« Ătablissez des rĂšgles strictes »
Les enfants sont attirés par les écrans. Un réel problÚme ? Là est toute la question.
Trop de temps dâĂ©cran nuit Ă leur santĂ© mais, dâun autre cĂŽtĂ©, on ne peut pas totalement les tenir Ă lâĂ©cart de la technologie moderne. Tout est une question dâĂ©quilibre. « Pour les parents qui ont grandi sans Ă©crans, câest un vĂ©ritable dĂ©fi. »
La vitesse Ă laquelle les mĂ©dias et la technologie se dĂ©veloppent suscite beaucoup dâenthousiasme en raison des nouvelles possibilitĂ©s quâils nous offrent. ParallĂšlement, la peur de lâinconnu Ă©merge. Cette peur est-elle fondĂ©e ?
«Depuis toujours, lâinfluence des mĂ©dias sur les enfants inquiĂšte», explique le pĂ©dagogue Philippe Noens (KU Leuven). «Aujourdâhui, on se soucie de lâimpact des smartphones sur la nouvelle gĂ©nĂ©ration mais, auparavant, on pensait la mĂȘme chose de la tĂ©lĂ©vision. La tĂ©lĂ©vision Ă©tait presque diabolisĂ©e. Avec le recul, on peut relativiser lâinquiĂ©tude liĂ©e aux nouveaux mĂ©dias et en voir le cĂŽtĂ© positif. »
Rester réaliste
Les enfants reçoivent leur premier smartphone de plus en plus tĂŽt, regardent la tĂ©lĂ©vision tous les jours et sont mĂȘme exposĂ©s Ă des Ă©crans dans lâenseignement. Bon nombre de parents se demandent si ces Ă©crans sont bons pour leurs enfants. « Les Ă©crans font dĂ©sormais partie intĂ©grante de
notre quotidien », explique Philippe Noens. « Ils sont omniprĂ©sents et se rĂ©vĂšlent trĂšs pratiques, mais il incombe aux parents dâĂ©tablir un Ă©quilibre et de prĂ©venir les Ă©ventuels dangers. Pour les parents qui ont grandi sans Ă©crans, câest un vĂ©ritable dĂ©fi. En effet, ils ne peuvent pas se baser sur leurs expĂ©riences et leur Ă©ducation. Dâailleurs, la technologie Ă©volue si vite que mĂȘme les jeunes parents nâont pas grandi avec la mĂȘme offre technologique que celle Ă laquelle leurs enfants sont confrontĂ©s. » LâOrganisation mondiale de la SantĂ© (OMS) a dĂ©fini des temps dâĂ©cran pour aider les parents. Toute exposition aux Ă©crans est dĂ©conseillĂ©e pour les enfants de moins de deux ans, tandis que le temps dâĂ©cran devrait ĂȘtre limitĂ© Ă une heure par jour maximum pour les enfants jusquâĂ cinq ans et Ă maximum deux heures pour les enfants jusquâĂ douze ans.
Alors que lâOMS prĂ©conise une tolĂ©rance zĂ©ro pour les enfants jusquâĂ deux ans, il ressort dâune Ă©tude que le temps dâĂ©cran moyen des tout-petits est de 2,5 heures par jour. «Soyons rĂ©alistes, la tolĂ©rance zĂ©ro est trĂšs sĂ©vĂšre », confie Nele Wouters, de lâagence Opgroeien (Grandir). « En tant que jeune parent, laisser de temps en temps son enfant se distraire devant un Ă©cran nâest pas dramatique. En veillant Ă ce quâil alterne avec du temps de jeu et suffisamment de temps en extĂ©rieur, bien entendu. Les Ă©crans sont aujourdâhui indissociables de la sociĂ©tĂ©, et donc de lâĂ©ducation. Nous devons veiller Ă bien informer les parents, leur donner des
Ăquipe âą Country Manager Christian Nikuna Pemba Content Director Annick Joossen Texte Heleen Driesen âą Rosalie van Hoof âą Joost Schellekens âą Adeline Schmitz âą Sophie Pycke Photo en couverture Nils Van Praet Smart Media Agency, Leysstraat 27, 2000 Antwerpen Fokus-online.be Bonne lecture ! Ryanne de Bie Project Manager Contenu âą 4 Animaux 6 Ăvadez-vous en famille ! 8 IntĂ©rieur idĂ©al pour les enfants 10 Quand plane un nuage sombre 14 Interview âą Julie Denayer 20 Prendre soin de soi pendant la maternitĂ© 22 Jouer sans contrainte 24 Maman et papa remettent ça⊠28 Maison, jardin, enfant, mais seule 30 Comment gĂ©rer les mangeurs difficiles ?conseils pour fixer un temps dâĂ©cran sain et Ă©quilibrĂ© et leur faire prendre conscience des dangers Ă©ventuels », poursuit Nele Wouters.
Lâavenir en ligne de mire
Les parents doivent Ă tout prix Ă©viter lâaddiction. Philippe Noens fait ici rĂ©fĂ©rence Ă une Ă©tude menĂ©e par le professeur hollandais Peter Nikken, qui indique que les enfants passant trop de temps devant les Ă©crans en subissent les consĂ©quences en grandissant. « Ces derniers sont plus susceptibles dâadopter un mode de vie malsain », explique Philippe Noens. « Cette Ă©tude va au-delĂ des problĂšmes de santĂ©, comme le manque de sommeil, le surpoids et la myopie. Elle met Ă©galement en lumiĂšre les consĂ©quences sociales. Chaque heure que passe un enfant devant un Ă©cran est une occasion manquĂ©e de «social training». Jouer avec dâautres enfants, faire du sport et intĂ©grer un mouvement de jeunesse sont autant de portes ouvertes, accessibles et nĂ©cessaires, au dĂ©veloppement social. Ce qui est impossible derriĂšre un Ă©cran. »
En Flandre, les enfants passent trop de temps devant les Ă©crans au regard des recommandations de lâOrganisation mondiale de la SantĂ©. En outre, rien nâindique que ce temps dâĂ©cran va diminuer Ă lâavenir, au contraire. Les Ă©crans se sont aussi fait une place dans les Ă©coles. « Jâai rĂ©cemment assistĂ© Ă un dĂ©bat sur la suppression des smartphones dans les Ă©coles », raconte Philippe Noens. « Je nây suis pas vraiment favorable. En tant que pĂ©dagogue, je suis dâavis que les mĂ©dias et la technologie doivent faire lâobjet dâune plus grande attention dans les Ă©tablissements scolaires. Câest indispensable pour Ă©viter que les enfants ne deviennent «esclaves» de lâimage et apprennent Ă vivre avec la technologie de façon saine. »
Les Ă©coles ont un rĂŽle de soutien Ă jouer dans lâĂ©ducation aux mĂ©dias, mais la responsabilitĂ© premiĂšre revient aux parents. « En cette Ăšre du numĂ©rique, les jeunes doivent apprendre Ă utiliser les diffĂ©rents mĂ©dias en tant quâoutils et connaĂźtre les dangers quâils comportent », estime Philippe Noens. « Et cela commence dĂšs le plus jeune Ăąge. » ïź
Voici comment gĂ©rer le temps dâĂ©cran de votre enfant
Pour gĂ©rer le temps dâĂ©cran, suivez la rĂšgle du 20-20-2, basĂ©e sur une Ă©tude mĂ©dicale sur la myopie. AprĂšs 20 minutes de temps dâĂ©cran, Ă©teignez lâĂ©cran pour que votre enfant regarde au loin pendant 20 secondes. « Cette variation de profondeur et de couleurs permet aux yeux de rĂ©cupĂ©rer », explique Philippe Noens. «Et veillez Ă passer minimum deux heures Ă lâextĂ©rieur, dans la lumiĂšre naturelle. »
« Pensez aussi Ă bannir les Ă©crans quand les copains viennent jouer Ă la maison », poursuit Philippe Noens. « Ensemble, ils ont de quoi sâoccuper, et rĂ©flĂ©chir Ă un jeu ne leur fera pas de mal. Quâils laissent libre cours Ă leur imagination ! »
« Les enfants observent et imitent », confie Nele Wouters. « Vous devez prendre conscience que vous ĂȘtes le modĂšle de votre enfant et quâil va reproduire vos comportements. Quand vous passez du temps avec votre enfant, laissez votre smartphone de cĂŽtĂ©. »
Enfin, Ă©tablir des rĂšgles strictes sur le temps dâĂ©cran, tant sur le moment que sur le lieu, est normal. « Les enfants aiment la rĂ©gularitĂ© et la prĂ©dictibilitĂ© », souligne Nele Wouters. « Fixez des rĂšgles avec votre enfant et tenez-vous-y. » ïź
Chaque heure passĂ©e devant un Ă©cran est une occasion manquĂ©e de ââsocial trainingââ.
â PHILIPPE NOENS
Les amis du développement des enfants
Chats, chiens, lapins et autres animaux ont un impact important sur les plus jeunes. Un contact, mĂȘme peu frĂ©quent, avec nos amis Ă poils, Ă Ă©cailles ou Ă plumes apporte bien plus que ce que lâon pourrait croire.
Les enfants sont attirĂ©s par les animaux. Tant mieux, puisquâil est prouvĂ© scientifiquement que les animaux nous apportent beaucoup, et ce, depuis notre naissance. Les bĂ©nĂ©fices sont nombreux, surtout chez les plus jeunes.
Alice Quetstroey, psychologue pour enfants et adolescents dans le Brabant Wallon : « La prĂ©sence dâun animal peut vraiment apporter des bĂ©nĂ©fices importants aux enfants et Ă leur santĂ© mentale. Nous pouvons les observer au niveau de la communication, de la concentration, de la responsabilisation et de la gestion des Ă©motions. Au cours de mes thĂ©rapies, je constate des amĂ©liorations, notamment chez les enfants souffrant de troubles du comportement, de lâapprentissage ou encore de maltraitance. »
Les animaux permettent dâapprendre la patience, le respect des autres.
â FREDERIC SEMEKIRESPONSABLE PĂDAGOGIQUE DU PARC PAIRI DAIZA
Si la plupart des enfants sont mis au contact des chats et des chiens, qui restent les animaux domestiques par excellence, les autres espĂšces sont tout aussi bĂ©nĂ©fiques. Frederic Semeki, responsable pĂ©dagogique du parc Pairi Daiza qui met en place des stages et visites scolaires. « On offre un regard sur le monde, les enfants se rendent compte de sa diversitĂ©. Certaines de nos animations avec les animaux permettent aux enfants dâapprendre la patience,
Par Adeline Schmitzle respect des autres. Nous leur faisons comprendre que lâĂ©motion, ça se construit et ça se travaille. »
Impossible pour les plus jeunes de cacher leurs joies et leurs peines. Il existe des thĂ©rapies pour les enfants chez qui ces Ă©motions sont trop fortes. On entend souvent parler de thĂ©rapie Ă©questre pour soulager les angoisses, mais de nombreux animaux peuvent rĂ©guler les Ă©motions. Alice Quetstroey : « Ătre propriĂ©taire dâun animal nous rend plus heureux. Il y a un soutien social et Ă©motionnel, un rĂ©confort que lâanimal va apporter. Il devient un meilleur ami, un confident, une sĂ©curitĂ©. »
Caresser un animal fait sĂ©crĂ©ter des hormones liĂ©es au bonheur, comme la dopamine. Frederic Semeki lâa bien compris, puisque le parc organise des activitĂ©s au cours desquelles les jeunes peuvent prĂ©parer les repas des animaux et interagir avec eux. « Les enfants vont souvent se tourner vers les mammifĂšres. Face Ă un lion, ils vont avoir la mĂȘme rĂ©action que face Ă un gros chat. Ce quâon leur apprend ici, câest Ă faire la diffĂ©rence entre les animaux gentils et ceux qui sont dangereux et mĂ©chants. On remarque que plus les enfants sont jeunes, plus ils ont tendance Ă se tourner vers les animaux dont ils peuvent ĂȘtre proches, avec lesquels ils vont avoir une interaction. »
Stages natures
Mettre les enfants au contact des animaux nâest pas toujours simple, surtout quand on habite en ville. Les parcs animaliers du pays proposent des stages lors des congĂ©s de printemps et dâĂ©tĂ© pour que les plus jeunes puissent interagir avec la faune et la flore. A Pairi Daiza, ils sont accueillis de 7 Ă 14 ans pour une immersion au cĆur des diffĂ©rents mondes.
Connaissances diverses
Enfants des villes ou enfants des champs ?
La connaissance des animaux nâest pas la mĂȘme. Sans faire de gĂ©nĂ©ralitĂ©s, les enfants qui grandissent Ă la campagne sont souvent beaucoup plus familiers avec les diffĂ©rents animaux prĂ©sents chez nous. Pourquoi ? Parce que les Ă©coles rurales organisent rĂ©guliĂšrement des sorties dans la nature, contrairement aux Ă©coles urbaines.
Je constate des améliorations, notamment chez les enfants souffrant de troubles.
â ALICE QUETSTROEY PSYCHOLOGUE
Un voyage de rĂȘve avec les enfants ?
Câest possible !
En devenant parent, on laisse souvent tomber de nombreux rĂȘves, dont les voyages exotiques, lointains, sportifs⊠Et pourtant, qui dit enfant ne dit pas forcĂ©ment vacances au Center Parcs. Bali, New York, le Machu Picchu : ne mettez plus une croix sur vos destinations prĂ©fĂ©rĂ©es mais profitez plutĂŽt de ces vacances en famille.
Vous rĂȘvez de la plage, des cocotiers et dâune mer bleu azur ? Ou alors de traverser lâEurope en vĂ©lo ? De gravir une montagne ou de vous promener oĂč peu de gens ont laissĂ© leurs traces ? Bref, des voyages de rĂȘve auxquels vous avez renoncĂ©s lorsque bĂ©bĂ© a pointĂ© le bout de son nez. Et pourtant, voyager avec un enfant, ça nâa rien de compliquĂ©.
Les voyages ouvrent lâesprit, câest bien connu. DĂ©couvrir dâautres cultures, coutumes, traditions dĂšs le plus jeune Ăąge, câest le meilleur moyen de faire de votre enfant un adulte en devenir conscient du monde qui lâentoure.
Pour le premier voyage de la petite Tehani, 2 ans, ses parents ont vu les choses en grand puisque câest de lâautre cĂŽtĂ© de la planĂšte quâils passeront sept semaines cet Ă©tĂ©. « On va partir Ă Tahiti, en PolynĂ©sie, oĂč nous allons retrouver de la famille », explique Kathleen, sa maman. « Nous allons faire un trajet de 24h donc nous nous sommes renseignĂ©s sur les occupations Ă prĂ©voir durant le voyage. Pour ce qui est des valises, nous avons lâavantage de nous rendre dans la famille, donc nous nâavons pas besoin dâemporter toutes nos affaires. »
Ă deux ans, Tehani sâapprĂȘte donc Ă accompagner ses parents pour un voyage de rĂȘve. Pour prĂ©parer la petite, Kathleen et son mari savent quâils vont devoir installer une routine au quotidien. Si elle ne gardera certainement aucun souvenir une fois rentrĂ©e en Belgique, ses parents pourront eux se rĂ©jouir dâavoir rĂ©alisĂ© leur rĂȘve de retourner Ă Tahiti avec leur fille pour un voyage exceptionnel.
La France en vélo
Si Tahiti est une destination dâexception, voyager Ă lâautre bout de la terre nâest pas la condition pour des vacances de rĂȘve en famille. Pour Matthieu, Audrey et leurs jumeaux de 13 ans, Nicolas et Samuel, les meilleures vacances riment avec « sport». Ce couple amoureux de la randonnĂ©e et du cyclisme a refusĂ© de renoncer Ă sa passion pour des vacances sportives. « Depuis que les garçons sont petits, nous les habituons Ă notre style de vacances », racontent-ils. « Les vacances Ă vĂ©los ou les randos de plusieurs jours, ils y ont goĂ»tĂ© dĂšs leur naissance. »
AprĂšs la naissance des jumeaux, le couple a trĂšs rapidement dĂ©cidĂ© de continuer Ă voyager de la mĂȘme maniĂšre. « On sâest renseignĂ©, on a achetĂ© ou louĂ© le matĂ©riel quâil fallait, comme des porte-bĂ©bĂ©s ou des remorques que lâon a accrochĂ©es Ă nos vĂ©los. Les garçons ont grandi : maintenant ils roulent avec nous. » DerniĂšre destination en date, une partie de la France Ă vĂ©lo sur la route du chemin de SaintJacques-de-Compostelle.
Des activités ciblées
Si voyager en famille permet de resserrer les liens, câest aussi une formidable façon de voir Ă©voluer vos enfants. Votre destination de rĂȘve se trouve Ă plusieurs milliers de kilomĂštres de la Belgique ? Votre petit(e) dĂ©couvrira une nouvelle culture, montrera des signes de curiositĂ©, Ă©largira sa culture gĂ©nĂ©rale. Il nâest jamais trop tĂŽt pour lâouvrir
au monde. Emmenez-le voir une exposition de Klimt Ă Vienne ou une cĂ©rĂ©monie balinaise. Faites-lui dĂ©couvrir les ruines de PompĂ©i et les pyramides dâĂgypte.
« Nous voulons faire plusieurs randonnĂ©es avec Tehani », poursuit Kathleen. « Nous nous sommes renseignĂ©s auprĂšs de nos proches et sur Internet pour savoir quelles activitĂ©s Ă©taient accessibles pour un enfant. MalgrĂ© le porte-enfant que nous prĂ©voyons, certaines sorties que nous aurions voulu faire nâĂ©taient pas envisageables avec un enfant aussi jeune. Donc, nous nous sommes concentrĂ©s sur les activitĂ©s familiales. On modifie nos habitudes de vacances, câest certain. »
Les activitĂ©s et le matĂ©riel Ă emporter font partie des gros ajustements Ă prĂ©voir. Comme lâexplique Kathleen, adieu les vacances alcoolisĂ©es Ă sortir jusquâau bout de la nuit. Fini Ă©galement de partir sans penser Ă ce que lâon emporte. Porte-bĂ©bĂ©, lait, vĂȘtements de rechange, mĂ©dicaments, poussette, ces accessoires et objets indispensables nĂ©cessitent de se renseigner avant de partir.
« Voyager de cette maniĂšre avec nos enfants a vraiment permis de souder notre famille », a conclu Audrey. « Nous avons vu nos enfants grandir et prendre confiance en eux. Au dĂ©but, ils restaient autour de nous et petit Ă petit, ils ont commencĂ© Ă partir en repĂ©rage, Ă nous proposer des itinĂ©raires. Câest trĂšs chouette de les voir Ă©voluer et sâaffirmer. »
Les vacances de rĂȘve en famille, câest donc possible. En Belgique, en Europe et plus loin encore, partir avec vos enfants ne peut avoir que des points positifs. Osez partir. Oser rĂ©aliser vos rĂȘves en famille. CrĂ©ez-vous des souvenirs qui resteront pour toujours ! ïź
Attention Ă la destination
Parmi vos destinations de rĂȘves, certaines sont tout de mĂȘme Ă Ă©viter avec de trop jeunes enfants. Les pays tropicaux, par exemple, sont souvent touchĂ©s par le paludisme et la dengue. Il existe Ă©videmment des mĂ©dicaments contre ces maladies, mais ils ne sont pas recommandĂ©s pour les bĂ©bĂ©s. Un rendez-vous chez votre mĂ©decin traitant sera nĂ©cessaire avant le dĂ©part.
Ăvitez Ă©galement de vous rendre Ă des altitudes supĂ©rieures Ă 1.000 mĂštres avec un nourrisson. Les mĂ©decins recommandent de limiter un maximum les passages Ă des altitudes supĂ©rieures Ă 1.500 mĂštres avec un enfant de moins dâun an. Pour vous rendre en haute montagne, attendez que bĂ©bĂ© atteigne les 2 ans, il sera moins sensible aux symptĂŽmes du mal de lâaltitude. Avant de partir, une visite chez le pĂ©diatre est toujours prĂ©fĂ©rable.
Enfin, avant douze mois, Ă©vitez les climats trop chauds, trop froids ou trop humides. La santĂ© des nourrissons est beaucoup plus fragile que celle des adultes et les changements de tempĂ©ratures soudains les affectent bien plus que leurs parents. ïź
Depuis que les garçons sont petits, nous les habituons à notre style de vacances.
â AUDREY
Une chambre dâenfant jolie et bien pensĂ©e
Dans la maison, point de plus bel endroit que la chambre dâenfant, ce cocon protecteur propice au jeu, Ă lâapprentissage, aux moments mĂ©morables et aux rĂȘveries de votre petit prince ou petite princesse. Comment faire de la chambre de votre enfant un espace accueillant et personnel, tour Ă tour oasis de tranquillitĂ© et terrain dâaventure ?
Par Heleen DriesenLes espaces influencent grandement notre Ă©tat dâesprit. Telle est la conclusion tirĂ©e par le professeur Roger Ulrich, pĂšre de la psychologie environnementale, qui a dĂ©couvert que les patients sortant dâune opĂ©ration et bĂ©nĂ©ficiant, depuis leur chambre dâhĂŽpital, dâune vue sur un environnement verdoyant, prĂ©sentaient une capacitĂ© de rĂ©tablissement supĂ©rieure, nĂ©cessitant moins dâanalgĂ©siques, par rapport Ă ceux qui avaient vue sur un mur de briques. InterprĂ©tation : en intĂ©grant les bons stimuli dans un espace (et en en excluant les mauvais), nous pouvons amĂ©liorer notre bonheur, notre rĂ©sistance et notre productivitĂ©. Et câest prĂ©cisĂ©ment ces bonnes vibrations que nous voulons faire rayonner dans la nouvelle chambre de votre enfant.
« Une chambre dâenfant cumule diverses fonctions », explique Stien Poncelet, psychologue de lâenvironnement, architecte dâintĂ©rieur et instigateur du bureau dâarchitecture Inner Act. « Dormir, jouer, Ă©tudier, cĂąliner, ĂȘtre ensemble. Ces diffĂ©rents comportements doivent ĂȘtre favorisĂ©s et recevoir une place bien dĂ©finie. On Ă©vitera ainsi dâorienter le lit vers la fenĂȘtre ou la table de jeu, sources de distraction. On fera par contre en sorte que lâenfant puisse voir lâextĂ©rieur quand il joue. »
Une astuce souvent utilisĂ©e en architecture dâintĂ©rieur ? CrĂ©er pour chaque fonction son petit espace. « On se sent toujours plus en sĂ©curitĂ© quand on a quelque chose derriĂšre soi. Dans une chambre dâenfant, une bibliothĂšque peut faire office de mur. On peut aussi crĂ©er sur le sol un coin confortable avec des coussins et des matĂ©riaux doux. LâĂ©clairage lui aussi permet de faire des choses intĂ©ressantes. Et pour augmenter lâimpression dâespace, une tendance consiste Ă ne peindre quâune partie du mur ; dans le coin visuel ainsi crĂ©Ă©, on pourra placer une belle petite chaise. »
Un enfant ne lit pas lâespace de la mĂȘme maniĂšre quâun adulte, explique M. Poncelet. « Il est important de prĂ©voir dans sa chambre une variĂ©tĂ© dâobjets, comme autant de tremplins pour son imagination. De crĂ©er une vĂ©ritable salle de dĂ©couverte, mĂȘlant textures et motifs divers et variĂ©s. Personnellement, jâaime jouer avec les diffĂ©rences de hauteur. Faire en sorte que votre enfant puisse attraper lui-mĂȘme des objets sur lâarmoire, Ă©ventuellement en grimpant sur de petites boĂźtes. »
Fondatrice du bureau Elina Styling, lâarchitecte dâintĂ©rieur Elina van der Weiden est spĂ©cialisĂ©e dans lâamĂ©nagement de chambres dâenfant. Elle attache une importance particuliĂšre Ă la tranquillitĂ© comme base de la crĂ©ativitĂ© et de la relaxation. Ă cet effet, la qualitĂ© de lâamĂ©nagement est essentielle. « Pour optimiser un espace, on peut utiliser des meubles multifonctionnels »,
conseille Elina. « On peut ainsi amĂ©nager un coin dĂ©tente ou un bureau en dessous dâun lit surĂ©levĂ©Â ; ou prĂ©voir des bacs Ă jouets sous une table de jeu. Vous trouverez de bonnes idĂ©es notamment sur ââIKEA Hackersââ. »
Les jeunes enfants veulent souvent avoir leur mot Ă dire dans lâamĂ©nagement de leur chambre, observet-on chez Elina Styling. « Il est important dâĂ©couter son enfant : comment faire de sa chambre un espace unique et personnel ? Fixez des planches au mur pour y exposer ses plus beaux bricolages et ses collections, prĂ©voyez un porte-manteau pour sa casquette ou sa robe prĂ©fĂ©rĂ©e, placez une Ă©tagĂšre ou un panier pour ranger son dĂ©guisement. Toutes ces petites choses aideront votre enfant Ă se sentir Ă lâaise dans sa chambre.
Elina est sensible aux tendances Ă la mode. Pour autant, dans la chambre dâenfant, elle y recourt avec prudence. Mieux vaut privilĂ©gier un amĂ©nagement intemporel, qui sâadapte mieux Ă lâĂ©volution rapide des petits. « Il y a toutefois une tendance que je suis volontiers : celle des meubles et accessoires aux formes rondes, qui exhalent douceur et bienveillance. Prenez un tapis rond ou un siĂšge de lecture aux coins arrondis. Ou, si lâon voit grand, un meuble encastrĂ© en forme dâarc. »
Vous nâavez pas encore choisi la couleur pour la chambre de votre enfant ? Nâattendez point de salut de la psychologie environnementale, prĂ©vient Stien Poncelet. Car si les couleurs douces et pastel sâimposent comme une Ă©vidence, « la couleur magique, pour se sentir bien, nâa pas encore Ă©tĂ© dĂ©couverte. Câest trop subjectif. Dâailleurs, une chambre blanche fait aussi parfaitement lâaffaire, du moment que votre enfant se dit quâil peut luimĂȘme la personnaliser. » ïź
Quand plane un nuage sombre
De plus en plus de femmes annoncent la couleur : tout nâest pas rose aprĂšs un accouchement. Dix Ă 20 % des mamans font mĂȘme une dĂ©pression post-partum. Lâimpact de la parentalitĂ© rĂ©cente sur le bien-ĂȘtre mental est important, et sous-estimĂ©. « Avoir un enfant est un fabuleux dĂ©fi dans une vie, mais câest peut-ĂȘtre aussi le plus difficile. »
Devenir parent, câest passer par une multitude dâĂ©motions, qui ne sont pas toujours positives. Une femme sur cinq souffre de troubles mentaux pendant ou juste aprĂšs la grossesse. Dix Ă 20 % des mamans font une dĂ©pression post-partum. Et peu sollicitent une aide professionnelle. « 50 Ă 80 % des femmes traversent un Ă©pisode de «baby blues», un Ă©tat mĂ©lancolique qui survient principalement entre trois Ă cinq jours aprĂšs lâaccouchement », explique Titia Hompes, psychiatre pĂ©rinatale Ă lâUPC KU Leuven. Le baby blues peut durer environ deux semaines. « Contrairement au baby blues, lâĂ©pais nuage sombre de la dĂ©pression post-partum ne se dissipe pas spontanĂ©ment. Il faut sâalarmer lorsque les symptĂŽmes persistent plus de deux semaines. »
Effet rebond
Pour Tilda Klumpenaar (39 ans), les sentiments dĂ©pressifs nâont pas disparu spontanĂ©ment aprĂšs la naissance de sa premiĂšre fille. Elle a fait une dĂ©pression post-partum. « Devenir maman est un chamboulement. Lâimpact est rĂ©ellement sous-estimĂ© », raconte-t-elle. A posteriori, Tilda a pris conscience que la dĂ©pression la guettait dĂ©jĂ pendant la grossesse. « Jâai perdu ma grand-mĂšre pendant ma grossesse. Ăa a Ă©tĂ© terrible. Elle Ă©tait ma figure maternelle. Mais jâĂ©tais enceinte et je devais tenir bon. Je me suis dit que je devais ĂȘtre forte pour la vie qui grandissait en moi. Et câest ce que jâai fait. »
Un accouchement traumatisant a marquĂ© le dĂ©but de ce qui allait ĂȘtre une pĂ©riode trĂšs difficile pour elle. « Jâai vite senti que quelque chose nâallait pas. Je pleurais sans arrĂȘt et jâĂ©tais trĂšs hĂ©sitante dans mon nouveau rĂŽle de maman. Jâavais peur de mal faire. Jâai rapidement eu des pensĂ©es suicidaires. Quand je me promenais sur un pont avec mon bĂ©bĂ©, je me disais parfois : il suffirait que je lĂąche la poussette... Ces pensĂ©es sont devenues plus frĂ©quentes, surtout parce
PSYCHIATRE PĂRINATALE Ă LâUPC KU LEUVEN
que je nâosais pas en parler et gardais tout pour moi. Que va-t-on penser de moi ? Et si on me dĂ©clare folle ? »
Un accouchement traumatisant qui dĂ©clenche un syndrome de stress post-traumatique peut augmenter le risque de dĂ©pression post-partum, indique le professeur Hompes. « Nous partons toujours du modĂšle biopsychosocial, une combinaison de facteurs biologiques, psychosociaux et sociaux. Il y a les changements biologiques, comme les changements hormonaux, mais vraisemblablement aussi des changements au niveau du systĂšme immunitaire. Ensuite, il y a les facteurs psychiques, comme le fait dâavoir souffert de dĂ©pression ou de troubles anxieux par le passĂ©, et la prĂ©disposition. Enfin, il y a le facteur social. Un bon rĂ©seau social, comme la famille, des amis, des accompagnants ou une mĂšre dâaccueil, est lâun des principaux facteurs de prĂ©vention. Un rĂ©seau solide constitue un rempart. »
Câest finalement son rĂ©seau qui a poussĂ© Tilda Ă recourir Ă une aide professionnelle. « Jâai longtemps fait bonne figure, mais une amie a senti quâil y avait un problĂšme. Elle mâa convaincue de consulter mon mĂ©decin. Il a cherchĂ© de lâaide, mais les listes dâattente Ă©taient longues. Jâai finalement Ă©tĂ© hospitalisĂ©e, et je suis sortie de la dĂ©pression grĂące Ă une aide professionnelle. »
Les hommes ne sont pas épargnés
LâUPC KU Leuven offre un accompagnement Ă la maman et se concentre sur le lien entre la mĂšre et lâenfant. « Une dĂ©pression post-partum ne dĂ©grade pas forcĂ©ment le lien entre la mĂšre et lâenfant, mais cela peut arriver, et câest une expĂ©rience trĂšs douloureuse », explique le professeur Hompes. « Câest pourquoi nous croyons fermement en la thĂ©rapie avec la mĂšre, mais aussi avec la mĂšre et son enfant. Les mille premiers jours de lâenfant sont dĂ©terminants. Durant cette pĂ©riode, de sa conception Ă ses deux ans environ, sa
courbe de croissance est phĂ©nomĂ©nale. Il bĂątit alors les piliers du reste de sa vie. Un enfant frĂ©quemment exposĂ© au stress et Ă lâanxiĂ©tĂ© durant ces mille premiers jours sera marquĂ© Ă vie. Câest pour cette raison, mais aussi pour les parents, que les jeunes parents doivent bĂ©nĂ©ficier dâun bon accompagnement. La parentalitĂ© est finalement lâun des plus grands dĂ©fis dans une vie, et peut-ĂȘtre le plus difficile. Notre sociĂ©tĂ© nâen parle pas assez ouvertement. Mais investir suffisamment dans lâaccompagnement, câest investir dans lâavenir. »
Et le partenaire ? Cinq Ă 10 % des papas font aussi une dĂ©pression post-partum. « Nous savons quâenviron la moitiĂ© de ces hommes ont une partenaire souffrant de troubles psychologiques. Ils doivent alors sâoccuper de lâenfant et de la mĂšre, et câest pesant. Bien entendu, le soutien dâun bon rĂ©seau est Ă©galement crucial pour les papas. Nous devons absolument Ă©radiquer le tabou autour de la dĂ©pression post-partum chez les hommes. Ils ont encore moins souvent recours Ă une aide professionnelle que les femmes. » ïź
Quand maman et papa sont Ă bout
En tant que parent, il est difficile de trouver un bon Ă©quilibre entre vie professionnelle â les deux partenaires travaillant aujourdâhui souvent Ă temps plein â, vie de famille et vie sociale personnelle. Les rĂ©seaux sociaux vĂ©hiculent souvent une image idyllique, mais irrĂ©aliste. Selon une Ă©tude de lâuniversitĂ© de LouvainLa-Neuve, 12 % des parents en Belgique souffrent dâun burn-out parental. Les mĂšres actives sont les plus touchĂ©es. SpĂ©cialiste du post-partum, Tilda Klumpenaar accompagne les mamans et les papas pour qui le quotidien nâest pas rose. Les parents Ă bout se tournent aussi de plus en plus souvent vers elle. « Ils se sentent dĂ©passĂ©s, tant au travail que dans leur vie privĂ©e. Ils sont envahis dâun sentiment de dĂ©sespoir. Un parent en burn-out parental ne retire presque aucun plaisir de sa parentalitĂ©. Câest pourquoi il est essentiel de se faire aider rapidement quand on se sent submergĂ©. Cela permet de se remettre plus vite. Câest dans lâintĂ©rĂȘt de tous, notamment celui des enfants. »
Les hommes aussi subissent des changements hormonaux aprĂšs un accouchement.
â TITIA HOMPES
Pourquoi la Vitamine D est essentielle à votre bébé ?
Pour soutenir lâimmunitĂ© et le dĂ©veloppement des os de votre bĂ©bĂ©, pensez bien Ă la vitamine D !
Sans sucres
Sans arĂŽmes
Sans additifs
La vitamine D est primordiale pour le bien-ĂȘtre des enfants. Parmi ses sources, on retrouve bien Ă©videmment lâalimentation. Poissons gras et jaunes dâĆuf en contiennent, mais ces aliments nâarriveront que plus tard dans lâassiette de bĂ©bĂ©. Pour les jeunes enfants, il est difficile de couvrir Ă 100 % leurs besoins en vitamine uniquement avec de la nourriture.
Que pouvez-vous faire alors ?
NestlĂ© propose NESTLĂ NANCARE Vitamin D, un complĂ©ment alimentaire spĂ©cialement conçu pour les bĂ©bĂ©s qui couvrira tous ses besoins dĂšs la naissance. SpĂ©cifiquement dĂ©veloppĂ© pour les jeunes enfants jusquâĂ 6 ans, il ne contient ni sucres, ni arĂŽmes, ni additifs ! Le bon dĂ©veloppement des os et des dents et lâimmunitĂ© de votre bĂ©bĂ© sont favorisĂ©s grĂące Ă la prise de seulement deux gouttes* quotidienne de NANCARE Vitamin D. Un flacon de 10 ml contient assez de produit pour tenir trois mois. Son utilisation est simple et efficace Ă la petite cuillĂšre ou directement dans la bouche de bĂ©bĂ©. Câest parti pour une bonne journĂ©e en vitamine D !
*Le nombre de gouttes par jour est à déterminer par votre professionnel de santé
Pourquoi donner de la vitamine D Ă votre enfant ?
âą La vitamine D est naturellement prĂ©sente dans notre alimentation, mais seulement en petite quantitĂ©. Ce sont les poissons gras, les jaunes dâoeuf et les champignons qui en contiennent le plus, mais ces produits nâarriveront que petit Ă petit dans lâalimentation de bĂ©bĂ©. En attendant, câest dans le lait que les enfants en trouveront ;
âą Les bĂ©bĂ©s allaitĂ©s ont besoin dâune supplĂ©mentation en vitamine D car le lait maternel, tout comme les laits infantiles, ne contient pas suffisamment de vitamine D pour couvrir leurs besoins.
⹠La vitamine D soutient le systÚme immunitaire et permet un développement normal des os et des dents chez les enfants.
Le saviez-vous ?
Si lâalimentation est une source naturelle pour trouver de la vitamine D, câest lâexposition au soleil qui permet Ă la peau de la synthĂ©tiser. On surnomme
dâailleurs souvent cette vitamine, la « vitamine du soleil. » Il nâest, cependant, pas recommandĂ© dâexposer les tout petits au soleil sans protection. Les vĂȘtements, une bonne crĂšme solaire adaptĂ©e aux bĂ©bĂ©s et un bon parasol sont Ă prĂ©voir. Sachez, Ă©galement, que dix Ă quinze minutes dâexposition au soleil sont suffisantes pour combler les besoins des petits. Le Conseil SupĂ©rieur de la SantĂ© belge recommande un apport en vitamine D de 10 ÎŒg(400UI) par jour jusquâĂ lâĂąge de 6 ans. AprĂšs cet Ăąge, lâapport est a augmenter dâannĂ©e en annĂ©e.
Les bĂ©bĂ©s Ă la peau foncĂ©e sont plus Ă risque de manquer de vitamine D. Câest Ă©galement le cas pour les enfants grandissant dans le nord de lâEurope.
« Je nâai pas eu de mal Ă voir mon corps changer »
Par Adeline Schmitz Photos âą Nils Van PraetMaman de deux petits mecs trop pressĂ©s de voir le monde, la journaliste de RTL tvi a vĂ©cu deux accouchements surprises. La fatigue, lâangoisse Ă lâhĂŽpital, le retour Ă la maison, Julie Denayer ne parle que rarement de son expĂ©rience.
Est-ce que devenir maman, câĂ©tait une Ă©vidence ?
« ComplĂštement. Quand jâĂ©tais petite, je disais mĂȘme que jâen voulais cinq ou six. On rigolait beaucoup autour de moi. Maintenant, je comprends, je vais mâarrĂȘter Ă deux. Lâenvie dâĂȘtre maman est quelque chose qui a toujours Ă©tĂ© prĂ©sent. »
Vos enfants sont tous les deux prématurés.
« Effectivement, câest une spĂ©cialitĂ© de la maison. Je nâai pas pu me prĂ©parer, ce sont deux naissances qui se sont dĂ©clenchĂ©es dâelles-mĂȘmes. Gaspard, mon premier, est nĂ© avec six semaines dâavance, par surprise. Je me suis laissĂ©e porter par les Ă©quipes mĂ©dicales et tout sâest bien passĂ©. On est restĂ© trois semaines Ă lâhĂŽpital avant de rentrer Ă la maison. Hormis la surprise de son arrivĂ©e prĂ©coce, tout allait bien. Par contre, le deuxiĂšme, Achille, est nĂ© avec onze semaines dâavance, ce qui est beaucoup. CâĂ©tait une plus grosse surprise, surtout que jâĂ©tais suivie de trĂšs prĂšs. Jâai perdu les eaux pendant que je dormais et on a rĂ©ussi Ă le tenir encore au chaud pendant dix jours. »
Vous ne montrez pas vos enfants sur les réseaux sociaux, est-ce pour les protéger ?
« Câest une volontĂ© de pas les exposer sur les rĂ©seaux sociaux. Je ne juge personne, mais pour moi, les enfants nâont pas leur place sur Internet. Ils ne savent pas ce que câest et on ne sait pas les consĂ©quences que cela peut avoir. Mes enfants nâauront peut-ĂȘtre pas envie que je montre tout ce quâils font. Mon mari et moi sommes tous deux journalistes Ă la tĂ©lĂ©vision, nous connaissons lâimpact des images. Nous nâavons aucun problĂšme avec les rĂ©seaux, mais on ne sâexpose pas non plus de « trop. » Je ne donne pas le bĂąton pour me faire battre. »
Les femmes osent parler de leurs soucis de santĂ© prĂ© et post-accouchement, quâen pensez-vous ?
« Je trouve ça super. Il ne faut pas cacher les choses. Il nây a rien de tabou Ă dire que les grossesses, câest compliquĂ©. Je suis quelquâun de trĂšs franc, je nâai jamais eu peur de dire que jâĂ©tais fatiguĂ©e, que jâavais mal au dos, que je nâai pas eu des grossesses faciles. Jâai une bande de copines qui disent Ă©galement les choses, donc
a toujours été présente.
je savais Ă quoi mâattendre. Mais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, je trouve que la libĂ©ration de la parole des femmes est une super chose. »
Est-ce que vous-mĂȘme, vous avez eu besoin dâaide ?
« CâĂ©tait un mĂ©lange de grand bonheur et de grandes souffrances. Jâaime beaucoup mon mĂ©tier mais il nâest pas trĂšs reposant. Je bouge beaucoup, je pars en tournage, je fais des Ă©missions. Câest la fatigue qui a Ă©tĂ© le plus difficile Ă gĂ©rer. En plus, je suis tombĂ©e enceinte tard, jâavais 34 et 38 ans, jâĂ©tais peut-ĂȘtre un peu vieille et fatiguĂ©e.
Je nâai pas eu de mal, par contre, Ă voir mon corps changer. Je nâaime pas ce sentiment de devoir « retrouver la ligne » rapidement. Je dois avouer que jâai fondu trĂšs vite, les deux fois, mais je vivais dans le stress permanent. Je trouve que, puisquâon met neuf mois Ă crĂ©er la vie, on devrait se laisser neuf mois pour retrouver notre corps. Et puis, si on ne le retrouve pas, ce nâest pas grave. »
Votre mari (Adrien Devyver, journaliste sur la RTBF) souffre de TDA-H. Avez-vous parfois lâimpression dâavoir trois enfants Ă la maison ?
« Je suis constamment Ă©puisĂ©e. Adrien, je lâappelle ma tornade, il arrive et il dĂ©place tout sur son passage. Ăa apporte une dynamique diffĂ©rente Ă notre vie de famille. Mais câest vrai que par moment, câest Ă©puisant. Je le lui dis. Puis avoir des enfants en bas Ăąge, ce nâest pas Ă©vident non plus. »
Vous avez dĂ©cidĂ© de changer de registre derniĂšrement, avec votre Ă©missions âLes petits patientsâ, consacrĂ©e aux enfants hospitalisĂ©s. Parmi ceux-ci, on retrouve un grand prĂ©maturĂ©.
Lâenvie dâĂȘtre maman
« La petite Juliette est effectivement une grande prĂ©maturĂ©e. Mon expĂ©rience nous a poussĂ©s Ă vouloir montrer ce quâĂ©tait le service de nĂ©onat. Quand tu accouches prĂ©maturĂ©ment, tu vis littĂ©ralement pendant un certain temps dans ce service spĂ©cialisĂ©. On y retrouve tous ces petits bĂ©bĂ©s qui doivent encore grandir, câest un univers particulier. On a remarquĂ© que lorsquâon en parle, les gens ne comprennent pas totalement ce que câest, donc montrer en images ce quâest un bĂ©bĂ© prĂ©maturĂ©, câĂ©tait une volontĂ©. Quand je
montre des photos de mes enfants aujourdâhui, on ne peut plus deviner quâils sont nĂ©s trop tĂŽt. »
On vous voit habituellement dans un registre plus sombre, concernant la justice. Comment faitesvous, à la fin de la journée, pour mettre tous ces sujets de cÎtés ?
« Au dĂ©but, jâai eu beaucoup de mal. Je faisais des cauchemars, je mâimpliquais beaucoup trop dans ces affaires. Jâai appris Ă simplement crĂ©er un sas Ă la fin de la journĂ©e. Et le sport mâaide Ă©normĂ©ment pour Ă©vacuer tout le stress. Finalement le plus difficile, ce nâest pas les Ă©missions dâaffaires criminelles, Avec âLes Petits Patientsâ, câest diffĂ©rent. Câest plus personnel, mais lâĂ©mission est trĂšs positive, tous les patients vont bien, mais lâimplication nâest vraiment pas pareil. »
Votre fils, Achille, nĂ© en mai 2022, est nĂ© avec onze semaines dâavance. Comment va-t-il aujourdâhui ?
« Il nâa pas de sĂ©quelle. La mĂ©decine a trĂšs bien Ă©voluĂ©, aujourdâhui, on sait comment prendre les choses. Jâai
Si on ne retrouve pas la ligne, ce nâest pas grave.
On se relaye pour que nos enfants ne se sentent pas délaissés.
laissĂ© mes bĂ©bĂ©s grandir Ă leur rythme. Nous avons fait beaucoup de peau Ă peau, nous relayant non-stop pour que le bĂ©bĂ© se sente bien. Il nây a rien de mieux pour lâenfant, qui va continuer Ă grandir Ă ce contact. Ăa rĂ©gule la tempĂ©rature, la respiration, le rythme cardiaque. Câest vraiment trĂšs bĂ©nĂ©fique. Aujourdâhui, Achille a un an et il va trĂšs bien. »
Et son frÚre, Gaspard, né en 2018, comment a-t-il vécu son arrivée ?
« Nous avons eu la chance dâĂȘtre trĂšs bien entourĂ©s pour ce qui est de la logistique. Comme je le disais, on sâest relayĂ©s pour que nos enfants ne se sentent pas dĂ©laissĂ©s. Nous avons pris du temps pour ĂȘtre avec Achille, du temps pour ĂȘtre avec Gaspard. Il a bien vĂ©cu lâarrivĂ©e de son frĂšre, mais comme tous les enfants de son Ăąge, il trouve que papa et maman sâoccupent trop du bĂ©bĂ©. » ïź
Lâimportance dâen parler
Julie Denayer a Ă©tĂ© bien entourĂ©e aprĂšs ses grossesses. Parmi celles qui lâont beaucoup soutenue, aprĂšs la naissance dâAchille, il y a Caroline Fontenoy, prĂ©sentatrice du RTL Info 19 heures et Ă©galement maman dâun enfant nĂ© prĂ©maturĂ©ment. « Caroline est venue me voir Ă lâhĂŽpital, nous sommes allĂ©es manger ensemble, nous partageons une expĂ©rience similaire. Câest une amie et câest tellement particulier comme expĂ©rience quâon se comprend beaucoup plus facilement. »
Naissances prématurées en baisse
Selon StatBel, 7,57 % des naissances Ă©taient des naissances prĂ©maturĂ©es en Belgique en 2020. Pour ĂȘtre prĂ©maturĂ©e, une naissance doit avoir eu lieu avant la 37Ăšme semaine de grossesse. Moins de 1 % des naissances ont lieu avant la 32Ăšme semaine. Des chiffres en baisse par rapport aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Les bĂ©bĂ©s prĂ©maturĂ©s naissent actuellement avec un poids plus Ă©levĂ© que prĂ©cĂ©demment, passant de 3,297 grammes en 2019 Ă 3,303 grammes en 2020.
Impossible dâimaginer notre sociĂ©tĂ© contemporaine sans lâĂ©conomie de partage. Mais celle-ci est principalement associĂ©e aux voitures, aux trottinettes et aux logements, et dans une bien moindre mesure aux affaires dâenfants. Pourtant, ce sont prĂ©cisĂ©ment ces objets qui ne sont utilisĂ©s que durant une pĂ©riode limitĂ©e.
« LâĂ©conomie de partage est de plus en plus rĂ©pandue», explique Kristof Debouver, fondateur de Strollo, un nouveau systĂšme de partage de poussettes (durables). «Câest principalement dĂ» au fait que les gens se tournent de plus en plus vers lâavenir et ne considĂšrent plus la propriĂ©tĂ© comme une question dâachat, mais comme une responsabilitĂ© vis-Ă -vis de notre planĂšte et de nos semblables. LâidĂ©e Ă©tant que les ressources et les produits doivent ĂȘtre partagĂ©s afin de rĂ©duire lâimpact sur la planĂšte. Bref, lâĂ©conomie de partage fait de plus en plus partie intĂ©grante de notre vie quotidienne. »
Mais elle concerne principalement le logement - Airbnb Ă©tant lâexemple le plus connu - et la mobilitĂ©, avec des trottinettes et des vĂ©los partagĂ©s que lâon peut prendre et laisser nâimporte oĂč en ville, des voitures partagĂ©es que lâon rĂ©serve via une application... Et pas tellement les affaires dâenfants, mĂȘme si leur usage est limitĂ© dans le temps. Pourtant, les poussettes ne sont-elles pas une forme de mobilitĂ©
comme une autre ? Alors pourquoi ne pas les intĂ©grer Ă lâĂ©conomie de partage, dâautant que les poussettes classiques sont tout sauf durables ?
Interdire les voitures en ville
« Les jeunes parents conscientisĂ©s sont ouverts Ă la durabilitĂ© et donc Ă lâavenir de leurs enfants «, ajoute Sofie Commeyne, responsable de clientĂšle. « Une poussette peut rĂ©pondre Ă cette demande. AprĂšs tout, combien de fois les personnes qui vivent en dehors de la ville utilisent-elles la voiture pour se rendre au centre-ville uniquement parce quâelles ne peuvent pas transporter la poussette autrement ? En outre, les voitures sont de plus en plus petites, et la taille de leur coffre aussi. Bref, une poussette que lâon peut rĂ©server et qui est disponible dans le centre-ville rĂ©pond parfaitement Ă ces prĂ©occupations. Et quand on ne doit plus trimballer sa poussette, les transports publics deviennent beaucoup plus attrayants. »
« Cela rejoint Ă©galement un nombre croissant de politiques municipales visant Ă bannir la voiture du centre-ville », dĂ©clare Kristof Debouver. « Et il ne faut pas perdre de vue lâaspect financier : une nouvelle poussette reprĂ©sente un investissement considĂ©rable pour un objet dont on nâaura besoin que pendant quelques annĂ©es. Un systĂšme de partage nâest-il pas plus judicieux ? Surtout si on peut sâutiliser facilement via un code QR. »
Ă propos de...
Strollo lance un systĂšme de poussettes partagĂ©es entiĂšrement durable : les piĂšces sont remplaçables et entiĂšrement recyclables. Les poussettes ont Ă©tĂ© conçues par FrĂ©dĂ©ric Boonen de Boonen Design Studio, spĂ©cialisĂ© dans les produits qui fonctionnent rĂ©ellement dans une Ă©conomie circulaire, et assemblĂ©es dans des ateliers sur mesure. Un projet pilote sera lancĂ© Ă la fin de lâĂ©tĂ© Ă Courtrai et Ă Louvain, et une phase de test aura Ă©galement lieu au ZOO Planckendael.
« Partager une poussette est un excellent moyen de réduire son empreinte écologique »
Tarzan & Jane : un paradis ludique pour les jeunes et moins jeunes
Cet Ă©tĂ©, pas besoin dâaller bien loin pour profiter pleinement dâune aire de jeux paradisiaque unique en son genre. Ou plutĂŽt âun monde de plaisirââ, car Tarzan & Jane est la plus vaste aire de jeux du Benelux. Avec des jeux, de lâamusement et de lâaventure Ă gogo, du matin au soir, pour les jeunes et les moins jeunes.
La plus longue piste de luge couverte de Belgique, des toboggans XXL de 9 mĂštres de haut, un parcours de mini-golf avec effet blacklight, des escape rooms, etc. Tarzan & Jane est une vĂ©ritable mine de sensations offrant 22 000 mĂštres carrĂ©s de plaisir ludique, avec quatre Ă©tages en intĂ©rieur et une zone extĂ©rieure oĂč tous les enfants en quĂȘte dâamusement trouveront leur bonheur.
Vous pourrez facilement y passer une journĂ©e entiĂšre avec toute la famille. LâimmensitĂ© du site est un atout considĂ©rable, mais en plus, Tarzan & Jane se distingue Ă bien dâautres Ă©gards. Par exemple, tout est extrĂȘmement bien organisĂ© et chaque recoin fait lâobjet dâune attention particuliĂšre en matiĂšre dâhygiĂšne et de sĂ©curitĂ©. Notamment via lâamĂ©nagement de zones sĂ©parĂ©es pour certains groupes dâĂąge, oĂč les enfants peuvent se dĂ©fouler. Depuis peu, il existe Ă©galement une zone pour les bĂ©bĂ©s et les jeunes enfants, oĂč ils peuvent apprendre Ă marcher en toute sĂ©curitĂ© et de maniĂšre ludique.
Cet Ă©tĂ©, vous pourrez aussi profiter de leur Spray Park pour des moments agrĂ©ablement rafraĂźchissants. Un vĂ©ritable atout, car aucune aire de jeux couverte en Belgique nâoffre cette possibilitĂ©. Ce Spray Park a fait lâobjet de nombreuses extensions et est aujourdâhui entiĂšrement opĂ©rationnel, prĂȘt Ă offrir Ă vos chers bambins un Ă©tĂ© Ă©claboussant de bonheur. Ils pourront y faire de la corde Ă sauter dans lâeau, jouer avec des seaux oscillants ou se
baigner dans des bassins interactifs, et bien dâautres choses encore ! De plus, le site est extrĂȘmement sĂ©curisĂ©, mĂȘme pour les plus petits. Lâespace est divisĂ© en trois zones, de sorte que les enfants peuvent jouer tranquillement les uns avec les autres par tranche dâĂąge.
Cette sĂ©curitĂ© sâĂ©tend Ă lâensemble du site qui est entiĂšrement clĂŽturĂ©. Aucune crainte, donc, que vos enfants ne sâĂ©garent. Vous pouvez les surveiller Ă tout moment tout en profitant de lâagrĂ©ment dâune terrasse et de la qualitĂ© de la table qui vaut de nombreux compliments Ă lâĂ©quipe de cuisine de Tarzan & Jane. Avec des classiques comme les saucisses au curry ou les doigts de poulet avec des frites, les hamburgers, spare ribs et autres repas complets.
Pour les (grands-)parents, les tantes et les oncles, le plaisir ne se limite pas Ă une dĂ©licieuse collation et Ă une boisson rafraĂźchissante. En effet, pas moins de 4 des 6 escaperooms de Tarzan & Jane sont conçues pour les adultes, avec 2 chambres dâhorreur et 2 chambres dâaventure. Les autres escaperooms sont destinĂ©es aux fans dâHarry Potter ou dâAlice au pays des merveilles (petits et grands).
Bref, si vous cherchez oĂč passer lâĂ©tĂ© en famille, pour une fĂȘte dâanniversaire ou avec un groupe dâamis, Tarzan & Jane est lâendroit idĂ©al. Pendant les vacances dâĂ©tĂ©, ce lieu dâamusement gĂ©ant est Ă©galement ouvert tous les jours, de 10h Ă 19h. Alors, rendez-vous au Spray Park ?
Prendre soin de soi pendant la maternité
Les hormones sont Ă lâorigine de nombreux changements durant et aprĂšs la grossesse. Avec bĂ©bĂ©, les journĂ©es sont bien chargĂ©es et les nuits souvent trop courtes. Voici quatre conseils pour combattre les cernes et les autres signes de fatigue.
Ătre enceinte, câest souvent le plus beau moment dâune vie. Beaucoup de femmes en rĂȘvent et idĂ©alisent cette pĂ©riode. Car si attendre un enfant est effectivement un petit miracle en soi, les neuf mois de grossesse et les nombreuses annĂ©es qui suivent peuvent provoquer des modifications incroyables dans le corps dâune femme. La peau sâĂ©tire, les vergetures apparaissent, les cheveux et les ongles sont modifiĂ©s, les poches sous les yeux peinent Ă disparaĂźtre. Les hormones travaillent et câest tout le corps de la femme qui se retrouve soumis Ă des changements.
Parmi les hormones les plus sĂ©crĂ©tĂ©es durant la grossesse, lâĆstrogĂšne est responsable de nombreux changements positifs du cuir chevelu, notamment. Les cheveux sont souvent plus beaux, plus Ă©pais, plus longs, et moins gras pendant la grossesse. Malheureusement, ce nâest pas le cas pour toutes les femmes. Les variations hormonales peuvent Ă©galement ĂȘtre Ă lâorigine de mauvaises surprises: les cheveux deviennent secs, cassants et ternes.
Il arrive quâaprĂšs la naissance de bĂ©bĂ©, avant que le niveau dâĆstrogĂšne ne redescende Ă un taux normal, les nouvelles mamans subissent une perte de cheveux. Pas de panique, ils repousseront et reprendront leur masse naturelle en quelques mois ! « Câest un phĂ©nomĂšne physiologique normal et les cheveux vont repousser petit Ă petit », explique ValĂ©rie Mengeaud, directrice mĂ©dicale de la marque Ducray. « Ce cycle est rĂ©gulĂ© par diffĂ©rents facteurs, notamment les hormones androgĂšnes et ĆstrogĂšnes. » La perte
de cheveux peut durer jusquâĂ douze mois aprĂšs lâaccouchement. « Les hormones se stabilisent ensuite pour revenir Ă un niveau normal. »
Dâautres consĂ©quences apparaissent sur la peau de maman : les boutons dâacnĂ©, que lâon pensait disparus aprĂšs lâadolescence. La sĂ©crĂ©tion dâĆstrogĂšne et le soleil combinĂ©s peuvent Ă©galement favoriser la rĂ©tention dâeau, provoquant le gonflement du corps au niveau des articulations. AjoutĂ©s aux kilos de la grossesse, câest lâimage de la future maman qui en prend un coup.
Il existe pourtant des astuces pour contrer tant lâapparition dâacnĂ© que la rĂ©tention dâeau. Boire suffisamment dâeau et surĂ©lever ses jambes permet de soulager la rĂ©tention dâeau. Pour lutter contre les boutons, les dermatologues conseillent fortement dâĂ©viter les produits Ă base dâhuiles essentielles et contenant des dĂ©rivĂ©s de la vitamine A. Il est tout Ă fait possible de prendre soin de sa peau naturellement en la lavant et lâhydratant rĂ©guliĂšrement. Lorsque que les beaux jours seront lĂ , si maman a envie de se reposer au soleil, il est primordial quâelle se protĂšge. Les rayons du soleil sont dangereux pour tous, mais pour la femme enceinte qui souffre dâacnĂ©, il ne fera que favoriser lâapparition des boutons.
Il existe de nombreux moyens de continuer Ă se sentir belle, mĂȘme lorsque les hormones dĂ©cident de vous jouer des tours. La grossesse et les premiers mois avec bĂ©bĂ©s vont chambouler votre vie, mais il y a de nombreuses astuces pour continuer Ă rayonner. ïź
Par Adeline SchmitzPrendre soin de son teint
Le matin, il nâest pas toujours Ă©vident de prendre du temps pour soi pour se maquiller le teint, les yeux, les lĂšvres, ... Si lâadage dit que la femme enceinte est plus rayonnante, elle subit Ă©galement plus facilement les effets dâune mauvaise nuit ou des fortes chaleurs. Pour avoir un air plus naturel (moins pĂąle ou moins rouge), occupez-vous de votre teint en prioritĂ© car câest lui qui vous donnera meilleure mine en quelques minutes seulement. En crĂšme ou en poudre, câest le produit de beautĂ© miracle Ă garder pendant votre grossesse et aprĂšs.
Utiliser des shampoings secs
Pas le temps de vous laver les cheveux ? Pour Ă©viter la corvĂ©e du lavage quotidien des cheveux (il est conseillĂ© dâespacer chaque lavage de deux ou trois jours), le shampoing sec est la solution de beaucoup de jeunes mamans. Il existe aujourdâhui des shampoings secs qui rendront Ă vos cheveux un coup dâĂ©clat. Facile Ă utiliser puisquâil suffit de quelques pulvĂ©risation sur votre cuir chevelu, ce type de shampooing est idĂ©al en dĂ©but de grossesse, lorsque les glandes sĂ©bacĂ©es sont bouleversĂ©es par les hormones. Attention cependant Ă bien choisir votre produit et Ă en vĂ©rifier la composition.
Sâhydrater suffisamment
Le corps dâune femme enceinte subit Ă©normĂ©ment de changement. La peau sâĂ©tire et il arrive que de la cellulite et des vergetures apparaissent. Si la cellulite apparaĂźt dĂšs les premiers mois de grossesse, les vergetures surviennent plutĂŽt Ă la fin de celle-ci. Pour lutter contre ces dĂ©sagrĂ©ments, rien de mieux que de bien sâhydrater et de masser tous les jours les zones concernĂ©es. Un gommage de temps en temps permet aussi dâĂ©viter le stockage des graisses. Ces gestes permettent dâassouplir la peau un maximum et donc de la garder intacte. Ăviter de manger du gras et du sucrĂ© aident aussi.
Se reposer dĂšs que possible
Câest peut-ĂȘtre le conseil le plus compliquĂ© Ă appliquer parce quâavec des enfants Ă la maison, il y a toujours de quoi faire. Pourtant, câest le conseil le plus important. Profitez de chaque instant oĂč bĂ©bĂ© dort pour vous reposer. Entre la lessive, le mĂ©nage, le boulot, les parents ont tendance Ă laisser la fatigue sâaccumuler. Ce nâest bon ni pour vous ni pour bĂ©bĂ©. En cas de besoin, nâhĂ©sitez pas Ă demander Ă papy, mamy, tonton ou taty de garder votre enfant quelques heures pour vous reposer un peu. Il nây a rien de plus important que le sommeil pour prendre soin de sa peau et de sa santĂ© !
Les bienfaits des jeux les plus simples
Un bĂąton sur le sol nâest quâun bĂąton. Mais dans les yeux dâun enfant, câest une Ă©pĂ©e, un serpent ou un tournevis. Avec le jeu libre, il nây a pas dâinstructions dâutilisation, tout est permis. Le jeu libre nâest pas non plus guidĂ© par des modes ou des tendances Ă©ducatives. Câest une maniĂšre de jouer intemporelle, qui passe dâune gĂ©nĂ©ration Ă lâautre.
Par Sophie PyckeUn enfant qui colle le dernier autocollant dans un album ou pose la derniĂšre piĂšce dâun puzzle vit un moment gratifiant. Lâobjectif est ici la complĂ©tude et ce type de jeu est appelĂ© âjeu dirigĂ©â. Il amĂ©liore la capacitĂ© dâattention et de rĂ©solution de problĂšmes. Si lâenfant a pris plaisir Ă complĂ©ter le puzzle, il voudra en faire un autre pour vivre Ă nouveau ce sentiment de tĂąche accomplie. Les jeux dirigĂ©s peuvent donc vite devenir rĂ©pĂ©titifs. Lorsquâun enfant joue trop souvent Ă un mĂȘme jeu, lâeffet bĂ©nĂ©fique sur son dĂ©veloppement se perd partiellement.
Chercher soi-mĂȘme des solutions
Ă lâopposĂ©, il y a le jeu libre. Lâenfant ne suit pas de rĂšgles et ne doit pas atteindre dâobjectif. La crĂ©ativitĂ© et la dĂ©tection intuitive sont les concepts clĂ©s. Ces jeux libres se doivent dâĂȘtre «ennuyeux», car moins le jouet est sophistiquĂ©, plus votre enfant doit faire preuve de crĂ©ativitĂ© pour en tirer une sensation ludique. Un jouet qui sâallume et Ă©met des sons paralysera la crĂ©ativitĂ© des enfants. Câest amusant, mais sans plus. Cela leur enseigne juste la dynamique de
cause Ă effet : « si jâappuie sur ce bouton, jâentendrai de la musique ». De la pĂąte Ă modeler ou des blocs de construction nĂ©cessitent de lâempathie et la dynamique de cause Ă effet est Ă©galement plus large : « si je pose le rectangle sur le carrĂ©, la tour reste debout. Mais si jâessaie de lâempiler sur la boule, elle sâĂ©croule ». Lâenfant cherche alors lui-mĂȘme des solutions pour construire une maison sans quâelle ne sâeffondre.
Jeu libre
« Les jeux libres existent depuis longtemps », explique Christophe Toye, cofondateur de Fairplace, une boutique en ligne belge qui propose des jouets durables. « Avant, on pratiquait ça avec des objets trouvĂ©s dans la forĂȘt ou le garage de ses grands-parents. Depuis, câest devenu une tendance rebaptisĂ©e en anglais ââopen-ended playââ. De plus en plus, on se rend compte que les enfants veulent pouvoir bricoler et expĂ©rimenter sans subir de pression. Sans (grands)parents qui les surveillent pour sâassurer quâils atteignent un but fixĂ©. La vie des enfants est de plus en plus rĂ©gie par des rĂšgles : Ă la maison, Ă lâĂ©cole, mais aussi pendant les loisirs. Mais pour jouer de maniĂšre imaginative, il faut une libertĂ© totale. »
De génération en génération
Pour les adultes, le jeu libre peut paraĂźtre Ă©trange. Car pour nous, tout doit ĂȘtre fonctionnel ou beau. « Et pourtant, de plus en plus de personnes se tournent vers les jeux libres », confirme Alain De Rauw de Plan Toys, une entreprise qui sâengage depuis quarante ans en faveur des jouets durables. « Nous consommons moins, y compris en termes de jouets. Les jeux libres Ă©chappent aux tendances et sont qualitatifs. On peut les transmettre dâune gĂ©nĂ©ration Ă lâautre. De nombreux jeunes parents apprĂ©cient cet aspect de durabilitĂ©. Si votre enfant reçoit un jouet en forme de personnage de dessin animĂ© qui chante des chansons et a lâair excessivement joyeux, il sâamusera moins avec lui quâavec un ours en peluche ordinaire. Car il pourra alors dĂ©cider si cet ours est un garçon ou une fille. Lâours nâaffichant pas de sourire, il pourra aussi dĂ©cider sâil est heureux ou triste, en fonction de son humeur. RĂ©sultat : il jouera bien plus longtemps avec lui. »
« Il y a dix ans, les jouets électroniques et de couleurs vives avaient la cote, mais plus maintenant », indique M. De Rauw. « Le gouvernement devrait offrir une boßte de blocs de construction à chaque nouveau-né. Ce type de jouet combat aussi le phénomÚne de la «génération à un doigt» : les tout-petits utilisant principalement un seul doigt pour faire fonctionner le téléphone portable de leurs parents. Mais cette utilisation massive retarde le développement de leur motricité fine. »
Des vertus thérapeutiques, aussi pour les parents
Les parents eux aussi apprécient davantage les jeux libres. Fini les jouets bruyants et qui clignotent. « Je connais des mamans qui font des paquets de riz coloré ou du slime avec leurs enfants », ajoute Christophe. « Elles ont des métiers prenants, mais vivent ce bricolage simple et répétitif comme une activité thérapeutique qui soulage leur stress. »
Les planchettes Kapla, chef-dâĆuvre de lâimagination enfantine, sont un autre exemple amusant de jeux libres. Elles permettent de tout construire, des animaux Ă la tour Eiffel en passant par les chĂąteaux. Une derniĂšre recommandation ? Les anneaux, cubes et disques en bois pour apprendre aux enfants Ă trier et Ă compter. Mais le hit du moment, ce sont les briques Ă empiler : des briques en plastique colorĂ© qui stimulent votre enfant. Le remĂšde parfait contre lâaddiction aux Ă©crans. ïź
Salle de jeux ou chambre à coucher ?
On dit souvent qu'il faut consacrer des espaces distincts Ă chaque activitĂ© : n'Ă©tudiez pas dans la chambre oĂč vous dormez. En est-il de mĂȘme pour les enfants qui jouent ? Vaut-il mieux prĂ©voir une salle de jeux sĂ©parĂ©e ou les laisser jouer partout ? « Les jeunes enfants qui dorment dans une piĂšce commune et partagent une salle de jeux sĂ©parĂ©e peuvent en tirer des bĂ©nĂ©fices. Mais plus tard, les adolescents prĂ©fĂšreront toujours avoir leur propre chambre. La salle de jeux n'est alors plus vraiment indispensable », explique le pĂ©dagogue Pedro De Bruyckere. « Des endroits dĂ©limitĂ©s pour jouer peuvent ĂȘtre pratiques, mais cela ne doit pas nĂ©cessairement ĂȘtre dans une piĂšce sĂ©parĂ©e. Vous pouvez aussi faire dâun coin de l'espace de vie commune un espace de jeu. » ïź
Maman et papa remettent çaâŠ
Le manque total de temps pour soi, les douleurs vaginales causĂ©es par une Ă©pisiotomie ou une dĂ©chirure suite Ă lâaccouchement, les montĂ©es de lait, la fatigue chronique... Avoir un enfant chamboule lâintimitĂ© du couple. Heureusement, « diffĂ©remment » ne signifie pas « inexistant ». Câest peut-ĂȘtre mĂȘme lâoccasion de vous redĂ©couvrir... Ă condition de vous lancer.
Vous « pouvez » le refaire six semaines aprĂšs lâaccouchement. Avoir des rapports. On vous le dit dĂšs votre grossesse. Mais ce quâon vous dit rarement, câest que ce ne sera plus comme avant. Loin de lĂ : la premiĂšre fois aprĂšs un accouchement, câest presque comme perdre sa virginitĂ© une seconde fois. «La âârĂšgle des six semainesââ est purement mĂ©dicale. Elle ne tient pas compte de votre Ă©tat Ă©motionnel. La plupart des femmes ne retrouvent une vie sexuelle quâau bout de six Ă neuf mois », explique Uwe Porters, sage-femme, autrice et maman. « En outre, le premier rapport sexuel aprĂšs un accouchement est douloureux pour presque toutes les femmes. Câest logique, le corps a Ă©tĂ© mis Ă rude Ă©preuve. »
Certains facteurs augmentent les risques de ressentir de la douleur (persistante), comme un traumatisme pĂ©rinĂ©al (une lĂ©sion causĂ©e par une Ă©pisiotomie ou une dĂ©chirure) ou un accouchement difficile. LâĂąge compte Ă©galement : plus
les femmes ont un enfant sur le tard, plus elles tardent Ă reprendre une activitĂ© sexuelle. Sans oublier lâallaitement, qui provoque des perturbations hormonales, responsables dâune sĂ©cheresse vaginale et dâune baisse de la libido.
« Peu de professionnels de la santĂ© en parlent. Environ six semaines aprĂšs lâaccouchement, la sage-femme ou le gynĂ©cologue vĂ©rifie que le corps est complĂštement guĂ©ri. Mais un sur dix seulement met le sujet des rapports sexuels sur la table. Ăa se conclut souvent par : « Je vais vous prescrire la minipilule. » RĂ©sultat ? Beaucoup de femmes souffrent longtemps durant lâacte sexuel. Elles finissent alors par se dire que câest normal et se forcent : «Ăa finira bien par marcher. Je vais mordre sur ma chique... » « Une bonne fois pour toutes : la douleur nâest pas une fatalitĂ©. « Moi-mĂȘme, jâai longtemps eu des rapports sexuels douloureux aprĂšs mon accouchement. Heureusement, jâai osĂ© prendre les choses en main : hĂ© oh, je fais quoi ? Finalement, jâai Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e et le problĂšme a Ă©tĂ© rĂ©solu. Dâailleurs, ma vie sexuelle nâa jamais Ă©tĂ© aussi satisfaisante. »
Une bonne dose de lubrifiant
Oui, retrouver une vie sexuelle Ă©panouie aprĂšs ĂȘtre devenu parent, câest possible. Mais comment faire ? « Avoir un enfant est un bouleversement. Câest normal. Vous devenez une autre
personne, et votre partenaire aussi. Vous ĂȘtes, en quelque sorte, un «nouveau» couple. Vous devez donc aussi rĂ©inventer votre vie sexuelle », indique Vanessa Muyldermans, sexologue et thĂ©rapeute de couple. « Je reçois quotidiennement des couples qui nâarrivent plus Ă se retrouver dans lâintimitĂ©.
La naissance dâun premier enfant est souvent lâĂ©lĂ©ment dĂ©clencheur de cet Ă©loignement. » La raison coule de source: dĂ©sormais, les jeunes parents se glissent plutĂŽt sous la couette pour dormir.
« Vous devez avant tout vous sentir Ă lâaise. En pratique, cela signifie surtout que le bĂ©bĂ© doit ĂȘtre endormi, dans une autre chambre. » Mais câest aussi ĂȘtre bien dans sa peau. « Je conseille souvent aux femmes de faire une reconnaissance. Quelles sont les sensations lĂ en bas depuis lâaccouchement ?
La masturbation aide à diminuer la douleur lors de la reprise des rapports et à redécouvrir le plaisir. Les accessoires peuvent aider. »
Si votre couple est prĂȘt Ă remettre le pied Ă lâĂ©trier, suivez le conseil de nos deux expertes : utilisez du lubrifiant. Beaucoup, de prĂ©fĂ©rence. « Le lubrifiant est dĂ©laissĂ©, Ă tort. Souvent utilisĂ© «seulement quand il le faut vraiment», câest pourtant un produit fantastique. Un bon alliĂ© dans votre parcours de redĂ©couverte », poursuit Vanessa Muyldermans. « Mais mieux vaut lâacheter dans une boutique spĂ©cialisĂ©e. Certaines marques ciblent par exemple essentiellement le plaisir masculin et ne sont pas dâune grande utilitĂ© pour les femmes. Une boutique spĂ©cialisĂ©e est un gage de qualitĂ©. »
Parlez-en !
Apprendre à se redécouvrir sous la couette passe également par la parole. « Parlez-en ! Je ne soulignerai jamais assez
lâimportance de la communication. Dites ce que vous aimez et ce que vous nâaimez pas. MĂȘme si vous ĂȘtes trop fatiguĂ©e pour passer Ă lâacte, osez dire : ââJâai envie de toiââ », explique Vanessa Muyldermans. Pour Uwe Porters aussi, la communication est indispensable. « Les femmes me demandent comment retrouver leur vie sexuelle dâavant, mais câest impossible. Il y a un avant et un aprĂšs. La vie est ainsi faite, on vit des choses et on Ă©volue en tant que personne. Il sâagit donc de prendre un nouveau dĂ©part en tant que couple. »
Les femmes devraient aussi pouvoir briser le tabou. « Si les femmes cĂ©libataires ou fraĂźchement en couple parlent souvent librement de leur vie sexuelle, la donne change radicalement quand des enfants sont en jeu. Câest dommage. Je rĂȘve de barbecues oĂč les femmes, bĂ©bĂ© sur les genoux ou babyphone en main, parleraient ouvertement de leur vie sexuelle, sâĂ©changeant des conseils sur la meilleure marque de lubrifiant, par exemple », conclut-elle en riant. ïź
Le lubrifiant est dĂ©laissĂ©, Ă tort. Câest un produit fantastique.
â VANESSA MUYLDERMANS SEXOLOGUE ET THĂRAPEUTE DE COUPLE
DĂ©couvrez la recette avec le bamixÂź Superbox
Machine ménager tout-en-un
100% Swiss Made
JusquâĂ 19.000 tr/min
Garantie Ă vie du moteur
www.bamix.be
Cheesecake Ă la rhubarbeMaison, jardin, enfant, mais seule
De plus en plus de femmes choisissent délibérément de devenir mÚres célibataires.
Ă lâhĂŽpital universitaire de Gand, le nombre de femmes devenant mĂšres par insĂ©mination artificielle a doublĂ© en cinq ans. « La famille nuclĂ©aire traditionnelle nâest plus la norme. De plus, toutes les femmes ne veulent pas attendre de trouver un partenaire qui leur convienne. »
Choisir de devenir une maman solo nâest plus une exception. « De plus en plus de femmes sâassument », explique Isabelle Stuyver, psychologue au service de fertilitĂ© de lâhĂŽpital universitaire de Gand. Depuis 20 ans, elle accompagne les femmes dans leur processus de fertilitĂ©. « Nous partons dâune approche holistique et sommes disponibles en tant que psychologues, surtout dans les moments difficiles », explique-t-elle. Les psychologues sont Ă©troitement impliquĂ©s dans toutes les demandes impliquant un tiers, comme le don de sperme ou la maternitĂ© de substitution. « Câest un travail extrĂȘmement passionnant, sinon jâaurais arrĂȘtĂ© depuis longtemps », dit-elle en riant.
LâUZ Gent constate une forte augmentation du nombre de demandes dâinsĂ©mination artificielle. En 2017, il sâagissait de 94 demandes, en 2022 de 187. « Cette augmentation dure depuis plusieurs annĂ©es. » Dâautres centres de fertilitĂ© de notre pays enregistrent Ă©galement une augmentation importante. Ă lâUZ Brussel, le nombre de demandes en 2020 Ă©tait de 634 ; en 2022, il est passĂ© Ă 782.
Horloge biologique
« Aujourdâhui, la famille monoparentale est devenue courante et est socialement acceptĂ©e. Les femmes dĂ©sireuses dâavoir des enfants agissent seules au lieu dâattendre le partenaire idĂ©al. Il y a de moins en moins dâobstacles pour devenir mĂšre cĂ©libataire », explique Isabelle Stuyver. « Ces femmes choisissent un centre de fertilitĂ© parce quâelles y reçoivent des conseils mĂ©dicaux et un accompagnement
psychologique. Câest une option sĂ»re : tout est Ă©troitement surveillĂ© et les donneurs sont sĂ©lectionnĂ©s. »
La plupart des femmes qui choisissent de devenir mamans solos ont plus de 35 ans et sont cĂ©libataires. « Ces femmes ont un profond dĂ©sir dâenfant et une horloge biologique qui tourne », explique-t-elle. Les demandes chez les femmes de plus de 40 ans augmentent, mais elles sont Ă©galement en hausse chez les femmes ĂągĂ©es dâune vingtaine dâannĂ©es. « Toutes les demandes nâaboutissent pas. Nous abordons et proposons Ă©galement dâautres options qui sortent du cadre du centre de fertilitĂ© telles que lâaccueil dâun enfant, lâadoption, etc. »
Les femmes sont Ă©galement de plus en plus nombreuses Ă faire congeler leurs ovules. « Toutes les femmes ne souhaitent pas franchir lâĂ©tape de la fĂ©condation, mais agissent par sĂ©curitĂ©. Elles choisissent de faire congeler leurs ovules. Elles attendent toujours un partenaire ou, plus tard, franchissent le pas de lâinsĂ©mination artificielle. »
Mamies, papis, marraines et parrains
La maternitĂ© nâest pas une sinĂ©cure, surtout lorsquâon est seule. « Câest une grande responsabilitĂ©. Câest pourquoi il y a une enquĂȘte et un accompagnement psychologique. Lors de lâenquĂȘte, nous interrogeons notamment lâentourage. Sur qui la future mĂšre peut-elle sâappuyer ? Y a-t-il des grands-parents impliquĂ©s, une marraine ou un parrain pour aider ? Nous examinons Ă©galement lâindĂ©pendance et lâautonomie de la future maman. » Le processus lui-mĂȘme, dâailleurs, nâest pas toujours simple. « Comme pour les grossesses «normales» en dehors du centre, des difficultĂ©s peuvent survenir, si bien que nous devons parfois passer de lâinsĂ©mination Ă la fĂ©condation in vitro. Câest lĂ que lâon mesure lâimportance de lâentourage. » La situation financiĂšre est Ă©galement prise en compte: « Nous le faisons en pensant au bien-ĂȘtre de lâenfant. AprĂšs tout, câest une bouche en plus Ă nourrir. » ïź
« Jâai toujours souhaitĂ© ĂȘtre une jeune maman. Lorsque jâai fĂȘtĂ© mes 25 ans et que je nâavais pas de partenaire, je pensais encore que tout irait bien. Mais lorsque jâai eu 30 ans, alors que mon entourage commençait Ă avoir des enfants, mon horloge biologique sâest vraiment manifestĂ©e. Je continuais Ă sortir avec des hommes, mais cela nâaboutissait jamais. Cela faisait plusieurs annĂ©es que je caressais lâidĂ©e de devenir mĂšre cĂ©libataire. Un jour, jâai vu que ZNA Middelheim organisait une soirĂ©e dâinformation et jây suis allĂ©e avec ma mĂšre. Câest lĂ que jâai eu le dĂ©clic : câĂ©tait ce que je voulais faire. Jâai immĂ©diatement commencĂ© le programme, jâavais 31 ans Ă lâĂ©poque.
Mon entourage a rĂ©agi de maniĂšre trĂšs positive. Tout le monde savait que je souhaitais ardemment avoir des enfants. Je me suis immĂ©diatement sentie soutenue, ce qui Ă©tait agrĂ©able. Ă la clinique de la fertilitĂ©, on mâa dit : « Vous ĂȘtes encore jeune, vous pouvez encore rencontrer un partenaire. » Pourtant, jâĂ©tais si dĂ©terminĂ©e quâon mâa donnĂ© le feu vert.
Le traitement de fertilitĂ© ne sâest pas dĂ©roulĂ© sans heurts. Je ne suis pas tombĂ©e enceinte facilement et jâai dĂ» passer par des injections dâhormones - une raison supplĂ©mentaire pour laquelle je me remercie de ne pas avoir attendu plus longtemps. Puis, en 2019, tout sâest arrangĂ© et, en mai 2020, jâai donnĂ© naissance Ă un fils en bonne santĂ©. Chez ZNA, vous ne pouvez pas choisir le donneur. LâhĂŽpital sĂ©lectionne quelquâun sur la base de vos caractĂ©ristiques physiques. Ils ont trĂšs bien fait leur travail car mon fils me ressemble.
La maternitĂ© cĂ©libataire se passe trĂšs bien pour moi (rires). Bien sĂ»r, il y a eu des moments difficiles - quand, au dĂ©but de la crise du corona, la crĂšche a fermĂ© et que je me suis retrouvĂ©e seule Ă la maison avec un bĂ©bĂ©, par exemple. Mais jâai un entourage solide. Mes parents et ma meilleure amie mâaident beaucoup.
Aujourdâhui, mon petit garçon a trois ans. Il connaĂźt le concept de «papa», mais sait quâil nâen a pas. JusquâĂ prĂ©sent, cela nâa pas posĂ© de problĂšme. Je suis moimĂȘme enseignante et dans ma classe, il nây a que deux enfants qui viennent dâune famille traditionnelle. Les temps ont vraiment changĂ©. » ïź
A. parle de son parcours pour devenir maman célibataire
Nous examinons lâindĂ©pendance et lâautonomie de la future maman.
â ISABELLE STUYVER
Comment gérer les mangeurs difficiles ?
Par Sophie PyckeQue faire si votre enfant est un mangeur difficile ? Soyez patient.e : il y a de fortes chances que ce ne soit quâune phase. Impliquer votre enfant dans les achats et agrĂ©menter de temps Ă autre son assiette dâun peu dâinventivitĂ© peut aider. Et surtout gardez votre sang-froid. Vous Ă©viterez ainsi que votre enfant ne dĂ©veloppe un rapport nĂ©gatif Ă la nourriture.
Si votre enfant refuse les fruits et lĂ©gumes, rĂ©clame toujours la mĂȘme chose et prĂ©fĂšre les boissons Ă la nourriture, il y a de fortes chances quâil soit un mangeur difficile. Il existe de nombreuses raisons possibles, mais aucun consensus clair sur pourquoi un enfant devient un mangeur difficile. Ce qui est sĂ»r, câest que lâacceptation de nouveaux goĂ»ts et textures dĂ©pend de lâĂąge. « Entre six mois et trois ans, lâenfant est dans une phase de curiositĂ©. Câest la grande pĂ©riode de dĂ©couverte, y compris en matiĂšre dâalimentation. Il nâa pas encore dĂ©veloppĂ© de prĂ©jugĂ©s et est ouvert Ă de nouveaux goĂ»ts et textures », explique AurĂ©lie DâHulst, auteure de âBĂ©bĂ© mange de toutâ et fondatrice de Sienna & Friends, une boutique en ligne de produits alimentaires pour enfants.
La phase du ânonâ
AprĂšs ces moments bĂ©nis, viennent malheureusement des moments plus difficiles. Vers lâĂąge de trois ans,
presque tous les enfants passent par une pĂ©riode de rĂ©gression. Ils deviennent plus indĂ©pendants et apprennent Ă dire ânonâ. Ils sont un peu plus autonomes et se rendent compte quâils peuvent dĂ©cider par euxmĂȘmes. Si on les oblige Ă finir leur assiette, ils diront ânonâ. De plus, Ă cet Ăąge lâenfant craint la nouveautĂ©. Par consĂ©quent, il nâessaiera plus aussi volontiers les nouveaux goĂ»ts ou les nouvelles textures. « Les parents paniquent parce que leur enfant ne veut soudainement plus tout manger. Mais il faut bien rĂ©aliser que ce nâest quâune phase. Dans le pire des cas, elle peut durer jusquâĂ lâĂąge de neuf ans, mais la plupart du temps, ce nâest pas si grave », rassure AurĂ©lie.
Heureusement, il existe des astuces. « Emmenez-le faire les courses et laissez-le dĂ©cider : tu veux du brocoli ou du chou-fleur ? Laissez-le aider en cuisine : quelles Ă©pices veux-tu utiliser ? Ainsi, il aura le sentiment de contribuer Ă ce quâil y a dans son assiette et aura un peu plus de libertĂ© de choix », explique AurĂ©lie. « Ăa aide aussi de le laisser se servir. Et si vous le servez, Ă©vitez les grandes portions. Si vous introduisez un nouveau type de fruit ou de lĂ©gume, il est prĂ©fĂ©rable dây ajouter un peu de que vous savez quâil aime manger. Voir votre enfant rechigner devant sa nourriture peut ĂȘtre extrĂȘmement stressant. Mais restez patient.e, et surtout, adoptez une approche ludique. Si vous stressez, votre enfant sera lui aussi moins dĂ©tendu. »
Des papilles gustatives sensibles
En tant que parent, vous devez aussi donner le bon exemple Ă table, ce qui se produit peut-ĂȘtre trop rarement. « Les jeunes parents sont tellement occupĂ©s quâils font la vaisselle ou les sols aprĂšs avoir mis la nourriture de leur enfant sur la table », remarque Els Lefever, nutritionniste chez Fit Food House. « Souvent, ils nâont plus le temps de se soucier rĂ©ellement de lâalimentation de leur enfant. Pour Ă©viter un stress supplĂ©mentaire, ils sont prĂȘts Ă cĂ©der Ă ses caprices pour avoir la paix. Lâenfant est alors moins souvent amenĂ© Ă goĂ»ter de nouveaux aliments. »
Si vous procĂ©dez ainsi, ils risquent aussi de se voir servir trop de sel, de graisse et de sucre. « Les papilles gustatives des enfants sont beaucoup plus dĂ©veloppĂ©es que les nĂŽtres. Sâils mangent souvent des aliments malsains, ils peuvent en devenir dĂ©pendants, avec toutes les consĂ©quences que cela entraĂźne Ă lâĂąge adulte. Les parents nâaiment pas lâentendre, mais chaque enfant est une toile vierge. Il peut apprendre Ă manger nâimporte quoi. Cela dit, chaque enfant a bien sĂ»r le droit de ne pas aimer certains aliments. »
Trouvez la passerelle gustative qui fonctionne
Surtout, ne commencez pas Ă paniquer, car il existe de nombreuses façons de stimuler lâappĂ©tit de votre enfant. « Ne dites pas : âsi tu manges tes lĂ©gumes, tu auras un dessertâ. Un enfant entendra : âtu dois dâabord manger quelque chose qui a mauvais goĂ»t, puis tu seras rĂ©compensĂ© par quelque chose de bonâ. En prĂ©sentant le dessert comme rĂ©compense pour une assiette vide, vous faites de lâalimentation saine quelque chose de nĂ©gatif. Ne le menacez pas non plus. Ne lui dites pas quâil ne peut pas quitter la table avant dâavoir fini son assiette. Il est plus pratique de prĂ©senter Ă votre enfant des alternatives saines, comme des carottes crues au lieu de carottes Ă la vapeur. Ou une crĂȘpe de lĂ©gumes avec du houmous, des tapenades ou du ketchup. Celui-ci est souvent trĂšs apprĂ©ciĂ© Ă cet Ăąge car il fait office de passerelle entre les saveurs. Mais Ă©vitez le ketchup trop sucrĂ© ou trop salĂ©. » Les enfants ont gĂ©nĂ©ralement besoin de goĂ»ter un aliment 15 Ă 20 fois avant de savoir sâils lâaiment. La persĂ©vĂ©rance est donc importante. Faites aussi en sorte de rendre les choses plus appĂ©tissantes. Le brocoli Ă la vapeur nâaffolera pas ses papilles, mais le brocoli cuit au four peut-ĂȘtre, car il fait ressortir les sucres naturels. Et ne dĂ©sespĂ©rez pas : votre enfant ne se laissera pas mourir de faim. « Mais veillez Ă cacher les biscuits et les bonbons. Et quand son ventre commencera Ă gargouiller, proposez-lui une alternative saine. » ïź
Des nutriments essentiels
Le cerveau des enfants est en pleine croissance et est en grande partie composĂ© de graisses. Il est donc important qu'ils consomment suffisamment d'acides gras omĂ©ga-3. Ces nutriments sont importants pour la croissance, et ils ont Ă©galement un effet anti-inflammatoire. On trouve des omĂ©ga-3 dans l'huile d'olive, les poissons gras, l'huile de noix de coco et les noix, entre autres. Ou dans les supplĂ©ments vitaminĂ©s. Les enfants ont Ă©galement besoin de suffisamment de protĂ©ines pour dĂ©velopper des muscles et des os solides. Alterner les protĂ©ines vĂ©gĂ©tales et animales. Oeufs, yaourts, lĂ©gumes secs, poisson et viande. PrĂ©fĂ©rez la volaille au porc ou au bĆuf. Ajoutez des lĂ©gumes et des fruits au menu et vous obtiendrez un repas parfait pour votre enfant. Avec en option des pĂątes, du riz et du pain. ïź
Chaque enfant est une toile vierge. Il peut apprendre Ă manger nâimporte quoi.
â ELS LEFEVER FIT FOOD HOUSE
Offrez aux enfants un avenir sans pauvreté.
De plus en plus dâenfants rejoignent les bancs de la pauvretĂ© plutĂŽt que les bancs de lâĂ©cole !
Leurs conditions de vie sont insoutenables. Ils vivent le plus souvent sous une bĂąche tendue entre quelques bouts de bois. Parfois sous la protection de quelques murs de terre et sous un toit non Ă©tanche. Ils nâont ni Ă©lectricitĂ©, ni eau courante, ni sanitaires. Les enfants qui ont Ă©tĂ© projetĂ©s dans lâextrĂȘme pauvretĂ© se comptent par millions depuis le dĂ©but de la crise socioĂ©conomique et sanitaire. Il est urgent dâagir pour leur offrir un monde oĂč ils pourront vivre dans la dignitĂ© et sortir durablement de la pauvretĂ©.
OpĂ©ration Terre des Enfants offre une Ă©ducation secondaire, une formation professionnelle, ainsi quâun logement, trois repas Ă©quilibrĂ©s par jour et des soins de santĂ© Ă plus de 20.000 enfants ayant vĂ©cu dans lâextrĂȘme pauvretĂ© aux Philippines, au Mexique, au Guatemala, au BrĂ©sil, au Honduras et en Tanzanie.
Opération Terre des Enfants veut faire reculer durablement la pauvreté à travers le monde en offrant aux enfants - exclus du systÚme scolaire de leur pays - de poursuivre leur scolarité.
Notre formule en internat permet de garantir un environnement optimal aux apprentissages pour chaque enfant.
Aujourdâhui, plus de 167.000 enfants sont sortis diplĂŽmĂ©s de nos Villages.
COMMENT AIDER ?
Dons ponctuels
TOUT DON Ă PARTIR DE 40 EUROS EST DĂDUCTIBLE FISCALEMENT.
Donnez quand vous le souhaitez en rĂ©pondant Ă nos appels tout au long de lâannĂ©e !
Dons réguliers
Régularisez votre soutien par une mensualité et ne vous inquiétez plus de réaliser un virement.
Pour faire un don Scannez-moi !