Focus Finance 2019

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Interview

JEAN-FRANÇOIS BEAUSOLEIL & CYRIL MEURY Les deux directeurs régionaux de chez UBS se positionnent sur l’évolution de la relation entre le client et sa banque.


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EDITORIAL

L’avenir de la place financière suisse

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CONTENU...

Les banques ont un rôle à jouer pour promouvoir le développement durable. Cette aspiration de la société tout comme les nouvelles technologies induisent un besoin accru de formation. Pour demeurer un centre financier d’importance internationale, la Suisse doit rester ouverte aux autres pays, et notamment à ceux de l’Union européenne.

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es derniers chiffres publiés le confirment: la Suisse est toujours la principale destination pour les actifs financiers des clients privés, avec plus d’un quart du marché de la gestion de fortune transfrontalière. Et ceci alors que la Suisse est désormais reconnue conforme aux standards internationaux de transparence fiscale et de lutte contre le blanchiment d’argent. Cette confiance dans la place financière suisse implique aussi une responsabilité dans la façon dont sont gérées les fortunes placées en Suisse. Ce n’est pas sans raison que les banques suisses s’intéressent toutes à la finance durable et s’efforcent d’intégrer les critères environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance (ESG) dans leurs offres d’investissement. La planète entière – ou presque – se préoccupe du changement climatique, de l’épuisement ou de la pollution des ressources naturelles, des conditions de travail inhumaines et de l’accroissement des inégalités. Certains pensent que les banques peuvent influencer le comportement des sociétés qu’elles financent ou dans lesquelles elles investissent. C’est partiellement vrai, mais il ne faut pas oublier que la concurrence est désormais globale et que les solutions doivent l’être aussi pour être efficaces. C’est dans cet esprit que plus de 140 gestionnaires d’actifs suisses, sous l’égide de l’association Swiss Sustainable Finance, ont adressé à la fin de l’année passée une lettre ouverte aux fournisseurs d’indices mondiaux pour qu’ils retirent de leurs produits, qui servent de référence sur les marchés, les sociétés qui fabriquent des armes dont l’usage est banni ou restreint par les conventions internationales. Espérons que cette démarche sera couronnée de succès et pourra ensuite être étendue à d’autres domaines. D’autres initiatives internationales voient aussi le jour: l’Union européenne a mis en place un plan d’action en faveur de la finance durable ; une trentaine de banques centrales et de régulateurs se sont regroupés au sein du Network for Greening Financial Centers pour mettre en œuvre les objectifs de l’accord de Paris sur le climat.

Ces initiatives ne manqueront pas d’avoir un impact sur la Suisse aussi. Notre pays n’est cependant pas en reste avec la présence à Genève de nombreuses organisations internationales actives dans ce domaine, notamment les Nations-Unies qui ont défini 17 objectifs de

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développement durable à atteindre d’ici 2030, et que de nombreuses banques suisses se sont engagées à suivre. La récente organisation Financial Centers for Sustainability (FC4S), basée à Genève, doit aussi servir de catalyseur pour des projets concrets. Ces développements en vue d’une meilleure société sont réjouissants et sont aussi porteurs de nouveaux métiers et de nouveaux emplois. C’est aussi le cas pour la numérisation croissante des transactions bancaires: les employés de banque doivent progressivement apprendre à maîtriser les nouvelles technologies qui émergent, que celles-ci concernent les cryptomonnaies, la titrisation numérique des actifs ou l’intelligence artificielle et le traitement de masse des données. Ils pourront ainsi les expliquer aux clients et servir ceux-ci de façon plus efficiente et moins coûteuse. L’évolution des marchés étant aussi liée à la géopolitique, et aux réactions que celle-ci déclenche, l’étude de la finance comportementale devrait aussi être intensifiée. Enfin la place financière suisse a tout à gagner à renforcer ses connaissances en matière de financement du négoce de matières premières et de gestion des actifs de fondations philanthropiques, deux domaines d’avenir.

La Suisse est toujours la principale destination pour les actifs financiers des clients privés, avec plus d’un quart du marché de la gestion de fortune transfrontalière. - YVES MIRABAUD, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DE BANQUES PRIVÉES SUISSES

Formations Interview: Jean-François Beausoleil & Cyril Meury Immobilier Fintech Investissement durable

FOCUS FINANCE 2019. CHEF DE PROJET: Eugénie Beck COUNTRY MANAGER: Pascal Buck TEXTE: Thomas Pfefferlé IMAGE DE COUVERTURE: François Wavre, Lundi13 LAYOUT: Anja Cavelti CANAL DE DISTRIBUTION: Tribune de Genève & 24heures, Mars 2018 IMPRESSION: CIL Centre d’Impression Lausanne SA

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Tous ces sujets impliquent un savoir spécifique et il est vraisemblable que la Suisse, eu égard à son évolution démographique et à la taille de son secteur financier, ne parviendra pas à former tous les spécialistes dont elle aura besoin. C’est pourquoi il est indispensable de rester ouvert aux autres pays, et surtout à ceux de l’Union européenne, qui nous sont culturellement le plus proches. Outre la libre circulation des personnes, la voie bilatérale avec l’Union européenne est celle qui permettra aux entreprises de toute taille de continuer à se développer en Suisse, en y maintenant emplois et recettes fiscales. Même si elle n’est pas directement concernée, l’avenir de la place financière suisse passe aussi par la conclusion d’un accord institutionnel avec l’Union européenne. TEXTE YVES MIRABAUD

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FORMATIONS

Les banques suisses doivent développer leurs talents si elles veulent en attirer de nouveaux Dans un contexte suisse de normalisation du marché du travail et de réactivation de la guerre des talents, au moment d’investir pour développer leur marque employeur, les banques seraient bien inspirées de parier sur le développement continu des compétences de leurs collaborateurs. Le second est l’équité. Non seulement l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes, l’égalité de chances des diversités de toute nature, mais aussi l’objectivité et la justesse, pour ne pas dire la justice, dans la gestion de carrières entre les collaborateurs.

Marque entreprise ou marque employeur La marque employeur d’une banque résulte d’une stratégie qui cible ses salariés et les candidats potentiels au recrutement. Elle regroupe, en cohérence, tous les éléments d’image de marque et de communication destinés à valoriser l’appartenance à l’entreprise aux yeux de ces deux catégories, dans un but de fidélisation et d’attraction des talents. La marque employeur relève donc à la fois d’une action de communication interne et externe, tant sur le court terme que sur le long terme. La marque employeur se distingue ainsi de la marque entreprise dont les stratégies de communication s’adressent à un public beaucoup plus large que sont les clients et les prospects. L’employer branding est le fruit de la culture interne qu’une entreprise crée sur son histoire et de la manière dont les employés vivent au quotidien les valeurs de la banque. Comme il appartient au département marketing de communiquer des messages cohérents à toutes les parties prenantes, la marque employeur est à ce titre du ressort du marketing. Mais les RH étant le visage du processus de recrutement et sont souvent la première impression que les nouveaux employés ont de la banque, ce département mettant en place les règles internes de vie commune qui sont étroitement en ligne avec les valeurs de l’entreprise, l’employer branding relève donc à ce titre également de sa responsabilité.

Frédéric Kohler

autour de ces valeurs sociétales, de la responsabilité sociale et environnementale de la banque est aujourd’hui déterminant. C’est tellement vrai que depuis une dizaine d’années en Suisse, les organisations à but non lucratif constituent des options de carrière de plus en plus attractives pour les top-talents et qu’elles dépassent même les banques chez les jeunes diplômés en termes d’attractivité.

Le troisième, et de loin le plus important selon moi, est le soin apporté aux employés: Richard Branson, le fondateur iconique de Virgin, est aussi connu pour un de ses mantras en la matière: «Apprenez à vous occuper de vos employés, le reste suivra. Si vous prenez soin de vos employés, ils prendront soin de vos clients». Prendre soin de ses employés en développant leur valeur de marché Par soin apporté aux employés, on pense immédiatement à la rémunération directe et indirecte, le cadre de travail, les avantages en nature de toutes sortes, les horaires va-

riables, le bien-être au travail, la possibilité de télétravail, au management bienveillant, à une communication ouverte et constructive, etc… Mais on oublie souvent l’essentiel: le développement de leurs compétences. Dans un bassin d’emploi comme celui de la place financière romande où la durée moyenne d’un CDI a été divisée par 3 en 15 ans passant en dessous de 6 ans, la question de l’étape d’après devient non seulement stratégique mais déterminante au moment de choisir un employeur. Les plans de carrière étant devenus des chimères, l’emploi à vie un vieux et vague souvenir, l’unique question qui va alors revenir en boucle pour un candidat à l’emploi bancaire est: «Si je choisis cet employeur, est-ce que je vaudrais plus sur le marché de l’emploi lorsque je le quitterai? Est-ce que mon employabilité aura augmenté grâce à lui?». A ces deux questions, ni le niveau de rémunération, ni le degré de satisfaction, ni enfin la qualité des prestations de la caisse de pension ou du club de sports et loisirs ne permettent de répondre par l’affirmative. Seules les compétences développées ou acquises grâce à la banque durant la collaboration vont participer au renforcement de cette valeur marché et donc de façon induite à la marque employeur. Les banques n’ont dès lors en la matière que deux options. Décider de ne rien faire et parier sur le fait que leurs employés ne s’en rendront pas trop compte et surtout ne communiqueront pas leur frustration à l’externe pendant la collaboration ou après leur départ. Ou alors, former en permanence leurs employés, leur permettre d’acquérir des compétences même non immédiatement nécessaires pour leur rôle actuel dans l’entreprise, et faire de cette stratégie de formation permanente un véritable axe de communication et un élément d’attractivité accrue au moment du recrutement.

Nécessaire alignement entre les mots et les actes Les deux fonctions ont les compétences et les capacités pour communiquer certains éléments de la marque employeur et elles doivent travailler ensemble pour élaborer une stratégie de communication unifiée. Elles sont également les garantes du parfait alignement entre cette communication et la réalité vécue par les employés et les cadres de la banque. Le Marketing et les RH doivent aussi collaborer ensemble pour mettre en lumière le troisième élément primordial de la marque employeur: le dirigeant. L’incarnation de la banque par un leader charismatique participe activement au renforcement de la marque employeur.

Ce même R. Branson l’avait compris depuis longtemps lui qui affirmait il y a 20 ans déjà: «Formez toujours vos employés au point de leur permettre de pouvoir vous quitter… mais traitez les aussi suffisamment bien pour qu’ils n’en aient pas l’envie». Ce à quoi on pourrait rajouter «… et le fassent savoir avec force et conviction à leurs réseaux…».

Dès lors, quels sont pour les banques les éléments à retenir comme leviers potentiels du développement de cette marque? Le premier est le sens donné tant à la raison d’être ou la mission de l’entreprise qu’au poste et, par ricochet, à l’employé lui-même. Le storytelling du marketing

TEXTE FRÉDÉRIC KOHLER INSTITUT SUPÉRIEUR DE FORMATION BANCAIRE

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Secteur bancaire : l’importance de se former en continu Dans un monde de VUCA (de l’anglais Volatility, Uncertainty, Complexity & Ambiguity), les activités financières se développent et se complexifient. Les organismes financiers doivent faire face à des innovations majeures telles que la transformation digitale, les Fintechs, et la concurrence des plateformes numériques. Par ailleurs, on observe une nouvelle génération de clients - les milléniaux impliquant un repositionnement de la relation à la clientèle et du modèle d’affaires. Ces éléments requièrent aux collaborateurs actuels et futurs du secteur bancaire un perfectionnement constant. C’est pourquoi la formation continue apporte une plusvalue, afin de se mettre à niveau, de développer son employabilité ou d’acquérir de nouvelles qualifications. Pour les responsables des banques et des sociétés financières, une formation sur mesure en phase avec les objectifs de la société conduit à un changement significatif dans l’entreprise et permet de valoriser et de motiver les collaborateurs.

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GENEVA TRADE CENTER (GTC) BRANDREPORT

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Geneva Trade Center démocratise le trading Basée à Genève, la compagnie a ouvert une première salle de marché pour les particuliers. Ces apprentis traders s’exerceront sur les marchés des contrats futures sur indices, comme le DAX, l’Euro Stoxx 50, le S&P 500 ou le Nasdaq et sur les marchés obligataires, comme la dette allemande ou encore la dette italienne.

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ermettre aux particuliers de trader comme les professionnels; c’est l’objectif du Geneva Trade Center (GTC). Fondée en 2017 par Erwan Signe, la jeune compagnie se définit comme la première salle des marchés (Trading Arcade) ouverte aux traders indépendants. Cependant GTC est aussi un centre de formation pour les particuliers qui souhaitent connaître les méthodes professionnelles du trading spéculatif. Une offre qui veut bousculer les codes du trading standard. «Le trading spéculatif est souvent énigmatique pour le public. D’ailleurs, à ce jour, aucun lieu en Suisse n’offre de structure professionnelle où les traders indépendants peuvent se fédérer et échanger. En effet ce type de trading est traditionnellement réservé aux grandes institutions financières ou (real money) qui ont leurs propres stratégies et qui ont l’infrastructure nécessaire pour encadrer cette activité à risque.» commente le CEO. «Nous pensons qu’il est temps de démocratiser le trading et de rendre accessible les marchés financiers au grand public qui le droit de s’y initier. Pour cela, nous permettons l’accès sur simulateur ou en live aux marchés financiers à travers un encadrement par un risk management sérieux et un soutien accru pour le futur trader dans sa phase de formation.»

Erwan Signe CEO, Geneva Trade Center (GTC)

• Une première en salle des marchés pendant 10 semaines aux côtés de traders professionnels pour 11 990.-CHF. • Une seconde de 16 semaines accessible en ligne sur un modèle unique qui peut permettre aux plus autodidactes de se former à leur rythme pour le prix de 5 990.-CHF

Plus concrètement, l’étudiant s’exerce sur un simulateur qui reprend exactement les tendances et données de la salle des marchés. L’avantage dont il dispose est qu’il évolue dans les conditions réelles du marché sans risquer une perte en capital pendant sa phase d’initiation. À noter que Geneva Trade Center axe ses activités sur les marchés des actions, comme le DAX, l’Euro Stoxx 50, le S&P 500 ou le Nasdaq, ainsi que le marché obligataire, comme la dette allemande. «Chez la plupart des brokers ils sont plus orientés vers le Forex ou sur des warrants, des produits commerciaux. Ce ne sont pas des produits avec lesquels les traders indépendants peuvent gagner leur vie.» Après les 10 semaines de formation, la compagnie analyse les résultats de ses apprentis traders pour établir une sélection. Il faut savoir qu’un bon trader disposant d’un capital de 30 000 francs doit pouvoir gagner entre 1 000 et 2 000 francs par jour en moyenne.

Si au terme des 10 semaines de formation leurs résultats sont concluants, deux options s’offrent aux traders particuliers pour intégrer la Trading Arcade de GTC. Soit ils disposent du capital nécessaire pour démarrer en compte propre (minimum 10 000 francs de capital de départ) et négocient sur le marché en bénéficiant de 100% des profits réalisés. Soit ils n’ont pas le capital nécessaire et c’est Geneva Trade Center qui met un fonds à leur disposition; à savoir entre 10 000 et 30 000 francs. Dans ce cas-là, les deux parties partagent les profits à hauteur de 50/50. Pour ce qui est de la salle des marchés de GTC, elle est naturellement dédiée aux traders professionnels. Ces derniers peuvent louer un desk de 4 ou 6 écrans, «intégrant une ligne Swisscom dédiée à haut-débit, un abonnement au flux Bloomberg et Reuters, la cohabitation avec d’autres traders professionnels, et des commissions sur transactions avantageuses grâce à l’effet de groupe.» Le CEO a l’ambition que GTC devienne l’une des plus grandes Trading Arcade en Europe, et vise à regrouper jusqu’à 80 traders au sein de Geneva Trade Center d’ici 2021. Plus d’info sur: www.genevatradecenter.com info@genevatradecenter.com

Déterminée à transmettre ces connaissances à un public non averti, l’équipe GTC propose en effet des formations mettant à disposition tous les outils pour commencer à trader comme un professionnel. GTC est axé sur les marchés actions et obligataires Deux types de formations sont proposées:

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BRANDREPORT AVOBIS

«La base de nos conseils, c’est la confiance» L’acquisition d’un bien immobilier est le rêve d’une vie de beaucoup de Suisses ; et ce rêve étant fatalement associé à de nombreux investissements, les conseillers immobiliers et en crédit hypothécaires portent sur leurs épaules de lourdes responsabilités. Chez Avobis Group AG, on est tout à fait conscient de ces responsabilités. Quels effets ont-elles sur les conseils et sur les services à la clientèle? Réponse lors de l’interview de Massimiliano Pititto, expert en hypothèques. Massimiliano Pititto, en tant que «directeur des hypothèques» d’Avobis Group AG, vous êtes responsable des services globaux en ce qui concerne les conseils, l’intermédiation et la prises en charge des hypothèques de votre entreprise. Pourquoi y accordez-vous tant de valeur? Je suis particulièrement fier de notre approche consultative: nous faisons notre possible pour prendre en compte les personnes, mais aussi leurs besoins individuels et leurs capacités pour fournir nos conseils. Cette méthode s’avère particulièrement efficace lorsque l’on parle d’hypothèque. En effet, les expert(e)s de ce secteur d’activité employés par notre entreprise gèrent les négociations lors de demandes d’hypothèque, d’augmentation ou de nouveau placement par des particuliers, des investisseurs, mais également par des maîtres d’ouvrage d’utilité publique. Ainsi, nos clients profitent du savoir-faire avéré de notre société en matière d’immobilier et d’hypothèque. Nos compétences ont eu le temps de se développer en 22 ans, et elles ont été plus spécialement étendues en 2017, avec le rachat d’Hypothekenbörse AG. Nous sommes ainsi en mesure de recommander des produits à nos clients et de réfléchir à des solutions adaptées pour eux, leur situation ou l’orientation de leur entreprise. Avez-vous des exemples? Un exemple parlant serait la valeur locative, qui est aujourd’hui de nouveau un sujet très controversé. En théorie, la valeur locative est le bénéfice que fait un propriétaire lorsqu’il loue un bien. Pour que le locataire soit traité de manière égale, ces bénéfices fictifs devraient jouer sur le montant de l’impôt sur le revenu. Cela étant, la valeur locative peut également conduire à des frais supplémentaires et à une inégalité de traitement. Si la valeur locative d’un immeuble baisse (c’est en tout cas ce que le Conseil National et le Conseil des États recommandent actuellement), il serait peut-être alors important pour le propriétaire que cette chute soit bien amortie. Malheureusement, cela rendrait impossibles les hypothèques sur le long terme, ce qui n’est évidemment pas idéal pour les personnes concernées. Dans une telle situation, nous sommes en mesure d’aider ces personnes, car nous proposons des produits alternatifs qui s’adaptent mieux au client. Nous avons simplement besoin de connaître ses besoins, afin de déterminer le produit le plus adapté, et pour cela, la première chose à faire avant de conseiller, c’est écouter. Cela semble évident. Et pourtant c’est une étape que beaucoup de conseillers négligent. Chez Avobis Group AG, l’écoute tient une place prépondérante. En effet, chaque propriétaire est différent, il faut donc être prêt à prendre tout le temps nécessaire pour comprendre entièrement sa situation, qu’il s’agisse d’un particulier, d’un investisseur ou d’une

Massimiliano Pititto Directeur des hypothèques Avobis Group AG

coopérative de logement. En parallèle, nous gardons un œil sur les possibles tendances et évolutions du secteur de l’immobilier et de l’hypothèque qui pourraient profiter à nos clients. De quel type de tendances parlez-vous? Nous avons constaté par exemple qu’en ce moment, les pays voisins apprécient particulièrement ce que l’on appelle le «reverse mortgage». Ce qui est intéressant dans ce produit, c’est qu’il tient compte de l’évolution démographique. Aujourd’hui, la population vieillit et, grâce à des services tels que Spitex und Co., les gens sont capables de passer toute leur vie entre les quatre mêmes murs. Le resserrement des normes règlementaires quant à la portabilité ont déjà permis d’augmenter la demande en financement auprès des banques, et parce que ces financements doivent couvrir des besoins en fonds personnels plus importants, les crédits sont majorés. La portabilité des seniors est également un sujet de discorde permanent. En temps normal, pour les personnes âgées, la rente baisse au moment de toucher l’AVS par rapport aux revenus actuels, et la portabilité ne peut plus être garantie. Avec le «reverse mortgage», le propriétaire peut maintenant renoncer à son bien et le vendre avec escompte à un investisseur. L’avantage pour le propriétaire, c’est qu’il peut bénéficier d’un droit d’habitation à titre gratuit et rester dans son logement jusqu’à la fin de sa vie, et qu’il n’a plus d’intérêt à payer pour cela. Ce genre d’idées nous pousse aujourd’hui à développer des produits en collaboration avec des établissements prêteurs. Comme nous sommes présents sur les marchés internationaux, et grâce à notre expérience considérable, nous savons reconnaître les tendances intéressantes, comme le «reverse mortgage». Évidemment, nous aidons également nos clients en cas de besoin de clarifications supplémentaires. En outre, en raison de notre vaste base clientèle maîtres d’œuvre d’utilité publique, nous utilisons différents niveaux d’intérêts pour les différentes devises. Associé à une configuration connue des marchés de l’intérêt, et même avec un engagement de crédit complet, cela peut engendrer un retour sur investissement positif. Avec une bonne connaissance des besoins, nous sommes en mesure de créer une plus-value.

Qu’entendez-vous par là? On constate malheureusement souvent que le conseiller ne prend pas assez de temps pour analyser les besoins ou pour demander aux clients d’expliquer concrètement son problème. Ils enclenchent plutôt généralement le «mode conseiller» et ils proposent la solution qu’on leur a dit de proposer. Dans un tel échange, c’est plutôt le conseiller qui domine, alors que ça devrait plutôt être le client. De cette façon, non seulement il ne propose pas la solution optimale à la personne ou à l’entreprise, mais en plus, souvent, il impose même un dilemme à son client. Pouvez-vous nous donner un exemple d’une telle situation? Je me rappelle un incident, lors duquel un père de famille avait conclu une hypothèque à taux fixe sur 10 ans. La famille s’est agrandie, et il a dû regarder pour acheter un plus grand logement. Le problème? Il était compliqué pour cette famille de se sortir de son engagement en cours. Dans cette situation, nos experts ont pu aider à introduire le changement. Grâce à un travail commun, nous avons également réussi à céder l’ancien logement, avec l’aide de nos experts de chez Avobis Immobilien. Le tout sans aide externe. Cette longue expérience nous a aidés pour nos négociations avec les prêteurs précédents. Nous jouissons également d’une expérience de 22 ans dans la vente de biens immobiliers. Ces services ne sont cependant pas gratuits. Non. Nos conseils sont payants, et c’est eux qui génèrent notre chiffre d’affaires. Nous considérons que les conseils se payent, et nos clients sont d’accord avec nous. Nous facturons des prix raisonnables, et nous offrons la plus grande transparence en ce qui les concerne. Nous ne générons aucun chiffre supplémentaire dissimulé sous la forme d’indemnités de distribution, et si c’était le cas, nous le facturerions avec nos honoraires. C’est ce qui nous différencie de nos concurrents, en plus de montrer notre culture d’entreprise: notre but est de trouver la solution optimale pour nos clients. Et parce que nous sommes indépendants, nous pouvons nous battre pour leurs intérêts sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit. Nous sommes extrêmement fiers de constater la fidélité de nos clients. La plupart d’entre eux sont aujourd’hui clients depuis des années. Cela nous conforte dans l’idée que la confiance est la base de nos conseils. Quelles évolutions et tendance constate-ton sur le marché immobilier, en Suisse? L’une des évolutions les plus importante est le passage au numérique. Le secteur de l’hypothèque se dirige aujourd’hui vers des «marchés numériques». Cela signifie que les prêteurs et les emprunteurs peuvent «matcher» sur Internet. Cependant, bien que ce genre de portail ait une certaine utilité, je préfère tout de même la valeur

Immobilier Hypothèques Outsourcing

ajoutée d’un conseil personnalisé, mais je ne suis pas non plus fermé aux avantages de la numérisation. Dans de nombreux secteurs, on manque de bon personnel. Qu’en estil pour le secteur de l’hypothèque? Ce n’est effectivement pas si simple de trouver de bons experts en hypothèque: les exigences sont très pointues. Il faut bien évidemment jouir d’un grand savoir-faire pour être capable de comprendre entièrement le besoin du client, mais l’expérience est également importante. Nous nous démarquons de par nos compétences en matière de conseil, nous devons donc faire attention à n’employer que des personnes avec de l’expérience et de bonnes qualifications dans notre équipe. La moyenne d’âge dans notre secteur est supérieure à 45 ans. Cela confirme ce que j’ai dit précédemment à propos de la durabilité et de l’expérience. TEXTE SMA

Jacques Herman Responsable de la succursale de Genève Avobis Group AG

À PROPOS D’AVOBIS GROUP AG. Avobis est un prestataire de service indépendant qui jouit de 22 ans d’expérience dans l’immobilier et l’hypothèque. L’entreprise emploie plus de 90 personnes pour maintenir son chiffre de 16 milliards de francs suisse, dont 4 milliards générés par les hypothèques. Ce chiffre en fait l’une des plus grosses entreprises indépendantes de gestion hypothécaire et immobilière suisse. Elle possède des locaux à Zurich, Bâle, Genève, Horgen et Uster. En plus des conseils, de l’intermédiation et de la prise en charge d’hypothèques pour des particuliers, des investisseurs ou des maîtres d’ouvrage d’utilité publique, Avobis est un spécialiste de l’outsourcing et elle propose des services modulables pour les clients institutionnels. Pour ce qui est de l’immobilier, nous proposons aux particuliers comme aux investisseurs professionnels des conseils, des services de gestion de portefeuille et des transactions dans divers segments. Plus d’informations, rendez-vous sur www.avobis.ch

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INTERVIEW JEAN-FRANÇOIS BEAUSOLEIL & CYRIL MEURY

«Malgré le développement du digital, le conseil personnalisé reste essentiel» Au sein d’UBS, les plateformes et approches digitales se multiplient pour répondre aux nouvelles attentes d’une clientèle mobile et connectée. En même temps, l’expertise humaine et la proximité que l’on entretient avec son conseiller s’avèrent toujours autant demandées, en particulier dans la gestion de fortune. Explications avec Jean-François Beausoleil, directeur régional d’UBS Genève, et Cyril Meury, directeur régional d’UBS Romandie.

INTERVIEW THOMAS PFEFFERLÉ

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ouché de près par la digitalisation, le monde de la banque connaît d’importantes évolutions technologiques. Mobile, connecté et hyper réactif, le nouveau paradigme du secteur bancaire ne cesse de se préciser et de s’étoffer. Si aujourd’hui les souhaits des clients s’orientent globalement de plus en plus vers des solutions et plateformes digitales, le contact humain reste clairement de mise. Dans ce sens, le rôle du banquier, en particulier dans le domaine de la gestion de fortune, consiste toujours à conseiller son client en entretenant avec lui une forte proximité. Plus réactive, la banque d’aujourd’hui doit par ailleurs être en mesure d’anticiper les évolutions et demandes futures. Dans ce cadre, UBS s’est notamment dotée de son propre laboratoire de recherches digitales - Digital Factory - il y a quelques années à Zurich. Interview croisée avec Jean-François Beausoleil, directeur régional d’UBS Genève, et Cyril Meury, directeur régional d’UBS Romandie, pour faire le point sur l’évolution et la digitalisation de la branche.

PHOTOS FRANÇOIS WAVRE, LUNDI13

touche toutes les générations de clients. Dans la gestion de fortune, un segment au sein duquel la clientèle est souvent âgée de cinquante ans ou plus, il est en effet devenu très répandu de recourir aux outils numériques que nous développons (55% aussi).

Aujourd’hui, il est par exemple possible d’ouvrir une nouvelle relation bancaire en ligne au moyen de son smartphone en quinze minutes. — CYRIL MEURY

Globalement, quelles tendances observez-vous en termes de digitalisation des usages chez vos clients? Jean-François Beausoleil: On voit bien sûr que le digital se développe et s’étend dans des proportions importantes. Pour donner quelques chiffres par rapport à la région genevoise, on peut notamment noter que 55% de nos clients utilisent activement notre plateforme d’ebanking dans la gestion de fortune. Dans le segment des entreprises, cette proportion s’élève à 71%. Les solutions de mobile banking s’accélèrent aussi de plus en plus, avec par exemple plus de 21% d’utilisateurs réguliers dans la banque de détail.

Quels sont justement ces outils? Jean-François Beausoleil: En gestion de fortune, nous avons développé Wealth Management Online, une plateforme digitale permettant aux clients d’accéder en tout temps à leur portefeuille. En se connectant, ils peuvent par exemple consulter des informations disponibles en continu sur les marchés boursiers ou le cours de certaines actions et obligations. Des alertes en fonction de leurs placements leur sont également envoyées selon les fluctuations du marché et leur profil d’investisseur. Outre l’accès continu à toutes ces sources d’informations, cet outil digital offre aussi la possibilité aux clients de passer directement certains ordres.

Cyril Meury: Dans la région Romandie, qui regroupe les cantons de Vaud, Fribourg, Jura et Neuchâtel, nous constatons des valeurs quasiment similaires. Comme à Genève, plus de 40% de nos clients privés utilisent notre E-Banking. Il est intéressant de relever que l’augmentation de l’utilisation des solutions digitales

Avec des clients plus informés et plus autonomes qu’auparavant, le rôle du banquier et du gestionnaire de fortune a-t-il perdu en importance? Cyril Meury: Non, en réalité ce rôle est toujours aussi présent et primordial. Malgré le développement

du digital, le conseil personnalisé reste essentiel. Parallèlement au fait que les outils digitaux sont toujours plus utilisés et répandus, le nombre de rendez-vous physiques avec nos clients reste pourtant stable. S’ils sont plus informés aujourd’hui qu’auparavant, ils ne sont pas forcément spécialistes pour autant. Et notre expertise reste essentielle pour leur permettre de prendre les bonnes décisions. Avant cela, nous procédons par ailleurs toujours à une profonde évaluation du profil d’investisseur de chacun de nos clients. Ce qui permet de connaître avec une grande précision leur stratégie ou encore leur propension au risque. Tout cela permet donc de maintenir une grande proximité. Et pour les grandes décisions à prendre, par exemple pour l’obtention d’un prêt hypothécaire en vue de l’acquisition d’un bien immobilier, on constate que le rendez-vous constitue encore très largement le premier choix du client. Outre l’accès à l’information, les nouveau outils digitaux doivent aussi permettre d’aller beaucoup plus vite qu’auparavant? Cyril Meury: C’est exact. Aujourd’hui, il est par exemple possible d’ouvrir une nouvelle relation bancaire en ligne au moyen de son smartphone en quinze minutes, en suivant un processus clair et accessible, durant lequel l’utilisateur va notamment scanner sa pièce d’identité et être guidé par un conseiller en vidéo-conférence. Trois à quatre jours plus tard, le client aura déjà reçu ses nouvelles cartes bancaires et son access card pour l’E-Banking chez lui. Il y a encore quelques années, il fallait plusieurs semaines pour effectuer ces différentes opérations. S’ils respectent certaines conditions financières de base, une entreprise cliente a également la possibilité d’accéder à un crédit pouvant aller jusqu’à 500 000 francs en un quart d’heure. Une vitesse d’exécution rendue possible grâce au digital et à ses outils, encore impensable il y a quelques années. Beaucoup plus rapides, ces solutions digitales permettent par ailleurs de faciliter de nombreux aspects de la vie quotidienne de nos clients. Qu’il s’agisse du stockage de documents précieux ou confidentiels dans notre coffre-fort digital (passeport, carte de caisse-maladie, diplômes, etc.) ou encore de moyens de

paiement grandement facilités tels que TWINT, qui compte déjà plus d’un million d’utilisateurs. Dans ce contexte, le rôle de la banque doit aussi consister à concevoir et développer de nouvelles technologies? Jean-François Beausoleil: Bien sûr. C’est d’ailleurs ce sur quoi nos équipes travaillent exclusivement au sein de la Digital Factory, notre laboratoire de recherches et innovations digitales basé à Zurich. Plusieurs centaines de personnes issus de différents secteurs de la banque y collaborent pour imaginer et mettre au point les futurs outils et dispositifs digitaux de la banque. Cyril Meury: En lien avec la Digital Factory, un de nos récents projets s’est d’ailleurs concrétisé par l’ouverture une agence «pop-up» au sein de la Haute école de gestion de Fribourg. En offrant notamment un espace de coworking aux étudiants, en créant un prix de l’innovation ainsi qu’en organisant différentes conférences sur des thématiques d’actualité, en collaboration avec la direction de l’école. De la sorte, nous pouvons mieux comprendre les besoins et souhaits des étudiants par rapport au futur de la banque digitale. Dans ce cadre, le fait de pouvoir travailler avec des jeunes s’avère particulièrement pertinent.

Plusieurs centaines de personnes issus de différents secteurs de la banque y collaborent pour imaginer et mettre au point les futurs outils et dispositifs digitaux de la banque. — JEAN-FRANÇOIS BEAUSOLEIL: De manière générale, quel regard portez-vous sur l’évolution de la relation entre le client et sa banque durant ces dernières années? Jean-François Beausoleil: Je dirais qu’il y a une trentaine d’année, le client était particulièrement proche de son conseiller dans le sens où ce dernier détenait l’information. Il fallait donc passer par lui pour avoir accès à celle-ci. Au-delà de la banque et de la place bancaire en question, c’était bien à partir du gestionnaire que se construisait la relation avec le client. Dans un deuxième temps, à l’époque des grandes fusions qui ont caractérisé le secteur bancaire il y a une vingtaine d’années, le client accordait une importance particulière à la banque, au nom et à l’image véhiculée par l’enseigne en question. Aujourd’hui, en bénéficiant de multiples informations en tout temps, le client cherche avant tout à rejoindre une place bancaire. En fonction de l’actualité, des fluctuations économiques, voire des aspects politiques, il évolue librement entre les différentes places bancaires en cherchant à rejoindre les plus sûres et performantes.

Jean-François Beausoleil, directeur régional d’UBS Genève, et Cyril Meury, directeur régional d’UBS Romandie

Un aspect sur lequel UBS se positionne d’ailleurs très bien. Jean-François Beausoleil: Exactement. En étant présent à la fois en Europe, aux Etats-Unis ainsi qu’en Asie, UBS bénéficie d’un excellent positionnement international. Au total, nos bureaux se répartissent dans plus de 50 pays. Nous pouvons donc offrir à nos clients la possibilité d’accéder aux principaux centres financiers du monde. En termes de gestion de fortune, le fait de pouvoir tabler sur une stratégie d’investissement internationale offre de nombreux avantages et de multiples possibilités, notamment si l’on veut diversifier géographiquement son patrimoine.


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CRYPTO CONSEIL SUISSE SA BRANDREPORT

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Blockchain et cryptomonnaies:

Crypto Conseil Suisse SA au service de la prospérité de l’économie Suisse Avec un potentiel encore inexploité et souvent mal compris, cette technologie permet de démocratiser l’accès aux services et outils économiques et financiers. TEXTE SMA

«L

a bêtise de ce monde est de croire que lorsqu’on parle d’innovation tous les préceptes appris des vieux sages sont bon à jeter à la poubelle et par conséquent la logique s’efface au détriment de la cupidité, la réflexion s’amenuise et l’on oublie les fondamentaux», lance d’emblée Frédéric Pignolo de Crypto Conseil Suisse SA. Pour la société suisse, spécialisée dans le conseil et l’accompagnement dans le secteur des crypto-monnaies et de la blockchain, tout a commencé en 2011, lorsqu’un de leurs collaborateurs a découvert le bitcoin. Passionnés de cryptographie et de mathématiques, ils ont mis ensemble tous leurs efforts et avec le temps, leurs expériences, erreurs et succès afin d’offrir des solutions optimales concernant la sécurité et son application dans l’univers de la blockchain et des crypto-monnaies. «Cette technologie innovante constitue un nouveau paradigme économique dont le potentiel va permettre de soutenir PME et particuliers dans des proportions encore insoupçonnées, souligne Andrew Reistad de Crypto Conseil Suisse SA. Nous invitons les lecteurs de ce focus finance à prendre du recul par rapport aux prix des crypto-monnaies et miser sur le sous-jacent et l’adoption de cette nouvelle technologie qui est la blockchain. A l’instar des nouvelles technologies des deux dernières décennies, elle jouit d’une croissance exponentielle. L’autorité suprême en terme de puissance de calcul, le réseau bitcoin, se développe de presque 1% tous les jours et ce depuis maintenant plus de 8 ans.» Crypto Conseil Suisse SA vise particulièrement à grandir de façon pérenne pour prendre des parts dans des entreprises blockchain à très haute valeur ajoutée. En particulier, tout ce qui attrait à la désintermédiation financière est propice. «Il ne faut pas s’attarder sur l’effet de surface qui est le prix, car il ne reflète en rien le développement technologique», affirme Frédéric Pignolo. «Les caractéristiques positives de la blockchain, dont la transparence, la traçabilité et l’immuabilité seront appliquées à terme à tout les secteurs de notre économie. Cette technologie soutenue par des mathématiques a le mérite d’enlever entièrement les aspects peu fiables que sont l’humain, le banquier et le politicien, ajoute Andrew Reistad. Crypto Conseil Suisse SA vise ainsi à faciliter la compréhension et aider le plus de Suisses à se familiariser avec cette opportunité. Dans le domaine, on observe en effet de grandes lacunes en matière de bonnes pratiques et de sécurité. De notre côté, nous prônons une toute autre approche, à l’image de la Suisse, basée avant tout sur l’acquisition de connaissances et de bonnes pratiques pour se prémunir contre les risques.»

Avec le bitcoin et les autres crypto-monnaies, on a enfin la possibilité de les détenir entièrement soi-même sans risque de tierce partie. Une des principales erreurs effectuées couramment par les investisseurs consiste à ne pas

les stocker correctement. En les laissant sur des plateformes en ligne, ils prennent ainsi le risque de les perdre. Ce qui est d’ailleurs arrivé à plus d’un investisseur. Dans ce contexte, Crypto Conseil Suisse SA offre notamment à ses clients les connaissances et moyens nécessaires au stockage sécurisé de ces monnaies numériques. Autre élément mis en avant par la société: la blockchain, et ses multiples possibilités. Outre les crypto-monnaies, cette technologie offre en effet d’incroyables potentiels en matière de financement, d’investissement et d’accès aux liquidités. En témoignent la présence et l’activité progressive d’institutions économiques plutôt traditionnelles dans le domaine de la blockchain. A Genève notamment, certaines sociétés immobilières ont en effet franchi le pas récemment pour profiter de nouveaux services et atouts offerts par la technologie. Le principe: démultiplier les parts d’un bien immobilier dans des proportions très importantes pour offrir la possibilité à un nombre croissant d’investisseurs de les acquérir. Une démarche qui permet de démocratiser l’accès à l’investissement dans le secteur immobilier. «Il est aussi possible d’associer les actions d’une entreprise à des tokens afin d’offrir aux particuliers et aux investisseurs la possibilité d’investir facilement dans ces actifs numériques, poursuit Andrew Reistad. En donnant naissance à une sorte de bourse des PME, la démarche bénéficie tant aux sociétés, qui accèdent ainsi plus facilement à des liquidités, qu’aux particuliers, qui peuvent alors soutenir des acteurs économiques locaux en investissant dans leur entreprise. Au sein de Crypto Conseil Suisse SA, nous proposons d’accompagner les sociétés et les particuliers dans l’optique de concrétiser ces démarches de manière sûre.»

La blockchain pour tous Afin d’encourager l’indépendance financière des femmes, Crypto Conseil Suisse offre 10% de remise sur toute prestation blockchain et leur laisse le choix dans la date pour les contacter. Crypto Conseil Suisse SA est également la première société de Suisse à mettre en vente, à travers la technologie blockchain, des œuvres d’art, dont une collection du célèbre artiste Jeff Koons. «Collecte de fonds, philanthropie ou encore retraite, les domaines couverts par la blockchain et ses multiples possibilités sont amenés à se développer dans des proportions de plus en plus importantes et à apporter des solutions à des problèmes qui n’existent pas encore, souligne Frédéric Pignolo. Ainsi, en se distançant du seul cours des crypto-monnaies, il devient possible pour de nombreux acteurs et profils d’accéder à ce nouveau paradigme pour profiter des bienfaits et avantages de cette révolution économique et sociétale.» «La technologie doit aussi permettre de mettre fin à l’opacité qui règne encore au sein de nos instances politiques, ajoutent Frédéric Pignolo et Andrew Reistad en coeur. Avec la traçabilité et la transparence offertes par la blockchain, il ne sera plus possible pour les élus politiques de se tromper de carte de crédit pour régler les frais de leurs vacances avec l’argent du contribuable.» Expertise Suisse sur le devant de la scène internationale De manière générale, la Suisse a clairement une importante carte à jouer en la matière. Encourageant, l’esprit d’innovation et d’entrepreneuriat qui caractérise actuellement les entités helvétiques du secteur souligne en effet le

Frédéric Pignolo CEO

Andrew Reistad CFO

Loïc Giacomini Managing Director

bon positionnement du pays sur la scène internationale. En témoigne d’ailleurs la récente prise de position de notre président Ueli Maurer en faveur du positionnement des entreprises suisses dans le développement des technologies et services liés à l’utilisation de la blockchain. «Un projet en cours de finalisation en partenariat avec notre cabinet juridique Parreaux, Thiébaud & Partners, qui suscite déjà beaucoup d’intérêts de la part de nos clients est une obligation d’entreprise Crypto Conseil Suisse SA, continue Andrew Reistad. Cette obligation permet de développer les activités de façon proactive et pertinente tout en enlevant la volatilité associée aux crypto-actifs. Nous travaillons déjà avec des courtiers indépendants pour permettre à un maximum de sociétés suisses de dynamiser leur entreprise, augmenter leur capital et intégrer cette nouvelle technologie dans leur modèle d’affaires. Cette obligation offre en particulier une opportunité de profiter de l’adoption de cette nouvelle technologie blockchain à travers un coupon annuel très intéressant.» En exclusivité pour les lecteurs de ce Focus, tenez-vous informés de ces opportunités en vous rendant sur: cryptoconseil.ch/focus


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IMMOBILIER

Investissements immobiliers: les bonnes pistes à suivre Dans un marché favorable mais coûteux, il s’avère bien entendu très intéressant d’investir dans l’immobilier. Certaines bonnes pratiques doivent tout de même être observées, notamment dans l’optique de se prémunir contre les risques tout en évitant les mauvaises surprises. Explications. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

A

ctuellement, le marché immobilier helvétique s’avère tout à fait prometteur et propice à l’investissement. Historiquement bas, les taux hypothécaires du moment incitent d’ailleurs de nombreuses personnes à concrétiser leur projet d’investissement immobilier. En même temps, le marché suisse propose toujours des bien dont les prix peuvent atteindre des sommets, parfois vertigineux selon les biens dont il peut s’agir. Toujours est-il que l’immobilier constitue un des meilleurs choix en matière d’investissement. En tant que besoin fondamental de la population - qui ne cesse par ailleurs d’augmenter -, l’accès au logement permet ainsi aux acquéreurs de tabler sur des placements à la fois pragmatiques et rationnels. Valeur sûre et durable, l’investissement locatif constitue en outre un des placements les moins risqués, notamment en comparaison avec les placements financiers.

Sans parler du fait que, pour commencer à performer en Bourse, de nombreuses compétences et connaissances s’avèrent nécessaires. Sans cela, il faudra bien sûr passer par des intermédiaires et professionnels qualifiés. Si l’immobilier nécessite aussi de pouvoir s’appuyer sur des experts fiables, il est tout de même plus aisé de saisir les fondamentaux de la branche pour effectuer des placements intéressants et rentables sur le long terme.

Avantages multiples Autre avantage: la pérennité du secteur. Beaucoup moins sujet aux fluctuations que la finance, l’immobilier permet généralement de voir l’avenir de manière sereine. En étant tangible et réel, un bien immobilier conserve ainsi sa propre valeur de revente. Ce qui, en cas de nécessité, permet à son propriétaire de bénéficier de liquidités rapidement. Outre les aspects relatifs au marché, les investisseurs pourront par ailleurs se concentrer sur deux axes centraux pour gérer leur stratégie ainsi que leurs placements: l’emplacement géographique du bien et son état général. Parmi les autres fondamentaux à considérer avant de se lancer, on s’intéressera évidemment à la part de fonds propres dont il faut pouvoir disposer dans l’optique d’acquérir un bien immobilier. Celle-ci s’élève à 20%, dont la moitié devra être avancée sous forme de «cash», par exemple en utilisant l’épargne dont on dispose dans son deuxième ou troisième pilier. Si la donne actuelle reste des plus attractives en Suisse, on rappellera tout de même que la cherté des biens explique que moins de 40% des habitants sont propriétaires de leur logement dans notre pays. Au niveau fiscal, l’immobilier présente par ailleurs de nombreux avantages. En effet, en tant qu’activité génératrice de revenus imposables, la location immobilière bénéficie de plusieurs mesures incitatives mises en place par

l’Etat. Des déductions fiscales qui peuvent ainsi s’avérer particulièrement intéressantes pour les investisseurs. Et en cas de coups durs ou de difficultés financières, l’activité immobilière permet de pallier facilement à ce type de problèmes. De manière générale, l’investissent immobilier se traduit en effet par la possibilité de disposer rapidement de liquidités suite à une revente. Générant un revenu immédiat, cette activité permet en outre de bénéficier de conditions intéressantes en termes d’amortissement notamment. Bénéficier d’un interlocuteur unique Autre aspect à considérer attentivement: les nombreux partenaires et interlocuteurs avec qui l’on doit pouvoir collaborer pour concrétiser ses projets. Notaires, professionnels de l’immobilier et banquiers sont notamment impliqués dans les différentes étapes du processus d’acquisition. Pour se faciliter la vie, et surtout gagner du temps et de l’énergie, on ne peut que conseiller de s’orienter vers des sociétés ou des experts uniques, dont les compétences permettent d’englober ces différents points avec le même interlocuteur. Outre ce gain de temps et d’énergie, le fait de bénéficier d’un interlocuteur unique pour gérer ces différentes

démarches permet d’offrir un autre avantage. En étant souvent en contact avec de nombreux prestataires bancaires et immobiliers, ces spécialistes de la gestion et de l’acquisition stimulent en effet la compétitivité en faveur des acquéreurs. Bénéficiant ainsi d’offres sur-mesure avantageuses, ils accèdent souvent aux meilleurs conditions du marché. Risques de sur construction Bénéficiant toujours d’un fort élan, l’immobilier ne semble pas rencontrer d’obstacles particuliers en Suisse. Mais certains experts mettent cependant en garde les acteurs concernés par ce marché. En effet, selon certaines études menées récemment par les spécialistes du secteur, le risque de trop construire existe. Sans faiblir, l’activité de la construction pourrait donner naissance à un paradigme complexe et problématique au sein duquel de nombreux nouveaux logements pourraient arriver prochainement sur un marché déjà saturé en différents emplacements. Dans ce contexte, il s’agit aussi de tenter de rééquilibrer la donne actuelle, qui se traduit notamment par une sur activité au sein des zones et communes périurbaines, alors que les centres des grandes villes sont toujours marqués par une certaine pénurie. Un déséquilibre notamment dû à la forte augmentation démographique qui caractérise de plus en plus le centre des agglomérations.

BRANDREPORT CREDITGATE24.CH

Le crowdlending: un financement sur mesure pour tout le monde

E

n moins de 5 ans, le crowdlending a connu une croissance exponentielle en Suisse. À la fin de l’année 2018, 15 plateformes de crowdlending étaient actives en Suisse, principalement axées sur les prêts aux PME, à la consommation et à l’immobilier. Le crowdlending fait référence au processus de courtage en crédit entre les emprunteurs et les prêteurs. Selon le moniteur de crowdfunding 2018, le segment du crowdlending a enregistré un volume de 186.7 millions de francs suisses en 2017 et le nombre de prêts favorables consentis a atteint 2 035.

outre, la règle très restrictive des 20 prêteurs concernant les prêts de crowdlending a été assouplie, en relevant le seuil auquel elle s’applique à 1 million de francs suisses. CreditGate24 vers l’excellence en matière de crowdlending Lancée en mars 2015, CreditGate24 avait pour but d’optimiser le processus de crédit. CreditGate24 met en relation les emprunteurs et les investisseurs de manière réellement évolutive, offrant ainsi un retour maximal aux deux parties.

En outre, le marché du crowdlending a continué de montrer des signes de croissance au cours de la dernière année, permettant ainsi de prédire qu’en 2019, le marché aura certes mûri mais ne cessera pas pour autant de croître.

Rapidité, flexibilité, transparence, professionnalisme et confiance sont les principales caractéristiques des produits et services que CreditGate24 est en mesure d’offrir à ses clients. CreditGate24 accorde des prêts à ceux qui en ont besoin et offre une alternative simplifiée aux prêteurs traditionnels du marché.

Cependant, l’introduction de la réglementation visant à encadrer les technologies financières (FinTech) a entraîné des changements qui affectent directement les plateformes de crowdlending. Suite à cela, la durée maximale de détention de fonds de tiers a été abaissée à 60 jours. En

Ses solutions sont basées sur une expérience utilisateur efficace qui lui donne un accès facile à des prêts équitables et sur mesure. En outre, elle offre des lignes de crédit flexibles et des prêts à tempérament à des clients privés. Elle propose également fonds de

CreditGate24 met en relation les emprunteurs et les investisseurs de manière réellement évolutive, offrant ainsi un retour maximal aux deux parties. roulement et un financement de la chaîne d’approvisionnement aux PME. En outre, elle peut fournir des liquidités à des conditions attrayantes sans paiement d’amortissement grâce à ses emprunts à court terme (inférieurs ou égaux à 6 mois). La plateforme a récemment franchi une nouvelle étape importante en tant que première plateforme de

crowdlending en Suisse à dépasser la limite de crédit de 100 millions de francs suisses, en mai 2018, et à dépasser les 200 millions de francs suisses, début 2019. Au total, la société a brillamment financé 2 160 prêts et ce chiffre est en constante augmentation. Outre les produits d’investissement direct, elle propose également plusieurs produits d’investissement adaptés aux investisseurs institutionnels. En tant que plateforme de crédit majeure, connaissant la croissance la plus rapide et proposant la gamme de produits la plus vaste et la plus flexible de Suisse, CreditGate24 entend bien devenir le premier fournisseur européen de titres de créance privés à faible capitalisation, par le biais d’une progression croissante et de nos coopérations. De plus, elle prépare actuellement plusieurs avancées qui continueront de se positionner solidement, avant tout en tant que fournisseur de financement de prêts privés, aux PME et dans l’immobilier.

www.creditgate24.ch


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STEINER SA BRANDREPORT

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Trois nouveaux points de repère pour Zurich Un nouveau point d’attraction visuelle se dresse depuis peu à l’ouest de la ville de Zurich: les trois tours résidentielles noires et brillantes du complexe «Vulcano». Elles attirent l’attention sur le quartier de la gare de Zurich-Altstetten dont elles ont elles-mêmes contribué à la transformation, d’un site industriel et commercial à un espace de vie et de travail résolument moderne.

L

ogements, commerces et détente – L’ancien site industriel de la Vulkanstrasse, où la société Vulcan AG fabriquait jadis des automobiles et des bateaux à moteur, avant que le groupe chimique BASF n’y produise des adjuvants pour le béton, est désormais un quartier résidentiel. Le spectaculaire projet d’immeubles «Vulcano» est une création commune de son propriétaire, le groupe de placement immobilier CSF Real Estate Switzerland de Credit Suisse Fondation de placement, et de l’entreprise totale et de développement immobilier Steiner SA. Hautes de 80 mètres, les tours comptent quelque 300 logements haut de gamme et appartements d’affaires dotés d’équipements de confort domotiques. Les trois tours de 21 étages s’élancent depuis un socle commun de cinq niveaux. Cette embase

A proximité immédiate de la gare de Zurich-Altstetten: grâce à leur situation centrale, les trois tours résidentielles de l’ensemble Vulcano marquent le paysage urbain de leur éclat.

horizontale abrite les principales fonctions publiques de l’ensemble immobilier: un hôtel de 319 chambres avec restaurant, salon de beauté et centre de fitness, ainsi que divers commerces, bureaux et prestataires de services. Conformément au souhait du maître d’ouvrage, le complexe d’immeubles satisfait aux règles strictes des labels MINERGIE-P-ECO® et greenproperty Gold. Un concept intelligent et des standards élevés Les trois tours élancées du concept s’inscrivent dans une volonté de créer des surfaces habitables attrayantes à Zurich. Avec ses nombreux types de logements adaptés aux besoins les plus variés, de l’appartement de 1,5 pièce au grand logement de 5,5 pièces en duplex, l’architecture des tours répond aussi au désir d’individualité. Tous les appartements sont équipés de technologies domotiques offrant des fonctionnalités sophistiquées. Les équipements sont tous reliés en réseau et mémorisent des données telles que les préférences de température ambiante et de température de l’eau ou les horaires d’activation. Toutes les fonctions de confort personnel et de sécurité des appartements peuvent être pilotées par les résidents eux-mêmes à l’aide de leur smartphone, quel que soit l’endroit où ils se trouvent. Chaque logement dispose de sa tablette dotée d’une application idoine, qui gère également la communication entre les propriétaires, les locataires et les services techniques. A l’arrière du complexe Vulcano, une zone de détente a été aménagée, totalisant 5 000 m² d’espaces verts paysagers. Véritable nouveau poumon vert du quartier, cette zone joue volontairement la carte du contraste avec l’animation qui règne à l’avant du bâtiment. Pour protéger les logements des nuisances sonores de cette dernière, d’imposantes verrières ont été installées au-dessus des deux esplanades ouvertes. Des exigences légales très strictes en matière d’isolation acoustique doivent également être respectées pour se prémunir du bruit causé par le passage des

trains. C’est pourquoi les loggias des appartements sont agencées de façon à ne pas donner sur les voies. Souplesse d’adaptation Initialement, les cinq niveaux du socle formant la base du complexe Vulcano devaient accueillir essentiellement des bureaux. Face à l’évolution des besoins du marché, un nouveau concept a été étudié conjointement avec le maître d’ouvrage durant la phase d’excavation. En lieu et place du complexe de bureaux, il a finalement été décidé d’installer un hôtel avec restaurant, spa et centre de fitness. Cette décision, prise au début de la planification de l’exécution, a nécessité divers ajustements au niveau du gros-œuvre. Contrairement aux bâtiments traditionnels, la construction d’immeubles à usages mixtes donne lieu à de nombreux processus de travail simultanés. Pour réaliser ce bâtiment, dont le volume atteint 184 811 m³, il s’agissait par conséquent de coordonner dans un espace extrêmement restreint des centaines d’artisans et d’ouvriers du bâtiment, issus des corps de métiers les plus variés. Dans le contexte de l’aménagement intérieur simultané des chambres d’hôtel et des appartements, le défi consistait à enchaîner harmonieusement l’intervention des différents artisans. Les goulots d’étranglement apparus lors de certaines phases ont nécessité des accès séparés – pour les trois tours, l’hôtel et les autres locaux. Jusqu’à 400 ouvriers du bâtiment ont parfois travaillé simultanément sur le chantier. Des ascenseurs extérieurs spéciaux ont même été mis en place pour l’aménagement des appartements à louer. Appli Vulcano innovante Les appartements et les surfaces commerciales des trois tours ont exclusivement été commercialisés via une application native, spécialement développée pour le projet «Vulcano». Cette appli, qui a entre-temps été récompen-

sée, permettait par exemple aux personnes intéressées de consulter le concept du bâtiment, des images des appartements, les différents plans et des vues panoramiques en 3D. Un outil intuitif de recherche de logement, mis à jour en temps réel, informait à la fois sur les disponibilités actuelles et sur les possibilités de réservation et de contact. En quelques mois, l’appli a été téléchargée par quelque 8 000 personnes. 90% des appartements ainsi que l’ensemble des commerces et des bureaux avaient trouvé preneur avant même la livraison de l’immeuble. Et aujourd’hui, toutes les surfaces de «Vulcano» sont louées.

FAITS ET CHIFFRES. Superficie du terrain: 12 119 m2 Surface brute de plancher: 58 084 m2 Surface utile principale: 32 986 m2 Volume du bâtiment: 184 811 m3 Propriétaire: Credit Suisse Fondation de placement, groupe de placement immobilier CSF Real Estate Switzerland Développement de projet et entreprise totale: Steiner SA Architecte: Dominique Perrault Volume d’investissement: ~ CHF 300 Mio. vulcano-zurich.ch

CONTACT. Steiner SA info@steiner.ch steiner.ch/vulcano

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FINTECH

Comment les fintechs évoluent? Portées par un fort climat d’innovation, les technologies de la finance ne cessent de rompre avec les pratiques et acquis classiques. Déjà bien dessinés, les contours du nouveau paradigme financier deviennent toujours plus clairs. Petit tour d’horizon des principaux changements qui interviennent dans le domaine. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

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ongtemps réservés à une élite, tant sur les plans économiques qu’intellectuels, les services financiers se déclinent désormais en de multiples possibilités et technologies. L’essor des fintechs donne ainsi naissance à un nouveau paradigme au sein duquel les néophytes, les amateurs ou encore les petits investisseurs sont également les bienvenus. Permettant de démocratiser l’accès aux services et outils financiers, les fintechs bousculent la donne classique. En parallèle, elles dopent l’inventivité, la créativité et la compétitivités dans un secteur longtemps dominé par des poids lourds et autres sociétés institutionnelles. Aujourd’hui, la finance est donc aussi et surtout une affaire de recherches et d’innovations disruptives. Un des premiers points à relever lorsque l’on aborde l’évolution des fintechs et la manière dont elles ont révolutionné la branche concerne la démocratisation des services financiers. En ligne, les internautes désirant investir bénéficient désormais de multiples possibilités. Plusieurs plateformes proposent ainsi de mettre en relation investisseurs et gestionnaires de fortunes. Permettant de diminuer le nombre d’intermédiaires et les coûts générés habituellement par l’activité de grands groupes, ces plateformes en ligne s’adressent à tous les types d’investisseurs. Même avec une «petite somme», il est alors possible de proposer de confier la gestion de

son patrimoine à un expert dans l’optique de faire fructifier ses avoirs. En même temps, pour les gestionnaires qui débutent ou qui désirent diversifier leur activité, ce type d’outils en ligne leur offre la possibilité d’accéder à des capitaux pour étendre et développer leurs compétences financières tout en accumulant de l’expérience. Plus sage et plus verte De plus en plus mis en avant par les pépites de l’innovation financière, les objectifs durables et éthiques constituent aussi de nouveaux pôles dans la branche. La finance durable ou bienfaisante prend en effet une ampleur importante dans le secteur, plaçant les préoccupations environnementales, morales ou éthiques au centre de la stratégie d’investissement. Un élan positif encourageant, qui mérite d’être souligné et promu au même titre que les autres innovations caractérisant le domaine. Dans le même esprit, les fintechs semblent aussi miser davantage sur des stratégies d’investissement plus sages et «logiques». Exemple avec l’apparition progressive de fonds de placement basés sur le principe de la sagesse des foules. Le concept: partir du principe que la perception et la résolution d’un problème sont plus efficaces en étant confiées à une foule plutôt qu’à n’importe quel individu, ou groupe restreint. Un principe des plus prometteurs, sur lequel de nouveaux fonds basent leur

stratégie, qui devrait séduire un nombre croissant d’investisseurs durant ces prochaines années. Les banques ne sont plus seules De manière générale, l’activité des fintechs se répercute bien sûr sur les établissements bancaires. Évoluant désormais dans un contexte marqué par la présence de nombreux nouveaux acteurs, ils sont nombreux à devoir revoir leur positionnement. Dans ce paradigme, les investisseurs et porteurs de projets peuvent bénéficient par exemple de nouvelles solutions d’investissement des plus efficaces. On pense bien entendu au crowdfunding et à ses nombreuses plateformes qui se développent sur le web. En Suisse, ce modèle de financement a d’ailleurs la cote puisque près de 400 millions de francs sont investis annuellement par les Helvètes via ce genre de systèmes. Pour soutenir des projets locaux tout en accédant à des contreparties intéressantes, ce modèle de financement démocratique et ouvert issu des fintechs est encore amené à se développer dans de larges proportions durant ces prochaines années. Conscientes de ce nouveau modèle, certaines banques ont d’ailleurs développé leur propre plateforme de crowdfunding. Toujours dans l’optique de démocratiser l’accès aux services et ouilles financiers, on peut aussi noter que la technologie de la blockchain joue un rôle important. Sans forcément

s’intéresser aux complexes cas des cryptomonnaies, dont la volatilité et les failles de sécurité peuvent constituer des difficultés encore observées avec ces devises numériques, la technologie sur laquelle elles reposent s’avèrent intéressante et porteuse. Dans le secteur immobilier, il est en effet possible pour les acteurs de la branche d’associer des micro parts de biens à des tokens - des jetons numériques traçables et transparents générés par l’intermédiaire de la technologie de la blockchain - pour en faciliter l’acquisition par les investisseurs et les particuliers. Un modèle innovant qui se transpose par ailleurs dans le tissu économique des PME. Sans bénéficier des mêmes outils et leviers financiers que les sociétés cotées, les petites et moyennes entreprises peuvent également associer leurs parts à des tokens en les subdivisant en de micro actions. Les particuliers qui désirent investir en soutenant les acteurs économiques locaux peuvent ainsi le faire en achetant plus facilement leurs actions au sein de cette nouvelle «Bourse» digitale des PME. On l’aura compris, les fintechs n’ont pas fini de bousculer les codes traditionnels et classiques. Dans cette course à l’innovation, chacun a une carte à jouer, qu’il s’agisse des sociétés, des particuliers ou encore des investisseurs ou des petites entités, voire des indépendants. A vous de jouer!

BRANDREPORT SODEY SÀRL

Et si formation rimait avec émotion! Dispenser, offrir une formation sur le thème de la gestion des émotions devrait naturellement faire partie d’un programme de formation au sein des entreprises.

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epuis fort longtemps, la plupart des entreprises savent distiller la formation du savoir: technique, connaissances métier, théorique, académique, pratique. Elles maîtrisent donc la durée de cette formation, sa nature et le moment auquel il faut l’offrir. Prescrire une formation pour muscler, soutenir, augmenter le comportement, l’attitude, l’estime de soi, la pensée positive, la motivation des collaborateurs est beaucoup plus délicate à intégrer, à proposer, dans un programme de formation continue.

Des années de management orienté objectifs, chiffres, statistiques et rentabilité ont contribué à la détérioration du fonctionnement naturel de l’être humain dans son activité professionnelle. A force de vouloir remplir des cases, des grilles et des tableaux dans le but de garantir son emploi, le collaborateur, manager ou dirigeant en oublie son propre bien-être et celui de son entourage: ses collègues, ses supérieurs et ses clients.

La recette magique comporte en tout cas deux précieux ingrédients: une bonne dose de confiance et d’estime de soi.

Comment faire pour s’autoriser à être soi-même dans ce contexte? La recette magique comporte en tout cas deux précieux ingrédients: une bonne dose de confiance et d’estime de soi! Mais comment les acquérir, les développer ou plus simplement encore, les retrouver? Oser parler de ce que l’on ressent ouvre le dialogue; mettre des mots sur un événement permet de dédramatiser et de relativiser la situation; faire preuve d’empathie et être connecté à ses sentiments augmente la gestion de ses émotions.

Le cerveau surchauffe et tente de rationaliser, compter, inventorier, justifier… ce qui tend à avoir comme effet de dissimuler les sentiments, le bon sens, l’intuition et l’épanouissement.

Ces quelques pistes favorisent le développement de sa propre intelligence émotionnelle et ainsi, contribue au succès d’une activité professionnelle individuelle et collective.

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U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

FINNOVA BRANDREPORT

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Ennuyeux, le secteur bancaire? «En pleine mutation, le secteur bancaire est promis à un bel avenir», affirme Hendrik Lang. Pour illustrer son propos, le nouveau CEO de Finnova décrit les tendances actuelles que sont l’expérience client, l’analyse des données et les écosystèmes. Il dresse un tableau aux antipodes de l’image terne communément associée aux banques!

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e discutais récemment avec Arno, un ami. Arno travaille pour un groupe automobile allemand. Il est IT Manager. «Le secteur bancaire, quel ennui!», glisse-t-il entre deux phrases. Face à mon étonnement, il précise qu’il n’y a vraiment rien de captivant à souscrire une hypothèque, à effectuer un paiement ou à acheter une action. Contrairement à l’ industrie automobile, l’ expérience client offerte par les banques est secondaire, renchérit-il. Après quelques secondes de réflexion, je lui réponds qu’à première vue il est certainement plus enivrant de franchir un col au volant d’une voiture de luxe dernier cri que de payer une facture. Je m’empresse néanmoins d’ajouter, avec toute la conviction qui est la mienne, que l’ univers bancaire se trouve dans une phase de mutation fascinante. Dans les deux secteurs d’activité, les nouvelles technologies sont à l’ origine d’innovations et de nouveaux modèles d’affaires. À vrai dire, je m’imagine difficilement une activité plus passionnante que l’ informatique bancaire. J’essaie alors de communiquer mon enthousiasme à Arno en prenant pour exemple trois tendances actuelles: Je commence par lui démontrer que l’  expérience client est aussi un sujet central pour les banques. L’ orchestration mise en œuvre par Finnova s’étend à tous les canaux. Le canal «en ligne» gagne de plus en plus d’importance alors que les succursales bancaires, bien qu’en nombre décroissant, se modernisent. L’ e-banking est établi et la banque mobile est en pleine expansion. Déroulant mon argumentation, j’énonce d’autres évolutions qui modifient le paysage bancaire à vitesse grand V: les actifs numériques et les cryptomonnaies, les portails d’accès ou encore le conseil robotisé. Ces évolutions ne sont pas déconnectées de la

Hendrik Lang CEO de Finnova

réalité mais font au contraire leur entrée dans notre quotidien. Comment pourrait-il en être autrement avec tous les avantages qu’elles nous offrent? Toujours en gardant à l’ esprit le client final, les banques essaient de se positionner au cœur d’un écosystème en développement qui répond aux besoins divers des personnes tout en faisant appel à leurs émotions. C’est la raison pour laquelle l’ expérience client est devenue un cheval de bataille pour Finnova. Forts de notre communauté bancaire, nous proposons un éventail complet de solutions pour les nouveaux bancomats, les guichets, l’  e-banking et la banque mobile, de même que des postes de travail modernes pour les conseillers à la clientèle. Leur bon fonctionnement présuppose une orchestration parfaite des données. Les banques clientes bénéficient de la même expérience conviviale dans toutes leurs activités. Quant à la satisfaction éprouvée, elle ne dépend évidemment pas que de la technologie, mais aussi de la réussite commerciale du client. Mon deuxième exemple, l’ analyse des données, est un sujet d’actualité non seulement dans l’ industrie automobile, mais aussi dans le secteur bancaire. Si la prévention

Toujours en gardant à l’esprit le client final, les banques essaient de se positionner au cœur d’un écosystème en développement qui répond aux besoins divers des personnes tout en faisant appel à leurs émotions. de la fraude et la lutte contre le blanchiment d’argent sont des domaines d’application courants de l’ analyse des données, celle-ci peut aussi offrir de bonnes surprises aux banques. Par exemple, l’ intégration dynamique des données structurées (démographie, historique des transactions, etc.) avec des données non structurées, notamment celles disponibles sur les réseaux sociaux, permet de proposer des solutions sur mesure. Finnova propose à ses clients une solution d’analyse des données hautement performante et polyvalente, développée autour d’algorithmes autodidactes, capable de réaliser des analyses en temps réel. Pour conclure ma démonstration, j’ai choisi l’ exemple des écosystèmes. Alors que les constructeurs automobiles évoluent déjà dans des écosystèmes complexes, cette tendance est de plus en plus visible dans le monde bancaire. La création de nombreuses fintechs ou encore la directive DSP 2 en sont de bons exemples. En intégrant de nouvelles solutions Web dédiées à des domaines d’application précis, les banques peuvent offrir de nouvelles expériences à leurs clients. Finnova s’engage sur

le terrain de l’open banking et propose aux banques de multiples moyens d’intégrer des applications tierces et, par conséquent, de développer des modèles d’affaires innovants. Les frontières entre les banques et les branches d’activité connexes s’estompent. Finnova accompagne cette évolution en mettant à la disposition des instituts financiers des éléments de son progiciel. Cette offre SaaS leur permet à leur tour de proposer de nouvelles solutions à leurs clients. «Message reçu», me répond alors Arno avant de filer à bord de son carrosse tandis que je m’enquiers des dernières nouvelles de la bourse sur mon mobile.

TEXTE HENDRIK LANG ANNONCE

Perspectives de carrière grâce à une bonne formation financière Les experts en finance bien formés bénéficient d’opportunités d’emploi bien supérieures à la moyenne. Des possibilités de formation ciblées, compactes et de haute qualité sont particulièrement demandées. En réponse à ces exigences, l‘AZEK offre un accès direct à la formation du Certified International Wealth Manager CIWM aux titulaires de certificats personnels SAQ/CWMA. Les experts financiers ayant une orientation technique peuvent se certifier en tant que Chartered Financial Data Scientists dans le cadre d’une formation structurée de manière compacte. Les experts financiers doivent s’armer pour faire face à de nombreux défis. Les changements rapides liés

à la numérisation croissante, à la globalisation, l‘augmentation de la densité réglementaire et la concurrence intensifiée modifient leur profil professionnel, parfois de manière fondamentale. Afin de rester compétitifs dans cet environnement, les experts financiers doivent acquérir les compétences nécessaires. Cela comprend la connaissance du cadre réglementaire, une expertise financière et technique approfondie ainsi que des compétences sociales et personnelles élevées et la volonté de s‘adapter de manière flexible aux conditions en constante évolution. «Learning on the job» et la formation financière se complètent parfaitement La combinaison de l‘apprentissage « on the job » et de

la formation financière est idéale. Un diplôme mène souvent à un avancement dans la carrière, ce qui est régulièrement confirmé par nos diplômés.

étudiants. De plus, tout le programme peut être suivi partiellement ou complètement sous forme de distance-learning.

Les formations flexibles sont particulièrement recherchés Les professionnels en finance sont généralement très impliqués dans leur travail ce qui exige qu’une formation puisse être intégrée de manière efficace dans leurs agendas chargés. Idéalement, la formation est liée directement aux connaissances et à l‘expérience antérieures et offre la flexibilité de l’emploi du temps d’apprentissage en fonction des besoins individuels. L‘AZEK s’efforce de répondre à ces exigences, basant ses formations sur les connaissances pratiques des

Accès direct au Certified International Wealth Manager CIWM avec la certification SAQ/CWMA Les titulaires d‘un certificat personnel SAQ/CWMA ou d‘une qualification équivalente peuvent s‘inscrire directement au cours CIWM, s‘appuyant ainsi directement sur leurs connaissances acquises et obtenant deux diplômes (fédéral et international) en un seul semestre - en classe ou à distance. Expertise technique avec le Chartered Financial Data Scientist Le cours s‘adresse aux experts financiers ayant une orientation technique. Les participants sont qualifiés pour appliquer des modèles et des techniques statistiques à la prise de décision fondée sur des données et pour programmer des codes en Python avec le but d’analyser de grandes bases de données.

Depuis 1990, l‘AZEK forme des analystes financiers et gestionnaires de fortune, des gestionnaires de patrimoine, des opérateurs sur les marchés financiers et des financial data scientists. Plus de 4 900 titulaires de diplômes fédéraux et internationaux bénéficient d‘une large offre de formation continue et d’opportunités d’étendre leur réseau.

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U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

BONNARD LAWSON BRANDREPORT

015

«La règlementation ne devrait pas étouffer l’industrie financière» Encombré par des contraintes administratives et réglementaires, le secteur de la finance doit faire face à des défis et obstacles juridiques toujours plus nombreux. Si le but visé par ces démarches s’avère tout à fait louable, la méthode reste à améliorer.

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ans l’optique de sécuriser les transactions, de protéger les investisseurs et d’éviter les comportements abusifs des institutions financières et de leurs clients, le domaine de la finance ne cesse de mettre en place de nouvelles réglementations. Des mesures administratives qui se multiplient et commencent à prendre une place inquiétante. Encombrantes et nécessaires en même temps, ces dispositions réglementaires s’avèrent problématiques dans la mesure où elles entravent la bonne marche des affaires. Interview croisée avec Marie Flegbo-Berney et Guillaume Grisel, tous deux avocats associés au sein de l’étude Bonnard Lawson.

et l’approche avec lesquelles on tente de réglementer la finance. Il est vain d’imaginer pouvoir tout contrôler et réglementer dans les moindres détails. Une approche plus globale et moins microscopique aurait certainement plus de sens pour moraliser efficacement la finance, en se contentant de normes plus générales et en laissant les juges régler les détails. Pour donner un ordre d’idée, l’ouverture d’un compte bancaire pour une société holding ou un trust génère facilement un classeur fédéral de documents d’ouverture de compte. A ce rythme, combien en faudra-t-il dans dix ans? De manière générale, je pense qu’il nous manque surtout un certain recul par rapport au contexte dans lequel on évolue pour identifier les aspects prioritaires et essentiels en matière d’encadrement juridique et de réglementation. N’oublions pas qu’à terme, cet encombrement administratif pourrait porter atteinte à notre compétitivité au niveau international.

Expliquez-nous en quoi la réglementation de l’industrie financière devient problématique. Guillaume Grisel: On peut en effet constater aujourd’hui une inflation de la réglementation dans tous les aspects de la finance. Qu’il s’agisse de lutte contre le blanchiment et la fraude fiscale, notamment avec l’échange automatique de renseignements, de protection des investisseurs ou encore de protection des données avec le GDPR et la révision de la Loi suisse sur la protection des données, par exemple. Cela explique d’ailleurs la présence de plus en plus importante de la sphère juridique au sein du secteur financier. Bien sûr cette réglementation vise des buts tout à fait louables. Il s’agit en effet de réglementer et encadrer un secteur complexe dans le but de protéger les investisseurs et de limiter au maximum les risques et les abus. Aujourd’hui c’est encore tolérable, mais à ce rythme l’industrie de la finance occupera l’essentiel de son temps et de son énergie à la réglementation et au compliance d’ici à dix ans.

En mentionnant les trust, on peut tout de même se réjouir des avancées effectuées en Suisse dans ce domaine. Guillaume Grisel: Tout à fait. La Suisse est en effet en train de décider de se doter de son propre droit des trusts. Ce qui constitue une très bonne avancée. Déjà administrés en nombre depuis notre pays, les trusts sont cependant toujours soumis aux règles du droit étranger. Leur appréhension par les tribunaux suisses et par le public s’avère donc difficile. Cette évolution est complétée par l’entrée en vigueur l’an prochain de la loi sur les établissements financiers (LEFin), qui soumettra les trustees suisses à une surveillance proportionnée et bienvenue, tout comme les gérants de fortune indépendants.

Quelles solutions peut-on identifier ou imaginer pour changer la donne? Guillaume Grisel: Je pense qu’il faut revoir la méthode

En matière d’activités bancaires, vous faites aussi le constat d’une recrudescence des fusions et acquisitions. Comment l’explique-t-on?

Marie Flegbo-Berney: Depuis une dizaine d’années, on a pu observer un mouvement de consolidation sur la place financière, et par conséquent une recrudescence des transactions M&A dans le secteur. Ceci s’explique d’une part par la difficulté pour certains petits établissements de faire face à l’augmentation des coûts fixes, dus en partie à l’adaptation aux nouvelles exigences règlementaires, créant un besoin en personnel spécialisé en matière de compliance. On a également assisté à des sorties importantes de fonds liées à la régulation de la clientèle offshore ainsi que, pour certaines banques, au paiement d’amendes dans le cadre du programme US. D’autre part, ce phénomène a profité à certains établissements qui ont adopté une stratégie de croissance par acquisition afin d’augmenter leur masse sous gestion.

plus compliquée à réaliser d’un point de vue technique et juridique, car le patrimoine transféré doit être clairement défini par les parties, et présenter un excédent d’actifs. Le choix entre ces deux options dépendra des enjeux et circonstances de chaque cas d’espèce.

Dans ce cadre, quelles sont les formes de transactions qui s’offrent aux acteurs bancaires? Et quels sont leurs avantages et inconvénients? Marie Flegbo-Berney: On distingue deux formes de transactions, le share deal et l’asset deal. Dans le cadre d’un share deal, l’acquéreur achète les actions de la société cible. Par conséquent, il hérite de tous les droits et obligations de la banque en question, et donc en principe de toute sa clientèle. Cette opération est le plus souvent couplée avec une fusion, lors de laquelle la cible est absorbée par l’acquéreur. En cas d’acquisition ou cession d’une participation qualifiée (i.e. au moins 10% du capital ou droits de vote), l’acquéreur aura le devoir d’informer la FINMA avant l’exécution de la transaction. En pratique, les parties sollicitent généralement une prise de position de l’autorité. Plus flexible, l’asset deal est une solution sur-mesure, qui permet à l’acquéreur d’acheter uniquement un portefeuille de clients de l’entité concernée en opérant une sélection afin d’écarter la clientèle à risque. Cette option s’avère cependant

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Guillaume Grisel

Marie Flegbo-Berney

Bonnard Lawson est une étude d’avocats suisse ayant une forte présence internationale. Fondée en 1998, Bonnard Lawson compte plus de 100 collaborateurs (dont une cinquantaine d’avocats) dans ses bureaux de Genève, Lausanne, Dubaï, Paris, Luxembourg, Shanghai, Hong Kong et Nyon. Elle conseille une clientèle tant suisse qu’internationale, notamment dans les domaines du droit bancaire et financier, fiscal, patrimonial, des successions et des trusts, des fusions et acquisitions, du droit commercial, de la philanthropie, de l’arbitrage international et des procédures étatiques, du droit de la construction et du droit du sport. www.bonnard-lawson.com

WECCO SA BRANDREPORT

Comment éviter le casse-tête du financement hypothécaire? Lorsque l’on projette d’acquérir un bien immobilier, de nombreuses questions se posent. Complexe et englobant différents domaines, la démarche nécessite en effet du temps ainsi qu’une certaine maîtrise de compétences pouvant être à la fois économiques ou juridiques. Pour ne pas s’y perdre, le fait de consulter un expert neutre et indépendant pouvant superviser ces différents aspects constitue un réel atout.

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evenir propriétaire représente un projet de vie partagé par de nombreuses personnes. Surtout actuellement, alors que les taux hypothécaires atteignent des niveaux historiquement bas. La période s’avère en effet favorable à l’acquisition d’un bien immobilier. Attractive, la donne actuelle se traduit cependant toujours par des prix élevés au sein du marché helvétique. Ce qui explique notamment le fait qu’en Suisse, moins de 40% des habitants sont propriétaires de leur logement. On profite également de rappeler que pour acheter un logement, il faut pouvoir disposer de minimum 20% de fonds propres, dont la moitié devra être avancée sous forme de «cash», en utilisant l’épargne dont on dispose et/ou son troisième pilier.

L’acquisition d’un bien immobilier implique également de pouvoir consacrer du temps aux différentes démarches à entreprendre. Entre la banque, le notaire ainsi que les différents partenaires et interlocuteurs actifs dans le secteur immobilier, le processus s’avère chronophage. Et lorsque l’on travaille à plein temps, il n’est pas toujours facile de pouvoir concilier son emploi du temps avec ces rendez-vous additionnels. Il n’est en outre pas toujours évident de saisir tous les aspects et éléments relatifs à son projet d’acquisition. Si la plupart des gens ont dans leur entourage des proches étant eux-mêmes devenus propriétaires, leurs conseils ne s’avèrent pas toujours des plus utiles. Chaque situation économique, juridique et immobilière étant unique et propre aux personnes concernées, il s’agit plutôt de pouvoir bénéficier de conseils sur mesure et adaptés à sa situation personnelle. Une approche globale et réfléchie qu’a d’ailleurs adoptée Christian Wenger, fondateur de la société de conseils en financement immobilier et de courtage de prêt hypothécaire Wecco SA à Fribourg.

«Souvent, je remarque que les personnes qui souhaitent devenir propriétaires sont un peu perdues et hésitantes. Globalement, les nouveaux acquéreurs se retrouvent en effet démunis face à la complexité du marché du financement hypothécaire, au foisonnement des offres ainsi qu’à l’opacité et au durcissement des règles d’octroi des établissements financiers. Et en faisant directement appel à une banque, il est difficile d’avoir accès à une vue d’ensemble sur les différentes offres et possibilités qui existent sur le marché. Il faut par ailleurs savoir que l’acquisition d’un bien immobilier implique la maîtrise des 3 métiers que sont la banque, l’assurance et la fiscalité. Ces domaines peuvent rapidement s’avérer complexes. Dans ce contexte, il est particulièrement utile et avantageux de pouvoir bénéficier des compétences et services d’un interlocuteur unique pour synthétiser et englober ces différents domaines tout

en étant certain d’être conseillé en fonction de sa situation personnelle précisément.» Une plateforme neutre pour bénéficier des meilleures offres Fondée en 2016, la société Wecco, basée à Fribourg et active dans toute la Suisse romande ainsi qu’en région bernoise, propose justement de rassembler ces multiples axes sur lesquels se construisent les projets d’acquisition immobilière. Un avantage certain pour ses clients, qui bénéficient ainsi d’un soutien pertinent pour mener leur projet de A à Z. Autre avantage: le fait de bénéficier des meilleurs taux hypothécaires du marché. Car en étant en relation avec une quinzaine d’établissements bancaires et d’assurances, Wecco stimule la compétitivité dans l’optique de proposer les offres les plus attractives à ses clients. Neutre et indépendante des établissements finan-

ciers, l’entreprise prend en charge de manière personnalisée tous les aspects propres à un financement immobilier tels que la négociation du prêt, l’analyse patrimoniale et les stratégies fiscales. Elle vise ainsi à réduire les dépenses et à contrôler les risques. De plus, elle se charge des multiples formalités administratives avec les différents interlocuteurs et partenaires concernés, notamment les courtiers, les caisses de pension ou les banques. «S’il est évident que nous veillons notamment à nous concentrer sur les taux, pour trouver les plus attractifs du marché, notre approche est aussi et surtout basée sur un accompagnement et des conseils spécifiques en fonction du cas de chaque client, souligne Christian Wenger. Dans cette optique, nous cherchons à mettre en place la meilleure stratégie financière possible pour qu’elle soit parfaitement adaptée à la situation, aux souhaits ainsi qu’aux possibilités de chacun. Ce qui se traduit notamment par l’établissement systématique d’un plan financier, d’une analyse des risques, de la planification de la prévoyance à la lumière du nouveau statut de propriétaire ainsi que par une sélection judicieuse des fonds propres. Autant d’aspects que nous englobons dans notre approche afin de convenir, avec nos clients, de la meilleure stratégie à adopter et à mettre en place.» TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Christian Wenger, Administrateur de Wecco SA


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

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INVESTISSEMENT DURABLE

Investir dans le solaire Alors que la finance et ses différents modèles d’investissement ne sont pas forcément associés au développement durable, certaines sociétés proposent de changer la donne. Leur approche: permettreaux particuliers, aux professionnels ainsi qu’aux institutions d’investir dans des projets énergétiques écologiques. Une approche intelligente, qui permet de coupler investissement et environnement. Explications. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

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egment toujours plus important dans le vaste domaine de la finance, le développement durable dope également les investissements. Une bonne nouvelle, qui démontre une prise de conscience collective tant chez les acteurs financiers que chez les investisseurs. Maillon essentiel dans la chaîne énergétique et durable, le financement, et les différentes manières de conjuguer investissement et plus-value écologique, mérite en effet une attention croissante. En Suisse, la finance durable s’avère bien présente. Entre les organisations et institutions qui fédèrent les acteurs de la branche et les différents partenaires qui développent ces nouveaux modèles économiques, les options d’investissement durable se développent à grande vitesse.

Obligations solaires Proposer un modèle gagnant-gagnant permettant de conjuguer investissements financiers et écologie, tel est le modèle d’affaires sur lequel a par exemple misé la société PrimeEnergy Cleantech, établie à Genève. Et le pari semble largement remporté si l’on considère les performances encourageantes de l’entreprise. Aujourd’hui, la société possède et exploite en effet un parc solaire comprenant quelques 55 centrales photovoltaïques situées entre la Suisse, la France et l’Allemagne. Des infrastructures, dont la puissance générée permet de produire l’électricité utilisée par plus de 5300 ménages (près de 24 mégawatts), financées par plus de 1000 clients investisseurs depuis la création de l’entreprise en 2011.

En parallèle, on peut constater l’émergence de synergies toujours plus nombreuses entre les autorités cantonales, voire fédérales, et les acteurs privés du domaine. Des échanges et collaborations qui démontrent notamment l’ouverture des institutions cantonales ainsi que la libéralisation qui marque de plus en plus le marché de l’énergie. Poussant les services industriels et autres institutions actives dans la gestion énergétique à se réinventer, ce nouveau paradigme d’économie écologique les motive ainsi à suivre et accompagner certaines des tendances qui apparaissent sous l’impulsion des jeunes pousses de l’investissement durable.

Le modèle de PrimeEnergy Cleantech fonctionne sur le principe suivant: la société émet des obligations destinées à la fois à des clients privés, à des investisseurs aguerris ainsi qu’à des institutions comme des caisses de pension ou des gestionnaires de fortune par exemple. Accessibles par tranche de 10 000 francs, ces obligations permettent aux investisseurs de contribuer directement au financement d’infrastructures énergétiques solaires et de percevoir un intérêt fixe durant une période de cinq à dix ans, selon le type d’engagement choisi. A l’issue de cette échéance, les investisseurs sont remboursés du capital investi au préalable.

Aujourd’hui, les centrales construites en Suisse ainsi qu’en Europe suite aux investissements générés par PrimeEnergy Cleantech représentent plus de 270 000 m2 de panneaux photovoltaïques, principalement situés sur des toitures industrielles et agricoles. Démocratiser l’investissement Si le modèle innovant élaboré par l’entreprise permet de doper l’investissement durable, il offre en outre la possibilité de l’étendre au plus grand nombre. Disponibles dès 10 000 francs, les obligations qu’elle émet permettent en effet d’ouvrir les possibilités d’investissements à différents profils d’investisseurs. Ce qui explique la présence d’acteurs institutionnels, de particuliers ou encore de professionnels actifs dans le secteur de la finance dans la clientèle de PrimeEnergy Cleantech. «En 2011, lorsque nous venions de créer la société, le développement durable et les modèles financiers qui pouvaient l’accompagner et le soutenir n’étaient encore qu’à leurs débuts, détaille Anna Zambeaux, responsable de la communication au sein de l’entreprise. L’écoute dont nous bénéficions était alors plutôt faible et le modèle économique que nous lancions était accueilli avec un certain étonnement. Aujourd’hui, on constate clairement que notre activité et les possibilités qu’elle offre parlent à un large public. Pour les investisseurs, notre modèle leur permet en effet de suivre de manière très

précise et concrète les projets et infrastructures qu’ils soutiennent par l’intermédiaire des obligations que nous émettons.» Dans ce contexte, il est intéressant de noter que les banques semblent également suivre la tendance en proposant diverses solutions d’investissement responsable écologiquement engagées. Plus souples et agiles, certains des nouveaux acteurs privés qui voient le jour dans ce domaine continuent cependant à séduire un nombre croissant d’investisseurs. Parfois plus transparentes, tout en étant basées sur une forte proximité, les solutions qu’ils développent et proposent leur permettent en effet de rivaliser directement avec les offres des institutions plus classiques telles que les banques. Une nouvelle donne qui est bien entendu amenée à se développer encore dans de plus larges proportions. Marqué par une décentralisation croissante et une libéralisation qui ne cesse de progresser, le marché de l’énergie s’oriente ainsi vers de nouveaux modèles économiques. En ouvrant les possibilités d’investissement aux particuliers également, ce nouveau paradigme de la finance durable rompt avec les démarches et approches traditionnelles. Une démocratisation astucieuse qui, en continuant à se développer de manière réfléchie, devrait permettre de soutenir plus massivement et efficacement les projets et infrastructures durables.

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L’AFRIQUE

Une expérience plus qu’un voyage ! Un voyage en Afrique ne peut être qu’inoubliable. Destination de contrastes, elle est envoûtante, unique et fascinante. En groupes francophones, en circuits individuels, safari aérien ou en voiture de location, chacun trouvera « son » Afrique. Que vous visitiez les lieux les plus touristiques d’Afrique du Sud ou de Tanzanie ou les petits coins de paradis oubliés en Namibie ou au Botswana, vous reviendrez changé. Pour les amoureux de la nature, du partage et de l’homme, cette partie du monde vous fera vibrer.

L’AFRIQUE

Une expérience plus qu’un voyage !

Un voyage en Afrique ne peut être qu’inoubliable. Destination de contrastes, elle est envoûtante, unique et fascinante. En groupes francophones, en circuits individuels, safari aérien ou en voiture de location, chacun trouvera « son » Afrique. Que vous visitiez les lieux les plus touristiques d’Afrique du Sud ou de Tanzanie ou les petits coins de paradis oubliés en Namibie ou au Botswana, vous reviendrez changé. Pour les amoureux de la nature, du partage et de l’homme, cette partie du monde vous fera vibrer.

Impressions sud-africaines

La Namibie en selfie

Botswana déserts et delta

Esprit de Tanzanie

Découvrez les trésors du pays arc-en-ciel du Parc National Kruger à la belle ville du Cap en Impressions petit groupe exclusif, accompasud-africaines gné d’un guide francophone.

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U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

018

BRANDREPORT DIVORCE.CH

Les aspects financiers du divorce Le point avec Me Douglas Hornung, fondateur et animateur du site www.divorce.ch , N°1 des sites de divorce en ligne en Suisse

Combien coûte un divorce en Suisse? Financièrement, un divorce par consentement mutuel coûte Fr. 550.- si vous utilisez les services du site www.divorce.ch; plus les droits de greffe qui sont les petits impôts que chaque canton prélève pour que le Tribunal s’occupe de votre affaire. Ces droits de greffe sont d’ailleurs exorbitants puisqu’ils s’échelonnent entre Fr. 600.- (le moins cher à Genève) jusqu’à Fr. 1 500.- (dans le Jura). Pour une simple audience d’une demi-heure, c’est parfaitement disproportionné mais c’est ainsi…! Si vous faites votre divorce par consentement mutuel en utilisant un avocat, les frais et honoraires d’avocat sont substantiels et dépendent de la qualité de l’avocat et de son lieu de travail. Les avocats dans les grandes villes sont nécessairement plus chers, car ils ont plus de frais, que les avocats dans des villes plus petites. Il faut compter entre Fr. 3 000.- et Fr. 6 000.- pour un avocat qui s’occupe des deux époux et met au point une convention par consentement mutuel. Si chacun prend son avocat, il faut bien sûr doubler ces frais. Pour les divorces «bagarre», les honoraires d’avocats sont très importants puisque les avocats, d’habitude, facturent au tarif horaire lequel s’échelonne entre Fr.250.- et Fr.600.- selon l’avocat et le lieu géographique. Compter au minimum CHF 10 000.-. Quant au maximum, il n’y en a pas car chacun peut facilement faire tourner les compteurs et, dans certains cas extrêmes d’époux richissimes, la facture peut facilement dépasser un million de francs. A noter aussi que ceux qui n’ont pas les moyens de payer des honoraires d’avocat ou les droits de greffe peuvent demander l’assistance juridique, soit l’aide de l’Etat qui va payer l’avocat nommé d’office (ou l’avocat choisi qui accepte d’être payé au tarif de l’assistance juridique) et les droits de greffe. Il s’agit tantôt d’aide gratuite, tantôt remboursable, au moins partiellement, par des mensualités convenues. Pour ce qui concerne www.divorce.ch, les documents et services sont gratuits pour ceux qui sont au bénéfice de l’assistance juridique. Il suffit à ces bénéficiaires d’informer le site de leur statut pour être remboursés ou, s’ils n’ont pas encore payé, de recevoir les documents gratuitement. Enfin, lorsque l’assistance juridique est accordée par les instances spécifiques, elle est souvent conditionnée à l’exigence de demander une «provision ad litem». Par conséquent, le premier acte que fera l’avocat est de demander au juge de condamner l’autre époux à payer une provision pour permettre à l’époux financièrement faible de pouvoir payer normalement son avocat. Tous ces aspects et termes sont expliqués en détail dans le site, gratuitement bien sûr. Mais ce qu’on oublie trop souvent, c’est qu’un divorce – surtout un divorce «bagarre» - ne coûte pas seulement en termes financiers mais aussi – surtout – sur le plan émotionnel. Les procédures «bagarre» durent souvent une année et plus. Il faut aller chez l’avocat, préparer les audiences, aller au tribunal plusieurs fois, se faire traiter de tous les noms (mais insidieusement, jamais en direct) et surtout devoir attendre car le temps judiciaire est très lent. Rien ne bouge rapidement, toutes les décisions peuvent être contestées, on peut multiplier les chamailleries et les embûches procédurales et faire durer le supplice. Le tout pour finalement arriver à un résultat acquis d’avance car tout est standardisé et formaté de sorte qu’on peut facilement dire aujourd’hui ce que sera la décision dans un ou deux ans. De plus, l’émotionnel n’est par définition pas raisonnable et mène à des choix qui, honnêtement et posément, sont déraisonnables et contreproductifs. Voilà le vrai prix d’un divorce «bagarre».

Quels sont les critères pour qu’une épouse obtienne une pension après divorce? Tout est détaillé dans le site. En bref, il n’y a en principe pas de pension post divorce (principe du «clean break») que ce soit pour une épouse ou un époux. Le cas échéant, une pension dégressive dans le temps sera décidée pour permettre à l’époux(se) de se remettre à niveau professionnellement. Si l’épouse a été mariée longtemps, sans travailler, et est âgée de plus de 50 ans, on présume qu’elle ne pourra pas retrouver une occupation lucrative et elle doit bénéficier d’une pension pour maintenir son train de vie antérieur. Si le train de vie antérieur ne peut pas être maintenu (car l’autre n’a pas assez de ressources financières pour l’assurer), on calcule le minimum vital de chacun auquel on ajoute les impôts, loyers, primes d’assurance maladie et abonnement mensuel pour les transports publics. On regarde ce qui reste à chacun et on se répartit par moitié les soldes disponibles après que le minimum vital «élargi» a été couvert. Ainsi, chacun dispose d’un montant équivalent après avoir couvert ses charges incompressibles. On tiendra aussi compte de la future rente AVS voire de la future rente LPP si Madame n’a pas encore 64 ans (65 ans pour les hommes) de sorte que le montant de la contribution ne soit payé que pour la période jusqu’à l’âge de la retraite puis qu’il soit diminué, voire arrêté, dès que les contributions lors de la retraite sont payées par les organismes concernés. Le questionnaire du site permet toutes les combinaisons à ce sujet, y compris l’indexation des pensions si nécessaire. Selon le Tribunal fédéral, on ne peut pas exiger d’une mère qu’elle reprenne une activité professionnelle, si elle ne travaille pas déjà et qu’elle est en charge d’un enfant qui n’est pas encore scolarisé. A partir de la scolarisation du plus jeune des enfants, on peut en principe considérer que la mère (respectivement le père) peut travailler à au moins 50%, et à 80% dès son entrée au niveau secondaire puis à 100% dès l’âge de 16 ans.

Me Douglas Hornung

Et les pensions d’un père (ou d’une mère) pour les enfants? La situation est différente selon que la garde des enfants est attribuée à l’un des parents (l’autre a alors un droit de visite) ou que la garde des enfants est alternée entre les deux parents. La garde alternée (qui peut aussi être ordonnée par le tribunal même si l’autre parent s’y oppose) signifie que les deux parents s’occupent de l’enfant (ou des enfants) pour des périodes de temps équivalentes. On peut bien sûr penser à une semaine chez papa, une semaine chez maman mais il y a beaucoup d’autres formules possibles, de ce genre. Dans ce cas, si chacun des parents a des ressources financières similaires, il n’y a pas de contribution pour l’entretien de l’enfant à prévoir puisque chacun s’occupe des enfants pendant des périodes identiques et y consacre logiquement le même budget. Par contre, même en considérant que les temps sont parfaitement identiques, il est nécessaire de prévoir une contribution pour l’entretien des enfants lorsque l’un des deux parents gagne plus que l’autre.

En caricaturant, il ne serait pas juste ni équitable que, au motif que les deux parents s’occupent des enfants pendant des temps identiques, les enfants ne mangent que des pâtes sans sauce chez maman et du caviar et du homard chez papa… Savoir quel doit être le montant de la contribution pour l’enfant, dans ce cas de figure, dépend du différentiel de revenus et, surtout, des besoins concrets des enfants. Avec un minimum de bonne volonté et de concertation, il est facile de s’entendre sur un montant juste et équitable. D’autre part, il y a également quelques aspects fiscaux qui peuvent être intéressants à relever: si le père gagne plus que la mère, la convention pour la garde partagée pourrait prévoir, par exemple, que les primes d’assurance sont à la seule charge du père. Ainsi, on équilibre tout ou partie du différentiel et ce type de dépense reste déductible pour le parent concerné et, puisque l’autre ne reçoit qu’un montant réduit de contribution, il est possible que ce montant réduit lui permette de rester dans la même tranche d’imposition alors que si c’était un montant supérieur qui était versé, ce parent passerait à un taux d’imposition supérieur. S’il n’y a pas de garde alternée mais une garde attribuée à un parent avec un droit de visite de l’autre, on est dans un schéma beaucoup plus classique. En mai 2018, le Tribunal fédéral a unifié la méthode de calcul (très savante), de sorte qu’il n’y a plus 26 méthodes (une par canton!) comme avant. C’est une avancée et une simplification bienvenues, et les détails sont dans le site. Même si la méthode des pourcentages n’est pas applicable, il reste que vous êtes dans la bonne «fourchette» si vous fixez la pension à 15% du salaire net du père pour un enfant, 25% pour deux enfants et 30% pour trois enfants, lorsque le revenu mensuel du père est entre 6 000.- et 12 000.- chf. Les pourcentages augmentent si le salaire est inférieur à 6 000.- et peuvent diminuer si les salaires sont très importants. Inutile de se battre en procédure pour obtenir une petite réduction ou une petite augmentation. Les divorces «bagarre» ont surtout pour résultat de placer l’enfant dans un conflit de loyauté. A noter que dans sa décision de principe de mai 2018, il s’agissait d’un père qui gagnait CHF 4 500.- par mois, la mère avait une capacité de gain de CHF 950.- par mois et l’enfant avait 4 ans. Résultat du Tribunal fédéral: une pension de CHF 2 070.- par mois (600.- pour l’enfant et 1 470.-pour la mère) soit une contribution équivalente à 46% du salaire du père. A l’évidence, le père ne peut pas payer de tels montants (pour les «petits salaires», on ne prend pas même en compte les obligations fiscales au motif que l’entretien de l’enfant passe avant tout!). Ainsi les beaux principes peuvent mener à de vraies iniquités! Ainsi donc, le parent qui s’occupe de l’enfant à la maison a droit à une certaine contribution qui lui est propre et se distingue de la contribution pour l’entretien de l’enfant? Oui, tout à fait. C’est l’une des modifications importantes qui a été apportée en 2017. Il s’agit de tenir compte que la prise en charge d’un enfant par l’un de ses parents entraîne des coûts propres de ce parent, voire –le cas échéant– une diminution de revenu qui doit être compensée (réduire son activité professionnelle pour pouvoir s’occuper de l’enfant, par exemple). Et les allocations familiales? Elles sont toujours versées en plus des montants de contribution fixés d’accord entre les parents ou dans un jugement. Il en va de même des bonifications pour tâches éducatives.

Et le partage de la LPP? C’est la loi: en cas de différences substantielles entre les avoirs de prévoyance accumulés pendant le mariage, la loi impose un équilibrage. Il est totalement inutile de vouloir se battre contre le principe légal. A noter cependant qu’il est possible de renoncer au partage si chaque époux bénéficie d’une prévoyance «adéquate» après divorce, ce qui laisse une certaine marge de manœuvre. Tous les détails sont dans le site. En pratique, chaque époux demande à sa Caisse de Prévoyance professionnelle une attestation indiquant quels ont été les avoirs de prévoyance accumulés pendant le mariage. La lettre type pour demander ce type d’attestation figure dans le site, gratuitement, dans «mon compte». Ces attestations doivent nécessairement être produites en original, en annexe aux documents envoyés au juge avec la demande de divorce. Ensuite les époux décident s’il faut partager ou non le différentiel des avoirs LPP de l’un et de l’autre. Les tribunaux sont entièrement libres de décider d’appliquer le principe légal du partage même si les deux époux ont convenu qu’il ne faut pas partager leurs avoirs de prévoyance. Certains tribunaux (Genève) sont beaucoup plus souples que d’autres (Vaud) pour retenir des exceptions au principe. Les exceptions au principe légal sont détaillées dans le site. En gros, le tribunal n’imposera en principe pas le partage si le mariage n’a pas duré très longtemps (pas plus de 7 ans), que les deux époux ont travaillé pendant le mariage (à 100% ou presque) et qu’ils sont encore jeunes (la quarantaine), de sorte que chacun a encore de nombreuses années professionnelles devant lui/elle pour se constituer une «prévoyance professionnelle adéquate». Et le troisième pilier? Il se liquide avec la liquidation du régime matrimonial. En bref, les époux s’entendent comme ils veulent à ce sujet et en cas de bagarre, le tribunal tranche. Difficile quand il faut partager un immeuble Pas vraiment. Le site dirige les intéressés vers un notaire pour faire le calcul de la liquidation de l’immeuble et la soulte à payer, voire pour une vente à terme si une soulte ne peut pas être payée. Le notaire s’assurera aussi de l’accord de la banque. En principe, une banque est d’accord de ne plus avoir qu’un seul débiteur du crédit hypothécaire si les intérêts calculés à 7% ne représentent pas une charge supérieure à 25% ou 30% du revenu de celui/celle qui resterait seul(e) propriétaire. Pour ceux qui souhaitent rester copropriétaires après le divorce, le site fait un addendum personnalisé supplémentaire, gratuitement. Au total le divorce est devenu facile et bon marché Effectivement. Sauf dans les cas où il y a violence physique ou de la mauvaise volonté crasse (refus obstiné de payer des contributions usuelles), il est inutile de se battre et de dépenser des sommes folles pour un résultat acquis d’avance. La faute n’a aucune importance et avoir une maîtresse/un amant ou quitter le domicile conjugal n’entraîne aucune conséquence pour le divorce. Les conséquences du divorce sont purement économiques et règlent les rapports avec les enfants si les parents ne sont pas suffisamment adultes pour en décider eux-mêmes. Et quelle est donc cette «victoire» obtenue après des mois de procédure, de déchirement et de haine? Le seul résultat est de traumatiser les enfants, parfois à vie!


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