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Enfant Juillet ‘23 Ce dossier est publiĂ© par Smart Media Agency et n’engage pas la responsabilitĂ© des Ă©diteurs ni de la rĂ©daction de Flair. Julie Denayer « La libĂ©ration de la parole des femmes est une chose super. » Interview Retrouvez nos contenus sur Fokus-online.be

« Établissez des rĂšgles strictes »

Les enfants sont attirés par les écrans. Un réel problÚme ? Là est toute la question.

Trop de temps d’écran nuit Ă  leur santĂ© mais, d’un autre cĂŽtĂ©, on ne peut pas totalement les tenir Ă  l’écart de la technologie moderne. Tout est une question d’équilibre. « Pour les parents qui ont grandi sans Ă©crans, c’est un vĂ©ritable dĂ©fi. »

La vitesse Ă  laquelle les mĂ©dias et la technologie se dĂ©veloppent suscite beaucoup d’enthousiasme en raison des nouvelles possibilitĂ©s qu’ils nous offrent. ParallĂšlement, la peur de l’inconnu Ă©merge. Cette peur est-elle fondĂ©e ?

«Depuis toujours, l’influence des mĂ©dias sur les enfants inquiĂšte», explique le pĂ©dagogue Philippe Noens (KU Leuven). «Aujourd’hui, on se soucie de l’impact des smartphones sur la nouvelle gĂ©nĂ©ration mais, auparavant, on pensait la mĂȘme chose de la tĂ©lĂ©vision. La tĂ©lĂ©vision Ă©tait presque diabolisĂ©e. Avec le recul, on peut relativiser l’inquiĂ©tude liĂ©e aux nouveaux mĂ©dias et en voir le cĂŽtĂ© positif. »

Rester réaliste

Les enfants reçoivent leur premier smartphone de plus en plus tĂŽt, regardent la tĂ©lĂ©vision tous les jours et sont mĂȘme exposĂ©s Ă  des Ă©crans dans l’enseignement. Bon nombre de parents se demandent si ces Ă©crans sont bons pour leurs enfants. « Les Ă©crans font dĂ©sormais partie intĂ©grante de

notre quotidien », explique Philippe Noens. « Ils sont omniprĂ©sents et se rĂ©vĂšlent trĂšs pratiques, mais il incombe aux parents d’établir un Ă©quilibre et de prĂ©venir les Ă©ventuels dangers. Pour les parents qui ont grandi sans Ă©crans, c’est un vĂ©ritable dĂ©fi. En effet, ils ne peuvent pas se baser sur leurs expĂ©riences et leur Ă©ducation. D’ailleurs, la technologie Ă©volue si vite que mĂȘme les jeunes parents n’ont pas grandi avec la mĂȘme offre technologique que celle Ă  laquelle leurs enfants sont confrontĂ©s. » L’Organisation mondiale de la SantĂ© (OMS) a dĂ©fini des temps d’écran pour aider les parents. Toute exposition aux Ă©crans est dĂ©conseillĂ©e pour les enfants de moins de deux ans, tandis que le temps d’écran devrait ĂȘtre limitĂ© Ă  une heure par jour maximum pour les enfants jusqu’à cinq ans et Ă  maximum deux heures pour les enfants jusqu’à douze ans.

Alors que l’OMS prĂ©conise une tolĂ©rance zĂ©ro pour les enfants jusqu’à deux ans, il ressort d’une Ă©tude que le temps d’écran moyen des tout-petits est de 2,5 heures par jour. «Soyons rĂ©alistes, la tolĂ©rance zĂ©ro est trĂšs sĂ©vĂšre », confie Nele Wouters, de l’agence Opgroeien (Grandir). « En tant que jeune parent, laisser de temps en temps son enfant se distraire devant un Ă©cran n’est pas dramatique. En veillant Ă  ce qu’il alterne avec du temps de jeu et suffisamment de temps en extĂ©rieur, bien entendu. Les Ă©crans sont aujourd’hui indissociables de la sociĂ©tĂ©, et donc de l’éducation. Nous devons veiller Ă  bien informer les parents, leur donner des

Équipe ‱ Country Manager Christian Nikuna Pemba Content Director Annick Joossen Texte Heleen Driesen ‱ Rosalie van Hoof ‱ Joost Schellekens ‱ Adeline Schmitz ‱ Sophie Pycke Photo en couverture Nils Van Praet Smart Media Agency, Leysstraat 27, 2000 Antwerpen Fokus-online.be Bonne lecture ! Ryanne de Bie Project Manager Contenu ‱ 4 Animaux 6 Évadez-vous en famille ! 8 IntĂ©rieur idĂ©al pour les enfants 10 Quand plane un nuage sombre 14 Interview ‱ Julie Denayer 20 Prendre soin de soi pendant la maternitĂ© 22 Jouer sans contrainte 24 Maman et papa remettent ça
 28 Maison, jardin, enfant, mais seule 30 Comment gĂ©rer les mangeurs difficiles ?
#FokusEnfant 2 Un Ă©quilibre sain entre temps de jeu et temps d’écran
Par Joost Schellekens

conseils pour fixer un temps d’écran sain et Ă©quilibrĂ© et leur faire prendre conscience des dangers Ă©ventuels », poursuit Nele Wouters.

L’avenir en ligne de mire

Les parents doivent Ă  tout prix Ă©viter l’addiction. Philippe Noens fait ici rĂ©fĂ©rence Ă  une Ă©tude menĂ©e par le professeur hollandais Peter Nikken, qui indique que les enfants passant trop de temps devant les Ă©crans en subissent les consĂ©quences en grandissant. « Ces derniers sont plus susceptibles d’adopter un mode de vie malsain », explique Philippe Noens. « Cette Ă©tude va au-delĂ  des problĂšmes de santĂ©, comme le manque de sommeil, le surpoids et la myopie. Elle met Ă©galement en lumiĂšre les consĂ©quences sociales. Chaque heure que passe un enfant devant un Ă©cran est une occasion manquĂ©e de «social training». Jouer avec d’autres enfants, faire du sport et intĂ©grer un mouvement de jeunesse sont autant de portes ouvertes, accessibles et nĂ©cessaires, au dĂ©veloppement social. Ce qui est impossible derriĂšre un Ă©cran. »

En Flandre, les enfants passent trop de temps devant les Ă©crans au regard des recommandations de l’Organisation mondiale de la SantĂ©. En outre, rien n’indique que ce temps d’écran va diminuer Ă  l’avenir, au contraire. Les Ă©crans se sont aussi fait une place dans les Ă©coles. « J’ai rĂ©cemment assistĂ© Ă  un dĂ©bat sur la suppression des smartphones dans les Ă©coles », raconte Philippe Noens. « Je n’y suis pas vraiment favorable. En tant que pĂ©dagogue, je suis d’avis que les mĂ©dias et la technologie doivent faire l’objet d’une plus grande attention dans les Ă©tablissements scolaires. C’est indispensable pour Ă©viter que les enfants ne deviennent «esclaves» de l’image et apprennent Ă  vivre avec la technologie de façon saine. »

Les Ă©coles ont un rĂŽle de soutien Ă  jouer dans l’éducation aux mĂ©dias, mais la responsabilitĂ© premiĂšre revient aux parents. « En cette Ăšre du numĂ©rique, les jeunes doivent apprendre Ă  utiliser les diffĂ©rents mĂ©dias en tant qu’outils et connaĂźtre les dangers qu’ils comportent », estime Philippe Noens. « Et cela commence dĂšs le plus jeune Ăąge. » ï€ź

Voici comment gĂ©rer le temps d’écran de votre enfant

Pour gĂ©rer le temps d’écran, suivez la rĂšgle du 20-20-2, basĂ©e sur une Ă©tude mĂ©dicale sur la myopie. AprĂšs 20 minutes de temps d’écran, Ă©teignez l’écran pour que votre enfant regarde au loin pendant 20 secondes. « Cette variation de profondeur et de couleurs permet aux yeux de rĂ©cupĂ©rer », explique Philippe Noens. «Et veillez Ă  passer minimum deux heures Ă  l’extĂ©rieur, dans la lumiĂšre naturelle. »

« Pensez aussi Ă  bannir les Ă©crans quand les copains viennent jouer Ă  la maison », poursuit Philippe Noens. « Ensemble, ils ont de quoi s’occuper, et rĂ©flĂ©chir Ă  un jeu ne leur fera pas de mal. Qu’ils laissent libre cours Ă  leur imagination ! »

« Les enfants observent et imitent », confie Nele Wouters. « Vous devez prendre conscience que vous ĂȘtes le modĂšle de votre enfant et qu’il va reproduire vos comportements. Quand vous passez du temps avec votre enfant, laissez votre smartphone de cĂŽtĂ©. »

Enfin, Ă©tablir des rĂšgles strictes sur le temps d’écran, tant sur le moment que sur le lieu, est normal. « Les enfants aiment la rĂ©gularitĂ© et la prĂ©dictibilitĂ© », souligne Nele Wouters. « Fixez des rĂšgles avec votre enfant et tenez-vous-y. » ï€ź

Chaque heure passĂ©e devant un Ă©cran est une occasion manquĂ©e de ‘‘social training’’.
— PHILIPPE NOENS
PÉDAGOGUE
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Un Ă©quilibre sain entre temps de jeu et temps d’écran

Les amis du développement des enfants

Chats, chiens, lapins et autres animaux ont un impact important sur les plus jeunes. Un contact, mĂȘme peu frĂ©quent, avec nos amis Ă  poils, Ă  Ă©cailles ou Ă  plumes apporte bien plus que ce que l’on pourrait croire.

Les enfants sont attirĂ©s par les animaux. Tant mieux, puisqu’il est prouvĂ© scientifiquement que les animaux nous apportent beaucoup, et ce, depuis notre naissance. Les bĂ©nĂ©fices sont nombreux, surtout chez les plus jeunes.

Alice Quetstroey, psychologue pour enfants et adolescents dans le Brabant Wallon : « La prĂ©sence d’un animal peut vraiment apporter des bĂ©nĂ©fices importants aux enfants et Ă  leur santĂ© mentale. Nous pouvons les observer au niveau de la communication, de la concentration, de la responsabilisation et de la gestion des Ă©motions. Au cours de mes thĂ©rapies, je constate des amĂ©liorations, notamment chez les enfants souffrant de troubles du comportement, de l’apprentissage ou encore de maltraitance. »

Les animaux permettent d’apprendre la patience, le respect des autres.

RESPONSABLE PÉDAGOGIQUE DU PARC PAIRI DAIZA

Si la plupart des enfants sont mis au contact des chats et des chiens, qui restent les animaux domestiques par excellence, les autres espĂšces sont tout aussi bĂ©nĂ©fiques. Frederic Semeki, responsable pĂ©dagogique du parc Pairi Daiza qui met en place des stages et visites scolaires. « On offre un regard sur le monde, les enfants se rendent compte de sa diversitĂ©. Certaines de nos animations avec les animaux permettent aux enfants d’apprendre la patience,

Par Adeline Schmitz
#FokusEnfant 4 Animaux

le respect des autres. Nous leur faisons comprendre que l’émotion, ça se construit et ça se travaille. »

Impossible pour les plus jeunes de cacher leurs joies et leurs peines. Il existe des thĂ©rapies pour les enfants chez qui ces Ă©motions sont trop fortes. On entend souvent parler de thĂ©rapie Ă©questre pour soulager les angoisses, mais de nombreux animaux peuvent rĂ©guler les Ă©motions. Alice Quetstroey : « Être propriĂ©taire d’un animal nous rend plus heureux. Il y a un soutien social et Ă©motionnel, un rĂ©confort que l’animal va apporter. Il devient un meilleur ami, un confident, une sĂ©curitĂ©. »

Caresser un animal fait sĂ©crĂ©ter des hormones liĂ©es au bonheur, comme la dopamine. Frederic Semeki l’a bien compris, puisque le parc organise des activitĂ©s au cours desquelles les jeunes peuvent prĂ©parer les repas des animaux et interagir avec eux. « Les enfants vont souvent se tourner vers les mammifĂšres. Face Ă  un lion, ils vont avoir la mĂȘme rĂ©action que face Ă  un gros chat. Ce qu’on leur apprend ici, c’est Ă  faire la diffĂ©rence entre les animaux gentils et ceux qui sont dangereux et mĂ©chants. On remarque que plus les enfants sont jeunes, plus ils ont tendance Ă  se tourner vers les animaux dont ils peuvent ĂȘtre proches, avec lesquels ils vont avoir une interaction. »

Stages natures

Mettre les enfants au contact des animaux n’est pas toujours simple, surtout quand on habite en ville. Les parcs animaliers du pays proposent des stages lors des congĂ©s de printemps et d’étĂ© pour que les plus jeunes puissent interagir avec la faune et la flore. A Pairi Daiza, ils sont accueillis de 7 Ă  14 ans pour une immersion au cƓur des diffĂ©rents mondes.

Connaissances diverses

Enfants des villes ou enfants des champs ?

La connaissance des animaux n’est pas la mĂȘme. Sans faire de gĂ©nĂ©ralitĂ©s, les enfants qui grandissent Ă  la campagne sont souvent beaucoup plus familiers avec les diffĂ©rents animaux prĂ©sents chez nous. Pourquoi ? Parce que les Ă©coles rurales organisent rĂ©guliĂšrement des sorties dans la nature, contrairement aux Ă©coles urbaines.

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Je constate des améliorations, notamment chez les enfants souffrant de troubles.
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— ALICE QUETSTROEY PSYCHOLOGUE

Un voyage de rĂȘve avec les enfants ?

C’est possible !

En devenant parent, on laisse souvent tomber de nombreux rĂȘves, dont les voyages exotiques, lointains, sportifs
 Et pourtant, qui dit enfant ne dit pas forcĂ©ment vacances au Center Parcs. Bali, New York, le Machu Picchu : ne mettez plus une croix sur vos destinations prĂ©fĂ©rĂ©es mais profitez plutĂŽt de ces vacances en famille.

Vous rĂȘvez de la plage, des cocotiers et d’une mer bleu azur ? Ou alors de traverser l’Europe en vĂ©lo ? De gravir une montagne ou de vous promener oĂč peu de gens ont laissĂ© leurs traces ? Bref, des voyages de rĂȘve auxquels vous avez renoncĂ©s lorsque bĂ©bĂ© a pointĂ© le bout de son nez. Et pourtant, voyager avec un enfant, ça n’a rien de compliquĂ©.

Les voyages ouvrent l’esprit, c’est bien connu. DĂ©couvrir d’autres cultures, coutumes, traditions dĂšs le plus jeune Ăąge, c’est le meilleur moyen de faire de votre enfant un adulte en devenir conscient du monde qui l’entoure.

Pour le premier voyage de la petite Tehani, 2 ans, ses parents ont vu les choses en grand puisque c’est de l’autre cĂŽtĂ© de la planĂšte qu’ils passeront sept semaines cet Ă©tĂ©. « On va partir Ă  Tahiti, en PolynĂ©sie, oĂč nous allons retrouver de la famille », explique Kathleen, sa maman. « Nous allons faire un trajet de 24h donc nous nous sommes renseignĂ©s sur les occupations Ă  prĂ©voir durant le voyage. Pour ce qui est des valises, nous avons l’avantage de nous rendre dans la famille, donc nous n’avons pas besoin d’emporter toutes nos affaires. »

À deux ans, Tehani s’apprĂȘte donc Ă  accompagner ses parents pour un voyage de rĂȘve. Pour prĂ©parer la petite, Kathleen et son mari savent qu’ils vont devoir installer une routine au quotidien. Si elle ne gardera certainement aucun souvenir une fois rentrĂ©e en Belgique, ses parents pourront eux se rĂ©jouir d’avoir rĂ©alisĂ© leur rĂȘve de retourner Ă  Tahiti avec leur fille pour un voyage exceptionnel.

La France en vélo

Si Tahiti est une destination d’exception, voyager Ă  l’autre bout de la terre n’est pas la condition pour des vacances de rĂȘve en famille. Pour Matthieu, Audrey et leurs jumeaux de 13 ans, Nicolas et Samuel, les meilleures vacances riment avec « sport». Ce couple amoureux de la randonnĂ©e et du cyclisme a refusĂ© de renoncer Ă  sa passion pour des vacances sportives. « Depuis que les garçons sont petits, nous les habituons Ă  notre style de vacances », racontent-ils. « Les vacances Ă  vĂ©los ou les randos de plusieurs jours, ils y ont goĂ»tĂ© dĂšs leur naissance. »

AprĂšs la naissance des jumeaux, le couple a trĂšs rapidement dĂ©cidĂ© de continuer Ă  voyager de la mĂȘme maniĂšre. « On s’est renseignĂ©, on a achetĂ© ou louĂ© le matĂ©riel qu’il fallait, comme des porte-bĂ©bĂ©s ou des remorques que l’on a accrochĂ©es Ă  nos vĂ©los. Les garçons ont grandi : maintenant ils roulent avec nous. » DerniĂšre destination en date, une partie de la France Ă  vĂ©lo sur la route du chemin de SaintJacques-de-Compostelle.

Des activités ciblées

Si voyager en famille permet de resserrer les liens, c’est aussi une formidable façon de voir Ă©voluer vos enfants. Votre destination de rĂȘve se trouve Ă  plusieurs milliers de kilomĂštres de la Belgique ? Votre petit(e) dĂ©couvrira une nouvelle culture, montrera des signes de curiositĂ©, Ă©largira sa culture gĂ©nĂ©rale. Il n’est jamais trop tĂŽt pour l’ouvrir

#FokusEnfant 6 Évadez-vous en famille !
Par Adeline Schmitz

au monde. Emmenez-le voir une exposition de Klimt Ă  Vienne ou une cĂ©rĂ©monie balinaise. Faites-lui dĂ©couvrir les ruines de PompĂ©i et les pyramides d’Égypte.

« Nous voulons faire plusieurs randonnĂ©es avec Tehani », poursuit Kathleen. « Nous nous sommes renseignĂ©s auprĂšs de nos proches et sur Internet pour savoir quelles activitĂ©s Ă©taient accessibles pour un enfant. MalgrĂ© le porte-enfant que nous prĂ©voyons, certaines sorties que nous aurions voulu faire n’étaient pas envisageables avec un enfant aussi jeune. Donc, nous nous sommes concentrĂ©s sur les activitĂ©s familiales. On modifie nos habitudes de vacances, c’est certain. »

Les activitĂ©s et le matĂ©riel Ă  emporter font partie des gros ajustements Ă  prĂ©voir. Comme l’explique Kathleen, adieu les vacances alcoolisĂ©es Ă  sortir jusqu’au bout de la nuit. Fini Ă©galement de partir sans penser Ă  ce que l’on emporte. Porte-bĂ©bĂ©, lait, vĂȘtements de rechange, mĂ©dicaments, poussette, ces accessoires et objets indispensables nĂ©cessitent de se renseigner avant de partir.

« Voyager de cette maniĂšre avec nos enfants a vraiment permis de souder notre famille », a conclu Audrey. « Nous avons vu nos enfants grandir et prendre confiance en eux. Au dĂ©but, ils restaient autour de nous et petit Ă  petit, ils ont commencĂ© Ă  partir en repĂ©rage, Ă  nous proposer des itinĂ©raires. C’est trĂšs chouette de les voir Ă©voluer et s’affirmer. »

Les vacances de rĂȘve en famille, c’est donc possible. En Belgique, en Europe et plus loin encore, partir avec vos enfants ne peut avoir que des points positifs. Osez partir. Oser rĂ©aliser vos rĂȘves en famille. CrĂ©ez-vous des souvenirs qui resteront pour toujours ! ï€ź

Attention Ă  la destination

Parmi vos destinations de rĂȘves, certaines sont tout de mĂȘme Ă  Ă©viter avec de trop jeunes enfants. Les pays tropicaux, par exemple, sont souvent touchĂ©s par le paludisme et la dengue. Il existe Ă©videmment des mĂ©dicaments contre ces maladies, mais ils ne sont pas recommandĂ©s pour les bĂ©bĂ©s. Un rendez-vous chez votre mĂ©decin traitant sera nĂ©cessaire avant le dĂ©part.

Évitez Ă©galement de vous rendre Ă  des altitudes supĂ©rieures Ă  1.000 mĂštres avec un nourrisson. Les mĂ©decins recommandent de limiter un maximum les passages Ă  des altitudes supĂ©rieures Ă  1.500 mĂštres avec un enfant de moins d’un an. Pour vous rendre en haute montagne, attendez que bĂ©bĂ© atteigne les 2 ans, il sera moins sensible aux symptĂŽmes du mal de l’altitude. Avant de partir, une visite chez le pĂ©diatre est toujours prĂ©fĂ©rable.

Enfin, avant douze mois, Ă©vitez les climats trop chauds, trop froids ou trop humides. La santĂ© des nourrissons est beaucoup plus fragile que celle des adultes et les changements de tempĂ©ratures soudains les affectent bien plus que leurs parents. ï€ź

Depuis que les garçons sont petits, nous les habituons à notre style de vacances.
— AUDREY
Évadez-vous en famille ! Fokus-online.be 7

Une chambre d’enfant jolie et bien pensĂ©e

Dans la maison, point de plus bel endroit que la chambre d’enfant, ce cocon protecteur propice au jeu, Ă  l’apprentissage, aux moments mĂ©morables et aux rĂȘveries de votre petit prince ou petite princesse. Comment faire de la chambre de votre enfant un espace accueillant et personnel, tour Ă  tour oasis de tranquillitĂ© et terrain d’aventure ?

#FokusEnfant 8 Intérieur idéal pour les enfants

Les espaces influencent grandement notre Ă©tat d’esprit. Telle est la conclusion tirĂ©e par le professeur Roger Ulrich, pĂšre de la psychologie environnementale, qui a dĂ©couvert que les patients sortant d’une opĂ©ration et bĂ©nĂ©ficiant, depuis leur chambre d’hĂŽpital, d’une vue sur un environnement verdoyant, prĂ©sentaient une capacitĂ© de rĂ©tablissement supĂ©rieure, nĂ©cessitant moins d’analgĂ©siques, par rapport Ă  ceux qui avaient vue sur un mur de briques. InterprĂ©tation : en intĂ©grant les bons stimuli dans un espace (et en en excluant les mauvais), nous pouvons amĂ©liorer notre bonheur, notre rĂ©sistance et notre productivitĂ©. Et c’est prĂ©cisĂ©ment ces bonnes vibrations que nous voulons faire rayonner dans la nouvelle chambre de votre enfant.

« Une chambre d’enfant cumule diverses fonctions », explique Stien Poncelet, psychologue de l’environnement, architecte d’intĂ©rieur et instigateur du bureau d’architecture Inner Act. « Dormir, jouer, Ă©tudier, cĂąliner, ĂȘtre ensemble. Ces diffĂ©rents comportements doivent ĂȘtre favorisĂ©s et recevoir une place bien dĂ©finie. On Ă©vitera ainsi d’orienter le lit vers la fenĂȘtre ou la table de jeu, sources de distraction. On fera par contre en sorte que l’enfant puisse voir l’extĂ©rieur quand il joue. »

Une astuce souvent utilisĂ©e en architecture d’intĂ©rieur ? CrĂ©er pour chaque fonction son petit espace. « On se sent toujours plus en sĂ©curitĂ© quand on a quelque chose derriĂšre soi. Dans une chambre d’enfant, une bibliothĂšque peut faire office de mur. On peut aussi crĂ©er sur le sol un coin confortable avec des coussins et des matĂ©riaux doux. L’éclairage lui aussi permet de faire des choses intĂ©ressantes. Et pour augmenter l’impression d’espace, une tendance consiste Ă  ne peindre qu’une partie du mur ; dans le coin visuel ainsi crĂ©Ă©, on pourra placer une belle petite chaise. »

Un enfant ne lit pas l’espace de la mĂȘme maniĂšre qu’un adulte, explique M. Poncelet. « Il est important de prĂ©voir dans sa chambre une variĂ©tĂ© d’objets, comme autant de tremplins pour son imagination. De crĂ©er une vĂ©ritable salle de dĂ©couverte, mĂȘlant textures et motifs divers et variĂ©s. Personnellement, j’aime jouer avec les diffĂ©rences de hauteur. Faire en sorte que votre enfant puisse attraper lui-mĂȘme des objets sur l’armoire, Ă©ventuellement en grimpant sur de petites boĂźtes. »

Fondatrice du bureau Elina Styling, l’architecte d’intĂ©rieur Elina van der Weiden est spĂ©cialisĂ©e dans l’amĂ©nagement de chambres d’enfant. Elle attache une importance particuliĂšre Ă  la tranquillitĂ© comme base de la crĂ©ativitĂ© et de la relaxation. À cet effet, la qualitĂ© de l’amĂ©nagement est essentielle. « Pour optimiser un espace, on peut utiliser des meubles multifonctionnels »,

conseille Elina. « On peut ainsi amĂ©nager un coin dĂ©tente ou un bureau en dessous d’un lit surĂ©levé ; ou prĂ©voir des bacs Ă  jouets sous une table de jeu. Vous trouverez de bonnes idĂ©es notamment sur ‘‘IKEA Hackers’’. »

Les jeunes enfants veulent souvent avoir leur mot Ă  dire dans l’amĂ©nagement de leur chambre, observet-on chez Elina Styling. « Il est important d’écouter son enfant : comment faire de sa chambre un espace unique et personnel ? Fixez des planches au mur pour y exposer ses plus beaux bricolages et ses collections, prĂ©voyez un porte-manteau pour sa casquette ou sa robe prĂ©fĂ©rĂ©e, placez une Ă©tagĂšre ou un panier pour ranger son dĂ©guisement. Toutes ces petites choses aideront votre enfant Ă  se sentir Ă  l’aise dans sa chambre.

Elina est sensible aux tendances Ă  la mode. Pour autant, dans la chambre d’enfant, elle y recourt avec prudence. Mieux vaut privilĂ©gier un amĂ©nagement intemporel, qui s’adapte mieux Ă  l’évolution rapide des petits. « Il y a toutefois une tendance que je suis volontiers : celle des meubles et accessoires aux formes rondes, qui exhalent douceur et bienveillance. Prenez un tapis rond ou un siĂšge de lecture aux coins arrondis. Ou, si l’on voit grand, un meuble encastrĂ© en forme d’arc. »

Vous n’avez pas encore choisi la couleur pour la chambre de votre enfant ? N’attendez point de salut de la psychologie environnementale, prĂ©vient Stien Poncelet. Car si les couleurs douces et pastel s’imposent comme une Ă©vidence, « la couleur magique, pour se sentir bien, n’a pas encore Ă©tĂ© dĂ©couverte. C’est trop subjectif. D’ailleurs, une chambre blanche fait aussi parfaitement l’affaire, du moment que votre enfant se dit qu’il peut luimĂȘme la personnaliser. » ï€ź

Fokus-online.be 9 Intérieur idéal pour les enfants

Quand plane un nuage sombre

De plus en plus de femmes annoncent la couleur : tout n’est pas rose aprĂšs un accouchement. Dix Ă  20 % des mamans font mĂȘme une dĂ©pression post-partum. L’impact de la parentalitĂ© rĂ©cente sur le bien-ĂȘtre mental est important, et sous-estimĂ©. « Avoir un enfant est un fabuleux dĂ©fi dans une vie, mais c’est peut-ĂȘtre aussi le plus difficile. »

Devenir parent, c’est passer par une multitude d’émotions, qui ne sont pas toujours positives. Une femme sur cinq souffre de troubles mentaux pendant ou juste aprĂšs la grossesse. Dix Ă  20 % des mamans font une dĂ©pression post-partum. Et peu sollicitent une aide professionnelle. « 50 Ă  80 % des femmes traversent un Ă©pisode de «baby blues», un Ă©tat mĂ©lancolique qui survient principalement entre trois Ă  cinq jours aprĂšs l’accouchement », explique Titia Hompes, psychiatre pĂ©rinatale Ă  l’UPC KU Leuven. Le baby blues peut durer environ deux semaines. « Contrairement au baby blues, l’épais nuage sombre de la dĂ©pression post-partum ne se dissipe pas spontanĂ©ment. Il faut s’alarmer lorsque les symptĂŽmes persistent plus de deux semaines. »

Effet rebond

Pour Tilda Klumpenaar (39 ans), les sentiments dĂ©pressifs n’ont pas disparu spontanĂ©ment aprĂšs la naissance de sa premiĂšre fille. Elle a fait une dĂ©pression post-partum. « Devenir maman est un chamboulement. L’impact est rĂ©ellement sous-estimĂ© », raconte-t-elle. A posteriori, Tilda a pris conscience que la dĂ©pression la guettait dĂ©jĂ  pendant la grossesse. « J’ai perdu ma grand-mĂšre pendant ma grossesse. Ça a Ă©tĂ© terrible. Elle Ă©tait ma figure maternelle. Mais j’étais enceinte et je devais tenir bon. Je me suis dit que je devais ĂȘtre forte pour la vie qui grandissait en moi. Et c’est ce que j’ai fait. »

Un accouchement traumatisant a marquĂ© le dĂ©but de ce qui allait ĂȘtre une pĂ©riode trĂšs difficile pour elle. « J’ai vite senti que quelque chose n’allait pas. Je pleurais sans arrĂȘt et j’étais trĂšs hĂ©sitante dans mon nouveau rĂŽle de maman. J’avais peur de mal faire. J’ai rapidement eu des pensĂ©es suicidaires. Quand je me promenais sur un pont avec mon bĂ©bĂ©, je me disais parfois : il suffirait que je lĂąche la poussette... Ces pensĂ©es sont devenues plus frĂ©quentes, surtout parce

10 #FokusEnfant Bien-ĂȘtre mental
Par Rosalie van Hoof

PSYCHIATRE PÉRINATALE À L’UPC KU LEUVEN

que je n’osais pas en parler et gardais tout pour moi. Que va-t-on penser de moi ? Et si on me dĂ©clare folle ? »

Un accouchement traumatisant qui dĂ©clenche un syndrome de stress post-traumatique peut augmenter le risque de dĂ©pression post-partum, indique le professeur Hompes. « Nous partons toujours du modĂšle biopsychosocial, une combinaison de facteurs biologiques, psychosociaux et sociaux. Il y a les changements biologiques, comme les changements hormonaux, mais vraisemblablement aussi des changements au niveau du systĂšme immunitaire. Ensuite, il y a les facteurs psychiques, comme le fait d’avoir souffert de dĂ©pression ou de troubles anxieux par le passĂ©, et la prĂ©disposition. Enfin, il y a le facteur social. Un bon rĂ©seau social, comme la famille, des amis, des accompagnants ou une mĂšre d’accueil, est l’un des principaux facteurs de prĂ©vention. Un rĂ©seau solide constitue un rempart. »

C’est finalement son rĂ©seau qui a poussĂ© Tilda Ă  recourir Ă  une aide professionnelle. « J’ai longtemps fait bonne figure, mais une amie a senti qu’il y avait un problĂšme. Elle m’a convaincue de consulter mon mĂ©decin. Il a cherchĂ© de l’aide, mais les listes d’attente Ă©taient longues. J’ai finalement Ă©tĂ© hospitalisĂ©e, et je suis sortie de la dĂ©pression grĂące Ă  une aide professionnelle. »

Les hommes ne sont pas épargnés

L’UPC KU Leuven offre un accompagnement Ă  la maman et se concentre sur le lien entre la mĂšre et l’enfant. « Une dĂ©pression post-partum ne dĂ©grade pas forcĂ©ment le lien entre la mĂšre et l’enfant, mais cela peut arriver, et c’est une expĂ©rience trĂšs douloureuse », explique le professeur Hompes. « C’est pourquoi nous croyons fermement en la thĂ©rapie avec la mĂšre, mais aussi avec la mĂšre et son enfant. Les mille premiers jours de l’enfant sont dĂ©terminants. Durant cette pĂ©riode, de sa conception Ă  ses deux ans environ, sa

courbe de croissance est phĂ©nomĂ©nale. Il bĂątit alors les piliers du reste de sa vie. Un enfant frĂ©quemment exposĂ© au stress et Ă  l’anxiĂ©tĂ© durant ces mille premiers jours sera marquĂ© Ă  vie. C’est pour cette raison, mais aussi pour les parents, que les jeunes parents doivent bĂ©nĂ©ficier d’un bon accompagnement. La parentalitĂ© est finalement l’un des plus grands dĂ©fis dans une vie, et peut-ĂȘtre le plus difficile. Notre sociĂ©tĂ© n’en parle pas assez ouvertement. Mais investir suffisamment dans l’accompagnement, c’est investir dans l’avenir. »

Et le partenaire ? Cinq Ă  10 % des papas font aussi une dĂ©pression post-partum. « Nous savons qu’environ la moitiĂ© de ces hommes ont une partenaire souffrant de troubles psychologiques. Ils doivent alors s’occuper de l’enfant et de la mĂšre, et c’est pesant. Bien entendu, le soutien d’un bon rĂ©seau est Ă©galement crucial pour les papas. Nous devons absolument Ă©radiquer le tabou autour de la dĂ©pression post-partum chez les hommes. Ils ont encore moins souvent recours Ă  une aide professionnelle que les femmes. » ï€ź

Quand maman et papa sont Ă  bout

En tant que parent, il est difficile de trouver un bon Ă©quilibre entre vie professionnelle – les deux partenaires travaillant aujourd’hui souvent Ă  temps plein –, vie de famille et vie sociale personnelle. Les rĂ©seaux sociaux vĂ©hiculent souvent une image idyllique, mais irrĂ©aliste. Selon une Ă©tude de l’universitĂ© de LouvainLa-Neuve, 12 % des parents en Belgique souffrent d’un burn-out parental. Les mĂšres actives sont les plus touchĂ©es. SpĂ©cialiste du post-partum, Tilda Klumpenaar accompagne les mamans et les papas pour qui le quotidien n’est pas rose. Les parents Ă  bout se tournent aussi de plus en plus souvent vers elle. « Ils se sentent dĂ©passĂ©s, tant au travail que dans leur vie privĂ©e. Ils sont envahis d’un sentiment de dĂ©sespoir. Un parent en burn-out parental ne retire presque aucun plaisir de sa parentalitĂ©. C’est pourquoi il est essentiel de se faire aider rapidement quand on se sent submergĂ©. Cela permet de se remettre plus vite. C’est dans l’intĂ©rĂȘt de tous, notamment celui des enfants. »

ï€ź
Les hommes aussi subissent des changements hormonaux aprĂšs un accouchement.
— TITIA HOMPES
Bien-ĂȘtre mental Fokus-online.be 11

Pourquoi la Vitamine D est essentielle à votre bébé ?

Pour soutenir l’immunitĂ© et le dĂ©veloppement des os de votre bĂ©bĂ©, pensez bien Ă  la vitamine D !

Sans sucres

Sans arĂŽmes

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La vitamine D est primordiale pour le bien-ĂȘtre des enfants. Parmi ses sources, on retrouve bien Ă©videmment l’alimentation. Poissons gras et jaunes d’Ɠuf en contiennent, mais ces aliments n’arriveront que plus tard dans l’assiette de bĂ©bĂ©. Pour les jeunes enfants, il est difficile de couvrir Ă  100 % leurs besoins en vitamine uniquement avec de la nourriture.

Que pouvez-vous faire alors ?

NestlĂ© propose NESTLÉ NANCARE Vitamin D, un complĂ©ment alimentaire spĂ©cialement conçu pour les bĂ©bĂ©s qui couvrira tous ses besoins dĂšs la naissance. SpĂ©cifiquement dĂ©veloppĂ© pour les jeunes enfants jusqu’à 6 ans, il ne contient ni sucres, ni arĂŽmes, ni additifs ! Le bon dĂ©veloppement des os et des dents et l’immunitĂ© de votre bĂ©bĂ© sont favorisĂ©s grĂące Ă  la prise de seulement deux gouttes* quotidienne de NANCARE Vitamin D. Un flacon de 10 ml contient assez de produit pour tenir trois mois. Son utilisation est simple et efficace Ă  la petite cuillĂšre ou directement dans la bouche de bĂ©bĂ©. C’est parti pour une bonne journĂ©e en vitamine D !

*Le nombre de gouttes par jour est à déterminer par votre professionnel de santé

Pourquoi donner de la vitamine D Ă  votre enfant ?

‱ La vitamine D est naturellement prĂ©sente dans notre alimentation, mais seulement en petite quantitĂ©. Ce sont les poissons gras, les jaunes d’oeuf et les champignons qui en contiennent le plus, mais ces produits n’arriveront que petit Ă  petit dans l’alimentation de bĂ©bĂ©. En attendant, c’est dans le lait que les enfants en trouveront ;

‱ Les bĂ©bĂ©s allaitĂ©s ont besoin d’une supplĂ©mentation en vitamine D car le lait maternel, tout comme les laits infantiles, ne contient pas suffisamment de vitamine D pour couvrir leurs besoins.

‱ La vitamine D soutient le systĂšme immunitaire et permet un dĂ©veloppement normal des os et des dents chez les enfants.

Le saviez-vous ?

Si l’alimentation est une source naturelle pour trouver de la vitamine D, c’est l’exposition au soleil qui permet Ă  la peau de la synthĂ©tiser. On surnomme

d’ailleurs souvent cette vitamine, la « vitamine du soleil. » Il n’est, cependant, pas recommandĂ© d’exposer les tout petits au soleil sans protection. Les vĂȘtements, une bonne crĂšme solaire adaptĂ©e aux bĂ©bĂ©s et un bon parasol sont Ă  prĂ©voir. Sachez, Ă©galement, que dix Ă  quinze minutes d’exposition au soleil sont suffisantes pour combler les besoins des petits. Le Conseil SupĂ©rieur de la SantĂ© belge recommande un apport en vitamine D de 10 ÎŒg(400UI) par jour jusqu’à l’ñge de 6 ans. AprĂšs cet Ăąge, l’apport est a augmenter d’annĂ©e en annĂ©e.

Les bĂ©bĂ©s Ă  la peau foncĂ©e sont plus Ă  risque de manquer de vitamine D. C’est Ă©galement le cas pour les enfants grandissant dans le nord de l’Europe.

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« Je n’ai pas eu de mal Ă  voir mon corps changer »

Par Adeline Schmitz Photos ‱ Nils Van Praet
14 #FokusEnfant Interview
Julie Denayer

Maman de deux petits mecs trop pressĂ©s de voir le monde, la journaliste de RTL tvi a vĂ©cu deux accouchements surprises. La fatigue, l’angoisse Ă  l’hĂŽpital, le retour Ă  la maison, Julie Denayer ne parle que rarement de son expĂ©rience.

Est-ce que devenir maman, c’était une Ă©vidence ?

« ComplĂštement. Quand j’étais petite, je disais mĂȘme que j’en voulais cinq ou six. On rigolait beaucoup autour de moi. Maintenant, je comprends, je vais m’arrĂȘter Ă  deux. L’envie d’ĂȘtre maman est quelque chose qui a toujours Ă©tĂ© prĂ©sent. »

Vos enfants sont tous les deux prématurés.

« Effectivement, c’est une spĂ©cialitĂ© de la maison. Je n’ai pas pu me prĂ©parer, ce sont deux naissances qui se sont dĂ©clenchĂ©es d’elles-mĂȘmes. Gaspard, mon premier, est nĂ© avec six semaines d’avance, par surprise. Je me suis laissĂ©e porter par les Ă©quipes mĂ©dicales et tout s’est bien passĂ©. On est restĂ© trois semaines Ă  l’hĂŽpital avant de rentrer Ă  la maison. Hormis la surprise de son arrivĂ©e prĂ©coce, tout allait bien. Par contre, le deuxiĂšme, Achille, est nĂ© avec onze semaines d’avance, ce qui est beaucoup. C’était une plus grosse surprise, surtout que j’étais suivie de trĂšs prĂšs. J’ai perdu les eaux pendant que je dormais et on a rĂ©ussi Ă  le tenir encore au chaud pendant dix jours. »

Vous ne montrez pas vos enfants sur les réseaux sociaux, est-ce pour les protéger ?

« C’est une volontĂ© de pas les exposer sur les rĂ©seaux sociaux. Je ne juge personne, mais pour moi, les enfants n’ont pas leur place sur Internet. Ils ne savent pas ce que c’est et on ne sait pas les consĂ©quences que cela peut avoir. Mes enfants n’auront peut-ĂȘtre pas envie que je montre tout ce qu’ils font. Mon mari et moi sommes tous deux journalistes Ă  la tĂ©lĂ©vision, nous connaissons l’impact des images. Nous n’avons aucun problĂšme avec les rĂ©seaux, mais on ne s’expose pas non plus de « trop. » Je ne donne pas le bĂąton pour me faire battre. »

Les femmes osent parler de leurs soucis de santĂ© prĂ© et post-accouchement, qu’en pensez-vous ?

« Je trouve ça super. Il ne faut pas cacher les choses. Il n’y a rien de tabou Ă  dire que les grossesses, c’est compliquĂ©. Je suis quelqu’un de trĂšs franc, je n’ai jamais eu peur de dire que j’étais fatiguĂ©e, que j’avais mal au dos, que je n’ai pas eu des grossesses faciles. J’ai une bande de copines qui disent Ă©galement les choses, donc

a toujours été présente.

je savais Ă  quoi m’attendre. Mais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, je trouve que la libĂ©ration de la parole des femmes est une super chose. »

Est-ce que vous-mĂȘme, vous avez eu besoin d’aide ?

« C’était un mĂ©lange de grand bonheur et de grandes souffrances. J’aime beaucoup mon mĂ©tier mais il n’est pas trĂšs reposant. Je bouge beaucoup, je pars en tournage, je fais des Ă©missions. C’est la fatigue qui a Ă©tĂ© le plus difficile Ă  gĂ©rer. En plus, je suis tombĂ©e enceinte tard, j’avais 34 et 38 ans, j’étais peut-ĂȘtre un peu vieille et fatiguĂ©e.

Je n’ai pas eu de mal, par contre, Ă  voir mon corps changer. Je n’aime pas ce sentiment de devoir « retrouver la ligne » rapidement. Je dois avouer que j’ai fondu trĂšs vite, les deux fois, mais je vivais dans le stress permanent. Je trouve que, puisqu’on met neuf mois Ă  crĂ©er la vie, on devrait se laisser neuf mois pour retrouver notre corps. Et puis, si on ne le retrouve pas, ce n’est pas grave. »

Votre mari (Adrien Devyver, journaliste sur la RTBF) souffre de TDA-H. Avez-vous parfois l’impression d’avoir trois enfants à la maison ?

« Je suis constamment Ă©puisĂ©e. Adrien, je l’appelle ma tornade, il arrive et il dĂ©place tout sur son passage. Ça apporte une dynamique diffĂ©rente Ă  notre vie de famille. Mais c’est vrai que par moment, c’est Ă©puisant. Je le lui dis. Puis avoir des enfants en bas Ăąge, ce n’est pas Ă©vident non plus. »

Vous avez dĂ©cidĂ© de changer de registre derniĂšrement, avec votre Ă©missions “Les petits patients”, consacrĂ©e aux enfants hospitalisĂ©s. Parmi ceux-ci, on retrouve un grand prĂ©maturĂ©.

Fokus-online.be 15 Interview
L’envie d’ĂȘtre maman

« La petite Juliette est effectivement une grande prĂ©maturĂ©e. Mon expĂ©rience nous a poussĂ©s Ă  vouloir montrer ce qu’était le service de nĂ©onat. Quand tu accouches prĂ©maturĂ©ment, tu vis littĂ©ralement pendant un certain temps dans ce service spĂ©cialisĂ©. On y retrouve tous ces petits bĂ©bĂ©s qui doivent encore grandir, c’est un univers particulier. On a remarquĂ© que lorsqu’on en parle, les gens ne comprennent pas totalement ce que c’est, donc montrer en images ce qu’est un bĂ©bĂ© prĂ©maturĂ©, c’était une volontĂ©. Quand je

montre des photos de mes enfants aujourd’hui, on ne peut plus deviner qu’ils sont nĂ©s trop tĂŽt. »

On vous voit habituellement dans un registre plus sombre, concernant la justice. Comment faitesvous, à la fin de la journée, pour mettre tous ces sujets de cÎtés ?

« Au dĂ©but, j’ai eu beaucoup de mal. Je faisais des cauchemars, je m’impliquais beaucoup trop dans ces affaires. J’ai appris Ă  simplement crĂ©er un sas Ă  la fin de la journĂ©e. Et le sport m’aide Ă©normĂ©ment pour Ă©vacuer tout le stress. Finalement le plus difficile, ce n’est pas les Ă©missions d’affaires criminelles, Avec “Les Petits Patients”, c’est diffĂ©rent. C’est plus personnel, mais l’émission est trĂšs positive, tous les patients vont bien, mais l’implication n’est vraiment pas pareil. »

Votre fils, Achille, nĂ© en mai 2022, est nĂ© avec onze semaines d’avance. Comment va-t-il aujourd’hui ?

« Il n’a pas de sĂ©quelle. La mĂ©decine a trĂšs bien Ă©voluĂ©, aujourd’hui, on sait comment prendre les choses. J’ai

Si on ne retrouve pas la ligne, ce n’est pas grave.
16 #FokusEnfant Interview
On se relaye pour que nos enfants ne se sentent pas délaissés.

laissĂ© mes bĂ©bĂ©s grandir Ă  leur rythme. Nous avons fait beaucoup de peau Ă  peau, nous relayant non-stop pour que le bĂ©bĂ© se sente bien. Il n’y a rien de mieux pour l’enfant, qui va continuer Ă  grandir Ă  ce contact. Ça rĂ©gule la tempĂ©rature, la respiration, le rythme cardiaque. C’est vraiment trĂšs bĂ©nĂ©fique. Aujourd’hui, Achille a un an et il va trĂšs bien. »

Et son frÚre, Gaspard, né en 2018, comment a-t-il vécu son arrivée ?

« Nous avons eu la chance d’ĂȘtre trĂšs bien entourĂ©s pour ce qui est de la logistique. Comme je le disais, on s’est relayĂ©s pour que nos enfants ne se sentent pas dĂ©laissĂ©s. Nous avons pris du temps pour ĂȘtre avec Achille, du temps pour ĂȘtre avec Gaspard. Il a bien vĂ©cu l’arrivĂ©e de son frĂšre, mais comme tous les enfants de son Ăąge, il trouve que papa et maman s’occupent trop du bĂ©bĂ©. » ï€ź

L’importance d’en parler

Julie Denayer a Ă©tĂ© bien entourĂ©e aprĂšs ses grossesses. Parmi celles qui l’ont beaucoup soutenue, aprĂšs la naissance d’Achille, il y a Caroline Fontenoy, prĂ©sentatrice du RTL Info 19 heures et Ă©galement maman d’un enfant nĂ© prĂ©maturĂ©ment. « Caroline est venue me voir Ă  l’hĂŽpital, nous sommes allĂ©es manger ensemble, nous partageons une expĂ©rience similaire. C’est une amie et c’est tellement particulier comme expĂ©rience qu’on se comprend beaucoup plus facilement. »

Naissances prématurées en baisse

Selon StatBel, 7,57 % des naissances Ă©taient des naissances prĂ©maturĂ©es en Belgique en 2020. Pour ĂȘtre prĂ©maturĂ©e, une naissance doit avoir eu lieu avant la 37Ăšme semaine de grossesse. Moins de 1 % des naissances ont lieu avant la 32Ăšme semaine. Des chiffres en baisse par rapport aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Les bĂ©bĂ©s prĂ©maturĂ©s naissent actuellement avec un poids plus Ă©levĂ© que prĂ©cĂ©demment, passant de 3,297 grammes en 2019 Ă  3,303 grammes en 2020.

Fokus-online.be 17 Interview

Impossible d’imaginer notre sociĂ©tĂ© contemporaine sans l’économie de partage. Mais celle-ci est principalement associĂ©e aux voitures, aux trottinettes et aux logements, et dans une bien moindre mesure aux affaires d’enfants. Pourtant, ce sont prĂ©cisĂ©ment ces objets qui ne sont utilisĂ©s que durant une pĂ©riode limitĂ©e.

« L’économie de partage est de plus en plus rĂ©pandue», explique Kristof Debouver, fondateur de Strollo, un nouveau systĂšme de partage de poussettes (durables). «C’est principalement dĂ» au fait que les gens se tournent de plus en plus vers l’avenir et ne considĂšrent plus la propriĂ©tĂ© comme une question d’achat, mais comme une responsabilitĂ© vis-Ă -vis de notre planĂšte et de nos semblables. L’idĂ©e Ă©tant que les ressources et les produits doivent ĂȘtre partagĂ©s afin de rĂ©duire l’impact sur la planĂšte. Bref, l’économie de partage fait de plus en plus partie intĂ©grante de notre vie quotidienne. »

Mais elle concerne principalement le logement - Airbnb Ă©tant l’exemple le plus connu - et la mobilitĂ©, avec des trottinettes et des vĂ©los partagĂ©s que l’on peut prendre et laisser n’importe oĂč en ville, des voitures partagĂ©es que l’on rĂ©serve via une application... Et pas tellement les affaires d’enfants, mĂȘme si leur usage est limitĂ© dans le temps. Pourtant, les poussettes ne sont-elles pas une forme de mobilitĂ©

comme une autre ? Alors pourquoi ne pas les intĂ©grer Ă  l’économie de partage, d’autant que les poussettes classiques sont tout sauf durables ?

Interdire les voitures en ville

« Les jeunes parents conscientisĂ©s sont ouverts Ă  la durabilitĂ© et donc Ă  l’avenir de leurs enfants «, ajoute Sofie Commeyne, responsable de clientĂšle. « Une poussette peut rĂ©pondre Ă  cette demande. AprĂšs tout, combien de fois les personnes qui vivent en dehors de la ville utilisent-elles la voiture pour se rendre au centre-ville uniquement parce qu’elles ne peuvent pas transporter la poussette autrement ? En outre, les voitures sont de plus en plus petites, et la taille de leur coffre aussi. Bref, une poussette que l’on peut rĂ©server et qui est disponible dans le centre-ville rĂ©pond parfaitement Ă  ces prĂ©occupations. Et quand on ne doit plus trimballer sa poussette, les transports publics deviennent beaucoup plus attrayants. »

« Cela rejoint Ă©galement un nombre croissant de politiques municipales visant Ă  bannir la voiture du centre-ville », dĂ©clare Kristof Debouver. « Et il ne faut pas perdre de vue l’aspect financier : une nouvelle poussette reprĂ©sente un investissement considĂ©rable pour un objet dont on n’aura besoin que pendant quelques annĂ©es. Un systĂšme de partage n’est-il pas plus judicieux ? Surtout si on peut s’utiliser facilement via un code QR. »

À propos de...

Strollo lance un systĂšme de poussettes partagĂ©es entiĂšrement durable : les piĂšces sont remplaçables et entiĂšrement recyclables. Les poussettes ont Ă©tĂ© conçues par FrĂ©dĂ©ric Boonen de Boonen Design Studio, spĂ©cialisĂ© dans les produits qui fonctionnent rĂ©ellement dans une Ă©conomie circulaire, et assemblĂ©es dans des ateliers sur mesure. Un projet pilote sera lancĂ© Ă  la fin de l’étĂ© Ă  Courtrai et Ă  Louvain, et une phase de test aura Ă©galement lieu au ZOO Planckendael.

« Partager une poussette est un excellent moyen de réduire son empreinte écologique »
#FokusEnfant 18 Brand Report ‱ Strollo
SOFIE COMMEYNE RESPONSABLE DE CLIENTÈLE KRISTOF DEBOUVER FONDATEUR

Tarzan & Jane : un paradis ludique pour les jeunes et moins jeunes

Cet Ă©tĂ©, pas besoin d’aller bien loin pour profiter pleinement d’une aire de jeux paradisiaque unique en son genre. Ou plutĂŽt “un monde de plaisir’’, car Tarzan & Jane est la plus vaste aire de jeux du Benelux. Avec des jeux, de l’amusement et de l’aventure Ă  gogo, du matin au soir, pour les jeunes et les moins jeunes.

La plus longue piste de luge couverte de Belgique, des toboggans XXL de 9 mĂštres de haut, un parcours de mini-golf avec effet blacklight, des escape rooms, etc. Tarzan & Jane est une vĂ©ritable mine de sensations offrant 22 000 mĂštres carrĂ©s de plaisir ludique, avec quatre Ă©tages en intĂ©rieur et une zone extĂ©rieure oĂč tous les enfants en quĂȘte d’amusement trouveront leur bonheur.

Vous pourrez facilement y passer une journĂ©e entiĂšre avec toute la famille. L’immensitĂ© du site est un atout considĂ©rable, mais en plus, Tarzan & Jane se distingue Ă  bien d’autres Ă©gards. Par exemple, tout est extrĂȘmement bien organisĂ© et chaque recoin fait l’objet d’une attention particuliĂšre en matiĂšre d’hygiĂšne et de sĂ©curitĂ©. Notamment via l’amĂ©nagement de zones sĂ©parĂ©es pour certains groupes d’ñge, oĂč les enfants peuvent se dĂ©fouler. Depuis peu, il existe Ă©galement une zone pour les bĂ©bĂ©s et les jeunes enfants, oĂč ils peuvent apprendre Ă  marcher en toute sĂ©curitĂ© et de maniĂšre ludique.

Cet Ă©tĂ©, vous pourrez aussi profiter de leur Spray Park pour des moments agrĂ©ablement rafraĂźchissants. Un vĂ©ritable atout, car aucune aire de jeux couverte en Belgique n’offre cette possibilitĂ©. Ce Spray Park a fait l’objet de nombreuses extensions et est aujourd’hui entiĂšrement opĂ©rationnel, prĂȘt Ă  offrir Ă  vos chers bambins un Ă©tĂ© Ă©claboussant de bonheur. Ils pourront y faire de la corde Ă  sauter dans l’eau, jouer avec des seaux oscillants ou se

baigner dans des bassins interactifs, et bien d’autres choses encore ! De plus, le site est extrĂȘmement sĂ©curisĂ©, mĂȘme pour les plus petits. L’espace est divisĂ© en trois zones, de sorte que les enfants peuvent jouer tranquillement les uns avec les autres par tranche d’ñge.

Cette sĂ©curitĂ© s’étend Ă  l’ensemble du site qui est entiĂšrement clĂŽturĂ©. Aucune crainte, donc, que vos enfants ne s’égarent. Vous pouvez les surveiller Ă  tout moment tout en profitant de l’agrĂ©ment d’une terrasse et de la qualitĂ© de la table qui vaut de nombreux compliments Ă  l’équipe de cuisine de Tarzan & Jane. Avec des classiques comme les saucisses au curry ou les doigts de poulet avec des frites, les hamburgers, spare ribs et autres repas complets.

Pour les (grands-)parents, les tantes et les oncles, le plaisir ne se limite pas Ă  une dĂ©licieuse collation et Ă  une boisson rafraĂźchissante. En effet, pas moins de 4 des 6 escaperooms de Tarzan & Jane sont conçues pour les adultes, avec 2 chambres d’horreur et 2 chambres d’aventure. Les autres escaperooms sont destinĂ©es aux fans d’Harry Potter ou d’Alice au pays des merveilles (petits et grands).

Bref, si vous cherchez oĂč passer l’étĂ© en famille, pour une fĂȘte d’anniversaire ou avec un groupe d’amis, Tarzan & Jane est l’endroit idĂ©al. Pendant les vacances d’étĂ©, ce lieu d’amusement gĂ©ant est Ă©galement ouvert tous les jours, de 10h Ă  19h. Alors, rendez-vous au Spray Park ?

Prendre soin de soi pendant la maternité

Les hormones sont Ă  l’origine de nombreux changements durant et aprĂšs la grossesse. Avec bĂ©bĂ©, les journĂ©es sont bien chargĂ©es et les nuits souvent trop courtes. Voici quatre conseils pour combattre les cernes et les autres signes de fatigue.

Être enceinte, c’est souvent le plus beau moment d’une vie. Beaucoup de femmes en rĂȘvent et idĂ©alisent cette pĂ©riode. Car si attendre un enfant est effectivement un petit miracle en soi, les neuf mois de grossesse et les nombreuses annĂ©es qui suivent peuvent provoquer des modifications incroyables dans le corps d’une femme. La peau s’étire, les vergetures apparaissent, les cheveux et les ongles sont modifiĂ©s, les poches sous les yeux peinent Ă  disparaĂźtre. Les hormones travaillent et c’est tout le corps de la femme qui se retrouve soumis Ă  des changements.

Parmi les hormones les plus sĂ©crĂ©tĂ©es durant la grossesse, l’ƓstrogĂšne est responsable de nombreux changements positifs du cuir chevelu, notamment. Les cheveux sont souvent plus beaux, plus Ă©pais, plus longs, et moins gras pendant la grossesse. Malheureusement, ce n’est pas le cas pour toutes les femmes. Les variations hormonales peuvent Ă©galement ĂȘtre Ă  l’origine de mauvaises surprises: les cheveux deviennent secs, cassants et ternes.

Il arrive qu’aprĂšs la naissance de bĂ©bĂ©, avant que le niveau d’ƓstrogĂšne ne redescende Ă  un taux normal, les nouvelles mamans subissent une perte de cheveux. Pas de panique, ils repousseront et reprendront leur masse naturelle en quelques mois ! « C’est un phĂ©nomĂšne physiologique normal et les cheveux vont repousser petit Ă  petit », explique ValĂ©rie Mengeaud, directrice mĂ©dicale de la marque Ducray. « Ce cycle est rĂ©gulĂ© par diffĂ©rents facteurs, notamment les hormones androgĂšnes et ƓstrogĂšnes. » La perte

de cheveux peut durer jusqu’à douze mois aprĂšs l’accouchement. « Les hormones se stabilisent ensuite pour revenir Ă  un niveau normal. »

D’autres consĂ©quences apparaissent sur la peau de maman : les boutons d’acnĂ©, que l’on pensait disparus aprĂšs l’adolescence. La sĂ©crĂ©tion d’ƓstrogĂšne et le soleil combinĂ©s peuvent Ă©galement favoriser la rĂ©tention d’eau, provoquant le gonflement du corps au niveau des articulations. AjoutĂ©s aux kilos de la grossesse, c’est l’image de la future maman qui en prend un coup.

Il existe pourtant des astuces pour contrer tant l’apparition d’acnĂ© que la rĂ©tention d’eau. Boire suffisamment d’eau et surĂ©lever ses jambes permet de soulager la rĂ©tention d’eau. Pour lutter contre les boutons, les dermatologues conseillent fortement d’éviter les produits Ă  base d’huiles essentielles et contenant des dĂ©rivĂ©s de la vitamine A. Il est tout Ă  fait possible de prendre soin de sa peau naturellement en la lavant et l’hydratant rĂ©guliĂšrement. Lorsque que les beaux jours seront lĂ , si maman a envie de se reposer au soleil, il est primordial qu’elle se protĂšge. Les rayons du soleil sont dangereux pour tous, mais pour la femme enceinte qui souffre d’acnĂ©, il ne fera que favoriser l’apparition des boutons.

Il existe de nombreux moyens de continuer Ă  se sentir belle, mĂȘme lorsque les hormones dĂ©cident de vous jouer des tours. La grossesse et les premiers mois avec bĂ©bĂ©s vont chambouler votre vie, mais il y a de nombreuses astuces pour continuer Ă  rayonner. ï€ź

Par Adeline Schmitz
#FokusEnfant 20 Beauty care

Prendre soin de son teint

Le matin, il n’est pas toujours Ă©vident de prendre du temps pour soi pour se maquiller le teint, les yeux, les lĂšvres, ... Si l’adage dit que la femme enceinte est plus rayonnante, elle subit Ă©galement plus facilement les effets d’une mauvaise nuit ou des fortes chaleurs. Pour avoir un air plus naturel (moins pĂąle ou moins rouge), occupez-vous de votre teint en prioritĂ© car c’est lui qui vous donnera meilleure mine en quelques minutes seulement. En crĂšme ou en poudre, c’est le produit de beautĂ© miracle Ă  garder pendant votre grossesse et aprĂšs.

Utiliser des shampoings secs

Pas le temps de vous laver les cheveux ? Pour Ă©viter la corvĂ©e du lavage quotidien des cheveux (il est conseillĂ© d’espacer chaque lavage de deux ou trois jours), le shampoing sec est la solution de beaucoup de jeunes mamans. Il existe aujourd’hui des shampoings secs qui rendront Ă  vos cheveux un coup d’éclat. Facile Ă  utiliser puisqu’il suffit de quelques pulvĂ©risation sur votre cuir chevelu, ce type de shampooing est idĂ©al en dĂ©but de grossesse, lorsque les glandes sĂ©bacĂ©es sont bouleversĂ©es par les hormones. Attention cependant Ă  bien choisir votre produit et Ă  en vĂ©rifier la composition.

S’hydrater suffisamment

Le corps d’une femme enceinte subit Ă©normĂ©ment de changement. La peau s’étire et il arrive que de la cellulite et des vergetures apparaissent. Si la cellulite apparaĂźt dĂšs les premiers mois de grossesse, les vergetures surviennent plutĂŽt Ă  la fin de celle-ci. Pour lutter contre ces dĂ©sagrĂ©ments, rien de mieux que de bien s’hydrater et de masser tous les jours les zones concernĂ©es. Un gommage de temps en temps permet aussi d’éviter le stockage des graisses. Ces gestes permettent d’assouplir la peau un maximum et donc de la garder intacte. Éviter de manger du gras et du sucrĂ© aident aussi.

Se reposer dĂšs que possible

C’est peut-ĂȘtre le conseil le plus compliquĂ© Ă  appliquer parce qu’avec des enfants Ă  la maison, il y a toujours de quoi faire. Pourtant, c’est le conseil le plus important. Profitez de chaque instant oĂč bĂ©bĂ© dort pour vous reposer. Entre la lessive, le mĂ©nage, le boulot, les parents ont tendance Ă  laisser la fatigue s’accumuler. Ce n’est bon ni pour vous ni pour bĂ©bĂ©. En cas de besoin, n’hĂ©sitez pas Ă  demander Ă  papy, mamy, tonton ou taty de garder votre enfant quelques heures pour vous reposer un peu. Il n’y a rien de plus important que le sommeil pour prendre soin de sa peau et de sa santĂ© !

Fokus-online.be 21 Smartlist ‱ Beauty care

Les bienfaits des jeux les plus simples

Un bĂąton sur le sol n’est qu’un bĂąton. Mais dans les yeux d’un enfant, c’est une Ă©pĂ©e, un serpent ou un tournevis. Avec le jeu libre, il n’y a pas d’instructions d’utilisation, tout est permis. Le jeu libre n’est pas non plus guidĂ© par des modes ou des tendances Ă©ducatives. C’est une maniĂšre de jouer intemporelle, qui passe d’une gĂ©nĂ©ration Ă  l’autre.

Un enfant qui colle le dernier autocollant dans un album ou pose la derniĂšre piĂšce d’un puzzle vit un moment gratifiant. L’objectif est ici la complĂ©tude et ce type de jeu est appelĂ© “jeu dirigĂ©â€. Il amĂ©liore la capacitĂ© d’attention et de rĂ©solution de problĂšmes. Si l’enfant a pris plaisir Ă  complĂ©ter le puzzle, il voudra en faire un autre pour vivre Ă  nouveau ce sentiment de tĂąche accomplie. Les jeux dirigĂ©s peuvent donc vite devenir rĂ©pĂ©titifs. Lorsqu’un enfant joue trop souvent Ă  un mĂȘme jeu, l’effet bĂ©nĂ©fique sur son dĂ©veloppement se perd partiellement.

Chercher soi-mĂȘme des solutions

À l’opposĂ©, il y a le jeu libre. L’enfant ne suit pas de rĂšgles et ne doit pas atteindre d’objectif. La crĂ©ativitĂ© et la dĂ©tection intuitive sont les concepts clĂ©s. Ces jeux libres se doivent d’ĂȘtre «ennuyeux», car moins le jouet est sophistiquĂ©, plus votre enfant doit faire preuve de crĂ©ativitĂ© pour en tirer une sensation ludique. Un jouet qui s’allume et Ă©met des sons paralysera la crĂ©ativitĂ© des enfants. C’est amusant, mais sans plus. Cela leur enseigne juste la dynamique de

cause Ă  effet : « si j’appuie sur ce bouton, j’entendrai de la musique ». De la pĂąte Ă  modeler ou des blocs de construction nĂ©cessitent de l’empathie et la dynamique de cause Ă  effet est Ă©galement plus large : « si je pose le rectangle sur le carrĂ©, la tour reste debout. Mais si j’essaie de l’empiler sur la boule, elle s’écroule ». L’enfant cherche alors lui-mĂȘme des solutions pour construire une maison sans qu’elle ne s’effondre.

Jeu libre

« Les jeux libres existent depuis longtemps », explique Christophe Toye, cofondateur de Fairplace, une boutique en ligne belge qui propose des jouets durables. « Avant, on pratiquait ça avec des objets trouvĂ©s dans la forĂȘt ou le garage de ses grands-parents. Depuis, c’est devenu une tendance rebaptisĂ©e en anglais ‘’open-ended play’’. De plus en plus, on se rend compte que les enfants veulent pouvoir bricoler et expĂ©rimenter sans subir de pression. Sans (grands)parents qui les surveillent pour s’assurer qu’ils atteignent un but fixĂ©. La vie des enfants est de plus en plus rĂ©gie par des rĂšgles : Ă  la maison, Ă  l’école, mais aussi pendant les loisirs. Mais pour jouer de maniĂšre imaginative, il faut une libertĂ© totale. »

#FokusEnfant 22 Jouer sans contrainte

De génération en génération

Pour les adultes, le jeu libre peut paraĂźtre Ă©trange. Car pour nous, tout doit ĂȘtre fonctionnel ou beau. « Et pourtant, de plus en plus de personnes se tournent vers les jeux libres », confirme Alain De Rauw de Plan Toys, une entreprise qui s’engage depuis quarante ans en faveur des jouets durables. « Nous consommons moins, y compris en termes de jouets. Les jeux libres Ă©chappent aux tendances et sont qualitatifs. On peut les transmettre d’une gĂ©nĂ©ration Ă  l’autre. De nombreux jeunes parents apprĂ©cient cet aspect de durabilitĂ©. Si votre enfant reçoit un jouet en forme de personnage de dessin animĂ© qui chante des chansons et a l’air excessivement joyeux, il s’amusera moins avec lui qu’avec un ours en peluche ordinaire. Car il pourra alors dĂ©cider si cet ours est un garçon ou une fille. L’ours n’affichant pas de sourire, il pourra aussi dĂ©cider s’il est heureux ou triste, en fonction de son humeur. RĂ©sultat : il jouera bien plus longtemps avec lui. »

« Il y a dix ans, les jouets électroniques et de couleurs vives avaient la cote, mais plus maintenant », indique M. De Rauw. « Le gouvernement devrait offrir une boßte de blocs de construction à chaque nouveau-né. Ce type de jouet combat aussi le phénomÚne de la «génération à un doigt» : les tout-petits utilisant principalement un seul doigt pour faire fonctionner le téléphone portable de leurs parents. Mais cette utilisation massive retarde le développement de leur motricité fine. »

Des vertus thérapeutiques, aussi pour les parents

Les parents eux aussi apprécient davantage les jeux libres. Fini les jouets bruyants et qui clignotent. « Je connais des mamans qui font des paquets de riz coloré ou du slime avec leurs enfants », ajoute Christophe. « Elles ont des métiers prenants, mais vivent ce bricolage simple et répétitif comme une activité thérapeutique qui soulage leur stress. »

Les planchettes Kapla, chef-d’Ɠuvre de l’imagination enfantine, sont un autre exemple amusant de jeux libres. Elles permettent de tout construire, des animaux Ă  la tour Eiffel en passant par les chĂąteaux. Une derniĂšre recommandation ? Les anneaux, cubes et disques en bois pour apprendre aux enfants Ă  trier et Ă  compter. Mais le hit du moment, ce sont les briques Ă  empiler : des briques en plastique colorĂ© qui stimulent votre enfant. Le remĂšde parfait contre l’addiction aux Ă©crans. ï€ź

Salle de jeux ou chambre à coucher ?

On dit souvent qu'il faut consacrer des espaces distincts Ă  chaque activitĂ© : n'Ă©tudiez pas dans la chambre oĂč vous dormez. En est-il de mĂȘme pour les enfants qui jouent ? Vaut-il mieux prĂ©voir une salle de jeux sĂ©parĂ©e ou les laisser jouer partout ? « Les jeunes enfants qui dorment dans une piĂšce commune et partagent une salle de jeux sĂ©parĂ©e peuvent en tirer des bĂ©nĂ©fices. Mais plus tard, les adolescents prĂ©fĂšreront toujours avoir leur propre chambre. La salle de jeux n'est alors plus vraiment indispensable », explique le pĂ©dagogue Pedro De Bruyckere. « Des endroits dĂ©limitĂ©s pour jouer peuvent ĂȘtre pratiques, mais cela ne doit pas nĂ©cessairement ĂȘtre dans une piĂšce sĂ©parĂ©e. Vous pouvez aussi faire d’un coin de l'espace de vie commune un espace de jeu. » ï€ź

Fokus-online.be 23 Jouer sans contrainte

Maman et papa remettent ça


Le manque total de temps pour soi, les douleurs vaginales causĂ©es par une Ă©pisiotomie ou une dĂ©chirure suite Ă  l’accouchement, les montĂ©es de lait, la fatigue chronique... Avoir un enfant chamboule l’intimitĂ© du couple. Heureusement, « diffĂ©remment » ne signifie pas « inexistant ». C’est peut-ĂȘtre mĂȘme l’occasion de vous redĂ©couvrir... Ă  condition de vous lancer.

Vous « pouvez » le refaire six semaines aprĂšs l’accouchement. Avoir des rapports. On vous le dit dĂšs votre grossesse. Mais ce qu’on vous dit rarement, c’est que ce ne sera plus comme avant. Loin de lĂ  : la premiĂšre fois aprĂšs un accouchement, c’est presque comme perdre sa virginitĂ© une seconde fois. «La ‘‘rĂšgle des six semaines’’ est purement mĂ©dicale. Elle ne tient pas compte de votre Ă©tat Ă©motionnel. La plupart des femmes ne retrouvent une vie sexuelle qu’au bout de six Ă  neuf mois », explique Uwe Porters, sage-femme, autrice et maman. « En outre, le premier rapport sexuel aprĂšs un accouchement est douloureux pour presque toutes les femmes. C’est logique, le corps a Ă©tĂ© mis Ă  rude Ă©preuve. »

Certains facteurs augmentent les risques de ressentir de la douleur (persistante), comme un traumatisme pĂ©rinĂ©al (une lĂ©sion causĂ©e par une Ă©pisiotomie ou une dĂ©chirure) ou un accouchement difficile. L’ñge compte Ă©galement : plus

les femmes ont un enfant sur le tard, plus elles tardent Ă  reprendre une activitĂ© sexuelle. Sans oublier l’allaitement, qui provoque des perturbations hormonales, responsables d’une sĂ©cheresse vaginale et d’une baisse de la libido.

« Peu de professionnels de la santĂ© en parlent. Environ six semaines aprĂšs l’accouchement, la sage-femme ou le gynĂ©cologue vĂ©rifie que le corps est complĂštement guĂ©ri. Mais un sur dix seulement met le sujet des rapports sexuels sur la table. Ça se conclut souvent par : « Je vais vous prescrire la minipilule. » RĂ©sultat ? Beaucoup de femmes souffrent longtemps durant l’acte sexuel. Elles finissent alors par se dire que c’est normal et se forcent : «Ça finira bien par marcher. Je vais mordre sur ma chique... » « Une bonne fois pour toutes : la douleur n’est pas une fatalitĂ©. « Moi-mĂȘme, j’ai longtemps eu des rapports sexuels douloureux aprĂšs mon accouchement. Heureusement, j’ai osĂ© prendre les choses en main : hĂ© oh, je fais quoi ? Finalement, j’ai Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e et le problĂšme a Ă©tĂ© rĂ©solu. D’ailleurs, ma vie sexuelle n’a jamais Ă©tĂ© aussi satisfaisante. »

Une bonne dose de lubrifiant

Oui, retrouver une vie sexuelle Ă©panouie aprĂšs ĂȘtre devenu parent, c’est possible. Mais comment faire ? « Avoir un enfant est un bouleversement. C’est normal. Vous devenez une autre

#FokusEnfant 24 Place Ă  l’intimitĂ©
Par Rosalie van Hoof

personne, et votre partenaire aussi. Vous ĂȘtes, en quelque sorte, un «nouveau» couple. Vous devez donc aussi rĂ©inventer votre vie sexuelle », indique Vanessa Muyldermans, sexologue et thĂ©rapeute de couple. « Je reçois quotidiennement des couples qui n’arrivent plus Ă  se retrouver dans l’intimitĂ©.

La naissance d’un premier enfant est souvent l’élĂ©ment dĂ©clencheur de cet Ă©loignement. » La raison coule de source: dĂ©sormais, les jeunes parents se glissent plutĂŽt sous la couette pour dormir.

« Vous devez avant tout vous sentir Ă  l’aise. En pratique, cela signifie surtout que le bĂ©bĂ© doit ĂȘtre endormi, dans une autre chambre. » Mais c’est aussi ĂȘtre bien dans sa peau. « Je conseille souvent aux femmes de faire une reconnaissance. Quelles sont les sensations lĂ  en bas depuis l’accouchement ?

La masturbation aide à diminuer la douleur lors de la reprise des rapports et à redécouvrir le plaisir. Les accessoires peuvent aider. »

Si votre couple est prĂȘt Ă  remettre le pied Ă  l’étrier, suivez le conseil de nos deux expertes : utilisez du lubrifiant. Beaucoup, de prĂ©fĂ©rence. « Le lubrifiant est dĂ©laissĂ©, Ă  tort. Souvent utilisĂ© «seulement quand il le faut vraiment», c’est pourtant un produit fantastique. Un bon alliĂ© dans votre parcours de redĂ©couverte », poursuit Vanessa Muyldermans. « Mais mieux vaut l’acheter dans une boutique spĂ©cialisĂ©e. Certaines marques ciblent par exemple essentiellement le plaisir masculin et ne sont pas d’une grande utilitĂ© pour les femmes. Une boutique spĂ©cialisĂ©e est un gage de qualitĂ©. »

Parlez-en !

Apprendre à se redécouvrir sous la couette passe également par la parole. « Parlez-en ! Je ne soulignerai jamais assez

l’importance de la communication. Dites ce que vous aimez et ce que vous n’aimez pas. MĂȘme si vous ĂȘtes trop fatiguĂ©e pour passer Ă  l’acte, osez dire : ‘‘J’ai envie de toi’’ », explique Vanessa Muyldermans. Pour Uwe Porters aussi, la communication est indispensable. « Les femmes me demandent comment retrouver leur vie sexuelle d’avant, mais c’est impossible. Il y a un avant et un aprĂšs. La vie est ainsi faite, on vit des choses et on Ă©volue en tant que personne. Il s’agit donc de prendre un nouveau dĂ©part en tant que couple. »

Les femmes devraient aussi pouvoir briser le tabou. « Si les femmes cĂ©libataires ou fraĂźchement en couple parlent souvent librement de leur vie sexuelle, la donne change radicalement quand des enfants sont en jeu. C’est dommage. Je rĂȘve de barbecues oĂč les femmes, bĂ©bĂ© sur les genoux ou babyphone en main, parleraient ouvertement de leur vie sexuelle, s’échangeant des conseils sur la meilleure marque de lubrifiant, par exemple », conclut-elle en riant. ï€ź

#FokusEnfant 25 Place Ă  l’intimitĂ©
Le lubrifiant est dĂ©laissĂ©, Ă  tort. C’est un produit fantastique.
— VANESSA MUYLDERMANS SEXOLOGUE ET THÉRAPEUTE DE COUPLE

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Maison, jardin, enfant, mais seule

De plus en plus de femmes choisissent délibérément de devenir mÚres célibataires.

À l’hĂŽpital universitaire de Gand, le nombre de femmes devenant mĂšres par insĂ©mination artificielle a doublĂ© en cinq ans. « La famille nuclĂ©aire traditionnelle n’est plus la norme. De plus, toutes les femmes ne veulent pas attendre de trouver un partenaire qui leur convienne. »

Choisir de devenir une maman solo n’est plus une exception. « De plus en plus de femmes s’assument », explique Isabelle Stuyver, psychologue au service de fertilitĂ© de l’hĂŽpital universitaire de Gand. Depuis 20 ans, elle accompagne les femmes dans leur processus de fertilitĂ©. « Nous partons d’une approche holistique et sommes disponibles en tant que psychologues, surtout dans les moments difficiles », explique-t-elle. Les psychologues sont Ă©troitement impliquĂ©s dans toutes les demandes impliquant un tiers, comme le don de sperme ou la maternitĂ© de substitution. « C’est un travail extrĂȘmement passionnant, sinon j’aurais arrĂȘtĂ© depuis longtemps », dit-elle en riant.

L’UZ Gent constate une forte augmentation du nombre de demandes d’insĂ©mination artificielle. En 2017, il s’agissait de 94 demandes, en 2022 de 187. « Cette augmentation dure depuis plusieurs annĂ©es. » D’autres centres de fertilitĂ© de notre pays enregistrent Ă©galement une augmentation importante. À l’UZ Brussel, le nombre de demandes en 2020 Ă©tait de 634 ; en 2022, il est passĂ© Ă  782.

Horloge biologique

« Aujourd’hui, la famille monoparentale est devenue courante et est socialement acceptĂ©e. Les femmes dĂ©sireuses d’avoir des enfants agissent seules au lieu d’attendre le partenaire idĂ©al. Il y a de moins en moins d’obstacles pour devenir mĂšre cĂ©libataire », explique Isabelle Stuyver. « Ces femmes choisissent un centre de fertilitĂ© parce qu’elles y reçoivent des conseils mĂ©dicaux et un accompagnement

psychologique. C’est une option sĂ»re : tout est Ă©troitement surveillĂ© et les donneurs sont sĂ©lectionnĂ©s. »

La plupart des femmes qui choisissent de devenir mamans solos ont plus de 35 ans et sont cĂ©libataires. « Ces femmes ont un profond dĂ©sir d’enfant et une horloge biologique qui tourne », explique-t-elle. Les demandes chez les femmes de plus de 40 ans augmentent, mais elles sont Ă©galement en hausse chez les femmes ĂągĂ©es d’une vingtaine d’annĂ©es. « Toutes les demandes n’aboutissent pas. Nous abordons et proposons Ă©galement d’autres options qui sortent du cadre du centre de fertilitĂ© telles que l’accueil d’un enfant, l’adoption, etc. »

Les femmes sont Ă©galement de plus en plus nombreuses Ă  faire congeler leurs ovules. « Toutes les femmes ne souhaitent pas franchir l’étape de la fĂ©condation, mais agissent par sĂ©curitĂ©. Elles choisissent de faire congeler leurs ovules. Elles attendent toujours un partenaire ou, plus tard, franchissent le pas de l’insĂ©mination artificielle. »

Mamies, papis, marraines et parrains

La maternitĂ© n’est pas une sinĂ©cure, surtout lorsqu’on est seule. « C’est une grande responsabilitĂ©. C’est pourquoi il y a une enquĂȘte et un accompagnement psychologique. Lors de l’enquĂȘte, nous interrogeons notamment l’entourage. Sur qui la future mĂšre peut-elle s’appuyer ? Y a-t-il des grands-parents impliquĂ©s, une marraine ou un parrain pour aider ? Nous examinons Ă©galement l’indĂ©pendance et l’autonomie de la future maman. » Le processus lui-mĂȘme, d’ailleurs, n’est pas toujours simple.  « Comme pour les grossesses «normales» en dehors du centre, des difficultĂ©s peuvent survenir, si bien que nous devons parfois passer de l’insĂ©mination Ă  la fĂ©condation in vitro. C’est lĂ  que l’on mesure l’importance de l’entourage. » La situation financiĂšre est Ă©galement prise en compte: « Nous le faisons en pensant au bien-ĂȘtre de l’enfant. AprĂšs tout, c’est une bouche en plus Ă  nourrir. » ï€ź

#FokusEnfant 28
Maman solo
Par Rosalie van Hoof

« J’ai toujours souhaitĂ© ĂȘtre une jeune maman. Lorsque j’ai fĂȘtĂ© mes 25 ans et que je n’avais pas de partenaire, je pensais encore que tout irait bien. Mais lorsque j’ai eu 30 ans, alors que mon entourage commençait Ă  avoir des enfants, mon horloge biologique s’est vraiment manifestĂ©e. Je continuais Ă  sortir avec des hommes, mais cela n’aboutissait jamais. Cela faisait plusieurs annĂ©es que je caressais l’idĂ©e de devenir mĂšre cĂ©libataire. Un jour, j’ai vu que ZNA Middelheim organisait une soirĂ©e d’information et j’y suis allĂ©e avec ma mĂšre. C’est lĂ  que j’ai eu le dĂ©clic : c’était ce que je voulais faire. J’ai immĂ©diatement commencĂ© le programme, j’avais 31 ans Ă  l’époque.

Mon entourage a rĂ©agi de maniĂšre trĂšs positive. Tout le monde savait que je souhaitais ardemment avoir des enfants. Je me suis immĂ©diatement sentie soutenue, ce qui Ă©tait agrĂ©able. À la clinique de la fertilitĂ©, on m’a dit : « Vous ĂȘtes encore jeune, vous pouvez encore rencontrer un partenaire. » Pourtant, j’étais si dĂ©terminĂ©e qu’on m’a donnĂ© le feu vert.

Le traitement de fertilitĂ© ne s’est pas dĂ©roulĂ© sans heurts. Je ne suis pas tombĂ©e enceinte facilement et j’ai dĂ» passer par des injections d’hormones - une raison supplĂ©mentaire pour laquelle je me remercie de ne pas avoir attendu plus longtemps. Puis, en 2019, tout s’est arrangĂ© et, en mai 2020, j’ai donnĂ© naissance Ă  un fils en bonne santĂ©. Chez ZNA, vous ne pouvez pas choisir le donneur. L’hĂŽpital sĂ©lectionne quelqu’un sur la base de vos caractĂ©ristiques physiques. Ils ont trĂšs bien fait leur travail car mon fils me ressemble.

La maternitĂ© cĂ©libataire se passe trĂšs bien pour moi (rires). Bien sĂ»r, il y a eu des moments difficiles - quand, au dĂ©but de la crise du corona, la crĂšche a fermĂ© et que je me suis retrouvĂ©e seule Ă  la maison avec un bĂ©bĂ©, par exemple. Mais j’ai un entourage solide. Mes parents et ma meilleure amie m’aident beaucoup.

Aujourd’hui, mon petit garçon a trois ans. Il connaĂźt le concept de «papa», mais sait qu’il n’en a pas. Jusqu’à prĂ©sent, cela n’a pas posĂ© de problĂšme. Je suis moimĂȘme enseignante et dans ma classe, il n’y a que deux enfants qui viennent d’une famille traditionnelle. Les temps ont vraiment changĂ©. » ï€ź

#FokusEnfant 29 Maman solo
A. parle de son parcours pour devenir maman célibataire
Nous examinons l’indĂ©pendance et l’autonomie de la future maman.
— ISABELLE STUYVER
UZ GENT

Comment gérer les mangeurs difficiles ?

Que faire si votre enfant est un mangeur difficile ? Soyez patient.e : il y a de fortes chances que ce ne soit qu’une phase. Impliquer votre enfant dans les achats et agrĂ©menter de temps Ă  autre son assiette d’un peu d’inventivitĂ© peut aider. Et surtout gardez votre sang-froid. Vous Ă©viterez ainsi que votre enfant ne dĂ©veloppe un rapport nĂ©gatif Ă  la nourriture.

Si votre enfant refuse les fruits et lĂ©gumes, rĂ©clame toujours la mĂȘme chose et prĂ©fĂšre les boissons Ă  la nourriture, il y a de fortes chances qu’il soit un mangeur difficile. Il existe de nombreuses raisons possibles, mais aucun consensus clair sur pourquoi un enfant devient un mangeur difficile. Ce qui est sĂ»r, c’est que l’acceptation de nouveaux goĂ»ts et textures dĂ©pend de l’ñge. « Entre six mois et trois ans, l’enfant est dans une phase de curiositĂ©. C’est la grande pĂ©riode de dĂ©couverte, y compris en matiĂšre d’alimentation. Il n’a pas encore dĂ©veloppĂ© de prĂ©jugĂ©s et est ouvert Ă  de nouveaux goĂ»ts et textures », explique AurĂ©lie D’Hulst, auteure de “BĂ©bĂ© mange de tout” et fondatrice de Sienna & Friends, une boutique en ligne de produits alimentaires pour enfants.

La phase du “non”

AprĂšs ces moments bĂ©nis, viennent malheureusement des moments plus difficiles. Vers l’ñge de trois ans,

presque tous les enfants passent par une pĂ©riode de rĂ©gression. Ils deviennent plus indĂ©pendants et apprennent Ă  dire “non”. Ils sont un peu plus autonomes et se rendent compte qu’ils peuvent dĂ©cider par euxmĂȘmes. Si on les oblige Ă  finir leur assiette, ils diront “non”. De plus, Ă  cet Ăąge l’enfant craint la nouveautĂ©. Par consĂ©quent, il n’essaiera plus aussi volontiers les nouveaux goĂ»ts ou les nouvelles textures. « Les parents paniquent parce que leur enfant ne veut soudainement plus tout manger. Mais il faut bien rĂ©aliser que ce n’est qu’une phase. Dans le pire des cas, elle peut durer jusqu’à l’ñge de neuf ans, mais la plupart du temps, ce n’est pas si grave », rassure AurĂ©lie.

Heureusement, il existe des astuces. « Emmenez-le faire les courses et laissez-le dĂ©cider : tu veux du brocoli ou du chou-fleur ? Laissez-le aider en cuisine : quelles Ă©pices veux-tu utiliser ? Ainsi, il aura le sentiment de contribuer Ă  ce qu’il y a dans son assiette et aura un peu plus de libertĂ© de choix », explique AurĂ©lie. « Ça aide aussi de le laisser se servir. Et si vous le servez, Ă©vitez les grandes portions. Si vous introduisez un nouveau type de fruit ou de lĂ©gume, il est prĂ©fĂ©rable d’y ajouter un peu de que vous savez qu’il aime manger. Voir votre enfant rechigner devant sa nourriture peut ĂȘtre extrĂȘmement stressant. Mais restez patient.e, et surtout, adoptez une approche ludique. Si vous stressez, votre enfant sera lui aussi moins dĂ©tendu. »

#FokusEnfant 30 Alimentation

Des papilles gustatives sensibles

En tant que parent, vous devez aussi donner le bon exemple Ă  table, ce qui se produit peut-ĂȘtre trop rarement. « Les jeunes parents sont tellement occupĂ©s qu’ils font la vaisselle ou les sols aprĂšs avoir mis la nourriture de leur enfant sur la table », remarque Els Lefever, nutritionniste chez Fit Food House. « Souvent, ils n’ont plus le temps de se soucier rĂ©ellement de l’alimentation de leur enfant. Pour Ă©viter un stress supplĂ©mentaire, ils sont prĂȘts Ă  cĂ©der Ă  ses caprices pour avoir la paix. L’enfant est alors moins souvent amenĂ© Ă  goĂ»ter de nouveaux aliments. »

Si vous procĂ©dez ainsi, ils risquent aussi de se voir servir trop de sel, de graisse et de sucre. « Les papilles gustatives des enfants sont beaucoup plus dĂ©veloppĂ©es que les nĂŽtres. S’ils mangent souvent des aliments malsains, ils peuvent en devenir dĂ©pendants, avec toutes les consĂ©quences que cela entraĂźne Ă  l’ñge adulte. Les parents n’aiment pas l’entendre, mais chaque enfant est une toile vierge. Il peut apprendre Ă  manger n’importe quoi. Cela dit, chaque enfant a bien sĂ»r le droit de ne pas aimer certains aliments. »

Trouvez la passerelle gustative qui fonctionne

Surtout, ne commencez pas Ă  paniquer, car il existe de nombreuses façons de stimuler l’appĂ©tit de votre enfant. « Ne dites pas : “si tu manges tes lĂ©gumes, tu auras un dessert”. Un enfant entendra : “tu dois d’abord manger quelque chose qui a mauvais goĂ»t, puis tu seras rĂ©compensĂ© par quelque chose de bon”. En prĂ©sentant le dessert comme rĂ©compense pour une assiette vide, vous faites de l’alimentation saine quelque chose de nĂ©gatif. Ne le menacez pas non plus. Ne lui dites pas qu’il ne peut pas quitter la table avant d’avoir fini son assiette. Il est plus pratique de prĂ©senter Ă  votre enfant des alternatives saines, comme des carottes crues au lieu de carottes Ă  la vapeur. Ou une crĂȘpe de lĂ©gumes avec du houmous, des tapenades ou du ketchup. Celui-ci est souvent trĂšs apprĂ©ciĂ© Ă  cet Ăąge car il fait office de passerelle entre les saveurs. Mais Ă©vitez le ketchup trop sucrĂ© ou trop salĂ©. » Les enfants ont gĂ©nĂ©ralement besoin de goĂ»ter un aliment 15 Ă  20 fois avant de savoir s’ils l’aiment. La persĂ©vĂ©rance est donc importante. Faites aussi en sorte de rendre les choses plus appĂ©tissantes. Le brocoli Ă  la vapeur n’affolera pas ses papilles, mais le brocoli cuit au four peut-ĂȘtre, car il fait ressortir les sucres naturels. Et ne dĂ©sespĂ©rez pas : votre enfant ne se laissera pas mourir de faim. « Mais veillez Ă  cacher les biscuits et les bonbons. Et quand son ventre commencera Ă  gargouiller, proposez-lui une alternative saine. » ï€ź

Des nutriments essentiels

Le cerveau des enfants est en pleine croissance et est en grande partie composĂ© de graisses. Il est donc important qu'ils consomment suffisamment d'acides gras omĂ©ga-3. Ces nutriments sont importants pour la croissance, et ils ont Ă©galement un effet anti-inflammatoire. On trouve des omĂ©ga-3 dans l'huile d'olive, les poissons gras, l'huile de noix de coco et les noix, entre autres. Ou dans les supplĂ©ments vitaminĂ©s. Les enfants ont Ă©galement besoin de suffisamment de protĂ©ines pour dĂ©velopper des muscles et des os solides. Alterner les protĂ©ines vĂ©gĂ©tales et animales. Oeufs, yaourts, lĂ©gumes secs, poisson et viande. PrĂ©fĂ©rez la volaille au porc ou au bƓuf. Ajoutez des lĂ©gumes et des fruits au menu et vous obtiendrez un repas parfait pour votre enfant. Avec en option des pĂątes, du riz et du pain. ï€ź

Fokus-online.be 31 Alimentation
Chaque enfant est une toile vierge. Il peut apprendre à manger n’importe quoi.
— ELS LEFEVER FIT FOOD HOUSE

Offrez aux enfants un avenir sans pauvreté.

De plus en plus d’enfants rejoignent les bancs de la pauvretĂ© plutĂŽt que les bancs de l’école !

Leurs conditions de vie sont insoutenables. Ils vivent le plus souvent sous une bĂąche tendue entre quelques bouts de bois. Parfois sous la protection de quelques murs de terre et sous un toit non Ă©tanche. Ils n’ont ni Ă©lectricitĂ©, ni eau courante, ni sanitaires. Les enfants qui ont Ă©tĂ© projetĂ©s dans l’extrĂȘme pauvretĂ© se comptent par millions depuis le dĂ©but de la crise socioĂ©conomique et sanitaire. Il est urgent d’agir pour leur offrir un monde oĂč ils pourront vivre dans la dignitĂ© et sortir durablement de la pauvretĂ©.

OpĂ©ration Terre des Enfants offre une Ă©ducation secondaire, une formation professionnelle, ainsi qu’un logement, trois repas Ă©quilibrĂ©s par jour et des soins de santĂ© Ă  plus de 20.000 enfants ayant vĂ©cu dans l’extrĂȘme pauvretĂ© aux Philippines, au Mexique, au Guatemala, au BrĂ©sil, au Honduras et en Tanzanie.

Opération Terre des Enfants veut faire reculer durablement la pauvreté à travers le monde en offrant aux enfants - exclus du systÚme scolaire de leur pays - de poursuivre leur scolarité.

Notre formule en internat permet de garantir un environnement optimal aux apprentissages pour chaque enfant.

Aujourd’hui, plus de 167.000 enfants sont sortis diplĂŽmĂ©s de nos Villages.

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