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Enfant Juillet ‘23 Ce dossier est publié par Smart Media Agency et n’engage pas la responsabilité des éditeurs ni de la rédaction de Flair. Julie Denayer « La libération de la parole des femmes est une chose super. » Interview Retrouvez nos contenus sur Fokus-online.be

« Établissez des règles strictes »

Les enfants sont attirés par les écrans. Un réel problème ? Là est toute la question.

Trop de temps d’écran nuit à leur santé mais, d’un autre côté, on ne peut pas totalement les tenir à l’écart de la technologie moderne. Tout est une question d’équilibre. « Pour les parents qui ont grandi sans écrans, c’est un véritable défi. »

La vitesse à laquelle les médias et la technologie se développent suscite beaucoup d’enthousiasme en raison des nouvelles possibilités qu’ils nous offrent. Parallèlement, la peur de l’inconnu émerge. Cette peur est-elle fondée ?

«Depuis toujours, l’influence des médias sur les enfants inquiète», explique le pédagogue Philippe Noens (KU Leuven). «Aujourd’hui, on se soucie de l’impact des smartphones sur la nouvelle génération mais, auparavant, on pensait la même chose de la télévision. La télévision était presque diabolisée. Avec le recul, on peut relativiser l’inquiétude liée aux nouveaux médias et en voir le côté positif. »

Rester réaliste

Les enfants reçoivent leur premier smartphone de plus en plus tôt, regardent la télévision tous les jours et sont même exposés à des écrans dans l’enseignement. Bon nombre de parents se demandent si ces écrans sont bons pour leurs enfants. « Les écrans font désormais partie intégrante de

notre quotidien », explique Philippe Noens. « Ils sont omniprésents et se révèlent très pratiques, mais il incombe aux parents d’établir un équilibre et de prévenir les éventuels dangers. Pour les parents qui ont grandi sans écrans, c’est un véritable défi. En effet, ils ne peuvent pas se baser sur leurs expériences et leur éducation. D’ailleurs, la technologie évolue si vite que même les jeunes parents n’ont pas grandi avec la même offre technologique que celle à laquelle leurs enfants sont confrontés. » L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a défini des temps d’écran pour aider les parents. Toute exposition aux écrans est déconseillée pour les enfants de moins de deux ans, tandis que le temps d’écran devrait être limité à une heure par jour maximum pour les enfants jusqu’à cinq ans et à maximum deux heures pour les enfants jusqu’à douze ans.

Alors que l’OMS préconise une tolérance zéro pour les enfants jusqu’à deux ans, il ressort d’une étude que le temps d’écran moyen des tout-petits est de 2,5 heures par jour. «Soyons réalistes, la tolérance zéro est très sévère », confie Nele Wouters, de l’agence Opgroeien (Grandir). « En tant que jeune parent, laisser de temps en temps son enfant se distraire devant un écran n’est pas dramatique. En veillant à ce qu’il alterne avec du temps de jeu et suffisamment de temps en extérieur, bien entendu. Les écrans sont aujourd’hui indissociables de la société, et donc de l’éducation. Nous devons veiller à bien informer les parents, leur donner des

Équipe • Country Manager Christian Nikuna Pemba Content Director Annick Joossen Texte Heleen Driesen • Rosalie van Hoof • Joost Schellekens • Adeline Schmitz • Sophie Pycke Photo en couverture Nils Van Praet Smart Media Agency, Leysstraat 27, 2000 Antwerpen Fokus-online.be Bonne lecture ! Ryanne de Bie Project Manager Contenu • 4 Animaux 6 Évadez-vous en famille ! 8 Intérieur idéal pour les enfants 10 Quand plane un nuage sombre 14 Interview • Julie Denayer 20 Prendre soin de soi pendant la maternité 22 Jouer sans contrainte 24 Maman et papa remettent ça… 28 Maison, jardin, enfant, mais seule 30 Comment gérer les mangeurs difficiles ?
#FokusEnfant 2 Un équilibre sain entre temps de jeu et temps d’écran
Par Joost Schellekens

conseils pour fixer un temps d’écran sain et équilibré et leur faire prendre conscience des dangers éventuels », poursuit Nele Wouters.

L’avenir en ligne de mire

Les parents doivent à tout prix éviter l’addiction. Philippe Noens fait ici référence à une étude menée par le professeur hollandais Peter Nikken, qui indique que les enfants passant trop de temps devant les écrans en subissent les conséquences en grandissant. « Ces derniers sont plus susceptibles d’adopter un mode de vie malsain », explique Philippe Noens. « Cette étude va au-delà des problèmes de santé, comme le manque de sommeil, le surpoids et la myopie. Elle met également en lumière les conséquences sociales. Chaque heure que passe un enfant devant un écran est une occasion manquée de «social training». Jouer avec d’autres enfants, faire du sport et intégrer un mouvement de jeunesse sont autant de portes ouvertes, accessibles et nécessaires, au développement social. Ce qui est impossible derrière un écran. »

En Flandre, les enfants passent trop de temps devant les écrans au regard des recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé. En outre, rien n’indique que ce temps d’écran va diminuer à l’avenir, au contraire. Les écrans se sont aussi fait une place dans les écoles. « J’ai récemment assisté à un débat sur la suppression des smartphones dans les écoles », raconte Philippe Noens. « Je n’y suis pas vraiment favorable. En tant que pédagogue, je suis d’avis que les médias et la technologie doivent faire l’objet d’une plus grande attention dans les établissements scolaires. C’est indispensable pour éviter que les enfants ne deviennent «esclaves» de l’image et apprennent à vivre avec la technologie de façon saine. »

Les écoles ont un rôle de soutien à jouer dans l’éducation aux médias, mais la responsabilité première revient aux parents. « En cette ère du numérique, les jeunes doivent apprendre à utiliser les différents médias en tant qu’outils et connaître les dangers qu’ils comportent », estime Philippe Noens. « Et cela commence dès le plus jeune âge. » 

Voici comment gérer le temps d’écran de votre enfant

Pour gérer le temps d’écran, suivez la règle du 20-20-2, basée sur une étude médicale sur la myopie. Après 20 minutes de temps d’écran, éteignez l’écran pour que votre enfant regarde au loin pendant 20 secondes. « Cette variation de profondeur et de couleurs permet aux yeux de récupérer », explique Philippe Noens. «Et veillez à passer minimum deux heures à l’extérieur, dans la lumière naturelle. »

« Pensez aussi à bannir les écrans quand les copains viennent jouer à la maison », poursuit Philippe Noens. « Ensemble, ils ont de quoi s’occuper, et réfléchir à un jeu ne leur fera pas de mal. Qu’ils laissent libre cours à leur imagination ! »

« Les enfants observent et imitent », confie Nele Wouters. « Vous devez prendre conscience que vous êtes le modèle de votre enfant et qu’il va reproduire vos comportements. Quand vous passez du temps avec votre enfant, laissez votre smartphone de côté. »

Enfin, établir des règles strictes sur le temps d’écran, tant sur le moment que sur le lieu, est normal. « Les enfants aiment la régularité et la prédictibilité », souligne Nele Wouters. « Fixez des règles avec votre enfant et tenez-vous-y. » 

Chaque heure passée devant un écran est une occasion manquée de ‘‘social training’’.
— PHILIPPE NOENS
PÉDAGOGUE
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Un équilibre sain entre temps de jeu et temps d’écran

Les amis du développement des enfants

Chats, chiens, lapins et autres animaux ont un impact important sur les plus jeunes. Un contact, même peu fréquent, avec nos amis à poils, à écailles ou à plumes apporte bien plus que ce que l’on pourrait croire.

Les enfants sont attirés par les animaux. Tant mieux, puisqu’il est prouvé scientifiquement que les animaux nous apportent beaucoup, et ce, depuis notre naissance. Les bénéfices sont nombreux, surtout chez les plus jeunes.

Alice Quetstroey, psychologue pour enfants et adolescents dans le Brabant Wallon : « La présence d’un animal peut vraiment apporter des bénéfices importants aux enfants et à leur santé mentale. Nous pouvons les observer au niveau de la communication, de la concentration, de la responsabilisation et de la gestion des émotions. Au cours de mes thérapies, je constate des améliorations, notamment chez les enfants souffrant de troubles du comportement, de l’apprentissage ou encore de maltraitance. »

Les animaux permettent d’apprendre la patience, le respect des autres.

RESPONSABLE PÉDAGOGIQUE DU PARC PAIRI DAIZA

Si la plupart des enfants sont mis au contact des chats et des chiens, qui restent les animaux domestiques par excellence, les autres espèces sont tout aussi bénéfiques. Frederic Semeki, responsable pédagogique du parc Pairi Daiza qui met en place des stages et visites scolaires. « On offre un regard sur le monde, les enfants se rendent compte de sa diversité. Certaines de nos animations avec les animaux permettent aux enfants d’apprendre la patience,

Par Adeline Schmitz
#FokusEnfant 4 Animaux

le respect des autres. Nous leur faisons comprendre que l’émotion, ça se construit et ça se travaille. »

Impossible pour les plus jeunes de cacher leurs joies et leurs peines. Il existe des thérapies pour les enfants chez qui ces émotions sont trop fortes. On entend souvent parler de thérapie équestre pour soulager les angoisses, mais de nombreux animaux peuvent réguler les émotions. Alice Quetstroey : « Être propriétaire d’un animal nous rend plus heureux. Il y a un soutien social et émotionnel, un réconfort que l’animal va apporter. Il devient un meilleur ami, un confident, une sécurité. »

Caresser un animal fait sécréter des hormones liées au bonheur, comme la dopamine. Frederic Semeki l’a bien compris, puisque le parc organise des activités au cours desquelles les jeunes peuvent préparer les repas des animaux et interagir avec eux. « Les enfants vont souvent se tourner vers les mammifères. Face à un lion, ils vont avoir la même réaction que face à un gros chat. Ce qu’on leur apprend ici, c’est à faire la différence entre les animaux gentils et ceux qui sont dangereux et méchants. On remarque que plus les enfants sont jeunes, plus ils ont tendance à se tourner vers les animaux dont ils peuvent être proches, avec lesquels ils vont avoir une interaction. »

Stages natures

Mettre les enfants au contact des animaux n’est pas toujours simple, surtout quand on habite en ville. Les parcs animaliers du pays proposent des stages lors des congés de printemps et d’été pour que les plus jeunes puissent interagir avec la faune et la flore. A Pairi Daiza, ils sont accueillis de 7 à 14 ans pour une immersion au cœur des différents mondes.

Connaissances diverses

Enfants des villes ou enfants des champs ?

La connaissance des animaux n’est pas la même. Sans faire de généralités, les enfants qui grandissent à la campagne sont souvent beaucoup plus familiers avec les différents animaux présents chez nous. Pourquoi ? Parce que les écoles rurales organisent régulièrement des sorties dans la nature, contrairement aux écoles urbaines.

Je constate des améliorations, notamment chez les enfants souffrant de troubles.
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— ALICE QUETSTROEY PSYCHOLOGUE

Un voyage de rêve avec les enfants ?

C’est possible !

En devenant parent, on laisse souvent tomber de nombreux rêves, dont les voyages exotiques, lointains, sportifs… Et pourtant, qui dit enfant ne dit pas forcément vacances au Center Parcs. Bali, New York, le Machu Picchu : ne mettez plus une croix sur vos destinations préférées mais profitez plutôt de ces vacances en famille.

Vous rêvez de la plage, des cocotiers et d’une mer bleu azur ? Ou alors de traverser l’Europe en vélo ? De gravir une montagne ou de vous promener où peu de gens ont laissé leurs traces ? Bref, des voyages de rêve auxquels vous avez renoncés lorsque bébé a pointé le bout de son nez. Et pourtant, voyager avec un enfant, ça n’a rien de compliqué.

Les voyages ouvrent l’esprit, c’est bien connu. Découvrir d’autres cultures, coutumes, traditions dès le plus jeune âge, c’est le meilleur moyen de faire de votre enfant un adulte en devenir conscient du monde qui l’entoure.

Pour le premier voyage de la petite Tehani, 2 ans, ses parents ont vu les choses en grand puisque c’est de l’autre côté de la planète qu’ils passeront sept semaines cet été. « On va partir à Tahiti, en Polynésie, où nous allons retrouver de la famille », explique Kathleen, sa maman. « Nous allons faire un trajet de 24h donc nous nous sommes renseignés sur les occupations à prévoir durant le voyage. Pour ce qui est des valises, nous avons l’avantage de nous rendre dans la famille, donc nous n’avons pas besoin d’emporter toutes nos affaires. »

À deux ans, Tehani s’apprête donc à accompagner ses parents pour un voyage de rêve. Pour préparer la petite, Kathleen et son mari savent qu’ils vont devoir installer une routine au quotidien. Si elle ne gardera certainement aucun souvenir une fois rentrée en Belgique, ses parents pourront eux se réjouir d’avoir réalisé leur rêve de retourner à Tahiti avec leur fille pour un voyage exceptionnel.

La France en vélo

Si Tahiti est une destination d’exception, voyager à l’autre bout de la terre n’est pas la condition pour des vacances de rêve en famille. Pour Matthieu, Audrey et leurs jumeaux de 13 ans, Nicolas et Samuel, les meilleures vacances riment avec « sport». Ce couple amoureux de la randonnée et du cyclisme a refusé de renoncer à sa passion pour des vacances sportives. « Depuis que les garçons sont petits, nous les habituons à notre style de vacances », racontent-ils. « Les vacances à vélos ou les randos de plusieurs jours, ils y ont goûté dès leur naissance. »

Après la naissance des jumeaux, le couple a très rapidement décidé de continuer à voyager de la même manière. « On s’est renseigné, on a acheté ou loué le matériel qu’il fallait, comme des porte-bébés ou des remorques que l’on a accrochées à nos vélos. Les garçons ont grandi : maintenant ils roulent avec nous. » Dernière destination en date, une partie de la France à vélo sur la route du chemin de SaintJacques-de-Compostelle.

Des activités ciblées

Si voyager en famille permet de resserrer les liens, c’est aussi une formidable façon de voir évoluer vos enfants. Votre destination de rêve se trouve à plusieurs milliers de kilomètres de la Belgique ? Votre petit(e) découvrira une nouvelle culture, montrera des signes de curiosité, élargira sa culture générale. Il n’est jamais trop tôt pour l’ouvrir

#FokusEnfant 6 Évadez-vous en famille !
Par Adeline Schmitz

au monde. Emmenez-le voir une exposition de Klimt à Vienne ou une cérémonie balinaise. Faites-lui découvrir les ruines de Pompéi et les pyramides d’Égypte.

« Nous voulons faire plusieurs randonnées avec Tehani », poursuit Kathleen. « Nous nous sommes renseignés auprès de nos proches et sur Internet pour savoir quelles activités étaient accessibles pour un enfant. Malgré le porte-enfant que nous prévoyons, certaines sorties que nous aurions voulu faire n’étaient pas envisageables avec un enfant aussi jeune. Donc, nous nous sommes concentrés sur les activités familiales. On modifie nos habitudes de vacances, c’est certain. »

Les activités et le matériel à emporter font partie des gros ajustements à prévoir. Comme l’explique Kathleen, adieu les vacances alcoolisées à sortir jusqu’au bout de la nuit. Fini également de partir sans penser à ce que l’on emporte. Porte-bébé, lait, vêtements de rechange, médicaments, poussette, ces accessoires et objets indispensables nécessitent de se renseigner avant de partir.

« Voyager de cette manière avec nos enfants a vraiment permis de souder notre famille », a conclu Audrey. « Nous avons vu nos enfants grandir et prendre confiance en eux. Au début, ils restaient autour de nous et petit à petit, ils ont commencé à partir en repérage, à nous proposer des itinéraires. C’est très chouette de les voir évoluer et s’affirmer. »

Les vacances de rêve en famille, c’est donc possible. En Belgique, en Europe et plus loin encore, partir avec vos enfants ne peut avoir que des points positifs. Osez partir. Oser réaliser vos rêves en famille. Créez-vous des souvenirs qui resteront pour toujours ! 

Attention à la destination

Parmi vos destinations de rêves, certaines sont tout de même à éviter avec de trop jeunes enfants. Les pays tropicaux, par exemple, sont souvent touchés par le paludisme et la dengue. Il existe évidemment des médicaments contre ces maladies, mais ils ne sont pas recommandés pour les bébés. Un rendez-vous chez votre médecin traitant sera nécessaire avant le départ.

Évitez également de vous rendre à des altitudes supérieures à 1.000 mètres avec un nourrisson. Les médecins recommandent de limiter un maximum les passages à des altitudes supérieures à 1.500 mètres avec un enfant de moins d’un an. Pour vous rendre en haute montagne, attendez que bébé atteigne les 2 ans, il sera moins sensible aux symptômes du mal de l’altitude. Avant de partir, une visite chez le pédiatre est toujours préférable.

Enfin, avant douze mois, évitez les climats trop chauds, trop froids ou trop humides. La santé des nourrissons est beaucoup plus fragile que celle des adultes et les changements de températures soudains les affectent bien plus que leurs parents. 

Depuis que les garçons sont petits, nous les habituons à notre style de vacances.
— AUDREY
Évadez-vous en famille ! Fokus-online.be 7

Une chambre d’enfant jolie et bien pensée

Dans la maison, point de plus bel endroit que la chambre d’enfant, ce cocon protecteur propice au jeu, à l’apprentissage, aux moments mémorables et aux rêveries de votre petit prince ou petite princesse. Comment faire de la chambre de votre enfant un espace accueillant et personnel, tour à tour oasis de tranquillité et terrain d’aventure ?

#FokusEnfant 8 Intérieur idéal pour les enfants

Les espaces influencent grandement notre état d’esprit. Telle est la conclusion tirée par le professeur Roger Ulrich, père de la psychologie environnementale, qui a découvert que les patients sortant d’une opération et bénéficiant, depuis leur chambre d’hôpital, d’une vue sur un environnement verdoyant, présentaient une capacité de rétablissement supérieure, nécessitant moins d’analgésiques, par rapport à ceux qui avaient vue sur un mur de briques. Interprétation : en intégrant les bons stimuli dans un espace (et en en excluant les mauvais), nous pouvons améliorer notre bonheur, notre résistance et notre productivité. Et c’est précisément ces bonnes vibrations que nous voulons faire rayonner dans la nouvelle chambre de votre enfant.

« Une chambre d’enfant cumule diverses fonctions », explique Stien Poncelet, psychologue de l’environnement, architecte d’intérieur et instigateur du bureau d’architecture Inner Act. « Dormir, jouer, étudier, câliner, être ensemble. Ces différents comportements doivent être favorisés et recevoir une place bien définie. On évitera ainsi d’orienter le lit vers la fenêtre ou la table de jeu, sources de distraction. On fera par contre en sorte que l’enfant puisse voir l’extérieur quand il joue. »

Une astuce souvent utilisée en architecture d’intérieur ? Créer pour chaque fonction son petit espace. « On se sent toujours plus en sécurité quand on a quelque chose derrière soi. Dans une chambre d’enfant, une bibliothèque peut faire office de mur. On peut aussi créer sur le sol un coin confortable avec des coussins et des matériaux doux. L’éclairage lui aussi permet de faire des choses intéressantes. Et pour augmenter l’impression d’espace, une tendance consiste à ne peindre qu’une partie du mur ; dans le coin visuel ainsi créé, on pourra placer une belle petite chaise. »

Un enfant ne lit pas l’espace de la même manière qu’un adulte, explique M. Poncelet. « Il est important de prévoir dans sa chambre une variété d’objets, comme autant de tremplins pour son imagination. De créer une véritable salle de découverte, mêlant textures et motifs divers et variés. Personnellement, j’aime jouer avec les différences de hauteur. Faire en sorte que votre enfant puisse attraper lui-même des objets sur l’armoire, éventuellement en grimpant sur de petites boîtes. »

Fondatrice du bureau Elina Styling, l’architecte d’intérieur Elina van der Weiden est spécialisée dans l’aménagement de chambres d’enfant. Elle attache une importance particulière à la tranquillité comme base de la créativité et de la relaxation. À cet effet, la qualité de l’aménagement est essentielle. « Pour optimiser un espace, on peut utiliser des meubles multifonctionnels »,

conseille Elina. « On peut ainsi aménager un coin détente ou un bureau en dessous d’un lit surélevé ; ou prévoir des bacs à jouets sous une table de jeu. Vous trouverez de bonnes idées notamment sur ‘‘IKEA Hackers’’. »

Les jeunes enfants veulent souvent avoir leur mot à dire dans l’aménagement de leur chambre, observet-on chez Elina Styling. « Il est important d’écouter son enfant : comment faire de sa chambre un espace unique et personnel ? Fixez des planches au mur pour y exposer ses plus beaux bricolages et ses collections, prévoyez un porte-manteau pour sa casquette ou sa robe préférée, placez une étagère ou un panier pour ranger son déguisement. Toutes ces petites choses aideront votre enfant à se sentir à l’aise dans sa chambre.

Elina est sensible aux tendances à la mode. Pour autant, dans la chambre d’enfant, elle y recourt avec prudence. Mieux vaut privilégier un aménagement intemporel, qui s’adapte mieux à l’évolution rapide des petits. « Il y a toutefois une tendance que je suis volontiers : celle des meubles et accessoires aux formes rondes, qui exhalent douceur et bienveillance. Prenez un tapis rond ou un siège de lecture aux coins arrondis. Ou, si l’on voit grand, un meuble encastré en forme d’arc. »

Vous n’avez pas encore choisi la couleur pour la chambre de votre enfant ? N’attendez point de salut de la psychologie environnementale, prévient Stien Poncelet. Car si les couleurs douces et pastel s’imposent comme une évidence, « la couleur magique, pour se sentir bien, n’a pas encore été découverte. C’est trop subjectif. D’ailleurs, une chambre blanche fait aussi parfaitement l’affaire, du moment que votre enfant se dit qu’il peut luimême la personnaliser. » 

Fokus-online.be 9 Intérieur idéal pour les enfants

Quand plane un nuage sombre

De plus en plus de femmes annoncent la couleur : tout n’est pas rose après un accouchement. Dix à 20 % des mamans font même une dépression post-partum. L’impact de la parentalité récente sur le bien-être mental est important, et sous-estimé. « Avoir un enfant est un fabuleux défi dans une vie, mais c’est peut-être aussi le plus difficile. »

Devenir parent, c’est passer par une multitude d’émotions, qui ne sont pas toujours positives. Une femme sur cinq souffre de troubles mentaux pendant ou juste après la grossesse. Dix à 20 % des mamans font une dépression post-partum. Et peu sollicitent une aide professionnelle. « 50 à 80 % des femmes traversent un épisode de «baby blues», un état mélancolique qui survient principalement entre trois à cinq jours après l’accouchement », explique Titia Hompes, psychiatre périnatale à l’UPC KU Leuven. Le baby blues peut durer environ deux semaines. « Contrairement au baby blues, l’épais nuage sombre de la dépression post-partum ne se dissipe pas spontanément. Il faut s’alarmer lorsque les symptômes persistent plus de deux semaines. »

Effet rebond

Pour Tilda Klumpenaar (39 ans), les sentiments dépressifs n’ont pas disparu spontanément après la naissance de sa première fille. Elle a fait une dépression post-partum. « Devenir maman est un chamboulement. L’impact est réellement sous-estimé », raconte-t-elle. A posteriori, Tilda a pris conscience que la dépression la guettait déjà pendant la grossesse. « J’ai perdu ma grand-mère pendant ma grossesse. Ça a été terrible. Elle était ma figure maternelle. Mais j’étais enceinte et je devais tenir bon. Je me suis dit que je devais être forte pour la vie qui grandissait en moi. Et c’est ce que j’ai fait. »

Un accouchement traumatisant a marqué le début de ce qui allait être une période très difficile pour elle. « J’ai vite senti que quelque chose n’allait pas. Je pleurais sans arrêt et j’étais très hésitante dans mon nouveau rôle de maman. J’avais peur de mal faire. J’ai rapidement eu des pensées suicidaires. Quand je me promenais sur un pont avec mon bébé, je me disais parfois : il suffirait que je lâche la poussette... Ces pensées sont devenues plus fréquentes, surtout parce

10 #FokusEnfant Bien-être mental
Par Rosalie van Hoof

PSYCHIATRE PÉRINATALE À L’UPC KU LEUVEN

que je n’osais pas en parler et gardais tout pour moi. Que va-t-on penser de moi ? Et si on me déclare folle ? »

Un accouchement traumatisant qui déclenche un syndrome de stress post-traumatique peut augmenter le risque de dépression post-partum, indique le professeur Hompes. « Nous partons toujours du modèle biopsychosocial, une combinaison de facteurs biologiques, psychosociaux et sociaux. Il y a les changements biologiques, comme les changements hormonaux, mais vraisemblablement aussi des changements au niveau du système immunitaire. Ensuite, il y a les facteurs psychiques, comme le fait d’avoir souffert de dépression ou de troubles anxieux par le passé, et la prédisposition. Enfin, il y a le facteur social. Un bon réseau social, comme la famille, des amis, des accompagnants ou une mère d’accueil, est l’un des principaux facteurs de prévention. Un réseau solide constitue un rempart. »

C’est finalement son réseau qui a poussé Tilda à recourir à une aide professionnelle. « J’ai longtemps fait bonne figure, mais une amie a senti qu’il y avait un problème. Elle m’a convaincue de consulter mon médecin. Il a cherché de l’aide, mais les listes d’attente étaient longues. J’ai finalement été hospitalisée, et je suis sortie de la dépression grâce à une aide professionnelle. »

Les hommes ne sont pas épargnés

L’UPC KU Leuven offre un accompagnement à la maman et se concentre sur le lien entre la mère et l’enfant. « Une dépression post-partum ne dégrade pas forcément le lien entre la mère et l’enfant, mais cela peut arriver, et c’est une expérience très douloureuse », explique le professeur Hompes. « C’est pourquoi nous croyons fermement en la thérapie avec la mère, mais aussi avec la mère et son enfant. Les mille premiers jours de l’enfant sont déterminants. Durant cette période, de sa conception à ses deux ans environ, sa

courbe de croissance est phénoménale. Il bâtit alors les piliers du reste de sa vie. Un enfant fréquemment exposé au stress et à l’anxiété durant ces mille premiers jours sera marqué à vie. C’est pour cette raison, mais aussi pour les parents, que les jeunes parents doivent bénéficier d’un bon accompagnement. La parentalité est finalement l’un des plus grands défis dans une vie, et peut-être le plus difficile. Notre société n’en parle pas assez ouvertement. Mais investir suffisamment dans l’accompagnement, c’est investir dans l’avenir. »

Et le partenaire ? Cinq à 10 % des papas font aussi une dépression post-partum. « Nous savons qu’environ la moitié de ces hommes ont une partenaire souffrant de troubles psychologiques. Ils doivent alors s’occuper de l’enfant et de la mère, et c’est pesant. Bien entendu, le soutien d’un bon réseau est également crucial pour les papas. Nous devons absolument éradiquer le tabou autour de la dépression post-partum chez les hommes. Ils ont encore moins souvent recours à une aide professionnelle que les femmes. » 

Quand maman et papa sont à bout

En tant que parent, il est difficile de trouver un bon équilibre entre vie professionnelle – les deux partenaires travaillant aujourd’hui souvent à temps plein –, vie de famille et vie sociale personnelle. Les réseaux sociaux véhiculent souvent une image idyllique, mais irréaliste. Selon une étude de l’université de LouvainLa-Neuve, 12 % des parents en Belgique souffrent d’un burn-out parental. Les mères actives sont les plus touchées. Spécialiste du post-partum, Tilda Klumpenaar accompagne les mamans et les papas pour qui le quotidien n’est pas rose. Les parents à bout se tournent aussi de plus en plus souvent vers elle. « Ils se sentent dépassés, tant au travail que dans leur vie privée. Ils sont envahis d’un sentiment de désespoir. Un parent en burn-out parental ne retire presque aucun plaisir de sa parentalité. C’est pourquoi il est essentiel de se faire aider rapidement quand on se sent submergé. Cela permet de se remettre plus vite. C’est dans l’intérêt de tous, notamment celui des enfants. »

Les hommes aussi subissent des changements hormonaux après un accouchement.
— TITIA HOMPES
Bien-être mental Fokus-online.be 11

Pourquoi la Vitamine D est essentielle à votre bébé ?

Pour soutenir l’immunité et le développement des os de votre bébé, pensez bien à la vitamine D !

Sans sucres

Sans arômes

Sans additifs

La vitamine D est primordiale pour le bien-être des enfants. Parmi ses sources, on retrouve bien évidemment l’alimentation. Poissons gras et jaunes d’œuf en contiennent, mais ces aliments n’arriveront que plus tard dans l’assiette de bébé. Pour les jeunes enfants, il est difficile de couvrir à 100 % leurs besoins en vitamine uniquement avec de la nourriture.

Que pouvez-vous faire alors ?

Nestlé propose NESTLÉ NANCARE Vitamin D, un complément alimentaire spécialement conçu pour les bébés qui couvrira tous ses besoins dès la naissance. Spécifiquement développé pour les jeunes enfants jusqu’à 6 ans, il ne contient ni sucres, ni arômes, ni additifs ! Le bon développement des os et des dents et l’immunité de votre bébé sont favorisés grâce à la prise de seulement deux gouttes* quotidienne de NANCARE Vitamin D. Un flacon de 10 ml contient assez de produit pour tenir trois mois. Son utilisation est simple et efficace à la petite cuillère ou directement dans la bouche de bébé. C’est parti pour une bonne journée en vitamine D !

*Le nombre de gouttes par jour est à déterminer par votre professionnel de santé

Pourquoi donner de la vitamine D à votre enfant ?

• La vitamine D est naturellement présente dans notre alimentation, mais seulement en petite quantité. Ce sont les poissons gras, les jaunes d’oeuf et les champignons qui en contiennent le plus, mais ces produits n’arriveront que petit à petit dans l’alimentation de bébé. En attendant, c’est dans le lait que les enfants en trouveront ;

• Les bébés allaités ont besoin d’une supplémentation en vitamine D car le lait maternel, tout comme les laits infantiles, ne contient pas suffisamment de vitamine D pour couvrir leurs besoins.

• La vitamine D soutient le système immunitaire et permet un développement normal des os et des dents chez les enfants.

Le saviez-vous ?

Si l’alimentation est une source naturelle pour trouver de la vitamine D, c’est l’exposition au soleil qui permet à la peau de la synthétiser. On surnomme

d’ailleurs souvent cette vitamine, la « vitamine du soleil. » Il n’est, cependant, pas recommandé d’exposer les tout petits au soleil sans protection. Les vêtements, une bonne crème solaire adaptée aux bébés et un bon parasol sont à prévoir. Sachez, également, que dix à quinze minutes d’exposition au soleil sont suffisantes pour combler les besoins des petits. Le Conseil Supérieur de la Santé belge recommande un apport en vitamine D de 10 μg(400UI) par jour jusqu’à l’âge de 6 ans. Après cet âge, l’apport est a augmenter d’année en année.

Les bébés à la peau foncée sont plus à risque de manquer de vitamine D. C’est également le cas pour les enfants grandissant dans le nord de l’Europe.

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« Je n’ai pas eu de mal à voir mon corps changer »

Par Adeline Schmitz Photos • Nils Van Praet
14 #FokusEnfant Interview
Julie Denayer

Maman de deux petits mecs trop pressés de voir le monde, la journaliste de RTL tvi a vécu deux accouchements surprises. La fatigue, l’angoisse à l’hôpital, le retour à la maison, Julie Denayer ne parle que rarement de son expérience.

Est-ce que devenir maman, c’était une évidence ?

« Complètement. Quand j’étais petite, je disais même que j’en voulais cinq ou six. On rigolait beaucoup autour de moi. Maintenant, je comprends, je vais m’arrêter à deux. L’envie d’être maman est quelque chose qui a toujours été présent. »

Vos enfants sont tous les deux prématurés.

« Effectivement, c’est une spécialité de la maison. Je n’ai pas pu me préparer, ce sont deux naissances qui se sont déclenchées d’elles-mêmes. Gaspard, mon premier, est né avec six semaines d’avance, par surprise. Je me suis laissée porter par les équipes médicales et tout s’est bien passé. On est resté trois semaines à l’hôpital avant de rentrer à la maison. Hormis la surprise de son arrivée précoce, tout allait bien. Par contre, le deuxième, Achille, est né avec onze semaines d’avance, ce qui est beaucoup. C’était une plus grosse surprise, surtout que j’étais suivie de très près. J’ai perdu les eaux pendant que je dormais et on a réussi à le tenir encore au chaud pendant dix jours. »

Vous ne montrez pas vos enfants sur les réseaux sociaux, est-ce pour les protéger ?

« C’est une volonté de pas les exposer sur les réseaux sociaux. Je ne juge personne, mais pour moi, les enfants n’ont pas leur place sur Internet. Ils ne savent pas ce que c’est et on ne sait pas les conséquences que cela peut avoir. Mes enfants n’auront peut-être pas envie que je montre tout ce qu’ils font. Mon mari et moi sommes tous deux journalistes à la télévision, nous connaissons l’impact des images. Nous n’avons aucun problème avec les réseaux, mais on ne s’expose pas non plus de « trop. » Je ne donne pas le bâton pour me faire battre. »

Les femmes osent parler de leurs soucis de santé pré et post-accouchement, qu’en pensez-vous ?

« Je trouve ça super. Il ne faut pas cacher les choses. Il n’y a rien de tabou à dire que les grossesses, c’est compliqué. Je suis quelqu’un de très franc, je n’ai jamais eu peur de dire que j’étais fatiguée, que j’avais mal au dos, que je n’ai pas eu des grossesses faciles. J’ai une bande de copines qui disent également les choses, donc

a toujours été présente.

je savais à quoi m’attendre. Mais de manière générale, je trouve que la libération de la parole des femmes est une super chose. »

Est-ce que vous-même, vous avez eu besoin d’aide ?

« C’était un mélange de grand bonheur et de grandes souffrances. J’aime beaucoup mon métier mais il n’est pas très reposant. Je bouge beaucoup, je pars en tournage, je fais des émissions. C’est la fatigue qui a été le plus difficile à gérer. En plus, je suis tombée enceinte tard, j’avais 34 et 38 ans, j’étais peut-être un peu vieille et fatiguée.

Je n’ai pas eu de mal, par contre, à voir mon corps changer. Je n’aime pas ce sentiment de devoir « retrouver la ligne » rapidement. Je dois avouer que j’ai fondu très vite, les deux fois, mais je vivais dans le stress permanent. Je trouve que, puisqu’on met neuf mois à créer la vie, on devrait se laisser neuf mois pour retrouver notre corps. Et puis, si on ne le retrouve pas, ce n’est pas grave. »

Votre mari (Adrien Devyver, journaliste sur la RTBF) souffre de TDA-H. Avez-vous parfois l’impression d’avoir trois enfants à la maison ?

« Je suis constamment épuisée. Adrien, je l’appelle ma tornade, il arrive et il déplace tout sur son passage. Ça apporte une dynamique différente à notre vie de famille. Mais c’est vrai que par moment, c’est épuisant. Je le lui dis. Puis avoir des enfants en bas âge, ce n’est pas évident non plus. »

Vous avez décidé de changer de registre dernièrement, avec votre émissions “Les petits patients”, consacrée aux enfants hospitalisés. Parmi ceux-ci, on retrouve un grand prématuré.

Fokus-online.be 15 Interview
L’envie d’être maman

« La petite Juliette est effectivement une grande prématurée. Mon expérience nous a poussés à vouloir montrer ce qu’était le service de néonat. Quand tu accouches prématurément, tu vis littéralement pendant un certain temps dans ce service spécialisé. On y retrouve tous ces petits bébés qui doivent encore grandir, c’est un univers particulier. On a remarqué que lorsqu’on en parle, les gens ne comprennent pas totalement ce que c’est, donc montrer en images ce qu’est un bébé prématuré, c’était une volonté. Quand je

montre des photos de mes enfants aujourd’hui, on ne peut plus deviner qu’ils sont nés trop tôt. »

On vous voit habituellement dans un registre plus sombre, concernant la justice. Comment faitesvous, à la fin de la journée, pour mettre tous ces sujets de côtés ?

« Au début, j’ai eu beaucoup de mal. Je faisais des cauchemars, je m’impliquais beaucoup trop dans ces affaires. J’ai appris à simplement créer un sas à la fin de la journée. Et le sport m’aide énormément pour évacuer tout le stress. Finalement le plus difficile, ce n’est pas les émissions d’affaires criminelles, Avec “Les Petits Patients”, c’est différent. C’est plus personnel, mais l’émission est très positive, tous les patients vont bien, mais l’implication n’est vraiment pas pareil. »

Votre fils, Achille, né en mai 2022, est né avec onze semaines d’avance. Comment va-t-il aujourd’hui ?

« Il n’a pas de séquelle. La médecine a très bien évolué, aujourd’hui, on sait comment prendre les choses. J’ai

Si on ne retrouve pas la ligne, ce n’est pas grave.
16 #FokusEnfant Interview
On se relaye pour que nos enfants ne se sentent pas délaissés.

laissé mes bébés grandir à leur rythme. Nous avons fait beaucoup de peau à peau, nous relayant non-stop pour que le bébé se sente bien. Il n’y a rien de mieux pour l’enfant, qui va continuer à grandir à ce contact. Ça régule la température, la respiration, le rythme cardiaque. C’est vraiment très bénéfique. Aujourd’hui, Achille a un an et il va très bien. »

Et son frère, Gaspard, né en 2018, comment a-t-il vécu son arrivée ?

« Nous avons eu la chance d’être très bien entourés pour ce qui est de la logistique. Comme je le disais, on s’est relayés pour que nos enfants ne se sentent pas délaissés. Nous avons pris du temps pour être avec Achille, du temps pour être avec Gaspard. Il a bien vécu l’arrivée de son frère, mais comme tous les enfants de son âge, il trouve que papa et maman s’occupent trop du bébé. » 

L’importance d’en parler

Julie Denayer a été bien entourée après ses grossesses. Parmi celles qui l’ont beaucoup soutenue, après la naissance d’Achille, il y a Caroline Fontenoy, présentatrice du RTL Info 19 heures et également maman d’un enfant né prématurément. « Caroline est venue me voir à l’hôpital, nous sommes allées manger ensemble, nous partageons une expérience similaire. C’est une amie et c’est tellement particulier comme expérience qu’on se comprend beaucoup plus facilement. »

Naissances prématurées en baisse

Selon StatBel, 7,57 % des naissances étaient des naissances prématurées en Belgique en 2020. Pour être prématurée, une naissance doit avoir eu lieu avant la 37ème semaine de grossesse. Moins de 1 % des naissances ont lieu avant la 32ème semaine. Des chiffres en baisse par rapport aux années précédentes. Les bébés prématurés naissent actuellement avec un poids plus élevé que précédemment, passant de 3,297 grammes en 2019 à 3,303 grammes en 2020.

Fokus-online.be 17 Interview

Impossible d’imaginer notre société contemporaine sans l’économie de partage. Mais celle-ci est principalement associée aux voitures, aux trottinettes et aux logements, et dans une bien moindre mesure aux affaires d’enfants. Pourtant, ce sont précisément ces objets qui ne sont utilisés que durant une période limitée.

« L’économie de partage est de plus en plus répandue», explique Kristof Debouver, fondateur de Strollo, un nouveau système de partage de poussettes (durables). «C’est principalement dû au fait que les gens se tournent de plus en plus vers l’avenir et ne considèrent plus la propriété comme une question d’achat, mais comme une responsabilité vis-à-vis de notre planète et de nos semblables. L’idée étant que les ressources et les produits doivent être partagés afin de réduire l’impact sur la planète. Bref, l’économie de partage fait de plus en plus partie intégrante de notre vie quotidienne. »

Mais elle concerne principalement le logement - Airbnb étant l’exemple le plus connu - et la mobilité, avec des trottinettes et des vélos partagés que l’on peut prendre et laisser n’importe où en ville, des voitures partagées que l’on réserve via une application... Et pas tellement les affaires d’enfants, même si leur usage est limité dans le temps. Pourtant, les poussettes ne sont-elles pas une forme de mobilité

comme une autre ? Alors pourquoi ne pas les intégrer à l’économie de partage, d’autant que les poussettes classiques sont tout sauf durables ?

Interdire les voitures en ville

« Les jeunes parents conscientisés sont ouverts à la durabilité et donc à l’avenir de leurs enfants «, ajoute Sofie Commeyne, responsable de clientèle. « Une poussette peut répondre à cette demande. Après tout, combien de fois les personnes qui vivent en dehors de la ville utilisent-elles la voiture pour se rendre au centre-ville uniquement parce qu’elles ne peuvent pas transporter la poussette autrement ? En outre, les voitures sont de plus en plus petites, et la taille de leur coffre aussi. Bref, une poussette que l’on peut réserver et qui est disponible dans le centre-ville répond parfaitement à ces préoccupations. Et quand on ne doit plus trimballer sa poussette, les transports publics deviennent beaucoup plus attrayants. »

« Cela rejoint également un nombre croissant de politiques municipales visant à bannir la voiture du centre-ville », déclare Kristof Debouver. « Et il ne faut pas perdre de vue l’aspect financier : une nouvelle poussette représente un investissement considérable pour un objet dont on n’aura besoin que pendant quelques années. Un système de partage n’est-il pas plus judicieux ? Surtout si on peut s’utiliser facilement via un code QR. »

À propos de...

Strollo lance un système de poussettes partagées entièrement durable : les pièces sont remplaçables et entièrement recyclables. Les poussettes ont été conçues par Frédéric Boonen de Boonen Design Studio, spécialisé dans les produits qui fonctionnent réellement dans une économie circulaire, et assemblées dans des ateliers sur mesure. Un projet pilote sera lancé à la fin de l’été à Courtrai et à Louvain, et une phase de test aura également lieu au ZOO Planckendael.

« Partager une poussette est un excellent moyen de réduire son empreinte écologique »
#FokusEnfant 18 Brand Report • Strollo
SOFIE COMMEYNE RESPONSABLE DE CLIENTÈLE KRISTOF DEBOUVER FONDATEUR

Tarzan & Jane : un paradis ludique pour les jeunes et moins jeunes

Cet été, pas besoin d’aller bien loin pour profiter pleinement d’une aire de jeux paradisiaque unique en son genre. Ou plutôt “un monde de plaisir’’, car Tarzan & Jane est la plus vaste aire de jeux du Benelux. Avec des jeux, de l’amusement et de l’aventure à gogo, du matin au soir, pour les jeunes et les moins jeunes.

La plus longue piste de luge couverte de Belgique, des toboggans XXL de 9 mètres de haut, un parcours de mini-golf avec effet blacklight, des escape rooms, etc. Tarzan & Jane est une véritable mine de sensations offrant 22 000 mètres carrés de plaisir ludique, avec quatre étages en intérieur et une zone extérieure où tous les enfants en quête d’amusement trouveront leur bonheur.

Vous pourrez facilement y passer une journée entière avec toute la famille. L’immensité du site est un atout considérable, mais en plus, Tarzan & Jane se distingue à bien d’autres égards. Par exemple, tout est extrêmement bien organisé et chaque recoin fait l’objet d’une attention particulière en matière d’hygiène et de sécurité. Notamment via l’aménagement de zones séparées pour certains groupes d’âge, où les enfants peuvent se défouler. Depuis peu, il existe également une zone pour les bébés et les jeunes enfants, où ils peuvent apprendre à marcher en toute sécurité et de manière ludique.

Cet été, vous pourrez aussi profiter de leur Spray Park pour des moments agréablement rafraîchissants. Un véritable atout, car aucune aire de jeux couverte en Belgique n’offre cette possibilité. Ce Spray Park a fait l’objet de nombreuses extensions et est aujourd’hui entièrement opérationnel, prêt à offrir à vos chers bambins un été éclaboussant de bonheur. Ils pourront y faire de la corde à sauter dans l’eau, jouer avec des seaux oscillants ou se

baigner dans des bassins interactifs, et bien d’autres choses encore ! De plus, le site est extrêmement sécurisé, même pour les plus petits. L’espace est divisé en trois zones, de sorte que les enfants peuvent jouer tranquillement les uns avec les autres par tranche d’âge.

Cette sécurité s’étend à l’ensemble du site qui est entièrement clôturé. Aucune crainte, donc, que vos enfants ne s’égarent. Vous pouvez les surveiller à tout moment tout en profitant de l’agrément d’une terrasse et de la qualité de la table qui vaut de nombreux compliments à l’équipe de cuisine de Tarzan & Jane. Avec des classiques comme les saucisses au curry ou les doigts de poulet avec des frites, les hamburgers, spare ribs et autres repas complets.

Pour les (grands-)parents, les tantes et les oncles, le plaisir ne se limite pas à une délicieuse collation et à une boisson rafraîchissante. En effet, pas moins de 4 des 6 escaperooms de Tarzan & Jane sont conçues pour les adultes, avec 2 chambres d’horreur et 2 chambres d’aventure. Les autres escaperooms sont destinées aux fans d’Harry Potter ou d’Alice au pays des merveilles (petits et grands).

Bref, si vous cherchez où passer l’été en famille, pour une fête d’anniversaire ou avec un groupe d’amis, Tarzan & Jane est l’endroit idéal. Pendant les vacances d’été, ce lieu d’amusement géant est également ouvert tous les jours, de 10h à 19h. Alors, rendez-vous au Spray Park ?

Prendre soin de soi pendant la maternité

Les hormones sont à l’origine de nombreux changements durant et après la grossesse. Avec bébé, les journées sont bien chargées et les nuits souvent trop courtes. Voici quatre conseils pour combattre les cernes et les autres signes de fatigue.

Être enceinte, c’est souvent le plus beau moment d’une vie. Beaucoup de femmes en rêvent et idéalisent cette période. Car si attendre un enfant est effectivement un petit miracle en soi, les neuf mois de grossesse et les nombreuses années qui suivent peuvent provoquer des modifications incroyables dans le corps d’une femme. La peau s’étire, les vergetures apparaissent, les cheveux et les ongles sont modifiés, les poches sous les yeux peinent à disparaître. Les hormones travaillent et c’est tout le corps de la femme qui se retrouve soumis à des changements.

Parmi les hormones les plus sécrétées durant la grossesse, l’œstrogène est responsable de nombreux changements positifs du cuir chevelu, notamment. Les cheveux sont souvent plus beaux, plus épais, plus longs, et moins gras pendant la grossesse. Malheureusement, ce n’est pas le cas pour toutes les femmes. Les variations hormonales peuvent également être à l’origine de mauvaises surprises: les cheveux deviennent secs, cassants et ternes.

Il arrive qu’après la naissance de bébé, avant que le niveau d’œstrogène ne redescende à un taux normal, les nouvelles mamans subissent une perte de cheveux. Pas de panique, ils repousseront et reprendront leur masse naturelle en quelques mois ! « C’est un phénomène physiologique normal et les cheveux vont repousser petit à petit », explique Valérie Mengeaud, directrice médicale de la marque Ducray. « Ce cycle est régulé par différents facteurs, notamment les hormones androgènes et œstrogènes. » La perte

de cheveux peut durer jusqu’à douze mois après l’accouchement. « Les hormones se stabilisent ensuite pour revenir à un niveau normal. »

D’autres conséquences apparaissent sur la peau de maman : les boutons d’acné, que l’on pensait disparus après l’adolescence. La sécrétion d’œstrogène et le soleil combinés peuvent également favoriser la rétention d’eau, provoquant le gonflement du corps au niveau des articulations. Ajoutés aux kilos de la grossesse, c’est l’image de la future maman qui en prend un coup.

Il existe pourtant des astuces pour contrer tant l’apparition d’acné que la rétention d’eau. Boire suffisamment d’eau et surélever ses jambes permet de soulager la rétention d’eau. Pour lutter contre les boutons, les dermatologues conseillent fortement d’éviter les produits à base d’huiles essentielles et contenant des dérivés de la vitamine A. Il est tout à fait possible de prendre soin de sa peau naturellement en la lavant et l’hydratant régulièrement. Lorsque que les beaux jours seront là, si maman a envie de se reposer au soleil, il est primordial qu’elle se protège. Les rayons du soleil sont dangereux pour tous, mais pour la femme enceinte qui souffre d’acné, il ne fera que favoriser l’apparition des boutons.

Il existe de nombreux moyens de continuer à se sentir belle, même lorsque les hormones décident de vous jouer des tours. La grossesse et les premiers mois avec bébés vont chambouler votre vie, mais il y a de nombreuses astuces pour continuer à rayonner. 

Par Adeline Schmitz
#FokusEnfant 20 Beauty care

Prendre soin de son teint

Le matin, il n’est pas toujours évident de prendre du temps pour soi pour se maquiller le teint, les yeux, les lèvres, ... Si l’adage dit que la femme enceinte est plus rayonnante, elle subit également plus facilement les effets d’une mauvaise nuit ou des fortes chaleurs. Pour avoir un air plus naturel (moins pâle ou moins rouge), occupez-vous de votre teint en priorité car c’est lui qui vous donnera meilleure mine en quelques minutes seulement. En crème ou en poudre, c’est le produit de beauté miracle à garder pendant votre grossesse et après.

Utiliser des shampoings secs

Pas le temps de vous laver les cheveux ? Pour éviter la corvée du lavage quotidien des cheveux (il est conseillé d’espacer chaque lavage de deux ou trois jours), le shampoing sec est la solution de beaucoup de jeunes mamans. Il existe aujourd’hui des shampoings secs qui rendront à vos cheveux un coup d’éclat. Facile à utiliser puisqu’il suffit de quelques pulvérisation sur votre cuir chevelu, ce type de shampooing est idéal en début de grossesse, lorsque les glandes sébacées sont bouleversées par les hormones. Attention cependant à bien choisir votre produit et à en vérifier la composition.

S’hydrater suffisamment

Le corps d’une femme enceinte subit énormément de changement. La peau s’étire et il arrive que de la cellulite et des vergetures apparaissent. Si la cellulite apparaît dès les premiers mois de grossesse, les vergetures surviennent plutôt à la fin de celle-ci. Pour lutter contre ces désagréments, rien de mieux que de bien s’hydrater et de masser tous les jours les zones concernées. Un gommage de temps en temps permet aussi d’éviter le stockage des graisses. Ces gestes permettent d’assouplir la peau un maximum et donc de la garder intacte. Éviter de manger du gras et du sucré aident aussi.

Se reposer dès que possible

C’est peut-être le conseil le plus compliqué à appliquer parce qu’avec des enfants à la maison, il y a toujours de quoi faire. Pourtant, c’est le conseil le plus important. Profitez de chaque instant où bébé dort pour vous reposer. Entre la lessive, le ménage, le boulot, les parents ont tendance à laisser la fatigue s’accumuler. Ce n’est bon ni pour vous ni pour bébé. En cas de besoin, n’hésitez pas à demander à papy, mamy, tonton ou taty de garder votre enfant quelques heures pour vous reposer un peu. Il n’y a rien de plus important que le sommeil pour prendre soin de sa peau et de sa santé !

Fokus-online.be 21 Smartlist • Beauty care

Les bienfaits des jeux les plus simples

Un bâton sur le sol n’est qu’un bâton. Mais dans les yeux d’un enfant, c’est une épée, un serpent ou un tournevis. Avec le jeu libre, il n’y a pas d’instructions d’utilisation, tout est permis. Le jeu libre n’est pas non plus guidé par des modes ou des tendances éducatives. C’est une manière de jouer intemporelle, qui passe d’une génération à l’autre.

Un enfant qui colle le dernier autocollant dans un album ou pose la dernière pièce d’un puzzle vit un moment gratifiant. L’objectif est ici la complétude et ce type de jeu est appelé “jeu dirigé”. Il améliore la capacité d’attention et de résolution de problèmes. Si l’enfant a pris plaisir à compléter le puzzle, il voudra en faire un autre pour vivre à nouveau ce sentiment de tâche accomplie. Les jeux dirigés peuvent donc vite devenir répétitifs. Lorsqu’un enfant joue trop souvent à un même jeu, l’effet bénéfique sur son développement se perd partiellement.

Chercher soi-même des solutions

À l’opposé, il y a le jeu libre. L’enfant ne suit pas de règles et ne doit pas atteindre d’objectif. La créativité et la détection intuitive sont les concepts clés. Ces jeux libres se doivent d’être «ennuyeux», car moins le jouet est sophistiqué, plus votre enfant doit faire preuve de créativité pour en tirer une sensation ludique. Un jouet qui s’allume et émet des sons paralysera la créativité des enfants. C’est amusant, mais sans plus. Cela leur enseigne juste la dynamique de

cause à effet : « si j’appuie sur ce bouton, j’entendrai de la musique ». De la pâte à modeler ou des blocs de construction nécessitent de l’empathie et la dynamique de cause à effet est également plus large : « si je pose le rectangle sur le carré, la tour reste debout. Mais si j’essaie de l’empiler sur la boule, elle s’écroule ». L’enfant cherche alors lui-même des solutions pour construire une maison sans qu’elle ne s’effondre.

Jeu libre

« Les jeux libres existent depuis longtemps », explique Christophe Toye, cofondateur de Fairplace, une boutique en ligne belge qui propose des jouets durables. « Avant, on pratiquait ça avec des objets trouvés dans la forêt ou le garage de ses grands-parents. Depuis, c’est devenu une tendance rebaptisée en anglais ‘’open-ended play’’. De plus en plus, on se rend compte que les enfants veulent pouvoir bricoler et expérimenter sans subir de pression. Sans (grands)parents qui les surveillent pour s’assurer qu’ils atteignent un but fixé. La vie des enfants est de plus en plus régie par des règles : à la maison, à l’école, mais aussi pendant les loisirs. Mais pour jouer de manière imaginative, il faut une liberté totale. »

#FokusEnfant 22 Jouer sans contrainte

De génération en génération

Pour les adultes, le jeu libre peut paraître étrange. Car pour nous, tout doit être fonctionnel ou beau. « Et pourtant, de plus en plus de personnes se tournent vers les jeux libres », confirme Alain De Rauw de Plan Toys, une entreprise qui s’engage depuis quarante ans en faveur des jouets durables. « Nous consommons moins, y compris en termes de jouets. Les jeux libres échappent aux tendances et sont qualitatifs. On peut les transmettre d’une génération à l’autre. De nombreux jeunes parents apprécient cet aspect de durabilité. Si votre enfant reçoit un jouet en forme de personnage de dessin animé qui chante des chansons et a l’air excessivement joyeux, il s’amusera moins avec lui qu’avec un ours en peluche ordinaire. Car il pourra alors décider si cet ours est un garçon ou une fille. L’ours n’affichant pas de sourire, il pourra aussi décider s’il est heureux ou triste, en fonction de son humeur. Résultat : il jouera bien plus longtemps avec lui. »

« Il y a dix ans, les jouets électroniques et de couleurs vives avaient la cote, mais plus maintenant », indique M. De Rauw. « Le gouvernement devrait offrir une boîte de blocs de construction à chaque nouveau-né. Ce type de jouet combat aussi le phénomène de la «génération à un doigt» : les tout-petits utilisant principalement un seul doigt pour faire fonctionner le téléphone portable de leurs parents. Mais cette utilisation massive retarde le développement de leur motricité fine. »

Des vertus thérapeutiques, aussi pour les parents

Les parents eux aussi apprécient davantage les jeux libres. Fini les jouets bruyants et qui clignotent. « Je connais des mamans qui font des paquets de riz coloré ou du slime avec leurs enfants », ajoute Christophe. « Elles ont des métiers prenants, mais vivent ce bricolage simple et répétitif comme une activité thérapeutique qui soulage leur stress. »

Les planchettes Kapla, chef-d’œuvre de l’imagination enfantine, sont un autre exemple amusant de jeux libres. Elles permettent de tout construire, des animaux à la tour Eiffel en passant par les châteaux. Une dernière recommandation ? Les anneaux, cubes et disques en bois pour apprendre aux enfants à trier et à compter. Mais le hit du moment, ce sont les briques à empiler : des briques en plastique coloré qui stimulent votre enfant. Le remède parfait contre l’addiction aux écrans. 

Salle de jeux ou chambre à coucher ?

On dit souvent qu'il faut consacrer des espaces distincts à chaque activité : n'étudiez pas dans la chambre où vous dormez. En est-il de même pour les enfants qui jouent ? Vaut-il mieux prévoir une salle de jeux séparée ou les laisser jouer partout ? « Les jeunes enfants qui dorment dans une pièce commune et partagent une salle de jeux séparée peuvent en tirer des bénéfices. Mais plus tard, les adolescents préfèreront toujours avoir leur propre chambre. La salle de jeux n'est alors plus vraiment indispensable », explique le pédagogue Pedro De Bruyckere. « Des endroits délimités pour jouer peuvent être pratiques, mais cela ne doit pas nécessairement être dans une pièce séparée. Vous pouvez aussi faire d’un coin de l'espace de vie commune un espace de jeu. » 

Fokus-online.be 23 Jouer sans contrainte

Maman et papa remettent ça…

Le manque total de temps pour soi, les douleurs vaginales causées par une épisiotomie ou une déchirure suite à l’accouchement, les montées de lait, la fatigue chronique... Avoir un enfant chamboule l’intimité du couple. Heureusement, « différemment » ne signifie pas « inexistant ». C’est peut-être même l’occasion de vous redécouvrir... à condition de vous lancer.

Vous « pouvez » le refaire six semaines après l’accouchement. Avoir des rapports. On vous le dit dès votre grossesse. Mais ce qu’on vous dit rarement, c’est que ce ne sera plus comme avant. Loin de là : la première fois après un accouchement, c’est presque comme perdre sa virginité une seconde fois. «La ‘‘règle des six semaines’’ est purement médicale. Elle ne tient pas compte de votre état émotionnel. La plupart des femmes ne retrouvent une vie sexuelle qu’au bout de six à neuf mois », explique Uwe Porters, sage-femme, autrice et maman. « En outre, le premier rapport sexuel après un accouchement est douloureux pour presque toutes les femmes. C’est logique, le corps a été mis à rude épreuve. »

Certains facteurs augmentent les risques de ressentir de la douleur (persistante), comme un traumatisme périnéal (une lésion causée par une épisiotomie ou une déchirure) ou un accouchement difficile. L’âge compte également : plus

les femmes ont un enfant sur le tard, plus elles tardent à reprendre une activité sexuelle. Sans oublier l’allaitement, qui provoque des perturbations hormonales, responsables d’une sécheresse vaginale et d’une baisse de la libido.

« Peu de professionnels de la santé en parlent. Environ six semaines après l’accouchement, la sage-femme ou le gynécologue vérifie que le corps est complètement guéri. Mais un sur dix seulement met le sujet des rapports sexuels sur la table. Ça se conclut souvent par : « Je vais vous prescrire la minipilule. » Résultat ? Beaucoup de femmes souffrent longtemps durant l’acte sexuel. Elles finissent alors par se dire que c’est normal et se forcent : «Ça finira bien par marcher. Je vais mordre sur ma chique... » « Une bonne fois pour toutes : la douleur n’est pas une fatalité. « Moi-même, j’ai longtemps eu des rapports sexuels douloureux après mon accouchement. Heureusement, j’ai osé prendre les choses en main : hé oh, je fais quoi ? Finalement, j’ai été opérée et le problème a été résolu. D’ailleurs, ma vie sexuelle n’a jamais été aussi satisfaisante. »

Une bonne dose de lubrifiant

Oui, retrouver une vie sexuelle épanouie après être devenu parent, c’est possible. Mais comment faire ? « Avoir un enfant est un bouleversement. C’est normal. Vous devenez une autre

#FokusEnfant 24 Place à l’intimité
Par Rosalie van Hoof

personne, et votre partenaire aussi. Vous êtes, en quelque sorte, un «nouveau» couple. Vous devez donc aussi réinventer votre vie sexuelle », indique Vanessa Muyldermans, sexologue et thérapeute de couple. « Je reçois quotidiennement des couples qui n’arrivent plus à se retrouver dans l’intimité.

La naissance d’un premier enfant est souvent l’élément déclencheur de cet éloignement. » La raison coule de source: désormais, les jeunes parents se glissent plutôt sous la couette pour dormir.

« Vous devez avant tout vous sentir à l’aise. En pratique, cela signifie surtout que le bébé doit être endormi, dans une autre chambre. » Mais c’est aussi être bien dans sa peau. « Je conseille souvent aux femmes de faire une reconnaissance. Quelles sont les sensations là en bas depuis l’accouchement ?

La masturbation aide à diminuer la douleur lors de la reprise des rapports et à redécouvrir le plaisir. Les accessoires peuvent aider. »

Si votre couple est prêt à remettre le pied à l’étrier, suivez le conseil de nos deux expertes : utilisez du lubrifiant. Beaucoup, de préférence. « Le lubrifiant est délaissé, à tort. Souvent utilisé «seulement quand il le faut vraiment», c’est pourtant un produit fantastique. Un bon allié dans votre parcours de redécouverte », poursuit Vanessa Muyldermans. « Mais mieux vaut l’acheter dans une boutique spécialisée. Certaines marques ciblent par exemple essentiellement le plaisir masculin et ne sont pas d’une grande utilité pour les femmes. Une boutique spécialisée est un gage de qualité. »

Parlez-en !

Apprendre à se redécouvrir sous la couette passe également par la parole. « Parlez-en ! Je ne soulignerai jamais assez

l’importance de la communication. Dites ce que vous aimez et ce que vous n’aimez pas. Même si vous êtes trop fatiguée pour passer à l’acte, osez dire : ‘‘J’ai envie de toi’’ », explique Vanessa Muyldermans. Pour Uwe Porters aussi, la communication est indispensable. « Les femmes me demandent comment retrouver leur vie sexuelle d’avant, mais c’est impossible. Il y a un avant et un après. La vie est ainsi faite, on vit des choses et on évolue en tant que personne. Il s’agit donc de prendre un nouveau départ en tant que couple. »

Les femmes devraient aussi pouvoir briser le tabou. « Si les femmes célibataires ou fraîchement en couple parlent souvent librement de leur vie sexuelle, la donne change radicalement quand des enfants sont en jeu. C’est dommage. Je rêve de barbecues où les femmes, bébé sur les genoux ou babyphone en main, parleraient ouvertement de leur vie sexuelle, s’échangeant des conseils sur la meilleure marque de lubrifiant, par exemple », conclut-elle en riant. 

#FokusEnfant 25 Place à l’intimité
Le lubrifiant est délaissé, à tort. C’est un produit fantastique.
— VANESSA MUYLDERMANS SEXOLOGUE ET THÉRAPEUTE DE COUPLE

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Cheesecake à la rhubarbe

Maison, jardin, enfant, mais seule

De plus en plus de femmes choisissent délibérément de devenir mères célibataires.

À l’hôpital universitaire de Gand, le nombre de femmes devenant mères par insémination artificielle a doublé en cinq ans. « La famille nucléaire traditionnelle n’est plus la norme. De plus, toutes les femmes ne veulent pas attendre de trouver un partenaire qui leur convienne. »

Choisir de devenir une maman solo n’est plus une exception. « De plus en plus de femmes s’assument », explique Isabelle Stuyver, psychologue au service de fertilité de l’hôpital universitaire de Gand. Depuis 20 ans, elle accompagne les femmes dans leur processus de fertilité. « Nous partons d’une approche holistique et sommes disponibles en tant que psychologues, surtout dans les moments difficiles », explique-t-elle. Les psychologues sont étroitement impliqués dans toutes les demandes impliquant un tiers, comme le don de sperme ou la maternité de substitution. « C’est un travail extrêmement passionnant, sinon j’aurais arrêté depuis longtemps », dit-elle en riant.

L’UZ Gent constate une forte augmentation du nombre de demandes d’insémination artificielle. En 2017, il s’agissait de 94 demandes, en 2022 de 187. « Cette augmentation dure depuis plusieurs années. » D’autres centres de fertilité de notre pays enregistrent également une augmentation importante. À l’UZ Brussel, le nombre de demandes en 2020 était de 634 ; en 2022, il est passé à 782.

Horloge biologique

« Aujourd’hui, la famille monoparentale est devenue courante et est socialement acceptée. Les femmes désireuses d’avoir des enfants agissent seules au lieu d’attendre le partenaire idéal. Il y a de moins en moins d’obstacles pour devenir mère célibataire », explique Isabelle Stuyver. « Ces femmes choisissent un centre de fertilité parce qu’elles y reçoivent des conseils médicaux et un accompagnement

psychologique. C’est une option sûre : tout est étroitement surveillé et les donneurs sont sélectionnés. »

La plupart des femmes qui choisissent de devenir mamans solos ont plus de 35 ans et sont célibataires. « Ces femmes ont un profond désir d’enfant et une horloge biologique qui tourne », explique-t-elle. Les demandes chez les femmes de plus de 40 ans augmentent, mais elles sont également en hausse chez les femmes âgées d’une vingtaine d’années. « Toutes les demandes n’aboutissent pas. Nous abordons et proposons également d’autres options qui sortent du cadre du centre de fertilité telles que l’accueil d’un enfant, l’adoption, etc. »

Les femmes sont également de plus en plus nombreuses à faire congeler leurs ovules. « Toutes les femmes ne souhaitent pas franchir l’étape de la fécondation, mais agissent par sécurité. Elles choisissent de faire congeler leurs ovules. Elles attendent toujours un partenaire ou, plus tard, franchissent le pas de l’insémination artificielle. »

Mamies, papis, marraines et parrains

La maternité n’est pas une sinécure, surtout lorsqu’on est seule. « C’est une grande responsabilité. C’est pourquoi il y a une enquête et un accompagnement psychologique. Lors de l’enquête, nous interrogeons notamment l’entourage. Sur qui la future mère peut-elle s’appuyer ? Y a-t-il des grands-parents impliqués, une marraine ou un parrain pour aider ? Nous examinons également l’indépendance et l’autonomie de la future maman. » Le processus lui-même, d’ailleurs, n’est pas toujours simple.  « Comme pour les grossesses «normales» en dehors du centre, des difficultés peuvent survenir, si bien que nous devons parfois passer de l’insémination à la fécondation in vitro. C’est là que l’on mesure l’importance de l’entourage. » La situation financière est également prise en compte: « Nous le faisons en pensant au bien-être de l’enfant. Après tout, c’est une bouche en plus à nourrir. » 

#FokusEnfant 28
Maman solo
Par Rosalie van Hoof

« J’ai toujours souhaité être une jeune maman. Lorsque j’ai fêté mes 25 ans et que je n’avais pas de partenaire, je pensais encore que tout irait bien. Mais lorsque j’ai eu 30 ans, alors que mon entourage commençait à avoir des enfants, mon horloge biologique s’est vraiment manifestée. Je continuais à sortir avec des hommes, mais cela n’aboutissait jamais. Cela faisait plusieurs années que je caressais l’idée de devenir mère célibataire. Un jour, j’ai vu que ZNA Middelheim organisait une soirée d’information et j’y suis allée avec ma mère. C’est là que j’ai eu le déclic : c’était ce que je voulais faire. J’ai immédiatement commencé le programme, j’avais 31 ans à l’époque.

Mon entourage a réagi de manière très positive. Tout le monde savait que je souhaitais ardemment avoir des enfants. Je me suis immédiatement sentie soutenue, ce qui était agréable. À la clinique de la fertilité, on m’a dit : « Vous êtes encore jeune, vous pouvez encore rencontrer un partenaire. » Pourtant, j’étais si déterminée qu’on m’a donné le feu vert.

Le traitement de fertilité ne s’est pas déroulé sans heurts. Je ne suis pas tombée enceinte facilement et j’ai dû passer par des injections d’hormones - une raison supplémentaire pour laquelle je me remercie de ne pas avoir attendu plus longtemps. Puis, en 2019, tout s’est arrangé et, en mai 2020, j’ai donné naissance à un fils en bonne santé. Chez ZNA, vous ne pouvez pas choisir le donneur. L’hôpital sélectionne quelqu’un sur la base de vos caractéristiques physiques. Ils ont très bien fait leur travail car mon fils me ressemble.

La maternité célibataire se passe très bien pour moi (rires). Bien sûr, il y a eu des moments difficiles - quand, au début de la crise du corona, la crèche a fermé et que je me suis retrouvée seule à la maison avec un bébé, par exemple. Mais j’ai un entourage solide. Mes parents et ma meilleure amie m’aident beaucoup.

Aujourd’hui, mon petit garçon a trois ans. Il connaît le concept de «papa», mais sait qu’il n’en a pas. Jusqu’à présent, cela n’a pas posé de problème. Je suis moimême enseignante et dans ma classe, il n’y a que deux enfants qui viennent d’une famille traditionnelle. Les temps ont vraiment changé. » 

#FokusEnfant 29 Maman solo
A. parle de son parcours pour devenir maman célibataire
Nous examinons l’indépendance et l’autonomie de la future maman.
— ISABELLE STUYVER
UZ GENT

Comment gérer les mangeurs difficiles ?

Que faire si votre enfant est un mangeur difficile ? Soyez patient.e : il y a de fortes chances que ce ne soit qu’une phase. Impliquer votre enfant dans les achats et agrémenter de temps à autre son assiette d’un peu d’inventivité peut aider. Et surtout gardez votre sang-froid. Vous éviterez ainsi que votre enfant ne développe un rapport négatif à la nourriture.

Si votre enfant refuse les fruits et légumes, réclame toujours la même chose et préfère les boissons à la nourriture, il y a de fortes chances qu’il soit un mangeur difficile. Il existe de nombreuses raisons possibles, mais aucun consensus clair sur pourquoi un enfant devient un mangeur difficile. Ce qui est sûr, c’est que l’acceptation de nouveaux goûts et textures dépend de l’âge. « Entre six mois et trois ans, l’enfant est dans une phase de curiosité. C’est la grande période de découverte, y compris en matière d’alimentation. Il n’a pas encore développé de préjugés et est ouvert à de nouveaux goûts et textures », explique Aurélie D’Hulst, auteure de “Bébé mange de tout” et fondatrice de Sienna & Friends, une boutique en ligne de produits alimentaires pour enfants.

La phase du “non”

Après ces moments bénis, viennent malheureusement des moments plus difficiles. Vers l’âge de trois ans,

presque tous les enfants passent par une période de régression. Ils deviennent plus indépendants et apprennent à dire “non”. Ils sont un peu plus autonomes et se rendent compte qu’ils peuvent décider par euxmêmes. Si on les oblige à finir leur assiette, ils diront “non”. De plus, à cet âge l’enfant craint la nouveauté. Par conséquent, il n’essaiera plus aussi volontiers les nouveaux goûts ou les nouvelles textures. « Les parents paniquent parce que leur enfant ne veut soudainement plus tout manger. Mais il faut bien réaliser que ce n’est qu’une phase. Dans le pire des cas, elle peut durer jusqu’à l’âge de neuf ans, mais la plupart du temps, ce n’est pas si grave », rassure Aurélie.

Heureusement, il existe des astuces. « Emmenez-le faire les courses et laissez-le décider : tu veux du brocoli ou du chou-fleur ? Laissez-le aider en cuisine : quelles épices veux-tu utiliser ? Ainsi, il aura le sentiment de contribuer à ce qu’il y a dans son assiette et aura un peu plus de liberté de choix », explique Aurélie. « Ça aide aussi de le laisser se servir. Et si vous le servez, évitez les grandes portions. Si vous introduisez un nouveau type de fruit ou de légume, il est préférable d’y ajouter un peu de que vous savez qu’il aime manger. Voir votre enfant rechigner devant sa nourriture peut être extrêmement stressant. Mais restez patient.e, et surtout, adoptez une approche ludique. Si vous stressez, votre enfant sera lui aussi moins détendu. »

#FokusEnfant 30 Alimentation

Des papilles gustatives sensibles

En tant que parent, vous devez aussi donner le bon exemple à table, ce qui se produit peut-être trop rarement. « Les jeunes parents sont tellement occupés qu’ils font la vaisselle ou les sols après avoir mis la nourriture de leur enfant sur la table », remarque Els Lefever, nutritionniste chez Fit Food House. « Souvent, ils n’ont plus le temps de se soucier réellement de l’alimentation de leur enfant. Pour éviter un stress supplémentaire, ils sont prêts à céder à ses caprices pour avoir la paix. L’enfant est alors moins souvent amené à goûter de nouveaux aliments. »

Si vous procédez ainsi, ils risquent aussi de se voir servir trop de sel, de graisse et de sucre. « Les papilles gustatives des enfants sont beaucoup plus développées que les nôtres. S’ils mangent souvent des aliments malsains, ils peuvent en devenir dépendants, avec toutes les conséquences que cela entraîne à l’âge adulte. Les parents n’aiment pas l’entendre, mais chaque enfant est une toile vierge. Il peut apprendre à manger n’importe quoi. Cela dit, chaque enfant a bien sûr le droit de ne pas aimer certains aliments. »

Trouvez la passerelle gustative qui fonctionne

Surtout, ne commencez pas à paniquer, car il existe de nombreuses façons de stimuler l’appétit de votre enfant. « Ne dites pas : “si tu manges tes légumes, tu auras un dessert”. Un enfant entendra : “tu dois d’abord manger quelque chose qui a mauvais goût, puis tu seras récompensé par quelque chose de bon”. En présentant le dessert comme récompense pour une assiette vide, vous faites de l’alimentation saine quelque chose de négatif. Ne le menacez pas non plus. Ne lui dites pas qu’il ne peut pas quitter la table avant d’avoir fini son assiette. Il est plus pratique de présenter à votre enfant des alternatives saines, comme des carottes crues au lieu de carottes à la vapeur. Ou une crêpe de légumes avec du houmous, des tapenades ou du ketchup. Celui-ci est souvent très apprécié à cet âge car il fait office de passerelle entre les saveurs. Mais évitez le ketchup trop sucré ou trop salé. » Les enfants ont généralement besoin de goûter un aliment 15 à 20 fois avant de savoir s’ils l’aiment. La persévérance est donc importante. Faites aussi en sorte de rendre les choses plus appétissantes. Le brocoli à la vapeur n’affolera pas ses papilles, mais le brocoli cuit au four peut-être, car il fait ressortir les sucres naturels. Et ne désespérez pas : votre enfant ne se laissera pas mourir de faim. « Mais veillez à cacher les biscuits et les bonbons. Et quand son ventre commencera à gargouiller, proposez-lui une alternative saine. » 

Des nutriments essentiels

Le cerveau des enfants est en pleine croissance et est en grande partie composé de graisses. Il est donc important qu'ils consomment suffisamment d'acides gras oméga-3. Ces nutriments sont importants pour la croissance, et ils ont également un effet anti-inflammatoire. On trouve des oméga-3 dans l'huile d'olive, les poissons gras, l'huile de noix de coco et les noix, entre autres. Ou dans les suppléments vitaminés. Les enfants ont également besoin de suffisamment de protéines pour développer des muscles et des os solides. Alterner les protéines végétales et animales. Oeufs, yaourts, légumes secs, poisson et viande. Préférez la volaille au porc ou au bœuf. Ajoutez des légumes et des fruits au menu et vous obtiendrez un repas parfait pour votre enfant. Avec en option des pâtes, du riz et du pain. 

Fokus-online.be 31 Alimentation
Chaque enfant est une toile vierge. Il peut apprendre à manger n’importe quoi.
— ELS LEFEVER FIT FOOD HOUSE

Offrez aux enfants un avenir sans pauvreté.

De plus en plus d’enfants rejoignent les bancs de la pauvreté plutôt que les bancs de l’école !

Leurs conditions de vie sont insoutenables. Ils vivent le plus souvent sous une bâche tendue entre quelques bouts de bois. Parfois sous la protection de quelques murs de terre et sous un toit non étanche. Ils n’ont ni électricité, ni eau courante, ni sanitaires. Les enfants qui ont été projetés dans l’extrême pauvreté se comptent par millions depuis le début de la crise socioéconomique et sanitaire. Il est urgent d’agir pour leur offrir un monde où ils pourront vivre dans la dignité et sortir durablement de la pauvreté.

Opération Terre des Enfants offre une éducation secondaire, une formation professionnelle, ainsi qu’un logement, trois repas équilibrés par jour et des soins de santé à plus de 20.000 enfants ayant vécu dans l’extrême pauvreté aux Philippines, au Mexique, au Guatemala, au Brésil, au Honduras et en Tanzanie.

Opération Terre des Enfants veut faire reculer durablement la pauvreté à travers le monde en offrant aux enfants - exclus du système scolaire de leur pays - de poursuivre leur scolarité.

Notre formule en internat permet de garantir un environnement optimal aux apprentissages pour chaque enfant.

Aujourd’hui, plus de 167.000 enfants sont sortis diplômés de nos Villages.

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