


Elle est sur toutes les lèvres mais ne fait pas l’unanimité. L’intelligence artificielle est accusée de bien des maux : faire disparaître l’emploi, déshumaniser notre société, formater les choses… Et si elle était simplement une « dompteuse de données » ?
On le sait : la compétitivité de nos entreprises reste un véritable enjeu. Guerre en Ukraine, pénuries avérées ou redoutées (main d’œuvre, énergie, ma tières premières), inflation et indexation des salaires … Les défis auxquels doivent faire face les chefs d’entreprise abondent et exigent que leurs décisions soient prises de manière objective, précise et même prédictive sur base de situations en temps réel. Et qui mieux que l’intelligence artificielle pour réaliser cet exer cice de précision, et ce, tous secteurs confondus (énergétique, quincaillerie, maintenance…) ?
Car en traitant à la manière d’un super cerveau (plus puissant, plus rapide, plus automatisé), le trésor de chaque entreprise - à savoir ses données - l’IA permet à chaque organisation de savoir exactement quelles sont ses consom mations, comment ses clients se comportent face à l’achat ou bien encore quelles sont les caractéristiques des différents produits mis sur le marché, et ce à l’unité près.
Mais la plus grande vertu de l’IA réside ailleurs, et plus précisément dans le dévelop pement de modèles prédictifs. En effet, cette technologie permet, entre autres, d’anticiper la consommation énergétique d’une entreprise ou l’utilisation de ses stocks, d’évaluer les risques de panne… Résultat : on connaît mieux son entreprise, donc on la gère mieux. Pour les entreprises qui collectent leurs données et qui sont confrontées à des problématiques parti culières, il est donc utile de tester si l’IA peut amener une solution.
C’est en partant de ce constat que l’Agence du Numérique a lancé le programme Digital Wallonie 4AI, dont Agoria est l’un des partenaires. Le principe ? Lorsqu’une entreprise rencontre une problématique que l’IA peut traiter, elle cherche une entreprise fournisseuse de solutions IA. Elles forment alors un duo, répondent à un appel à projets et la région finance le projet à 70%. La formule est un vrai succès qui gagne même la Flandre.
Bien sûr, comme toute technologie, l’IA doit encore se développer (R&D, Go-to-Market, …) et sa maîtrise doit être approfondie. Cela n’est possible que si on vise l’excellence. Cela signifie investir dans la recherche, dans la formation, faire en sorte que les expériences se partagent, que l’émulation ait lieu. C’est tout le sens d’une initiative comme The POD (Place of Digital), le nouveau hub digital wallon, destiné aux entreprises digitales matures dans différents verticaux technologiques (IA, cybersécurité, blockchain, metaverse).
Parce que les technologies digitales ne doivent pas empêcher que les gens se rencontrent. Parce qu’elles sont au cœur des échanges et des partages indispensables à leur développement et leur intégration au service de nos entreprises et de notre société.
4 Adieu à la paperasse
6 « Rater son passage au numérique, c’est le déléguer »
10 Interview : Ibrahim Ouassari
14 4 risques à ne pas sous-estimer
16 La Belgique, territoire du numérique en devenir ?
18 Quand le numérique se met au service de l’écologie
20 Investir dans une transition numérique
23 Bélise Songa, d’avocate à experte en informatique
COUNTRY MANAGER
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CREATIVE DIRECTOR
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ÉQUIPE ÉDITORIALE CÉLIA BERLEMONT
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Pour les entreprises qui collectent leurs données et qui sont confrontées à des problématiques particulières, il est utile de tester si l’IA peut amener une solution.
Pour amorcer la transition digitale, les entreprises belges doivent avant tout remettre la question du sens au centre de leurs préoccupations. À la clé ? La réconciliation de l’IT et du Business. Comment s’y prendre ? On vous en dit plus ci-dessous.
Elle est sur toutes les lèvres et dans tous les articles économiques du moment : la transition digitale.
Pourtant, alors que cette évolution semble s’opérer lentement au sein des entreprises belges, plusieurs questions demeurent, et non des moindres : quel sens dois je donner à ma transformation digitale ? Vers où cela va emmener ma société ?
Pour quelle raison « business » dois-je la réaliser ? Et enfin, que dois-je proposer dans cette transformation digitale ?
« Malheureusement, peu d’entreprises se posent réellement ces questions avant d’aborder le processus de transition digitale », explique Paul Kaisin, Managing Director de Micropole.
« Or, ces interrogations sur les 3 sens de la démarche digitale détermineront l’avenir de votre entreprise ».
Malheureusement, peu d’entreprises se posent réellement ces questions avant d’aborder le processus de transition digitale.
La transition digitale est un défi pour l’ensemble des entreprises et des organisations publiques. Mais elle doit avoir du sens. « Il est primordial de créer de la valeur au travers de l’innovation et de répondre aux besoins de l’entreprise et des clients avant tout. Sans cette condition essentielle, cela ne présente aucun intérêt ». Paul Kaisin estime ainsi qu’il faut à tout prix éviter de plonger tête baissée dans l’évolution digitale pour la beauté du geste. « On voit trop souvent des entreprises se lancer dans l’IA et le Machine Learning parce que ce sont des solutions formidables ». C’est une erreur fondamentale, selon l’expert. « Et cela met à jour un problème plus profond encore au sein de l’entreprise : la séparation majeure entre l’IT et le Business ». Deux silos encore
trop distincts et sans véritable vision globale. « Heureusement, la création du sens permettra d’augmenter la maturité, la compréhension, l’adhésion, les compétences et surtout permettra d’aboutir à une réussite de cette transformation ».
Dès lors, comment procéder ? « Step by step, mais en gardant une vision globale en point de mire. », conseille Paul Kaisin.
« Bien entendu, cet objectif peut être adapté en chemin si chaque collaborateur est impliqué dans cette transformation. Il doit savoir où il va et pourquoi il y va ! ».
Lorsque cette architecture a été dessinée et comprise par tous, l’idée est alors de redéfinir l’organisation et les processus de construction des « uses cases ». « Les rôles et les responsabilités de chacun doivent par exemple être revus et corrigés ». Grâce à ces mesures, l’entreprise va offrir l’opportunité au métier de réaliser ses objectifs d’innovation tout en conservant une gouvernance bien établie. Et c’est là que la transformation digitale va montrer tout son potentiel, selon l’expert. «Donner les moyens d’innover, c’est donner la capacité aux personnes de tester leurs idées tout en leur permettant de recommencer si nécessaire. Et ce, sans que cela n’affecte les opérations de l’entreprise ». Une manière simple, mais extrêmement efficace de répondre aux besoins de l’organisation tout en la faisant évoluer de l’intérieur. « Surtout si l’on utilise l’IA et le Cloud comme outil moteur de cette transformation ».
Suivre cette méthode, basée sur le « comment », entraîne un autre avantage : la diminution du nombre de réfractaires à la transition digitale. Un point souvent crucial au sein des entreprises qui abordent ce changement. Et dans cet ordre d’idées, les formations internes comme externes seraient la clé. « Mais attention ! Ce doit être des formations aussi bien techniques que liées au sens du changement. », insiste Paul Kaisin. « On sait tous aujourd’hui qu’une personne qui ne trouve pas de « sens » dans ce qu’il fait et dans son parcours, changera d’orientation ».
Pour l’expert, les entreprises belges ont toutes les cartes en main pour réaliser cette magnifique évolution qu’est la transition
digitale.
« Mais les directions doivent avant tout se poser les bonnes questions. Elles peuvent se reposer sur des consultants extérieurs qui permettront d‘apporter tant du sens dans la vision et que d’aider à mettre en place une plateforme data cohérente et accessible à l’ensemble de collaborateurs ». Les consultants permettront également de découper la vision stratégique en petits projets reposant sur des piliers solides autour d’une technologie définie. Existe-t-il une meilleure manière de réconcilier l’IT et le Business ?
La transformation digitale d’une entreprise passe avant tout par l’élaboration d’une vision stratégique. Chez Micropole, la vision, le conseil et la mise en œuvre sont au cœur de notre mission. Avec une équipe expérimentée et passionnée de plus de 150 consultants, nous aidons nos clients à développer des stratégies qui répondront aux défis de demain, tout en améliorant leur performance et en leur permettant d’être agiles dans un monde qui change. Nous conseillons les entreprises dans toutes les phases de leur transformation digitale afin qu’elles puissent exploi ter au mieux leurs données.
La création du sens permettra d’augmenter la maturité, la compréhension, l’adhésion, les compétences et surtout permettra d’aboutir à une réussite de cette transformation.
La méthode de rangement de Marie Kondo vous a peut-être déjà permis d’organiser et de transformer vos placards, mais qu’en est-il des feuilles volantes qui traînent dans le fond du tiroir du bureau et des piles de classeurs approximativement ordonnées ?
Dites adieu à la paperasse sans fin et aux cartons qui débordent et ne se ferment plus, ou presque. Plus pratique au quotidien, plus écologique et résolument plus sûre, la numérisation permet à vos documents les plus importants d’être disponibles à portée de main, et mieux encore, de poche ! Entre astuces et bonnes raisons de vous laisser tenter par la digitalisation de vos documents administratifs, vous saurez bientôt tous les avantages de ces coffres forts numériques qui facilitent la vie.
Avec le coffre fort numérique, rassembler et sécuriser vos diplômes, actes notariés, contrats d’assurance, factures, certificats de garantie ou encore mots de passe et numéros de carte de crédit dans un espace sécurisé et personnel est un jeu d’enfant.
1. Accès direct à vos documents
Stocker et gérer vos documents importants et données personnelles alors que vous êtes en déplacement ? Rien de plus simple. Par le biais d’une administration digitale, vous êtes libre de
collecter vos documents et de les classer à votre guise, d’où vous voulez et quand vous voulez.
Le petit plus ? Vous ne le saviez peut-être pas, mais la loi belge permet de conserver une série de documents sous forme digitale sans contrainte de perte de valeur juridique. Et cela peu importe le support de votre choix.
Pour répondre aux besoins de centralisation des documents et rester accessible à tous les utilisateurs, sans distinction de concernant leurs compétences numériques, les coffres forts digitaux mettent les petits plats dans les grands pour cocher toutes les cases.
Par exemple, avec l’application Izimi ou sur la plateforme Izimi.be, tous vos actes notariés signés depuis 2015 sont automatiquement importés. Chez CBC Banque, il suffit de créer votre coffre fort digital pour pouvoir y charger et télécharger tous vos documents importants. Vous achetez un appareil électronique en magasin ou en ligne ? Votre application
bancaire repère la transaction et vous propose directement de la placer en sécurité dans votre coffre fort. C’est pas beau ça ?
De Dropbox à Google Drive en passant par SharePoint ou encore votre bonne vieille boîte mail, la possibilité de stocker des documents dans le cloud s’est rapidement invitée au bureau en raison de sa commodité et de ses nombreuses propriétés collaboratives centralisées. Désormais, son utilisation a également gagné en popularité et assure bien plus que le simple partage de photos de famille. Mais attention, il y a un hic.
Se faire hacker ou encore voir des géants du web disposer de vos données personnelles et/ ou les utiliser à des fins commerciales ? Non merci. Une fois encore, les coffres forts digitaux se distinguent et offrent une solution ultra sécurisée protégeant vos données.
De plus, ils peuvent être également utilisées pour envoyer ou recevoir messages
et documents sensibles en toute sécurité. Pratique, vous dites ? Eh oui ! Vous anticipez un heureux événement, achetez un bien immobilier, préparez un mariage ou encore la création de votre entreprise ? À vous la solution administrative rapide et efficace.
4. On dit « oui » au stockage gratuit
Si le coffre fort digital proposé par CBC Banque nécessite tout de même d’être client, la plateforme Izimi est quant à elle accessible gratuitement (stockage de 1GB) à tous les citoyens belges.
Stocker gratuitement et en toute sécurité, c’est très bien. Bénéficier d’une expertise supplémentaire, c’est encore mieux ! Par le biais de vos coffres-forts digitaux, il est possible de recevoir des alertes et notifications en cas de changements législatifs importants qui pourraient vous concerner.
Par Célia BerlemontLe SPW se dote d’une nouvelle structure : le SPW Digital. Il assurera la transformation digitale de l’organisation.
Bientôt, de nombreuses opportunités dans des Jobs IT. A très court terme :
Expert - Qualiticien
Expert - Coach Agile
Expert -Gestionnaire de processus ITSM
Plusieurs postes de Chefs de projet métier
D’ici quelques semaines, environ 70 postes liés à la transformation digitale du SPW
Ces emplois permettront de soutenir les efforts de digitalisation et d’accompagner :
- La réalisation de projets ambitieux ;
- L’adoption de nouvelles méthodes de travail et de nouvelles technologies ;
- Le développement de solutions innovantes.
REJOIGNEZ-NOUS wallonie.be/jobs
Faut-il prévoir des formations pour les employés dans l’industrie 4.0 ?
« C’est tout à fait nécessaire. Les métiers s’orientent vers de nouvelles technologies. On se retrouve souvent face à des opérateurs qui travaillent à l’ancienne. Mais avec le 4.0, on parle de réalité augmentée, d’intelligence artificielle, de tablettes et de smartphones. On se heurte à une barrière psychologique. Il faut accompagner les collaborateurs dans ce changement. »
Est-ce qu’on oppose la machine à l’homme dans l’industrie 4.0 ?
« Non, la machine est là pour l’aider et l’accompagner. La digitalisation va améliorer le quotidien des collabora teurs. Elle permettra la détection des pannes, la facilitation de la mainte nance, le “zero paper” ou encore l’allègement des travaux fastidieux. Nous aurons toujours besoin de l’homme pour faire fonctionner les machines. De plus, l’humain possède ce caractère social qu’on ne pourra jamais remplacer. »
Comment voyez vous l’avenir de l’industrie en Europe ?
« Tous les enjeux se jouent au jourd’hui à l’échelle européenne. De ce fait, chaque pays doit se focaliser sur ses forces propres. En Belgique, nos industries florissantes sont notamment actives dans le secteur pharmaceutique et dans la biotech nologie. C’est vers cela que nous devons aller. »
Plus que jamais, l’avenir est au numérique. Les entreprises l’ont bien compris mais peinent parfois à adapter leurs services aux nouvelles technologies. Pourtant, ces nouvelles innovations s’avèrent déterminantes pour leur compétitivité.
Les crises successives que nous avons connues auront eu un impact très positif sur la transformation numérique des entreprises. En 2022, il n’est plus question pour les entreprises de rechigner à effectuer ce changement. Le Forum économique mondial estime que d’ici 2025, la valeur de la transformation digitale pourrait avoisiner les 100.000 milliards pour la société et l’industrie. D’après un sondage réalisé en 2020 par le cabinet d’études Forrester, près de 46% des dirigeants d’entreprise pensent qu’au moins la moitié de leurs revenus est influencée par le numérique. Il n’est donc pas étonnant de constater, via une étude récente de Grant Thornton, que plus de deux tiers des dirigeants prévoient d’augmenter significativement leurs investissements dans les technologies qui favorisent la transition numérique.
Avant d’effectuer une transition numérique, Frédéric Cavazza, directeur de l’agence de transformation numérique SYSK et conférencier sur le digital met en avant trois points sur lesquels les entreprises doivent se questionner. « Il y a d’abord tout ce qui est communication et marketing.
Est-ce que l’entreprise peut communiquer et mieux comprendre ses clients via les canaux numériques ? Ensuite, la question de l’offre et sa distribution. Est-ce que l’entreprise peut intégrer tous les avantages apportés par le support numérique dans son offre, notamment dans ses services et ses circuits de distribution ?
Puis l’organisation. Est-ce que la production peut tirer parti du numérique ? Et enfin, l’interne. Comment optimiser les ressources non-productives, les options supports, afin de produire plus avec moins. », détaille le conférencier en transition numérique. Tout cela va permettre aux entreprises d’établir
Ayant racheté 15 boutiques de Switch, Lab9 est désormais le plus grand revendeur Apple Premium, comptant 26 magasins en Belgique. Quinze ans après l’ouverture du tout premier magasin Lab9 à Courtrai, le CEO Geert Coolman se réjouit du succès que Lab9 doit en partie à sa solide stratégie omnicanale.
“Nous sommes convaincus qu’un Apple Premi um Reseller est aujourd’hui le meilleur endroit pour découvrir les produits Apple et leur facilité d’utilisation”, déclare M. Coolman. Ces dernières années, Lab9 a mis en place un réseau national de magasins Apple à caractère local, afin d’être proche de ses clients et de pouvoir les aider per sonnellement avant et après leur achat.
Selon M. Coolman, le succès réside dans l’inter action entre l’expérience des magasins et une forte présence en ligne. “L’année dernière, nous
leur bilan de la fracture numérique. « C’est ce que j’appelle la dette numérique. C’est tout le retard accumulé en matière de connaissances et de capacités. », conclut Frédéric Cavazza.
Une fois le bilan établi, il est temps de mettre en place un système afin de combler les manques. « Le numérique, c’est à la fois la vente, la visibilité, le marketing, les processus internes et le fonctionnement de l’entreprise. », explique Sandrine Hirigoyen, dirigeante de Digitall Conseil. « Un accompagnement se fait en quatre étapes : le diagnostic,la transformation, le pilotage, et enfin la formation. Il ne suffit pas d’avoir tous les logiciels sur lesquels travailler sur des serveurs propres à l’entreprise, des données stockées dans des clouds, …Il faut savoir s’en servir et les utiliser à bon escient. », ajoute-t-elle. Et Frédéric Cavazza d’appuyer « Rater son passage au numérique, c’est le déléguer. ».
L’arrivée de nouvelles technologies telles que l’Internet des objets, le Big Data ou encore l’intelligence artificielle bouscule et accélère
la transition numérique. « Nous faisons face en simultané à plusieurs transitions interconnectées : environnementale, digitale, des compétences, des attentes sociétales, de la souveraineté, de la répartition des lieux de production… C’est pourquoi un système numérique doit constamment être mis à jour surtout quand il y a des avancées technologiques. », indique Jean-Claude Lamoureux, directeur exécutif de Sopra Steria Next.
« Si une entreprise commence à se démarquer en collectant plus de données à la source grâce à l’Internet des objets, en automatisant son traitement de données via une intelligence artificielle, et si elle met en œuvre des leviers de compétitivités que les autres n’ont pas, alors cette entreprise sera en avance. C’est à la portée de tous d’effectuer la transition. », conclut Frédéric Cavazza, qui recommande une tran sition lente et bien ancrée dans l’entreprise en n’oubliant aucun secteur.
Par François Ladouceavons ouvert quatre nouveaux magasins. À cha que ouverture, nous constatons également que le nombre de visiteurs du site web provenant de ces régions spécifiques augmente.”
“Notre expérience d’achat et le service complet que nous offrons, sont connus de nombreux passionnés d’Apple, ce qui nous permet d’éta blir une relation de confiance à long terme avec nos clients.” note M. Coolman. Pourtant, Lab9 ne sous-estime pas la facilité et la rapidité du com
merce électronique.
“Les clients peu vent acheter un appareil en ligne chez nous, mais choisir de le récupérer dans le magasin le plus proche. Ainsi, lorsqu’ils le récupèrent, ils peu vent toujours compter sur nos spécialistes pour obtenir des explications supplémentaires.
Plus d’infos sur www.lab9.be
«
Rater son passage au numérique, c’est le déléguer »
C’est ce que j’appelle la dette numérique. C’est tout le retard accumulé en matière de connaissances et de capacités.
— Frédéric Cavazza, directeur de l’agence de transformation numérique SYSK
Aujourd’hui, 87% des petites entreprises disposent d’un site internet. Une bonne nouvelle ! Sauf que seules 24% d’entre elles réalisent des ventes en ligne. Des statistiques assez maigres lorsqu’on les compare à celles des grandes entreprises qui réalisent, elles, près de 45% de leurs ventes en ligne. Cela n’a l’air de rien, mais ce constat met au jour une réalité peu reluisante pour les PME : un retard assez important dans la transition digitale.
« À l’heure de l’intelligence artificielle et de la blockchain, de nombreuses PME travaillent encore sur le mode Excel avec un fiduciaire pour gérer la comptabilité. », explique Denis Steisel, Managing Partner de Eezee-It.
Mais comment expliquer ce retard ? Selon l’expert, passer d’une vente « traditionnelle » à une vente digitale nécessite une profonde réorganisation de l’entreprise. « L’exigence
actuelle est de pouvoir livrer ses clients endéans les 24h. Ce qui implique une chaîne logistique parfaitement intégrée entre le webshop, la logistique et la comptabilité ». Et avant tout, cela demande bien entendu une gestion intégrée indispensable. Or, seules 47% des PME disposent d’un logiciel ERP (Entreprise Ressource Planning). « Il est d’ailleurs étonnant de constater que la plupart des startups sont équipées des outils les plus performants et deviennent les concurrents directs de certaines PME alors que ces dernières ont des années d’expérience dans leur secteur ».
Heureusement, aujourd’hui certaines PME montrent l’exemple et deviennent des figures de proue de la transition digitale. Le cas de l’entreprise J&Joy est très évocateur. « Cette PME distribue des marques de vêtements via ses magasins et réseaux de distributeurs. Elle a été
capable de fédérer tous ses canaux de vente pour apporter une expérience « phygitale » (physique et en ligne) au consommateur. », poursuit Denis Steisel. L’entreprise a en effet réussi à saisir l’opportunité de la crise du Covid pour imposer l’e-commerce. Grâce à sa transformation digitale, J&joy vend actuellement ses produits via ses webshops, ses propres boutiques, les market places et un portail pour ses distributeurs. « Comme un entonnoir, toutes ces ventes sont intégrées dans le système Odoo qui assure la logistique et les livraisons dans les 24h. Et ce en gardant en permanence une vue centralisée sur les clients ».
Mais alors, comment aborder cette transition digitale de la meilleure manière ? « Beaucoup de chefs d’entreprise analysent d’abord les coûts avant d’identifier les avantages ». Une erreur selon l’expert, puisque la transformation
digitale consiste avant tout à moderniser et améliorer les processus de l’entreprise. « Dans beaucoup de cas, des gains d’efficacité sont réalisés en plus d’un meilleur service à la clientèle ». Aujourd’hui, des solutions économiquement abordables et des aides de l’État (financements via des chèquesentreprises) existent pour aider les PME. « L’idéal est de pouvoir se reposer sur un Digital Transformateur qui imaginera les nouveaux processus de l’entreprise et instaurera cette dynamique du changement nécessaire ».
L’intelligence artificielle est née avec l’apparition des ordinateurs dans les années 1950. 70 ans plus tard, elle aide à la prise de décision, automatise les tâches et contribue donc à développer le chiffre d’affaires des entreprises.
Vous voulez voir à quoi votre nouveau canapé va ressembler et comment il va s’intégrer dans votre intérieur ? Sans même le savoir, vous avez probablement déjà fait appel à IA via une application mobile de réalité augmentée qui vous permet de voir votre intérieur et d’y superposer un produit afin d’obtenir un rendu final en 3D. Ce type d’expérience immersive, c’est aussi ça l’IA.
Mais il est possible d’aller beaucoup plus loin, comme nous l’explique Patrick Heymans, professeur à l’Université de Namur et fondateur de SkalUP, une société de logiciels intelligents dédiés à la vente. « Imaginons qu’en tant qu’entreprise
vous n’ayez la capacité de répondre qu’à une portion des demandes de vos clients. Vous pouvez alors faire appel à d’autres types d’IA pour leur permettre de concevoir eux-mêmes la solution qui leur convient, de la valider techniquement, de la visualiser, d’obtenir instantanément une offre de prix et de passer commande ».
Les configurateurs produits intelligents sont au cœur de la transformation digitale. Pour des manufacturiers qui vendent du mobilier, des châssis, des cuisines ou des équipements industriels, par exemple, l’IA se met au service d’une logique de cocréation où l’acheteur devient acteur de son achat.
Mais cette mutation profonde ne s’arrête pas là. « De la configuration à la recommandation en passant par l’optimisation, l’intelligence artificielle sert aussi à comprendre le schéma de pensée du
consommateur et ses contraintes pour envisager la création de solutions qui répondent à toutes ses interrogations ».
Simples à utiliser et disponibles en ligne 24h/24, ces configurateurs n’ont pas pour but de remplacer l’humain mais bien d’automatiser les 80% de tâches qui peuvent l’être pour privilégier l’intervention humaine sur les 20% de tâches les plus créatives. « Grâce à la transformation
SkalUP est une entreprise de logiciels qui s’appuie sur un puissant moteur d’IA et se spécialise dans le développement de configurateurs produits. Après plus de 15 ans de R&D, cette spin-off de l’Université de Namur a été fondée en 2015. Sa mission ? Proposer des configurateurs et assistants d’achat virtuels uniques, combinant intuitivité et intelligence, et qui permettent aux entreprises qui les adoptent de se démarquer de la concurrence.
digitale encouragée par l’adoption de l’intelligence artificielle, le potentiel d’augmentation de la qualité des services, de la visibilité et de la rentabilité des entreprises est considérable ».
Patrick Heymans Professeur à l’Université de Namur et Fondateur de SkalUP
Grâce à la transformation digitale encouragée par l’adoption de l’IA, le potentiel d’augmentation de la qualité des services, de la visibilité et de la rentabilité des entreprises est considérable.Entre enjeux clés sociétaux et levier de croissance pour les entreprises qui souhaitent optimiser la vente de leurs produits et services, la transformation digitale est inévitable. Mais que vient faire l’intelligence artificielle (IA) là-dedans ? Pour faire simple : tout. SKALUP • BRAND REPORT Denis Steisel Managing partner Les PME affichent un retard conséquent en termes de transition numérique. Heureusement, des exemples nous prouvent que ce changement est toujours possible et plus simple qu’on ne le croit. Prêt. changement, vous souhaitez automatiser vos processus internes, développer votre présence sur Internet ou intégrer vos tech nologies à Odoo ? Avec plus de 10 ans d’expertise dans ce progiciel open source belge, nous vous accompagnons dans la transformation digitale de votre entreprise. Reconnus pour nos compétences en CRM et en e-commerce, nous améliorons votre présence et votre développement digital et intégrons les plates-formes e-commerce les plus connues (PrestaShop, Shopify, WooCommerce, Magento). Your future is awesome
Pour la plupart des secteurs économiques, l’heure est à la digitalisation. Mais il en est un qui, plus que les autres, doit se remettre en question : celui de l’industrie. En Belgique comme en France, cette tranche de l’économie est en retard et doit, coûte que coûte, investir dans de nouveaux processus digitaux. Un véritable challenge !
L’obsolescence des outils de production et les nombreux problèmes qui en découlent, la quatrième révolution industrielle, la réduction des budgets attribués à la maintenance, … on ne compte plus aujourd’hui les défis auxquels l’industrie doit faire face. Et malheureusement, force est de constater que le secteur est en retard sur ses obligations de modernisation. « Actuellement, nous avons face à nous un serpent qui se mord la queue. », explique Charles Costa, administrateur de B2C Engineering. « On débloque de moins en moins de budget alors que les nouveaux défis se renforcent de jour en jour. » Et avec le temps, selon l’expert, c’est la concurrence de notre pays sur la scène européenne qui est en jeu. Il faut agir et tout de suite.
L’industrie doit franchir le pas du « tout connecté» , de la cybersécurité et de l’IA. « Connecter l’ensemble du système permettra en effet de faire remonter toutes les données et
les besoins de chaque organisation. Elles mettent en place de nouveaux modes de fonctionnement pouvant répondre aux attentes d’aujourd’hui et aux défis de demain.
« À l’heure actuelle, quatre domaines de compétence nécessitent une attention particulière si l’on veut faire la différence : l’automatisation et l’informatique industrielle, la robotique, le M.E.S. (Manufacturing Execution System) et la mise en place de solutions en cybersécurité industrielle. », explique Charles Costa.
Si l’automation était bien entendu déjà au centre de l’industrie 3.0, elle devient cruciale dans l’industrie 4.0. Sans surprise, elle doit encore être renforcée. « C’est la première pierre sur laquelle tous les nouveaux modes de fonctionnement vont reposer. » , explique l’expert. L’amélioration de l’ensemble du
l’installation d’îlots robotisés va instaurer une toute nouvelle dynamique au sein de la chaîne de production. L’utilisation de bras robotiques va en effet permettre la répétition d’une tâche basique avec une précision sans précédent. Ce qu’un être humain n’aurait jamais pu réaliser sans se blesser ou sans endommager les produits concernés. « L’implémentation de telles lignes robotisées permet aux opérateurs de se concentrer sur des tâches plus qualitatives ». Enfin, il ne faudrait pas oublier la cybersécurité. « C’est l’un des points les plus cruciaux. Et souvent, les directions rechignent à même réaliser un audit de leur situation à ce niveau. » Si les entreprises hésitent autant, c’est pour une bonne raison : le prix important de telles mesures. « En soi, les services proposés correspondent aux prix du marché, mais la tâche est tellement imposante qu’elle fait généralement l’objet d’un plan d’action étalé sur plusieurs années ». Et pour cause, on parle souvent de plus de 30 ans de vide du point de vue de la cybersécurité. Mais sans cela, qui sait à quelles conséquences catastrophiques devra faire face le secteur industriel.
« Aujourd’hui, c’est bien simple, il n’est plus question de savoir si vous allez faire l’objet d’une cyber attaque, mais bien quand cela va arriver. », assure Charles Costa. « Et croyez-moi, les coûts d’une usine à l’arrêt dépassent largement les investissements réalisés en termes de cybersécurité ». Il vaut donc mieux prévenir que guérir. Chers industriels, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
de réaliser leur analyse minutieuse. » À la clé : une efficacité démultipliée, l’amélioration des points faibles et un boost incomparable de la compétitivité. Pourtant, partir d’une page blanche peut souvent faire peur lorsque l’on se lance dans ce type d’implémentation. Heureusement, de nombreuses sociétés de conseil offrent leurs services dans tout ce processus de transformation. Et ce, tout en respectant les contraintes et
M.E.S. va ainsi permettre de redéfinir les procédés garantissant la qualité, la traçabilité de même que la compétitivité de l’entreprise. On analysera notamment le fonctionnement des machines, les causes de leur arrêt ou encore la raison de certaines défaillances techniques. « Le fait de digitaliser tous ces processus va objectiver les données en évitant l’erreur humaine. Cela fera gagner énormément en productivité ! ». D’autre part,
B2C Engineering est une entreprise spécialisée dans l’intégration de solutions d’automation, de CSI et de robotique. Nous proposons aux industries un produit et une solution personnalisés. Nous répondons à leur besoin de projets industriels tout en cherchant à comprendre leurs attentes et leurs besoins. Notre but ? Offrir une réelle valeur ajoutée à leur activité. Nous proposons un travail de qualité, en toute sécurité et dans le respect de la santé et de l’environnement.
Quand on parle cybersécurité, on pense aux grandes entreprises ou organisations gouvernementales. Et pourtant, la cybervulnérabilité concerne principalement les PME. Avec l’augmentation des cybermenaces, l’époque des logiciels antivirus et des pare-feux traditionnels est révolue et il est grand temps de prendre au sérieux le volet digital de votre entreprise.
Une entreprise belge sur huit a été victime d’une cyberattaque en 2021. Surtout les petites entreprises, 40 % d’entre elles ayant vu leurs systèmes TIC devenir inutilisables en raison d’une cyberattaque. « Les PME en sont de plus en plus souvent victimes. », confirme Anne Masson, CEO Eye Security Belgique. Aujourd’hui, elles sont la cible deplus de 70 % des attaques par ransomware (prise en otage numérique d’une entreprise). Leur niveau de défense a longtemps été à la traîne, tandis que les agresseurs se sont rapidement professionnalisés, pouvant ainsi mener des attaques à grande échelle ».
Or la cybersecurité traditionnelle des PME ne suffit plus face à ces attaques croissantes. « La probabilité pour une entreprise en Europe occidentale de subir dans l’année
un cyberincident est d’un sur huit. En comparaison, le risque d’incendie est d’un sur huit mille. Et les entreprises sont généralement beaucoup mieux préparées à un incendie, alors que leur cybersécurité en est restée au niveau d’il y a une quinzaine d’années : un pare-feu et un antivirus. », indique Mme Masson.
Que doivent faire les PME pour répondre aux enjeux actuels de cybersécurité ? « En cas de cyberattaque, les pirates peuvent crypter tous vos systèmes en très peu de temps. Il est donc essentiel de posséder un bonsystème de surveillance et de détection. », précise Mme Masson. « Un logiciel qui surveille en permanence le système et repère les activités suspectes permet de détecter et de bloquer une attaque en quelques minutes, et d’éviter ainsi des dommages massifs ». Mais si ces logiciels sont très répandus dans les grandes
entreprises, les petites entreprises manquent souvent de personnel, de connaissances et de budget pour mettre en œuvre les mesures nécessaires. « Nous résolvons ce problème en supprimant l’intégralité du cyberrisque grâce à une solution globale. », indique Mme Masson.
Qui a également d’autres conseils pour les PME : « Mettez à jour vos systèmes. Configurez l’authentification multifactorielle. Et si vous ne pouvez pas vivre sans vos données ou si elles sont sensibles, sécurisez-les en consultant des professionnels. Vous êtes responsable envers vos clients et fournisseurs de votre bonne hygiène digitale ».
La guerre en Ukraine modifie également la donne. « L’an passé, 75 % des attaques de rançongiciels en Occident provenaient de Russie. », indique Masson. « Les Russes
ont pris des mesures contre ces groupes criminels, mais les ont abandonnées au début du conflit ». Raison de plus pour investir davantage dans la cybersécurité, y compris pour les petites entreprises. « La cybersécurité est devenue un sujet de discussion majeur au sein des conseils d’administration. Ainsi qu’une exigence de la part des investisseurs qui veulent être rassurés avant de transférer leur argent. », conclut Mme Masson.
Anne Masson CEO d’Eye Security BelgiqueEye Security est la première société européenne à protéger entièrement les petites et moyennes entreprises européennes contre les cybermenaces et les coûts élevés qui suivent une attaque réussie. Notre objectif est de mettre à la disposition des PME un service tout-en-un abordable, comprenant une cyberassurance, pour les protéger contre les menaces visant leur secteur d’activité. Notre service combine la surveillance des points de terminaison avec des campagnes de sensibilisation, une stratégie de réponse aux incidents 24/7 et une cyberassurance.
SMALS ASBL • BRAND REPORTDerrière les institutions belges se cachent de nombreuses organisations de qualité, qui font face à quelques préjugés tenaces et , de ce fait, peinent à recruter. Elles recèlent pourtant souvent un monde d’innovation. Rendez-vous dans les coulisses de Smals, l’organisation TIC commune aux institutions belges de sécurité sociale et des soins de santé.
Nommez un projet informatique du secteur public et il y a fort à parier que Smals y a contribué d’une manière ou d’une autre. Malgré ses 2.000 employés, ce prestataire reste inconnu du grand public et ce manque de notoriété pèse sur sa capacité à recruter, avec pas moins de 170 postes vacants. Pour Dirk Deridder, Directeur des opérations et des infrastructures, ce n’est pas faute de projets intéressants. Smals participe à de nombreux projets dans le domaine de la sécurité sociale et des soins de santé aux niveaux fédéral, régional et local, comme par exemple la e-Healthbox, Coronalert, la Banque-Carrefour de la Sé curité Sociale, le Passenger Locator Form et SafeOnWeb. « Le marché est extrêmement tendu et les nouveaux collaborateurs difficiles à trouver. », explique Dirk Deridder. « Nous faisons face à quelques préjugés tenaces. Les gens ne réalisent pas toujours le monde fascinant qui se cache derrière l’intitulé d’un poste vacant. Nous ne sommes pas assis toute la journée dans un sous-sol à pianoter sur un ordinateur ».
Un autre préjugé pesant sur les entreprises prestataires du gouvernement concerne le manque d’innovation. Une erreur : « À titre d’exemple, les technologies permettant de garantir l’accessibilité des applications : nous les dupliquons et les hébergeons dans diffé rents centres de données. Si l’un de ces centres de données tombe en panne, le second prend automatiquement le relais. Les géants tels que Google utilisent les mêmes technologies. Comme notre département Infrastructure compte environ 300 personnes, nous pouvons faire bouger les choses ».
La faiblesse de l’offre de spécialistes en TIC est due notamment à la rapidité d’évolution croissante de la technologie, selon M. Deridder. « Une personne fraîchement diplômée en informatique doit continuer à se former à son arrivée sur le marché du travail ». Cela signifie également que l’apprentissage continu est devenu une nécessité absolue. « Mais on ne parle pas
de cours rébarbatifs 9-17h. “Apprendre” signifie rechercher des informations à son propre rythme sur un blog ou dans une vidéo YouTube. Vous ne pouvez plus attendre d’un professionnel de l’informatique qu’il sache tout. C’est impossible ».
Le recrutement de nouveaux collaborateurs deviendra-t-il de plus en plus difficile ? Sans doute. Alors les entreprises devront se démarquer. « Smals possède un atout pour cela : nous offrons aux gens un travail qui a du sens. Nous avons contribué à la majorité des systèmes informatiques dans la lutte contre le Coronavirus. Nous veillons à ce que les cotisations de sécurité sociale soient perçues correctement et à temps, afin que les personnes reçoivent leurs prestations de maladie en temps voulu. Nous nous assurons que les ordonnances électroniques des médecins circulent correctement. Et il y a un tas d’autres exemples. L’informatique possède un objectif social pour Smals ».
Smals réalise des projets TIC innovants dans le domaine de l’e-gouvernement et de l’e-santé pour les institutions de la sécurité sociale et des soins de santé : l’ONSS, la BCSS, l’ONEM, le SFPD, l’INAMI, etc. Elle propose un large éventail de services TIC. Smals recrute du personnel TIC pour ses partenaires, construit des logiciels, sites et plateformes, gère des centres de données, héberge des infrastructures et en assure la sécurité.
Dirk Deridder Directeur des opérations et des infrastructures
Les gens ne réalisent pas le monde fascinant qui se cache derrière l’intitulé d’un poste vacant.
En créant MolenGeek, quelle était votre mission première ?
« Nous souhaitions rendre les technologies accessibles à tous. Mais en nous focalisant sur les jeunes qui ont quitté l’école trop tôt. Car ils sont les plus durs à convaincre. Quand ils échouent dans leur vie scolaire, ils entrent dans un cercle vicieux : d’abord ils ratent leur vie professionnelle parce qu’ils n’ont pas de diplôme. Ils ratent aussi leur vie sociale, car ils n’ont pas d’argent pour sortir avec leurs amis.
Alors ils s’enferment dans leur chambre pour jouer à des jeux vidéo. Leur vie familiale en prend également un sacré coup car cet isolement social est la seule vision qu’ils offrent d’eux-mêmes à leurs parents. C’est pour ça qu’on a mis en place une communication qui leur est adaptée : pas de jugement et beaucoup de collaboration, ce qu’on appelle la triche à l’école ! ».
Peut-on dire que c’est un système qui se distingue du système d’enseignement classique ?
« Tout à fait ! On vient à MolenGeek avec un mindset entrepreneurial et pas un mindset scolaire. Nous acceptons tous les types de candidats à condition qu’ils soient motivés. D’ailleurs, on valorise l’échec. C’est dur à vivre, mais on en retire toujours quelque chose. Et je suis bien placé pour le dire, car j’ai moi-même quitté l’école à 13 ans. Nombreux sont ceux qui m’ont fait remarquer que je n’avais rien appris parce que j’avais tout raté. Mais ils se trompent sur toute la ligne ! J’ai appris la plus belle chose au monde : il est tout à fait permis de rater. C’est ce qui m’a justement permis d’avancer sans peur des risques. J’ai avancé plus vite car je n’ai pas été freiné par la peur de l’échec. L’école peut avoir beaucoup d’influences négatives sur notre vie. Elle pousse à être égoïste, à juger sans arrêt, à pointer du doigt et à vouloir être le premier.
élèves peuvent trouver partout sur Google. Ici, on leur apprend à apprendre ! Apprendre à faire une recherche Google intéressante ou à lire une documentation, ça peut commencer par là ».
Estimez-vous que cet apprentissage technologique fait défaut dans notre société actuelle ?
« Absolument ! J’adorerais qu’on sorte de la 6ème secondaire avec de bonnes bases en termes d’algorithmes de données par exemple. C’est primordial de comprendre comment ça fonctionne. Car cette mécompréhension est source de grandes tensions dans notre vie de tous les jours. Prenons un exemple : sur les réseaux sociaux, vous ralentissez votre scroll sur une vidéo présente dans votre feed d’actualité.
Cela va, à l’avenir, favoriser l’apparition de vidéos ou d’informations du même type. Résultat : vous finissez par vivre dans votre bulle. Il faut casser cette bulle ! Aujourd’hui, on peut être le plus grand des médecins et être complètement illettré digitalement. Si vous ne comprenez pas le monde de la tech, vous ne comprenez pas le monde dans lequel vous vivez. Et en le comprenant, vous évitez d’en devenir l’esclave. Oui, l’esclave ! Car les dérives peuvent mener à des troubles alimentaires ou à une radicalisation de ses opinions politiques par exemple ! ».
On sait que les profils IT font cruellement défaut sur le marché de l’emploi actuel lement. Croyez-vous pouvoir changer la donne ?
C’est dans notre ADN. On met de plus en plus de personnes de cultures, de religions et de sexes différents sur le marché de l’emploi. Tous ont les compétences adéquates. L’entreprise ne peut plus faire la fine bouche vu la pénurie de talents. D’un autre côté, les entreprises se rendent aussi compte qu’elles ne représentent pas la société actuelle et elles veulent changer la donne. Cette diversité amène de la richesse et un prisme différent. Pour réaliser cette interview, par exemple, nous sommes tous deux venus à pied mais nous n’avons pas fait attention à la hauteur des trottoirs. Vous savez pourquoi ? Parce qu’aucun de nous n’est en chaise roulante. De même qu’en tant qu’hommes, on ne fait pas attention à la manière dont on s’habille lorsqu’on sort dans la rue tard le soir.
C’est pour cela que la diversité est importante en entreprise. Recruter des personnes différentes permet d’apporter une réflexion elle aussi différente sur des sujets qui concernent la société dans son ensemble ».
Quelle a été la personne qui vous a le plus inspiré ?
« Quand j’étais étudiant, j’ai travaillé dans un abattoir ici à Molenbeek. Eh bien, c’est le commerçant pour lequel je travaillais qui m’a le plus inspiré. Il possédait un abattoir de volaille, mais c’est lui qui m’a le plus appris sur l’entrepreneuriat : l’humilité , la nécessité de rester concentré sur sa tâche et la satisfaction des clients ».
Andy Schreurs Administrateur - GérantLa maintenance informatique est-el le vraiment nécessaire ?
Oui, car elle permet d’assurer la con tinuité des activités d’une entreprise, sans les conséquences désastreuses d’une mise à l’arrêt forcée. Et ceci, aussi bien pour les PME que pour les TPE.
Quels sont les éléments importants de la sécurité informatique ?
• Un bon anti-virus et Firewall.
• Sécuriser le télétravail et les accès à distances.
• Effectuer des sauvegardes régulières.
• Choisir des mots de passe forts et définir une politique de renou vel-lement, utiliser également un système de double authentifica tion.
• Un parc informatique entretenu et mis à jour (ordinateur, serveur, imprimante, firewall, switch, borne wifi, etc).
• L’éducation informatique de vos collaborateurs (phishing, conscientisation).
Mais il faut aussi apprendre qu’il y a des deuxièmes, des troisièmes et que dans le monde du travail, on souhaite avant tout le succès de toute l’entreprise, pas d’un individu en particulier ».
Quelle est donc la formule magique de MolenGeek ?
« L’inspiration ! Ici, nous n’avons pas de professeurs au sens premier. Nous avons des coachs. Et les coachs d’aujourd’hui ne connaissaient rien il y a à peine un an. Ils étaient à la place des élèves. Coachs et coachés ont d’ailleurs généralement le même âge. Ça n’a l’air de rien, mais ça joue énormément dans l’esprit des apprenants. Ils se disent : « Si lui a pu apprendre, moi aussi je le peux ! ». De là découle une dynamique d’entraide. Les coachs chez nous sont des mentors qui poussent les élèves à développer d’autres capacités cérébrales que la restitution de contenu. Contenu que les
« Nous répondons à une infime partie de la problématique. Mais il est certain que nous offrons une solution réelle en termes de nouveau canal de recrutement. Que l’on parle de PwC, SalesForce ou encore Proximus, ces grandes entreprises nous prennent très au sérieux. Mais nous devons encore nous développer. Nous ne formons que 400 personnes par an dans notre écosystème à Molenbeek. C’est une goutte d’eau dans le secteur informatique.
Mais le modèle MolenGeek a une visée bien plus importante de créer un impact sur notre société. Il transforme des chercheurs d’emplois, qui peuvent représenter « une charge» pour la société, en citoyens qui paient des taxes et résolvent des problèmes. On investit dans le colmatage d’une fuite pour en faire un apport d’essence. Ça n’a pas de prix ! ».
Comment votre formation va-t-elle permettre de diversifier le monde de l’entreprise ?
« À partir du moment où l’on rassemble des gens différents qui ont un intérêt commun, la diversité est inhérente à notre formation.
Ibrahim Ouassari, Bruxellois de l’année 2021 L’année dernière, Ibrahim a reçu le prix «Brusseleir Von de Joer» (bruxellois de l’année) pour son travail effectué avec MolenGeek et l’impact positif qu’il apporte dans la société bruxelloise. C’est l’initiative d’Ibrahim Ouassari de réunir des talents provenant des quartiers défavorisés et du monde de la technologie via le projet MolenGeek qui a séduit. Brusseleir est une initiative d’anciens qui visent à faire perdurer la culture Brusseleir comme le patois.
MolenGeek s’étend ! Fort de son succès, le centre de formation MolenGeek s’apprête à ouvrir un nouveau pôle à Laeken et vient d’ouvrir son troisième écosystème aux
Pourquoi être assidu dans les mises à jour de logiciels et la gestion des licences ?
La tendance à remettre ces « détails » à plus tard jusqu’au jour où on se re trouve bloqué au pire moment. Il est donc intéressant de déléguer cette tâche afin d’éviter les appels à l’aide de dernière minute. L’air de rien, c’est essentiel.
Pays-Bas. « Nous avons également ouvert un nouveau centre à Charleroi et à Padoue, en Italie ». Autant dire que le petit poucet molenbeekois est devenu un grand dans le domaine des formations IT.
« Aujourd’hui, on peut être le plus grand des médecins et être complètement illettré digitalement ».
Les coachs chez nous sont des mentors qui poussent les élèves à développer d’autres capacités cérébrales que la restitution de contenu.
Les entreprises qui adoptent pleinement l’environnement de travail numérique ont un avantage considérable. Elles sont plus compétitives, plus attractives sur le marché du travail et collaborent plus efficacement avec leurs clients. Surtout celles qui envisagent la numérisation comme une stratégie à long terme. Parce que manquer ce train-là, c’est être à la traîne.
La numérisation a explosé durant la crise de Covid-19 et les entreprises ont brusquement pris des années d’avance. Cette transformation numérique se poursuit et se répercute également dans l’environnement de travail. Les entreprises doivent s’adapter à des équipes hybrides, certaines étant présentes et d’autres travaillant à distance. Pour cela, il faut adopter la stratégie adéquate. Computacenter, partenaire mondial en matière de technologie informatique en est bien conscient. « La crise du coronavirus, mais aussi d’autres déclencheurs macroéconomiques, comme les modèles d’affaires disruptifs, les nouvelles technologies et la guerre des talents, mettent les entreprises sous pression. », déclare Filip Millet, Sales Director. Raison de plus pour poser de bonnes bases en termes de moyens de travail et pour les adapter aux besoins d’aujourd’hui.
« Pour commencer, les entreprises doivent être réactives sur le plan numérique. », précise Jurgen Strijkers, Managing Director. « Pour cela, il est important de s’appuyer sur un partenaire fiable qui comprend l’entreprise, la conseille et guide son équipe informatique. Se contenter de déployer de nouveaux logiciels et de nouvelles technologies d’automatisation n’est plus suffisant ». Un bon partenaire informatique mène une réflexion débouchant sur une vision à long terme : Quels sont les besoins du client en matière de lieu de travail, de connectivité et de gestion des données ? Quelle technologie aide de manière optimale les collaborateurs à obtenir de meilleurs résultats ? Comment garantir un accès facile aux collaborateurs, indépendamment du lieu et des horaires de travail ?
« L’un de nos clients est une entreprise pharmaceutique internationale. Pour préparer leur environnement de travail pour l’avenir, nous nous sommes plongés dans leur contexte spécifique. », explique M. Strijkers. « Nous avons réalisé une étude sur leurs différents archétypes d’utilisateurs et déterminé la technologie qui leur conviendrait le mieux. Nous l’avons fait pour les employés du monde entier en mettant l’accent sur le lieu de travail numérique, la connectivité et l’accès aux données de l’entreprise. Dans une prochaine étape, nous numériserons leur modèle d’affaires vers leurs clients ».
importance stratégique. Strijkers : « Nous aidons nos clients en leur prodiguant des conseils d’experts sur la numérisation au cours de leur trajet, mais aussi longtemps après. Ainsi, ils ont toujours une longueur d’avance ». C’est ce ‘onestopshop’ technologique unique auquel de plus en plus d’entreprises font appel et dont elles tirent profit.
Filip Millet Sales DirectorUn lieu de travail numérique bien équipé canalise et stimule la coopération
Le lieu de travail numérique dépasse l’aspect technologique et revêt également une
Computacenter est un « trusted digital advisor » sur la scène internationale. L’entreprise emploie 18.000 personnes, dont 280 en Belgique. Computacenter se concentre sur la fourniture de conseils, l’encadrement et l’assistance en matière d’environnement de travail numérique, de réseau et de centre de données, depuis la fourniture à l’échelle mondiale de matériel et de logiciels jusqu’à la transformation et la gestion de l’environnement de travail. Il ressort des résultats récents de Whitelane que Computacenter occupe – pour la troisième fois consécutive – la première position en matière de satisfaction des clients.
Pour acquérir les bonnes connaissances, les meilleurs contacts et les certificats les plus perti nents dans le cadre de la gouvernance numérique et de la cybersécurité, ISACA se pose comme un partenaire incontournable. Grâce à une connaissance du terrain local couplée à un réseau international très étendu.
la sécurité des systèmes d’information, ensuite en favorisant l’utilisation en Belgique des référentiels et certifications de l’ISACA. Et enfin en préparant les professionnels aux certifications profession nelles internationales délivrées par l’ISACA autour de six secteurs en particulier : la gouvernance des technologies de l'information, la gestion des risques, la gestion de la sécurité de l’information, la cybersécurité, l’audit des technologies de l’infor mation, sans oublier la protection des données personnelles et le respect de la vie privée. »
Jurgen Strijkers Managing DirectorPlus de 140 000 membres dans 180 pays, dont un bon millier en Belgique ! Qui dit mieux ? « Ce réseau, à la fois très large et très spécialisé, fait effectivement la force d’ISACA », confirme Giselle Vercauteren, Présidente pour Belgique des activités de l’association. « Concrètement, nous aidons les organisations à travers trois axes : tout d’abord en contribuant à la réflexion sur les sujets clés de la gouvernance du numérique et de
Ces certificats sont bien entendu d’une impor tance fondamentale ! Car, outre les compétences pures dont ils attestent, ils sont aussi garants du suivi scrupuleux d’un code d’éthique profes sionnelle, d’un parcours rythmé par l’éducation continue, et d’une ambition professionnelle qui ne sera alors plus à prouver. Giselle Vercaute ren poursuit : « en résumé, ISACA propose des certifications professionnelles à chaque étape de votre évolution professionnelle. Pour vous aider
à avancer et à réussir dans votre cheminement de carrière, et vous donner toutes les chances d’atteindre au mieux votre réussite professionnelle et vos objectifs ! »
Et les compétences qu’ISACA peut transmettre à ses membres sont alimentées par un réseau inter national d’experts amenés à échanger de bonnes pratiques au-delà des frontières. Ce maillage à l’échelle du globe constituant bien entendu un avantage capital. « ISACA peut discuter au niveau mondial des problématiques ou améliorations à apporter dans tel ou tel secteur où nous sommes investis. C’est d’une richesse indéniable ! », sou ligne Egide Nzabonimana, fraichement nommé Vice-président d’ISACA Belgique, où il est membre du conseil d’administration et formateur depuis 5 ans ; et titulaire d’une maîtrise en risque d’infor mations et cybersécurité de la Solvay Brussels School. « Nous sommes locaux et internationaux à la fois. De là notre force de frappe, notre souplesse et notre pertinence. »
Numériser, automatiser et innover : tout commence par la connectivité. Les réseaux câblés, sans fil et/ou mobiles connectent tous les processus opérationnels et toutes les technologies et sont dès lors la clé de la transformation numérique. Comment les entreprises peuvent-elles mettre cela en pratique et comment les solutions de connectivité appropriées peuvent-elles stimuler la transformation numérique ?
Beaucoup associent spontanément la connectivité à un réseau wifi. À juste titre d’ailleurs : un réseau wifi puissant et fiable est une condition essentielle pour les entreprises. Cependant, la connectivité ne se limite pas au wifi. Il existe en effet de nombreuses technologies, allant du LP-WAN au SD-WAN, en passant par les réseaux mobiles privés 5G. Le choix de la bonne connectivité n’est donc pas une mince affaire. Il est dès lors important pour les entreprises de trouver un bon partenaire qui pourra sélectionner le type de connectivité adéquat en fonction de l’objectif et ainsi générer une valeur opérationnelle maximale.
Tijdens hun digitale transformatie kunnen Au cours de leur transformation numérique, les entreprises peuvent rencontrer des obstacles qu’elles seront en mesure de surmonter si elles disposent du réseau approprié. La nouvelle façon de travailler, par exemple, est l’un de ces défis. Les entreprises ne sont plus cantonnées dans leurs bureaux, tandis que leurs
collaborateurs ont la possibilité de travailler partout et à n’importe quel moment.
C’est pourquoi elles doivent tenir compte du fait que leurs besoins en matière de connectivité sont différents de ceux d’il y a dix ou quinze ans.
Non seulement la couverture est plus large, mais les critères de capacité pour les réseaux et d’autres solutions de connectivité se renforcent également. Alors qu’auparavant, la capacité n’était souvent prévue que pour des ordinateurs (portables), de plus en plus d’appareils intelligents sont connectés à Internet aujourd’hui. Des smartphones et des tableaux blancs intelligents, mais bien plus encore. Prenons l’exemple de la maintenance prédictive et des véhicules à guidage automatique. Cette tendance va s’intensifier et il est donc important que les entreprises soient d’ores et déjà préparées à l’avenir. Les réseaux privés sont idéaux pour répondre aux exigences de capacité et de sécurité. Fiables, stables, évolutifs et d’un coût prévisible, ilsrendent accessibles la numérisation et l’automatisation.
La transformation numérique a le vent en poupe. Les entreprises sont de plus en plus conscientes du fait que la numérisation et l’automatisation des processus permettent d’économiser du temps et de l’argent. Pour en tirer des bénéfices, elles doivent faire de la connectivité un élément essentiel de leur stratégie de numérisation. Avec la connectivité appropriée, la numérisation n’a pas de limites. Que ce soit pour une entreprise de 10 ou de 1.000 travailleurs, l’innovation est possible – et indiquée – partout www.citymesh.com
Genesis Consult est une société de services spécialisée dans le développement applicatif située à Woluwe Saint Lambert. L’an prochain, Genesis Consult fêtera ses 20 ans d’existence, et est fière de collaborer depuis de nombreuses années déjà avec une vingtaine de clients appartenant aux secteurs Public et Privé, en Wallonie et à Bruxelles.
Si, à l’origine, l’activité de Genesis Consult se centrait sur la mise à disposition d’analystes-développeurs .NET et Java, c’est tout naturellement que nous avons élargi le panel de profils que nous proposons en suivant l’évolution des besoins de nos clients.
Nous comptons aujourd’hui parmi les consultants qui nous font confiance, l’ensemble des métiers qui interviennent dans la réalisation d’un projet informatique, allant du développement au project management, en passant par l’analyse, l’architecture ou encore l’accompagnement et le coaching Agile. Convaincus de l’importance d’établir une relation humaine de qualité entre les
différents acteurs de notre activité, nous mettons l’accent sur l’accompagnement de nos interlocuteurs, tant nos clients que nos consultants, afin d’anticiper et de répondre efficacement à leurs besoins. Le cœur de notre démarche consiste dès lors en l’établissement d’une relation de confiance que nous bâtissons sincère et durable.
Des valeurs essentielles sous-tendent notre démarche : la proximité, la qualité, la confiance et l’ouverture d’esprit. Nous appliquons celles-ci chaque jour dans un esprit bienveillant.
Chez Genesis Consult, la réussite passe par l’épanouissement de chacun dans sa fonction. Nous recherchons en permanence des consultants talentueux, freelances ou employés, toujours prêts à relever de nouveaux défis et soucieux de la qualité de leur travail.
Consultez nos postes à pourvoir et rejoignez-nous sur notre page LinkedIn !
https://www.linkedin.com/company/ genesis-consult/
Noémi Engels
À l’ère du tout numérique ou presque, nos vies se sont digitalisées à la vitesse grand V. Aujourd’hui, les données sont partout. Mais qu’est-ce que cela implique comme menaces en matière de cybercriminalité et comment s’armer pour les contrer ? On vous dit tout.
Suite à la pandémie de Covid-19, le renouveau technologique s’est imposé dans de nombreuses organisations. Du cloud public et privé à l’OT et l’IoT, en passant par le BYOD (Bring Your Own Device) ou l’accélération du WFA (Work From Anywhere), « L’adoption de ces nombreuses nouvelles technologies a créé un nombre exponentiel de points d’entrée du réseau local se connectant à Internet pour accéder aux données demandées », explique Patrick Commers, Business Development Manager pour Fortinet en Belgique et au Luxembourg.
Le grand défi pour les entreprises est d’avoir une posture de sécurité cohérente sur l’ensemble du réseau, qu’il s’agisse du cloud, de l’OT/IoT, d’applications SAAS comme Office365, de l’employé qui travaille de n’importe où, de la succursale ou du siège. « Les pirates prendront leur temps pour faire leur reconnaissance et trouver le maillon le plus faible pour accéder au réseau. C’est pourquoi le partage des renseignements sur les menaces et l’automatisation est essentielle. ajoutet-il.
Trop souvent, la cybersécurité est approchée de manière cloisonnée et laisse alors de grandes lacunes qui permettent aux pirates d’accéder au réseau et aux données sensibles. Élaborées au fil du temps, ces différentes solutions ponctuelles font rarement l’objet d’une communication, ce qui entraîne une plus grande exposition au risque. Une cyberattaque réussie peut, par exemple, avoir un impact sur l’ensemble de l’entreprise, en interrompant les opérations, en provoquant la perte de données commerciales cruciales et en portant atteinte à la réputation de l’organisation.
Pour Patrick Commers, il faut absolument « Encourager les organisations à privilégier la connectivité entre les dispositifs de cybersécurité afin d’améliorer la protection de leurs environnements informatiques ».
Avec des années d’avance, la pandémie de Covid-19 a considérablement développé le modèle de travail à distance. Désormais devenu hybride, le monde du travail se veut flexible et impose de repenser sa cybersécurité. Selon les rapports de Verizon et de l’institut IBM/Ponemon traitant des violations de données et de leurs coûts en 2021, 17 % des organisations estiment que le travail à distance a été un véritable facteur de violation des données, devenues plus complexes à identifier et à contenir.
« Les employés travaillant à domicile sont une cible facile pour les pirates informatiques. Étant donné que les réseaux domestiques sont moins sécurisés et que de nombreux dispositifs IoT se connectent à l’internet avec peu ou pas de sécurité (caméras, imprimantes, ...), il n’est pas surprenant que le phishing et l’utilisation de crédits volés soient en hausse ».
Dans un marché numérique exigeant et en constante évolution, les innovations du cloud aident les entreprises à rester compétitives.
Grâce à elles, elles restent à la pointe des innovations numériques, s’assurent la bonne connexion de leurs utilisateurs et prospèrent.
Plus agiles, plus adaptables et plus réactives, les services offerts par le cloud leur permettent de répondre aux attentes des utilisateurs et des employés. Le problème ?
La configuration sécurisée et cohérente de ces applications en tous lieux. Dans un environnement dynamique, hybride et multi-clouds, les erreurs de configuration sont inévitables, et les failles de sécurité qui en résultent peuvent causer des dommages conséquents.
« Idéalement, les entreprises devraient choisir une solution de sécurité du cloud étroitement intégrée à une plateforme de cybersécurité globale afin de simplifier davantage les opérations de réseau, de sécurité et de cloud ».
Les solutions de sécurité ponctuelles.
Après avoir été contraintes de passer massivement au télétravail, les organisations accordent une attention accrue à la cybersécurité. Mais comment préserver cette sécurité ? Et quelle est la responsabilité du travailleur en la matière ?
Anne Maurits André est Sales Engineering Leader chez Citrix pour la division Application Delivery & Security en Europe de l’Ouest. Il note qu’aujourd’hui, les entreprises sont plus attentives à la cybersécurité. « Avec le confinement, nous avons été forcés de travailler à distance. Cela s’est fait si rapidement que certains principes de sécurité ont été ignorés. Avec la généralisation soudaine du télétravail, l’utilisation du cloud a explosé, ouvrant des portes habituellement fermées. Les applications et réseaux ont subi des modifications, qui ont augmenté les risques d’attaque et suscité des inquiétudes en matière de sécurité.La maison devenant un lieu de travail, il n’était plus question de forteresse impénétrable (rires) ».
À qui incombe la responsabilité de la cybersécurité ? À l’organisation même ou aussi au collaborateur ? « Il est préférable de contrôler et piloter la cybersécurité depuis l’intérieur de l’entreprise », répond Anne Maurits André, « car les collaborateurs n’ont pas toujours les connaissances requises. Mais il faut trouver un équilibre en formant les gens et en les sensibilisant notamment au danger de l’hameçonnage. Il faut également trouver un compromis entre sécurité et convivialité, pour ne pas imposer aux collaborateurs d’innombrables connexions, ce qui susciterait un sentiment de frustration. Néanmoins, il faut pouvoir travailler en toute
sécurité où que vous soyez, indépendamment du périphérique et du réseau utilisés. C’est ce à quoi s’attelle Citrix avec sa technologie et ses innovations. La sécurité dans le domaine du télétravail est inscrite dans notre ADN ».
Est-il possible de garantir la sécurité absolue ? Ou existe-t-il toujours une part de risque ? « On ne peut rien garantir à 100 % », explique le Sales Engineer Leader. « Même si la sécurité évolue, les pirates gagnent eux aussi en ingéniosité et en efficacité. Il ne s’agit pas de savoir si vous allez être attaqué, mais quand. La vigilance est donc de mise, et c’est là que l’utilisateur entre en jeu. Prenons
Citrix met au point des espaces de travail numérique sécurisés permettant de travailler au mieux où que vous soyez. Nos solutions de pointe dans les domaines du DaaS, de la livraison d’applications, de la sécurité et de la bureautique offrent un environnement de travail homogène et sécurisé, quel que soit l’appareil, le réseau ou le lieu. Nous guidons 400.000 clients et 100 millions d’utilisateurs dans 100 pays au sein d’un monde du travail en constante évolution et les aidons à moderniser leur informatique pour répondre aux enjeux futurs.
ce stagiaire qui a téléchargé un programme pour l’utiliser dans l’organisation. Quand le logiciel de sécurité l’a mis en garde, il a ignoré l’avertissement. Ses données d’identification ont été subtilisées, et les pirates les ont utilisées pour se connecter au système. L’utilisateur est donc un facteur de risque que vous devez sensibiliser au mieux. Pour ce faire, il faut développer une culture qui encourage la vigilance ».
Sur l’ensemble du territoire, la course au numérique s’intensifie. Pour gagner le pari technologique et faire de la Belgique une véritable nation compétitive à l’échelle internationale, trois experts nous expliquent les objectifs et outils mis en place.
Jeroen Fiers Conseiller VLAIO« Les deux ! Suivant leur niveau de maturité numérique, les organisations peuvent utiliser la puissance numérique pour optimiser leurs activités, c’est-à-dire faire mieux, plus vite et à plus grande échelle que ce qu’elles font déjà. À court terme, on peut par exemple penser à améliorer une ligne de production grâce à la robotique ou la logistique de distribution avec des techniques d’intelligence artificielle. À long terme, envisager une véritable transformation de ces activités par le numérique peut aller jusqu’à l’évolution ou le changement du modèle business. Pour une entreprise, cela pourrait, par exemple, signifier passer d’une distribution traditionnelle à un système de vente en ligne ».
« Pour le gouvernement flamand, il est crucial de ne pas manquer cette transformation. La puissance numérique et la transformation digitale sont des besoins actuels qui se sont accentuer avec la crise du Covid-19 et s’appliquent à toutes nos entreprises. Actuellement et à long terme, nous sommes convaincus de l’importance capitale que joue le numérique dans la compétitivité de notre Région et donc de la nécessité de faire évoluer le plus d’entreprises possibles dans ce sens. Sans processus, produits et services digitalisés, les entreprises ne seront plus compétitives et productives dans le futur. De manière générale, la numérisation est aussi un moyen de relever de nombreux défis sociétaux ».
« C’est déjà une urgence aujourd’hui, mais c’est aussi une nécessité. Dans toute une série de processus d’interaction entre administrations, administrations et citoyens, usagers et entreprises, cette tendance de transition digitale (télétravail, visioconférence) déjà en cours s’est vue accélérée par la crise Covid. De par sa nature, ce développement technologique est une application des technologies de la communication à la vie courante, la vie des affaires, la vie sociale. Elle permet donc de communiquer plus et mieux, ce qui se traduit, en entreprise, par une hausse de la productivité, moteur de la croissance économique, et donc contribue directement à l’élévation du niveau de vie ».
« La stratégie Digital Wallonia a été lancée en 2016 pour accélérer la transformation numérique de la Région. Elle s’articule en 5 grandes ambitions : le développement des compétences numériques pour tous, la transformation numérique des entreprises, l’équipement du territoire, les services publics numériques et le développement du secteur du numérique. Ces 5 ambitions se déclinent en une vingtaine de programmes structurants qui fédèrent les acteurs privés et publics et concentrent les moyens sur des objectifs opérationnels. Dans le cadre de Digital Wallonia, l’AdN propose le Digiscore, un outil en ligne gratuit qui permet à chaque entreprise de mesurer son niveau de maturité numérique ».
« Notre responsabilité consiste à effectuer une mission de sensibilisation auprès des entreprises qui ne le sont pas encore et d’apporter soutien et coaching en matière de transformation numérique par le biais d’une série d’initiatives et d’activités. Dans le cadre de notre mission, nous nous assurons que la réflexion axée autour de cette digitalisation devienne une priorité pour toutes les entreprises. Et cela peu importe leur taille et degré de maturité en matière de numérique (réticentes, novices ou proactives). Dans la perspective de « l’échange fluide d’informations », la Région flamande travaille à la création d’une société flamande de services publics de données (DATANUTSBEDRIJF) ».
« Au sein des administrations publiques bruxelloises, une gouvernance cohérente a été mise en place. Avec la législation Only Once, la collecte unique d’ information a été implémentée. Sur le plan structurel, il existe une plateforme d’échange de données sécurisées, Fidus. L’optimisation du réseau de fibre optique (1000 km de câbles) développé par la Région bruxelloise il y a 20 ans pour relier les administrations publiques (régionales et communales) a également été réétudiée. Jusqu’à présent exploité à 40%, ce réseau du secteur public bruxellois est désormais offert à d’autres opérateurs publics (STIB, Sibelga, etc) et la vente auprès de partenaires tiers est actuellement examinée ».
« À l’échelle des territoires comme à l’échelle des entreprises et des ménages, la transformation numérique repose d’abord sur un accès universel à un Internet à très haut débit, mais aussi sur la disponibilité permanente d’infrastructures physiques et applicatives performantes. La pandémie vient de nous le rappeler de manière spectaculaire. Sans connectivité, nos structures humaines auraient été paralysées. Sans le télétravail, l’e-commerce ou l’industrie 4.0, l’économie se serait effondrée. Sans les applications et canaux numériques, les services publics auraient cessé de fonctionner et il aurait été impossible de suivre l’épidémie en temps réel et d’organiser des campagnes de vaccination ».
« Pour VLAIO, il est important de mettre l’accent sur les deux plus grands enjeux de la transformation numérique : la cybersécurité et les compétences des collaborateurs. En matière de cybersécurité, les incidents peuvent avoir d’énormes conséquences financières et mettre à mal des processus commerciaux cruciaux. De plus, les cyberattaques peuvent aussi endommager la réputation des entreprises auprès de leurs clients et fournisseurs. C’est pourquoi chaque PME a besoin d’une politique de cybersécurité. En matière de compétence du personnel, il faut impliquer les collaborateurs dès l’introduction d’une nouvelle technologie en entreprise. Et en mesurer l’impact sur l’organisation est également primordial ».
« Pour réussir la transition numérique au plus vite et au mieux, la question très sensible de la fracture numérique reste un enjeu crucial. Beaucoup de citoyens vivent cette transition comme une vraie difficulté. D’après une étude partagée par la Fondation Roi Baudouin, 40% des Belges ont des difficultés à exploiter le numérique, 24% maîtrisent mal les outils et 15% sont incapables d’envoyer un email, de consulter un site internet ou encore de remplir un formulaire en ligne. Néanmoins, la transition numérique constitue une opportunité gigantesque d’amélioration de la qualité de vie des Belges dont on ne peut pas se priver. Aussi bien sur le plan économique que sur le plan de la vie courante ».
Enjeux et opportunités : pourquoi est-il essentiel d’améliorer la qualité des infrastructures existantes ?
André Blavier Directeur communication & écosystèmes numériques L’Agence du Numérique
HEC Liège fosters real-life edu cation and research in econo mics and management for the benefit of our local community and the wider society. Digital transformation is at the heart of our activities. Whether through applied research partnerships, training programs or thought leadership publications, we are at your side to develop the skills of tomorrow.
La planète va mal. La faute à une population grandissante, mais également à des entreprises de plus en plus polluantes. Il faut réduire l’impact que nous avons sur l’environnement. Et si le numérique pouvait nous aider à diminuer les émissions carbones ?
Réduire notre empreinte sur l’environnement est un défi quotidien. Pour nous aider dans cette lutte, le numérique s’avère être un précieux allié. C’est ce que l’on appelle le GreenIT.
Selon la Global Enabling Sustainability Initiative, qui rassemble des acteurs de l’industrie numérique engagés pour un numérique plus éco-responsable, une plus grande utilisation des technologies numériques pourrait permettre une réduction jusqu’à sept fois plus importante que le total des émissions du secteur numérique d’ici 2030.
Mais si certains experts mettent en avant les bienfaits que peuvent apporter le numérique, il n’en reste pas moins qu’en 2021, celui-ci était responsable de 4% des émissions de gaz à effet de serre et de 2,5% de l’empreinte carbone mondiale selon un rapport de l’Arcep. En cause, l’utilisation excessive des appareils numériques dans notre quotidien.
Ce même rapport estime que si rien n’est fait, l’impact du numérique pourrait même atteindre 6,7% d’ici 2040. « Je pense que les deux parties ont raison », dit Patrice
Geoffron, auteur du livre « Comment transition numérique et transition écologique s’interconnectent-elles ? ». « Mais pour être tout à fait correct, vous devez équilibrer l’ équation avec du plus et du moins. Par exemple, dans le cas d’une interview, si on la réalise par visioconférence, cela consomme, cela fait chauffer un data center quelque part dans le monde. Cela pollue ! Mais aurait-on pollué moins si on avait réalisé l’interview en face à face ?
On aurait dû prendre la voiture ou le train et cela pollue aussi », ajoute-t-il. Et Jean-Yves Huwart, CEO de Socialworkplaces.com, d’ajouter. « Si vous n’avez pas de serveurs dans les caves de l’entreprise et que tout est stocké dans le cloud, c’est une économie. De même, si le
télétravail se généralise, cela fait moins de kilomètres parcourus, moins de frais de chauffage pour les locaux, … tout ce qui rend les choses plus efficaces va permettre d’économiser des ressources. Le numérique a un rôle très important à jouer dans ces simplifications », appuie Jean-Yves Huwart.
Début 2020, une centaine d’entreprises françaises ont rejoint le mouvement Planet Tech’care. Il s’agit d’une plateforme qui vise à accompagner les entreprises mobilisées pour intégrer le numérique à leur stratégie environnementale et à soutenir les acteurs de la formation dans le développement de compétences en matière de numérique responsable. Pour résumer, les signataires reconnaissent que les changements environnementaux portent en germe des
effets négatifs sur les sociétés humaines, les écosystèmes et l’économie mondiale. Ils considèrent que les conséquences liées au numérique génèrent des risques, mais aussi des opportunités pour l’ensemble de l’industrie numérique. Diminuer l’impact du secteur de l’IT passe également par une volonté de durabilité du matériel utilisé.
« Il faut absolument intégrer dans le cahier des charges un critère de réhabilitation du matériel informatique que les entreprises souhaitent acquérir », plaide Patrice Geoffron.
« On peut également penser que l’intelligence artificielle puisse avoir un impact positif sur l’environnement en optimisant les commandes, la distribution, la chaîne de productions, …»
En résumé, si vous êtes désireux de vous lancer dans le GreenIT, voici quelques conseils. Ayez recours au cloud computing pour le stockage de vos données, réparez votre matériel informatique et luttez contre l’obsolescence programmée et surtout, mettez en place des logiciels et des technologies qui permettront à votre entreprise de diminuer ses dépenses énergétiques.
Par François LadouceIl faut absolument intégrer dans le cahier des charges un critère de réhabilitation du matériel informatique que les entreprises souhaitent acquérir.
Un « data center » tourné vers plus de durabilité permettra aux entreprises qui y ont recours de disposer d’un solide avantage concurrentiel. Comment atteindre ces objectifs de durabilité et que mesurer pour ce faire ? L’éclairage d’un expert…
Si le terme de « durabilité » est parfois évoqué à toutes les sauces, encore faut-il surtout mesurer les choses d’abord afin de pouvoir les améliorer ensuite. Voilà pourquoi la société « Schneider Electric » a émis une série de propositions.
Concrètement, elle propose d’examiner 23 paramètres dans le cadre de la « durabilité environnementale ». Ces 23 critères peuvent être regroupés sous cinq catégories différentes. Xavier Biot, Vice-Président « Secure Power » chez Schneider Electric, nous en dit plus : « L’élément le plus évident est l’énergie dont doit disposer le Data Center pour fonctionner. Viennent ensuite les émissions de gaz à effet de serre. Là, il s’agira par exemple d’éviter les gaz à effet de serre fluorés, utilisés généralement dans les équipements de distribution moyenne tension, pour leur préférer des alternatives
moins nocives pour l’environnement. En troisième position : l’eau, utilisée notamment dans le cadre du refroidissement. Pour vous donner une idée : un « data center » de taille significative consomme 1,4 millions de litres d’eau par jour. C’est dire s’il importe d’optimiser la consommation d’eau.
Le quatrième paramètre à mesurer concerne les déchets. Ceux-ci représentent en effet d’importantes quantités à lors de trois étapes : la construction du « data center », son utilisation, et sa fin de vie. Là, il importera d’adopter, par exemple, un design permettant de recycler un maximum d’éléments.
Enfin, dernière catégorie : la biodiversité, à travers l’utilisation de la terre en général. Car le « data center » aura bien entendu un impact sur l’environnement en fonction du
terrain que l’on choisira pour le bâtir ». Cette proposition en cinq points aboutira donc à sensibiliser les investisseurs, constructeurs et opérateurs de « data centers » et permettra de comparer la durabilité de leurs installations afin de conduire à de multiples optimisations.
Après, il importera également de sensibiliser les utilisateurs, c’est-à-dire potentiellement tout le monde ! « Avant, on imprimait trop et on jetait des masses de papier, ce qui n’était bien entendu pas très durable », confirme notre interlocuteur. « Maintenant, la digitalisation est passée par là. On imprime nettement moins, ce qui est un fameux pas en avant. Mais le revers de la médaille de la numérisation est que l’on stocke un nombre incroyable de données, parfois inutiles d’ailleurs, ce qui pousse à la construction de nouveaux « data centers ».
Il poursuit : « Les opérateurs de « data centers » sont eux-mêmes demandeurs d’outils de mesure de leur durabilité. Car ils savent que cette dernière va non seulement diminuer leurs coûts de fonctionnement, mais surtout qu’une entreprise qui ne s’inscrirait aujourd’hui dans aucune démarche vers davantage de durabilité souffrirait immédiatement d’un déficit de reconnaissance. En d’autres termes, la durabilité est devenue un avantage concurrentiel. Ni plus ni moins ! ».
La raison d’être de Schneider Electric est de permettre à chacun d’utiliser au mieux son énergie et ses ressources, en conciliant progrès et développement durable pour tous. Partenaire numérique de référence, notre mission est de vous apporter plus d’efficacité au service d’un monde plus durable. Nous accompagnons la transformation numérique en intégrant les technologies de l’énergie et des automatismes les plus avancées.
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Si investir dans le développement numérique d’une entreprise peut s’avérer coûteux dans un premier temps, les retombées économiques ne tardent pas. Voici quelques pistes pour vous permettre d’accroître
Dans le monde de la transformation vers le digital, il existe pour les entreprises une multitude d’investissements potentiels qui n’ont pas les mêmes retombées ni les mêmes implications. « Il y a les investissements de faible ampleur, généralement réalisés par de petites et moyennes entreprises, comme la présence sur les réseaux sociaux, le référencement internet, le lancement dans le e-commerce,... qui pourront permettre, en fonction du secteur d’activité, une augmentation significative des ventes ou une meilleure identification de la marque auprès des consommateurs. Et puis il y a aussi des projets de grande ampleur, impliquant des investissements conséquents, comme la transition vers un modèle «data-driven” dont les conséquences s’apprécient sur le long terme. », explique Kévin Carillon, chercheur à l’UCLouvain à la fac ESPO.
Avant de déterminer l’importance des investissements à réaliser, l’entreprise doit d’abord évaluer son activité et l’impact d’une telle transition. « Une entreprise active dans le Business to Consumer doit beaucoup plus investir dans sa marque et sa présence en ligne, c’est une évidence. Il lui faut une présence accrue sur les réseaux sociaux, un site web, … Une entreprise davantage orientée Business to Business doit définir une stratégie numérique adaptée à la réalité et à la durée des cycles de vente de son secteur. Il faut bien identifier sa cible, ses objectifs et ne pas y aller la fleur au fusil. », explique André Blavier, directeur du pôle communication et des écosystèmes numériques à l’Agence du Numérique wallonne. Afin de
déterminer la maturité d’une entreprise, Digital Wallonia a mis en place un outil de mesure en ligne, le DigiScore. « C’est un test en ligne que les dirigeants peuvent effectuer et qui se base sur quatre axes : les infrastructures technologiques mises à disposition, les ressources humaines, la digitalisation des processus et enfin, la stratégie commerciale. », détaille André Blavier.
Si augmenter sa présence sur les réseaux sociaux est une première étape, cela n’est pas suffisant, juge Hubert de Cartier, project manager d’Universem. « C’est une condition nécessaire pour réussir mais pas suffisante. Il faut assurer sa promotion via du marketing sur Google, Facebook, LinkedIn, TikTok, Amazon … Les canaux sont nombreux et la concurrence importante.
Un bon produit, bien présenté et au bon prix, est essentiel pour réussir. Cela demandera aussi beaucoup d’efforts de communication et de réassurance dans la durée. », affirme-
business grâce à la numérisation.
t-il. Un constat partagé par Kévin Carillon qui explique qu’au-delà de la réussite de la transition numérique, il faut mettre en place des systèmes afin que les bénéfices réalisés grâce à celle-ci ne s’estompent pas. « Une transition numérique réussie impose la mobilisation de nouvelles ressources, de nouvelles compétences et, bien souvent, de nouvelles manières de faire au sein de la structure de l’entreprise.
Par ailleurs, la transition numérique s’autoalimente. Une fois mise en place, elle crée elle-même de nouveaux besoins qui sont souvent sous-évalués par les entreprises, tels que de la maintenance de système, de la cybersécurité, ... et implique des investissements continus de la part de l’entreprise ».
À terme, tous estiment que les retombées d’une transition numérique ne peuvent qu’être positives pour les entreprises, tant en termes d’économies que de gain de temps, à condition qu’elle soit bien réalisée. Il est à noter qu’il existe des aides pouvant atteindre 80.000 euros octroyées par le gouvernement wallon afin de soutenir les entreprises désireuses de se faire accompagner dans la croissance de leur maturité numérique.
Par François LadouceUne transition numérique réussie impose la mobilisation de nouvelles ressources, de nouvelles compétences et, bien souvent, de nouvelles manières de faire au sein de la structure de l’entreprise.
— Kévin Carillon, UCLouvain
Les PME sont en retard en termes de digitalisation. Un problème à résoudre rapidement si elles veulent rester compétitives. Mais encore faut-il choisir les meilleures solutions digitales.
Malgré une pandémie qui a poussé certaines entreprises à investir en urgence dans des solutions numériques, le constat reste assez cinglant. Peu de PME ont franchi le cap de cette digitalisation. « Quand on voit que certains collaborateurs s’échangent encore des informations via des dossiers Excel ou, pire, au format papier, on comprend qu’il y a un problème. », explique Vincent Nuttin, co-créateur et IT Solutions Architect chez Konekto. Que ce soit pour l’optimisation du flux de travail des institutions ou pour leur innovation à long terme, la digitalisation est aujourd’hui devenue une étape incontournable.
Mais encore faut-il se tourner vers les solutions qui cadrent avec les processus spécifiques de son organisation. « Il existe des tas d’offres de logiciels grand public à télécharger et à installer
directement. Mais ce n’est pas recommandable ! ». Et la raison est simple selon l’expert : en procédant de la sorte, c’est votre business qui s’adaptera inéluctablement à l’outil et non l’inverse. « Or, il faut à tout prix éviter cet effet chausse-pied. », poursuit Laurent Lamouline, co-créateur et IT Solutions Architect chez Konekto. « Vous achetez de belles chaussures que vous ne pourrez enfiler qu’à l’aide d’un chausse pied. Vous aurez mal quoi qu’il arrive ». Un logiciel générique aurait le même résultat sur votre entreprise et vos collaborateurs, surtout si vous ne disposez pas d’un département informatique en interne.
Mais rassurez-vous, car aujourd’hui de nombreuses sociétés offrent des solutions sur mesure à haute valeur ajoutée. « La plupart de ces entreprises de conseil vous proposeront une analyse complète de votre activité ».
La réussite de cette offre sur mesure réside en effet dans la compréhension minutieuse de l’activité de votre entreprise. Tout l’inverse d’une offre générique, donc. « Allez demander au service après-vente d’un logiciel tiers de vous aider dans vos tâches d’infirmière. Ce sera très compliqué, car vous ne parlerez pas la même langue ». De plus, qui dit sur mesure, dit adaptable et évolutif. Chaque nouveau besoin de l’entreprise peut ainsi être intégré dans le logiciel qui a été créé exclusivement pour elle. « Tout se base sur une relation de confiance, à tel point que vous développez un véritable partenariat plutôt qu’une relation client-fournisseur ».
Qu’en est-il du prix ? Ces services ne risquentils pas de creuser le budget des PME ? « C’est un préjugé auquel nous devons régulièrement faire face. », confie Laurent Lamouline. « Si à très court terme, les offres sur mesure sont plus
chères, elles vous apportent une efficacité sans commune mesure sur le long terme ». Et ce, peu importe la taille de votre PME. « Parfois, les patrons se disent que se doter de systèmes informatiques efficaces, c’est uniquement pour les grandes entreprises. C’est faux ! », affirme Vincent Nuttin. « Au contraire, celles qui ne passent pas à l’ère numérique resteront inévitablement sur le bord de la route ».
Vincent Nuttin co-créateur et IT Solutions Architect Laurent Lamouline co-créateur et IT Solutions ArchitectKonekto est une société dynamique, fondée par des ingénieurs passionnés, qui accompagne les organisations de toutes tailles dans leur digitalisation et propose de réaliser le développement sur mesure de solutions digitales à haute valeur ajoutée. Parce que nous sommes convaincus qu’un projet informatique ne peut être anticipé à 100%, nous réalisons toujours nos développements en suivant des méthodes agiles que nous adaptons au contexte de nos clients.
Avec le rachat d’Anankei BV par le groupe français SII, le monde de l’IT se dote de nouvelles opportunités en Belgique mais également à l’international. Quant aux nouveaux talents, l’entreprise les accueille à bras ouverts.
L’année 2022 commence sur les chapeaux de roues dans le domaine du sourcing de projets IT et l’intégration des nouvelles technologies au sein des entreprises. Le groupe français SII, véritable pierre angulaire dans le domaine de l’informatique, l’ingénierie et l’outsourcing, vient en effet de renforcer sa présence en Belgique avec l’acquisition de l’entreprise Anankei BV. A partir du premier avril 2022, Anankei BV intégrera SII Belgium.
Anankei BV, une entreprise de conseil IT à dimension humaine (une centaine de personnes), va ainsi apporter toute sa connaissance dans le secteur de l’infrastructure et des télécoms. Pesant pas moins de 8 millions d’euros de chiffre d’affaires sur l’année 2021, l’entreprise louvaniste bénéficie notamment d’un portefeuille client d’une quinzaine de grands comptes internationaux. L’entreprise belge
spécialisée dans le digital depuis plus de 15 ans va également permettre à SII Belgium de s’implanter un peu plus sur le territoire belge avec des clients comme Engie, BNP Paribas ou encore Orange.
Malgré ce rachat, les deux CEO s’entendent sur un point majeur. “Nous voulons conserver les périmètres et l’essence propre des deux entreprises même si elles sont fort semblables”, insiste Bart De Kerpel, CEO de Anankei BV.
Une bonne nouvelle pour les recrutements futurs
Les deux entreprises espèrent bien développer des synergies internes. “Le groupe SII s’est surtout focalisé sur le développement. Notre spécialité s’axe sur l’offre de profils allant d’ingénieurs supports et réseaux aux chefs de projet.”, explique Bart De Kerpel, CEO de Anankei BV. “Avec ce rachat, les possibilités que nous pouvons offrir à nos clients sont devenues plus larges”. Il faut dire que les deux entreprises ont réalisé un véritable match, tant leur ADN est semblable : une entreprise familiale aux valeurs humaines qui investit dans son potentiel
cherchant la stabilité financière. Tout un programme ! L’humain, c’est certainement le point sur lequel les deux entreprises se distinguent le plus de leurs concurrents. “Nous valorisons énormément l’aspect environnement de travail”, explique Claude Léonard, managing partner chez SII. “Nous ne créons pas ou ne vendons pas de software. Toute notre valeur ajoutée se trouve dans les gens avec qui nous travaillons. C’est pour cette raison que nous y faisons autant attention”. Un appel du pied à tous les jeunes talents techniciens et informaticiens dont la motivation réside surtout dans un plan de carrière taillé sur mesure et aux opportunités diverses. “Nous cherchons toujours à promouvoir le talent et la prise de responsabilité”, poursuit Claude Léonard. Dans cet ordre d’idées, le groupe SII Belgium espère s’agrandir à raison de 350 nouveaux collaborateurs d’ici 3 ans. A bon entendeur…
Pour accompagner la transformation digitale, mieux vaut offrir un soutien de qualité à ses collaborateurs. Si la formation aux technologies est d’une grande importance, il ne faudrait pas oublier non plus l’investissement dans le développement personnel.
D’après la vision européenne et wallonne, la transition numérique se veut ambitieuse, innovante et inclusive.
Dans les années à venir, la Belgique se rêve ainsi comme une grande nation digitale. Un projet global qui engloberait la transition du territoire, de l’économie et de la société toute entière. En point de mire ? Une attractivité rehaussée, une plus grande compétitivité sur la scène européenne et internationale, mais aussi le bienêtre de tous. Cependant, si cette transition numérique devient incontournable, de même que l’influence du secteur informatique, il ne faudrait pas oublier que le passage au digital est avant tout un changement. Or, qui dit changement, dit aussi besoin de soutien dans cette évolution. « Si la technique et le développement sont nécessaires pour rendre le changement accessible à tous, il faut surtout s’assurer que les entreprises et les particuliers soient accompagnés dans ce
garder à l’esprit que le secteur de l’IT est en plein boum et qu’il va continuer à se transformer durant les années à venir. « De nouvelles fonctions liées au digital se sont récemment créées et se créent encore à l’heure où je vous parle ».
Une étude sur le sujet publiée par Dell et l’Institut pour le Futur en France montrait par exemple que pas moins de 85% des emplois de 2030 n’existaient pas encore. Et sans grande surprise, la grande majorité d’entre eux seront étroitement liés à la sphère digitale. « D’où la nécessité d’encadrer les gens dans cette transition, tant au niveau de leur utilisation des technologies que du changement en tant que tel. », poursuit Alain Reyntjens. «Au sein des organisations, on doit pouvoir leur offrir des formations adaptées aux techniques de demain ».
Il ne faut cependant pas s’arrêter là, selon l’expert. L’entreprise doit également être un tremplin pour ce que l’on nomme les
plus enthousiaste et plus engagé ». Pour étayer ses propos, Alain Reyntjens évoque d’ailleurs le trend report que sa société, GoodHabitz, a réalisé en 2019 en collaboration avec Markteffect. « Nous avons constaté que le développement personnel contribue à une réduction de 12% de la rotation du personnel ». Les employés resteraient donc en poste plus longtemps, seraient plus heureux, plus efficaces, plus flexibles et également plus ouverts à l’évolution de l’entreprise.
Mais par où commencer ? Pour traduire ces mesures en actions concrètes, Alain Reyntjens recommande avant tout aux chefs d’entreprises de réaliser un audit sur les points d’amélioration (SWOT) à apporter au sein de leur organisation. « On peut mettre en place des plans d’actions clairs et concrets (SMART) permettant au personnel et aux départements de lancer un mouvement d’amélioration continue ». Ce que l’expert constate également dans le domaine de l’IT, c’est le manque de clarté, d’assertivité et de communication envers le business, sans parler du manque de travail interne sur le développement personnel. « Or, l’IT n’échappe pas aux besoins généraux de l’entreprise ». Autant dès lors prendre le train en marche dès aujourd’hui pour ne pas être totalement dépassé dans quelques années.
processus. », explique Alain Reyntjens, Learning & Personal Development Coach chez GoodHabitz, une entreprise spécialisée dans la formation en ligne et le développement personnel. Et par là, l’expert évoque autant les formations à l’utilisation que le soutien en termes de bien-être. « On ne peut pas se focaliser uniquement sur un aspect au détriment de l’autre. Ils représentent les deux faces d’une même pièce ». Dès lors, comment relever le défi du numérique en conjuguant « compétences digitales » et « bien-être » des utilisateurs ? La solution est complexe, mais certainement pas irréalisable. Selon l’expert, il est tout d’abord essentiel de
« soft skills ». « Il est impératif de proposer aux employés de travailler leur développement personnel et pas uniquement leur technique ». En résumé, il faut remettre l’humain au centre de l’évolution de l’entreprise. « Avec les deux années que nous venons de vivre, l’équilibre vie privée/vie professionnelle a été mis à mal et de nombreuses personnes ont perdu leurs repères ». Ainsi, en permettant aux gens de s’investir dans leur développement personnel, les entreprises montreraient qu’elles s’intéressent à leur bien-être. « Cela favoriserait une situation win-win. C’est une évidence ! Un employé qui se sent bien, c’est un employé plus dévoué,
Pour GoodHabitz, la vie est faite d’apprentissages. Nous faisons tout pour rendre le développement personnel fun et accessible à tou(te)s. Nos formations professionnelles sont aussi intéressantes qu’amusantes et sont toutes faites maison. Elles se démarquent par leur contenu humo ristique et dynamique, offrant une excellente expérience utilisateur. Nous aidons les entreprises à proposer des formations très qualitatives en laissant leurs employés aux commandes de leur propre développement. Envie d’en savoir plus ? Surfez sur goodhabitz.com et démarrez votre essai gratuit !
Alain Reyntjens Learning & Personal Development Coach chez GoodHabitzSi la technique et le développement sont nécessaires pour rendre le changement accessible à tous, il faut surtout s’assurer que les entreprises et les particuliers soient accompagnés dans ce processus.
Elle l’avoue elle-même, Bélise Songa n’a pas ce qu’on peut appeler un parcours classique dans le monde de l’IT. « J’ai fait des études de droit à la KULeuven puis, une fois mon master en poche, j’ai travaillé comme juriste pour les Mutualités libres à Bruxelles. », se remémore-t-elle.
Si rien ne présageait qu’elle deviendrait un jour la Young ICT Lady 2022, Bélise a pourtant bien opéré un virage à 360° durant sa carrière. « Au bout de trois ans, on s’est rendu compte qu’il y avait un manque de compréhension lorsqu’on devait mettre en application une circulaire auprès des mutualités. On a alors créé une équipe de juristes et de professionnels de l’IT. », explique la Young ICT Lady 2022.
Mais, du fait de son parcours en droit, Bélise ne possédait pas d’emblée les clefs pour comprendre ce milieu. « Je suis de nature très curieuse et j’ai toujours envie de tout maîtriser. J’ai donc suivi des cours afin de comprendre leur monde et ce qui était attendu de leur part. C’est comme ça que j’ai fait mes premiers pas dans le monde de l’IT. Je me suis alors rendue compte que
c’était un rôle taillé pour moi et qui me permettait d’avoir un véritable impact. Avant de d’aborder Java, je ne savais pas du tout ce que c’était. », rigole-t-elle.
Désormais, Bélise Songa travaille en tant que Team manager chez Colruyt Group IT. Dans ce cadre, elle supervise la création d’une application mobile qu’elle souhaite être adaptée à tous. « Maintenant tout se fait en ligne, que ce soit les opérations bancaires, prendre un rendez-vous à l’hôpital, … En tant que software developer, on a la responsabilité de développer des systèmes que des enfants de quatre ans ou des personnes âgées de 90 ans puissent utiliser. Les applications
doivent être au service de l’homme et pas l’inverse. », affirmet-elle. Afin de rendre son application la plus inclusive possible, elle n’hésite pas à incorporer toutes les tranches d’âge dans le processus de création. « On a encore beaucoup à apprendre des personnes âgées. Leurs questions et leurs remarques sont souvent très pertinentes sur des points que nous pensons acquis, parfois à tort ».
Même si depuis la fin de ses études le monde a beaucoup évolué, Bélise Songa invite toutes les personnes qui seraient intéressées à se lancer dans le monde de l’IT. « L’avenir est à l’IT. Il ne faut pas hésiter à se lancer !», s’exclame-t-elle. « Il n’y a pas de profil type pour être bon en IT, mais il faut être prêt à apprendre de nouvelles choses, être ouvert d’esprit, flexible, … Sinon pour le reste, il y a tellement de profils différents qu’il n’y en a pas forcément de meilleurs. Mais il est très important de disposer de backgrounds différents afin de pouvoir, peut-être, apporter des solutions différentes elles aussi. », conclut-t-elle.
Par François Ladouce« L’avenir est à l’IT. Il ne faut pas hésiter à se lancer ».
L'ère de post-transformation numérique offre de nouvelles opportunités. Soyez pragmatique. Construisez chaque jour un monde plus positif avec vos clients.
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