Focus Ma Famille

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MA FAMILLE DÉC ‘22 En lire plus sur focus.swiss UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #LA CYBERSÉCURITÉ POUR TOUS Faites le Security Check sous securitycheck.suissedigital.ch Meilleur parc de loisirs intérieur de Suisse funplanet.ch Parc de loisirs thématique NEW! J CM CMJ N Annonce_290x74mm_avec traits de coupe.pdf 1 12.12.22 15:30 Ofenbach César et Dorian se confient sur leurs actualités et la famille Droit et famille Les enfants lors d’un divorce Harcèlement scolaire Un problème trop fréquent

Yannick 2 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

Boillod

Les illuminations de Noël sont de retour, quoiqu’un peu plus discrètes que d’habitude en raison des économies d’énergie. Pour beaucoup de familles cependant, c’est aussi au sens figuré que la fête sera moins lumineuse.

Les fêtes de fin d’année sont traditionnellement une période de retrouvailles en famille, de partage et d’abondance. Cette période rime aussi avec dépenses et chaque famille ressent certainement à son échelle les hausses de prix actuelles. En cette fin d’année difficile sur le plan économique, la pression sur les familles les plus précaires est d’autant plus forte. Nous l’avons déjà constaté avec la pandémie de Covid, la superposition de plusieurs crises risque de pousser de nouvelles familles à bas revenus dans la précarité. Les associations caritatives sont unanimes : elles signalent une hausse des demandes d’aide et de la fréquentation des épiceries solidaires, des magasins de seconde main ou des distributions alimentaires.

Notre pays dispose bien sûr d’un filet social avec les aides étatiques. Les subsides pour l’assurance maladie, l’aide sociale ou encore les prestations complémentaires peuvent toutefois se révéler difficiles d’accès. De nombreuses familles dont les revenus se situent juste en dessous des seuils minimaux n’ont pas la possibilité d’en bénéficier. Dans un contexte d’inflation, les activités sportives, culturelles ou de loisirs sont une des premières dépenses que ces familles doivent réduire voire supprimer pour s’en sortir financièrement. En période de crise, il faut certes répondre aux besoins fondamentaux – nourriture, logement, vêtements – mais il ne faut pas négliger l’importance des enjeux à plus long terme. La pratique d’activités enrichissantes est indispensable au bien-être et à la santé des enfants et des

jeunes. Ces activités sont parfois le seul moyen de lâcher prise dans un quotidien souvent très chargé.

Les initiatives privées, notamment associatives, prennent ainsi toute leur importance pour accompagner les parents à bas revenu et leur permettre d’offrir une enfance épanouie à leurs enfants. En tant qu’association faîtière en faveur des enfants et des familles, nous constatons à quel point ce soutien est essentiel. Chaque famille a des besoins différents pour faire face aux défis qui lui sont propres. Aider les familles consiste bien sûr en des aides financières, mais aussi en des soutiens ciblés sur ces besoins spécifiques : proposer des solutions de garde d’enfants, accompagner les parents sur le plan éducatif, organiser des espaces d’échange et de parole, favoriser l’accès aux loisirs, etc. Les moments passés en famille sont précieux pour le bon développement des enfants et la qualité de vie de toute la famille.

En cette période de fête et de bonnes résolutions, rappelons-nous le rôle que nous pouvons toutes et tous jouer afin de venir en aide aux familles en difficulté. Les Suisses sont généreux pour soutenir des causes qui leur tiennent à cœur et les besoins sont grands en cette période difficile. Je voudrais saluer ici l’engagement de la population tout en lançant un appel à la solidarité. Soutenons les plus démunis et, à l’heure des célébrations en famille, transmettons ces valeurs d’entraide à nos enfants et nos proches.

Baby-gym et cirque : la référence romande depuis dix ans

Spécialiste de baby-gym et cirque, Kids Up propose des activités sportives et ludiques à Lausanne et Genève. Les cours permettent aux enfants de progresser et de prendre confiance tout en s’amusant. Stages de vacances et anniversaires complètent l’offre.

Baby-gym : dès la maîtrise de la marche

Les enfants et leurs parents se retrouvent en petits groupes pour un moment sportif hebdomadaire. Un cours de baby-gym, c’est un accueil en chanson et en rythme, un grand parcours de motricité, puis des ateliers de motricité fine, dans trois salles distinctes.

Les enfants vont sauter sur un trampoline, se balancer au trapèze, rouler, s’équilibrer sur un fil et surtout s’amuser ! Chaque séance est évolutive et adaptée à l’âge des enfants.

Cirque: enfants scolarisés, ados et adultes

Toutes les disciplines sont enseignées : acrobatie, trapèze, tissu, trampoline, équilibre ou encore jonglerie...

La richesse du cirque est un excellent outil pédagogique ! Objectifs : développer les capacités motrices et de coordination, apprendre à travailler avec l’autre, à accepter son regard, dépasser ses limites et peurs, tout en se perfectionnant aux arts du cirque.

Un espace d’accueil permet aux accompagnants de profiter de ce moment pour se détendre ou travailler.

Pourquoi Kids Up ?

La formule Kids Up, c’est une équipe qualifiée composée de psychomotriciens, de moniteurs de cirque et de gymnastique. L’esprit Kids Up, c’est un accueil bienveillant et empathique. L’expérience Kids Up, ce sont de grands espaces, des vestiaires équipés, du matériel de qualité, un parking et l’accès en transport public… Et si vous veniez tester ?

ÉDITORIAL FOCUS.SWISS
Kids Up
Les inscriptions sont ouvertes toute l’année. Réservez votre cours d’essai gratuit : www.kidsup.ch Kids Up Lausanne
Genève Route Cantonale 102 Chemin de Riantbosson 11 1024 Ecublens 1217 Meyrin 021 510 12 10 022 980 99 00 info-lausanne@kidsup.ch info-geneve@kidsup.ch
04 12 08 18
OZAN
04 Harcèlement
08 Témoignage :
10 Interview :
12 Accouchement 14 Droit
18 Vins
lecture! Ozan Yalcin Chef de projet CONTENU FOCUS
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BRANDREPORT
KIDS UP
CHEF DE PROJET
YALCIN COUNTRY MANAGER PASCAL BUCK HEAD OF CONTENT ROMANDIE LÉA STOCKY, ANDREA TARANTINI LAYOUT ANJA CAVELTI JOURNALISTES ANDREA TARANTINI, LÉA STOCKY IMAGE DE COUVERTURE ISTOCKPHOTO/FILADENDRON CANAL DE DISTRIBUTION TRIBUNE DE GENÈVE ET 24HEURES IMPRIMERIE CIL CENTRE D’IMPRESSION LAUSANNE SA SMART MEDIA AGENCY. GERBERGASSE 5, 8001 ZURICH, SUISSE TÉL +41 44 258 86 00 INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH REDACTIONFR@SMARTMEDIAAGENCY.CH FOCUS.SWISS
scolaire
autisme
Ofenbach
et famille
Bonne
MA FAMILLE
Texte Yannick Boillod, Vice-Président de l’Aide suisse à la jeunesse et aux familles
Nous l’avons déjà constaté avec la pandémie de Covid, la superposition de plusieurs crises risque de pousser de nouvelles familles à bas revenus dans la précarités.
Aidons les familles en cette période de crise Image iStockphoto/Yulia Raneva
Scannez ce QR code avec votre application bancaire. Faites un don pour soutenir la génération de demain. 8 l'enfance dans le Point de dépôt Section paiement Monnaie Montant CHF CH41 0900 0000 1001 1504 8 Terre des Hommes - Aide à l'enfance dans le mondeFondation Avenue de Montchoisi 15 1006 Lausanne Informations supplémentaires 45654 Payable par (nom/adresse) ©Tdh/Atdhe Mulla Kosovo « Quand je serai grande, je serai artiste. » L’avenir est dans les mains des enfants. Siège | Hauptsitz | Sede | Headquarters Av. Montchoisi 15, CH-1006 Lausanne T +41 58 611 06 66, info@tdh.ch www.tdh.ch, CH41 0900 0000 1001 1504 8 www.tdh.ch/donner www.facebook.com/tdh.ch www.twitter.com/tdh_ch www.instagram.com/tdh_ch

« L’école doit être un lieu où l’enfant se sent protégé »

Au quotidien, quel est le poids du harcèlement sur le mental et le physique des victimes ?

Anne Jeger, qu’est-ce que le harcèlement scolaire ?

Le harcèlement scolaire englobe tout un ensemble de brimades et d’attaques infligées par un ou plusieurs individus sur un autre enfant souvent seul : moqueries, insultes, humiliations, rumeurs, chantages, contraintes, menaces, rejets, isolement, coups, etc. Il est le plus souvent insidieux. À la différence de la violence physique où l’enfant est marqué de coups, la violence psychologique ne laisse pas de traces visibles. Cette dernière comporte trois caractéristiques : elle est intentionnelle souvent couplée d’un rapport de domination, se répète - parfois pendant des années – et entraîne l’isolement. On parle de harcèlement moral - le plus fréquent à l’école - ou psychologique, de harcèlement physique et sexuel.

Pensez-vous que le harcèlement scolaire ait évolué ou changé en raison du boom des médias sociaux ?

Oui, car n’importe qui peut harceler n’importe qui à tout moment de la journée et de la nuit. Le cyber harcèlement est souvent la continuité du harcèlement scolaire. L’incitation à la violence y est facile, gratuite et souvent anonyme.

Il est important. C’est un sujet de société et de santé publique sérieux. Certains enfants en viennent à avoir peur d’aller à l’école. Les symptômes remarqués sont les suivants : tristesse apparente et chronique, irritabilité, anxiété de séparation, sentiment de culpabilité et de honte, repli sur soi, agressivité voire violence envers les autres, baisse de l’estime de soi, scarifications, tentatives de suicide, plaintes somatiques fréquentes telles que les maux de ventre, de tête et les nausées.

Ceci a pour conséquences directes une chute des résultats scolaires, de l’absentéisme à répétition et un refus de l’école. L’anxiété scolaire apparaît et s’installe.

La détresse psychologique et émotionnelle est manifeste, les idées suicidaires pas rares. L’enfant développe une phobie scolaire et tombe alors en dépression.

Comment affecte-il les parents ?

Bon nombre de parents m’appellent et je suis très touchée de recevoir leurs récits et d’identifier les conséquences du harcèlement scolaire sur la famille entière.

Il y a quelques années, j’entendais des parents tristes et impuissants. Aujourd’hui, ils sont beaucoup plus en colère devant l’inertie du système scolaire et l’absence d’interventions. Ils entendent dire à leurs enfants : « Il faut te défendre. Allez, ce n’est pas très grave. Ce sont des enfantillages. Je ne sais pas qui a commencé… ».

Quel est le rôle des professeurs et des conseillers scolaires ?

Ils se doivent d’être vigilants en classe et dans la cour de récréation. Un enfant qui souffre est souvent seul,

préfère être assis au premier rang en classe et est parfois absent dans la cour car il se réfugie dans les toilettes ou dans un autre endroit secret. Quand un enfant sort de son mutisme et qu’il a le courage de parler, il faut prendre du temps pour lui, l’écouter sans le juger et sans banaliser ses mots et ses maux, et surtout prendre au sérieux ce qu’il dénonce. L’adulte qui reçoit ses confidences doit en référer à ses parents, à un médiateur scolaire via l’enseignant-e et à la direction.

Que conseillez-vous aux personnes

concernées par le harcèlement scolaire ?

Aux parents, je conseille de prendre le temps d’écouter leur enfant qui s’arme de courage pour parler, sans banaliser ses plaintes, et de contacter rapidement l’enseignant-e.

Aux enfants et adolescents qui m’écrivent, qui consultent ou qui participent aux ateliers de l’association VIA, je suggère de parler à leurs parents ou à un adulte de confiance. Ce peut être aussi des amis qui alerteront l’enseignant.

Aux professeurs, je recommanderais de faire de la prévention en classe dès la première semaine de la rentrée scolaire : expliquer, informer, parler du harcèlement physique, psychologique et sexuel, de la contrainte, du chantage et de la manipulation. Il faut poser des questions aux élèves : « À partir de quand commence le harcèlement ? Qui peut être harcelé ? À partir de quand suis-je complice d’un harcèlement ? Qu’est-ce que l’empathie ? etc. ». Les enfants doivent réaliser que rire de quelqu’un signe les prémices d’un harcèlement scolaire. Sous forme de jeux de rôle, les enseignants peuvent travailler avec les enfants l’empathie, les jeux de pouvoir et les mener ainsi à réfléchir aux

conséquences de leurs actes et à leur responsabilité : éviter de rire en groupe et d’encourager le harcèlement, de transférer des messages humiliants sur les réseaux sociaux, autrement dit soutenir la victime, signaler les messages dégradants et le harcèlement à un enseignant ou à un adulte, interpeler le harceleur.« Par ailleurs, les enseignants doivent évoquer la notion du respect de soi et des autres, de l’interdit, des règles pour bien vivre ensemble et des conséquences quand celles-ci ne sont pas respectées - comme la sanction. Se former à la méthode de la préoccupation partagée (MPP) offre de précieux outils.

Et comment voyez-vous l’avenir de ce phénomène ? Pensez-vous qu’il sera davantage accentué à l’avenir ?

Je suis préoccupée car il y a beaucoup à faire pour enrayer la violence à l’école et sur les réseaux sociaux. Faire de la prévention est capital afin d’éviter plus de déscolarisations et de plaintes pénales. Il est important de créer une collaboration parents-enfant-médiateur-enseignant-direction. L’école doit être un lieu où l’enfant se sent protégé et peut y vivre joyeux. On n’a plus le temps de se poser des questions, il faut agir ! www.association-via.ch

Ateliers de soutien aux enfants/jeunes victimes de violence scolaire.

www.vaudfamille.ch/annejeger

FOCUS.SWISS HARCÈLEMENT SCOLAIRE
Interview Andrea Tarantini Aujourd’hui, de plus en plus d’enfants et de jeunes soutiennent avoir été victimes de moqueries à l’école ou sur les réseaux sociaux.
bon
n’en
Anne
Jeger, psychologue clinicienne FSP active
au sein
de
l’Association
VIA, souligne que
« Le harcèlement
scolaire
touche plus de 10% d’enfants en Suisse, soit deux élèves par classe. Selon l’enquête PISA publiée en 2019, en 2015, 11% des élèves de 15 ans déclaraient avoir subi des moqueries contre 15% en 2019
sachant que
nombre d’enfants et d’adolescents n’en parlent pas et
parleront jamais »
Image iStockphoto/damircudic Une INSTALLATION ARTISTIQUE d’après l’œuvre d’ENZO MARI pour les tout-petits DE 1 À 4 ANS Du 11 janvier au 12 février 2023 La julienne Entrée libre Illustration: ©Enzo Mari Info: WWW.PLAN-LES-OUATES.CH/ANIMALI 4 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA
Anne Jeger

Un lieu de soutien à la parentalité au cœur de la ville

Le Point Info 022 Familles

Dans le cadre de ses activités de soutien à la parentalité au sein de son restaurant solidaire Un R de Famille, sis à Rue Goetz Monin 10, la Fondation propose à la fois un lieu de sortie chaleureux pour toute la famille et également un espace dédié aux problématiques familiales. Le restaurant forme des jeunes issus de la migration au métier de la restauration et réinsère des personnes au chômage ou en reconversion qui ont besoin d’un coup de pouce pour se relancer sur le marché de l’emploi. Chaque franc dépensé à Un R de Famille va dans la formation, l’insertion, des activités pour les familles et le soutien à la parentalité.

Un R de Famille est en train de devenir le lieu de rencontre et de rendez-vous incontournable des familles genevoises au travers de nouvelles prestations gratuites et une offre sur mesure pour les familles.

Les soirées « Resto en famille » avec nounou Un R de Famille propose des soirées «Resto en famille» où l’on peut emmener ses enfants au restaurant sans s’angoisser puisque des nounous peuvent s’en occuper avec des activités adaptées à leur âge. Il s’agit d’une ambiance conviviale et gourmande et d’un moment de détente dans un espace pensé pour les familles.

Au programme: un menu bistronomique pour les parents à 75 CHF hors boisson (forfait boissons à 25 CHF), un menu adapté aux enfants (gratuit de 0 à 6 ans et ensuite 15 CHF) et surtout un espace dédié où sont proposées des activités diverses durant la soirée comme des jeux, des animations, ou des projections de dessins animés sous la garde de nounous.

Les brunchs des familles

Tous les dimanches et un samedi par mois dès 2023, le restaurant propose des brunchs sous forme de buffet généreux et varié pour le plaisir des petits et des grands.

Un espace kid-friendly : la Ruche

Pour les tout-petits, « la Ruche » offre un espace dédié sur deux étages pour jouer, colorier, bricoler, ou se reposer sous l’œil bienveillant d’une nounou (reprise après travaux dès le 1er mars 2023). Ce service est gratuit.

Les anniversaires d’enfants

Le restaurant propose une formule tout compris avec une dizaine d’activités, plusieurs thèmes à choix et un gâteau fait maison par le chef pâtissier, pour faire de l’anniversaire de son enfant un souvenir inoubliable en compagnie de ses amis.

Les parents peuvent en profiter également grâce à des propositions d’apéritifs sur mesure. Toutes les infos sur www.unrdefamille.ch/anniversaires

Un R de Famille s’est vu décerné deux labels dédiés à l’enfance : le label Unicorn qui recense les établissements qui proposent une infrastructure adaptée aux enfants, et le label ChicKids, qui récompense en plus les restaurateurs investis dans la transmission culinaire et la saisonnalité des produits proposés.

Le Point Info 022 Familles est un espace d›informations pour toute question liée à la famille et propose aux familles genevoises de prendre rendez-vous avec des conseillères afin de bénéficier d’informations sur des questions liées à la famille, aux enfants et à leurs problématiques, aux prestations de la Fondation et des fondations et associations partenaires et aux prestations sociales genevoises destinées aux familles. Une permanence juridique est également assurée en droit de la famille, mais aussi en droit commercial, droit des contrats, droit pénal, contentieux judiciaire, droit fiscal, droit administratif, droit des successions, droit de l’association et protection de l’adulte.

Les Rendez-vous des Parents

Les Rendez-vous des Parents sont organisés par le service «Formation et pédagogie» afin de discuter de thématiques liées à la parentalité, la pédagogie de l›enfant et autres questions touchant à la dynamique familiale. Des intervenants spécialistes du thème abordé animent ces rendez-vous et répondent aux questions et interrogations liées. Gratuits, ils s›adressent à tous les parents en proie à des questions sur leur rôle ou les approches à

avoir dans des situations particulières. Les rendez-vous sont organisés au restaurant Un R de Famille.

Secretan Chef d’Un R de Famille

Les Ateliers de cuisine avec du goût pour des budgets doux!

Pierre Secretan, le chef d’Un R de Famille, souhaite mettre ses compétences culinaires et son amour des produits locaux, frais et de saison au service des familles en les emmenant au marché pour choisir ensemble les produits et créer ensuite des recettes savoureuses, tout en respectant un budget familial serré. Ces ateliers de cuisine démarrent en janvier avec la première date le 21 janvier 2023 ! www.022familles.ch

Créer pour guérir : Les bienfaits de l’art-thérapie

Pour les enfants et les adolescents hospitalisés et leurs familles, un séjour à l’hôpital est un événement marquant, souvent douloureux. Ils font face à des situations difficiles ; il y a non seulement les douleurs physique et psychique mais également la peur de l’inconnu, du diagnostic, l’éloignement des proches, l’univers médical… Dans cette situation éprouvante, les thérapies créatives constituent un contrepoids décisif. Elles aident les jeunes patients à exprimer leurs émotions par le biais de l’imagination et de divers moyens artistiques tels que les arts plastiques et visuels, la musique, la danse, le théâtre et les jeux de rôle. Cela leurs permet de mieux comprendre leur personnalité, ce qu’ils ont vécu et à gérer leurs peurs et anxiété.

C’est pourquoi la Fondation ART-THERAPIE s’est fixé comme objectif de permettre au plus grand nombre possible d’enfants hospitalisés d’accéder à des programmes d’art- et de musicothérapie, de soutenir les études et la recherche scientifique dans ce domaine, de sensibiliser le public sur les bienfaits des thérapies créatives et de favoriser les échanges entre tous les différents acteurs.

La situation précaire de la médecine pédiatrique

Les hôpitaux suisses sont soumis à une forte pression des coûts, en particulier la médecine pédiatrique. Tant dans les hôpitaux pédiatriques indépendants que dans les cliniques universitaires et les hôpitaux cantonaux, la situation financière est précaire. Cela est dû, entre autres, à une erreur de système dans le calcul des forfaits pour les pathologies : le système est surtout axé sur les affections somatiques aiguës, alors que les maladies psychosomatiques sont mal représentées. De plus, le séjour hospitalier des enfants, souvent de longue durée, a un effet déficitaire. En général, les hôpitaux ne sont pas en mesure de financer entièrement les thérapies alternatives par leurs propres moyens.

La Fondation ART-THERAPIE, soutenue par des donateurs et donatrices institutionnels et privés, participe actuellement à 17 programmes d’art- et/ou de musicothérapie dans 14 hôpitaux partenaires en Suisse. Parmi ces programmes, une recherche scientifique, au service de psychiatrie/neurosciences du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) à Lausanne.

Notre vision pour l’avenir Nous souhaitons que des programmes d’art- et de musicothérapie soient mis en place dans tous les hôpitaux suisses compétents et qu’ils facilitent les conditions de vie du plus grand nombre possible de nouveau-nés, d’enfants et d’adolescents malades. Les thérapies créatives doivent s’établir en Suisse comme des formes de thérapie reconnues, afin que les hôpitaux puissent assumer, avec les assurances maladies, les coûts de ces programmes.

«Lorsqu’un minuscule petit être passe les premiers mois de sa vie aux soins intensifs, on se sent souvent incroyablement impuissant et perdu en tant que parents... Pendant des semaines, nous n’avions pas eu le droit de prendre notre fille dans les bras. Pendant cette période difficile, la musicothérapie a été pour nous une possibilité unique de lui offrir malgré tout proximité et sécurité. Les sons du monocorde étaient comme un manteau de protection chaud qui enveloppait notre famille et protégeait notre fille de tous les bruits désagréables. Souvent, nous sa respiration et son pouls se calmaient au son de la musique. Nous ressentons une profonde gratitude pour ce merveilleux accompagnement.

Musicothérapie aux soins intensifs (Hôpital Universitaire des enfants Zurich) du point de vue des parents d’une fillette de 7 mois souffrant d’une hernie diaphragmatique

Pour plus d’informations

Comme le rapporte l’Organisation Mondiale de la Santé (2019), ces thérapies douces et non-invasives favorisent et accélèrent le processus de guérison et ont un effet positif à long terme sur la santé des jeunes patients ainsi que de leurs familles. Ces mesures thérapeutiques, reconnues dans les milieux spécialisés, permettent de soutenir et d’accélérer les processus de guérison en cas de maladies graves, chroniques ou psychosomatiques ainsi qu’en cas d’accident.

Ce que nous apportons par notre engagement Créer pour guérir : le chant et la musique, la peinture, le modelage et le mouvement permettent de trouver un moyen d’expression du vécu et des émotions au milieu des conditions éprouvantes de l’hôpital. Ils stimulent l’imagination, encouragent à agir de manière autonome, renforcent la confiance en soi et en ses propres forces. Depuis sa création en 2008, la Fondation ART-THERAPIE a permis à plus de 27 800 enfants d’accéder à l’art- et à la musicothérapie.

www.arttherapie.org

Pierre
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 5 #FOCUSMAFAMILLE FONDATION 022 FAMILLES • BRANDREPORT
La Fondation 022 Familles soutient les familles du canton de Genève dans l’organisation de leur vie quotidienne en proposant des prestations ciblées et innovantes qui ont un impact très réel et mesurable sur le quotidien des familles.
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À la découverte de la neige en famille à St-Cergue et à La Dôle !

Avec des espaces « loisirs », des pistes de ski adaptées aux débutants et des sentiers raquettes, ce lieu est l’occasion de partir à la découverte d’une région qui bénéficie de magnifiques forêts de sapin et de points de vue époustouflants sur le Léman, les Alpes et le Jura.

Pour des activités fun, les espaces « loisirs » de Basse Ruche et de La Trélasse À Basse Ruche, à l’orée du village de St-Cergue, ou à La Trélasse, sur le col de la Givrine, on s’amuse durant la saison hivernale avec pleins d’activités pour les petits et grands ! Il est possible de s’envoler sur une tyrolienne géante, de dévaler les pentes en Airboard, en luge ou de chausser ses raquettes afin de se balader dans les sentiers enneigés. Pourquoi ne pas non plus profiter d’une délicieuse fondue dans une ambiance chaleureuse de leur restaurant d’alpage.

Chausser ses skis à la découverte de la station « Jura sur Léman »

Situé à moins de 30 minutes de Nyon, le domaine franco-suisse « Jura sur Léman » est le plus grand domaine skiable transfrontalier du Jura, étendu sur les massifs de La Dôle et des Tuffes. Les amateurs de glisse de tout niveau peuvent profiter de plus de 50 km de pistes sur l’ensemble du

domaine. Au sommet, La Dôle dévoile l’un des plus beaux panoramas sur le Léman et les Alpes.

Ski nocturne et patinoire en plein village

Considérées comme les premières de Suisse, les pistes éclairées du village de St-Cergue offrent une expérience unique dans la région ! De jour, les pistes sont également idéales pour débuter au jardin des neiges encadré par l’Ecole Suisse de Ski. Une patinoire à ciel ouvert se trouve également au pied des pistes. Le forfait « ski nocturne-fondue » permet de savourer une délicieuse fondue après quelques descentes.

St-George, une ambiance familiale Situé à 25 minutes de Nyon et de St-Cergue, St-George possède un espace de détente agréable pour toute la famille avec vue sur les Alpes et le Léman. On y trouve deux pistes de ski adaptées pour les débutants, quatre pistes de luge, une petite buvette avec terrasse ainsi qu’un snowpark.

Les Musées et le Parc animalier de la Garenne Le Pass Musée fait revivre l’histoire de la région lors des journées froides de l’hiver. Pour un montant de CHF 12.-, huit musées sont accessibles: le Château de Nyon, le Château de Coppet et le Musée national suisse au Château de Prangins, le Musée

du Léman et le Musée romain de Nyon, ainsi que le musée du Vieux-Coppet, le Musée romand de la machine agricole au Moulin de Chiblins et la Maison du Basketball à Mies. La validité de ce Pass est de 1 an à compter de la première visite de l’un des musées. Le Parc animalier de la Garenne se situe pour sa part à Le Vaud, village à l’orée du Parc Jura vaudois. Il garantit des moments d’observation insolites à la découverte des lynx, des loups et de la plus haute volière d’Europe avec ses gypaètes barbus, ses marmottes, ses bouquetins et ses vautours.

Un Pass pour privilégier les transports publics

Les tracas de la route peuvent être évités grâce au SkiRail Pass du train NStCM ! Le Pass emmène les visiteurs directement au pied des pistes via La Cure, où une navette les amène au domaine Jura sur Léman ! Il est possible d’obtenir le Pass sur RailAway.ch

www.lacote-tourisme.ch

Forfait raquettes & fondue à CHF 35.-

Forfait ski nocturne & fondue à CHF 33.-

www.jurasurleman.ch | www.teledole.ch

À la rencontre de la Gruyère authentique

La Gruyère est une terre de traditions – comme l’illustre le Musée gruérien, au cœur de la petite ville de Bulle. Temple des arts populaires locaux, il permet de découvrir des intérieurs typiques de ferme ou de fromagerie, des peintures de montée à l’alpage (les célèbres poyas) et nombre d’objets du quotidien gruérien d’autrefois.

La Gruyère, l’un des sept districts du canton de Fribourg, se distingue par son doux relief verdoyant parsemé de villages et de bourgades, avec les Préalpes en arrière-plan. Un panorama idyllique où les vaches, leur lait et le fromage ont toujours joué un rôle central, tant économique que culturel. Pour s’en persuader, il suffit de pénétrer dans le Musée gruérien. Chaque visiteuse ou visiteur, quel que soit son âge, y trouvera sans aucun doute de quoi satisfaire sa curiosité. Le musée s’attache depuis 1917 à mettre en valeur et à faire vivre le patrimoine régional, en faisant partager le quotidien de ses habitants au fil des siècles. L’exposition permanente « La Gruyère – itinéraires et empreintes », qui s’étend sur plus de 1000 mètres carrés, propose entre autres de visiter l’intérieur d’une ferme et d’un chalet d’alpage et de cheminer dans les rues de la ville de Bulle au XVIIIe siècle. Cette exposition est conçue comme un récit et s’articule autour de différents thèmes: fabrication et commerce du fromage, artisanat et premières industries, vie domestique et population, Bulle en 1722, 1912 et 2002, pouvoirs et territoires du Moyen Âge au XIXe siècle, religion (église officielle et piété privée), ainsi que création et diffusion des représentations emblématiques de la région. Le parcours, qui comprend un spectacle audiovisuel, des maquettes, des costumes, objets et peintures, ainsi que des jeux destinés au jeune public promet un moment de découverte ludique et passionnant. Au Musée gruérien, il n’y a pas que des choses à regarder, il y en a aussi à toucher et à manipuler, telles qu’un toit en tavillons à reconstituer.

Souvenirs du passé et enjeux actuels

Le musée accueille également des expositions temporaires thématiques ou artistiques qui, tout en ayant un lien avec la Gruyère, abordent d’autres horizons. Ces expositions réunissent des œuvres d’art, des objets et des documents originaux qui concourent à éclairer les enjeux du monde actuel. Dans ce cadre, l’exposition temporaire principale « Naturalisation » propose de vivre l’expérience de la procédure de naturalisation

telle qu’elle se déroule en Gruyère. La scénographie immersive invite le public à jouer différents rôles, à entrer dans la démarche administrative de la « fabrique des Suisses », et à se poser la question de savoir ce que signifie être suisse aujourd’hui.

Dans le cadre du projet «Mur blanc», par exemple, le musée soutient des photographes fribourgeois, qui y sont régulièrement invités à présenter leur travail et peuvent ainsi partager leur regard avec un large public. C’est le cas d’Aldo Ellena, qui a parcouru les forêts fribourgeoises et en a rapporté des images vibrantes, évoquant une jungle dense et anarchique. Le musée acquiert par ailleurs des tirages de chaque exposition «Mur blanc» afin d’enrichir ses collections de photographie contemporaine et de venir en aide aux artistes.

Les collections du Musée gruérien comptent déjà plus d’un million de photographies. Plusieurs milliers d’entre elles ont été sélectionnées et numérisées et sont accessibles en ligne sur le site du musée, dans le catalogue des collections.

En 2002, la Société des Amis du Musée a participé à l’acquisition de deux fonds photographiques d’une grande importance pour la région et le canton: les archives Morel et Glasson, ainsi qu’une précieuse série de 61 photographies réalisées par Girault de Prangey, un Français qui a séjourné à plusieurs reprises en Suisse entre 1845 et 1850. Une sélection de ses photographies sur plaque de cuivre argentée (ou daguerréotypes) est présentée par rotation dans l’exposition permanente du musée.

C’est une incroyable mémoire en images qui est conservée dans le Musée gruérien, à travers des estampes, des daguerréotypes, des cartes postales et des fonds photographiques de la région des XIXe, XXe et XXIe siècles.

Un artisanat mis à l’honneur Afin de conserver le patrimoine culturel, il est crucial de réunir des témoignages. Le Musée gruérien étant un acteur décisif de cette conservation, il a mis sur pied l’exposition « Sonnailles et colliers de cuir » (à découvrir jusqu’au 22 janvier 2023). Une

Fribourgeoise et huit Fribourgeois passionnés y présentent des pièces richement décorées et racontent l’histoire de ces grosses cloches en fer, vecteurs de traditions et de savoir-faire, attachées au cou des bêtes d’élevage. Ainsi, il y a non seulement à voir et à toucher, mais aussi à écouter au Musée gruérien…

L’art populaire de la Gruyère semble avant tout avoir trait à la poya. Des vêtements des armaillis ornés d’edelweiss aux cuillères à crème et aux formes à beurre sculptées, jusqu’aux tableaux représentant des montées à l’alpage qui ornaient les granges. Cependant, il y a également de délicats objets de piété rappelant que Fribourg a été un bastion du catholicisme entouré de terres bernoises réformées dès la seconde moitié du XVIe siècle. Il serait donc dommage de réduire les savoir-faire des Gruériens à la production de leur fromage – tout délicieux soit-il.

Parcourir les salles du Musée gruérien, c’est prendre conscience de l’authenticité du patrimoine culturel local. Le seul danger est d’en ressortir avec la furieuse envie d’en apprendre davantage sur cette région et ses habitants…

Il est temps de se créer des souvenirs hivernaux en famille ! Proche de Genève et Lausanne, la région de St-Cergue offre en hiver de nombreuses activités pour découvrir les plaisirs de la neige. © BEN BECKER ST- CERGUE ET LA DÔLE, LA NEIGE À DEUX PAS DE CHEZ VOUS ! www.st-cergue-tourisme.ch |
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MUSÉE GRUÉRIEN
Musée gruérien Rue de la Condémine 25 1630 Bulle, Suisse +41 (0)26 916 10 10 musee-gruerien.ch Fermé le lundi. Entrée gratuite chaque dernier dimanche du mois. Image Fribourg Région

Communiquer au sujet de l’autisme pour en favoriser la compréhension

Mélanie Scrocca, comment décririez-vous votre famille ?

Je pense qu’on est une famille moderne et heureuse. On fait plein de choses ensemble, on voyage - on va par exemple partir en croisière pour les fêtes de fin d’année - et on sort même si Luca est différent et que ce n’est pas toujours facile. Le bonheur de ma famille est au centre de mes préoccupations.

Pouvez-vous nous parler un peu de votre fils Luca ?

Luca est un enfant de presque douze ans très doux et attentionné qui aime le contact avec les gens et qui comprend tout, et ce malgré son handicap et le fait qu’il ne parle pas. Il peut être aussi dans sa bulle et y rester un bon moment en chantant ou criant très fort par exemple. Il a des moments de crise, surtout quand il n’est pas content. Il se tire alors les cheveux, se roule par terre et essaie ainsi de nous faire comprendre ce qu’il ressent.

Quand et comment avez-vous découvert qu’il est atteint d’autisme ?

Le diagnostic a été posé quand Luca avait environ trois ans. Nous l’avons découvert alors que nous étions

invités chez ma cousine. Ma cousine avait remarqué certaines choses que Luca faisait différemment que les autres enfants, en raison de son expérience en tant qu’infirmière. Elle m’a alors demandé avec discrétion si Luca pouvait être atteint d’un trouble du spectre autistique (TSA). Je me suis alors demandée ce dont il s’agissait, elle m’a expliqué et mon mari et moi n’avons pas bien réagi. Notre pédiatre ne nous avait jamais parlé d’autisme, mais seulement d’un retard. Après cet épisode, nous avons commencé à nous poser des questions, nous avons interrogé la pédiatre qui n’était pas du même avis. Nous étions donc entre deux et ne savions plus quoi penser, jusqu’au jour où nous avons changé de pédiatre et, après différents tests, elle nous a confirmé que Luca était atteint d’autisme. En tant que croyante, j’ai accepté plus rapidement ce diagnostic. Pour mon mari en revanche, cela a été plus difficile car il n’acceptait pas que son enfant était atteint d’autisme et voulait faire plus de tests, l’aider d’une quelconque manière. Nous aurions également voulu que Luca soit davantage suivi avant sa scolarisation car, plus vite un enfant autiste est pris en charge, meilleur sera son suivi en ce qui concerne son futur. On nous a toutefois fait comprendre qu’à part l’Office Éducatif Itinérant (OEI), autrement dit la visite hebdomadaire d’une spécialiste à la maison, il n’y avait rien à faire.

Quels défis avez-vous rencontrés ? Nous avons traversé une période assez difficile il y a cinq ou six ans. À l’école, on avait remarqué que Luca faisait des micro-absences. Nous avons donc été suivis par une neurologue qui lui a prescrit des

comprimés pour atténuer ces absences. Ces médicaments avaient des conséquences importantes sur la qualité de son sommeil et sur ses crises. Nous avons essayé de tout faire pour l’aider : nous faisions par exemple des tours en voiture en pleine nuit ou plus d’activités pendant la journée afin qu’il soit fatigué et qu’il puisse bien dormir, mais rien ne marchait. J’ai appelé la neurologue pour trouver une solution et elle m’a proposé de diminuer la dose des médicaments pour ensuite les arrêter. Elle avait compris que le comportement de Luca était dû aux effets secondaires des médicaments. Les micro-absences se sont alors améliorées et, grâce à un électroencéphalogramme (EEG), nous avons observé un changement progressif.

Et comment se passe votre quotidien aujourd’hui ?

Les choses vont mieux, mais ce n’est pas toujours facile. Il faut toujours faire attention à ce que fait Luca, essayer de comprendre ce qu’il veut en observant ses réactions, s’occuper de son hygiène… Luca est en fait un jeune homme dans le corps d’un enfant. Nous avons la chance d’être bien entourés et d’avoir des familles qui nous aident à nous occuper de Luca si besoin. Les frères et sœurs de Luca sont aussi d’une grande aide : ils l’aiment tous très fort et le protègent, bien que ce ne soit pas toujours facile pour eux.

Qu’en est-il de la communication au sujet de l’autisme au niveau de l’école ?

Je pense que les gens, et surtout les enfants et les jeunes, se moquent plus facilement de ce qu’ils ne

comprennent pas. Luca est à La Bruyère, une école standard et aussi en partie spécialisée, et tout se passe bien, mais il y a d’autres enfants dont la scolarisation est difficile. Plus de communication pourrait les aider. Cela ne signifie pas que les moqueries disparaîtraient, mais cela pourrait contribuer à une meilleure compréhension et à une plus grande empathie envers les personnes atteintes d’autisme comme mon fils.

Que représentent pour vous et pour Luca les weekends et les camps de vacances organisés par l’association Insieme Valais ?

Luca aime beaucoup les camps Insieme. Il adore être chouchouté et le fait d’avoir un accompagnant à lui tout seul est donc très positif. Dès que Luca voit arriver le bus Insieme, il sourit et montre qu’il est vraiment content, cela nous fait plaisir. Et nous avons entièrement confiance en l’association et les moniteurs. Nous savons que Luca s’amuse énormément pendant ces camps car il peut se promener, faire beaucoup d’activités, être en contact avec d’autres personnes et avec la nature. Pour nous, les camps représentent aussi des moments de soulagement.

Nous pouvons par exemple prendre plus de temps pour nous ou en profiter pour organiser des activités avec nos autres enfants, ce que nous ne pouvons pas toujours faire avec Luca, comme aller au cinéma.

FOCUS.SWISS TÉMOIGNAGE • AUTISME
Interview Andrea Tarantini
on estime qu’environ un enfant sur 100 souffre d’autisme.
et les symptômes les plus courants, il existe encore une
troubles autistiques. Dans l’interview qui suit, sa
Aujourd’hui,
Bien que de plus en plus de gens connaissent ce trouble
incompréhension latente vis-à-vis des personnes qui, comme Luca, sont atteintes de
maman, Mélanie Scrocca, nous parle du quotidien de son fils et de son intégration scolaire.
De gauche à droite: Marco, Luca,
Maria Stuarda Du bel canto pour les fêtes ! GTG.CH DÈS CHF 17.— Opéra de Gaetano Donizetti 17 29.12 2022 IMAGE : PAOLO PELLEGRIN 8 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA
Mélanie Scrocca et Luca
Antonio, Dylan, Mélanie et Lucy.
www.ensr.ch 2½ à 18 ANS Programmes en français, en anglais ou bilingue Maturité suisse Internat Baccalauréat international Camps de vacances

Ofenbach

« La famille est le pilier le plus important sur lequel se reposer »

César et Dorian sont amis d’enfance. Ils se sont rencontrés lors d’une alarme incendie à l’école alors qu’il n’avaient que onze ans et sont depuis inséparables, notamment en raison de leur nombreux points communs. D’abord tous deux passionnés de films en stop motion, ils se sont ensuite rapprochés de la musique avant de fonder le duo Ofenbach il y a cinq ans. Drôles, rêveurs et passionnés, ils nous en disent plus sur leurs actualités ainsi que sur la saison hivernale.

César et Dorian, quelles sont les valeurs que vous partagez ?

Les valeurs qui nous tiennent le plus à coeur sont la liberté, car en tant qu’artistes nous ne nous plierons jamais qu’à nos exigences et notre instinct, la loyauté, car c’est ce qui est le plus important dans notre amitié ainsi que la bienveillance envers un public et une équipe qui nous donne tout et nous soutient depuis le début.

Cette année, Ofenbach est devenu le groupe français le plus écouté au monde. Qu’est-ce qui contribue à votre succès ?

La forte identité de notre musique! Quand nous avons signé chez Warner en 2016, nous avons sorti « Be Mine » et « Katchi », nos deux premiers morceaux. Ils étaient tous les deux différents de ce à quoi les mélomanes étaient habitués auparavant. Nous avons créé une belle harmonie entre le rock, le rockabilly et la musique électronique. C’était nouveau et cela a beaucoup plu. Nous nous sommes dirigés ensuite vers la pop avec «Head, Shoulders, Knees and Toes », mais toujours en gardant un côté rock avec la guitare électrique sur les drops. C’est cette identité sonore différente qui a fait que nous en sommes arrivés là aujourd’hui!

Votre chanson « Be Mine », sortie en 2016, a été certifiée triple or en Allemagne et double platine en Suisse. Vous y attendiez-vous ?

Oui, nous nous y attendions quand même un peu (rires). Nous l’avons composée entièrement dans notre chambre d’adolescents. Nous étions vraiment excités lors de sa sortie et nous espérions très fort qu’elle marche car elle a une énergie incroyable - nous nous ambiancions tous seuls en l’écoutant (rires).

« Wasted Love », sortie en 2021, rencontre aussi un franc succès. Selon vous, quelles conditions doivent être réunies pour qu’une chanson devienne un hit ?

Le monde de la musique change et évolue continuellement. Nous ne savons donc jamais ce que les gens aimeront demain. Nos morceaux qui ont marché le mieux sont ceux avec une mélodie très entraînante. Sur « Wasted Love » par exemple, le « La, La, La, La… » (en chantant) initial« se répète et reste bien en tête avant le retour du refrain. Cela peut aider au succès d’un morceau. Qu’est-ce qu’il

faut faire pour qu’un morceau marche ? C’est difficile à dire, car il n’y a pas de recette miracle. Il va falloir comprendre ce que sera la musique du futur. Nous allons peut-être partir vers des morceaux avec un nouveau type de production et des nouveaux sons. Les gens ont besoin de nouveauté en ce moment.

Et cette année, vous avez donné de la nouveauté à vos fans. Vous avez sorti le hit « 4U » et dévoilé votre remix de « Let Somebody Go « de Coldplay et Selena Gomez. Pourquoi avez-vous choisi ce morceau ? Coldplay nous a proposé de remixer cette chanson. Nous avons toujours été fans de Coldplay et adoré la voix de Chris Martin. Nous donnons de l’importance aux paroles, mais nous sommes avant tout des amoureux de la mélodie qui, selon nous, est davantage un vecteur d’émotions. Coldplay fait partie des meilleurs mélodistes et compositeurs au monde à nos yeux. C’est pourquoi nous avons tout de suite accepté la proposition et cela a été un honneur pour nous de remixer « Let Somebody Go ». Un de nos rêves est d’ailleurs de faire une composition originale avec Coldplay.

Votre nouveau-né, votre album studio I, met en avant le thème de l’espoir, de l’optimisme et de l’amour. Que représentent ces sujets pour vous ?

L’optimiste est très important en ce moment. Par exemple, la chanson « Ain’t Got No Worries » que nous avons composée avec R3hab récite « Ain’t got no worries when I dance ». C’est un message très actuel: parfois, malgré les périodes moroses et tout ce qui passe dans le monde qui peut être très anxiogène, il y a des moments où il faut savoir lâcher prise et profiter de l’instant présent. La danse et la musique sont d’excellents moyens pour ce faire. Dans ce nouvel album, quel est le single que vous aimez le plus ?

« Love Me Know », le plus grand single de l’album. Il promet de faire parler de lui: il est déjà joué partout en Europe et il grandit aussi en Airplay.

La période des fêtes approche et il s’agit généralement d’un moment où les gens lâchent prise. Qu’aimez-vous

le plus de ce moment de l’année ?

L’esprit de Noël: se retrouver en famille ou entre amis, l’euphorie et la joie des fêtes, les décorations, les lumières et les musiques qui créent une atmosphère chaleureuse et cocooning. Parmi les musiques classiques de Noël, notre préférée est « Last Christmas » de Wham!

Quels sont vos projets pour les fêtes ?

Nous allons jouer pour le Nouvel-An sur France 2, ce sera un truc de fou (rires). Il s’agira d’un concert pour le passage à la nouvelle année qui aura lieu au Château de Fontainebleau, avec l’un des meilleurs artificiers au monde. En ce qui concerne les fêtes, le but est de profiter de nos proches et de se déconnecter, car avec le travail nous n’avons pas toujours le temps de le faire. Ensuite, en janvier, nous partirons en tournée et en studio aux Etats-Unis pendant un mois environ.

Que représente la famille pour vous ?

Le soutien de notre famille est primordial car il nous permet de garder les pieds sur terre et surtout de nous apporter les ressources nécessaires dans les moments de doute et de perte de repères. La famille est le pilier le plus important sur lequel se reposer surtout quand on côtoie beaucoup de monde comme nous.

Vous avez été plus que prolifiques en 2022. Réservez-vous des surprises à vos fans en 2023 ?

Nous avons annoncé un concert en octobre 2023 au Zénith de Paris, une des plus grandes salles de la capitale. Pour cette occasion, qui est une date unique avec des invités et une mise en scène tout autant uniques, nous allons faire des créations visuelles avec des gens talentueux. Ces visuels pourront être retrouvés lors de nos festivals pendant l’été 2023. En mars, nous serons aussi sur la scène principale au Tomorrowland Winter. Autrement, nous allons jouer notre nouvel album en live et en festival. Puisque nous avons toujours la bougeotte, nous allons aussi certainement présenter à nos fans des nouvelles musiques.

Nous verrons-vous en Suisse bientôt ? Nous avons quelques dates en Suisse, mais nous ne pouvons pas dévoiler plus de détails, et nous serons à Lausanne, au Mad Club, en février prochain. Nous avons hâte de vous y voir nombreux.

FOCUS.SWISS INTERVIEW • OFENBACH
10 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

Michel Wichman, dans une de vos déclarations vous soutenez que « les étoiles sont au firmament ». Qu’entendez-vous par là ?

Les étoiles sont au firmament et non pas à un panneau à l’entrée d’un hôtel car, de nos jours, le nombre d’étoiles est de moins en moins lié à la qualité de l’hôtellerie. Notre équipe se préoccupe uniquement des clients et fait de son mieux pour qu’ils soient satisfaits. C’est pourquoi les évaluations en ligne de nos visiteurs sont beaucoup plus significatives que nos étoiles pour nous. L’hôtel pourrait même se voir attribuer huit étoiles mais cela ne changerait rien car nous favoriserons toujours une hospitalité authentique et sincère ainsi qu’un service impeccable. D’ailleurs, c’est précisément par ces caractéristiques et ces valeurs que nous souhaitons nous démarquer et démontrer la qualité de notre établissement. C’est pour cette raison que nous avons rejeté les quatre étoiles que l’Hôtellerie Suisse envisageait de nous attribuer. N’est-ce pas un inconvénient, surtout concernant la perception de l’extérieur ?

Non, pas du tout. Même si parfois nous pensons ne pas être à la hauteur, nous dépassons toujours les attentes de nos clients. Les visiteurs deviennent ainsi des habitués enthousiastes et fidèles. Nous proposons une forme d’hospitalité contemporaine et durable, qui laisse les étoiles à leur place - dans le ciel - et nous plaçons toujours le bien-être des hôtes au cœur de notre activité.

Cependant, il reste vrai que les étoiles aident certains invités à choisir leur destination.

Et pourtant, vous vous êtes « contenté » d’ouvrir un hôtel trois étoiles. Pourquoi ?

À mon avis, parallèlement au monde du grand tourisme hôtelier super riche et classique, Gstaad doit se développer davantage en termes de nouveaux concepts pour l’avenir. À Gstaad, il manquait un hôtel trois étoiles qui offrait un service exceptionnel. Avant d’être hôte du Spitzhorn, j’ai travaillé pendant huit ans comme directeur au Grand Hôtel Bellevue Gstaad (aujourd’hui Le Grand Bellevue). Lorsque je travaillais au Grand Hôtel Bellevue, mon équipe et moi, nous concentrions toujours sur le bien-être de nos hôtes. Toutefois, alors que cela devrait être une évidence, la satisfaction du client a fini bien souvent par passer en deuxième place dans de nombreux hôtels de luxe.

Dans ces cas, la chasse aux étoiles associée aux efforts et sacrifices visant à attirer un grand nombre de célébrités a conduit à une situation qui ne permettait pas à un invité « lambda » de se sentir à l’aise dans l’établissement.

Pourquoi avez-vous choisi le Spitzhorn pour votre nouvelle mission ?

Dès le début, ma femme et moi avons pu aider à façonner l’âme de l’hôtel Spitzhorn. En tant que

Le vrai luxe plutôt que l’illusion de la grandeur

Qu’est-ce qui différencie le Spitzhorn d’autres hôtels de la même catégorie ou d’une catégorie supérieure ? Nous pensons qu’il ne faut « pas toujours vouloir plus, mais aspirer au meilleur ». C’est le principe directeur de notre hôtel trois étoiles supérieur. À mon avis, il n’est pas possible de comparer un hôtel à un autre car chaque éta-blissement possède son propre charme et sa propre identité. Finalement, ce qui compte c’est

l’âme de l’hôtel, tout est une question de niveaux, notre hôtel est d’un degré plus spacieux, les couloirs sont plus larges, les chambres plus lumineuses, les boissons plus grandes, le champagne plus pétillant, le temps est meilleur, les enfants sont plus heureux, les montagnes plus hautes, la piscine s’avère plus accueillante, les prairies alpines plus colorées et les visages de notre équipe sont plus rayonnants. Ce qui fait la différence c’est aussi notre facture qui, malgré le confort offert, rayonne d’une modestie particulière. Nous nous concentrons uniquement sur le client et son bien-être. Tout ce dont nos visiteurs ont besoin est à leur disposi-tion. Nous offrons donc le vrai luxe plutôt qu’une illusion de grandeur.

Qu’est-ce qui distingue l’offre culinaire du Spitzhorn ?

Les plats les plus populaires des Alpes ou « The Best of the Alps » d’Allemagne, d’Autriche, de Suisse, d’Italie et de France attendent nos visiteurs ! Nous avons mis au point les meilleures recettes, qui convainquent par des ingrédients frais, souvent locaux, et forment un menu simple mais très savoureux. Nous proposons par exemple des soupes spéciales, des poissons locaux, des classiques alpins, des röstis copieux et des desserts gourmands ainsi que des spécialités saisonnières.

Vous décrivez votre établissement comme un hôtel trois étoiles qui comporte une infrastructure quatre étoiles. Qu’est-ce qui confère à cette dernière sa grande qualité ?

Notre hôtel est en effet un trois étoiles supérieur avec une infrastructure quatre étoiles dans un environnement cinq étoiles. Cela fait aussi partie de notre slogan. Lorsque nous avons ouvert l’hôtel Spitzhorn en décembre 2013, « la légèreté de l’être » a également trouvé son expression architecturale. En tant que chalet-hôtel, l’établissement ne choque pas et se fond harmonieusement dans l’un des plus beaux paysages alpins de Suisse. Les chalets enchantent parce qu’ils absorbent les couleurs et les formes de leur environnement rendant l’ensemble « léger ». Quant à nos intérieurs, il a été difficile de laisser transparaître l’esthétique très particulière du monde extérieur. Nos décorateurs d’intérieur ont créé une œuvre d’art étonnante. Les 50 chambres et les 110 lits de l’établissement offrent les meilleures vues sur la région. L’hôtel comprend aussi une salle de jeux pour les enfants, une cuisine saisonnière de brasserie dans le restaurant ainsi qu’une zone de bien-être, un fitness, une piscine, un sauna/bain à vapeur, des soins Kneipp et des massages.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 11 #FOCUSMAFAMILLE HÔTEL SPITZHORN • BRANDREPORT
À l’Hôtel Spitzhorn de Gstaad, les étoiles ne sont pas vraiment importantes. D’autant plus lorsqu’il s’agit de satisfaire les clients. Michel Wichman, locataire et hôte du Spitzhorn, nous présente l’établissement ainsi que ses valeurs comme une hospitalité authentique qui dépasse souvent les attentes des clients. locataires, nous avons repris un établissement de l’assurance La Bâloise qui correspond parfaitement à notre idée d’un hôtel moderne. Pas de posture guindée, pas d’illusion de grandeur. Nous privilégions une atmosphère détendue et une cordialité authentique. En 2014, le « Times » a même écrit qu’il s’agit d’un moyen de « réinventer Gstaad pour les skieurs au budget plus modeste ».
www.spitzhorn.ch

Les douleurs de l’accouchement ne devraient pas être insupportables

La naissance d’un enfant est une chose merveilleuse. Malheureusement, il s’agit également d’un moment douloureux. L’apparition et la perception de cette douleur sont aussi individuelles que l’accouchement lui-même. Il existe toutefois différentes manières de s’y préparer et de la soulager.

Le concept de douleur à l’accouchement est perçu différemment selon les cultures et diverses significations lui sont attribuées. En Occident, la douleur est surtout perçue comme négative. De ce fait, les futures mamans l’appréhendent souvent. Cependant, la perception sociale de la douleur comme étant négative n’est pas la seule à alimenter ces craintes. À cela s’ajoute le fait que les femmes enceintes sont confrontées à quelque chose d’inconnu et de difficile à évaluer. Susanne Schmid, sage-femme indépendante à Berne, accompagne des femmes et des hommes durant toute la grossesse. Elle a de l’expérience dans la gestion de la douleur avant et pendant l’accouchement. Connaître le déroulé d’un accouchement L’intensité et le type de contractions et de douleurs peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre. La manière dont la douleur de l’accouchement est vécue dépend également de la capacité d’une femme à se détendre et de la manière dont elle le fait. La respiration pendant les contractions est par exemple déterminante. En effet, une respiration focalisée peut soulager la douleur. Bien entendu, les soins et l’environnement ont également une influence sur la perception de la douleur. En général, «le déroulement de l’accouchement est influencé par l’attitude de la personne face au processus de la naissance et à la douleur de l’accouchement», explique Susanne Schmid. Ainsi, la patiente ressent moins de douleurs lorsqu’elle dispose de suffisamment de connaissances sur le déroulement de l’accouchement.

Diverses possibilités pour soulager la douleur

Lors du choix du mode de soulagement de la douleur, il faut tenir compte de différents éléments. D’une part, les besoins de la femme et de sa famille sont bien sûr au premier plan. Après tout, leur mode de vie s’exprime aussi dans la manière d’accoucher.

D’autre part, il faut également prendre en compte l’attitude de l’équipe médicale vis-à-vis du processus et de la douleur de l’accouchement. Mais en principe, lors d’un accouchement naturel, il existe plusieurs méthodes de médecine complémentaire et médicale qui peuvent entrer en ligne de compte.

Dans la médecine complémentaire, il existe par exemple des approches homéopathiques et aromathérapeutiques. Les massages, l’acupuncture, l’acupression et les bains chauds peuvent également aider à soulager la douleur. L’hypnose a, quant à elle, également démontré ses bienfaits. Les possibilités médicales vont des spasmolytiques comme le Buscopan à la péridurale et à la rachianesthésie, en passant par le gaz hilarant et les opioïdes. Il convient également de mentionner la pompe PCA, avec laquelle les patientes contrôlent elles-mêmes l’ajout d’analgésiques. Il n’est toutefois pas nécessaire de choisir l’une ou l’autre méthode car elles peuvent se combiner en fonction des circonstances.

Un conseil précoce et compétent est un véritable plus Pour Susanne Schmid, il est clair qu’»il est important qu’une femme ou les futurs parents se penchent le plus tôt possible sur le moment de l’accouchement». Une réflexion précoce et intensive sur le sujet favorise la force mentale d’une femme, ce qui est un grand avantage pendant l’accouchement. En ce qui concerne l’hypnose, par exemple, il est judicieux de commencer le plus tôt possible pendant la grossesse. Pratiquer régulièrement les techniques de respiration, la visualisation et les phrases directrices permet de se conditionner, ce qui sera finalement utile lors de l’accouchement.

S’informer est essentiel

Pour choisir un type de soulagement de la douleur, il faut d’abord connaître les différentes possibilités. Pour cela, il est recommandé de demander conseil à une sage-femme ou à un ou une gynécologue qui

peuvent tous deux s’occuper du suivi d’une grossesse. Ces experts peuvent également informer les futurs parents sur les différents modèles de prise en charge. Susanne Schmid déclare à propos des modèles de suivi que «de nombreuses femmes utilisent de plus en plus la possibilité de se faire suivre par différents types de professionnels en fonction de leurs compétences». Quel que soit le modèle de suivi choisi, on peut compter sur des conseils individuels et compétents concernant les soucis liés à la grossesse et à l’accouchement. Il convient en outre de mentionner que, pour les grossesses à faible risque de complications, un accouchement en dehors d’un hôpital en compagnie d’une sage-femme est aussi sûr que les accouchements accompagnés par un médecin.

Le partenaire peut aussi aider

Il semble évident que le partenaire est une personne de référence importante pour la femme. Toutefois, il n’est pas facile de comprendre d’emblée comment le soutien et l’aide nécessaires peuvent se présenter concrètement. Il est donc important de discuter de ses besoins. Pendant l’accouchement, une femme a besoin de calme pour pouvoir rester concentrée. Susanne Schmid observe régulièrement que «lorsqu’un homme est pleinement serein, il peut aussi transmettre le calme». Le partenaire est en mesure de participer activement à la création d’une atmosphère sans stress, de sorte que la femme soit pleinement en mesure d’accoucher dans les meilleures conditions.

Un environnement calme et sécurisant peut atténuer la perception de la douleur. En outre, l’accompagnement peut également soutenir la respiration focalisée, le partenaire posant la main sur les parties du corps où la respiration de la femme devrait se concentrer. De cette manière, l’accompagnement participe concrètement à l’atténuation des douleurs de l’accouchement.

Cinq activités originales, collaboratives et adaptées à tous !

Depuis 2017, Kalayan ne cesse de développer ses activités de loisirs à Genève. L’occasion de découvrir cinq arcades de jeux : Virtual Room, Game Over, Quiz Room, SENSAS, et Cube Challenges.

La période de l’hiver est propice à des activités en famille. Pourquoi ne pas tenter ou offrir une expérience unique à Genève ? Le groupe Kalayan propose de découvrir cinq activités inédites, parmi les mieux notées sur TripAdvisor.

Cube Challenges, le Fort Boyard 2.0 à Genève !

C’est la nouvelle expérience de jeu grandeur nature ! Si l’on est prêt à tester ses limites, il faut aller chez Cube en équipe de deux à cinq personnes et se préparer à accomplir une série de défis, plus surprenants les uns que les autres, dans les 18 salles proposées. Marquer le plus de paniers au Buzzer Beater, passer un parcours d’obstacles dans la salle Red Ropes, traverser un champ de lazer sans les déclencher au Lazer Maze. L’expérience Cube Challenges marquera les esprits des visiteurs ! (Dès dix ans).

Quiz Room, le premier quiz immersif où tout le monde peut gagner

Quiz Room, c’est le quiz où l’on peut buzzer comme sur un plateau télé et rigoler 100 fois plus que dans le canap’! Que l’on participe en solo, duo, trio ou même en mode tournoi entre trois salles, les stratèges sauront piéger leurs adversaires grâces aux différents jokers disponibles durant la partie. Il est également possible de retrouver Quiz Room Kids : l’expérience Quiz Room mais conçue et pensée spécialement pour les enfants (dès huit ans) et le Blindtest, un nouveau genre de quiz musical où si l’on connait la chanson, pas la peine de hurler, mais de buzzer.

Virtual Room, l’escape game en réalité virtuelle !

Virtual Room, première salle de réalité virtuelle collaborative à Genève, propose des expériences originales et accessibles à tous ! À la croisée des chemins entre l’escape game et le cinéma, il est temps d’embarquer pour une aventure virtuelle unique en son genre alliant réflexion, communication et esprit d’équipe ! Durant 45 minutes, les joueurs s’immergent dans des univers imaginaires servis par des graphismes stupéfiants. Les visiteurs

souhaitent-ils sauver le monde ? Devenir un zombie ou même protéger le monde réel d’une destruction certaine ? Que l’aventure commence ! (Dès dix ans)

Game Over fait entrer tout un chacun dans une nouvelle génération d’escape game !

Trois salles sont à découvrir : L’école des sorciers, le royaume de feu & glace et Jack l’éventreur. L’occasion de plonger dans des décors conçus comme de véritables décors de cinéma, et de chambouler ses méninges et révolutionner sa façon de jouer grâce à des mécanismes ultra-modernes ! En poussant la porte de cet espace réservé aux joies de l’escape game, une aventure unique dans les règles du 7ème art attend les visiteurs. (Dès neuf ans)

Sensas, un parcours insolite autour des 5 sens !

Il s’agit d’un parcours sensoriel ludique et insolite où l’on peut s’amuser en relevant des défis pour la plupart dans l’obscurité totale ! Au travers

de différents ateliers sensoriels, les participants sont amenés à se dépasser pour récolter un maximum d’amulettes sensorielles, ensuite converties en don pour notre association partenaire.

1 Amulette = 0,10 CHF reversé à l’association « No Difference », qui aide à l’intégration et à l’accompagnement des personnes en situation de handicap à travers l’art et le sport. (Dès sept ans)

L’occasion d’offrir un cadeau original ! Pourquoi ne pas offrir une expérience immersive et inoubliable à vos proches ? Les bons cadeaux sont disponibles sur le site internet de chaque jeu et l’équipe reste également à la disposition des participants pour toute demande particulière.

Un anniversaire enfant à organiser ?

Kalayan est le lieu parfait ! Offrir un anniversaire hors du commun à son enfant ? En plus du jeu, Kalayan propose deux formules

d’anniversaire, pour rendre cette journée inoubliable. L’anniversaire d’un enfant peut aussi être organisé au Stade de Genève lors des matchs du Servette FC à domicile. Au programme : visite VIP du stade, jeux gonflables, un sac souvenir du club, une photo géante sur les écrans du stade et pleins d’autres surprises !

Pour plus d’informations, yann@kalayan.ch

Et pour les autres événements ? Que ce soit pour un team building avec son équipe, un pot de départ ou un enterrement de vie de célibataire, Kalayan propose en plus un large choix de formules F&B, en partenariat avec Apero Chill. L’occasion de faire de son événement un moment mémorable pour tous !

Pour plus d’informations : event@kalayan.ch www. kalayan.ch

FOCUS.SWISS DOULEURS DE L’ACCOUCHEMENT
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12 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA
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Puisque la mort est une réalité inéluctable, il est important de penser à son propre départ. Veuton être incinéré ou déposé en terre? Souhaitet-on un service laïque ou religieux? Préfère-t-on s’en aller simplement dans le silence? Puisque les volontés sont différentes d’une personne à l’autre, la prévoyance funéraire s'avère être une démarche rassurante qui garantit le respect des choix de chacun. Au moment du décès d’un être cher, cette démarche dispense également les proches de toute décision difficile et soulage la famille du poids financier des funérailles.

Dans ce cadre, Azur Prévoyance Funéraire SA, spécialiste de la prévoyance funéraire depuis 2001, propose une large gamme de prestations différentes, toutes adaptées aux souhaits, à la culture, à la religion ou au budget de ses clients. Ce dernier peut d’ailleurs être ajusté lors d’un entretien personnalisé avec des conseillers experts qui proposent un accompagnement et un soutien tout au long du projet de prévoyance. Florence et Sophie Bédoïan, administratrice d’Azur Prévoyance Funéraire SA et cadre dirigeant des Pompes Funèbres Générales Genève SA qui réalisent des contrats de prévoyance funéraire depuis 1982, soulignent les avantages de la prévoyance funéraire.

Sophie Bédoïan, pourquoi avez-vous choisi de travailler dans ce secteur?

C’est une histoire de famille. Mon père est entré dans la société en tant qu’assistant funéraire en 1987 et il est maintenant Directeur Général. Depuis toute petite, j’ai toujours connu les Pompes Funèbres Générales et l’agence de Carouge. Ma mère l’a rejoint en 2001 comme Directrice Administrative. Pour ma part,

je me suis lancée dans cette activité en 2006, après mes études en hôtellerie et restauration qui m’ont apporté une grande rigueur et le sens d’un service à la clientèle irréprochable. Néanmoins, il me manquait quelque chose. De par l’aspect profondément humain de notre profession, notre activité est une vocation avant d’être un travail. J’ai la sensation d’être vraiment utile.

Florence Bédoïan, que comporte un contrat de prévoyance funéraire?

Tout d’abord, un contrat de prévoyance est unique. Cela va du choix du cercueil à la rédaction anticipée de l’avis mortuaire, en passant par le choix du lieu de la cérémonie, le type de sépulture et même les fleurs. Nous prenons le temps d’étudier ensemble les volontés de nos contractants, de les rassurer sur d’éventuelles inquiétudes et d’établir un budget en fonction de leurs possibilités. Il faut prendre le temps de la réflexion car c’est une démarche personnelle qui est parfois difficile à entreprendre.

Pourquoi cette pratique est-elle courante aujourd’hui?

S.B.: L’établissement d’un contrat de prévoyance funéraire rassure la personne concernée car elle sait qu’elle sera prise en charge rapidement et que tout se déroulera selon ses volontés. La démarche est totalement personnelle, mais c’est aussi un acte de cœur envers ses proches.

Aujourd’hui, les membres d’une famille vivent souvent aux quatre coins du monde. Pour les enfants, il est rassurant de savoir que leurs parents ont tout prévu et que, le temps de revenir de l’étranger, l’organisation a déjà commencé. De plus, il existe parfois des conflits importants dans les familles.

Le contrat de prévoyance a le mérite de tranquilliser et de mettre tout le monde d’accord.

F.B.: Nous remarquons aussi qu’il y a de plus en plus de gens qui vivent seuls. Dans ce cadre aussi, c’est rassurant de savoir que tout est bien organisé et que nos volontés seront respectées. Enfin, l’aspect financier est également important. Toutes les personnes qui viennent nous voir savent que, le moment venu, elles ne laissent pas une charge financière à leur famille.

Quelle sont les formules

que vous proposez?

S.B.: Nous avons la possibilité de proposer une formule de base, la formule «Simplicité», qui commence à 3 500 francs. Mais nous constatons de

plus en plus que nos contractants se dirigent vers une formule personnalisée. Dans notre domaine, il est difficile de rester sur une formule préétablie puisque les volontés sont différentes d’une personne à l’autre et la notion de simplicité est propre à chacun. Personne ne souhaite la même chose et c’est cela qui fait l’essence de notre métier.

Plus exactement, à quoi correspond la facture qui incombe au contractant?

S.B.: Contrairement à ce que pensent de nombreuses personnes, Azur Prévoyance Funéraire n’est pas une assurance et un contrat de prévoyance n’est pas une cotisation mensuelle, basée sur un capital décès et calculée selon l’âge du souscripteur. Dans le cas d’un contrat de prévoyance, la facture correspond au prix réel et total des obsèques si elles avaient été organisées à la date de la souscription du contrat. Une fois le contrat intégralement payé, que le décès ait lieu une année ou vingt ans après, les tarifs des fournitures et des prestations des pompes funèbres sont garantis. Le seul réajustement qui pourrait être fait, le moment venu, concerne les frais de tiers (augmentation des frais du crématoire, de la parution de l’avis mortuaire et des fleurs par exemple) que nous ne maîtrisons pas.

F.B.: Certains contractants décident aussi de modifier leur contrat, ce qui est possible en tout temps. De plus, si une personne déménage à l’étranger et nous fait parvenir un courrier avec une demande de remboursement de son contrat, nous y répondons tout de suite. Enfin, en cas de force majeure, certaines familles ayant dû renoncer aux cérémonies, les prestations non-exécutées ont été remboursées à la succession. Néanmoins, dans le domaine sensible du funéraire, notre rigueur est aussi notre force. C’est pourquoi nous ne dérogeons pas à notre règle: nous ne pouvons pas rembourser à n’importe qui. Qu’en est-il du système de placement mis en place?

S.B.: Azur Prévoyance Funéraire SA est une société anonyme, dont l’unique but est la gestion des contrats de prévoyance et des fonds qui lui sont confiés, pour garantir la bonne exécution des volontés des contractants au moment venu. Il est donc important que les capitaux placés soient, in fine, garantis.

F.B.: Les fonds sont gérés par des institutions financières helvétiques. Azur Prévoyance Funéraire SA

opte pour des placements sécurisés, uniquement en francs et en Suisse. Les rendements sont plus faibles mais ne présentent pas de risque. Ainsi, l’argent du contrat n’est pas versé à une entreprise de pompes funèbres qui pourrait l’utiliser comme une trésorerie pour son fonctionnement. Ce qui pourrait présenter des risques en cas de difficultés de celle-ci.

Comment savoir à quelle entreprise de prévoyance funéraire faire confiance?

F.B.: Nous voyons fleurir des plateformes internet qui ne sont pas des professionnelles du funéraire. Elles travaillent dans l’opacité la plus totale sur le contenu des contrats, donnent des informations et des conseils sur ce qu’il faut faire le moment venu et se proposent de consigner vos volontés sans connaître les us et coutumes locales, les pratiques et les taxes, puisque les formalités sont différentes d’un canton à l’autre. Seule une société indépendante et spécialisée dans ce domaine comme Azur Prévoyance Funéraire peut garantir le respect des volontés de ses clients et la sécurité optimale des fonds versés.

S.B.: Il est important de faire appel à des professionnels du funéraire pour que tout ce qui est consigné dans le contrat soit réalisable lors du décès. Il faut aussi se tourner vers une entreprise de prévoyance funéraire de longue date et qui a pignon sur rue. Et j’insiste sur un point vraiment important: vous devez savoir exactement quelle entreprise de pompes funèbres exécutera les obsèques le moment venu! Si l’on souscrit un contrat de prévoyance, c’est en partie pour savoir ce qu’il adviendra de nous… la moindre des choses est de savoir qui prendra soin de nous pour notre dernier voyage! Pour finir, je tiens à préciser que les Pompes Funèbres Générales Genève ne travaillent avec aucune plateforme internet pour les contrats de prévoyance funéraire. Depuis sa création en 2002, nous ne travaillons qu’avec Azur Prévoyance Funéraire SA.

Florence Bédoïan
Route de Saint-Georges 79 - 1213 Petit-Lancy | Avenue Cardinal-Mermillod 46 - 1227 Carouge Tél. 022 342 66 22 | info@azur-prevoyance.ch | www.azur-prevoyance.ch Merci de retourner ce coupon à : Azur Prévoyance Funéraire SA Route de Saint-Georges 79 - 1213 Petit-Lancy | Tél. 022 342 66 22 ❍ Veuillez me contacter pour une étude personnalisée, sans engagement de ma part, de ma prévoyance funéraire ❍ Je souhaite recevoir une documentation sur vos contrats de prévoyance Nom : Prénom : Tél : Adresse : N° postal : Lieu : AZUR PRÉVOYANCE FUNÉRAIRE Gardien de vos volontés depuis 2002 Et vous ? Vous l’imaginez comment votre dernier voyage ?
Sophie Bédoïan
Comment imaginer son dernier voyage? Avoir un contrat de prévoyance, c’est vivre avec la certitude de partir dans le respect de ses volontés et soulager la famille du poids de tout choix difficile. UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 13 AZUR PRÉVOYANCE FUNÉRAIRE SA • BRANDRPEPORT #FOCUSMAFAMILLE
Interview Andrea Tarantini

« Il faut tout faire pour que l’enfant souffre le moins possible »

équivalentes mais au moins à 35%), soit la garde est attribuée à un des parents et l’autre a un droit de visite. La solution à privilégier – lorsqu’elle est concrètement praticable - est la garde alternée car elle permet aux enfants d’entretenir des relations régulières avec ses deux parents. Il y a toutefois des conditions et cela nécessite un minimum de coopération entre les parents.

Me Douglas Hornung, qu’est-ce qui définit un parent aux yeux de la loi ?

Par définition la mère est la femme qui accouche de l’enfant. Les pères sont ceux qui reconnaissent l’enfant. Le mari est présumé être le père de l’enfant de son épouse. À partir du moment où une personne devient père ou mère, les parents ont des droits et des obligations envers leur enfant.

Chaque parent a un droit à entretenir des relations personnelles avec l’enfant et chaque parent a le droit d’être informé et à être entendu sur tous les aspects fondamentaux qui concernent l’enfant avant qu’une décision ne soit prise. Les devoirs sont d’élever l’enfant, de l’éduquer, de veiller à sa santé, à son bienêtre, à son développement harmonieux et à ses intérêts fondamentaux. Que l’on soit marié ou pas, les règles sont les mêmes et les droits et les devoirs sont à la charge des parents qui sont très libres de s’organiser en conséquence et le Tribunal n’interviendra que si les intérêts supérieurs de l’enfant ne sont pas sauvegardés.

Un tribunal doit avant tout se préoccuper de l’intérêt supérieur de l’enfant. L’autorité parentale, la garde, le droit de visite et la contribution financière sont les quatre aspects qu’il faut régler. L’autorité parentale reste en principe conjointe et concerne l’éducation, le domicile, la religion ou encore la santé.

La garde de l’enfant est soit alternée (chaque parent s’occupe de l’enfant pendant des périodes plus ou moins

Pour ce qui concerne les pensions, les parents sont les mieux placés pour convenir ce qui nécessaire pour que le train de vie de l’enfant soit maintenu dans toute la mesure du possible. Lorsqu’il n’y a pas d’accord entre les parents, le Tribunal tranche avec la méthode du minimum vital avec partage de l’excédent : Les minimums vitaux sont établis pour chaque parent et enfant et les soldes disponibles sont répartis équitablement. Si l’on ne s’entend pas sur ce point-là, il vaut mieux aller voir un médiateur qui n’impose rien mais mène à la solution. Il faut en effet que chacun puisse se sentir à l’aise avec l’accord. Si les parents sont suffisamment ouverts pour tout faire dans le bien de l’enfant, les détails financiers deviennent secondaires et on peut trouver des solutions pratiques et convenables sans se faire une guerre judiciaire qui n’a jamais de gagnant mais qui a toujours un perdant : l’enfant gravement traumatisé, parfois à vie ! Compter 15% du salaire du parent qui n’a pas la garde pour fixer la pension d’un enfant, 25% pour deux enfants et 30% pour trois. Pour une garde alternée, le pourcentage se calcule sur la différence de revenus entre les parents. Comment la garde de l’enfant est décidée lorsque les deux parents n’arrivent pas à se mettre d’accord ?

Les tribunaux poussent de plus en plus vers une garde alternée et cette tendance va probablement être prochainement fixée dans la loi. La garde alternée peut être ordonnée si tel est manifestement l’intérêt de l’enfant et malgré l’opposition éventuelle d’un des parents. Si la garde n’est pas alternée, elle est attribuée à l’un des

parents et l’autre doit se contenter d’un droit de visite. Cette solution n’est pas satisfaisante car elle est ressentie souvent comme une punition ou une injustice par le parent qui n’a pas la garde. Les procédures sont longues, coûteuses et exténuantes (jusqu’à dix ans de procédures diverses et variées…!). Ce n’est manifestement pas l’intérêt de l’enfant. C’est pourquoi aujourd’hui, en Valais notamment, est expérimentée la méthode de Cochem (une ville allemande où cette méthode a été initiée). On place l’enfant au centre et un panel de spécialistes invite les parents à discuter devant eux et à tout faire dans et pour l’intérêt de l’enfant car il s’agit là de leur responsabilité parentale commune. Si l’un des parents refuse de discuter dans ces termes, il montre qu’il n’a pas la maturité nécessaire pour mettre les intérêts de l’enfant au premier plan et ne peut donc pas se voir attribuer la garde car ne pas vouloir le meilleur pour l’enfant, c’est déjà une forme de maltraitance. Ainsi, les solutions arrivent rapidement, en moins de trois mois, d’accord entre les parents. C’est la pratique actuelle et le résultat du Tribunal de Monthey. Elle va se généraliser sans doute.

Comment gérer les problèmes liés à la pension alimentaire ?

Tout est écrit à l’avance et il est parfaitement inutile de mener des procédures à rallonge. Même si le Tribunal fédéral suit une méthode complexe, les pourcentages sus-indiqués restent une bonne référence pour donner une fourchette acceptable. Inutile de payer des dizaines de milliers de francs en avocat pour gagner quelques pourcents. Si un accord ne peut pas être trouvé entre parents responsables, un médiateur les aidera à trouver eux-mêmes la juste et équitable solution. À défaut, les procédures vont s’éterniser et péjorer encore plus les relations. Mais il reste que, parfois et malheureusement, l’un des deux parents s’obstine dans une attitude combative et déraisonnable. Le Tribunal devra alors trancher. Si le parent payeur ne paie pas, on s’adressera aux services de recouvrement des pensions alimentaires qui feront l’avance et se

chargeront d’aller récupérer les fonds auprès du parent débiteur. Cela évite aussi aux parents d’être en contact l’un avec l’autre. En cas de non-paiement, le service de recouvrement peut même porter plainte au pénal.

Quelles sont les avantages de la séparation ?

En droit, la séparation s’appelle des MPUC (Mesures Protectrices de l’Union Conjugale). Lors d’une séparation ou d’un divorce, les règles concernant l’enfant sont les mêmes. Les parents restent mariés, ce qui signifie que l’obligation de s’entretenir mutuellement et de maintenir le même train de vie demeure. Les pensions sont donc en principe plus élevées entre époux séparés qu’entre époux divorcés. Dans les MPUC, on ne liquide pas le régime matrimonial et on ne partage pas la LPP. On reste mariés et par conséquent on ne peut pas se remarier et l’autre est héritier réservataire en cas de décès (cette règle va changer tout prochainement).

Le divorce est en principe une coupure net (« clean break »). Donc, en principe, pas de pension pour l’ex-époux, sauf long mariage qui a influencé le mode de vie des époux. Le Tribunal fédéral a considéré qu’un parent n’a pas à reprendre une activité lucrative ou à augmenter son taux de travail existant tant que l’enfant le plus jeune n’a pas atteint l’âge de la scolarité. Il y a ensuite obligation de travailler au moins à 50% jusqu’à ce que le plus jeune des enfants termine l’école primaire puis à 80% jusqu’à l’âge de 16 ans révolus de l’enfant le plus jeune puis à 100%.

Par conséquent, selon les ressources du parent qui n’a pas l’obligation de travailler, l’autre doit payer une pension à l’ex-époux pour lui permettre de vivre décemment, sans pour autant maintenir son train de vie antérieur.

À noter qu’on ne peut pas divorcer sans le consentement de l’autre sauf à avoir été physiquement séparés pendant deux ans. On peut cependant divorcer par consentement mutuel en tout temps.

iStockphoto/wundervisuals En découvrir plus sur focus.swiss #focusmafamille
Interview Andrea Tarantini
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA
Me Douglas Hornung
d’une séparation ou d’un divorce, le bien-être de l’enfant peut bien trop souvent être mis à mal. Dans cette interview, Me Douglas Hornung, Avocat au barreau de Genève, Juge suppléant à la Cour de Justice de Genève et fondateur de Divorce.ch, détaille l’approche qui devrait toujours être suivie en la matière par les deux parents. Image iStockphoto/Pekic
Lors
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Un voyage spectaculaire au pays de l’automobile

Le Musée National de l’Automobile a su s’imposer au fil du temps comme un musée de référence. Dès sa création en 1982, 422 pièces de la collection sont directement classées au titre des Monuments historiques. Vingt ans plus tard, le musée devient Musée de France, distinction qui assure sa légitimité et en fait un passage incontournable pour les plus passionnés d’automobiles comme pour les moins connaisseurs. Car si le musée mérite aujourd’hui son succès, c’est grâce à ses collections et à ses pièces toutes les plus incroyables les unes que les autres.

Un développement sur les chapeaux de roues entre sauvegarde et transmission

Tout a débuté en 1936 lorsque Fritz Schlumpf achète sa première Bugatti, qui était alors une véritable voiture de compétition. Dans les années 1960, il commence à constituer sa collection de véhicules et d’objets. Bien qu’ayant grandi en Alsace, lui et son frère Hans sont très attachés à leurs origines suisses du côté de leur père. C’est pourquoi ils collectionnent aussi des objets qui leur rappellent ce pays. Les collections du musée témoignent donc d’une double histoire: celle personnelle et individuelle de la vie de deux frères, et une universelle, celle du progrès et des évolutions du secteur de l’automobile de la fin du XIXème siècle et du XXème siècle.

Le musée se veut être un véritable héritage du développement de l’automobile. La visite permet en effet d’en apprendre davantage sur cette Histoire passionnante tout en garantissant sa sauvegarde, afin que personne n’oublie les avancées et les progrès réalisés. L’occasion pour tout un chacun de se rendre compte de l’importance de la fonction de conservation d’un musée tel que Le Musée National de l’Automobile. C’est pourquoi de nombreux projets y sont menés, tels que la mise en œuvre d’activités pédagogiques ou encore la restauration de voitures et leur remise en route. Un fond de documentation a également été créé afin de permettre aux chercheurs de recueillir et conserver de précieuses données sur les automobiles.

Pour une pause gourmande, le restaurant L’Atalante, situé au premier étage du musée, promet une cuisine traditionnelle française faite des meilleurs produits frais et locaux sélectionnés avec soin. Pour compléter l’offre culinaire, une carte des vins composée de bons vins français est là pour ravir les amateurs comme les plus connaisseurs. Le restaurant est unique et atypique par son emplacement, les larges baies vitrées offrant une vue imprenable sur l’autodrome. Accessible directement depuis l’extérieur du musée et proche du centre-ville de Mulhouse, il est le lieu idéal pour déguster une cuisine traditionnelle française en toutes occasions!

Le service au comptoir «Chez Fritz» propose également une cuisine traditionnelle faite d’un vaste choix

d’entrées, de plats et de desserts, qui ravissent autant les papilles des adultes que des enfants. Située en face des Vosges, la terrasse offre un panorama incroyable.

Pour compléter cette offre de restauration, Le Gatsby Bar se distingue par son intérieur cosy et entièrement redécoré. Avec son cadre et son atmosphère tout droit sorti des années 1930, le bar permet à ses visiteurs de se relaxer, le tout accompagné de cocktails inédits. L’occasion parfaite pour prendre un verre, un café ou encore déguster des planchettes gourmandes!

En voiture Simone! S’il est toujours intéressant de voir des voitures dans un musée, il est encore plus palpitant de pouvoir les conduire. Pour satisfaire les fans du volant comme les plus curieux, le musée s’est associé à My Classic Automobile, un service de location de voitures de collection et de prestige. Il est ainsi possible de conduire la voiture de ses rêves sur la piste du Musée de l’Automobile. Le choix est en effet très large. Pour les amoureux des voitures anciennes, des tours de piste peuvent être

tous les goûts! L’occasion pour les visiteurs de faire leur baptême en voiture de collection et de réveiller le pilote qui sommeille en eux.

Texte Léa Stocky

#FOCUSMAFAMILLE BRANDREPORT • MUSÉE NATIONAL DE L’AUTOMOBILE
Un véritable lieu de vie Plus qu’un simple musée, le Musée Nationale de l’Automobile est également un lieu convivial dans lequel se retrouver en famille ou entre amis, comme en témoigne son offre de restauration. réalisés en Jaguar, Bentley, Ferrari, Cadillac, MG, etc.. Les voitures sportives ne sont pas en reste grâce à des Ferrari, des Lamborghini ou encore des Corvette. Le service étant complet, il est possible de faire des chèques cadeaux afin de faire plaisir à ses proches, de louer une voiture pour un événement particulier comme un mariage, un départ à la retraite ou un anniversaire ou encore de partir en rallye touristique. Des anciennes voitures mythiques aux bolides plus modernes et sportifs, il y en a pour
Établi dans une ancienne usine de filature textile, le Musée National de l’Automobile à Mulhouse regroupe plus de 450 voitures d’exception qui en font la plus importante collection d’automobiles au monde. Il fait rêver petits et grands en emmenant ses visiteurs dans une visite intemporelle à la découverte de voitures d’exception. Musée National de l’Automobile 17 rue de la Mertzau 68100 Mulhouse 03.89.33.23.21 info@museedelauto.org My Classic Automobile a.leger@myclassicautomobile.com © Medair/Diana Gorter Illuminez la vie d’un enfant Aujourd’hui, des millions d’enfants vivent au cœur des crises, sans les soins dont ils ont besoin pour grandir en bonne santé. Ensemble, n’oublions aucun enfant dont l’avenir est incertain. AGISSONS ENSEMBLE Votre don sauve des vies medair.org Medair | Chemin du Croset 9 | 1024 Ecublens Medair | Chemin des Mines 2 | Sécheron | 1202 Genève IBAN : CH69 0900 0000 1000 0648 6 Partagez vos messages de soutien et suivez nous sur @medairint 16 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

Passer du temps en famille n’a jamais été si amusant !

Jardin des Neiges de Château-d’Œx

Situé à l’entrée du village, le Jardin des Neiges de Château-d’Œx est un espace clos de 10 000 m2 équipé d’infrastructures adaptées aux premières glisses des skieurs en herbe : tapis roulant, arrache-mitaine, tirefesses. Ce parc d’apprentissage est le lieu idéal pour apprendre le ski ou le snowboard tout en s’amusant : ponts, tunnels, slaloms et personnages rigolos sont présents sur les pistes pour donner envie de glisser !

Les moniteurs de l’Ecole Suisse de Ski de Château-d’Œx sont présents tous les jours pour encadrer les débutants. Ils proposent des cours privés tous les jours et des cours collectifs pendant les vacances.

Une partie du parc est également réservé aux lugeurs. Des bouées sont aussi disponibles à la location afin de profiter des joies de la glisse.

Patinoire en plein air de Château-d’Œx

Patinage artistique, hockey sur glace ou curling : la patinoire à ciel ouvert de Château-d’Œx est un plaisir glacé à consommer sans modération. Avec en prime, une vue à couper le souffle sur la chaîne de montagnes environnantes.

Belle alternative au ski, la patinoire à ciel ouvert de Château-d’Œx accueille les visiteurs tous les jours pour patiner dans un cadre somptueux entouré de massifs montagneux.

Outre le simple plaisir de se laisser glisser sur la glace, un vaste choix s’offre à tout un chacun. Les adeptes de sports collectifs pourront s’exercer au hockey sur un tiers de la surface de la patinoire, tandis que les fans de patinage artistique profiteront des aides au patinage

(barres métalliques pour les débutants) ou encore des cours collectifs pour parfaire leur technique.

Espace Barbapapa de Rougemont Toute la famille des Barbapapas attend les enfants à Rougemont. Ils peuvent glisser à toute allure avec Barbidur ou profiter de la descente fleurie de Barbabelle, sans oublier la forêt de Barbidou avec ses animaux !

Des luges pelle sont à disposition des amateurs de glisse. Un coin pique-nique invite à partager un goûter en famille et des jeux extérieurs permettent à tous de partager un moment ludique, les pieds dans la neige.

Vols captifs en montgolfière à Château-d’Œx

Il est possible de vivre une expérience exceptionnelle pour les enfants : monter dans la nacelle d’une montgolfière et prendre de la hauteur, tout en restant attaché au sol. Les enfants ont ainsi la possibilité de découvrir le Pays-d’Enhaut vu du ciel !

Durant les vacances scolaires vaudoises, le rendez-vous est donné au terrain de décollage des ballons, juste à côté du Jardin des Neiges de Château-d’Œx. Voler entre deux glissades, une matinée incroyable pour les enfants !

Goûter et visite à la ferme au Pays-d’Enhaut Durant les vacances scolaires vaudoises, il est possible de partir à la rencontre de deux familles d’agriculteurs situés à Rougemont et Château-d’Œx et de partager un moment de vie à la ferme. Les visiteurs sont invités à l’heure de la traite des vaches. Accompagnés de l’agriculteur, ils peuvent en apprendre plus sur les différentes étapes de ce travail quotidien. Les plus petits peuvent également en profiter pour caresser les animaux. S’ils le souhaitent, ils peuvent également terminer la visite avec la dégustation d’un bon verre de lait frais et d’un bout de fromage, ou encore se régaler autour du goûter fait maison par la famille de l’agriculteur.

Toutes les infos sur www.chateau-doex.ch

Cinéma en plein air pour les enfants Date à ne pas manquer : 03.01.2023 et 21.02.2023 En collaboration avec le cinéma Eden de Château-d’Œx, la place du village de Château-d’Œx se transforme pour un soir en une salle de cinéma sous les étoiles. Bien installés sous une couverture et un verre de thé chaud à la main, les enfants pourront découvrir un dessin animé amusant et rempli d’intrigues.
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 17 #FOCUSMAFAMILLE PAYS-D’ENHAUT RÉGION • BRANDREPORT
Profiter de moments inoubliables en famille, cela est possible au Pays-d’Enhaut. Un grand nombre d’activités est proposé aux enfants afin de leur faire vivre des expériences inédites au travers d’activités ludiques. De la neige à la ferme en passant pas la famille Barbapapa, il y en a pour tous les goûts !

Les plaisirs de la table : le vin et les fêtes

En

préférences en matière de dégustation de vins. Mais alors quel vin est à l’hiver comme le rosé est à l’été ? Quel est le vin idéal pour un repas de famille ?

Puisqu’elle doit se reposer tout en survivant au froid et au gel, en hiver, la vigne fait en sorte de concentrer sa sève dans ses parties vitales. Celle-ci descend en effet peu à peu et se fixe dans les racines. Pour les vignerons en revanche, l’hiver signifie plus de travail. En effet, le repos hivernal des vignes correspond à la période de la taille. La vigne ayant déplacé sa sève pour se parer de l’hiver, son bois est alors plus facile à casser et le viticulteur peut procéder à la taille. Généralement effectuée de janvier à mars, il s’agit d’une étape fondamentale car elle aura un impact sur le développement et le résultat de la récolte. Plus tôt le vigneron agira en taillant la vigne et plus tôt les bourgeons pourront éclore. Il est toutefois important que la taille soit effectuée au bon moment car, si elle a lieu trop tôt ou trop tard, lorsque la sève n’est pas encore ou est déjà de retour dans les racines, il y a un risque de gelée ou d’écoulement de sève – on dit alors qu’on fait « pleurer » la vigne. Pourquoi et comment tailler la vigne ?

La taille est essentielle dans la recherche de la qualité. Elle permet en effet de réguler la vigne pour obtenir de bons raisins. Si la plante n’est pas taillée, elle continuera à pousser, produira beaucoup de bois et un grand nombre de fruits acides, non adaptés à la fabrication du vin.

Complexe, la taille de la vigne demande un important savoir-faire manuel. Tout se fait en effet à la main, à l’aide d’un sécateur. Le vigneron doit s’assurer de sélectionner les bons bourgeons, autrement dit ceux

qui donneront ensuite le fruit. Les bourgeons qui ne produiront pas de raisins doivent alors être coupés.

Il est possible de procéder à une taille dite simple ou double : le vigneron peut choisir de conserver un à deux bourgeons – aussi dits yeux - ou quatre à huit bourgeons par sarment – la branche de la vigne.

Il existe plusieurs types de taille, dont les principales sont celle en Gobelet, en cordon de Royat et Guyot. La première est une taille simple que l’on pratique surtout dans les régions de la méditerranée et sur des vignes plutôt basses qui produisent des raisins proches du sol. La taille en cordon de Royat est particulière et adaptée à la mécanisation car il s’agit de plier le cep afin de permettre aux bourgeons de croître horizontalement sur le palissage de la vigne et donc d’aligner les raisins. La taille Guyot, du nom de son inventeur, est la plus répandue en Suisse. Demandant un palissage, elle a le mérite de favoriser de forts rendements. Elle consiste à sélectionner une baguette de six à douze bourgeons attachée à un courson et à un fil de fer. La taille Guyot est idéalement effectuée sur des cépages qui produisent un grand nombre de grappes sur des bourgeons de rang élevé sur le sarment. Bien que rapide, facile et productif, ce type de taille est en revanche très épuisant pour la vigne qui nécessitera de beaucoup de force pour faire éclore les bourgeons.

Quels sont les vins d’hiver par excellence ? Souvent, lorsque le froid s’installe et que les jours ont tendance à être plus moroses, nous changeons également notre alimentation. En hiver, les mets

deviennent en général plus consistants, roboratifs et gourmands. Puisqu’il s’agit souvent de viandes braisées et de ragoûts accompagnés de pommes de terre, légumes et champignons, un grand nombre d’amateurs de vin aime se tourner vers des rouges puissants qui ont de la matière, tapissent bien le palais et réchauffent. Marjorie Bonvin, œnologue et responsable de l’œnologie et de la production de la Maison Henri Badoux aime, elle aussi, les vins rouges puissants et corsés qui, comme elle l’explique, sont à l’image de son caractère : « J’aime par exemple des vins structurés à la robe pourpre soutenue et aux tanins riches et soyeux, ceux qui sont ronds, souples et fruités au palais, tels que le Gamaret/Garanoir de la marque Henri, qui est un vin très convivial. Il est compréhensible que l’on préfère les vins rouges en hiver. Il s’agit en effet de vins corsés, structurés, réconfortants et chaleureux qui conviennent tout à fait aux plats d’hiver ».

De nombreuses personnes misent toutefois sur des blancs, surtout avec des spécialités de fromage comme la fondue ou la raclette. On peut alors opter pour des blancs pleins et corsés qui savent tenir chaud. «La fraîcheur et les notes d’agrumes de certains vins blancs plus légers se marient aussi parfaitement avec les plats de fromage. C’est par exemple le cas du Henri 1908 de la Maison Henri Badoux, vin idéal pour l’apéritif qui équilibre bien le goût riche et le caractère gras des fromages à fondue ou à raclette», explique Marjorie Bonvin.

Pour un dîner aux chandelles… le Henri Ramarro Rosso, un vin très sensuel, voluptueux, fruité mais aussi épicé.

Pour une fête de famille… le Henri Sauvignon Blanc, très floral, fruité et joyeux – parfait pour des rires et des échanges en famille.

Pour une journée sur les pistes… le Henri Blanc de Noir – ce n’est ni un blanc ni un rouge, mais un entre-deux. Le raisin rouge est vinifié comme un vin blanc. C’est donc un vin un peu fun parce qu’il a la couleur du vin blanc mais provient d’un cépage rouge. Le pinot noir apporte de la structure et de la chaleur, alors que le vin blanc le rend frais et parfait pour une journée sur les pistes.

Pour une soirée entre amis… le Henri Pinot Gris, synonyme de diversité à l’heure de l’apéro. Il a des notes de coings, de fruits exotiques et convient bien à un moment de partage.

Pour terminer l’année en beauté… le Henri Mara édition limitée, un vin rare pour un moment d’exception!

*La sélection de Marjorie Bonvin porte sur la marque Henri de la Maison Henri Badoux.

FOCUS.SWISS VINS
Texte Andrea Tarantini période hivernale, alors que l’air se rafraîchit et que les fêtes de fin d’année approchent, la nature s’endort, la vigne aussi se repose, économisant ainsi des énergies. Le vigneron, en revanche, a du pain sur la planche car il doit procéder à la taille. Comment cela se passe-t-il et que faut-il savoir à ce propos ? Et qu’en est-il des vins d’hiver ? Si le froid nous mène à changer nos habitudes alimentaires, il s’en suit également un changement dans nos Image iStockphoto/MilosStankovic Un vin pour chaque situation: les conseils de Marjorie Bonvin*
iStockphoto/ljubaphoto En découvrir plus sur focus.swiss #focusmafamille 18 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

Monte-personnes et monte-escaliers: «Conseillés par des experts et montés par des professionnels»

Les conditions de vie à la maison peuvent très vite changer – une petite mésaventure, un accident ou une maladie peuvent soudain être la cause d’une mobilité réduite. Lorsque monter les escaliers devient un obstacle insurmontable, des solutions angoissantes telles que l’abandon de son domicile et le déménagement en maison de retraite peuvent étre évoquées. Toutefois, avec un monte-escalier, il est possible de rester chez soi.

La société Högg Liftsysteme propose des solutions idéales pour toute personne à mobilité réduite et garantit un délai de livraison court pour les sièges élévateurs droits et courbes.

• Les sièges élévateurs droits sont disponibles du stock et montés sur l’escalier du client en quelques heures.

Grâce à la technique actuelle des rails modulaires, le mono-siège curviligne avec son rail ultra-étroit de seulement six centimètres est aussi prêt à être monté en trois semaines environ.

• Les mesures sont prises avec précision sur place, sur l’escalier. Le dessin est immédiatement établi et, sur cette base, les différents segments préfabriqués peuvent être préparés tout de suite.

Les règles de sécurité de ces sièges élévateurs répondent aux exigences les plus strictes. Chaque siège élévateur est homologué.

Gamme complète de monte-escaliers suisses

Le vaste assortiment de la société Högg Liftsysteme, propose des monte-escaliers, des élévateurs pour chaises roulantes, des plateformes élévatrices et des ascenseurs. Les spécialistes fabriquent chaque ascenseur sur mesure car chaque maison, qu’elle soit ancienne ou nouvelle, est individuelle tout comme les besoins des personnes concernées.

Le conseil détaillé et gratuit a lieu au domicile du client ou au sein de la société Högg Liftsysteme. Chaque modèle est disponible pour une visite et un essai, ce qui garantit une recherche de solution optimale. Les différents types d’ascenseurs

sont disponibles pour l’intérieur et l’extérieur à des prix intéressants. Selon le type d’ascenseur, le montage ne prend que quelques heures.

Même après l’installation, les clients peuvent compter sur un service fiable et de qualité. Un fonctionnement impeccable du monte-escalier ou de l’ascenseur est garanti par un service de piquet 24h/24.

Et avec les trois sites Lausanne – Saint-Gall – Berne« – le client peut être servi encore plus rapidement et de manière optimale, que ce soit pour un premier conseil à son domicile ou après le montage par le service clientèle respectif.

Route de Bellevue 7 CH-1029 Villars-Ste-Croix Tél 021 800 06 91 www.hoegglift.ch

S’amuser lors d’une journée ludique en famille

Plus grand parc de loisirs intérieurs dédié aux familles, avec ses 4500 mètres carrés de surface, FunPlanet Kids propose une multitude de jeux. On y retrouve les incontournables carrousels, gonflables, toboggans et trampolines mais surtout des activités innovantes, dont plus de 70% sont nouvelles en Suisse. Pour n’en citer que quelques-unes : l’atelier de dessin interactif, où les coloriages des enfants s’animent et prennent vie sur une projection murale géante ; l’igloo dans lequel on s’engouffre pour admirer des aurores boréales, des feux d’artifices et des étoiles filantes, sorte de planétarium miniature pour enfants ; la mini ville FunCity où trône le camion de pompier et ses lances à incendie lasers. Comme dans un parc d’attraction, le billet d’entrée, donne un accès illimité au nombre de tours par jeu. Les bambins peuvent retourner

autant de fois qu’ils le veulent sur leur jeu préféré. Sur les plus de 40 jeux, seules deux activités nécessitent un encadrement spécial et sont en supplément.

La majorité des jeux et activités ont été pensés pour divertir autant les parents que les enfants. Les adultes participent à la cueillette des champignons dans la forêt, se lancent dans une course avec junior sur les modules de grimpe ou jettent des balles sur les monstres de la forêt pour qu’ils explosent. Certains en profitent pour retomber en enfance, le temps d’une journée en famille.

Le plaisir des yeux vient s’ajouter à la variété des jeux. Tout a été thématisé du sol au plafond, les contenus digitaux, l’univers de la forêt merveilleuse, les tenues des équipes, le merchandising, jusque dans la musique

du parc. Tous les sens sont sollicités. Sans oublier les incontournables mascottes : Shaya, Yuki et Wipy que l’on retrouve partout dans le parc. La créativité des décors, le travail d’éclairage et les couleurs plongent petits et grands dans un univers enchanteur.

L’offre ne serait pas complète sans la Birthday Street avec ses salles d’anniversaire. Neuf salles décorées et spécialement privatisées pour célébrer les anniversaires, grâce au forfait AnniversaireKids. Cerise sur le gâteau, une équipe aux petits soins avec les familles, qui assure une belle journée dans ce royaume des enfants.

Ouvert en avril 2022, FunPlanet Kids est un parc unique en son genre en Suisse, voire en Europe. Cette nouvelle destination de loisirs propose des jeux et des activités inédits, des contenus interactifs développés sur-mesure et une réalisation de haute qualité. Funplanet.ch Tél. 021 967 37 67 Email : rennaz@funplanet.ch

FunPlanet Kids a été élu « Parc de l’année » dans la catégorie « Family Entertainment Centers » au Park World Excellence Awards de Londres 2022.

Lausanne Saint-Gall Berne Sièges élévateurs pour escaliers droits et tournants, montés en quelques heures sur place.
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