la peur de chuter est isolé », explique-t-il. Dans les cas plus complexes, où d’autres troubles comme la perte musculaire ou des problèmes d’équilibre sont présents, il faut davantage de séances. « C’est très marquant
de voir des personnes venir avec un déambulateur pour une séance de VR, et repartir sans après plusieurs séances.»
Une approche ludique et des soins à domicile En plus de la réalité virtuelle, Genève Physio mise sur l’utilisation de technologies et d’outils adaptés pour optimiser la rééducation à domicile. « Nous utilisons un éventail de matériel pour rendre les séances plus ludiques et efficaces. Cela motive les patients, tout en cassant la monotonie des exercices répétitifs », explique Rudi Ceola.
La physiothérapie à domicile est au cœur de la philosophie de Genève Physio. Elle permet de répondre à une demande grandissante, en particulier chez les seniors, une population pour laquelle la mobilité est souvent un obstacle. « Le souhait des politiques genevoises est de maintenir les gens le plus longtemps possible à domicile, ce qui augmente la demande de suivi, notamment en physiothérapie », ajoute-t-il.
Le service à domicile est prescrit uniquement lorsque cela est justifié : pour des patients âgés ou en rééducation post-opératoire, par exemple. « Le but est d’autonomiser les patients, afin qu’ils puissent ensuite se rendre en cabinet dès qu’ils en sont capables. »
Vers une meilleure prévention ?
Bien que la prévention soit encore un domaine sous-financé en Suisse, Genève Physio espère que les choses évoluent rapidement. « Il y a un vrai manque de soutien pour les actions de prévention, notamment chez les seniors. Nous faisons de la prévention dans nos séances, mais ce n’est pas une action bien définie en Suisse », regrette-t-il. Cependant, des initiatives politiques récentes, comme celles portées par Pierre Maudet, laissent espérer des changements.
Article Océane Ilunga
Témoignage d’Inge, patiente à domicile « J’ai beaucoup apprécié les séances de réalité virtuelle, surtout pour travailler l’équilibre. J’ai hâte de continuer car cela m’aide énormément, notamment à cause de mes problèmes vestibulaires. J’ai aussi beaucoup de plaisir à faire les exercices chez Genève Physio. Le contact humain y est très bénéfique, contrairement aux séances en cabinet qui peuvent être plus froides et impersonnelles. En plus, les séances sont très variées. Pour moi, c’est vraiment un cadeau de pouvoir bénéficier de la physiothérapie deux fois par semaine. Être capable de prendre ma douche toute seule, de mettre mes bas de contention, ce sont des petites victoires. J’essaie toujours de m’occuper de moi-même, mais ces soins de physio à domicile sont vraiment précieux. Ils permettent de repousser le moment où l’on doit envisager d’aller en maison de retraite. »
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Information pour le commerce spécialisé: Veuillez envoyer le reçu avec vos coordonnées à: finance@gebro.ch
Depuis plusieurs décennies, l’évolution de notre mode de vie et les méthodes modernes de production alimentaire ont entraîné une baisse notable des micronutriments essentiels présents dans notre alimentation. Facteurs climatiques, appauvrissement des sols et l’industrialisation néfaste de la chaîne alimentaire expliquent en partie cette diminution. De nombreuses études, notamment en Suisse, ont mis en lumière ce phénomène inquiétant. Selon le dernier Bulletin nutritionnel suisse et le rapport de l’enquête nationale menuCH, une proportion importante de la population suisse ne parvient plus à couvrir la totalité de ses besoins en micronutriments uniquement par le biais de son alimentation. Les résultats montrent des carences significatives en vitamines D, magnésium, calcium, folates et fer, en particulier parmi certaines catégories de la population, comme les personnes âgées et les femmes.
r, ces micronutriments jouent un rôle fondamental dans le fonctionnement optimal de l’organisme humain. Ils soutiennent le métabolisme énergétique, contribuent au bon développement osseux et musculaire, et renforcent le système immunitaire. Leur insuffisance, à long terme, peut se traduire par une diminution de l’énergie, une plus grande sensibilité aux infections, des troubles de l’humeur et même des pathologies chroniques. Ce constat souligne l’importance de trouver des solutions complémentaires pour assurer des apports suffisants en micronutriments.
Les compléments alimentaires : une solution répandue mais pas toujours suffisante Afin de remédier à ces carences, de nombreux Suisses se tournent vers les compléments alimentaires. Aujourd’hui, environ 30 % des adultes en Suisse consomment régulièrement ces produits pour renforcer leurs apports en nutriments essentiels, notamment en vitamines C et D ainsi qu’en minéraux comme le zinc et le magnésium. Ces compléments, pris sous forme de gélules, comprimés ou poudres, offrent une solution simple pour compléter une alimentation parfois insuffisante. Pourtant, ils ne répondent pas toujours de manière optimale aux besoins
Dr. Miles, quels sont les besoins spécifiques de vos patients en matière de micronutriments ?
Les besoins varient d’une personne à l’autre, mais il est très fréquent de constater chez nos patients des carences en micronutriments essentiels, particulièrement en vitamines D, en magnésium, en zinc et en vitamines du groupe B tel que la vitamine B12. Ces éléments sont essentiels pour le bon fonctionnement de l’organisme, car ils soutiennent le métabolisme énergétique, le système immunitaire, la santé des os et des muscles, et la régulation de l’humeur. Les personnes qui font appel à notre service présentent souvent des symptômes de fatigue chronique, de troubles du sommeil, ou encore un affaiblissement de leur système immunitaire. Ces carences peuvent être liées à plusieurs facteurs, comme le stress, une alimentation déséquilibrée, ou simplement le manque d’exposition au soleil, comme c’est souvent le cas pour la vitamine D. En Suisse, environ 40 % de la population est en insuffisance de vitamine D, ce qui est préoccupant pour la santé globale.
Les perfusions de vitamines sont alors une solution efficace pour corriger rapidement ces déficiences, car les nutriments sont administrés directement dans le sang, ce qui permet une absorption rapide et un effet immédiat sur l’organisme. Nos patients constatent souvent une amélioration notable de leur niveau d’énergie, de leur humeur et de leur vitalité en seulement quelques jours.
Quelles vitamines et minéraux sont intégrés dans ces perfusions et quels bienfaits apportent-ils ?
Nos formules de perfusions sont conçues pour répondre aux besoins individuels des patients, en fonction de leurs
de chaque individu. En effet, leur efficacité dépend de plusieurs facteurs, comme la biodisponibilité des nutriments et la capacité d’absorption individuelle. Pour des personnes souffrant de carences profondes ou ayant des besoins particuliers, les compléments alimentaires peuvent donc être moins efficaces qu’espéré.
Certains nutriments sont en effet mieux absorbés par l’organisme lorsqu’ils sont administrés directement dans le sang, une option que les compléments oraux ne permettent pas. Dans ce contexte, les perfusions de vitamines et minéraux apparaissent comme une méthode innovante de supplémentation, offrant une absorption optimale et un effet rapide grâce à une diffusion directe des micronutriments dans le système sanguin. Cette approche est particulièrement indiquée pour les personnes présentant des carences spécifiques, des besoins accrus, ou pour celles qui recherchent un effet immédiat sur leur niveau d’énergie et de bien-être.
Les perfusions de vitamines : une alternative efficace
Les perfusions de vitamines, autrefois réservées aux cliniques de luxe et aux célébrités, commencent
à s’ouvrir à un public plus large. Ce procédé de supplémentation offre une administration intraveineuse de vitamines et minéraux, ce qui permet un apport direct et complet de ces éléments essentiels. Ces perfusions sont notamment prisées apprécié pour leurs effets rapides, avec une action quasi-immédiate sur l’organisme. Cette méthode est particulièrement prisée pour améliorer l’énergie, lutter contre la fatigue chronique, renforcer l’immunité ou soutenir le traitement de pathologies plus lourdes. Alors que la demande pour ces traitements ne cesse de croître, Yuboost, pionnier dans le domaine, travaillent à démocratiser l’accès aux perfusions de vitamines en Suisse en proposant ce traitement sous forme de soins à domicile, dans un cadre sécurisé et confortable. Pour comprendre les bénéfices et le fonctionnement des perfusions de vitamine, rencontre avec le Dr Alexandra Miles, médecin spécialiste FMH et CEO de Yuboost. Son approche combine expertise médicale et volonté de rendre ce soin accessible à tous. Dans cet entretien, elle revient sur les avantages de cette méthode innovante et sur la sécurité qui l’entoure.
Ma
vision est de démocratiser la pratique des perfusions de vitamine, qui est souvent perçue
comme un service de luxe.
– Dr Alexandra Miles, Médecin et CEO de Yuboost
carences spécifiques et de leurs objectifs de santé. Les ingrédients courants incluent la vitamine C, les vitamines du groupe B, la vitamine D, le magnésium, le zinc et le sélénium. La vitamine C, par exemple, est un antioxydant puissant qui aide à renforcer le système immunitaire, particulièrement utile pendant les périodes de stress accru ou en prévention des infections. Le magnésium, quant à lui, est essentiel pour le système nerveux et musculaire, contribuant à la réduction du stress et à la relaxation. La vitamine D, dont l’apport naturel diminue avec le manque d’exposition au soleil, est indispensable pour la santé des os et pour soutenir le système immunitaire, notamment pendant les mois d’hiver.
Avant chaque traitement, nous recommandons un bilan complet pour déterminer les besoins exacts du patient, ce qui permet une personnalisation de chaque perfusion. Cela nous permet également de prévenir tout risque de surdosage, car une supplémentation non contrôlée peut être néfaste. Ce qui est malheureusement aussi le cas par une prise abusive et non contrôlé de compléments alimentaires par voie orale.
Nos patients ressentent généralement les effets bénéfiques de la perfusion assez rapidement, notamment sur leur énergie et leur capacité de concentration.
Votre objectif est de rendre cette pratique accessible en dehors des cliniques de luxe. Comment envisagez-vous cela ?
Oui, ma vision est de démocratiser la pratique des perfusions de vitamine, qui est souvent perçue comme
un service de luxe. En réalité, chacun devrait pouvoir bénéficier d’un apport optimal en vitamines et minéraux, que ce soit pour prévenir des carences, soutenir une bonne santé, ou répondre à des besoins spécifiques. C’est pourquoi nous avons mis en place un service à domicile, permettant aux patients de recevoir leur perfusion dans le confort de leur maison. Cette option est non seulement plus accessible financièrement, mais elle s’adapte également aux personnes qui souhaitent prendre soin d’elles sans avoir à se déplacer. Nous avons formé un réseau d’infirmières qualifiées qui se déplacent directement chez les patients, assurant un service professionnel et sécurisé. Cette approche permet de démocratiser l’accès aux perfusions de vitamines tout en maintenant un haut niveau de sécurité et de qualité pour chaque patient.
Comment garantissez-vous la sécurité de ces traitements ?
La sécurité est une priorité absolue dans notre approche. Avant chaque perfusion, nous procédons à un bilan médical complet par téléphone, souvent accompagné d’analyses sanguines pour évaluer précisément les niveaux de chaque nutriment dans le corps du patient. Cela permet de personnaliser la perfusion et d’éviter les surdosages, car les nutriments doivent être administrés avec précaution et selon les besoins individuels.
Durant toute la séance, une infirmière reste auprès du patient pour surveiller le bon déroulement de la perfusion et répondre à tout inconfort éventuel. Nos infirmières sont formées pour gérer chaque étape du traitement, du diagnostic préliminaire jusqu’au suivi
post-perfusion, assurant ainsi une sécurité maximale et un suivi attentif. Cette démarche est essentielle pour répondre aux attentes de nos patients, qui apprécient de se sentir encadrés et en sécurité tout au long du processus. Vers une nouvelle vision de la santé préventive En Suisse, la tendance vers une supplémentation en micronutriments est en pleine évolution, portée par un besoin croissant de solutions efficaces et rapides pour pallier les carences nutritionnelles. Les perfusions de vitamines constituent une réponse adaptée à ces attentes et permettent d’accéder à une supplémentation optimisée, en particulier pour les personnes ayant des besoins spécifiques ou des carences chroniques. Alors que cette pratique se démocratise, elle représente aussi un espoir de renforcer la santé des citoyens suisses, en leur offrant une approche de la santé préventive, personnalisée et sécurisée.
Les solutions innovantes, comme les perfusions de vitamines proposé par Yuboost, pourraient transformer notre rapport à la nutrition et au bien-être. En allant au-delà des simples compléments alimentaires, elles permettent de répondre à des défis de santé publique importants, en particulier pour les populations à risque. Le futur de la supplémentation en micronutriments s’annonce donc prometteur, avec une vision claire : faire de la santé un bien accessible à tous, grâce à des traitements performants et adaptés aux besoins de chacun.
Si vous souhaitez en savoir plus : www.yuboost.com
Strasbourg et Riquewihr :
20 au 21 décembre 2024
Strasbourg et Obernai : 29 au 30 novembre 2024 15 au 16 décembre 2024
Strasbourg et Colmar : 1er au 2 décembre 2024
5 au 6 décembre 2024
19 au 20 décembre 2024
2 jours à Strasbourg : 28 au 29 novembre 2024
2 au 3 décembre 2024
8 au 9 décembre 2024
TOSCANE - ITALIE
Du 29 décembre 2024 au 02 janvier 2025
Une fin d’année lumineuse en musique sous le ciel d’Italie
Célébrez le Réveillon en Toscane avec un séjour alliant culture et festivités. Découvrez Florence et Lucca lors de visites guidées, profitez de soirées animées et d’un repas festif le soir du Réveillon. Terminez par une visite libre de Pise et sa célèbre tour penchée. Un voyage mémorable entre découvertes et fête ! Hôtel 4*, demi-pension
POINTS FORTS
• Lucca, la ville la plus sympathique de Toscane
• Florence, la cité de tous les puissants et des artistes de génie
• Pise, la célèbre tour penchée n’est pas son seul atout
ALSACE - FRANCE
Retrouvez votre âme d’enfant, des étoiles plein les yeux
Plongez au cœur de la féérie de Noël en Alsace et flânez à travers les plus beaux marchés de Noël de la région. Entre Strasbourg, Riquewihr, Obernai et Colmar, trouvez la combinaison magique qui vous convient le mieux et repartez les bras chargés de cadeaux !
Hôtel 4*, 1 petit-déjeuner buffet
Du 31 mars au 04 avril ou du 14 au 18 avril 2025
Un petit air de vacances entre bord de mer et villages perchés de l’arrière-pays
Partez pour la Ligurie où les montagnes rencontrent la Méditerranée dans des paysages spectaculaires. Profitez de son climat doux, de ses villages médiévaux et de ses plages ensoleillées. À Sanremo, vivez la dolce vita avec son célèbre festival et ses ruelles animées. Hôtel 4*, pension complète dont 1 souper de spécialités liguriennes
POINTS FORTS
• Charmant village médiéval de Castelvecchio di Rocca Barbena
• Visite d’un moulin et dégustation d’huile d’olive
• Les trésors du monastère de Taggia
Lieux de départ au plus près de chez vous, depuis les cantons de GE, FR, NE, VD et VS
PRESTATIONS INCLUSES
Voyage en car 4* tout confort
Le coup de fendant du patron
Boissons gratuites à bord du car
Accompagnatrice Buchard
Des salariés comblés grâce à des plats sains et frais, préparés avec des produits locaux et accessibles via un frigo connecté: une recette gagnante pour renforcer l’image de marque employeur, développer la culture d’entreprise et encourager la convivialité. Et surtout... un véritable avantage en nature.
Les frigos connectés permettent aux collaborateurs de choisir parmi une variété d’options alimentaires adaptées à leurs préférences et à leur style de vie tout en étant accessible 24/7.
Alors que le nombre d’entreprises proposant des plats via des frigos connectés ne cesse d’augmenter, il peut être difficile de sélectionner la bonne offre selon vos besoins.
L’entreprise Feel Eat se distingue par son écosystème innovant qui intègre technologie et durabilité. Marco Barboza, son fondateur, nous éclaire sur cette approche novatrice.
Pourquoi pensez-vous que les entreprises s’éloignent de l’ancien modèle de restaurant d’entreprise ?
L’offre des repas est limitée, le gaspillage alimentaire est important et le coût mensuel est très élevé en comparaison avec les frigos connectés. Les clients recherchent davantage la diversité, la flexibilité et une offre respectueuse de l’environnement.
Qu’est-ce qui différencie Feel Eat de ses concurrents ?
Feel Eat ne se considère pas comme une entreprise de Food Tech, même si l’utilisation de la technologie est nécessaire pour répondre aux besoins et attentes des clients.
Notre objectif est d’aider les entreprises à prendre soin de leurs employés. Nous installons un frigo connecté chez nos clients, que nous alimentons quotidiennement. Nos valeurs fondamentales tournent autour du fait maison, de la fraîcheur, de la saisonnalité, de l’approvisionnement local et des ingrédients bio (pour les produits suisses), le tout dans un souci d’éco-responsabilité.
Vous faites tout vous-mêmes ?
Absolument, nous sommes la seule entreprise sur le marché à produire l’intégralité de nos produits dans nos cuisines à Neuchâtel. Tous nos repas, sans exception, sont préparés par nos soins dans les 24 heures précédant la livraison. L’attrait du fait maison réside souvent dans son authenticité, sa fraîcheur et sa touche personnalisée. Les entreprises à la recherche de solutions de restauration apprécient la familiarité et le confort associés aux repas préparés maison. De plus, nous gérons la chaine logistique de l’arrivée des produits bruts à la livraisons client, ce qui nous permet d’avoir une visibilité et une meilleure agilité pour répondre aux besoins des clients.
Quelle est l’étendue de votre gamme de produits ?
Nos frigos proposent une variété de plats équilibrés et diversifiés. Nous collaborons avec des producteurs locaux pour privilégier les aliments régionaux. Nous proposons plus de 35 menus hebdomadaires, variant de semaine en semaine et au total plus de 1’500 recettes. Nous promettons de ravir les papilles de tous les employés. Cela est possible car nous avons la chance d’avoir des chefs cuisiniers provenant du monde entier. Vous pourrez donc découvrir autant de spécialités brésiliennes que libanaises ou encore asiatiques pour n’en citer que quelques-unes. Les frigos contiennent également des snacks, des boissons, des desserts et des petits-déjeuners.
Est-ce que votre offre intègre une démarche durable ?
Oui, tout à fait. C’est le cœur de notre écosystème et de notre engagement environnemental et solidaire. C’est pourquoi nous avons développé des bocaux en verre et céramique, de manière à recycler à l’infini nos contenants pour réduire notre empreinte écologique.
De plus, pour éviter le gaspillage alimentaire, nous recirculons les repas, non consommés après un jour, dans les écoles et universités afin de donner accès aux étudiants à des plats sains et équilibrés en diminuant nos prix.
Enfin, nous redistribuons les invendus à des associations caritatives comme l’Armée du Salut. Notre engagement ne s’arrête pas là puisque nous avons développé un partenariat avec la Fondation Les Perce-Neige pour favoriser l’emploi de personnes en situation de handicap. Comment la technologie vous aide-t-elle ? L’application que nous avons développée représente un outil essentiel de l’expérience Feel Eat. Grâce à elle, les utilisateurs peuvent, depuis leurs smartphones, accéder en temps réel à la liste des menus présents dans leur Happy Fridge. Ils peuvent aussi consulter toutes les informations détaillées sur les valeurs nutritionnelles, les ingrédients et les labels de santé des différents repas proposés. Dès qu’une personne retire un plat du frigo, celui-ci disparaît automatiquement de la liste des produits disponibles, offrant ainsi une expérience fluide et transparente. Le petit plus : les consommateurs peuvent entièrement personnaliser leur expérience culinaire en définissant leurs préférences et allergies ou en sélectionnant leurs plats favoris, et recevoir une alerte gourmande lorsque le plat est à nouveau disponible. Il est important que tout le monde puisse manger selon leurs régimes alimentaires spécifiques. Vous trouverez ainsi, chaque jour, des menus sans lactose, sans gluten, végétarien ou encore vegan. Pour effectuer un achat, les consommateurs choisissent leur repas, le récupère en scannant le code QR sur la porte, déguste leur plat après l’avoir chauffé et finalement déposent le contenant dans une caisse prévue à cet effet.
Les paiements se font via Twint, carte de crédit ou débit, carte Reka, et par virement bancaire. Nous établissons le profil des clients sur les trois premiers mois pour adapter les offres à leurs préférences. Par exemple, si « Cuisine du Monde » n’est pas populaire, les entreprises recevront plus d’offres de type « Brasserie », réduisant ainsi le gaspillage alimentaire.
Quels sont les autres services proposés par Feel Eat ?
Nous proposons également des corbeilles de fruits contenant des fruits de saison locaux, ainsi qu’un service de cafés bio et torréfié en Suisse.
De plus, nous proposons des services de restauration pour les meetings des clients et les événements exceptionnels.
Y a-t-il autre chose qui mérite d’être mentionné ?
La période d’essai initiale est de quatre mois, ce qui nous permet de valider le concept avec nos clients. Si le concept répond à un besoin, il est maintenu. Après cette période, le contrat se renouvelle de manière tacite tous les six mois.
Enfin, nous sommes fiers d’être l’option de frigo connecté la plus abordable du marché.
Je rajouterais que l’expérience Feel Eat va bien au-delà de l’utilisation d’un simple frigo connecté. Nos équipes visitent régulièrement les entreprises, pour recueillir des retours et répondre aux questions. Par ailleurs, deux fois par an, nous offrons à tous les collaborateurs une dégustation exclusive de nos nouveaux mets, créant ainsi des moments conviviaux et nous permettant de tisser des liens avec nos consommateurs.
Qu’est-ce qu’il y a au menu cette semaine ?
Installez l’application et connectez-vous grâce aux identifiants ci-dessous :
Nom d’utilisateur : FEEL EAT
Mot de passe : Demo
LE SHOP DES CORNICHONS SUISSES
Route d’Ollon 14-16 à Aigle HUGO REITZEL.CH
Claude-Inga Barbey Laurent Deshusses
Frédéric Hohl et Migros Genève présentent
Jusqu’au 31 décembre 2024
Direction d’écriture et mise en scène
Claude-Inga Barbey, Laurent Deshusses et Pierric Tenthorey
Chorégraphie Molly Hirt Arrangements musicaux Nicolas Hafner
HORAIRES : 19H30 du mardi au samedi | 16H00 le dimanche | Lundi relâche
LOCATION : Stand Info Balexert | Service culturel Migros | Migros Change Rive | Migros Change MParc La Praille | Maison des Arts du Grütli
Spectacle réalisé avec le soutien de la Ville de Genève et de la Loterie Romande.
AVANT L’HEURE CHEZ MERCEDES-BENZ !
Leasing imbattable sur plus de 60 Mercedes-Benz et AMG neuves de stock, prêtes à partir.
Je découvre les offres. mercedes-chevalley.ch
ATHÉNÉE COINTRIN ÉTOILE GENÈVE MARBRERIE CAROUGE A&S CHEVALLEY NYON
Ventes aux enchères à Zurich : 26 novembre – 3 décembre 2024
Koller Auctions Hardturmstrasse 102 – 8031 Zurich
tél. +41 44 445 63 63 – office@kollerauctions.com www.kollerauctions.com
Bureau de Genève
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